le système national de recherche agronomique du niger
DESCRIPTION
Le Système National de Recherche agronomique du Niger. Dr Aboubacar Malam Massou Directeur Scientifique, INRAN. PLAN DE LA PRESENTATION. RAPPEL HISTORIQUE Acteurs du SNRA du Niger Coordination nationale de la Recherche Agricole. Rappel historique. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
1
LE SYSTÈME NATIONAL DE RECHERCHE AGRONOMIQUE DU NIGER
Dr Aboubacar Malam MassouDirecteur Scientifique, INRAN
2
PLAN DE LA PRESENTATION
1. RAPPEL HISTORIQUE
2. ACTEURS DU SNRA DU NIGER
3. COORDINATION NATIONALE DE LA
RECHERCHE AGRICOLE
Rappel historique• RA présente au Niger depuis plus d’un demi siècle
Dés les années 30 à travers les Structures Fédérales (SF) de RA de l’AOF La station Tarna-Maradi (1930): recherche sur le mil et
l’arachide (Station fédérale de RA de Bambey); Le Laboratoire vétérinaire de Niamey (1931) (Laboratoire
Fédéral d’Elevage de Dakar) A partir de1950, les SF sont démantelées au profit
d’Instituts français de RA tropicale : IRHO (huiles et oléagineux) et l’IRAT (productions végétales);
Rappel historique (suite) A l’Indépendance (1960) :
– Création (1965) du LABOCEL (fabrication de vaccins, santé animale) par l’IEMVT;
– Création du CNRSH (transformation de l’antenne de l’IFAN);– Fondation de l’Université de Niamey en 1971 avec
ouverture en 1973 des FS, FLSH et l’ESA (devenue FA en 1984);
– Transformation du CNRSH en IRSH et son rattachement à l’Université;
– Création du CNR en 1974, remplacé par le MESRT en 1978;
– Création de l’INRAN en 1975 avec comme mandat d’intervenir dans tous les domaines de la RA et de coordonner toutes les activités de cette nature réalisées dans le pays.
Rappel historique (suite)
• Les Décennies 1980 et 1990– Rattachement du LABOCEL à la Direction de
l’Elevage en 1980;– Création par la DPV d’un service d’Etudes
Biologiques chargé des diagnostics et des essais phytosanitaires;
– Rattachement formel de la RA au MESRT avec deux organes spécialisés : la DGRST et le CNRST;
Les Acteurs du SNRA du Niger• Institutions Scientifiques et Techniques Nationales du
SNRA- L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger
(MAG);- Les Institutions faisant la RA relevant des Universités
Publiques du Niger (MESRI);- Les Institutions de RA relevant des Ministères en Charge de
l’Agriculture, de l’élevage, de l’Environnement et des Eaux et Forêts;
- Les Projets de développement conduisant des activités de RA.
• Institutions Scientifiques et Techniques « hors SNRA »
• Les autres acteurs du secteur agricole : Institutions Nationales, OP, ONGs et AD
• Création- Création sous la forme d’un EPA par Ordonnance N° 75-
001 du 7 janvier 1975;- La décision de sa création est née des conséquences de
la grande sécheresse de 1973 qui a fait beaucoup de ravages : humain, au cheptel ainsi que sur le plan écologique.
• Missions de l’INRAN- Concevoir et exécuter des programmes de RA dans tous
les secteurs du Développement Rural- Coordonner et superviser toutes les recherches
agronomiques entreprises au Niger
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (MAG)
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (MAG) : Transformation institutionnelle
• Transformation institutionnelle- 2010 Transformation en EPSCT par Ordonnance N°
2010- 12 du 1 avril 2010 afin de se conformer avec l’Ordonnance N°99-34 du 27 AOUT 1999 portant régime général des EPSCT
- Ce nouveau statut lui confère une plus grande autonomie scientifique, administrative et financière traduisant ainsi la volonté de l’Etat d’impulser une nouvelle dynamique à la recherche agricole.
- Ses tutelles successives sont le PCMS, le MESR, le Ministère Chargé de l’Agriculture.
