le souffle de la terre - cosmotellurisme et geobiologie

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Les lieux de la tradition Gilbert LE COSSEC Le souffle de la Terre Cosmotellurisme et géobiologie

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Page 1: Le Souffle de La Terre - Cosmotellurisme Et Geobiologie

Les lieux de la tradition

Gilbert LE COSSEC

Le souffle de la Terre

Cosmotellurisme et géobiologie

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LE SOUFFLE DE LA TERRE

Cosmotellurisme et géobiologie

Page 3: Le Souffle de La Terre - Cosmotellurisme Et Geobiologie

Tous droits réservés pour les illustrations © Éditions Dervy, 2010

22, rue Huyghens, 75014 Paris ISBN : 978-2-84454-632-6

Email: [email protected]

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Gilbert LE CossEc

LE SOUFFLE DELA TERRE

Cosma tellurisme et géobiologie

Éditions Dervy

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àDomi à Elodie

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SOMMAIRE

A va nt propos ........................................................... .. Introduction ............................................................ ..

La géobiologie, une nouvelle science vieille comme le monde ............................................... . L'esprit du lieu ................................................... .

1. Voir autrement .................................................. . Les menhirs, pour quoi faire ? ........................ .. La lumière .......................................................... . Un procédé photographique extraordinaire .... . Les harmoniques invisibles .............................. . Le choix du menhir ........................................... .

2. L'histoire du mégalithisme .............................. . Aujourd'hui dans l'île de Hoëdic ...................... . Voyage dans le passé .. ...................................... .. Ces étranges druides .............................. ........... . La destruction des sites .................................... .

3. Le menhir et le tellurisme ................................ . Quelques lieux communs .................................. . L' t t' d . ex rac 1on es pierres .................................... .. La structure de la pierre .................................. .. Les courants telluriques .................................... . Les réseaux géomagnétiques ............................ .

13 15

15 18

21 21 23 24 28 31

34 34 38 40 58

62 62 63 65 66 72

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10 le souffle de la Terre

4. L'énergie cosmique............................... ... .......... 80 Le rayonnement du ciel . .. . .... ... . .... ...... .. . .. . . ........ 80 L'énergie vitale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 81

S. L'approche du menhir ....................................... 85 La radiesthésie .. .... .... .. . . . ... . ... .... .... ...... .. . .. . ....... ... 85 Une approche sensitive ...................................... 95 La télépathie ....................................................... 99 La constante de Schumann .. .... ..... ... . ... .. . . ......... 102

6. L'eau .................................................................... 109

7. Contes, légendes et symboles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. 114 L'enseignement oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .. 114 Les pierres-fées de Plouhinec . . .. . .... ... . . . . ...... ...... 115 Le triskel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 9

8. Le fonctionnement du menhir ............. ............ 122 Le menhir de Champ-Dolent ............................. 122 Le souffle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 Les chakras de la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 Les caractéristiques du point chakra, polarités 145 Le fonctionnement du menhir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 Service de nuit ... . ... . .. . .. . . . . .. . ... .... ..... ... . ... . . . . ....... .. 155 L'arrosage du menhir ......................................... 158 En suivant le courant tellurique ............. .. ......... 161 Dolmen et allée couverte .. . ... . .... ..... ... . ... .. . ....... .. 169 Les alignements .. ... . .. . . .. .. . .. . . .. . .... ..... ... . .. . .. . . ..... . .. 182

9. Un groupe très particulier . .... .... ..... ... . . . . ... . . ....... 186 L'ensemble mégalithique de l'île de Hoëdic ..... 186 Le mystère de l'île . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. 197

10. Sur le terrain ........................................ ............. 212 Des exercices pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 212 Interaction des mégalithes .. ..... .... ..... ... .. . . .......... 213 Les courants telluriques du Wiltshire ............... 222 Stonehenge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224

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Sommaire 11

Avebury .................... ....................... .................... 240 Les crop circles ................................... .... ............ 250

Le mot de la fin ? ..... .... ... . .. . .. . .. . ... ... . ... ... . ... . .. . . .. . ... . ... 259 Annexe ........................................................... ............ 261 Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265

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AVANT PROPOS

Une dizaine d'années après la parution du Souffle du menhir, mon éditeur m'en proposa la réédition. À la satisfaction d 'avoir intéressé quelques lecteurs se super­posa le sentiment du chemin parcouru.

Pendant tout ce temps, je n'ai cessé de m'intéresser aux mégalithes, ce qui revient à travailler sur l'énergie de la Terre.

La pratique de la radiesthésie des émissions de forme à permis d'aller bien plus loin dans les investigations et, grâce à elle, j'ai découvert des phénomènes dont per­sonne n'a encore fait état. Dans mon esprit, ces connais­sances ne viennent pas par hasard. Elles doivent être mises au service de l'Homme et de la Terre.

C'est la raison pour laquelle l'approche des mégalithes m'a conduit à pratiquer la géobiologie. Les méthodes uti­lisées pour harmoniser les habitations ont été apprises en étudiant comment les Anciens s'y prenaient pour mettre les grandes pierres en vibration. Comment, et aussi pourquoi, car rien n'est le fruit du hasard dans cette étude.

Travailler en parallèle sur les maisons, les élevages, les entreprises ou les supermarchés, offre l'avantage de conforter les hypothèses. Le mieux-être des habitants, l'accroissement d'un cheptel, l'amélioration de sa qua­lité, l'augmentation du chiffre d'affaires ou une meil­leure ambiance du personnel, valident une façon de faire

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et confortent des intuitions. Des problèmes jusque-là insolubles ont pu trouver une solution heureuse en explorant des voies qu'on n'aurait pas imaginé sans l'enseignement des mégalithes.

C'est dans cet état d'esprit pratique que je vais reprendre et compléter le texte initial du Souffle du menhir.

Cette nouvelle mouture comprend deux parties dis­tinctes. La première collecte quelques hypothèses sur le peuple qui érigea les mégalithes. Présentée sous la forme d'une fiction, elle n'en fait pas moins référence à des faits et des exemples tirés aussi bien de grandes traditions que de différentes civilisations.

La seconde partie développe le fonctionnement ou la mécanique cosmotellurique des mégalithes. Il y sera beaucoup question d'émissions de forme. J'ai déjà traité ce sujet dans d'autres ouvrages comme Le Sel de la vie (Dervy) ou Dynamisez la vie (Médicis) et j'invite le lecteur à s'y reporter. Cependant, pour rafraîchir notre mémoire, nous verrons en annexe la liste des émissions les plus couramment citées.

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INTRODUCTION

Reste devant la porte si tu veux qu'on te l'ouvre Ne quitte pas la voie si tu veux qu'on te guide Rien n'est jamais fermé, sinon à tes propres yeux

Farid AL'DIN'ATTAR

La géobiologie, une nouvelle science vieille comme le monde

Le mot breton men-hir signifie « pierre longue » en français. Il s'agit, à première vue, d'un objet paradoxal: peu discret, lourd, encombrant, et sans utilité apparente. Par le fait qu'il soit aussi repérable, on lui attribue par­fois un rôle d'indicateur ou de borne signalétique. Mais que veut-il nous montrer?

Bien que le paysage ait notablement changé depuis l'époque du néolithique, un observateur scrutant les alentours d'un menhir ne remarque rien d'extraordinaire ou d'anormal. Rien en tout cas qui justifie un intérêt particulier.

Mais alors d'où provient cet engouement pour ces grandes pierres, toujours visitées et vénérées? Pourquoi figurent-elles sur nos dépliants touristiques, nos pan­neaux routiers, s'il n'y a rien à voir? Il existe pourtant dans les mondes invisibles bien des choses familières. Nous utilisons par exemple tous les jours des ondes que

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nous ne voyons pas: électricité, radios, télés, radars, etc. Les limites de nos connaissances dans ces domaines sont celles de nos instruments de mesure. Il est probable que, avec les progrès rapides de la technique, l'on arrivera bientôt à des résultats plus substantiels, à condition de bien vouloir affecter des crédits à un usage qui n'à rien d'évident, ou qui peut déranger.

Des études ont été menées en Angleterre dans le domaine de la radioactivité sur le menhir de King Stone par le Dr Robbins. Il s'est également penché sur l'activité ultrasonique de l'ensemble du site de Rollright. Ses tra­vaux comme ceux de son équipe, montrent que ces mégalithes possèdent certaines activités. Charles Brooker a trouvé que deux pierres du cercle de Rollright présentent une pulsation magnétique régulière.

Ces travaux ont eu le mérite de montrer qu'il se passe quelque chose dans ces lieux, à certaines heures, mais faute d'avoir mis suffisamment de crédits (dans tous les sens du terme) de recherches, nous ne savons pas exac­tement quoi. Du moins avec ces méthodes. Pour dépasser les limites instrumentales, il existe d'autres moyens d'investigation. Certains sont rationnels, d'autres irrationnels. Peut-on imaginer de les séparer, comme on a cru pouvoir le faire du conscient et de l'inconscient? Rien n'est moins sûr, tant ils sont inter­dépendants.

La radiesthésie est l'un de ces moyens d'approche. Le mot vient du latin radius ou « rayon », et du grec ais­thesis, qui signifie «sensation». La radiesthésie serait donc une réceptivité particulière a des radiations émises par différents corps. Elle présente le grand avantage de se pratiquer avec des instruments physiques bon marché: pendules, baguettes, règles graduées, etc., et les résultats sont vérifiables par d'autres. Elle permet aussi d'aborder une science très ancienne: la géobiologie.

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Introduction 17

C'est donc avec elle que nous allons avancer sur les che­mins de notre étude. Mais avant tout, essayons d'en pré­ciser une vision: la géobiologie est l'étude de l'influence de la Terre sur tout ce qui vit.

Notre globe est considéré dans son contexte plané­taire, car ses mouvements sont conditionnés par ceux des astres qui nous entourent.

Cette discipline prend donc en compte deux types de forces:

- celles qui sont propres à la Terre, elles sont appe­lées : « telluriques » ;

- celles qui viennent du Ciel sont les « cosmiques ».

La géobiologie va donc faire appel aussi bien à la géo­logie, la biologie, l'hydrologie qu'à l'astrophysique.

Ce vaste programme doit nous permettre de mieux connaître nos conditions de vie, de savoir quand et comment nous sommes en harmonie, et donc en bonne santé, avec ce qui existe autour de nous. Il n'est pas enseigné dans les écoles.

Pourtant, depuis l'aube des temps, l'homme a toujours voulu mieux connaître son environnement. Après avoir remarqué qu'à certains endroits les plantes poussent mieux, les animaux sont plus vigoureux ou se reprodui­sent plus vite, etc., il en a conclu qu'il existe des lieux favorables à la vie, et d'autres qui sont néfastes. Et sans que, a priori, il puisse savoir pourquoi.

Alors, il a pensé, tout comme nous, qu'il ne trouverait pas les réponses dans ce monde visible. Il a donc chargé ses prêtres, ses sorciers ou ses devins d'étudier le pro­blème, d'observer et d'interpréter les signes de la nature. Et ils ont trouvé pourquoi, et comment, et ils ont laissé sur place plus que des indications.

Toutes les traditions de toutes les civilisations nous rapportent des informations qui vont dans le même sens.

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Puis ces enseignements ont été oubliés. L'homme a perdu ce contact intime avec les éléments naturels, et cru que la science pourrait nous faire oublier ces préoc­cupations en simplifiant les problèmes. C'est pourtant elle qui a remis tout en question.

L'esprit du lieu

Déjà avant la dernière guerre, les radiesthésistes tiraient les sonnettes d'alarme en nous annonçant que le développement du progrès avait une conséquence imprévue: celle d'engendrer des ondes nocives dans les maisons. Aujourd'hui, avec la prolifération des installa­tions électriques, les lignes aériennes ou enterrées, la téléphonie mobile et leurs antennes, et l'emploi généra­lisé du béton armé, les réseaux telluriques sont de plus en plus actifs, voire dangereux, dans certains cas.

La méconnaissance des lieux d'implantation des habi­tations et des bureaux, l'emploi de matériaux de construction et de revêtements inadaptés, etc., ont peu à peu coupé l'homme de l'équilibre nécessaire entre les énergies du Ciel et de la Terre.

C'est pourquoi la géobiologie a refait surface il y a une quarantaine d'années par la force des choses, en s'appuyant à la fois sur les techniques modernes, mais également sur ce que nous avons pu retenir des ensei­gnements de nos ancêtres. Cet aspect pluridisciplinaire et son approche parfois sensitive peuvent dérouter. Pourtant, la géobiologie nous concerne tous et nous avons tous eu des contacts avec les forces en présence.

En poussant la porte d'une maison, par exemple, l'on fait souvent bien plus rapidement connaissance avec 1'« esprit du lieu» qu'avec ses habitants de chair. Cela se traduit très simplement par un sentiment de bien-être,

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Introduction 19

de paix, ou de recul. Les urbanités d'usages gomment vite ces perceptions. Pourtant, après cette visite, il res­tera pour la plupart d'entre nous un fichier sur ce lieu, souvent assez précis, et qui se révélera dans nos souve­nirs comme indépendant de celui de ses habitants.

Au cours de nos activités journalières, nous identi­fions facilement les endroits où nous nous sentons bien, comme ceux que nous avons envie de quitter rapide­ment. Il n'existe pas d'appareil pour mesurer le bien­être, pas plus que le mal-être. Ce ne sont d'ailleurs pas des notions scientifiques ou quantifiables.

Cette approche de ces réalités sans un outillage conventionnel pour les appréhender est déjà déconcer­tante pour beaucoup d'entre nous. Qu'on le veuille ou non, il est impossible d'occulter ces notions, comme on ne peut en détourner les yeux : nous y sommes confrontés en permanence, de jour comme de nuit. Car cela se passe sous nos toits.

Dans chaque maison, il existe des endroits privilégiés où nous aimons nous détendre, d'autres que nous évi­tons inconsciemment et qui sont souvent fréquentés par nos chats. S'il ne s'agissait que d'une gêne passagère, nous pourrions facilement nous en accommoder, mais il y a plus grave.

Il y a des nuits d'insomnie sans que l'on sache pour­quoi, des enfants toujours malades, des lieux où l'on se sent fatigués juste en poussant la porte. Il existe des mai­sons « éiectriques » où le moindre incident dégénère en disputes, d'autres où le pourcentage de cancéreux est supérieur à la moyenne. Il est facile de constater que les choses s'arrangent pendant les vacances. Un séjour à la campagne, à la montagne ou à la mer redonne le tonus et la joie de vivre à tous les déprimés. Ce changement d'air et de cadre de vie a permis de se ressourcer. Mais

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de retour à la maison, les choses reprennent leur cours de travers.

Il existe aussi des lieux enchanteurs, des maisons du bonheur, des grottes miraculeuses, et des lieux sacrés où l'on respire la paix.

Les forces de la Terre peuvent être nocives, particu­lièrement quand elles sont alimentées par celles que nous avons mises en place pour notre développement industriel. Elles sont aussi capables de guérir le corps, et l'esprit.

Nos anciens connaissaient les propriétés et l'utilisa­tion des forces cosmotelluriques. Ils ont laissé derrière eux beaucoup d'exemples de leur savoir afin que nous puissions apprendre à utiliser ces énergies. Nous les avons sous les yeux, sans nous douter de leur intérêt, sans comprendre leurs messages. Ce sont les mégalithes, les croix, les chapelles et les églises, tous directement branchés dans la Terre et dans le Ciel.

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1

VOIR AUTREMENT

Les menhirs, pour quoi faire ?

Ces grands cailloux plantés sans raison apparente çà et là dans le paysage nous intriguent toujours, aussi bien par leur masse imposante que par leur manque d'intérêt pratique. Pour bien des gens, ils font partie d'un héri­tage encombrant du passé que l'on à encore du mal à comprendre.

Tout comme certaines constructions humaines dont la signification ou la fonction n'apparaît pas évidente, l'utilité des mégalithes n'a jamais été clairement définie.

La première bonne question que l'on va poser est donc: servent-ils à quelque chose?

Si la réponse est négative, l'on a du mal a imaginer pourquoi les hommes se donnèrent tant de peine, pour­quoi des tribus entières comme à Monteneuf dans le Morbihan étaient organisées autour des tailleurs de pierre.

Des calculs ont montré que l'édification d'un grand dolmen et de son cairn, qui représente la manutention de 3 000 tonnes de pierrailles et 1 000 tonnes de dalles de granit sur une distance d'environ 2 km, a demandé environ 20 000 journées de travail.

En considérant les techniques d'extraction de trans-

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port et de levage on comprend sans mal le travail colossal que tout ceci a occasionné, et il faut s'imaginer les champs de menhirs sur des hectares et des hectares dans l'Europe entière, et ailleurs ...

Mais pour quoi faire ? On a beaucoup cherché, et beaucoup trouvé à dire sur ces alignements ou ces pierres solitaires dressées au milieu des champs comme en sentinelles à la croisée des chemins. Ces connais­sances sont à la portée de tous, et nous les rappellerons pour éclairer l'exposé lorsque ce sera nécessaire.

Notre approche est complètement nouvelle : nous n'allons pas démontrer mais, pour la première fois: montrer. Nous avons également choisi de simplifier notre approche, en évitant de traiter d'emblée tout ce qui touche au mégalithisme pour nous centrer sur les fonctions d'un menhir pris isolément. Nous verrons ensuite comment travaille un petit groupe dans un endroit bien particulier.

De prime abord, il semble curieux de penser qu'une pierre soit apte à fournir un travail, au même titre qu'une machine. On sait pourtant que certains cristaux sont couramment utilisés dans l'industrie pour leurs diverses propriétés.

Le quartz en est un très bon exemple : il est piézo­électrique, Il est utilisé, par exemple, dans les montres. Or le granit en contient environ 25 %. On peut donc comprendre qu'un bloc de rocher puisse avoir certaines caractéristiques que l'on ne connaissait pas encore ou auxquelles on n'avait jamais pensé.

L'exploration dans ce domaine est d'autant plus diffi­cile (et intéressante) que les phénomènes que nous allons décrire n'ont jamais été montrés avant nous, même si leurs effets furent reconnus par beaucoup depuis long­temps.

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Voir autrement 23

Dans la réalité que nous allons découvrir, tout se passe dans l'invisible. Nous avons mis au point une technique de photographie nous permettant de les visualiser, donc de mieux les comprendre et aussi de les mesurer. Les chiffres que nous allons produire n'ont pas été obtenus par des appareils traditionnels et nous parlerons des méthodes de travail plus loin, mais tous les travaux ont été recoupés et vérifiés des dizaines de fois, avec des résultats parfaitement répétitifs.

Nous allons beaucoup employer les termes de vibra­tions et de lumière, rafraîchissons-nous donc un moment la mémoire avant d'entreprendre ce périple.

La lumière

Nous pouvons définir la lumière comme étant l'ensemble des radiations dont les ondes visibles s' éten­dent de 400 à 700 millimicrons, ou nanomètres, ou encore de 4 000 à 7 000 angstroms.

La lumière est due à la vibration simultanée d'un champ électrique et magnétique suivant une forme sinu­soïdale du temps. Ces plans sont perpendiculaires entre eux, les deux ondes se composent entre elles a la manière connue des composantes de force.

C'est également un phénomène corpusculaire, puisque c'est le photon parcourant cette onde qui transmet son énergie au grain d'argent d'une émulsion photographique.

La lumière blanche se décompose naturellement en arc-en-ciel les jours de pluie, ou par l'intermédiaire d'un prisme. Nous connaissons tous les 7 couleurs princi­pales qui sont le rouge, 1' orange, le jaune, le vert, le bleu, le violet et l'indigo.

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24 le souffle de la Terre

Nous avons défini une vibration par sa longueur d'onde, nous pouvons aussi le faire par sa fréquence. Le produit de l'un et de l'autre est une constante qui est la vitesse de la lumière. Ainsi, le rouge devient visible à partir de 0, 75 microns et sa fréquence est de 400 000 mil­liards à la seconde. Le violet va devenir invisible peu après 0,40 microns, sa fréquence est de 750 000 milliards à la seconde. Nous parlerons souvent d'« élévation du taux vibratoire », cela signifie pour nous : augmentation de la fréquence.

Ce bref exposé nous aura déjà permis de délimiter ce qui peut être normalement perçu par notre sens de la vue, ce que nous appelons: le visible. En fait, si l'on place ce champ dans l'ensemble des vibrations électromagné­tiques connues, on constate qu'il occupe un espace minuscule. Ces vibrations couvrent une étendue fantas­tique qui va de quelques Hz à 3 000 THz pour les fré­quences, soit de près de 300 000 km à moins de 100 nm pour les longueurs d'onde. En partant des basses fré­quences de la matière jusqu'aux rayons cosmiques, nous avons dans notre environnement toute une gamme de rayonnements invisibles: radios, télévisions, radars, micro-ondes, télécommunications par satellites, télé­phones portables et j'en passe. Au-delà de 1024 Hz, il peut exister des phénomènes à variations périodiques, mais on ne sait pas construire des appareils avec des aiguilles et des boutons pour les mesurer, du moins pour le moment.

Un procédé photographique extraordinaire

Le film photographique est sensible au spectre visible, et à lui seul. Il est pourtant possible de réaliser des prises de vue dans l'infrarouge ou dans l'ultraviolet, cela se fait

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Voir autrement 25

assez simplement dans l'industrie pour les études de ten­sion des matériaux ou en photo aérienne par exemple pour les observations de structures géologiques précises.

Mais tout ceci ne nous éloigne guère du spectre connu. En 1939, un jeune électricien russe, Seymon Kirlian,

constate avec étonnement que l'interférence d'un champ électromagnétique de haute fréquence avec un corps vivant produit des effets colorés. Aidé par sa femme Valentina, ils poursuivent ses expériences et déposent un brevet en 1949 qui portera leur nom. L'effet Kirlian est désormais connu dans le monde entier et de nombreux thérapeutes utilisent ce procédé pour établir leurs dia­gnostics. Bien qu'il soit relativement facile de se pro­curer un de ces appareils, ils ne pouvaient pas me convenir pour deux raisons :

- les minéraux ne présentent pas les mêmes signes de vie que ceux des autres règnes ;

- le procédé implique le contact d'un sujet sur un sup­port photographique (image ou film). Cela limite son application à des sujets de taille réduite. Il fallait donc chercher ailleurs.

La seconde technique qui a fait parler d'elle s'appelle l'électrophotographie. C'est un dispositif qui fonctionne par stimulation. Le principe est le suivant : après avoir constaté que les mesures de micro-tensions relevées dans les paumes de la main correspondent à certains états physiques (ce qui semble normal) mais aussi psy­chiques, les concepteurs de cet appareil ont demandé à des voyants de décrire le changement des couleurs de l'aura correspondant à ces passages de courant. Ces informations sont ensuite rentrées dans un ordinateur. La photo en buste du sujet est réalisée sur un Polaroïd classique ou sur un appareil numérique, pendant que

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l'on mesure les tensions en quelques endroits des paumes.

Ces stimulations électriques déclenchent de petits éclairs filtrés en couleurs et en intensité suivant le code prévu par le constructeur. Cet éclairage secondaire insole le capteur avec celui qui éclaire la personne. Le résultat donne des taches de couleurs interprétables, mais qui sont encore une fois très loin du sujet qui nous préoccupe.

La prouesse technique est intéressante, mais il ne peut pas s'agir d'une véritable image de l'aura.

Après avoir fait le tour des procédés connus et qui ne me satisfaisaient guère, la question restait entière : pou­vait-on vraiment photographier quelque chose dans l'invisible autrement qu'avec les procédés dont je viens de parler?

Roger, un ami magnétiseur aujourd'hui parti vers d'autres mondes, me demanda un jour de photogra­phier : « ce qui émanait » de ses mains, comme si la chose lui semblait naturelle. Sans réfléchir une seconde, je répondis que j'allais m'en occuper. Je ne savais pas encore qu'il me proposait une quête qui allait changer le cours de mon existence.

Photographe professionnel, je m'appuie à longueur d'année sur des techniques éprouvées, et j'entendais bien mener mes recherches avec le plus de logique, et de bon sens possible. Ayant travaillé dans le reportage, la publi­cité et l'industrie, je disposais de plus de 25 ans de pra­tique, d'un matériel abondant et de qualité, d'un plateau de prise de vue et d'un laboratoire intégré.

En bref, je me sentais armé et m 'embarquais pour ce que je pensais être une croisière de santé, avec en prime l'attrait de photographier ce que personne n'avait jamais montré. Le voyage fut bien plus difficile que prévu. Dans

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Voir autrement 27

ce monde-là, il n'y a de repères que ceux que vous y mettez, et les seules exigences sont les vôtres.

Il m'a d'abord fallu ouvrir des portes, en voir se fermer beaucoup d'autres, abandonner parfois les vielles habi­tudes rationalistes, et gâcher énormément de film. À cette époque, la photo numérique connaissait ses pre­miers balbutiements. Dix ans plus tard, je reconnais que le système, basé en partie sur la mémoire de l'eau pré­sente dans la pellicule, ne s'adapte pas aux nouvelles technologies.

Photographier l'invisible d'accord, mais où, et quand? La question du « comment » devait à mon sens découler de la résolution des deux autres.

Si l'on en croit les voyants de toutes les civilisations et de tous temps, il existerait un certain nombre de halos colorés autour de chaque être humain. Baptisés du nom grec avria qui signifie : brise, ces halos sont toujours décrits de la même manière, avec une similitude de forme et de COULEURS qui laisse à penser que ces auras doivent probablement avoir une réalité puisqu'elles ont été observées par des personnes qui n'ont en commun ni le lieu, ni l'époque.

Les nombreux auteurs qui se sont penchés sur ces auras font tous référence aux travaux du médecin anglais Walter Kilner qui, dès 1908, observait et décri­vait ces phénomènes à travers un filtre de dicyanines. Après m'être demandé pourquoi personne d'autre n 'avait essayé de répéter une expérience somme toutes assez simple, je me suis rendu compte que ces colorants, ins­tables du reste, permettent d'aller voir de 670 à 810 nm, avec un maximum à 715 nm. Autrement dit dans l'infra­rouge assez proche.

La particularité probablement très rare de Kilner était celle d'être voyant dans l'infrarouge, et le système qu'il mit au point ne pouvait convenir qu'à lui-même.

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28 le souffle de la Terre

Pourtant, le fait qu'un médecin portât ces phénomènes à la connaissance du public contribua beaucoup à son intérêt pour ces choses étranges. Kilner écrivit un ouvrage qui fut traduit sous le titre français L'Aura humaine. Il y décrit une procédure complexe à la fois par la difficulté à réaliser ses filtres que par les particu­larités de l'éclairage. Cela peut expliquer pourquoi ses expériences ne furent pas reprises. Pourtant, même si ses observations restèrent modestes eu égard à la complexité du sujet, ses travaux permirent de faire un grand pas dans cette découverte. Mais elle n'apporta rien à ma démarche. S'il suffisait de coller un filtre infra­rouge devant ses lunettes, la vision de l'aura serait à la portée de tous.

Les hannoniques invisibles

La première observation intéressante qui fit avancer mes idées fut l'écoute d'une guitare: en faisant sonner la corde mi basse, la chanterelle mi aigu sonnait égale­ment. J'avais joué une harmonique. ( « Son musical simple dont la fréquence est un multiple entier de celle d'un son de référence, ou son fondamental», Diction­naire Le Petit Robert.)

Puisqu'il existe des harmoniques en son, pourquoi pas en couleur ? La chose est impossible dans le spectre visible où chaque couleur est définie par une longueur d'onde précise, mais pourquoi pas dans l'invisible?

Nous nous apercevons généralement assez tôt que notre perception du monde est limitée par nos sens. Aussi, en faisant le tour de nos relations, nous ne sommes jamais étonné de constater que chacun voit les choses différemment: untel a plus de nez, unetelle l'ouïe plus fine ou le goût plus délicat. Il existe donc différents

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Voir autrement 29

niveaux de sensations selon les individus. Partant de cette constatation, je trouve naturel que mon voisin perçoive des choses, formes et vibrations qui me sont cachées.

Mon axiome de base a donc été un acte de confiance ainsi exprimé : « ces couleurs harmoniques existent bien dans l'invisible». C'est assez vite dit. Aussi, pour avancer un peu dans la démarche, il fallait d'abord essayer de définir leur nature, trouver où elles se cachent, puis tâcher de convaincre un honnête film photographique de bien vouloir les enregistrer, et surtout de les restituer.

Ceci a demandé cinq années de recherches pour obtenir des images où l'on puisse identifier en partie ces phénomènes. Ces harmoniques colorées invisibles aux yeux représentent un état vibratoire ou une vibration précise à haute fréquence que le film photographique va traduire dans un langage qu'il connaît: par une forme, une densité et une couleur.

Le problème de la concordance de la réalité photogra­phique directement observable avec les perceptions d'un voyant est un domaine qui demandera probablement des concertations, mais je sais qu'il existe plus que de sim­ples similitudes. Cela étant dit, cette confrontation sera d'autant moins simple à réaliser que les voyants eux­mêmes ne sont pas toujours d'accord entre eux. Et comme il n'y a aucune norme dans ce domaine, il faut bien s'aligner sur ceux qui possèdent la plus grande audience. Il existe donc quelques ouvrages qui font réfé­rence et que chaque candidat à l'observation des auras connaît par cœur. Mais la sensation de la perception n'étant pas la perception, il faudra accorder encore bien des violons avant que l'on en sache davantage sur ces énergies subtiles.

Et le saura-t-on vraiment? J'en doute, car la vision de l'aura d'une personne pose des problèmes que peu d'observateurs ont souligné.

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Dans la plupart des cas, elle s'apparente à une sorte de viol, car l'aura révèle des choses cachées. On peut vouloir donner de soi une image positive, franche et pour tout dire, idéalisée. Mais si l'on souhaite photographier son aura, l'on n'aura garde d'oublier la règle fondamen­tale du Tao : le yin est toujours présent dans le yang.

Voici un exemple vécu qui m'a fait comprendre que je ne pouvais pas divulguer ces images. L'une de mes rela­tions de l'époque, directeur d'une école d'enfants et par­ticulièrement versé dans les recherches ésotériques vint me solliciter, car il avait très envie de voir ses dégage­ments auriques. Après la prise de vue et les travaux qui s'ensuivirent, j'eus la surprise de voir apparaître sur l'image une aura décalée, de couleurs tristes et bordée d'une sinistre bande zébrée de noir.

Je pris le prétexte que j'avais eu un souci au dévelop­pement du film et qu'il faudrait recommencer la prise de vue plus tard. Une rapide enquête dans son environ­nement m'apprit que ce digne maître s'adonnait plus que raison à la dive bouteille. Ce qu'il avait réussi à cacher à la bonne société était parfaitement visible sur mon cliché. Avais-je le droit de le montrer? J'ai décidé que non, et c'est la raison pour laquelle je n'ai plus jamais photographié l'aura de qui que ce soit.

Il existe une autre perception de l'aura qui peut se faire plus simplement en utilisant son troisième œil ou son regard second. Dans ce cas, il n'est pas besoin de décoder les couleurs ou, plus exactement, leurs impressions. Car la codification expresse du genre «je perçois telle cou­leur, et donc j'ai affaire à tel type de personne» m'a tou­jours laissé songeur.

L'avantage du film photographique sur ces approches ô combien sensitives est à mon sens de manquer d'états d'âme et de pouvoir répéter indéfiniment les mêmes résultats quand on emploie toujours la même technique

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dans des conditions analogues. Les couleurs subtiles devenues visibles peuvent être simplement mesurées en taille, en forme, en densité, ainsi qu'en valeurs énergé­tiques avec un matériel simple.

J'avais baptisé le procédé« Épiphanie» qui vient d'un nom grec signifiant « la lumière de l'étoile » ou encore « la lumière derrière la lumière » parce que ce champ aurique naît de l'interaction de la force de vie partout décrite comme une énergie cosmique, et de la matière. À l'usage, ce nom s'étant révélé un tantinet pompeux et par trop orienté, il fut simplifié en « Épi ».

Le choix du menhir

À ce niveau de mon récit, imaginez que je me retrou­vais avec, sur les bras, un procédé photographique d'avant-garde, performant, qui avait coûté cher à mettre au point, et qui n'avait plus d'avenir.

Une de mes relations, qui suivait mes travaux, vint un jour me faire la déclaration suivante : « Je comprends que tu ne veuilles plus utiliser le procédé Épi sur l'humain, mais tu devrais aller voir ce qui se passe autour des menhirs, avec ton appareil photo.»

Avec cette nouvelle piste, mon horizon se dégageait. Le croirez-vous? Je n'ai plus revu cet homme après notre échange. Ce n'est que bien plus tard qu'un ami commun m'apprit qu'il était druide. Quand vous découvrirez bientôt la relation qui existe entre ces personnes et les mégalithes, vous conviendrez que le hasard n'a pas une grande place dans cette intervention.

Tout comme l'homme debout se comporte comme une antenne entre la Terre et le Ciel, le menhir est, lui aussi, sensible à ces deux influences. Il n'est donc pas étonnant

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que le procédé Épi soit aussi efficace pour photogra­phier l'un et l'autre.

Au fur et à mesure des essais de prises de vue, je me suis aperçu que ces menhirs ne se comportaient absolu­ment pas comme je l'avais imaginé et qu'une étude sérieuse s'imposait vraiment.

Parti pour photographier l'aura humaine, je me suis retrouvé le nez dans les livres afin d'apprendre le maximum de choses sur les mégalithes, et pendant que j'y étais, à suivre des cours de géobiologie. Il fallait bien mettre un nom sur toutes ces choses inconnues, me familiariser avec le travail sur le terrain, apprivoiser les antennes et baguettes diverses, comprendre les courants telluriques, et apprendre comment tous ces éléments sont réunis autour d 'un menhir. Je suivis donc un cursus complet chez un géobiologue de renom. Quelques années plus tard, en reprenant contact avec un autre par­ticipant, j'appris incidemment que notre maître de stage est, lui aussi, un druide ... décidément! Ces deux per­sonnes n'ont aucun lien entre elles, mais elles ont joué à des époques différentes, un rôle de «poteaux indica­teurs» déterminants dans mes choix d'orientation.

Une fois les bases assimilées, je me décidais à mettre en pratique ces connaissances afin de les comparer à ce que pouvait apprendre le procédé Épi. Il me fallait donc trouver un mégalithe possible c'est-à-dire fréquentable dans tous les sens du terme, et travailler parallèlement sur une petite famille, afin d'étudier leur interaction.

Les chemins de la destinée me mirent tout d'abord en présence d'un géant, et dans des conditions idéales, je l'apprendrais plus tard, pour les prises de vue. Il s'agit du menhir de Champ-Dolent près de Dol-de-Bretagne, non loin du mont Saint-Michel.

C'est l'un des deux plus grands mégalithes de Bre-

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tagne, il mesure 9,50 mètres au-dessus du sol, et son tour de taille est de 8, 70 mètres.

Je pris juste deux clichés avec des cadrages différents comme je le fais souvent pour traquer l'artefact. Une fois développées, les images firent état d'une activité fabu­leuse autour de la pierre (photos 13, 14, 16 bis). Impres­sionné par ces bonnes dispositions, je décidai que le menhir de Champ-Dolent serait désormais mon unité de référence.

Un jour que je me trouvais sur l'île de Hoëdic, au large du golfe du Morbihan, je me rendis compte que son équi­pement mégalithique correspondait à ce que je cher­chais.

Là encore, les conditions étaient excellentes, je fis donc une série de clichés de chacun de ces menhirs ou supposés. Toutes les photos montraient une activité régulière qui se manifestait par des halos concentriques diversement colorés (photos 4 à 7, 9 à 11 et 16). L'impres­sion qui se dégageait de ces images était celle d'une res­piration parfois interrompue par un souffle puissant entre le Ciel et la Terre.

Ainsi, et sans intervention volontaire de ma part pour créer un effet quelconque, en photographiant des men­hirs éloignés de plus de 200 km, j'avais obtenu des effets similaires, répétitifs, et normalement invisibles.

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L'HISTOIRE DU MÉGALITHISME

Aujourd'hui dans l'île de Hoëdic

Hoëdic, qui se traduit par« caneton» en français, est une charmante petite île de 210 hectares située au sud de Quiberon, à une trentaine de kilomètres de la ville de Carnac (figure 1), pleine page. Elle mesure 2,5 km de long sur 1 km de large. Ses deux ports, ses belles plages et ses maisons charmantes en font un endroit très fré­quenté par les amateurs de croisières estivales. Les îliens sont courtois, et il règne dans cet endroit une paix et une douceur de vivre que j'ai rarement rencontré ailleurs.

C'est une île préservée : l'urbanisme y est très surveillé, et le parc automobile est réduit au minimum. Il n'existe pas d'usine, de gros générateurs ou de poteaux électri­ques, pas de ligne à haute tension, de relais hertzien, etc. Et l'endroit est suffisamment éloigné du continent pour que l'on puisse considérer que cette île ne comporte ni pollution électromagnétique, ni chimique. C'est dire que les phénomènes que nous allons étudier ne seront pas perturbés par l'environnement.

Ce n'est pas tout, le système mégalithique est placé au cœur même des forces vives de la nature. Il est planté dans le sable, un matériau qui ne fait pas d'obstacle aux

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L'histoire du mégalithisme

Figure 1 : Situation de l'île d'Hoëdic par rapport à Carnac et au golfe du Morbihan- D.R.

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rayonnements cosmotelluriques. Exposé sur la côte sud­ouest il reçoit les vents dominants et les tempêtes car la mer, toute proche, est également un agent dynamisant de premier ordre.

Enfin, n'oublions pas la proximité des champs méga­lithiques de Carnac, Locmariaquer, etc. Quand on sait qu'il existe des pierres immergées dans le prolongement des alignements existants, il est naturel de penser que Hoëdic devait se rattacher au continent.

Sur le plan tellurique, l'île est l'aboutissement à la mer d'un grand courant passant par Paris, Chartres, Rennes, que nous verrons en détail plus loin.

Le système mégalithique de Hoëdic a de quoi sur­prendre. Il n'est pas spectaculaire, il n'a pas d'aligne­ments et, en comptant bien, on trouve en tout et pour tout trois menhirs debout. Et encore, celui qui est placé à la sortie du port d'Argol à l'entrée du village semble avoir été mis là pour saluer le touriste. Prenons pourtant le temps d'observer les choses (figure 2). Ouvert sur le sud-ouest et donc sur les vents forts et la mer du large, l'ancien port fut délaissé au profit d'Argol, placé de l'autre côté et donc à l'abri des grands coups de vent.

Appelé port La Croix, il est dominé, ainsi que le mouil­lage environnant, par un calvaire (photo 3) qui sera notre premier point d'étude.

Le second se trouve à une centaine de mètres de là. En grimpant sur un monticule situé dans le sud de la croix, nous trouvons des blocs de rochers écroulés (photo 15).

Le troisième est bien visible: il s'agit d'un menhir dressé face à la mer (photo 8). En partant de là, il suffit de remonter vers le nord pour apercevoir le quatrième point qui est, lui aussi, un menhir dressé. Non loin de cet endroit nous voyons un second calvaire, c'est notre

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cinquième point. Le sixième se trouve, comme je l'ai dit, entre le nouveau port et le village.

Quand on vient de Carnac, ce système a l'air bien pauvre: juste trois menhirs en place dont un pour tou­ristes, deux calvaires et un tas de cailloux, tout cela semble banal, voire anodin.

Cette situation hoedicaise résume bien le paradoxe des mégalithes. On s'intéresse surtout aux grands menhirs ou aux alignements parce qu'ils sont impressionnants, et on néglige les pierres plus petites sans prendre le temps de regarder leur environnement.

Hoëdic est un cas tout à fait typique d'un système mégalithique anonyme, et parfaitement fonctionnel. Il est d'ailleurs permis de croire que sa discrétion et son isolement ont fait beaucoup pour sa survie.

Figure 2 : Ile d'Hoëdic, emplacement du champ mégalithique- D.R.

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Voyage dans le passé

Ce qui reste du système mégalithique en place ne res­semble plus à ce qui fut initialement érigé. Des pierres ont été enlevées et d'autres remplacées par des croix, des chapelles ou des églises. Pourquoi, et comment ? Pour répondre à ces questions, il nous faut aborder mainte­nant l'histoire des mégalithes par un grand voyage dans le passé.

On fait débuter l'époque néolithique environ 5 000 ans avant notre ère. Les habitants de nos régions sont des nomades prédateurs qui chassent et consomment les plantes et les fruits qu'ils trouvent sur place. Quand il ne reste plus rien aux alentours, ils déménagent. Ces tribus errantes se sédentarisent peu à peu, les chasseurs vont devenir des agriculteurs et des éleveurs. La naissance de cette économie de production bouleverse les structures sociales et religieuses.

De nouveaux instruments sont crées pour modifier le milieu naturel: haches en pierres polies, premières char­rues, etc. L'outillage se diversifie avec les faucilles en silex pour les cueillettes ou les moissons, ou les meules pour broyer le grain.

L'on assiste à la naissance d'une forme architecturale qui nécessite des moyens techniques et humains consi­dérables, une société hiérarchisée et une dynamique reli­gieuse.

L'idée de la hiérogamie Ciel-Père et de la Terre-Mère est alors une notion sacrée. Nous verrons comment, avec les menhirs, s'imposait cette évidence. Ces bâtisseurs de monuments mégalithiques possèdent des notions de géométrie et d'architecture puisqu'ils savent mesurer les terrains, aligner leurs travaux, tracer des cercles, ériger des blocs, etc.

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Ils ont acquis des connaissances en astronomie puisqu'ils savent orienter les monuments. Ils s'en servent de viseurs, d'observatoires et de calendriers. Ils figurent les constellations sur notre sol pour observer les modi­fications de leurs configurations au cours des âges.

On sait aussi que ces constructions sont toujours en rapport avec l'eau : ils creusent des puits non seulement pour des besoins pratiques mais aussi pour des raisons magiques. L'homme du paléolithique utilise les énergies telluriques.

Il semblerait qu'il érige tout d'abord de très grands monuments, comme en témoigne la présence du grand menhir de Locmariaquer, un géant qui dépassait les 250 tonnes, 35 mètres au-dessus du sol. Il est maintenant à terre brisé en quatre morceaux, terrassé par un coup d'orage.

Puis ces énormes blocs sont débités et réemployés à d'autres usages: pierres funéraires et construction de menhirs plus petits. Voila une thèse officielle. Elle est somme toutes logique compte tenu de nos connaissances actuelles, mais elle supporte d'être discutée.

Tout d'abord parce que certains menhirs ont au moins 8 000 ans, cela signifie que l'érection des mégalithes s'est faite sur une très longue période. Il ne sera donc pas toujours facile de faire coïncider le phénomène mégali­thique avec l'époque du néolithique. Et, surtout, on ne voit pas comment ces chasseurs cultivateurs qui fendent la pierre pour fabriquer leurs outils peuvent avoir des connaissances aussi étendues que celles que nous venons d'évoquer.

Le fonctionnement électromagnétique du système mégalithique tel que nous allons l'approcher est d'une grande complexité et nous ne disposons pas encore aujourd'hui d'appareils de mesure qui nous permettent de comprendre l'intégralité des mécanismes.

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Ce n'est pas tout : nous verrons bientôt comment on extrayait et érigeait sur place des menhirs d'une quin­zaine de tonnes par des techniques simples. Mais le transport de grosses pièces dont les plus lourdes que nous connaissons dépassent les 300 tonnes, au travers de continents, n'a pas encore été raisonnablement expliqué par des moyens connus.

Nous nous bornons à constater les faits. Mais nous pensons que ceux qui savaient faire fonctionner un menhir savaient aussi comment le transporter, ce qui est la moindre des choses. Si l'on ajoute à cela les connais­sances des courants telluriques, des réseaux géomagné­tiques et celles des forces cosmiques, on est bien obligé de penser que ces hommes étaient extraordinairement savants. Qu'ils aient guidé les tailleurs de pierre est plus que probable, mais qui étaient-ils, ou plutôt d'où venaient-ils ?

Ces étranges druides

Nous verrons plus loin d'autres particularités des mégalithes, comme les alignements parfait dans toute une région (voir les cartes, figures 12 et 14), qui induisent que l'homme du néolithique tel que nous le connaissons n'avait ni les moyens techniques ni les connaissances géographiques pour ériger de tels monuments.

L'hypothèse d'une civilisation antérieure à la nôtre peut être d'autant plus sereinement envisagée qu'il n'existe à ce jour, aucune autre explication satisfaisante pour justifier la prodigieuse amplitude du mouvement mégalithique.

Comme nous n'avons aucune certitude dans ce domaine, je propose un scénario. Compte tenu des infor­mations que l'on voit émerger ça et là depuis un certain

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temps, j'ai essayé de le rendre plausible et surtout, de garder une certaine résonance, pour ne pas employer le mot « cohérence », avec les grandes traditions.

Mais avant de l'exposer, il faut vaincre une première difficulté : celle de conceptualiser des personnages qui peuvent exister dans d'autres dimensions spatio-tempo­relles que la nôtre. Il n'est pas nécessaire d'être un adepte de science-fiction pour cela : il suffit de lire la Bible. La tradition judéo-chrétienne, pour ne citer qu'elle, est lar­gement pourvue en personnages archétypaux évoluant dans des sphères proches de la nôtre. Ainsi les mondes de l'angéologie et de la démonologie, celui des saints, etc., sont connus. D'autres civilisations sont plus fami­lières du monde des trépassés, des entités fantômes, qui fréquentent les univers proches comme celui de l'astral, etc. Ces environnements parallèles ainsi que leurs habi­tants possèdent des caractéristiques reconnues, admises ou comprises puisqu'elles font partie de conditionne­ments socioreligieux propres à bien des civilisations. Je parlais des anges et des démons, qui possèdent tous un nom et une hiérarchie précise mais, ailleurs, on va trouver des génies, des gnomes, des fées, des dragons, sans oublier l'Ankou, cher aux Bretons.

Ceci étant précisé, mettons notre cinémascope en marche, en nous reliant chaque fois que ce sera possible, à des informations connues ou, si l'on préfère, à des repères identifiables.

