l'ecole valaisanne, juillet 1959
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J A SION A Z SITTE N
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articles réclames non compris, au personnel enseignant, sur présentation de la carte.
Rédaction:
MICHEL VEUTHEY
Office de l'enseignement
SION
Redaktion:
Prof. ERNST SCHMIDT
Schulinspektor
BRIG
Tel. (028) 31516
I,~/ECOLE VALA'ISAN NE R'EVUE PEDAGOGIQUE
POUR L'ECOLE ET LA 'FAMILLE
PARAIT CHAQUE MOIS
3me ANNEE. N° 9·10 SION, LE 15 JUI~LET 1959
WA~LISER SCHULE ZEITSCHRlFT FüR JUGENDBILDUNG
IN SÇHULE UND ELTERNHAUS
ERSCHEINT MONATLICH
3. JAHRGANG - Nr. 9,10 SITTEN, :DEN 15. ' JULI 1959
Schülerkenntnis Sondernummer
ViOR!WORT
lm Schulleben sind Unterricht und Erziehung nul' dann erfolgreich, w'enn der Lehrrel' mit gutem Gewissen da:; W ort des Guten Rirten auf sich beziehen darf : «Ich kenne die Meinen ». - Diesel' Kenntnis entsprechend muss el' lahr für Jahr, auf diese oder jene Wei..se, seinen so oder ander·s gearteten SchLLlkindern dus Bildungsgut vermitteln. Ohne diese Kenntnis gleicht sein' Tun dem R eilversuch eines Arztes ohne vorhergehende Diagnose. - Es ist demnach ein wesentlicher Berufsauftrag für den Erzieher in der Schule, sich eine bestmogliche, psychologische Kenntnis seiner Schulkinder anzueignen; denn diese ist für die meisten keine geschenkte Berufsgnade, sondem ein Gewinn, herausgeschlagen aus gründlichem Studium und aufmerksamer Erfahrung. Sich nul' auf letztere zu verlassen, wiire aber fahrliissig und unverantwortlich. W il' müssen auch wissen, wie solche Erfahl,ung zu machen ist. - Aus diesen wichtigen Gründen haben wir die Frage: «Wie lerne ich meine Schulkinder kennen?» von einem Fachmann in ihren wesentlichen Belangen beantworten lassen. Ihr ist diese Sondernummer gewidmet, die nicht nul' einmalige Ferienlektüre sein soll, sondern lehr- und anregungsreiche Begleiterin fürs ganze Berulsleben. - Rerr Dr. Beat Imhof, Reilpiidagoge und Schulpsychologe in Zug, war so freundlich, diese nicht leichte Aufgabe zu übernehmen. Als Walliser, der seine Schulen bis zur MaIJura in der engern Reimat besucht ha t, weiss el' au ch Bescheid um die psychologische Eigenart des WaUiseT Schul. kindes. Ein Teilgebiet wurde von den bewiihrten Piidagogen J.-B. IUIUJ M_ DupontRuber behandelt. Sie setzen sich mit den verschiedenen Problemen des Soziogramms .auseinander, des sen Auswertung für die Kelintnis des Schulkihdes sehr wertvoll sein kann. - Wir haben bewusst moglischt wenige Mitarbeiter mit diesel' Arbeit beauftragt, um dadurch eine grossere Einheitlichkeit und zugleich eine bessere Gewiihr für ein abgerundetes Ganzes zu erreichen. -Wir hoffen gerne, diese Sondernummer werde für das Lehrpersonal und auch für andere Erzieher eine anregende und nützliche Rilfe sein, die letztlich unserer lieben Jugend zugutekommt.
Die 8edaktion.
Connai.ssance de l'élève Numéro spécial
PREFFAlCE
L'éducation et l'enseignement de l'école ne seront couronnés de sùcé~s que lorsque le maître pourra s'appliquer en toute vérité la 'Parole du Bon Pasteur: «Je connais les miens ». A partir de cette certitude il doit année par année, d'une manière ou d'une autre, transmettre ces connaissances et cette culture à ses élèves, s.i différents les uns des autres. Sans cette connaissance de l'élève, son activité est comparable aux efforts du médecin, voulant guérir un malade sans diagnostic préalable. C'est ,une exigence fondamentale de sa vocation d'éducateur à l'école que d'acquérir une connaissance approfondie de la psychologie des enfants qui lui sont confiés; car pour la plupart d'entre vous cette connaissance n'est pas une grâce d'état reçue, mais le fruit d'une étude approfondie et d'une expérience attentive. Il serait cependant inexcusable et coupable de vouloir se fier uniquement à cette expérience. Il faut également savoir comment cette expérience s'acquiert. C'est pour ces raisons importantes que nous avons soumis à un spécialiste - dans ses données essentielles - la question: « Comment j'apprends à connaître mes élèves? » Vous trouverez la réponse à cette question dans ce numéro spécial, qui ne voudrait pas être une simple lecture de vacance, mais un exposé inst;n~ctif et indicatif pour toute votre vie professionnelle. - M . le docteur Beat Imhof, médico-pédagogue et psychologue scolaire à Zoug, il. 'eu l'amabilité d'accepter cette tâche peu facile. Comme valaisan ayant 1réquenté jusqu'à sa maturité les écoles de son canton, il est bien au courant des particularités psycho'logiques de l'écolier valaisan. Une partie a été traitée par les pédagogues J.-B. et M. Dupont-HubeI' dont la réputation n'est plus à faire. Ils s'occupent des différents ,problèmes que pose le sociogramme dont l'utilisation peut être très heureuse pour la connaissance de l'élève. Sciemment nous avons chargé très peu de coLlaborateurs de ce travail pour obtenir une plus grande unité et en même temps une meilleure garantie d'une vue d'ensemble. Nous voulons espérer que ce numéro spécial soit pour le corps enseignant comme aussi pour tous les autres éejucateurs une aide précieuse qui rejaillira
. abondamment sur notre chère jeunesse.
La Rédaction.
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Wie lerne ich' metne Schtllkinder kennen?
Dr. B. IMHOF, Schulpsychorloge
1. Teil
La vocation du maître consiste 'à cultiver, former et guider l'enfant éducable qui a ' besoin de cette éducation pour le conduire ainsi vers son accomplissement humain et éternel . . Le maître ne peut le faire qu'en considération de la persQnnalité de chaque é~ève . ~ 'est Po.w·quoi la connaissance de chaque élève est une exigence fondamental~ de tOL~te educatLO~t et mstru~tion qui se veulent fructu euses. La science théorique et pratLque . qm r ~nd pOSSIble la. vraIe connaissance de l'élève s'acqtâert d'une part par l'étude de la pedagogte et de ses s CI.~nces auxiliaires, surtout de -la psychologie, de la médico-péda.gogie et de la psychopathologI e et d'autre part à travers ses propres expériences à l' école et en ,dehors de l' école. Dans la. formation actuelle des maîtres, il faudrait donner plus de poids à l'étude de lc~ psycholog~e et de la médico-pédagogie, car à l'école, le maître se trOLw era to~jourrs en jace d enfm~ts qUI. ont besoin d'U/te éducation et d'une direction spéciales. L'expén ence pratI.que s'acqwert par le contact permanent avec le milieu de chaque enfant et aussi par l'observation continuelle du comportement et des réactions des en,fants.
A. Die piidagogische Bedeutung
Daos BemÜ!h.en Uim eine morgJid1.st aHseitige lIDId tief,gtehenclre K!enntnis der Perrsomitchkeitt: eines j;eden Schülel's ;gehort, 'zum wesenlt1ichen IBe'Sltandteill cl~r UnteJ.ll,i!CllltJs-- UIlId \E'l'Iziehe11aT
beirt in \deil- SohlU~e . nm d,iese H ehauptrung zu bewei,sen,
müssen wir IUns wiedeT eilIllTI,al ·auf daiS Zieil. IUilld den Zweck dler beruftJ.iichen Tatigkreit ,des Lehrers b esi'ilnen. Die ZielseJtzung jedrer Ben.lfsalbeit wÏ1~d v.on deren Ohje'kt her h estimmt. DaiS Objerot der Lehrta<vilglœirt ist .nun d'as erziehungsfahige UI1Id el,z.iehungsb edÜJllftirge Kinld, d,as Zlll seinem natÜl4li:chen und ÜlbernartÜrrlichen Lebensziel hinrgeleitet welidell son. Sinn
g uter Schülerkenntnis
un d Zweck Ider Al,beit des ILehrers ist a1'so die Erziehung des Sch üllers. Nach Eggersdorfer1 umfa,sst Idie ETz.iehrung drei versohiedene piiJdagogis che Gmnl,dfunkt ion en, n au lilich c1ie der . PlfJege, der Bi~klung l.Ul!d de r
Fülu ung. Die erzieh erisoh e FlUnl{Jtion der
Pflege V'e111ang't vom Lehrer, Idrass el' den natü't1.ichen Ant rieben, An,J,'agen ul1!d Fah igkeiten ,des ,SchüJleiis günstige W,achstums- unld E'l1'twlicklungsmOgl1jrchk~iten S'cbJaMIt., Dies setz't VOTau's, 'dass 'ér :die We.senseilg'entüiJ.nJidllœÎltren und Vel,anl,agungen seiu:err
1 EGGESDORFiBR, F. X., Ju gen:hiI1dlUng Münoh en 51950, S. 13.
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Schiller awch kennt. lm Rahmen Ider schullischen Erziehera'flheit lIlimmt die BUdung wohl den breitesten Raum ein. Sie wiU «entfiarlrten wie die Pflege, geslaiJ.t,en wie die Fühmlng, beidles aber nicht unmi,tJtellbal', s'Ondel'n durch einen veluni1:Jteilnden Gegenstand: Iden BiiLclungersrtoff, d'as BiJ:dungSigut »2. Da'bei kann es si.ch nicht bl'Oss UIlIl cin Vermitteln 'Von Wis'sen un:d 'Kannen hoandeiln, denn HiJliden isrt mruu ails Untel,weisen und Vie!l!WÜ1sserei il&t nOClh ~ange nidhrt 'Bit!dUI1!g. VielI.mehr geht es hier nehst der Entw~ck~ung von Vm'S'1:Jandeswerten atU'ch Ulm ldie F011del,ung Vlon Ge
mürtJs- uIlld GefiÜhlswe'l'ten, Der rLehrer, der nicht nur Stundoengeber uilid S'toffpauker sein ' wiN, wirrd sltets danach traohten, dU1.'1ch Id en Unterdchtsstdff die ganze Persom,i'chkeit des SohÜllers anmIsprechen UIlId ihn in seiner ganzen 'Eirunarli,gkeit uilid Einû lgal"tigkeit 21U el,fassen und zu birlden. DaIS velllailigt vom Lehfler, id:aoSs el' ,das Birh:1uIllgsgut in einer dem Schü:ler ange;passten Weise vel-mÎtteilt, inldem 'er si'ch in seiner StOlU,darbietung yom AJlter und EnrtJWiokhlngsstJand, sowie von den Fahi,~keiten
und Mogilichkeiten Ides SchüŒel'S leirten [as'st. [)ies 'setzlt a/he'!' v'Ûraus, d:a'ss er seine Schrü!ler in ihr.er koo'p:m-lichen, seelischen 'UIlId geistigen Gesarnrtveflf assung aiUlch mogiLiJchrs't gut kennt. Die .pa,dalgogische 'GTluIlldJfuuktion der Führung \S:ch~iessHoh hat U1Il
mittle!lhar den Schiller im Auge unld zwar so, wie er sein s'ON. Sile wlÏl,1 das Kind und den J ugendŒi'dhen durch
2 op. c~t. S. 14.
die positive Gestaltung seines Daseins der zeitllidlen und ewigen LebenSibestimmung zufülu'en. De:m Lehrer ist ,d'aher von berufeswegen die vrel,antwortmngsvol1e Aufg.aJbe ubertl'agen, s:eill'en SchÜller Führer U!IlId V o l'b ild ~u sein. Er muss silCll dessen bewusst sein, Id'ass er seine innere und aussere HaoJ.tung, seine Gesinnung und ~ebensführung aU!f die Sehü!ler ü'bettragt, olb er dies nun beabsi,chti,grt oder nÎlcht. Eoin chinesisches Sprichwol't sa:gt dies sehr treHeIlid : « W,a,rst Du Lehrer ,mir für einen Tag, <bist nu Vater mir fw's ganz>e Leben!» W,er Führer sein wil1l, der IDUSS arher nicht nul' wissen, woh'Ïn el' den Geführten zou bringen hat, sondern ,auch wie ,diesel' hier und jetzt ist und nüt welchen K.rM'ten und Schwa'chen er rechnen 'muss. Auch der Fühl'er in ,del< ISchule, der Lehrer, nat si,cih D'aM 'Clen 'PenonlUchen Entfa1hJUingsmagJ]chkeiten und den schi,cksaJbeldlÏngrten Gegebenheiten des Geführten, namJlidl des Schülers, zu 'rilohtien. Dies setzt wiedeliUID Vloraus, dass der 'Lehrer seinen Schü-1er kellll1en muss, dJass el.' ibm begreift und aus seinen LebensulJI1standen heraus verstetht.
Wenn also die BerufsaUlfg'a1be des Lehrers im FOl,dern, Hellaooilden UIlJd HiIlJführen d'er Schüiler zu werrerfrüJliltem MensohenItum besteht und wenn dies nUT mogHch ist dur ch die Bel,ücklsichtigung der 'Personilichen EigeIlJall'lt ein1es j'elden SdhüJ.el1S, idann g,ehort die gute KennrtnilS der Schruilkil1'der zu den wesentlÏJcnen V oraussetzungen jeder fruchtt:baren Untel'richts- und Erziehertatigkeit. Diese
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i T,atsaohe verlangt yom Lehrer ein gründ.JiÎ.cnes Vertrautsein mit den natüdÏJchen Wa1chstulrhs- und Entf,altungsgesetzen in der menschlichen Entwick1lung, ein umf assendes Wissen um die in jedem M'enschen wirk'errden Kraf'te, ein gründrlidles Vel"stehen ,der wechseJlseitiogen EiIlJflüsse von Amage, Umwellt unId e1gener Gestaltungs- und ISteuerungsk'raf1 bei jedenl ,einz·elnen Schiller un!d scholies'slich auch die Fa,higkeit, gewisse Fehflformen, Feihlentwick1lungen und Mangelel'scheinungen kliankihalfte:l' Art im ko'rperllichen, seelisrohen uilid gei,stiogen BereÎlch bei:m SchÜiler zu sehen :und einigel,massen r1ch'tJÎ.1g ein
zus'chatz'en. W oher sOIn · nun ,der Lehl'er das
notige theoretische uilid 'praktisrche Rüstzeug nehmen, clas ihm eine gute Kenntnis seiner Sdhüller el'lllloglic[ht ? Es bieten ,sioh ihm z.wei Gelegenheiten, si'ch Idieses anzumgnen. Die eine f,in;dert sich Î1m Studium der EIl'ziehungswiissenSichaften und ,deren Hi,HscliiSzÏopEnen, die andeT,e in ,der eÏogenen praktischen Erfahrung in undausserha'lb d.er ISchulsturbe.
Die grundile.genden Ta'tsaoûhen, welche uns dlie Notwendirgkeit ~lter
S:chÜllerkennrtni,s . V'or Augen haltten, lehrt uns die PadtagO'gik. Sie hait normaotiven IOhal1aktJer uilid z>eigTt: '<lem Lehrer, wozu, zu wffl,chem Ziel der SchÜller erzogen werden soll. Wie aber das Kinrd, der SchmerbeS'chalff'en ist, rdas lehren uns die Bilf.swrÏssens.chaften der Pa,doagogik, nam'lich die Psychoilogie, rdie Alliatomie und Ph)"SÏ:O'logie, und wo es 'si'ch um wertsinnsgehemmtes u'Ilid kranklhaf,tJes ISee-
lenleben rhaIlldoe'lt - 'alUrch soiLdhes begegnet ,dem l.Jehrer in der Schtulle -aie Psy'choparthologÏ:e U!nd P.sydlilanoie. Die Hei'lpa,dagogik ist nOlUllativ UIlJd doeskriptiv zu@ei:ch, d, h. sie lehrt uns, worzu und wohin wh den Wierttsinnsgehemmten Sohüil!er fülu.en milssen, sie beschl'eibt uns aher auoh die vel1Schiedenen ,FOl'men IdeT Wel'rtsinnshemmunrg, dre'ren Urs'aohen, Sy-mptome, BehaIlldlung,smogl1ichilœiten und BesserungsausslÎ.düen. Diesen BilLfswissenschaften, aus denen der Lehrer reilches Wi'ssen für die ISchfÜilel'ikenntIl!is schoptf.en kann, soilll:te in der Lehre:raurSlhilodung und LehrefIWei'terbilldung wesentJlich m'ehr Âuf,merksa·mkeirt 'g'eschenkt wel,den. IGer,alde erzietherÎlsch <stark intel1essiertJe IJehrel' und Lehrel'innen empfinden immer w,i'eder S'ohmer~lich den Mange! an genügender psychollogischer und heil1palcla,gogisoher Vorbhl,dung, weil sie es in der SchU'lst'Ulbre oftt mit tPl'Ohlemen zu tun haben, deœn sinnvolhle Losung nur dem in ,diese'lll spezieJlen Fachgebiet bewandert'en Erzieher gelingen kann. mm besseren Versi1:andIlIis kinldlicher V el'hlailt en s,weisen, I<SOIllHikte und LeistJungssrtorunlgen in der Schu(Le mUES heute yom lLehrer der VoiJ.ksschu!l!e pS')'1chologisch:es, ja selbst tiefenpsy-chotlogisches Wissen vedangrt wel1den. Zum mindoeSiten a1her S'oNte dei' Lelhrer in der iLa'ge sein, etw·a zu Ibeurteillen, wann und unter welrohem Umsta·nlden eilln KiTIld speûeltler al1ZtHlcher, hehlerzieherirscther Olcler psy,cJhologu:scher Bertl~euung ulld Behand~ung hedaflf.
J edes theorel1:ÏosClhe Wliss:en bleilhlt
unfvuchtbar, wenn es si'ch nioht mit
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der p raktis'chen E11flahrung pa'art und in ,diesel' Verhindu'l1'g 'aru,f ' clas Üitige Lehen angew,andt WilKl. Die a:lilge,mein lnenschlich en und hesonders d ie herumi,ch en El,farhrungen si nd für ,den Lehrer . rone nie ver·s1eg:encle Quelle neuer E11kenntni,sse in 'der Beu11teilung sein er ,Schiiller. !Diese Eâ'ahl'ungen gewinnt Icler Lehrer einerseits dtU'ch den stet'en Konrtakt 'mit ide1' Umwellt eines jeden Schihlers und andersei1s du rch die f o rtwarh rende B eobachrtung Ides SchÜ'lers seJlher,
lm nachfo~g·enden Ahschnitt soo.ilen die wicht igsten Mo,~H0hkeiten der I(ontak1nahme · mi,t der pensonaJen UllId ealchi}i,chen Umwrut ,des Schullkiilldes . hesPliOC'hen wel'den, wahrend dei" 3. khschnitt ;die wi'chtigsten Form'en ,der ISchülerheoha'chttrung in und aJusserh1all,h ,der · Schuile lalUfZleigen soU. Lm letzten .AJhs,dln~tt sind die wesenvl,ichrsten Gesicht'8punkte, we,lche eine umf'asseJ1ide ScrhiilledJeobachtJUng und Schii:Ierheschre.ÎJhung zu herücksichtrigen hat, zusarmmengefias's>t .
B. [(ontaktnahme mit der . Unzwelt
der Sch'ulkinder
1:' évoluti.on hum~i,:"e est la r~sultante du concours permeinent des dispositioros lwturelles, des l,nflue,nces du mzheu et de l effort personnel. Si l e maî,tre veut connaître ses élèves iJl dait prêter son attention aux dispositions et au caractère, mais également au milieu des dhoses et des personnes de l'élève. Le maître pénètre dans le monde de ses élèves par le contact avec [ es pa'l'Bn!ts Id es Ibl è:Ves, avec lesquels il s'entretiendra, à l'occasion de visites à domicile de soi. rées. ~e parents OL~ de. visit:,s de parents à l'école, de l'évolution de l'enfant, de la ~ituation fam~lUtle, de la s:tu,atwn educatzve, ~es. conditiorlis économiques de la famvlle, du monde de l enfant et des evenem:ents extraordmazres dans la vie de la famille, qui ont marqué l'enfant et exercent encore une l,n~luence sur lui. Le maître n'obtiendra évidemment pas de la part de~ . parents tous les rensezgnements utiles à une meilleure connaissance de \Ses élèves, parce qu zls :"e ve~Ll.e-n~ pas et ne peuvent pas tout dire. En général, les parents manquent d'objectivité dans l Œpf!recwtzon de leurs enfants et c'est pourquoi le maître Çloit s'efforcer d'obtenir dans la cory,versatzort avec ses collègues des indications SUl' la conduite antérieure de l'élève son état de . santé, , ses particularités caractériologiques et ses Iprécédents travaux à l'école. 'Dans ces co~versations ~t~ssi, l~ n:aître glânera bien des détails intéressants sur les parents et les frères et s,œ,u?,s de l'eleve aznst, que SUI' la situation familiale. Là où l'on t!Îent des fiches sUr chacun des . ele~es - cAomme. c'est .le c~s dans certaines écoles - le maître s'inspirera avant tout de celles.~z . Le 'I)l·ëlln.,e I1UI" llIWSSI , qUt la plupar,t du temps ne connaîtra pas seulement la situation f~miliale . d~ l'élève, mais .a ,très s~uve~t les mêmes élèves au catéchisme, paurra par de pré. czeux ren'sezgnements complemental,res aider le maître dans cette recherche d'une connaissance approfolulie de 'l'écolier, . spécialement dans le domaine des dis'positions éducatives et reli. g~e,:ses .de la Jan:ill~ . p our jlf;~er ~e l'état de santé et des aptitudes physiques, le maître s'en referera aux tnd~catwns du m edeczn avec lequel il devrait être en corotact régulie7·. Dans les dîfficu~té~ ,le, maître s'eff01:cera d'obtenir des autorités et des institutions de prévoyance sociale les renseIgnements complémentaires qui lui permettront une meilleure compréhension de ses élèves. Il ,va ,d~ soi que ' le. ' m~tît1"(; .ne ' rece'Vra et n'utilisera ces informations qu'avec la plus gl'ande dzscretzon. T oute ·zndzscretwn pourrait nuire gravement à l'élève comme aussi au maître. La découverte , de la vraie personnalité de l'élève ex:ge du maître un sentiment très vif de sa responsabilité, une loyauté absolue et une volonté sincère d'aider.
