leçons de choses
DESCRIPTION
Exercices d'observation, comme on le pratiquait dans le programme scolaire 1969. Disciplines d'éveil, il est rédigé avec le souci d'amener l'enfant à observer attentivement.TRANSCRIPT
A. GODIER S. MOREAU M. MOREAU
S[I GI{OSEi^OYEN - 8'et 7'
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A. GODIERAqcl.. p.oa.r!.ù. d É<ol. No.û.1.
ln.p.ct.ù. d. l'En3.itn.ncnt Prim.i..d. h S.i..
MNE S. MOREAU M. MOREAU
LEçONS DE CHOSES
EXERCICES D'OBSERVATIONCOURS MOYEN
8. ET 7" DES LYCÉES
FERNAND NATHAN, ÉorruR18. Rue Monsieur-le-Prince - PARIS (Vlc)
f ,";A
A LA ITIEME I-'BRA'R'Eouvrqges Pour le Cours Moyen 2' onnée
(extroit du colalogue)
LECTU RE
Lo leclure sllencieuse el oclive. Delmonl, Noidmonn
Lire el porler' DelPierre, FurcY
GRAMMAIRE
Grommoirepourl'expression. Legrond
Grqmmoire, orlhogroPhe,vocqbulqire. Denève, Rencud, Leroux
ORTHOGRAPHE ET VOCABULAIRE
L'orlhogrophe méthodique' Denève
Écrire el porler. Ve et, Furcy
CALCULLe colcul quolidien.
Lq prolique du colcul.
Bodord
Bréjoud
DISCIPLINES D'ÊVEIL
Histoire de Frqnce. Grimol, Moreou
Mo géogrophie en couleurs. Volelte, Personne, Lechoussée
Les leçons de choses' Godier, Moreou
EXAMEN D'ENTRÉE EN SIXIÈME
Le fronçois à I'exomend'enlrée en sixième, Bsrdou, Ménord
Cohier de PréPqrotionméthodique ù l'étude de lexte. Morel
(9 1958 por tibroirie Nothoô ' Tous drons de lrodudion, de reProducliô. el d'odoPlolionréservés pour ro!! poys. - lnpriné e. Fronce
AVANT-PROPOS
Ce manuel de /eçons de choses pour les élèves du Cours l{oyen correspondà soîxonle-dix-sepl sédnces de Iravoil ressortissdnt oux << disciplines d'éveil >>
ptévues por les horoires indiquês dans l'Arrêté du 7 oo}t 196g.
Comme le monuel destiné oux élèyes du Cours élémenloire, il o élé rédigéoyec le souci d'omener l'enfont à observer qfientivement.
Tous les sujets d'obseryotion choisis correspondent rigoureusement oux
Prescriptions des progrommes en vigueur. l'éveil el l'éducolion de l,espritd'observqtion ne sonf possibles, l'observotion n, est efficoce, gue si l,élève,otr cours de lo leçon de choses, déploie une réelle octivilé sensorielle el inlel-leciuelle : oussi imporle-t-il que le moîl te proscrive, non seulemenl l,ensei_gnemenî livresgue, rnois oussi le recours à I'emploi de lo méthode expositive.ll doil conduire l'élève <<à lq découverte > et por conséquent, solliciterl'observotion, l'orienter, la reclifier et ne lo compléler qu, en cos de besoin. Âussi,nous so/nmes-nous eflbrcés, tont en rédigeonl le texle qu,en fixonl le chojx des,,,ustrotions, de guîder el de focilîter l'effort de redécouverle.
Nous nous sommes eflorcés égolemenl, au lerme de I'observoîion de guelguesplonles et de guelgues onimoux, de foire noître I'idée de clossificolion.
Choque leçon esl occompognée de schémos constiluont de vérilables résumésgrophiques et suivie d'un résumé de forme lrodilionnelle oinsi gue d'exercicesde conlrôle et d'opplicoiion.
2. LA FORME DE LA PATE EST
MODIFIEE PAR LE MODELAGE
I. LES CORPS SOLIDES
1" La forme et le volume d'une pierre, d'unegomme, d'un morceau de fer, de plomb, de sucre,
d'une éponge, d'un ressort, d'un bloc de pâte à mode-
ler..., sont invariables si on n'exerce aucuneaction sur eux.
La pierre, la gomme, le morceau de fer, le plomb,
le sucre, l'éponge, le ressort, la pâte à modeler
sont des corps so/ides.
Mais on peut briser la pierre, comprimer la gomme,
l'éponge, le ressort, courber la pièce de fer, fondre le
morceau de plomb (fig. 1), modeler la pâte (fig. 2),
dissoudre le morceau de sucre.
2. ll est plus ou moins difficile de pénétrer uncorps solide. L'acier raie le verre : il est très dur.
Le fer est rayé por lei verre, mais il raie la craie : ilest dur, plus que Ia craie mais moins que le verre.Le plomb qui est rayé par I'ongle est mou. L'argilese laisse pétrir : ce corps est très mou,
3. Certains corps solides se laissent déformersans se briser.
On peut courber une lame d'acier (fr9. 3), comprimerune gomme, un ressort : dès que l'on cesse d'agir, lagomme, le ressort, la lame d'acier reprennent leuraspect primitif.
On dit que le caoutchouc, I'acier, le ressort sontdes corps soiides élostigues,
On peut plier une lame ou un tube de plomb, un
fil de cuivre, un fil ou une plaque de fer : quand oncesse d'agir, la déformation subsiste.
On dit que le plomb, le cuivre, le fer ne sont pos
é/ost,gues.
plomb solide
I. LE PLOMB
SOLIDE DEVIENTil DU PLOMB LIQUIDE
'.;{a
LA LAME D'ACIER
EST ELASTIQUE
5. LA BOUTEILLELORSQU'ON LE BOUCHON
6. L'EAU
PREND LA FORME DU VASE
ll. L'EAU; LES CORPS LIQUIDES
1' Depuis plusieurs mois, de l'eau minérale estdans une bouteille capsuléei depuis plusieurs années,du vin est dans une bouteille cachetée. Le niveau deI'eau et le niveau du vin n'ont pas varié.
D'une manière générale, un volume de liquidedemeure invariable si aucune action ne s'exercesur lui.
Mais si on chauffe ou si on refroidir le liquide, sonvolume peut varier de façon sensible.
2u Si on enfonce, de force, un bouchon dans legoulot d'une bouteille trop pleine, elle éclate. Lesliquides sont en efret incompressibles (fig.5).
3u Versons I'eau d'une carafe dans une cuvette :
I'eou coule et prend lo forme de Io portie gu'elle occupedcns /o cuvette (fig. 6),
D'une manière générale, les liquides prennent laforme de leur contenant : ils n'ont pas de formeProPrei Pour Passer d'un contenant dans un autre,ils coulent : on dit que les liquides sont f,uides.
{PLEINE SE ERISE
lll. Résumé
I . Les corps solides ont une forme et un volume inyariables si on n'exerceaucune action sur eux. En soumèttant les corps solides à certains effortsplus ou moins violents, on les brise, on les courbe ou on les tord. Un corpssolide dont la déformation cesse quand on cesse d'agir sur lui est dit élastiquè.
2. Les liquides ont un volume invariable à température fixe. lls sontincompressibles. lls n'ont pas de forme propre mais prennent celle du vasequi les contient.
lV. Exercices1. Comment peut-on modifier Ia forme d'un fil de fer ? d'une berre de fer I2. L'acier raye le verre. Quel est le plus dur de ces deux corps I3. Pourquoi dit-on que l'âcier est élasrique ? En êst-il de même du fer ?
4. Oécrivez une expêrience prouvant que l,eau est incompresrible,5. Montrez que I'eau n'a pas de forme propre,
I. L'ANGLE EST TOUJOURS DROIT
LA SURFACE LIBRE DE L'EAU
EST PLANE ET HORIZONTALE
l. Observons
Versons de l'eau dans une cuvette : I'eau s'étale.La surface de I'eau au contact de I'air est appeléesurfoce libre de I'eou.
o Déplaçons une règle à la surface de I'eau au repos.Que constatons-nous I Concluons : Lo surfoce de I'eouest plone.
. Disposons un fil à plomb et une équerre ainsi queI'indique la figure 1. Que constatons-nous I Concluons :
Lo surfoce de i'eou est horizontole.
r La surface libre d'un liquide au repos estplanè èt horizontale (fig.2).
ll. Applications
1. Les vases communicants (fig. 3) : réunissonsdeux entonnoirs par un tube de caoutchouc. Versonsde I'eau dans I'un d'eux jusqu'à ce qu'elle arrive à
mi-hauteur de chaque entonnoir.
Écartons les entonnoirs I'un de I'autre; haussons
I'un par rapport à I'autre : nous constatons gue les
deux surfaces libres de I'eau sont toujours dans un
même plon horizontal.
Nous avons réalisé un système de voses communi-conts. Dans de tels vases, les surfaces libres du liquidequ'ils contiennent sont toujours dans un même plan
2. Le iet d'eau : remplaçons un des entonnoirspar un tube effilé; si nous abaissons I'extrémité de ce
tube au-dessous du niveau de I'eau dans I'entonnoir,I'eau jaillit du tube effilé. Nous avons réalisé un jetd'eou (1t9. 4).
A cause des frottements de I'eau contre les parois du tube,I'eau du jet n'atteint pas tout à fait le niveeu de l'€au dansl'êntonnoir.
-''f 'l
è plomb
2. LA SURFACE DEL'EAU EST PLANE ET HORIZONT^LE
4. LE JET D'EAU
bief ovol
3. La distribution de I'eau potable.
1o L'eau puisée dans une rivière ou dans un puitsest refoulée par une pompe dans un grand réseryoirédifié sur une burte ou porté par des piliers (fig. 5).
2o L'eâu du réservoir est distribuée dans les maisonsà I'aide de conduites auxquelles sont fixés des robinets,
3o Dès qu'on ouvre un de ces roôinets, I'eau coule,pourvu que le niveau de l'eau du réservoir soit situéau-dessus du robinet.
40 Les écluses.
Lorcque deux parties d'un canal sont à desniveaux difrérents, un bateau ne peut passer deI'une à l'autre que par une écluse.
La figure 6 représente une écluse, c'est-à-dire unbassin appelé sos pouvânt contenir le bateau et quepeuvent fermer complètement deux portes. Chaqueporte est formée de deux yontcux. A la base dechacun des quatre vantaux se trouve une ouverture quel'on peut fermer à l'aide d'une yonne.
Pour permettre à un batequ de passer, par exemple,du bief omont au bief ovol,l'éclusier ouvre les vannesde la porte A : le sas et le bief amont constituent alorsdeux voses communiconts, que se produit-il I On peutdonc ouvrir la porte A et le bateau pénètre dansf'écluse. Décrivez Ia suite de I'éclusoge.
lll. RésuméLa surface libre d'un liquide au repos
est plane et horizontale. Les surfaces libresd'un liquide dans des yases commûnicântssont situées dans un même plan horizontal.
