l'ecole valaisanne, mars 1984
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L'ÉCOLE VALAISANNE
RÉDACTEUR
DÉLAI DE RÉDACTION
ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION
IMPRESSION, EXPÉDITION
ABONNEMENT ANNUEL
TARIF DE PUBLICITÉ
DONNÉES TECHNIQUES
RÉGIE DES ANNONCES
ENCART
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Mars 1984 XXVllie année N° 7
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
M. Jean-François Lovey.
Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.
Imprimerie Valprint SA, Sion.
Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).
Couverture,' 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
111 page Fr. 3500.-112 page Fr. 1800.-114 page Fr. 1000.-118 page Fr. 600.-
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111 page Fr. 300.-112 page Fr. 160.-113 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-118 page Fr. 50.-
2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
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Rabais pour ordres fermes: 5 fois: 5 %, 10 fois: 10 %.
Délai des annonces: le 1 er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression :offset.
Publicitas SA, Sion, téléphone (027) 21 2111 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitqs SA.
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Sommaire
ÉDITORIAL Jean-François Lovey
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Pierre Pradervand ESC de Martigny Suzanne Chappaz-Wirthner Elisabeth Barmaz
EV Marguerite Stœckli Anna T. Veuthey Elisabeth Sola
ACTUALITÉ PÉDA GOGIQUE Marianne Golaz
Pierre-Yves Brandt
Jocelyne Gagliardi TV éducative Serge Rappaz EV ODIS
VIE CORPORATIVE Jean-Marie Abbet ACM / SPVal AEPSVR AEPSVR AEPSVR
NOUVELLES ACQUISITIONS
ODIS CFPS
INFORMATIONS OFFICIELLES
DIP ODIS
INFORMATIONS GÉNÉRALES EV ASEP EV CEMEA
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Aux plumes
Dépasser les mots ,: . . . . . . . . . . . . . . . . . Une tâche ardue . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Tiers Monde sans plages dorées ni buffles décharnés Sierre, festival international de la bande dessinée + concours ............ . .. . ... . Deuxième séminaire de littérature italienne en Valais . Tâches de l'infirmière scolaire L'homme quotidien . . . Les enfants aux fusils . . . . . . . . .
Un dossier pédagogique pour les petits: Kezang et Wangmo . . . . . . . . . . . . . . . . . Réflexions concernant l'enseignement de la numération en 3 - 4 P ... . .. . ... . ....... . Les cahiers de l'environnement ... . .. . La course autour de chez soi . . . . . . . . Moyens audio-visuels et informatique à l'école Les réalisations audio-visuelles à l'école Périodiques et revues en prêt à l'ODIS de Sion
Compte-rendu de l'assemblée générale de la section Tournoi de volleyball pour les enseignants . . . . . Tournoi de volleyball (écoles secondaires du 2e degré) . Tournoi de mini-volleyball . . . . . . . . .
Liste des récentes acquisitions . Bulletin d'information . . . . .
Accès aux écoles secondaires du 1 er et du 28 degrés Horaire de Pâques . . . . . . . . . . . . . . . .
Digital Equipment à Didacta . . . . . . Cours de perfectionnement . . . . . . 31 e semaine pédagogique internationale Stages de formation à l'animation
Photo de couverture: Dominique Formaz
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r Aux plumes!
Chères enseignantes, chers enseignants,
La présente revue souffre de votre absence, même momentanée, et il lui arrive, les soirs d'amertume et d'encre sèche, de se demander en soupirant qui a été infidèle à l'autre, qui a osé l'oubli. Oh, il s 'agit moins de chercher un coupable que d'éviter le monologue.
Par votre silence, vous la laissez en compagnie de gens qui ne respirent plus dans les classes la douce atmosphère des pédagogies vécues. Vous l'obligez partois à se faire, par excès, pontifiante, obscure, élitaire, aride, désordonnée ou exagérément administrative. Cette épreuve de la pratique qui lui serait un garde-fou, une source d'enrichissement et qui fait l'originalité de vos interventions, vous l'en privez trop souvent, abandonnant ainsi aux routines théoriques ces places du vécu qui devraient vous revenir en propre.
Dites-nous la vie des classes, les difficultés et les élans des vocations, vos paris et vos craintes sur l'avenir, les travaux que vous entreprenez, les moyens d'enseignement que vous ébauchez, les réactions de ceux qui vous sont confiés.
Du primaire ou du secondaire, qu'importe. Faites entendre vos voix! Aiguisez vos plumes! Vos collègues sont sur la ligne pour vous écouter.
Que cette revue soit vôtre avant que d'être aux autres!
Jean-François Lovey
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Dépasser les mots
Une exposition itinérante sur le thème «Aujourd'hui , vaincre la faim» a été accueillie par une série d'écoles valaisannes entre septembre et décembre 1983.
Dans plusieurs écoles - notamment au cycle de Monthey et l'école supérieure de commerce de Martigny -les élèves ont voulu aller au-delà de la simple information et entreprendre eux-mêmes une action concrète.
Dans un monde où les sentiments d'impuissance, de résignation, le «qu'est-ce que j'y peux, moi» rituel, caractérisent la pensée de tant de personnes, il est plus qu'encourageant de voir des élèves réagir à une information en cherchant à entreprendre une action concrète qui répond par la positive à la pensée du philosophe anglais Edmund Burke, «Nul ne commît de plus grande erreur que celui qui ne fit rien en prétextant qu'il ne pouvait faire qu'un petit peu ».
Au-delà de la somme de Fr. 6000.- recueillie pour des projets de développement (Fr. 1000.- de plus que le but
Photo Crédit BIT
visé) c'est l'esprit qui a animé ce groupe d'élèves que nous saluons, et avant tout le désir de continuer une action de sensibilisation à long terme, et ce, longtemps après que l'exposition ait quitté leur établissement. Leur engagement rappelle ces collégiens de Graz (Autriche) qui sont allés voir le responsable du Service d'information Tiers Monde de leur ville, en disant: «Nos professeurs ne savent rien sur le Tiers Monde. Nous voulons les informer». Pendant des semaines, ils ont consacré tous leurs après-midi de congé à rédiger un document d'information ... destiné à leurs propres professeurs!
A l'Ecole supérieure de commerce de Martigny, on a jeté une balle dans le camp des étudiants. Ils ont su la saisir au vol. Bravo à ces derniers ... en attendant que d'autres fassent de même.
L'article qui suH a été écrit par un groupe d'élève de l'école, le deuxième par un professeur de l'établissement qui commente l'exposition.
Service Ecole Tiers .Monde
Une tâche ardue
La terre peut nourrir 10 à 20 fois sa population! et pour cela, nous avons tous quelque chose à faire. Voici donc notre façon de réagir. Touchés et sensibilisés par cette exposition dénonçant le scandale de la faim et attirés par la perspective d'entreprendre quelque chose de positif, les plus motivés d'entre nous ont fait part de leur idée à la Direction de notre école, afin d'obtenir «carte blanche» et soutien pour la bonne marche de nos actions.
Le déclic ne s'est pas fait attendre: un groupe s'est formé. Notre premiére réunion s'est soldée par un bombardement de suggestions. Une tombola et un spectacle, actions parallèles et complémentaires sont envisagés dans un laps de temps fortement restreint: c'est d'ailleurs ce facteur qui écarta les propositions nécessitant une longue préparation. Car pour organiser et effectuer ces projets, autrement dit pour atteindre le but de Fr. 5000.-, nous n'avons disposé en tout et pour tout que d'un mois et demi.
La tombola
Pour elle, il nous a fallu: - des billets; - une permission
(pour les vendre); - des lots.
Résultat de nos démarches auprès des différents commerces de Martigny: 3000 billets de tombola, ainsi qu'un nombre non négligeable de lots, nous sont gracieusement offerts. Fabuleux! Et c'est une vente de pop-corns dans notre école qui finança la permission. Au feu vert pour la vente, bon nombre de porte-monnaies s'ouvrent devant le sourire et le dynamisme de nos vendeurs
et vendeuses! tous élèves de l'Ecole supérieure de commerce. C'est ainsi qu'achetés par solidarité, par compassion ou pour être en ordre avec sa conscience, nos billets sont partis «vaincre» la faim dans les districts de Martigny, StMaurice et Entremont.
Le spectacle
Comme action parallèle et pour clore avec brio notre tombola, une représentation est organisée, avec au choix trois sortes de musiciens:
- «vedettes»' - artistes e~ternes à notre
école; - artistes de notre école.
Nous retenons la dernière solution, épaulée toutefois par la deuxième. Le «recrutement» des artistes ne fut pas chose ardue, puisqu'ils se présentèrent déjà lors de notre première réunidn.
Placé sous le signe de la diversité, notre spectacle présenta plusieurs instrumentistes: pianistes, flûtistes, guitaristes, trompettistes, ainsi que plusieurs personnes dotées d'une voix peu commune.
Nous pouvons dire sans fausse note que la qualité des productions ravit tout d'abord les
organisateurs et peut-être, qui sait, a-t-elle séduit le public?
Pour toutes les tâches annexes: caissières, éclairagistes, scriptes, techniciens, enfin pour le travail en coulisses, le~ copains et les copines sollicités répondirent spontanément: «d'accord! ».
Afin d'abriter tout ce beau monde pendant les répétitions et le soir du spectacle, un cadeau nous est offert. Une salle superbe, dont les 400 places prouvent notre optimisme!
Aujourd'hui, l'action finie, nous tirons les conclusions, et nous constatons avec plaisir que même s'il restait quelques billets de tombola et que la salle n'était pas ,archi-comble le soir de la représentation, notre but financier est atteint. Il nous reste donc à travailler profondément le but «prise de conscience ». Mais toucher l'opinion publique et lui proposer de vivre non pas du Tiers Monde et de ses clichés devenus mesquins, mais pour des pays en voie de développement, débarrassés de notre suprématie, semble être une tâche forl ardue, mais nous n'y renonçons pas.
Dans nos discussions s'ébauchent déjà les projets d'activités futures, et la prochaine réalisation sera vraisemblablement le journal de notre école, doté d'une rubrique spécialement réservée aux problèmes de la faim. Alors, à bientôt lors d'une prochaine action!
Etudiants(es) de l'Ecole supérieure de commerce
1920 Martigny
Une exposition à l'école:
le « Tiers Monde» sans plages dorées ni buffles décharnés
Le but de l'exposition «Aujourd'hui, vaincre la faim» était de mettre en évidence quelques-uns des mécanismes économiques et sociaux à l'origine des famines dont souffrent plusieurs pays du Tiers Monde. La présentation de schémas clairs et de textes succincts, l'absence de photos pathétiques traduisaient la volonté des organisateurs de se démarquer des informations habituelles sur ce sujet. Ce refus de l'effet-choc n'alla pas sans susciter une réaction qui a inspiré ces quelques remarques sur l'intérêt pédagogique d'une telle exposition.
Certains élèves jugèrent d'abord l'image présentée très en deçà de la réalité connue habituellement par des photos «autrement plus expressives ». Cette attente déçue est intéresssante car elle implique une image du Tiers Monde qu'il importe de définir puisqu'elle est le filtre à travers lequel toute l'exposition se perçoit. Image trés répandue qui se révèle double: une de ses faces renvoie le Paradis avec ses plages dorées et ses mers émeraude où s'assouvissent nos rêves d'évasion; sur l'autre grimace l'Enfer avec ses buffles efflanqués, ses déserts arides et ses ossements blanchis devant lesquels l'horreur se mêle de pitié. Image contrastée, sans nuances, composée de ·clichés qui occultent une réalité modelée en fait par des processus économiques dénués d'exotisme, et dont il faut rechercher les sources. Alors peut s'amorcer une réflexion Sur le rôle des media dans la production de cette image, tel que l'analyse par exemple Pascal Bruckner dans « Le sanglot de l'homme blanc»: le déferlement d'informations qui caraCtérise notre époque entraîne une déformation de la réalité par simplification et gé-
néralisation hâtive si bien que «l'autre» n'est perçu qu'à travers une grille de stéréotypes qui renforcent les préjugés; de plus, le flot d'images favorise par surenchère le goût du spectaculaire et «l'autre» se trouve ainsi jeté en pâture à nos fantasmes.
Une fois cette image rendue explicite, il est possible de montrer qu'elle est le produit d'une histoire, celle de l'expansion coloniale qui instaure entre l'Europe et le «Tiers Monde» des rapports économiques ~négaux. C'est d'ailleurs dans ce contexte que l'exposition replace les causes des famines qui peuvent alors être expliquées, en montrant le rôle déterminant de l'impôt dans le processus de colonisation. Cette domination économique et politique, les Européens ont cherché à la justifier en invoquant une soi-disant supériorité «naturelle» du Nord sur le Sud, ce qui conduit à une réflexion sur le racisme biologique et ses tentatives d'utiliser la science pour légitimer des actes politiques. On aboutit ainsi à la notion plus générale de «différence» dont il faut souligner l'ambiguïté: le philosophe africain Paulin Houn-
tondji en particulier s'élève avec force contre la cloison hermétique que les Européens les mieux intentionnés (certains ethnologues en l'occurence) dressent entre les cultures occidentales et les cultures africaines, par exemple au nom du «respect de la différence» :
« ... Tout se joue une fois de plus, comme d'habitude, en dehors des Africains eux-mêmes ; ... le Noir continue d'être tout le contraire d'un interlocuteur: il est ce dont on parle, un visage sans voix qu'on tente de déchiffrer entre soi, objet à définir et non sujet d'un discours possible».1
Enfin on peut conclure l'analyse de l'exposition en citant ces lignes d'Aimé Césaire revendiquant pour le «Tiers Monde» le droit à la responsabilité historique:
«C'est ici une véritable révolution copernicienne qu'il faut imposer tant est enracinée en Europe et dans tous les partis de l'extrême droite à l'extrême gauche l'habitude de faire pour nous, de penser pour nous, de disposer pour nous, bref l'habitude de nous contester le droit à l'initiative qui est en définitive le droit à la personnalité. »2
Suzanne Chappaz-Wirthner
1 Cité par Marc Augé dans «Symbole, fonction, histoire. Les interrogations de l'anthropologie» . Hachette 1979, p.160.
2 Cité par Pascal Bruckner dans «Le sanglot de l'homme blanc. Tiers Monde, culpabilité, haine de soi». Seuil 1983, p. 232.
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80'84 Festival international de la bande dessinée Sierre 14-17 juin 1984
Pour fêter le 15e anniversaire de sa fondation, la Jeune Chambre économique de Sierre organise, du 14 au 17 juin prochain, un festival international de la bande dessinée.
Le comité d'organisation, présidé par Danielle Anthenien, a pris de multiples contacts et de nombreux éditeurs - Dargaud, Castermann, Lombard, Dupuis, Glenat, Kesselring ... - ont déjà réservé leur stand. Ces derniers présenteront un panorama complet de ce qui se fait actuellement dans la bande dessinée.
Les grands auteurs du 8e art seront présents et animeront le festival par des conférences, des démonstrations et des dédicaces. Ont déjà donné leur accord: Derib, Cosey, Ceppi, Bozzoli (Histoire suisse en bande dessinée) et tous les autres Suisses, Peyo (Les Stroumpfs), Bilai JPartie de chasse), Pratt (Corto Maltese), Manara (Aventures de Giuseppe Bergmann).
Les organisateurs espèrent pouvoir compter sur la présence de Roba (Boule et Bill) et de Franquin (Gaston Lagaffe).
Pour marquer la distance avec le Salon d'Angoulême, BD'84 laissera de côté, dans la mesure du possible, l'aspect mercantile, pour mettre l'accent sur l'animation, la recherche et le délassement. Des manifestations variées sont prévues: des films, des conférences, des concours pour les jeunes et les professionnels; différentes expositions auront lieu: exposition de dessins de presse suisse animée et montée par Thierry Barrigue, exposition Tœpffer, exposition «Historique de la BD, des origines à nos jours», exposition de BD d'un pays étranger, hôte d'honneur (probablement la Chine), exposition d'enfants participants au concours Jeune Chambre économique ...
La «fête du Petit Bois», qui se déroulera aux mêmes dates que le festival BD, distraira les visiteurs durant la soirée.
Venez donc nombreux assister et participer à ce festival international de la bande dessinée, le premier organisé en Suisse.
E. Barmaz
FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA BANDE DESSINÉE
SI ERRE - SUISSE 15 - 17 juin 1984
GRAND CONCOURS DE BANDES DESSINÉES
Prix des jeunes
La Jeune Chambre économique de Sierre, organisatrice du Festival, récompense un(e) écolier(ère) âgé(e) de 15 ans au maximum à fin avril. Ils peuvent envoyer une planche, format A3, noir-blanc ou couleur, sur un sujet libre, mais dont l'action doit se passer en Valais ou concerner les alpages. Le concours - ouvert à tous les jeunes gens domiciliés en Suisse - est doté de 3 prix sous forme de 50, 30 et 15 albums de BD.
Adresse : BD'84 CP 27 3965 Chippis.
Délai: 30 avril.
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Deuxième séminaire de 1 ittératu re italienne
Avec l'appui du Conseil de la culture de l'Etat du Valais et la Commission culturelle de la Municipalité de Sion, l'Association suisse des «Amis de l'Université italienne pour étrangers de Perugia», section Valais, en collaboration avec le vice-consulat d'Italie à Sion, la Société «Dante Alighieri» de Martigny et le Comité consulaire de coordination de Sion, organisé le
deuxième séminaire de littérature italienne en Valais
du 26 au 30 mars 1984 à Sion.