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Menschliche Entwi,ck1ung ist das E-rgehni's eines hestand,igen ZIUs>aanm'e'l1'wirkens innerer AIIlilagen Ulld amsserer UmweMeinfliisse. E 'rzieihung hestel1lt: sowo.J.lll ,alls rSèlbsterzieJhuflig wie arulch a}s 'Fremclrerûehrung in der ,Lenkrung diesel' in~eren ·rund ausseren WirkeiniHiisse 'Iim lSinne ,einer Haherfiihl'Tung Ides IMensClhen Z'llID Geistirgen hin. Der LeJhl~er aiLs 'Erzie:her wi,rd aJ:so nehst d'el' Vrer,an1agung seines SchüJers v:oo~ ·aH-eIm larulch Iclessen gesa,mte Umwe1t hei alLI seinen Beaniihungen zu heruClksichtigen hahen. Unterricht und EJ."ziooung, die ni'oht den ausseœn MiJieurve'rhiilltnissen des Schruilldnrd,es ,angepasst ,sind und sioh dies,e ' nioht Zlunutze ma chen, sind nicht.s aIs nru'r oberfHiohliches Stückwerk unld konnten niema'ls in die T,ief e der klÏnJelilirohen Seele wirken. Desha'lh irst die E!l'IforSichung ,der IMilireufaktoren friir ·dierolch.Jtige Sdhü[er· kenntni,s 'und di,e rdJaraus foilgende indivic1uehle Erziooung des Kindes UI1Jd J ugen'cUichen unerrlassHch.
N a-chfo:lgend sol[' nun kurz ·auf.geZleigt werden, ·aruJ welchem Weg es dem Lehrer gelingen k'ann, Ein:h[i'ck in die engere rund weitere Umwe1t sei· ner Sohüler zu' gewinnen. In' er-ster Linie wil'ld es "sich ,darum handeln; da,ss der Lehrer- in Konùkt ' kom,m't mit jenen Menschen, wea,ôhe ' dlas MiHeu eines 'Sohüflerrs geBi,all'ten und hirlden, ,aIls'O Id,ie Erltern rund El'IZiéJher, und weiterhin, dras'S 'er rsilch mit jenen Pel'lsonen hesrprÏichtt:, welLc:he !die Umund lVLi,tw,eJh des ISchÜiI'e'l'Is naher kennen, das 'slÏ.nd Lehl'personen, Seelllsorgel' und Arzt.
1. Der Kontakt mit den Eltern ,Ein jecles Klnd brauaht zu seiner
har.monisrchen, ge'SIUIlIden E'l1tW1i.lcklung die Geho,rgenheit rund lSicher.heit eill1es ~lüoldi'chen ErItel"IlhauSJes. W 0
dlie:s felhlt, Ida sind Idie Wia'chstumshedingurrgen luiir Idie [ko11perliche und seeHsch-geistirge Ent.f.allrung des Kindes harufirg mark 'heeintl,acrh!l:iilgt. [)as Ellrte rnhaus S'chafft das I(jlima, in iClelm ein Kind laulfwachst unrd wo es je IlIach dresseh Wal'll1le und .Arusgeglichenheit gedei!ht oder verkiimmeill. Es ist d,arher für den 'Lehrer wÏ,cbl1:Jig, mit drem E~'ternha'lls Kon1Jakt 'arufZlUnehmen und ,die pffi~sonra~e wie atll'ch die saCJhlHdhe Umw'eilt seines SchüŒens IdaseJJbS>t ZIU heohachten und verstehen zu lrernren. DaIS ist he!Ù'te 1l'm so dmngender, aJ,s drem Lehrer in der besteheI1Jden E:rziehungslllot vÏre'ler Ei1tern em. weit grosserer AnteN an der 'ErzielhllIDlg zuk~mmt aŒs dies noch 'VOl' wenirgen J ahrzehnttJen der Fan war. rDem Lehver miUJSS die B eclrangnis de~ ,hoo.ltllgen Fia:nrillie bek,annt sein. Er mrurss die Zel~fiahl'en
heit des Famirlienll'ebenls 'aJUlS ei:gene-r AnschauJUng einmall ZIU ISelhen heroommen, er mlUSs Ulm tdrie Ziel- und Aru'SwegrSill()'si~keit Ider Erziehel~a:rlbreit
in ~llra~che.m EJ'tern:harus wissen, er muss ElÏnlhliok 'gewinnen konll}len hi di,e ~,]lta·gdiichèn Sdhwienigkeiten und Hi~det"ni.grse, in wellche seine S chüler dauernd hineingeste'Nt sind. Dies verplfl1.iJoh1Jet den Lehrer 'ZlU eimer Arusweitung seiner berufJJichen TatÎigkeit und z"Woar indean ISlinne, dass el' ,si'ch vermehrt Ulll1 die VerhaltnislS'e des E'lternhauses seiner SClhUllkinder kümmert.
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Die wichtigsrten M:ii1ieupersonen des IGn:de\S <sind . in ,der Regel JclesseIl Eltern und wo tcltiese fehlen, sind·eiS die Rfegeeliteml, AldolpttilVeitliern und .Heimeiltern. ni'e Iharup'tsaldh1litchsten IMolglichk.eÎ1;en, nm mit deJll Ehern in Kon'tak't ZiU k.olfi1ll11:en, bÏ!eten ,g,idl dem Lehrer bei Ha'lllsbeSUldhen, hei EtLternalbenden rund hei Scnru~lbesuchen der EheiTI.
Gelegentiliohe Hausbesuche gehol'en heulte f1ast 'zum we'SentJl1chen Bes1Jandteil der Erl1Îeherarbeit. Sie ermogtlri1chen d'enl ILe'Iu-,er den wertv01-len EinbŒick lin Idief,a'miHareJll VerhahnisS'e und den engeren Lebensl{jreis. seines SchÜlleJ:IS fU1lJd IclesSien Ell- _ telTI und rGeschwilSter. MaJIllCThel' VOl'-2Jug, m'ancher Ma'l11g:el und m'anche . Eigenart des Sohu:lk:iJn!des wÎl,d ,dem Lehrer. erst ,OO1'Cih dire persorniche Korrtaktnahme mit dem Elltei'nhàrus verstanclllœoh. Er s'iehot oft scihon na.ch rourqJelr Zeit, WaJS IcHe Eltern 'gurt: 'Oder f all:s:ch machen in dm' Erzienrung. ln manchen FaJ.len st1Ïcht i'hm de.r Gool1'd he'sitehell/der S'chwierigkeiten sOlf'Ort in die AIugen D'der éllher el' arhnt wenÎlgstens in we!loher Richtung des RatS'els LÛ'sung liegen k&nnt'e. Der Lenœr sieh,t nalch sodchen iHélfUsbeSiUcnen 'seinen Scnü1ler nioht mellll' ris'O-1iert und beû1eJhungsllos wie VIO·r verschwo,mmene'ln Hintergrund steihen, sondm'l11 Iganz p'lasftisch- unJd deuJmlÎ'ch in einen l'ebenldigen ull/d whkungsvdHen . ZUiSamlll1'emang hineàngesteillt, aulS 'dem 'her.élfUlS sich manches eddal'en Hüsst, was ihm vorher nnverstalflldilich schien.
-Eine weiteœ Gelegenheit, mit Id'en Eltern :seiner 6:chüler in Kontakt ·.zu
kommen, !Îst ·dem Lehrer bei Ider Durtchfül1l1ung .eirres Klassen-Elternabends ,geg.eben, In lS()Ilchen ArusspratcheabenJden Zieigen sich vide E1-tJern von eineT Igehr ,aufsCihrussretÏlCihen Sei'be. Hrurufig !gilbt so eine erste ·Fm-1ungnahme mit Iden Ehern AnJass zu einem spateren HrélfUsibesuch o!der aber, und da-rin !sehen wir erÏIlIe weitere Mogli'chtlœit :deT I(!ontaktnahrme, zu einen . Schulbesuch der EiLtJern, sei es nun an e'Îll!enl eigens dafür feslgelegten Ehern-BesuohlStag oder bei einem spontanen, unrarrgemel1de'ten BesUJoh im K1asseJllz.Î'mmer. Nidlt nul' der Lehrer, dm' bei gru'ter SChiUlfühl'lllng .so[-che Besuohe niloht zu fÜIl~ch
ten braucht, alUch Idie EI'tern se,lbst wÜ'liden hièraulS man chen Nrutzen ziehen, indem S'ie einen -BŒ'Ïck in j-enen Lebens- und A1~beirt-skrei,s tun driil,fen, in Idem ihr IG'l1ld einen 'Grossteirl des T ages verbringt.
lSoi1che Bespredrul1.lgen 'm,ilt ,den Eltern heUen Idem Le:hœ:r i,S'etÏ.ne IScihruilkiIlfder be:sser zru beurteillen rund sichm1e W.ege zu gelhen in (der inCLividluelnen -Betreurung unJd 'Fülhrung seiner 6ohüùeT. 'Frerilich hraJU'oht ers Mut, KllUJghelit rund Taktgefüh!l, Iden EŒt'ern 2JU !Sagen, wie es 'll'm ml' Kind steht. Albe!' .dÎJe Eihern sind rÏJm 'aililJgetneinen f rOlh und drankhar, mit Idetrn /Le!hrer ÜJber ihr Kind ':sipreohen ' zu' konnoo, sof ern sie 'spüren, ·dJass ,diesel' ni10ht aJUS p ·eJ.'lSoniJJicher Neiugi,wde zn ilinen
kommt, 'S'Ondern a'lliS 'erzieiherischem WohlW1O~llen und sdlihstil.osem HeUerwil1len, D.ie, Ge:spr~dhSiführrut1Jg mit den ElrtelTI sol1.illte mogilircl.lIS1t U\l1lgezwungen und frei sein. Zrunach'st witr:d der Lehrer einm,a-l zuhoren, was Va-
ter UIlld IMüttm' seiner S,cnüleT ihm über ihren Aliltag erzahl'en, Wenn der Lehrer Verstta'nldni-s für die persolIl'lichen Belange l1IDid AnHegen cler Elteil'n aufbringt llJItd beweist, mit IIlfteresse ihrnen Ziuhort, was sie üher ihre a~'Jtta'gllr.ilC'hen IFreuJden und Sm'gen heri1chltlen, dann fühlen Isie sich v-erstanden, wel,den orHen UIl1id Z'll'ganglich aIUJoh für em e11ZLeheI'isches Gespra'ch, das in :den engeI'en lBe11eich des F-rumitlilenIleibens hineinleuohtet. So neridllten die Etlrtertn nleist ' zwanglos UJl1Jd unaufgelf'Ortcl-ert VIÏ:e'les, was d-em Lehrer ·den Schlüssell in die Hand giht Z1i man,chem T'Or, d 'as ib~sher
V\erschlossen Wlar in der k,in;dlichen Seele ,seines SchüJlel's. Ohne si'ch an eLn bestJÏtmnltJes Flrageschenua zu halren, .solihe der Lehrer tÏn seinen Hesprechungen mit den Etltertn je ll/ach Z.eit 'll'nd Art (der 'besondel'en Sohwier1gkeitJen .seines ISchiillers etwla folgend·e PrO'ble:mkl,eri.-se qJUlr Spr,a'che bringen:
1. Die bisherige Entwicklung des KilIlldes in ,s-e1neJlll kih'pell'i1:ichen, seellÎls-dhen und 'geisrtilgen Hereich : W ~~hüg i'st vOir tallJlem Idie Erortertung der frookill!dlichen Entwidclung, wobei hesOIlldere HinweilSe aJUrf den Vledauf der SchWlang,eliSohaifit Unld IdeT Gebul't bei dem in ~rrage stJenenden IGnJde, aJUf den zeitHchen Heginn des Zahnens, Sitz'ens, S:tehens, !Lauf'ens und Sprecnl{IDlS '\"001 Beldeurtung sind. Die Art und der ZieiÏrtlprunkt Ider ,Sauberkeitsgewohnrung laS'st Scihilü.sse ziehen aufdi,e erzieiherische IHahrung der Eltern unJd laulf .d1e trieb- u!l1.ld winens~.
massige VieraJIl!1agung-:des Kind·es. Beachtrung vel,d,ienen au!ch der VerlaJUf
des 1. Ti,Ottz,aJ!ters UID das 3. Lebensj,ahr und .die drul'tchgemadlten ühl[Ïchen IG'll/derlu:ankhei,ten, so!I1!S\tÏige Erkœankungen, UnfaJJ1e ll'l1Id Ope11atJÏ'Onen des Kill/cles, WidIbig i.st auch Z'q. wi.ssen, ob Ider SchiiJer im V01'S'0hru.!l~
pfiHchtigen .Al1ter für [angere 'older kürzeœ Zeit in ein.er hemlcl-en Umgeb:ung wdhe unld ob el' ,den Kin/dergarten besudhte. Das Vel'hal'ten des IGnrdes in fl1eJlllder UlugteblUfllg derutert anf seine IFii!higkeit h in, mitmens1cnltÎ.ohe Heziielh'l1ngen einZlugeheill rull/cl erl'aUJblt RÜ!cikschllüsse 'alllif S'eine An- und EiupiassungsfahJ1gkeit in S,irtlualtionen arusserhai1b cires ElhernhaU/Ses, Dem .A:b'lJauf der erstJen sechs Lebensj,ahœ sOlUlle der Lehrer in s·einen Besprechrungen mit den ELLtern hesondere .ÂufmeI1k.samkêit scbenken, da 'Vie~es, Wlas enst ~n sp a,te11en J1aJu'en s:ÏJch artllS
Wi'l'kt, in ,diesem el'8lten Lehens1albsohniM g11undg·eilegt wü1Cl. Mit eill1!ean gewiss-en Recht, Idas c1urch IdJie Etl'f.ool.l1ungen in Ider Be'hanJcl1ung verhaJ1t:ellSlg,e:sto11ter JlU'gendllÏfchel' unJd lEI'Wlachsener halU!ftig ·bœtatig·t wü,d, behauiprten moclmllle Pls'YchO'logen, die ersrten sechs Jlarhr.e des Kin/d'es hiLLden den Text Z'll seiner LeJbel1sge,schrichte'l alIles a1llIdea:e, was spater komlInt, sei nul' n()loh K:omm'en'1Jar hierzru. WeiteJ.,v hin ist 'eS für tden Lehrer wi.chtœg, sich bei den Elrtern nach eventruelllen Sohwiedgkeiten ,beJi ider Eins'Chruilung des IGnfdes Ulll!d nadh Idrem VerWauf der bi,sheI.'irgen Schru!1z'eirt z;u red.(und:igen. Elr W1ir,d ihiler.aJ1.llS nÎlchJt nul' die Einste:l1riIDg des IGlldes Zlur Schru1le, ZiUllTI Lehl'er runld zru den Mlits-chûleI.'n el,f,ahren, natüIilich 'so wi'e IdJie E~rtern
die_se s-ehen, sondern el' w'Ïrd meist
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aJuch Einblick geWlÎnJnen an die 'PersonJ1.<iche Auftf,aJssung der Ellttern den vieJ1faitig,en IScJhuJlJp110Jbh~men ge:genüber. Hat es ,der whrer mit 'elÎnelIll
gro&seren Schiller 7)U tun, wlJ.id er aJUch aUif den Vel1laUif der Pubelrlart 7)U SlPl1e:chen \lQoonmen und Idie Eltern naoh he'S!onder1en Kd:senerl"S'che>Ïnun
gen.in Idi'eser ElIltwLckiLungsphase fl,agen. InteressieveŒl wÎ'l1d 1er sÎlcn (l,aTI1ll vor alHem um ,bes'ÜIlJ(1ere Ve dindeil1un
gen i'm V'elihallten Ides Schülers Z'UIl'
ZelÎt dies"es 2. Trort'za:ltel1S, flllIIl Form und Zeiropunkt Ider seXlUe~len ÂufkHir.ung iUJnd fU1lll Ausself:ungen v'On Zu
kunfrtSipHinen und Wüns'ohen für die
spa'tere Helru,fswahl.
2. Die familiiire Situation des Schü
ler's 'W1Ï.nft manches LÎlcht ,auf dessen Wesen und EŒ'genart. W'e11n Ider 'Leh.ver in naheren Kontaklt krOmmt mit dem VialJeœ 1()Id'eir Ider MutJter seines SohüJ1:el1S, W!Înd er manohe Eig,enheÛJt, die er heilm IIGnde si,ehrt, hei Iden EII
tern wiec1elifinden und weiss, dass da offenbarafUlch Idie famiHengehundene
Venanlagung ,eine R!oil1e ISIpieJlt. Uer Lehl'er WLird 'al,so V'ersUJohen müssen und zwar mehr dur,ch ~tillle:s Beolbtach
teu als dur,ch OIf ftenes Fna-geiIl, die
pell1Soolidhe ElÎgenaJrt d!er 'Ellttern seinel' iSchuiJ.kinJd:er lœnnenzUll,erneiIl. 0 fit
findet er, dass 'die F,amri.l'ie :unvoltlstanJdig IÏlst, weiJ. eÎln EIlterntei~ inf o[ge
T'OId, SoheÎJoong Ialder UneJhe1iJchkeitt
des I('indes fenlt oder ,dass die ·f!ami
liare Silt.'Ulal'ion gestoilit im dUl1ch Knankheil, Stre.irtJi:gkeiten und Zer
würfni's Ider E'ltern. IGnder 'aJUS 1501-
chen F,amiHeiIl sinJd aJUlch in der
Sch~e m'eÎlst auftfall!1ig, man wÎJnd sie
aber nie nichüg verstehen.rund behan
deln konnen, wenn n'tan die . familHinm Hintergründe nlηcht ke ilnt. Von aJU'sserordentillÎlch .grosser Bedeutung Îlst Idas VerhruItnis ,der ,Ei1tern ZJueinan
der. Mancher Schiller ist nel'vos, unl"U'mg, ~ereizt, v €tl,tr arum:t , Vlel'spieilrt
und umonzentriert, weill IÏhn standig die gesp'anrrl:e, freUJdlose A1Jmosphare im E1hernhaus, ,d'Île allh algli chen grossen Ilul'd k,J,einen Zlermül,benJden Streâ
tigkeiten zwischen ,den EheJ.·n be
drÜJc~en. Viel Kind'e111md hait hi'er seine verhorg,ene QUe/I;le. Auch na,ch
den GeSichwi'SllJern seines Sohillers wÎl:rld sioh Ider Lehrer hei seinen Besuchen im EMernhaus el,kunldigen,
vor lailllem nalch ihrem AJlter und Ge
schl-eiCl1ft, naoh beS'oIlldeœu Schwierigke~tJen und AluJfrfaJlJ1igkeirteiIl in Ider Eil'ziehung fUIIld lS·chUilisdhen unJd bel'Ulm,i
chen Alusbildung 'dieser l\Jinder, nach ihrer V ertragjHcihke~t UIIltereinand:eT und ihr,en BeziJehungen zu Iclen EŒ
tern. Oft gehol'en zmn IFamiilienkll'elÎs noch wlei't:eœ IPersouen, 18'0 GrO'ssel
tern, Ve:rwandbe, PfŒe.gekindm·, lAngesteNte und Kos'tga'll'~er. E,s ilst für daiS bessere V:ers tanldI1lis des Scihu~
kindes lVlon Heldeuwng, wi.e weit lauch
diese Pel'sonen EŒnflus'S I(lIUIsüben in der Famillii'e '11nId 'Ü;b sich diesel' for
derilid oder hi:nldernd 'aruf die Ent
wick\1UIl1g des Sohü!l'ffi~s 'aJU·sWlÎl-M.
3. Die erzieherische Situation IÎru
E~'ternLbJai1]ls IÎls't Ider rdri tile, wichüge
F;vagenk;rcis, :den ider Lehrer d'll11Ch
seine Kün'takJtIllahme mit den EliteTn 7)U eIih.eJllen sU/chen muss, win el' die
PersonlÎlohk.eit seiner Schüller besser und tlÎ,efer elif.as'S'en. W.iohti'g iSft: es für.
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den Lehrer, 'h erausz'll!spü'r en , wer in der FlMnillie und h esondelis in erzie
herisohen Belangen tonarngebend ist ,
ob Vater O'de r MUJtJter. 'E.s list be'deu-1Jun~~wol[ Z'U ,el,fahl,en, ob der Vater
sich aktiv tder Kinde r 'aIl!IliÎulllnrt, nlÎt ihnen spielt, ihœ Auf,galben über
wacht und ko:nltl'ollie rt o deil' olb er sicn ahenJcls hinter l8ein e ZeiJtung vel'sohanzt und seine sonstige Fœize,it
auS'serha1b seines eng'el'en F'ruri:l,i~i.en
kreis es 71UbTtÎlJ1gjt. Vieilleicht komnlt der Vater üher ,die lVlittJagjszeit nlÏcht
heim oder i'Slt sog,ar wah.rend d'er ganzen W'Oche von Hauseabwesend.