Explorant le vaste univers dans différentes dimen­sions, des personnages venus d'ailleurs débarquèrent il y a fort longtemps sur notre planète. Cette civilisation, bien plus avancée que la nôtre, maîtrisait les voyages dans l'espace. Elle diligenta comme il se doit quelques éclaireurs dans le but de préparer la venue ou plus jus­tement : l'invasion, de ses colons. Notre Terre les inté­ressa beaucoup. On imagine facilement que les premiers

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humains rencontrant ces entités furent impressionnés aussi bien par leurs statures imposantes que par leurs formidables engins volants. Dotés de pouvoirs jugés extraordinaires, ces êtres furent spontanément divinisés.

Il n'est pas difficile d'imaginer qu'il se trouva parmi ces visiteurs des pillards et d'autres plus sages, ces der­niers souhaitant aider les populations endémiques à sortir de leur condition néandertalienne.

Il existe une statuette en bois chez les Dogons du Mali appelée Nommo. Il s'agit d'un être mi-homme mi­poisson. Elle représente un dieu amphibien venu de Sirius. Nous retrouvons cette entité sous le nom d'Ore­jona près du lac Titicaca, d'Oannes en Mésopotamie. La mythologie des tribus Pornos de Californie men­tionne la venue d'un être fondateur venu de l'océan. En Chine, ces êtres apparaissent sous le nom de Lingyus. Le terme « Christ » vient officiellement du grec kristos, qui signifie «oint», mais aussi de ichthys que l'on tra­duit par« poisson». Avant de devenir une croix, le sym­bole des chrétiens fut un poisson. Si vous observez attentivement la photo 23 dont nous reparlerons plus loin, vous constatez que la Vierge attribuée au maître de Cabestany repose sur des vaguelettes, et que ses pieds évoquent l'extrémité d'une queue de poisson.

Selon la tradition dogon, le septième Nommo aurait apporté le premier langage à l'humanité. Chez les Celtes, c'est le dieu Ogme qui s'en est chargé. L'Oannès babylo­nien ne s'est pas contenté de nous communiquer les élé­ments de la compréhension, il aurait donné aux hommes le grain ou l'agriculture, des éléments de science, des notions de métallurgie, d'art, d'architecture, de législa­tion, de géométrie. La tradition celtique mentionne éga­lement une déité aussi compétente dans des domaines aussi variés: c'est Lug Salmidanac'h (le polytechnicien).

Certaines représentations du Christ auréolé de sa

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mandorle furent sculptées sur le tympan d'églises par des compagnons initiés. D'autres représentations de la Vierge présentent une caractéristique anatomique remarquable: des mains démesurées (photo 23) Des « battoirs » qui nous font dire que le personnage ici représenté correspond en réalité au même Lug, aussi appelé: «aux grandes mains» (photo 23 bis).

Cette image ne fut pas réservée à l'art religieux euro­péen. Le musée archéologique d'Alger abrite des stèles funéraires carthaginoises, dont l'une d'entre elles montre un personnage aux mains disproportionnées.

Alors à quoi servent ces grands appendices ? À bénir les fidèles ? Mais certainement ! À bâtir le monde à venir ? Sans aucun doute. Mais pourquoi ne pas ima­giner simplement que ce dieu sorti des eaux possédait des particularités physiques adaptées à son biotope naturel? Intéressez-vous au maître de Cabestany, et vous verrez qu'en plein Moyen Âge, ce sculpteur occitan et toute son école s'obstinèrent à produire, sans que l'on sache officiellement pourquoi, des personnages religieux qui ne ressemblent à rien de connu : avec des mains énormes et des têtes de sauriens (photos 23 et 23 bis). Un bestiaire aussi étrange que surprenant pourtant bien connu des Celtes si l'on en juge par leur art décoratif. Et puisque nous parlons ferronnerie, saviez-vous qu'il exis­tait, à l'instar du dieu forgeron celte Goibniu, un for­geron divin nommé Dubo en dogon et Dubu en sumé­rien?

Revenons un moment sur l'entité divine et lumineuse qui nous apporta le savoir puisqu'elle se manifesta en différentes parties du globe. Voici un autre exemple venu d'Amérique du Sud, chez les Aztèques. Parmi leurs nom­breuses divinités, ce peuple honorait particulièrement Quetzalcoatl : le serpent à plumes. Cette divinité aurait apporté la religion, l'agriculture et la loi. Elle leur aurait

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appris les mathématiques et l'écriture, la musique et le chant, les arts et les métiers. Un dieu polytechnicien de plus, somme toutes. Mais les similitudes avec d'autres traditions ne s'arrêtent pas là: Quetzalcoatl fut le sym­bole des forces de lumière (toujours Lug le lumineux?) et combattit donc les forces des ténèbres. Quetzalcoatl prit congé de ses fidèles en s'embarquant en direction de l'est sur un radeau en peau de serpent.

Voilà qui permet d'observer que ce dieu industrieux a laissé de son passage sur terre quelques indices récur­rents comme la connaissance, la lumière, mais aussi l'élément aquatique et les sauriens.

Vous pensez que j'ai imaginé ces personnages fantas­tiques? Que nenni: il s'en trouve d'abondantes descrip­tions sur les tablettes de terre cuite et différents objets usuels ou décoratifs comme des objets ménagers où des poteries... sumériens, assyriens, mésopotamiens et babyloniens, dans les sculptures aztèques et mayas sur les planches du codex mixtèque Borgia, dans les tom­beaux égyptiens, les dessins des Indiens Hopi et Iroquois d'Amérique du Nord, sur certaines représentations grec­ques des Titans, de poteries iraquiennes datant du 6e millénaire avant J.-C., sur la dalle de Palenque ou l'une des peintures murales de Teotihuacan près de Mexico, sans oublier les statues des Dogons figurant les premiers hommes et en particulier le fameux Nommo que l'on retrouve représenté de manière identique sur un sceau akkadien.

Ces créatures anguipèdes très en avance sur les races terriennes ne se contentèrent pas de nous piller ou de nous aider. Elles s'unirent aussi aux humaines et vint au monde une race hybride, géante et dotée de pouvoirs particuliers qui laissa des traces dans les mémoires : Gil­gamesh, Cuchulain, Gargantua, Goliath, Gulliver, les Cyclopes, Mimir des sagas nordiques, et ceux des tribus

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palestiniennes des Anakims et Réphaïms, furent consi­dérés comme des super héros en leur temps, avant que le vent ne tourne pour eux et qu'ils deviennent indésira­bles.

La Bible elle-même présente les protagonistes origi­naux : l'homme, la femme et le serpent, lequel peut prendre bien des visages et changer facilement de peau, comme on le sait. Les géants y sont mentionnés. Voici ce que je relève dans ma vulgate, Genèse 5, 6: «Les géants étaient sur la terre en ces jours-là, et aussi après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes et qu'elles leur eurent donné des enfants : ceux-ci furent les vaillants hommes de jadis, des hommes de renom. »

Voici une autre version: « ... les fils de Dieu trouvè­rent que les filles des hommes leur convenaient et ils prirent pour femmes toutes celles qui leur plut. [ ... ]Les Nephelims étaient sur la terre en ces jours quand les fils de Dieu s'unissaient aux filles des hommes et qu'elles leur donnaient des enfants ; ce sont les héros du temps jadis, ces hommes fameux. »

Par la suite, ces géants dérangèrent les Pères de l'Église, car ils n'étaient pas dans la norme humaine. Dieu ayant crée l'Homme à son image, qui avait fait les géants ? Ils ne pouvaient pas expliquer leurs origines sans faire intervenir leurs mystérieux géniteurs. Et de surcroît, ces grands gaillards jouissaient des faveurs divines : un comble !

C'est alors qu'apparaît dans la Bible l'édifiant épisode de David et de Goliath. On y raconte comment un nabot, berger de son état et vraiment pas versé dans le domaine des armes, vient à bout d'un combattant de trois mètres de haut, armé jusqu'aux dents et super entraîné. Un simple jet de fronde du gamin frappe le titan au front, et la puissante machine de guerre s'écroule. Son adver-

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saire en profite pour lui trancher la tête, assurant par ce fait, la destruction de l'entité sur d'autres plans.

La demi-portion se nomme David, cela signifie« aimé de Dieu». L'Église chrétienne à choisi son camp. Les géants, comme toute cette faune étrange n'existeront officiellement plus aux regards des humains. Par ail­leurs, la parabole est riche de sous-entendus: avec le dieu des Juifs à ses côtés, on ne craint rien. Mais puisqu'il est explicitement écrit dans la Bible que des « fils de Dieu » vinrent interférer dans les affaires des hommes et s'unir à leurs femmes, c'est qu'il doit bien rester les traces des rejetons quelque part.

Le lecteur intéressé ne manquera pas d'effectuer ses propres recherches sur un sujet qui a été abondamment couvert par la littérature ésotérique. Et ses investiga­tions le mèneront probablement vers le jardin d'Éden, l'Atlantide ou Mû.

Une fois installés aux endroits choisis, les étrangers se comportèrent à la façon habituelle des colonisateurs, c'est-à-dire en utilisant les humains pour exploiter les richesses de la planète Terre. Elle se révéla à la fois comme un bon garde-manger: cultures diverses, éle­vage ... et aussi comme une réserve abondante de métaux précieux, or, uranium, etc.

L'affaire aura duré un certain temps dans le strict res­pect de la hiérarchie en place, ou, si l'on préfère, du rap­port des forces. Les humains craignaient ces dieux for­midables et les servaient le mieux possible. On imagine qu'ils devaient marcher à la carotte et au bâton ou, plus simplement, parce qu'ils avaient été modifiés génétique­ment dans ce but. Et l'Homo sapiens sapiens supplanta l'homme de Néandertal sans que l'on sache exactement ou officiellement comment.

Certains dieux s'intéressèrent beaucoup aux dévotions que les humains vouaient à la Terre-Mère et au Soleil-

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Père. Les soi-disant primitifs vénéraient les grandes forces de la nature. Ils pouvaient entrer en contact avec ces grandes énergies, et même, pour certains d'entre eux, se faire entendre d'elles. Après cette révélation, les grands êtres durent considérer la Terre et ses habitants d'une façon plus ... respectueuse, puisque les primitifs l'étaient moins que prévu.

On le sait depuis toujours: l'évolution technologique n'entraîne pas la sagesse. Comme bien d'autres peuples le firent après eux, les dieux finirent par se disputer. Si la partie pondérée souhaitait vivre en paix avec l'huma­nité présente, la partie folle ne l'entendait pas ainsi, pré­férant la traiter comme des bêtes de somme.

Mais si les différends cro-magnonnesques se règlent à coup d'os de mammouth et font peu de dégâts collaté­raux, les conflits de nos dieux faillirent faire péter la pla­nète en chamboulant le système solaire à coup de mis­siles du même nom.

Il existe d'innombrables légendes dans toutes lestra­ditions annonçant l'apparition d'un astre perturbateur qui aurait bouleversé la Terre, créant le grand déluge. Ce grand chambardement étant prévisible, les dieux décidèrent à l'avance de mettre à l'abri quelques person­nages particuliers, capables de remettre la machine Terre en marche après la grande catastrophe.

On peut se demander pourquoi, et comment. Le pourquoi tombe sous le sens : la planète bleue étant

particulièrement riche en ressources, il paraît logique de penser qu'ils espéraient continuer à la ponctionner une fois les choses calmées. Si, comme certains le pensent, ces étrangers utilisent les courants telluriques de la Terre pour se déplacer et pour émerger dans notre dimension selon leurs besoins, il fallait qu'ils puissent les repérer et choisir les points de plus forte concentration d'énergie pour effectuer ces mouvements.

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Cette relation constante entre les courants telluriques et les lieux sacrés de la planète est établie depuis long­temps. Mais je ne voyais pas en quoi elle concernait les envahisseurs. Une suite d'événements apparemment for­tuits vint apporter quelques lueurs dans ma chambre obscure. Dans un premier temps, un ami me fit parvenir un article concernant les supraconducteurs. Illustré par deux aimants en lévitation, il expliquait comment le Japon, l'Allemagne et la Chine développent des trains à grande vitesse à sustentation magnétique. Un peu plus tard, d'autres personnes chères me firent parvenir quel­ques pierres ramassées sur des hauts lieux. Venue de l'Égypte, du Sinaï, de Colombie ou du Pérou, cette col­lection de minéraux ne paye pas de mine, mais la plupart d'entre eux dégagent la même haute vibration.

Un soir, j'eus le sentiment que ces pierres, toutes ramassées au-dessus de courants telluriques majeurs, devaient en être saturées. Pour m'en assurer, il suffisait d'approcher une antenne de Lécher réglée sur 8 (repère du courant tellurique), en méditant sur l'omniprésence d'un chiffre que nous retrouverons plus loin. Alors que je m'attendais à voir se coller l'antenne sur les pierres, c'est le contraire qui se produisit. Parvenue à quelques centimètres du caillou, l'antenne s'en détournait fran­chement comme s'il la repoussait. Voici l'explication que j'envisage à cette bizarrerie : ces pierres ont reçu une information particulière en relation directe avec le cou­rant tellurique, mais de polarité inverse. Émanant de ces étranges vaisseaux, cette énergie leur permet de léviter au-dessus des courants comme les supraconducteurs. Dans les endroits très fréquentés, les pierres en ont conservé la mémoire.

Cette simple observation nous laisse penser que ces visiteurs maîtrisaient parfaitement l'énergie de la Terre, du moins si cette hypothèse est correcte.

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On peut légitimement penser que, parmi ces grands êtres, certains sages durent estimer que les vibrations particulières de la planète bleue ou, si l'on préfère, la présence des grandes Forces servies par ces drôles d'humains pouvait jouer un rôle certain dans l'évolution spirituelle de notre monde.

Là encore, il fallait que notre espèce puisse utiliser à bon escient les énergies de la Terre et du Ciel, lesquelles sont particulièrement concentrées sur les grands nœuds telluriques.

Le salut des hommes ne pouvant venir que d'eux et non plus des dieux, ils sélectionnèrent quelques humains aux capacités particulières pour les former dans quatre îles situées dans ce qu'on appellera plus tard: l'Hyper­borée. La tradition celtique précise ce point : les dieux aussi appelés Tuatha de Danann (les gens de la tribu de Dana) auraient appris dans ces îles lointaines le drui­disme d'êtres encore plus évolués qu'eux. Ce qui fait du druidisme une philosophie intemporelle.

Après le grand accident qui fit basculer l'axe de la Terre, ce lieu de vie verdoyant et ensoleillé devint une zone glaciaire.

Il se présenta alors pour les camps protagonistes des opportunités différentes:

- soit de continuer l'asservissement des habitants de la planète Terre et le pillage de ses ressources, ces deux objectifs allant de pair ;

- soit, pour les sages, de participer à l'évolution des humains en les aidant à développer leur énergie et leur spiritualité. Et, pourquoi pas, rêvons un peu, de faire en sorte qu'ils évitent les mêmes erreurs que leurs initiateurs commirent avant eux.

Il n'est nul besoin d'un long exposé pour expliquer comment l'on gouverne les hommes en flattant leur ego

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et leurs instincts. Il sera plus difficile de comprendre comment on peut s'y prendre pour faire grandir sa part la plus noble.

L'énergie de la planète étant sens dessus dessous pour cause de cataclysme, il fallait trouver un moyen efficace et durable pour la remettre en état de marche. Ils se sont souvenu que le genre humain considérait que la Terre était douée d'une forme de vie certaine.

Nous venons d'évoquer l'utilité des courants telluri­ques pour le déplacement de ces visiteurs. Cette idée pourrait être contestée par un non-radiesthésiste, mais il lui sera plus difficile de réfuter la réalité des agrogly­phes ou crop circles. Ces figures étonnantes ne peuvent pas être attribuées à des êtres normalement humains. De par leur complexité, leur perfection graphique et la rapidité stupéfiante avec laquelle ils sont exécutés. Ils apparaissent principalement près des grands centres mégalithiques comme Stonehenge. Lesquels centres sont particulièrement irrigués par ces courants que nous étudierons bientôt.

Si nous sommes loin d'avoir percé tous leurs secrets (voir l'étude en fin d'ouvrage) nous en savons davantage sur le rôle qu'ils jouent pour favoriser l'équilibre éner­gétique d'un lieu. Ces informations nous sont venues d'une pratique assidue de la géobiologie : nous savons, ab effectu, qu'ils agissent en étudiant leurs implanta­tions.

Considérant que ces courants jouent le même rôle que l'influx nerveux dans le corps humain, les visiteurs pro­cédèrent comme le font les acupuncteurs : en plantant des grandes pierres verticalement dans le sol sur des points sensibles de la Terre. Puis ils formèrent et laissè­rent sur place des spécialistes pour la maintenance du système et l'éducation du peuple.

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Comment s'y prirent-ils pour soulever ces énormes masses? Je pencherais pour une technique conjuguant la maîtrise des forces gravitationnelles qu'ils utilisent pour se déplacer afin de lever les pierres, d'une part, et celle du son, d'autre part. Ceci produit une résonance avec la note fondamentale de la Terre, et pour les faire s'accorder entre elles, puis les orienter efficacement pour obtenir le travail souhaité. Un système délicat à régler malgré son apparente rusticité et que l'on arrêta de mettre en œuvre une fois les premiers résultats jugés satisfaisants.

Le système résista vaille que vaille à l'usure du temps, mais relativement mal aux hommes que ces grandes pierres gênaient dans les travaux des champs. Il existe également des raisons cultuelles que nous étudierons bientôt. Cette énorme installation se dégrada beaucoup. Il est donc difficile aujourd'hui d'apprécier l'ampleur de la tâche de ceux qui l'implantèrent. Mais ce qui en reste pose un premier problème sans réponse : comment s'y prirent-ils pour réaliser ces alignements parfaits sur des centaines de kilomètres? (voir figures 12 et 14).

À moins de disposer de moyens aériens et de cartes précises, on n'imagine pas comment ils firent. Les des­criptions des machines volantes susceptibles de réaliser ces travaux comme celles de leurs pilotes se trouvent dans la plupart des traditions déjà citées. Quant aux cartes, elles ont résisté au fil du temps. La plus célèbre étant le portulan de l'amiral ottoman Piri Reiss, lequel, c'est un fait établi, les aurait recopiés en 1513 sur des cartes plus anciennes. Or, ces documents apportent des précisions sur le Groënland, l'Amérique du Sud et l'Antarctique qui ne seront reconnus que bien des siècles plus tard par nos explorateurs et cartographes.

Les dieux sages finirent par se retirer dans des mondes dont les vibrations plus élevées leur convenaient davan-

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tage. Mais, comme ils avaient souhaité aider les humains, il fallait trouver un moyen de garder le contact. Ils utilisèrent pour cela les spécialistes formés en Hyper­borée. Ceux qui nous concernent se sont appelés «druides», mais ils portent d'autres noms ailleurs.

Ce furent donc ces hommes qui initièrent les lieux dont les caractéristiques telluriques les prédisposaient à être sacrés ou, si l'on préfère, fréquentés par les dieux pour des raisons que nous commençons à soupçonner. Les rituels de sacralisation sont rapides et simples et, une fois la connexion établie dans ce plan-là, la liaison, ou canal avec les dieux, est définitive.

Une fois les choses en place ou en cours de l'être, les druides utilisèrent l'énergie cosmotellurique afin de dynamiser les régions dans lesquelles les dieux les appe­laient. Ce travail fut effectué sur les principaux points d'énergie du globe. On peut en conclure que tous les hauts lieux possèdent le même taux vibratoire. Il est intéressant de comparer, parmi le peu de traces que les druides nous ont laissées, une similitude révélatrice entre une unité de mesure employée par les « mégalitheurs » et celle des druides. En effet, la coudée de ces derniers mesure 0,5236 mètre, et la coudée mégalithique 0,5238 mètre. Je vous laisse méditer sur cette approximation.

Observons qu'en utilisant les forces intimes de la Terre sur les points d'émergence de son système nerveux, les hommes pouvaient à la fois invoquer les grandes éner­gies, comme le Soleil ou l'Eau, et la présence ou l'aide des différents dieux.

Les druides disposaient alors d'un panthéon extrême­ment riche qui séduisit les peuples celtes lorsqu'ils découvrirent, lors de leurs vagues d'invasions succes­sives, les grands mégalithes et leurs servants.

Notre scénario touche à sa fin. Nous n'avons pas encore rejoint l'histoire officielle, mais nous commen-

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çons à la tangenter. Il est d'ailleurs difficile de simplifier en quelques lignes ce qui mit des centaines d'années à se produire. Il n'y eut pas une seule invasion massive des tribus celtes à un moment donné. Cela commença par des contacts plus ou moins rugueux des populations locales avec des peuplades différentes, assimilées à la grande ethnie celtique ou, plus exactement, un agrégat de type anthropologique. Mais si les druides se trou­vaient déjà sur place, n'auraient-ils pas laissé quelques traces?

On découvrit au XVIIIe siècle un reste de colonne gravée sous l'autel de Notre-Dame de Paris. Nommé le «pilier des Na utes », il se trouve maintenant au musée de Cluny. Sur l'une des faces, on voit un taureau sur lequel sont perchées trois grues. Au-dessus d'elles, un arbre étend ses branches. Les trois grues sont l'image de la triple déesse primordiale, figuration symbolique des Pléiades.

Le taureau représente l'animal céleste. Cette indica­tion nous est donnée par la présence de l'arbre sacré de la mythologie antique « dont les feuilles sont des nuages». Il s'agit donc bien du Ciel lui-même. Or, l'asso­ciation de ces animaux fut effective au moment où le soleil se levait à l'équinoxe de printemps dans la constel­lation du Taureau et plus précisément dans l'amas des Pléiades, en 2400 avant notre ère. Déjà présents et excel­lents astronomes, les druides avaient relevé cette conjonction, laquelle fut largement utilisée symbolique­ment par les Gallo-Romains. Mais au moment des faits, l'Europe n'était pas, officiellement du moins, déjà cel­tisée.

Les historiens ne sont pas toujours d'accord entre eux pour définir précisément cette date. Il fallut d'ailleurs attendre beaucoup plus tard pour que l'idée d'une iden­tité commune se fasse jour. Une partie des tribus celtes était présente dès la première période de la Tène et pro-

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bablement avant. Il est difficile de parler d'installation proprement dite, car pendant longtemps les mouve­ments de ces tribus furent de grands allers-retours.

Nous pouvons considérer pourtant qu'entre - 600 et - 500 ans avant J.-C., les Celtes occupaient la Gaule. C'est d'ailleurs vers cette époque que l'on commence à parler des druides, lesquels furent définitivement assimilés aux peuples celtes.

Si ces derniers adoptèrent la philosophie, la religion, la morale, l'organisation sociale ainsi que les connais­sances en astronomie des druides, personne n'a vrai­ment cherché à savoir si ces derniers ont eu une exis­tence en dehors des Celtes, tant l'histoire souda leurs destins.

J'imagine très bien pourtant l'existence de petites communautés savantes et discrètes, mobiles, très occu­pées à des tâches consistant à pratiquer leurs rituels autour des grands centres d'énergie, ainsi qu'à former de rares mabinogs (apprentis) triés sur le volet. L'arrivée des peuples celtiques dut être une aubaine pour eux. Brillants, évolués, imaginatifs, curieux et naturellement portés à la spiritualité, les Celtes adoptèrent ces person­nages savants avec lesquels ils étaient complètement en phase. Ils leur réservèrent d'ailleurs une place de choix dans leur société.

Les druides pouvaient leur inculquer le respect des grandes pierres, mais aussi de tout ce qui vit dans la nature, et ils avaient, avec cet apport de population, un vivier suffisant de jeunes pour envisager une relève de qualité.

Aujourd'hui encore, l'étude des peuples celtes ne cesse de constituer un paradoxe pour les spécialistes. Alors qu'ils possèdent une réputation de sauvages sans peur et de pillards, on découvre l'une des civilisations les plus riches, les plus fécondes et, finalement, l'une des plus

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avancées de cette nouvelle ère. L'intégration des druides au sein de leur société fut également une aubaine pour les historiens. Car leur assimilation leur a permis d'expli­quer leurs origines ou, plus précisément, de les esca­moter ainsi que leur fin souhaitée, et programmée.

Il est d'ailleurs difficile de parler de fin puisque l'his­toire continue. Résumons-la brièvement. Les premières traces officielles de la lignée druidique de tradition hyperboréenne date d'avant 1066 avant notre ère. On connaît le nom du bosquet (assemblée): il s'agit de« Cor Emrys» dont la réunion se tint à Oxford. Vers 1245 après J.-C., et toujours à Oxford, nous trouvons mention du bosquet « Mont-Haemus ». Le grand voile de la répres­sion occulte le mouvement en le diabolisant. Faute de documents écrits, nul n'en connaît la traçabilité, hormis le fait que la transmission clanique fut une tradition en vigueur dans cette lignée originale. Le père, le grand­père ou l'oncle passait le flambeau à celui qui, de sa des­cendance, avait «le don».

Le renouveau s'annonce en 1716 quand John Toland relance officiellement le mouvement une première fois à Primrose Hill, puis en 1717 à la taverne du Pommier, à Londres. Depuis, les mouvements druidiques n'ont cessé de se développer. Ils sont même à la mode dans certains milieux et il n'est pas difficile de leur prédire un certain succès dans une société en perte de repères. Les détracteurs des néo-druides ont beau jeu d'avancer le fait que ceux-ci n'ont plus rien à voir avec leurs «Anciens» par le simple fait que, faute d'archives, rien ne le prouve.

On pourrait leur objecter que l'absence de preuve n'en constitue pas une. Que la transmission clanique n'a pas été comptabilisée, et que les grands druides avaient d'autres moyens d'inscrire leurs connaissances dans la mémoire des hommes.

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Ils construisirent pour cela un égrégore ou, si l'on pré­fère, une banque de données consciente dans le plan astral, accessible aux chercheurs sincères et initiés. Ils n'avaient donc pas besoin d'écriture.

Il est facile de réfuter l'existence d'un égrégore par le simple fait qu'il ne possède pas d'existence matérielle. Il est difficile d'expliquer le fonctionnement de la pensée, et pourquoi notre cerveau ne fonctionne qu'à 10 % de ses possibilités.

Ceux qui ont vu le film Rain Man se souviendront des possibilités mentales fantastiques de l'autiste savant. Cette affaire est d'autant plus incroyable qu'elle est basée sur une histoire vraie.

À notre modeste niveau, nous réalisons dans diffé­rents séminaires des exercices de transmission de pensée avec des participants de toute provenance. Ce travail est basé sur une charge énergétique au pendule sur la photo d'un verre d'eau qui peut être disposé au bout du jardin ou à 600 km de là. Chaque stagiaire réussit l'exercice à tous les coups, souvent très étonné que cela soit si rapide, et si facile.

Je ne viens pas dire ici que tous les groupes néo­druides sont les dignes héritiers de leurs Aînés, mais qu'ils s'en trouvent parmi eux quelques-uns capables de canaliser une énergie incroyable lors de leurs grandes rituélies des solstices ou des équinoxes. Rencontrer ces personnes est une autre affaire, car ce ne sont pas tou­jours ceux qui font le plus de bruit qui sont les plus effi­caces.

Mais quand on cherche ... Les choses ne se présentèrent pas de la même façon

en Amérique latine, et encore moins en Égypte où la présence des dieux fut plus persistante. Ils avaient amé­nagé dans ces lieux d'autres dispositifs de communica­tion comme les pyramides. Ces édifices magiques ont

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été longuement étudiés par ailleurs, et je dois recon­naître qu'on leur a trouvé bien des usages. Dans mon livre Dynamisez la vie, je présente quelques particularités d'une maquette de pyramide qui fut réalisée en obser­vant les proportions de celle de Kheops. J'invite égale­ment le lecteur désireux de se rafraîchir la mémoire en relisant le chapitre consacré aux émissions de forme car j'y ferai régulièrement référence.

L'expérience est la suivante: de part sa forme, une pyramide émet naturellement du Vert négatif Électrique (V- E) au tiers de sa hauteur soit dans la chambre du rm.

Cette émission pétrifiante ou momifiante en l' occur­rence, avait permis de conclure à bon nombre de cher­cheurs que la finalité de la construction d'un tel monument se trouvait dans cette fonction particulière. Pour s'en convaincre, il suffit de laisser un verre d'eau quelques minutes sur un support placé à cet endroit-là dans la maquette de pyramide. En utilisant un pendule équatorial réglé sur le Vert négatif Électrique et une échelle de pourcentage, on relève le chiffre de 100 % en travaillant sur cette eau. D'autres y ont fait pétrifier des côtelettes en criant au prodige.

Si vous y appliquez maintenant une pensée positive, d'amour, au niveau du pyramidion, vous vous aperce­vrez que, non seulement le Vert négatif Électrique n'est plus perçu, mais qu'il s'est inversé en Vert positif Magné­tique (V+ M), et que la portée de cette émission peut être perçue sur une très longue distance suivant la qua­lité de la personne émettrice.

Cette expérience, maintes fois répétée pendant mes stages, laisse supposer que la pyramide, judicieusement utilisée est l'un des émetteurs les plus monumentaux et parmi les plus puissants de la planète. Une expérience

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qui mériterait d'être tentée in situ. Mais revenons à ce qui fait l'objet de notre étude: les mégalithes.

La destruction des sites

Dans sa grande tentative d'intégration, la conquête romaine se heurte à des croyances et des pratiques ancestrales qu'elle tentera d'assimiler. Malgré quelques tentatives de rapprochement, le culte populaire est aboli. La religion romaine entreprend donc de discréditer les druides, sans savoir que, un peu plus tard, le christia­nisme de saint Augustin mènerait une violente cam­pagne contre le panthéon romain. Mais ceci est une autre affaire.

Les druides sont alors poursuivis, persécutés et tués. La répression la plus terrible a lieu en Grande-Bretagne, au ne siècle de notre ère. L'Église de Rome s'implante progressivement, et la christianisation de l'Armorique se fait au cours des v e et VIe siècles, non sans mal.

Officiellement, le mouvement druidique est éradiqué. Pourtant, tous les grands druides ne se sont pas fait mas­sacrer. Certains, et non des moindres, ont feint l'allé­geance et se retrouvent, incognito, placés à des rôles importants. La construction des édifices religieux leur donne le moyen de préserver, et d'utiliser leurs connais­sances. Après de multiples études d'églises anciennes, je peux affirmer qu'elles furent construites de manière à utiliser les lignes de force alimentant les centres spiri­tuels druidiques. En priant dans leurs églises, les chré­tiens activaient sans le savoir les centres anciens. Il suffit de posséder des rudiments de radiesthésie pour trouver facilement, dans les vieux bâtiments, un centre d'énergie druidique non loin de l'autel. Du moins avant que ceux-ci ne furent déplacés. À partir du moment où les premières

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églises furent construites, les dieux celto-druidiques n'ont jamais cessé, directement ou non, d'être honorés.

De l'an 452 à 800, l'Église et le pouvoir vont agir pour interdire les cultes des pierres, des eaux et des arbres. En 658, le concile de Nantes prescrira de renverser les pierres vénérées.

Charlemagne s'élèvera, lui aussi, contre ces pratiques d'un autre âge et, entre 789 et 800, il ordonnera la des­truction de toutes ces pierres. La plupart des lieux de culte anciens seront démolis et les pierres écroulées pour tenter de faire disparaître les cultes païens liés aux méga­lithes. Cette éradication systématique et très organisée représenta un énorme travail qui se doubla souvent d'une récupération du site qui, qu'on le veuille ou non, restait toujours sacré.

C'est ainsi que l'on christianisa un certain nombre de menhirs, en y sculptant des croix, par exemple. En cer­tains endroits, les pierres furent débitées pour être assemblées en calvaires, des chapelles furent érigées sur des lieux de culte, etc.

D'autres lieux vénérés comme les sources guérisseuses furent également évangélisés.

On donna des noms de saints aux fontaines en fonc­tion de leurs vertus. Ainsi saint Clair guérit les maux d'yeux, saint Génitour ou saint Vit (vous en connaissez beaucoup ?) sont invoqués pour avoir des enfants et saint Sourdeaux guérit de la surdité. 1

Les pierres seront récupérées plus tard pour répondre à des besoins domestiques, construire des maisons ou dresser des clôtures. Les mégalithes isolés dans les champs furent souvent déplacés ou détruits parce qu'ils gênaient les cultures, et la perspective de découvrir le

1. Lire à ce sujet Pierres et Eaux d'Arzh Bro Naoned, Éd. Guy Trédaniel.

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fameux trésor de la légende (qui se trouvait, croyait-on, sous le menhir) poussa plus d'un ignorant à démanteler le monument qui faisait la fierté et la bonne santé de son jardin et de sa maisonnée. Il est a posteriori difficile de juger et de condamner l'intolérance ou l'ignorance. Ainsi va le monde, les menhirs ont disparu. On en connaît encore 1 200, et on estime qu'il en reste encore à peu près 3 000, et les temps ont changé.

Après avoir recouvert la surface de pays entiers, mono­polisé des populations à leur fabrication, symbolisé le sacré pour des peuples entiers, servi de bornes, de repères astronomiques, pendant des millénaires, les menhirs ont apparemment presque tous disparus.

Tous? Non, pas tout à fait. Il existe encore une poi­gnée d'irréductibles menhirs qui sont encore debout en Armorique.

Le département du Finistère compte 314 menhirs et 353 dolmens. Celui des Côtes-d'Armor: 343 menhirs et 133 dolmens. Le Morbihan possède le record : 3 450 menhirs et 312 dolmens. La Loire-Atlantique: 200 menhirs et 125 dolmens. L'Ille-et-Vilaine: 438 men­hirs et 37 dolmens. La Vendée: 100 menhirs et 113 dol­mens. On trouve encore 32 menhirs et 35 dolmens en Mayenne, et 46 menhirs et 64 dolmens dans le Maine­et-Loire.

Il en reste beaucoup dans la France entière, et un peu partout dans le monde.

Si l'on veut bien considérer que la plupart des croix de nos campagnes se comportent toujours comme des menhirs, comme nous allons bientôt le voir, c'est un nombre très important de mégalithes qui reste, vaille que vaille, toujours en activité.

Pour certains d'entre nous, leur rencontre sera l'occa­sion d'une prise de contact avec les réalités subtiles. À ceux qui veulent bien se donner la peine de les approcher

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avec un minimum de formalisme et d'ouverture de cœur et d'esprit, ils se comportent comme les vieux sages de la planète. Ils dispensent inlassablement leur enseigne­ment à celui qui vient humblement les écouter. Il n'est plus rare d'apprendre que certaines pierres ont été rele­vées sans que l'on sache trop pourquoi. Parfois, ô sacri­lège, nous apprenons qu'un menhir a été déplacé pour des raisons de circulation ou de coup d'œil.

Nulle concertation ne prévaut à ces manipulations. Pourtant, nous avons déjà pu nous rendre compte que les systèmes s'ordonnent ou se réorganisent suivant une façon que nous n'aurions pas imaginée. Des construc­tions humaines placées là par hasard deviennent des relais énergétiques à la place de mégalithes disparus sans que personne ne s'en doute. En d'autres endroits, quand des croix tombées ne sont pas relevées, ce qui est rare, tous les habitants des villages des alentours connaissent leur emplacement précis. J'ai aussi vu, il y a peu de temps, le propriétaire d'un champ dans la région du Pouliguen (Loire-Atlantique) abattre la véné­rable croix de pierre sculptée (et répertoriée) qui s'y trou­vait depuis des siècles pour y construire sa maison de vacances. Curieusement, le bâtiment n'avance pas bien vite, mais le pire reste à venir pour l'habitant car il est dangereux de vivre au-dessus d'un tel endroit sans l'avoir neutralisé.

Pour toutes ces raisons nous avons choisi d'étudier un site tel qu'il se présente aujourd'hui.

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LE MENHIR ET LE TELLURISME

Quelques lieux communs

Outre le travail d'échange des énergies cosmotelluri­ques que nous allons approfondir, on prête habituelle­ment quelques usages courants ou pratiques au menhir. On pense qu'il sert surtout de repère, de borne ou de jalon, ce qui signifie la même chose. De haute taille, sou­vent juché sur un monticule, il se voit de loin. Cette fonc­tion semble logique ou normale, mais sans originalité. On a dit qu'il délimite deux territoires: pourquoi pas, mais quand les propriétés changent, il faut fournir un gros travail pour déplanter et replanter une rangée de menhirs afin de refaire la frontière. Est-ce bien raison­nable?

On pense aussi qu'il peut avoir été érigé pour commé­morer ou célébrer un événement : une naissance par exemple, un mariage, un sacre, etc. Il y a sûrement du vrai dans cette supposition, et il ne faudrait pas négliger cette hypothèse, d'ailleurs cumulable avec les précé­dentes, comme avec les suivantes.

Il peut servir de monument funéraire : l'on a retrouvé des ossements sous certains dolmens, ce qui ne prouve pas qu'ils soient des sépultures. On prête aussi aux méga­lithes le rôle de viseurs astronomiques. Certes, mais pour

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viser, il suffit de deux points et l'on comprend mal alors le rôle des alignements pour cet usage spécifique.

La fonction de calendrier suppose un agencement très précis des pierres et le site de Stonehenge en Angleterre que nous verrons plus loin est un modèle du genre. On pense que les alignements de Carnac ont dû également jouer ce rôle (entre autres). Mais, du fait de la précession des équinoxes, tous les viseurs astronomiques se sont décalés au cours des âges.

Les traditions populaires prêtent des vertus thérapeu­tiques aux pierres et comme il n'y a pas de fumée sans feu, il faut bien admettre qu'il devait bien se passer quelque chose d'important autour de ces menhirs. Car ils ont été assidûment fréquentés pendant des siècles malgré toutes les interdictions, et ils le sont encore de nos jours.

En fait, toutes ces suppositions sont certainement justes, ce qui fait quand même beaucoup pour de sim­ples pierres. Aussi, avant de donner notre propre ver­sion, nous avons voulu essayer de savoir ce qu'est vrai­ment un menhir. Pour cela nous nous sommes rendu sur un lieu de production.

L'extraction des pierres

Le site mégalithique de Monteneuf, dans le Morbihan est remarquable à plus d'un titre. On y voit un chantier complet montrant comment les pierres étaient extraites, transportées et levées. La carrière est installée sur une veine caillouteuse: du schiste, en l'occurrence. Une sape profonde à l'outil de pierre détermine la taille désirée, ce détail peut paraître anodin, mais il est important à mes yeux. Des fentes pratiquées à l'arrière du rocher per-

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mettent de glisser des coins de bois qui gonfleront une fois arrosés d'eau.

Après clivage, et son détachement du filon, la pierre est basculée sur un chariot que l'on fera glisser à l'aide de rondins sur des rails de bois. Pour éviter l'enfonce­ment dû à la charge, il aura fallu préparer un chemin de roulement capable de la supporter, avec des plaquettes de schiste et de l'argile compactée.

Le menhir sera présenté dans une fosse de calage dont la profondeur est de l'ordre du 1110e de sa taille, mais il peut aussi être enterré d'un tiers. Puis il sera dressé au moyen d'un chevalet à l'aide de cordages en utilisant les forces humaines et animales. Ces techniques de démul­tiplications des forces permettent de relever une pierre de 15 tonnes en fournissant un effort de 7 tonnes, ce qui n'a rien d'extraordinaire avec ces quelques moyens.

Des pierres placées sur le bord de la fosse l'empêche­ront de basculer. Une fois qu'il sera dressé, d'autres pierres le caleront sur son pourtour. Un menhir « normal » de 5 mètres de long, épais de 1 mètre et large de 1,30 mètre atteint le poids de 15 tonnes.

La découverte de ce site nous fournit des explications simples et logiques de la production et du déplacement local de mégalithes de moyenne ou de petite taille qu'on appelle aussi peulvan. Rien que la préparation du chemin de roulement représente un travail énorme pour déplacer des menhirs d'une quinzaine de tonnes sur quelques centaines de mètres.

Comment s'y prenait-on pour promener des gros men­hirs de 300 tonnes dans tout le pays ?

Dans certains endroits, comme à Monteneuf ou à Sto­nehenge, des pierres étrangères au substrat sont intro­duites, non pas seulement pour leur aspect décoratif, mais pour leurs propriétés magnétiques. Cela signifie que ces menhirs ont beaucoup voyagé.

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La structure de la pierre

La plupart des roches sont composées de silice1• Les atomes d'oxygène sont disposés en un réseau montrant une forme tridimensionnelle entremêlée d'autres atomes: sodium, potassium, etc.

Les types de roches qui ne sont pas basées sur la silice comme le calcaire possèdent néanmoins une structure similaire. On peut imaginer cet assemblage comme un empilement de fins treillis de silicate (combinaison de silice avec divers oxydes métalliques) incomplets dans lesquels une population d'électrons se déplacent, séparés du silicate par des radiations ionisantes.

Les électrons sont piégés dans les imperfections du taillis, d'autres s'en échappent et migrent au sein de la pierre. À n'importe quel moment, elle contient un poten­tiel faible, mais qui s'écoule. Les électrons sont consi­dérés comme des véhicules potentiels de courant, et leur capacité devrait s'accroître par une absorption suffisante d'énergie électromagnétique.

La pierre soutiendrait alors la comparaison avec un semi-conducteur. Voilà l'opinion du chercheur anglais Don Rabbins parue dans The Dragon Stirs d'Alpha Maga­zzne.

Cette courte étude a le mérite de montrer qu'une simple pierre peut avoir des propriétés qu'on n'aurait pas forcement imaginé dans le domaine de l'électroma­gnétisme.

Nous verrons plus loin comment il faudra lui en prêter d'autres assez surprenantes. Quelle que soit sa compo­sition, le menhir est donc un bloc de rocher, souvent grossièrement taillé. Ses caractéristiques ont été choi-

1. Oxyde d'aluminium constituant plus de la moitié de la croûte terrestre.

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sies d'avance et il est planté dans la terre à un endroit bien particulier du sol.

Les courants telluriques

Le moment est venu de nous pencher sur la géonomie, ou science des mouvements de la Terre. Aussi nommée Gaïa ou Gaéa, elle est une entité possédant un corps phy­sique doté d'un système osseux (les montagnes), sanguin (les mers et les rivières) et nerveux (les courants telluri­ques).

Cette hypothèse fut lancée il y a une vingtaine d'années par un médecin américain, James Lovelock. Selon lui, notre planète possède sa propre vie.

Cette personnification de la Terre existe dans la majo­rité des traditions. Elle se trouve en plein accord avec la mémoire celto-druidique. La sacralisation des éléments ne pouvant s'admettre qu'en fonction d'un plan d'en­semble dont la Terre-Mère représente un élément clé.

Pour trouver l'origine de ces courants telluriques, il faut fouiller dans les traditions de l'occultisme grec. Bien dissimulées sous un voile de légendes, les informations que nous recherchons figurent sous une forme imagée. Trois cyclopes dénommés Argès, Brontès et Stéropès tra­vaillent nuit et jour dans les forges d'Héphaïstos, ou Vul­cain, sous l'Etna.

Ces trois cyclopes seraient des planétoïdes de matières très denses qui tourneraient en sens inverse de la rota­tion de la terre. Ces mouvements auraient un effet simi­laire à celui produit par le rotor tournant dans son stator. Cela aurait comme effet d'engendrer des courants qui vont se propager dans la planète entière.

Le plus étonnant dans cette affaire est que l'on ait une idée des masses de ces satellites subterrestres, et que l'on

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Le menhir et le tellurisme 67

connaisse leurs trajectoires. Ainsi, Brontès évolue sui­vant une sinusoïde passant sous les îles Hawaï dans le Pacifique pour rejoindre le pôle magnétique Nord, de là il passe sous l'Italie, puis il gagne les parages du pôle magnétique Sud et retourne à Hawaï.

Stéropès croise entre le tropique du Cancer et celui du Capricorne. Il passe lui aussi dans les parages d'Hawaï, puis file sous le Mexique, le milieu de l'Afrique et de l'Indonésie.

L'orbite d'Argès est sensiblement symétrique de celle de Brontès par rapport au tropique du Cancer. Ses prin­cipaux points de passage sont : la Nouvelle-Zélande, la Bolivie, la Côte-d'Ivoire, la Méditerranée, la Sibérie cen­trale et le Japon.

Cette hypothèse de masses erratiques aux trajectoires particulières au sein de la planète peut nous sembler d'autant plus curieuse qu'elle ne figure dans aucun livre d'école. Mais que connaissons-nous de l'intimité de notre planète mère ?

Nous savons que, sous son manteau se cache un océan de fer liquide de deux mille kilomètres d'épaisseur. La température y avoisine les 5 000 oc. Les mouvements du fer en fusion créent un champ électrique. Comme tout champ électrique induit un champ magnétique, il se pro­duit un effet similaire à celui d'un gigantesque aimant qui serait enfoui en son centre. Nous connaissons bien ce champ puisqu'il fait dévier l'aiguille des boussoles.

Mais ceci n'explique ni la présence des satellites vaga­bonds ni leurs curieuses émissions.

Pour mieux connaître les mouvements internes du globe, revenons 4 milliards 550 millions d'années en arrière. Lors de sa formation, la Terre a enfermé en son sein des éléments radioactifs qui continuent à se désin­tégrer, et à produire de la chaleur.

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Les éruptions volcaniques sont des mouvements d'autorégulation calorifique interne. Il se passe donc sous nos pieds des tourbillons à fort potentiel électro­magnétique. Ces flux agissent directement sur la polarité de la planète. On sait ainsi que les pôles s'inversent régu­lièrement, ce qui s'est produit il y a 780 000 ans.

Rien ne nous interdit donc, a priori, de penser qu'il existe dans le magma des matières hétérogènes se mou­vant suivant des trajectoires particulières. Les raisons de ces déplacements peuvent être d'ordre électromagné­tique combinés à des phénomènes de courants. Il en résulterait une variété particulière du champ magné­tique terrestre dont nous pouvons dire :

- qu'elle émerge dans certains endroits; - que nous connaissons ses grands trajets.

Et qu'elle possède des propriétés bien particulières dont l'une des plus remarquables est de favoriser la vie sur la Terre.

Cette énergie se propage sous la surface du globe à la manière des eaux d'un fleuve. C'est pourquoi l'on parle de courant tellurique.

Leur étude générale a montré qu'ils jaillissent souvent au sommet d'un volcan. Mais des courants secondaires, telles des sources résurgentes, sortent spontanément du sol.

