le trublion 2e édition - mars 2012

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Trublion, n. masc. : Individu faisant délibérément de l'agitation pour inviter au désordre, semer le trouble quelque part. L’Essec a l’Impertinent, L’Edhec a le Scandaleux, l’EM Lyon a le SPAAM,… Il était temps de rétablir l’honneur d’RMS en vous offrant un journal digne... de ce nom ! Tu as raté la conférence d’un invité Passerelle ? Tu t’ennuies le week end à Reims et tu veux savoir quels sont les spectacles sympa à aller voir ? Tu ne comprends rien aux histoires de listes et tu veux y voir plus clair ? Ce journal est fait pour toi ! Vie associative, sport, culture, interviews et bien sûr Gossip, viens découvrir nos rubriques drôles et décalées !

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EDITO«Ni Dieu ni maître, même nageur !» Jean Yanne.

Le mot de la Rédaction

Nous voilà déjà en Mars. A peine rentrés du sémi-neige, un nouvel horizon d’activités s’offre à nous pour les mois à venir…

Le trophée se prépare. Les sportifs s’épuisent à l’entrai-nement tandis que leurs supporters répètent et renou-vellent leur paillardier pour montrer une fois de plus l’esprit de promotion qui unit l’école. Les artistes se partagent entre répétition de fanfare et perfectionne-ment de la tant attendue Comédie Musicale de RMS. Les listeux suivent le rythme et proposent des événe-ments toujours plus innovants et attractifs. C’est cette course aux activités, plus imaginatives les unes que les autres, qui donne à RMS son dynamisme associatif, qui crée cette ambiance si particulière qui la caractérise.

Nous voilà déjà en Mars, et la vie de l’école bat son plein dans ce contexte de préparatifs…

Mais à propos de préparation, qu’en est-il du rapproche-ment entre Reims et Rouen ? Déjà près de 6 mois qu’on nous bassine/(berce?) avec cette éventuelle fusion avec nos concurrents historiques, et toujours aucune certi-tude. C’est parce que la préparation d’un rapproche-ment d’une telle envergure nous a paru primordiale et riche en enjeux et conséquences que notre équipe vous propose ce mois-ci un dossier d’analyse sur les évo-lutions des écoles de commerce dans un contexte de course aux premiers rangs des classements des grandes écoles.

EN BREF, le Trublion s’essaie dans ce deuxième nu-méro à embrasser les diverses dynamiques qui activent l’école : du projet de fusion aux événements associa-tifs, des campagnes aux soirées estudiantines, de la vie culturelle rémoise aux interviews de diplômés, nous espérons pouvoir contribuer à satisfaire votre curiosoté avec ces quelques pages !

Juliette G.

L’équipe du Trublion

Le Bureau: Présidente: Juliette GuéryVice-présidente: Diane ScemamaVice-président: Clément RieutortTrésorière: Camille DelbetSecrétaire Générale: Eve-Pernelle Goic

Les Journalistes:Vincent Bronner, Jade Brévi, Juliette Blanc, Manon Guillaume, Arnaud Cluzel, Victor Laurent, Nina Parker, Gaspard Chevrier, Florian Martin, Jean Baptiste Carnet

Remerciements

Nous présentons nos remerciements à tous ceux qui nous ont cette fois ci encore apporté leur précieuse aide pour l’élaboration de ce second numéro: Sébastien Thebaud, Arnaud Desplanques et Tomoharu Hibiki qui nous ont aidé à la réalisation du dossier. Tous les ‘pigistes’ et associations ayant accepté de jouer le jeu et de nous envoyer leurs articles. L’école sans qui la réalisation de ce journal ne serait pas possible.

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SOMMAIRE« Le singe n’abandonne pas sa queue, qu’il tient soit de son père, soit de sommaire. »Proverbe africain

CULTURE P4 : Ciné : Chronicle et Albert Nobbs à l’épreuve P5 : Ciné-musique : César, Oscar, The Artist à l’honneur – Les news de la Cartonnerie

DOSSIER / La fusion RMS-RBS : Contexte et enjeux

P6 et 7 : M. Bonvalet nous explique P8 et 9 : Quel impact sur notre diplôme ?

INTERVIEW

P10 : Charles Ancelin, ancien RMS, nous livre son expérience

VIE DE l’ÉCOLE

A l’assaut des assos P12 : le message des mandats P13 : quand la JE fait de la com… Nos étudiants ont du talent P14 : ils lancent leur label indep étudiant P15 : la 8e édition de la comu se prépare P16 et 17 : A la reconquête de notre cher Trophée Zoom sur les amphis de pré-camp P18 : le point de vu de Florent V. sur l’amphi BDS P19 : un KMA nous explique comment…ne pas nous rendre les KMA.

JUSTE POUR RIRE P20 et 21 : test : plutôt Sade ou plutôt Sage ? P22 et 23 : il était une fois…à la soirée Mademoiselle P25 : jeux

P26 : trubli&vousP27 : horoscoop

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CINEMA

Chronicle, de Josh Trank

Andrew, Matt et Stephen, trois jeunes lycéens origi-naires de Seattle aux caractères très différents font l’ex-périence de supers pouvoirs acquis mystérieusement au cours d’une soirée. Pour soigner son mal être (impopu-larité, père alcoolique, mère malade), Andrew, le plus fragile des trois, ne se séparera jamais de sa caméra achetée au début du film. Celle-ci deviendra progres-sivement le témoin impartial des questions que seront amenés à se poser les trois (super) héros face aux abus et aux limites de leur pouvoir.

Un premier film de Josh Trank réalisé sur le mode très rafraichissant du found footage, qui jongle habilement avec plusieurs genres (teenmovie, film catastrophe…) sans pour autant se laisser cloisonner par l’un d’entre eux. Si le découpage peut sembler arbitraire et parfois bâclé (dans le film la caméra est un objet diégétique, qui appartient au récit : caméra d’Andrew, d’une amie, caméra de sécurité, de passants…), il permet de main-tenir le spectateur en éveil en donnant une touche assez pessimiste au film de super héros. Entre Hancock et Rec, assurément un film à voir (en VO de préférence).

8/10 Simon G.

Albert Nobbs, de Rodrigo Garcia

Albert Nobbs est majordome dans un riche hôtel de Dublin au 19e siècle et est apprécié de tous. Mais afin de pouvoir travailler et survivre dans la société très masculine de ce siècle, Albert Nobbs se travestit en homme. Sa rencontre avec un peintre qui partage le même secret, et sa relation avec une des servantes de l’hôtel vont changer sa vie.

Glenn Close, démontre une fois de plus son immense talent (6 nominations aux Oscars, mais jamais récom-pensée) en se travestissant en homme, mais sa présence ne permet pas de sauver ce film d’un ennui profond, et de l’envie omniprésente de sortir de la salle. Même si la critique sociale, ainsi que le questionnement sur la place de la femme dans cette société, sont intéres-sants, la longueur du film se ressent dès les premières minutes… et la suite ne dément pas ce ressenti ! L’his-toire est originale, les scènes bien filmées, mais les séquences s’enchainent sans réel intérêt. A éviter, hor-mis pour la prestation de Glenn Close, qui cette année encore passe à côté de l’oscar…

1,5/10 Florian M.

« Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayures. » Proverbe africain.

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CINEMA - MUSIQUE

The Artist est devenu le dimanche 26 février 2012 le film français le plus récompensé de l’histoire : tout a commencé avec la compétition cannoise (le film y a été ajouté au dernier moment), où Jean Dujardin a reçu le prix d’interprétation masculine. Entre temps ce film muet et en noir et blanc réussi à réunir près de 2 millions de spectateurs, faisant mieux que nombre de film grands public. A partir de la fin de l’année 2011 la pluie de récompenses tombe : des Golden Globes, au César, aux BAFTA, en passant par de nombreuses récompenses moins importantes et enfin à la plus pres-tigieuse des cérémonies : les Oscars, il n’aura manqué à Dujardin que le césar.

Cette année les Césars ont réussi à attirer de nouveau le public, (avec plus de 4 millions de téléspectateurs). Ceci est sûrement lié au fait que les nominés étaient, pour une fois, des films largement médiatisés (Polisse, La guerre est déclarée et surtout Intouchables). La guerre est déclarée repart malheureusement sans rien (pour 5 nominations), et le fabuleux Polisse doit se contenter de deux récompenses seulement - meilleur espoir féminin (Naidra Ayadi) et meilleur montage - malgré ses 13 nominations. The Artist est à nouveau le grand gagnant en remportant 6 césars, dont celui du meilleur film.

Les Oscars ont mis à l’honneur deux film : The Artist et Hugo Cabret (injustement boudé dans les salles de cinéma), qui remportent 5 oscars chacun. Par ailleurs l’excellent Une séparation a reçu l’oscar et le césar du meilleur film étranger, ce qui est une première pour un film iranien. Et en attendant le festival de Cannes, qui se tiendra du 16 au 27 mai, l’affiche vient d’être dévoilée...

Les Concerts du mois à la Cartonnerie :

Pour ceux qui auront eu la chance d’obtenir une place pour le concert de Béatrice Martin, alias Cœur de Pi-rate, ils pourront écouter ses douces mélodies le 21 mars. En attendant le retour du festival Elektricity du 24 au 29 septembre, venez assister à leur « spring ses-sion » du 23 et 24 mars, où nos amis du Phonographe Corp se chargeront de jouer une sélection de morceaux entre les différents concerts. Vous pourrez ensuite en-chainer le 25 mars avec Joey Starr, puis le 28 mars avec le détonnant duo Brigitte.

Florian M.

« Je ne connais de sérieux ici-bas que la culture de la vigne. » Voltaire.