Dann wÎl1d Icler Lehrer so'gleÎlch W!ÎIS
sen, ,daJss 'er in Ider SchuI.e aJiUch etwas
Vaiters'tJehle zu VeJ.itre'ten haIt an seinem Schiller, rder clen Vlat'e'r n,ùr am
W'ochenende siehrt. 'Sch.wierti>g i'S,idie erzi,eheJ.·ilS'che S ituation ,dorit, wo die
MlUltter erwe'l,bst'atilg ist run:d cme Kinder verwohneIllclen Gross~\tern, untüchügen Hausang,e1S1teil·}t;elIl O'der
dann, iffii~t éLem HausschilÜJssel unI den Hails Igjehunden, cli,ese alUSserhalb der
Sohru~z'eit einf'aioh Id'er S1walsse und Gasse ühe:rllalS'Srt. Sehr alllfsch1ussœich
Î!st für den IL eJluer aJiUoh d'Île Frage, welche iEl'Z'iehung,smittel ertwa hei Lob und Stl'afe ~n der Flarmwie ' ge
biraruJcihiJ.i,ch sind, wer htauIPltlSad l.H-ch
stJl'afrt UIl!d lobt und bei wei1che:r Gel eg,ell'heilt BeJloihnrung Und Sltl1a,fe zur Anwendung kommen. Ha'U'f~g sieht der Lel1'l~er hJim~aul8 audh , 'Oh Id.ile Er
ûehu.lIl!g k'OUiSe.queIllt i'St oder ob es zwiscœn den E(l.rt;eTn 'În erû:eheri:scher
Hinsidllt ZlU tti'€'Jf.gehenden und folgensdl. weJ.·en Ménungsversfchie:denheiten kommt, ob Idie Kinder verwohnt und
vel'zar,t:!e:h, vel'wahrlo'srt. oder über,for-
cleTt werden. 'Be:alchtenawert iÎ.st ferner die F r age, 'Ob ,das Kincl Z!U Arbeiten rund Hi!1f eleis1mngen in HaJUls, H of 'LIDId Gal,t en ,angjeh a!lten, oh die
Moglich kei.t llrierzu überh all:upt ibelslteh t
und sinnVloH genut Z't O'der OIb ~das IGnd vaehleiciht gal' ZJusehr he(l.astet un d healIlsprlJlcl'ltt Wllid 'lTIit hausH
ch en Vem'idlltungen, ISO dass es ka:um Z'eit fiIl!clet ftir seine HaJus'aufg.aben und für ein e ang.euTIelSsene Erho~ung. Hierh er gehoren abm' a\l:l'oh (lie E r
km1!ctiguIl!gen des Lehre'liS nach der h evorzuigten F reizeÏIt- und Liehlingsb eS'chMti,gung des SohuHcindes. E,s
Ïrst sicher 'aufsc;hhuss11eioh, auf weiL che
Weise, WO' und mÎJt weIll ein Sch ü ler
seine fJ.·eie Zeit 'V'erbringt. 4. Die wirtschaft lichen Verhiiltnis
se der FarnHire sollten delm Leh rer ehen f,aNIS b eroannt sein. Er wir,d sich
clahe r bei lSeinen Besprech ung.en mit den Elte~n ,disk'ret n adl. Arlbeit u nd
V'e11dienst , nach Vlel'illogen !UIl!d .finanzieller BeQ'as1mng der Fam'Î~i'e e'rkundi'g,en , VOl' laillem Ic1ann, wenn d,a's in Fl,age st ehencle Soh ulkind heson derer
el'û eher'Îls'chJer , alrzcl~cheT oder f ÜT
s'Olig.eriS'chetl.· MlalSs'l1iahm,en b eclar.f. 6ehr
wicht.ig ~ISt les zu wi's'S'en, ob d~'e IMutter ei,ner IE,nv;erhSlt a tiogkeit aJU's's'eJl·h.a~h des H,auses 'ganz- oder hail.btag~g nélJoh gehen mll'SS, O'b s~e zeilt- lun d lQ1afltr,au
belllde Hei,mal,h eilt übel".l.l.ümnt und ob
e in ig e Icler K inld'er bereits lJlü:tNel~d'Îe
rien helfen. Aus cler Art ·cler heo
h aJ0h tbaœn IAns'chaffltlngen wilrd der Lehrer h eurt!ehllen konnen, O'b die
RalIn ili'e in fiuanzi,eJHer N ot 1ebt, ob
sie sparsalm oder im GegenteOJl versoh well!derirsoh un d üher ihren ei
gen en St,an d h inaus leht.
i75-' -=-
5. DlÏe W ohnwelt des J(indes bedarf be's:olllderer AuflJnel,Jcrsamke'Ïrt durch den Lehrer. Nilchlt nul' di'e M.e:nscihen konnen Id,ie Eâ.gena'vt ,rones iKindes fO'lunen, ,all'ch die RamnV1erha~tnisse vermogen seinen ühaIDakter ~u prag,en: Der inneTe, seeilJi.sche R 'a/Ulm des Kindes gestalllte't sich OIft nadl dem AlUlS'senralUim, in dem das KiIlld ['oot und si'ch hew.eg,t. 050 verlInag die RaIUIIIlweÏlte mn starkes SeiLhSItJg·efrühl ~u schaffen, die RaumstJiU:e führt zru Sammllung und lnnel"1i'ch'keirt, die RJalUiIDgeborgenh,eit weckt Gefühle der Sicherheârt und Z uf'liiedeuheit. In ,alhlzu ilcleinen Raumen fühJlt man sich bedroh:t uIlld eing'eengt, eine schone salUibeœe Wohnrung we:ckt flaslt von seLbst Sinn für Oliclnung rund Schonihcirt, wahrend vernacJh:lalS'sÏigte Wl()h'l1!l'awme Z1l arusS'el'er und linnerern U Iliarusgegl'i:chenhellit iUIIlJd Vleu.-Wahlù0-sung fühlieIl. ,Els ist daher empfleÎhllelliSwel'rt, daJSIs der ,Lelhrer in ,d:er Atbsi'cht, seine SdhÜ!1er rraiher l1l1Id he:sse'r kennen~ullernen, -einen 'Bl1Ï1ck tut in die ainta'gl~'che W,ohnweilt seiner Schulk ilJl!d el'. El' w1:1.1d 'die !E)lJtern na'cJh den raUlInili'chen .AJrheits-, Spieil.- Ull/d Schla,fgeiLeg.enheirten des Kn.nfdes fJ~
gen, er Wlird 's~lch erkU:ndigen, ob der Schi.iJ1er Œrgendwo i'm HaIUIS 'ein stilles PJ.alt~chen hait für si'dh, wo el' ungestOr.t seine HaulSarU!fgalben ma'cJhen mann od,el' ob el' diese lalffi Fa'mi,LientiS'ch, vielHeid1lt 'sagar bei Rad~orlarm, e1.'11eoo'gen mfUlss. Ein BI,ick in die W,dhnstiUlbe oder WohnkÜJche ve1.'1ffiittelt dem Lehrer sogleich den Eiudruck, 'Ûb die W ohnwe1t des Kindes hcimellig ist, I()b sie gepf~e'gt rund gemiitlich i8t, ob frostig kailt und
unpeŒonJlich, O'h überlirieben sauber und dahe'r 'Oifft kindfrondli.ch oder 'Ob unordentlich und ve'l'wlah rlo st. lm Gesprach mit ,den g1te.rn wird el' sich unaufdringlich intel"essieren um die Z,ahJl der hewohnten Zimm'er, weI' mit dem in Frage stJehenclen Schiller das Zim'mer teilt, ob die FlamiJie eine Mieil:JWdhnung oder ein IE~lgenheam
hewoihnt und oh storend'e ElÏ.nflüsse wie St11as'sel1'la'mn, Na/chha'l's'chafrt U8'W. den Frieden uncl die Ruhe de'r F,amille heeintri:ùcl1.tigen. W'enn ,der Lehrel' aiuf Mese We'Ïse ,die naonere Umgehung Iseines SchuJlkililides heobachtet, wÏ:!1d el' oflt ·darüher e.rsrtaulJ1Jt sein, wie sehr die WiOhnwelt d~ssen Eligena11t und Verha'1t:en he:eilllflliUJSst.
6. B esondel'e El'eignisse im Leben der Fam:Ïllie wie Unglücks-l'IlII1d Todesfaille, grosse Note uncl Sorrg,en aller Âl'1t, aber ,au'oh ,fre'Uldige Hegebenheiten, welche ,da,s Lehen ,cler F'ami~ie
im aililgemeinen und 'das des rSchülers im ,beS'ondern irge:ndwie b:esmimmen, müssen Viam ILehrer rhei der Beul~teilung eines Schulkindes berückosichtigt we11den.
FreiH'ch wÏl'cl der Lehrru' ni,cht alles Vion den Ehe1n erf,ahren, was hier ails heach'oonswel,t aufgefühlil wullide. VtÏ'ele:s kÔllinen und maIl/ches wo'lJlen die E:ltenl niohlt mÏlttcilen. Ehel'1n sind frür gewôhnlHch keineobjektti:ven BeJ\l;l'IteiÏlleJr lithrer IIGIllder. S'O sind sie ~e.iûht geneigi, ihr [GIlld 'alUlch dem Lehl'1er gegenüher in mOlglÏlcnst Vlo11teilliaBtes Li'cht Z'U steillen. Aher au'ûhd.as Gegentei,l kann der F,al1l sein, W1enn sie keirren 'gultJen Falden mehr an ihm 1a!sS'en. Vie[e E)ltern geben ni,cht sach:1iCJh AlusklUJll.ft, weil
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sie ihr lKind zu wenig grut kennen. Nicht 'Bellten mU'ss d,el' ·Lehœx feststeJIlen, dass die Ei1t:JelID im' lGIlld ganz and'ers sehen ails el' es seillbst ibis dahin beUJl'lteih hat. V~,eJlf ach lassen sich Vatel' UI1ld Mü'titJer vom WunschbHd le~en, das sie si'ch ,"on ihrem IGnde zurecJhtlegen. Aher a'l1ch der Lehrer wÏl,d gelegen'tlHch im Anschluss an dn Gespra1ch milt ,den Eltern, wenn er aUe erhaolt:enen AluskÜillfte kri1t,i'sch ,sid'ltet, vergleicht und übel'prÜif,t seine hilSlhel,i'ge Meinung üheœ den Sohü:ler uIlld dessen E1tern im tSinne einer Auf.wertrung oder Ahwert'llng ande1.'1l1 müssen.
Manol:Ie Eiltern fühJen Slich d-em LehI'e'l' ,gegeniibe,r ,auoh gehemmt und sind misstralUli'sch IUnd VierschllOssen, sei es, Id,ass sie 'Von IÏhiretr ei'genen Schulzeilt her ,de·m «Herrn Lehrer» mi,t Argwohn und iSoheruer VI()J."S1Îlcht begegnen, sei es, Idass s-œ in ihm aililzu sehr nul' den VertreifJer der offentlichen Dc'Œulle rulIlld Ider Ge,mcinde sefhen, ,dies VOl' ·aUem dann, wenn el' nebenbellU'f1lioh .in einer beholidlLi,ohen lnst~tU'tion tatig !Ï.st. lDie ,EiLtern fÜl"CJhteu ,dann, es konnlte 'il"gend etwas Famaia\l'es an ,die oHentlidhkeit ge/Iran:gen. Am besten 1'8't es wohl, wenn d·er Leh1.'1er Vion Iden ,E:ltern keine Meinung und kein U rlteill verdrangt, sondern ~edlÎ.gilidl die Sohilclerung von 'Da1Jsa'chen 'll.JIlId Zust'and.en. Nul' sa gelangt el' zu einigemnassen ~verll:assi'gen unld hl'1audl'baren Untwlagen für ,eine ohj,~ktÏlve Beuritei:1ung seiner Sbhiiller. Aber alUich der Leh'l'ler sei vorsid1'tig und ~uvückJhailJtend mit einem Wertutteil den ,Etltern gegenüber. Geu.'a;de W1as aie rMeill1.ung des
Lehrers über ihr IGIlId lanhetrMft, sind die ,EiI'fJern oflt lS'eJhT 'emip flilIldlich ulJJld horen Imeis't .selher 'alUich g'erne nul' ihre eigene M-einung in 'anderer
Leurte ,Mund.
II. Der Kontakt mit der Lehrerschaft
Wenn Ider Lehrer ean 'Schrui.Ndnd in seine K~l'asse übeln'Ï1mmt, i8't dieses für tihn lVIieilfach noch ein uI1lheschriebenes BŒlaltt. Es hart zwa:r mandhen V;orteil, werm el' nlUn gaillz unlV'oreingenommen si,ch ,anschÏlckit, den neuen Schüllm' 'zu ibeolba1dh'ten, um sich 'VQ1l
dile:s'em sein ei'glenes Uvt<eiJl ~u hilllden. Oft ·aber ist der Lehrer IdO/ch f'rüh, wenn el' w~iss, wa's sein neuer Sc'hü-1er bi,s dJaihin gei1eistelt fU'Illd wie el' si'ch verhalhen hait. Da ,i,lst el' nun dlara/uf angewiesen, bei jenen l(oUe'gen sich ~u eJl"k'll'11ldigen, (die lden SchüJl'eT bish el' uIlit,erricht:e1Jen. Vion ihn~n
wil"d el' zu oerf,ahœn 'Sudhen, wie der bisherige Schu1lberu® des KiIlldes verlau,fen istt, wie seine EinlStellfUlllg den S'chU'lischen Anfo:rderungen, dem J Jehrer UIlld den KTha'sS'enkallll'er.a,den gegenüber war und wie ,dite M'irtschü-1er üher ,aas IGn!d sÏlch arulsserrten. Er wilid ferner die korperi1i'ohe und gesundJheitliche Eigena1.'1t laes SchiU'lktind'es znr Spl'Ialche bringen, ebenso seine besOnlderen Leistrungen und Schwac'hen ,in unld ,aulSserlhalb der Schulle, seine spezieil!1en Fiiihigkeiten, NeiguIl!gen, IntereS'S'en und Lieb1lÏngsfi:ùoher, label' afUlch seine ,beIVor.~gte
Fl'eiz·ei1!beschrufltigrung, seine ibishel'igen Kameradschalften und Freundschaften. Auch ,die chwaklterliCJhe
- 477-
BerU'l'teil'l1ng des Schüilems drurch seine f rürhreren Le:hœr ist von Be'clerutiUlllg. Zu 'denk'en ",var'e ,da an Be:o'bachtungen üher das Gem"Ü'ts-, W'illilens- und Trieblehen, über das Benehmen in cler KŒ1a'ssengemein'schalflt, über da<s Verlha'l'ten h e;i Lob und T'adeJ, bei El'foJlg und ;Mi'ss0l,folg, bci Be'1ohnung uIlIcl St'rafe. Haine das IGncl bis clahin kein.an @UJten Erfollg in cler Sühule, wircl der 'Lehrer seine l(.olilegen nach clen Grünclen .für cHe schuilils'che Min!cledelistung hef'l'agen. Recht aufschllUissrei:ch kO'lllIle:n ,die ,AlUskünfte über die bilsheTige Einsitellu:ng des SchÜJlel'ts ~ur Isohullrisohen Arbcit und seine All,beitsweise ,sein. Die Al~bei'ts
hiall1:Jung rs'a'gt über InrtelHgenz und Ohamkl'er eines SohüJl'el's of1 Wesen-' cliches aus. Manches wÎlKl ,der Leihrer von ,seinen I{jollJleglen aluch über d.ie pmll'hlia-r,en V;el~haltnÏJsse irn Ehernhaus seiner SchJl:clldrid'er erfahren. E'r·wahnenswert ISlind 'vor faJllem Sltand, BilJdung, Jjnteressen, erzieherilsche, religiose ul1!d pollitische Ansic:h1en cler Ehel'n lUl'd deren Vlerha ltnÎ's zu Schrule, Kirche 1l11!d Sltaart:. lm Ide.r personrl,ichen Kontaktna'hme 'm,ÏJt Iclen EItelm wird er hier"Ü'ber wahl'S'ohelinrlich wenig ,oder ni'oh1Js el,f'ahr,en konnen. Seine Bel'uf'sklÛlUegen aher welden ihm. dieslen und j'enen HinweTs geben, worarus ihm maTIlches im VeTiha[tem . des SchüJllBTS rund 'cleslSen Ehern erkla,l'lich w,hl.,cl. Aru1ch nach ,den Ge
seh wi'stel'n und clen K inclern aus der Verwand1Jschaftt des StchüJ1ers wircl sioh der Lehrer m,irt Vlortei1 ,hei seinen KoUegen inter'essieren, 'Vor lall['e1ln hinsichrlioh hesonderer Bi,ldrungs- und Erziehungssohw,i'erigkeiten ode,r auf-
failliger -neg1ahlmgen und chamkterlicher V'ÛTzüge. GeJleg'ent'lich :ÏJst es auch wid'ltig '~u wissen, ob in der FaInilie ,des ,soh,t:tJlkill!cles a,chwer,wie
genrcle korpe-riliiICJhe, seeùilS'che oder geris1ige Krarnkhei1en, Gehrechen older Fehl'entwiddung,en V'ork'Ommlem. AIt e're K'Ûll.eg,en, dile vie[)Jleidtt no'(~h ,die Vo:rf,a.}wen Ides Schüil'eJJS nalheœ kannten, werden rdem Lehre.r Aufschluss geben konnen üher auf,f'alHel1!de E-rbfakt'oœn. Schlie:ss-lich wh"d cler Lehrel' 'sein ÂugeI1ID:l:erk atuch ,aruf nesondere VrOliwlllunnisse in der 'Fa,milie ri,chtJen, ,die ~u <eJl1Schwea.i lJem 'LebemsbedÏigungen für ,das Sohulkil1!d fWl'l1ten. E.lileJidltel't Wi'l,d d,ies'e A11t der AuskUlflJfttel'teWl1!g durch frühere Lehret· uncl Lelu'ei·innern Ides SchüŒ'Brs, wenn, wie es Ib ereÏJts ~na'I)lChel'orts gesclh:ieiht, in eiuem SchulerheJsch14eihungsbogen clul'ch 'a~le Iillas'S'en hindl.wcih die widlttigsten IFeSltSlt,eàJungen über Leist'llng uncl VeJrha,hen Ides Schülers verm'erkt wel'd'en.
lIt Der Kontakt mit dem Seelsorger
Die gute ZuSlamJlnenal,beirt mit clem SeJe'ls'Org-er, Icler Ja mœlst lIli'CilJJt n'Ur über ,die ,f amlÎJlia'ren und 'hauslichen VeliliaiJ.,ttnilsse Ider 'Sahrullkinder iBesche-iJd wei,ss, S'OIIlIdern auoh di'ese serlhst ul1Jd lebenso d·eren Geschwister VŒn ReUgionlSUnt'e'll'rÎ-chlt ther kennrt, wh,d dem Lelhrer bei s'einen Hestrebrungen rum 'eJingeheIl{de Schül1elJ."k:ermtnis mit wertvrorJlen HinwelÎsen heihiJ,flioh 'scin konnen. Elr i,st in de~r Lage, den Lehrer über die fl'el:ûg,iose Einstellung Ides 'EiLtel'llhauses ml 'Oriel1itieren, w,as für die ' E,rfass11ll1g ul1ld d,as hessere
- · 478-- ·
i
Veretandnis eines Sch ülers 'von grossel' Wilchitligkeirt ist. 'EbenS'o wird er Aufs'chlUiss geben konnen Ü!ber die Alr't der E1rzieh'll'l1!gsmalssnahlmen' und die paclagogÏisdhen .Ânsichten ,der Eltern, üher ,deœn 'Erinste~llung zur Sohruile, ~ur Lehrers'chaft uncl zur GeisJt'1i'chkeirt. Der See'lsO'l1ger wird ~umei'st aUidh Idem Lehrer Hescheid sagen konl1Jnen über cli,e religiose, konfess1.onelile, sO'z'ÎJa'l'e uncl poHtilsohe Hal1:Jun.g Id'e'r E(1tel·n, über Ide,ren Z11-gehol'igk,eit ZJU Ol1ganisaltionen, VeTeinen uncl Gemeinschalf'ten, was ein lÀ!oht Wilif,t aruf ,die Gesinll1ung und Lebe'l1!s>a1lJfrf,a'sS'Urng jemer 'Mens chen, die aJurf dras ,schrullikiIlId .am· meirsften EinfiLus'Smorglidhrkelirten h:aJhen. · Von Beclerultung i'st für den Lehr·er in diesem Zusammenihang aJUch, ob der Schüiler Vion 'zrurhaU!S laru's Z11 Ipos~iv,er
reJligioser Hetati,~ung, 1)Ulm regdmassigen IHesuch Ides IGottJtesclienstes und des Rel}'ilgiOlI1'sunterrichrbes, zum Mitma-dhen in kOl1!fessionehlen Vereinen a'llgehaiLten ul1!d ermuntel"t wil1d o:d:er oh das Eiltel1Illhaus aH-en r:eil.'i'giosen und ki'liohlichen Besltr:ehungen in SchuJle runJcl ,Plfiarrei IpassiJVem ,oder ~ar akrtirven WildeœstJaIlId en'l!gegeri.s&zt. über das sitltliche Verhal1ten des Sohülm,g und seiner Ang-ehÜTÏigen wird 'd'e'r ,SeellS'oŒ"lger 'elbeuf alHs, sowcit èlJies .für Idie Berul1teill.rung Id,es 'SchUiIkiIlldes wesenrtlliJch ist und er nichlt an seine SchweigepillicihJt g-e'bunden 1st, Âll'skIunf,t Igehen konnen.
IV. Der Kontakt mit dem Arzt
Der rLehrer :lat in Icler HertlJl·,teilrung des korperi}irahen UlIlld g'eJsunidheitJichen .ZustaIllcles eœnes Schüi1ers weit-
gehend ,alUlf Idie ,M'Ïlt'teiilungen des Schul1a'rzt'es rrunJd HaulSarzters angeWiÎeS'en. über Icli'e rorutinemassigen und k,1assernwei'se · cllUlrohr~e:fühl1ten a1rzîtil.iohen MiU's'te.l1ung,en hinaus soHte de'!· Schularzt die 'gesalnte EnJtwiokwng eines Jeden Schü1lers wiiihœncl de/r ganZ'en Sch'll'lzel~t vm,fidlgem unld 'p'lanmassig "Ü'berwaohen. Di'e wtichtJ1gsten Bes1steJJlurIllgen wel,den 'mit VIÛ,11te'i~1 in eine arZitÙilche ISchüllel'l(iarte eing,etl'agen, di'e IŒtHdh 'aille Klalssen hinJdureh den Sohüller beglrei1e.t und die 'a'Uch dem uerhrrer 1)U,r 'EinsÏ'chtlnahme zugang1lich sein soUte. ,In aill jene.n Falllem, WIÛ Schullkiuder enrtWlj.ok~rungs
rückstand~g, f e:h'lenltWlÎlckellt o.der sonstJwÏ!e kOl1peruiÏich, soolisch oder gei'stirg 'abno11m sind, iSit eirre Ie'l1JtJsprecheIllde Auflcl.a1lung Ides Leihrers von serÎit'en Ides ATzites Ülber ,d,ie Ur\Slatchen, Flo'lg,ee,rscheinung'oo., IBehanJclLungsmog1lilchkei1en uncl BeSSel1l111:gsaussiohrten drÎiIlIgencl noifJwenldilg. ,Grunclsa'tz(L~ch so~lllte keine Igros'Sere schulische oder ler~~eheri.'8'ohe ,MlasSil1.ahme getl'o.f.fen we l'cl en , 'ohnre IcllalS'S ZUfV\or cler gesiUnJdheirt:J1ichen VerrflalS'sung ;de:s Sciliii'lers IRechnung ·getl1agen wÏl~cl.