L'émetteur principal qui nous concerne se trouve au Pamir. Une des branches passe par le Tyrol et se ramifie ensuite en suivant le lit des fleuves et en contournant les montagnes par les failles et les dépressions sans les fran­chir. Devant un obstacle, ils se scindent en deux ou plu­sieurs rameaux qui se rejoignent parfois quand la nature du terrain le permet.

Les Anciens connaissaient ces grands courants et leurs ramifications. Ils savaient aussi que les régions qu'ils tra-

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versaient étaient favorables à la vie, que les plantes y poussaient mieux, que les être vivants y prospéraient.

Les grandes routes de migration sont passées par ces axes, des grandes civilisations s'y sont développées, et des centres culturels ou politiques sont nés sur leurs croisements.

On peut citer Paris, mais aussi Reims, Rennes, Angers, Le Mans, Marseille, etc.

Certaines régions, très innervées en courants telluri­ques, comme la Bretagne par exemple, sont donc très vivantes. À contrario, les zones peu fréquentées ou déser­tiques sont peu ou pas traversées par des courants tel­luriques.

Pour marquer leur passage et pouvoir utiliser les lieux à leur bénéfice, n'oublions jamais cela, les Anciens ont imaginé d'y planter des mégalithes, et là encore, à des points précis.

Nous ne devons pas ces révélations à un scientifique, du moins dans le sens habituel du terme, mais à un être exceptionnellement inspiré nommé Paul Bouchet. Comme par hasard, il était druide. En fait, l'on s'aperçoit que l'existence de ces courants est connue depuis long­temps, et par de nombreuses civilisations. Les druides appellent wouivre les courants de surface. En Extrême­Orient, l'on parle du crocodile souterrain, le Nak qui devient le serpent Nâga pour les Tibétains. Dans la plu­part des traditions, les forces de la Terre sont représen­tées par un serpent. La première des choses qui vient à l'esprit est que les ondoiements des courants telluriques font penser à ceux des ophidiens. Mais les symboles de cet animal au sang froid sont trop nombreux pour que l'on puisse se contenter de cette simple constatation. Effleurons ce sujet.

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- Le serpent représente la continuité : c'est le mythe d'Ouroboros qui se mord la queue. Il forme de fait un cercle, une figure nous reliant au ciel. Nous retrouvons ce rôle dans la kundalini. Lorsqu'elle s'éveille, elle branche nos chakras dans les deux énergies primordiales : celle du Ciel et celle de la Terre.

- De par sa mue, il est le symbole du renouveau, et donc du temps qui passe.

- Dans certaines traditions, les divers éléments consti­tuant le monde proviennent d'une materia prima, une substance primordiale : celle du serpent. Son œuf représente l'un des symboles cosmiques les plus puissants des Celtes. C'est pourquoi le micas ter, ou avum anguinum (œuf de serpent), nom latin de l'oursin fossile, fut si recherché comme talisman par ces derniers.

- Lorsqu'il associe sa force avec un autre animal, comme le bélier, par exemple, il devient le serpent criocéphale, que l'on rencontre fréquemment dans l'iconographie gauloise. Les Celtes le voient plus souvent dans son union avec le taureau. Aussi appelé «le fils de la Terre», ils le représentaient sous la forme d'un serpent cornu. Il lui arrive aussi de choisir l'oiseau, pour devenir les dragons ailés d'Extrême-Orient, en Amérique du Sud... Ou l'oiseau-serpent du Pérou. Pour les Aztèques, il avait nom « Quetzalc6atl » : le serpent à plume. Ce sym­bole de l'union des forces de la Terre et du Ciel sera manifesté par le travail du menhir.

- Mais la référence insistante à une entité ou une divi­nité primordiale se retrouve une fois encore chez les Dogons puisque le Nommo, l'ancêtre mythique, dont nous avons déjà parlé, est représenté sous la

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forme d'un anguipède. Une image répandue, chez les Gallo-Romains entre autres.

- Le symbole du serpent est probablement l'un des plus riches, l'un des plus répandus et aussi l'un des plus anciens de notre planète.

Revenons aux courants telluriques. Leur compréhen­sion permet de mieux comprendre les grandes énergies du Ciel et de la Terre, ce qui fait du serpent à la fois l'un des gardiens de la connaissance et, de ce fait, celui des trésors cachés.

C'est bien ce que proposa le serpent à Ève en lui pré­sentant la pomme, fruit de l'arbre de la connaissance. Là encore, il ne faut pas aller chercher bien loin l'un des mythes celtiques les plus populaires :celui d'Avallon, l'île aux pommes. On la disait peuplée de jeunes femmes, aussi belles qu'expertes, dont la tâche consistait à initier l'heureux impétrant dans tous les domaines. Une initia­tive inacceptable pour l'Église catholique qui choisit, comme on s'en doute, de diaboliser le serpent. Il n'était donc plus question pour elle d'utiliser un symbole chtho­nien, pour expliquer pourquoi il était important de bâtir un lieu de culte au-dessus de lignes telluriques serpen­tiformes.

C'est pourquoi elle inventa le mythe des Vierges noires. Bien des ouvrages ont été écrits sur le sujet. Mais la Vierge noire marque simplement une superposition remarquable d'artères telluriques. D'où la nécessité d'y construire un édifice religieux.

En dernière partie de cet ouvrage, nous étudierons quelques cas précis comme les courants de Brocéliande, de Stonehenge ou d'Avebury.

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Les réseaux géomagnétiques

En 1937, un Français, le docteur Peyré, découvre dans le sol un premier maillage énergétique régulier à qui il donne son nom. Ses travaux sont complétés par le doc­teur Hartmann. Dès 1961, il met en évidence la présence d'un réseau très particulier sur toute la planète.

Baptisé réseau H ou global, ce maillage se présente sous la forme de rectangles dont les longueurs sont dis­posées tous les 2 mètres dans le sens nord/sud magné­tique et les largeurs tous les 2,50 mètres dans le sens est/ouest magnétique. Ces bandes mesurent 21 cm de large en général et elles s'élèvent verticalement à la sur­face du globe en traversant tous les obstacles. Georges Prat a montré que ce réseau est celui du nickel.

Suivant la constitution et la nature du sous-sol, le maillage peut se déformer. Lorsque les lignes se coupent sensiblement à angle droit, on en conclut qu'on se trouve dans un endroit normal. Des rectangles tordus ou de biais sont une des indications de perturbations d'un lieu.

L'approche du mauvais temps ou d'un tremblement de terre modifie la largeur des bandes un jour ou deux avant les événements. Ces signaux sont perçus par les animaux qui manifestent alors leur nervosité. Des obser­vateurs avisés ne manquèrent pas de constater que le terrible tsunami du 26 décembre 2004 qui ravagea les côtes au large de Sumatra fit relativement peu de vic­times animales.

L'influence des bandes sur l'organisme humain est considérée comme négligeable, hormis si elles relaient une pollution d'ordre électromagnétique. En fait, elles jouent surtout un rôle d'amplificateur. Leurs intersec­tions sont plus gênantes, surtout si elles sont fixées par un croisement d'eau, comme nous le verrons bientôt.

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Dans ces cas, il est déconseillé de placer son lit au-dessus d'eux ou d'y séjourner trop longtemps.

Tous les métaux présents sur la terre sont également dans le noyau. Ils rayonnent tous à la surface suivant des caractéristiques qui leur sont propres. Pour imaginer le phénomène, on peut visualiser une roue de bicyclette dont le moyeu représente le noyau, la roue, la surface du globe, et les rayons : le rayonnement des métaux contenus dans la partie centrale.

Il existe donc une multitude de réseaux et, parmi ceux-ci, outre celui du nickel que je viens de mentionner, se trouve aussi celui du fer, qui fut mis en évidence par Curry et dont il porte le nom. Il s'agit d'un autre maillage du globe, disposé de biais par rapport au réseau global. Une disposition qui vaut le nom de «réseau diagonal». Son maillage est de l'ordre de 4,50 mètres, mais il peut atteindre une douzaine de mètres. La largeur de sa bande est de 0,40 mètre.

Nous nous arrêterons là dans la description des réseaux géomagnétiques, car ces deux-là sont les plus répandus, et sans doute les plus simples à trouver.

Les perturbations telluriques proviennent également de la nature du sous-sol : les failles sont occasionnées par le glissement de terrains de natures et donc de pola­rités différentes.

Il se crée alors un effet de pile générant une ionisation nocive1• Ces ions peuvent être de polarité positive (cations) ou négative (anions). Cet équilibre n'étant pas stable, un ion va naturellement chercher à retrouver son état naturel soit en abandonnant soit en captant ses élec­trons suivant sa nature. En simplifiant, on peut dire que les anions, en fixant plusieurs électrons d'oxygène, sont

1. L'ionisation est la dissociation d'une ou plusieurs molécules en ions (Dictionnaire Le Petit Robert).

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favorables à la santé; a contrario, un excès de cations peut être dangereux.

Les courants d'eau souterrains provoquent également une ionisation positive par le frottement tourbillonnaire des molécules d'eau.

Un courant d'eau sous une maison provoque les nui­sances les plus perturbantes (émission dans les 2,45 GHz). Il existe des proverbes dans tous les pays du monde pour expliquer qu'un homme qui possède une maison sous laquelle circule un cours d'eau ne sera jamais riche et nous ajouterions volontiers : souvent malade pour plusieurs raisons :

- L'eau circule en empruntant le chemin créé par les failles du sous-sol. Or, cette rupture de son intégrité provoque la coupure du champ magnétique ter­restre. Cette rupture de force génère l'émission du redoutable Vert négatif Électrique (V- E): une énergie momifiante, comme je l'ai déjà signalé. Cette émission perturbe l'organisme humain au point de générer des cancers pour les dormeurs dont les lits se trouvent malencontreusement placés au­dessus de ces émissions. Il ne s'agit donc pas de la présence de l'élément eau qui est perturbante, mais bien son interaction avec le champ magnétique du globe.

- Les émissions de certains métaux, comme le cuivre, l'or et l'argent sont nécessaires à la santé. Or, la pré­sence d'une bande de Vert négatif Électrique (V- E) agit comme un filtre privant l'humain de ces infor­mations. Nous verrons plus loin comment le travail du menhir permet de récupérer ces bonnes éner­gies.

- La présence de ces bandes de V - E a comme effet immédiat de faire baisser le taux vibratoire d'une

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Le menhir et le tellurisme 75

maison. Or, l'habitation est le premier centre éner­gétique qui nous concerne car nous y passons bien plus de temps qu'ailleurs, et en particulier nos nuits. Dans la grande aventure de la vie, nous subissons des échanges permanents. Pour être en pleine forme, il vaut mieux vivre dans une maison qui vous apporte de l'énergie, plutôt qu'elle pompe la vôtre suivant la loi des vases communicants. Ceci constitue la base élémentaire du travail du géobio­logue.

Les Anciens connaissaient et savaient utiliser ces réseaux à leur profit. Ces informations capitales furent d'ailleurs transmises par l'intermédiaire des druides aux bâtisseurs. Voir pour cela l'étude réalisée dans Le Sel de la vie à propos de la collégiale de Guérande (Loire-Atlan­tique).

Nous mentionnerons encore la présence de cheminées très particulières : les cheminées cosmotelluriques. On peut les décrire comme un cylindre invisible permettant à la terre de respirer. Le diamètre moyen est de deux à trois mètres, mais nous en avons trouvé qui dépassent les vingt mètres. L'échange énergétique avec le cosmos se fait selon un rythme qui évoque une respiration : un mouvement descendant (inspiration) qui dure environ une ou deux minutes, un temps de repos de quelques secondes, un mouvement descendant (expiration) de une à trois minutes, et enfin un temps de repos.

Le mouvement du pendule change de sens entre l'ins­pire et l'expire, et il s'arrête au moment du repos. La chose est spectaculaire à observer, mais fatigante à réa­liser pour le radiesthésiste qui doit se placer en son centre pour travailler.

Nous avons remarqué de curieuses choses avec les cheminées. En voici une amusante: elles imposent sou-

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vent leur présence. Par exemple, un taillis arrondi laissé tel quel dans un champ bien entretenu indique la pré­sence d'une cheminée. En vous promenant dans la nature, vous remarquerez que l'herbe change parfois de couleur : elle apparaît comme brûlée sur une surface cir­culaire variable: il s'agit presque à coup sur d'une marque de cheminée.

J'en ai aussi trouvé sur des places de villages. Elles occupent l'espace et leurs bras se prolongent dans les rues qui desservent la place. Comme si les habitants du lieu l'avaient senti et respectent inconsciemment sa pré­sence.

Dans une maison, on évitera de placer une zone de repos sur son passage, car ses vibrations alternativement dextrogyres puis sénestrogyres finissent par être pertur­bantes. Le travail sur une cheminée est une opération qui tient de la magie : il suffit de leur demander de se déplacer pour qu'elles bougent. La plupart du temps, on les prie de s'installer dans le jardin et elles s'exécutent. Il est tout à fait possible de les prendre à bras le corps et de les pousser dehors. Mais elles n'apprécient pas cette façon de faire un peu cavalière et elles finissent toujours par revenir où elles ne sont pas désirées. Il convient donc d'y mettre les formes. Alors que j'exposais le rôle de la cheminée à l'un de mes clients, il utilisa un raccourci explicite pour me monter qu'il avait compris:« Oui, c'est comme une prise d'air dans un moteur.»

Les cheminées apparaissent donc comme des entités vivantes, indépendantes du lieu et liées à la Terre. Cette fonction respiratoire n'a pas échappé aux Anciens qui placèrent systématiquement des cheminées sur les points menhirs afin de les doper.

Il existe donc des tas de cheminées différentes. J'ai remarqué que celles des lieux sacrés, comme celles que l'on trouve dans les monastères, possèdent la particula-

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rité de posséder un rythme plus lent que les autres. Comme si elles jouaient un rôle dans le conditionnement à la méditation en ralentissant les biorythmes du corps humain.

Photo 22

Nous avons eu l'occasion de constater cet effet entra­vaillant sur le stoupa du Centre bouddhiste tibétain de Plouray, dans le Morbihan (photo 22). Le grand lama qui a décidé de son emplacement l'a situé instinctive­ment, m'a-t-on affirmé, au centre d'une très grande che­minée qu'il a circonscrite dans un déambulatoire carré (figure 3). Cette quadrature du cercle lui a permis de réunir les forces de la Terre (le carré) et celles du Ciel (le cercle). Bien entendu, les dispositions des réseaux géomagnétiques et des cours d'eau souterrains sont des modèles du genre. Il est donc inutile de nous étendre sur les qualités vibratoires de ce lieu, perpétuellement ren­forcé par la ferveur des fidèles.

Ce positionnement par rapport aux forces de la terre est si remarquable que l'on peut se demander s'il a été voulu aussi précisément par le lama qui a choisi cet

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Figure 3 : Le système tellurique du stoupa du centre bouddhiste tibétain de Plouray (Morbihan).

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emplacement, ou si c'est le bâtiment lui-même qui, du fait des émissions de forme générées par son étonnante architecture, à pu modifier à son profit certains mouve­ments souterrains. Car nous avons déjà constaté sous les grands menhirs de curieux détournements, pour ne pas dire des appropriations de réseaux géomagnétiques et de cours d'eau qui nous font penser qu'un grand menhir en action, par sa force de polarisation, est capable d'organiser les réseaux nécessaires à son fonctionne­ment. Cependant, toutes ces forces venues du sous-sol doivent être compensées, harmonisées et sublimées par l'énergie cosmique.

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4

L'ÉNERGIE COSMIQUE

Le rayonnement du ciel

La lumière du jour fournit le rayonnement cosmique le plus abondant, et c'est celui dont nous avons vraiment conscience. Cette lumière solaire influence d'une façon capitale toute la vie sur notre planète. Elle varie suivant les heures du jour et les saisons, en qualité comme en quan­tité. Ses moindres variations nous touchent. L'apparition de taches à la surface du soleil a des conséquences sur notre environnement, notre comportement. Les change­ments de saison font varier nos humeurs, et nos énergies.

On sait que le rayonnement du soleil déborde le spectre visible, aussi bien dans l'infrarouge que dans l'ultraviolet. C'est pourtant ce spectre bien précis qui constitue l'essentiel de nos références. La lumière visible nous permet de nous situer, de nous diriger, de connaître nos semblables, le monde qui nous entoure, etc.

Pourtant la lumière du jour ne représente que 1 % des ondes électromagnétiques connues.

Après le soleil, on pense à la lune, qui agit sur tous les éléments liquides de la planète, les marées, le sang, la sève, et aussi sur la santé, le sommeil, l'équilibre phy­sique ou psychologique, etc.

Depuis la haute Antiquité, l'homme n'a jamais cessé

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L'énergie cosmique 81

de guetter le ciel. Des milliers d'observations permirent à nos ancêtres d'établir des analogies entre les mouve­ments des corps célestes et les manifestations de la vie. De ces constatations millénaires transmises oralement à l'aide de supports architecturaux symboliques naquit l'astrologie.

Suivant les conjonctions planétaires du moment et du lieu de notre naissance, nous savons que nous sommes marqués toute notre vie par leurs influences. C'est donc que ces mondes lointains envoient en permanence des informations pour chacun d'entre nous.

La nature nous fournit également les rayons X, le rayon­nement gamma, etc. Le rayonnement cosmique englobe également des émissions provenant de galaxies plus ou moins éloignées, et aussi de sources inconnues. Elles sont classées dans la famille des ondes électromagnétiques dont la fréquence s'étend de 1012 à plus de 1024Hz.

Elles sont formées de particules diverses: des protons, des électrons, etc., qui en se freinant dans les hautes cou­ches de l'atmosphère, donnent naissance à des particules secondaires comme des électrons, des positrons, des mésons. Très énergétiques, ils pénètrent tout ce qui vit.

L'énergie vitale

Les apports de cette énergie sont encore mal définis, mais il semblerait bien qu'il faut chercher ici l'origine et la force de la vie.

Pour illustrer l'un des aspects de l'énergie vitale véhi­culée par le rayonnement cosmique, nous nous souvien­drons de la célèbre expérience que réalisa Marcel Violet, ingénieur des Arts et Métiers, en 1938. Il enferma quel­ques têtards vivants dans un ballon contenant un litre

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d'eau chimiquement pure. Les batraciens trépassèrent presque instantanément.

Il remplit à nouveau un ballon de verre d'eau pure, le scella au chalumeau et le laissa un mois sur son balcon, en plein été. Il y plongea à nouveau des têtards qui y vécurent parfaitement.

L'eau était restée chimiquement identique à elle­même, mais son exposition au soleil l'avait changée. D'eau de mort, elle était devenue une eau vitale.

Marcel Violet en conclut : « Ces rayonnements consti­tueraient-ils donc l'énergie vitale?»

Cette force de vie est partout décrite comme une énergie cosmique, universellement présente et péné­trante. Elle à reçu des appellations différentes suivant les pays : les druides l'appellent Nwyvre, les hindous Prana, les aborigènes Kuranita, les Polynésiens Mana, que l'on rapprochera de la manne de l'Ancien testament, les Égyp­tiens, le Ka, les Chinois, le Ch'i.

Pour Étienne Guillé : « La notion de ch 'i est le fonde­ment énergétique de l'acupuncture. La traduction de l'idéogramme est: souffle. Il s'agit en fait de l'énergie vibratoire, qu'il ne faut pas confondre avec les énergies de types électromagnétiques, thermiques ou nucléaires.»

Dans la Bible, il est écrit que c'est par son haleine que Yahvé manifeste sa puissance créatrice. Ainsi on lit, psaume 104 : « Tu envoies ton souffle et ils sont créés, et tu renouvelles la force de la Terre. »

De nombreux chercheurs se sont penchés sur cette énergie gratuite et illimitée. Parmi eux, on peut citer John Keely. En 1837, il développa la théorie que l'atmo­sphère contient des unités d'énergie innombrables qu'il appela : corpuscules cosmiques. Il démontra que ces cor­puscules pouvaient être dispersés par des vibrations afin de produire une force motrice appelée : force dynasphé­rique. Avec une note de musique jouée sur un violon il

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pouvait mettre cette énergie en mouvement et faire voler un modèle réduit de Zeppelin de 4 kg. Malgré le soutien actif de firmes industrielles, il ne put jamais concrétiser ses recherches et mourut dans la désillusion.

Wilheim Reich est né en Autriche en 1897. Émigré aux États-Unis, il découvre l'énergie d'organe, laquelle selon lui, vitalise toute forme vivante et constitue une force de vie universelle. Ses observations sont à rapprocher de la force dynasphérique, du ch 'i ou du prana qui constituent une seule et même énergie. Avec un matériel expéri­mental très simple, il fit pleuvoir dans le désert de l'Ari­zona. Poursuivi en justice pour avoir voulu mettre ses découvertes au service de ses malades, il fut emprisonné, ses livres furent brûlés. Il finit suicidé dans des circons­tances obscures le jour de sa libération.

Il n'est pas impossible de croire que Keely, comme Reich et quelques autres ont pu découvrir le secret d'une force qui aurait pu mettre en danger l'humanité, pas encore prête à l'utiliser.

Newton écrivait déjà : « Ne serait-il pas possible que les corps reçoivent la plus grande part de leurs principes actifs des particules de lumière qui entrent dans leur composition ? », et il distingue la lumière phénoménale, celle que nous voyons, de la lumière nouménale, qui serait virtuelle et qui interviendrait dans les mécanismes du vivant.

Albert Einstein soutint que l'espace est la substance elle-même constituant l'essence des phénomènes.

Pasteur disait : « Vous savez que je crois à une influence cosmique dissymétrique qui préside naturelle­ment, constamment à l'organisation moléculaire des principes essentiels à la vie. »

Les traditions celtiques nous enseignent que, pour créer la matière, l'Absolu n'a fait que contracter ou dilater sa propre essence. La substance matérielle n'est

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84 le souffle de la Terre

autre que la substance spirituelle contractée, et inverse­ment.

L'on pourrait trouver ici l'origine du célèbre : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » attribué à Hermès Trismégiste.

Qu'on l'appelle principe de vie ou énergie vitale importe peu. Nous admettrons que ces ondes venues des immensités cosmiques véhiculent en permanence des forces ou des énergies nécessaires à la vie, et que cette force organise non seulement la matière, mais aussi le corps, l'esprit, et l'âme.

Pour certains chercheurs, comme Jean Charron, une clé du problème se situe au cœur de l'électron, à la fois onde et corpuscule. Il démontre l'existence d'électrons pensants: les éons, porteurs et accumulateurs d'infor­mations depuis l'origine des temps.

Un autre physicien, Richard Feyman, pense qu'un électron peut collecter des informations.

Faute de pouvoir dissocier les ondes électromagnéti­ques de cette énergie vitale, même si elles sont de natures différentes, nous garderons le principe qu'elles sont unies, l'une servant de support ou de véhicule à l'autre. En nous tenant pour le moment à cet axiome, nous pour­rons mesurer certaines de leurs caractéristiques avec des instruments capables de les apprécier. Subtiles ou non, ces énergies sont agissantes, nous le constatons sans cesse autour de nous, et chaque jour qui passe amène de nouvelles connaissances à leur sujet.

Les énergies cosmiques et telluriques ne sont pas anti­nomiques, elles ne s'opposent pas, elles se complètent. Il ne faut donc pas chercher à se couper des unes pour favoriser les autres, mais se trouver en harmonie constante avec ces immenses champs vibratoires.

Nous allons voir comment le menhir réalise constam­ment la fusion de l'un et de l'autre.

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5

L'APPROCHE DU MENHIR

La radiesthésie

La radiesthésie est un moyen de pallier ou d'utiliser une partie de nos sens que nous n'avons pas encore déve­loppés. Il n'est pas rare de rencontrer dans notre entou­rage des personnes capables de ressentir les accidents du sous-sol. Ceux qui pratiquent la radiesthésie à un bon niveau se rendent compte que leur champ de percep­tions croît vite. S'il est difficile de partager ou de décoder des sensations somme toutes subtiles, il est bien plus commode d'échanger des informations chiffrées.

C'est la raison pour laquelle la majorité des radiesthé­sistes utilisent l'échelle de Bovis (photo 1). À vrai dire, cette échelle n'a de commun que le nom, chaque prati­cien l'adaptant à sa manière pour des raisons de commo­dité, d'expérience ou d'intérêts. Comme son nom l'indique, la première règle fut élaborée par deux bio­physiciens. Messieurs Bovis et Simonetton l'utilisèrent pour mesurer la vitalité de la cellule vivante. À l'origine, ils se servirent d'une unité de longueur connue: l'Angs­trom. Après l'avoir adoptée un moment, les radiesthé­sistes estimèrent qu'elle ne convenait plus pour explorer des plans immatériels. Ils adoptèrent l'unité Bovis: ub,

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ou le Bovis: b. Dans cet ouvrage, l'abréviation employée sera: ub.

Voyez la règle que j'ai mise au point et qui donne satis­faction à ceux qui l'ont adoptée (figure 4).

11 12

Figure 4 :Une échelle de Bovis, simple et pratique.

Scannez-la et faites un tirage de façon à ce qu'elle puisse se ranger dans un carnet de chèques, ainsi vous l'aurez toujours sous la main.

Avant de nous lancer dans les détails, je vais tenter de définir ce que j'appelle : « un plan ». Mon Petit Robert propose, parmi bien d'autres, cette définition: « Repro­duction à une certaine échelle d'une machine. »

Nous allons donc réduire considérablement le monde visible et invisible qui nous entoure à quatre grands schémas, quatre grandes strates bâties les unes au­dessus des autres et perméables entre elles. L'on m'objec­tera sans doute que cette organisation sommaire est par trop réductrice par rapport à l'énorme complexité des choses visibles, sans parler de l'invisible !

Je répondrai à cela que, bien entendu, cette classifi­cation me paraît simpliste, à ceci près que sur le plan

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L'approche du menhir 87

pratique elle s'avère extrêmement commode, facile à comprendre (pardonnez-moi) et finalement pertinente dans pratiquement tous les cas de figure que nous abor­derons.

Contrairement à ce que certain auteur ne perdant pas le nord prétend, toute la connaissance ne se trouve pas en nous. Sinon vous ne seriez pas occupé à lire ce livre. Il est certes plus commode de piquer ça et là ce qui inté­resse sans citer ses sources, sans les comprendre, et donc en transformant des propos censés en bourdes.

Les règles de mesure que je vous propose ont été ins­pirées des travaux de Mme B. Merz et de ceux de G. Prat qu'on ne présente plus. Je les ai accommodées à ma façon, avec un autre regard que le leur en les saluant au passage.

Le premier plan concerne le monde physique. Sur la règle, il se mesure de 2 000 à 10 000 ub. Cela ne commence pas à zéro: car l'absence de vibrations signifie la mort. Mais vous trouverez parfois des taux vibratoires de 2 000 ub dans des endroits très pollués.

Je viens d'introduire un nouveau terme : celui de taux vibratoire. Il en résulte que la vibration d'un lieu résulte du rapport (d'où l'emploi du mot «taux ») entre les forces du Ciel et de la Terre: ou C/T.

Les mesures négatives n'existent pas. Il ne m'intéresse pas de savoir si l'on est plus ou moins mal dans un lieu, mais de savoir pourquoi. La notion de « négatif » sera explicitée par ailleurs, mais on peut dire que la majorité des émissions de forme en phase Électrique sont mau­vaises pour la santé. Si leur influence est prépondérante, le taux vibratoire d'un lieu est bas. Idem pour une per­sonne. Mais elle ne sera jamais moins que morte. Le fait de pouvoir identifier les facteurs nocifs, de les quanti­fier, et de pouvoir y porter remède me paraît autrement constructif. Mais revenons au monde physique.

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88 le souffle de la Terre

On peut dire de ce plan qu'il concerne des énergies physiques engendrées par des particules possédant une vitesse inférieure à celle de la lumière.

Le second plan est dit éthérique, mais nous lui préfé­rons le terme « énergétique », nettement plus explicite. Il va de 10 000 à 13 500 ub. Il est constitué d'énergies éthériques engendrées par des particules possédant une vitesse égale à celle de la lumière, comme les photons.

Le troisième plan est celui du monde spirituel. Il est composé d'énergies constituées par des particules pos­sédant une vitesse supérieure à celle de la lumière ; comme les tachyons. Ce plan débute donc à 13 500 et s'arrête à 40 000 ub.

En regardant la règle que vous avez sous les yeux, vous observerez qu'elle s'arrête à 20 000. En travaillant près d'un menhir en état de marche, vous serez sans doute surpris de voir le pendule dépasser régulièrement ce chiffre dans le troisième plan. Il suffit de le laisser partir sur 180° et de continuer la mesure en additionnant le chiffre total. Par exemple, si le pendule fait un tour et demi et bat sur 11 000, la bonne mesure est : 20 000 + 11 000 = 31 000 ub. C'est un petit tour de main à prendre. Notons qu'il existe un seuil à 18 000 ub. Cette porte correspond à un niveau de conscience suffisam­ment élevé pour permettre à ceux « d'en haut » qui sou­haitent aider de nous tendre la main.

Le quatrième plan, sur une règle à part (figure 27), est celui du Divin ou, plus exactement, des envoyés de la Divinité. Vous observerez que les religions révélées se tiennent au milieu du cadran : à 3 960 000 ub. Si vous trouvez ce chiffre dans une église catholique, c'est qu'elle est effectivement en état de marche. Les temples anciens « vibrent » à 4 920 000 ub. Le dieu perse Mithra, dont nous relevons souvent la présence dans nos lieux saints se repère à 5 400 000 ub, et les dieux celto-druidiques, à

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L'approche du menhir

reliques des saints

chapelles, calvaires 55 000

40000L-----------------~

Figure 27

89

7 258 860 ub. Le qualificatif druidique suffirait, mais l'habitude d'y associer la part celtique perdure.

En fait, la majorité des hauts lieux de notre pays répondent à cette Énergie supérieure, pour la bonne raison qu'ils furent initiés, comme nous l'avons vu, par les druides.

Il ne s'agit pas à proprement parler d'une hiérarchie. Le Divin envoie qui il veut quand il veut, avec des vibra­tions adaptées aux hommes du moment et à leurs besoins. Mais cette omniprésence des Énergies celto­druidiques en agacera plus d'un et cela ne date pas d'hier.

Comme vous le constatez, à chaque investigation nous devrions réaliser une série de mesures dans chacun des plans. Soit quatre coups de pendule à chaque fois, ce qui va s'avérer fatigant. Nous adopterons donc un cinquième mode, dit «global», c'est-à-dire qu'il intégrera les deux premiers plans. Avec l'avantage de nous renseigner rapi­dement avec un seul chiffre.

Ce qui ne nous empêchera nullement d'aller recher­cher ce qui nous intéresse dans les autres plans lorsque le besoin s'en fera sentir. C'est ainsi que je procéderai pour les mesures qui vont suivre. Vous verrez que c'est plus simple à utiliser qu'à décrire.

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90 le souffle de la Terre

Comme nous l'avons dit, l'étude directe de ces éner­gies n'est pas réalisable dans une démarche purement rationaliste faute d'appareils de détection assez perfor­mants. Il est pourtant possible de mesurer certains de leurs effets par leurs actions sur l'homme, qui se comporte à la fois comme une antenne et un condensa­teur. Nous sommes ici de plain-pied dans le domaine de la radiesthésie.

Il est difficile de dire quand elle fut pratiquée pour la première fois. Des pendules d'argile ont été retrouvés dans les sarcophages des pharaons, et nous utilisons encore des copies de ces instruments. La radiesthésie n'est, après tout, qu'un moyen de pallier nos sens endormis. Les informations que nous obtenons avec beaucoup de mal sont parfois perçues par certains d'entre nous naturellement, en se promenant. Ils sont capables de différencier les passages d'eau, c'est assez facile, et les réseaux géomagnétiques, beaucoup moins. S'il est vrai que la pratique régulière de la radiesthésie affine beaucoup la sensibilité, nous n'en sommes pas encore tous à ce niveau-là.

Admettre que notre corps terrestre ne se limite pas simplement à sa partie physique est déjà un grand pas à franchir. Nous passons progressivement du corps phy­sique à celui de l'esprit et à ceux de l'âme. Le corps éthé­rique (ou énergétique), émotionnel (ou astral) et le corps mental composent ce que l'on appelle l'aura. Ils répon­dent aux lois de l'électromagnétisme, qui sont condition­nées par la vitesse de la lumière.

Les autres corps, que l'on peut nommer causal, spiri­tuel, etc., obéissent à des lois différentes. C'est l'univers des tachyons, des particules qui fonctionnent à des vitesses supérieures à la lumière. Ils donnent aux corps des possibilités infinies.

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L'approche du menhir 91

Ces corps subtils sont branchés sur le corps physique par l'intermédiaire de 7 centres d'énergie majeurs situés le long de la colonne vertébrale et que l'on appelle cou­ramment les chakras. Mais, entre une perception consciente qui se traduit par un ressenti corporel diffi­cile à communiquer, et une perception inconsciente nécessitant un matériel approprié, mais aboutissant à une expression chiffrée, l'on se rend compte que ces moyens d'approcher l'invisible sont complémentaires (figure 28).

Les deux systèmes de perceptions gagnent à être utilisées ensembles

Expression cohérente ou chiffrée exprimant la perception

Difficultés à communiquer = Inconvénients = besoin d'outils

t Pas besoin d'outils = Avantages = Communication aisée

t Ressenti =Décodage = Radiesthésie

i Consciente = Perceptions = Inconsciente

1 t t Recherche d'une information l~- · :_____ - .,... -)

Figure 28

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92 le souffle de la Terre

Quelques outils commodes

La radiesthésie permet de détecter des informations par leur action sur l'être humain. Chaque molécule pré­sente dans l'univers vibre sur une fréquence qui lui est propre. L'homme est une antenne qui capte toutes ces vibrations. L'accord, ou la reconnaissance de l'onde recherchée, se traduit par un influx nerveux qui met le pendule (ou les baguettes) en mouvement.

On peut dire que la réaction radiesthésiste est déclen­chée par le système neurovégétatif (ortho et parasympa­thique). C'est lui qui entretient le système musculaire: une modification du tonus entraînera le changement de l'équilibre instable d'une baguette ou d'un pendule vers un état stable (ou l'inverse). Le mouvement de l'instru­ment suivra donc celui de l'influx du tonus musculaire. Il nous faut également définir une convention de l'esprit, un code de lecture, qui nous informera du mouvement de la baguette. D'où l'importance de la formulation du langage dans la manière de poser ses questions, et de la programmation de ses instruments. L'action du pendule est donc déclenchée par une investigation mentale suivie d'un processus physique.

Certaines mesures dont je fais état ont été réalisées à distance avec ces techniques. C'est là encore une façon de faire qui peut paraître curieuse. Pourtant, la photo­graphie d'un lieu est accordée avec ce lieu, tout comme la photo d'une personne est toujours reliée avec elle.

Une des particularités du procédé Épi est de pouvoir charger les images qui font réagir fortement le pendule.

Mais comment savoir si le menhir qui est placé au coin du bois est en état de marche, ou s'il a été placé là juste pour la décoration ? Nous verrons plus loin une méthode sensitive d'approche, mais le plus simple sera d'aller voir de près.

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L'approche du menhir 93

La première investigation peut se faire avec un pen­dule et une règle d'énergies (voir figure 4).Autour de 6 500 ub, vous êtes au niveau de la matière, et votre mégalithe n'est pas en activité. Un menhir branché rayonne autour de lui autour de 11 000 ub. Avec un peu d'habitude, il n'est pas difficile de trouver les zones par lesquelles il capte la wouivre, et par où il émet. Il faut déjà un petit coup de main pour capter le souffle.

En complément du pendule, il existe des antennes qui présentent le grand intérêt d'être peu coûteuses et faciles à fabriquer soi-même. Elles peuvent être en cuivre ou en laiton, selon la sensibilité de chacun, ou l'approvision­nement de son magasin de bricolage (voir à ce sujet l'ouvrage Dynamisez la vie, Médicis):

- Les baguettes parallèles tenues dans chaque main indiquent, suivant leur position à différents niveaux du corps, si l'on se trouve en présence de failles (niveau des poumons) ou de cours d'eau (de la vessie).

Pour détecter l'eau (voir photo 30) j'utilise une antenne télescopique monobranche récupérée chez un répara­teur de radios. Pour augmenter sa sensibilité, elle est montée sur roulement à bille.

- Le lobe antenne est en forme de poisson. Il est construit sur une harmonique précise selon les spé­cifications du Dr Hartmann, et il sert à détecter le réseau du même nom.

- L'antenne de Lécher est plus coûteuse, mais sa large plage d'investigation est intéressante. Je m'en sers entre autres pour détecter le réseau du fer (Curry, curseur sur 6,90) et pour le courant tellurique (réglage sur 8).

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94 le souffle de la Terre

Il est souvent plus simple d'utiliser toujours le même moyen de détection pour chaque recherche. Cela offre le grand avantage de simplifier la programmation des instruments.

Ce qui s'avère, au bout du compte, plus reposant. N'oublions pas que la pratique de la radiesthésie est fati­gante. Mais on peut se contenter d'une seule baguette ou de l'antenne de Lécher pour chercher les failles, l'eau, les réseaux H et Curry, les courants telluriques ou encore les cheminées.

Pour se mettre cet attirail en main, il vaut mieux faire un stage chez un géobiologue chevronné, car tout cela demande un apprentissage assez technique, et de l'entraînement. Avec l'habitude, on acquiert la confiance en soi. Il est alors possible de se lancer dans ses propres investigations. Le plus difficile, dans ces recherches d'ondes invisibles, est de se remémorer ce qu'on a déjà détecté sur le terrain. Le balisage du passage des cou­rants avec des piquets de couleurs différentes autour du menhir permet de se repérer. Le fait d'arpenter le terrain dans tous les sens et d'y planter consciencieusement des banderilles apparemment sans raison suscite toujours la curiosité du quidam. Quand on me demande ce que je fais là, ce qui arrive souvent, j'avoue chercher de l'eau: une réponse rassurante.

Avec un peu d'habitude, les détections sont immé­diates, précises, et même très fortes.

J'ai effectué une partie de mes recherches sur l'île de Hoëdic avec un vent frais de nord-est de 20 à 25 nœuds, en pensant que les antennes auraient du mal à travailler correctement. Après un moment d'adaptation, je fus étonné de voir que mon attirail était capable de remonter au vent, et de se tenir précisément par son travers sans bouger. C'est dire l'énergie qui se dégage des courants telluriques, et aussi la précision de leur parcours. Une

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L'approche du menhir 95

fois que l'on est rassuré sur l'activité du menhir, voici une méthode d'approche, essentiellement basée sur la sensibilité.

Une approche sensitive

Cette expérience me semble intéressante pour qui s'intéresse aux énergies subtiles. Se découvrir de nou­velles perceptions et les développer par un minimum d'entraînement s'avère extrêmement enrichissant et par­ticipe au développement du champ de conscience. Nous allons tranquillement établir un contact mental avec la pierre. Puis nous essayerons de bénéficier directement de l'échange cosmotellurique. Pensons simplement que nous allons rencontrer un personnage hors du commun qui peut enseigner force et sagesse. Il ne faut pas gâcher ce moment et se plier à un minimum de protocole. Il peut être courtois ou prudent, de lier d'abord connais­sance. Allons donc nous présenter.

Voici le menhir, nous l'apercevons au bout du chemin. Arrêtons-nous un instant pour le regarder. Avec un peu d'attention, un minimum de concentration, il n'est pas difficile de sentir que quelque chose d'inhabituel se passe en ce lieu. On peut y trouver une certaine paix, une atti­rance magnétique provenant de la pierre levée, ou une gêne qui ne nous incitera pas à rester sur place. Avant de faire un geste, on observera très souvent que la couche d'air qui nous sépare du menhir devient plus consis­tante. Il n'est pas rare d'observer une légère fumée qui ressemble à l'air chauffé qui émane l'été du macadam. Les plus chanceux ou les plus sensibles pourront m ême percevoir une partie de ses auras, pour peu que l'obser­vation se fasse dans une atmosphère légèrement bru­meuse.

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96 le souffle de la Terre

Pour améliorer cette vision, il suffit souvent d'accom­moder quelques mètres derrière lui. Les habitués de la chose observeront que cet exercice active le chakra frontal ou troisième œil. On peut aussi l'appeler «le regard second». C'est pourquoi j'avance que le fait de s'intéresser aux grandes pierres finit toujours par accroître ses perceptions.

On peut s'approcher du mégalithe et tapoter familiè­rement la pierre de la main pour voir s'il se passe un truc inhabituel. Ce qui s'avère extrêmement rare, et on repartira du lieu avec le sentiment d'avoir perdu son temps, on se sentira même découragé ou fatigué. Ou bien on restera immobile et l'on pourra imaginer le contact mental suivant: «Bonjour, je m'appelle Untel, je te salue et te demande la permission de pénétrer sur ton territoire. »

La réponse est rapide, et au sentiment d 'un acquies­cement suit la sensation qu'une barrière énergétique s'est ouverte. En tendant les mains vers le menhir, il est maintenant possible de capter son rayonnement par les mini-chakras des paumes. Les spécialistes des sites sacrés vous diront qu'il est préférable que de tels endroits doivent d'abord être ouverts par celui qui sait. Une fois la visite terminée, le site sera refermé.

Beaucoup estiment qu'il vaut mieux s'approcher le plus possible. J'estime que le contact se fait très bien à une distance de 5 à 10 mètres et même parfois plus loin. Cela évite un mélange trop intime des champs auriques, du moins pour la première fois.

Les perceptions de ce contact varient suivant les per­sonnes. Certains sentiront des picotements, d'autres des différences des températures ... Chez moi, c'est l'impres­sion de toucher de la ouate qui domine. Un sentiment de complicité s'installe ensuite et l'échange peut commencer, à la condition, j'insiste, qu'il soit subor-

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Photo 2 Le menhir du champ Dolent.

Il est impressionnant quand on le compare à une taille humaine. Pendant son étude, les piquets

dans le sol matérialisent le trajet des courants souterrains.

Photo 1 Mesure du taux vibratoire par radiesthésie.

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Photo3 Photo 4

La croix du menhir de l'île d'Hoëdic : le point A. Prise de vue normale photo 3 (Ekta­krome 100 SW). Durant l'échange cosmotellurique (photos Épi: 4, 5, 6), l'aura du menhir évolue en s'élevant vers le ciel.

Photo5

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Photo 6

La fusion des deux forces produit une boule blanche hautement énergétique (photo 7), et qui disparaît aussitôt. Entre chaque photo, il s'est écoulé une seconde.

Photo 7

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Photo 8 Photo 9

Le menhir à cupule de l' île d'Hoëdic : le point C. Prise de vue normale : 8. Photos Épi : 9, 10, Il, les sphères d'énergie se forment autour du menhir et s'en détachent lors de la fusion .

Photo JO Photo 11

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Photo 12

Photos Épi : 12, le clocher de 1 'église de Piriac ( 44 ), 13 et 14, le menhir du champ Dolent. Trois clichés spectaculaires où 1' on voit bien le «souffle du menhir>>: c'est la projection de l' énergie tellurique dans le ciel. Les clochers des églises et des menhirs fonctionnent sur le même principe d'effet de pointe.

Photo 14

Photo 13

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Photo 15

Le mystère de 1 'île d'Hoëdic: le point B, comme il apparaît normalement (photo 15) et son rayonnement dans l'invisible (photo 16). Placé sur un lieu très dynamisé, il fonctionne sur le même rythme que les menhirs environnants.

Photo 16

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Photo 18 La croix du menhir de Labé go sur la

côte de Penchâteau au Pouliguen (44). On aperçoit le soleil couchant ;

le rayonnement de la croix est bien supérieur dans le monde subtil.

Photo 17 L'église de Batz-sur-Mer, dans le département 44, son rayonnement puissant ressemble à celui d' un phare. Il profite à toute la région.

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Photo 19

Photo 21

Photos Épi de la croix menhir de Penavel, devant la baie de Jumel au Croisic (44). En mêlant les couleurs changeantes de l' aura à celles du coucher du soleil, on obtient une très belle image à chaque seconde.

Photo 20

Page 104: Le Souffle de La Terre - Cosmotellurisme Et Geobiologie

Photo 23 Représentation récurrente de

la vierge de Cabestany : tête de saurien, mains énormes, pieds en

queue de poisson ; elle semble flotter sur un élément liquide.

Photo 16 bis Menhir du champ-Dolent. Moment culminant de la hiérogamie cosma­tellurique: la fusion des énergies du Ciel et de la Terre.

Page 105: Le Souffle de La Terre - Cosmotellurisme Et Geobiologie

Photo 23 bis Le Christ du maître de Cabestany évoque le dieu celto-druidique << Lug >> aux grandes mains.

Photo24 Le fossé qui ceint l'autel de

l'église de Moissac n'a aucune utilité pratique, hormis celui de

permettre la circulation de l'eau.

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Photo 25 Mettre en place un menhir et l'orienter convenablement n'est pas une mince affaire, même avec nos engins modernes.

Photo 26 Le dolmen des Fades, dans

l'Aude, est la plus grande allée couverte du Languedoc.

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Photo 26 bis Après des milliers d'années, Stonehenge reste toujours un endroit magique.

Photo27 Lever du soleil sur la Heel Stone

au solstice d 'été. Cet instant exceptionnel n'a lieu qu ' une fois par an. Compte tenu des conditions météorologiques locales,

il est rarement aussi éclatant.

Page 108: Le Souffle de La Terre - Cosmotellurisme Et Geobiologie

Photo 28 Site d' Avebury dans sa partie sud. Le personnage donne l' échelle du monument. Sur la droite, on aperçoit les pierres d'un cromlec' h intérieur.

Photo 29 Silbury Hill: la colline artificielle

la plus haute d'Europe. Haut de 40 mètres, ce tumulus présente les caractéristiques d'une pile électrique.

Page 109: Le Souffle de La Terre - Cosmotellurisme Et Geobiologie

Photo30 L'auteur repère au moyen d ' une baguette 1 ' étonnante organisation hydrographique d ' Avebury.

Photo31 L'obélisque d'Avebury situé

dans le cromlec'h intérieur sud, n'est pas tout à ta it à la bonne place.