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Dans quel contexte s’inscrit votre initiative ?

Le paysage des écoles de manage-ment françaises (business schools) a profondément changé au cours des dix dernières années. D’écoles de commerce françaises servant des besoins de formation et de recrute-ment locaux et nationaux, elles sont plusieurs à être devenues des insti-tutions d’envergure internationale qui accompagnent le mouvement général de globalisation de l’éco-nomie et le développement inter-national des entreprises françaises. Elles ont renforcé leur faculté per-manente et développé leur capa-cité de recherche sous la pression des accréditations internationales ( A A C S B , E Q U I S , AMBA). Elles ont par ailleurs pro-fité de la mobilité croissante des étu-diants originaires des pays émergents, qui n’ont pas eu le temps de développer une offre universitaire à la mesure de leurs besoins, pour accroitre leur recru-tement international et, ce faisant, elles ont renforcé l’exposition internationale de leurs étudiants français sur leurs campus qui, pour certains, sont devenus de vrais espaces de travail multiculturels.

En parallèle, leur modèle écono-mique a évolué avec une place pré-pondérante (entre 80 et 90%) prise aujourd’hui par les droits de scolari-té dans leur budget, les subventions des CCI baissant au prorata de leurs ressources et la taxe d’apprentis-sage étant de plus en plus affectée au financement direct des apprentis.Sur ce marché global de la forma-tion au management très fragmenté

(plus de 13 000 opérateurs dans le monde), les écoles françaises, issues du monde de l’entreprise et des CCI, sont singulières dans le paysage car elles ne sont pas des composantes (faculty of business) de larges universités publiques, comme la grande majorité de leurs partenaires et compétiteurs acadé-miques étrangers. Cette autonomie et leur culture entrepreneuriale leur a permis une grande flexibilité et réactivité. Elles ont su intégrer ra-pidement la dimension Recherche dans leur portefeuille de pro-grammes en recrutant massivement des enseignants-chercheurs et nouer des partenariats avec des entre-prises sous forme de chaires tout en maintenant un modèle pédagogique

fondé sur l’alternance entre la salle de classe et le travail en entre-prise (stages, missions, apprentissage) et l’ac-compagnement person-

nel de l’étudiant. Ces performances se traduisent par de bons résultats d’ensemble dans les classements internationaux (Financial Times).

Aujourd’hui, cette croissance or-ganique ne suffit plus. Le marché international devient de plus en plus concurrentiel et mature, et les Ecoles qui ont pourtant augmenté leurs effectifs étudiants (entre 3000 et 4000 en moyenne) n’ont pas la taille critique pour avoir une vraie visibilité en terme d’équipes de Recherche (leur faculté est infé-rieure à 100 professeurs), ni les moyens marketing et commer-ciaux de recruter d’excellents étu-diants aux quatre coins de la planète.

Y a-t-il des précédents ?

Oui, nous pouvons citer la création il y a trois ans de Skema par fusion entre le Ceram à Sophia-Antipo-lis et l’ESC Lille, la création il y a deux ans de l’Ecole de Manage-ment de Strasbourg par fusion au sein de la nouvelle Université de Strasbourg de l’IECS et de l’IAE, l’annonce faite il y a quelques jours de la fusion à compter du 1er Jan-vier prochain d’Euromed (Mar-seille) et de BEM (Bordeaux) et la tentative de fédération autour de l’ESCEM (Tours-Poitiers) de plusieurs petites écoles sous l’en-seigne France Business School.

Pourquoi avoir choisi Rouen comme partenaire ?

Nous avons un long compagnon-nage avec Rouen Business School, avec qui nous avons fondé la banque d’épreuves pour les concours Ecri-come en 1987, et qui a toujours eu une taille et un positionnement très proche du nôtre dans les classements comme dans les choix des candidats.

« A l’ère de l’économie de la connaissance du 21ème siècle, nous de-vons dépasser nos riva-lités historiques »

François Bonvalet, DG du groupe RMS

INTERVIEW de François BONVALET« La ville d’Antibes et la ville de Biot vont fusionner. Leurs habitants s’appelleront désormais les Antibiotiques. » Francis Blanche.

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DOSSIER / LA FUSION RMS-RBS: Contexte et Enjeux

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Notre proximité de Paris- dont nous sommes exactement symétriques- où travaille une majorité de nos di-plômés dans de grandes entreprises qui sont nos partenaires explique que nous ayons décidé de mutuali-ser nos activités dans le domaine de la formation continue en créant, il y a 3 ans, une filiale commune, Paris Executive Campus, qui délivre nos programmes diplômants (Executive MBA et Master(e)s) comme sur me-sure adaptés aux besoins des entre-prises.

Cette activité très structurante et im-portante pour nos institutions dans le contexte du « lifelong learning » a donné l’occasion à nos équipes

d’apprendre à travailler étroitement ensemble.A l’ère de l’économie de la connais-sance du 21ème siècle, nous devons dépasser nos rivalités « historiques ». Reims + Rouen + Paris, ce doit être l’Ecole du Grand Paris, ville-monde connectée et rayonnante !

Pourquoi ne pas directement s’allier à une Ecole internationale ?

Compte tenu des différences de statut des Ecoles internationales, il est quasiment impossible d’éta-blir avec elles un rapprochement structurel direct. En revanche, la réunion de Reims Management School et Rouen Business School dans un positionnement « grand parisien » nous donne une attracti-vité beaucoup plus forte pour nouer des alliances stratégiques avec des partenaires de grand renom sur les cinq continents pour développer des

programmes joints d’enseignement et de recherche.

Ce rapprochement ne vous éloigne-t-il pas de Reims et de la Champagne-Ardenne ?

Bien au contraire ! Notre projet s’inscrit dans cette dynamique qui relie les territoires. Il repose no-tamment sur un développement de notre campus de Reims, comme celui de Rouen, qui offrent une qua-lité d’accueil aux étudiants pour des programmes résidentiels bien plus élevée que leurs homologues pari-siens. Ces deux campus seront les piliers d’une future alliance.

Pour notre part, nous continuerons à nous engager fortement dans le développement territorial, au tra-vers de nos programmes Bachelor et nous coopérons déjà, dans une logique de double compétence, avec l’Université de Reims Cham-pagne-Ardenne (URCA) en propo-sant aux étudiants du programme Grande Ecole un double cursus « Management et Philosophie » et un second en « Management et Droit » et allons développer cette démarche avec d’autres acteurs Universités et Ecoles présents sur le bassin cham-pardennais.

Plus récemment par exemple avec le lancement de la Chaire “Eco-nomie Agro-Bio-Industrielle” dont un des objectifs est de conforter le positionnement du territoire dans le domaine des valorisations non-alimentaires des agro-ressources et biotechnologies blanches. Outre le fait que cette chaire contribue au rayonnement et à la visibilité du pôle IAR (Industrie Agro Ressources), le lancement de cette nouvelle chaire traduit la dynamique vertueuse en-clenchée depuis plusieurs années

par Reims et Reims Management School dans le domaine de l’ensei-gnement supérieur, de la recherche, de l’innovation et du développe-ment économique.

Qu’allez-vous faire maintenant concrètement ?

Nous avons lancé avec toutes les parties prenantes des deux Ecoles des groupes de travail qui fonc-tionnent sous l’impulsion et la coordination d’un comité de pilo-tage coprésidé par les deux Pré-sidents des Ecoles, Yves Bénard pour Reims Management School et Gérard Romedenne pour Rouen Business School. Ces groupes tra-

vaillent sur la gouvernance et le projet stratégique, le portefeuille de programmes d’enseignement et de Recherche, les marques et la com-munication, le management de la faculté et l’or-ganisation des fonctions support…

Quel est votre sentiment personnel ?

C’est un très beau projet mobilisa-teur qui s’inscrit parfaitement dans la trajectoire de l’Ecole depuis 10 ans et dans notre vision « le mana-gement de la diversité dans l’excel-lence académique et la pertinence professionnelle ». Chacun sait que ces processus de rapprochement sont complexes, nécessitent un parfait alignement et la réunion de nombreuses conditions pour garan-tir leur réussite qui sera obtenue si nous donnons par cette opération une réelle valeur ajoutée à nos étu-diants et diplômés. François B.

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DOSSIER / LA FUSION RMS-RBS: Contexte et Enjeux

Page 8: Le Trublion 2e édition - mars 2012

LA FUSION: Quel impact sur notre diplôme ? Les classements sont devenus une grande mode. Les journaux classent les grandes fortunes, les hôpitaux, les classes préparatoires et, chaque année, au moment où les étudiants doivent choisir leurs orientations professionnelles, les grandes écoles de commerce. Pour effectuer ces Palmarès et se distinguer un peu des concurrents, les journalistes y vont bon train sur la prise en compte de critères toujours plus innovants, à en devenir parfois un peu dénués de sens. Ainsi, dans le « Parmarès 2012 des Grandes Écoles » du Nouvel Observateur, RMS se retrouve à la 67e place, soit neuf places derrière l’ESC Dijon. Si un classement aussi farfelu mélangeant écoles d’ingénieurs, de gendarmerie et de commerce amène assez naturellement à regarder les critères de notation, on ne s’interroge pas assez souvent sur la pertinence des classements plus « standards ». Comment devons-nous lire ces classements ? Ont-ils un sens, et pour qui ? Influencent-ils la valeur de notre diplôme ? Autant de questions à se poser dans un monde professionnel et universitaire de plus en plus compétitif et qui s’interna-tionalise. À l’aube d’une éventuelle fusion RMS-RBS, le Trublion essaie dans ce dossier d’éclaircir ces questions.Petit récap’ de la place de RMS dans les différents classements : -6e place au classement SMBG des meilleurs Masters, juste devant RBS.-8e place au classement Sigem, juste devant RBS, au grand mérite peut-être des admisseurs ! (petit clin d’œil et coup de pression à Nicolas Tranchant !)-10e place, juste derrière Euromed et RBS dans le classement du Point 16 février 2012.-11e place, au même rang que RBS mais derrière Toulouse et le Skema, selon le Figaro.-11e place, quand RBS est 8e, dans le classement 2011-2012 de l’Étudiant et de l’Express.