I)er LeJu·er rwirld den Ar:z\t vor allem befll'algen nach rdleŒIl .a]lgemeinen Entwi'cklungsvesrilaruf des ISlCJooillldncles, nach dUl1C1hgemachten fOl1gensc!hweren Krankhei,ten, nach Gehroohen und be:sonderen ko~prerHohen und seelirschen Al)]Jfa~igkeliten, die zu Rücksi'chifJnahrme Idem IS'chüleT gegenuher mahnen. Der lmpflaJu'SJWieis rz·ei!gt <lem LehTer, weJlcihe Schutzimplfungen daiS KJirnid bereits beko'lllil11en hait. AlulSsevdem Iso!l!1Jte Icler ·uehrer Einhlick neJl'men in ,die VOOll Scihuil'z,aihnarzt
- 479 -
gefillu~tell ,sc;}lIii!,evIDarten und g.ele
genrt1lich lSel,bSit eÏ'rnl1JaJl ,die ZaihnJpfilege
seiner lSahÜller k'on1:Jl.~OI}lieren. Er wivd
c1ann rauah zu Isehen berooll1lmell, wie
unveranlbw'011tlich na'chHissig vid:e El
"tern hinsi'chdi'ch Icler PfiLege m1Jd Sa
niel1Ung der Zahne bei ihren KIindern s,in,d. Es ist f ernrer 'll'ot;wenIdig, clasE
der Lehrer 'll'm schwerwiegellcle Erb
krankheiten in den Fa'millien seiner
SchutlIdnder w.eÏss. Amlch hierin ist er weirtg,e:hend arwfclie ,MlitJteillungen des
Arztes angewiesen.
ln besollldrens schwerwi,egendlen Fal
len Wi'l1Cl der Lebrer seine Kontakt
na'hrrne niO'ch erweitern rund ruuch bei
Beho11den, bei FÜl'S'ol'~stJelllern., beim
S'ohu'l pSYlC:hologÏ'schell Diens't, bei Erûehungs- und Bel1UJfshe11atungsstelilen,
sofe11n ailil diese ErirndohJtJungen an sei
nem Schurl1011t oder in der Nane über
haupt eX.lSltlel'ell, Ell'krundigungen üher ,die Schiller se,iner Kl1asS'e ein
ziehen. Es s·oUte ,bei dieser virelfiillti
gen KonlJaktnahme abeT selbsibveT
starrdHch sein, dass auch der Lehrer
gegenüber Drittpersonen, die nicht von bel'll];f es- ,00deram,teswegen sich
mit den personJi,chen V'elJ.'IhiiiJtnissen
eines SchUlevs runJd ,clressen AngehoTi-
gen ' ~U ,heflassen halben, 'an 'clriè sltJrenge
Schweigepflicht IgebrunJd:en ilSit und
von den erluailJt:Ienen InŒtomnrut'Îonern
keinesf ailiLs urngebührl'i,dh Gehmlll1c'h
ma'chen dial11f, s'Owenilg wie lein p.ûe\Slter
oder rein Ar~t. Nur runter diesem
Vorbehalt ist die Form der Aus
kunfrtertciwng, wie sile hiell' darge
legt ulld empfiohl,en wurèLe, gere~ht
fertigt runld lduliChfühll,ba,r. JeJcl.er Miss
brau-ch kon11it!e grossen Schaden an
richrten. Die Erforschrung ,cler Schiller
personHchkeit stJelilif; .deshalb an das
VerantwolrtungrsbewUlsstJsein uIlid die
laiU!tere Gesinnung des Lehrers
hochsrte AnfJOl,derungen.
Der Lehrer ist hei der EIf'f'OTscihrung
der Sahüllel'lpersonlichk'eitt nicJht al
lein aillf die Mitteilungen uIlid Anga
ben de'r Elrtern, ,d'er He l'fll:fsk oilJ1egen , des Seel'8'Orrgel"s und des Arztes angewiesen. Ell' ist selher, je nach Vorbi[·
èLung und Beoba,ch1Jungs- und Einfüh
lungsgabe auch in d,el' Lage, ,duT-ch
eigene FesrtsteHungen, seine Sc:hulkin· der in und a'Uisserhœlb ' des U nt:errichts
niih.~r k'ennen~ulernen. Die wichtigsten MogHchkeiten, die sich ihm d,a
bierten, S'olhlen im ·f,O'lgendten AhschnitfJt
krurz heschrieben wenden.
(Fortsetzung in der nachsten Nummer)
Man erziehe die Knaben zu Dienérn und die Madchen zu Müttern. Meinem Herzen sind. die Kinder am nachsten auf der Erde, wenn ich ihnen zusehe und in dem kleinsten Dinge die Keime "aller Tugenden, aller Krafte se he, die sie einmal so notig brauchen werden ; ' wenn ich in dem Eigensinn kün ftige Standhaftigkeit und Festigkeit "des Cha.rakters, in dem Mutwillen guten Humor und Leichtigkeit, über die Gefahren der Welt hinzuschlüpfen, erblicke, a-lles so unverdorben, so ganz ! (Goethe)
- -480:- ·
. Ce
, quune connaIssance approfondie
de l'élève
Le maître qui ,a 11éruni une foule
de renseignem'ents, de consrt'alt!ations et ,d'in!diCiatiol1S SUir Ile comp'Ol~trem!ent,
l'é'tJalt ide lSanlté ph}'lsique, p8y,chique
et Imol,all, Iles posSlÏbi'J.itbs Ide ·traVlail de
ohaque enflant, par ses 'pro'p'œs 0.1-seJlWlaltions, à Il' éco!l'e et en deh'O!l,'s de
l'éco'l;e, et 'pal' 11es remarques des
pareIl!tJS, ,des .mlaÎltr.es, dru p 'l'itJre et dru médecin, ·devra da'S'ser ces données
aJV'ec un œpri,t latJtJent'ÏJf et critilque s'il
veUit en rtü:.e;r 1e maxilIlJUiln porur la oormaiS'sa'l1ce ,de ses éIlèves. L'éllumé-
11ruÜon des ,pTinc~p'ruux points d'un~ descriptiolll Ciomplète ,des é~èves que
Il'OIUJS ,ailJl:ons V10IUS p l'OpOSel', flOurnü'a aJU m,aÎltl,e ra'Ï!de et il' ol'iÎenrta'tion né1ces
sai,rers POlUI).' étuldier métho'diquement
la .persOIlll1arl1Jtlé de l'éJ,ève et pOlUr
l'embrasser ,dJaIl!S s'a tot'.rt:ilté. il ne
fiant évid'ennment pas s'Ialtltendre à ce
qu'il s'Oit posS'ible ·aJU m ,aÎlbre de ire
crueiJlHx dans UIIl I Coru'l~t l'aJp's de temps
tous les ren:seignern.1enlJs désirés et
Pl'o'pO'sés prrur tourte'S l1l0:S sé,ries ide questions. Les observartions s' bten
d110nlt s'Ur des mOls, vaire même des
années, et s'e cO'llc],;éJti.seront dans 1Nle f ouile ,de renseignemen:tJs qui p.elmlet
tvont d'ea:litl,evoÎT une imalg'e t'OlUljours
plus .diffé11enciée, 'pJiU'S nUJanoée de la Fel'iSionnailité ,de Il' éilève. Cette façon
de nous
d'obse'l'v!er et ,de ,déCl'ire l'élève as'Su
l"era au maÎJtre des hases lS'oiJ.ides srur
lesqueltles il IporulT.a édifiell' Itout son trI1av,aild'édulcarteur ,et ,de pl'ofesseur
d'arns une for,me largemenlt a·clruptée à
ohacun de ses é~èves.
Le !llllaÎltre qui est préoccupé cl'·ac
<]Iuél'i'r une co;nlllaiss1arrce approfon
die ert compJèrte 'pour charclUlJ1 de ses éiLèves, s'efforcera d'écLaircir pom:
tous ses élèves [es . points slUiV1ants,
pa'r des obS'erVla·t1ons pel'sonnelil,es OIU par les rensdgnem.enlt:s 'Ohteuurs d'au
hui:
J. La personne de l'enfant: Dès
le prem,ier j'Our c1e o'I.asse, le martre
doirt a'V,oi,r T'OUS Jes :renseignetlllents
SUl' l' enflant t~1s que nom, prénom, date ,de I).a'ÎlsS'ance, oonf,eJSsion, lieu
d' OIri,gine, adrelsse et éventJueHemellt
le Illl~lmèl~o ·die rttélétphone des parents. D'une flaçon g,énérai}e no/us troru.vons
ces indicaltions ,clans Ile JJvliet 'ScolLailre.
P lar aâlleurs il impo'l'te Ide savoir si
l'enf.ant est fégitime OIU non, qui sont ses pa renrtJs , cormment s'.aprpell,lentJÏls,
où htahirtent-iJs, lqui eX'el~ce ~a puis
Sé:}llce paterndHe. ILe nlaÎ'tre fel~a aussi
la Clormai'ssa~nce des pa'11el1ts norurrimeus, des parenJt:s adopltifs ,et éven-
tU!eHement ,du tuteur. ,
- 481 ' -;- __ .. '
II. Origine de l'élève : A côté des
nom's et 'prénoms Ides parents, les ind,icartio'l1s sm.' rla rform,at~on ,scolai,re,
professionnelle ert SUir la profession ruIe-«nême des parents S'el'ont très inst~uctives pOUl' J'e maître. Il s'inform'011a si po'ssihie, ou et ,a'Vec quel SIllC
cès le père, {La mère Ide son élève ont exer,cé !leur ,aotivité, s'ils ont ,changé
de ,métier ou Ide tl'aViaH. Les lindi'cations tS:ur h~ls Idi'Slposa:tJÏ.'ons ph ysi'ques,
inteillecttue:lles et oaraotéJ.'Ii'olrogiques des palienJt'S S'ont lp,aJ.iüoulièl'ement ~nrtéressantes. La ,darte du ,ma,ria'ge des
pareil1t.s eJt leur âge ,au moment de
La naiss1ance de l'élève peuvenlt ég'al-e
ment aVioiT une inC'~dence 'sur l'e jug~ent qu'on porte SlUr 1',éilèlve. lUe maître peut voir égaiemenlt SiÎ le mla
rÏtage a dû être 'pt.&cipité (enfiant déj,à en iuut'e). )j} ,ch'ell"chel1a à obte
nir ,dles 'l'OOlSelÎ-gnements lS/UJl' ~,es p ,el'solIlnes qui oonstirtuent Œ,e 'millieu d'ailis :lequcl J'enf;ant 'V'ilt, Œ,eg f'rères et sœurs,
1,e\S granlds-lpaTeJlItJs etafUltl'es p'l:oches paœnts Ide l'Ienflant. ILa pla'ce de l'entant 'aiU Imillieu de sels frères et sœurs
n'est 'Pas sans Ï:mportJance (!le piLus j-eune, [' aîné, enfta'lllt unÎlque, seul
gtarçon, sewe fi'He, lellf ant IYeIllU .dans
l'âge). La fŒrm'altion S'co:l'aill'e et p.1'OfessiolllmelUe ,des frères et sœUTS a
éga/le~ll'ent d'e "1 ',iiffipOl'Ittance, suvtourt, le oas échéamt, une [.oliIlllartion spédale
(écolle spéci'alle, olasses à pa'l't). Le maÎitre doit saViOliT 'aussi si les frères
ou sœurs de l'élèVie se .font remarquell'
par leur oorutilttuttion phytSilque, [ew'
ca'l1actwe oru leur étalt mentai. POUir Hnir, il lIlotera -éga:}.eanenlt Œes autres
paI1ücU'la,ri tés dans Ja p'aœntt::é 'PllOche
ou l'Oin'tJaine. tH s'inflûy,m>eI!a ,alVec PiliU-
dence et t<act s'il y la dans la [,a,miUe
des maladie<s meIlltJalles 'OIU nelweuses, épi:letpsie, tuherculose, 'SUI1di-!l1lutJi:té, défaruts de Œ\angage, syphilis, si eUe compte dans l,a Hgnie ,des cal1actères
rffiIlia,l"qurabJes, des génies ou des déhiles iJIl'ent~ux, .. s'i,1 s'y :h'lOlUve ,des per
sonnes adonnées ,alU ~'ce, à l'alcoolisme, à .la orim~IlIalit:é, s'hl y la eu Ides oas ,de suilCÎd,e, s'hl ex,iste des cas de
oonsanguinité.
t1ilI. Les conditions familiales: Le maîtve oOlm:rnenoera 'Par noter il'impression ,~énér.al:e que Lui fairt l,a {,a
m,irHe. Plar Ides otbsel'iV,atilûil1.1S sySit-émati
ques et ,de'S qu'esti'Ons :cHsorèites iil se f ey,a une tÏ.nl'age ,des conditions de logement Ichez Iles parents de l'éJève. N s'IÎntéressel1a IpOlU,r sa.voir si les pa
rent'S de s'On élève habitent une maison ,qui l'elUr a'Ppal):ti.ent ou s'iJs hahitent une mai,son ilocativ.e, i'l s'inf'Ü'rm<el'a iSiUT Je nom,bre de ,chalillbres ha
bitta/hies, 'si l"appal1tlemenJt est mo
·derne, clair, 'e'lllsoleiJlllé 'OIU sombre humide et .f1enfemué. li s'inltormel'a slUr d'ré'VentueiJ.l.es influences contrariantes coonme le DliUtt de la ,rue, [e
,c:hemin de fer, des Vioisdns bluylants,
des S'oU's-loca'ttaires qui 'S'Ont un obsilJac,le lalU IcalLme et à Œ'a rpaix Idans la fami!lil.e. A (l'lûocarsron Id 'une visite
chez les iplaren1:s, il. ,pOIUJl'I~a iSe ,rendœ
compte d ie b lt'eIlUJe Ide ~',app!artelment
eJt ,du ménage. Oes impreS'si'Ollis sonlt
très inlS!t.l':Uc'tives elt matent en 'l'eilief
le 'Ca l'alotèrte , ~es S'etnJtimenlts ,PliOflûlIllcls ' et ,la f,ormatLon Ides habiltanft>s de la
maison. ILe maÎrtIl'e lS'IÎnfOll'anera églMemenlt s'hl y la ,d,es pl,aces de jeu p'OUT
les enfants où Iiihs peu'VeIllt s'éihatJtre
sans 'Se .sOiUcierde la cÎl~Clulati'On, si la
- 482-
f'amillle ,possède run jrall,din 'où 1es enf<anlts pelUlVel1!t être ocoUipés drUJl:ant leur rtenllps llihre. n imlp'ol'ite égale
menlt de 'COl1'IlIaÎltre les conditions de travail et de jeu ,des enfmllUs <dans la llllailson, ,si ~'enfant en question a quelLque rpaDt iUIIl ,ooin 'pel1sonnell 'où hl p'euIt ,f'alÎœ ses ,de'VIolÎl'Is s,ans être ,dér,an
gé, 's'ill 'a un 'peitJit ·coin poulr s"allnulSel' ou mê'me une salUe de jeux où j,}
po'll'l'l'a oliganÎ'ser s,es Iloisirs sdon ,s,es
proipl'es Ictésirs et SelS gOtlits. Iii y 'a · jrus'qu'à 1'endroit pour clor,mir qui a
'son ÏJl1pOllitance. Le UlaÎrtl'e 's'enquel'l'a dans les conversaltÎtons avec l'élève
Olll lalVec 'Ses pa:rents, s'il 'a urne chaInbrre à wu~ 'Sieul OIU ,alU moilIls son 'propre ,
lit, e!t de1pruis quand. S~ Ite~ n'esit p 'as le (oas, ~II se rel1'se~lgnera p'Our savolÏ.i·
aIY'ec qui l'enf'ant Ip'airtagle sa .c:haJ1llbre ou lSon Œit, 'S'ill ia domni Ichns Il'a cham
by:e de lSelS pal'eI1ltJs let jusqu'à .que~ âge. Les conditions financières de l'a flamiHedoivenl éJg,ail'eauenJt aUilier PattelIlJtLon ;du \Il1laÎttre iplaroe qru'eil:l1es a~
dent à mti:eux IconnaÎtre il'é'lè'Ve. Le mlaÎitlre rs'enrt'l'etljjel1id'l~a à l'oc;casion
avec ~e'S tp'arellltJs tdespos'SibiEltés de gain à nroirns que le 'Standalid ,de 'vi'e
de ~Ia fami'l1e 'Soit d:éjlà en lui-J.ll'êilne une ilJ1ld,i'c.a/t~rOm lSu;füSiamm.ent oltaiÎ.l'e.
Il tCl€IV'l1a 'S'lililifOtliluer si 1e chôm,age 'Ou l'rin!oalpa.œ.lté (die trava'Îlllrer lueltJtenJt la f'alll1i[ll e dlans ~a g,ê!ne, .si le sla,llaire dru pèœ esrt l,éguilier ou in,èguilÎ'el1:, si ~a
mèœ est oblLgtée ,de rbr'aJVai1hler 'poru'r
é:qui,li'brrel' le 'budget ·; Bi orui, est-eUe
obligée de wa'VIai(ll1er !la journée, la dem1i-jo'Urnée ou !g']ffiprlemell't 'pendant
cer\tlaine's heures, ,depUIilS quallid et à
que[ m,muent I(lJU jlOruT 0iU Ide la nuit.
Si Il'a f an1Îilile est vl'aimrent clans une
lUaiU v ~ilS e ISlrtualtion finan cière, <le ·
luaÎtœ d enllandera au'près 'des insrtri,rubionlS 'sociales, s~ ,0t ,dans queUe mesure l'on pourra ,aÏJd·er J,a famiUe en question, ]l 1iendra ,conllpte aln'B<si des
conditions sociales de la famille, déterminées pal' l'o<l,igine ett fa profes
sion des parents. ill esct i'lnportant de savo~r si '}te ,milieu rcl'o,dgine d-espa
rents e'slt fOl~telll'ent différ ent ,ctu luilieru 'So,cia'l 'a.ctuel. ILe Sit:anclanl de ·vie c:omp ar-é aux ress'Orul~ces financières
mOl1!trera ,au nTaîltre si la famine vit
selom ses (l11loyen s, au"cless'OlUs ou auderssus. T 'orut cela IcléJteint 'sur l,a 'con
clni/te et le co.mportemlent 'cle'S enfant's de ,l'a fam~Ue, c'eslt Ipo;urquoi i[ im
pm',Le 'au 'pikliS .1l1allllt 'P'OO11lt p'OlUr [e [luaÎtr,e de connaître ItlOlllltes selS d1onnées.
Enlfin il ,l1Ie doit 'palS 'p'el'dre de vue les conditions reli.g·ieuses et morales exirs,tial1lt IdJa'11rs la fmnirUe ,de 'SIon -é.lève.
La sitUialti'On cOnlfles'sionnene e.t les temthnce:s p 'oHtiques, [ 'la,dt!ÎiVÎft;é l'eH
gieuse "de.s 'P ar,enlts elt :des enf'anrts, l'aplp1aa.'\tenanoe Ide Ila . f 3lmlillle à des
s'O'ciértés lC'onfe'SsionneMes ,et TeligielUses clol1'nenJt lau (IuaÎtre altJtentirf de n;olm
hr.eux . inclÏ!ûes 'pOlur l'la ppliécÎ'ation de lia, vire l'eJlig,ieuse et n1Jor,ale ,delS paTe[l,ts
de l'é'lève. IV. Situation éducative: La sivua
tion éducaltive clams ILa Ilnrali:s'on f,ami
liaille n'lérilteune attention s'péci,aie
de l'a Ipal1t ou maÎrtll'e. Cea.ui-!ci cherchel'a to'lllt :d',abord à V'oi'r Icllair d'ans
les re~iations illlurtuell!1e:s des membres cle lia famil[e, c'est ... à-.clire l es l~appOl'itrs
entre les parents, l',alttitude des parenrtsvlis-à-rvlÎs des enf.ants, de'S enf,ants
vis-à-v~s Id,es 'parenrtJs , et 'enflin J.res
ralppor\t3 cle's enfants 'entre 'eux. El
- 483 --
vOlud,ra eIlSluillie sarvoir si Œ'iI1lmuell1Jce
du ,père 'Ou Clel1e ,de Œ'a Ilnèœ est pI,é
p'Ondbl'1anlte !dans Œ'a Ifia,mi~lle, qui s' OICoupe 'arvant iOOuit Ide J',édruJclation des enfa nrts , s'il existe des divevge11'ces
en1Jœ Iles paTents 'au sujet de œtrte éduoaItii'On, di'V'e:rgenoos qui Ipoul'lr,ai'enit alhoultÎ,r là des tinoons:équenoes déplora/hIes. ICes invesüg,altions 'amèneronlt le m 'aÎltre là Vloir si Id"aultres ,adultes, et
arvec ,qued s':lJOcès, se mê~ent de Féduoatiütll ,de ,ces e'lllfianits (Ides p larenros,
desco'Imaiss'anrces, ,des Iea11lpŒoyés de
m'a'iS'on, des 5OU'S'4/()'ClartJaires etc.). Dans la ,c'Onrversa'tion larvec Jes p.a'rell'1ts, [e mlaÎtre Itâcher,a ,de satVoilr si ['é'ooca- ,
tilOIl est !Sévère IOU Œal'ge, Itim'Orée ou
ooelflgi'que, Igâltranrt les eIllf'ant\s I()(U les nég1Ïrg,eant. Trrès linltér.e'SSlanltes s'OnJt les
. oonsitaitatÎJOns SIUl· .La m1anière ,de 'Punir
OiU Ide ~ouer ;qwand, là ,qweHe fl1équence, ,à 'quellJ1e 'oocasion el ,avec qU!ell
suocès élducaltiJf Œes parents punis'Sentils OiU rooompenseIllt-ills 1eurs eIllfants?
Le lIuaÎltl1e Idema'nder.a 'aIUSsi aux parelllts s'ils Idolll'll'enrt de l',all'gent de poche à lelUrs enrf,anrts, ,combien et à
quels i nitlervla Irles , si les euf ants en
diSlp'oselllt librffi11elIlt oru s'dils Id'otÏvent rendre oümptte aux p 'arenlts Ide son
usage. Le nlaÎtre au-ra Ides illlidications précieuses sur les !alptitud,eg éduca
tiN'es des tp'aloenJts, iLol"Slqu'iŒ s'Iavère que Jes enf,anJts, S'1mt'Oru/t ,à l'âge d.e la pu
betité, sonJt initiés laux IprolbŒèmes de
la vie sexuélle, qwatlld, oommem, p a,r
qui ,et 'ave'C lquel \Sluccès édll1catif.
Le maih~e se 'pos'era égalemem des qu'eSltioIl!s S1ur ~'éWuoatl:iÎorn religieuse
des enf an'tiS et hl tt4ÎIchel'a de V'OÎr da'Îll·
dans ce doon'aine Igràce là S'es 'Olbservlations per.sronnel'les et là ses discrussions
avec ses ,coiHègues 'et alVec le rprêtre. EI1Ifin h manière ,de 'passer ['es soirées, -les sam'edi,s et les dimanches
jeltltel'a une 1rumière 'aprpl'écilable sur lla siltuafliron éducative là J'a m 'a'Îson. Les événements exceptionnels d,ans la vie ,d'une Eamihle IteŒs que acci
denJts, lll'Ol't, ,nlenaces, 'a'lllgoisses et craintes qui ont eu une inlf11uence sur
le déveŒoppemerut de Œ'enfa'l1t !doi'Vent éga~emenJt intervenir dans -l'apprédation d'un élève Ip 'ar le maÎltre.