Une écluse est un bassin à deux portes munies de vannes, Elle permet lepassage d'un bateau du bief amont de niveau élevé au bief aval de niveaumoins élevé, et inyersement.
lV. Exercices'1. Décrivez I'expérience des vase, communicânts.2. A l'aide d'un croquis, expliquez la distribution dê I'eâu potable drns lea villêi.3. En vous aident de croquis simples, expllquez lê passâte d'un bateau d'aval en amonr.
1. LE VENT COURBE LEs ARBRES
ET CHASSE LA FUMEE
2 LE COURANT D'AIR FERME
VIOLEMMENT LA PORTE
NOTIONS SUR L'AIR
I . L'air existe
1. Voici des faits que nous observons fréquem'ment:
o Les feuii/es des orbres s'agitent sous I'action d'un
corps que nous ne Pouvons ni voir ni sentir (fi8. 1);
c Lo porte et lo fenêtre étaient ouvertes; brusquement
la porte se referme violemment sous I'action de ce
corps invisible (fig. 2);
o lJn verre <<vide>) retourné et plongé dans I'eau ne
se remplit pas : quelque chose s'oppose à I'entrée de
I'eau dons le verre (fig.3);
c lnclinons ce verre : de
échappent et vien nent(fis' 3).
2" Expliquons : le vent qui agite les feuilles, le
courant d'air qui referme la fenêtre sont de /'oir en
mouYement.
C'est encore I'air qui, enfermé dans le fond du verre
retourné, s'oppose à I'entrée de I'eau; c'est lui qui
forme les bulles qui s'échappent du verre lorsque
celu i-ci est incliné.
ll . Propriétés de I'air
'1. L'air qui occuPait le fond du verre renversé s'est
échappé sous forme de bulles sphériques '. I'oir n'o
donc pos une forme invorioble, I'air est un corPs
fluide.
2' Tirons le piston de la pompe à bicyclette(fig. 5). Fermons I'ouverture de la pompe avec un
doigt. Poussons le Piston. Nous sentons une résis-
tance: c'est I'air enfermé dans le corps de la pompe'
entre le doigt et le piston, qui opPose cette résistance.
Poussons davantage; le volume d'air enfermé se
réduit de plus en plus. On dlt que I'air est comPres-sible (fig. 5-/ et 2).
grosses bu lles incolores s'encrever à la surface de I'eau
]. DES BULLES S'
DU
1@
ECHAPPENT
VERRE INCLINE
LE VERRE N'EsT PAS VIDE,
IL CONTIENT DE L'AIR
f
3. Lâchons la tige du piston (fig. 5-3) ; elle revientbrusquement en arrière, L'air a donc repris son
volum€ primitif. On dit que I'air est élastique.
Cette propriéré est utilisée : l'élasticité du ballon dê foo!-b.llou de rutb)., cellc des pneumâtlquer sont dues à l'âir compriméque contiennent c€s obiet!.
4" L'air est pesant : des mesures précises ontpermis de constater qu'un litre d'air pèse un peu plusde 1 gramme.
5o Concluons : on dit que I'air est un gaz.
L'oir est d'oil,eurs un mélonge de deux gdz oryelésoxygène et azote (de même que le café au lait est un
mélange de café et de lait, que I'eau rougie est un
mélange d'eau et de vin).
5 litres d'air sont formés de 1 litre d'oxygène et de
4 litres d'azote (fig. 6).
lll. Quelques gaz bien connus
Le gaz d'éclairage, le gaz butane, l'acétylène sontaussi des corps tazeux. Si une petite quântité de ces
gaz s'échappe dans une pièce, elle se répand dans
toute cette pièce.
{,,",,
primitif
5. L'AIR EST COMPRESSIBLE {l et 2J
ET ELASTIQUE I3)
tHtl
AZOTE
IAIR
6- L'AIR
l'oir est
2
V. Exercices
1. QuelleJ sont lcs obseryations courântes qui prouvent I'cxistcncc dc l'air I
2. L'air est un corp! tiujde. Qu'êst-ce que cela sitnifie !3. Citez d' tres propriétés de l'âir,4. L'air est un mélange de deux taz. Quels sont cei deux taz I
EST UN MELÀNGE DE DEUX GAZ lY. RésuméL'air est un gaz. ll est incolore et
inodore. ll n'a pas de forme propre. C'est un f,uide. ll est compres-sible, élastique, pesânt : 1 litre d'air pèse un peu plus d'un Sramme.Cinq litres d'air sont formés d'un litre d'oxygène et de quâtre litrêsd'azote.
DE BOIS
fln-I. PESEE D'UN LITRE DE CHARBON
I litre de chorbon de bois\
H-h;2. Â VOLUME EGAL, LE CHARBON
DE BOIS EST SEAUCOUP PLUS
I T T LEGER QUÊ L,EAU
NOTIONS SUR LES COMBUSTIONS :
I. LA COMBUSTION
DU CHARBON DE BOIS
1. Observons un morceau de charbon de bois :
il rappelle par sa forme un morceou de bois, D'un noirmat, il laisse une trace sur les doigts et sur le papier,
parce qu'il n'est pas dur, ll s'écrase d'ailleurs facile-ment et I'on dir qu'il esr friobie.
Frappons légèrement un morceau de charbon de
bois sur la table : on entend un son, le charbon de bois
est sonore. Froppons plus fort : il se casse, il est donc
frogiie. Plaçons I'extrémité d'un morceau dans I'eau :
celle-ci est absorbée, c'est que le charbon de bois esr
poreux.
2. Emplissons une mesure de t litre avec du
chorbon de bois brisé en menus morceaux. Pesons ce
litre de charbon : il pèse de 200 à 250 g. Un lired'eau pèse'1 kg, donc autant gue 4 à 5 litres de charbon
de bois (fig. 1 et 2).
3, Fabriquons du charbon de bois (fi9.3):
a) 8rûions gue/gues brindilles de bois à l'air libre :
les brindilles brûlent avec une grande flamme; elles
ne laissent que des cendres. Nous avons assisté à la
combustion des brindilles et on dit que /o combus-
tion o été complète.
b) Mettons encore le feu à des brindilles mais dès
qu'elles sont bien enflammées, couvrons-les de cendre
ou de sable. Qu'obtient-on alors I Du bois incomplè-
tement brûlé, c'est-à-dire de la broise. La braise est du
chorbon de bois : celui-ci provient donc de la combustion
incomplète du bois.
bois--
10
6. EN ERULANTLE CHARBON D€ BOIS PRODUIT
DU GAZ CARBONIQUE
40 Mettons dans une f,amme I'extrémité d'unmorceau de charbon de bois que nous retirerons aubout d'un moment. Le charbon brûle : c'est uncombustib/e. ll brûle sons flomme, sons fumée. Appro-chons la main : nous ressentons une vive impressionde choleur.
Soufflons sur lo Pottie gui brûle : elle prend aussitôtune couleur route vif > I'air âctive sa combustion(fie.a)'
Lorsgue la combustion est terminée, ll ne reste guede la cendre.
5. Le chotbon dê bois est formé d'un corps, appelé cdrbone,qui brûle complètemenr à l'âir libre, et d'une petite quentitéde substances incombustibles qui forment la aendre.
6. Que produit la combustion du charbon debois? Versons un peu d'eau de chaux dans un bocal :
cette eau est limpide (fig.5).
Plaçons dans le bocal, au-dessus de l'eau, un morceaude charbon de bois allumé. Au bout de quelques ins-!ants, aSitons légèrement le liquide : I'eau devientlaiteuse parce qu'il s'est formé un gaz appelé goz cor-bonigue qui a la propriété de troubler I'eau de chaux.
Le corbone du charbon de bois s'est uni à une partiede l'oxygène de l'oir contenu dans le flacon en formantdu goz corbonigue (fig, 6),
ll. RésuméLe charbon de bois est noir, cassant,
friable, sonore. ll est léger et poreux.Le charbon de bois provient de la
combustion incomplète du bois. ll estformé à peu près uniquement de carbone.ll br0le sans flamme ni fumée. Sa combus-tion dégate beaucoup de chaleur et produitdu gaz c:rbonique.
5. L'EAU DE CHAUX SE TROUBLE
â#lll. Exercices
1. Qr.te savez-vous de la combustion du charbon de bois I
2. Pourquoi I'eau ie chaux versée dens le bocal où a brûlé du chârbon de bois se trouble-i-elle ?
4. POUR BRULERLÊ CHARBON DE EOIS
A BESOIN D'AIR
11
2. COMBUSTIONDU PETROLE
DANS LA LAMPE
NOTIONS SUN LES COMBUSTIONS :
I. LA COMBUSTION DU PÉTROLE
1o Essayons d'enflammer du pétrole: pour cela
mouillons de pétrole I'extrémité d'un bâton de craie,puis approchons-en la flamme d'une allumette. Au boutd'un instant, le pétrole prend feu et brtle ovec une
Iongue flomme fumeuse (lig. 1).
2o Observons et dessinons une lampe à pétrole.
a) Ie pied et le réservoir ; celui-ci porte à sa partiesupérieure une ouverture garnie d'une bague filecée.
b) le bec : il se visse sur la batue du réservoir. llcomprend à sa partie supérieure une cheminée à
double paroi contenant une mèche (fig. 2). ll porteune clef qu'il suflil de tourner pour faire monter oudescendre la mèche.
Au bec est fixêe Io golerie qui porte une dizainede griffes à sa partie supérieure (fig. 2).
c) ie yerre : il peut être fixé sur lagalerie où il estmaintenu solidement par les griffes.
3. Utilisons la lampe à pétrole r
q) Remplissons le réservoir de lo lompe.
b) Allumons lo lomPe : le verre étant enlevé, tour-nons la clef de manière à faire émerger légèrement la
mèche de la cheminée.
Constatons que la mèche est mouillée de pétrole :
c'est elle qui permet au pétrole de << mdnter >>.
Touchons la mèche avec une flamme d'allumette :
le feu ne se communique pas immédiatement,
ll a fallu que la flamme de I'allumette ait chauffésuffisamment la mèche pour que le pétrole se vaporiseet prenne feu,
c) Observons lo flomme: elle vacille et fume. Mettonsle verre en place (fig. 2); la flamme devient droile etlu mineuse.
I\
chiffon obturont
- - fumée(goz non brulés)
ir
/ les fentes
4. PRIVEE D'AIR,
12
LA FLAMME S'ETEINT
COMBUSTION
DU PETROLE
LE PETROLE PRODUIT
DF LA VAPÉUR D'EAU
6. EN ERULANT LÊ PETROLE
PRODUIT DU GAZ CAREONIQUE
4" l-e pétrole, pour brtler, a besoin d'air,
Obturons ovec un chiffon les fentes de la golerie(fig. 4); la flamme rougeoie, fume, s'éteint. Que luimanque-t-il doncl (Les fentes ne permettent plus lepassage de I'oir nécessoirc à lo combustion du pétole.l
Quel est le trajet suivi par I'air? ll agit à la fois dI'intérieur de la flomne en passant par la cheminéecentrale et autow de Io flomme qu'il <lèche> (fig. 3).