Ces Palmarès des Grandes Écoles nient souvent bien des subtilités. En effet, la plupart des classements sont faits à partir de la comptabilisa-tion de « points », pondérés en fonc-tion de coefficients plus ou moins importants selon les critères. Par exemple, L’Express attribue un coefficient 20 aux étoiles CNRS - en d’autres termes, à la recherche faite par les professeurs perma-nents - mais n’accorde qu’un coefficient 5 aux stages obligatoires, c’est à dire au nombre minimal de mois de stage pour obtenir le diplôme. Dans ce méli-mélo d’éléments, il s’agit donc de relativiser l’impact des classements sur la valeur de notre diplôme en distinguant les différents points de vue que peuvent en avoir les principaux intéressés. Et pour un élève de prépa ou de fac qui doit choisir une école, ces classements sont bien sûr détermi-nants. Mais pour nous, futurs diplô-més, sur quel critère s’attarder pour avoir une vision juste de la valeur de notre diplôme ? Le plus impor-tant n’est-il pas la vision qu’ont les recruteurs de notre école et notre facilité à trouver un emploi ? Selon Sébastien Thebaud, membre du Service Relations Entreprises et ancien chasseur de tête à Londres, les classements sont à relativiser

lorsque l’on cherche du travail à l’étranger. Il confesse n’avoir ja-mais regardé les classements des écoles lorsqu’il était en charge du recrutement. Qui plus est, un des seuls critères importants, selon lui, pour les futurs diplômés que nous

sommes est le taux de placement dans les en-treprises, taux qui par ailleurs offre à RMS un placement stable et louable. L’Etudiant place ainsi RMS 8e en terme de « reconnaissance par les entreprises » quand Gren oble n’est que 10e. Or, ce taux d’insertion profes-

sionnelle ne dépend pas de la place d’une école dans le classement. Il dépend du réseau des anciens et du nombre de partenariats avec les entreprises.

Dynamisme du réseau des anciens, nombre d’entreprises partenaires et accompagnement professionnel par le personnel de l’école sont donc autant de critères importants pour nous, mais très peu pris en compte dans l’élaboration des classements. Un conseil donc aux étudiants d’écoles de commerce : ne vous préoccupez pas trop des multiples classements car les recruteurs n’en ont que faire. Tomoharu Hibiki, directeur financier de Renault à Pékin et ancien diplômé de RMS, résume ainsi notre opinion :

« Je regarde le classement, mais beaucoup plus pour connaître l’évolution de mon école que pour changer mon avis sur la valeur du diplôme. Avec le nombre crois-sant d’étudiants et la multiplicité des cursus, il n’est pas forcément évident de typer un diplôme. J’ai tendance à croire qu’un diplôme (quel qu’il soit) n’est qu’une indi-cation sur la technicité d’un candi-dat, mais ne garantit pas forcément la qualité. Il me semble que Reims reste dans la norme (quoiqu’avec une internationalisation un peu à la traîne), mais un peu derrière Rouen. Par ailleurs, l’expérience personnelle, avec un stagiaire par exemple, influe beaucoup plus sur la perception du diplôme qu’un classement fait de manière généra-lement consanguine. » Si l’importance pour nous de ces palmarès est à minimiser, n’oublions pas que ces derniers reflètent tout de même les grands enjeux auxquels font face les écoles aujourd’hui. De même que pour être bien placées dans les classements, les Grandes Écoles doivent, pour être recon-nues à l’étranger, délaisser quelque peu les intervenants du monde de l’entreprise et recruter massivement des enseignants-chercheurs perma-nents. Or ces enseignants coûtent cher aux écoles, dans un contexte où les budgets ont tendance à tarir - résultat des réformes des chambres de commerce et d’industrie et de

« L ’ e x p é r i e n c e personnelle, avec un stagiaire par exemple, influe beaucoup plus sur la perception du diplôme qu’un clas-sement fait de ma-nière généralement consanguine»

DOSSIER / LA FUSION RMS-RBS: Contexte et Enjeux

Page 9: Le Trublion 2e édition - mars 2012

la taxe professionnelle - et d’une compétition de l’enseignement su-périeur désormais mondiale. D’où l’importance pour la stratégie de long terme des écoles de trouver des alliés. Monsieur Hibiki sou-ligne à cet effet que « l’époque où chaque chambre de commerce ré-gionale voulait son école de com-merce est révolue. L’échelle n’est plus la même car elle est mainte-nant mondiale et non plus nationale ni même européenne. De même que les grands groupes fusionnent (plus ou moins dans la douleur) dans tout domaine, il fait sens que les écoles s’allient ou fusionnent pour leur donner plus de moyens et plus d’envergure. En conséquence, je ne peux que soutenir un rapprochement avec RBS. » Ainsi, la fusion - l’école préfère pour l’instant parler de « rappro-chement » - avec RBS pourrait per-mettre d’avoir plus de chercheurs, donc plus « d’étoiles », plus de fonds et donc plus de moyens pour s’imposer à l’international. C’est ainsi que l’ESC-Lille et le Céram, en ne devenant plus qu’une, ont grimpé en très peu de temps dans les classements. Nous pouvons donc être fiers de notre école, qui malgré une petite perte de vitesse dans certains clas-sements, réussit à rester stable dans l’esprit des recruteurs, et qui, on l’espère, réussira à nous donner plus de visibilité à l’international en fusionnant avec RBS. Mais en attendant ce rapprochement qui fera du bien à notre diplôme, pro-fitons des derniers souffles de vie du Challenge Ecricome ! Diane S.

L’avis de Arnaud Desplanques, Exe-cutive MBA / HEC, Directeur Asso-cié chez Human Capital Investment Conseils, cabinet de chasse de têtes & coasching.

Pensez-vous que les classements des grandes écoles des journaux (Le Point, Le nouvel Observateur...) qui sortent tous les ans soient un moyen pour les recruteurs de se forger leur opinion sur une école de commerce ? Les recruteurs «surveillent» ce genre de classements, mais n’y accordent qu’un crédit modéré. Il s’agit en fait de vérifier qu’aucun des établissement ne «décroche» de façon significative (as-pects financiers des établissements, re-connaissance des diplômes, etc...). Le fait pour une école de gagner / perdre une place dans un classement n’est pas pour les recruteurs un enjeu majeur. En qualité de «chasseurs de têtes», nous recherchons davantage et prioritaire-ment dans ces classements, la péren-nité des acquis de l’enseignement, le maintien de la notoriété, l’ouverture à des spécialisations et l’adaptabilité de l’établissement (matières enseignées, niveau international ou non, spéciali-sations reconnues des écoles, etc...). Le classement que nous jugeons donc le plus sérieux est celui que nous réa-lisons nous-même (!!), en fonction de nos expériences de sélections de can-didats qui se basent elles-mêmes sur la compétence reconnue des candidats (savoir-faire dispensé par tel ou tel éta-blissement) et leurs personnalités (sa-voir-être des candidats). En conclusion, les classements «publiés» reposent sur des critères qui selon nous sont très sou-vent incomplets et très théoriques. Par exemple, quel classement intégrerait les notions de «potentiels en devenir (HP)», d’ouverture culturelle, d’impli-cation personnelle des étudiants ? Que les étudiants se rassurent donc !!! Si une compétence s’acquiert (formation + expérience), c’est encore le candidat lui-même qui reste acteur de son évo-lution professionnelle, sans référence à un classement que nous qualifions «d’outil marketing»...

Sur quels critères sont établies les grilles de salaires que l’on retrouve dans les grandes entreprises?

Contrairement aux idées reçues, les grilles de salaires dépendent peu de la taille des entreprises : ne pas confondre salaires et avantages connexes. Dans les grandes entreprises, comme dans les autres entreprises, les grilles salariales sont souvent adossées aux Conven-tions Collectives, aux responsabili-tés confiées, aux métiers de chaque entreprise, au secteur d’activité et à l’importance accordée par l’entreprise elle-même à chaque poste. Les niveaux de salaires reposent essentiellement sur une «vraie» règle : celle de l’offre et de la demande. Rien d’autre et c’est bien comme ça !!!

Quelle est la place de RMS et de RBS dans ces grilles ?

Sans surprise, ces 2 établissements se situent dans la moyenne -plutôt haute- des écoles de commerce de niveau simi-laire (Sup de Co). Les notoriétés de ces 2 écoles sont donc un facteur majeur du niveau de rémunération qui sera offerte aux diplômés. Rappelons cependant que rien n’est plus «frustrant» qu’une moyenne, qui cache les réalités par sec-teur, métier, taille d’entreprise, etc.... Il convient donc d’adopter une attitude prudentielle sur de telles moyennes.Le classement est-il à peu près le même que le classement Sigem? Nous accordons peu de crédit à ce classement, puisqu’il repose sur un inventaire déclaratif des ex étudiants eux-mêmes !!!! Cherchez l’erreur.... Là encore, lorsque nous vérifions nos in-formations, nous sommes parfois «sur-pris» des prétentions de certains, avec les «vraies réalités»....

Et enfin, quelle est, selon vous, la principale force de RMS pour l’inser-tion des étudiants dans le monde pro-fessionnel?