V. Evolution et curriculum vitae de l'élève: L'état prénatal exerce déj à une inmuence ,décisiv,e sur ttout
le oooulernenrt 'll'ltél'ieur de 'S'On déV'e!1opp.ement. Ce Se\l°,a t 'rès ,dj[fici~e p'Our tl:e m 'aÎhoe d'olbtenir d~ déltaH.:s et des ,relllseignem,enits 'Sur ce sujelt. Il s'eflf,oœel1a t'Out~fois d'appTentLre
dans ses ~oonveŒ'altil()n:saVlec l 'a mam'an de Œ'élève 'OiU dans une rp,rise de 'C'on-
1ladt avec le ,médecin, slÎ J'a glrlOssesse avait ,élté 'aocomrpagné,e de~omlplicatiOll'& physiques o:u 'psY'chiques, si durantceltlte pél'10!de ~Ia ,m!aman sorufrfrait
de maIa.dies ,déJtel'minées, si eUe 'a eu des lacrc:ÏJdenlts IOU vécu des érvénemenlts
proViO!quant Ides ,angoisses 'ou un d :lOC. Cette série ,de !que'sttions est Ipalitilouliè
remen'l im.rp'OlitanJte poJUr les enf'anlts dont le Ic.oanpor'tement ;a été iS'péei'a.J ou 'anOliInlal Idès lIeur nailssance. Pour
J.a filais'sance de Œ''enJfant, suivail1lt le cas, il peut être Ï!rnipOl.itant rp'OiUr !le maÎltre de savoia.· IS'i[ s',argissa:ÏJt d'un
,a,ccolllJchemeIllt prénlaJtU'l',é ou tral1dif,
'si ,la naas'Sance était .aJcoomp'agnée de
'CompHcati'On (fprcerps, 'cés'al1éenne),
s'il y a c:ei'ltJains in:dices de lésions de l'enJfa.ntaiU momenrt :de la naissance.
li 'peut être ég,aŒermeJljt intéressant de
- 484-
connaître com.ment ~e 'père, ,Ia 'mère et Iles floères e!t sœurs 'O,nJt réagi là ['a
venue de l'eniflanlt. Pour l'état postnatal de l'enftant, [''OIIl pensera au
p oilds de l'enf'ant à la nai'ss-ance ert
évenjtueHemeTIt 'aJUX troubles immé
diatement 'conséJowtlifs 1- la naissance (,manque :d' oxigène, 'convulsions, cris et,c.). ,Le maÎrtre p 'ourra mieux saisir
l'évo'lulti'on dans la première enfance en s'inf'Ol~mant si la 'mère ,a nourri
l'enfant e~.II'e-même 'O'U s'il y a eu des diffiealltés 'SpéciaJes dans Ja nutri
tion ; en cherchant IcomlIl'ent ét'ait le soonmeil dans Iles pr:emi.ers j'Ours et
les 'premièl"es semaines, s'il y eu des
sympt8'mes de 'ra ohitti sme , 'des eczémaiS 'OU 'des lCon'V1U'lsi'Ons. 'Pour comprendre tJ'evolluitiolll p sych'O-'physi'que
. de J'.enf'anJt, Le 'm1aÎtre s'info'rm'era sur l'-ap'parititon Wu rp'remieil" s'ou,rire de
l'errf ant, ISIUT le temps où il oom'mençai,t là 'aJVIOir 'ses denta,à s"assoi,r, là se
tenir clehO'Ut, 'à m 'ardher BIt là P ader. Il sera très r:éJ",él,arteurà ilra fois des
dispositions ph )'lsl lques et iinStinotÎlves de Il'enf.ant et Ide l'raittÎ-1lUJde éduloative
des parenJts, en 'P articuHer Ide la mère, de savoir quand .et ,coonmenlt Il'enfant a pris 1'habtiJtruid,e Ide .J'a p :rolpœ\té. Le
sommei~ et iJ.'appétit .de l'oenf'ant, COiJ.l1Ille 'l1:ÛlUirris'Son et com,me hélbé, mérittent églalemerut ,d'être évoqués
par le !llli(iître. iD'imp'OJ:tance pJrus gr:ande est lIa question ,d,es ma:l'a,ai~s
d'en:f anrts IOU :alllbres lque l'rélèVie a eues
ainsi .que Ide ieillrs wiltes pour .la sa'l1Jté
de 'l'enf'ant, des .crises, Ides aocidents et d,es opérati,OOJ.lS. A 'pvopos d'a;oci
denrts, le 'maÎtr:e pontera 'Son attenltion tout pal,tJÏlculièremenlt sUlr les a,cci
dents 'dle lIa tête 'aocom'paJgnès Ide colm-
moltion 'Oél·éhl~ale. Que de foi,s ces aloci,deIllts entraînent une ~ésÎ'olll du
oerVle'au, pl~Vlorquant des .troublles dans le c()lmp'o,rtement et ,dans [e
tl'avlai,l ,de Il':é'lève là l'âge soolaire. Il ne ser.a pia's non plus inuti,le ,de
connaître ;les v.acoinaitions subies par
l'enfant elt ses ,réactions là 'ces mesures
hygiéniques. Le dével()lppement de la prop,re
personnalité ,de Il'enfanlt se manifeste
vers J.a rtJroosième année par la première oris'e d'QppO'si,ti'on. ILe ,mlaÎtre
felia donc b~,en die s'infol'llllIeJ.° sur l'é
voIulti'Ou .de cetrte prffi11ière 'crilse. (n ohet"chera là dlécOlU\v,ri-r si ["eIllf,ant
av'ailt rUllle période de cri's'e ,b~len malrquée, ou s'ill n'a jamailS eu des m'Ûments ,de ·colère et 'd'QPposiitÎ<on, con1-
ment Iles p'arents 'Ont ,réagi à ces m·am.fesrtatrons et 'combien de temps durait
cette opposition. IiI ne faudra :pas néglig.er 'Ia 'ques
tion du Jeu, la manière ,de j'Ouer de
l'enf.ant, s'es co:mp'agnons d'e jeu préférés, se demand'er si l'enfant éltalÎt
pel'sévérant da.ns ae jeu ou s'il était inconstant, ne pouvant s"al'Irêteil" un certain temps ,aux mêmes o'OOIl.lpattions. le jeu Ivérvèlle Ile vérit'able carac
'lève Ide l' enf anrt 'et la manière de ItI'a~ltrer ses jOiUeœ, Ja mlanière d"agir avec 'SelS camaraide's, ses réaotions vislà-wisdes ·animaux sOI1ltdes indica
tions préoi'euses sur 'son caractère. Le maÎltJre se renseignera auprès
des rpaJ.'lents ou Id~s maÎtrresses d'école enfantine 'si J'enfant a fil"équenté l'école enfantine et si oui,alVec quel succès. fi ven'a cooumenlt Œ'enfant s"est adapté ,à !ta com'munaurté plus
grande elt toult d"alb:oI1d 'étrangère de
- 485 -
l' éco,le enfl~:mtlne, comnielllt s'est fait
l,e Iconta,ct avec Jes autres enballlts, si
l'erif'ant ai~maiÏt vlenir · à l'réco1le enfan
tine ou s'il eÎlt préféré rester .à la lTl'ai,sorJ.'l auprès Ide s,a maman. Les r é
aotions Ide Il'enfantt dans leB jerux
d"ensembile, >à 1'èco1le eIlJf'antine oru en
pl"OTIlenarde, ses deS'srins, SO!l1 lartltJÏwde
vis-à-<VÏs Icle J,a maÎltresse d'écolle enfanJti'l1e 'l~é",èl e'l1i t Il,a mwturiJté de sa
p etite 1)m·.sonna'lité enfantine. Dans
ce .trarvail de ,décOluverte Ide lIa per
sonnalité de ["enfant nortLsatrtribu'Ollrs
une impol~tall'Ce spédale 'à Wa périolde de la pre,mière scolarité e t à ses l~é
peI,cl]ission:s. ~,nec J,a Idalt'e de naissance
le m 'aÎtre sera f liXié .sur Ile 'cOil11J1nence
lll'enit ·l(le [.'âge 'scdlaJÏre et ill iLui [Hudra
découvrir si J'enJfanJt était Icorutent
d'aIŒ'm' là 1'école, lSi l'eIlJfant Iprés'en1Jait
des signes l'évré1ateUl"lS ,de th matur~té s'i,l n"a 'pa'S été l' et aIdé 'd'lUJlle année
pour nianque cIe !J.naltJurité scolaire où, S'Ij.} a IdÎl labandonner ll'éC'oie après
un ,es'sai iniltiall. Sans c:rainte d'exagé-
1,aJtion, nous pou",ons cHire que juste
ment ces dernières 'lTI'esurels s'Ûntt haIU
tement élo:qwel'ltes ' Slur Il es concep1io-IlB
et Il'att'Ït'U/cle Ides palreint's en .falce des
p-l'olb1lèmes ,d'Iéducaltion et d'Ié'cole.
Enfin 1'e maÎllre s'inf.onnera auprès
dès p 'arents eIt a'Upr~s die s'es' coHègues' sui' 'la marche· scolaire' et les succès' scolaires antérieurs. Bans 'ce d'Omaihe;
Ja question Ides ' redoruhlements de C'olas'Se, des Ilneslliœs 'éiducattJÏrves et S'CU
lai.res spécia,les di.ctéel3 par ' le BOltlici
din 'bien Ide ['enfant e'811 de toOlUite Ïm
po.rtance. Les nOotes et 1,e8 l'emlarques '
du carnet scolaire rense<Ïgnent le maître Slur ,le 'C01n1)o'l~teùl-ent et sur les
:résu'lti-ats du Itravail 'de Fé!lève dans le s
années 'précédentes. Il sera intéressa-nJt de conna~tre Jes 1,éactÎJons ,de
l'élève en f alce ·des oexi'genrco8iS scolaires,
en J'ace des m'aÎtr,es et des condÏ's:ei· p'les des ,dasses pr-écéJdenJtes. Les coHè
gues' renserigneront le nl'aÎltre sur la
conduite de l'enf'ant ,en dehors de l'école, sp'écioarl'elll1ent ,à -la m'alÏ.s'On,
cn excur>Sion et en 'promenades qui
se flOnt par d 'asses ' ou 'P al' gl'oIUipe's,
queil!les oS'onlt Iles l'éacrt:i:ons de ~'é~ève dans les Jeux et lIa Ipraltique des
sports, d'ans les camps, les loisirs, IlQlrs cle;s maniÏlfesltations slcoiJJaü1e,:s, à la
messe ,des · élèves et Idans Jes mouve
n'lents de jerune,sse. P:1usd''lln maÎltre,
par sruite de son aoüvité dànoS ,le ser
vice médico-préd'ag1olgique ou dans 1',ol,i,enJtatilOn ,pro,fessrionnelŒoe, sera en '
posse:ssion 'de -rens:eignem,ents in1Jére.g- .
santB qru'ia pOUDra IcoTI1IlTIumquer à -ses odHègules.
VI. Etat physique de l'enfant: L'état :physique et la -g,alllté de l'éfèrve
s'oIlJt . ,des f a,c'terUŒ Ï1lnpor-tants dans
l'a'p'IH1éoilaliion du comp'Ol'ftement et du traJV'aill ide l'élève. ' Oe seT,ai-t une
g,rave erreur p 'our le ' :m'aÎt'l~e que d:e
vOIul.oir se limiter, .d,ans J'.olbsel'lViattiion
de s'es élèves, ,à l'Ia'slpec~ Ipé1dagogilque
elt psychoŒogŒque, Très s'Oru,yell1Jt, le
manque 'd'arppHc·alti'On let ,des aiffilcuil
tés ,dans Je compol,temeoll/t 'Ont ' ~eur
point Ide délpal,t dans J'1Q,l'Iganis'me ou
som en l~a'PPIQ;li't 'direCit 'a'VeJc une santé déJfi,ciente: Tout en . 'a,dmettant que
le maÎtl'e ne l'Soit p 'aJS Inéldecin -et que
ce ne soilt paB à lui ·d'·étâblir un diagnOSitilc' et encore " moins ,de presci'ire
un tl'aitellent, rjJ ,doit pouvoir déceler
lés la'll'omaŒiles Idans 'l'état de santé de
son élève~ Il 'n'aura -pas ,de peinle p 'OllH
- 486 -
4
dléJterlJ.niner ~-es mesures extbé:rieures dlU
corps - [e Ipoids, [a MiU'e, i'e8 'PropO:l'
tions - qui lui Iperm'eHront de rtirer des :conclusions sur J'·évoJution c'Or
pOl'elle de l'élève ainsi que 'S!llJl' son
type physiquè pl'édomina,nJt. Son exa
m'en s'étendra à 'Ia con'StiltultÏon du
ISquelette et de ,lamusoul'ature, à
d'éV'eIlItueIHes Idéfolrma1Ji'On:s, 'aIUX trou
bfes ,de lIa croilSisance et arux ,déficien
ces corporelI.:les qui peUIVent être g·é
nÏtaJes lÛU ,acquises. Dans 'ce jugement
sur 'l'èvowution corpore~'le, le maÎttrè $le ,1~alppeiJ1el~a Œ,es pfloportioIliS de gran
deu,r typi'ques Ipour Ichalque âge et les cha'l1gelme:nitls eXltérieurs conditionnés
p'ar l'e d'év:elolp'pe1ITI'el1t ,de l'enfant. PlOur -faire œu'V're Id'éducoation if s,el'a
indispel]ls'alble Ide déceler ,dans une
c!la,S'&e [es enJfants Iprtécoces et 'lelS en
f anltJs tal~dHs parce qu'ms Idemarndent
une ,diredtion eJt des soins spéciaux.
L'éta'taolimenl1'ai:re fournit également
des renseignements au maître qui
cheliche. Il t,l~OU vera Il'arement des
errftants Isous-'a:limetnJtés, mais piLutôt des enlf,ants Iga1vés, -des ,enfantJS gâtés
dans le ,choix des larlimenlts ou r,ece
vaut une l1oun,itture nuisible .à leur
santé. ,Varcrt:iV'Ïûé, l'halbi.let'é 'SeonsorieHe
ne doit 'pas èch,aplper à lla vigilance
dumaître,sul~IlOlUt ['état Ide la 'Ville éd
de l'ouÏ'e. Les élèves alyant !la vue ou 1'0IUÏe f \airble, ne fournissent que ra:œment un ItralVa'i1 nonmall à ,l'éoole.
Dan'S les oas 'graves on se vevra obligé
de ies enlVoyer Idans une école spé
ciale. Le ,maître d 'evrait être lcap'a:bile
de ,déceler les symptômes 'app'a:re-ruts
de m'aladiesqui laissent suppqser des
troubles 'aigus 'Ou chroniques et une
d:i,minution Ides poslS'i:biiJriJtés Ide ['élève.
Des signes Ide ,fa'ÏJbiles:se 'pthysi'que 'Ou de ,m,ail'aise ne do'rverut Ip'as non. pius
éoha:pper au m,aÎtre. li n'en est pas arutr,ement 'av,ec l,es t-l~ouhles nel'Verux
ou les 'Symptôm'es nelUIotiques qui se manifeslte!l1lt souvent chez r.aève. li f aU/cl l' ait pen:seraux ItJl'oubles dilge'Sltif's,
tI'oubles Idans 'le sommeil, trelIlllb~emen/ts .cIans le visa'g,e (it;ÏiOS), ,oo.IlJvu[
sions, 'mi'gmlÏnes, 11. yp:ersens~hi,lirté 'aux
variartilÜ'nsmétéoroJogiques, <aux dé
f aillil,ances et veritige'S, là Il'Ihaibitude de
l'onger Iles ongles, là l'incontinenc'e
d'urine, aux lVami:ssement's fréqlllents, à ila transpiration ,anlormall,e, à i'hy-
p el'e~cita/tÏIon seXlUelle. Les mo-yens Id' eXipre'S'slÏlon du C01"P'S,
grUJ11~OIUt .eeux Ide la f'oncti.onm'ûtr~ce,
de 'la mimique, des g,est'e,s elt .au lan
galge fournli:S'sent 'au maÎlt're Ides iIlJdi
ca1~ons variés sur [es ,clispo:sitions elt le
comlpÜ'l,tement des lélIèNes. IDarus Œ'lap
préciattionc1.e lIa f loncÜon 'motrice iil üelllclra compte de ;la f.orce physilque,
,de la sOUJplleslse, de 1'hwbtilevé m 'a
nUeiNe e1 des troubles de cette fonc
tion moltrÏJce (Icrampes en écri'Va'rut,
le If'a'it Id'·êltre gaU/dher, diflficru1ter à
'maliCher). .:LI ne négligera paIS l10n plus ,les IdéJf-aJUltS eit Il,es déf'Û'l~mlatilOns de
la tenue, 'que l'lélève :soit -a SIS ils , 1C],e;bouit 'Ou Iqu'dl mal1(~;he. lPour Œe Jangage, [e
i,e maÎJtre aura /tôt ,cam dre r,e1lerver les
diéJfaJUltJs let les Iclléfiden!ces ,du langage. III sel'la :bien inspiré :de flaire ,de temp's
en temps 'le lCionltl'ôIle Id'e ~'hygliène !CO'l'
poveJllle -et a.ussi 'de l'hygiène Identaire, ee ,contrôle !Lui permettra Id"appl,éder
à Il,eur juste va,leur Œes :soill1Js donnés
aux enfants Ip:ar ~eurs parel1ts.
(Suite dans le prochain numéro)
- 487-
Une technique nouvelle
au serVIce du corps enseignant
LE SOCIOGRtAMMiE
par J.-B. et M. DUPONIT-HUH8R
Il n'est pas nécessaire d'aVloh une très grande eXlp'éviellice de l1a .VlÏe sco
laire pour ·se 'l'endre ·compte que ~es
enfantJs Id'une iInêm'eolais'S'e 'CoJll8'tÏ'tuent h'a-bi'tueJUement un 'g:t-O'Upe CflN pos~
sèd'e' sa ',sItl'lU!ctu re p l'op-re. Cette structure eSit ,foTI'?tion des relartilons qu'en
tl'etiennent , en'tre eux, J·es .memhres
dru grorupe. ICe11tains lerrf'an'tJs ('le'aiaers) sont mieux acC'ep'tés de Jeurs cama- . rades ·que d"aut·res, ,cel~tJain;s ,au contraire Isont repoussés Ipar leurs oama
l1adès. B anlS lIa alas'se, là Icô'té des « ,âlJ.nitiés », 'on ren contre ,pa11floils .des « .co
teries », des «cliques» (nous utiHSOIl!S ces ,termes' Idans 'Un sens descmp
tif eft isan'Sauoune nuance péijorative) . . Si 1'.éctuca'teJU(f· ,connaÎ:t hahitue]le-'
ment les aspe"cts p·artenJtts 0!Ù« dram1atiques » de la s1:Iucture 'du 'groUJpe, i.Jl en
ignore 'parfois les -rellal.Îlons intetpel-
s01l11.eHes plus subt~les. Le but des techniques 'S'cmiolm étrÏ'ques est IPl;écrisément ·d',a-~der Œe m aître à mieux connaître ces clernière,s rd,ations - non
p'ou!' sati,sf aire sa cUTi'osirté 'd'homme,
mais pour m1eux loomprendre ert :aidell' les enfants Idont ill ,a Ja chal"ge.
Les l"bsutlta't!s ,de Œ'eJ1lqu'ête so:cÏo
métrique ne seront pa's enregi'stTés (et interp11é'tJés) s:ans p,I,Uis, ils 'seront oom
p:arés aux observations ,que le \maître aura ei1 r OCioalS'Ï'On ·de faire sur ~ms
élèves, soit 'au COUl\S des leçons, soit durant la récl~éatilon.
RJalppeilOTI'S que c'est à MroTeno que revient le luérilte ·d'a:v1oir S'Ïlgnatlé Il'im
p'OrtJance ('et utililté) d.e l'étru'de des peti'ts groupes: «en 1192'1, Moreno,
alol\S élève Ide 'FreiuJd, IObselwant les jeux. des .enfants IdJans Iles j'al,din;s pu
blics de Viienne, fut f'ralp'pé par la na1lure d.es l~assemhlemenJts 'spécifiqiues qn':Ï'l's 'Provoquaient: tel enf,ant demeurait iS'O!lé ;'tieIl lalUtœ p,artidpait
à ractivi1Jé d'un 'grOlUJpe bien défini;
tels - autl1t7.s se l'éuni!Ssaient éllectÎ,ve
ment ». Ces ohseliViations sont à l'orlÏ
gine de lla sooilométrie, la s'oüi'ûtmétrie consisrt'ant - son noon ~'indique -
en une espèce Ide meSUl~e '.des reJlations so·ciales. .
- ·48fF'- ..
A) DEFINITION DU SOCIOGRAMME
Un soaÏogl1amme est un graphique iJlustrallit des rd,a'tioil11S qui existent
entre les membr.es d'un groupe dét erminé, Iceci 'sur la hase des chO!ix (et palifioils Ides rejets) exprimés Ipar ,cha
que enflant en l'éJp'Onse à des questions àJétevminées, teI,les que «Quels
sont vos 3meill'Ierul's amis ? », « Quel est ['élève à <côté duquel vous aime
riez êtr.e en dasse? », etc. 'Certains pl'lart!~cierrs pliéoonisent éga'lement l'emploi de ques'tioIllS «négatives»
(<< Qruels sont l1es '3 enfants que IVOUS aimez Je moins ? »), ,dans le but de
découvnir les r~la'tions d'ho'StiHté (Isi l'on p'erut 'di,re), aUIS'si ,bien que les re1altions Id'alfifection. Cependant, [es que'stions négatives ,peuvent pro'VlOquel' 'dre:s réadtio!Ils ,éJmo'tionnelHes déf alVol"abfles (,à (La vie dru ,~rOlŒp e ), c'est
p,oul1qu'Oi di,H~él'ents 'aiUiteuTS onrt pro
posé - Iporur l'éltfude des rella'tJions d"hos'tiHlté - ,d'aurtres techniques to8[·
les que «1' écheitle Ide dilstance sodalle ».
B) CONDITIONS D'APPLICATION
Si (l'IOn veut v11arilment Itirer 'partt,i de
Pa-ppJi.catÏ'on Idu SO'OÎ'ogl'alffime, ill est il1ldi:spensabJe Ide réaHser certaines conditions :
'1) TOIUit ,d'rubord, H ne ,c'011JViencl-r,ait
de faire passer Ile sorciogl'lamme aux
enfants d'une même cJl·asfse qu'là p ia,rth :du 1uoIment où ceux-loi S'ont censés se ,connaître (Idonc Ipas à h renh,ée).
2) Iil faut enS'Uite que Iles entanrtJs
soienlt lappelés à vivre ensem:bll·e du-
rant un cel~tain temps Cau moins quel.
ques mois) et que r 'On ,puisse Iles sui· vre chwant Ile même t'emps.
3) L''On ne salUr,ait trop insister sur Ja forme ,des questions posées. On prendlia soin de noter très e~actement les qU'estions posée,s. En effet, une
question !telle 'que «Quels sont v'Os 3 meiHeulrs ca,marades?» n'a pas
exactement la même pO'l.'tée que
« Quels sont v'os 3 mei:lleurs camarades, g.arçons ou fi'llles, 'peu importe» ; dans le secoIlld cas on pl,écise, 'On S'Uggère mffin:e quellque 'chose dont il n'est pas f,ait Imen'tJi'On dans Ile 'prem'iel' oas. ]l en va ,de mêJm·e si l'on ,restreint
les ·choix aux dimensionrs ,de lIa da's'8e (-a) . ou si - au contraire - on l'es étend à l'écoile entière (lb).