5" Le pétrole en brûlant produit de la vapeurd'eau : plaçons au-dessus de la flamme de la lampeà pétrole un verre très froid (fig. 5). De la buée se
dépose sur le verre : le pétrole, en brûlant, a produitde la vapeur d'eâu qui s'est condensée sur le yerre.
6" Le pétrole en brtlant produit du g.z ca?-bonique.
Plaçons une éprouvette au-dessus de la flamme dela lampe à pétrole (fi9. 6). Retournons l'éprouvetteet yersons dedans quelques gouttes d'eau de chaux.Celle-ci - qui était limpide - devient laiteuse. Lacombustion du pétrole - comme celle du charbonde bois (leçon précédente) - produit donc du gaz
carbonique.
ll. RésuméLa lampe à pétrole comprend un
réservoir, un bec, une galerie ajourée quiporte des 8riffes permettant de fixer unverre. A I'intérieur du bec existe unecheminée à double paroi dans laquellepeut glisser une mèche.
L'air pénètre par les fentes de la galerieet lèche la f,amme à la fois sur sa faceintérieure et sur sa face extérieure.
Le pétrole, pour brtler, a besoin d'air.La combustion du pétrole produit du gazcarbonique et de la vapeur d'eau.
VAPEUR D'EAU
lll. Exercices' 1. Quclles remarques peut-on fâire lo6qu'on enflâmme la mèche I
2. Qu'rrrlve-t-ll si I'on obrure les fentes de la talerie de la l.mpe à pétrole ?
3, Comment montre-t-on que le pétrole, en brûlant, produit : o) du taz carbonique, b) de la vapeurd'eau I
13
NOTIONS SUR LES COMBUSTIÔNS :
I.QUE PRODUISENT
LES COMBUSTIONS ?
eou de choux limpide
I. L'EXPERIENCE
DE LA BOUGIE
ET OE L'EAU
OE CHAUX
-eou de choux troubléesfirsoz corDon'que0
2. LA COMBUSTION DELA BOUGIE A PRODUIT DU GAZ
ffiï'FnI'q]. LA COMBUSTION DE LA BOUGIE
PROOUIT DE LA VAPEUR D'EAU
1+
1. Production de gaz carbonigue
- 1o- Nous ayons vu que le charbon de bois, enbrûlant, produit du gaz carbonique. (Nous avonsreconnu ce gaz à ce qu'll rend laiteuse I'eau de chauxprimitivement limpide. Relisez, page 11, le n" 6.)
Expliquons : le carbone du charbon de bois s'estuni à I'oxygène de l'air pour donner du gaz carbo-nique.
2o Nous avons constaté aussi que le pétrole,en brtla-nt, produit du gaz carbonique.'(Reliseila page 13, n. 6.)
Expliquons : le pétrole contient, lui aussi, ducarbone; c'est d'ailleurs ce carbone qui rend la flammefumeuse quand la mèche de Ia lampe est mal réeléeou quand on obture la galerie. En s'unissant à I'oxyg-ènede I'air, le carbone du pétrole donne du gaz carboriiiue.
.- 3o Rocommençons, ayec une flamme de bougie,I'expérience faite avec le charbon de bois- eiavec le pétrole (fig. 1).
o Plaçons une éprouvette renversée au-dessus de laflamme d'une bougie.
r Retournons l'éprouvette et versons dedans quelquesgouttes d'eau de chaux Iimpide.r Celle-ci devient laiteuse. pourquoi Io C'est que l'éprouvette contient du laz carbonioueproduit par la combusrion de la bougie-(fig.2).
Expliquons :. la bougie contient du carbone qui,en s'unissanc à I'oxygène de I'air, produir du gaz car_bonique.
4o Concluons :
La combustion d'un corps contenant du carboneproduit du gaz carbonique.
2. Production de vapeur d,eau1" Plaçons au.dessus d'un morceau de charbon
de bois enf,ammê^un u-erre tès froid :.ien n" ," pÀ_duit sur le verre (fig. 3).
PRIVEE D'AIR LA BOUGIE
S'ETEINT
2" Répétons la même expérience au-dessusd'une bougie ellumée : sur le verre se dépose dela buée, c'est-à-dire de I'eou en très fines gouttelettes(ne. 3).
Qu'avions-nous constaté enau-dessus de la flamme de(Page'13,5".)
3, Expliquons r la bougie, le pérrole contiennentun corps qu i, en s'unissant à I'oxygène de I'air, produitde la vapeur d'eau; celle-ci s'est condensée sur leverre froid (1).
4u Concluons I le charbon de bois, qui ne contientque du carbone, ne donne pas de vapeur d'eau enbrûlant, La bougie, le pétrole contiennent non seule-ment du carbone mais aussi un autre corps qui enbrûlant donne de la vapeur d'eau,
il. QU'EX|GENTLES COMBUSTIONS ?
1u Nous avons constaté que le charbon de bois(page 10, 3"), que le pétole (page 13, 4.) cessent debrûler quand I'air manque,
2o Recouvrons une bougie allumée d'un verreretourné (fig.4) : au bout de ouelques instants laflamme s'éteint.
Expliquons : en brûlant, la bougie a consomméI'oxygène contenu dans I'air, à l'intérieur du verre.C'est parce que l'oxygène a manqué que la flammes'est éteinte.
3o Concluons. Le chorbon de bois, le pétrole, lobougie et tous les corps combustibles ont besoin deI'oxygène de I'air pour brûler :l'oxygène est nécesscireoux combustions.
40 Comment peut-on activer les combustions?En fournissant suffisamment d'air au corps qui brûle :
on ouvre donc lo porte du foyer des cuisinières et onutilise un soufflet (fi8.5).
plaçant un verre froidla lampe à pétrole ?
4.
5. L'AIR ACTIVE LA COMBUSTION
lll. RésuméLe charbon de bois, la bougie, le pétrole brûlent en donnant du gaz car-
bonique. La bougie, le pétrole brûlent en donnant en outre de la vapeurd'eau.
A toutes les combustions I'oxygène est indispensable. C'est grâce àI'oxygène qu'il contient que I'air permet aux corps de brOler.
lV. Exercices1. Décrivez I'expérience qui permet de montrer que le charbon, en brûlânt, prodrrit du t.z c.rbonique.2. Comment pêut-on montrer que lâ bougie, en brûlant, produit de I'eau I3. Quel est le saz qui est nécessaire à toutes les combustions I4, Comment peut-on activer une combustion I('l) Ce corps est de I'hydrogène.
15
I. MONTAGE DE L'EXPERIENCE
S€ CONTRACTE
pointe
3. LA POINTE AUGMENTE DE
VOLUME LORSQU'ON LA CHAUFFE
16
I. LA DILATATION DES SOLIDES
1,, Préparons I'appareil représenté ci-contre(fig. 1) : attachons à une pointe plantée dans le murun fil de fer de 50 cm de long environ. Au fil est sus-pendu un morceau de bois ou de métal afin que ce filsoit bien tendu suivant la verticale. Fixons alors au
fil vertical, à I'aide d'une torsade, un fil horizontaldont la pointe peut se déplacer devant une règlegraduée verticale.
Expérimentons:
. Notons le troit de lo graduotion à lo houteur duquel se
trcuve cette pointe (fi8. 2-l).
o Déplaçons la flamme d'une lampe à alcool ou d'unbec Bunsen le long du fil tendu verticalemenr. Lapointe se déplace vers le bas (fig.2-2).
o Notons le troit de lo gtoduotion à Io houteur duquel se
trouve lo pointe.
r Laissons refroidir le fi1. La pointe se déplace vers lehaut (fig.2-3).
. Notons ,e troit de lo groduotion à lo houteur duquel se
trouve lo pointe lorsque le fi, est comP/ètement refroidi,Ce trait est le même que lors de Ia première obser-vation.
Concluons : sous I'action de lo choleur,le fil de fers'est o/longé; on dit qu'il s'est diloté. En se refroi-dissant, le fil reprend sa longueur jnitiale; on dit qu'ils'est controcté.
2o Autre expérience : prenons un disque de méralpercé d'un trou circulaire et une pointe dont le dia-mètre est très légèrement inférieur à celui du trou(fie.3).
A froid, nous faisons pénétrer aisément la poinredans le trou du disque (l). Chouffons lo pointe (2); ellene peut plus trayerser le disque (3). Après refroidis-sement elle traverse de nouveau celui-ci.
Concluons ; sous I'action de la chaleur, la poinres'est dilatée dons tous les sens. EIle o donc ougmenté deyoiume. En se refroidissant la pointe s'est contractée.
3" Plaçons un gril métallique sur une flamme :
nous entendons des bruits. Nous savons que les partieschauffées se dilatent; que les parties non chauffées
2. Lf FIL DE FER SE DILATE PUIS
4. RIVETAGE A CHAUD DÊS PLAQUES
METALLIQUES
ne se dilatent pas; il en résulte des glissements des
parties dilatées contre les parties non dilatées et,par conséquent, les bruits légers que nous avons
entend us,
4" Pose de rivets I la figure 4 représente deuxplaques de fer que I'on veut fixer I'une à I'autrepâr des riyets. Le rivet (1) est chauffé à blanc. OnI'introduit dans les deux trous percés dans les deux
plaques de fer, puis on aplatit I'exÛémité cylin-drique (2). Le rivet, en se refroidissant, se contracte
el serre énergiquement les deux ploques I'une conlrel'qulre.
5' Application de cette propriété qu'ont lescorps de se dilater quand on les chauffe : le
bouchon en verre d'un flacon ne peut être enlevé
tant il adhère au goulot; chauffons légèrement le
goulot; le bouchon peut alors être enlevé. En effet,
sous I'action de Ia chaleur, le goulot s'est dilaté dvont
que Ie bouchon oit pu se diloter d son tour; il est alorspossible de faire glisser le bouchon à I'intérieur du
goulot.
6u Ne versons pas de I'eau très chaude dansun verre à parois épaisses: le verre étant mauvais
conducteur de la chaleur, la partie intérieure de la
paroi se dilaierait avant que la parlie extérieures'échauffe et se dilate à son tour. La dilatation par-
tielle provoquerait la rupture du verre (fig. 5).
,*
verre o porors eporsses
) .z'a --:L
5. CE QU'IL NE FAUT PAS FAIRE
ll. RésuméSous I'action de la chaleur, les corps solides augmentent de longueur et
de volume: on dit qu'ils se dilatent.Lorsqu'ils se refroidissent, les corps solides diminuent de longueur et
de volume: on dit qu'ils se contractent.
lll. Exercices1, Décrivez I'expérience prouvant qu'un fil de fer âugmente de longueur quand on le châuffe,2. Pâr quelle expérience peut-on prouver que les corps âugm€ntent de volume quand on les chauffe ?