En 5 conférences successives, le professeur Armando Biselli, ancien professeur à l'Université pour étrangers de Perugia, développera le thème:
«Dante Alighieri»
comprenant les aspects suivants:
Lundi 26 mars La presenza di Dante nel clima spirituale e sociale deI tempo.
Mardi 27 mars La maturazione ideale e culturale di Dante.
Mercredi 28 mars La Disperazione (commento di alcune parti dell 'in fern 0).
Jeudi 29 mars La Speranza (commento di alcune parti deI Purgatorio).
Vendredi 30 mars
La Salvezza e la Fama (commento di alcune parti deI Paradis 0).
Les exposés seront illustrés par la mise à disposition de textes et la projection de diapositives.
Soirée inaugurale: lundi 26 mars 1984 à 20 h DO,
Aula du Lycée-Collège des Creusets, 34, rue Saint-Guérin Sion. '
Ouverture par M. le conseiller d'Etat Bernard Comby, chef du Département de l'instruction publique.
Intermèdes musicaux par le «Trio barocco di Torino ».
Attribution de bourses d'études pour fréquenter les Cours de l'Université italienne pour étrangers de Perugia.
Les autres entretiens se dérouleront à la salle de conférences du Crédit Suisse, 23, avenue de la Gare, Sion, à 20 heures.
Les qualités de l'éminent conférencier (qui revient pour la quatrième fois en Valais) et le haut niveau de ses exposés sont garants d'un enrichissement culturel et humain de premier choix.
Cordiale bienvenue à toute personne désirant approfondir les richesses de la culture italienne à travers les siècles!
en Valais
Dans le cadre de l'activité polyvalente confiée aux infirmières de santé publique, collaborant dans les centres médicaux-sociaux du Valais, une part importante revient au secteur médico-scolaire (englobant la tranche d'âge allant de 4 à 16 ans).
Chaque été, le chef des Départements de la santé et de l'instruction publiques émet des directives médico-scolaires pour la nouvelle année, à l'intention des médecins et des infirmières scolaires (pour 1983/1984, cf Ecole valaisanne No 1, septembre 1983).
Ces directives sont largement diffusées auprès des milieux intéressés:
- médecins de district; - directeurs des cycles
d'orientation, des écoles secondaires du 2e degré;
- inspecteurs scolaires: écoles primaires, cycles d'orientation et écoles secondaires du 2e degré;
- inspecteur de gymnastique; - commissions scolaires; - directions des écoles primai-
res ' - cen'tres médico-sociaux; - services médico-pédagogi-
ques; - ligue valaisanne pour la lutte
contre la tuberculose.
Pour introduire plus facilement l'infirmière scolaire, notamment auprès des nouveaux enseignants entrant en fonction, une circulaire intitulée «Information aux maîtres» est mise à disposition.
Tâches de l'infirmière scolaire
Ce texte présente brièvement les tâches que l'infirmière scolaire est appelée à effectuer entre le début de l'année scolaire et le mois de mars.
1. Contrôles préliminaires
Ecoles enfantines: 1 re année. Ecoles primaires, classes de développement, classes spéciales et écoles privées: 1 re et 4e année:
- examen de l'ouïe; - examen de la vue; - contrôle du poids et de la
taille et calcul du percentil; - contrôle de la tension arté
rielle; - établissement et tenue à jour
du dossier nominatif de chaque élève;
- en 1 re enfantine ou 1 re primaire: questionnaire médical à remplir par les parents.
2. Visites médicales
L'infirmière accompagne le médecin scolaire lors de sa visite dans les mêmes classes.
3. Examens radiologiques
Un examen radiologique aura lieu pour les élèves de la 2e année du cycle d'orientation de l'année 1983/1984, en collaboration avec la Ligue valaisanne contre la tuberculose. L'infirmière scolaire collabore à ces examens.
4. Vaccinations
Les vaccinations sont effectuées par les médecins scolaires.
L'infirmière scolaire accompagne le médecin scolaire lors des vaccinations, ainsi que l'infirmière du service BCG de la Ligue valaisanne contre la tuberculose.
BCG en collaboration avec la Ligue:
- dans les centres scolaires importants: 1 re primaire et 2e année du cycle d'orientation;
- dans les autres classes: tous les élèves chaque trois ans ou chaque deux ans, selon le programme de la ligue.
Les carnets de vaccination sont recueillis par l'infirmière scolaire et transmis à l'infirmière du service BCG.
Contre la poliomyélite dans la 1 re et la 6e classe des écoles primaires, classes de développement, classes spéciales et écoles privées.
Contre la rubéole toutes les jeunes filles âgées de 13/14 ans.
5. Maladies contagieuses -parasitose du cuir chevelu -gale
A signaler à la direction des écoles ou à l'infirmière scolaire qui avertira le médecin scolaire. Celui-ci décidera des mesures à prendre (maladies à signaler: hépatite, scarlatine, méningite).
6. Activités diverses
Pour faciliter la tâche de l'infir- . mière, il est demandé à chaque maître de donner la liste
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de ses élèves, la 1 re semaine de classe en précisant:
nom, prénom, date de naissance, prénom du père, profession, adresse précise, No de téléphone.
L'infirmière scolaire se soucie de la suite donnée aux cas signalés aux parents par les médecins scolaires. Elle assure la liaison avec le corps enseignant et éventuellement les parents, ainsi qu'avec les diverses institutions médico-sociales, en particulier avec les services médico-pédagogiques.
Photo Oswald Ruppen
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L'infirmière scoiaire assume également l'administration des documents à caractère médical. Elle prépare notamment les statistiques et rapports annuels,de même que les avis expédiés aux parents.
Elle s'occupe de l'achat, de la surveillance et de l'entretien du matériel indispensable, dont elle assume la responsabilité.
Depuis près de1 a ans, les infirmières scolaires forment, en Valais, un groupe professionnel auquel sont offertes une formation permanente et
une information régulière dans le domaine de la médecine scolaire.
Actuellement, ce groupe " est composé de:
- 54 infirmières scolaires dans le Valais francophone;
- 5 infirmières scolaires dans le Haut-Valais;
dont 16 sont spécialisées en santé publique.
Service cantonal de la santé publique
Section médico-sociale et paramédicale
Marguerite Sfœckli
L'homme quotidien
Dans la chapelle d'une maison religieu se il y a un certain temps, le célébrant termina la messe en souhaitant aux rares partici pants qu'ils trouvent, au cours de la semaine, l'aide et le réconfort dont ils pourraient avoir besoin.
Le ton de ce prêtre était fort aimable, chaleureux même. Qui n'eut admiré la présentation d'un tel vœu? Quel cœur profondém ent humain ne révélait-elle pas !
Et pourtant ! ...
Pourtant à cette Messe assistait une personne connue du célébrant et victime de handicaps multiples et souvent invalidants.
Ce jour-là, ses handicaps l'avaient et endolorie et entravée dans la plupart de ses actions, aussi, une aide au sortir de la messe eut-elle été bienvenu e, à défaut quelques mots aimables l'eussent réconfortée.
Mais, le souhait ne devait pas s'adresser à elle puisque, se contentant d'un banal échange de banales paroles, le prêtre l'abandonna sur son banc sans plus s'informer de son état que de l'aide qu'éventuellement il eut pu lui apporter et dont, visiblement, elle avait besoin.
Sans doute cet esprit supérieur avait-il omis d'imaginer que les nécessiteux ne recevraient pas plus d'aide que de réconfort si les humains plus favorisés ne se trouvaient désireux de les leur proposer ... , et, à cette fin, d'apprendre à ouvrir les yeux de leur cœur ...
Sans doute n'avait-il guère imaginé que l'occasion de donner suite à son vœu auprès d'un être de chair et d'os lui serait à lui offerte quelques instants après qu'il l'eut formulé ... Et qu'il la négligerait... là où pourtant, les handicaps lui étaient connus et, ce soir-là, bien visibles ...
Souhaiter; conseiller; exiger; imposer; oui! Cela, bien des autorités à tous les niveaux savent le faire et leurs édifiants discours ne manquent pas! A certains, les belles paroles suffisent.
Voir; discerner; entendre ; s'informer ; tenir compte; proposer; exécuter; persévérer auprès d'humains de chair et d'os, cela semble plutôt réservé aux .. . autres ...
«Scan"daleux;» vous exclamerez-vous. «Impensable!» songeront certains . Scandaleux? Oui, Mesdames et Messieurs!
Impensable? Non, hélas! 10 fois, 1000 fois non! Habituel, Mesdames et Messieurs! Habituel! Et si vous n'acceptez pas de me croire, ouvrez toutes grandes vos oreilles; rassemblez certains souvenirs vite enfouis; acceptez d'entendre les récits de ceux qui furent ignorés, rejetés, maltraités là ou ailleurs; par vous ou par d'autres. Et vous pourrez faire concurence au Docteur Rentschnik.
Ayant, de cette m?nière, commencé à accepter les réalités de notre coin de planète, ayant
pris conscience de tant de discours non suivis d'effets, de tant de souffrances et de diminutions causées 'par d'invraisemblables cécités dues à des accumulations de négligences cautionnées par autant de bonnes raisons, observez avec moi une partie des conclusions à tirer de cet exemple parmi tant d'autres.
Car, n'agissons-nous pas nous-mêmes, en bien des circonstances de manière analogue? N'exigeons-nous pas de nos enfants, de nos jeunes, en tant et tant d'occasions ce que nous-mêmes nous révélons incapables de donner? Ne leur imposons-nous pas ce que nous-mêmes ne saurions ou ne voudrions accomplir? Un certain travail, une certaine discipline; une certaine tenue; une certaine politesse; une certaine... «honnêteté»; une certaine amabilité; une conception de la justice; une conception de la vérité; et, pour finir «la» «tolérance» qu'à force d'injustices nous commençons à découvrir non sans la déformer à coups de condescendance! (= acceptant d'être ... «tolérants» à condition de continuer à nous sentir supérieurs !). Toutes ces exigences: les pratiquons-nous?
A défaut de pratiquer en vérité ces vertus, essayons-nous, pour le moins, de progresser de manière et claire et active dans ces voies? Essayonsnous de nous transformer peu à peu en exemples vivants pour nos jeunes ou les scandalisons-nous sans cesse, les écœurons-nous par nos in-
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croyables et innombrables inconséquences? Ces inconséquences qui marquent toutes nos actions, nos caractéres et, pour finir, nos physiologies.
Examinons-nous nos propres vies lorsque nous proposons ou ... exigeons certains efforts, certaines manières d'être, certaines vertus? Pouvons-nous les exiger en toute bonne conscience ou notre réalisme nous invite-t-il à un nuage d'humilité? de cette humilité fille de la vérité à défaut d'être fille de l'amour dont la vérité est un balbutiement.
Combien certains examens de conscience lorsque effectués en toute honnêteté pourraient se révéler salutaires! Salutaires pour nous et, à travers nous, salutaires pour nos jeunes.
Je pense bien évidemment à ces examens de conscience destinés à nous découvrir nous-mêmes, non à trouver des excuses à nos lâchetés, à nos négligences, à nos aveuglements, à nos duretés ...
«Ne pensez-vous pas, Madame, qu'il est des tâches tout de même plus urgentes que de nous regarder nous-mêmes?».
Non! Je ne le pense pas! Je ne le pense même pas du tout!
Je pense, au contraire, que la tâche que je propose est l'une des plus importantes et l'une des plus urgentes. Mieux on connaît, en effet, ses outils de travail, mieux on les adapte à la tâche à remplir; et mieux on les adapte, mieux se déroule l'action et meilleurs deviennent les résultats.
Pour cette raison au moins, une connaissance approfondie de soi-même - dans la mesure de l'honnêteté que nous apportons à cette découverte ... -garantit la qualité de l'action et, de ce fait même, de ses résultats puisque instruments nous sommes!
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Mieux nous nous connaîtrons, mieux nous parviendrons à nous servir de nous-mêmes, mieux nous parviendrons à donner le meilleur de nousmêmes, en toute vérité, dans les situations que nous réserve la vie.
Nous servant de nous-mêmes tels que nous sommes, nous apprenons à percevoir nos 'tapacités et nos limites et à nous servir d'elles, à nous appuyer concrètement sur elles dans le concret de nos vies au lieu de courir derrière des· chimères. Nous servir ainsi dé nos capacités nous permet de les exploiter, de les développer et, au fur et à mesure de leur développement, de repousser nos limites. Misant dans notre vie sur ce qui est et non sur ce que nous voudrions qui soit. Ainsi disparaissent les dissonances et, par là même, nous devenons toujours plus crédibles.
Pourquoi?
Car, et nous le savons bien, la vérité touche les jeunes et... les moins jeunes, elle permet l'amorce d'une relation vraie. Et, ce que nous sommes peut, enfin, se communiquer, tandis que les slogans, les phrases vides, les beaux discours assom ment, agacent, révoltent, anesthésient et coupent toute possibilité de contact.
Or, ce contact, les jeunes le dés irent ; beaucoup même le demandent.
Comment parviendraient-ils à l'établir si nous, adultes, si pleins de notre savoir, si pleins de nos théories et de nos principes leur proposons et, trop souvent, leur imposons à cet effet un matériau - nos personnes - ne correspondant pas aux exigences du cheminement qui mène à la réussite?
Ne détenons-nous pas nous et nous seuls l'autorité?... Ne nous prétendons-nous pas dépositaires de «la» connaissan-
ce? Ne nous présentons-nous pas - explicitement ou non _ comme modèles à suivre?
Alors! Quand deviendrons_ nous conséquents?
Peut-être commençons-nous à réaliser que cette vérité ne s'improvise pas ... Elle exige un contrôle régulier et systématique de nos pensées, de nos paroles et de nos actions. Afin que les unes corre.spondent toujours plus aux autres ... Non en surface mais en profondeur.
C'est alors que pour se vérifier, les pensées exigent la parole et la parole pour se vérifier aussi , exige l'action: une act ion devenant toujours plus conforme aux pensées et aux paroles qui, elles, n'éprouvent qu'un désir: se vérifier.
Cette vérité qui exige comme nous le voyons, la participation de la totalité de la personne, influence à son tour la totalité de la personne et la transforme dans sa totalité. En un mot : elle unifie l'être.
Cessent alors d'apparaître tant et tant de discordances et, vivant toujours plus en accord avec lui-même, l'être devient crédible. Sa parole est limpide.
Conscient de ce que, dans le concret, représente la vie, il la 1
traite avec amour et respect et 1
s'adapte, dans le concret, à ses exigences non, certes, pour s'y anéantir mais, pour les ayant vécues, les connaître et les dépasser.
" découvre dans le concret, dans sa réalité ce qu'est la réalité et, par là même, celle d'un enfant. Et il commence avec amour et respect, à traiter l'enfant comme tel dans sa réalité. Adaptant ses exigences à la réalité au lieu de se laisser , mener par son propre confort, ses théories et ses fantaisies, dans l'anarchie la plus complète, même si sa position d'autorité lui permet le maintien d'un ordre dépourvu de consistance car privé de tout amour.
C'est ains i et alors seulement qu'il peut devenir aide, guide et soutien.
C'est ainsi et ~Iors seulem~nt qu'il répond a sa vocation d'adulte, à sa responsabilité d'enseignant.
" souhaite moins, alors, aux autres qu'ils trouvent aide, réconfort et soutien au cours de leur semaine qu'il ne s'ingénie à profiter de toute occasion suscepti ble de lui permettre à lui de fournir cette aide et ce soutien .
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" souhaite, alors , que chacun d'entre nous devienne pour les autres, à travers un exercice et un contrôle plu ri-quotidien source d'aide et de réconfort pour les nécessiteux.
" souhaite, alors, que chacun d'entre nous, donc ... lui compris, désire ouvrir toujours mieux ses yeux et ses oreilles afin de discerner les besoins qui croisent sa route et d'apprendre à toujours mieux et toujours plus simplement leur répondre.
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Afin que diminuent ces besoins au fur et à mesure que grandira notre propre capacité d'amour.
Et notre souci personnel de vérité. Combien, alors, chacune de nos paroles «porterait» et plus et mieux! ...
Combien, alors, de temps et... de cœurs seraient gagnés ! ...
Combien, alors, le Christ que l'on prêche «passerait» mieux ...
Anna T. Veuthey
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Les enfants aux fus ils Décidément, on peut compter sur la dynamique de nos autorités militaires! Quand vont-ils prendre nos enfants au berceau pour les initier au plaisir du «bang, t'es mort!»? Dans la région de Sissach (8S), une insidieuse manœuvre tisse les premiers fils d'une toile d'araignée. L'araignée c'est le Département militaire fédéral, les proies, ce sont des enfants de dix à quatorze ans à qui un commandant de compagnie a remis gracieusement fusils et . munitions pour tirer sur des cibles à formes humaines. Indulgent, on peut se dire: «/1 a fait une boulette, le commandant; une erreur d'aiguillage arrive dans la meilleure des compagnies! ... » Mais le DMF ne l'entend pas de cette oreil/e. 1/ a examiné très sérieusement la question et, dans la fumée des cigares, a décidé très solennel/ement que de «telles actions sont tout à fait admissibles.» '
Dites-moi que j'ai mal lu; ditesmoi que je vais retenir les adjectifs colorés et corrosifs pendus au bout de ma plume; dites-moi que dans le cénacle Qù se joue le destin de nos soldats, des hommes de bonne volonté ont perdu la tête!