Remal1'quons que les ,deux questi'on!S (a et b) s'Ont .\irrtéœ1ss·antes : Si ~Ia pre
mière ('a) nous donne un aperçu p:I'US oO!mplet idles 'relations intel-·indi'VÎJdlUellles dans Ile 0aidre de la ülalS'se, lIa seconde (b) nOlU'S montre Isi J"enfant a ten,dance à rech'erchel' !Ses ,amis dans
le Icaidre Ide Ila 'dla;sse ou au contraire en Ide'hors de ·cel'le-lci.
TI est encore un point, · a1U sujet de la forme ,d'es que'Stiolls, ·qu'il faut
relever: c'est Ile nO'IIlhl'edes choix dem.alll'dés p,al' question : si le ,grolUlpe est peti,t ('15 indi'VlÏ,aus' OIU moms) iŒ est nécessaire, pour obtenir une certaine d·elllsi,té du SiO'CÎogvamrme, d'eXIigel' plus ,d'un 'choix (2 ou 3), c'est
poul'quoi l'on Idem,anldera, piar exem
pll'e, «Quels sont, dans ~Ia 1(~I'a'8se, vos 3 'm'eiilileurs ,ca;m'al'aldes ? », nart'l1reIŒement, les indilCiartions recueillHles ne se
ront pas tout là fait de fa même nature si l'on demande SlÎmplement «Que~s
- ,489'.-
sont, dans lIa cC'lasse, vos meilleurs ,camarades ? », sans Pl'éciser davantage; on verra la'I01~s Ides enf'ants incalpab~es
de faire ·p:llll'S ·d'un ou de deux choix, tandis qll'e ,cPautres en feront 5 'Ou .6, ce sonit J.à Ideux atttitudes bi'en diffé
rentes et sans ,doute signifi'c-atives de la pel~sonnaJ.ité des enfants.
En g,énérall, J;es questions 'sont formu'lées ,d'une manière précise et im
posent l, 2 ou éven'tuellement 3 -ohoix, ceci essentie:lllement ,d'ans le bu't de f aciliter le d'époui!llement 'de l'enquête.
4) La nature ,des questions mérite éga!lementt ,de ,retenÎT l'attention. En
effet, s,i l'on Idemande «Queils sont, dans Ja classe, les 2 ( 3) ,camarades
avec lesquels vüus aimeriez le mieux tl1avaiHer ? » let « Quels sont, :dans la clalsse, Iles 2('3) 'Ûam'a'mldes avec lesquels 'VlOUS aÎlIneriez le mieux jouer?»,
les 'choix ne seront pas flOl'cément ,les mêmes ,dans Iles 2 'cas.
5) Enfin, J'on 'pourra se ,dem'an.der
s'rhl ISIllffit de poser une question DU
s'H 'convient - au contraire - d'en poser phl'sieurs. L'eXipérience monttre qu'ill n'eslt 'pas néces'saÏ:re de mu!J.:tIi'plt:i.er les 'ques1iüfits et Iles possibilités :d.e
désignart'Ï'on ·; on con s-t a'1:!e , en -effet « que les sujets ,pl,éférés continuent à
vecevoiT ,des ,choix de plus en plus
nombreux et 'consoHdent ,ainsi leur a,r,ant'age ».
En bref, on se rappelileva que la
forme et (la nature des !questions sevont fonction du problème lque l'on se
pose. Pratiquement,dans ;Le 'oadre
d'une classe normale, on 'pourra se contenter des qUeJstions mentionnées ci~dessus au paragTwphe 4.
C) CONSIGNE
On pourra 'procéder de Ja façon suiv,ante : Dire aux enf,ants (à partir de 9-10
ans) : « Je va,i1s vous distribuer à tous 2 petites feuirJle's. Vous écrirez votre
nom 'sur chaque feuille et von~ le ~oulignerez. Sur ~:a première feuine, (A) vous répondrez ·à m 'a question (énonc-é ,de Il,a question). Je @aJlderai
vos l~éJpoJJJSes pour ,moi, 'ce['a mie permetVtl,a, s i ,l'on fait une fois du tr'aVlai,1
de groupe, ,de V 0 11'S me1:'tre Ia've'c Jes calTIla:rac1es que vous ain1!ez bien ».
Laisser 'aux enfanœ [e temps néces
saire pour répondre. Ensui1:e, T'amasser les feuilles, contrôler Il,ap-Î-clement si chaque en~ant 'a ré/pondu selon ['a consigne. Pui,s, 2ème question, se[orn
h mê'me technique. Avec Jes ,pertits (en ,1ère ' et évent.
en 2ème année), J"édu-calteur irIJlterro
gel'a ,chaque eIll~an1t inlc1'ivicluel[ement.
III ('aJUt veinel· il ce 'qu'e les autbres en
f'ants n'enrtenc1ent p'as.
D) DEPOUILLEMENT DES -RESULTATS
A titl~e ,d'cxempJe, n'Ous 'analysel·ons
les r-ésulltats ,d'rune enquête {'a-Ïte pal' un nOIl'llll'alien ,dans lUne d 'asse d'un coŒ[ège ,de ~a vHle d.e Nerulchâtel (4me année mixte, â'ge de·s enfants: 10-:111 ans) en juin 19'57. Les enfantts értJaient invités ,à répondre alUX qu,es'tiolllS sui
vantes:
A) «Désignez deuxClam'avades avec
qui vous 'aimeriez ttl'lalV'aiililer? » B) «Désignez ,deux üama'l'ades avec
,qui vous aimeriez jouer ? » Les rétponses à chaque question
seront 'dépouriHées séparément.-
- 490 .~
i
1. Les 'l,ésuJtats seront relevés sur une ,f'eu:üHe com1portant 3 (4) colIonnes (feuiilile dünt il convient
de 'garder un :douhle). Dans }ta première "colonne, on écrira les !noms
des enif anrts, en sétpavant Œes 'garçons :et ,les fiil!lœ. Dans les colonnes
ExemprIe: A
Charles-Eric
Henri-C.
Charles-Eric A
Philippe
Henri-C.
Les ,r;ép'Onses là Ila questJÏlon « A » ont
peTmis d'létalbiHr le talb'lealU de [La 'pa'ge -suUv,anJte.
Dans les ,dl~'S'ses mixtes, on désigner,a Je sexe à l'aÏicle d'un indice
(triangle pÛlUI· ilJes garçons, cercle pour les f.iiJrlres). 2. On notera ensuite, à côté du nom
Phil. b,. l,
4. Puis, on tpHera a'eS b.andes -de f'açorn à n'lavoir que le premier choix
émis:
~. 1:::. rIIiJ~~~
Eh..U.. 6. f"!iI 1J g ~i: E El
suivantes, on écrira, en l'egal~d
du nom decha'que enf'ant, les 2 (3) {choix qlUe l'enf,aIllt la e.frfectués.
N. B. - S'111 s',agit d'une Ic[asse à plusieurs ordres (,deg.r,étS), on indi
quera éJgalement - dans ,la 'première cOilonn'e - ~'âge des enfants.
Les 11éponses de Bernal,d et CharlesEric seront 'clonc tr,ans-cr,irtes de la façon suiv,ante :
etc.
des enf.ants -les plus fréquemment choisis, le nOln'bre de choix dom
ils onrt été l'objet. Ce sont ces enfants que Il'ton p'lacel'a au 'centre du sOloiogl~amme.
3. Pour rIa oonstrlU'ctÎ'On même dlU
SÛloÏ-o'gl'amme, on décoUlper'a la {euiiJ!le en hancles :
Ch.E.6 Hc~1
etc.
5. li est poss1bJe, Idès aors, de dresser à l' a~de des hailides découpées, le @rrupnique des reJhi'tÎons entre les
enfants, ceci naturellement d"a
près J'es premiel'Is choix opérés. On aho'Uitira à la disposition présentée
oi",dessou:s ( I~ig. 1). On rem'al·que,
par ex empile , que HC a ohoisi
- 491-
Garçons: Ber. ChoE.
6 Phil. Ch.E.
Sand. Ch.E ..
Mo Ch.E.
Je. Phil.
9 Ch.E. Phil.
~ Phil.
JoFro Je.
.A..Lh JoFro
Wa. Ch.E.
Piero r·lic.
Mic. ILC.
5 HoC. Ch.E. ============== =========
Filles: Jos. M.F.
5 Nico. Mari.
Syli. Nico ..
M.%!:h M .. F.
Syla. Edi H
1':1êtl. Nico.
EQL.H Syla.
Clat Sylio M.F. ChoE.
Vivo Phil.
4 An.L o Nico.
Dene. Nico.
4 Lace Nico.
Edi.S Syla.
Mad. Mari.
M.A. An.L.
H.C.
HoC. H.C.
Enz.
An. HoC.
Ch.E.
An. Je.
Mico Ch.E.
Phil.
Phil. ============
Lace
Lace Lace
Vivo
Cla
Lace Cla
An L.
M.A.
MarI. Mad. M.A.
Syli.
An.L.
An.L.
Dene
Ch. E., que Mic. a chosi HG, que
Oh. lE. 'a 'ohoi'si IPhiL et que Phiù. a ,choisi ,Ch. E. (lchoix réciproque),
etc. 6. On « fixera» SUT le 'papier la dis
pos~tion IObltJenue, ~es 'g.arçons étant 'désignés à 'l'-aide ,d 'un tl,iang},e ; ,les
fJèches ind'i'quent l'a direction du choix '(fig. 2).
8. La tl,anscllÎlpltion ,etltle-ilIlême se fera
di1rectemefllt à Ipartir de 'la ,figur~ 2 en plJ.açant, là l'endl,oit qui con
vi'ent, [es bandes clécoupées (repliées selon Iles ,indiüaltions données d..;deSisus, No 7).
A titre ·d"exeilnp~e, no'll'S -a,vons re
produit à ~a Ifi'g.wl'e 3 ~a 'P,al,tie centI'ale de lIa frigure 2, tel}ile qu'eUe
alp'ParaÎt au rmoonent ,du 'placement
dies bandes Idéc'Oupée:s. 9. Procédant selon Ila technique dé
crite au para,gl~aJph'e 6, on rempla
cera ~es handes ,découpées en fixant ég.a1ement ~e ,deuXlièm.e ,ohlOix opé
l'é, à l'alÎ,de de f~èches.
S.i les enflants 'élJV'aient eH ectué un troisième ,ohoix, on referait l'a même o'pél~ami'on une II:JJ:oisième fois.
Les résulllatts 'dels fliùtes seront dépou1.Î.Hés eXiadtellIJIent Ide la même façon. Si nous ,élJV'Orus pu procéder
s'UJccessiven1ent à J'étude des ré
suJltats du grOUlpe «garçons» puis du gro'upe «filles» - bien qu'il ne 's'!a:gi,sse que ;d'lUne :seule et
même classe - c'est 'qu'iJ n'y a
pratiqUeillleIlit 'pas d'interférences
7. 'La transC'l,j.ption ,du 2ème choix
opéré se fera de nouveau à l'aide
des handes décolUlpé'es que . ~'on
d épŒiel)a et reJpi}iel,a Ide façon ,à
oa'cher le 'premier nom (premier dhoix OIpél,é), Ipour n',avoiT -que le
deuxième (Ideuxième choix opéré) .
P 'a r eX'emp'le :
1 .êll·LI Hc~1 etc 0
entre [es sexes à l'âge que nous étJudions.
Les g'raphi'ques (-S'ooiogram:mes) iJ.lu's'trant l'ensemble des choix en
réponse aux que'Stions «A» et « B », sont reprodui,tg ci~de;gs'ous
(fig. 4 et fig. 5).
E) CONIMENTAIRES
Si la mé'thode que nous 'avons adopbée (SOciogl"aJmme en étoile) est il'elativement com'Plexe, dIe est beau
coup plu's l'-Îlche, 'Par -les indications qu'eUe fOlllTn~t, que la mé'~htode «en paralilèle» u1tlillisée par Icertains insti
tulteut1S. Cette 'cl.el'nière méthotcle 'C'onsi'ste slÎm,plement à écrire en ,colonne
tous les noms Ides enflants d'une d la'sse SUl' l'a pal1t~e ,g-auche ,d'une feuille,
puis à les éCrÎ'11e, lS'el'On ~e même o-rdre, sur [-a 'p:<u,tie droit-e Ide la feuille,
« en pa'l~alUèle ». Les choLix sont figul,és par des drolÎte:s <l~eiJ.,jJant les nom'S
des enf,anvs qui opèrent [e -choix ('co
lonne galUlche) aux nomlS de 'ceux qui sont choi'sis (cdlOOlne dl'oÏJtle).
,L'on repèœ immédi'ate:ment les
« leaders », [es «is~és », mais c'est à
- 493-
------------------------------------------------------------------.... ~--------~~~=-~~~-------"'"
.Ièj~ ( 1!" choik. opéré)
P,en! ,près tout 'ce lqu"on ,peut obseTver.
La 'disposi'tion «>en Ip'amihlèile» n'app'OOite auoune donnée sur la strucrure
des Te~ations 'entre les individus ('coter.ies, etc.) à l'iIllJVel'Se de l,a disposition
« en étoile ». L'ex'alJ:~en Ide lIa fig. 4 ('Si'tuation sco
laire), .permet Ide formulleT les ob:ser
vations suÏ\lial1ltes :
a) H y a une espèce de coupure entre
le groupe des garçons cl. celui des fil1les -- ce qui est normal à cet
âge ( 4èm:e année) -- serules 2 HIII,es ts'aventurent il choisir cha
cune un garçon (IPhill. et Gh. E. qui sont, 'du resl1:'e, des « lealde,ts ») .
b) Les «isolés» sont en ptlus grand nombre chez les g,arçons (Wta,
- 494-
Sand, Ber, AJl et Pier) ,que chez iles fiHes (-l'o's. eJt gdi S).
c) IOhelZ t1es ,@arçoillis, il y a 3 «lea,ders» (IGh. E., Phill. et He), mais i[ Isemble hien que ICie soit Ch. E. qui IdollTIine Œ,e gr.oupe des garçons; cepenclant, les «3 .leaders» s'en· It;endent hien et fOl~ment une es
pèce Ide « noyau» (-choix réciproqrues) ,autour rduqueil « gravitent»
,les 'autres garçons, à l'exception
d'un Ipetit groupe qui au-rait ten
dance à faiI'e bande à part (JFT, An, Je).
d) Chez les fililes, le gl'oupe appalraÎt moins fortenlent stl'U'ctuTé, hien
que Iles choix reClproques soient légèrement 'p1us ,élevés (7) que cihez Iles garçons (5) ; on ne peut
'pa.s Idire 'que Nruco (objet de 5 ,choix) 'Clœnine vraiment le gtl'()IUtpe, ni par conséquent Lace
et An'L. Nico, 'Lace, Syl'i ,et M,ruri fOl~men'1: lliIle «coter.Ïe» ,dont 1es mem,bres 'pial~aissent très unns (3 choix réCÏ!proqrn,es); il lSem,b[e
qu'ill y ait Id'autres p-etitt,s groupes
(llVlorl-Viv; MA .. Dene; Syla-gdirth
Œa), m 'ails Hs ne sont 'pas très nettement « ,déilimilb&s»; en eff'et,
dans chaque cas, on note des choix qui s'adressent à ,des ,enfants sirués
FiJ~ (fransoLlf-toll.. du fe..r choiK. opért)
- 495-
en IdeJhors ,du petÎlt 'groupe. Ainsi, par exemp:le, Is',ill y a un 'choix ré
ciproque en'1:Jre MA et Dene, les 2e 'choix opérés 's~;aJdressenlt à des ,enfantJs IdÏJtférentls: ,MA choisit AnL et !Dene ohoisÎJt Nilco; on
retJ10trve Ila même 'sitUJation Idam
Ile ,oalS M·ad .. ,vi.Ïv. Si l' on e~amine maintenant la ,f,i'g.
5 (s~tU'ation ,de jeu) en ila ICOnllpaI1ant
à la figure 4, on ,pourra préoiser eJt
complléter les observal1:Ji'orrs déjlà fai-
tes: a) 'Les choix entre .garçons et fililes
demeurenrt J':eXiCelption; il os' agit donc là d'une ,auitU!de génél'1a:le
là .cet âg·e et ·qui n'est pas ,a!ffe:ct.ée par ,la sirtuation (-scola,he ou de jeu) : Iles 2 flÎlh~tJtes IqUii 'cho,i,sissent
des .garçoilis ('Viv 'ett 'M'F) , sont, Idu
(franS rlL/>h'O n clu 2t ChOix. 0fél'~)
- 496-
'rest,e, englOlhées ,élIU sein d'un trÏJo
qui semlllle 'Vi'Vre en llna'l'ge du grOlUpe des friHes.
b) ~ n'y a que 2 isolés - et ce sont Ides ,gaJrçons - ' ('W,a ·elt Sand) ; ceci
tient 'probablemenrt 'au hit que [a
~ituatiJ()Ill 'S'coilaire, par s'a na'ture mêmJe, e~i'ge Ia!vanlt touit Ides enfants un tl'availl inJdivi,duel, tailidis
'que J·a situaltÎ'on Ide jeu Iperme't 'des échange's, des Iconltactsplus n'omIbreux.
c) ,Les ,choix récipl'OIqUies sont à nou
'Velau .pLus élevés 'ohez Iles fines (10) que ichez les garçons (,6).
d) .DanlS Ile gl'loUJpe des galrçO:IlS, IOn ne
~oit réappal'aîtl'e ,qu'un des 3
« Ileadel1s » de lLa sÎJtualtion scoJai,re:
PhiJ. ILa 'po'sirtion ·dominante de Phill. ,dans Iles 2 situations envisa·gées v :el'lmet ,d"affimne:r que ·c'est Iprohalb!lement [ui Ile vl'ai «iJ:eadel\'l»
'du groupe; à J'lappui de -cette aff,imnation, signalons encore que .phil. .est ohoisi par Oh. E. ett HIC, leadel'lS de la 'SitJua'tlion ISlco~aire.
Enfin, PihiJl. ,~st le seuŒ à p,artici.per à ["alctivi:té Ide 'lia ,co'terie
J e.,jAn-.JIFr., coterie lass~ fell"lmée,
semhle-t-N, et d.ont nous ·avons idéjà ,relevé Il~existeilice d 'ans ~a
1èl'le sitJua~iQln examinée.
e) Chez Iles ,fi1l~es, Il'ihypothè'se déjà
if ormuil.ée là 'prolpos ·de la siruation
'ScOilaire, s~on laquelle ill n'y a
'pas de Viérü.itaJble « ,leaders », se Itrouve confir:mée : 11 y a queilques ,coteries, mais IdaIliS ~·esque!lJles ,au
cun -élément ne 'domine tout à fa,it:
MF - Malll- Viv
Mari - SyIi - iLace - Nico Syla - Edith - E,dli S - U la
MA - Dene - Jos OetlJaina Ide Ices groupements appal'aÏ;ssenrt Idéj,à 11or,s Ide lIa 11èa·.e situa
rtion: Je fiait Ide Iles ll'etrouJVer à
nouveau ici est un indioe Ide ioor stJalbiilité.
Toutes Ices ()!bservations, faites sm· la ISBuile ,halse ,du lSo.ciÜigrailnme, ga
gnenlt ,à ·être 'l1a1pprochées Ides rinJdi'cations fournies 'par .Ie ID'aÎtre.
Signallons Id' abol'd que Œe «noyau »
de lia Idb'sse est constitué 'Pa·r des éJlèV'es 'ay:ant Icomm'enoé 'leur \S!coilal'i'té
au p 'rin'tle!mps '1954 et qui lont Ipassé 3 ans sous ~a icond'llite Ide la même in'stirtutrlÎce. !SeuIlS [es doublleuts et 11es élèves prOIVenant Idu ,dehors sont venus
s'Iajouter là 'ce noyau. Ge sont: Sand, Wla, Pier ett 'Mich 'chez ,les garçol1!S. ah, Viry et M,ad. 'chez [es filles. 'C'est
du 'reste Ipal1Ini 'ces enfants lque se recrutenlt -les 2 «i'soilés» (situation scol1aire 'eIt -situation Ide jeu) : Sand et Wla. Au sujet de Wa, Ille lll1Ia1Jtre roe/lève: « mhlieu f amilHail sU'speot ; mère décédée -oe primentps, Ile père se débrouilHe \Seuil aViec 4 'garçons, langue maiterneHe laihlemiande ». Quand à
Sauld, «tiJI est 'atteint 'actueffilemelllt d.ans 'Sa iS'anlté, 'cela se traduit 'P'ar de l'<lipaltJhi.e, du laisS'er-aftler ; :ill est toutefois ,bien Ibâ'ti physÏJqueme:Illt ».
Si n'ous eXlamiIlions mainftenan't l,a
pOOS'onnalJ:itédes «l'eaJd'ets» tli~'s lqu'e
le maître Iles décritt:, certaines d'es cons'tatations fJaites ,oi.,de:sSUiS s'expli
quent lassez 's~mpllement: eh. E. et HC n' ocOUipffilt une p 'la:ce en 'VUe 'que dans le ,caJdre Ide ~'a situaltion s'coiLaire,
-- 497 -
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car ills sont 'l'un (,Ch. E) «bon éJève,
s'tudhmx, ClolJ.1lscienoieux, sensibil'e »? l'autre (HC) « Igarçon tranquille, Ibien élev.é - HIs de ,professeur! - de sauvé déli'ClaJte, nomb11eusBs ,absences ».
Il n'e'srt pais étonnant 'que oe soit finalement P:hill. qui Idomine: «spolitif, virt en ,compagnie Ide 2 flrères plus
â'gés (i1'6 et '2'2 ans), frondeur, bluffeur, a beaUJoolUJp d',al~@ent de p 'oche, mais inte1J1igent, orrv,ert ». 'En effet, à
côrtJédes 'quali'tés '11éelJ.rl'es, ill en possède d'autres tTès « 'appral'entles » et de nature à impressionner ses petits eama
l'aldes. Chez !les {iJ]Ies, nous l"avions ,relevé,
.il n'y 'a rpalS de «leatders» à propremenrt rp,a,der. ]l est néaIll1lloins intél'essant ,de IrapporteT les inidioations du InaÎtre 'OOIl!cemant Ja p 'el,sonnailité ;des trois finettes ,qui seIl1l'b['ent émerger du Œot, Idu m loons ,dans Œe lC'adl~e ,de l1a
situation 'slco[aire : Ni,co : « bien 'équililbr.ée» ; rAiliL. : «bonne élève, traD.quiihle ,et calme»; IJjalce: «natture
généreuse, bon canadtère ; vite satisfaite d"e1Jle .. anêlme ».
Nous 'avions signall.é :l'exi;sltJeI1Jce d'un trio manifeste, ta'lllt dans il.e cadre de la siltuaJtion scoil.'ailre que ,dans cél'llli de la IsÎ't:uati.on rdle jeu : Je, }lFtr, An. Ces
en~ants Ipl.'léSeilitent tous 1:1rols dif,fé· reIlItes p'artiloWLatr,ités du .comp'Ortement (,instlabiilitté) qui rpermettva,ient d'eXipliqœer - jusqu'à un œl1larin poim - lIeur a8S'olOÎ,atlion : Je: «ner
veux c~me, pas très fl'ianc, tendance
au mensonge, petite nature» ; JFr: « très 'prÏtmesautier, impUilsif, ilJ"lJ:ié>fléchi, matJaJffior,e»; An: «venu au
cours ,de ~a '2èJm'e année, 'a été mMade, est en 'plein iredressement, ,ins'table ».