3. Un enfant veut ouvrir un flacon de verre qu'obture hermétiquement un bouchon de verre. ll echouffé longuement le goulot du flacon. ll ne parvienr pâs à l€ déboucher, Pourquoi ?
4. Quelles précautions prend votre mamen avant de verser un liquide bouillânt daos un verre I5. Schématisez entièrement la flgure 5,
17
2. LA GRENOUILLE
lo ilemélollique
Plo n teoquol-ique
co uv eacle
ILES ANIMAUX
grenol ille p reTa e
NOTRE MATÉRIEL
L'étude des animaux se nomme la zoologie.
1o C'est tout au long de I'année qu'il fautaccumuler le matériel nécessaire à cette étude etnon pas seulement la veille de la leçon.
20 Animaux viyants.
a) Porssons et écreyisses : ils seront observés dansun aquarium ou, à défaut, dans un grand bocal conte-nant également des plantes recueillies dans une mare.
b) Grenouilles : un vieux plat rempli d'eau, au fondd'une caisse fermée par une toile métallique, suffira.Les grenouilles peuvent jeûner pendant quelquesmois.
cl Lézords et onimoux vivont sut un sol sec : nouspréparerons une caissette à fenêtres vitrées ou garniesde toile métallique.
3l) Animaux morts.
a) Honnetons et obeilles: nous les conserverons à sec,dans des boîtes renfermant un produit antimites (1),après les avoir enfermés, pour les tuer, dans un flaconcontenant de I'ouate imprégnée de benzine. Commeils durcissent en se desséchânt, il sera bon de lesramollir en les plaçant, quelgues jours avant la leçon,dans du sable humide,
b) Petits onimaux dont lo choir pourrcit se puttéfier:ils seront mis dans des bocaux à conserves contenantde I'eau additionnée d'un demi-verre de formol parlitre, Le formol s'achète chez le pharmacien ou led roguiste.
(1) A b.se de DDT p.. €xêmplê.
viFne3. LE LÉza R D
66
eouFo"molée
,/géle4k3
Nous pourrons ainsi conserver facilement vipères,couleuvres, lézards, grenouilles, poissons, écrevisses,pattes de laupe, etc...
Au sortir de I'eau formolée, les animaux serontrincés à I'eau ordinaire afin de les débarrasser duformol qui pique les yeux. Pour étudier commodémentces animaux, chacun d'eux sera placé dans un cou-vercle ou dans une soucoupe.
40 Squelettes.
Chaque fois que I'occasion s'en présentera, nouspréparerons des têtes de lapin, de mouton, devoleilles. des pqncJ de porc, de veau, de mouton (r),ds mô<hoiro ou des dents de bceuf, de veau, de<her-el, de porc.
e) Nanr fcrons ô!,uilttu c6 pikcs dons de l,eou&i?i.J,',tÊc de < cùstoux dc soudc >> : les chairs sedétrcheront; les os, gnttés, seronr ensuite plontésdans I'cou jovcrrisac (t) pendant un ou deux jours.
A I'aide d'une colle très odhésive, nous fixerons les
m-étl dents dans leur lotement ainsi que l€s parties osseusesqui se seront séparées.
Les squelettes de pattes, d'ailes, seront rnontés surune planchette, fixés à I'aide d'un fil métallique oude colle.
Les sabors ne seronr pes mis à bouilli..
b) Le nettoyoge d'un sguelette peur être fait par desfourmis ou par des petits animâux carnassiers vivantdans les mares : têtards et dytiques.
c) les Pottes de voloilles, de /opins seronr mises àsécher dans un endroit aéré (un hangar par exemple).
Deux ou troir semain€i suffisent pour le5 pattes de volaillesdont on étalera les doitts âvanr le séchage.
5d Plumes.
Elles seront conservées dans une boîte contenantun produit antimites.
(1) En demandêr.! bou(hêr.(2) Un qu.rt d'eru dê i.vcl. gtan<hir ensuitê te3 o. ên tês immers€ur
24 hèurêr dani I'eau oxysénée.
67
. SERPEII DAIS gE^U .FO9ÉOtEE
n
plo nchelte
7 TÊlEDE COQ
6.SQUELElTE D.AI LÊ
rtt68
LES CARNIVORES
I. LE CHAT
Nous commencerons l'étude des animaux par celled'un de nos plus fidèles compatnons, mélange de dou-ceur câline et de force brutale : le chot.
10 Observons le corps du chat . ll est formé detrois parties : la téte, le tronc et les pattes ou membres,le tout recouvert d'une fourrure épaisse et so),euse.
20 La tête, ronde, porte deux petltes oreillespointues qui remuent au plus léger bruit.
Observqns les beaux yeux verts à une lumièrevive puis dans un endroit sombre : la fente noire,appelée pupt/le, par laquelle pénètre la lumière, s'élar-
8it jusqu'à devenir toute ronde à I'obscurité (fig. 1).
Effleurons les moustoches ; ces longs poils se mon-trent très sensibles.
3() Le tronc est long et souple. Touchons le dos,
nous sentons une ligne d'os qui va de la tête à l'extré-mité de la queue : c'est la colonne vettébrole.
40 Les membres sont terminés par 4 doigts; cepen-dant les pattes de devant en portent un cinquièmequi correspond à notre pouce.
Chaque doigt est pourvu d'une grife recoutbée etoiguë que le chat maintient rentrée dans un fourreaulorsqu'il fait << patte de velours >>. ll la sort pour griffercelui qui I'agace ou pour saisir une proie. On dit queles griffes du chat sont rétroctiles (fi8. 2).
Sous les doigts, des bourre/ets chornus et élostiguescontribuent à rendre sa marche souple et silencieuse(fie.3).
5(, Comment le chat marche-t-il!
a) Observons-le ossis: ses pattes de derrière reposentsur le sol par une /ongue plonte du pied.
(1) Au C. M. t h ânnée, oô poura se <onrenrêr de l'étude I à lequellccorrespond la 1r" partie dù résùmé et dêi erercicei.
-- e-e , .eI. LES YEU X DU CHAT
- 3: 3-S
2- tÊs €er FFÈs eErRAcl r LEs
l:r':-e de d err ière)J. LA PLANTE DU PIED
4. LE CHAT MARCHE SUR LESæGrS ( polle de derrière )
b) y,ent-,/ d se lever I La plante du pied se redressealors er la patte ne porte plus sur le sol que par lesdorgts-
Lc cfiat marche donc sur les doiçs (fig. 4), alorsque l'homme. au contraire. marche sur la plante duPid.
l'lais que fai5onr-nous nous-mêmes lorsque nousvoulons nous déplacer sans bruit ou courir avec sou-plessef Nous nous haussons sut Io pointe des pieds,c'est-à-dire que, comme ceux du chat, nos doigts seulstouchent le sol.
Lo démorche du chot est donc noturcllement soupleet st/encieuse.
60 Remarquons le développement considé-rable des pattes de derrière, surtout des cuisses :
le chat peut souter âvec force.
7o Souplesse, puissance, démarche silencieuse,griffes toujours prêtes, voilà ce qui convienr à unchasseur,
Après s'être approché sans bruit de la proie convoi_tée, oiseau ou souris, Ie chat s'immobilise. attendenrle moment favorable. ll bondit brusquement et saisatsa victime entre ses griffes acérées.
8o Comment mange-t-il sa proiel Observons sadenture sur le squelette de la tête. Seule la mâchoireinférieure est mobile. Chacune des deux mâchoiresest pourvue d'incisiyes très petites, de deux coninesou crocs, véritables poignards, er de mo/oires héris_sées de pointes aituës er de crêtes tranchantes (fig. 5).
Ces molaires fonctionnent comme des ciseaux :
elles coupent la chair mais ne l'écrasent pas; du restele chat avale ses aliments sans les broyer.
La plus grosse molaire se nomme la cornossière.
90 Le chat est organisé pour chasser et senourrir de chair: c'est un carnivore, ce qui sitnifie(< manteur de chair >>.
La chatte nourrit ses petits avec le lait de sesmamelles, en attendant qu'ils soient en âge de chasser.
ÙJql:-t
-àc- ,.i " -oldi.."-IÉ15.I.]A DEXTURE DU C HAT
69
,o'l;13" il. LE CHIEN(1)
Ce compagnon de I'homme est particulièrementfidèle et intelligent.
1o Observons sa tête : elle est plus allongée quecelle du chat. Les oreilles, de forme très yariâble,sont mobiles : comme le chat, le chien a l,oui.e trèsfine; il e a_u_ssi boi. odorot ; n'èst-ce pas grâce à son
&L qr" le chien dépiste le gibier I La pupille desyeut est ronde.
20 Ses doigts : les griffes qui terminent les doigts
Fj9!!,Ellét."cti'l ès ; àussi sont-el les émoussées f arla marche alors que celles du chat restent aiguës.
lolontla
UN ÀUIRE ANI}IAL QUI RESSEI{BLE AU CH^T
Sous les doigts,marche.
des ôourrelets chornus assouplissent
,I.1E1E DE CHIEN
2.LE CHIENMARCHE SURLES DOIGTS
TÈ.tË.rq,
Jraa.
3o Le chien marche et court sur les doi3ts,comme le chat, comme nous aussi lorsque, en gym-nastique, nous nous déplaçons << sur la pointe despieds )), Sa course est très rapide.
doigls li'ipeûre!-d.bq.,pigflt on_99:59
-àlo i".slroncho ntes
3LA ÎETE OSSE US E
orêlecoup onle
mol, b"oya.rse mol. f r.onchonb/a.LES MO LAI RES
70
C'est ainsi que le lévrier, aux longues pattes mus-clées, peut atteindre une vitesse de 100 km à I'heure etrattrâper, à la course, les animaux les plus agiles.
40 Ses dents: les dents du chien sont plus nom-breuses que celles du chat, ce qui correspond à desmâchoires et à une tête plus allongées.
tgs- ilcljiy"g: sont pl{s_. dévdoppées que celles duchat;. les
. conines lo.T:I_!:: l*gl_p$sants. Les
moro,res, nombreuses, ne sont pas toutes tranchântes.Derrière la plus grosse, nommée cornossière, desmolaires à surface plate permettent de broyer lTechren ne m-nTe pas que de la viande, il se nourritd'aliments variés qu'il écrase avant de les ayaler.
50 Lachienne allaiteses petits,les chiots, c'est-à-dire qu'elle les nourrit du lait produit par ses mamelles.
(i ) Cêt.ê atudê, f.culrltive, p.ut êt.ê ré...vé. à te 2c .nnac dùC. M. (av.c ics perr3rephcs lll êt tV €r tr 2. p.rti. du .ésumé êt d..
tvest
It
une
lll. Le groupe du chatDe nombreux animaux, comme le crldt et le chi ;
se nourrissent de la chair d'autres animaux qu'ilschqsseot et tuent.
o Leurs sens (ouïe, odorat, vue,,.) sont très déve-loppés, leurs muscles puissants, leurs doitts munisde griffes parfois très âcérées.
o Leur denture comprend loujours des incisives,des canines trânsformées en crocs et des molaireshérissées de poinres qui déchirent la viande,
r Les femelles nourrissent leurs petits du lait deleurs mamelles.