Plusieurs atouts significatifs :1/ Un réseau d’anciens dynamique et performant, 2/ Des professeurs qui sont des prati-ciens en entreprises (ils savent donc de quoi ils parlent !!!), ils sont en mesure de conseiller les étudiants, 3/ Un «career Support» composé de véritables professionnels, informés des tendances du marché, et qui possèdent de nombreux réseaux (entreprises et professionnels du recrutement). Arnaud D.

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DOSSIER / LA FUSION RMS-RBS: Contexte et Enjeux

Page 10: Le Trublion 2e édition - mars 2012

Diplômé de RMS

1) Quel a été votre meilleur souvenir à RMS ?La vie en-dehors des cours clairement : la campagne « Foyer » que j’ai menée avec mon association et le sport (football).

2) Quel master avez-vous choisi ? Pourquoi ?On ne choisissait pas vraiment de master en 2001-2003. C’était un par-cours à la carte. Je suis resté généraliste mais l’ai regretté par la suite car je ne savais pas trop quoi faire en sortant de l’école. Je trouve qu’on devrait être davantage orientés et forcés à se spécialiser.

3) De quelle(s) association(s) faisiez-vous partie ?Le Foyer : c’était un espace de vie et de détente au sein de l’école. Nous proposions à déjeuner tous les jours et organisions une soirée par semaine. Il y avait un baby-foot et quelques jeux, des canapés. Nous avons fait une campagne d’élection, avons été élus et avons exercé de mai 2000 à mai 2001. Notre nom : BarbarESC.

4) Quels stages avez-vous effectués ?Un stage chez Renault VI (trucks) à Reims en 1ère année en marketing : je faisais des études de marché.Ensuite j’ai fait un apprentissage à l’AFT-IFTIM, toujours à Reims. J’avais un poste plutôt commercial - mar-keting.

5) Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à maintenant ?J’ai passé 8 ans dans le conseil en recrutement : 7 chez Michael Page et 1 chez Selescope.

6) En quoi consiste votre profession actuelle ?Actuellement je suis en break, en mission humanitaire en Inde. Je suis prof d’anglais et de sport auprès d’enfants pauvres dans un village.Après, rien de fixe mais je pense chercher en RH, cette fois côté entreprise et non plus côté cabinet.Sinon le conseil en recrutement : recherche de missions auprès de clients potentiels et conduite de ces missions via la recherche de candidats, téléphone, entretiens en face a face, présentation des dossiers au client et suivi de leur processus chez le client jusqu’au recrutement.

7) Quelles sont les qualités nécessaires à cette profession ?Ecoute, empathie, ouverture d’esprit, qualités relationnelles, fort goût pour les contacts et tempérament com-mercial.

8) Y a-t-il beaucoup de concurrence/de débouchés sur ce marché de l’emploi ?Il y a beaucoup de concurrence car c’est un marché porteur. Les cabinets de recrutement sont nombreux (mais souvent petits) et ont besoin de forces vives.Donc oui je pense qu’il y a de bons débouchés mais il vaut mieux commencer dans les gros cabinets.

9) Avec le recul, qu’est-ce que vous changeriez dans votre parcours, scolaire comme professionnel ?Rien. J’ai beaucoup aimé l’école de commerce, pour le parcours académique et la vie en dehors. Et je me suis épanoui professionnellement par la suite. Si je devais changer quelque chose, ce serait de travailler moins inten-sément !

10) Avez-vous des conseils à donner aux étudiants actuels de RMS ?Choisissez bien vos stages, ils ne sont pas tous aussi enrichissants. Et n’hésitez pas à discuter avec des gens plus âgés et expérimentés.

11) Qu’est-ce que RMS vous a apporté ?Une expérience de vie, un bon diplôme, et des amis.

Nom : AncelinPrénom : CharlesFonction : actuellement en break Promo : 2003

«Un conseil ? Choisissez bien vos stages, ils ne sont pas tous aussi enrichissants. Et n’hésitez pas à discuter avec des gens plus âgés et expérimentés.»

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l'abus d'alcool est dangereux pour la santé à consommer avec modération

20€24€

20€25€

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24€

25€30€

O�res spéciales mars

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LE MESSAGE DES MANDATS Le message du BDE Bonjour à tous !Pour ne pas vous embêter avec pleins de dates, n’en retenez qu’une seule: celle du 25 MAI !En effet à cette date aura lieu le Gala d’été, dans une salle parisienne mythique tenue secrète...Pourquoi cette soirée?Pour avoir l’occasion de se retrouver bien habillés pour une fois, dans un cadre hors normes, avec l’administration, une centaine d’anciens venus spécialement pour vous rencontrer et profiter de la soirée !En effet vous aurez l’occasion de rencontrer les anciennes promos, qui vous aideront peut être à tisser des liens utiles pour votre carrière, tout cela autour d’une bouteille de cham-pagne !Plus d’infos prochainement...

Vos Madness

Le message du BDS Le mois de mars a pointé son nez pour laisser le spectacle des campagnes continuer.Les Inreimsibles vont pour leur part accélérer la cadence.Le Jeudi 22 Mars, les Inreimsibles vous ont préparé une journée professionnelle du sport. Rangeons crampons et short, place au costume. Hé oui, les sportifs réfléchissent!!!Au programme, des intervenants de tous domaines, marketing, finance, management... Tout cela pour finir sur une conférence star avec directeurs de clubs professionnels, menée par le rédacteur en chef adjoint de France Football. Nous vous attendons nombreux!!!!Le week end du 31 Mars et 1er Avril auront lieu à Reims les phases finales de Coupe de France des ESC de Basketball masculin et Handball M&F, auxquelles les équipes de RMS participeront. Nous espérons que nous vous y verrons nombreux!!!Lors de ce week end, 15 délégations sportives de toutes les écoles de France viendront défier les équipes de RMS triple championne de France l’an dernier. 1 week end - 250 sportifs - 3 sports - combien de supporters? L’occasion parfaite pour préparer le troph’, départ le 6 Avril à Poitiers, retour le 9 à Reims avec des souvenirs plein la tête!!!!!! Rendez-vous à la page spécial Challenge Ecricome.

Sportivement, Les Inreimsibles

Le message du BDALa campagne est officiellement lancée ! Et les Cartoons se doivent de donner à leurs lis-teux l’occasion de mettre en avant leurs talents. En plus d’un traditionnel Open-Stage à l’Hemingway offrant aux musiciens l’opportunité de se produire en live, la campagne sera rythmée par le Cartoons Comedy Club le mardi 13 mars prochain dès 17 heures en Grand Amphi - un Comedy Club où les comédiens de chaque liste (mais également tout autre étudiant volontaire) tenteront de retourner l’amphi avec leurs sketchs originaux ou reprises !Une soirée sur le thème «Cabaret» aura également lieu au Sourire où les danseurs des Dollart’$ et des MarioK’Art nous feront chacun leur tour un show digne des plus grands cabarets en inaugurant un dancefloor à l’élégance de l’époque - la date vous sera très vite communiquée. En attendant, n’oubliez pas les soirées en Salle de Réception des Ma-rioK’Art : le mardi 13 mars ; et des Dollart’$ : le jeudi 15 mars ! On leur souhaite bon courage pour cette aventure, et que le meilleur gagne !Parallèlement, les activités de ton BDA continuent, et ce jusqu’à la fin de l’année : cours, sorties culturelles, restoons, séances ciné, cinéclub,… sans oublier la fanfare pour le Tro-phée Ecricome et bien sûr la CoMu qui s’annonce grandiose. BREF, DU LOURD.

Les Cartoons

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Menée par Cyril Blanchard, personnage emblématique de RMS, reconnaissable par son costume de Super-Président de Reims Junior Conseil, de Super-Chef des auditeurs de la Confédération Nationale des Junior-Entreprises, veste de costume noir et jean bleu brut, cette JE version 2011/2012 a beaucoup de succès à son actif. Enumérons les.

Comme vous pouvez le voir la JE de RMS est bien plus active que l’on ne le pense mais elle encore bien d’autres suc-cès à déverrouiller. Mon petit doigt m’a dit que bientôt :- Vous pourrez découvrir la nouvelle équipe de la JE dans une vidéo de mandat réalisé avec un budget bien plus important que la vidéo de campagne des listes BDS et qu’il sera bien plus inspiré que le film 3D de RMS. Vous me direz que ce n’est pas bien dur mais vous n’avez pas tout vu.- Vous pourrez voir des membres de la JE porter leurs polos. - Voir un Président de la JE souriant. - Voir les administrateurs de la JE en soirée. Bien d’autres surprises extraordinaires vous attendent vraisemblablement mais puisque certains ne croient que ce qu’ils voient : Let’s wait and see.

LE MESSAGE DE LA JE

Concurrencer Oikos : check.Reims Junior Conseil a démontré son souci de l’environne-ment cette année et a par la même prouvé que les hommes d’affaires ne se foutent pas du recyclage. En recyclant deux listeux perdants en administrateurs d’une association profes-sionnelle Cyril Blanchard a démontré l’utilité du Protocole de Kyoto. Charlie Prat, des Sporever Wild, et Ruddy Beau-séjour, des Crew’All Team, ont perdu une campagne mais à ce qu’il paraît, ils ont bien gagné leurs vies en tant qu’admi-nistrateurs de RJC. A la fin des campagnes n’oubliez pas de mettre les listeux dans les poubelles jaunes.