Encore une reunarque : !les deux fitllettes qui 'ont dl'Ofsi ,des '@arçons ne
sonrt pas bien intégrées Idans le 'g1101Upe des firl,les ; on pourrait ~"ex,pa,iquer par le flai1t que l'une ,cl"elles (Viv) n',app,ar
ilJeualit pas au nOy1au ,de l'a 'dlas'Se, tlanclilS que il"autre (MFF) e8t IdéerÎte pair le maître en ces ,tel~es : «très appli
quée, très scoiIJaire, veut ,arriver, ses oamamades ,la 'lnéprisenrt un pieu ».
L01'S de Il'enquête, 'On ava,it p'Osé
aux enf!antJs Ides «questions négatives», quesrtions dont nous n'lavons 'pas fait état dans c-eIt!te étude p'lli'sque nom préoonisons 'l''eJlThp~tOi (de « Œ'éche:l1e de
distance 's'o.ôai1!e» (malheuœusem.ent
non 'aJppli,qll'ée en l'o'oourence), en
lieu et 'place Ides questions «négartJives ». Pourtanlt:, un lia1pide pointage
noUis a J:iévélé que Iles enf an't!s les plus fl1éqllemment 'rejetés étaient: Ber, M, J Fr chez tles garçons et Dene ,ohez
les filles. n n'esrt pas sans intérêt de rapporteT les commentaires du maître sur ces enfants.
- Ber : «trouhles motteurs, trolUJb[es du Il an ga1ge , tre's Œent, 'alffeJcltueux
mais 'coHant, moyerns très Hmités ».
Al: «toujolUr,s S'ous ,pression, se
ooncentre 'avec -peine, 'quereHe'll'r, enfant adopté, gauohe dans ses mouvemen'bs ».
JFr: « très p'rimesautier, .j,mpulsif,
irréfléchi, lJIl'atamoTe ».
Dene: «très 'Peu douée, un peu
chipie, s'-achemine vers la d,asse
de ,déveiloppemenlt ».
L'écheilJlte de dilst'ance socia'le, à n'en 'pa's ,douter, aul'ait é~alement mis en lumièr,e lla situation douiJ'OUJrelUse
de ces enif ants.
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F) REMARQUES DIVERSES ET UTILISATION DU SOCIOGRAMME
N arrive que lemaiitresoit .surpl.is à Œa lect'Utr-e du s'Ociogramme; ses
critères ne sont pas Jes lmêmes que ceux ,des enf all'ts, Au niveau de l'école
pl~ÏInaire, le !maîrtre lS'e ,1'appeHera allol's que difféœn'ts ,f'aCIteurs peuvent inf:luencer ,le choix des enflants ; en paa:tœcuilier :
- Il'es '<l!crt,irvités eXbra-scoJ-aiœs (et les contacts qu'elles entraînent)
- Jes handioaps 'physiques (pour les 'liejets)
cel1taines 'pell'forrmances physiques (pour ~es ,choix)
un cel'baÎn « pTestige social» (auquel [es GUes pal'alissent plus sensibl'es que Jes garçons)
les ,coutumes ŒO'cales ('SUI'!f:OUil: dans
Œ'BS vihlages)
- J',anrt,agoni,sme entl'e certains pa
l'ents (,qui se imanrifeste égal'ement entœ Œ€!urs enf anrt'S Irespelcû{s, /Ceci
pllus spéc1aŒenlenrt dans les 'Vinages).
- Ile fait que les 'parents se oonnaissent (Iles choix ,des enfants peu
Vlent ê1Jre 'a~ors fonction de tl'ap
part'enance à un même groUipe socÎa[ ou reiligieux)
- Œa 'V,ie en instirtution
----.: [e fa1t d'être nouveau 'Venu dans une Iclasse
Je f.ait :d'être de langue mattJeTuehle étl~angère
l'irnrpopul].IarÏté d'un enflant peut
prorvenir ip'Mifois sinlp1ea:uenrt du fiait que [e maître s'.occupe trop
oU'vertement de cet enfant.
- 501
Le plu.s souv'ent, les enfants opèrent l eU!rs ohoix g'o1t en fonction de cer
taines 'l'essernhlances (intdllectuelles ou Cla<l'a1c'tériel1.tles), soi,t 'par recherche
de complémentarité (le timide choisit 'P,arf'Ois l',audadeux, Je leader autorÏ'tJaiiJ.'e dl:oisiva J"enfant soumis et do.chle, f <licÏŒe à ,diriger).
Si ron ,considère maintenant d'une
nllanière pl'Uls générale l'a .gtrUJc-ture même du SocÎ-ogl,amme, i.J nous 'pal~aÎlt
urt:ile d!e signa/1er quelles sont le.s prin
cipailes ca'ractéristiques des différents âges.
Le:s l'ésu[,ta-ts rappovtés 'ci .. dessous à ce !Sujet .gont extraits d'une étude
américaine, baisée sur un grand 1l'00ll
bTe de sociogrammes (écoŒes publiques) , Jusqu'à Iplus am'ple informa
tion, ils nous 'pal'aissent 'SiUs,ceptib~es
de retenir l'att'entÎ'on et uti1es ,à 'consul ter, pur analogie,
~ V)
~ !2 V) 'S ~ '0 0 ..t:! ~ § :~ ~ ;:j 1.)
~.o~ -0 1.) ~ V) V) ~~~ 0 'Q) Q)
~~ ~,~ t.o "T:l "T:l l:! ~ l:! ... ~~ ~ Q) Q) ~'~
1ère année 2~,3 28,0 7,0 2e 'année 2,1,1 2-8;5 12.5 31e lannée 14,'1 2'7,5 14,0 4e année 5,7 211,5 18,0 5 ~ année 4,7 18,0 19,0 6e année 2,6 17,.5 19,0 7e année 3,2 20,5 21,0 8e :année 4,8 19,0 16,5 (n'<après J.,L. Mo,reno, who sohaN 'Sur-vive? les 'données -contenues ,dans ,ce 1ablleau Con. ceDllent ides 'So:oiogr,ammes 'blahorés sur Ja hase de 2 ,ohoix pat enfant).
A propos ,des 'choix il'éciplr'o'ques, il convient de ,f,aire remarqweœ 'que l'ab
sence de ,choix l~é:dpro'ques ou plutÔtt
la fa,ibl'e frèquence de tells dlOix indique qu'hl eXli'ste proThalb[eanent des
c'Ouillits 'Ou des relatrions tendues entre les meJIIl,bTeS ,du glioupe. En face d'une
tene sil1ualÛ'On, Ile Imartœ idoitt s'lÎnlterrOlg'ell" ipOUll." 'Voir ,dans 'quellle mesrur,e il pOUrl'a reJffiédier Ilui-mêm,e à ,cet ét,at
de chos'es. Pal1f'Oi'S, ill ,lui slUffÎTa d'a
dOipter une atJÛtmd,e plus posi1tive,
p~:us OIU'V'erte enoore que cene qu'H ,a habituehl'em,eIllt à l'égard des élèves et de mOldifieT tl'o'rgaIllis'ation de ~'a
dasse (pŒace ,des élèves) sur h hase des indÎ'c attÎ ons qu'il Ipourra tirer
du sorci'Ogr.an1:me. Dans un te'l 'cas, il serait u'tÎIle Ide refaire fun 'sociogramme
aJprès quel1ques m'Ois, ,afin d'évaluer
l:es évemueilles modifieations survenues. 'P 'a11flOis, lau contraire, J'atmosphère Ide lLa classe sera ,difficile à
changer, par exemple ,dans le 'cas où elle ser,ait p'eJl'turbée 'P'ar l'attitude de ·deux ou tl1oÏ:s «saboteurs ». Il s',agit 'allons de ,chercher à gagner ces élèves ou tout au mo,ins ,de chercher
à neutraliser leur influence.
Si l'on tÛent à utÏliser 'au mieux les données fo:unies par le S'ociogramnle, il est nécessaire 'de t'enÏll.· compte des
queà'ques 'l'emal'ques suivantes:
l. Dans Œ,a Illl,esure ,du po,s'sible, rI faut
donner si,multanément à l"enf ant
un sentiment Ide sécm:ité et une
pla'ce lalp'pr0'P1,iée dans l'e groupe p'0ur [ui 'procurer les 'meilleures
conditions ,de tl'a'V,ail à son point
de vue.
2. POlUr réalliS'er oes conditions, il cOH'V.ienldraiit .d'ahor,d de placel'
'cô~e à ,cô,te Iles ,élèves qui - dans
le tCald're de (La si'tuation s:c'O~aire -
se sont choisis IllutueHement ~<.
CeUe règle, toutefois, peut ,co·mporter des exceptions. Ainsi, l'en
fant iso'lé ou reje1:!é sel'a 'P1,acé à côté ,de 'l'élève de son choix, sur
tout si celutÎ-ci est un leader à condition, hÏ:en entendu, de ne
pas avoir été œjeté 'Par lui, ceci mêmle si IClet élève ou Jealder e'st en n~lla'Üon de dl'oix 'l,éoilpl~oque arvec
un autre enflant. En effet, ill s"agit avant tout ,de 'chel,cher à réinté
grer ceux qui S'ont les plus déJf:avOTisés.
3. Le maître peut parfois amé~iorer
la situation des enfants iS'o~és ou œjetés en valorisant, auprès de l'ense.mh1le ,de lIa olasse, 1es qula1li
tés que oes enfraIllt!S possèdent C01nme aussi ,les 'Suocès qu'hls ohtiennent. Auprès Ide ,quelques élè
ves (en 'parti.ou1ier auprès Ide eeux qui aUl1aient rejeté ,de tels enf,ants mais qui atur,aient été choisis par
eux), l'e maître 'pourl,ait tenter une action directe. En effet, 11'eJCpé
l'ienüe a montré que si le maÎt'l.'e révé1ai,t avec tact à ces enfants
qu'ils avaient été ohoisis par 'ceux qu'ils r ej-ettent, il provoquait chez eux un sentiment ,d'étonnemerut et mên1:e de satisfaction qui, à J,a
longue, r éduisait parfois'Coll1!plète-ment l ~hostilité, .
4. Le m'aîltre qui, SUl' J,a halse ,du 80-
cÏ:ogl,a1lll.llle, observe ~'existence am
* En cas d'édw,c, Je maître pourra faire remarquer aux Mèves tin t&re'S sléis , 'qu'ill J.eur a d:onné une chance ,dont i,1s !l1'ont pas siU ,tire(J.' profit.
- 502-
9
.. -sein ide la classe, ide 'pe-tirtsgroupes 'assez 'fermés, cherchera à établir
,des ,contacts enrtJre ces g~'oupes, par exempiLe en V'alorisant aux yeux des
uns ~eJSqUiaŒirtés des autres et viceversa.
L'utillisation 'du sociogramme telle
q!le nous ~'eXlpoS'ons, n'entraîne;l'a pas une amélior,ation immédiate ,de l'am
biance de la classe. Au 'contraire, au déhut, œl f.aut s'attendœ à certaines pelitmrhatlÎons dues e ssentieHement à
de J'exoÎtta'tÏton '(ose tr'a-c1uisallt par du ba'Vardag,e) et ,au If'ait que J·es enfants doivem s'hahitmer à !la nou'VeHe si,tua
tion. III faut 'que Œe maî11œ ai,t le cou
l'age de Ipaltien1:!er .environ 2 semaines. C'est ensuite qu'il pOUl'l'a observer les etfeJts Ide son intervention.
!Si ,le maÎ'tl'e ne désÏl'e pas u'tiliser
les Idonnées 'sociométr,iques pOlUr plaoer t'Ses élèves, i1l lpouna tout de même
. en ·tenir coonpte ,dans 'ceTta;Înes ,cil'
oonSltmtllces, lpiar le:x:emple à l'occasion d'un tr,a'Vai1 'pal' groupes.
Il n'est p:ats inuti.Je, au 'terme ,de cet al"tide, Ide ra'p'peler qu·e le sociogl,a,mme ne constitue 'qu'un inst'ru
men1 d'étude du tgl'lOUpe scooaire, mais ,hl peut rendœ ,d'appréciables
s,el'vli'ces 'au üOIl'PS enseignant, si 1lI000S
en ,croyons les tém.'Oignages d'ancÎ'erus élèves :de l'écOIle NOr:Inale de Neuchâ,telqui lapp1,iquent - eIt interprè
tent avec prudence - ,ce1Jte technique
dans le ,cadre de leur olasse. Nous aurons ,a'tteint Ile but que nous nous
étions fixié, 'si ,les institutrices et instituteurs va'la'Ïslans font, un j'Our, la même constatation.
Bibliographie sommaire
HORACE MANN. ILINCo.LN fNSTITUTE OF SCHo.OL EXPERIMENTA'J1Io.N
H ow to construct a sociogram
N ew-Yo'rk, Teadlers ICoUege, OuJumbJ'a D., 8e ,édition, 9. 1954,
(Il s"a'g.it là d'un 'OU'V-l'ag,e Ide basé auquel no.UJs aVOJ1ts [ 'ait ,de IIang'es 'em:wunts),
JENNINGS, H. H. Sociometry in growp relations
W1a'shington, n. C" ÂlmeJri'call COIUll'cil on Education, 3e téJdirion, Il. 1951, 85 ip.
(Üuvrag'e tContenant d"intbres'santes indica,
tions, cependant Icertaines des/ lte'ohniqlUes pl~o;po;sées sont i'l1appllrilcrub!les en Europe).
MAUCo.RPS, ·P. Psychologie des mouvements sociaux Pa'ds, Pr·ess'es un-Îl\nel'si'ta,Ï1'es Ide France, 1950, CoHection Que lSJai,s-je, no 425, 126 p.
MORENO., J.·L. Fondements de la sociométrie Paris, Presses runiversitaires de France, B.S.C,
- 503 -
TOUT POUR LES ECOLES
MANUFACTURE DE PAPIERS «ARCOR»
UN SIECLE D"EXPÉRIENCE
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les Cahiers d'exercices de la
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sont, à tous les niveaux d'études, des auxiliaires indispensables et des instruments pédagogique·s incomparables.
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COMMUNICATIONS MI TTEI LU NGEN
INDEMNITE
Le Service de la Comptahilité générale et Caisse d'E,tat communique:
Le Cons.eil d'Etat, dans sa séance du 3
a'Vr·ill 1959, 'a déddé d'aHouer à tout l'e pel" sonnel (mar·ié avec charge 'de famiihle) auquell éNIJ~t 'applùcahle la décis,ion du 28 mars 1958 (déci,sion /portant l'allocation men.
suellle ide ménage de Fr. 40.- à Fl·. 50.- ; Fr. 55,- pour les fallUiUes de 5 enfants et p'lus) une ,ind,emnité de Fr. 4,- par enfant et par mois.
Cette indemnité 'sera versée à la fin de la scola:J.,ité, avec ile Itraitement ,de va·cance.
La Idécision en 'quelstion 'prend effet au 1er janvier 1959.
ZULAGE
Die Ahtoeilung Haupthuchhaltung und Staats. kasse teilt mit :
Der Staatsrat Jmt in !Seiner Sitzung vom 3. April ,1959 heschlossen, idem geJsamten
Personal ('V'erhe:iraoot mit FamilieTI'lasten) für welches den.' Beschlus,s vom 28. Marz
1958 anwendbar war (Erholmng de'r m011'at.lichen Hausha'ltungszu'la'g'e ·von Fr, 40.auf Fr. 50.-; Fr. 55.- für Familien mit
5 und mehr Kindel'l1) eine zusatzliche Teuel'ungsMage von ,Fr. 4.- pro Kind und Monat zu ob'ew!illigen.
Di,ese Zulage wird 'am Ende der Schulzeit mit dem Feriengehalt aushezahlt.
Diesel' Beschluss 'l'ritt mit Wirkung ah 1. Januar 1959 in Kraft.
Internationales :Lehrertreffen des Nal1'S'enhundes jn iEngilranld, :Sommier 1959, 21.·27. JlUli in Oardiff
27. JIUJ1i - 1. A'uguSit in Swa:l1'sea 1.·8. Augus't in 'Lonldon Thema:
EngJ'and, W'alles, ihre g,eli'sti'ge, soz-ia'l.e und witr1tschaJf,tlhfue S truk rur.
Progra.mm:
Be,s'lllch Vion Schulen, z. B. einel' Sclm~-e für straJHillll,ig'e J,ugerrdI.iohe, Oriell'tier.ung
über die Sdm1f'l'ag.en 'lmd JugenidJi1cJhen Rrohleme, Aus·9p.radlen mÎ't Padaanentariern V'Cl1S.ch , ,Pal t e~,en und Besuoh eines pollJùl'i.
schen .ol:ubs, 'eines Gelii'ohltshof,e;s, cller Rat. ha'l1'ser 'Von üal1d,i,f)f und Swansea mit Emp.
f'ang he'Î d,en Biil'genl11eJi,stern, des grosrs'ten
9~ahJJw,e'rk'es IUI1Id einles Kohllenlhe.r.g,w,e'rlœs
mÎlt A'lllSSpl'a'chen über IcliÏe Wirl1Sichaf'rlÎlchlen und sozia:len Veil',hahnis's'e, Be'such 'Versch.
Sch!loS'ser, ilG'l~ohien, ,MlUsee~, d 'el' .Gro'bten
von Cheddar untd Wook'ey, 1n London des BliitÎ-s'ohen Museums, der Na't'ion!al. und ' der
Tate Gatm.ery, d'es To'wer,s, Ider Wes1mlinsbe'l:
A:bbey und - HaU, cles Houses of Pa.l'le. m-e'lllt usw,
Dile EinclrÜ!oke wer.den lin kileinen ial'oorna.
tionallBn Gnu'PP'en h eE,p1'o'ohen, d.anehen wi!l'd vi'el .g,ewandtwt und ge:SlUngern.
[(osten :
28 ,Rf,U1l1d, i~l]yegriHen: sehr gIllte U11Itel'
I{junl~t in 2-er Z,i:mmenl, V'er'P:He>~ng, VIOl"
n'age, Fühl'ung.en, Aus,filfrgle, Besiohl'i'gungen, Ei'll'tdtlte, T'l,il1'l~gellider uS'w. (Niùcht iUlhegru. flen is't die Fahlit zu Iden Tagungsorten, wie die rBwsifalhliten in London).
Anmeldung:
A,uskunft und An.mell,dlU!1Jgen he.im Le'Îter d-es Tl'eff'ens :
Dr. R. Grob, W,inte.J.1mal'tweg 26 h
Be1'l1 - Bümpliz
DelegiertenlVersamm,lung des Zenfralverbandes des im Dienste des Staates Wallis stehenden Personals
Kurzbericht
Die nel,egÎler.tenvel's'amrnllung d,es Zentmlver
band,es d'es irm DileniSt.e cl-es Staal~es Wa111'Îs
stehenden Pe11SOll'ails Ifa'l1!d am 10. Mai 1959 im H()IteJ. de la Planta in SÎ'l'l'en statt.
- 505-
Der VorSÏtzend,e, 'Herr Pra,sident R'evaz, be
grüsste d ,ie Vea.Jtl'et'er und VerhieteTinnen deI'
veL'sC'hiedenen V,ereine,
HeLT Gaston Bicle1l:bost vedas ~lsdann da s
Pro'tokoI.l ,deI): 'leltz'ten Generalversmnmllrtmg,
Dass'eJh.e wurde diskussionslos gen ehmigt
und vom Vorsiltz'enden bestens V'erdankt.
ln ;s,elÎrlJeIl11 hün:dig gefasslte'l1 Jahresheil'tÎcht
wies Hen' 'Pras:ident Re,r.az spezielil auf die
Zusamll1'enal'beh mit Herr Na'tÏonall:rat Jac
ÇJuod Jilin denn ,al~s SeJme'ta:r ,des Zenl~L~aJI""Br~anJdes 'die RoiliLe des V'ermit'vlers zwis'cthe'l1
den Be\J.ang,en Id,er VeL,ein'e un:d cler elÎ.nz'eilnen .
V.ereÎl1lSmi1g1li,e;d'er einer,s,ei'lls und 'd'em Staat
und ·den GemelÎ.nden ,ails Arhei1t.geber ander
se'Ï'rs über~l'a~en "'VluL1d'e. IDe'!.' VOI1slÎtz'en.d'e erkllalit,e /Uns aU/oh, dass Idler Z'e1I1ll:,rail'VeJ.'ban·d
ber.e,Î;t1s 1645 Mitglie1d'er zah1e, wovon 906
den vehrer'/UJnld Lehl'el'innenJVIereinigungen
all1l~eho'l."en.
D>Ul~ch Her,rn Dela,soie e,rhieJl'ten will.' alls
d,anll EinMick in d ,en I()ass'aheJstanKl. iDie
All'Ihei't d 'es lKassLens un!d Id,er Re:CJhnull~revJi-
60ren wUl1d,e lbeMens 'Viel<danklt. A'l1Js,c:hJJ:h~'s
S'end dal1an hescJhllossen ,dlie IDe:1eJgi'el·t.en, d 'en
Ja'11l'leJsbeÎ'tra-g 'Von 5.- Fr. plJ.·O Mitgli ed
beizuhehailten.
Ren' Nallio'lllaŒr,at Jacquod en:nV'idcellte in
über,sichtIlicher Arus<füh'!.'lUng d,2.n Zweck un
serer V eJ.·ein!Î~uug . In cler Or'g,anisa'llion
find,en ,die ger,ech~en Ans'pTüche ,cler AirJ)ei
ter Id,i'e eJ.ifol'd'erlli'ohe DUlic!bJs'chlagskraft: In
dilesem Zusamrmellhan~e elilclaLJl'e ,el' uns,
da>5's die S~aaltsange'steLlten beim Staa,tsrat
Ansp!l.'üche auI LolmeL1hohung ge1ll1acht hat,
ten. ner VOl'S'tand des ZentraJ,verbandes
l,ichteJve ein Solwe'Îlhen 'an d,en Staa1israt, Hm
an doas Hesoldungsdekre't von 1957 erin
nernd, in dem eIs IhBiss't :
«J'ed'e weit~ere tATlIpas'sung !der Gehatl~er und
Soûrulzulag'en heN'teffe11Jd doas StaatspersonaJ '
ils't alUif das Lehl1pel'lsonal anwenJdib8'1' ». (De
lc,ret vom 17. Mali 1957 - Art. 1, [,ilt. c).
Dem Grossen Rat wird das Begehren der
Staatsal1!ges':,eHten in Ider Jun~session unter
bre1tet.
Rerr Nationail'l'at Jacquod führt:e wei:ter aus,
d'ass sich VOl' '3'lh~m die Vel1langEll'llllg der Sohuldauer in d'en V'Ordergrund . d,range.