Quelle réaction suscitent chez . ces messieurs les terribles reportages sur les enfants-soldats d'Iran ou d'ailleurs? Ils .sont scandalisés, j'en mets ma main au feu, enfin ... un doigt, mettons ... une rognure d'ongle, ça suffira. Car, comment croire à une éventuelle sincérité en lisant une pareille déclaration?
Le Département militaire fédérai a tout de même souligné que ces points de mire à for-
. mes humaines n'étaient pas l'apanage des enfants. Les soldats les utilisent aussi pour les exercices de tir. On comprend mieux pourquoi les cibles aux rondeurs féminines ont fait la «une» des journaux. Les sol·dats ont simplement voulu varier le menu du jour!
J'imagine la joie des enfants de Sissach en recevant le jouet. Papa leur interdit de toucher le sien, au .repos dans le grenier, maman n'achète pas de fac-similé sous prétexte de violence, et là, sur un plateau, l'attirail du parfait troufion leur cligne de l'œil avec, en prime, une silhouette à l'image de l'homme.
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«Tiens, pense Sébastien, si je vise les jambes, il restera estropié pour la vie. Soyons magnanimes, tirons en plein cœur. Zut, raté! Dans la tête, quelle bouillie!» Qui est ce «il»? La forme humaine? le support qui déride l'imagination? «il », c'est l'ennemi à abattre; le méchant qui stimule sa peur dans les films policiers. Sébastien devient le héros de la gachette, il ne tire pas encore aussi vite que son ombre mais cela viendra, il a le temps!
Savent-ils ces enfants, à quel point le passe-temps est sérieux, · à quel point l'enjeu est important? Savent-ils qu'euxmêmes sont les jouets des adultes? La mise en scène, sous son aspect débonnaire, distille un venin hautement toxique. Ils ne savent pas, ils jouent en attendant d'ouvrir les yeux sur une manipulation peu honorable.
Le Département militaire donne le ton. La prochaine fois, un commandant de ·, compagnie_ proposera des chats. Ils envahissent les fourrières et nos jardins. Donnons à . tous les «Minet'» l'occasion de se rendre utiles et de mourir pour la patrie. Ils offrent une cible idéale. Mobiles comme l'ennemi, ils apprendront à nos enfants la maîtrise du geste, l'observation, la patience, qualités majeures en cas de conflit.
En jouant «à la guerre» dans les cours de récréation, l'enfant exprime son agressivité. " s'étale dans un râle parfaite_ ment imité et ce débordement de violence est un échelon normal de son développement.
Peut-on profiter de cet engoue_ ment passager pour les maintenir dans une phase guerrière jusqu'à l'heure du recrute_ ment?
Si la violence mène le monde nos enfants sont-ils obligé~ d'en faire les frais dès leur jeune âge? La colombe de la paix se fraie un chemin difficile entre les obus qui lui rognent les ailes.
Un neuropsychologue américain J. Prescott tire une étude de quarante-neuf civilisations : lorsque les bébés sont caressés, choyés, pris souvent" dans les bras, ils deviennent des adultes pacifiques; sans contacts physiques avec les parents, ils deviennent violents. Caressons nos enfants, ils se demanderont peut-être un jour à quoi sert un fusil.
Les jeunes tireurs de Bâle jouent à la guerre, saurions-
. nous leur apprendre à jouer à la paix? Car, ce que ne savent pas encore les enfants de Sissach, c'est qu'un jour, eux aussi serviront de cible.
E. Sola
Cet art icle touche à un domaine délicat, controversé, suscepfible d'héris-· ser les sensibil ités et d'appeler de vaines polémiques . Nous le savons ill&!l
·Ie publiant, n'encourageons point à la provocation de débats stériles. Nous savons aussi que beaucoup d'autres opinions existent au sujet du rôle de notre armée, une récente votation l'a confirmé. Néanmoins nous remercions Mme Sola pour sa contribution où , selon la formule, elle n'enga@ qu'elle-même et espérons que les questions posées ou occultées, que les enjeux vous soient l'occasion d'utiles prolongements, pour vous· lecteurs .
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KEZANG ET WANGMO Un dossier pédagogique pour les petits
plusieurs d'entre vous connaissent peut-être déjà «Kezang et Wangmo», ce beau livre illustré présentant la vie de deux enfants du Bhoutan. Helvetas vient de produire un dossier pédagogique accompagnant ce livre. Ce dossier comprend uri cahier de l'adulte et 26 fiches pour enfants, organisés en 11 thèmes (voir sommaire). Les fiches fournissent le matériel et la documentation pour les activités des enfants. Le cahier contient des informations, les consignes pour la réalisation des jeux et des exercices, ainsi que d'autres propositions de travail. Le livre est formé de 28 aquarelles (couleur) accompagnées chacune d'un texte très bref. Dans sa version originale (texte en dzongkha, langue nationale, et en anglais), ce livre est destiné aux enfants du Bhoutan qui l'utilisent de la première à la troisième année comme livre de lecture et d'apprentissage d'une langue étrangère.
KEZANG et WANGMO
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Sommaire du cahier pour adultes
Présentation
Thème 1 - Le Bhoutan Thème 2 - La maison Thème 3 - L'école Thème 4 - Les activités Thème 5 - L'alimentation Thème 6 - Les divertissements Thème 7 - Les animaux
et les plantes
p. 1
p. ·3 p. 4 p.12 p.15 p.20 p.24
p.26
Thème 8 - Les vêtements Thème 9 - La vie dans la maison Thème 10- Le boudhisme Thème 11 - La transhumance
Bibliographie et discographie
Annexe 1 - Histoire du Bhoutan Annexe 2 - Présentation d'Helvetas
p.29 p.31 p.32 p.37
p.40 p.41 p.44
Sommaire du fichier enfants
Thème 1: Le Bhoutan
Fiche 1. Texte sur le voyage 2. Carte du monde 3. Photos de Bhoutanais
Thème 2: La maison
Fiche 4. Image de la construction 5. Chablon de fleur 6. Chablon de fleur
Thème 3: L'école
Fiche 7. Texte sur l'école 8. Alphabet dzongkha 9. Petite leçon de dzongkha
et lexique des mots utilisés
Thème 4: Les activités
Fiche 10. Làto des activités 11. Commentaire des images
Thème 5: L'alimentation
Fiche 12. Recettes 13. Recettes 14. Ustensiles de cuisine
Thème 6: Les divertissements
Fiche 15. Croquis du jeu d'eka et du comptage
16. Conte
Thème 7: Les animaux et les plantes
Fiche 17. Les animaux familiers 18. Les animaux dangereux 19. Fleurs 20. Arbres
Thème 8: Les vêtements
Fiche 21. Kezang et Wangmo 22. Leurs habits
Thème 9: La vie dans la maison
Fiche 23. Jeu de la maison vide 24. Personnages, anjmaux
et objets
Thème 10: Le Bhoudisme
Fiche 25. La vie du Bhouda
Thème 11: La transhumance
Fiche 26. Illustration
Le dossier est conçu pour les enfants de 6 à 9 ans. Il a pour intention de faire connaître un peu de la vie de deux ènfants du Tiers Monde. L'acquisition d'une telle connaissance doit permettre une meilleure compréhension des modes de vie étrangers: savoir qu'il existe d'autres normes pour être capables de se situer, d'analyser ses propres valeurs, pour pouvoir se mettre en question et choisir librement sa façon de vivre ...
Les objectifs de ce genre de travail sont nombreux et ambitieux - ce sont les mêmes que ceux de tout éducateur -: contribuer à la formation d'êtres humains libres et responsables ...
Faire découvrir à nos élèves la vie des gens d'ailleurs, c'est œuvrer dans le sens de ces objectifs; c'est favoriser une meilleure tolérance, un plus grand respect de l'autre. C'est aussi aider l'enfant à se connaître et s'accepter, à comprendre sa propre société. De
plus, il est nécessaire de rétablir chez nos élèves une vision correcte des autres peuples. Le Tiers Monde, ce n'est pas «le reste» du monde, des marginaux pleins de problèmes, des bras maigres et des ventres ballonnés. Ce n'est pas non plus, pas seulement les pauvres, victimes de notre richesse. Toute culpabilisation serait inutile et mauvaise. Il y a dans les deux «camps» des gens qui souffrent de mal manger. Kezang et Wangmo sont peut-être plus libres, mieux épanouis que nos petits citadins. La plupart des sociétés humaines ont à améliorer leur qualité de vie, et ces améliorations sont 'souvent interdépendantes. Les problèmes d'ici et d'ailleurs ont parfois des solutions communes. La compréhension des modes de vie étrangers est nécessaire à l'échange, au partage en vue d'un monde meilleur.
Kezang et Wangmo vivent dans une vallée himalayenne où existe encore une écono-
mie d'autosubsistance. C'est dire que la vie quotidienne des petits Bhoutanais diffère considérablement de celle de nos enfants. De quelle manière alors amener les élèves à comprendre comment vivent les gens de là-bas? Tous les enseignants savent que la connaissance et la compréhension d'une matière nouvelle ne peuvent pas être acquises simplement à l'aide d'un texte; le support verbal ne suffit pas, et même le travail purement intellectuel reste relativement inefficace quand il s'agit d'appréhender une autre façon de vivre. Ne nous leurrons pas: les «problèmes» du Tiers Monde ou la vie des gens d'ailleurs ne peuvent pas être compris au moyen d'une belle histoire, ni même de quelques images. Cette connaissance s'acquiert de la même manière qu'une règle d'orthographe ou qu'un procédé arithmétique: par la pratique. Aussi l'utilisation optimale d'un dossier pédagogique sur le Tiers Monde demande une mise en situa-
tion, un conditionnement important que le contenu du do-
. cument ne peut apporter à lui tout seul. Le dossier pédagogique «Kezang et Wangmo» propose aux enfants de manger comme les petits Bhoutanais, de s'habiller, de jouer comme eux, de parler leur langue, etc. Mais cela ne suffit pas pour se sentir Bhoutan. Il faut encore une grande contribution de la part de l'institutrice (de l'adulte) qui est seule à pouvoir créer l'ambiance. C'est elle qui fera imaginer les tâches quotidiennes des enfants bhoutanais, les dangers qui les guettent en forêt, la peur de rencontrer un ours, le froid glacial de la nuit dans la maison aux fenêtres sans fermetures, la poule que l'on caresse comme un chat, l'école où peu d'enfants vont, la transhumance de l'hiver, l'arrivée d'une caravane de yaks ou le passage au village d'un ânier amenant des oranges depuis les vallées du sud ...
Le rôle de l'adulte ne se limite pas à créer le climat. C'est lui qui doit susciter la comparaison des sociétés et amener les élèves à prendre conscience des différences. Car au-delà du jeu de loto sur les activités
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des Bhoutanais ou de la recette du thé au beurre doit apparaître l'idée qu'on peut créer soi-même ses habits, sa musique, ses jouets, ses objets d'usage courant, et pas seulement les acheter. A travers les images des gens au travail et des habitudes de vie on peut voir une population où l'égalité des sexes existe vraiment. Le cahier de l'adulte est riche en informations. Encore faut-il que l'enseignant qui l'utilise en tire ce qui lui est nécessaire pour
Tsao (riz sauté)
Faire tremper 1 tasse de riz complet dans 1 à 2 litres d'eau très chaude (mais pas bouillante). Laisser reposer toute la nuit, puis jeter l'eau et rincer le riz encore 1 ou 2 fois à l'eau chaude. Bien l'égoutter dans
travailler dans le sens des ob jectifs énoncés plus haut. .
Le dossier «Kezang et Wang. mo» peut être utilisé comme centre d'activité pendant une semaine ou dix jours. La diver. sité de ses propositions Pero met de nombreuses exploita. tions dans les différentes ma. tières scolaires. Les textes pourront être utilisés en fran. çais pour les plus grands (9 ans); ils serviront surtout Pour la mise en situation avec les petits (6 ans). Il est nécessaire de commander au moins un livre avec le dossier pédagogi. que. Les fiches ont été con. çues pour être photocopiées selon les besoins, à raison d'une par élève ou d'une par groupe suivant les sujets.
Le livre «Kezang et Wangmo» 1 ainsi que le dossier pédagogique sont disponibles au: Service Ecole Tiers Monde Epinettes 1 0 1 007 Lausanne (021) 26 8433. Le livre est à Fr. 1'2.50, le dossier à Fr. 9.-. On peut aussi obtenir le livre en série de classe (25 exemplaires, location Fr. 10.- + port).
Ce matériel existe aussi en allemand.
Marianne Golaz Enseignante
une passoire. L'enduire de très peu de beurre ou d'huile,' prendre une casserole à fond épais ou une bassine à pommes frites. Faire griller 1 cuillerée à soupe à la fois de riz, en remuant constamment. Quand les grains prennent une jolie couleur dorée, ils sont prêts.
Le pays
Le mot Bhoutan vient du sanscrit et veut dire «pays limitrophe du Tibet». Les Bhoutanais euX appellent leur pays «Orugyul», pays du dragon. Cet Etat d'une superficie d'environ 47 000 km2 (la Suisse en a 41200) a pour voisins deux grandes puissances asiatiques. 1/ confine à l'ouest, au sud et à l'est avec /'Inde, au nord avec le Tibet, intégré à la République populaire de Chine. Alors que sa frontière méridionale se situe au pied des contreforts de l'Himalaya à
quelques centaines de mètres d'altitude, des géants de glace dépassant les 7000 m séparent le Bhoutan de la Chine. Toutes les végétations et les zones climatiques, de la subtropicale à l'alpine, se rencontrent entre ces deux extrêmes.
Le territoire du Bhoutan est traversé par plusieurs vallées profondes, presque toutes orientées du nord au sud. Ces vallées et les chaÎnes de montagnes qui les délimitent rendent les voies d'accès extrêmement difficiles. L'altitude moyenne se situe à 3500 m,
alors qu'elle est à 1850 m pour la zone alpine suisse. Malgré cette altitude élevée, le climat y est tempéré, le Bhoutan se trouvant à la même latitude que le Sahara.
. /'
Réflexions concernant l'enseignement de la numération en 3P et 4P
Avant-propos La réorganisation des différentes disciplines mathématiques à partir de la théorie des ens,embles a permis, selon une expression d'André Revuz, de «rendre son unité à une Science qui se dispersait». Les concepts et le langage ensemblistes permettant de formuler toutes ces disciplines de manière commune, cet auteur en conclut qu'il est dès lors «légitime de parler, non plus des mathématiques, mais de la mathématique». Dans ce sens, des pédagogues ou psychopédagogues des années cinquante ont développé des idées affirmant qu'il fallait remplacer l'étude traditionnelle des mathématiques - arithmétique, puis géométrie et algèbre - par un enseignement rénové allant dans la direction de cette unification, et ceci dès les classes primaires.
En Suisse romande, c'est au cours des années soixante que l'on décide un «renouvellement du programme de mathématique». C'est ainsi que la méthodologie romande intitule la réforme qui entre effectivement en vigueur en 1973. Une des innovations concerne le chapitre de la numération et, à l'intérieur de celui-ci, l'introduction du calcul en différentes bases. Ce dernier, diversement apprécié par les enseignants, les parents et les milieux professionnels, devient très vite le bouc émissaire de la rénovation du programme de mathématique. Les critiques comme «les bases, ça ne sert à rien» ou «depuis qu'ils font des bases à l'école, ils ne savent plus calculer» sont dès lors fréquentes.
Notre propos dans ce travail est donc d'examiner d'un peu plus près les raisons de ces critiques. Pour commencer, nous essayerons de comprendre les motifs qui ont poussé à l'introduction, dans le programme primaire, de l'étude de la numération en différentes bases. Nous nous pencherons à ce propos sur les travaux de l.-P. Dienes qui ont inspiré cette innovation . Nous examine-
rons également ce que la méthodologie a retenu de ces travaux. Dans un deuxième temps, nous chercherons à analyser les difficultés que les enfants rencontrent face à cet enseignement. Pour cela, nous nous référerons aux données que nous avons pu recueillir auprès d'une vingtaine d'élèves à Genève, au moyen d'entretiens individuels.
Rappel historique
Avant d'aborder les principes de la réforme de l'enseignement de la numération, il importe de rappeler les principales caractéristiques de notre système de numération. En effet, nous utilisons traditionnellement un système de numération dit de position. Mais il faut savoir qu'il existe d'autres types de numération utilisés par des civilisations qui nous ont précédés, ou par des cultures qui les utilisent encore de nos jours. Geneviève Guittel, dans un ouvrage remarquable, a écrit une histoire comparée des systèmes de numération écrite. Dans sa classification, le type dit de position correspond à la forme la plus évoluée de numération écrite.
Sans entrer dans les détails, nous allons donner maintenant quelques précisions concernant un type de numération différent du nôtre: le 'type additif. En effet, nous avons trouvé chez certains enfants des conduites apparentées au fonctionnement d'un système de ce type. D'autre part, nous aurons ainsi un point de comparaison pour caractériser notre numération écrite. L'aspect central du type additif est que, pour trouver la quantité correspondant à un code numérique, il faut prendre la somme des valeurs représentées par chaque signe du code. Par exemple, l'écriture des hiéroglyphes d'Egypte représente la quantité trois cent vingt-et-un de la manière suivante:
Inn??? .... "J&'tJ de..e~
Dans un tel système, le zéro est inutile, et l'ordre d'écriture des signes n'a pas d'importance .