Avoir un polo rose Barbapapa comme les Mad-ness : check.Grâce à leur travail acharné, les membres de la JE ont permis à cette structure de figurer parmi les trente meilleures JE de France. Le fait d’être sur la «shortlist» des meilleurs JE de France leur octroyant le droit de postuler au Comité Senior des Junior-Entreprises, rassemblement des huit meilleures JE de France visant à aider au développement des autres JE de France. Croyez le ou pas mais ils ont réussi et comme ré-compense prouvant leur mérite ils se sont vus récompensés d’un magnifique polo rose à l’instar de leur BDE. Comment ça vous n’avez jamais vu ce polo à l’école et encore moins en soirée ? Euh, on parle de la JE là... Ah oui j’ai oublié de vous dire c’est Ruddy «Black Mamba» Beauséjour qui a été choisi comme heureux détenteur de ce polo Barbapapa en tant Vice Porte-Parole du Comité Senior. Etre un Crew et porter du rose dégueu ça n’a pas de prix. Ah le recyclage...

Faire un WEP : checkAprès être rester incognito au WEP du BDE, mis à part l’un de ses membres qui a gratifié un bungalow de 1A d’un ma-gnifique hélicoptère, la JE s’est reprise en main et a décidé d’organiser son propre WEP. Pendant que vous passiez un week-end morose chez vos parents, les administrateurs ac-tuels et les repreneurs de la JE se sont rendus dans la magni-fique et très ensoleillée ville de Metz pour un WEP inou-bliable... Selon leurs dires évidemment.

Se spécialiser dans l’audit : checkÊtre dans la liste des 30 meilleures JE c’est bien, être au Co-mité Senior c’est respectable, avoir un Président à la CNJE c’est cool, avoir 8 auditeurs sur deux mandats ça c’est au dessus. Voilà pourquoi on ne les voit pas en soirée ! Ne pas se faire avoir à l’audit : checkChaque année, toutes les JE de France se font auditer pour vérifier la bonne tenue de leur comptabilité, que les membres ne détournement les fonds etc... Cette année RJC a, semble t-il, réussi encore une fois son audit. Les auditeurs n’ont rien trouvé de très grave. Frauder c’est admis, se faire avoir c’est tricher. Engager des 1A pour administrer des question-naires : checkIls l’avaient promis et ils le font. Tu payes 50 euros pour devenir membre et ta cotiz’ sera rentabilisée avant la fin de ta scolarité. C’est vrai, au premier semestre, tu n’as pas reçu beaucoup de mail pour des missions ou tu t’es fait devancé par des inconnus équipés de smartphones. Mais depuis le mois de Janvier la donne a changé, il faut désormais pas-ser un casting pour avoir l’honneur d’administrer des ques-tionnaires pour la JE. Depuis le début de l’année plus d’une trentaine d’étudiants ont déjà été engagés et ils recherchent encore des larb... euh du monde alors n’hésite pas. En plus, les missions sont rémunérés entre une soixantaine et une centaine d’euros pour les phases terrains et quand tu passe-ras en Master tu pourras rédiger des rapports et là tu pourras brasser beaucoup plus de cash en travaillant pour la JE. Vous faire rencontrer le nouveau Wolfgang Ama-deus Mozart : checkJeudi dernier et comme chaque année, le JE a organisé son concert des nouveaux virtuoses. Cette année la respo, du pôle com’, Carole Bonneric a installé un véritable piano a queue dans le grand Amphi du C1 et vous a permis de vous délecter du talent Sélim Mazari. Un instant magique.

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Parce qu’être élève à Reims Management School, c’est aussi avoir l’occasion de développer des projets ambi-tieux, Florian Perraudin, étudiant à Sup de Co et membre du Bureau des Arts Cartoons, a profité de sa deu-xième année pour monter son propre label de musique. Après avoir mûri le projet pendant l’été, il se lance dans l‘aventure à la rentrée 2011 avec son ami Mohamed Sqalli (3A), à qui viendra s’ajouter Thibaut Lefau-cheur (2A).Forts d’une première expérience en maison de disque, les trois compères lancent Graduate Records début 2012, avec pour but d’aider les étudiants à concrétiser leurs projets musicaux et à entamer une carrière artis-tique, tout en développant un catalogue éclectique et de qualité. En clair, la mission de ces trois producteurs sera de conseillers les artistes, financer l’enregistrement d’un mini album, en assurer la distribution et la pro-motion et proposer aux artistes des dates de concert.

Le trublion a rencontré pour vous l’initiateur du projet…

The Jacket est le nom du premier groupe produit par le label. Ce groupe de rock aux accents 80’s réunit Pierre-Antoine Thomas au chant et à la guitare, Clément Ni-colas au clavier, Maxime Laurent à la basse et Thomas Guibert à la batterie. Leur premier maxi, qui verra le jour en mai 2012, sera disponible sous forme de CDs et vinyles, ainsi qu’en version digitale sur toutes les plateformes de télé-chargement légal.

Florian, d’où t’es venue l’envie de monter ce projet ?Mohamed et moi-même voulons tous les deux travailler dans l’in-dustrie du disque. Monter ce label est pour nous une formidable façon d’acquérir des compétences en la matière et de se confronter aux enjeux du secteur. De plus, nous avons constaté que de nombreuses initiatives artistiques voient le jour au sein de l’école, mais tendent à être abandonnées quand les élèves entrent dans la vie active. Nous avi-ons donc envie d’éviter cela en pro-posant aux artistes un encadrement professionnel.

Pourquoi monter ce projet main-tenant ?Créer son propre label de musique comporte des risques et nécessite un certain investissement. Comme pour toute entreprise, il faut souvent attendre trois ans avant de devenir rentable. Et même si le marché de la musique est sur le point de repartir, c’est un marché qui a subi une im-

portante baisse de régime ces der-nières années. Or, l‘école est pour moi comme un laboratoire, où tu peux faire tes propres expériences et développer sans risque les projets qui te tiennent à cœur.

En quoi l’école et l’administra-tion t’ont-elles aidé ?L’argent est le nerf de la guerre. Je suis passé en commission de sub-vention la semaine dernière et j’es-père obtenir une aide financière de la part de l’école. Par ailleurs, deux profs m’ont aidé à mettre en place ce projet et je les en remercie. Il s’agit de Jean-Baptiste Stenpien et Xavier Albertini, qui sont tous les deux très engagés dans la vie asso-ciative et artistique de l’école.

Comment envisages-tu l’avenir de Graduate une fois dans la vie active ?Tout dépendra du succès que ren-contre notre projet. Trois scéna-rios peuvent être envisagés: soit on continue de développer Graduate à côté de notre boulot, soit on lègue le label à des élèves de l’école qui ont les mêmes centres d’intérêt que nous, soit on l’intègre dans le Bu-reau des Arts comme un pôle à part entière.

Peut-on encore vivre de la mu-sique ?À l’heure actuelle c’est difficile. Le marché de la musique a été forte-ment bouleversé par les nouvelles

technologies. L’écoute en strea-ming et le téléchargement légal commencent seulement à s’impo-ser comme des alternatives viables au déclin du disque. Car il s’agit bien d’une crise du disque, et non de la musique. Il y aura toujours de la musique, seuls les modes de consommation changent. Et notre génération n’a pas été habituée à payer pour écouter de la musique. Il n’y a donc que très peu de mai-sons de disque qui font encore de l’argent. Mais c’est un métier de passionné, et je crois en le rôle sé-lectif et éducatif du producteur.

Que conseillerais-tu à un étudiant qui aujourd’hui voudrait travail-ler dans l’industrie du disque ?Persévérer. Ces métiers ne sont pas faciles mais c’est un milieu pas-sionnant et très enrichissant. Il faut savoir que notre formation est tout à fait adaptée aux industries créa-tives, qu’il s’agisse du cinéma, de la musique ou des arts du spectacle. Enfin, il faut s’informer, guetter les offres de stage et postuler dès qu’elles sont publiées.

Comment les élèves de l’école peuvent-ils vous aider ?En allant liker notre page Facebook « Graduate Records » et celle de notre groupe « The Jacket », c’est déjà beaucoup. Et pour les meil-leurs, en achetant nos disques que vous pourrez retrouver très bientôt au prix de 6€ en format vinyle, 3€ pour les CDs et 2€ en digital. Florian P.

LE LANCEMENT D’UN LABEL ETUDIANT«Label et la Bête». Walt Disney

NOS ETUDIANTS ONT DU TALENT

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Voilà maintenant 8 ans que les différents pôles CoMu du BDA de RMS produisent des Comédies Musicales. Toujours inspirés d’un film, les thèmes ont été aussi riches que variés : Shrek, Anastasia, Moulin Rouge, Gangs of New York, et cette année… Gladiator !

Le travail des membres du pôle CoMu commence pra-tiquement dès la passation. Durant l’été, nous réservons les dates des représentations, choisissons les salles, réalisons l’écriture du script, et commençons à choisir les chansons que nous voulons intégrer. En septembre/octobre, la mise en place des castings danse et chant nous ont permis de sélectionner les meilleurs danseurs/danseuses ainsi que les plus belles voix de RMS. En effet, toute la force de ce projet réside dans son ouver-ture à toutes les écoles du groupe et non pas unique-ment à Sup de Co Reims. Fin octobre, les 4 principaux « groupes de travail » de la Comédie Musicale sont mis en place : une dizaine de choristes, les 8 rôles princi-paux, les danseurs et les danseuses. Au total, la troupe « Gladiator » regroupe 42 membres ainsi qu’une dizaine de professeur. Chacun travaille de son côté jusque fin Janvier : Les chorégraphes du BDA montent des cho-régraphies sur les musiques choisies et les apprennent patiemment aux deux groupes de danse, les premiers rôles travaillent le théâtre et la technique vocale, les choristes répètent les accompagnements montés par un professionnel et les danseurs prennent même le temps de pratiquer deux à trois heures de musculation par se-maine pour coller au thème ! Pendant ce temps, tous les

détails techniques liés aux représentations se mettent peu à peu en place pour que les répétitions générales puissent commencer début Février. C’est à partir de ce moment que la troupe ne travaille plus seulement la semaine mais aussi tous les weekends. Nous nous regroupons au gymnase et nous rassemblons toutes les parties de la CoMu. Je pense que c’est de loin le meil-leur moment du projet, lorsque l’on comprend que le travail effectué par chacune des parties s’intègre dans un « tout » pour donner naissance à une représentation scénique de qualité.