Dresels Pro'hlen~ müoSSe nkht nJUr d1e Lehr
k'raft s'elIber und Iden Sr-aa't, s011!d,el'n aU'ch
cHe Ge;m~in;den und .das ganz'e Voile he
s'chM'tig'en. ZUI' VeJL'wü·kLi'clmng. des ~es'e'tzten
Zi e;le'S 'soUten fo:lg'end,e Vorkehrung,en mit
heM'e1I1:
1. GesdtJo:ssene Sretl;lungnahme des Lehrper
sonals
2. GrüI1d'Ung einer Kommis'sion, clioe sioh
Il11lit Id em P'rolbl'e;m Schull'viellallligerung be
SOn:dN"S Ib esclha,~tig'en soM. '
Ansohlie.sse11'd fWU1ide die Anr,egung ge1lna'oht,
d.ie 'G'L'ilnd,ung 'einer HiLfsk,as·se ,{m' ,di,e ~n
No,t Igel',a:lienen 'Mi'tgli od,er ius Aug,e zu f'as
E',en. Man Ibesc.hiloss, mit 1C1en Mil~g'lIDedel'n je
d,el' Ver,ein'iglUI1'g darühe-r Z'll ISpre'Ollen und
den Vlol'S'tanld Ides Zerit'l.'allv,e!l.'ha11lœes dl3l·ühea.·
auf Idem LaIllflend'en zou ha'llten.
Ren' Revaz wUI,de ,ah P~'iils,iJd'ent w.i'e!d,er be
,statigt. lm ,eliw<eÎ'te'liten VorS'ta'lld V'ert.1iÏ'tt
IPell'er Lmhasly ld,oo ObeJ."WIaTliise!l· Lehr,eriV~'ein
und Ida Lagger de~l Oberwallise'l.' Lehreran
nenVierein. Reinr,ioh Oggier v,entrirt die Pro
f.e:sso·ren des Ko'Llegi/Ulills 1V0n BJ.·ig und Karl
Se,weil' ,das P ,erson!a/l d ,el' Z,en'l'ra>lverwa'l'tung.
Si'Uten, Id en 6. J'Uni 1959.
Collège Ste Marie 1
Martigny INTERNAT et EXTERNAT
CLASSES PRIMAIRES CLASSES SECONDAIRES ECOLE DE COMMERCE
(Diplôme cantonal)
- 506-
B 1 B LlO G RA P .H 1 E BÜCHER
Kurze Welt. und Schweizsrgeschichte.
Dr. Theodor Hafncr
Benziger-Vlel'lag, EJins.Î:edleJln. 253 SelÎ.ten mit
37 Bildern auf K'llllSlldruckrafeln . GeJbunden
Fr. 6.90.
Es han'<l'e'lt slich /Ulm diJe '1938/4,0 'V'er,f'a's5te
«KlUrze Welt· und Schweliz,el'geschichtle »,
dtie j'etzt in eJ.'WÎeiterlier 3. Aufla.g,e ers chiellen
i Sit. nr. Jos'ef Nied,el'mann, PI'of'es'sol' am
lJell1l'ersemina,l' in R,ic.lœnlhalch und R'e,clak
tOT d'el' «SchWreizoer Schulle» w,idm,ete dlieser
wohLdUL'chd,aClht1en Nell'aufJag:e aJJ1e Sorgfak
Ails he'sol1.'der.e Vlorzoüge mochten wï.r eJL··
wiihnen: I(He heWus5t leinfalcihe unJc1 letioht
Vle!l"standUche lOarstellllung mit gutlen 0:vs'am
mem<œssung.en icl'er K'a1pi'teJ. IUilld cllÎ!e J.'<eiche,
neua,rl:ige l11ustl~a'tion. \W'S1s'el1.'sClhafrlilloh über
l'Iascht uns die Fii1Le .(l:e(S geJholienen S'ioUleS
in pra'gnanlien FOIJ.'i1lLUlLiel'llmg'en auif 'kllcinstem
Raum. Man bea'chte z. B . .(Jlie AU'sfühmugen
über RBfolLmation und Kull,rurkauupf. Be
sond,eLis wer,nToU !ÎJsl ld.Î'e Oeschichlie ,d:e'l.· neue
sten Zeirt Ms 1958. Hier begegnen ",il' den
Namen atl'er «Gr.os'Se1l1» 'Und Be-g,rilflf,etn wi1e:
Schrumanp'lan, OemeÏ.'I1'samer Mm'kt, A,tom
phY'sik, U11Jga'!.·n~flStan:d, Jazz 11'3W.
Die «KulJ.'ze Wlellt- und Schweiz.el'g,esohichte»
wi'Dd \5,ich vorzüg'lidl für uns:ere Ve'l'hahniSis'e
e'Ïgl1Jen. SoJJlte ein GeJsohrichtswerk f,ür aHe
Sekuuda,rschulen des Ob:erwallli,s V1el1hilJ1>d~ich elkilart welid,en, müsstle les w,oh'} d~,e,s'e<s Huc,h
sein. Danleben i'st esauch als P!l.·>Îva,llldCilJÜre
sehr kurzwe:ilig. JIO,Sef Guntern.
Durée des vavances
La durée des V1acarrces scolaiT'es ~al'ùle suiViant
l(!ls pays et même à l'intérieur d'un même
pays. En RépUlbli'que fédémle d'AMlemagne,
elle es'ten moyenne ,de 75 jours; en Autri
che, elle est die 85 jOUIJ.·'s, en AlIlg.l,eten'e de
94 jours, au Cll!l1'aida d'e 102 JOUl'iS, en F'rance
de 110 jours, aux Elia'ts-UnÎls de 116 jours,
en lrilande de 130 jOU1iS et en Italie de 150
jours par année. (BlE)
Le Mongolisme
par le 'Dr Robert Lecuyer
pL"inoipaux problème,s médi'caux, psycho,lo
giques et oSOcl'aux. Un 'Vol. in-8 de 152 p 'ages.
G. DOUIN & Ci.~ , tEd.iteul'S, 8 place d'e
l'Odéon, ParÎ's VIe, 1958. Fr. f'r. l 500.-.
Le docteur Robel1t 'Léouy,eiJ.', iute'l'ue des hô
piltaux psy c!hià~l'Ïoques de ,Ta Seine, vient d.e
consœm'e!l.· un vol1url1'e (qui est 's'aw erreur
sa l'hè'se) à l'é~ud'e Id'e «,p'asS'o'CÏoal1Ï'on d'une
d)~smol}JllO's'e génémlilsée Ibien parl1Ïculière, .et
d'une arriél1atioll d'e nivealll rval.''.Îla1hllle », as'So.
cÎlltt'ion fd,i'~e ma[la'die de La11!gldon-Down ou
plus hab itruie]lem e'l1lt 'connue sous le nom
de mong,oŒ'isme. lDisons Id'emMée que Celt
ouvl'a,ge ·a l'Ietenu 'toute nolliL'e 'attention pal'OO
qu'il eJ9t fOllt b1ien ,bÎlt. ,En efflet, i'l 's.e veut
une S'O.l·,~e ae Ihleu géoméliL'i:que pour l'inlfor
mation Ide tOlUS 'ceux ,qui ont la ch'31',ge
d',a,rri,éL'Jbs m'Ougo'HeJ1ls 'et il nous seIl11lble juste
d'en 11ecomman:der la iliecl1Ul'e aussi hLen aux
médecins qu',aux bduoateul1s 'et aux ps'ycho
lague's. Sans dout.e 'cons,~ate"t-on une foi's de
pLuls combien ill es t Id'iif:ficÎlle Id',é;cJbap:per à s,a
fonmation pl'o1ies:sionneJr1e ,preimièl'e et le
ps'y.cllOJo'gue ou ['lé'dlUoo:Ueur Ipo/U'lU'ai'el1lt-ils
reprodler là l"ault.eur ti'avoir 11édli,gé son
vol.Lume avant tout en médecin, non smhle
menil: dan's une opruique médi'ca/1e IIllais avec
un vo'oa,bulai,r.e Sip,é;cialLi'sé~ iHlt1ficÏlle à s'llli'Vre
par «tous oeux 'qui ont chaJ.'lg,e ». L'éld'll'oo
teur s'e trouveJ.'la un peu sea.,J"é taprès arvoir ~u
la quinzaine de pages dans Œ'esq'1.lleHes H pour'ra trOuver des ' suggestions pratiques,
encore que Cl6]les-'CÏ parai:ssent originales
en l'egalid de 'ce qui s'e l,baLise p'l'atÏ'que·
ment. Mai.s j'e 'répond-l'ai ,à cha.cun que j'aime
ce vo'lume à oau'se de 'son effor,t dbfibéré
de synt1hèse deiS 'Po:in~s de vue Œ'aissés hahi
tueUement rsol1és : méd,ilcall. et 'So'oilal, psycho
logique et Ipédagogique. Je le trouve auesi
intéreiS'sa'llt ip'ar J'.autitude qui a constamment
guid'é ,les l'echerc:hes d:e J'auteur: Allors
- 507 -
qU'liiI y .a une vingllaine Id'année's les mongoHenis étla,ient aVian't ,tout pr~senlt.és comme
d'e's êl~r.es éphémèr e's ,à oause d,e leur fmgili<té ,phys iologique, Je règne d es alntihiO<ti
ques ,a fait ~leuteme nt aip:pat'.aîtl'e l es pro
hlèmes qui se POSffll't tant au l1'eurol)Jsychi,aIJr,e qu'au ipsychÜ'péd,agogue et au groupe
sOCJ:'al pour la'ssi,ster eIf,fioace mel1it fa'du.lte mongohen; 'et noltre auteur Jes étud ie a,r.ec b eau ooup Id,e soin, ~11'ai,s 'aussi avec une sym
pa~hie cOI1!stante ,à rl"égal'd de ces malades
t~llemel1't ,allta'chants pour celui qui les a
pra ti'qu és ,
L'éMit actuell d es pl'ohlèmes pos,és par les mongo'liens est prbsenté Id'une m'anièr.e pré
C'Î se ; ' certaiJ1'(~s rechepche's du Dr 'L écuy.er d,ans l'e d'O'Ul,aline m'Ol.phologiqU'e (examen oCJUlai,re <3lpiprolf.on:dli), biolo gli que (sang 'e t
hqui,de céphallo-l'achridien), au social (l es
fam'iilJle-s Ides mongoli.ens) sont une 'conn"ib'U" ~ion p ersonn elHe ,digne ,d',in!térêt à l',étude du
mong()(l,~sme, ,ques tion intél'e!s's'ant.e entre toutels ,d,ans ILe Idolm'aline p'syohopédago'gique,
Sans pouv01r jUigà Ides l'eOhel"ches m édical e,s,
lelS ,synVhèses l)J'sy,choilogiques et p éd'agogiques ,fiaiÏ' tle:s noUiS sem lMent prouver une ob
S'el'v,altion pel'lJil1'enlte e't p én én"'al1lte, s'p écia'lement sur [,e l)J'IIll<l1 'oar-a'ctéri'eJI ,et famihœl. J'aime ,en paritilou:1ier [e ten11'e d'« Illiocid:ent »
qu'e l'auteur 'empŒoie pour 'caractéds'er ['appalJ.ii,tJion du mongo'l,ien d'ans la hg'l1lée fami
liale et J'es hYPOl'hèses avanc,ées pour tenter ' de J'explbquer,
Enfin, il me plaît ,particulièrem ent d e
recommal1der ce volum'e non 'seulem ent en tant que volume d'b~ude et de synthèse, mai's aussi comme rvolume pratique: il contient qne importanlJe hihHtographie inte3Jig,emment présentée: (Tl~a'V<aux « prin
ceps », référence's en fonotion ,d.e l'intérê t appol'té au -mongolisme, avant 1938, de
1939 à 1955, depuis 1956), renvoie aux biblio
gllaph~es d.e BO<Ul'gin ~t d'e Bend'a, et donne une Hs,te d',é~abHssemel1'ts ,fl'ançais recevant
des débile's m enltaux profonld.s, qui m'a p'a,ru
utile et qui illustre bi,en son opl!ique cons
tante: aider et 'servir ces malades,
J. Dubosson
Geschichte der ,Deutschen Dichtung,
W~lhel!l1 Kahle,
3., el1We'i ter.te mM ooeDarbeiteJte ,Aulfhg,e
1958, 500 Seiten, Leinen DM 24,80 ,
Kaltles Geschichte der Deutschen Dichtung Hegt l1Udh wenig'en J,all1T,en b en~.ills ~n dritter , welSentilÏ'ch Ü'b.el1arb:ei~eller und erganzter Auf
lage VOl'. W'Î s',,2n ~'ohalf' 1l1i'CJh e LÏl'erarurergeb-11Ï'sse sind ausg,ffiv'el' tet und ,d er Anmeir
kungs teill ist erw·eitert worden, 'so das's es von dor,t ,au s e,in 'lei dh~es is,t, cllie Bp ezia1lgehiete
d er ,deu1tsc:h en IDichamg zu e r,schlieS's'en, Dl,,~ GBg,el1 war~sldi ch:ung wur,d'e bis in clas
Jahr 1958 fortgeführt.
J eider Lillera lïul,epoche ii'st eine aHgeme'ine Einfüh11ung in Idie lcuiL~ur,eilllel1 B eJallge 'VOl'
an gesClhiclct, wo:h eJi die D:ilohtullg im Zusam
m enn ang mit d er Ge!sohichte und d en l'eH
gio'sen und philoso'phi'schen S tromuugen geseh en w ipd. In 'd,2'l' ,I(>el1lIltnis d er u euesten
FOl's'ohung er gebnisS'e h ait KJa'hlle auch dne W'erke gewer,tet und hl Zusammel1!hang
gese tzt zu d'en Ol'dnungsma'chten d er a<bffl1.dlal1'd>Îlsohen MensClhhffi,t f\lnd Ides Chri,sten
!lUlns, Eine s'Oilohe lit'el'adili<s ~or.jsche D al1S 001-lung edol'Clel1t Mut und Auf'l"iohVigk'eit und
VOl' alHem cl.i'e Gabe Id er Ul1'tel'scheiJc1ung de r Geis ter_ Dieser Grundhall tung w,e'gen gH<t
Ka'h!}es IlJiliellahu'geJschiohl1e ail's Z'UlV'elilassiger Fülu,et" ~u ,den dichtel'ischen W,erlien unseres
Vollces u nd ist 'd,esh a'lb beS'Onld'er<s für die
jUl1!ge Gel1!emlJion g'eeignelt, lbi,etet si'ch aher .1:1ch a11 denen ,dar, dlile die rD.ichtung der
Deutschen lim 'Zus:ammenhang erfassen wol· len,
Besonders ifür den Prima,r- u nld Sdmmd,at"
sohulhlehr,er is t d:iese:s Buoh nioht nul' ein
5eh1' pllakti,sClh es und weihanschauli ch zuver
tla:ss~ges lNra Clh s,c:Malgle'wlfflllc id er Lr1l1el-.al\1ur,ge
sClhichte, sondern es is·t auch <S'ehr geel'gnet
zum S e:lhststu:d iJum, zur ~iterilld schen Wei terh :'1c1rung. D~le;s um so m ehr, a,ls es [Jüssi'g,
leichtfas~lich und am,preoh end gte'schrie<ben
islt, Ein lf'eiÎnes lBucIl If,ü'l" Id~'e IF.e11ienzeÏ't!
- 508-
Else Wahl, Rechtschreiben, 658 Übungstex-te für Idie 3. /4, KJla'sse, 124 Sej'ten , ImrtollÎ'el't
mit Leinenrüclœn DM 4,80, EhrenwirthV.p l11a>g-Münch en,
nie Reihe uuter,],"ichtsppaIc<t'Îscher HaJ1ld,hii. oher ,frür d,en IL ehre r ha't mit diesel' Nener
soheiJnung wied.er ·eine e11fl1enhohe Env'ei.terung er.fahlJ.",en, 658 Ühungg.~e"'lJe für d en
R etohtsohreihunteniicht ,d,el' drit~en und "".ler
ten Schüleljahl'gange, h el'aus'g'2wa'ohsen aus jahl'elanger Erp'rOlbung, Ibie l1en d em L ehr.er
fiRS! unel'schopf:lJkJhe IMoglLi>dl1<lœiten der Aus
W'a1hil. IDie Tex~e sind kurz, nach Lebensg,ebietlen s'innvo!l[ g'eordl1'e.t und jIu"es a1lgemelin iheimatkundlichen Oharakter.s wegen in j ed,e'l' Sc:hUlle in S~acl>t und Land, Nord
und Süd in gl eJid1!er W'eise zu verwend en,
Ver Lehr.er wird in seiner lS e'1bstandigen Untem'idhrsfi1lllJ."ul1!g ~cielÎnesweg,s g,es'tort, vieil
mehr g.efol1d:ert und ell':II'a'Stet, Die V'erfasserin des Buohes g,iht zWlar Einhtlick !in
iht· ,e,i'gen e'S rul1'terrlichtli oh e:s VorgeIlel1, lin
d'em sie ,d en Üb'Uugs t'exten einige pr,aktisoh e Auswertungen vOl'R'll'ssohidct. Si'e hat abe,r J1lI~t wohllüb edeg~et" Ah'8IÎ,c:ht auJ[ di,e Bei
ga'he vi'eler Übf\ln~shinWieise im AmClhJuss an die 'einze!lnen Texte verzi,chtett, d enn do,rt konnten sie vel'wlirr.enld und b eeng,el1id wj'rken,
C I VEI=lS
M. Alfred Ledermann, Dr en droit, le nouiveau secrétaire général de la Fonda. tion Pro Juventute
M" L edermann est né le 11 s'eptembre 1919 à Bi,rs~etlden. 11 a été Pé'lèvle de l'écoJ'e pl'ima,iœ et du gymltRise l<Îttél'aire d e Bâ,le , ter-
mlÎnlant ses é tud es d e le ttres el d'e drOlÏt à l'Univel\si-~é de Bâle pal' une ,tJhè:se de doc
tOl'a·t COJ1lS'aOl"'é,e <RU dr01t p énal dies 1l11'Î<l1eurs .
H fit ensu i te (les s lag'es arup 'rès de ,1'1ll'VO'Cialt d es mineu'rs e t à l'office d,e's mineuris d,e Bâle, En outre, M, Led emnallill aS'sum<a bé.névol ement la surveiJJanoe ,de jeunes mena,cés
et il gagna aussi d 'autres étud,iant>s à cette
tâche. Il se pl'épara à ses <R'ct>iv.ités sociales f.utures par d,eJs an!1lées d',expér~e1'1ces : en
1944, j.l S"o coUipa ,de jeuJ1les &tl'angers d,e
camps de concentration allemands; en
1945, il coUabora à wa r eCOl1stlructliOIl1 d'un
viUag'e du Sud de .la F.rance e't itl \S '·o'c:oup'a d"enfants hol.lan'd,a,1s victÏnTeJs d,e la gu'el'l"e;
en 1946/47, i<l dirigea dlllll1S la Ruhr des oampagnes cl'ai:cle aux ,enfa11lts, ~l eoNalborlll à d 'autl~e's ' organ~sées palJ.' ,Je « non sMs5e ». En 1948, M, L eJdlermann fflltl"a au serrv.ic'e du
secrétariat général d,e Pro Juveattube. 11 se voua ,tout ,d',abord ,au service :des co!lJ:abo
ra te'Ul",S , fut nomm,é m eul ln',e de la dlilJ.-etc'tÙ.oll1
du vù>11age d'enfants P estalozzi; il s'e tourna
ensui te ver s les tâches d'e :l''Org,ani\s'ait-ion d es 'loi'Sil\S pOU'l' JJetS enfants, .les ado[esœn1ts
et Iles famillles, ver s ceHes COllcel'nant J'aide à l 'enfant placé, s'intél1essa'l1lt 'aussi à des
lwohlèmes acruds ,d e COl1stl'ucllion d'e bâtim ents s'colaires , En 1953, ill fut nommé secr é tait,e géulér,all ladjolil1t. Une de ses ini,t,ialbives fut pOO,',ti,olllièrement 'couronnée
de succès : oe,11e en faveur de Ja Ol,éa,tion
de places de jffllx pour enf,an1!s répollid1ant aux nécessit és aClJueliles, de « pla.ces de
jeux Rohinson » et Id,e «centl1es de qua'!'lier ». En ,aVl'Îl dernier, la commis's,Îon de
la Fondation Pa nommé s'ecl,étaire général. Il ,es:t entI,é en activlité le 11er juille t. Sou
hai,tons.Jui une 'l on g.ue carr,ièl<e 'pour Je
plus g'l'and bien de la jffllues'S'e die chez nous ,
über allen anderen Tugenden st2.ht e.ins : das bestandige Streben nach oben, das Ringen mit .')ich selbst, das unersattliche Verlangen nach grosserer Reinheit, Weisheit, Güte und Liebe. (Goethe)
- 509 -
SOMMAIRE • INHALT
Dr. B. Jmhotf W ie leme ich meine Schulkinder kennen? 467
Dr. LB . iLmJhof Ce qu'wle connaissance approfondie de f élève exige de nous 481
J.-B. elt M. tDrupon1t-Huher Le sociogramme 488
Communication - Mitteilungen . . 505
Bibliographie . Bücher 507
RENSEIGNEMENTS . HINWEISE
« L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 1er de chaque muis de novembre à juin. En été, numéros double,s le 15 juillet et le 15 septembre.
Die «Walliser Schule» erscheint in Sitten am 1. jed·es Monats . lm Sommer, Doppelnummern am 15. Juli und 15. September.
Edition et administration Herausgeber und Verwaltung
Impression et expédition Druck und Versand
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} Fr. 10.- {
Délai de rédaction Redaktionsschluss
le 15 de chaque mois am 15. des Monats
110 fois au minimum , 10 mal wenigstens
5 insertions = rabais de 5% 5maliges Erscheincn = 5%
10 insertions = rabais de 10 % 10maliges Erscheinen
Cpte de chèques II c 12 (Etat du Valais - Sion)
= 10 %
Rab.
Rab.
..,
CAISSE D'ÉPARGNE DU VALAIS Notre établissement traite to'utes les opérations de banque. Il exerce son activité dans le canton depuis 1876. Il ne poursuit pas de buts essentiellement lucratifs puis-
1
que ses bénéfices, après les prélèvements nécessaires à sa consolidation financière sont entièrement affectés à des
1
œuvres humanitaires et sociales.
--________ -1
CAHIERS VALAIS
CAHIERS PRESSPAN ENCRES
~~ ]Fil (c CO) ~
PAPIERS EN GROS ~ . A. SION
TOUS LES ARTICLES D'ECOLE
ET
TOUTE LA PAPETERIE EN GROS AU
CRAYONSI
GOMMES
L 23878 _______ .------J
Instituteurs, Institutrices . .. Notez la bonne adresse:
TABLES ET CHAISES POUR ECOLES! Bâtiment «LA MATZE », Pratifori . SION