Au contraire, ces deux derniers points sont très importants dans notre numération écrite. Par exemple, l'inversion de deux signes modifie la quantité représentée. Ceci provient du fait que la position
Photo Serge Rappaz
occupée par chaque signe est décisive dans notre numération pour savoir quelle espèce de groupement il représente: unité, . dizaine, centaine, etc. C'est pourquoi le zéro est égaIement nécessaire pour indiquer s'il n'y a pas de groupements d'une espèce donnée.
La brève comparaison de ces types de numération met en évidence le caractère conventionnel de toute écriture des nombres. Notre numération écrite n'ayant rien de «naturel », il ne faut donc pas s'attendre à ce que les enfants la comprennent spontanément.
La compréhension de son fonctionnement passe par un apprentissage au cours duquel certains aspects d'un système de type additif apparaissent. Des exemples illustreront ce fait plus bas.
Raisons de l'enseignement de la numération en différentes bases
L'approche de l'enseignement actuel de la numération trouve son origine dans la réforme générale de l'enseignement des mathématiques à l'école primaire; cette réforme a trouvé son aboutissement dans l'élaboration de la méthodologie romande. Les principes théoriques qui servent de fondements à cet ouvrage sont inspirés des idées de Dienes. En effet, celui-ci reprochait à l'enseignement dit traditionnel - qui était celui dispensé jusqu'alors:
- de donner une mauvaise image de la mathématique en la présentant comme un morcellement de techniques et de théorèmes à mémoriser, sans liens apparents entre ces notions;
- d'être fondé sur une mauvaise théorie de l'acquisition des connaissances en faisant de l'élève un réceptacle passif, plus habile à manier le crayon pour recopier une démonstration qu'à comprendre de quoi il retourne.
D'autre part, en ce qui concerne plus spécifiquement la numération, Dienes reproche à l'enseignement traditionnel de présenter notre système de numération en lui donnant implicitement un caractère de nécessité. Comme si les objets ne peuvent se grouper que par dix! Par des exercices répétitifs visant à l'acquisition d'automatismes on empêche à son avis toute compréhension des principes constitutifs de notre numération. Par exemple, l'enfant est incapable de généraliser ce qu'il a appris à des exercices nouveaux, mais du
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même ordre de difficulté. C'est pourquoi, selon le principe de variabilité mathématique, Dienes propose des activités dans des bases différentes de dix. Ainsi, à son avis, l'utilisation d'un matériel structuré, comme les Blocs arithmétiques multibases, fournit aux enfants des expériences réelles des principes de notre système de numération. Il doit permettre d'accéder de cette manière aux concepts sous-jacents. Dans cette conception, la manipulation occupe une place i m po rtante.
Un autre aspect de sa théorie concerne spécifiquement l'utilisation de différentes bases. Selon lui, il faut éviter à tous prix que l'enfan't maîtrise notre système de numération «en utilisant seulement un ensemble de règles qui lui auraient été enseignées mais qu'il n'aurait pas comprises»; il faut donc amener l'enfant à abstraire le concept, c'est-à-dire «la structure mathématique ellemême».
Pour cela, il faut «sevrer» l'enfant du matériel en introduisant un autre matériel aussi différent que possible tout en ayant la même structure essentielle.
C'est dans cette dernière idée que se trouve la raison pour laquelle les activités proposées dans la méthodologie romande sont conçues avec des continuels changements de base.
Si l'on reprend maintenant ce que dit la méthodologie ellemême, on voit que le calcul en différentes bases est envisagé comme devant faciliter la compréhension des principes de position et de récurrence intervenant dans notre système de numération. D'autres avantages de ce type d'activité sont également énoncés:
- l'enfant domine mieux la numération décimale parce qu'il en comprend la construction grâce au travail exécuté dans d'autres bases;
- l'enfant peut écrire très tôt des nombres de plusieurs chiffïes et comprendre la signification de cette écriture en manipulant une collection restreinte d'objets;
- l'enfant comprend les techniques des opérations en découvrant que les démarches sont les mêmes, quelle que soit la base choisie;
- l'enfant se familiarise avec la notion de puissance.
Position du problème
Ayant constaté que l'étude de la numération en" différentes bases pose des problèmes à un grand nombre d'enfants de l'école primaire, quoiqu'en dise Dienes, nous désirions com-
prendre un peu mieux les rai, sons des difficultés et des con, fusions des enfants. Dans Ce sens, nous avons cherché à définir plus précisément où se situent les difficultés des en, fants dans l'apprentissage de l'écriture des nombres.
De notre point de vue, il est nécessaire pour maîtriser un système de numération écrite d'avoir établi des liens clairs entre les quantités, la' désigna, tion orale de celles-ci débou, chant sur la comptine - laquel, le fait déjà partie des connais, sances de l'enfant lorsqu'il en, tre à l'école -, et l'écriture nu, mérique. Nous avons alors émis l'hypothèse que les diffi, cuités des enfants pourraient
Photo Serge Rappaz
s'expliquer par de mau~aises relations entre ces troIs aspects. C'est ce que n<?us allons essayer d' illustrer par les résultats exposés plus bas.
Une conséquence de l'enseignement actuel de la numération nous semble peu favorable à ce propos. En effet, pour un enfant entre 6 et 10 ans, qui en est au début de l'apprentissage du dénombrement, il est nécessaire de pouvoir identifier chaque quantité par un seul nom et une seule représentation écrite. Or, l'étude de la numération telle qu'elle est conçue actuellement le conduit à envisager que des collections qui ne contiennent pas le même nombre d'objets peu-Photo Serge Rappaz
vent se noter de la même manière, pourvu qu'elles aient le même nombre de groupements et d'objets non groupés. Bien sûr, pas des groupements de la même grandeur, mais à l'école, quand on code, on dirait qu'il suffit de savoir combien il y a de groupemer:lts. En tous cas, pour réussir une fi che, il faut toujours avoir bien noté le nombre de groupements et le nombre d'objets non groupés, alors qu'on ne demande jamais d'écrire le nombre d'objets par groupement. Doit-on en déduire que les chiffres qu'on apprend à l'école et ceux que l'on voit à la maison, au magasin ou dans la rue ne sont pas de la même nature? Ces quelques ré-
flexions ont tenté d'exprimer dans quel désarroi peut se trouver un enfant tant qu'il n'a pas compris que la base dix a un statut particulier dans la numération. Et il ne suffit pas de dire que «21 », tout en étant «2 petits groupes et une unité» dans toutes les bases, n'est «vingt-et-un» qu'en base dix, pour que l'enfant saisisse ce statut particulier de la base dix. Car si la base dix se comporte comme toutes les autres bases du point de vue du codage, elle est la seule à avoir un lien avec la comptine. Or, toutes ces subtilités à avaler d'un coup en première année étouffent plus qu'autre chose, et les confusions qui en résultent dans les conceptions des enfants sont dès lors bien compréhensibles. On peut classer les erreurs qui en découlent en deux catégories:
- nommer tous les codes sans prendre garde à la base -comme s'ils étaient tous inscrits en base dix-;
- prendre garde à la base, mais ne plus nommer aucun code. Plus aucun code ne correspond aux noms de la comptine. L'écriture numérique devient un pur exercice formel, perdant son rôle instrumentai d'« outil pour dénombrer».
Méthode
Pour illustrer notre propos, nous allons maintenant rendre compte de quelques résultats que nous avons obtenus chez des ,enfants qui suivent une scolarité normale dans des classes de 3e et 4e primaires de Genève. Ces résultats ont été récoltés selon deux modalités. D'une part, des interrogatoires individuels ,durant environ 45 minutes ont été effectués avec une vingtaine d'enfants . D'autre part, une épreuve collective a été passée à toute une classe comprenant des élèves des deux degrés mentionnés.
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A. Description de l'interrogatoire individuel
L'entretien avec l'enfant peut être divisé en cinq parties:
Activité 1 On présente l'addition suivante qu'on demande d'effectuer:
25 +12
Par cette activité, nous pensons trouver une réponse à la question: l'enfant traite-t-il les nombres qu'il rencontre en dehors des activités proprement de numération - par exemple des nombres à additionner -comme des codes? On sait en effet que l'avenue OP de la méthOdologie contient un certain nombre d'additions en bases différentes de dix. Mais une addition sans indications de la base peut-elle être effectuée dans différentes bases, et si oui, dans lesquelles, en fonction de quels critères?
Activité Il On demande à l'enfant de construire par écrit la succession des codes dans une base différente de dix qui est donnée, soit la base 3, soit la base 4. Nous reprenons ici la suggestion de certaines publications citées ci-dessus selon laquelle cet aspect de l'écriture numérique devrait avoir plus de place à l'école. Nous pensons que cette activité moins entraînée que le codage-décodage fera ressortir la compréhension qu'ont les enfants de la numération de position au travers de leurs erreurs.
Nous aurons des informations dans deux directions:
- quelle maîtrise ont les enfants de 9-10 ans des règles de récurrence?
- la maîtrise des groupements de 2e, 3e et 4e espèces estelle bonne puisqu'on est dans une petite base?
Les enfants avaient à disposition des jetons.
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Activité III Prédécesseur - Successeur dans la base utilisée dans l'activité II.
On demande d'écrire un code beaucoup plus loin dans la série que celui auquel on s'est arrêté en II. Puis on demande le prédécesseur et le successeur de ce code.
D'autres items reprennent cette question prédécesseur-successeur pour des codes que nous proposons nous-mêmes. Ces derniers codes sont généralement choisis afin de faire intervenir le passage à un groupement d'espèce supérieure oU inférieure. Parfois on demande aussi le second prédécesseur ou le second successeur d'un code.
Dans cette partie, nous vouIons voir comment les règles de récurrence sont transposées pour des codes plus grands où il n'y a généralement pas de support matériel. L'ordre de grandeur des codes est principalement de 2 à 4 chiffres.
Activité IV Prédécesseur - Successeur en base dix. Les items sont les mêmes que dans la partie précédente. Le but de cette partie est de pouvoir comparer les réponses en base dix avec celles en une autre base. - Les groupements de 2e à 4e
espèces sont-ils mieux dominés dans une petite base?
- Une bonne réussite en base différente de dix est-elle dépendante d'une bonne réussite en base dix?
- Les erreurs en base dix et dans une autre base sontelles du même type?
Nous avons volontairement introduit la base dix après les parties Il et III, et non l'inverse, afin d'éviter que, si l'enfant traite la base différente de dix comme s'il était en base dix on l'interprète par la très fort~ prégnance de cette dernière.
Activité V Comparaison base dix et base utilisée en II.
Les questions portent sur la différence entre deux Codes qui se suivent en base différen, te de dix, et sur cette différen, ce en base dix. La différence est-elle la même? Ces ques, tions doivent nous permettre de savoir si les enfants consi, dèrent que toutes les bases sont aussi aptes les (mes que les autres pour compter, pour ordonner des collections suc' cess ives n'ayant une différen, ce que d'une unité en plus par rapport à la collection précé, dente.
Tous les enfants n'ont pas été interrogés pour cette partie.
En effet, nous l'avons introduite en cours d'expérimentation pour essayer d'interpréter cer, taines réponses des enfants dans les parties précédentes, réponses qui laissaient sousentendre que dans les bases différentes de dix les codes ne se suivent pas régulièrement.
B. Description de l'épreuve collective
Nous avons proposé la fiche NU-20 du programme de 3e année. Cette fiche met en jeu le successeur d'un code dans différentes bases, avec passage au groupement d'espèce. supérieure. Nous avons égaiement proposé une fiche construite sur le même principe, mais jouant sur le prédécesseur d'un code y compris le passage aux groupements d'espèces inférieures.
Résultats
Nous nous proposons de donner ci-dessous un inventaire des erreurs-types ou caractéristiques principales que nous avons rencontrées dans l'utilisation de l'écriture numérique, soit dans les interrogatoires individuels, soit dans l'épreuve collective, soit dans les deux.
a) Tous les nombr~~ écrits ne sont pas traites comme des codes
C'est la conclusion principale que nous tirons de l'activité 1. Lorsque les. ~nfant~ ~vaient effectué l'addit ion, generalement en base dix, nous demandions s'il est possible de l'effectuer dans d'autres bases et, si oui,
. lesquelles. Les diverses réponses que nous avons obtenues sont:
_ il n'y a pas de base dans les additions;
_ on peut effectuer l'addition dans n'importe quelle base;
_ seulement dans les bases utilisées à l'école; un seul enfant a donné cette réponse qui signifiait pour lui qu'il fallait exclure les bases 7, 8 et 9 qu'il ne se rappelait pas avoir utilisées en classe;
- seulement les bases qui donnent le même résultat qu'en base dix; dans notre item, ce sont les bases 8 et g.
- s~ulement les bases plus grandes que 5; il s'agit de la réponse correcte pour notre item. Seuls trois enfants ont donné cette réponse qui indique qu'ils ont compris que l'écriture numérique est un codage qui dépend de la base choisie.
La variété des types de réponses obtenues dans cette activité nous conduit à conclure que tous ' les nombres écrits ne sont pas traités comme des codes. Même des activités très proches de ce que les enfants font à l'école - ils effectuent des additions en différentes bases - ne sont pas résolues très facilement. Les enfants ont tendance à séparer les différents domaines, à rattacher les problèmes de bases uniquement à la numération, et non pas à l'ensemble des activités mathématiques. Un chapitre proche, les opérations, ne semble déjà plus concerné par ces questions.
b) Le passage au groupement d'espèce supérieure n'est pas maÎtrisé
Dans l'activité Il comme dans l'épreuve collective, les enfants ont écrit des suites qui sont caractéristiques de ce type d'incompréhension. Voici quelques exemples en base trois:
1) 1 203 4 0 5 6; 2) 1 2 1 0 4 5 20 7 8 30 1 0 11.
Dans ces deux premiers exemples, l'enfant tient compte du fait que quelque chose se passe tous les trois codes; mais ce fait est plaqué sur la suite des codes en base dix. Il faut cependant noter que le deuxième exemple marque une évolution par rapport au premier, car il présente un essai de codage en base trois chaque fois qu'un groupement de première espèce est constitué; de plus, ces codes remplacent les multiples de trois de la suite en base dix.
Voici maintenant des productions plus élaborées, mais présentant également cette difficulté du passage au groupement d'espèce supérieure, mais au-delà du groupement de première espèce:
3) 1 ·2 10 11 12 20 21 22 30 31 32 40 ...
4) 1 2 10 11 ... 22 100 101 102 200 201 202 300 301 302 400 ...
5) 1 2 10 11 ... 122 130 131 132 140 141 .. .
Nous avons rencontré ce type de productions chez environ deux tiers des enfants interrogés. Ces résultats ne peuvent pas être interprétés comme des erreurs d'inattention de la part des enfants. En effet, malgré nos efforts lors des interrogatoires individuels pour perméttre à l'enfant de dépasser ces erreurs, l'incompréhension de ce qui se passe lorsqu'on écrit la suite des codes dans une base donnée a empêché un grand nombre d'enfants de dépasser les difficultés liées à ces erreurs.
c) Ecrire un code, c'est faire un inventaire
Nous entendons par là que certains enfants dissocient complètement les diverses composantes d'un code ou, en d'autres termes, qu'ils n'établissent pas de liens entre les nombres de groupements de chaque espèce et le nombre d'unités. Les chiffres correspondants ne sont pas forcément écrits au même endroit, ou alors, ceux qui ne sont pas modifiés lorsqu'on écrit la suite des codes ne sont pas répétés. Pour illustrer ce que nous venons de dire, voici ce que fait un enfant qui écrit la suite des codes en base quatre. Nous rapportons ce qu'il y a successivement sur sa feuille, chaque fois qu'il écrit un code supplémentaire:
t1 : 1 t2 : 1 2 t3 : 1 2 3
1 t4 : 1 230
11 t5 : 1 2 3 o 1
On voit qu'au moment d'écrire le code correspondant à quatre objets - au temps t4 - il répertorie séparément les groupements de première espèce et les unités. Ces deux choses sont tellement dissociées qu'il écrit les petits groupes en-dessus des unités, l'un à côté de l'autre, ce qui fait que son écriture devient très vite illisible.
Il recommence, et sa deuxième production est toujours marquée par cette · dissociation. Il sépare les chiffres par une virgule et écrit le nombre d'unités avant le nombre de groupements:
1 2 3
0,1 1, 1
Nous lui suggérons alors d'utiliser un tableau pour écrire les codes. Là encore il dissocie
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'~""""""" •• """",Y9.Y •• ~ ••• """""" ••• ,'" -., •• yy ••• ~ •••••• y.yyy "II!li: ~~t"t •• · . -tt, •••... "
1 1
1
les chiffres, et ne comprend pas qu'il faut faire correspondre une ligne du tableau à chaque code. Nous avons là un exemple typique de ce que nous appelons lecture verticale des codes, inventaire.
Il 1 il d) L'absence du zéro final
est souvent liée au fait de traiter les codes comme des inventaires. Dans le cas d'une écriture en colonne, le résultat ressemble à ceci:
base 3 1 2
1 11 12 2 21
Le zéro n'est pas jugé nécessaire pour distinguer 1 petit groupe d'une unité. Comme un enfant l'explique, le zéro «on est pas obligé de le mettre: Si on le met, on sait que c'est zéro, et si on le met pas, on sait aussi que c'est zéro ».