Ces animaux forment le groupe des Carnivores.
lV. Carnivores utiles et nuisibles10 cornivores uti,es: le chdt chasse souris et rats. Le chien garde mâisons et trou-
Peaux.
.2o Corn.ivores nuisiôles : la petite ôelette s'attaque aux oiseaux et aux lapins. La fouine.le putois' le renord ravagent les basses-cours. Le loup est mâintenant disparu àe ra France.
Le lion, le tigrc,la ponthère rersem blent au cha!. Les ours ma rchent sur la plante d u pied.Le phoquê, le morsê. I'otoaiê, manteurs dê poissons. on! les membrcs transformés ên nataoire6.
BELETl E
V. Résumé
--_1. L: fhet a une colonne vertébrale et des membres terminés par dcs
grifres rétraæiles. ll marche sur les doi6s; des bourrelets charnus rendcntsa démarchc souple et silencieuse. Ses canines sont des crocs pui3aants.Toutes ses molaires sont tfanchantes. C'est un excellent chasseur.
- 2..;Les Carnivorer (chat, chien, ours, etc.), ou animaut mangcurs dcchair, ont dcs doigts armés de grifies. Leur dènturê comprend toujo-urs trois3ortes de dents : des incisives, des canines transformées en crocs et delmolaires à pointes tranchanter. lls recherchcnt des proie3 yivantcs; le3fcmellcs nourri$ênt leurs pêtits du lait de leurs mamilles. r
LA FOUI NE
Yl. Exercices
1. Qu€ savez-vous des t.iffe3 du chitl2. Comprrez la marche du chât à cêllc de l,homme.3, Comment le chât s'empârê-t-il de sa proic I,1. Décrivez le denture du chât.
5. Comparez les triffes du chieh à celles du chtt.6. Compârèz lâ denture du chien à celle du chat.7. Quels sont les caractères des Calnivores I8. Ciler des Carnivoaês util€s dê votre ré8ion; dês C.rniyorcs
nuisibles. Quels dégât. commettent ccs derniersl
éqo"oe les uo--lo illËs "donr ellebo iF le sono(60-cm)
71
Toujours inquiet, prêt à détaler à la moindre alerte,Jeannot Lapin n'a pas I'assurance du Seitneur Chat.
- 1o Observons un lapin yiyant : sa tête allongée
s'orne d'immenses oreilles qui remuent au plus légerbruit; I'oui? est donc très sensible. Son odorot estegfgne;t t.ès fiililu+ermet-à" aar""ri. ."pi+-nent une carotte que nous avons cachée.
LES RONGEURS
I. LE LAPIN
Des moustoches sensibles, une lèyredue iusqùàl-iEf cofr cette gu'éclairent
gros Ieux à pupille ronde.
coitre I'autie.Le lapin n'a pas de canines : so denture est incom-
vide, lo borre, les incisivesres. La su
20 Les pattes: elles se terminent Dar des doigts(5 à chaque patte aî tevarn 4_fiffi p,* -" æderrière) munis de grifies émoussées, non rétractiles;ces griffei-iË-soii*pai- iiè- armèi-mais-pluiëi-Eespioches : elles servent à creuser, dans le sol, desgaleries souterraines ou terriers.
i"t p"tt.r a" a..rie _dévelgg>ées;le lapin ne marche pas, il bondir, il soute,
30 Observons le squelette de la tête du lapin :la têÎe se prolonge en avant par quaire grosses etlongues incisives (r) dont I'extr6-mité,. en- Siieàu,rapielle-Te-ti-eau à uoii au- rnenuÈËi--
Arrqchons une incisiye inférieure : elle est très lon-8ue; sa racine creuse recevait les vaisseaux sanguinsqui nou rrissaient la dent.
Les incisives caoissent sans arrêt et s'usent en frottant I'une
ecrêtes en rravers qui rappellent celles d'une lime.
Faisons mouvoir la mâch;ir-inférieuie : elle iedéplace d'ovont en orrière et d'arrière en avant.
Lorsque le lapin mange, ses incisives coupent I'ali-ment qui est ensuite râpé entre les molaires commeil le serait entre deux limes qui frotteraient I'unecontre I'autre.
4o La lapine allaite ses petits qui naissent aveutleset sans poils. Elle peut en élever plus de 40 par an, cequi constitue un record pour un animal domestique.
(1) Dêux pet;t$ inci3ivês doublênt, inté.i€uremenr. tês 2 inci.ive3
f ôlon pionre d...1
PATIE DE
4.LASUPFACE DES MOLAIRESPAPPE LL E CELLE D'UNE LIME
^C SrVe --
r'Ï
ll. Les animaux qui ressemblentau lapin
Plus de mille espèces d'animaux (souris, rats,castors, etc...) ont. comme le lapin :
. des doigts,munis 1: griffe1 T1 rétractiles;o une denture incomplète à fortes inclini, cou_
pantes et molaires râpeuses;
r la mâchoire inférieure se déplaçant d'arrière enavantffi
o" p"tii" t"iri",- i.n, défense, ces animaux, rrèsaSiles et très actifs, dévorent des quantités considé-rables de graines er de plantes et ont beaucoup_dePetits.
. lls forment le gro_upe des Rongeurs,ainsi dppelésa cause de leur façon de manger.
lll. La plupart des Rongeurssont nuisibles
o Rots, compcgnols, souris, /oirs détruisent nosrécoltes.
o En revanche, nous mangeons la chair du /opinet nous employons sa fourrure. Le coboye est utilisédans les laboratoires.
a Le tracieux écureuil, la mormotte qui s'entourditI'hiver, le costor, grand constructeur de huttes er deditues, sont aussi des Rongeurs.
lV. RésuméLe lapin est le type des Rongeurs i ce sont
des animaux petits, dont les doigts sont ter-minés par des griffes et dont la denture sanscanines est propre à ronger, lls se nourris-sent de plantes et commettent beaucoup dedégâts. Les femelles nourrissent leurs nom-breux petits avec le lait de leurs mamelles.
V. ExercicesDécrivez la denture du lapin.Comment le làpin nange-t-il ?
Quek sont les caractères des RonSeurs iCitez des RonSeurs utiles; des Rongeurs nuisibtes.
scrêledes
moloi\:1/
s.LE BISEAUDES rnctstvEsQAFPELLE CELUIdJ os€au a Bors
1.
2.
3.4.
ae 5u p.
rncrSrve
.] ÈCIIE^DES DEXTS DAT6 LAIIACHOIRE IXFERiA.,RÈ
LES INSECIIVORES
I. LA TAUPE
2. MAIN(exhémile de lopo lie de devo nl)
C'est un animal que I'oh ne voit Pas souvent car'
presque toujours sous terre, il mène une vie bien
particulière, ne se signalant de-ci, de-là, que Par quel-
ques buttes aPPelées touPinières'
'lo Observons le corps d'une taupe. Long d'une
quinzaine de centimètres, le corps est c'lllndlil:{,sans cou, avec une tête conigue dont le museau Pointurapgelle le Sroin du Porc.
Cherclpns les yeux ; ce sont deux Petits Pointsdissimulés dans la fourrure. Presque aveugle' la taupe
distingue à Peine la lumière de I'obscurité.En revanche, lo toupe o un excellent odorot ; ses
narines, placées en avant de la bouche' facilitent la
recherche des Proies. Son ouie est également très
fine.
Une belle fourrure gris foncé, soyeuse et lustrée,
protège tout le corlii-dÙ friiiilÏ-u m id e deTa terre'
20 Les Pattes de devant, au brar et à I'avant-
bras très courts, semblent réduites à une main' Mais
cette main, avec ses 6 doiSts à Peine séparéi et ses
fortes griffes, est énorme.C'esi une véritable Pelle avec laquelle la taupe
relettlèri -IrriêË, commà le fait le terrâssier' les
déblais arrachés au sol Par le museau et Par les Sriffes'La tâupe doit sans cesse percer de nouvelles galeries
pour trouver sa nourriture. Elle peut en creuser
15 mètres et Plus en une heure.
Ses pottes de derrière sont moins déveloPPées que
celles de devant.
30 La curieuse habitation de lataupe comprend,
réunis par des galeries, une chambre centrale et deux
èouloirs circulaires. Une galerie principale mène au
terroin de chosse.
40 LatauPe a une denture comPlète, formée de
JeJitg-s, ,nc,f!ves, de fortes c€nines et de nombreuses-ioloires.
Hérissées de pointes oiguës, ces dernières écra-
sent sans Peine les solides carapaces des insectes et
déchirent la chair des Petits animâux dont la tauPe se
nourrit (vers de terre' larves, etc')'moloires5. LA TÊTE OSSEUSE
74
I. LA TAUPE
( ex lrém ité de lopolle de derrière)
loupiniêre
C. UXIA''ITIOI DE LA TÀUPE
rs rves
conrne
6. LE HEFIISSON
ll. Les animaux qui ressemblentù la taupe
. Certains animaux de petite tâille, musaraitnes,hérissons, ressemblent à des Rongeurs mais ils ont,comme la taupe :
a un ml/seou pointu;r une denture complète avec incisives, canines en crocset iômEre-zusei m6lâires hérissées de pointes capablesde briser les plus dures carapaces d'insectes.
Aussi carnassi€rs que le chat, ils se nourrissent deque re cnar, s se_ nouJrisselt de petits animaux, vivants, en parti-qrlier d'insectes : ils forment le groupè Jes tnféctivores. - -
Tour <cs animâux ont une coronrê r,erté6rolc. Les limellcs iourrlssent leu.s petits du l.it d. lêurs
lll. La plupart des lnsectivores sont gtitesLa toupe détruit insectes et larves nuisibles. Malheureusem ent, en creusant ses
geferies, elle bouleverse le5 plânations. La qy:gryl1lç, qu'il ne faut pas confondre avecune souris, le hé.isson, tueur de vipères, doivent êire piotégés. ll en est de même des
_d.rouvcs-souris, lnsectivores adaptés à lâ vie aérienne comme laioupe est adaptée elle_même
à la Yie souterraine.
gèucoup d'rnsectivores sont hiôernorts, c'est-à-dire qu'i15 dorment p€ndant toute la duréc defhircr (hérisson, muserâiBne, chauve-souris, eic...).
lV. Résumél. La taupe est un animal adapté à la vie souterraine. Son mureau
dlongé, ses mains transformées en pelles, ses grifies, lui permettent decreuser des galeries dans lesquelles son corps cylindrique seiéplace facile-mcnt_. Presque aveugle, elle trouve ses proies grâce e, sbn odorat très déve.lopÉ.
2- Les lnsectivores sont, comme le taupe, des pètits animaux à museaupoirtu at à denture complète comprenant de nombieuses molaires hérisséesde pointcs aiguës. lls détruisent beaucoup d'insectes et sont utiles (taupê,muraraigne, hérisson, chauve-souris).