Nous franchissons cette année une nouvelle étape en nous produisant 3 fois. La première représentation aura lieu le 11 Avril à « la Cartonnerie » et sera réservée aux lycéens de la ville. Cette exclusivité découle d’une volonté du pôle CoMu de pouvoir montrer à de futurs étudiants un autre regard sur RMS et plus généralement sur les écoles de Commerce. Un mois après, la troupe aura le privilège de se produire le 9 et 10 Mai à « La Comédie ». Ces deux représentations seront ouvertes aussi bien aux Rémois qu’aux étudiants de RMS. En attendant, nous continuons à travailler et nous espérons que vous serez nombreux à venir à la fin de l’année pour contempler l’un des plus beaux projets associatifs de RMS !

Pierre-Antoine T.Vice président du BDA de RMS

Responsable de la 8° édition de la CoMu

LA 8° EDITION DE LA COMU RMS «Une huître, c’est un poisson fait CoMu (-ne) noix. »Jean-Charles.

NOS ETUDIANTS ONT DU TALENT

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Challenge Ecricome 2012 : à la reconquête de notre cher Trophée

Crée en 1994, le trophée Ecricome est l’évènement phare qui réunit chaque année les 6 écoles de la banque Ecricome. Au programme football, volley, handball, tennis, rugby, basket ; 3 jours où plus rien n’aura d’importance que de soutenir RMS et de nous voir récupérer ce qui nous revient de droit (rappe-lons à l’occasion qu’une finale, ca ne se joue pas, ca se gagne).

3 Trophées en jeu :Le Trophée sportif : Ce trophée a été remporté 6 fois par RMS depuis 2001, nous l’avons prêté au bor-delais cette année, il est temps de le leur reprendre!

Le Trophée de l’ambiance : supporters déchainez-vous, encouragez nos équipe, retrouvez nos pom-pom enflammer la piste et le terrain, vous n’aurez plus de voix, vous ne pourrez plus sentir (dans tous les sens du terme) votre déguisement, vous défendrez corps et âmes nos couleurs, nos valeurs. C’est le moment de montrer combien votre école vous est chère.

Le Trophée du Fair-Play : on ne concourt pas dans cette catégorie...

Ainsi, préparez vous à vous battre le 6, 7, 8 et 9 avril. Plus rien ne comptera, abandonnez votre asso, votre liste, vos révisions, vos mémoires, votre stage, votre famille l’espace de 4 jours, dévoilez notre vrai visage (Hervé sera content). Nous ne sommes pas la grande famille rouennaise de bisounours, nous avons des tripes, de la rage à revendre et c’est ce qui rendra notre victoire plus belle encore. Les pom-pom et les sportifs s’y consacrent toutes les semaines depuis septembre, il nous reste un mois pour être à prêts. Alors, même si l’effort physique n’a jamais été votre point fort, même si en musique vos moyennes frôlaient le négatif, si à l’approche du plus grand évènement sportif de l’année vous ne pouvez vous empêcher de fredonner les chants de notre école, si la fanfare vous intrigue, si vous êtes impatients de voir les pom pom se défouler sur la scène, un seul mot : EMBARQUEZ. Le sport ne serait rien sans ses supporters.

Tout le monde y trouvera son compte, que vous soyez sportif, danseur, chanteur, musicien, ou tout simplement si vous aimez hurler à en perdre la voix, vous pourrez tous vous remémorez non sans une certaine nostalgie la victoire méritée d‘un certain weekend d‘avril 2012.

RENDEZ-VOUS LE 6 AVRIL

LE TROPHEE ...

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... A LA MAISON !!!Yeah, You Know What It Is, Black and Yellow, Black and

Yellow …«RMSiens, RMSiennes, Reims-doigts,

Comment être à RMS et ne pas aimer le Jaune et Noir !Comment être à RMS et ne pas être fier des exploits de nos sportifs !!Comment être à RMS et ne pas venir au Challenge Ecricome défendre son école face aux autres Ecricomes !!!

RMS c’est 6 Troph’ à la maison contre seulement 2 pour BEM et 1 pour Euromed. Nous sommes l’école la plus titrée….et de loin.RMS c’est également la plus grosse délégation l’an dernier, une cohésion à toute épreuve, un groupe uni et soudé. RMS c’est l’école que les autres cherchent à abattre, contre qui il faut abso-lument gagner, mais sans qui le trophée ne serait pas le trophée. Oui, nous n’aurons aucun allié. Et oui, on s’en fout, nous n’avons pas besoin de ça pour terminer premier.

Le Challenge Ecricome est la plus belle occasion qui nous est donnée de montrer que nulle autre école ne possède un esprit de promo aussi fort, que nulle autre école ne peut mettre l’ambiance telle que nous la met-trons, que nulle autre école ne peut nous dépasser sportivement.Cette année, un seul mot d’ordre : montrer à toutes les Ecricomes que nous en avons plus dans le ventre.

L’année dernière nous avons perdu notre couronne. Il ne tient qu’à nous de la récupérer. L’objectif est clair : reconquérir notre trophée, accompagné, nous l’exigeons (oui, tout de suite les grands mots…), de celui de l’ambiance.

Vous l’aurez compris, le challenge c’est trois jours d’intense compétition, de cohésion, de bonne humeur, de délires. Bref, un très bon moment de la vie étudiante de RMS.Nous espérons que vous serez nombreux à participer à cet événement incontournable de votre scolarité. Ramenons ce qui est à nous à la maison !Sportivement, Les Inreimsibles»

Le mot des Pom Pom

«Pompoms girls et Pompoms boys seront présents, plus motivés que jamais, pour encourager nos spor-tifs lors des Coupes de France et du Trophée Ecri-come. Viens voir le résultat de leurs entraînements au Trophée Ecricome où l’équipe des Pompoms défiera réellement les autres écoles à la fois sur le terrain pour le Trophée de l’ambiance [ndlr : non ce ne sera pas un combat de boue] et lors de la «soirée Pompoms» pour le classement inter-écoles.»

Le mot des musiciens

«Afin d’encourager nos sportifs mais d’également ambiancer la pro-mo lors de ces quatre jours, la fanfare de RMS vous prépare les meilleurs chants selon le thème du Trophée ! Vous n’aurez plus qu’à vous laisser bercer - ou réveiller, ndlr - par les douces mélodies de ses cuivres, de ses bois ou de ses nombreuses percussions prêtes à retourner les stades avec l’aide de vos chants et de faire taire et mettre d’accord les autres guignols...N’hésitez pas à rejoindre notre équipe constituée d’une quinzaine de fanfarons et de montrer à tous votre motivation au service de la délégation Contact - BDA CARTOONS ; Deadline - le Trophée.»

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... L’ AMPHI BDS

Après la belle prestation offerte par les listeux BDA lors de leur amphi de création, la barre était placée très haut et on attendait donc les listeux BDS au tournant…Retour et verdict sur l’événement en question.

Une fois de plus chauffé à blanc, le public de RMS se presse ce lundi de Février pour entrer dans l’amphi et assister aux présentations des deux listes concurrentes. On débute avec les Sport Save. L’am-biance est bonne, la pression est palpable. En effet, l’amphi de campagne représente chaque année pour les listes l’occasion d’en découdre directement avec l’adversaire et de prouver sa supériorité au reste de l’école avec dans le viseur la victoire en Avril.

Les « SS » nous présentent un amphi façon Grand Journal, qui a le mérite de proposer un point de rattachement intéressant entre les scènes jouées, filmées et les jeux, à défaut d’originalité. La formule, un peu usée, fait quand même son effet, notamment grâce à la bonne écri-ture du sketch et la prestation d’Oli-vier en présentateur. Et la salle suit bien…Du moins au début. Le pro-blème avec Le Grand Journal, c’est qu’on l’a tous vu au moins 100 fois, du coup, pas vraiment de surprise, on retrouve les grands classiques et la découverte passe à la trappe. Le

public lâche un peu, surtout que les éléments sont assez softs : « pubs » qui font sourire, trashage mignon comme tout via Yo Moma… Une victoire de Bisounours se profilerait elle en Avril ?...Car de l’autre côté, sûrement forts de leur confiance en eux, les Glob’Sporter n’ont pas non plus enfoncé leurs concurrents, pré-férant balancer des petites vannes qui n’auront vexé personne. Tras-hage général peu inspiré donc.

Les Glob’Sporter nous proposaient quant à eux un thème qu’ils n’avaient cette fois ci pas piqué aux Sport Save, et qui était vrai-ment très original vu

leur thème de campagne : un tour du monde ! Légèrement mieux menée d’un point de vue technique mais moins prometteuse que celle des Sport Save, la prestation des Glob a souffert d’un public moins présent qu’au début de l’amphi.

Du point de vue jeux, ceux-ci ont parfois trainé en longueur et en-nuyé l’amphi plus qu’autre chose. Au premier rang pour les défis, les Inreims’, représentés par un Paulish sous extasie, ont dû bien s’amuser, ce qui reste surement le principal pour les listes. Le reste de l’amphi un peu moins (je plains les 2 man-geurs de brownie). « Mais il ne faut pas être négatif comme cela voyons ! » me direz vous, et j’entends déjà la

rédactrice en chef me reprocher ma méchanceté.