Chez certains enfants, l'aspect «inventaire» est tellement marqué qu'ils omettent de répéter ce qui est modifié au fur et à mesure de la construction de la suite. Ainsi, la séparation entre chaque code n'est pas complète. L'écriture représente plutôt la succession des actions, des modifications apportées à une quantité par itération qu'une suite de quantités distinctes. Elle sert à représen-
ter la procédure plutôt que les états. Voici un exemple à ce propos:
base 3
G G P G U
1 2
1 1 2
2 1 2
1
et ainsi de suite. 0
Il y a donc un problème de segmentation temporelle . 0
e) Lecture additive des chiffres d'un code
Il s'agit généralement de l'assimilation d'un code correspondant à un nom apparaissant pour la première fois 10rsqu'oOn rédte la comptine, à un symbole numérique non décomposable. Par exemple, «100», appelé «cent» est pris comme un tout non décomposable. D'où, «cent-un» est transcrit littéralement: «1001 », juxtaposition de «100» et de «1 ». La valeur totale est obtenue en additionnant les deux «symboles» juxtaposés: 1 00 + 1. Un autre aspect de la même chose se manifeste quand un code est décomposé comme deux «symboles» juxtaposés. Par exemple, quand on demande le second prédécesseur de «101 » et que la réponse donnée est «81 ». Cette réponse s'explique ainsi: «101 » est décomposé en «10» et «1 » et le second prédécesseur est pris par rapport à «1 b» tout en conservant le «1» final. De même lorsqu'un enfant donne pour le prédécesseur de «1110»: «119».
Ces aspects additifs dans la numération apparaissent égaIement quand certains enfants
écrivent la suite des codes. Par exemple en base trois:
1 2 1 0 1 01 102 20 201 202 30 301 302 ...
Voi.ci enfin un exemple d'utili~ satlon des chiffres eux-mêmes de manière additive. Un enfant veut écrire la suite des codes en base quatre:
pour uri jeton il écrit «1 », Pour deux jetons, «2», et pour trois jetons, il affirme «on a '1,2, on a pas besoin d'écrire 3, parCe que çà fait déjà 3, 1 + 2 ». Puis il ajoute que s'il met encore après le «2» un autre ohiffre «1 », on aurait en tout une va~ leur équivalente à quatre. On trouve ici une autre manière d'utiliser les symboles numéri~ ques par addition, également avec ce souci que l'ensemQle de ce qui est écrit doit rendre compte de l'état actuel de la quantité. " n'y a donc pas de dissociation des états successifs de celle-ci.
On trouve également dans cet exemple la difficulté à segmenter les différentes étapes de la suite numérique.
Les caractéristiques additives de l'utilisation des codes numériques décrites ci-dessus et rencontrées chez plusieurs enfants montrent que la valeur de position des chiffres d'un code présente encore des difficultés non négligeables en 3e et 4e
primaires.
f) Le chiffre le plus grand plusieurs confondent encore le chiffre de la base avec le chiffre le plus grand qu'on peut y inscrire. Ils affirment que le code «25» peut être écrit en base 5; ou, ils proposent pour le prédécesseur de «100» en base trois: «33» au lieu de «22 ». La preuve que c'est une question délicate est exprimée par la réponse d'un enfant lorsqu'on lui demande quel est le plus grand code à trois chiffres qu'on peut écrire en base 5; il répond: «comme on peut pas mettre cinq-cinq-cinq, on met quatre-quatre-quatre ».
p D'autre part, il y a des enfants
ui considèrent qu'on peut ~voir n'importe quel chiffre en base quatre , sauf le quatre. D~ leur avis, on peut donc , avoir des 5, 6 etc. , sans problemes. Ainsi, bien que le programme de l'avenue. NU d~ 1 re et. 2e primaires SOit centre essentiellement sur le codage et le décodage, on con.state ~u~ I~s règles élémentaires qUI reglssent ces activités posent encore des difficultés.
g) Le support de la comptine
Un point qui ressort de l'analyse de l'épreuve collective ainsi que de la comparaison des activités III et IV est que les enfants ont de meilleurs résultats en base dix que dans les autres bases, bien que celles-ci soient petites. D'autre part, on constate que la très grande majorité d'entre eux partent de la com ptine pour résoudre les problèmes dans les bases différentes de dix comme dans la base de dix. Ceux qui ne l'utilisent pas comme support ont soit une très bonne compréhension de la numération de position et n'en ont pas besoin, soit de très mauvais résultats dénotant une incapacité à maîtriser les principes de la numération de position. L'utilisation de la numération orale habituelle - que les enfants dominent bien avant la numération écrite - apparaît dès lors comme un soutien de la numération écrite, paliant aux difficultés liées à la compréhension des principes de position et de récurrence. On peut se demander alors si la maîtrise de la numération orale, puis de la numération écrite en base dix ne sont pas indispensables pour ensuite maîtriser la numération écrite dans toutes les bases.
Les questions de prédécesseur-successeur des activités III et IV et de l'épreuve collective sont rattachées à l'aspect ordinal de l'écriture numérique. On constate dans l'épreuve collective que certains enfants
ont utilisé plus ou moins systématiquement la comptine pour répondre aux différents items. Cette manière de faire s'est même généralisée pour la deuxième fiche, celle concernant le prédécesseur. D'autres part, si les règles de récurrences semblent assez bien maîtrisées par la plupart des enfants lorsqu'il s'agit de codes à 3 chiffres, plusieurs d'entre eux ont eu des difficultés pour des codes à 4 chiffres.
h) La différence entre deux codes qui se suivent
Les résultats que nous donnons ci-dessous sont principa
.. lement tirés de l'activité V. Pour plusieurs enfants, la différence entre deux codes qui se
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suivent n'est pas toujours de 1 quand il s'agit de la suite des codes dans une base différente de dix. Au contraire, ils parIent de sauts. Par exemple, un enfant dit à propos de la suite en base trois: «Çà se suit, 1, 2 puis çà ne se suit plus, parce que, au lieu de 3, on a un petit groupe et zéro unité, puis de nouveau, (l'enfant montre les codes 10, 11, 12), puis plus, puis de nouveau, (montre les codes 20, 21, 22)>>.
Un autre précise: «On a ajouté chaque fois une unité, et chaque fois qu'on arrivait à 3, on devait sauter au début d'une autre dizaine ». On écrit 1 , puis 2, «puis on saute huit, parce qu'on ose pas écrire 3, 4, 5, 6».
1""""'.' •• Y""""""".'."""""""""Y"" ·.y" ••••• W •••••••••• ~ iJJ.,I'. '11~.,lj~,· \11'.I •• ltl~.,~' 1 III " ·.I.'.~~I!~j
En effet, de l'avis de ces enfants, seule la comptine suit toujours une progression de 1 : «On ne rajoute pas toujours une unité; sinon çà ferait plus en base 3, çà ferait 4, 5, 6 ... et çà serait plus en base 3 ».
Conclusions
Les interrogatoires individuels comme l'épreuve collective ont montré des difficultés pour des enfants de 3e - 4e primaires à dominer les principes de notre numération, le principe de positioh et le principe de récurrence. La nécessité du zéro n'est pas perçue par tous, l'écriture des codes n'est réussie que grâce à l'appui de la comptine. On peut alors se demander pourquoi Dienes et Picard insistent tant sur l'intérêt du calcul en différentes bases pour l'étude de la numération. Ils affirment en effet avoir de très bons résultats par cette méthode. A ce niveau, nous aimerions faire une mise au point. Quand Dienes ou Picard proposent des activités en différentes bases aux enfants, ils donnent toujours une très grande importance à la manipulation. Presque tout se passe avec le matériel, bien structuré généralement, ce qui conduit tout naturellement à l'écriture. Mais nous avons vu que les codes qui sont écrits à la suite de ces activités sont considérés par les enfants comme des inventaires, et pas comme des cardinaux. Or ce qui nous paraît crucial dans l'apprentissage de la numération n'est pas de pouvoir noter le résultat d'une activité de groupement selon une écriture standard qui ressemble à l'écriture des nombres habituelle, mais de pouvoir opérer sur ces écritures sans avoir toujours besoin de ce support de l'activité. En effet, il y a un peu chez Dienes . cette idée que si on réussit une activité bien structurée au plan concret, la ' compréhension de la structure sous-jacente au plan formel n'est pas loin. Il affirme «que de's enfants de
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plus en plus jeunes ont contact avec des structures mathématiques de plus en plus complexes », que «de très jeunes enfants tombent sur des réalisations concrètes de problèmes logiques» et que «certains chercheurs se demandent s'il n'y a pas des limites définies au-delà desquelles les enfants ne pourraient aller» (1966; p. 2). Ces affirmations sont trompeuses. Elles laissent croire que la difficulté principale réside à un niveau concret de réussir des problèmes qui peuvent être décrit$ par des structures formelles. A notre avis au contraire la difficulté principale se trouve dans ce passage du concret au formel. Pour la numération par exemple, la difficulté principale n'est pas de pouvoir coder correctement, mais de savoir lire l'écriture qui en résulte, de pouvoir en faire un instrument de symbolisation qui me permette de me passer des objets réels.
Nous aimerions maintenant reprendre certaines considérations générales sur ce que nous avons observé dans les conduites des enfants. Tout d'abord, nous avons vu que les codes sont «lus» de deux manières: - par lecture verticale lorsque
les enfants les assimilent au produit d'une activité de codage. Dans ce cas, les codes sont des inventaires: combien y a-t-il de groupements de chaque espèce et combien y a-t-il d'unités? ». Les codes ne sont pas équivalents aux cardinaux de collections;
- par lecture horizontale lorsque les enfants les assimilent à la transcription écrite d'éléments de la comptine. Ce sont des noms qui identifient des quantités précises; les chiffres qui les composent n'ont pas de significations propres. Par exemple «10» veut dire «dix»; il se trouve après «neuf» qu'on écrit «9» et avant «onze» qu'on écrit «11 ».
C'est la coordination entre ces deux aspects qui prend du temps. Si l'accent est trop mis sur le premier point, on ne sait plus que faire de la comptine L'aspect ordinal de l'écritur~ des nombres est perdu et les codes n'ont plus aucun lien avec le dénombrement. C'est ce qui se passe un peu dans l'enseignement actuel.
Si l'accent est trop mis sur le second point, on prend chaque code comme une entité non décomposable. Les chiffres qui le composent n'ont pas de signification en soi. C'est le risque que courait l'enseignement dit traditionnel. D'où cette incompréhension quasi viscérale de ces étudiants de l'école de bibliothécaire qui, n'ayant pas reçu l'enseignement renouvelé et devant se familiariser avec la notation en base 2 ne pouvaient comprendre qU~ dans cette base «10» n'est plus «dix». Pour eux, le cardinal dix était tellement lié à l'écriture «10» qu'il en était devenu partie intégrante.
C'est la coordination de ces deux aspects, codage et comptage, qui est laborieuse. Laborieuse elle le serait déjà dans une seule base. Quand il faut la mettre en place dans toutes les bases à la fois, de nombreuses confusions surgissent. La raison en est que la place particulière de la base dix met du temps à être perçue. En effet, cette base entretient un lien privilégié avec la comptine que les enfants utilisent pour compter. Il faut donc comprendre que si du point de vue du codage la base dix se comporte comme n'importe quelle base, du point de vue du comptage elle est la seule à fournir un équivalent écrit à la comptine. Tant que les enfants n'ont pas dégagé ce statut particulier de la base dix, ils buttent sur le fait qu'une même écriture peut représenter différentes quantités. Par exemple «10» qui est assimilé à «dix» quand ils comptent, ne représente pas toujours dix; suivant
les cas (suivant les bases), il eut représenter 2, 3, 4 ... ,. ~, 9
~u dix objets. Troublant SI Ion n'a pas compris ~u'il e~t i.ndispensable de toujours indiquer dans quelle bas~ on se .trouve. NoUS avons vu a ce 'SuJet, lors d'écriture de codes par les enfants que généralement ils ne font pas mention de cette indication; d'autre part, dans l'épreuve collective (deuxième partie), la grande majorité des enfants ont traité tous les codes comme s'ils étaient en base dix. On voit donc qu'encore à 9-10 ans ce n'est pas une indication prise en considération. Doit-on alors s'étonner si de nombreuses confusions en résultent?
La difficulté de maîtriser, et même de comprendre le principe de la règle de récurrence est également apparent. Plutôt que d'en comprendre l'aspect fondamental, conséquence d'un mode de groupement, les enfants la situe comme une régie quasi morale. C'est ce que nous avons appelé attitude de légalisme scolaire. Dès ce moment, quelle signification peut encore avoir pour eux l'application d'une telle règle?
A ce point, comment résoudre le problème? Nous voudrions esquisser une possibilité éventuelle de solution. A notre avis, la question de la coordination entre codage et comptage ne devrait pas être confondue avec le calcul en différentes bases. Ce sont deux choses distinctes. La première nous paraît essentielle pour permettre l'intégration des aspects cardinaux et ordinaux du nombre au niveau de l'écriture. Elle doit certainement prendre du temps pour se mettre en place, au même titre que la coordination entre classes et sériations. C. Kamii suppose même qu'elle requiert des compétences au plan de la multiplication, qu'elle ne serait donc possible que vers 8-9 ans. Sur ce point nous ne saurions être aussi précis. Mais notre proposition
serait d'attendre qu'une certaine coordination ait eu lieu entre ces deux aspects ordinal et cardinal dans une seule base, la base dix, avant d'étendre les activités de numération à d'autres bases. Nous ne rejetons donc pas ces dernières activités qui sont très certainement utiles pour comprendre le principe de position. Mais nous pensons que pour pouvoir
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transposer les règles de récurrence dans toutes les bases, il faut d'abord les avoir construites dans une première base. En effet, on ne transpose que ce qu'on a construit au préalable. Et l'on ne domine pas le cas général avant le cas particulier.
Nous avons vu à plusieurs reprises dans nos résultats que la maîtrise de la base dix précède celle des autres bases. Le travail dans les petites bases n'arrange pas les choses, car les enfants ne s'appuient pas spontanément sur la manipulation, mais sur la comptine. Beaucoup se réfèrent à la numération orale habituelle pour résoudre les problèmes dans les autres bases. Notre suggestion est ainsi compatible avec ce que font les enfants. Nous rejoignons d'autre part la position de J.-F. Perret: «L'introduction précoce du travail en différentes bases relève d'une perspective strictement constructiviste de l'apprentis-
sage, on vise à asseoir dès le départ les connaissances de l'élève sur des fondements qui permettront une construction progressive et logique du système de numération dans toute sa généralité. Une introduction plus tardive du travail en bases prend par contre un autre sens, elle favoriserait la prise de conscience du système de règles déjà maîtrisées dans la pratique de la numération décimale, mais pas nécessairement réfléchies dans toute leur généralité.» (1981 ; p. 49.) Les auteurs continuent en disant que la première alternative «prête le flanc à la critique, parce que s'appuyant sur un logicisme pédagogique dont J. Brun a parfaitement montré les limites» et que la deuxième alternative a été «jusqu'à présent insuffisamment explorée pour pouvoir être préconisée ». Nous pensons qu'il serait judicieux d'essayer, au moins à titre expérimental, cette deuxième alternative.
Pierre-Yves Brandt
Bibliographie
DIENES, Z.-P. - Construction des mathématiques. PUF, 1966.
GUITTEL G. - Histoire comparée des numérations écrites. Paris, Flammarion, 1975.
PERRET J.-F. et ail - Numération: compter ou coder? Le jeu de l'oie. IRDP, 1981.
REVUS A. - Mathématique moderne, mathématique vivante. OCDL, Paris, 1963.
Dans nos classes ...
les cahiers de l'environnement
PERMANENCE ENVIRONNEMENT
OolS DE SION: Tous les mercredis
après-midi.
OolS DE SAINT-MAURICE: 16 mai.
La littérature pédagogique prolifère à vive allure mais oublie de s'améliorer. Dépourvue du plus élémentaire charme, située' à des années-Iumiéres de l'enfance, elle a la sotte prétention de faire croire que la pédagogie appartient à une élite privilégiée de chercheurs en blouse blanche qui «mènent des études systématiques, des expériences méthodiques et suivies », bref, qui pensent, raisonnent, méditent, édictent pour les besogneux en blouse grise dont on connaît le manque de dynamisme, l'enracinement aux méthodes traditionnelles et le refus d'une remise en question.
On sait bien sûr que l'un ne va pas sans l'autre, qu'hommes de cabinet et hommes de terrain sont complémentaires mais on continue à faire comme si on l'ignorait. Régulièrement, les chercheurs apparaissent pour nous communiquer quelque découverte éblouissante, hélas traduite en sabir, puis s'en retournent dans les arcanes des mondes sérieux poursuivre leur opiniâtre étude de l'enfant. Les gens de terrain sont plus discrets, ou plus pudiques ou plus modestes. Leurs travaux se marchandent ou se mendient, et quand, par bonheur, l'un d'eux franchit les murs de la classe, c'est co1ltre garantie d'anonymat. Cette attitude a de quoi étonner si l'on songe à leur souverain mépris pour les théories pédagogiques et paradoxalement, à leur avide curiosité pour tout ce qui touche à la vie de la classe.
p
Celle-ci ressemble à une quotidienne expérimentation spontanée. Toute démarche présente un caractère de recher- , che, de découverte, d'adapta_ tion à une réalité particulière et mouvante. Cette pédagogie «sauvage» pratiquée par des ' enseignants en état de recherche et non pas en train de généraliser le résultat de recherches, peut jouer un rôle de ferment local et constituer un terrain d'étude intéressant parce que dénué d'artificialité.