V. Exercices
1. Quelle êst la formê du corps de le tàupe I de ta têre I2. Que savez-vous des teux de la tôupe I3. Décriv.z les p.ttes dc devânt dê la taupe.4. Comment la taupe creuse-t-elle ses tale.iês I5. Que savez-vous de la dantlre dê la tâupe I6. Citez des lnsectivores.
7. Qu'est-ce qu'un enimal hibernanr I Citez-en un.8. Quels sont les caractères des lnsectivorês It-L/r CHAUVE-SOURrs
75
LES CHEVAUX
LE CHEVAL
Domestiqué depuis bienlongtemps, le cheval stdevenu pour I'homme unutile serviteur.
1o Observons-le : qu'ilparaît gros ! Son poidsatteintcouramment 500 kilogram-mes et même pârfois 1 tonne.Son pelage est court, à I'ex-ception de sa crinière et desa queue fournie, aux longscrins souples.
De grands yeux placés decôté, de courtesoreil/es d res-sées et mobiles, des noseou-x
(narines) qui remuent lors-que I'animal flaire se5 ali-ments, correspondent à dessens bien développés.
fôtons Ie dos - nous sen-tons la colonne vertébrole.
20 Observons le chevalqui se déplace. Toujoursavec aisance, il mo rche, trctte
ou golope- Certains chevaux de course atteignent la
vitesse de 60 km àl'heure. Le cheval est un excellentcoureur.
Longues et frnes, les pattes ne reposent chacune surle sol que pat un unique sobot.
3o Étudions une patte de derrière, par exemple.Comme notre membre inférieur, elle comprend la
cuisse, la jombe et le pied. Mais, chez le cheval, la cuissese détache peu du corps, de sorte que la partie libredu membre comprend surtout la jambe et le pied.
Le pied, très long et redressé, est formé d'un gros os
appelé os conon, suivi de 3 petits os qui sont /es pho-Ionges de l'unigue doigt. La dernière phalange est protégée pâr un sobot sur lequel marcheI'an imal.
Comme la danseuse qui se tient sur I'extrême pointe du pied, le cheval marche donc surle bout des doigts.
40 Le cheval au pâturage I il saisit I'herbe entre ses dents, la coupe puis la mâche, somôchoirc inférieure se déploçont de droite è gouche et de gouche à drcite.
76
LE
5o Eraminons une mâchoire de chevàl (1) ; lesincisiyes dirigées en avant forment une pince qui coupe
.5!f" l'herbe. Celle-ci esr ensuite parfaitement broyée par
.r,.." d" grosses molaires à surface plate.u,atI:o
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nrrt oe ornnrÈnr
Entre incisives et molaires existe un espace vide,lo borre, oit I'on place /e mors avec lequel on dirige lecheval. Les canines, peu développées, n'existent quechez le cheval; elles manquent chez la jument.
60 La iumcnt nourrit ton petit, le poulain, avecle lait de scs deux mamêlles.
ll. Le groupe des ChevauxQuelques e5lÈces d'animaux (chevaux. ânes, zèbres),
toui de trr d€ Èalle et excellents coureurs, mar-drcri rur I'crtrémité d'un doiç à sabot.
llcrtxrcrer. ils disposent d'incisires quj coupent €tôc ,tploiré qui râpent mais sont dépourvus souventda cananes-
lls forment le groupe des Chevaux qui rentre lui-même dans I'ensemble plus vaste des Animaux àsebots (2).
oIL
1
!
''tI
lll. Beaucoup de ces animauxont été domestiqués
Depuis des siècles, chevaux. ânes, éléphants, tra-vaillent pour les hom mes.
lV. RésuméExcellent coureurr le cheval marche sur
I'extrémité du reul doigt qui termine cha-cun de ses membres. ll est herbivore et pos-sède des incisives coupantes et des molairesbroyeuses. ll appartient au groupe des Che-vaux qui fait lui-même partie du groupeplus Yaste des Animaux à sabots.
V. Exercices
1. Comment est faite la parte de derrière du cheval I2. Comparez lâ marche dr: cheval à la vôtre.3. Décrivez la denture du cheval.4. A quels groupes appartient le cheval ?
(1) l''lâchoire infé.ieure ou dêmi-'nâchoire ou, à défaut, des dên6.(2) Ce groupe comprend ér:leme.t le. rhinocéros êt 1e3 éléphanti.
2. LA
conIne----1
incts i ves,
'. TETE OSSEUSE E1 DENTUFE
4.UXE MOLAIRE 5.UNE INCISIVE
77
LES RU}IINANIS
I. LE BOEUF
Épais et rrapu, le baufest le Dlus fort de nos ani-E-êg!39 E!!!iq u9s.
1o Observons un bceuf :son allure générale rappellecelle du cheval, mais en pluslourd et plus massif.
Notre attention est sur-tout attirée par deux cornesinguiétantes qui surmontentune tête à I'exPression bien
os soudés)
croisson I3. LES MOLAIR ES
paisjble par âilleurs. C'est, cornes en avant, que le bcufs'efrorce de repousser le chien quicherche à ie mordre ;
il s'agit donc d'une orme de défense.
D'un bout à l'autre du dos, lo colonne vertébrqledessine une longue arête anguleuse.
Le beuf s'appuie sur de solides pattes fourchuesterminées par deux sabots.
2o Étudions le squelette de la p.tte de derrière :la cuisse ëtànt_ pzu-dftdc-hée dù cbrpi', le-mèmbre n'estvraiment libre qu'à partii de-@be. te Dted, red resséverticalement, est formé d'un os ccnon tg."illill.1-d::9.'0i.
Exomrnons I'os conon : un sillon le pârtage par le milieu d:nrtoute sa lontucur; à lâ base. il se divise en 2 prrties ét.ler quir'àrticulent chacune avec un doitt. ll s'âtit donc de i os sôu-dés (r).
Chaque dglgt a 3 phalanges, la]e étant protégée pârun sabot corné qui, qeq! tggche le sol. Le bôuf mar-che donc sur I'exiréÀité àès doigts.
3o Observons le beuf au pâturage . ll avaleI'herbe sans la mâiïei, puis il sè couche, tête haure,et sa mâchoire inférieuie-ïom mence un mouyementréguliei_deg;;cti;_l_a-.!@!l-,,a"-a;Ate-F?eu-he:on dit, iu-illuâiné. ---' -
40 Observons une mâchoire de beuf (3) : laqllct'.ojfi _iulirçy1à n-eit muniè, à I'avant, qué d'u11bourrelet dur.
Les incisiyes de la mâchoire inférieure sont dirltéesvers I'avant et fôrmenl u niilâ6îiiâ1E[âôiô]-
Les moloires, sépa;éei désl;;isivei!â--ne' barre de10 à 12 cm, ont une surface râpeuse, avec des crêtesaessinant,les doEsantslilc-n gË;
(1) Lê Di€d dll mouton ê.t constitué commê cclui du baur,(2) Commc €hcz lê chêv.|, I'or cânon du b<rul cor.êspond à noc..
Died qui. lui, comDte 5 o3.(l) Lr mrchoirc d. mouton ..t idêntiqu..
os conon
2.9o-t
I.IE PIED DU SO€UF
Aq) borr"
78
l
chèvre, chamois) possèdent, comme le bcÊuf.:a une denture ne comportant que des incisiyes inférieures et des moloires;o des membres terminés par 2 doigts ô sobots;. un estomoc formé de plusieurs poches.
Ces ânimaux ruminent, ils forment le groupe des Ruminants gui, lui-même, fâitDartie du groupe plus importânt des Animaux à sabots.
lll. Beaucoup de Ruminants sont très utileslls nous fournissent lait, viande, cuir, suif (voche, chèvre), Le mouton donne aussi
sa chaude laine-
50 L'estomac du bceuf est formé ae I poct"" II'herbe, avalée sans avoir été mâchée, s'accumuled'abord dans la ponse, véritable garde-manger ayant lacapacité d'un gros tonneau (200 l). Lorsque lanimalest au repos, I'herbe passe dans le bonnet où elle prendla forme de pelotes qui remontent à la bouche unepar une, Elle est alors mâchée puis elle redescend dansle feuillet et, de là, dans la coillerte, où commence ladiSestion qui s'achèvera dans un intestin long de 50 m.
6o La vache peut nourrir son yeau du lait deses mamelles. Le plus souvent le lait est trait et laplus grande pârtie est utilisée pour I'alimentationhumaine.
ll. Le groupe du bæuf
Certains animaux mangeurs d'herbe (mouton,
V. Exercices1. Comment marche lc bcufl Décrivez son pied.2. Décriver lâ denture du bcuf et dites le rôle dc chaque
sorte de dents.3. Comment esr fàit I'estomrc du bc.ufl,1. Pourquoi dit-on que le bcruf est un Ruminant I5. Citez d'âurrêr animeux du t.oupê des Ruminan!s.6. Pourquoi élevons-nous ces ànimauxl7. De quel trtnd groupe font partie let Rumin.nrs et lês
Chevaux I
ly. RésuméLe bcuf marche sur l,e*rémité, protégée par des sabots, des deux
doigts qui terminent chacun de ses membres.-pourvu d'incisives à lamâchoirê inférieure seulement et de molaires broyeuses, il est herbivoreet rumine grâce à son estomac à 4 poches.
ll fait partie du groupe des Ruminants qui appartient lui-même augroupe plus vaste des Animaux à sabots.
intesiiÉ4 . T ESÎOMAC DU BCEUF
co r^n illon
S.CORNE 6, COUPE
19
PORCINS
I. LE PORCDéchets et aliments de toutenature sont vite transforméspar ce vorace animal en excel-lente viande et belle grâisse.
'lo Le corps cylindrique,que termine une petite gueueen tire-bouchon, se prolongeen avant Par une tête o/lon-gée. L'extrémiré aplatie dumuseau forme un groin danslequel s'ouvrent deux lorgesnorines.
Dâns le Périgord, on met à profit I'odo.dt très développé duporc pour la recherche des truffes, champignons qui se tor_mênt dans lâ terre
Des oreilles dressées ou pendantes, des yeur assezpetits, complètent cetre têre sans beauté. Le corps estcouvert de gros poils raides, peu serrés, appelés soies.
Observoôs un demi-porc chez le charcutier a Io aolonnê yertê-brdle noùs appàrâît corhme la pièce maîtresse de la charpentaôrseuse. Remarquons sous tr peau l,épaisse couche de ,ord.
2o Observons les pattes du porc : I'animal s'appuie sur deuxSros sabots, imprimant dans la terre une double trace. Deux autressabots, plus petits et placés plus haut, ne touchent pas le sol.
/^ 3. Etudions le squelette d'un pied de porc (r) ! 4 doigts, dont-{2 plus grands, ont leur dernière phalange enveloppée dans-un sobot
Urotecreur. La plonte du pied correspond à 4 os libres.