Passons donc aux côtés positifs de cet amphi avec un sourire non dissimulé ! Une chose que l’on ne pourra pas reprocher aux listes est certainement la bonne humeur et la volonté de bien faire dont elles ont fait preuve! Il faut bien reconnaître que faute d’avoir enflammé l’am-phi, les listeux avaient au moins le mérite d’y croire, ce qui est toujours ça. Malgré les errances techniques répétées (« vazy, vazy, relance la vidéo », « non, c’est à toi de parler », « quoi ? », « allez je te dis! », « ah ouais merde ») les Sport Save et les Glob’Sporter ont bien tenu le fil de leur show sans se démunir. Reste qu’aucune des deux listes n’a réus-si à se démarquer et sortir un bon gros amphi mettant tout le monde d’accord, les avis restant partagés et surtout mitigés à la fin du spectacle.

Rien ne s’est donc décidé lors de cet amphi, loin de là. Le spectacle pro-posé n’a pas vraiment satisfait les attentes du public, peut-être encore sous le charme des Mario K’Art. Toujours est-il qu’au sortir de leurs présentations, les deux listes sont plus que jamais au coude à coude… On attend donc de voir avec impa-tience ce que celles-ci vont mettre en place pour faire pencher définiti-vement la balance… Florent V.

LE POINT DE VUE DE ... Florent V.

«Au sortir de leurs présentations, les deux listes sont plus que jamais au coude à coude»

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... L’ AMPHI BDA

«Quelques conseils pour bien réussir son amphi de créa. Après une introduction tout du moins simpliste de la part de notre président rouquin, le coup d’envoi des amphis est donné. Avant de par-ler de l’amphi, il faut prendre en compte le fait que les listeux ne font que répondre aux exigences du bu-reau en place, c’est à dire une créa-tion de danse, un passage musical et une vidéo de trashage. Ils nous est donc donné le choix de la com-paraison sur le niveau des listes, en danse, musique, création de vidéos, etc. Ce serait donc le niveau d’une liste uniquement qui définirait sa capacité à reprendre un bureau, et non sa capacité à fédérer des gens autour d’un projet.

Je vais m’atteler ici à donner quelques conseils aux listeux, étant donné que j’ai participé à marquer l’esprit des gens grâce à un amphi mémorable, la preuve en est, les Kiss My Art (KMA) ont tellement marqué RMS que notre nom est encore scandé dès que cela est pos-sible. Je suis donc bien placé pour donner des conseils… Chers amis Dollart’s, votre thème « Road Trip » était il un appel à l’aide ?Vous proposez aux gens de vous rejoindre sur le canapé du cen-tral perk, (un peu comme le début de la CAB des Stormshot non ??). Soyez sérieux, ce n’est pas oncle sam, qui lance un « rendez nous les kma » en préventive, qui permettra au public de s’identifier à vous, et encore moins de vouloir mettre de l’ambiance dans l’amphi. Vous êtes

d’ailleurs à blâmer sur ce point. Il faut faire participer les gens, les faire rentrer dans votre délire, même s’il est aussi original que les paroles d’une chanson de Christophe Maé ! En même temps la qualité des prestations proposées n’était pas là pour vous aider. Si vous mettez 4 danseuses, votre pôle danse je suppose, mer-ci de penser a une chorée originale, et non a un mix de la macaréna et las ketchup... Et merci de ne pas nous faire revivre les castings de la nouvelle star via votre pôle mu-sique. Je sais pour vous avoir vu et entendu que vous êtes capables de mieux, mais là, on aurait cru les cris d’une chèvre s’étant cassé une patte dans une baignoire remplie de casseroles. Cacophonique au bas mot. Un medley ce n’est pas 4 bouts de chansons les uns à la suite des autres, on attend vraiment mieux de la part d’un groupe ! Un bon point, la performance de votre pianiste. Impec le mec.Pour conclure sur votre amphi, la sauce (américaine) n’a pas pris, mais maintenant au moins les gens voient qui vous êtes, profitez en pour vous faire connaître et montrer que vous pouvez faire mieux. Passons aux MarioK’Art. Je ne m’attarderai pas sur votre thème qui est d’une originalité sans bornes. Et pour continuer sur cette voie, quoi de mieux qu’une plongée au cœur de l’univers de Mario ! L’intro de votre amphi a en effet déjà été vue, lors de l’amphi du BDE X I Team. D’ailleurs, le gros point négatif de votre amphi est le manque de prise de risque, et donc de crédibilité

artistique. Vous partiez favori, on s’attendait à un show qui justifiait ce statut. Mais c’était juste une suite de choses « faciles ». Votre amphi était clairement conçu pour brosser le public dans le sens du poil. Est

ce votre définition de l’art et de la création artistique ? On aurait aimé un amphi moins « mignon » moins

« audience de tf1 du samedi soir ». Il y avait, comme chez vos concur-rents quelques points fort, mais pourquoi s’attarder à démontrer que vous êtes meilleurs musiciens, dan-seurs, chanteurs si ce n’est en pre-nant un réel risque artistique ? Le 4 mains proposé au piano était plaisant, même si un peu long, la performance de la chorale a été très bien accueillie, preuve que le public a été réceptif à vos qualités en tant que chanteurs ou musiciens. Mais mon avis est que, même si bien exé-cuté, votre amphi était du déjà vu. Et quel est l’intérêt de proposer du déjà vu ? Je ne pense pas que Police Academy 7 fut une réussite cinéma-tographique par exemple, peut être que pour vous oui ! Pour conclure, j’aurais aimé que cet amphi ne soit pas une démonstra-tion des qualités des listes (elles ont 4 mois pour ça) mais plus une réelle œuvre construite. La faute peut-être à notre BDA qui aurait peut être pu imposer autre chose que la parodie d’une chanson merdique. Si son but était de comparer les listes sur leurs points fort et faibles, à quand l’am-phi Battle dont il était question dans la dernière édition ?» Thom G.

LE POINT DE VUE DE ... Thom Guib.Thom Guib, KMA, 3A, reste sur sa faim après le légendaire amphi des Kiss My Art. 2 ans après, il revit l’expé-rience cette fois ci en tant que spectateur, et accepte de nous livrer ses impressions…

«J’aurais aimé que cet amphi ne soit pas une simple démonstration des qualités des listes»

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Tu penses être incollable sur les comportements sexuels atypiques ? Pas si sûr... Sais-tu ce que cachent l’acomoclitisme, la maïeusophilie ou le pygmalionisme ? Même si ces connaissances ne te permettront pas forcément de briller lors de tes entretiens d’embauche, elles pourront élargir tes horizons sexuels...

1/ Que désigne la klysmaphilie ?

L’attirance sexuelle pour les lavements. L’attirance sexuelle pour les météorologues. L’attirance sexuelle pour les cataclysmes.

2/ Quel terme désigne l’excitation sexuelle à l’idée d’un vol ?

La kleptophilie. L’harpaxophilie. L’icarophilie.

3/ La pédiophile est l’attirance sexuelle pour :

Les poupées, les ours en peluche et autres jouets zoomorphes ou anthro-pomorphes. Les pédiatres. Les pédalos.

4/ Difficilement réalisable, l’exobiophilie est l’attirance sexuelle pour :

Les annales de science naturelles. Les peaux acnéiques. Les extraterrestres et leurs représentations.

5/ Les femmes enceintes sont l’objet d’attirance sexuelle pour :

Les cadumophiles. Les maïeusophiles. Les partumophiles.

6/ L’attirance sexuelle pour les pubis rasés se nomme :

L’acomoclitisme. La barthezophilie. La gilettophilie. 7/ L’acrotomophilie est l’excitation par l’idée d’avoir des relations sexuelles avec :

Les buveurs de bière blonde. Les conducteurs de motocrottes. Une personne amputée.

«En Pologne, boire ou conduire, de toute facon on n’a pas de voiture...» Le Trublion.

TEST

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Plutôt SADE ou plutôt SAGE ?

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8/ Les statues ne laissent pas de marbre les :

Les rodinophiles. Les sculturophiles. Les pygmalionistes. 9/ Le fétichisme du pied se nomme :

La zidanophilie. L’eramophilie. La podophilie. 10/ La trichophilie est l’attirance sexuelle pour :

Les poils et les cheveux. Les débardeurs. Les pelotes de laine.

RESULTAT

Entre 7 et 10 bonnes réponses ... Sade n’a qu’à bien se tenir ! Les pratiques sexuelles les plus exotiques n’ont pas de secret pour toi ! Tu connais les plus inavouables. Avec un talent pareil, faudrait peut être songer à transmettre un peu plus ton savoir désormais !

Entre 4 et 6 bonnes réponses ... Entre l’amateur et le professionnel… Ni ignorant, ni expert, tes connaissances sur les pratiques sexuelles exotiques sont très honorables. Un conseil : le meilleur moyen d’apprendre efficacement est la pratique !

Entre 0 et 3 bonnes réponses ... Plus pépère que pervers ! Evidemment, ces pratiques sexuelles sont peu répandues et ne comptent finalement que peu d’adeptes. Une chose est sûre, tu n’en fais pas partie.