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Photo32 Le crop circ/ede Bishop Cannings représente trois poissons. Autour d'eux, des cercles de plus en plus grands font penser à la course d'un astre dans le ciel.

Photo33 Le crop circ/e South Field, un peu inquié­

tant, ressemble à quatre séries de pinces qui se referment sur elles-mêmes.

Page 111: Le Souffle de La Terre - Cosmotellurisme Et Geobiologie

Photo34 L'auteur repère au pendule équatorial les émissions de forme du crop circle de South Field.

Photo 35 Le crop circle de Yatesbury a

été baptisé <<Le phoenix >>. La complexité des détails est hallu­

cinante. Sans une photo aérienne, il est impossible de s'y repérer.

Page 112: Le Souffle de La Terre - Cosmotellurisme Et Geobiologie

L'approche du menhir 97

donné à une permission. Pour certains, ce sera bref, plus long pour d'autres, il n'y a qu'une règle à observer quand on sent qu'il est temps de rompre: c'est de remercier. Avec un peu d'habitude, la reprise de contact peut se faire assez loin, même hors de vue. Et si vous sentez que la barrière se dresse plus tôt, ou ne cède pas, c'est que vous n'êtes pas dans les dispositions requises.

Il suffit souvent de faire le vide en soi pour pousser la porte. Vous pouvez être aussi prié d'attendre que le menhir finisse de passer à un stade vibratoire assez bas, sinon l'échange énergétique, suivant la loi des vases communicants, se ferait à votre désavantage.

Figure 7: Menhir du Champ-Dolent­Réception/Émission.

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98 le souffle de la Terre

L'inverse est aussi vrai. Le menhir émet des vibrations à très hautes fréquences en certains endroits de sa péri­phérie (figure 7) qui peuvent être éprouvantes pour qui n'est pas préparé, surtout quand on se trouve en prise aussi directe. Il est donc important d'être accordé. Sans vouloir à tout prix se brancher, il peut être tout aussi bénéfique de profiter de l'harmonie du lieu.

Dans des lieux galvaudés ou trop fréquentés, il est pré­férable de sacraliser le menhir en s'accordant à lui. Pour cela, tournons trois fois autour de la pierre dans le sens des aiguilles d'une montre. Après l'échange, nous récu­pérons nos effets vibratoires en prenant congé. Nous retournons donc trois fois autour de lui dans le sens sénestrogyre. En désacralisant, nous laissons le lieu dans l'état où nous l'avons trouvé. Le désir d'un échange éner­gétique sans le respect du protocole d'approche se tra­duit bien souvent par l'effet inverse : le mégalithe ne donne pas, il prend.

La mésaventure m'est advenue en forêt de Brocéliande avec un hêtre séculaire approché trop cavalièrement. Mes amis m'ont vu blêmir et j'ai mis longtemps avant de retrouver mon souffle. J'en ai tiré les leçons du jour :

- ces énergies ne sont pas là pour notre divertisse­ment;

- une énergie, même à fort taux vibratoire, peut être très gênante si l'on n'est pas accordé.

Le danger ne vient d'ailleurs pas où on peut l'attendre. La plupart des visiteurs de menhirs viennent là pour recharger leurs batteries et ils s'étonnent souvent de ne pas repartir gonflés à bloc avec un dynamisme à tout casser. Même si une sensation de bien-être advient par­fois, la communication se passe à un autre niveau.

Nous connaissons tous la loi des forces qui impliquent qu'une action suscite une réaction.

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Le mot énergie signifie : force en action. Cette force que nous venons rechercher sera utilisée dans nos plans subtils dans l'alignement des chakras, par exemple, et elle servira à l'élargissement de notre champ de conscience, notre évolution spirituelle, l'harmonie avec l'univers, etc. Si cette force n'est pas conscientisée, reconnue et acceptée, que nous le voulions ou non, elle agira quand même et provoquera sa réaction, avec comme conséquence à terme, des problèmes dans l'état de santé psychique et, inévitablement, physique.

On peut illustrer cette idée en imaginant un fleuve sur lequel est construit un barrage. Avant que l'on ouvre les vannes, l'énergie potentielle de chaque goutte d'eau est la même quelle que soit sa future utilisation. Quand le flux est normalement canalisé, on le fait passer dans une centrale hydroélectrique, puis il sert à la boisson, la toi­lette, à l'arrosage des plantations, etc., bref, cette eau sert à la vie. Si par contre cette masse d'eau n'est pas utilisée ou si les canaux qu'on lui impose sont trop étroits pour son débit, les accidents sont inévitables : le barrage sautera et l'eau de vie deviendra l'eau de mort. Pourtant, ce sera toujours la même eau.

Cet exercice de communication ne demande pas d'effort de concentration, et il n'est pas nécessaire d'entrer en transe pour le réussir. Il suffit de laisser le ressenti prendre le pas sur le mental. Vouloir à tout prix que ça marche n'accélère pas le contact. Il faudra se sou­venir que les seules barrières viennent de nous-mêmes.

La télépathie

La télépathie n'est pas un acte magique. Elle fait appel à des sens que nous possédons et que nous n'utilisons pas ou très peu. On peut concevoir qu'elle puisse exister

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entre deux êtres proches. Quand vous vivez depuis long­temps avec quelqu'un, vous devinez souvent ce que l'autre va dire avant d'ouvrir la bouche (ce qu'elle oublie parfois). Les possesseurs d'animaux, comme les chats, admettront volontiers qu'ils n'ont pas besoin de donner de la voix pour se faire entendre. Les jardiniers avoue­ront qu'ils parlent à leurs fleurs, et que les plantes aiment qu'on s'occupe d'elles. Mais avec les pierres ... Si vous connaissez un maçon qui aime son métier, ou un tailleur de pierre, vous verrez que leur approche du minéral est souvent passionnante, et parfois passionnelle. Rappe­lons le proverbe berbère : « Fais du bien à une pierre, elle te le rendra. »

Dans l'ouvrage de Jean Charron, L'Esprit cet inconnu, nous lisons: «Dès lors, la pensée est partout présente, aussi bien dans le minéral, le végétal ou l'animal que dans l'homme. »

Et plus loin : « Il est absurde de croire que notre frère animal ou végétal est un ignorant », et enfin : « On commence à comprendre comment s'élève progressive­ment le niveau psychique de l'ensemble de l'univers. Cela à lieu au cours des expériences vécues successives de la matière élémentaire qui participe pour de plus ou moins brèves périodes ici au minéral, là au vivant, là au pen­sant ... et n'oublie jamais le contenu informel acquis pen­dant ces expériences vécues successives. »

Pour Jean Charron, les électrons composant notre être ont déjà un passé minéral, végétal ou humain. Nous aurions donc beaucoup plus de points communs que nous l'imaginons avec les entités des autres règnes, et la communication n'est plus un problème de reconnais­sance, puisqu'elle s'est faite depuis longtemps.

Comme le chante le barde mythique Taliésin: «J'ai été arbre au bois mystérieux. » Souvenons-nous aussi de la belle phrase du chef i~dien Walking Buffalo: «Savez-

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vous que les arbres parlent, oui, ils le font ; ils se parlent entrent eux et vous parleront aussi si vous savez les écouter. Le malheur, avec les Blancs, c'est qu'ils n'écou­tent jamais. »

Itzhak Bentov dans son Univers vibratoire et cons­cience souligne : « La conscience réside en la matière. Pour s'exprimer autrement, toute masse (matière) contient de la conscience (ou vie) à un degré plus ou moins élevé. Nous, les êtres humains, sommes ainsi faits que nous pouvons interagir avec quoi que ce soit ayant une conscience quelconque, à condition d'être convena­blement entraînés » et encore : « Toute espèce est en rap­port constant et instantané, au niveau de l'univers spa­tial, avec des créatures qui sont plus averties que d'autres en l'occurrence. » Aurait-il accrédité mon scénario?

Pour Bentov, le véhicule idéal pour transmettre un message télépathique est une onde d'une longueur de 40 000 km environ, correspondant au périmètre de la terre. Cette étonnante constatation doit être rapprochée d'une découverte qui fait beaucoup parler d'elle et sur laquelle nous allons faire un point. Il s'agit de la réso­nance de Schumann.

Notre planète est le siège de courants électromagnéti­ques difficiles à percevoir car ils sortent du champ de nos perceptions habituelles. Par l'énorme masse de fer présente dans son noyau, la planète, en tournant sur elle­même, se comporte comme le rotor d'une dynamo. Si l'on connaît depuis longtemps les propriétés du champ magnétique terrestre, on sait depuis peu de temps que l'interaction des rayons cosmiques et du champ électro­magnétique émis par la terre produit dans son atmo­sphère un signal constant de l'ordre de 7,8 Hz. À ma connaissance, cette mesure est régulièrement réalisée par le site d'Ago dépendant du laboratoire de Modra, situé en Slovaquie. D'après leurs informations, la varia-

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ti on de cette résonance est de l'ordre de plus ou moins 0,8 Hz entre le jour et la nuit.

En d'autres termes, elle se conduit comme un énorme circuit électrique et son atmosphère, sur une hauteur d'environ 60 km (en fait, sous l'ionosphère) se comporte comme un guide d'onde parcouru par une vague de nature électromagnétique stable.

La constante de Schumann

Ce phénomène fut tout d'abord pressenti par Tesla mais il fallut attendre 1954 pour que Schumann et Koenig découvrent ses particularités. Schumann parvint à mettre au point un modèle mathématique expliquant ce phénomène vibratoire complexe dont la fréquence de base de 7,83 Hz est accompagnée d'une série d'ondes harmoniques qui portent désormais son nom. Il décou­vrit que cette vague possède des fonctions particulières dont l'une des plus remarquables est de nous protéger du bombardement cosmique : sans elle, la vie ne pour­rait pas exister sur la planète. Entretenue en permanence par les échanges cosmotelluriques, cette onde se trouve sans cesse régénérée par des trains d'impulsions voya­geant autour du monde plusieurs fois par seconde. Ces signaux coordonneraient tous les organismes vivants en nous reliant au champ électromagnétique global.

La résonance de Schumann serait donc le pouls qui bat la mesure de la vie sur Terre. Cette théorie fut ren­forcée par les travaux du physicien finlandais Matti Pit­kanen : pour lui, la vie consciente est influencée par les champs magnétiques interplanétaires.

Les professeurs Paul Davis et John Gribben indiquè­rent dans leur ouvrage The matter myth que toutes les parties de la Terre communiquent entre elles comme les

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éléments d'un même hologramme à partir de cette constante. Si elle permet à la vie de se maintenir sur la planète, on peut penser que la syntonisation des hommes sur la longueur d'onde et les rythmes de ce champ favo­rise leurs processus biologiques.

Cette fréquence particulière paraît en relation phy­sique avec la planète qui la génère. Une fréquence se calcule en divisant la vitesse de la lumière par une lon­gueur d'onde. Si l'on prend la circonférence de la terre qui avoisine 40 000 km, on obtient 7,5 Hz qui est proche de celle qui fut découverte par Schumann.

La polarisation des molécules de nos corps fait de nous des êtres électromagnétiques. Il est naturel que nos bio-systèmes soient sensibles aux champs électromagné­tiques naturels et artificiels. Les perturbations des champs dans l'environnement peuvent donc induire des changements dans les organismes baignés par ces champs. Cette résonance électromagnétique de fré­quence extrêmement basse (ELF) est de même nature que les ondes cérébrales. On sait que les fréquences aux­quelles pulsent les neurones déterminent le type activité de notre cerveau. On en connaît quatre principaux types:

- les ondes alpha, entre 0 et 4 Hz : présentes dans le sommeil très profond, elles sont bénéfiques pour la régénération ;

- les ondes thêta, entre 4 et 7 Hz, également présentes dans le sommeil ;

- les ondes alpha, comprises entre 7 et 13 Hz, pré­sentes dans le rêve et la méditation légère, pulsent à travers tout le cortex cérébral. C'est dans ce champ que se situe la constante de Schumann ;

- les ondes bêta: entre 13 et 40Hz dominent l'éveil, elles sont associées à la concentration.

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L'on en déduit que la résonance de Schumann est directement liée à notre activité cérébrale pendant le repos. Or, un être humain privé de sommeil et surtout de sa période de rêve : ondes alpha et thêta, devient stressé, malade et risque la dépression nerveuse. On comprend mieux l'importance de cette résonnante de Schumann dans l'équilibre de notre vie. Ces périodes de sommeil nous permettent de nous régénérer, car l'orga­nisme utilise ces moments pour mettre en place des pro­cessus de guérison.

Robert Beek à réalisé des recherches sur l'activité des ondes cérébrales guérisseuses de toutes les cultures et de toutes les religions. Il a constaté que ces praticiens utilisaient le même type d'énergie: celle de la fréquence de la terre. Les praticiens du Reiki parviennent à la même conclusion : la constante de Schumann est une énergie de guérison.

Voyons comment tirer parti de ces informations: Une analyse de cette présentation nous remémore le

culte de la Terre-Mère. Notre planète serait une entité vivante communiquant en permanence avec tous ses enfants en émettant des vibrations bien particulières afin qu'ils puissent :

- garder les pieds sur terre, au sens littéral du terme, ce qui leur permet, à l'instar des arbres, de puiser dans le sol les réserves d'énergies en phase, ou en harmonie avec leur lieu de vie ;

- bénéficier pendant leur sommeil de vibrations béné­fiques et réparatrices.

Notons au passage que le concept de la« Terre-Mère» fut adopté depuis l'aube des temps par la majorité de ses habitants. Les technocrates et les bien-pensants de notre époque estiment que ces idées n'ont aucun sens: la science nous apportant des valeurs plus objectives. Cela

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revient à penser que ceux qui constituèrent la plus grosse part de l'humanité étaient des superstitieux faibles d'esprit, ce qui reste encore à démontrer.

Mais revenons à notre menhir. La communication avec lui est somme toute assez simple, ce n'est pas pour autant qu'elle doit être banale. Nous avons décrit un pro­cessus d'approche qui doit se dérouler avec respect. Une fois que le rapport harmonique est établi, le menhir peut vous ouvrir à de très hautes vibrations. Une expérience réussie vous laisse un sentiment de plénitude de conscience universelle et de gratitude. Il n'est pas non plus nécessaire d'aborder un mégalithe dans un tel état d'esprit pour profiter de lui. Un sentiment de bien être en sa présence sera perçu comme une joie de vivre ou d'harmonie. Dans ce domaine, l'ignorance est une très bonne carapace, et une protection efficace.

Il n'est pas nécessaire d'avoir un menhir à portée de main pour tenter de rentrer en contact avec une pierre. Il existe une expérience toute simple qui s'appelle « psy­chopathotactie » que l'on peut tenter chez soi entre amis. Il suffit qu'un participant apporte un caillou ainsi qu'une photo de l'endroit où il a été ramassé. Le jeu consiste à sonder la mémoire de la pierre pour qu'elle vous révèle son origine. Pour cela, on la tient quelques secondes dans une main, et l'on se concentre. Petit à petit des images se forment, des odeurs surgissent. Comme tout cela manque un peu de précision, on refait un second passage, au besoin on peut s'aider en posant le caillou quelques instants sur le front au niveau du troisième œil. Ensuite, il suffit de laisser la pierre au milieu des parti­cipants, au vu de tous. Puis chacun raconte ses sensa­tions. Il est toujours étonnant de constater comment les visions se recoupent, comment se découvre progressive­ment un paysage complet que personne n'a encore jamais vu avec ses personnages, ses animaux et même

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ses odeurs. Certains arrivent même à remonter le temps dans la mémoire de la pierre.

La première fois que je fis cette expérience, je fus étonné que ma voisine, expert-comptable de son état, parvint à décrire l'âge et la couleur des vêtements du petit garçon qui ramassa la pierre. Son rationalisme n'avait pas étouffé sa sensibilité et ce fut un beau moment pour nous tous. Après les deux passages, même si le lieu n'a pas forcement été géographiquement iden­tifié, la photo est clairement décrite : il suffit de vérifier.

Avec un peu d'habitude, les communications sont plus rapides et plus précises. C'est comme avec le téléphone, une fois qu'on a compris comment ça marche ... On rap­porte à ce propos que les druides pouvaient communi­quer de menhir à menhir en se servant d'eux comme des émetteurs-récepteurs à ondes ultracourtes.

Aussi étonnante qu'elle puisse paraître, cette hypo­thèse ne paraît pas dénuée de fondement dans la mesure où toutes les télétransmissions radiesthésistes que j'ai pratiquées s'opèrent à l'aide du support de l'une des émissions de forme du Vert. Et en particulier du Vert positif Magnétique, qui se comporte comme l'onde por­teuse d'une émission de radio. Or, l'émission de base du menhir est le V + M. Il est donc probable que les druides en question ne pouvaient pas soutenir une conversation normale, mais qu'ils pouvaient échanger des signaux du genre : oui, non, peut-être. En utilisant, en fait, les conventions radiesthésistes. Lorsque vous attendez une information importante, le décodage de ces signaux suffit à vous renseigner.

Sachant que l'émission de base du système mégali­thique est constituée de Vert positif Magnétique en sur­face, et de Vert négatif Électrique, le signal de l'eau, dans le sous-sol, on peut imaginer que les Anciens mirent en

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place avec la complicité de la Terre-Mère des réseaux de communication aériens et souterrains.

La vibration (employons ce mot pour le moment) majeure de la terre, par ses océans, ses fleuves, la circu­lation souterraine qui résulte de son système hydrogra­phique et climatique, est le Vert négatif Électrique (V- E). Du fait de son positionnement sur un point chakra (voir plus loin), le menhir possède la faculté d'inverser la phase de cette émission de forme naturel­lement entropique en Vert Magnétique positif: une émission négantropique.

Ainsi, le sous-sol de la terre est-il sous-tendu d'une émission spécifique, et sa surface de son émission complémentaire. Nous sommes là dans un schéma yinJ yang des plus classiques. Je rappelle au passage que l'émission du Vert est un vecteur de propagation. C'est l'émission de la vie: sur le disque de Jean de la Foye, le Vert positif se trouve exactement entre les phases Élec­trique et Magnétique.

Le Vert est également l'émission de forme de l'ura­nium. L'on comprend mieux pourquoi les mégalitheurs dirigèrent quelques alignements vers ces gisements : c'est comme s'ils avaient voulu, quoiqu'il arrive, que les grandes pierres, toujours reliées entre elles par les cou­rants telluriques restent branchées sur une tonalité de base. Comme un diapason émettant une note perma­nente sur laquelle s'accorderait tout le système. Cette comparaison est d'autant plus juste que la résonance musicale du Vert positif Magnétique, comme celui du Vert négatif Électrique, est la même: c'est la note la. Il est amusant de remarquer que l'émission de forme d'un vecteur de propagation dans le monde de l'énergie sub­tile possède la même tonalité que l'un de nos moyens de communications habituels : le téléphone. C'est aussi celle du diapason sur lequel s'accorde l'orchestre.

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L'on retrouve également cette information du Vert dans les pyramides. Un hasard de plus sans doute. Pour nous aider, les Anciens ont laissé quelques indices. En voici deux parmi tant d'autres.

- Il existe ainsi en Bretagne, du côté de Saint-Michel­en-Grève, un haut rocher que l'on appelle «Roc'h Hirglas », la longue roche verte. La tradition révèle qu'il fut un haut lieu du paganisme.

- Dans la ville du Mans, la tour sud-ouest de la cathé­drale a été élevée sur un menhir de granit vert, etc.

Si l'on connaissait les dessous de l'affaire, il est pro­bable qu'elle nous apparaîtrait moins idyllique qu'elle est présentée ici et que l'uranium dut servir à d'autres fins que celle d'accorder nos violons. Des gens capables d'aligner et de manipuler des énormes pierres sur des centaines de kilomètres, de venir se servir dans nos réserves métallifères, de prélever notre uranium et de disparaître sans laisser d'autres traces que des mégali­thes, voilà qui est pour le moins bizarre. Et pourtant, les pierres sont là !

Cette observation à propos de communication ne fait que renforcer la thèse de Bentov ainsi qu'une des utilités pratiques de la constante de Schumann.

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L'EAU

Ce n'est pas par hasard si des courants d'eau ravinent sous le menhir, mais avant d'essayer de comprendre les raisons de leur présence, rappelons quelques généralités.

Il est devenu banal de dire que l'eau est indispensable à la vie puisque celle-ci se manifeste toujours en sa pré­sence. Le nouveau-né possède 85% de son poids en eau, le vieillard encore 60 %, et les légumes et les fruits entre 80 et 90 %. Si l'on peut se passer de manger quelques jours, on ne peut pas vivre sans boire. Les mers et océans occupent 71 % de la surface du globe. Les deux tiers des précipitations se vaporisent à nouveau périodiquement dans l'atmosphère, etc.

Sous son apparente simplicité de l'union de deux molécules d'hydrogène et une d'oxygène, elle cache des propriétés multiples. Souvenons-nous des têtards qui trépassent dans l'eau pure et qui frétillent lorsque cette eau a été exposée un moment au soleil. Les agriculteurs savent bien que les pluies d'orage donnent de meilleures récoltes et que les animaux se précipitent pour boire cette eau. Pourtant, l'analyse physico-chimique des eaux d'orage n'apporte rien de particulier. Le radiesthésiste, lui, constate des différences. Dans ces cas, le taux vibra­toire de l'eau est supérieur à la normale: on dit qu'elle est dynamisée. De ce fait, cette eau vient d'acquérir des

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informations immatérielles qui lui apporteront des messages vitaux supplémentaires. Essayons de voir comment.

L'eau est capable de s'associer à 2 + 2 molécules d'hydrogène. Ces liaisons ne sont pas stables, elles font et se défont toutes les 1011 secondes. L'hydrogène cherche à se libérer et à revenir sans cesse sur la molé­cule d'oxygène. Ce mouvement s'apparente à une danse rythmique: c'est la souplesse, la vibration de la vie. Selon les travaux du professeur Luu, il existe trois degrés de liaison : une très forte, une moyenne, et une légère qui dansent sur des fréquences différentes. Luu distingue deux états de l'eau: la vapeur: les nuages, d'une grande complexité et la forme solide : glace.

L'eau liquide est une solution de l'eau dans l'eau où cohabitent des particules de glace et de vapeur. Suivant ses états amorphes ou cristallins, l'eau est preneuse ou distributrice d'énergie. Le changement d'état se tradui­sant par un transfert, ce qui revient soit à acquérir, soit à restituer une information : c'est la définition de la mémoire.

La structure de l'eau s'apparente davantage à celle des cristaux qu'à celle des liquides. Lorsque l'eau dissout un corps, ses molécules forment une cage autour du corps. Cette enveloppe est préservée lorsque le corps est parti, ce qui fait dire que l'eau a conservé la mémoire de ce corps.

Nous retiendrons encore que l'eau n'est pas neutre: elle favorise toujours la vie dans le même sens.

La molécule d'eau est un bipale électrique: pour deux charges d'hydrogène négatives, on trouve deux charges d'hydrogène positives. L'eau est un solvant bipolaire. C'est une de ses grandes propriétés, et ce n'est pas la seule. Au niveau biologique, l'eau est un milieu réac-

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tionnel, une réserve d'énergie, un super catalyseur, et un résonateur.

Sur le plan dynamique, l'eau capte, stocke, amplifie, et restitue les énergies environnantes.

On est encore loin d'avoir tout compris sur l'eau. Les premiers travaux de Jacques Benveniste sur la mémoire de l'eau ont dérangé beaucoup de monde, et pourtant ses découvertes risquent de bouleverser la médecine de demain. Car non seulement il a démontré l'existence de cette mémoire, mais encore que les molécules transmet­tent des informations. Leurs vibrations produisent des fréquences électromagnétiques qu'il est possible d'enre­gistrer et d'amplifier.

En partant d'une substance contenue dans un tube à essai, il a capté puis numérisé et enregistré ces signaux sur une disquette qui fut ensuite expédiée au bout du monde dans un autre laboratoire. En produisant ces signaux devant de l'eau pure, il a constaté que cette eau devient active comme si elle avait contenu la substance originale.

Parce qu'elle est capable d'assimiler et de restituer les énergies cosmiques et telluriques, l'eau peut acquérir et transmettre un potentiel vibratoire exceptionnel. Une bonne partie des eaux émergentes provient du ciel. Elles sont chargées d'énergies cosmiques quand elles coulent dans la terre. Les informations peuvent être conservées pendant des milliers d'années.

La neige qui tombait cet hiver sur la montagne va rester prisonnière d'un glacier qui la délivrera dans quel­ques siècles. Les eaux cheminent ensuite dans les cavités naturelles: failles, crevasses, grottes, etc., qui consti­tuent également les voies qu'empruntent les flux telluri­ques.

Leurs parcours souterrains les mettent en contact avec d'autres énergies provenant de végétaux, de minéraux ou

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d'autres eaux de rencontre. Elles émergent donc diver­sement chargées, ayant acquis des propriétés thérapeu­tiques variées.

Les eaux des fontaines sont souvent réputées pour guérir telle ou telle maladie, et de tout temps, les tradi­tions populaires ont toujours été vivaces à ce sujet. On sait aussi que les eaux de Lourdes étaient miraculeuses avant l'apparition de la Vierge. Les druides sont parfai­tement de cet avis : pour eux, le nom de la grotte de Massabielle n'est que l'anagramme du nom de la grande déesse Bélisama. Parèdre de Bélénos, divinité solaire, la très brillante est la reine du ciel. Parmi ses attributions, nous trouvons celle de guérir. En relation avec la constel­lation de la Vierge, elle est inévitablement devenue la Notre-Dame chrétienne depuis le XIIe siècle.

Ces possibilités extraordinaires de transmettre des énergies subtiles au monde matériel ont toujours fait de l'eau un élément mythique. Si dans la forêt de Brocé­liande vous apercevez au petit matin un lac embrumé, on vous dira de vous méfier, car il s'agit là d'une porte, d'un passage qu'empruntent les fées et les élémentaux pour visiter les humains.

Ces entités ou énergies ont besoin de l'eau pour se manifester. L'eau constitue une des voies d'accès des mondes invisibles. Le rituel de l'eau est présent dans toutes les religions.

Ce n'est donc pas sans raison que le prêtre bénit l'eau du sacrement. J'ai constaté que deux mois plus tard une eau bénite vibre encore à 11 000 ub. Dans de nombreux pays, il existe une tradition familiale qui consiste, pour le chef de famille, à bénir le repas avant de passer à table. Outre l'aspect religieux de la chose auquel on n'est pas obligé d'adhérer, le fait de bénir les aliments élève leur taux vibratoire et leur apporte davantage d'énergie.

Après la mort, le passeur Charon ou Carron transporte

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L'eau 113

le corps de l'infortuné d'une rive à l'autre du Styx, le fleuve qui sépare notre monde de celui des enfers.

Pour les croyants, la fête de l'Épiphanie représente cette union du Ciel et de la Terre. Quand Jésus vient se faire baptiser dans l'eau du Jourdain, Jean le Baptiste commence par refuser, prétextant que le fils de Dieu n'a pas besoin de baptême. Puis il finit par céder devant son insistance. En s'unissant aux eaux du fleuve, Jésus apportait au monde des vibrations cosmiques exception­nellement élevées pour le bienfait de toute l'humanité. Ce geste fort de la sacralisation de l'eau se trouve bien évidemment dans la tradition celtique. Cet élément était largement divinisé et les entités concernées portaient des noms divers suivant les circonstances. En voici un aperçu:

- Sirona : déesse des eaux, associée à la Lune et à Vénus.

- Damona, déesse des eaux guérisseuses, tout comme Épona dont on a retrouvé une des rares représenta­tions anthropomorphiques dans le village thermal de Néris-les-Bains en Auvergne.

- Sequana, déesse des eaux, a donné son nom à la Seine, comme Matrona l'a donné à la Marne.

- Suéta : déesse de la victoire et des eaux bouillon­nantes ou jaillissantes.

- Urnia: patronne des sources, etc.

Ce foisonnement dans l'invisible que percevaient nos ancêtres peut nous amener à nous interroger sur la richesse de leur spiritualité.

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CONTES, LÉGENDES ET SYMBOLES

L'enseignement oral

Tant d'acharnement à sauvegarder, et à honorer ces lieux sacrés devait avoir laissé des traces vivaces dans la mémoire collective. Dans un pays aux traditions aussi fortes que dans notre pays, les contes et les légendes por­tent des enseignements qui dépassent l'anecdote et l'amusement des enfants. On confond parfois les contes et les légendes. Conter signifie (Petit Robert) : « exposer par un récit». Le mot légende vient du latin médiéval legenda qui veut dire : ce qui doit être lu. On assimile aujourd'hui le qualificatif « légendaire » au fabuleux, à l'imaginaire, au fantastique, etc., mais si l'on s'en tient au sens originel du terme, le mot légende signifie que l'histoire qui va suivre doit être lue.

Cela s'oppose avec la tradition druidique, qui est tra­ditionnellement orale. Ce n'était d'ailleurs pas une mince affaire à l'époque puisqu'il ne fallait pas compter moins de vingt ans pour élever un mabinog (apprenti) à la dignité de druide. Les leçons ne pouvaient pas être stan­dardisées car le niveau de chaque impétrant dépendait de son intellect, mais aussi de ce que les astrologues avaient décelé dans le thème de cette personne. On ne devenait pas druide sans en avoir le «don». Outre la

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Contes, légendes et symboles 115

connaissance d'une théogonie complexe, chacun devait travailler ses dispositions naturelles. On classait généra­lement les druides en trois grandes familles : les bardes, ayant en charge l'enseignement et la transmission, les vates (ou ovates) ceux qui agissent: oracles, thérapeute, etc., et les druides proprement dit, s'occupant particuliè­rement des rituels.

Pour eux, la vérité ne pouvait pas s'écrire, puisqu'elle dépend du niveau de celui qui l'enseigne, comme de celui qui la reçoit.

En suivant l'idée de départ, je me suis dit qu'il devait se trouver quelque part une histoire qui pourrait nous éclairer sur les mégalithes. De fait, il suffit d'ouvrir un ouvrage de littérature celtique pour trouver quelques informations sur le sujet. Cela permet de voir, soit dit en passant, combien ces grandes pierres ont toujours intrigué et fasciné des générations entières. Les récits sont abondants, les sujets traités concernent souvent des affaires d'argent, de mariage, de fécondité, de la santé, et bien sûr, de la mort.

Voici une histoire apparemment banale, mais qui revient d'une façon récurrente, avec peu de variantes selon les versions et les régions. C'est une légende. Il s'agit donc bien d'une démonstration précise qui ne doit pas être transposée mais tout simplement transmise telle quelle, la voici :

Les pierres-fées de Plouhinec

L'affaire concerne les pierres-fées de Plouhinec, dans le Morbihan. On raconte qu'elles vont se désaltérer à la rivière les soirs de Noël. Elles laissent alors leurs trésors à découvert. Le chercheur doit se précipiter pour se servir, car elles reviennent si vite qu'il est presque impos-

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sible de les éviter, et elles écrasent l'imprudent sauf ... Sauf si l'avisé chasseur est protégé par une branche d'aubépine entrelacée de trèfles à cinq feuilles. Et voilà, dans ces quelques lignes, l'essentiel à été dit. Risquons quelques commentaires.

Tout d'abord, les pierres levées sont assimilées à des fées. Autrement dit à des entités douées de pouvoirs extraordinaires, ce qui est tout à fait le cas, comme nous le verrons bientôt. Le mot « fée » a son importance, car il s'agit de créatures qui font , dit-on, la liaison entre dif­férents mondes. Elles sont en quelque sorte nos contacts, nos messagères, nos mésanges. Il est d'ailleurs intéres­sant de constater la prolifération de cette appellation dans notre pays.

Les pierres vont se désaltérer à la rivière ... Nous voilà en présence d'un courant d'eau. Aller boire signifie que l'eau est indispensable à la vie et la légende souligne le fait que cette action implique un mouvement de la part de la pierre vers l'eau : elle joue un rôle actif dans cette histoire comme nous le verrons bientôt.

La date choisie est significative puisqu'elle situe l'action au solstice d'hiver: l'un des moments forts de l'année. Elle nous apprend que les grands mouvements cosmiques ont une incidence certaine sur le travail des mégalithes. En fait ces périodes astronomiques particu­lières ont toujours marqué les humains et sont donc célé­brées dans la plupart des religions. Nous retrouvons à cette date la fête celtique de Génimalakta (Ginivelezh), qui représente la nuit de la grande naissance. Ailleurs, on fête la naissance du dieu Mithra, et depuis la nouvelle ère, notre pays célèbre l'incarnation de Jésus le Christ.

À ce niveau, le menhir participe bien selon la légende, à la manifestation d 'un événement cosmique, variable à tous moments, et dont l'apex se situe néanmoins à des mouvements astraux remarquables. Nous avons noté

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Contes, légendes et symboles 117

que la scène se passe de nuit, cela signifie que le méga­lithe y est toujours en activité, et que cette histoire pos­sède un sens caché.

On nous raconte ensuite une affaire des trésors enterrés, d'ailleurs commune à tous les récits concer­nant les mégalithes. Cela explique peut-être pourquoi certaines démolitions ont été entreprises le cœur léger, pour ne pas dire avide. Mais qui serait assez fou pour marquer la cachette de sa fortune par un repère aussi voyant qu'un menhir ?

Cela dépend en fait de la fortune en question. Nous avons mentionné le fait que certains alignements méga­lithiques aboutissent à des mines d'uranium, ce qui ne devait pas présenter beaucoup de valeur pour le commun des mortels, mais qui ne pouvait qu'intéresser ceux capables de s'en servir.

Nous pouvons aussi voir les choses autrement : la vraie richesse ne pouvait-elle pas provenir directement de la pierre elle-même ? De part sa présence, elle assainit le terrain, permet la fusion des énergies cosmotelluri­ques nécessaires à la vie et, sur un autre plan, peut nous aider à transmuter notre plomb intérieur en or. Ces richesses se trouvent bien sur trois plans qui ne sont pas dissociés : au matériel, l'homme travaillant la terre obtiendra de belles récoltes et des animaux sains, il sera prospère.

Au niveau de l'esprit, l'enseignement de la pierre est également riche : il témoigne des connaissances très avancées de nos ancêtres dans le domaine des énergies subtiles de la Terre et du Ciel.

Sur le plan de l'âme, la fusion cosmotellurique génère de très hautes vibrations qui peuvent nous relier aux plans supérieurs.

Le mot « chercheur » indique celui qui est curieux, qui va au-delà des apparences.

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118 le souffle de la Terre

Dans l'esprit populaire : l'Homme partant en quête doit revenir rendre des comptes. La société tirera profit de son expérience pour progresser, s'enrichir ou sur­vivre. La soif de profit a toujours lancé les hommes sur toutes les mers du globe à la recherche de l'Eldorado.

Le chercheur va donc s'aventurer dans un univers dan­gereux pour le bien-être de la collectivité. Cette fois, notre explorateur n'est pas parti en quête des mines de Cibola, mais en queste de ses richesses intérieures, autrement dit : du Graal. Il doit donc être protégé par une branche d'aubépine entrelacée de trèfles à cinq feuilles. Un curieux talisman, que l'on peut qualifier de circonstance. En effet, l'aubépine ou épine blanche (spem gwenn en breton), représente la dualité des forces de l'hiver et de l'été, du blanc et du noir. Il s'agit donc d'une plante symbolisant la transition: en l'occurrence la venue du printemps, du passage, puisqu'elle est l'un des tout premiers arbustes à fleurir. Dans la tradition celtique, la couleur blanche établit la communication avec l'autre monde. C'est pourquoi la tenue rituelle des druides, la saie, porte cette couleur. Les trèfles à cinq feuilles représentent également une transition. Celle de l'homme: le 5, vers le ciel: le 3. Il s'agit là d 'un symbole très ancien qui fut largement développé par les sculp­teurs des cathédrales, et mieux connu sous le terme du retournement.

Pour profiter des richesses de l'enseignement du menhir, pour en tirer la substantifique moelle, l'Homme doit ouvrir son cœur aux messages du ciel et entamer son retournement, faute de quoi la connaissance peut s'avérer dangereuse pour lui.

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Contes, légendes et symboles 119

Letriskel

Ce symbole de la fusion des énergies cosmotelluriques est représenté dans le triskel.

Ce dessin, cher aux Celtes, montre trois spirales évo­luant dans un cercle.

Les spirales représentent les éléments fondamentaux : l'air, la terre et l'eau. Pour les Celtes, en effet, le feu n'est pas un élément fondamental, car il n'existe qu'en fonc­tion des trois autres. Les trois énergies tournant autour de leur axe s'unissant pour donner le feu, représenté par le cercle qui est l'énergie en mouvement portant l'esprit et la vie.

Voilà encore une représentation du menhir. Il reçoit les énergies de l'air (cosmiques), celles de la terre (tellu­riques) associées à celles de l'eau. La fusion des trois donne le feu : l'énergie cosmotellurique. Le dessin du cercle est précis: sur les photos Épi, cette énergie appa­raît en forme de sphère.

Vu de dessus, le menhir se trouve au centre du triskel. La mythologie grecque est également riche d'enseigne­ments initiatiques. La pierre dressée a toujours été consi­dérée, à juste titre, comme un symbole phallique. Par voie de conséquence il représente la force, la protection, mais aussi et surtout, la fécondité.

C'est sans doute en Inde où cet aspect cultuel est le plus représenté. Le mot linga signifie « signe » et le linga est donc considéré comme un signe de la création et de la destruction rythmique de l'univers. La base du linga est carrée, elle symbolise la terre.

La partie médiane est octogonale, et elle fait la liaison avec la partie supérieure, cylindrique, qui se rattache au ciel. La terre qui entoure le linga est appelée yoni, ou matrice, et leur union engendre la connaissance. Cette yoni, soit dit en passant, a longtemps perturbé (ce n'est

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120 le souffle de la Terre

pas un euphémisme) les Pères de l'Église, car cette des­cription parfaitement explicite du sexe féminin, laquelle représente dans le cas qui nous intéresse, une réalité énergétique (voir en fin d'ouvrage l'étude de Brocé­liande), était fort embarrassante. Car il leur était difficile de reconnaître que cet organe pouvait représenter à la fois l'un des péchés préférés des hommes, et une image sacrée. Ils choisirent donc fort hypocritement de trans­former« la chose» en manteau de gloire, amande, man­dorle (figures 39 et 48) et ni vu ni connu ...

L'on peut aussi rattacher le menhir à l'image de l'omphalos, le point central, pilier du monde.

Celui de Delphes symbolisait la voie de communica­tion entre les trois niveaux d'existence, et représente la puissance vitale. Celle des druides, la pierre de Fal, se dresse à l'emplacement du centre sacré de Tara, en Irlande. La pierre levée est donc universellement reconnue comme un pilier, un axe du monde qui indique la polarité masculine, la part féminine correspondante étant la fameuse mandorle.

En favorisant la communication entre les différents mondes, le menhir permet le passage entre la terre et le ciel dans un sens, et dans l'autre sens, il ouvre la voie aux énergies cosmiques apportant la vie et l'esprit. Les créatures vivantes possèdent aussi cette faculté extraor­dinaire en s'unissant dans l'acte d'amour. C'est bien ce qui se passe entre le menhir et son amande.

En observant les photographies obtenues par une des applications du procède Épi, on constate un phénomène spectaculaire : il émane du sommet du menhir un rayon blanc pointé vers le ciel. La comparaison avec un phallus en éjaculation est trop évidente pour ne pas être souli­gnée. Si l'on veut bien considérer que l'homme et la femme parviennent à obtenir ce résultat dans l'acte pro­créateur, on peut tout aussi bien penser que la pierre

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Contes, légendes et symboles 121

levée est le canal par lequel le ciel et la terre s'unissent dans un acte d'Amour permanent.

On comprend mieux maintenant pourquoi Reich bap­tisa ce fluide vital du nom d'organe, qui est une contrac­tion des mots orgasme et organisme.

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8

LE FONCTIONNEMENT DU MENHIR

Les faits ne cessent pas d 'exister parce qu'on les ignore.

A. HUXLEY

Le menhir de Champ-Dolent

Situé au nord de la Bretagne, le menhir de Champ­Dolent est l'un des derniers survivants des grands méga­lithes, avec celui de Kerloas à Plouarzel, dans la région de Brest. Son environnement est exceptionnel. Il a pour voisins: le Mont-Dol, le mont Saint-Michel, la cathé­drale de Dol-de-Bretagne, etc. Avec ses 9,50 mètres au­dessus du sol et son diamètre de 8,30 mètres, c'est une masse de pierre impressionnante (voir photo 2). On dit qu'il est enterré de 5 à 7 mètres dans le sol, ce qui est énorme. On dit aussi qu'il s'enfonce d'un pouce par siècle et que, le jour où il disparaîtra, ce sera la fin du monde. Cela nous laisse visiblement du temps devant nous.

Le lieu-dit «le Champ-Dolent» est un endroit parti­culier.

Parmi les étymologies couramment proposées, celle qui est la plus reconnue est campus doloris ou champ de douleur. La légende raconte que ce lieu aurait été le

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Le fonctionnement du menhir 123

théâtre d'une bataille meurtrière que se livrèrent deux frères ennemis et leurs armées. Le massacre aurait été si fabuleux que le sang des combattants, formant une rivière, aurait actionné la roue d'un moulin en aval. Une intervention céleste sépara les guerriers en furie : un grand rocher tomba du ciel et se ficha en terre. Il se trouve toujours sur les lieux du combat.

Les légendes ont toujours un sens caché, mais celle-ci indique clairement que l'implantation de la pierre fut l'œuvre des dieux. Que s'est-il passé ici pour que le lieu garde en mémoire quelque secret épouvantable, ou est-ce le menhir lui-même qui impressionne ? Il est un fait que nous avons toujours constaté en travaillant sur ce site : personne n'y reste longtemps. Les visiteurs s'arrêtent quelques instants et s'en repartent sans traîner.

Faute de pouvoir remonter dans le temps pour connaître le passé, nous pensons que le champ vibra­toire du grand mégalithe peut être pénible à supporter en certains endroits comme nous allons le voir. Le menhir de Champ-Dolent est, si l'on peut dire, un menhir «d'école» ou un menhir parfait. Sa polarité positive est dirigée vers le cosmos et son système tellurique est un modèle du genre.

Pour établir nos relevés d'une façon précise, outre les antennes diverses, baguettes et pendules, nous nous sommes servis de boussoles. Un compas de route servant à déterminer le sens des courants et un compas de relè­vement de navigation précisent leur orientation au degré près. Le premier travail fut de relever tous les amers remarquables autour du mégalithe et de comparer avec leur position sur la carte pour s'assurer qu'il n'y avait aucune anomalie magnétique à cet endroit. En effet, le granit contient environ 5 % de magnétite. En raison des circulations d'énergies électromagnétiques que nous

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124 le souffle de la Terre

avons relevées, et compte tenu de la masse du menhir, il y avait lieu de craindre quelques perturbations.

Il n'en fut rien, du moins à nos niveaux de mesure. En considérant une déclinaison de 5° ouest (à l'époque) les résultats nous prouvèrent qu'on pouvait se fier précisé­ment à la rose des vents.

Les courants d'eau

Le menhir de Champ-Dolent est posé à l'aplomb de trois courants d'eau se croisant sensiblement en son centre. Je ne saurais dire aujourd'hui combien de men­hirs j'ai eu l'occasion d'approcher avec mes antennes. Mais je remarque qu'ils surplombent souvent un réseau d'eau triple. Sur le plan symbolique, le chiffre 3 corres­pond à la concrétisation de l'esprit, ou de la vie fonda­mentale au sein de la matière. Pour les druides, la tri­plicité représente un élément fondamental de leur phi­losophie.

Dix mètres plus loin, les rives sont écartées de 1,50 à 4 mètres, elles se resserrent toutes de 0, 70 à 1 mètre juste à l'aplomb des parois. Si l'on suit les lignes de rives, on s'aperçoit que le rétrécissement est maximal à l'aplomb du milieu, ce qui a pour but d'augmenter la vitesse de circulation de l'eau (effet Venturi). Les trois axes sont disposés nord-est/sud-ouest, nord-ouest/sud­est, et ouest-est/sud-est. Il est remarquable de constater que cinq des axes des courants sont décalés exactement de 60° (figure 5).

Seul le rayon est-sud-est a pivoté vers le sud de 20°, et il est donc décalé de 80° et de 40°. Cette modification axiale a lieu, là encore, au centre.

Ces deux phénomènes de rétrécissement des courants à proximité du menhir et de détournement des voies à son profit ne sont pas rares et nous allons maintenant

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Le fonctionnement du menhir

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Figure 5: Menhir du Champ-Dolent, courants d'eau souterrains.

125

les rencontrer régulièrement. Comme je l'ai déjà men­tionné, une telle précision peut étonner, sauf si elle fut prévue avant l'érection du menhir par des individus ayant la capacité de réaliser de tels travaux.

Ces courants d'eau se repèrent facilement à la baguette. On peut aussi, dans certains cas que nous ver­rons bientôt, utiliser un pendule équatorial, ce qui va me permettre de faire une mise au point.

La perception d'une émission de forme en Vert négatif Électrique (V- E) est normale autour d'un menhir. Contrairement à une certaine image trop souvent incom­prise de l'ancien monde celtique, le V- E, n'est que le

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126 le souffle de la Terre

signal de l'eau, répétons-le une fois encore et non celui de sacrifices humains. J'ai ainsi lu récemment chez un auteur que je considère pourtant comme honnête, que la grande majorité des mégalithes furent des pierres sacrificielles pour la simple raison qu'il y trouva du V- E partout. Si cela avait été le cas, la renommée des druides n'aurait pas été celle qu'ils ont aujourd'hui : des hommes sages, mais bien celle d'égorgeurs compulsifs. Cette sinistre réputation fut lancée par César qui avait tout intérêt à les discréditer. Cette thèse est d'ailleurs encore soutenue à la télévision par les thuriféraires de l'Église catholique. On trouve bien évidemment la même orga­nisation hydrographique sous les autels des églises. Ce n'est pas pour cela que l'on prend les prêtres chrétiens pour des assassins. Et, pour contrer jusqu'au bout l'argu­ment de ce « spécialiste », je précise que du V - E, on en trouve dans toutes les maisons.