Le ressemblânce est grande avec le pied de l,homme: il ne menque que lêpouce et /'os corrcspondont de la plante du pied. Mais le porc marche surl'extrémité des doitts alors que l,homme s'appuie sur tout le pied.
4o Le porc se nourrit de petits animaux (rongeurs, limaces,etc.), de plantes (orge, pommes de terre, gtanjg et de tous lesdéchets de cuisine.
Comme I'homme, il est omnivore ce qui signifie qu'il mongede tout.
Avec son troin, il fouille le sol pour déterrêr râcines, topinambours, pommes d. terre, €tc.
(1) Le chrrcutier vend des pi€d3 dê po... [ êst facite d€ mo.ter lêr os 3ur !.e ptânchetæ. (La < mrin > dupo.< e3t conicituée .o.nm. lè piêd.)
tEs
80
4 os (plonle du pied2. LE PIED (v" de Foc
5o Observons la denture du porc. A chaguemâchoire nous trouvons :
o des incisiyes assez irrégulières;a deux conines très fortes qui s'allontent sans cesse,surtour celles du bas:a des molojres dont les premières sont tronchontes etdont les dernières, plus grosses, présentent une sur_loce broyeuse, comme les molaires humaines.
Comprenant les trois sortes de dents, cette dentureest complète.
Ellê réunit les molâires tronchontes des Carnivores et lesmolaires broyeures des Herbivores. Elle correspond à un régimeomnivore et râppelle la denture de I'homme.qui, lui aussi. senourrit aussi bien de chair que de vététaux.
60 Du lait de ses nombreuses mamèlles, latruie nourrit ses 6 à 12 gorets.
ll. Le groupe des Porcinso Les porcs, les sangliers, les hippopotames ont desmembres terminés par 4 doigts ô soôot dont 2 seule_ment portent sur le sol.o A leur régime omnivote correspond une denturecomplète avec ccnines souvent développées en déf"enseset moloires broyeuses; ils forment le groupe des por-cins ou Animoux d sobots,
lll. Le porc est particulièrement utileNous consommons ou utilisons sâ choir, fàcile à conserver, sa
Iroisse (lard, sâindoux), son curr. son song (Uoudin), ses sàrei(Drosserre).
Le songrier commet des dégâts dâns les cultures.
moloires3. LA T ÊTE OSSEUSE
lV. Résumél. Le porc marche sur des sabots. Ses
membres sont terminés par 4 doigts dontz seulement portent sur le sol.
ll est omnjyore; sa denture, complète, com_prend des incisives, de fortes cinines, desmolaires, les unes tranchantes. les autresbroyeuses.
2. ll fait partie du groupe des porcins (porc,sanglier) qui appartient lui-même au gi'oup.plus vaste des Animaux à sabots.
V. Exercices
1. Commênt est faite la patte du porcl2. Décrivez la denture du porc. Oîies le rôle de chaque sorte de dents.3. Quels sont les caractères du groupe des porcinsl.{. En quoi le porc nous est-il utile I
n file. ver lébrole
BFE DÊ D ERRI ÈRE
tncrslves
4, DEM I-MÂCHOIRE INFÉFIEURE
81
moloireérôpeuses
CLASSIFICATION
'lo Utilité de la classification : autour de chaque
animal étudié, chat, cheval, porc' etc.' nous âvons réuni
des animaux Présentant d'imPortantes ressemblonces
avec lui. Cet animal devient alors le type d'un groupe'
C'est einsi que le lopin est malntenant Pour nous 'e
typê d's
Ronrêurs. ll nous suffit de connailre les carectères du SrouPe
oou'r arolr une idée précisa des animaux qui le comPosent'
Lierpt", t. rdt.st un iongeut, donc, comm' lê hPin' il a d€s
trifies et une denture propre I ronger'
lnversement nous <,dsscrons dons le gtoupe des C'inivorestout animâl à grifrês acéré6, Pôssédent des crocs et des
molâires à Pointes tranchântes.
Cômmê l'écôliêr qui rente ses documents dans dei dossiers
afin de les retrouver Plus facilement, nous Glâssons donc nos
connaissances Pour les mieux utiliser'
20 Nous aYons classé les animaux étudiés sur-
tout d'aPrès la conformation des Pattês et des
dents. Ciest en effet cette conformation qui Présente
les difrérences les plus imPortontes' car elle est en rapport
direct avec la façon de vivre des enimaux'
3o Mais ces difiérents grouPes ne Présentent'ilsDas des caractères communs qui Permettent de les
réunir en des grouPes Plus vastes I
Si Chevaux, Ruminants' Porcins' marchent tous sur
les sobots, Carnivores, Rongeurs et lnsectivores ont
des doigts terminés Par des grifes'
Tous les animaux étudiés Peuvent donc être réunis
en deux plus grands groupes, suivant qu'ils sont Pour-
vus de sabots ou de grifres'
LE R AT.. .
moloires t
.ro,.r" alos_sons cel' oôipormi les
gr iftes
\.es
u9Mais les uns et les autres nourrissent leurs Petits du
lait de leurs momelles : ils peuvent alors former un
group" "n.or" Plus vaste (r)' celui des Mammifères
ou animaux à mamelles.
Tous ont une charpente osseuse dont la Pièce Princi-
oale est la colonne vertébrole : les mammifères font
i"rti" au très grand groupe (') des Yertébrés ou
Animaux à colonne vertébrale, qui comprend aussi.des
"iiri"t n"" mammifères (poule, grenouille' etc"')'
Exemple i le chat est un vertêbré mammifère à griffes' du
troupe des Cârnivores,
(t) clet!ê.(2) Émbr.nchêmênt'
oceree3
ERTÉBR
à
^",^{tranchântes
Corrloræfl( lkgi>Amolâires
à point€s
tnr"i,"o..,
èlo Toupe
gr!ffes
,"1."
Le Chot le Lopin le Chevol le Bæuf le Porc
4o Voici quelquer autres caractères Gommuns à tous les Mammifères : o) leurpeau est,-en totalité ou en partie, couverte de potls; ô) la température de leur corps estconstonte(r), qu'il fasse chaud ou froid.
L'lromme se classe dans les Mâmmifères (r). Comme l,Homme, les Mrmmifèrcs respirent pa. des pou.mors, ils ont uî opporcil citculotoir. avec ceur, veines et ârtères, !n opporcjt digest;i, ave.
".aor"" "aintestin.
Résumé- Parmi les Vertébrés, ou Animaux à colonne vertébrale, on classe lesl.lammifères qui nourrissent leurs petits du lait de leurs mamelles.
On distingue les Mammifères à grifres et les Mammifèr$ à sabo6.Les. ùlammifères à grifies comprennent les Carnivores (chat), les Ron-
geurs (lapin), les lnsectivores (taupe). Les Mammifères à sàbots comprcn-nent les Chevâux, les Ruminants (bauf), les porcins (porc).
Exercices1. Pou.quoi est.il urilc de classer les ânimâux ên troupes I1. La chèvrc est un Ruminrnt : quels aont ler car:cières de rcs ptttar, dc sa dentu.. IJ. Le sengtier a quatr. doitrs à sibor : dans quêl troupc le cli!5cz_vous I.{. Expliquêz la clâssilication dcs Mammifèrcs.5. Le héri5son êst un ln,ectivorê : à quêls groupes plus importants appârticnt-ill
(t) 17 à,f0 d.Srés.uiy.nt tGs espaccr.(2) croupê d.t Prim.tês,
83
LES OISEAUX
LA POULE
Encore un hôte bien connu des cours de ferme, maiscombien différent des animaux à quatre pattes quenous avons étudiés !
10 Observons une poule : un corps lourd, uneperite tête, deux fortes pattes.
Lo tête, éclairée par deux yeux vifs munis de pau-pières, est ornée d'une crête rouge et charnue, et dedeux borbil/ons (fig. 1).
Le bec, dur et pointu, est formé par deux sortes demâchoires capables de saisir comme une pince. Lapartie supérieure, légèrement arqué€ et crochue à
I'exlrémité, est percée, près de sa base, de deux narjnes.En arrière des yeux, les oreilles sont dissimulées sous leplumage.
Ouvrons le bec d'une poule i voici la langue, charnu€iinutile de chercher des dents : la poule n'en a pas!
Jetons du {oin à une poule; de son bec elle saisit lesgraines qu'elle avale sans les mâcher.
Les aliments sont emmatasinés dâns un sâc "pp"ljlobotlils seront ensuite écrâsés dans le gésier, trosse poche mus-
culeuse qui contient des petits câilloux avalés par l'ânimâ1.
20 La poule marche à I'aide de deux mem-bres seulement qui correspondent à nos membresinférieurs. Elle s'appuie sur les quatre doigts de chaquepa1te. Trois doigts sont dirigés vers I'avant, le qua-trième est en arrière. lls sont terminés par des grifèsfortes mais peu acérées (Iig. 2).
Obs€rvons la poule lorsqu'elle trâtte le sol pour chercher lerpetits animâux et les trâines dont elle se nourrit, Rêmarquonsaussi sa fàçon de se tenir sur un pêrchoir (1i8. 3).
Étudions le sgue/ette du membre inférieur : ,o cuisse
est peu distincte du corps. Ne sont libres que lajombe (t) etle pied. Lepied comprend une longue partieverticale soutenue par un os conon et quâtre doigtsformés de pholonges, terminés par une griffe.
{l) La jâmbe est le {< pilon > imp.oprem€nr .pp€lé < <uiss€ rr.
84
c.âleno iin e 'i
1, LA TETE DÊ LA POULÊ
cu rsse
doig ts
pholo2. MEMBRE I N FÉRIEUR
3o La poule effrayée se sauye ên s'aidant deses ailes mais son vol est très lourd. Nous devinonsque les deux ailes sont des bros tronsformés gui con-viennent ou vol.
Les grandes plumes forment une large rame aveclaquelle I'oiseau prend appui sur I'air.
É.tudions le sgue/ette d'une oile de poule: les os corres-pondant au bras et à I'avant-bras sont bien développés,la main et les doigts sont réduits à quelques osseletsallongés (fig. 4).
4,) Le corps est entièrement recouvert de plu-mes. Chaque année la poule change de plumage, ondit gu'elle mue.
50 La poule respire au moyen de deux poumonsque complètent plusieurs sacs contenant de I'air.
Elle a une colonne vertébrole que I'on sent bien entâtant le cou,
60 La poule pond des ceufs : on dit qu'elle estovipore. Ouwons un æuf : au milieu du blonc forméd'une matière appelée o/bumine, ,e joune, maintenu enplace par deux torti/lons. montre à sa surface un germeblanchâtre (fig. 5).
Lo coquille mince est percée de pores fins par les-quels pénètre I'air. Elle est revêtue intérieuremen!de deux membrones qui se séparent au gros bout del'æuf pour laisser entre elles une chombre ri oir.