Les bonnes réponses du quizz :Réponse 1 : La klysmaphilie est l’attirance sexuelle pour les lavements Réponse 2 : L’harpaxophilie désigne l’excitation sexuelle à l’idée d’un vol. Réponse 3 : La pédiophile est l’attirance sexuelle pour les poupées, les ours en peluche et autres jouets zoomorphes ou anthropo-morphes. Réponse 4 : L’exobiophilie est l’attirance sexuelle pour les extraterrestres et leurs représentations. Réponse 5 : Les femmes enceintes sont l’objet d’attirance sexuelle pour les maïeusophiles. Réponse 6 : L’attirance sexuelle pour les pubis rasés se nomme l’acomoclitisme. Réponse 7 : l’acrotomophilie est l’excitation par l’idée d’avoir des relations sexuelles avec une personne amputée. Réponse 8 : Les statues ne laissent pas de marbre les pygmalionistes. Réponse 9 : Le fétichisme du pied se nomme la podophilie. Réponse 10 : La trichophilie est l’attirance sexuelle pour les poils et les cheveux.

TEST

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... à la soirée Mademoiselle ... Les princesses profitaient allègremnent du climat privilégié dû à l’absence d’hormones masculines ...

IL ETAIT UNE FOIS ...

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... et la pêche fut bonne !

Cen

suré !!!

mais ce calme fut de courte durée et les mâles débarquèrent bientôt pour troubler la douce quiétude féminine... les retrouvailles furent joyeuses !

... enfin pas pour tous !

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DU 20 AU 24 MARS FRED POUGEARD DAVID GIRONDIN MOAB

DER NISTEROU L'ÉTRANGE HISTOIRE DE L'HOMME

AUX CORNES ET AUX SABOTS BIEN AIGUISÉSÉtrange et fascinant, le spectacle de David Girondin Moab nous plonge dans une atmosphère fantastique. Un rêve éveillé, des créatures inquiétantes, une forêt démoniaque.

DU 27 AU 30 MARS PATRICK BOUVETCONSTANCE LARRIEU RICHARD DUBELSKI

CANONS Trois personnages féminins au bord de l'implosion. Trois représentations contemporaines de la femme, par un auteur ex-rockeur, amateur d�’art et de collage sonore.

DU 3 AU 6 AVRIL MOLIÈRE ÉRIC LACASCADE

TARTUFFESous la comédie et le rire jaillit l�’expression de passions humaines puis-santes. La famille devient le champ de bataille de la jalousie, du désir et du pouvoir.

TARIFS PRÉFERENTIELS RMS 7 �€ la place (au lieu de 10 �€)

5 �€ la place (à partir de 10 personnes)

RENSEIGNEMENTS - PARTENARIATS Jérôme Pique : 03 26 48 49 10 [email protected]

RDV à la Comédie

DU 20 AU 24 MARS FRED POUGEARD DA

OFFRES SPÉCIALES

POUR LES ÉTUDIANTS

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JEUX« On qualifie volontiers de “déplacés” des jeux de mains qui sont pourtant bien placées...Bruno Masure

LEGENDE

Horizontale: 1. Son MIS en Slovénie2. Avec lui, ça passe ou ça casse ! 3. Nombre de roux SportSave - Elle n’est plus Reimsurgée4. «Sup de Co c’est avant tout des ...»5. RMS l’école de la ...

Verticale:A. 101 au plan ComptableB. On ne veut pas y aller C. La méningite ne l’aura pas ! D. Ils ont été accusés de fraude fiscale E. C’est la plus winkée de l’école F. Elle a échappé de peu à l’exclusion (2A)

Info ou Intox ?

Le thème du trophée BEM est ‘sapeur pompier’

Sev, Raph, plus qu’une liste en commun ?

Sacha s’est encore cassé la jambe au premier jour du sémineige

Les Reimsu payent leurs soutiens pour des winks

Le champagne de la soirée Mademoiselle coûtait 1,5€

David et Choco ont passé la nuit du 5 Mars aux toilettes de l’atrium ...

Guillaume Lefort aurait subi une chirurgie esthé-tique au Sémi

Lorène Storms aime prendre des ‘bains de salami’

Florian Mk se cachait der-rière la voix de Yoshi pen-dant l’amphi de créa BDA

Michel le gendarme salue les Sport Me

MOTS CROISES: Connais tu vraiment ton école ?

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TRUBLI & VOUS ILS VEULENT VOUS DIRE QUE ...

Votre Fondation communique…

La Fondation Reims Management School défend depuis près de 5 années des valeurs fortes comme l’égalité des chances, la diversité, l’excellence aca-démique et le respect.Ses missions principales sont de financer chaque année 50 bourses à des étudiants avec de très bons résultats scolaires et rencontrant des difficultés finan-cières. Elle accompagne également le dispositif Pré-pa’Rémois, Cordée de la réussite de Reims qui offre une ouver-ture culturelle et professionnelle à des collégiens et lycéens issus d’établissements de la région, classés en Z.U.P.Enfin, la Fondation RMS finance la Chaire en Econo-mie Sociale et Solidaire et accompagne le développe-ment des moyens et des outils d’enseignement et de recherche de l’Ecole.

Pour en savoir plus, vous pouvez retrouver votre Fondation sur son site www.fondation-rms.org, sur sa page facebook www.facebook.com/groupeRMS.Fondation ou suivre son compte Twitter www.twit-ter.com/FondationRMS

La team Dollart’$ espère que vous avez apprécié l’expo photo ainsi que notre réception à Las Ve-gas! Ceux qui ont réussi à faire sauter la banque au Black Jack, et ceux qui ont su faire péter le flouze à la Roulette et au Poker se verront offrir un Rally Burger juste après les partiels. Le dernier mois de la campagne sera encore riche en découvertes et en voyages !

A très bientôt !

On the road Art’gain

« Le pommier, qui n’avait pas bougé pendant cet incident, se mit à le suivre. » Jules Lermina, Le Pommier.

Le trophée approche ! il est grand temps de réviser notre cher paillardier !

LA MARSEILLAISE

Allons enfants de RMSLe jour de boire est arrivé

Contre nous de la pipe au mielL’étendard du cubis est levé (bis)

Entendez-vous dans vos gymnasesRugir ces féroces sportifs

Qui viennent jusqu’à PoitierRemporter le Trophée EcricomeAUX ARMES LES REMOIS

Remplissez vos litronsBuvons, buvons

A la santéDe notre cher Trophée

UN REGIMENT

Un régiment de Reims-DoigtsDéclare la guerre aux adversairesOn est les jaunes, on est les noirs,

Et cette année on est plus fort ENCORE PLUS FORT(recommencer chanson)

UN SEUL OBJECTIF

Un seul objectif, le viol collectif !

En toute circonstance, on répand notre semence;

On répand notre semence, saisis ta chance (x4)

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CAPRICORNE: Mars sera pour toi le mois de la tentation. Mainte-nant que tu as trouvé une relation longue d’un soir pour tous les soirs, mets des oeillères et garde ta braguette fermée.

BELIER: C’est le mois de la tonte. Tu vas te retrouver tout beau tout neuf, et redécouvrir ta peau de bébé. Maintenant que tu es tout doux tout le monde peut te cares-ser.

TAUREAU: Ce mois ci, un conseil: range tes valseuses. Brouter les vaches de ton pâtu-rage ne te réussit plus ! Plus facile d’accès, le thon est une valeur sûre.

POISSON: Poisson, en Mars, il est temps de choisir ta spécialisation professionnelle; marketing, com-munication, compta, tu ne sais pas trop où tu en es; un conseil pour toi, évite le monde de la finance, les requins y sont nombreux.

LION: Tu as trouvé un partenaire qui te fais rugir de plaisir. Tu es comblé(e). Mais n’oublie pas te faire croquer tes potes, dans une meute, liste ou asso, on partage tout !

GEMEAUX: La vérité, tu commen-çais à être à court de plan chope et tu commençais à loucher sur tes amis. Yallah !!! Tu t’es trouvé un PQR et tout va mieux. Keep fucking !

SAGITTAIRE: Tu as du succès et les soirées n’ont plus de secret pour toi. Il faut donc que tu apprennes ce mois-ci à ne pas te laisser dé-passer par les événements et que tu restes concentré sur tes études !

BALANCE: Les petits dej et les goûters au campus, couplés avec la castel de 19h, te transforment petit à petit en François Chenet. Vas y mollo sur le rallie McDo !

VIERGE: C’est pour toi le mois du grand basculement, le mois où, enfin, tu vas offrir ta fleur, ton pissenlit. Mais ne te fais pas d’illusion, qui que soit ton sauveur, ce n’est pas un prince charmant: ne tombe pas amou-reux, sois réaliste, n’exige pas l’impossible !

SCORPION: Tu as enfin réussi à planter ta queue! Prends garde au venin qui s’en échappe, c’est pour les scorpiones le mois de la fertilité.

CANCER: Geek de nature, tu ne t’es toujours pas décidé à sor-tir de chez toi . Depuis que les rallies ont commencé, tu t’es dit que tu allais reprendre ta vie en main … malheureusement les rallies ne font pas tout ! un conseil: la prochaine fois que l’activité de Joris et d’Inès est soumise au vote populaire, pro-pose un rallie ‘douche’ !

VERSEAU: Arrête le Dulcolax, ce mois ci ça va couler tout seul. Nous te conseillons plutôt le riz, les bananes. Et privé de sodo !

HORO-SCOOP

Le célèbre acteur et réalisateur Charlie Chaplin s’est présenté à un concours de sosies de lui-même en 1915, incognito, et n’a même pas atteint la finale.

En Virginie une femme n’a le droit de conduire une voiture que si son mari court devant le véhicule en agitant un drapeau rouge pour prévenir les piétons et les autres véhicules.

L’orgasme du cochon dure en moyenne environ 30 minutes.

« Comme tous les verseaux, je ne crois pas à l’horoscope. »Paulo Vincente.

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