Le réseau du nickel (H)

Nous trouvons un superbe croisement sous le menhir. Si la largeur des bandes est normale, le maillage est déformé comme si le menhir le resserrait autour de lui (figure 6). Il ne s'agit pas là d'un phénomène excep­tionnel : on peut l'observer sous tous les grands menhirs. Nous relevons la plus grande déformation dans le nord­ouest. Les écartements entre les bandes vont de 1,02 à 1,55 mètre dans le sens nord-sud, et 2,10 à 1,18 mètre dans le sens est-ouest, au lieu des 2 et 2,50 mètres clas­siques.

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Le fonctionnement du menhir

Figure 6: Menhir du Champ-Dolent, réseau Hartmann.

Le réseau du fer (Curry)

127

Le réseau diagonal est normalement orienté, et nous trouvons là encore un croisement en plein centre. La largeur des bandes varie de 0,45 à 0,55 mètre et leur écartement moyen est de 1,30 mètre (voir figure 6).

Nous notons encore une anomalie dans le nord-ouest. En matérialisant les courants souterrains nous réalisons que les axes nord-ouest/sud-est et nord-est/ sud-ouest des courants d'eau et du réseau Curry se superposent, et que tous les cours d'eau correspondent aussi à des failles.

Pour nous résumer, nous avons donc sous un même endroit: trois croisements d'eau, plus une superposition du maillage du réseau du nickel et de celui du fer.

Et cette disposition génère un point extrêmement

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128 le souffle de la Terre

négatif. S'il n'est pas accessible à nos mesures, il n'est pas difficile d'en trouver un similaire dans la nature, et il est régulièrement inférieur à 4000 b.

Souvenons-nous maintenant du dessin du yin et du yang. Puisque nous venons de déterminer la présence d'un point négatif, c'est qu'il existe à proximité un point positif. Pour être certain de ce que nous pensions, il a fallu trouver un menhir couché pour apprendre ses secrets.

Pour une pierre levée, à défaut de repérer exactement l'emplacement du point pulseur, ainsi nommé car il est responsable du souffle du menhir, il suffit de s'assurer de la présence du premier cercle Jaune Magnétique (JM) qu'il génère (figure 29). L'une des tartes à la crème des

JM

JM

0

Figure 29

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Le fonctionnement du menhir 129

auteurs d'ouvrages sur le sujet fut de présenter les trois fameuses barrières cernant le menhir comme trois pas­sages initiatiques qu'il convient de franchir d'une cer­taine manière sous peine de perdre le bénéfice du contact intime avec la pierre. En réalité, ces barrières sont les trois émissions de formes concentriques rayon­nées par le point chakra. Rappelons pour mémoire : le premier et le second répondent au Jaune Magnétique (JM), et le troisième, dit de protection, au Bleu Élec­trique (BuE). C'est d'ailleurs l'une des rares fois où vous percevrez du BuE dans la nature.

Autant il est facile de détecter les barrières d'un galet que l'on met en vibration sur un terrain dégagé, autant tenter de repérer ceux d'un grand menhir relève de l'aventure. La plupart du temps, les pierres levées sont placées dans la campagne sur des terrains privés, entourés de taillis de clôtures et de chemins boueux. Les paysans du coin considèrent rarement d'un bon œil les personnes qui escaladent leurs clôtures pour tenter de repérer ce que personne ne voit. Le bilan de la quête peut être décourageant, une fois que vous avez rempli de boue vos chaussures, déchiré votre belle tenue de campagne en passant entre deux rangées de fil de fer barbelé, perdant à l'occasion votre précieux pendule. Sans oublier le risque de se faire charger par un taureau misanthrope ou daltonien et, pour couronner la journée, coursé par des chiens heureux de se dégourdir les pattes ... j'en passe et pas des meilleures: je connais la chanson.

Voilà pourquoi il vaut bien mieux simplifier le proto­cole d'approche. Si les plus sensitifs ou les plus attentifs ne manqueront pas de remarquer ces changements vibratoires subtils, sur le chemin qui mène au menhir rien ne vous empêche de marcher vers lui en mettant le pendule équatorial en position d'attente.

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130 le souffle de la Terre

Pour des raisons de configuration de terrain vous ne percevrez la plupart du temps que le cercle le plus proche (JM). Comme sa circonférence dépend de la puissance du menhir, il est impossible de donner une dimension précise. Disons qu'il se situe en gros de dix à vingt mètres de la pierre pour situer les choses.

Il existe un rituel recommandé pour se mettre en har­monie avec les énergies du lieu : il consiste à ouvrir le site. À défaut d'avoir un spécialiste sous la main, vous demandez cette permission. La réponse se fait habituel­lement par la méthode radiesthésiste : le pendule se met à tourner en positif, ou la baguette de sourcier se lève ou s'abaisse, selon les conventions, ou les antennes parallèles s'écartent comme pour vous indiquer que la voie est libre, etc.

Les courants telluriques

Comme on s'en doute, les Anciens n'ont pas posé l'un des menhirs maîtres de la Bretagne n'importe où, et il est naturel de trouver sous la pierre de Champ-Dolent une irrigation tellurique abondante (voir figure 30). On ne trouve pas moins de cinq courants souterrains, parmi lesquels:

- deux courants de moyenne profondeur : • le premier vient du Mont-Dol, il passe sous l'église

de Dol-de-Bretagne et file vers le sud-est à 38 mètres sous terre;

• le second passe à 42 mètres, il provient du sud-est et remonte vers le nord-est en faisant un détour sous l'église de Dol ;

- le troisième, de moindre importance, vient du nord­est, il passe sous la bourgade de Baguer-Pican à une profondeur de 18 mètres. Il prend ensuite une direc­tion sud-ouest;

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Le fonctionnement du menhir 131

- le quatrième croise à 8 mètres sous le menhir sui­vant une direction globale nord-ouest/sud-est;

- le cinquième est un courant de surface : il passe à 4 mètres de profondeur. Il provient, lui aussi, du Mont-Dol, il passe également sous l'église de Dol­de-Bretagne et se dirige vers le sud-est.

Rendons-nous maintenant sur place. Pour cette étude, nous avons dissocié deux phénomènes qui sont intime­ment liés : la respiration proprement dite, et ses consé­quences sur l'environnement.

Le phénomène respiratoire fut naturellement appelé « souffle ». C'est lui que nous avons mis en évidence avec les photos Épi: il s'agit de l'échange cosmotellurique proprement dit (photos12, 13 et 14). Son effet se traduit par une modification énergétique du lieu, mais aussi de tout ce qui passe à sa portée. Comme dans un corps humain, en effet, la santé est subordonnée aussi bien à la qualité de l'air qu'à la manière dont on respire.

Nous voici sur place, un 28 février, il est 7 h 20, le soleil va se lever dans 10 minutes, nous disposons des repères à 10 mètres du grand menhir aux points cardi­naux.

À 7 h 30 nous mesurons 11 000 ub au nord et au sud, et 16 000 à l'est et à l'ouest.

D'heure en heure nous constatons, après un pic à 18 000 dans l'ouest et à 16 500 dans l'est à 8 heures, un rapprochement des courbes des énergies à 11 heures dans le nord, l'est et le sud. Elles vont varier sensible­ment de 12 000 à 13 000 dans la journée avant de monter un peu à 13 500 en fin de journée pour retomber à 11 000 à 18 h 35 au coucher du soleil.

Les choses sont différentes à l'ouest (voir figure 7). Après être retombé de 18 000 à 14 000 de 8 heures à

9 heures, elles remontent ensuite à 16 000 jusqu'à

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11 heures. À partir de 11 heures, commence une série de pulsations hallucinantes de 18 000 à 25 000 qui vont encore monter en puissance à partir de 13 heures. Elles vont alterner de 16/18 000 à 31/33 000 jusqu'à 18 h 30 où elles vont chuter comme les autres à 11 000.

Le rythme des montées égale sensiblement celui des descentes. Il est de l'ordre de 8 secondes. Il m'est extrê­mement pénible de rester longtemps à cet endroit.

Revenant une dizaine de jours plus tard, quelques mesures confirment les premières. Cette fois le soleil est beaucoup plus généreux, et je constate que le ballet éner­gétique commence deux heures avant dans l'ouest. Il apparaît donc que l'élévation de température augmente la conduction électromécanique de la pierre. Nous n'avons pas constaté une augmentation significative du rayonnement avec l'ensoleillement, mais un démarrage plus rapide.

Pour mesurer la portée du rayonnement, il faudrait pouvoir disposer d'un terrain dégagé, ce qui n'est pas ici le cas. En utilisant notre compas de relèvement et une carte de l'IGN, il est pourtant possible de se faire une idée. Ainsi, nous n'avons pas trouvé de différence en rele­vant quelques points dans un rayon de 400 mètres. En passant à une distance supérieure, de l'ordre du kilo­mètre, par exemple, les chiffres changent. Mais ils sont difficilement exploitables car nous subissons d'autres zones d'influences comme des églises, mais aussi des bâtiments industriels et des lignes à haute tension. Pour savoir si la répartition est uniforme, il suffisait de relever nos énergies tous les 15 degrés à 10 mètres autour du menhir, ce qui confirma nos premières mesures cardi­nales, à l'exception d'une zone très précise située entre les caps 255° et 295°. Soit exactement 40° dans l'ouest/ nord-ouest. Dans cette portion de terre et d'espace, le taux vibratoire à 18/33 000 est partout le même, du

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Le fonctionnement du menhir 133

moins dans notre champ de mesure autour du menhir (voir figure 7).

Il chute brutalement à 12/13 000 de chaque côté du pinceau, comme s'il était tranché par des murs invisi­bles. Cette face d'émission possède une forme particu­lière: elle est bombée, comme un phare de voiture, pourrions-nous dire. Poursuivant notre tour du menhir, l'antenne en batterie, nous la voyons cette fois se diriger vers le centre de la pierre. Un mouvement rapide, et elle revient en position d'attente. Cela signifie qu'elle reçoit le courant tellurique relayé par un autre émetteur, sous un angle très aigu. Un premier relèvement dans le 40° suivi d'un report sur la carte indique que le relais en question se nomme la croix de Launay, qu'elle se trouve donc dans le nord-est, à 4,1 km de nous.

Une seconde réception dans le 72° nous indique l'église de Baguer-Pican à 3,5 km. Enfin, une troisième dans le 125°, celle d'Épiniac, située dans le sud-est, à 4 km (voir figure 7).

Restons sur la carte un moment et constatons que l'un des plus grands sites cosmotelluriques du nord de laBre­tagne: le Mont-Dol, se trouve à 4,3 km du menhir de Champ-Dolent.

Nous avons retrouvé des caractéristiques similaires auprès de l'autre grand menhir breton, celui de Kerloas. Il possède, lui aussi, une face bombée qui émet de 16 000 à 33 000 ub selon la fréquence de 8 secondes entre les relèvements 35° et 335°. Dans toute sa périphérie, hormis cet angle, il émet une vibration uniforme et stable de 12 000 ub.

Revenons au Champ-Dolent. Le fait de passer de 12 000 à 33 000 ub sans transition

est franchement éprouvant et comme si cela ne suffisait pas, le grand menhir nous a préparé quelques surprises.

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134

Le souffle

le souffle de la Terre

Nous marchons à tâtons dans un univers dont nous ne connaissons que les apparences les plus grossières.

Aldous Huxley

Les couleurs

Comme nous allons pouvoir le constater, un menhir en marche émet un large spectre de vibrations. Elles seront directement données ici sans précision particu­lière du plan dans lequel elles se produisent. Le qua­trième plan ne sera pas mentionné, car le compte rendu qui suit ne concerne que l'étude d'une mécanique excep­tionnelle, et non une démarche spirituelle particulière.

Avant de détailler le déroulement des différents moments de l'échange, arrêtons-nous un moment sur notre menhir décoratif de l'île de Hoëdic. C'est un grand rocher dressé sans autre intention que de marquer l'entrée du village d'une façon pittoresque. Son système tellurique est inexistant : pas de courants d'eau ni de réseaux géomagnétiques.

Notre étude repose sur l'examen des photographies des« rayonnements électromagnétiques invisibles», que nous allons remplacer maintenant par les mots «champs auriques », ou plus simplement auras. Pour nous, l'aura naît de l'interaction de la force de vie et de la matière, la force de vie étant liée à l'énergie cosmique.

Quelques photos Épi ont été faites de ce faux menhir avec une seconde d'intervalle entre chaque cliché. Les trois auras sont identiques. On y voit une boule d'énergie de couleur jaune vibrant à 9 000 ub (toutes les mesures que je vais donner vont concerner uniquement ce qui

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Le fonctionnement du menhir 135

s'est passé pendant cette prise de vue, elles seront diffé­rentes à d'autres moments) entourée d'un halo vert très large vibrant, lui, à 1 0000 ub. Les deux énergies sont séparées par des zébrures que l'on retrouve sur les cli­chés aux mêmes endroits. C'est une pierre vivante, stable, mais pas branchée dans le sol.

Regardons maintenant les auras des autres pierres: on observe un cycle. Il commence par la position de repos ressemblant à celle du menhir précèdent. La cou­leur, la forme et le taux vibratoire des halos sont iden­tiques. Le halo vert est entouré d'un halo bleu foncé très large vibrant à 11 000 ub.

Sur certaines images on voit nettement que le menhir est baigné par un halo de lumière blanche qui se pour­suit verticalement (surtout visible vers le sommet) (photos 12, 13 et 14).

Puis la boule d'énergie de couleur jaune monte, elle finit par se détacher de la pointe en diminuant de volume au profit de la boule verte qui l'absorbe complètement, l'enveloppe bleue est de plus en plus présente. Elle monte à son tour le long du menhir (photos 4 à 7 et 9 à 11). Son taux vibratoire passe progressivement à 14 000, puis à 16 000 ub. Il se produit alors comme une explosion. Une boule d'énergie blanche (dans l'exemple 36 000 ub, photo 16 bis) fait son apparition ; la boule bleue est dilatée, le bleu foncé devient plus clair, la boule blanche remplit tout l'espace et l'on revient à l'état initial. La durée et l'intensité de ce moment sont variables.

Les rythmes

Pour déterminer les rythmes respiratoires nous avons procédé à trois sondages différents :

- le menhir de Champ-Dolent en plein après-midi ensoleillé ;

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136 le souffle de la Terre

- la croix menhir de Hoëdic par une journée embrumée;

- le menhir de Champ-Dolent la nuit.

Les graphiques des mesures montrent que, par un bel après-midi, le menhir de Champ-Dolent fait preuve d'une activité intense (figure 8). Ses mouvements ascen­dants et descendants sont nets et vigoureux, et ils sont souvent réguliers.

Son mouvement basique l'emmène de 5 000 à 38 000 ub en 8 à 10 secondes. Le mouvement descendant s'effectue dans la même durée. Sur une période test de 30 minutes, il va grimper une cinquantaine de fois à 38 000 ub, et va pousser une trentaine de pointes entre 32 000 et 38 000 ub.

La croix menhir n° 1 de Hoëdic présente un graphe beaucoup plus calme (figure 9). Il oscille régulièrement entre 6 000 et 16 000 ub pendant des périodes de 5 à 12 secondes avec une préférence pour un mouvement en 8 secondes qui se sera répété 96 fois. Sur notre période test d'une demi-heure, il aura effectue quatre montées à 30 000 ub, une à 33 000 et une autre à 38 000. Enfin, il se sera accordé 45 périodes de repos de 4 secondes.

Une évidence s'impose : la croix est visiblement moins performante que le puissant menhir de Champ-Dolent. Nous pouvons avancer quelques explications à cela :

- les tests de la croix se sont fait par temps couvert, et la pierre n'a pas pu monter suffisamment en tem­pérature. Il y avait pourtant une bonne raison à ces essais dans ces circonstances, car nous pensons que les énergies se propagent mieux par des temps humides. Encore fallait-il qu'elles puissent se mani­fester;

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Le fonctionnement du menhir

Figure 8: Menhir du Champ-Dolent à 15 heures de l'après-midi.

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le souffle de la Terre

Figure 9: Croix « A ,, Hoëdic, de jour.

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- sur le plan purement volumétrique, la croix présente une masse de pierre infiniment moindre que le menhir. Puisque nous savons que cet élément joue un rôle important dans l'échange, il est donc normal que le mouvement respiratoire soit moins profond, et assez peu intense.

Pour comprendre ce qui peut provoquer ce souffle, nous devons examiner plusieurs facteurs.

L'énergie provenant du courant tellurique représente la semence jaillissante d'un attouchement subtil : la chaude caresse du soleil le projette dans l'espace. La sphère aurique s'élève, elle passe du jaune au vert, puis au bleu. Elle augmente son taux vibratoire et finit par exploser en lumière blanche (photo 16 bis).

La symbolique de la lumière blanche est importante dans toutes les religions. Elle représente la plus haute spiritualité. Le « Je suis la Lumière et la Vie » de l'Évan­gile trouve ici une de ses manifestations. Cependant, le fait de la rencontrer dans les vibrations subtiles pose un problème intéressant. On imagine très bien qu'une cou­leur visible simple, caractérisée, entre autres, par une longueur d'onde, puisse avoir les harmoniques dont nous avons parlé.

Si elles se conjuguent dans le monde subtil comme dans le monde visible, cela pourrait signifier que cette lumière blanche est bien l'ensemble des vibrations colo­rées qui caractérisent les champs subtils : les différents corps et plans de conscience.

La lumière blanche représente donc bien le tout. Et ce qui est en haut est bien comme ce qui est en bas. Le tout contenant par essence toute chose, il est donc (si l'on ose s'avancer ainsi), bipolarisé. Le plus et le moins n'existent plus pendant cette union. Le courant est coupé, le système s'arrête.

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Mais le soleil donne sur la pierre, la chaude caresse du soleil. .. et le cycle reprend.

Comme nous l'avons dit précédemment, nous avons défini que le menhir se trouvait planté au-dessus d'un point négatif, que nous avons détaillé, et d'un point positif, que nous allons examiner maintenant.

Il s'agit là d'une zone extrêmement sensible de la pla­nète, et que nous assimilerons aux centres d'énergie ou chakras, du corps humain.

Les chakras de la terre

Parmi les nombreuses questions que les personnes intéressées par les menhirs se posent, voici celle qui interpelle le plus :

«Comment les peuplades du néolithique s'y prirent­elles pour déterminer les points exacts où poser les mégalithes ? » Cela sous-entend : comment faire pour trouver un emplacement précis dans un espace où l'on soit certain de trouver à la fois un point négatif comme nous l'avons vu, jouxtant avec un point positif tel que nous allons maintenant le décrire. En fait, la réponse est relativement simple: il suffit d'être extrêmement sen­sitif, ou posséder une bonne connaissance de la radies­thésie, ainsi qu'un minimum d'équipement. Ce qui est vite dit.

Un chakra de la Terre est un centre d'énergie émer­geant du sol. Il se repère de plusieurs façons :

- À l'œil nu: rares sont les personnes qui le perçoivent naturellement, pourtant cela se fait couramment à la vision seconde en utilisant le troisième œil, avec un peu d'entraînement. Souvent, la nature semble s'organiser autour de ce

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Le fonctionnement du menhir 141

chakra auquel s'associe la plupart du temps une che­minée cosmotellurique. Si vous vous promenez dans un parc et que vous avez le sentiment que les arbres ménagent une aire circulaire, il y a fort à parier que vous allez trouver le chakra en question sensiblement en son centre.

- Si l'on préfère utiliser la radiesthésie, plusieurs méthodes s'offrent à nous. La plus simple, mais pas la plus élégante, est la détection pure à la baguette ou au pendule, la main en antenne en triangulant la recherche comme pour la recherche d'un objet perdu.

- La meilleure façon de procéder consiste à recher­cher son rayonnement au pendule équatorial. Ceci nous amène à parler à nouveau des émissions de forme. Ce point négantropique fait réagir ce pen­dule réglé sur Bleu Magnétique (BuM). Cependant, son diamètre dépassant rarement celui d'un crayon, il est assez difficile de tomber directement dessus.

Or, ce chakra présente la particularité d'émettre quel­ques signaux, nous en avons déjà parlé. Rappelons que celui que l'on repère le plus facilement mesure entre 3 et 5 mètres de rayon. Il réagit au Jaune Magnétique (JM). Le second, plus éloigné, répond également au JM, et le troisième, dit de protection, se trouve nettement plus a l'extérieur, le pendule réglé sur Bleu Électrique (BuE). Je ne donnerai pas ici les dimensions des deux cercles extérieurs car elles sont variables. Le repérage du pre­mier cercle suffit dans la pratique, comme nous le ver­rons bientôt (voir figure 29).

Une mise en garde s'impose. Les émissions de forme existent dans les différents plans, sous des formes, des dimensions et des états vibratoires différents. Cela peut expliquer que, dans un groupe, ces couronnes concen-

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triques soient trouvées à des distances qui ne sont pas identiques selon les personnes. Le résultat annoncé dépend du plan sur lequel ils sont connectés. Il se passe la même chose pour les mesures d'énergie. Cette discor­dance apparente surprend toujours les étudiants, appor­tant de l'eau au moulin des personnes qui dénigrent la radiesthésie. Redisons-le: il s'agit d'une technique per­mettant de décoder des perceptions, et non de mesurer l'invisible avec un mètre à ruban.

Notons que nous identifierons un certain nombre de points chakras dans une recherche, en sachant qu'un certain nombre d'entre eux sont instables. Outre le cercle Jaune Magnétique (JM) dont le rayon est directement lié à la puissance du point, il existe un autre moyen de l'identifier. Les courants telluriques émettent vers la sur­face des émissions de forme en phase Magnétique sur l'étendue du spectre. Celles qui nous intéressent font réagir le pendule équatorial réglé sur Vert positif Magné­tique (V+ M). La largeur de ces bandes constitue un bon indice de la stabilité du chakra. Car ces points sont nom­breux. Ils émergent au-dessus d'un passage de courant tellurique et se comportent comme une soupape de sécu­rité ou, si l'on préfère, comme un trop-plein de réservoir afin de réguler le flot. S'ils peuvent apparaître à l'aplomb d'un seul courant, il est fréquent de les trouver au-dessus d'un croisement de deux ou plusieurs courants telluri­ques (vérifier avec l'antenne de Lécher sur 8): là où la pression est la plus forte.

Les chakras développent des énergies d'intensités dif­férentes suivant celles des courants souterrains. Des notions difficiles à quantifier qui ne présentent pas un intérêt majeur dans l'état de nos connaissances. Nous savons pourtant qu'une superposition de courants va générer un point puissant qui pourra être utilisé pour la pose d'un menhir. Voyons donc cela sur le terrain.

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Le fonctionnement du menhir 143

Nous venons de déterminer une zone où nous sentons qu'il se passe quelque chose. Nous commencerons alors par vérifier méthodiquement le croisement de deux larges bandes de Vert positif Magnétique (V+ M). À l'aide de piquets de bois dont la tête peut être entourée d'une bande de collant pour faciliter le repérage, nous matérialiserons ensuite le cercle Jaune Magnétique (JM). Plusieurs points peuvent être voisins, il n'est donc pas inutile de vérifier plusieurs fois la circonférence qui nous semble correspondre au point espéré. Il faut un peu d'habitude pour matérialiser un cercle convenable. Cherchons d'abord au pendule équatorial, puis compa­rons avec le ressenti à la main. On peut aussi faire l'inverse, mais la détection au pendule est plus précise.

Toujours avec les piquets posés cette fois à plat nous allons maintenant rechercher le rayonnement du point Bleu Magnétique (BuM) au pendule équatorial. Mieux vaut prendre son temps et ne pas se mélanger les piquets (ces derniers pourront être marqués de bleu). Si tout se passe bien, nous allons matérialiser des rayons qui convergeront vers le point. Il va s'agir maintenant de le localiser très précisément. Pour cela, le mieux est de le rechercher avec les mini-chakras de la main. Il vaut mieux connaître sa zone de détection la plus sensible ainsi que l'impression caractéristique de la perception. Le sentiment généralement exprimé est la présence d'un souffle tiède montant du sol. Un peu d'entraînement ne nuit pas et ces perceptions n'ont rien d'exceptionnel. Je dirais même qu'elles sont à la portée de tous. Pour se rassurer, il est recommandé de solliciter les services d'une personne compétente qui confirmera la détection. Une fois qu'on a saisi le coup, la suite est plus facile.

Voici un modus opérandi qui à fait ses preuves : nous passons distraitement la main au-dessus de la zone pres­sentie en sachant que le désir du ressenti nuit au résultat.

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Si vous détectez quelque chose, marquez immédiate­ment le point avec un piquet, une pierre ou ce que vous avez sous la main. Il faut savoir que même après une détection parfaitement claire, une vérification immé­diate n'est pas toujours évidente. Il faut parfois attendre un moment avant que le corps n'oublie le message et retrouve le contact. Il faut aussi apprendre à se faire confiance. L'autre difficulté de repérage est que la pres­sion du courant tellurique en un lieu n'est pas constante. La raison en est simple, même si l'on éprouve quelques difficultés à l'admettre. La Terre se comporte comme un être vivant: elle respire par ses cheminées cosmotelluri­ques. Les battements de son cœur, ou son pouls, se repè­rent, se comptent au-dessus d'un passage d'une artère tellurique. Sur un point dont le diamètre ne dépasse pas celui d'un crayon, cette pulsation est difficile à capter. Pour nous qui sommes accroupis la paume de la main tendue vers le gazon, cela se traduit par une sensation dont l'intensité varie. Quand on sait cela, il est normal de capter une information nette, puis de la voir s' éva­nouir, avant que de la percevoir à nouveau. Je l'avoue, cette recherche peut déconcerter. Comme pour un humain dont le pouls ne suit pas systématiquement la cadence d'un métronome, la pulsation de la terre varie entre 7 et 10 secondes. Avec une grosse moyenne autour de 8 secondes. C'est dire que, en général, l'intensité maxi­male, ou pic, se produit toutes les 8 secondes. Il faut parfois laisser passer une phase, voire deux, avant de confirmer la détection. Ce rythme est plus simple à trouver lorsqu'un menhir a été dressé comme il se doit sur un point pulseur. La pierre levée joue un rôle d'amplificateur et les pulsations sont relativement faciles à suivre au pendule une fois trouvée la zone d'émission. Notons, car c'est important : tous les menhirs, quelle que soit leur taille, ont sensiblement le même rythme. En

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fait, il ne s'agit pas à proprement parler du souffle du menhir, mais bien de celui de la Terre. Nous y retrou­vons d'ailleurs le chiffre 4 symbolique (4 x 2) qui ne nous quittera pas tout au long de notre étude. Soit dit en pas­sant, le 8 couché à l'horizontale est le lemniscate : le chiffre de l'infini. Concluez vous-même. Celui qui a écrit que plus le menhir est gros et plus son rythme est lent se trompe.

Avec un peu d'habitude en posant simplement l'index sur le point le corps confirmera que nous venons de tou­cher un point d'énergie. Même si vous doutez de votre perception, votre corps, lui, sait qu'il vient d'avoir là une chance inouïe d'approcher aussi intimement le souffle de l'être vivant le plus énorme qui se puisse imaginer.

Le pendule équatorial réglé sur BuM doit s'emballer en s'y approchant. Remarquons que vous trouverez aussi bien ce point au ras du sol qu'au dixième étage d'une tour.

Récapitulons : les points d'émission de forme BuM signalant la présence d'un point pulseur, ou chakra de la terre, sont toujours liés à la présence des bandes de Vert positif Magnétique (V+ M). Ces bandes sont géné­rées par le passage d'un courant tellurique.

Ces points pulseurs ont été utilisés par les Anciens pour dynamiser la terre à l'aide des menhirs.

Les caractéristiques du point chakra, polarités

Nous venons de repérer un point sensible de la terre au-dessus duquel nous venons de ressentir une pulsa­tion. Cette force est l'une des composantes vitales de notre existence. Cette émission tellurique est une énergie nécessaire bénéfique pour tout ce qui vit sur la planète. Il est important dès maintenant de différencier la pola-

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146 le souffle de la Terre

rité de la qualité. Si l'on veut comparer la vie à la lumière, nous savons que, pour allumer la lampe, il faut relier le pôle plus au pôle moins.

Les appellations plus ou moins, ou positif et négatif, n'entraînent aucun des caractères afférents au vocabu­laire. Il s'agit simplement de différencier deux pôles aux caractères physiques opposés sans lesquels la lampe ne s'allumerait pas.

Nous verrons plus loin que l'énergie de la Terre est de polarité négative par rapport à celle qui vient du Ciel, et qui est de polarité positive. Comme tout ce qui concerne l'objet de cette étude est basé sur les polarités, il est important de bien comprendre le système d'entrée de jeu. Empressons-nous de remarquer que, même si le sys­tème cosmotellurique apparaît complexe, il n'en est pas moins logique. Même si les émissions de forme ne répon­dent pas aux grandes lois de la physique habituelle, les échanges d'énergie nécessitent toujours deux pôles opposés.

Pour éviter les confusions dues à l'emploi du même mot pour des usages différents, nous adopterons un vocabulaire plus juste:

Nous conserverons les mots « positif » et « négatif » pour désigner des polarités.

Nous emploierons le terme « négantropie » dans le sens de« qui organise, ou favorise la vie», et« entropie» pour ce qui la désorganise, est néfaste pour nous.

Si vous objectez que l'entropie est également néces­saire à l'existence, tout comme le yin dépend du yang, je ne pourrai qu'approuver mais, pour la suite du propos, il sera plus simple de s'en tenir à cette façon de présenter les choses.

Nous venons de localiser le point pulseur. Nous allons maintenant rechercher sa couronne rapprochée afin de conforter la détection. Au pendule ordinaire, nous allons

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Le fonctionnement du menhir 147

prospecter dans une zone circulaire de 20 à 30 centimè­tres de rayon autour du centre présumé. Cette circonfé­rence se présente comme un manchon ou un tube dont le centre est le point BuM. Là aussi, la taille de cette couronne est un bon indicateur de l'énergie du point. Voici un ordre d'idée sur un point témoin assez fort: le cercle Jaune Magnétique mesure 5,50 mètres de rayon, celui de la couronne: 0,35 mètre. S'il est plus simple de chercher ce manchon avec un pendule ordinaire qui va tourner en positif, il faut savoir qu'il réagit à toutes les couleurs de forme en phase Magnétique.

Le yin étant toujours et quoi qu'on fasse associé au yang, nous allons trouver inévitablement auprès de ce point positif, un ou plusieurs points négatifs. Une fois que nous aurons repéré le point pulseur, nous recher­cherons dans les parages un croisement de courants d'eau souterrains. Vous verrez que dans la plupart des cas, nous retrouverons un chiffre que nous connaissons bien: celui de la terre, le 4. Il ne s'agit pas d'être précis au millimètre. Parfois vous trouverez 0,30 mètre, parfois 0,50 mètre, mais la plupart du temps, vous tournerez autour de 0,40 mètre.

Dans l'exemple de tout à l'heure sur le point témoin situé dans mon jardin, il n'y avait pas en réalité un seul, mais deux croisements d'eau, et situés chacun à 0,40 mètre du point Bleu Magnétique (BuM).

Qui dit croisement de courants d'eau dit électronéga­tivité. Chacun de ces points entropiques va bloquer les deux réseaux géomagnétiques que nous connaissons bien : le réseau du fer, ou Hartman, et celui du nickel, ou Curry.

La particularité de chacune de ces résilles est d'ampli­fier. La nuisance d'un croisement d'eau souterrain sera donc multipliée par le blocage systématique des résilles du fer et du nickel.

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148 le souffle de la Terre

Dans la pratique, nous avons un point pulseur favo­rable à la vie (négantropique) dont l'émission perma­nente est bloquée, absorbée, gommée par un ou plu­sieurs croisements d'eau dont la négativité se trouve augmentée par l'immobilisation des réseaux du fer et du nickel : un point entropique, aussi appelé point cancer, dans les maisons pour les raisons que vous devinez.

Pour nous résumer : Nous venons de repérer un système tellurique

complexe difficile à déceler à l'œil nu.

- Un ou deux passages de courants telluriques qui vont être repérables à la surface de deux manières : • par le tracé de la wouivre : antenne de Lécher sur

8; • par l'émission de bandes V+ Mau pendule équa­

torial. - Un ou deux courants d'eau souterrains, qui vont être

repérables : • à la baguette de sourcier ; • par l'émission de V- E, à l'équatorial.

- Le passage des wouivres va faire surgir de la terre un point négentropique repérable a l'équatorial réglé sur BuM Ce point possède son rayonnement propre, à savoir des cercles concentriques. Soit, par ordre croissant : un manchon qui fait tourner l'équatorial sur toutes les couleurs, puis trois cercles plus éloignés successivement JM, JM, et BuE (voir figure 29) .

- Le croisement des courants d'eau souterrain va pro­voquer l'apparition de points géopathogènes, ou cancer, ou entropiques et répondant à l'équatorial au V - E. Ces points bloquent les réseaux géomagné­tiques du fer et du nickel. De plus, ils se comportent comme un filtre comme nous l'avons vu précédem-

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Le fonctionnement du menhir 149

ment pour arrêter le rayonnement des métaux utiles à notre bonne santé.

Enfin, à l'état naturel des choses, le système que nous venons d'étudier est stable, et c'est l'élément négatif qui prévaut.

Le fonctionnement du menhir

Il monte de la terre au ciel et derechef, il descend en terre, et il reçoit la force des choses supérieures et inférieures.

La Table d'émeraude d'Hermès Trimégiste.

Une fois le point pulseur repéré nous allons placer dessus une pierre polarisée. Elles le sont toutes, bien évi­demment, mais cela va nous permettre de savoir dans quel sens la poser. Pour être efficace, cette pierre doit être consentante (lui demander au pendule, même si ça paraît bizarre), et être orientée. Si vous faites l'expé­rience, recherchez de préférence un caillou qui ait l'air d'un petit menhir.

- On place pour cela son arête la plus aiguë au nord de forme (5° vers le nord-ouest).

- Ou l'on cherche l'énergie ambiante, cela se fait en tournant lentement la pierre autour de son axe ver­tical.

Je rappelle que nous partons d'un système stable et entropique.

Une fois la pierre orientée et placée dans le bon sens (pôle négatif en bas et positif en haut), nous venons de mettre une machine en marche. Rappelons comment les choses se présentent :

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150 le souffle de la Terre

Au-dessus du sol, et de la pierre : une zone à forte pola-rité positive :

- le sommet de la pierre ; - les énergies venues du ciel.

Au-dessous du sol, une zone à forte polarité négative:

- le bas de la pierre ; - les courants telluriques.

Nous allons assister à un appel du courant tellurique vers le ciel. Le courant va grimper par effet pelliculaire le long de la pierre. Nous pouvons maintenant décom­poser le souffle du menhir étape par étape.

Étape 1. Position de départ, environnement bas. Mesure du taux vibratoire : environ 6000 ub : les V - E sont parfaitement ressentis.

Étape 2. Le courant tellurique longe le menhir (photos 12, 13 et 14) et jaillit vers le ciel. Sur les photos 4, 5, 6 et 9, 10, 11, on constate l'ascension des auras de la pierre. Sur le terrain, les V- E sont de moins en moins ressentis, le taux vibratoire augmente.

Étape 3. La fusion des énergies cosmotelluriques s'opère en une fraction de seconde sous la forme d'une boule de lumière blanche qui s'allume comme la lumière d'un phare au-dessus de la pierre (photos 16 et 16 bis). C'est le moment magique de la hiérogamie sacrée. Cette explosion orgasmique produit une très forte énergie négentropique qui arrose l'environnement. Les énergies sont au maximum et avoisinent les 38 000 ub qui sont le seuil supérieur du plan spirituel.

Tous les éléments entropiques, et en particulier les V- E, ne sont plus perçus, le lieu est harmonisé.

Étape 4. Une fois la hiérogamie terminée, nous reve­nons au point de départ jusqu'à ce qu'une nouvelle pul­sation de la terre ne fasse monter encore une fois la sève

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Le fonctionnement du menhir 151

tellurique, suivant un rythme moyen, répétons-le une fois de plus, de 8 secondes environ.

La présence des courants d'eau fut toujours décrite par la plupart des auteurs. Certes, si nous nous conten­tons de la baguette de sourcier, nous les retrouverons bien évidemment toujours. Mais si nous utilisons le pen­dule équatorial pour capter leur émission en V- E, nous constaterons que ce signal disparaît peu à peu pour être de nouveau perçu quelques secondes plus tard. Il convient d'être attentif pour sentir ce phénomène.

En mettant la pierre en vibration au-dessus d'un point pulseur, nous venons de passer d'un système entropique stable en un système négantropique instable.

Pour simplifier ce propos, nous pourrons dire qu'un lieu harmonisé par un menhir est très agréable à vivre pendant 7 secondes, et nettement moins pendant une seconde. De plus, il faut pouvoir supporter ses fortes variations dans sa zone d'émission (voir figure 7) qui pas­sent de 6 000 à 38 000 ub toutes les 8 secondes quand le menhir est actif. En allant au bout de ce raisonnement, l'on pourrait penser que, si tous les émetteurs cosmotel­luriques étaient parfaitement synchronisés, ce rythme finirait par être perçu comme des coups de boutoir. Mais comme je l'ai signalé plus haut, le souffle de la Terre ne suit pas une pulsation métronomique. Chaque décalage, fût-il d'une seconde, suffit à déphaser le système qui reste discret.

Les courants d'eau poursuivent naturellement leur chemin, mais leur émission de forme n'est bénéfique que dans le rayon d'influence de l'émetteur que nous avons posé.

Revenons à notre pierre. Nous venons de réaliser l'exercice qui a consisté à mettre un galet en vibration. Par rapport au menhir habituel, nous remarquons deux différences notables :

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- la dimension ; - le fait que notre galet ne soit posé que sur le point

pulseur alors que le menhir recouvre ce même point, plus le croisement d'eau.

Voyons cela en détail. La dimension de la pierre n'intervient que sur la portée de son travail. Comment allons-nous pouvoir vérifier cela?

Le premier réflexe sera de s'intéresser au taux vibra­toire. C'est une manière de faire fastidieuse, car elle oblige à multiplier les mesures. Il y a nettement plus simple: puisque nous savons que la pierre inverse loca­lement l'émission de forme qui passe du V - E au V + M, il suffit de programmer son équatorial sur V - E et de s'éloigner en ligne droite du galet. On lance le pendule en position d'attente et lorsqu'il tourne c'est qu'il détecte le V - E. On peut en déduire que nous venons de dépasser la zone harmonisée. À défaut, on peut aussi bien utiliser l'antenne de sourcier programmée mentalement sur le V -E.

Avec un galet d'un ou deux kilos, le rayonnement de cette zone sera de l'ordre de 10 à 20 mètres. Avec un menhir de quelques tonnes, elle sera de 4 km- c'est pour­quoi les menhirs sont disposés ainsi - ou plus exacte­ment 4,100 km qui correspond à une lieue gauloise. Ce que nous constaterons bientôt en nous rendant sur le terrain.

Si la pulsation reste identique à peu de chose près, la portée dépendra de plusieurs facteurs :

- La taille de la pierre: plus elle sera importante et plus l'effet « derrick» sera puissant, et plus la zone couverte par la bulle hiérogamique sera large (photo 17).

- La puissance du point pulseur est une donnée dif­ficile à quantifier. Avec un peu d'expérience, on dis-

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Le fonctionnement du menhir 153

tingue leurs différences de qualités. Mais comme ils ne sont pas toujours évidents à trouver, il vaut mieux s'y prendre autrement. Si l'on recherche le passage des courants telluriques sur une carte, on sait que plus il y aura superpositions de ces cou­rants, plus ce point sera actif. On sait ainsi que le dolmen placé sous la cathédrale de Chartes est éner­gétisé par le passage de 7 courants. Voyez ce qui se passe au-dessous du menhir de Champ-Dolent (voir figure 30).

- Il reste un paramètre que nous n'avons pas encore étudié et qui est l'activité du point entropique. L'une des différences entre le galet et le menhir est que le galet est posé à côté du croisement d'eau, et que le menhir est posé dessus.

Souvenons-nous de la pile électrique. Pour que la lampe s'allume, il est nécessaire de relier les deux pôles. Dans la bougie d'un moteur à explosion, l'étincelle jaillit entre les deux électrodes lorsqu'on met le contact. Sous le menhir, c'est la même chose. Pour obtenir une décharge plus forte on augmente la différence de poten­tiel. Pour cela, on fait passer davantage de courants d'eau sous le menhir. On ajoute aux courants naturels des réseaux artificiels qui sont creusés de main d'homme. On peut aussi s'arranger pour les accélérer artificielle­ment en rétrécissant leurs conduits (effet Venturi) lorsqu'ils s'approchent du menhir. C'est le cas de celui de Champ-Dolent (voir figure 5).

C'est pourquoi la plupart des courants d'eau que l'on détecte autour d'un menhir sont disposés d'une façon aussi régulière. Le cas est encore plus flagrant dans les églises, lesquelles ont été construites en lieu et place des mégalithes. Dans de nombreux cas comme à Saint-Jac­ques-de-Compostelle, on a aménagé un système d'irriga-

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154 le souffle de la Terre

tion avec des buses de terre cuite sous l'autel de la cathé­drale. Cette circulation d'eau sous le bâtiment fut mise à jour par des ouvriers procédant à des travaux de res­tauration.

Il existe autour du chœur de l'abbatiale Saint-Pierre­de-Moissac un fossé creux d'un bon mètre (photo 24). Hormis pour distribuer l'eau sous l'autel, on ne voit pas à quoi il peut servir.

Il est même arrivé que pour des commodités locales on ne puisse pas faire autrement que de creuser un puits vertical sous l'autel. Un puits bouché est un puissant émetteur de V- E, autrement dit: une source de nui­sance potentielle.

Voici un exemple qui fut porté à ma connaissance au début de l'été 2006. Le village de Coursan (Aude) procé­dait à des travaux de réfection dans son église. Voici ce que rapporte la gazette locale à ce sujet : « Le chantier se déroule sans problèmes majeurs. Toutefois, un puits d'une profondeur de six mètres environs (fonctionnel semble-t-il puisque rempli d'eau) à été découvert sous la dalle où se dressait l'autel. »

Si vous passez aux Saintes-Maries-de-la-Mer, ne man­quez pas de visiter l'unique église romane fortifiée de la Camargue. Vous y verrez un puits aujourd'hui asséché, en plein milieu du bâtiment. En pratique il n'est pas nécessaire de se trouver au-dessus d'un passage d'eau: le signal V - E suffit.

Nous sommes donc en présence d'un point pulseur qui libère toutes les 8 secondes un jet d'énergie tellurique négantropique, ou qui va dans le sens positif de la vie. Nous avons noté qu'il présente des caractéristiques pro­pres comme une couronne rapprochée rayonnant toutes les couleurs du spectre ainsi que les trois cercles de repé­rage. À 0,40 mètre de là, nous avons un point puissant

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Le fonctionnement du menhir 155

diffusant en permanence une énergie entropique, ou qui désorganise la vie.

Comme pour ce qui se passe plus haut, nous allons trouver en bas une décharge, une étincelle qui se pro­page à la surface du sol comme les ondulations concen­triques d'une pierre lancée à la surface d'une onde calme. La régularité métronomique de la montée tellurique donne l'illusion de vagues stationnaires.

Notons que le contrôle du point entropique est une chose à la portée de l'humain.

Il est aisé d'augmenter la portée d'un menhir et donc son côté positif, en augmentant simplement sa partie négative comme nous venons de l'évoquer.

La difficulté dans notre raisonnement est bien de dif­férencier entre la mécanique du menhir : croisements d'eau, réseaux géomagnétiques et telluriques, polarités de la pierre, et l'action énergétique résultante: inversion de la phase des V- E, élévation du taux vibratoire, arro­sage, etc.

Service de nuit

Si l'activité se ralentit par la force des choses au cou­cher du soleil, elle ne s'arrête pas pour autant. Les gra­phiques font état d'une activité très différente pour notre sujet témoin (figure JO).

On distingue nettement des périodes calmes, de 2 à 5 minutes, pendant lesquelles l'énergie va osciller paisi­blement entre 6 000 et 12 000 ub.

Le rythme moyen est de 5 à 10 secondes par montée ou descente.

Nous observerons des temps de repos de 10 à 20 secondes, pendant lesquels il se stabilisera sur une même vibration. Il échangera ensuite très haut, entre

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Le fonctionnement du menhir 157

26 000 et 36 000 ub, sans descendre, pendant 1 à 2 minutes. Ensuite, il reprendra très fort de 5 000 à 36 000 ub une ou deux fois avant de recommencer le cycle.

En voici l'explication. Nous avons constaté qu'un mégalithe branché sur un réseau tellurique tel que nous l'avons défini est en activité, de jour comme de nuit. Par temps couvert le jaillissement du flux n'est pas assez puissant pour lancer la machine qui, du coup, fonc­tionne avec un rendement assez faible. Et pourtant, de temps à autre, nous bénéficions d'une forte action. Nous pensons donc que le mégalithe se comporte, par temps couvert et de nuit, comme un accumulateur.

Nous avons vu comment les électrons y circulent. Si l'on ajoute à cela le fait qu'il contient une certaine quan­tité d'eau, nous retrouvons là un schéma connu. Nous savons que l'eau est capable de conserver et de trans­mettre toutes les énergies. Ce menhir baigne en perma­nence dans les vibrations telluriques. Il en est saturé.

Cela explique en grande partie pourquoi, en état de chauffe, le surplus tellurique est dirigé vers la périphérie du mégalithe avant d'être éjecté vers le cosmos en subis­sant la loi des signes contraires. De nuit, la pierre s'est chargée en soufflottant quelques minutes comme un plongeur se préparant à l'apnée. Le flux tellurique arrive en permanence jusqu'au moment où la pierre est chargée à refus. Comme elle n'est plus chauffée, l'évacuation par effet de surface ne peut plus se faire. Le menhir aban­donne alors lui-même sa charge sous la pression. Cette forte quantité d'énergie alimente l'échange pendant une ou deux minutes sans une grande baisse d'intensité.