• L'organisation exécutive de l'INRAN comprend :• Le Président du Conseil d'Administration,
• Le Directeur Général; – Le Directeur scientifique; – Le Directeur des Études, de la
Programmation et de la Formation; – Le Directeur des Ressources humaines,– Le Directeur des Ressources Financières;– Le Directeur du Patrimoine.
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (MAG) : les organes exécutifs
Les activités de recherche sont conduites à partir de 4 Centres Régionaux de la Recherche Agronomique
(CERRA) : Kollo; Maradi; Niamey; Tahoua.
Une trentaine d’implantations (stations, sous stations, points d’appui) couvrant les différentes zones agro écologiques du Niger
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (MAG) : les implantations
• Effectif du personnel par catégorie et par année de 2013 à 2014
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (MAG) : le personnel scientifique et technique
(*) Répartition du personnel scientifique et technique au 22 avril 2014
Corps 2013 2014*
Chercheur 75 92
Technicien 49 54
Total 124 146
• La Direction scientifique en charge de la recherche comprend 5 départements de recherche :– Le Département Cultures Pluviales (DCP);– Le Département Cultures Irriguées (DCI);– Le Département Productions Animales (DPA);– Le Département Gestion des Ressources
Naturelles (DGRN);– Le Département Economie et Sociologie Rurales
et Transfert de Technologies (DESR/TT).
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (MAG) : Les Départements de recherche
• Les principaux axes de R & DMise au point des variétés de sorgho, niébé et arachide
productive, résistantes à la sécheresse et aux ravageurs en vue de la sélection de génotypes à haut rendement pouvant accompagner la politique nationale en matière de sécurité alimentaire ;
La mise au point et la diffusion des technologies de lutte contre les ravageurs du niébé et du mil pouvant conduire à des hausses substantielles de rendement ;
La production de semences de base et de pré base des variétés les plus performantes pour permettre à l’US de mettre à la disposition des producteurs nigériens des semences certifiées de qualité ;
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (MAG) : Axes de Recherche - Développement
• Les principaux axes de rechercheDiffusion des technologies prometteuses à travers les CEP ou les parcelles de démonstration;Renforcement de la stratégie de l’alimentation animale avec la mise au point et la fabrication des blocs multi nutritionnels densifiés (BMND) pour le bétail;Gestion de la fertilité des sols, de l’eau et des micronutriments;Aménagement des forêts;La gestion des ressources aquatiques et l’aquaculture.
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (MAG) : Axes de Recherche - Développement
Les Institutions de RA relevant de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche (MESRI)
• L’Université Abdou Moumouni (UAM) : l'UAM est la seconde institution nigérienne qui assure la recherche agricole à travers plusieurs facultés, instituts et laboratoires notamment :– La Faculté d’agronomie de l'UAM– La Faculté des sciences de l'UAM– La Faculté des lettres et sciences humaines– L'Institut des radio-isotopes (IRI)– L'Institut des recherches en sciences Humaines (IRSH)
• L'Université de Maradi (UM), créée en 2010‒ La Faculté d'Agronomie de l'UM‒ La Faculté des Sciences de l'UM
• Ministère en charge de l’Elevage– Le Laboratoire Central d'Elevage
(LABOCEL)– Les Centres de Multiplication de Bétail
(CMB)
• Ministère en Charge des Eaux et Forêts– Le Centre National de Semences
Forestières
• Les Services Techniques des Ministères
Les Institutions de RA relevant des Ministères en Charge de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Environnement et des Eaux et Forêts
Les Projets de développement conduisant des activités de RA
• Programme d'Urgence pour la Sécurité Alimentaire (PUSA);
• Projet de Développement des Exportations et des Marchés Agro-Sylvo-Pastoraux (PRODEX);
• Projet Intensification de la Production Agricole pour la Sécurité Alimentaire (PIPA SA);
• Programme de productivité de l'Agriculture en Afrique de l’Ouest (PPAAO/WAAPP).