Afin d'exploiter les différentes ressources qu'offre la pratique de la classe, nous souhaitons mettre sur pied, en collaboration étroite avec les enseignants, des cahiers qui présenteraient de manière simple le déroulement d'une étude, ses étapes, ses difficultés, ses objectifs, les a'ctivités qui en ont découlé. Ils montreraient aussi comment toute démarche d'apprentissage entraîne nécessairement des propositions, des suggestions, une adaptation aux possibilités du lieu d'enseignement et de sa structure scolaire.
En outre, ils revitaliseraient le rôle de l'enseignant en mettant l'accent sur l'effort individuel, le plaisir de la découverte et de la responsabilité .
Nous espérons votre collaboration, sans laquelle la création de ces cahiers est impossible. L'un d'eux vous sera présenté dans le prochain numéro de l'Ecole valaisanne.
Jocelyne Gagliardi
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Photo Serge Rappaz
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Moyens audio-visuels et informatique à l'école
Pour tous ceux et celles qui s'intéressent à ces deux domaines dans leur enseignement (écoles primaire et CO) l'OOIS organise une
RENCONTRE - VISIONNEMENT
qui aura lieu le mercredi 4 avril 1984 à 1'00lS Gravelone 5 à Sion, de 14 h à 17 h 30. "
Programme
1 4 h 00 - 1 5 h 30:
1 5 h 30 - 1 6 h 00:
MAV: visionnement de productions audiovisuelles (diaporama, super 8, vidéo) faites par des classes valaisannes, avec ou sans l'aide de l'enseignant, et utilisées dans le cadre de l'enseignement de branches comme le français, l'environnement, etc.
Pause.
16 h 00 - 17 h 30: Informatique: présentation d'une expérience dans laquelle l'enseignant utilise l'informatique comme moyen d'enseignement dans une classe spéciale de niveau primaire (classe de mal-entendants). Discussion sur l'utilité de la présence de l'ordinateur dans les classes, avec le concours de M. Marc Biderbost, pédagogue et spécialiste en informatique.
Le but de cette rencontre est de faciliter les échanges d'idées entre enseignants et de provoquer une réflexion sur le théme «Informatique et école ». Serge Rappaz
Photo Serge Rappaz
Les réalisations audio-visuelles à l'école
Organisé par la sous-commission «Cours et manifestations» de la COSMA (Commission suisse pour les moyens audio-visuels d'enseignement et l'éducation aux mass média), le mini-festival annuel aura lieu le mercredi 16 mai 1984 à Lausanne, au Collège des Bergières. Il est destiné aux enseignants de tous niveaux et de toutes disciplines.
Buts de la journée: informer sur les possibilités de l'audio-visuel léger dans la pratique quotidienne de la classe: faire connaÎtre des productions audio-visuelles originales (dias, films, transparents, enregistrements, vidéo, etc.) réalisées dans le cadre scolaire; échanger idées et techniques. L'entrée est libre.
Renseignements.' COSMA-ONDp, 3, rue de Champréveyres, case postale 10, 2000 Neuchâtel 8, Monruz. Tél. (038) 223925.
Les enseignants valaisans qui auraient des productions audiovisuelles à présenter dans le cadre du mini-festival (du flanellographe au diaporama, du film super-8 - fiction exceptée - au reportage photo, du transparent à la bande vidéo) sont priés de prendre contact avant le 28 avril 1984 avec M. Serge Rappaz, OOIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 6286.
La projection des productions retenues pour la journée du 16 mai sera indemnisée.
1
Mini-festival COSMA
BULLETIN D'INSCRIPTION à retourner jusqu'au 30 avril 1984 au pus tard.
Nom:
Prénom:
Adresse:
No postal:
Localité:
Téléphone:
Ecole:
Niveau d'enseignement:
s'inscrit à la journée «Les réalisations audio-visuelles à l'école» du 16 mai 1984.
Date:
Signature:
Visa de la direction ou de la commission scolaire
Les inscriptions agréées par le Département seront confirmées par les organisateurs.
DIP Service de l'enseignement
primaire et secondaire Planta 3
1950 Sion
Périodiques en prêt à l'OOIS de Sion
Pédagogie - psychologie
- L'Educateur. Revue de l'institut coopératif de l'école moderne, pédagogie Freinet.
- Cahiers pédagogiques, publiés par le cercle de recherche et d'action pédagogique, Paris.
- Le monde de l'éducation, Paris. - L'éducation, hebdo, Paris. - L'éducation magazine, supplément à l'Education hebdo. - Ecole ouverte sur le monde, la revue des enseignants, Paris. - Education permanente, revue de la fédération suisse pour
l'éducation des adultes. - Ecole ouverte sur le monde, la revue des enseignants, Paris. - Ecole et paix, bulletin de l'Association mondiale «Ecole instru-
ment ·de Paix», Genève. - L'Ecole et la vie, Armand Colin-Bourrelier, Paris . - L 'Ecole et la famille, Lyon. - L'Ecole des parents, Paris. - Entretiens sur l'éducation, Genève. - Parents et maÎtres, Centre d'études pédagogiques, Paris. - Innovation dans l'enseignement, Nouvelles de l'OCDE, Paris . - Education permanente, Université Paris-Dauphiné. - Histoire de l'éducation, Institut national de recherche pédago-
gique, Paris. - Documentation et information pédagogiques, Bulletin du bureau
international d'éducation. - Vers l'éducation nouvelle, revue du mouvement d'éducateur
des centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active. - Revue française de pédagogie, Institut national de recherche
pédagogique, Paris. - CO Parents, Bulletin d'information pour les élèves et les . parents d'élèves du cycle d'orientation de l'enseignement
secondaire genevois. - Perspectives, revue trimestrielle de l'éducation, Unesco. - Journal des instituteurs et des institutrices, Fernand Nathan,
Paris. - Techniques d'instruction, organe du groupe de réflexion et
d'étude sur .l'éducation et les techniques d'instruction, Lausanne.
- L'Ecole maternelle française, éducation des enfants de 2 à 7 ans, Armand Colin-Bourrelier, Paris.
- L'Education enfantine, écoles maternelles, Classes enfantines, Fernand Nathan, Paris.
- Psychologie, Paris. - Cahiers de psychologie, Université de Neuchâtel. - Psychologie de l'enfant et pédagogie expérimentale, Société
Alfred Binet et Théodore Simon. - Psychologie scolaire, Bulletin de l'Association française des
psyçhologues scolaires.
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·ittlll •• ~'fJ'1 ·1'111 II~, •• 'I~~
Bulletins d'information des différents cantons
- Bulletin du Département de l'instruction publique du canton de Neuchâtel.
- Centro didattico cantonale, Bellinzone. - Scuola ticinese, periodo della sezione pedagogica. - Le faisceau, organe de l'Association fribourgeoise du Corps
enseignant des écoles primaires et enfantines. - Information, direction de l'instruction publique des affaires
culturelles du canton de Fribourg. - Perspectives, Bulletin d'information du Département de l'ins~
truction publique et des cultes du canton de Vaud. - Mitteilungsblatt, Erziehungs Departement des Kanton Wallis. - L'Ecole valaisanne, Bulletin mensuel du personnel enseignant
du Valais romand. - Bulletin d'information de la conférence suisse des directeurs
cantonaux, Genève. - Cahiers CEMEA; Association suisse des centres d'entraÎne~
ment aux méthodes d'éducation active. - Educateur, édition corporative et syndicale de la société
pédagogique de la Suisse romande. - Educateur, revue de pèdagogie et d'éducation de la Société
pédagogique de la Suisse romande. - Coordination, Bulletin de la Conférence intercantonale des
chefs de département de l'instruction publique de la Suisse romande et du Tessin.
Audiovisuel
- Photo cine expert video, la revue suisse au service des photographes et cinéastes, Jean Spinatsch, Genève.
- Chasseur d'images, le magazine photo-ciné de l'amateur, La Petite Motte, Senillé.
- Cine-feuille, Bulletin des Offices protestant et catholique du cinéma.
- Sono vision hebdo, l'audiovisuel au service de la formation, de l'information, de la promotion, Paris.
- Sonsovision, l'audiovisuel au service de la formation, de l'information, de la promotion, Paris.
- Communication, et langage, linguistique, graphisme, mass média, formation, sociologie, publicité, Retz, Paris.
- Cahiers de communication audiovisuelle, Mcm.
Actualités
- L'HEBDO, Lausanne. - L'express, Paris. - 13 Etoiles, Martigny. - Culturinformation, feuillet mensuel publié par le Département
de l'instruction publique du canton du Valais. - Profils valaisans, Sion. - Le peuple valaisan, Sion. - Valais demain, Sion. - Le Confédéré, Martigny.
Journaux pour enfants
- Yakari, Lausanne. - Chabottin, Journal des petits, Prilly. - Actualquarto, la presse à l'école, Gerpinnes, Begique. - Doremi, le bi-mensuel pour les tout-petits de 3 à 6 ans. - Bonjour, l'hebdomadaire pour les enfants de 1 re et 2e année,
Presse européenne Averbode.
- Dauphin, l'hebdomadaire pour les enfants de 1 re et 2e année, Presse européenne, Averbode.
- Tremplin, l'hebdomadaire pour les enfants de 5e et 6e année, Presse européenne, Averbode.
- Astrapi, Bayard Presse, Paris. - Okapi, Bayard Presse, Paris. - Bibliothèque de travail, Pédagogie Freinet, coopérative de
l'enseignement laïc, Cannes. - BTJ, Pédagogie Freinet, coopérative de l'enseignement laïc,
Cannes. - BT2, Pédagogie Freinet, coopérative de l'enseignement laïc,
Cannes.
Documentaires
- Archéologie suisse, Bulletin de la Société suisse de préhistoire et d'archéologie.
- Helvetia archaeologica, Zürich. - Main dans la main, Bulletin de l'Association valaisanne des . parents de handicapés mentaux. - Appel, revue traitant des problèmes du handicap mental,
Bienne. - Macolin, Revue d'éducation physique de l'Ecole fédérale de
gymnastique et de sport, Macolin. - Jeunesse et sport, revue d'éducation physique de l'Ecole
fédérale de gymnastique et de sport, Macolin. - Education physique et sport, Paris. - Repères, revue romande, Atelier Payot. - Ecole des lettres, Paris . - Littérature de la jeunesse, Ligue suisse pour la littérature de la
jeunesse, Berne. - Créations, Coopérative de l'enseignement laïc, Pédagogie
Freinet, Cannes. - Visages du vingtième siècle, publication sur les arts, la recher
che et les informations de notre siècle. - Bulletin Cila, organe de la Commission interuniversitaire suis
se de linguistique appliquée. - FORUM, conseil de l'Europe. - Gymnasium Helveticum, revue de l'enseignement secondaire
suisse. - Interactualité, classe terminale d'adaptation, Sion. - SFA/ISPA, Information suisse de prophylaxie de l'alcoolisme,
Lausanne. - Santé du monde, le magazine de l'organisation mondiale de la
santé. - Panda nouvelles, périodique de la fondation WWF suisse. - Math école, Genève. - Textes et documents pour la classe, Paris. - GEO. - Cartes géographique d'actualité. - La Hulotte.
Compte-rendu de l'assemblée générale de la Section ACM/SPVal
Le 25 novembre 1983, la section ACM/SPVal a tenu son assemblée annuelle à Martigny, sous la présidence de MaryLise Beausire et en présence de Marie-Josèphe Solioz, présidente de la SPVal.
Durant cette année, le comité s'est penché sur les points suivants:
a) OOIS (secteur des ACM et animation de ce secteur);
b) situation de l'emploi; c) mixité
DOIS, secteur ACM
D'entente avec Jean-François Lovey, un questionnaire a été établi pour connaître l'avis des enseignants sur ce secteur de 1'001S. Il en ressort que:
- de nombreuses personnes utilisent ce secteur;
- 90 % de ces personnes ne sont pas satisfaites parce que les prix sont trop élevés, le matériel pas toujours d'actualité et il y a de grosses difficultés pour se parquer;
- on aimerait le matériel pour réaliser les différentes techniques du programme ACM (tissage, pyrogravure, batik, céramique, etc.), des dias, de nouveaux livres, une liste de fournisseurs;
- il faudrait supprimer les modèles de «bricolage» au profit d'une animation vivante: travaux d'élèves; photos de réalisations en cours; d'où la nécessité, dans un avenir immédiat, de demander la présence d'une personne chargée d'animer ce secteur.
En attendant que ce souhait se réalise, la section ACM mettra sur pied une exposition de travaux d'élèves qui aura lieu après les vacances de Pâques à 1'001S.
Situation de l'emploi
Malgré l'introduction progressive de la mixité, on constate une diminution d'heures (environ 70 h) d'enseignement, alors que les enseignants ont augmenté de 7 unités (6 départs, 10 engagements et 3 retours à l'enseignement).
Ceci veut donc dire que les enseignants en fonction à la fin de l'année scolaire 82-83 ont dû mettre à disposition:
- 70 h de travail; - les heures distribuées aux 7
nouvelles engagées.
En plus, 3 jeunes diplômées en 1983 n'ont pas trouvé de travail fixe . La diminution d'heures imposée à une bonne quinzaine de personnes représente pour quelques-unes des problèmes financiers importants. Certaines se sont donc annoncées à la caisse de chômage. A ce jour, aucune décision n'a été prise quant à leur indemnisation .
Depuis quelques années, des institutrices ou maîtresses enfantines se recyclent dans les ACM afin de pouvoir travailler à temps partiel. S'il y a quelques années, le personnel enseignant formé à l'école normale ne suffisait pas à assurer l'enseignement des ACT et des ACM, qu'il était nécessaire de disposer d'enseignants recy-
-----------------------------.. ~----~~~~~----~==~~~~ clés, aujourd'hui la situation a changé. Il est donc urgent d'arrêter les recyclages des maÎtresses enfantines et primaires afin de conserver le maximum d'heures d'enseignement aux enseignants spécialisés.
Mixité
Le questionnaire envoyé en octobre 1983, laisse apparaître que plus de la moitié des enseignants ACM travaillent avec des groupes mixtes. Désireux de partager les soucis principaux des enseignants ACM sur la suite à donner à l'introduction, actuellement officieuse, de la mixité, nous avons invité les inspectrices à une réunion de comité. Il en ressort que:
- nous souhaitons absolument rester bivalents (ACM + ACT);
- nous pensons qu'une introduction progressive de la mixité, dès la 3P serait plus profitable pour l'enfant;
- une répartition différente des techniques ACT (tricot - crochet - broderie - couture à la machine) permettrait de travailler un peu plus en profondeur le début de chacune de ces techniques.
Marie-Josèphe Solioz rappelle qu'une politique raisonnable de pétits pas permettra la mise en place, en douceur, de la mixité.
Le comité a également été invité à participer à une réunion du CC SPVal pour parler des activités de la section ACM et de ses préoccupations. Il ressort que la SPVal:
- s'engage à intervenir pour la mise au concours des postes d'ACM;
- a été sensibilisée à nos problèmes d'emploi, chômage et protection des ACM, ceci sans suite concrète.
En outre, le comité a mis sur pied les activités suivantes:
46
- cours de peinture paysanne à Sion (mars et mai);
- cours sur le cuir à Martigny (octobre et novembre);
- visite de l'atelier de Silvia Schmid-Stieger, taille doucière (février);
- visite de l'atelier de Pietro Sarto à St-Prex (mars);
- visite de la rétrospective Albert Chavaz à Martigny (mars);
- conférence-film de G. Tritten à Grimisuat (avril);
- réunions des membres à Sion et St-Maurice (mai);
- visite de la biennale de la tapisserie et du musée des arts décoratifs à Lausanne (août);
- visite de l'exposition Manguin à Martigny (septembre);
- participation au forum SPR (octobre) à Lausanne et Lutry.
Commission ACT /SPR
Trois délégués valaisans participent activement à cette commission qui s'est penchée cette année sur:
- le chômage; - les conditions
d'engagement.
Nous avons collaboré à l'Educateur (Pic et Pat) par un article consacré à la création de marionnettes.
Cette commission prépare également une émission radio, avec participation valaisanne, dont le thème sera: «l'égalité entre homme et femme, où en sommes-nous dans les ACT».
Avant de remercier tous ceux qui ont participé à nos activités et qui ont collaboré avec le comité, la présidente rappelle qu'une plus forte participation aux assemblées de district ainsi qu'une meilleure représentation à la SPR seraient souhaitables. Elle remercie égaiement le comité pour son appui, son soutien et son travail.
Programme d'activités du premier semestre
Janvier - Cours de patchwork à Sion' - visite de l'exposition Christi~
ne Aymon à Martigny.
Mars - Visite du musée du vitrail à
Romont - visite de l'atelier du maître verrier Michel Elt.. schinger à Villars-sur-Glâne'
- l'art floral à partir de l'obser~ vation de la nature, cours à Martigny.
Avril - Exposition à l'OOIS Sur le
thème: «transformer».
Mai - Cours sur le cuir à Sion; - conférence de Marcel Rutti:
«Comment stimuler la créativité».
Juin - Visite de l'exposition Rodin à
Martigny.
Exposé de la présidente de la SPVal
En deuxième partie de la rencontre Marie-Josèphe Solioz nous donne de plus amples renseignements concernant les points suivants:
- caisse de retraite; - allocations de ménage; - OOIS; - contacts ACM/SPVal et OIP; - commission SPR; - chômage; - programme ACM; - recyclage ACM.