Puis le menhir reconstitue paisiblement sa réserve. Parfois il lui arrivera de faire son plein plus rapidement, ou de recevoir une excitation cosmique particulière, ce qui donnera un ou deux jaillissements à suivre. Le fonc-

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tionnement d'un menhir n'est pas celui d'un métronome. Pourtant, en bénéficiant de l'inertie de leur masse, les grands mégalithes comme celui de Champ-Dolent ou de Kerloas adoptent parfois des rythmes réguliers. Puis sans que l'on sache pourquoi, le souffle s'accélère ou se ralentit.

Il y a quelques raisons à cela : le jour, la lumière du soleil est parfois masquée par des nuages et, selon les saisons, la température ambiante est différente.

Selon leur provenance, les courants d'eau souterrains sont alimentés plus ou moins régulièrement. De part ses activités industrieuses, l'homme ne se gêne pas pour per­turber l'équilibre géomagnétique de la planète ...

Nous notons un ralentissement d'activité au moment du lever et du coucher du soleil, comme si le mégalithe se reposait et se préparait à changer son mode de fonc­tionnement. Cela est lié au fait que la pierre se réchauffe ou se refroidit.

L'arrosage du menhir

Pour imaginer la partie utile du menhir, pensons à un rayon de soleil frappant un miroir. En faisant pivoter celui-ci, nous allons renvoyer ce rayon dans l'œil du voisin (ou de la voisine). Autre image: lorsque nous arro­sons le jardin, l'eau arrive par le tuyau et en ressort par la pomme d'arrosage en couvrant la plus grande étendue de gazon possible. Dans les deux cas, nous avons utilisé un accessoire pour modifier la trajectoire d'une énergie : le rayon de soleil, et l'étendue de son action : la surface couverte par l'eau. Un troisième exemple peut être celui d'une lampe de bureau. L'énergie électrique arrive en suivant le fil comme la wouivre suit les accidents du sous-sol. Une fois l'interrupteur fermé, le courant va

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Le fonctionnement du menhir 159

chauffer le filament de tungstène pour éclairer le bureau là où nous en avons besoin.

La fonction du menhir est de faire fusionner les deux énergies primordiales dans le but de favoriser la vie sur la Terre. Il va donc se comporter comme une pomme d'arrosage: l'eau provenant du sous-sol va se combiner avec l'oxygène de l'air et l'énergie du soleil pour faire pousser la plante. Le menhir va faire jaillir le courant tellurique et le projeter dans une direction particulière afin de favoriser la vie en ce lieu.

Avec un peu d'habitude, il n'est pas difficile d'orienter notre galet d'essai pour diriger le rayon tellurique dans la direction souhaitée. L'opération se révèle plus complexe avec un menhir de quatre tonnes et je sais de quoi je parle (photo 25). Il m'est arrivé d'en replacer quel­ques-uns à la demande d'éleveurs ou de particuliers, et cela n'a jamais été une mince affaire. Cela montre au moins que les Anciens disposaient, dès la fin du méso­lithique, de tractopelles autrement plus performantes que les nôtres.

Pour nous résumer : un menhir fonctionne comme une mécanique complexe capable d'extraire le courant tellurique comme un derrick le fait pour le pétrole. Toutes les 8 secondes environ, il se produit une explo­sion d'énergie aérienne.

Cette décharge est due à la rencontre brutale des forces du Ciel et de la Terre. Une partie du courant tel­lurique est utilisée pour faire fonctionner cette pompe, l'autre partie est projetée dans une direction déterminée par ceux qui posèrent ce menhir. Tout comme un moteur d'engin quelconque, le menhir fournit un certain travail, il doit donc consommer pour cela de l'énergie. C'est pourquoi nous pouvons parler de rendement. Cette notion peut être facilement quantifiée sur une échelle de

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160 le souffle de la Terre

0 à 100. Pour donner un ordre d'idée, je considère un rendement de 55% comme correct.

Nous voici donc avec notre arrosage tellurique balancé dans la nature suivant un angle ouvert pouvant varier de 40 à 90° sur une distance de 4 km. Parvenu à destination, et donc sur un autre menhir, notre courant si large se sera dispersé dans la nature et il n'arrivera à destination comme un filet d'eau, à bout de souffle. Cet angle de réception ne dépasse pas quelques degrés (voir figure 7). Il n'est pas rare d'en détecter plusieurs selon que le menhir en question est branché avec d'autres mégalithes1•

La circulation souterraine des courants telluriques apparaît plus complexe que prévue. Il existe des cou­rants importants qui circulent jusqu'à 100 mètres sous nos pieds (voir l'étude de Stonehenge), des courants de moyenne profondeur, et des courants mineurs croisant à faible distance du sol. Il semble que les menhirs utili­sent de préférence les courants de surface pour la raison qu'ils sont plus faciles à extraire du sol. Mais ils sont aussi plus exposés, car de simples travaux de voirie comme le creusement d'un fossé, le passage d'un tout­à-l'égout ou d'une conduite de gaz suffit à couper le flux tellurique et à rendre le menhir inopérant. J'ai connu plusieurs cas de calvaires inclus dans des lotissements qui s'éteignaient à la suite des travaux, et tout le lotisse­ment se portait mal.

Il semble logique de penser que, pour atteindre les grands courants souterrains, il faille disposer de machines puissantes. C'est ce qui peut expliquer la pré­sence de certains géants comme le menhir de Champ­Dolent, celui de Kerloas, etc.

1. Voir l'étude sur Brocéliande, en fin d'ouvrage.

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Le fonctionnement du menhir 161

Lorsqu'il existe une conjonction particulière, une superposition remarquable de courants, les Anciens y posaient des pièces maîtresses comme les menhirs dont je viens de parler, mais aussi le dolmen de la forêt des Carnutes sur lequel on a bâti la cathédrale de Chartes.

Pour illustrer ce propos, je vous propose de suivre un alignement d'émetteurs sur quelques kilomètres en par­tant de Champ-Dolent.

En suivant le courant tellurique

Les points se suivent

Cet angle de 40° indiqué par le grand menhir nous fait balayer une bonne partie de la région. En recherchant quelques points remarquables, nous constatons qu'une route tracée au 300° sur la carte nous fait rencontrer successivement à vol d'oiseau: à 900 mètres, l'église de Carfantin; à 1,8 km l'abbaye de Dol-de-Bretagne; à 2,100 km une borne répertoriée, puis une autre à 4,100 km; la croix de Roblin à 4,8 km, etc., pour aboutir à la cathédrale de Saint-Malo (figure 11). Cette ligne mesurant moins de 25 km, il n'est pas difficile d'aller contrôler ces quelques points pour voir comment ils réa­gissent. Cette vérification doit nous assurer qu'il existe bien un lien entre eux. Nous sommes donc allé inter­roger l'église de Carfantin, l'abbaye de Dol, la croix de Roblin, et la cathédrale malouine.

La porte d'entrée de l'église de Carfantin s'ouvre pile sur l'ouest. Ses taux vibratoires se situent ainsi: 10 000 ub au nord, 10 000 à l'est, 10 000 au sud et une variation régulière de 18 à 33 000 ub dans un angle compris entre 300 et 245° (soit un arrosage de 55°). Comme pour le menhir, la montée et la descente des

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Le fonctionnement du menhir 163

vibrations se font environ en 8 secondes. La mesure est confirmée sur le parvis.

À l'entrée de l'église, les marches de pierre sont cas­sées. Il s'agit là d'un signe indiquant clairement le pas­sage d'un courant d'eau souterrain dans l'axe longitu­dinal de l'édifice. L'émission du V- E n'est pas seulement momifiante, elle peut aussi bien fissurer le béton, et fendre les pierres. À l'intérieur, au niveau du chœur nous mesurons une vibration élevée de 32 000 ub dans le plan spirituel.

Cette vibration est conservée par une architecture éla­borée, résultant d'une harmonie des formes, d'une dis­position particulière des réseaux telluriques1•

Cette particularité n'est pas propre à nos chapelles ou églises, mais à tous les lieux de culte.

Nous venons de constater que le taux vibratoire de l'église dans le plan spirituel était élevé. Cela signifie qu'on y dit toujours la messe. Il est donc normal, dans le quatrième plan, de trouver la signature christique, à 3 960 000 ub. Sur le plan photographique, le procédé Épi montre les mêmes halos colorés autour des églises (photo 17). Cela confirme qu'une église normalement implantée fonctionne comme un menhir, en utilisant son clocher comme une pointe. La différence entre les deux monuments vient de la gestion de ces hautes éner­gies: alors qu'elles sont dissipées autour d'eux, elles sont conservées dans l'église.

L'abbaye de Dol se trouve, elle aussi, dans notre cap. Son clocher dominant est bien repérable.

Son entrée est décalée de 20° par rapport à l'ouest, mais une croix ancienne est placée pile dans le cap 270° à 20 mètres de là, comme pour remettre les choses en

1. Voir l'étude de la collégiale de Guérande dans mon ouvrage Le Sel de la vie.

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164 le souffle de la Terre

place. Signalons à ce propos que la majorité des cal­vaires placés près des églises remplissent cette fonction.

Au nord comme au sud, nous mesurons 12 500 ub. À l'est nous découvrons un endroit épouvantable qui sent la mort sans même qu'il soit nécessaire de faire des mesures. Il s'agit en fait d'un funérarium qui vibre à 3 500 ub. Sur le parvis, en revanche, en direction de l'ouest, nous retrouvons nos vibrations de 16 à 33 000 ub, toujours au même rythme de 7 à 8 secondes. Les mar­ches d'entrées sont intactes, et nous y découvrons avec plaisir deux marques en patte d'oie, la signature d'un compagnon dévoirant.

L'angle d'émission est compris entre 300 et 255, soit 45° cette fois.

La croix ancienne émet exactement la même chose dans la même direction.

La croix Roblin se trouve entre les lieux-dits Le Roblin et La Jagaudière.

Avant de mesurer son rayonnement, il est intéressant de vérifier qu'elle est bien placée sur un point menhir. Elle se situe à un croisement de deux courants d'eau souterrains orientés nord-ouest/ sud-est et sud-ouest/ nord-est.

Nous avons de plus une juxtaposition parfaite d'un croisement H et d'un Curry.

L'émission de la croix est de: 12 000 ub dans le nord, 13 000 dans l'est, 12 500 dans le sud et de 16 à 33 000 ub, dans un angle de 285 à 220°.

Nous aboutissons à la cathédrale de Saint-Malo dont l'entrée est aussi orientée à l'ouest.

Nos mesures nous donnent 10 500 ub au nord, à l'est nous trouvons la rue marchande, avec une vibration nor­male de 6 500 ub. Sur le parvis, nous obtenons encore des variations de 17 à 31 000 ub dans un angle d'émis­sion de 300 à 260° (soit exactement 40°) À l'intérieur de

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Le fonctionnement du menhir 165

la cathédrale, en un endroit précis du chœur, nous remarquons 31 000 ub parfaitement stabilisés dans le troisième plan, et une fois encore: 3 960 000 ub dans le quatrième plan.

Nous n'avons pas trouvé les bornes indiquées sur la carte. Leur emplacement est trop précis pour qu'il soit possible de les manquer. Il est probable qu'elles ont été enlevées. Elles se trouvaient alignées sur le trajet, espa­cées l'une de l'autre de 4,100 km. Ce qui fait beaucoup de coïncidences.

Tous ces monuments présentent des points communs : ils sont placés sur une même ligne et, sauf accident (rue marchande, et funérarium) ils émettent un champ vibratoire très proche dans l'est, le nord et le sud.

Dans l'ouest, ils émettent des vibrations très élevées dans un angle précis. La piste se poursuit...

Sauf une disposition particulière (cas étudié dans mon ouvrage Le Sel de la vie, Dervy) les émetteurs dirigent leur flux dans la direction du courant tellurique.

Outre leur fonction première, ces monuments balisent le courant concerné. Nous en avons déjà esquissé la genèse. Il existe des cartes à grande échelle où l'on peut repérer les grands courants du pays. Mais pour en avoir une idée plus juste, il faut comparer ces émissions aux branches d'un arbre se ramifiant à l'infini. Si vous regardez les figures 12 et 14, vous imaginez facilement l'extraordinaire complexité de ce réseau sous-terrain. Cependant, il n'est pas difficile, dans le cadre d'une étude comme celle concernant le menhir de Champ-Dolent, de repérer ses passages au pendule (voir figure 30). Mais revenons aux grands courants : celui qui traverse la Bre­tagne d'est en ouest longe Reims, Paris et Chartres. Il se sépare en deux vers Alençon. Une des branches remonte vers le mont Saint-Michel, l'autre se prolonge vers l'ouest

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avant de se ramifier en direction de la presqu'île de Crozon, et de Carnac.

Celui qui nous intéresse suit une route ouest-nord­ouest avant d'aborder la Manche. Les caps constants que nous avons précisément relevés attestent de sa présence.

Il reste à découvrir les ramifications de moindre importance et seule une étude attentive de l'implanta­tion des mégalithes, églises, chapelles, croix, calvaires et même des bornes anciennes, pourra nous renseigner sur le sujet. La meilleure façon de procéder est d'effectuer les repérages à la loupe sur une carte au 1/25 oooe, puis de rechercher au pendule le passage des courants sur l'endroit concerné.

Des distances remarquables

Si l'on mesure les distances à vol d'oiseau séparant quelques points phares de ce pays à partir du menhir de Champ-Dolent, nous relevons: 4,3 km pour aller au Mont-Dol ; 4,100 km dans le nord-ouest à la fontaine Saint-Macaire (croix de Launay); 8,2 km dans le nord­ouest à l'église de Cherruex, et 20,6 km pour le mont Saint-Michel.

Tous ces chiffres ont un facteur commun: ils sont, à très peu de chose près, divisibles par 4. Or, 4,1 kilomè­tres représentent une ancienne unité de distance: la lieue gauloise. Le chiffre 4 est aussi le chiffre de la Terre. Nous avons longuement évoqué son double : le 8. Il ne faut jamais perdre de vue ce chiffre de base lorsqu'on travaille sur les mégalithes.

En partant du menhir, nous allons donc trouver : le Mont-Dol et la croix de Launay à une lieue gauloise, l'église de Cherruex à deux lieues, le mont Saint-Michel à cinq lieues, la cathédrale de Saint-Malo, les églises de

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Le fonctionnement du menhir

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168 le souffle de la Terre

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Saint-Renan et reproduite avec son aimable autorisation.

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Le fonctionnement du menhir 169

Dinan et de Tinteniac à six lieues, et Rennes à douze lieues.

Monsieur J. Lescop, géologue de Saint-Renan, a établi en 1997 une carte précise des mégalithes et assimilés de sa région. Son étude concerne la région de Brest, et plus particulièrement la partie qui se trouve entre Landivi­siau et la côte (figure 12). En reliant les différents monu­ments entre eux, il a montré que :

- les mégalithes sont toujours alignés sur d'autres; - ces alignements traversent la région ; - ces droites se coupent souvent sur des angles précis :

90°, 60°, etc. ; - la lieue gauloise est une mesure constante, et il à

également relevé des écartements réguliers et répé­titifs de: 4,625; 5, 250; 5, 7 et 6,550 km.

Voila qui jette un jour nouveau sur la portée du menhir, et qui interpelle une fois de plus sur les connais­sances de ceux qui les implantèrent.

Dolmen et allée couverte

Parmi les diverses fonctions du dolmen (du breton taol-men, table de pierre), la première est celle de doper un courant tellurique et, la seconde, celle de marquer un embranchement. Dans le sous-sol, le courant tellurique est de type fluidique. Quand il rencontre un obstacle, une grosse pierre par exemple, il se divise en deux, per­dant par le fait même son intensité ou son efficacité dans le même rapport. Il est donc nécessaire d'intercaler dans le dispositif des alignements des systèmes permettant au courant tellurique de se recharger afin qu'il puisse faire son travail dans de bonnes conditions, et de parvenir là où il est attendu.

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170 le souffle de la Terre

Du système mégalithique originel, il ne reste plus grand-chose. Les dolmens ont souvent perdu leurs pierres constitutives et en particulier celles des coiffes, récupérées par des ignorants. Bon nombre de courants telluriques ont été malencontreusement coupés ou ne sont plus relayés par d'autres monuments. Si l'on peut dire que l'organisation initiale n'est plus que l'ombre d'elle-même, force est de constater que la plupart des dolmens que j'ai eu l'occasion d'étudier sont toujours en route. Ils fonctionnent mal, mais ils fonctionnent. Une estimation de 5 à 10 % de leur potentiel semble une approximation correcte. L'explication envisageable est qu'ils sont obligés d'aller puiser des courants de plus en plus profonds. Le système fonctionne comme si l'on uti­lisait une pompe de puisage prévue pour aller chercher de l'eau à 5 mètres alors qu'elle se trouve à 50 mètres de profondeur. Le résultat n'est pas brillant, mais il coule quand même un peu d'eau du tuyau.

Peut-on différencier les dolmens des allées couvertes? Cela semble évident au premier coup d'œil, mais si leur principe est identique, les allées couvertes ont une utili­sation plus étendue. Décrivant un usage général, je conserverai le nom générique de dolmen en apportant des précisions chaque fois que nécessaire. Toutefois, afin que le lecteur puisse s'y retrouver, nous nous penche­rons sur chacun des cas.

Commençons par le plus simple, un modèle à la fois basique: une table posée sur deux pieds, et du genre irréductible. En effet, se trouvant au cœur de la ville de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, il à résisté aussi bien aux poussées de l'urbanisme qu'aux destructions de la Seconde Guerre mondiale.

On l'appelle le «dolmen du Prieuré» (photo 21). La municipalité à bien fait les choses : une petite place por­tant son nom est aménagée autour de lui, et des murets

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Le fonctionnement du menhir 171

maçonnés le préservent des voitures. Il est visiblement respecté. Une pierre levée se trouve dressée à ses côtés, à l'ouest. Posée là pour compléter le décor, elle est inac­tive. Allons donc faire connaissance.

Haut de 2,55 mètres, il est orienté globalement nord­sud. Le pilier nord mesure 2,06 mètres, large de 1,052 mètre, son épaisseur moyenne est de 0,35 mètre.

Le pilier sud mesure 1,90 mètre, il fait 2,40 mètres de large pour 0,60 mètre d'épaisseur. La table est longue de 3,60 mètres, large de 1, 70 mètre et son épaisseur est de 0,50 mètre.

Le pilier nord et la table sont taillés assez régulière­ment, le pilier sud est plus arrondi et nettement plus important que le nord. Il doit y avoir une bonne raison à cela.

L'étude des courants souterrains nous apprend les choses suivantes (figure 13).

Le dolmen est entouré de quatre courants d'eau qui passent assez loin: 12 mètres au nord, 11 mètres à l'est et au sud, et 6 mètres à l'ouest. Un courant longitudinal coule sous le monument.

Le réseau du nickel (H) est écarté de 5 mètres dans le sud-est, 11 mètres dans le nord-est, 12 mètres dans le nord-ouest et de 6 mètres dans le sud-ouest. Il n'y a pas de cheminée à cet endroit.

Ce dolmen est donc implanté dans une zone neutre. En recherchant le courant tellurique, je détecte une réception dans un angle aigu de 5° provenant du nord, et une émission vers le sud beaucoup plus large : entre le 200 et le 142 au cap compas, soit un angle de 58°.

Les mesures des taux vibratoires donnent une moyenne normale de 7 000 ub dans une zone de 5 mètres autour du monument. Nous trouvons 7 500 ub sous la table et 10 500 ub dans les zones d'émission et de récep­tion.

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Figure 13 :Le dolmen du Prieuré à Saint-nazaire.

Cela signifie que le courant tellurique entre par un bout du dolmen et en ressort par l'autre. En gardant à l'esprit la plus grande analogie possible avec le courant électrique, l'on peut assimiler le dolmen à un énorme conducteur. De par leur poids, les pierres sont toujours en contact et le courant y circule librement.

Restons sur l'électricité en nous souvenant de la for­mule : U = RI, U est la tension en volts, R la résistance en Ohm, et I, l'intensité en Ampère. En transposant ces

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Le fonctionnement du menhir 173

paramètres au courant tellurique qui circule dans un dolmen, on peut considérer ainsi les choses :

La tension est une accumulation de charges diffé­rentes. On parle de différence de potentiel, tels deux bas­sins hydrauliques dénivelés et reliés entre eux par un conduit. En sachant que cette circulation fluidique se passe dans le sous-sol, nous ne voyons pas comment intervenir sur la tension, que nous allons considérer comme fixe. Restent la résistance et l'intensité qui sont interdépendants. Or, nous avons constaté que le passage du courant tellurique au sein de la pierre variait selon l'heure du jour. Si le courant passe mieux quand la pierre est chauffée, c'est que le courant a diminué. Le produit U étant constant, il faut, si la valeur de R baisse, que celle de I augmente dans les mêmes proportions.

Comme personne n'a encore défini l'« ampère tellu­rique », je décide de travailler là aussi en pourcentage. Pour cela, il suffit de convenir arbitrairement que la quantité d'énergie, qui transite ici ou ailleurs, ne sera jamais supérieure à 100. Ce chiffre ne signifie rien dans l'absolu, mais il a le mérite de nous renseigner sur l'état de marche du mégalithe, mais aussi sur son rendement : une notion propre à tout le système mégalithique.

Dans la zone de réception, cette information est de 18%, et de 72% dans la zone d'émission. Le courant tellurique entre donc par la face nord du trilithe, sous un angle de 5 %, à 18% de son intensité maximale, et il en ressort par la face sud sous un angle de 60°, à 72% de son intensité maximale.

Arrivé fatigué, il repart en pleine forme. Notons avec intérêt que le rapport 72/18 est le chiffre 4 : le chiffre de la Terre. Il représente aussi symboliquement le pouvoir le l'esprit qui, sachant gérer les ressources de la matière par une parfaite maîtrise des lois qui la gouvernent, génère l'abondance et la richesse sur le plan terrestre. Je

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174 le souffle de la Terre

ne voudrais pas généraliser, ni faire une loi d'une simple observation chiffrée sans doute hasardeuse quoique consciencieuse. Mais constatons avec amusement que le rapport des angles d'entrée et de sortie du courant est de: 60/5 = 12. Or, 12 = 3 x 4. Les trois pierres ont mul­tiplié le courant par 4. Nous n'y échappons pas !

Voici une autre constatation de ce genre: un dolmen est toujours représenté sur une carte par un trait hori­zontal supporté par deux jambes. C'est le dessin de la lettre « pi ». Or, pi est la seizième lettre de l'alphabet grec. Cela nous permet de retrouver le chiffre 7 (6 + 1). Pi est nommé le nombre transcendant. Sans lui nous ne pourrions pas travailler sur le cercle, symbole du mou­vement. Il est cocasse de faire figurer par ce symbole des pierres immobiles depuis le néolithique.

Nous concluons que le dolmen est un amplificateur de courant tellurique. Le rôle physique de la pierre éclaire d'un jour nouveau l'architecture du monument. Puisqu'il est question d'échauffement et de masse, il est donc logique de trouver de gros blocs en exposition solaire. Cela explique aussi pourquoi la pierre d'émis­sion est à la fois plus bombée que la pierre de réception.

Le fait que le dolmen soit implanté sur une zone neutre (on peut aussi dire qu'elle est isolée, en conser­vant l'analogie avec le courant électrique) est indispen­sable.

Le courant tellurique amplifié par le dolmen n'est pas destiné à la fusion cosmotellurique.

Que se passe-t-il lorsque le courant tellurique se par­tage en deux en subissant les accidents géologiques ? Nous allons alors trouver en surface un dolmen à trois supports. Le courant pénètre bien par l'un des piliers et en ressort par les deux autres. Le dolmen de Guidfoss, près de Plouray dans le Morbihan, est typique du genre. Mais il en existe bien d'autres.

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Le fonctionnement du menhir 175

Grâce aux dolmens, le menhir dispose d'une énergie tellurique de bonne qualité pour produire un travail effi­cace. Nous avons mentionné que l'activité du menhir fai­blissait la nuit. Cela s'explique encore mieux depuis que l'on connaît le rôle du dolmen. Quand il n'est pas chauffé, il perd une partie de son efficacité. Le courant tellurique circule toujours, mais plus faiblement, et le menhir doit ralentir ses échanges avec l'énergie venue du ciel.

Voyons maintenant le cas d'une allée couverte. Celle que nous allons examiner se trouve dans le département de l'Aude, un peu au nord du village de Pépieux. Le dolmen (ou moureZ) des Fades (des fées) est situé dans la plus grande allée couverte du sud-ouest (photo 26). Pour les historiens conventionnels, cette allée couverte n'est qu'une grande tombe. Ce qui est loin d'être mon avis, nous comprendrons bientôt pourquoi. Avec sa galerie de 24 mètres de long incluse dans un tumulus de 35 mètres, le monument comprend trois parties :un cou­loir de 12 mètres, une antichambre de 6 mètres, et une cellule terminale barrée par une épaisse dalle de chevet. L'accès entre les salles se fait par des ouvertures circu­laires taillées dans deux dalles jointives de grès grisâtre, matériau qui constitue une grande partie de l'édifice. Proprement restauré et bien entretenu, ce monument facile d'accès mérite la visite.

Lieux d'énergie baignés par les courants telluriques (voir figure 31) et souvent orientés dans le sens du magnétisme terrestre, offrant dans certaines configura­tions des salles isolées où l'on pouvait se tenir debout, les dolmens ont servi de lieux cultuels.

Ils sont toujours fréquentés par des druides pour leurs rituels traditionnels lors des grands moments de l'année. Certains n'hésitent pas à se gausser de ces personnes vêtues de lin blanc en estimant qu'elles nagent en plein

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folklore. D'autres pensent que les druides n'ont plus rien à voir avec nos Anciens. Au lieu de brandir un appareil photo comme pour garder le souvenir d'une espèce en voie de disparition, ils feraient mieux d'apprendre la radiesthésie. Ils constateraient alors que la tradition s'est perpétuée d'une façon mystérieuse, nous l'avons déjà évoqué, et que certains d 'entre eux canalisent une énergie d'une rare qualité.

Pour étudier l'allée couverte des Fades, il convient de procéder avec un peu de méthode. La première recherche concernera la présence des courants telluri­ques (voir figure 31). Le courant principal venu du nord se divise effectivement en deux courants secondaires (figure 32). Une fois sur place, nous constatons que le système tellurique se trouve en petite forme. Si l'on rai­sonne sur l'échelle maintenant connue de 0 à 100, le cou­rant principal n'est perçu qu'a 10% de son potentiel. Il s'agit là d'un chiffre normal car, une fois rechargé par le dolmen, il devrait en repartir divisé en deux, certes, mais dont chaque élément devrait être entre 50 et 100 % de son potentiel. Or, au dolmen des Fades, les nouvelles branches ne sont qu'à 18 %de leur possibilité (figure 32).

L'explication est que la pierre de coiffe de dépasse pas le quart de la surface à couvrir. Avec toutes ses pierres sommitales, le résultat aurait été bien meilleur.

Le courant traversier est-ouest profite simplement du monument pour se refaire une petite santé. Pour en apprendre davantage sur d'autres usages de l'allée cou­verte, penchons-nous sur son système énergétique (figure 33). Un peu étonné quand même, je suis ravi de détecter la même spirale Jaune Magnétique (JM) que dans toutes les églises. Le monument est traversé longi­tudinalement par un courant d'eau souterrain qui fait réagir le pendule en Blanc Magnétique (BcM), comme dans tous les bâtiments cultuels. Il existe, dans la

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Le fonctionnement du menhir 1 77

Figure 32 :Réception émission tellurique du dolmen des Fades.

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178 le souffle de la Terre

Figure 33 : Système énergétique du dolmen des Fades.

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Le fonctionnement du menhir 179

chambre du fond, un magnifique point Bleu Magnétique (BuM) parfaitement positionné sur le premier nœud de la spirale. Il s'agit, à n'en pas douter, du nemeton dans lequel devaient de tenir quelques grands druides pour des cérémonies particulières comme des initiations.

Les traces énergétiques du quatrième plan qui furent l'objet de la plupart de leurs invocations ne s'effacent pas: il suffit d'aller voir avec une échelle de mesure appropriée au bon endroit pour les retrouver.

Ce n'est pas tout: hormis les cérémonies déjà évo­quées qui se tiennent toujours en petit comité, il devait exister des rituels se déroulant sous les dolmens pour toutes sortes de raisons, dont celle d'une éventuelle dis­crétion. Les druides se tenaient dans le sanctuaire, alors que leurs compagnons se positionnaient sur la spirale proprement dite, alimentant de ce fait en énergie ceux du fond.

Nous observons là une différence fondamentale entre les rituels druidiques et les offices catholiques (pour ne parler que d'eux). Les messes font la part belle aux fidèles. L'église est conçue pour en faire participer le maximum de personnes.

Les druides tiennent leurs rituélies en dehors des regards des foules. Ils ne travaillent pas directement sur l'humain, mais sur l'énergie de la Terre, dont vont béné­ficier les hommes. Voilà l'une des raisons qui peuvent expliquer pourquoi les taux vibratoires du quatrième plan sont différents.

Depuis que nous étudions les mégalithes, nous nous rendons compte que les pierres possèdent des propriétés que nos scientifiques n'ont pas encore découvertes, mais que les Anciens utilisaient. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

En voici une, assez surprenante : le dolmen, ou plus exactement l'allée couverte, fut utilisé comme lieu thé-

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180 le souffle de la Terre

rapeutique. Pour cet usage, il faut savoir, et pouvoir mettre le dolmen en vibration. L'opération consiste à refaire passer correctement le courant tellurique, puis à invoquer dans le quatrième plan des Énergies en phase avec le lieu. Cette opération ne sera pas décrite ici, car on ne dérange pas ces Forces sans savoir exactement ce que l'on fait. C'est une chose qui est réalisée couram­ment, mais discrètement dans mes stages. Je la décrirais comme l'action d'un diapason que l'on toque contre une poutre. Une fois que l'instrument à été posé sur le bois, on entend la note très amplifiée.

Imaginons que l'on réduise notre taille afin que nous puissions nous glisser par l'ouïe d'un violoncelle dans le corps de l'instrument. Un coup d'archet sur les cordes produit un son qui est la résultante vibratoire de ses dif­férentes parties. Il se passe en réalité des choses diffé­rentes suivant l'endroit où l'on se tient, puisque chacun de ses constituants fut savamment mis en place pour que l'ensemble donne la note voulue par le concertiste.

On peut appliquer cette façon de voir les choses au dolmen. Une fois qu'il est mis en vibration, chaque recoin possède sa propre résonance. Il suffit de s'y pro­mener paisiblement et d'essayer de trouver un endroit où l'on est en accord vibratoire avec le dolmen. Et ce faisant, avec l'entité supérieure qui a eu la bonté de répondre à l'appel. Une fois en syntonie avec le lieu, il suffit de se laisser imprégner de ses énergies pour se sentir revigoré. Le temps d'exposition est une affaire de ressenti.

Dans un autre ordre d'idée, la présence de ces hautes vibrations permet à la personne séjournant sous le dolmen de se rapprocher d'un autre monde très proche de nous: celui de l'astral. Or dans cet univers, le para­mètre temporel est différent du nôtre. Si l'on parvient à s'y introduire, ce qui n'a rien d'exceptionnel pour qui

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Le fonctionnement du menhir 181

pratique la méditation, il est possible de faire des retours dans le passé et ainsi de visiter le lieu où fut érigé le monument à différentes époques. La communication peut se faire sous la forme d'images, de suggestions, de flashes, etc. Il est toujours instructif de confronter la moisson des uns et des autres, et il est courant d'y trouver de troublantes similitudes.

Dans ce sens, le dolmen fonctionne à la manière d'une porte permettant de passer dans d'autres plans. C'est pourquoi on l'a souvent utilisé comme tombe tempo­raire ou définitive. Le défunt, généralement d'un certain rang, y était enterré. Certaines allées couvertes compor­taient à cet effet des chambres mortuaires adjacentes. On estimait alors qu'en ce lieu de passage, son âme trou­verait le bon chemin pour achever son voyage sans errer dans les bas-fonds de l'astral.

Cette coutume se perpétue encore au Sulawesi (îles de la Sonde). Les cendres du défunt contenues dans un vase canope sont enterrées sous le dolmen. Au bout d'un cer­tain temps pendant lequel l'on estime que l'âme à accompli son nouveau voyage, les cendres sont déterrées pour faire de la place.

Il n'y a donc rien d'étonnant à trouver des corps enterrés sous des dolmens.

La notion de « lieu de passage » fut, comme le reste, soigneusement gommée par les autorités catholiques, qui n'hésitèrent pas à démanteler bon nombre de monu­ments. Elle fut pourtant conservée dans la toponymie coutumière, et il n'est pas rare de rencontre ça et là des lieux-dits qui s'appellent toujours « Les Portes ».

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182 le souffle de la Terre

Les alignements

En reliant sur une carte les mégalithes, les croix, les chapelles et les églises, on observe un quadrillage assez dense. Ce maillage paraît de prime abord anarchique, puis l'on voit se tracer des alignements qui couvrent des régions entières.

Voici ce que l'on peut déjà constater sur carte au 1/200 oooe: comme le menhir de Champ-Dolent cons­titue en l'occurrence notre repère majeur, nous parti­rons de sa position pour tracer nos droites (figure 14).

À l'ouest: si nous prenons comme point d'arrivée la chapelle de Kerhornou qui jouxte la grève de Porsmo­guer, nous aurons survolé 16 croix ou chapelles et passé au-dessus de 6 sommets répertoriés.

Quatre degrés plus au sud, nous visons cette fois la pointe du Toulinguet près de la chapelle de Rocama­dour, nous survolons 12 croix ou chapelles, 5 sommets, et 3 dolmens.

Descendons encore de quatre degrés plus au sud, cette fois notre route nous mène à la chapelle Saint-Jean, près de la baie de Douarnenez. Nous aurons survolé 9 croix ou clochers, 1 dolmen et 2 sommets, dont le célèbre Ménez Hom, qui culmine à 330 mètres.

En visant la cathédrale de Quimper, nous croisons 13 croix, 1 sommet et un dolmen. Et la droite qui relie le menhir à Nantes passe aussi par Rennes.

On peut continuer ainsi longtemps ... Voulons-nous savoir s'il existe une relation entre le

Champ-Dolent et le grand menhir brisé de Locmaria­quer? Rien n'est plus simple, il suffit de les réunir par un trait. Nous rencontrons alors 13 croix, 1 sommet et 1 dolmen, et notre chemin aboutira au bord de l'eau avec la chapelle de Locmariaquer.

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Le fonctionnement du menhir 183

Figure 14 :Quelques alignements remarquables en Bretagne ayant le menhir du Champ-Dolent come origine et

un alignement à partir de Locmariaquer- D.R.

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184 le souffle de la Terre

Partons cette fois de Locmariaquer. En remontant vers le nord-ouest, vers le Huelgouat, nous aboutissons au village de Cléder, près de Plouescat, nous rencontrons 21 croix, 3 sommets et 2 dolmens. Et ainsi de suite .. .

Placés à des endroits régulièrement espacés, bien dégagés et souvent sur un promontoire, ces «hauts lieux », au sens propre du terme, ont pu également servir de relais pour des signaux optiques. La toponymie rap­pelle parfois cette fonction à double sens:

- Le feu, phare ou quinquet fait office d'information. - La lumière est également une manifestation de la

divinité. Des hauts lieux consacrés au dieu Lug, le dieu lumineux, ont été reconvertis par la suite en Saint-Michel. L'être ailé maîtrisant le dragon ou le serpent (la wouivre) représente le symbole cosma­tellurique le plus explicite qui soit.

On ne peut pas quitter le menhir de Champ-Dolent sans passer par le Mont-Dol.

C'est un endroit magique dédié à Notre-Dame-de­l'Espérance. Il suffit de quelques secondes pour se rendre compte que l'endroit est exceptionnel. Il s'agit indiscutablement d'un haut lieu dans tous les sens du terme, et depuis fort longtemps. Les signes sur place sont nombreux, il suffit de regarder et de s'imprégner. Nous relevons là encore des vibrations très fortes transcendées par le lieu. Il nous a donc semblé naturel de relier le Mont-Dol au grand menhir voisin. Nous avons pu réunir cette fois 25 croix en nous arrêtant volontairement à la Loire. Le chemin continue après le fleuve . ..

Régulièrement espacés, alignés et implantés en des endroits précis, l'organisation du système mégalithique armoricain ne doit rien au hasard. Il témoigne de connaissances précises et souvent très avancées dans des domaines variés, comme :

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Le fonctionnement du menhir 185

- l'astronomie ; - la topographie : courbes de niveaux, cartographie ; - les réseaux géomagnétiques ; - les énergies cosmotelluriques et leurs influences sur

la vie, etc.

Nous avons évoqué les moyens d'extraction, de levage et de transport. Il semble bien évident que la simple détection des différents sites a dû demander un long tra­vail à une armée de radiesthésistes qualifiés, ou de sen­sitifs expérimentés. Il a aussi bien fallu contrôler l'ouvrage (voir figure 12) : comment ont-ils vérifié que les alignements sont bons sur des centaines de kilomè­tres, les angles de croisement justes?

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9

UN GROUPE TRÈS PARTICULIER

L'ensemble mégalithique de l'île de Hoëdic

Avant de travailler sur les mégalithes de l'île de Hoëdic, la première question qui nous vint à l'esprit fut de chercher si cet endroit avait toujours été isolé, face à la mer. Nous étions en effet curieux de savoir si l'on pou­vait rattacher ces menhirs à d'autres systèmes, ou si leur insularité les coupant d'autres influences, les rendait autonomes.

Avant la montée des eaux dans la baie de Quiberon, la terre se poursuivait vers le sud-ouest et touchait la côte de La Trinité. L'île que l'on connaît aujourd'hui est la pointe émergente d'une région engloutie. On sait que le champ mégalithique de Carnac se poursuit sous le golfe du Morbihan, mais jusqu'où va-t-il? En regardant une carte des côtes (voir figure 1) l'on constate que les fonds marins vont en se creusant rapidement en allant vers le large alors qu'ils sont peu profonds derrière la barrière des îles. Hoëdic devait primitivement se ratta­cher à l'est avec Le Croisic comme l'atteste le dangereux banc du Four qui se situe sur la route. Il existe d'ailleurs un cairn sur ce banc, et la tradition raconte que plu­sieurs menhirs se dressent sous la mer face au port de Piriac.

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Un groupe très particulier 187

En remontant vers le nord-ouest, on suit le cordon littoral qui se composait de l'île de Houat, de la chaussée des Béniguet, pour rejoindre la pointe de Quiberon par le banc de la Teignouse. Nous sommes bien ici sur le bord du plateau continental, ce qui conforte la théorie que l'île était bien autrefois la fin des terres. La perspec­tive de retrouver un système isolé et autonome s'ame­nuisait un peu. Pourtant, compte tenu de la situation privilégiée de l'île à l'écart des grandes routes, à la fois au bout du monde, et proche de Carnac, nous espérions trouver des vestiges intéressants.

Chose curieuse, la mairie de Hoëdic ne fut pas en mesure de nous fournir la position exacte de ses méga­lithes sur les plans cadastraux. Bien sûr, tout le monde sait où ils se trouvent, mais nous avions besoin de les localiser avec la plus grande précision possible. Cela fut réalisé à l'aide d'un compas de relèvement sur les nom­breux amers de l'île suivant une technique de navigation qui nous est familière (figure 15).

Figure 15 :Hoëdic, position des mégalithes et angles d'émission.

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188 le souffle de la Terre

Il fut ensuite procédé à une étude du système tellu­rique de chacun ainsi qu'à une séance de photographie Épi (photos 4, 5, 6, 7, 9, JO, 11, 16).

Nous vîmes, ainsi que nous l'avons signalé, que le menhir placé à l'entrée du village n'a pas été branché au bon endroit.

Intéressons-nous plutôt à la croix qui se trouve à proximité du vieux port (photo 3). Elle regarde la mer vers le sud-est. Sa hauteur est de 2,60 mètres, et elle repose sur un socle de pierres de 1,20 x 0,80 mètre. Pour l'identifier simplement, nous l'appelons «A».

Elle a bien été construite sur un point menhir, et nous y retrouvons les éléments caractéristiques : sa polarité positive est dirigée vers son sommet. Quatre courants d'eau s'y croisent (figure 16) . Nous notons un fort rétré-

0

Figure 16: Hoëdic, croix menhir A, axe des courants d'eau.

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Un groupe très particulier 189

cissement des conduits à proximité du menhir pour l'augmentation du débit, ainsi que la déviation de l'axe de trois courants pour amener les croisements exacte­ment à l'aplomb de la croix. Les réseaux du nickel et du fer suivent aussi le même chemin (figure 17).

Figure 17 a :Hoëdic, croix menhir A, réseau Hartmann.

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Figure 17 b :Hoëdic, croix menhir A, réseau Curry.

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190 le souffle de la Terre

À 8 h 1 0 TU le 15 avril 1997, le rayonnement est le suivant: 10 500 ub à 10 mètres dans le nord, le sud et l'ouest.

Dans l'est, nous détectons la pulsation qui indique l'échange cosmotellurique. La remontée d'un fort cou­rant se manifeste par des oscillations pendulaires de 12 000 à 21 000 ub avec des alternances de l'ordre de 7/8 secondes.

L'angle d'émission, de 55° (entre les caps 37 et 92°), nous désigne un monticule que nous appelons « B »

(photo 15) et sur lequel nous reviendrons plus en détail. Nous apercevons un menhir près de la plage. C'est notre point « C » (photo 8). Haut de 2,75 mètres, il est paral­lélépipédique. Ses deux faces plates mesurent 0,85 mètre, sa largeur est de 0,25 mètre. Sa polarité posi­tive se trouve au sommet.

Trois courants d'eau s'y croisent (figure 18) avec les

Figure 18: Hoëdic, menhir C, courants d'eau.

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Un groupe très particulier 191

mêmes caractéristiques que celles de la croix « A » : fort rétrécissement des conduits et déviation légère de deux axes. Les réseaux géomagnétiques sont parfaitement positionnés (figure 19) avec une sérieuse diminution de la largeur des bandes H et de Curry du côté ouest, sa zone d'émission du courant tellurique, relevée entre les caps 220 et 285° vers« B ».Nous mesurons à cet endroit une vibration allant alternativement de 12 000 à 35 000 ub en 7 à 8 secondes. Il est 14 h 10, le 15 avril.

À 10 mètres dans le nord et l'est nous relevons 13 500 ub, et 16 000 dans le sud. Tout ceci est très élevé, il est vrai que le soleil donne.

Comme pratiquement tous les menhirs, notre « C » possède un rocher à sa base. Certains menhirs en ont plusieurs. On ne les voit pas toujours car ils sont souvent enterrés. Ils sont tournés en direction de certaines étoiles pour recevoir et sélectionner des énergies cosmiques particulières (c'est ce que l'on appelle: la dédicace). Ils servent d'activateurs. Celui-ci est particulier. C'est un rocher à cupule. Il a été creusé en forme de réservoir ovoïde de 0,60 x 0,40 mètre. Placé sur le trajet d'émis­sion du courant tellurique, il sert à charger de l'eau.

Ce détail précis n'est pas anodin. Il montre que les druides connaissaient les vertus de l'eau dynamisée. Notons qu'une des faces planes est émettrice : elle est dirigée vers le monticule « B ».

Le menhir suivant est facilement repérable, il est situé sur une élévation et sa hauteur est de 4 mètres. Ses deux faces plates sont orientées nord-ouest et sud-ouest; elles font 2,35 mètres, et son épaisseur est de 0,80 mètres. Sa polarité au sommet est positive. Ses rayons d'eau sont au nombre de 5, et ils sont tous déviés (figure 20). Cela signifie que deux courants d'eau se rejoignent exacte­ment sous le menhir. Une telle disposition est une des indications qui nous font penser qu'un menhir est très

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192 le souffle de la Terre

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Figure 19 a :Hoëdic, menhir C, réseau Hartmann.

Figure 19 b :Hoëdic, menhir C, réseau Curry.

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Un groupe très particulier 193

Figure 20: Hoëdic, menhir D, axe des courants d'eau.

actif. Les courants géomagnétiques bien placés et très resserrés confirment le fait (figure 21).

À 17 heures, nous trouvons des rayonnements très élevés tout autour de lui : 13 000 ub à 10 mètres dans le nord, et 14 000 dans le sud et dans l'est.

Dans son angle d'émission (entre 241° et 200°, soit 41° vers « B ») nous relevons une alternance de 14 000 à 35 000 ub avec un rythme de 7/8 secondes. Curieuse­ment, le menhir « D » est axé dans la direction de « B »,

c'est-à-dire qu'il émet par le petit bord arrondi de son épaisseur. Voilà qui semble surprenant.

En relevant la droite normale d'une de ses grandes faces, on trouve le cap 330°. En suivant cette route sur une carte, on tombe pile sur ... Carnac. Ce n'est pas tout: la distance qui sépare les deux groupes est de 32,8 km, soit exactement 8 lieues gauloises. La symbolique du chiffre 8 a déjà été remarquée, aussi nous n'en retien-

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194 le souffle de la Terre

Figure 21 a: Hoëdic, menhir D, réseau Hartmann.

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Figure 21 b: Hoëdic, menhir D, réseau Curry.

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Un groupe très particulier 195

drons qu'un des aspects particuliers : « Ce nombre éveille en l'homme une grande curiosité intellectuelle et un vif besoin d'augmenter ses connaissances. »

Nous verrons un peu plus loin comment utiliser ces informations opportunes.

On peut donc penser que le système mégalithique de Hoëdic était ou est relié à celui de Carnac par un menhir haut placé, et de grande taille.

La croix suivante est située à moins de trente mètres du grand menhir. Pourquoi cette proximité? C'est peut­être un mystère de plus. Cependant, le fait qu'elle soit sur le même promontoire, et qu'elle ait conservé une belle taille (3,40 mètres sur un socle de 0,85 mètre au carré) nous laisse à penser que cette croix a dû rem­placer un grand menhir. Cette conviction est renforcée par le fait des similitudes des réseaux souterrains. Ainsi celui de l'eau est composé tout comme l'autre de 5 rayons (figure 22) et les H et Curry sont également très resserrés (figure 23). Sa polarité positive se trouve au sommet.

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Figure 22: Hoëdic, croix menhir E, axe des courants d'eau.

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196 le souffle de la Terre

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Figure 23 a : Hoëdic, menhir E, réseau Hartmann.