Institutions Scientifiques et Techniques « hors SNRA »
Institutions Scientifiques et Techniques « hors SNRA »
ONGS et AD
•On peut en citer une qui est particulièrement spécialisée : le Laboratoire d'Etudes et de Recherches sur les Dynamiques sociales et le Développement Local (LADSEL) qui a un statut d'ONG. Il peut être amené à traiter des questions agricoles.
•Il existe plusieurs ONGs impliquées dans les activités de R&D;
La Plate Forme Paysanne du Niger : regroupant plusieurs organisations paysannes
Avec 8 Chambres Régionales d’Agricultures
Un dispositif de recherche agricole fragmenté; relevant de plusieurs Ministères;d’où la création d’une structure de Coordination de la Recherche Agricole
Coordination de la Recherche Agricole (RA) au Niger
• Le CNRA a été créé par décret du Président de la République le 19 juillet 2007;
• installation officielle le 21 Avril 2009 par SEM le Président de la République ;
• Objectif : Faire converger les politiques et stratégies en matière de développement économique et rural.
• Le CNRA a pour mission principale d’assister le gouvernement dans l’élaboration de la politique nationale de recherche agronomique et dans le suivi de sa mise en œuvre. A ce titre, il est chargé de :– Veiller à une bonne traduction de la Stratégie de Développement
Rural ;– Apprécier la pertinence et la qualité scientifique des programmes et
des résultats de la recherche agronomique ;– Veiller à une meilleure gestion des ressources humaines, matérielles
et financières du Système National de la Recherche Agronomique ;– Superviser l’élaboration et la mise à jour du plan stratégique de la
recherche agronomique ;– Définir une stratégie durable de financement de la recherche
agronomique et veiller à sa mise en œuvre ;– Conseiller le Premier Ministre sur toutes questions relatives à la
recherche agronomique au Niger.
Coordination de la Recherche Agricole (RA) au Niger
25
Sélection variétale•CT6 : zone d’ Aguié, Mayahi, et Maradi Cycle: 80-87 jours Rendement potentiel : 1800 kg/ha en station, environ 1500
kg/ha en milieu paysan•CT3 : zone du sud Dakoro Cycle : 80 jours Rendement potentiel : 1000 kg/ha en station ; 800-900 kg/ha
en milieu paysan•TH 91-01 : région Diffa Cycle 70-75 jours Rendement potentiel : 1500 kg/ha en station ; 1000 kg/ha en
milieu paysan;
Production végétale MIL
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (MAG) : Quelques Acquis
26
Utilisation de la lutte biologique avec Habobracon hebetor – Plus de 60 villages tests en 2006 à 2011 avec un total de
3000 producteurs et– 48 000 ha couvertes– Une enquête conduite en 2011 a permis de démontrer
une bonne maîtrise du programme de gestion intégrée de la mineuse par les producteurs
Protection du mil
27
• Sélection variétale•Un deuxième hybride de sorgho (F1 223), en plus de la NAD1: – rendement de 3-4 t/ha–cycle moyen de 90 jours. –excellente pour la production de farine et couscous. • Une nouvelle variété (SSD 35) –résistante à la cécidomyie, –rendement potentiel estimé à 2 t/ha –cycle 85 jours en station.
F1 223
SORGHO
28
• L28 – Résistance à la sécheresse – adaptation aux sols
dunaires L28
SORGHO (suite)
29
– Deux variétés SN01-18 avec 818 kg/ha et SN403 plus précoce maturité à 78 jours
ARACHIDE
– Deux variétés à haute teneur en huile : T181-83 (48,93%) et la T169-83 (48,89%) adaptées au régions de Maradi, Zinder et Dosso.
RIZ
SESAME
– En 2006, deux variétés homologuées pour diffusion sur les AHA: Kogoni 91-1 (Gambiaka, 7 t/ha) et Chiannung Sen Yu 30 (6-7t/ha)
– En 2007, deux autres variétés de NERICA homologuées au Niger : NERICA-L-49 , NERICA-L-39, et WAS 4-B-B-91-4-TGR 48.