L'assemblée se termine dans la bonne humeur par un repas pris en commun.
Chronique SPVal
Un comité cantonal représentatif ?
Le comité cantonal de la SPVal est-il représentatif de l'ensemble des enseignants valaisans? A cette légitime question posée par certains ~e n~s collègues, le CC souhaite repondre par l'affirmaive.
C'est en effet une préoccupation constante du CC que de procéder à une large consultation avant de prendre et de soutenir une position. A ce niveau, les présidents de districts, véritables «courroies de transmission» tiennent sans aucun doute un rôle prépondérant. C'est la raison pour laquelle, le CC les invite régulièrement à des séances de comité élargi.
Ainsi, le 27 février, les questions suivantes ont été abordées:
collaboration avec l'Ecole valaisanne
Tant par la haute tenue de sa présentation que par la qualité de son contenu, notre revue pédagogique est appréciée de tous les enseignants valaisans.
Touchant les questions relatives à la formation et l'éducation, l'EV s'affirme comme un trait d'union précieux et un moyen d'échange privilégié entre autorités, chercheurs et praticiens.
Si les pages réservées aux inlormat ions officielles et celles consacrées aux articles «de lond» traitant des aspects plutôt théorique de la pédagogie Sont régulièrement pourvues,
force est de constater que la partie «didactique» se rétrécit comme peau de chagrin.
Conscients de l'importance de ces «pistes pratiques », d'ailleurs fort attendues et estimées des enseignants, les' membres du CC lancent un appel à tous les collègues afin que dans un engagement régénéré, ils acceptent d'étoffer notre revue par des expériences réalisées, signes de santé et de vitalité de la vie en classe.
Le CC remercie les présidents de districts qui ont accepté de contacter leurs collègues et se sont engagés à satisfaire le calendrier suivant:
Avec l'aisance et le tact qu'on leur connaît, ils ont apporté une information bienvenue sur les «heurs et malheurs» de la coordination romande.
La liberté d'action des communes en matière
[2J d'assurance accident (LAA) n'amène-t-elle
• pas des inégalités de traitement entre les enseignants?
Qu'en est-il des promesses faites par M. Revaz, président de la FMEF, promesses confirmées par M. Comby, lors de l'assemblée des délégués à Sem brancher?
Mois de parution de l'EV
Degrés inférieurs (enfant. - 38 prim.)
Degrés supérieurs (48 - 58 - 68 prim.)
Avril Mai Juin Septembre Octobre Novembre Décembre
Sierre Sion Martigny Conthey Monthey Saint-Maurice Entremont
Environnement: premier bilan La phase d'introduction de l'environnement en est pratiquement à son terme. Avant que les structures de soutien mises en place ne s'effacent, il paraît opportun de dresser un
Monthey Saint-Maurice Entremont Hérens Sierre Sion Martigny
Félicitations aux heureux parents Isabelle et François-Louis Oécaillet (membre du CC) pour la naissance de Bertrand.
Un grand merci pour le catalogue aéré, coloré et pratique présenté par l'OOIS. Le CC exprime
. premier bilan. Dans ce but, les comités de districts établiront un rapport mentionnant les insuffisances actuelles et soulignant les souhaits des enseignants.
Ainsi, les responsables possèderont des points de repère précis et pourront tenter d'apporter les correctifs souhaités.
III sa gratitude à MM. Lovey, Parvex ainsi qu'au personnel de l'OOIS pour la compétence et l'amabilité qu'ils mettent au service des enseignants.
Invitations
Lors de cette séance, nous avons eu le plaisir d'accueillir MM. Jean-Jacques Maspéro, président de la SPR et JeanPierre Rausis, responsable de COROME (Commission romande des moyens d'enseignement).
Pour le cc SPVal: J-M Abbet
Tournoi de volleyball pour les enseignants
L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son traditionnel tournoi de volleyball qui aura lieu, cette année, à Sierre et à Sion.
Date:
Horaires:
Lieu:
Mercredi 4 avril 1984.
De 13 h 30 à 18 h.
Sierre (pour les équipes mixtes), salle omnisports de l'Ouest. Pour les équipes mixtes, 2 filles au minimum sur le terrain. Sior) (pour les équipes masculines et féminines), salle omnisports du Collège des Creusets.
Mode de jeu: Les matches se jouent au temps.
Arbitrage: Chaque équipe inscrite doit fournir un arbitre qui fonctionnera durant les temps de pause de son équipe.
Tenue : Uniforme obligatoire.
Information complémentaire: Téléphone (027) 23 27 56 ou (021) 23 29 12.
Inscription: Jusqu'au vendredi 23 mars 1984 à l'aide du talonréponse et après avoir versé la somme de Fr. 20.au CCP 19 - 838 AEPSVR - Sion. Indiquer au dos du coupon: TOURNOI DE VOLLEYBALL.
rnLON-RÉPONSE ___________________ __ __ _
Tournoi de volleyball (enseignants) du mercredi 4 avril 1984 à Sierre (équipes mixtes) et à Sion (équipes masculines et féminines) à envoyer à:
Délai:
NICOLAS MÉTRAILLER Aéroport 13 1950 SION
Vendredi 23 mars 1984. Joindre le talon du bulletin de versement.
Nom de l'équipe: .... ... ............ .
o masculine o féminine o mixte
Responsable de l'équipe:
Nom: .. ..... .. .... ......... ..
Prénom:
Adresse:
Téléphone:
Tournoi de volleyball (écoles secondaires du 2 e degré)
L'AEPSVR organise à l'intention des éléves des écoles secondaires du 2e degré du Valais romand un tournoi de volleyball qui aura lieu cette année à St-Maurice.
Date:
Lieu:
Horaire:
Equipes:
Mercredi 11 avril 1984.
Salle du Collège de l'Abbaye de St-Maurice.
De 13 h 30 à 18 h.
Il est autorisé d'inscrire 2 équipes par centre scolaire (masculine ou féminine) les équipes mixtes seront intégrées dans le groupe des équipes masculines.
Mode de jeu: En principe les matches se jouent au temps.
Arbitrage: Assuré par les maîtres d'éducation physique accompagnant les équipes.
Tenue: Autant que possible uniforme.
Inscription: Jusqu'au vendredi 30 mars à l'aide du talonréponse.
Lt2 joueurs licenciés au maximum sont autorisés. Les frais de transport sont pris en charge par l'AEPSVR (billet de train collectif. Apporter une pièce justificative).
___ _ _________ _ ____ TALON - RÉPONSE . _ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Tournoi de volleyball (écoles secondaires du 2e degré) du mercredi 11 avril 1984 à Saint-Maurice à envoyer à:
Délai:
NICOLAS MÉTRAILLER Aéroport 13 1950 SION
Vendredi 30 mars 1984.
Nom de l'équipe:
o masculine o féminine o mixte
Responsable de l'équipe: ..... ............ ..... .... ....... ... . .... ..... ..... ..
Nom: , .............. .. .... .. ~ ..
Prénom:
Adresse: .
Téléphone:
Tournoi de mini-volleyball (Pour les élèves des cycles d'orientation)
L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des cycles d'orientation du Valais romand son premier tournoi de mini-volley.
Lieu Sion, salle Omnisports du Lycée-Collège des Creusets.
Date
Heure
Catégories
Equipes
Arbitrage
Mercredi 28 mars 1984.
De13h30à18h.
Six catégories
A. Filles, 1 re année; B. Filles, 2e année; C. Filles, 3e année; D. Garçons, 1 re année; E. Garçons, 2e année; . F. Garçons, 3e année.
Chaque centre ne peut inscrire qu'une équipe par catégorie.
Les équipes sont formées de 3 joueurs + 1 remplaçant issus de la même classe.
Assuré par les élèves eux-mêmes. Un arbitre + 1 marqueur qui comptabilise les points.
Tenue Si possible uniforme. Pas de chaussures à semelles noires.
Accompagnants Minimum 1 par centre.
Terrain 6 m x 1 2 m.
Hauteur du filet Filles: 2 m 15 - Garçons: 2 m 30.
Ballon Mini-volley ou No 4.
Remarque Ce tournoi se veut l'aboutissement d'un travail effectué pendant les heures d'éducation physique à l'école. C'est la raison pour laquelle nous n'acceptons que des équipes formées d'élèves de la même classe. Comme support à l'apprentissage du mini-volley, chaque maître devrait organiser pendant ses heures de petits tournois internes. Chaque centre mettrait ensuite sur pied des tournois inter-classes en fonction des catégories mentionnées cidessus. Les meilleures équipes ou les plus «fair-play» peuvent ensuite être inscrites au tournoi intercycles.
Inscriptions Jusqu'au mercredi 21 mars 1984 à l'aide du talon ci-après. Après cette date aucun désistement ne sera possible.
Informations complémentaires: Pierre Demont, (027) 23 38 18.
Nous espérons que vous répondrez nombreux à notre invitation.
Avec nos salutations sportives.
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Nouvelles acquisitions 0018
Art
- STRIKER, Susan et KIMMEL, Edward . - Le livre d'anticoloriage. Paris, SeuU, 1982, 96 p. (40 scénarios inattendus que chacun pourra développer selon sa fantaisie).
- STRIKER, Susan et KIMMEL, Edward. - Le deuxième livre d'anticoloriage. Paris, Seuil, 1983, 96 p. (Ce nouveau livre de dessin «différent» redonne ses droits à la créativité).
- PICON, Daniel. - Spectacles de marionnettes. Paris, Fleurus, 1984, 96 p. (<<Clés» pour un bon montage de spectacle et moyens de bien coordonner les différents éléments qui compose celui-ci.)
Anglais
- ABBS, Brian. - Realistic english diéi/ogues. Oxford University Press, 1979, 141 p.
- CANDLlN, E. Frank. - New present day english. Tescher's book, Lon'don, Hodder and Stonghton, 1982, 122 p.
- TAYLOR, Peter. - A day saved and other modern stories, Cambridge University Press, 1979, 135 p.
- PIERCE, Tina and COCHANE, Edward. - Twentieth century english short stories. London, Evans Brothers, 1981, 168 p.
Environnement
- PORUBA, M. et POKORNY, J. - Guide du promeneur dans la forêt. Fribourg, Hatier, 1980, 296 p.
- RAVENEAU, Alain. - Le guide des petits animaux familiers, Paris, Dargaud, 1981, 223 p.
- THOMASSIN, Sylvain. - Le multiguide des traces d'animaux. Paris, Bordas, 1982, 155 p.
- Je découvre ... la nature en danger. Pully, André Eiselé, 1970. - Je découvre ... les oiseaux. Pully, André Eiselé, 1968. - Je découvre ... les arbustes et arbrisseaux. Pully, André Eiselé,
1968. - Je découvre ... les fleurs des prés. Pully, André Eiselé, 1968. - Je découvre ... les fleurs de montagne. Pully, André Eiselé,
1968. - Je découvre .. . les fleurs des bois. Pully, André Eiselé, 1968. - BORGIOLl, Alessandro et CAPPELLI, Ginliano. - La vie dans
les marais. Paris, Atlas, 1978, 120 p.
Pièces de théâtre
- MOLIERE. - Gros-René écolier. Paris, les cinq diamants, 1983. (à partir de huit ans.) .
- . PERRAULT, Charles. La belle au bois dormant. Paris, Les cinq diamants, 1984, 84 p. (pour les moins de 12 ans).
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.~tL" •• 'Itll' l 't.f . l '.~"flll '1
- SAURAT, Pierre. - Caracol Bistecol. Paris, Les cinq diamants 1983, 94 p. (pour les moins de 12 ans). '
- DE BANVILLE, Théodore. - Gringoire. Paris, Les cinq dia. mants, 1984, 94 p. (à partir de 12 ans).
Géographie
- MOORHOUSE, Geoffrey. - San Francisco. Amsterdam, Time. Life, 1978, 200 p. «Les grandes cités ».
- GIRAULT, René. - L'histoire et la géographie en question. Rapport au ministre de l'éducation nationale, Paris, Centre national de documentation pédagogique, 1983, 201 p.
Articles de revues
- «SUCKOW, Steven, L'ombre de l'avenir: l'informatique au service de l'éducation », dans Cahiers de communication audiovisuel/e, : octobre 1983.
- «Ordinateur en classe? Stupéfiante proposition aux Etats. Unis» dans Math-Ecole, No 111, janvier 1984.
- «L'informatique» dans Co parents, No 1 01, 1984. - «La Suisse », dossier de l'Ecole ouverte sur le monde, No 1 02
janvier 1984. '
- «L'homme et son double» numéro spécial de l'Educateur, No 1, 1984.
Diapositives
- SB 63
Cassettes
Le tabac 80 dias
Camf 95 Folklore, rondes et comptines: Mini-zoo avec Sophie Makhno (RE 6-10 ans).
Camf 96-121 Musique populaire des 26 cantons suisses. Cami 356 Anthologie: la Saga du rock IV: les années 70 Il
(RE 10-13 ans).
Camc 145 A vous la chanson: Tant chante-t-on Noël qu'il vient (RE 10-13 ans).
Camc 146 Concours «A vous la chanson»: Retours + «Ma première chanson ».
Cfc 79 Conte inachevé: Alice au pays des merveilles (RE 6-10 ans).
Cfc 80 L'information à travers une histoire: être enfant et avoir faim.
Cfc 81 Opération histoires policières: «Cherchez le coupable» et nouveaux épilogues inventés par les élèves (RE 1 0-13 ans.)
Csi 18 Sport et loisirs: A la découverte des cadeaux (RE 10-13 ans).
Ce 41 Environnement: Ballade au fil des sens: le goût (RE 6-10 ans).
Chamoson, mon village.
Fascicule d'une . quarantaine de pages regroupant des récits, légendes et faits histori
fl10n ~ ques sur la commune de Chamoson.
Conscient de l'intérêt que peut avoir une telle publication pour les classes de l'endroit et pour celles de tout le canton, 1'00lS lance un appel à tous les auteurs ou enseignants afin qu'ils lui signalent les parutions sur leur village ou leur région. A l'instar de Josy Pont, il encourage également les enseignants à la réalisation de semblables documents.
ob ~ . .. k ~Cj. Ce document peut être en-prunté à 1'00lS ou acheté au
Ju foU14 hÙ(v.Ù/U41. près de Mme Josy Pont à St-_________ .~_~_::....._':I'1_I1_f_ Pierre-de-Clages
Bulletin d'information de la Bibliothèque du centre de formation pédagogique et sociale (CFPS)
N° 17, mars 1984
Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 234004
1. Liste des enregistrements vidéo
Enregistrements vidéo. - Complément No 4 au catalogue d'octobre 1983.
Théme No
Anthropologie
VHS A 4
Education VHS E 24
Service social VHS AS 1 à 6
Médical VHS M 50 VHS M 51 VHS M 52
Parapsychologie
Titre
Bali et le secret de Tenganan
Le retour de l'enfant volé
Joëlle Mazart, 5 épisodes
Ces malades qui nous gouvernent Cancer et vie normale pourquoi pas La chirurgie réparatrice
VHS Z 5 Les médiums
Santé publique VHS SP 20 Vous avez dit «biologique »?
Société VHS S 73 Désirs de femmes
Toxicomanie VHS T 26 Charlie Lester, alcoolique
Troubles du comportement VHS TC 25 Une femme battue VHS TC 26 Un jeu brutal VHS TC 27 Sport et violence
Durée
120' fiche
35' fiche
5x50' fiche
140' fiche 50' fiche 30' fiche
75' fiche
60'
80' fiche
70' fiche
95' fiche 90' fiche 30' fiche
j DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
Accès aux écoles secondaires du 1 er. et du 2e degré
1. Cycle d'orientation remarques générales pour l'année scolaire 1984/1985
1.1 Admission au cycle d'orientation
Les cri tères d'admission au cycle d'orientation demeurent inchangés pour les élèves fréquentant la 6e année primaire durant l'année scolaire 1983-1 984.
Pour être admis au cycle d'orientation, l'élève doit remplir les conditions de promotion définies dans l'arrêté du Conseil d'Etat du 23 mars 1977 concernant le livret scolaire de l'enseignement obligatoire (art. 10): «L'élève doit obtenir au moins la note 4,0 de moyenne du premier groupe et de moyenne générale ». Il doit donc avoir réussi la 6e primaire.
Les conditions d'admission en division A et en division B sont lixées par les dispositions du Département de l'instruction Publique du 29 octobre 1981 concernant l'admission au cycle d'orientation ainsi qu'aux différentes écoles secondaires du 2e degré.
Année scolaire 1984-1985
1.2 Admission en division A
L'élève remplissant les conditions d'admission au cycle d'orientation peut, s'il réussit l'examen, accéder à la division A. Toutefois, si sa moyenne générale (2/5 pour.la 5e et 3/5 pour la 6e primaire) des deux années d'observation est de 5,0 et plus, il est admis sans examen en 1 A.
2. Cycle d'orientation préinscriptions et inscriptions
2.1 Préinscriptions
Les directions d'écoles primaires ou, à défaut, les commissions scolaires, sont tenues d'annoncer pour le 15 mars 1984 au plus tard aux directions des centres d'accueil du cycle d'orientation, le nombre probabl.e d'élèves qui suivront en septembre 1984 la 1 re année dans l'une des deux divisions (A; B ou BT).
L'article premier, 1 er alinéa, des dispositions du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981 est modifié dans ce sens.