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Figure 23 b :Hoëdic, menhir E, réseau Curry.

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Un groupe très particulier 197

À 18 heures, elle émet 12 500 ub dans le nord et l'ouest, 9 000 dans l'est et de 14 000 à 33 000 toutes les 8 secondes dans un angle de 33° compris entre les relè­vements 225 et 192°, soit dans la direction du monticule «B».

Elle pouvait donc servir de relais ou de complément au grand menhir entre Carnac et le point « B ». Une partie du courant tellurique en provenance de Carnac passe par Hoëdic. Il existe, de ce fait, quelques menhirs immergés entre ces deux lieux. Pour compenser leur perte d'efficacité, on peut imaginer qu'ont été implantés ici des points particulièrement actifs.

Nous venons de découvrir quatre mégalithes qui sont tournés vers le point « B ».

Pour nous y rendre, que l'on parte de« A»,« C », « D » ou« E »,il faudra parcourir un peu plus de 400 mètres, soit le dixième de la lieue gauloise.

C'est ici que se cache le mystère de l'île de Hoëdic.

Le mystère de l'île

Une étrange machine

Chacun des menhirs (ou assimilés) que nous venons de sonder possède au moins trois points communs :

- ils émettent une énergie stable de 12 000 à 15 000 ub sur leur périphérie ;

- ils envoient des signaux alternant de 12 à 35 000 ub toutes les 7/8 secondes en direction d'un monticule dont ils sont équidistants du dixième d'une lieue gauloise.

Approchons-nous. Au premier coup d'œil, on dirait un tertre allongé d'une vingtaine de mètres de longueur

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(photo 15). Son orientation générale est: nord-nord­ouest, exactement dans le 330° qui est, comme nous venons de le voir, la direction de Carnac. En passant devant, on ne remarque rien de particulier, les prome­neurs ne font pas le détour, il est banal.

Une enquête à la mairie de l'île nous informe que per­sonne ne connaît l'origine de ce tumulus, aucune recherche n'a jamais été entreprise, bref, si mystère il y a, il est total. À chaque extrémité des blocs de rochers sont écroulés. Ces roches ont été taillées. Elles compor­tent des faces dressées. Il est difficile d'identifier ce monument complexe. Il ne ressemble pas à ce que nous connaissons et il n'est certainement plus dans son état d'origine. On dirait un tumulus équipé d'un menhir à chaque extrémité, ou d'un menhir au point le plus au sud et un dolmen au nord. Pourtant, la forme arrondie des rochers nous fait penser à un cromlech. Des monu­ments de ce type existent non loin de là, notamment celui d'Er Lanic, dans le golfe du Morbihan.

Au centre, nous remarquons des dalles de pierre ornées d'une croix sculptées, et nous en trouvons une autre plus bas. On pense à des pierres tombales. Nous avons le sentiment que ce monument a dû remplir plu­sieurs fonctions au cours des âges.

Nous décidons que notre point « B » serait celui le plus au sud. On y voit en effet 7 blocs de pierre disposés en arc de cercle vers le nord comme un menhir brisé ; de plus, toutes ces pierres sont polarisées positivement au sommet.

Et surtout, nos photos nous ont déjà montré que cet endroit est en activité (photo 16).

Sans trop savoir ce qui nous attend, nous commen­çons les investigations par une recherche des courants d'eau souterrains (figure 24). Avec la mer voisine, les pas­sages d'eau dus aux infiltrations sont abondants. Reste

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Un groupe très particulier 199

Figure 24

à marquer les points de convergences avec les superpo­sitions des réseaux du nickel (H) et du fer (Curry). Un taux vibratoire bas de 3 800 ub confirme les recherches (figure 25). Le point positif doit être proche. Pour délimiter sa zone d'influence, le plus simple est de repérer d'abord le pre­mier cercle de rayonnement, en Jaune Magnétique (JM).

Nous ne sommes pas plus surpris que cela de le trouver pratiquement sur l'hémicycle formé par les pierres. De ce fait, le point Bleu Magnétique (BuM), se trouve sensiblement en son centre (figure 34). Une simple mesure dans le quatrième plan confirme la pré­sence des Forces druidiques : 7 258 860 ub.

Vous pouvez voir maintenant la répartition des trois cercles (JM, JM et BuE) sur la figure 29.

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le souffle de la Terre

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Figure 25

Figure 34

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Un groupe très particulier 201

Notre point « B » étant défini, nous pouvons passer aux mesures d'énergie.

- dans l'ouest, nous trouvons une alternance de 12 000 à 34 000 ub sur un rythme familier de 8 secondes;

- dans le sud: 14 000 à 35 000, 8 secondes. - dans l'est: 16 000 à 38 000, 8 secondes: - dans le nord: 12 000 à 38 000, 8 secondes, je détecte

un point très fort où il m'est difficile de séjourner.

L'école des ovates1

Nous sommes ici en présence d'une machinerie excep­tionnelle, parfaitement conçue, et toujours active après des milliers d'années de service ininterrompu.

On peut imaginer ici un lieu de haute spiritualité, pro­bablement d'initiation où les druides auraient enseigné à quelques élèves les secrets des énergies subtiles, aussi bien pour leur évolution personnelle que pour soulager les maladies de leurs frères humains.

Pour essayer d'en savoir davantage, je sonde par radiesthésie et j'obtiens les informations suivantes : nous avons encore dans ce lieu des fonctions oraculaires, thé­rapeutiques, astronomiques, régénératrices et harmoni­satrices. Ces mégalithes représentent donc quelques grands thèmes de la connaissance regroupés ici dans un rayon de 410 mètres. Et ces fonctions sont toujours actives.

Le fait d'avoir implanté se système réduit au dixième par rapport à ce que nous avons pu constater ailleurs nous laisse croire que nous sommes face à une machi­nerie réduite, comme on pourrait en trouver en

1. Les ovates sont des druides qui agissent : des thérapeutes par exemple.

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202 le souffle de la Terre

maquette dans une salle de classe. Il nous semble d'une évidente commodité de pouvoir travailler sur des points énergétiques distants de 400 mètres. Si on multiplie la distance par dix, les temps de transport n'en finissent plus. C'est une des raisons pour lesquelles nous pensons nous trouver dans une école spécialisée, installée un peu à l'écart du grand Carnac, et toujours dans un endroit à forte activité tellurique. Pour le moment, l'intérêt que notre « faculté » ait été installée les pieds dans l'eau ne nous apparaît pas clairement.

En reliant les points« A», « C », « D »et« E »par une demi-circonférence dont le centre est le point « B », on s'aperçoit qu'il existe un grand espace de vide entre « A » et « E », et qu'il n'y à plus rien du côté de la mer. Il nous semble curieux de penser que des concepteurs si évolués aient pu créer quelque chose de disgracieux. Mais, puisque nous savons que la physionomie du paysage à dû bouger avec le temps, essayons d'imaginer cet endroit tel qu'il aurait pu être quand il fut mis en service. Il suf­firait de remplir l'espace vide entre «A» et « E », avec un menhir qui ferait le pendant de« E ».Un simple arc de cercle place notre pierre hypothétique dans l'enceinte du fort construit par Vauban (figure 26).

On imagine mal les bâtisseurs du fort conservant un mégalithe dans le décor pour faire joli. Il n'est donc pas improbable qu'il s'y trouve encore, mais débité en moel­lons et maçonné dans un des murs. La radiesthésie confirme d'ailleurs cette hypothèse.

Restait encore un grand espace vide entre « E » et « F ».Nous savons que les menhirs sont reliés entre eux par une émission de forme en Vert positif Magnétique (V+ M). Il suffit donc de rechercher, à partir de « B », où vont ces lignes de force.

Nous ne serons pas étonnés de constater qu'elles rejoi­gnent les points « A », « F », « E », « D », et « C » que nous

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Un groupe très particulier 203

connaissons. Mais une nouvelle ligne apparaît sur le plan. Elle n'est pas due au hasard, car elle fait pratique­ment un angle droit avec celle qui réunit les trois points « A », « B >>, et « C >>.

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Figure 26

Partant de là, il n'est pas difficile de repérer un nou­veau point qui marque l'emplacement d'un menhir aujourd'hui disparu (point « G >>, sur la carte). Comme pour « F >>, situé dans le mur du fort, nous pouvons observer que les points BuM sont toujours à leur place, tout comme les points négatifs dont on peut retrouver l'emplacement des courants d'eau (figure 35).

Nous voici dans un hémicycle où le mabinog (novice) va se familiariser avec des énergies particulièrement actives à longueur de journée. Pour s'en détacher, s'en isoler ou se protéger, le bon moyen sera d'aller en mer.

Lorsque vous êtes en bateau, vous êtes hors de portée des courants telluriques, et directement en contact avec

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204 le souffle de la Terre

le flux cosmique. De plus le roulement des vagues et leur éclatement produit une ionisation négative extrêmement tonique. Cette façon de voir la navigation étonnera plus d'un marin, et en particulier tous les voileux qui s'éton­nent toujours d'être si bien en mer.

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Figure 35

En appareillant, on quitte la terre et ses soucis, mais aussi toutes ses perturbations telluriques. Le mât du bateau est une antenne pointée vers le ciel et se comporte comme un capteur d'énergie cosmique. L'eau de mer présente une surface énorme à tout le bombardement cosmique. Par un bel après-midi ensoleillé, nous mesu­rons le taux vibratoire élevé de 13 500 ub à quelques mètres du bord, sur une plage bretonne. Ceci explique peut-être quelque part pourquoi les bains de mer sont si profitables à la santé.

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Un groupe très particulier 205

Pour ceux qui ne sont pas sujets au mal de mer, une journée en voilier est extrêmement roborative. Il est donc naturel de penser que, avec le maniement des éner­gies subtiles, on enseignait ici la thalassothérapie. Deux centres de soins marins se sont installés non loin de là, à Quiberon et au Crouesty il y à quelques années. Ce n'est sans doute pas par hasard.

Mais revenons à l'île de Hoëdic. Personne ne pourra prétendre que l'estran était à la

même place qu'aujourd'hui lorsque les mégalithes furent érigés, mais la mer ne devait pas être loin. Le fait que le point « B » se comporte comme un menhir alors qu'il ne possède pas de pierre levée de taille habituelle nous posa problème un moment. Pour répondre à cette question, nous envisageons deux éventualités, d'ailleurs probable­ment complémentaires :

- Le menhir est brisé, mais les 7 (!) morceaux sont en contact, ils sont tous polarisés vers le sommet, et l'ensemble fonctionne comme si le mégalithe était entier.

- Les flux telluriques sont tellement puissants qu'il se forme au-dessus du point menhir un vortex énergé­tique (figure 36) qui agit comme le ferait la pierre entière. Le tracé des courants souterrains confirme cette sensation d'énergie spiralée. Il s'agit bien d'un vortex qui s'anime sous nos pieds (figure 36). Sa découverte ne fait que confirmer, comme si c'était encore nécessaire, le caractère exceptionnel de ce lieu.

Ce système en circuit fermé et isolé nous offrait la possibilité de réaliser d'autres expériences. Nous avons pu mesurer la portée du menhir. Nous avons choisi de

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206 le souffle de la Terre

Figure 36

travailler sur le point « A ». Revenant le lendemain de nos premières mesures, nous ne sommes pas surpris de retrouver les mêmes taux. La vibration de 10 500 ub que nous avions trouvée à 10 mètres dans l'ouest est conservée jusqu'à 50 mètres, en nous éloignant de la croix menhir toujours en direction de l'ouest, nous rele­vons: à 100 mètres: 9 500, à 150 mètres: 9 000, à 180 mètres: 8 500, à 200 mètres: 8 000, à 250 mètres: 7 500, soit une portée absolue légèrement supérieure à 200 mètres. Ce qui semble cohérent, puisque nous fonc­tionnons dans un système réduit au dixième.

En marchant cette fois vers l'est et le point « B », nous constatons que le signal alternatif disparaît assez vite. À 50 mètres, nous retrouvons la vibration de base de la

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Un groupe très particulier 207

croix, c'est-à-dire 10 500 ub. À 100 mètres elle passe à 10 800, puis à 11 500 à 150 mètres, à 12 000 à 200 mètres, à 14 000 à 250 mètres, à 16 000 à 300 mètres, nous approchons à 20 mètres du point « B » et nous relevons 16 000. À 10 mètres du sommet nous accrochons la vibration alternative à 15/33 000 ub, en poursuivant notre route vers l'est, nous la conservons encore une dizaine de mètres après le sommet avant de retrouver la vibration stabilisée du point « C ».

Cela montre que l'échange cosmotellurique reste très localisé autour du mégalithe, et cette perception radies­thésiste confirme la taille de l'aura que nous avons pho­tographiée.

La découverte de ce petit centre montre que les druides utilisaient ces énergies pour soigner.

En cherchant un peu sur le territoire, on découvrira certainement d'autres écoles de ce genre.

À ces niveaux de connaissances, on commence à ima­giner que les vertus thérapeutiques d'une eau de source ou d'un menhir ne doivent rien au hasard. Elles furent au contraire soigneusement programmées. Et leur effi­cacité fut naturellement reconnue pendant des siècles.

Comme tous ceux qui ont approché intimement ces grandes pierres, j'ai la certitude que les hommes qui les ont mises en place avaient des connaissances bien supé­rieures aux nôtres.

Ils nous ont laissé un travail titanesque et très bien fait.

Nous avons vu que la taille, l'implantation et l'orien­tation des mégalithes correspond à une utilisation pré­cise. La gigantesque machine qu'ils ont installée fonc­tionne inlassablement depuis des millénaires, sans usure, sans entretien, avec un carburant abondant et gratuit. Le matériau employé, le plus banal et le plus courant qui soit, est le seul qui résiste aussi bien aux

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208 le souffle de la Terre

outrages du temps, mais pas à ceux de l'homme, qui fut, par ignorance et contre ses propres intérêts, son plus grand prédateur. Fort heureusement, les vieilles bar­rières dressées dans son inconscient collectif lui ont permis de sauvegarder une partie du patrimoine ... Et des bénéfices qu'il en retire.

Que deviendrait la vie sur la terre sans l'apport des énergies cosmotelluriques ? Comment utiliser le courant tellurique sans l'aide des mégalithes? L'étape de la récu­pération des sites par l'Église fut un très mauvais moment à passer aussi bien pour les druides que pour les mégalithes. Il ne s'agit plus de prendre parti dans cette sombre affaire, mais de considérer d'un œil le plus neutre possible deux de ses conséquences :

- Les connaissances des druides ont perduré dans le travail des architectes des chapelles, églises et cathé­drales. Et nous ne sommes plus dans l'histoire ancienne.

Pour implanter un lieu de culte, il faut commencer par trouver l'endroit sous lequel circuleront les énergies que nous avons décrites Sinon, le bâtiment n'aura aucune utilité spirituelle.

- Les menhirs ont été remplacés par des croix dans notre environnement rural.

Avec un minimum d'attention, il est facile de constater qu'il en reste beaucoup un peu partout.

Et je peux dire que se sont pratiquement toutes des menhirs en activité. Toujours vénérées, elles sont, du moins pour la plupart d'entre elles, entretenues, voire bichonnées, et souvent fleuries. Ces attentions s'adres­sent-elles au symbole universel de la croix qu'elles repré­sentent? Les menhirs auraient-ils droit aux mêmes égards? Les questions sont posées, mais le fait est là.

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Un groupe très particulier 209

Le système a évolué, il s'est adapté, et il fonctionne toujours, fort heureusement.

Dix ans après avoir écrit ces lignes, je suis moins opti­miste. Voilà déjà un bon moment que l'on peut observer une diminution inquiétante des performances des émet­teurs cosmotelluriques de la région vannetaise, pour prendre un exemple que je connais bien. Ce gros souci a coïncidé avec l'augmentation de la puissance de l'émet­teur de télévision TNT local. Ce qui se passe dans le Mor­bihan n'est malheureusement pas un cas isolé.

L'électricité et les émetteurs cosmotelluriques ne font pas bon ménage. La cause tient au fait que les émissions de forme en phase Électrique générées par les ondes électromagnétiques prennent le pas sur les émissions Magnétiques des menhirs. Il existe des gammes de fré­quences plus nocives que d'autres, et aussi un niveau de puissance qui éteint les menhirs. La manie d'entourer les édifices religieux de projecteurs pour illuminer les édifices a causé beaucoup de dégâts. À l'heure où l'on commence vraiment à se préoccuper des méfaits sur la santé des rayonnements électromagnétiques, comment faire comprendre à nos responsables (?)que les menhirs y sont encore plus sensibles que les enfants ?

En 1950, selon la résolution no 33-0280/92 du Parle­ment européen dans la bande des hyperfréquences, les densités de puissance étaient de moins de 50 picowatts par centimètre carré. En 1992 déjà, selon les endroits, on mesurait des valeurs de 1 000 000 à 100 000 000 de fois plus élevées. La cause principale est l'usage massif de la téléphonie mobile 1•

Parmi les dégradations commises par les hommes, outre la récupération des pierres ou leur déplacement

1. Claude Bossard, Guide de l'électricité biocompatible, Éditions Des Dessins et des Mots, p. 142.

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210 le souffle de la Terre

pour des raisons de commodités, il faut aussi noter l'urbanisation. Bon nombre de croix ont été détruites ou déplacées pour ne pas gêner les lotissements. Pour amé­nager les viabilisations ou faire passer des canalisations, bien des tranchées creusées dans le sol par les tracta­pelles ont coupé les courants telluriques de surface qui alimentaient les calvaires ou les églises. Privés d'alimen­tation, ils n'émettent plus.

Les mégalithes ont fait l'objet de nombreuses études, et ils commencent à livrer leurs secrets. Ce n'est pas un hasard de plus, d'ailleurs à ce propos, la fréquentation assidue des grandes pierres me fait douter de plus en plus de la signification profonde de ce mot. Le simple fait qu'il soit posé sur un endroit précis permet au menhir de mettre en route des forces invisibles mais vitales.

Ces énergies sont omniprésentes, elles conditionnent toute notre vie et nous savons si peu de choses d'elles ! C'est pourtant leur contact qui nous a ouvert les portes de la géobiologie, du magnétisme, de l'étude des auras, etc. Toutes ces démarches s'accompagnant inévitable­ment d'un élargissement de la conscience. Ces connais­sances nouvelles vont modifier nos façons de penser, et par conséquent de vivre. Elles s'inscrivent dans un grand courant planétaire qui tient tout autant d'un réflexe de survie devant le monde qui nous est proposé, que de la conviction profonde que l'homme n'est pas que matière. Il lui faut prendre conscience de sa spiritualité et la faire évoluer selon le « plan » qui nous est proposé aujour­d'hui.

Le menhir ne dissocie pas le monde spirituel du maté­riel puisqu'il utilise l'énergie de l'un pour alimenter l'autre. C'est sur ce point précis que se trouve le message le plus important : ces énergies nous deviendront de plus en plus familières, et nous apprendrons à les utiliser.

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Un groupe très particulier 211

Peu à peu, nous décoderons d'autres légendes au fur et à mesure que nous serons prêts à les comprendre. Mais, pour que notre développement soit harmonieux, il ne faudra pas privilégier le matériel aux dépens du spiri­tuel. Car l'un ne peut pas aller sans l'autre.

Nos Anciens avaient déjà une bonne idée de notre par­cours qui fut aussi le leur, et ils ont pris la peine de le baliser. Le menhir est en quelque sorte la mémoire du monde dont les druides nous ont caché les clés. À charge de leurs successeurs de décoder leurs messages s'ils veu­lent retrouver l'antique sagesse, et regagner une place dans la société. Par la magie d'un procédé photogra­phique, ces sombres pierres venues du fond des âges viennent éclairer notre route.

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SUR LE TERRAIN

Des exercices pratiques

« An douar a zo kozh, met n 'eo ket sot. " La terre est vieille, mais elle n'est pas sotte.

Proverbe breton.

Le manuscrit du Souffle se languissait dans le bureau de l'éditeur quand une série d'expériences particulière­ment opportunes vint éclairer ma lanterne.

Avec une équipe de radiesthésistes, nous réussîmes à faire réagir des sites cultuels de Brocéliande en travail­lant sur des mégalithes placés en amont des courants telluriques de surface.

Puis ce fut une passionnante visite aux deux plus grands monuments mégalithiques anglais que sont Sto­nehenge et Avebury, qui s'acheva en apothéose par la découverte in situ des crops circles.

Chacun de ces moments donna l'occasion de mettre à l'épreuve ce qui a été dit dans la première partie de l'ouvrage.

C'est pourquoi, au lieu d'intégrer ce chapitre dans les précédents, j'ai préféré les présenter en fin de parcours, comme des exercices pratiques qui seraient réalisés sur des lieux exceptionnels. Enfin, cela nous permettra

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Sur le terrain 213

d'aborder in situ des phénomènes peu connus comme les mandorles et les vortex, et l'occasion de rencontrer les courants telluriques majeurs.

Interaction des mégalithes

Nous savons maintenant que tous les émetteurs cos­motelluriques sont reliés entre eux par des systèmes énergétiques complexes comme les courants telluriques et les lignes de force. Il est donc légitime de penser qu'il existe plusieurs façons d'interagir sur l'un d'eux à deux conditions :

- de savoir repérer celui qui se trouve en amont d'un courant;

- d'être capable, à partir de celui-ci, d'adresser au récepteur aval un signal identifiable.

Pour des raisons logistiques, il est préférable qu'ils ne soient pas trop éloignés l'un de l'autre et de disposer d'une équipe compétente pour mener à bien une démonstration qui, à ma connaissance, n'à jamais été tentée.

Ces deux clauses trouvèrent leur solution lors d'un stage de géobiologie que j'organisais en 2009 pas loin de Brocéliande. En explorant la carte du pays de Paimpont, je découvris la configuration souhaitée: deux chapelles, l'une dite des « rues Gaspais », sise à côté du village de Beauvais, et l'autre: un petit édifice templier dédié à Saint-Jean. Ce joli monument se trouve sur un terrain privé appartenant à une amie.

Deux dolmens vinrent compléter le tableau : celui de 1'« Hôtier de Viviane» et le «Tombeau du géant». Ces deux mégalithes sont facilement accessibles et leur emplacement est clairement indiqué sur place.

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214 le souffle de la Terre

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Figure 37: Carte de Brocéliande.

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Sur le terrain 215

À vol d'oiseau (voir la carte, figure 37). Voici comment les choses se présentent à partir de l'Hâtier de Viviane :

- dans l'est : la chapelle des rues Gas pais à 1 ,52 km ; - dans le sud-est: la chapelle Saint-Jean, à 1,45 km; - dans le sud : le Tombeau du Géant, à 1,17 km ; - distance la chapelle Gaspais-Saint-Jean : 1,42 km ; - distance le Tombeau du Géant-Saint-Jean: 1,2 km.

Le premier travail que nous fîmes fut de rechercher par radiesthésie les artères telluriques de surface reliant ces différents monuments.

Le lecteur désireux de suivre notre démarche pourra scanner la carte no 37 vierge de tracés particuliers et se lancer dans la recherche. Pour que le travail soit complet, il est nécessaire, une fois que l'on a obtenu la matérialisation du cheminement souterrain des artères telluriques, d'en déterminer la profondeur et surtout le sens du courant. Pour consulter les résultats, voyez la carte, figure 38. Nous y lisons ces informations :

Le dolmen de l'Hâtier de Viviane, placé sur une butte, se comporte à la manière d'un château d'eau pour les monuments voisins : il les arrose simultanément par les artères telluriques suivantes :

- vers la chapelle Gaspais : passant à - 2 mètres sous la surface du sol ;

- vers la chapelle Saint-Jean: à- 3 mètres; - vers le Tombeau du géant: à- 3,80 mètres.

De son côté, la chapelle Saint-Jean se trouve égale­ment alimentée en courant tellurique à la fois par la cha­pelle Gaspais (- 6 mètres) et par le Tombeau du Géant (- 4,20 mètres).

Pour simplifier, on pourrait dire que le système tellu­rique semble être organisé de manière à desservir en priorité la chapelle Saint-Jean. Que cet emplacement fût

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216 le souffle de la Terre

choisi par les templiers ne nous étonne guère. Pas plus le fait que ses propriétaires ressentent combien l'endroit est magique, sans pouvoir expliquer pourquoi.

Lorsque je vins présenter mon projet à la maîtresse du lieu, la bonne fée Viviane observa qu'il nous faudrait une bonne synchronisation pour activer les sites dans l'ordre. Son optimisme modéré tenait au fait que la téléphonie portable n'avait pas encore contaminé sa chapelle.

Le coup de pouce des dieux se manifesta par le biais d'appareils de transmission perfectionnés dont étaient équipés certains stagiaires. Ils se répartirent en équipes avec chacun pour mission :

- d'établir l'état énergétique de chaque monument dans lequel ils le découvrent ;

- de chercher un point d'activation convenable et de se tenir prêt à y placer l'un des dynamiseurs que j'utilise pour harmoniser les maisons.

Avec ceux de la chapelle Saint-Jean, nous commen­çâmes par baliser sur le sol les passages telluriques que nous avions repérés sur la carte.

Le taux vibratoire de base n'était pas vraiment ce que l'on aurait pu attendre d'un lieu « magique » : il ne dépas­sait pas 7 500 ub. Ce n'est pas la première fois que je venais ici, mais je ne m'attendais pas à cette dégradation d'autant moins explicable que l'étude avait montré que le monument était correctement irrigué (figure 38}. Alors que la petite chapelle rayonnait habituellement dans tous les sens du terme, elle semblait aujourd'hui éteinte. Surpris par cette morosité ambiante, j'essayais d'en trouver les causes :

- La présence du camp militaire voisin dont les assourdissants canardages d'exercices ne donnaient pas l'impression de salves de bienvenue.

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Sur le terrain 217

- Trop de lieux touristiques à caractère religieux sont souvent galvaudés lorsqu'ils ne sont pas spéciale­ment surveillés.

- La pratique cultuelle de ces édifices (chapelles et dolmens) n'étant plus assurée, ils se trouvent privés d'une partie de leur carburant.

Des raisons nécessaires, mais point suffisantes: nous n'étions pas au bout de nos surprises. L'équipe de la cha­pelle Gaspais, la plus proche de nous, fit savoir qu'elle était opérationnelle. Dès que le feu vert fut donné et l'harmoniseur en place, il se produisit un phénomène que l'on peut comparer à l'arrivée d'une vague. Les per­sonnes présentes à Saint-Jean se regardèrent, le sourire aux lèvres en ressentant l'onde de chaleur monter du sol pour venir irradier leur chakra cardiaque.

Le taux vibratoire de la chapelle Saint-Jean se mit à grimper instantanément. Ce changement, presque pal­pable, fut ressenti par tous ceux qui s'y tenaient aux aguets.

À Gaspais, le taux vibratoire était monté à 10 500 ub, il fut identique, le temps de le dire à Saint-Jean. La lar­geur du courant tellurique que nous avions repéré doubla carrément.

Après ce constat, nous leur demandâmes de bien vou­loir remettre le lieu comme ils l'avaient trouvé et de guetter le signal de l'Hôtier de Viviane.

Il ne tarda pas. Ils constatèrent alors comme nous que le passage de l'artère tellurique doublait pendant que le taux vibratoire montait à 10 500 ub, c'est-à-dire au même niveau qu'il se trouvait lorsque leur dynamiseur était actif. Les équipes des chapelles purent donc vérifier qu'un simple dynamiseur placé près d'un dolmen à quel­ques kilomètres de là avait le même effet que s'il était installé sur place.

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218 le souffle de la Terre

L'expédition chargée du Tombeau du Géant demeu­rait muette: cela devenait inquiétant. Je m'attendais à rencontrer des difficultés en lançant cette opération, car on ne touche pas impunément au monde énergétique sans prendre quelques risques. Les deux endroits parti­culièrement sensibles, à savoir Saint-Jean et l'Hâtier de Viviane me paraissant les plus exposés, j'avais pris mes précautions en y plaçant des personnes capables de faire face.

Mais le coup vint où je ne l'attendais pas. En arrivant sur le Tombeau du Géant, les trois sensitifs s'y sentirent tout de suite mal à l'aise. Le taux vibratoire n'y dépassait pas 3 000 ub. En praticiens méthodiques, ils décelèrent sur le monument une large bande de Noir Électrique qu'ils remontèrent sans difficulté. Ils découvrirent, caché sous une pierre non loin de là, un sac de plastique noir dont les vibrations très basses leur fit comprendre qu'on ne l'avait pas placé là innocemment.

Ils prirent sur eux de neutraliser le sac maléficié. Constatant que le dolmen respirait nettement mieux, ils commencèrent leurs recherches. À quoi avaient-ils touché? À peine avaient-ils sorti les carnets de notes qu'une bande d'énergumènes vint les prendre à parti. Les injures fusèrent, mais l'équipe ne se laissa pas impres­sionner et les assaillants finirent par céder la place. Nos « braves » finirent leur travail et nous le firent savoir. Entre-temps, les deux autres équipes étaient revenues à Saint-Jean et tous purent constater la montée du taux vibratoire ainsi que la dilatation de l'artère tellurique de surface provenant du Tombeau du Géant.

Malgré ces incidents, nous avons montré ce qu'on subodorait depuis longtemps. Il suffit de mettre un monument en vibration pour « allumer » les sites voi­sins. Chacun de ces émetteurs, à son tour, a transmis l'énergie à d'autres placés en aval, lesquels, par effets

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Sur le terrain 219

domino, ont répandu aux alentours l'information ini­tiale par l'intermédiaire de mégalithes ou de monuments cultuels.

Jusqu'à quelle distance? Le dire précisément serait une affaire complexe, nécessitant une logistique lourde. Est-ce vraiment une information capitale ? Pensons sim­plement aux effets inattendus d'un battement d'aile de papillon à l'autre bout du monde.

L'important serait plutôt de rappeler le rôle fonda­mental du travail énergétique en quelque lieu que ce soit, de souligner l'incroyable propagation de son énergie, ainsi que la pertinence et l'intérêt du travail préalable sur carte.

Il nous restait une dernière tâche à remplir : travailler sur une mandorle. Avant de nous rendre sur le terrain, nous avions pris la peine de rechercher celles émises par les quatre monuments. Si vous souhaitez faire cet exer­cice, reprenez la carte, figure 37, et voici ce qu'il faut trouver:

- Les mandorles émises par la chapelle Saint-Jean et des rues Gaspais sur le plan énergétique, puis la mandorle émise par Saint-Jean sur le plan physique. Le résultat se trouve figure 39.

- Les mandorles émises par les quatre monuments sur le plan énergétique (figure 40).

Examinons tout d'abord la figure 39: Les deux amandes énergétiques se coupent à mi-dis­

tance des deux chapelles. Elles sont axées sur la ligne de force commune. Les zones incluses dans la surface cou­verte par les mandorles sont les parties concernées par le travail énergétique du monument.

Observez maintenant la figure 40. Vous constaterez, puisque les monuments interagissent l'un sur l'autre, qu'il se crée deux mandorles axées sur la ligne de force

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Figure 40 :Brocéliande.

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commune à chaque fois que deux monuments sont bran­chés l'un en face de l'autre. Cela signifie que le rayonne­ment énergétique d'un monument est d'autant plus important qu'il se trouve concerné par les voisins.

Il s'agit là d'une architecture magique et particulière­ment belle qui se dessine sous nos yeux. Pour ne pas encombrer le dessin, je n'ai pas figuré les mandorles issues de la chapelle Gaspais et du Tombeau du Géant.

Revenons un dernier instant à la figure 39. Comme vous le voyez, la mandorle du plan physique est plus petite que celle du plan énergétique. En examinant la carte, vous voyez que sa pointe nord-est se positionne sur un chemin accessible.

En posant un dynamiseur sur ce point, nous avons pu constater que la bande tellurique était devenue trois fois plus large. En l'enlevant, les choses redevenaient comme avant.

Cette interactivité va nous aider à mieux comprendre le rôle des grands monuments anglais. Nous allons donc . examiner tout d'abord dans quelle mesure ils sont concernés par les courants telluriques.

Les courants telluriques du Wiltshire

Situés dans le sud de l'Angleterre dans la région du Wiltshire, les sites de Stonehenge et d'Avebury sont dis­tants d'un de l'autre d'une trentaine de kilomètres. Ils possèdent néanmoins des points communs, dont le plus remarquable est de surplomber une forte concentration de courants telluriques.

Pour visualiser la situation, je suggère une fois encore de penser à un arbre : les plus grosses branches sont les courants les plus importants et les plus éloignés du sol. Les branches moins grosses figurent les courants de

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Sur le terrain 223

moyenne profondeur, et les branches les plus fines : les courants de surface.

Commençons par les artères de profondeur: elles sil­lonnent la planète d'un continent à l'autre. Elles transi­tent sous la croûte terrestre, traversent les océans puis elles reprennent leurs cheminements souterrains en retrouvant la terre ferme.

Nos deux sites présentent la particularité de se trouver au-dessus d'une zone de croisement de trois grands pas­sages:

- Le grand courant polaire vient du nord. Il coule à une profondeur de 84 mètres, sa largeur est d'une soixantaine de kilomètres dans la région.

- Venu de l'est et plus exactement du Tyrol, le courant européen passe à 114 mètres sous la surface. Sa lar­geur est d'une cinquantaine de kilomètres sous le Wiltshire.

- Le troisième courant arrive du Mexique, du Popo­catepelt, pour être précis. Sa profondeur est de 105 mètres, et sa largeur d'une soixantaine de kilo­mètres (voir figure 41).

Au-dessus de ces courants profonds coulent les artères de moyenne profondeur, c'est-à-dire entre 20 et 40 mètres sous la surface. Leur influence concerne un pays ou plusieurs régions (voir figure 42). Avebury et Sto­nehenge sont irrigués chacun par quatre de ces cou­rants. Deux d'entre eux, sensiblement orientés nord-sud dans cette portion géographique, sont communs.

Les courants de faible profondeur transitent norma­lement à une dizaine de mètres du sol. Dans ces deux cas, ils doivent passer juste au-dessous du fond des fossés qui entourent les deux monuments. Leur largeur est ici de l'ordre de 5 km. Leur zone d'influence concerne une région.

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224 le souffle de la Terre

Nous retrouvons une fois encore une superposition de quatre courants pour chacun des sites, et l'un d'eux, éga­lement orienté nord-sud dans ces parages, est commun aux deux (voir figures 43 et 44).

Stonehenge

Les mégalithes du sud de l'Angleterre sont incontour­nables pour celui qui s'intéresse à ce sujet. La région du Wiltshire en particulier, d'une richesse incroyable dans ce domaine, peut se vanter de posséder deux des monu­ments les plus importants du pays: Stonehenge et Ave­bury. Pourtant, en scrutant une carte géographique des lieux, l'on ne peut qu'être étonné de la prolifération des long barrows, et divers tumuli. Il en résulte un choix cor­nélien pour qui veut étudier la région. À défaut d'émigrer en terre étrangère et de passer le restant de ses jours à des recherches qui n'en finiront probablement jamais vu l'abondance de la matière, il faut bien prendre des options.

Commençons par le monument phare de ce pays : le célèbre Stonehenge (photo 26 bis). Peu d'endroits peu­vent se vanter de posséder une telle aura de mystère. Les nombreuses émissions de télévision qui lui sont cycli­quement consacrées présentent globalement les mêmes conclusions : il s'agit d'un observatoire astronomique qui fut probablement un lieu de culte. Sorti de là, le flou demeure, tout comme l'envie d'en savoir un peu plus.

Pour faire avancer les idées, j'ai réuni deux thèses venues d'auteurs sérieux et dont les approches sont dif­férentes. À savoir : Myriam Philibert, docteur en préhis­toire à l'université de Paris 1 auteur de Stonehenge et son secret, Éd. du Rocher, avec Georges Prat, architecte,

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auteur prolifique et inspiré sur le thème des grandes énergies de la Terre.

Myriam Philibert a manifestement ressenti dans son approche se voulant la plus rationnelle possible, des phé­nomènes échappant à sa logique. Passé la documenta­tion technico-archéologique scrupuleuse, le doute s'installe et la seconde partie de l'ouvrage soulève davan­tage d'interrogations qu'elle n'apporte de réponses. En simplifiant exagérément son propos, nous pourrions dégager trois idées majeures:

- Stonehenge fut un observatoire astronomique ori­ginellement axé vers le nord et désormais décalé vers le nord-est pour des causes de précession des équinoxes.

- Il s'agit également d'un lieu d'énergie: thème bien perçu, mais non développé par l'auteur car scienti­fiquement non argumentable, en l'état actuel des connaissances du moins. L'auteur montre que les Celtes, encadrés par leurs druides, débarquèrent en Grande-Bretagne après que le monument fut érigé. En conséquence de quoi les néodruides, dont elle débat pourtant longuement, n'ont rien à y faire. Mais elle estime, sans trop expliquer pourquoi, que ce lieu fut cultuel.

Georges Prat se fait plus discret:

- Stonehenge est avant tout une pile, une source d'énergie.

- Le site n'a jamais été cultuel. - Aucun rapport avec les druides.

D'accord, pas d'accord ? La meilleure réponse est encore d'aller voir ce qui s'y trame. Voilà déjà longtemps que je caressais l'idée en sachant pourtant que le site,

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désormais verrouillé, se prête difficilement aux investi­gations. Mais parfois, la chance s'en mêle ...

Stonehenge est ouvert exceptionnellement aux mem­bres du Druid Order pour les rituels se tenant lors des solstices et des équinoxes. Profitant de ces grandes occa­sions, cette vénérable institution invite parfois d'autres collèges druidiques à se joindre à eux. Quelques pro­fanes sympathisants peuvent également être admis dans l'enceinte lors des cérémonies. J'appelais donc un ami, kendalc'her (chef) du collège druidique breton « Oaled Drwized Kornog » en lui disant que, si l'opportunité se présentait, je serais volontiers du voyage. Trois semaines plus tard, je reçus un bristol d'invitation tout à fait offi­ciel me conviant aux cérémonies du solstice, accom­pagné d'une place dans le parking jouxtant le monu­ment.

En radiesthésiste consciencieux, je commençais par étudier quelques cartes géographiques de la région. Je dois avouer ne pas avoir été déçu par les trouvailles. C'est donc avec un certain respect que nous abordâmes des lieux aussi prestigieux. Arrivés quelque temps avant le solstice, nous pûmes vaquer tranquillement à Avebury pour commencer par là nos visites puisque Stonehenge était bouclé.

Je me suis souvent demandé si ces tas de cailloux déplaçaient toujours les foules. La réponse vint si rapi­dement que nous fûmes surpris par une invasion inat­tendue. En cette veille du solstice d'été, nous apprenions que la police britannique attendait 35 000 visiteurs sur le site de Stonehenge pour la grande nuit. Cet après­midi-là, à Avebury, nous pûmes constater qu'une faune bigarrée, exotique, gothique et pour tout dire : pas fran­chement saine, s'appropriait le lieu.

Curieux contraste dans ce pays si à cheval sur le quant­à-soi et qui laisse envahir son patrimoine archéologique

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par les personnages les moins reluisants de sa popula­tion. Il est difficile de savoir ce qu'espèrent ces indigènes dépenaillés. Un signe, un événement extraordinaire, l'apparition d'hommes verts, un approvisionnement à bon marché de leurs carburants favoris, ou simplement le désir de faire savoir qu'ils existent ? Quelles que soient leurs raisons, ils s'entassent sur des lieux que d'aucuns considèrent comme sacrés. Lesquels ne sont plus, le len­demain matin, que d'immenses dépotoirs. Inutile de vous dire que leurs vibrations sont extrêmement basses.

Une fois admis le constat que la puissance magnétique des lieux avait déplacé une fois encore les foules, il deve­nait urgent de les remettre dans un état vibratoire conve­nable pour les cérémonies du solstice d'été. Nous posâmes la question le plus candidement possible à nos hôtes anglais, en subodorant que leurs réponses pou­vaient révéler un niveau opératoire que nous espérions élevé. Mais les druides d'outre-Manche durent sentir souffler le vent inquisiteur car ils restèrent évasifs.

Parmi les trois grandes cérémonies auxquelles nous fûmes conviés, la plus émouvante fut celle du lever du soleil sur la Heel Stone (photo 27) dans l'enceinte de Stonehenge. Ce fut un privilège rare, ainsi qu'un moment difficile à faire partager. Pour décrire l'ambiance, on peut imaginer la procession d'une cin­quantaine de silhouettes fantomatiques contournant le monument mythique alors que le jour n'est pas encore levé. Les grandes pierres se manifestent, imprécises, majestueuses, voire inquiétantes. L'air saturé de rosée floute le contour des choses, ajoutant au sentiment d'intemporalité la certitude de vivre un instant excep­tionnel. Le rituel se déroule, chronométré à la seconde, car le point d'orgue approche. Et le miracle se produit : le soleil (en ce lieu, l'on salue Bélénos) se pointe juste au-dessus de la pierre héliaque. Le sourire des druides

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anglais s'élargit franchement: voilà quatre ans qu'ils n'avaient pas pu apprécier ce spectacle par la faute d'une météo typiquement locale. Mes amis bretons en toute simplicité, trouvèrent la chose normale.

Autant l'avouer, je restais toujours sur ma faim: si l'émotion et le décorum étaient au rendez-vous, l'énergie ne l'était pas. Car j'attendais des choses tellement éton­nantes d'un tel endroit que j'avais le sentiment d'être passé à côté de l'essentiel. Mais non, ce ne fut que vers la fin de la cérémonie que je commençais à ressentir des fourmillements dans les pieds. Un coup d'œil circulaire m'apprit que les visages se détendaient, les tensions des corps se relâchaient, les sourires gagnaient les partici­pants. Le monument se mettait enfin en route, l'énergie circulait maintenant dans le sens dextrogyre entre les membres du Cercle.

Après la cérémonie, je m'approchais du no 1 du Druid Order en lui faisant remarquer combien Stonehenge avait été difficile à mettre en vibration. Il ne put qu'acquiescer. Pour ce qui me concerne, je venais d'avoir une confirmation importante : Stonehenge est capable de générer de l'énergie. Mais possédait-il d'autres parti­cularités ?

Il est temps d'en apprendre davantage sur le monu­ment. Nous l'aborderons avec précautions car les archéologues ne sont pas toujours d'accord entre eux. Nous tenterons donc de louvoyer entre les auteurs et les époques afin d'écrémer ce qui nous intéresse particuliè­rement dans son histoire.

Le premier ouvrage se présenta sous la forme d'un énorme fossé, creusé entre 3100 à 2700 avant notre ère. Notons que bon nombre de monuments mégalithiques de la région sont ainsi entourés. Ces excavations pou­vant servir au moins à deux usages : un isolement défensif, car ils étaient, pense-t-on, remplis d'eau et un

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moyen naturel de se protéger des regards en interposant le talus aux inquisiteurs.

Cette seconde proposition implique que ceux qui éri­gèrent ces monuments recherchaient la discrétion. Cette piste n'est jamais explorée car on ne voit pas bien ce que les bâtisseurs pouvaient cacher. Mais dans cette région où se produit depuis longtemps la plus forte concentra­tion d'agroglyphes de la planète, on est en droit de penser que les auteurs de ces œuvres hallucinantes doivent bien surgir de quelque part.

Cette circonférence d'une centaine de mètres de dia­mètre fut ceinte d'une structure de bois. L'implantation des poteaux se fit dans des trous d'un mètre de diamètre et autant de profondeur. Cette découverte, due à Aubrey, permit d'exhumer des restes humains, ainsi que des osse­ments divers comme des pelles en bois de cerf. Les auteurs de ces trouvailles notèrent la forme de ces outils ainsi que le nom de l'animal qui, obligeamment ou non, les leur confia. Si nous examinons la chose avec un regard druidique, puisque nous semblons partis pour cela, nous remarquerons que le cerf, dans ce contexte particulier, n'a rien de banal. Il s'agit en effet de la repré­sentation symbolique du dieu Kemunos : maître des forces de la terre. Appelons-les chtoniennes, si vous pré­férez, le rapprochement reste inévitable. Ces pelles en bois de cerf furent enterrées dans les trous d'Aubrey pour appeler ou concentrer les énergies telluriques. C'est ce que j'en déduis.

À l'époque mégalithique achevée sur le continent, Sto­nehenge était encore un monument de bois. Ceci peut constituer un sujet d'étonnement supplémentaire. Si les mégalithes furent effectivement et officiellement érigés par les hommes, on comprend mal pourquoi Stonehenge affichait ce retard. Risquons une idée: et si le monu­ment tel qu'il était suffisait à l'usage voulu ? Nos hôtes

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anglais sont persuadés que les dépouilles trouvées dans les trous d'Aubrey étaient celles de druides. Une remarque plus qu'intéressante lorsqu'on se souvient que Georges Prat à montré que les Irlandais construisirent des tours étranges, quasiment sans porte dans certains cimetières d'abbayes. Ces constructions servant spécifi­quement à relayer des énergies psychiques. Il n'est donc pas absurde de penser que les dépouilles particulière­ment chargées des trous d'Aubrey avaient pour but de projeter un signal très particulier pour indiquer quelque chose à quelqu'un.

Si cette information est juste, elle confirme la suppo­sition que les druides étaient déjà sur place avant le débarquement des tribus celtes. Vers 2500 avant J.-C., le monument devient enfin mégalithique. On y implante deux rangées de pierres bleues provenant du mont Pre­seli au Pays de Galles. Dans un premier agencement, les pierres sont disposées en double croissant ou en fer à cheval ouvert sur le nord-est (selon certains auteurs). Ces pierres de dolérite et de rhyolite furent acheminées sur 385 kilomètres environ par des moyens qu'on ignore. On suppose qu'une partie du transport se fit par voie de mer, puis en empruntant les rivières Avon et Frome. L'ultime trajet suivait les cours de la Wylie, et à nouveau celle de l'A von.