– Giza175 avec 7.8 t/ha de rendement
30
CULTURES MARAICHERES
Piment
0207-75-32 (8 à 12 t/ha )
Hot4 123 (hybride) (8 -12 t/ha )
9955-15(5 à 8 t/ha )
31
Trois variétés tolérantes au froid:
Piment (Suite)
7,30 t/ha 5,31 t/ha 5,36 t/ha
32
CULTURES MARAICHERES (Suite)
FMTT84810t/ha
FMTT847 12t/ha
• Trois variétés résistantes au flétrissement bactérien: F1 Mongol (13,12t/ha), Locale (13 t/ha), et NADIRA (12 T/ha)
• Variétés de saison des pluies :
TOMATE
33
– variétés sélectionnées disponibles en station: 92/0067, 4(2) 1425, 91/02324, et 98/0583
– Potentiel de plus de 30 t/ha.
– Deux variétés résistantes à la virose: TOT 0581 (8,37 T/ha), et Line ARP (7,37 T/ha).
– Plus précoces (34 jours avant la locale)
Manioc
Gombo
34
POST RECOLTE / TRANSFORMATION DES PRODUITS AGRICOLES (valeur ajoutée)
Stockage amélioré du niébé avec le triple ensachage;
couscous fabriqué à partir du sorgho (NAD 1), des farines de céréales locales (mil, sorgho) pour la
fabrication de pain; des bouillies de sevrage d’enfants fabriquées avec
du niébé.;appareil de roulage de béroua (couscous à base de
niébé) avec un rendement de 60 kg/heure;Appareil solaire de séchage de béroua capacité de
60 kg /jour;4 produits à base de manioc
35
Gâteau de sorgho et blé Biscuits de blé et sorgho Couscous de sorgho
Dégué de sorgho Biscuit de sorgho, blé, manioc Recettes traditionnelles
36
PRODUCTION ANIMALE•Alimentation des petits ruminants–Rations pour l’embouche des ovins à base de gousses d’Acacia raddiana, de foins, de paille de brousse et de son de mil– Blocs Multi Nutritionnels Densifiés (BMND) pour Bétail à base des fourrages locaux, des sous produits agroindustriels, des minéraux et de liants.
–Rations alimentaires pour l’élevage laitier périurbain sur la race Djelli: trois fois plus de lait dans le système semi-intensif
BMND
• Alimentation de la volaille – le maïs importé peut être remplacé par du sorgho
local pour la production de chair et œufs– Précocité dans le démarrage des pontes de 2
semaines pour la ration sorgho
37
GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
•Gestion de l’eau et des micronutriments : Utilisation des zaï (tassa) améliorés avec des fertilisants organiques (fumier et compost) et microdose aux engrais chimiques : récupérer des terres improductives avec des rendements de 600 à 800 kg/ha de mil
•Activités du Laboratoire des sols : de 2000 échantillons de sol analysés par an (eau, sol, plantes, engrais) Etude de la rentabilité économique des ouvrages de récupération de terre dans la Région de Tahoua;
•Etudes pédologiques à la demande: ex. les cuvettes oasiennes de Diffa, Mainé soroa, et dans la plaine de l’Irhazer, AHA, projets de développement.
•Foresterie et récupération des terres: ouvrages mécaniques adaptées selon la pente ; des techniques de régénération des doumeraies , de RNA
38
PRODUCTION DE SEMENCES• 30 à 40 tonnes par an de semences de base
destinées aux producteurs de semences;• 20 variétés des différentes cultures sont produites
chaque année .
•collection de 3300 accessions, plus de 300 sous forme de collections vivantes (manioc, oignon) et 3000 sous forme de semences conservées au froid (mil, sorgho, niébé, riz, fonio, blé) plus de 1000 accessions mil/sorgho collectées et conservées depuis 2003 •Plus de 400 accessions mil/sorgho collectées en 1976 rapatriées au Niger
CONSERVATION DES RESSOURCES PHYTOGÉNÉTIQUES
39
Je vous remercie de votre attention !