2.2 Inscriptions définitives
Les inscriptions définitives de tous les élèves doivent être communiquées par les directions d'écoles primaires, ou à défaut par les commissions scolaires, à l'inspecteur primaire pour le vendredi 8 juin 1984, à 18.00 heures, au plus tard. Elles se font au moyen d'un formulaire «ad hoc» remis aux maîtres de 6e primaire.
3. Cycle d'orientation examens d'admission et de promotion 1984
3.1 Examens de promotion
Les examens de promotion de fin de 2 A, de fin de 2 B, de fin de 3 A et de fin de 3 B du cycle d'orientation auront lieu les mardi et mercredi 5 et 6 juin 1984 dans chaque classe concernée des différentes écoles du cycle d'orientation.
3.2 Examens d'admission en division A
Les examens d'admission en division A du cycle d'orientation se dérouleront le jeudi 14 juin 1984, à 08.15 heures, dans les divers centres du cycle
57
d'orientation. Ils sont égaIement ouverts aux élèves provenant des écoles privées ou de l'extérieur du canton.
4. Ecole préprofessionnelle école de culture générale et école supérieure de commerce
4.1 Inscriptions
Les inscriptions individuelles signées par les parents sont transmises par les directions des écoles du cycle d'orientation ou par les parents aux directions respectives des écoles préprofessionnelles, des écoles de culture générale et des écoles supérieures de commerce qui accueillent les élèves, pour le 15 avril 1984, au plus tard.
Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 30 juin 1984 au plus tard. Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération.
4.2 Conditions d'admission
Pour être admis à l'école préprofessionnelle, les candidats(es) doivent avoir obtenu le diplôme de fin de scolarité obligatoire, délivré au terme de la 3 B du cycle d'orientation.
L'école de culture générale et l'école supérieure de commerce sont ouvertes aux élèves porteurs du diplôme de fin de 3A du cycle d'orientation ainsi qu'aux élèves ayant terminé avec succès une classe de l'enseignement officiel de formation équivalente (1 re littéraire, scientifique, langues modernes, socio-économique, pédagogique).
4.3 Cas spéciaux
L'élève en possession du diplôme de 3 B du cycle d'orientation peut être admis à l'école supérieure de commerce ou à l'école de culture générale s'il réussit l'examen d'admission.
Les autres candidats, notamment ceux provenant d'écoles privées ou de l'extérieur du canton, y sont admis sur la base des résultats d'un examen général se déroulant, sous le contrôle de l'inspecteur, dans l'établissement qu'ils désirent fréquenter.
4.4 Section du diplôme com-mercial en ville de Sion
Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de première année de cette section seront répartis entre le Lycée-Collège des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires.
Toutefois, comme jusqu 'à présent, les inscriptions doivent être adressées à l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion pour les jeunes filles, au Lycée-Collège des Creusets pour les garçons.
5. Sections littéraire, scientHique, langues modernes et socio-économique des Collèges cantonaux
5.1 Inscriptions
Les directions des écoles du cycle d'orientation doivent transmettre aux directions des cOllèges secondaires du 2e degré, pour le 15 avril 1984 au plus tard, sur formu'laire «ad hoc», la liste de leurs élèves de 2A, ou de 3A le cas échéant, accompagnée des inscriptions individuelles signées par les parents.
Ces inscriptions sont faites sous réserve de la réussite de l'année scolaire. Elles deviennent effectives par la remise des livrets scolaires jusqu'au 30 juin 1984 au plus tard. Les inscriptions tardives ne peuvent plus être prises en considération.
5.2 Section de maturité langues modernes (type D)
La fréquentation des classes de la maturité fédérale de tYPe D «langues modernes» n'est possible que dans les Collèges cantonaux de:
Brigue: Collège Spiritus Sanctus Sion: Lycée-Collège cantonal de la Planta St-Maurice: COllège de l'Abbaye.
5.3 Sections de maturité langues modernes et littéraire de types A et B en ville de Sion
La fréquentation des classes de type A n'est possible qu'au Lycée-Collège des Creusets.
Pour des raisons d'organisation et de répartition des élèves entre les deux collèges de la ville, toutes les inscriptions aux sections de maturité des types B (littéraire avec latin et troisième langue nationale ou anglais) et D (langues modernes) doivent être adressées à M. le Recteur du Lycée-Collège de la Planta, Petit-Chasseur 1, 1950 Sion.
Les élèves inscrits pour la première année de la section littéraire de type B à Sion, seront répartis er.l classes mixtes entre les deux cOllèges selon les exigences de l'organisation.
5.4 Section de maturité socio-économique en ville de Sion (type E)
Pour des raisons d'organisation en classes mixtes, les élèves de première année de cette section seront répartis entre le Lycée-Collège des Creusets et l'Ecole supérieure de commerce de la ville de Sion en fonction de la capacité d'accueil de ces deux établissements scolaires.
Toutefois, comme jusqu'à présent, les inscriptions doive~t être adressées à l'Ecole superieure de commerce de la ville
Sion pour les jeunes tilles, de Lycée-Collège des CreuaU sets pour les garçons.
La modifica~i~n du chiff~e ~'3 des dispositions du 7 de-. mbre 1977 concernant les
censferts et la promotion des Ira l ' 1 d élèves dans es eco es u cy-
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cie d'orientation reste applicable en 1984/1985.
7. Tous les renseignements complémentaires ressortissent des dispositions y relatives du Département de l'instruction publique du 29 octobre 1981, publiées dans le Bulletin offi-
ciel et dans l'Ecole valaisanne et transmises aux commissions scolaires et aux directions d'écoles.
Le Chef du Département de l'instruction publique
Bernard Comby
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Notre spécialité: les bibliothèques scolaires
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Il sera ouvert de 1 0 h 30 à 1 2 h 00 de 1 3 h 1 5 à 1 7 h 00
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Photo Digital Equipment
En vue de promouvoir l'enseignement informatique aux écoles et aux universités, Digital Equipment consent une réduction de 50 % sur le prix de l'ordinateur personnel Rainbow 100,
Digital Equipment à Didacta 84
Pendant Didacta 1984 qui se tiendra du 20 au 24 mars 1984 à Bâle, Digital Equipment présentera les applications des ord inateurs personnels Rainbow et Professional dans le domaine de l'enseignement. Les systèmes exposés fonctionneront tant en traitement autonome qu'en réseau. L'accent sera mis sur des programmes conçus pour l'enseignement et l'administration scolaire.
Pour les disciplines technicosCientifiques, DEC présentera des langages de programmation tels que Basic et Pascal ainsi que des programmes de traitement de texte, de comptabilité financière et de traitement de tableaux pour les matières ayant trait à la gestion . L'utilisation de l'ordinateur perSonnel pour l'administration scolaire sera démontrée à l'aide de programmes destinés à
la gestion de bibliothèques et de matériel d'enseignement ainsi qu'à la comptabilité.
Les possibilités graphiques multiples des ordinateurs personnels de DEC seront présentées moyennant Lotus 1-2-3, qui constitue depuis quelques mois le progiciel de gestion le mieux vendu. Ce produit intègre trois outils électroniques: le traitement de tableaux, des fonctions de base de données et des possibilités graphiques. " permet le tri de données, leur traitement à l'aide de fonctions de base de données et plusieurs possibilités de représentation graphique - par exemple sous forme de barres en six couleurs,' d'histogrammes ou de graphiques circulaires.
Seront également exposés les produits DECslide, un programme permettant la création de diapositives en couleurs ainsi que DECgraph . conçu pour l'établissement de graphi-
ques et de diagrammes à l'aide d'ordinateurs VAX.
DEC et son action de vente spéciale dans les milieux de l'enseignement
Les visiteurs de la Didacta 84 témoigneront sans doute un intérêt particulier au programme spécial pour ordinateurs personnels lancé par DEC et censé promouvoir l'enseignement informatique.
En effet, dés aujourd'hui , Digital Equipment consent à tous les établissements d'enseignement et aux enseignants dans toute la Suisse une réduction de 50 % sur le prix de l'ordinateur personnel Rainbow 100 de DEC. Ce faisant, Digital Equipment entend contribuer, en sa qualité de constructeur d'ordinateurs, à promouvoir l'enseignement informatique aux écoles et aux universités en Suisse. Le Rainbow 100 est un ordinateur personnel à usage professionnel qui suffit à des exigences élevées et fonctionne sans interruption. Dans le cadre d'un programme spécial en faveur d'écoles et d'enseignants, un système complet avec le langage de programmation Basic est proposé au prix de Fr. 5940.-. " comprend l'unité système avec deux processeurs et 256 Ko de mémoire principale, une unité de disquettes double d'une capacité de 2 x 400 Ko, un clavier suisse standard, un écran de 24 x 80/132 caractères, les systèmes d'exploitation CP/M-86/80 et MS-DOS ainsi que le langage de programmation MBasic-86.
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Cours des deux prem iers trimestres 1984 COURS
DE PERFECTION NEMENT
Cours No 43
7e - ge année scolaire: athlétisme / volleyball / rock'n roll - plutôt jouer que s'entraîner; - comment adapter l'athlétisme (planification,
pratique); - présentation de quelques formes jouées de
course, de saut et de lancer. Programme annexe: volleyball et rock'n roll: introduction adaptée au degré supérieur et perfectionnement personnel. Délai d'inscription: 20 mars 1984
Cours No 49 Basketball / Sport en plein air (pour MEP et avancés). Domaine pratique: Basketball:' amélioration des connaissances techniques et tactiques . Plein air: animation de leçons d'EP en plein air, introduction au manuel 9 Domaine pédagogique: Basketball: augmentation du répertoire des connaissances Plein air: proposition pour le semestre d'été. sensibilisation à l'environnement
Cours N0 50 Cours polysportif: ski alpin / acrobatie / volleyball / danse / natation. Perfection de la formation technique et accents méthodologiques sur toutes ces branches. Délai d'inscription: 20 mars 1984
Cours No 51 et 52 Cours polysportif: ski / acrobatie / volleyball / danse. Ski alpin et/ou ski acrobatique, danse ou jeu (volleyball ou basketball). Accent mis sur la méthodologie de la formation technique dans toutes les branches. Ces deux cours s'adressent à des maîtres d'EP. Délai d'inscription: 20 mars 1984. 62 '
Cours No 53 Tennis à l'école Domaine pratique: introduction du tennis aux degrés moyen et supérieur.
Domaine pédagogique: éducation physique avec balle et raquette. Introduction des coups fond.amentaux du tennis: formes jouées. Le tennis en compétition: minitennis. Délai d'inscription: 20 mars 1984.
Cours No 55 et 56 Moyens auxiliaires utilisés dans l'enseignement · et l'apprentissage de la natation.
Il sera débattu de la question de l'utilisation d'engins auxiliaires utilisés comme soutien du processus d'apprentissage. Délai d'inscription: 15 avril 1984.
Cours No 57 Baseball: possibilités didactiques à l'école. Introduction et apprentissage d'un jeu riche au point de vue pédagogique et physiol'ogique -son enseignement dans la leçon d'EP. Délai d'inscription: 15, avril 1984.
Cours No 67 Sport et jeu en plein air - Cours J + S CF 1/CP. Formation de moniteur 1 dans la branche J + S «Excursion en plein air». Thème principal: excursion et plein air à l'école. Concernant la matière (contenu): acquisition des aptitudes nécessaires à la conduite d'un camp scolaire (avec/sans J + S). Concernant la pédagogie (comportement): montrer mieux les possibilités de formation et les expériences à acquérir dans les camps scolaires et les rendre accessibles aux élèves. Délai d'inscription: 20 mars 1984.
Cours No 68 Ski acrobatique à l'école - CP J + S ski acrobatique moniteur 1 et 2. Introduction au saut à entraînement personnel. Agilité, adresse et création sur les skis courts: utilisation lors d'un camp de ski. Délai d'inscription: 15 avril 1984.
Cours N° 82 NouS jouons au basketball - un cours pour les enseignants. Amélioration des aptitudes personnelles et du comportement durant le jeu afin d'acquèrir une plus grande assurance dans l'enseignement du basket. Délai d'inscription: 1 er avril 1984.
Remarques concernant les cours centraux
Participation Les objectifs des cours centraux déterminent les participants. L'ASEP différencie généralement les cours poursuivant les buts suivants: A) cours destinés au corps enseignant spécialiste travaillant à la formation ou au perfectionnement des maîtres ; B) cours ayant pour but l'amélioration des compétences didactiques des enseignants spécialistes.
Inscription Les inscriptions doivent parvenir au «bureau» d'inscription cantonal à l'Association cantonale de l'EP à l'école ou aux instituts de formation.
Remarques concernant les cours destinés aux enseignants - Ces cours sont subventionnés par la Confé
dération et s'adressent à tous les enseignants de l'éducation physique dans les écoles publiques ou reconnues comme telles.
- Les étudiants et candidats des divers instituts de formation peuvent être admis si le nombre de places est suffisant.
- Les moniteurs de sport scolaire facultatif, non enseignants, peuvent être également admis aux cours pour autant qu'il présentent une attestation des autorités scolaires qui les emploient.
- Les participants aux cours des catégories A, B et C recevront une indemnité journalière et de logement de Fr. 10'.- par jour.
- Pour les participants des cours de la catègorie D, cette indemnitè n'existe pas.
- Tous les participants non abonnés au journal «EP à l'école» verront leur indemnitè diminuée du prix de l'abonnement annuel. Ils seront donc automatiquement abonnés à la revue pour un an.
Adresse: Secrétariat ASEP ETH-Zentrum 8092 Zürich .
Conférence de l'Abbé Pierre «CHANCE DE L'HOMME»
Nous vous informons que dans le cadre des semaines «La Chance de l'homme», nous aurons la joie d'accueil
lir pour une conférence-témoignage
l'Abbé Pierre
fondateur d'Emmaüs international, le vendredi 30 mars 1984 à 20 h 30, à l'Aula du nouveau collège de Sion.
CEMEA centres d 'entraÎnement
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du 13 au 22 avril, à la Câteaux-Fées (Jura NE). Age minimum stage 3: 17 ans dans l'année en cours. Stage
avril 84
4: 18 ans dans l'année en cours . Prix: à négocier entre Fr. 200.- et Fr. 400.-.
Renseignements: Isabelle Ottiger tél. privé 021/56 81 87.
5. Animation de centres de vacances pour enfants (8 - 12 ans)
6. Direction, organisation, animation de centres de vacances
du 19 au 27 avril, aux Bayards (Jura NE). Age minimum stage 5: 17 ans dans l'année en cours. Stage 6: 20 ans, avoir animé des centres de vacances et avoir participé à un stage de formation CEMEA. Prix stage 5: à négocier entre Fr. 200.- et Fr. 400.-. Prix stage · 6: à négocier entre Fr. 250.- et Fr. 450.-. Renseignements: Philippe Lentillon tél. prof. 022/27 33 35.
Ces stages (sauf le 6) s'adressent à toute personne ayant déjà animé un centre de vacances et désirant poursuivre sa formation, ou voulant se former en prévision d'une premiére expérience d'animation.
Inscriptions à l'Association suisse des CEMEA, au moins 3 semaines avant le début du stage. Le nombre de places est limité.
AS CEMEA - CEMEA GE 7, rue des Granges, Case 895 1211 Genève 3 - 022/27 33 35
CEMEA VD Ottiger, Grand Rue 76 1618 Châtel-St-Denis 021/5681 87
CEMEA NE Portmann, Jardinières 69 2300 La Chaux-de-Fonds 039/235082
A utres cantons Voir directement le secrétariat de l'AS CEMEA.
31 e semaine pédagogique intern ationale Trogen, 8 - 14 juillet 1984 à l'Ecole d'agriculture Marce lin s/Morges/VD
Thème « Des maît res heureux une chance pour l'école »
Que faut-il pour être heureux dans sa classe? Des enfants gentils, des collégues compréhensifs, des parents et des supérieurs qui nous soutiennent, des idées pour transformer le monde? ou, plus simplement, ne pas trop douter de soi-même?
Conférenciers
Chefs de groupe
Mme Dr méd . U. Davatz, Konigsfelden/ZüriCh Dr R. Affemann , Professeur de psychologie à Stuttgart Dr H. Horner, Professeur de pédagogie à Heidelberg Mme Dr Manon Giron, Professeur à Rijeka, Yougoslavie éventuellement M. M. Girardin , Directeur de l'Institut pédagogique à Porrentruy
Danse expressive (Béatrice Euler-Keller, Spreitenbach) Jeu spontané d'instruments à percussion et sons musicaux (Orlando de Martin, Dietikon/Zürich) Exercices pratiques de communicat ion (Ingrid Judith, Gottingen) éventuellement peinture et méditation (K. Fürer St-Gall). '
Outre les conférences, discussions et cours, le programme comprendra: 1. un film en guise d'introduction aux problémes; 2. une excursion à Genéve (Palais Wilson); 3. une soirée musicale avec Véronique Muller et Suzanne Ogay.
Frais
a) cours et hébergement (sans excursion) Fr. 460.-b) pour les jeunes (avec logement à l'Auberge de jeunesse)
Fr. 200.-c) Hôtel simple à proximité Fr. 500.-d) réduction pour participants de pays à monnaie faible jusqu'à
Fr. 250.-
Le programme définitif sera à disposition vers la fin mars auprès du Secrétariat du SLV, case postale 189, 8057 Zurich.
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Semaine pédagogique 1984
1. Je m'intéresse à ce séminaire et j'aimerais recevoir le programme o
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