Par manque d'argument, je n'irai pas contre cette hypothèse en observant toutefois que le transport de pareilles masses au moyen de coracles de peaux ou de radeaux de bois me semble vraiment hasardeux sur une mer ouverte à tous les vents. D'après nos spécialistes locaux, la dernière partie de l'Avon n'offrait pas le débit suffisant à cette époque-là pour permettre l'achemine­ment. De toute manière, conclurent-ils: «Ils n'avaient pas la technologie pour cela. » Puisque ce sont les druides anglais qui le disent. .. Nous revoilà dans le flou,

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ou presque. Car ces pierres bleues offrent, dit-on, une particularité fort intéressante : elles possèdent des pro­priétés guérisseuses. Une affirmation comme une autre qui ne satisfait guère, mais nous permet de penser que ces pierres, une fois plantées ici, obtiennent des pro­priétés qu'elle n'ont point ailleurs. Sinon les monts Pre­seli seraient aussi fréquentés que la grotte de Massa­bielle, à Lourdes.

Un reportage récent de la télévision nous a appris que la réputation guérisseuse du Stonehenge d 'alors dépas­sait largement la Manche. On a découvert tout près du monument le squelette d'un cavalier ayant manifeste­ment beaucoup souffert de son vivant. Les recherches concernant la provenance du personnage montrèrent qu'il venait de l'Europe de l'Est. Ce qui ne fut pas dit dans le reportage, mais qui nous fut expliqué sur place, c'est que le voyageur avait subi une intervention chirur­gicale délicate, laquelle dépassait largement les connais­sances des hommes de cette époque (lesquels prati­quaient déjà la trépanation, ne l'oublions pas).

J'en conclurai que ce personnage avait parcouru des distances considérables pour venir subir ici une opéra­tion qui ne pouvait être réalisée qu'en ce lieu, par des experts. Cette histoire de pierres bleues est troublante car il est toujours facile d'annoncer que certaines pierres possèdent des propriétés guérisseuses, ce qui est vrai dans la plupart des cas. Sauf qu'ici nous n'avons pas affaire à des pierres semi-précieuses, mais à des cailloux plutôt vulgaires, enfin, presque.

Les dolérites contiennent des cristaux de magnétite. Ces minéraux possèdent les propriétés que leur nom désigne. Leur présence en un lieu où elles ne sont pas natives peut sous-entendre qu'elles se comportent comme des balises ... magnétiques. Mais qui serait donc concerné par ces amers ?

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En fonction de sa couleur, cette pierre s'appelle éga­lement : « ophite », ou pierre du serpent (Op his signifie serpent). Oserions-nous penser que ces cercles de dolé­rites constituaient une balise de radionavigation pour des êtres serpentiformes, voire anguipèdes? Que voilà une bien intéressante question !

La rhyolithe est l'équivalent volcanique du granite. Sa faible teneur en fer la rend légèrement magnétique. Elle est surtout très riche en silice et en quartz. Les pro­priétés thérapeutiques de la silice sont trop connues pour que l'on s'y étende. Le quartz est également fami­lier. Nous savons qu'il est très employé dans l' électro­nique, et utilisé pour ses facultés de conduire et de condenser différentes énergies. N'allons pas plus loin. Ces pierres ne sont pas anodines, et si aujourd'hui nous ne sommes pas capables de comprendre et a fortiori, d'utiliser leurs potentialités, rien ne nous empêche de penser que les êtres qui les installèrent là en savaient plus que nous.

Deux à trois cents ans plus tard, on apporte des pierres de sarsen, plus communément appelé « grès », qui fut largement utilisé par la suite pour construire les cathé­drales. D'un poids de 25 tonnes chacune, elles provien­nent de la région de Marlborough à 30 km de là. Marl­borough signifie: la ville de Merlin. D'après une légende locale, l'enchanteur utilisa sa magie pour transporter ces pierres. Et les légendes sont souvent bâties sur des faits réels. Au centre du monument, l'on érigea cinq énormes trilithes composés de deux piliers dressés surmontés d'un linteau. Autour d'eux furent dressés en cercle trente blocs surmontés d'une ligne continue de linteaux de grès, chacune équipée de mortaises et incurvée pour former un cercle. La face finale de Stonehenge dura environ 700 ans jusqu'à 1600 ans environ avant J.-C. Puis s'ensui­virent des dégradations successives.

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Sur le terrain 233

En 1918 le terrain fut légué à la nation britannique. Le monument échappa de justesse à la Royal Air Force qui réclamait un terrain d'entraînement pour ses bom­bardiers. Ce qui subsiste des splendeurs passées est aujourd'hui gardé jour et nuit avec les yeux de Chimène par les autorités, mais on peut dire, dans tous les sens du terme, que Stonehenge revient de loin.

Nous remarquons que, depuis près de 5 000 ans, le monument à beaucoup changé. Bien qu'ayant connu des fortunes diverses, il exerce toujours la même fascina­tion. Au cours de ses avatars, la seule constante que nous lui connaissons est celle de son emplacement. L'explica­tion de cette fixité temporelle s'explique parce que le monument se trouve situé à l'aplomb de nombreux cou­rants telluriques.

Observons les cartes, figures 41, 42 et 43. Ce télescopage d'artères telluriques à différents

niveaux crée un tourbillon ou vortex, dont le centre se trouve à l'intérieur du monument. Les tracés radiesthé­sistes montrent que, à cette époque de l'année, c'est­à-dire au solstice d'été, les lignes de force, ou d'émissions de forme si vous préférez, sont focalisées par la Heel Stone (figure 45), puis concentrées par les pierres péri­phériques (figure 46).

Cette concentration ajoutée à la l'énergie naturelle du geyser central crée un point positif extrêmement puis­sant. Pour des raisons qui m 'échappent et bien qu'ayant eu le loisir de rester un moment seuls à l'intérieur du monument, nous n'avons pas pu y accéder. Allez savoir pourquoi.

Ce que nous venons de découvrir de Stonehenge ne correspond pas à ce que nous savons des mégalithes. En effet, la plupart des systèmes fonctionnent avec un pôle

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Figure 46 :Stonehenge, lignes de force.

positif et un pôle négatif. Dans ce cas, si le premier point est tout désigné, où se trouve donc le second ?

Il n'est pas bien loin : le puits de Wilsford se situe à quelque distance du sanctuaire. Il s'agit d'un large enton­noir de dix mètres de diamètre prolongé par un tube de trente mètres de profondeur et deux mètres de large. Comme son nom l'indique, il servait officiellement à puiser de l'eau. La raison de ces puits, indûment appelés «celtiques», n'a pas été vraiment comprise. Dame Phil­libert suppose une tentative de connexion avec les forces chtoniennes : elle à raison.

La fonction énergétique d'un puits dans un sol homo­gène est identique à celle d'une faille : elle provoque une

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Sur le terrain 235

rupture du champ magnétique terrestre, laquelle génère de ce fait une émission de forme de phase Électrique. Il s'agit donc là de la création consciente d'un point négatif pour des besoins précis. L'archéologue y verra tout bon­nement la nécessité d'abreuver les foules qu'on dut engager pour déplacer les pierres. Un calcul montre qu'il aurait fallu employer 600 hommes pendant un an pour tirer la plus lourde des pierres des Marlborough Downs, située à 30 km plus au nord. Puis, au vu de tout ce qu'on y a exhumé, il écrira que les Celtes s'en servirent de pou­belle, ce qui peut également renforcer la négativité du point, d'une manière peu élégante, cela va sans dire.

Nous savons maintenant que la machine de Stone­henge comporte un pôle positif, et un pôle négatif. Qu'en pouvons-nous penser?

Stonehenge est bien un lieu d'énergie. Les forces cos­motelluriques y sont concentrées et diffusées pour le bienfait du Wiltshire. Sa portée dépassant probablement cette région et l'étude du site d'Avebury confirmera cette idée.

Les druides sont passés par là. La technique d' énergé­tisation reste classique malgré la complexité du lieu et nous y avons retrouvé des vibrations familières une fois qu'il eut été nettoyé par les spécialistes du Druid Order. Stonehenge fut un lieu druidique à sa création. L'aspect cultuel du monument découlant de la fonction sacerdo­tale de ses servants. Cela ne signifie pas, vu son état délabré, que la machinerie soit toujours opérationnelle. Elle semble avoir conservé malgré tout quelques beaux restes puisque nous avons fini par sentir l'énergie tellu­rique sortir du sol, au bout d'un certain temps comme je l'ai signalé.

Pour déterminer en quoi le monument fut également un lieu de guérison, il faudrait étudier l'interaction des énergies locales avec les pierres bleues des monts Pre-

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seli. Mais, connaissant l'action d'un vortex sur les cen­tres d'énergies humains, et spécialement lorsque ceux-ci sont contrôlés par un connaissant, je peux prédire sans prendre de risques qu'un bref séjour sur ce point pouvait constituer une panacée.

Je ne m'étendrai pas sur la fonction astronomique du monument qui fut largement soulignée par la spécialiste mentionnée plus haut. À ce propos, il serait intéressant de savoir si Stonehenge servait uniquement d'observa­toire, ou s'il fut organisé pour capter certaines énergies à différents moments de l'année. Ce qui n'est pas tout à fait la même chose, et pourrait permettre de comprendre les raisons de son remaniement au fil du temps.

Restent certains aspects mystérieux du monument qu'on ne peut approcher qu'avec circonspection. Grâce aux Anglais, nous avons pu nous rendre compte que le système énergétique de Stonehenge que nous espérions pouvoir comprendre sans trop de difficultés s'avéra net­tement plus complexe que prévu. Quatorze collines arti­ficielles réparties de part et d'autre de l'avenue à environ 1,2 km dans l'est de là vibrent étrangement fort. D'après nos informateurs, il existerait entre ces collines et le monument un poste de commande permettant de concentrer l'énergie de Stonehenge. Mais pour quoi faire? Le mystère s'épaissirait-il quand on approche du but ? Si cette centrale existe, elle est bien protégée. Ni nos investigations sur carte, pas plus que celles que nous avons faites sur le terrain ne nous ont permis de la loca­liser. Nous avons effectivement trouvé deux points puis­sants peu éloignés l'un de l'autre.

Même si déplacer un chakra de la terre ne constitue pas un problème, l'énormité du challenge a fait que cette question ne nous a pas traversé l'esprit. L'entité capable de prendre les commandes de cette machine et de la maî-

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triser doit être d'une autre envergure que la nôtre. Il peut être sage d'admettre les vertus de la modestie.

Mais nous avons plus d'un tour de pendule dans notre sac. Voyons ce que les plans et les cartes peuvent nous apprendre d'autre. Comme nous l'avons vécu et ressenti lors de la cérémonie du solstice d'été, la Heel' Stone joue le double rôle de capteur et de diffuseur. Voyez la figure 45. La source d'énergie principale est celle du soleil. Nous retrouvons là les trois conditions énoncées par Jean de la Foye pour l'obtention d'une émission de forme, à savoir : la gravitation, une source d'énergie, et un corps polarisé (le menhir). Or il se produit non pas une seule émission, mais tout un faisceau couvrant l'ensemble de Stonehenge.

Une fois «chauffés», si je puis dire, les éléments constitutifs du monument réagissent à leur tour, aussi bien des pierres placées en bordure du fossé que celles de la périphérie (figure 45 et 46).

La concentration des lignes de force de Stonehenge se fit en un point précis, situé à l'emplacement de ce qu'on a appelé : la pierre autel. Il est inutile de préciser que je connaissais l'existence de ce point avant de me rendre là-bas. Comme je l'ai dit, je n'ai pas pu le chercher alors que j'avais la possibilité de le faire.

Nous avons constaté que les éléments nécessaires à la constitution d'un vortex sont en place. Un premier tracé (figure 47) avait montré que celui-ci était lévogyre, ce qui, a priori, semble curieux. Cette spirale couvre toute la région, et en particulier, mais cela ne surprendra per­sonne, le monument d'Avebury ainsi que la zone

1. Reel stone signifie : la pierre talon. Pas très éloignée du sens de <<talon d'Achille». Autre proposition des Anglais: Reel viendrait de << Hélios >>, le soleil. Cette racine grecque n'a rien d'étrange puisque nous savons que les Grecs et les druides eurent des contacts.

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concernée par les crop circles qui s'étaient manifestés lors de cette étude.

Pour être certain que la rotation du vortex de Stone­henge partait bien sur la gauche, je me mis à rechercher le mouvement de sa mandorle quelques jours plus tard. À mon étonnement, je constatais qu'elle décrivait une révolution de 360° en 24 heures précises, mais qu'elle girait dans le sens horaire ! (voir figure 48).

Je me mis donc une nouvelle fois en quête du sens de rotation du vortex, et je trouvais cette fois qu'il était dex­trogyre (figure 49), et qu'il couvrait toujours Avebury et sa zone de crop circles.

Ainsi donc, la grande machine de Stonehenge produit un vortex qui alterne sa rotation. Sachant que le sens du tourbillon dépend des courants qui l'ont fait naître, il n'y existe, a priori, aucune raison pour expliquer ce mouve­ment alternatif. L'étude d'Avebury nous permettrait-elle de comprendre ce qui se passe ?

Ave bury

Le site d'Avebury (photo 28), situé à une trentaine de kilomètres au nord de Stonehenge, se compose de plu­sieurs ensembles mégalithiques remarquables. Le dia­mètre du cromlech extérieur le plus grand d'Europe, mesure 335 mètres. Il était à l'origine constitué d'une centaine de pierre: 98, dit-on, certaines dépassant les 40 tonnes (photo 28). Il en reste 27 aujourd'hui, et l'on sait qu'une partie d'entre elles ne sont pas d'origine. Entouré d'un fossé large de 21 mètres, ce cercle est pro­fond d'une dizaine de mètres. Contrairement à Stone­henge, le talus fut rejeté à l'extérieur du fossé. Si cela exclut tout rôle défensif, la discrétion était préservée, car il est difficile de savoir ce qui se cache derrière une butée

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Figure30 Les courants telluriques sous le Champ-Dolent.

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Figure 31 Courants telluriques

dans l'allée des Fades.

Figure 38

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Figure 41 Wiltshire - courants profonds. Rouge : courant polaire. Bleu : courant mexicain. Orange : courant européen.

Figure 42 Wiltshire - courants moyens.

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Avebury- courants de surface.

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Rôle de la Heel Stone.

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Figure 48 Mandorles Stonehenge.

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Figure 51 Avebury- Mandorles.

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Figure 56 Avebury et la pile de Silbury.

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Figure 52 Avebury - Lignes de force.

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de terre haute d'une dizaine de mètres. Deux cromlechs plus petits furent érigés à l'intérieur du grand cercle. Celui du nord, de 98 mètres de diamètre, est très dégarni. Le diamètre du cercle le plus au sud mesure 108 mètres, il se trouve en bien meilleur état que son voisin.

Un petit village s'est blotti entre ces cercles, bouscu­lant quelques pierres au passage. Il est desservi par une route traversante dont la fréquentation automobile bruyante enlève beaucoup au charme et au mystère du lieu. Une large avenue constituée de menhirs dressés par paires quitte le grand cercle par la porte sud-est pour rejoindre un autre monument appelé« The Sanctuary ».

Il existait une autre avenue du côté ouest rejoignant d'autres monuments, dont «The Longstone » entre autres.

Non loin de là, dans le sud du monument, se dresse Silbury Hill (photo 29), le plus grand tumulus d'Europe. Cette énorme butte, de 40 mètres de haut, couvre environ 2,2 hectares. Elle fut érigée il y a environ 4 750 ans, soit peu après Avebury dont la construction est estimée à 5 000 ans (et donc antérieure à Stone­henge). Des spécialistes calculèrent qu'il fallut conjuguer les efforts de 500 hommes pendant 15 ans pour mener le projet à son terme. D'après ce qu'on dit, la précision de la construction est telle que le centre de la plate-forme sommitale n'est pas décalé de plus d'un mètre de celui de la base du cône.

L'archéologue Euan Wallace Mackie à estimé qu'aucune structure tribale de la fin du néolithique n'aurait eu ni les moyens humains, ni les connaissances de mener à bien cette entreprise. Pour ajouter à cet étrange constat, je vais vous rapporter les propos que tint notre guide devant la colline. Précisons tout d'abord que cette scientifique canadienne, prise de passion pour les agroglyphes, a choisi de poser ses valises dans cette

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242 le souffle de la Terre

contrée anglaise. Elle s'occupe maintenant à guetter les crops circles et à y remplir les fonctions de guide. Nous la retrouverons un peu plus loin dans le récit, mais pour le moment, en contemplant Silburry Hill, voici ce qu'elle nous déclara :

« Le monument est interdit au public, car il y a eu des effondrements, mais j'ai pu y pénétrer avant sa ferme­ture, et je me suis rendu compte que cette colline artifi­cielle est composée de strates alternées: l'une alcaline, l'autre acide, etc. Sachant que la base de la colline repose sur un marais, c'est-à-dire dans de l'eau, nous pouvons en déduire que Silburry Hill est une énorme pile élec­trique. »

Prise isolément, cette déclaration ne peut que sur­prendre, car elle montre des connaissances anormale­ment précoces chez les pseudo-bâtisseurs. Nous verrons bientôt comment une vision d'ensemble peut accréditer ces propos.

Mais revenons à nos cercles d'Avebury. Les dégrada­tions du monument sont datées du XIV siècle pour des raisons à la fois superstitieuses et de commodité, autre­ment dit pour la récupération des matériaux. Fort heu­reusement, des plots de béton furent coulés aux emplacements des pierres manquantes.

Le site a été peu fouillé. L'on suppose que des pierres sont toujours enfouies. On y a trouvé des ossements humains, quelques pelles en os de cerf ...

La compréhension d'un tel monument est assez floue ... on prête à sa forme circulaire un rôle astrono­mique: le solstice d'été se repère par l'alignement de deux pierres : l'une située dans le cromlech intérieur nord et l'autre dans la partie nord-est du cercle extérieur.

Un coup d'œil sur les tracés des artères telluriques che­minant à différentes profondeurs sous le monument

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Sur le terrain 243

montre clairement que son emplacement ne doit rien au hasard. En effet, il se trouve à l'aplomb, rappelons-le :

- de trois courants de grande profondeur, passant à une centaine de mètres sous lui (figure 41) ;

- de quatre courants de moyenne profondeur, croi­sant à une trentaine de mètres du sol (figure 42) ;

- de quatre courants de faible profondeur, sillonnant à une dizaine de mètres sous terre (figure 44).

Chacune de ces artères véhicule l'énergie de la Terre à des degrés différents. L'effet de ces superpositions et de ces croisements provoque en phénomène tourbillon­naire en surface, que l'on nomme un vortex (figure 50).

Il s'agit d'un grand mouvement spiralé qui passe éga­lement comme on s'en serait douté, sur Stonehenge.

Cette circulation dextrogyre est confirmée par l'étude de la rotation des mandorles qui décrivent actuellement 4 tours en 24 heures dans le sens des aiguilles d'une montre (voir figure 51).

Si, sur le plan, nous traçons maintenant les émissions de forme (voir figure 52), nous constatons, sans grand étonnement, que les deux centres des petits cromlechs focalisent les énergies de l'ensemble du monument.

Rendons-nous maintenant sur place pour voir comment les choses se présentaient peu de temps avant l'équinoxe de printemps, c'est-à-dire le 18 juin 2009.

Pour alléger le texte, appelons : - « A » : le cercle de pierre extérieur. - « B » : le cercle de pierre le plus au nord. - « C » : celui qui se trouve au sud.

Dans un premier temps, recherchons le sens de circu­lation du courant tellurique de pierre en pierre sur chaque cercle (figure 53).

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244 le souffle de la Terre

Figure 50: Aveburyvortex.

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Sur le terrain 245

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Figure 53: Avebury, rotation de l'énergie.

En « A » et « B », il est lévogyre, et dextrogyre en « C ».

De plus, chacune des pierres des différents cercles, outre le fait de faire tourner le courant, le dirige vers la pierre qui se trouve devant elle en regardant le centre (figure 54).

J'ai l'impression de me trouver au cœur d'une énorme dynamo (photo 30).

Les taux vibratoires sont faibles : 7 800 ub en mesure globale à l'intérieur de « A », 7 500 au centre de « C », et 2 500 au centre de « B ».

Avec un monument aussi délabré, je n'attendais pas des merveilles. Pour le moment, nous constatons que le centre du cercle nord constitue un point négatif, celui du sud, un point positif. Avant d'en tirer des conclusions, voyons comment se comporte chacune des pierres en les comparant aux mégalithes isolés. Une investigation à

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246 le souffle de la Terre

B A Figure 54: Avebury, distribution du courant.

l'antenne de sourcier (photo 30) révèle un système hydro­graphique franchement étonnant. En effet, chaque pierre levée est posée au centre d'un système hydrau­lique complexe et parfaitement agencé : un seul courant d'eau alimente plusieurs pierres (figure 55).

En bonne logique, les bâtisseurs du site durent tra­vailler sur plan, et commencer par creuser des canaux pour organiser le système hydraulique d'Avebury avant d'en dresser les pierres. En plus des fonctions déjà évo­quées, le fossé pouvait très bien servir à alimenter en eau tout ce réseau souterrain. À ce niveau de complexité-là, le hasard n'a plus sa place.

Hommages soient rendus à ceux qui eurent l'idée d'implanter des plots de béton à la place des pierres dis-

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parues, car nous pouvons ainsi travailler sur le site avec de bons repères.

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Figure 55 : Avebury, système hydrographique.

Cette précaution ne fut pas prise au cercle « B » auquel il reste très peu d'éléments. Fort heureusement, le cercle « C » est mieux pourvu. Son centre s'inscrit sensiblement au milieu d'une aire quadrangulaire sensiblement orientée nord-sud (plus précisément 350°) La circulation de l'énergie y est également dextrogyre. La partie cen­trale est repérée par une petite pyramide de béton appelée « l'obélisque » (photo 31). L'investigation radies­thésiste de cet édifice donne des chiffres intéressants :

Taux vibratoire global : 10 500 ub ; taux vibratoire spi­rituel : 23 000 ; taux vibratoire dans le quatrième plan : 720 000 : c'est le signal typique d'un haut lieu dont les vibrations soignent.

Là encore, je m'attendais à mieux lorsque je fus attiré par un point chakra visiblement très actif situé à 1 ,40 mètre à l'est de la pyramide. Si le taux vibratoire global y était toujours de 10 500 ub, le taux vibratoire spirituel y atteignait pratiquement des sommets: 37 000 ub. Sur le plan du Divin, nous étions aux niveaux

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des Forces. Je retrouvais là, une fois encore, l'empreinte des druides.

Comme tous les points exceptionnels, celui-ci rayonne à 100 % toutes les couleurs de forme du pendule équa­torial. Au bout d'un moment, la concentration d'énergies y est tellement forte qu'il est difficile d'y séjourner sans ressentir un étourdissement.

Une chapelle dite historique fut érigée sensiblement aux points de jonction des deux cromlechs. Au plus mau­vais endroit, semble-t-il, puisque le taux vibratoire oscille entre 2 500 et 3 000 ub. On y est vraiment mal. Par déduction, j'imagine que le point positif correspon­dant ne se trouve pas très loin de là. Je le repère effec­tivement au bord de la route, près d'une barrière de bois.

Sans les maisons gênantes qui furent construites plus tard, la personne qui se tenait là devait avoir une bonne vue sur les cromlechs. Contrôler les énergies de cette énorme machine pour des besoins particuliers ne devait être le fait que d'initiés de haut niveau. Nous avons vu que les pierres du cromlech extérieur condensent l'énergie du monument cers les centres des cercles inté­rieurs. Ce qui laisse supposer qu'à certains moments de l'année, soit au moment de solstices ou d'équinoxes, ou de conjonctions particulières, il devait s'y projeter des forces que nous n'imaginons pas.

D'un autre côté, nous savons que les monuments mégalithiques fonctionnent d'une façon automatique une fois qu'ils ont été branchés. Il n'y a donc aucune raison pour que celui-ci déroge à cette règle. Mais avant de nous perdre en conjectures, il fallait vérifier qu'Ave­bury présente la même particularité que son illustre voisin. Le vortex tourne-t-il toujours dans le même sens? Même constatation surprenante : à plusieurs jours d'intervalle, la rotation du vortex s'inverse.

Nous pouvons supposer que ce site eut deux usages

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dont la manipulation de l'énergie en est le dénominateur commun.

Une utilisation contrôlée par un connaissant, comme un barrage hydro-électrique est constamment surveillé et purgé en fonction de la montée des eaux dans le réser­voir. Il fallait pour cela disposer d'un personnel qualifié qui sache réguler le système en délivrant l'énergie sui­vant les besoins. Les opérateurs pouvaient travailler à l'abri des regards ou ritualiser leur travail en y admet­tant des profanes. Découvrir ces postes de contrôle ne devrait pas constituer une tâche infaisable. Mais se lancer dans l'opération avec un générateur en aussi mau­vais état semble très risqué, à condition que la chose soit permise, ce dont je doute.

Le second usage ne demande pas de personnel : la machine fonctionne seule.

Ainsi positionné au-dessus de trois courants majeurs de quatre courants secondaires et de quatre courants de surface, la génératrice d'Avebury apparaît à la fois comme un relais et un régulateur d'énergie pour les pays concernés, et donc pour une bonne partie de notre monde.

Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que les agroglyphes apparaissent précisément dans ces parages. Nous ver­rons bientôt pourquoi on les sème là-bas dans les champs.

Pour réguler une énergie, il faut être capable de la stocker lorsqu'elle est abondante, afin de la distribuer les jours de pénurie. Voilà qui nous permet d'imaginer assez logiquement pourquoi la pile électrique de Silbury (photo 29) fut édifiée à proximité du cromlech. Pourquoi ne suis-je pas surpris de découvrir deux canaux de Vert positif Magnétique reliant la colline au cromlech? (voir figure 56).

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Nous voilà plongés dans les mêmes soucis des respon­sables d'EDF (Électricité de France) un jour d'hiver, par grand froid. Avec comme impératif de gérer la distribution de courant au mieux des intérêts collectifs lors des pics de grande consommation. On prend à gauche, on achète à droite, on distribue un peu plus ici et un peu moins là en fonction des besoins et des dispo­nibilités.

Connaître le rythme d'inversion de la rotation des vortex des deux monuments nécessiterait d'être informé sur les demandes d'un pays ou d'un autre en fonction de critères que nous ne connaissons pas. Mais nous pou­vons en déduire que le site d'Avebury fut érigé pour répondre à ces besoins. Puis, la demande allant crois­sant, Stonehenge, qui devait probablement jouer le rôle d'une porte pour ceux qui eurent en charge l'entretien de la machine, devint mégalithique pour épauler le centre de régulation voisin.

On objectera à cela qu'il est curieux de construire une porte après coup. Certes, mais nous ne savons pas grand­chose des utilisateurs. Hormis le fait qu'ils font de beaux dessins.

Les crop circles

Nous avons commencé cette quête des énergies de la terre en imaginant qu'une civilisation plus évoluée que la nôtre vint nous apporter des connaissances. Cette hypothèse s'est finalement avérée commode pour appro­cher le système mégalithique avec un autre regard. Notre périple approche de sa fin, mais, par un concours de circonstances imprévu, nous conclurons par la même antienne.

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Il semblera sans doute curieux d'établir un rapport entre les magnifiques crop circles venus d'on ne sait où avec les mégalithes. Vous verrez qu'il en existe plus d'un.

Également appelés « cercles de cultures » ou « agro­glyphes »,ils semblent naître spontanément un peu par­tout dans le monde : environ 4 000 observations ont été recensées à ce jour. D'après leurs spécialistes, on ne sait pas quand furent remarquées ces figures pour la pre­mière fois, mais on s'y intéressa sérieusement vers les années 1980. La région du Wiltshire est la détentrice du record de crop circles. Comme par hasard, les parages de Stonehenge et d'Avebury sont spécialement visés.

Des associations de passionnés les guettent jour et nuit. Ces magnifiques dessins dont certains dépassent les 300 mètres sont réalisés en quelques secondes dans les champs de blé, d'orge ou de maïs. À ce jour, seules deux vidéos montrant des boules lumineuses tourbillon­nant pendant quelques secondes ont été filmées. Toutes les tentatives menées pour surprendre les mystérieux créateurs ont échoué. Ces dessins sont basés sur la géo­métrie complexe, les symboles anciens, et les mathéma­tiques avancées.

Lorsque nous sommes arrivés là-bas en juin 2009, vingt-six agroglyphes avaient déjà été répertoriés, tous dans les parages d'Avebury. La production de l'année fut bonne puis qu'elle compta jusqu'à 73 dessins. À ce jour, nul ne peut dire quand et où ils vont éclore, mais les spécialistes de terrain ont fini par développer des per­ceptions particulières. Obéissant à des signaux qu'ils sont seuls capables de décoder et qui ressemblent, à ce qu'on dit, à une espèce d'ionisation de l'air, ils «sen­tent » lorsqu'un crop va être réalisé. Il se met alors en branle toute une organisation qui fouille les champs des alentours, en utilisant au besoin des moyens aériens. Il s'agit de repérer et de photographier l'œuvre au plus vite.

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Car il arrive que des cultivateurs, soucieux de voir leurs champs envahis par des curieux, s'empressent de mois­sonner le blé ou le maïs afin d'effacer les traces.

Par des amis ayant séjourné là-bas, nous savions que, même avec une carte d'état-major, il est difficile de les voir du sol. Nous avions donc sollicité les services de Francine pour nous guider. Ce fut une sage précaution car, outre une bonne connaissance du terrain, il vaut mieux respecter quelques principes de bonne conduite dans les propriétés privées si l'on veut parvenir au but.

Une fois au cœur du sujet, nous pûmes constater qu'il est impératif de posséder une vue aérienne du crop circle pour s'y retrouver, car la plupart d'entre eux sont d'une complexité inouïe. Nous vérifiâmes que les épis de blé ou de maïs étaient bien courbés et non brisés. Il ne fut pas difficile de sentir que nous étions dans une zone hors du temps : nous ne savions plus vraiment si nous étions toujours sur Terre ou quelque part ailleurs. Mais nous étions certains d'une chose: l'énergie était vraiment forte en certains points.

Il existe une littérature surabondante et très intéres­sante sur ce sujet et je ne viens pas apporter ici une touche de plus au mystère, mais pour raconter ce qui n'a pas encore été dit. Tout d'abord, nous repérâmes vite que les certaines parties des figures avaient été organi­sées autour des chakras de la terre (photo 34). Les points ainsi excités rayonnaient leur couleur fondamentale qui est le Bleu Magnétique, mais également toutes les cou­leurs du spectre des émissions de forme en phase Magné­tique à 100 %.

Plutôt que de nous lancer dans une étude exhaustive hors de mon propos, je propose de rechercher ce que trois d'entre eux peuvent nous apprendre en estimant que, s'ils présentent des constantes énergétiques fami-

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lières, il y a fort à parier que l'on peut raisonner sur ce mode-là pour les autres figures.

Faute d'avoir pu être caractérisés, ils portent souvent le nom du champ ou de la localité où ils furent décou­verts. Commençons par un crop circle représentant trois poissons dont les queues, en forme de croissants de lune, entourent un cercle central. Il est répertorié sous le nom de « Bishops Canning » (photo 32). Le dessin est, si je puis dire, calé sur quatre points chakras (figure 57) le plus important, au centre, et trois autres disposés sur une circonférence suivant un angle de 120°. Cette forme émet du Noir Magnétique à 85%. L'impression qu'on y ressent est celle du bien-être, un endroit que l'on a du mal à quitter.

Figure 57

Le second crop, baptisé «South Field» est plus diffi­cile à définir. Il se compose de quatre séries d'arcs de cercles disposés autour d'une aire circulaire formée par deux croissants (photo 33). L'atmosphère y est moins

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sereine. Au bout d'un moment, c'est un sentiment de défense qui se fait jour. Ces croissants décoratifs évo­quent aussi les pinces d'un énorme crustacé. Le rayon­nement du crop de South Field (photo 34) est à 85% du Jaune Magnétique. Cette figure est calée sur cinq cha­kras : un point central, et quatre points situés aux extré­mités des grandes pinces (figure 58).

Figure 58

Le troisième agroglyphe est une très grande figure qui fut nommée: « Yatesbury ». Il représente un oiseau fabuleux que l'on a tout de suite assimilé au phœnix (photo 35). La complexité de la figure est telle qu'il est impossible de s'y retrouver sans un schéma. Le souci du détail est poussé très loin : des flammes semblent s'échapper de la queue de l'oiseau. Il n'est pas très évi­dent d'ausculter sur place un tel monument pour la raison que l'on ne peut pas faire autrement que de le subir. Les sentiments que l'on éprouve sont mitigés, même si l'émerveillement prend rapidement le dessus,

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Sur le terrain 255

l'on ne peut s'empêcher de penser que ceux qui créèrent cet agroglyphe sont probablement très proches. Nous surveillent-ils? J'en ai la sensation, mais alors, pourquoi ne se montrent-ils pas?

Alors je me suis allongé dans le cercle de couronne. Je m'y suis senti merveilleusement bien. Une vacuité sereine, un sentiment de protection, un contact puissant avec la Terre-Mère.

Le phœnix de Yatesbury fut dessiné en tenant compte de cinq chakras. Celui de la couronne, dont j'ai large­ment profité, le second à la place de son œil, le troisième dans l'axe du corps, les deux autres dans les petites cir­conférences qui relient la queue à l'ensemble du crops (figure 59). Son émission majeure est du Blanc Magné­tique à 85%.

Qu'apprenons-nous de ces examens? Le premier constat montre qu'il s'agit initialement de

dessins à plat qui sont adaptés au terrain. Nos trois crops sont nés dans des champs globalement horizontaux. Mais d'autres furent dessinés sur les pentes de collines. Il s'agit donc de la projection d'une image sur une sur­face courbe. Nous venons de nous apercevoir que les agroglyphes sont agencés de façon à inclure dans leur dessin un certain nombre de points chakras d'une manière régulière, voire harmonieuse. J'en conclus que les dessins des crops circles sont conçus :

- en fonction de la topographie physique et énergé­tique du terrain ;

- suivant une information énergétique dont la néces­sité nous échappe, mais dont nous pouvons décoder le sens.

Bishop Cannings émet principalement du Noir Magné­tique. Il s'agit d'une émission de forme fondamentale: c'est la force de vitalité et de stimulation. Elle favorise

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Figure 59

la croissance des plantes et possède une influence posi­tive sur le vivant.

South Field émet principalement du Jaune Magné­tique, une émission qui concentre les énergies. On la retrouve dans les spirales des églises, sous les dolmens et sous la forme de deux barrières concentriques autour des menhirs.

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Sur le terrain 257

Il s'agit d'un vecteur de forces jouant le rôle de bar­rière de protection. Les rituels destinés à mettre en place un système de défense contre les mauvais sorts, les objets de protection, les médailles miraculeuses et les objets porte-bonheur comme le fer à cheval émettent du Jaune Magnétique, pour des raisons différentes.

Enfin, le phœnix de Yatesbury émet surtout du Blanc Magnétique. On rencontre principalement cette émis­sion dans l'axe des monuments cultuels, des allées cou­vertes, des dolmens, et on la détecte autour des grands menhirs.

Le blanc étant la synthèse de toutes les couleurs, cette émission propage l'intégralité des émissions en phase Magnétique (positives) qui sont produites naturellement par le système cosmotellurique en place ou volontaire­ment par l'homme, lors d'un rituel.

Il ne devrait pas être bien difficile d'étudier ainsi l'ensemble de la production de cette année. Ce serait juste un peu fastidieux, mais nous finirions par retrouver régulièrement l'ensemble des émissions de forme en phase Magnétique posées sur des points chakras dont le nombre varierait en fonction de la taille et de la forme du dessin.

Outre les interrogations qu'ils suscitent par leur incroyable beauté, par la complexité de leurs messages, leurs références ésotériques, ou plus simplement par l'identité de leurs auteurs, les agroglyphes jouent un rôle énergétique précis. Ancrés sur des points sensibles de la planète, ils diffusent en perfusion des informations posi­tives. Émises dans trois grandes directions par le flot des courants telluriques majeurs, ces énergies sont ensuite relayées en surface par les artères circulant à différentes profondeurs.

Il s'agit donc de bien plus que de simples messages, mais d'un traitement de fond pour la Terre.

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258 le souffle de la Terre

On en vient donc à se demander pourquoi utiliser des supports éphémères ?

Nous pouvons d'abord penser que les auteurs de ces œuvres les produisent là ou ça les arrange, ou plus exac­tement, aux emplacements où leurs dessins vont agir.

La seconde raison est que, bien évidemment, le fait de renouveler périodiquement leurs graphes ne peut qu'exciter notre intérêt. Et nous ouvrir l'esprit, car l'on ne sort pas indemne de la rencontre physique de telles manifestations.

L'expérience m'a appris que la terre apprend et retient. D'autres le savent aussi. Les Bretons disent : « An douar a zo kozh,met n' eo ket sot » : la terre est vieille, mais point sotte.

Cela signifie concrètement que la planète a bien enre­gistré les messages.

L'altruisme est-il le seul mobile de ces créateurs de l'extraordinaire ? Œuvrent-ils pour notre bien-être ou plus prosaïquement pour maintenir la planète à peu près en état?

Il y a fort à parier que cette sollicitude n'est pas complètement désintéressée.

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LE MOT DE LA FIN ?

Peut-on vraiment écrire le mot « fin » lorsque se ter­mine la lecture de cet ouvrage? Sans doute que non. Quelques portes sont maintenant ouvertes et nous avons pris conscience que des énergies nouvelles sont à notre portée. Nous n'avons pas eu besoin pour cela d'aban­donner notre bon sens, juste de porter un autre regard sur le monde ou, plus exactement, essayer de retrouver celui des Anciens lorsqu'il décidèrent de lever le premier menhir.

L'étude des mégalithes nous a enseigné les rudiments des grandes forces de la Terre. En appliquant ces leçons, nous avons pu remettre de l'harmonie dans les maisons, les usines, les élevages, les supermarchés, etc. Ces inter­ventions se sont toutes soldées par du mieux-être, une approche de la vie plus positive, un sommeil paisible, une amélioration de la production, un chiffre d'affaires en augmentation, une meilleure qualité des rapports humains, etc.

La pratique de la géobiologie, qui s'apparente naturel­lement à celle de l'acupuncture, prouve qu'il est possible d'améliorer considérablement notre lieu de vie à peu de frais.

La relation que nous avons avec ces énergies dépend de notre niveau d'intérêt pour elles. On peut rêver à une brillante civilisation disparue, passer ses nuits d'été à

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260 le souffle de la Terre

guetter les graffiteurs des champs, profiter des lieux sacrés pour élever son âme, se refaire une santé ou, tout simplement, se dire que ce serait dommage de ne pas en profiter, puisque ça marche.

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ANNEXE

Voici les émissions de forme le plus souvent détectées au pendule équatorial. Nous les rencontrons sous deux formes:

- une phase Magnétique (avec une majuscule): négantropique ;

- une phase Électrique : entropique.

V: le Vert. Nous le rencontrons le plus souvent sous deux formes: le V+ Met le V- E. Les émissions du Vert se comportent comme les ondes porteuses, vecteurs ou supports de transmission. Suivant la phase, il amplifie les informations positives ou négatives, soit :

V+ M (Vert positif Magnétique)

Équilibrant et bénéfique, le V+ M est l'émission de forme type de tout émetteur cosmotellurique correcte­ment branché. Il sera donc perçu autour des mégalithes, des chapelles, des églises, etc.

Il est généré, comme la plupart des émissions de forme (nous dirons aussi parfois: des lignes de force) en phase Magnétique, rencontrées dans cet ouvrage, par l'interac­tion du champ magnétique terrestre avec les artères tel­luriques.

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262 le souffle de la Terre

V- E (Vert négatif Électrique)

C'est une émission momifiante, pétrifiante, que l'on détecte au tiers de la hauteur de la pyramide dans la chambre dite du roi. Elle entraîne des soucis de santé en détruisant l'équilibre vibratoire de la cellule. Elle est provoquée par une rupture de force, en général par la coupure du champ magnétique terrestre par une faille, un courant d'eau souterrain, etc.

C'est pourquoi le signal V- E est la plupart du temps assimilé à une circulation d'eau souterraine. Mais elle peut être également provoquée par un volume bouché (puits, fosse, etc.).

Un seul passage sous une maison n'est pas soucieux. Un croisement l'est toujours, spécialement lorsqu'un lit est placé à l'aplomb. Le phénomène atteint son paroxysme lorsque les courants sont orientés est-ouest.

BcM (Blanc Magnétique)

Se détecte toujours sur les menhirs correctement branchés. Nous allons également le repérer dans le sens longitudinal sous les dolmens, les chapelles, les églises, etc.

Il indique un courant d'eau souterrain dont le signal est spécialement informé par l'énergie du lieu, de la construction ... Dans un dolmen ou une église, vous trou­verez un courant d'eau privilégié circulant dans le même sens que le courant tellurique.

Les eaux bonnes à boire répondent au signal BcM. En phase Électrique, le BeE traduit la pollution d'un

courant d'eau par une origine électromagnétique.

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Annexe 263

JM (Jaune Magnétique)

Émission recherchée dans une maison car elle est reposante. Le JM agit en protection. Les médailles, pierres, gri-gri de protection sont des émetteurs de JM. À nous de savoir sur quel plan nous souhaitons être pro­tégés.

Nous retrouvons ici souvent le JM, car il est associé au Bleu Magnétique (BuM). Il est présent sous forme de couronne autour d'un point pulseur, soit en spirales sim­ples ou doubles dans les dolmens et les églises.

BuM (Bleu Magnétique)

C'est le signal d'un chakra de la terre.

BuE (Bleu Électrique)

Il se rencontre surtout autour d'un menhir. Il constitue son troisième cercle dit « de protection».

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BIBLIOGRAPHIE

Ambelain Robert, Les Traditions celtiques, Éd. Dangles, 1999.

Arzh Bro Naoned, Pierres et Eaux, Paris, Guy Trédaniel, 2009.

Babonneau, Laflèche, Martin, Traité de géobiologie, Éd. de l'Aire.

Bentov Itzhak, Univers vibratoire et conscience, Éd. Dan­gles, 1992.

Blanche Merz, L'Âme du lieu, Paris, Dervy, 2009. Bouchet René, Initiation aux courants telluriques, Paris,

Guy Trédaniel, 1997. Bruneaux J.-L., Les Druides, Paris, Éd du Seuil, 2006. Charron J., L'Esprit cet inconnu, Paris, Albin Michel,

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Paris, Robert Laffont. Guillé Étienne, L'Alchimie de la vie, Monaco, Éd. du

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Éd. Ouest-France, 1986. Phillibert M., Stonehenge et son secret, Monaco, Éd du

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266 le souffle de la Terre

Prat Georges, L'Architecture invisible, Éd. Arkhana Vox, 2000.

Tansley D., L'Aura, Paris, Albin Michel, 1987. Les personnes intéressées par le travail, les prestations,

et les formations de géobiologue, ainsi que par d'autres techniques de bien-être sont invitées à consulter les sites :

www .lesclesdelhannonie.com www.thekeysofthehannony.com

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Remerciements les plus sincères à :

Ma famille, toujours en éveil.

Aux druides du collège Oaled Druized Kornog pour leur ouverture.

À ceux du Druid Orcier pour leur accueil.

Georges Prat, Roger Le Lann et Jean U guen, talentueux initiateurs.

Tous les stagiaires qui m'ont poussé à chercher encore plus loin.

G. et S. Lacoste pour leur appui discret et chaleureux.

Caroline pour son travail.

Bernard Renaud de la Faverie, mon éditeur, à l'œil perpétuellement ouvert.

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Dans la collection « Les Lieux de la Tradition »

Église romane, lieu d'énergie. Pour une géobiologie du sacré, Jacques Bonvin et Paul Trilloux

Guide de l'art roman. Tout ce qu'il faut savoir avant de fran-chir le seuil d'une église romane, Paul Trilloux

Le Puy. Haut lieu ésotérique, Jacques Derderian Le Nombre d'Or. Clé du monde vivant, Dom Neroman Le Souffle du menhir, Gilbert Le Cossec Le Sel de la vie, Gilbert Le Cossec Le Temple dans l'homme, R.A. Schwaller de Lubicz Réalités et mystères des Vierges noires, Roland Hermann Vierges noires, Jacques Bonvin Guides des mythes et légendes, Myriam Philibert Le Génie des pyramides, Pierre Crozat La 7e Porte. Symbolisme et spiritualité d'un cloître, Jean-

Charles Péguet Vézelay et saint Bernard, sous la direction de Jacques d'Arès Au-delà les rives. Les Orients d'Occitanie, Alem Surre-Garcia Le Langage secret de la pierre et de l'eau, Brigitte Corentin Géographie et architecture sacrée, Danielle Hani-Marai Comment entrer dans une église. Essai sur la symbolique des

églises médiévales, Arthur Revel

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Gilbert LE COSSEC

Le souffle de la Terre

À quoi servent les menhirs ? Depuis la parution du Souffle du menhir, plus de dix années ont passé, et Gilbert Le Cassee n'a jamais cessé de travailler sur les mégalithes. À partir des éléments qui lui permirent de comprendre le fonctionnement des pierres levées, et en s'appuyant sur son procédé photographique " Épi ", il nous ouvre à nouveau les portes du monde invisible car, avec le recul, il a compris que le souffle si caractéristique du menhir est en fait celui de la Terre. L'organisation complexe du système mégalithique trouve des échos dans nos grandes traditions, mais qui étaient ses ingénieux constructeurs ? À qui ont-ils confié les clés de leurs prodigieux dispositifs ? Nous verrons que les mystérieux druides y jouent un rôle inédit. Le système mégalithique est-il interactif ? Peut-on utiliser l'un de ces émetteurs pour transmettre une information ? En observant des grands sites comme Stonehenge, nous verrons comment il est possible de stocker et distribuer l'énergie de la planète à l'aide de grands vortex. Enfin, l'étude in situ des crop circ/es montrera qu'il existe des similitudes entre ces incroyables figures et les menhirs, et que leurs architectes ont plus d'un point commun.

Les mégalithes commencent doucement à livrer leurs secrets. Nous les avions sous les yeux, sans comprendre leur intérêt et leur message. Nos anciens connaissaient les propriétés et l'utilisation des forces cosmotelluriques; ils ont laissé derrière eux beaucoup d'exemples de leur savoir pour que nous puissions, nous aussi, apprendre à utiliser ces énergies omniprésentes qui conditionnent notre vie.

1 Il Il PRIX: 19 € TTC 9 782844 546326 ISBN : 978-2-84454-632-6