Jeté dons l'eou ocidulée, un fragment de coquilleproduit un bouillonnement : la coquille est donc col-coite,
70 Le corps de la poule est chaud. Sa tempéra-ture est d'ailleurs toujours la même (42o environ).Si I'ceuf est maintenu durant 2'l lours à cette tempé-rature, le germe se développe aux dépens du blanc etdu jaune, il se transforme en un poussin qui sort de lacoquille après I'avoir brisée de son bec.
La poule se reproduit donc par des æufs qu'elle doitcouver.
4. L' AILE
chombreà oir
lo"l i llo n5. l: OEUF
85
le
ortie
port ie
I. tA TETE DU PIêEON
,bo.bes
_oxe
'.tuyou3. UI{E PENNE
moiô'
ore i lle UN AUÎRE ANII{AL QUI RESSETBLE A LA POULE (')
II. LE PIGEON
- - pouce
,'b.os
ovonl-- bros
cou
6.
86
écoilleuse
doigr
colon''verléb.
côtes
UAILE EÎ LES MUSCLESDU VIOL
10 Observons un pigeon mort : le bec est mou à
la base, corné et dur à I'exrrémité (fig. 1).
20 Les pattes, recouvertes d'écailles et empluméesà la partie supérieure, sont courles et faibles (fig. 2).
Elles ont trois doitrs en ayant et un en arriè.€. Replions lapâtte et observons la mancÊuvrê des doigts qui se recourbentpour saisir (positjon perchée).
30 Déplions les ailes: pointues et longues, ellesoffrent une surface d'appui considérable.
Dans son vol aisé et souple, le piSeon les hanc.uvre un peucomrne un év€ntail; il assure sa direction à I'aide de la queue.
40 Étudions les plumes : ailes et queue sont for-mées de grandes plumes appelées pennes (fig. 3).
Oôservons une penne de I'oile: c'est un axe, tarni de borbes.sauf à la base qui, d'ailleurs, elt creuse. Essayons avec précautionde séporer deur borôês yoisincs i elles opposent une létèr€ résis-tance. tissons ensuite lo plume entre deux doigts comme lepigeon le fait avec son bec : les berbes s'unissent à nouveâu.Obseryons ô lo loupe des ôorôes séporées: nous distinguons lesfines borôu,es grâce auxquelles les barbes étaient accrochéesentre elles. Versons.!e I'eou sut,o p,ume: celle-ci n'est pas tra-versée par I'eau, ni même mouillée. Foisons btûler une plume :elle charbonn€ €t détege la même odeur que la corne quibrûle. Essa/ons enfin de Deser une plume... Nous compren-drons pourquoi on dit ( léter comme une plume >.
Les plumes offrent une grande surface malgré leurextrême légèreté.
[esplumes moyennes (fig, 4),qui recouvrent I'ensembledu corps, protètent I'oiseau contre le froid et la pluie.
Les p/umes très petites, qui constituent le duvet, amé-liorent encore cette chaude couverture (fig.5).
50 De puissants muscles animent la merveil-leuse machine volante qui peut atteindre la vitessede 100 kilomètres à I'her-rre.
Ces muscles constituent le blonc; ils s'attachentd'une part à I'aile et d'autre part à une saillie dusternum que I'on sent très bien sur la poitrine deI'oiseau (2) (fig. 6).
(1) Cet!è érude peut ê.r€ résêrvée au C. M.2.{2) Lè bréchet.
5.DUVET
6ec" . æsophoge
jobo i
es lomoc
inléslin
-.toie
lll. Le groupe de la poule
Beaucoup d'animaux, comme la poule et le pigeon,possèdent:o une colonne Yertébrcleio un bec dépourvu de dents et un tube diSestif avec
jabor er gésierio deux membres de devant transformés en oiles.a un corps à tempéroture constonte et couvert dep,umes, deux poumons et des sacs à air:
lls pondent des æufs.
Ces animaux forment le groupe des Oiseaux.
lV. Beaucoup d'oiseaux sont utiles
Lo Poule nous fournit sa chair et ses ceufs. Nous éle-vons également le dindon, la pintode, le Pigeon, leconotd, l'oie; le foison, la perdrix et la coi,le sonr
TUBE DIGESTI F D,otsEAU d'excellents gibiers.
De nombreux petits oiseaux font une guerre acharnée aux insectes destructeurs derécoltes. Nous devons protéger nos gracieux amis ailés : pinson, chotdonnetet, mésonge, rossÈ
gnol, rouge-gorge, hirondelle, eæ. La chouette et le hibou chassent, la nuit, les rongeurs nuislbles.
V. Résumél. La poule possède un bec fort et crochu, dépourvu de dents. Ses pattes
robustes sont terminées par quatre doigts armés de fortes griffes. Ses mem-bres de devant sont adaptés au vol. Son corps est couvert de plumes. Ellepond des ceufs qu'elle couve.
2. Les oiseaux sont des Vertébrés. lls ont un bec sans dents, deux Pattès,deux ailes qui leur permettent de voler. Leur corps, revêtu de plumes,garde une température constante. Leurs petitr naissènt des ceufs qu'ilspondent et couvent.
onlêre
Vl. Exercices
l. Comment ert fâit le bec de l. poul.l
2. Oécriv.z la pattc dc la poule I Comment marche I'oiseau I
3. Que savez-vous dê I'ail€ de lâ poule ?
,1. Quellei sont les différentes p.rti€s d'un <Êut de poule I
5. Comparez le bec dtl pi8.on âu bêc de la poule.
6. Décrivez une trande plum! du pigeon.
7. Quels sont l.s caÈctères des Oitcrux I
8. Citez des oiseaux utiles.V.',. Poumonssocs d oir
lco chée
LES POUMOIIS DE5 olsÊaux 87
LES REPTILÉS
LE LÉZARD
Que vienne la chaleur et aussitôt nous le retrou-
vons, immobile, sur le mur ensoleillé' ll semble que
toute la vie du lézard dépende du soleil'
'lo Observons un lézard vivant (r) (fi8' 1) : so tête
triangulaire, son ttonc cylindrjque, so gueue effilée'
.on"àu."na à donner l'impression d'un corps déme-
surément ollongé. Le lézard Sris atteint une vinStaine
dê centimètres.
20 La tête (Iig.2) setermine par une bouche large-
ment fendue djoir sort Parfois une longue ollongée' Des
norines sont visibles à I'extrémité du museau' I'es yeux
vifs, placés de côté, se ferment Parfois' recouverts alors
par ieurs poupières mobiies. Les oreiiles dessinent un
petit creux à I'arrière de la tête'
30 Des écailles recouvrcnt tout le corPs' Fines sur le
dos, elles sont beaucouP plus grandes sur lâ tête et
sur le ventre où elles s'allongent transversalement'
disposées sur Plusieurs rangées'
Essoyons d'orrocher une à une les écoi'les d'un lézord :
."1" nJert pas aussi facile que d'arracher les écailles
des Poissons, car ce sont plutôt des lambeaux de peau
qui se déûchent du lézard'
Les éceilles du lézard ne sont en effet que de simPles rePlis de
ta ru.f"ce epaissle de la peau Elles raPPellent les écailles qui
recouvrênt les Pattes des Oiseaux'
Parfois l'enveloppe écailleuse du lézard tombe Par
lombeoux; c'est lo mue, qui Permet à I'animal de grossir'
40 Le lézard a quatre Pattes Gourtès, écailleuses'
terminées Par cinq ,0n85 doigts munis de griffes aiguès'
i", p"aa"t sont ;eietaes sur le côté au point que le
ventr:e s'oppuie dhectement sur le sol et n'est Pas'
.ort" .Élui d€s mammifères et des oiseaux' soulevé
par les membres.
{1t D.ni une casc vilrée ou d'ns u' 3impl' bo"l qoi p€rmet
a'.irie..s a'"Use*e. la facê ventrrle (Les lézards supPorcent à53êz
ii"n t. ..pti"ita "t Peuvènt même êÛè âPPriYoisés')
88
,' '{
,'9Êitfe-sdciigts
- pelileséco illes
'-'I'ro nc
. Le lézard ne soulève légèrement gue la tête et ledevant du corps. en s'appuyant sur les pattes anté_rieures.
- 50 Observons le lézard qui se déplace. Le corps
trarne sur le sol en se tordant constamment. On iltque le lézard rampe (fig. 3).
,-ll est d'ailleurs d une a8ilité iurprenante. prênenr âppui surtes trandes écâilles du ventre et de la queue. il se pousse enâvent en s'aidant des pettes dont les triffes s,Âcc;ochent àtoutes les aspérités,
60 Touchons le lézard vivant : sa peou ne glissepas dans la main, elle est sèche. De plus, le coris nedonne pas une impression de chaleur aornrn"'a"lrid'un chat ou d'une poule.
C'€st que so tarrpéroture vorje âvec la températul-e extérieure,ne dépassânt celle-ct que de quelques degrés seulement. Let.zotd est un onimol à tem!ércturc votioble.
70 Si nous saisissons un lézard por lo queue,celle-ci nous reste dans la main.
Ces( le lézard qui, pour s'échÀpper, l,à cassée lui_meme.llle repousse d ailleurs, souvenr double ou même triple,mais, après un sêcond accidenr, le lézard resterait cette foisdéfinitivement dépourvu de queue.
80 Ouvrons la bouche d'un lézard : nous décou-vrons /o /ongue, fourchue, et de nombreuses petitesdents pointues, peu visibles (r).
Ce sonr lès armes de chasse du lézard,8rand manteur d,insec-tes, de vers et de limaces. ll saisit avec sa hngue la pioie qu.ll en-tloutit prestement, sans la mâcher; ses dents lui ierveni seule-ment à retenir I'animal capturé.
9o Le lézard respire à I'aide de deux poumons.ll ne peut vivre que dans I'air.
10. ll pond des eufs à coque molle mais ne /escouye pos. La chaleur des rayons solaires les fair écloreet les petirs lézards parcent aussirôt en chasse.
1lo En hiver, le lézard, abrité dans un trou, s'en-gourdit jusgu'au printemps suivanr.
(l) Prsser le doit u. tês mâchoi.ê3.
,I , LE LE ZAFIDu,, de dessus
queue
2. LA TET E
T
SE DEPLACEONS DU CORPS
EZARDDU I.ATI
3. LE LPAR ON
89
æilde lézord ,etl_& uN aurRE afilrlAl eut nEssEl{BLE au LÉzrnogy
-^.
- 'r coîlêii.e
p - O rr' LA couLEUvRE
po u pre.essou dées elI ronsporenles
po u pre reslibres 10 Une couleuvre vivante (2) : le corps, tout en
longueur, n'est qu'un cylindre terminé par une queueeffilée. ll peut atteindre deux mètres.
ler yeux, à pupille ronde, retârdent fix€ment. lls sont peumobiles et leurs pâupières transpârentes ne s'ouvrent lamaiscer elles sont soudées (f18. l). De rêmps à àutrê, ,o lorguefourchue sort de la bouche sani que celle-ci s'ouvre : la lèvresu périeure, cn efret, est échencrée. Cette lon?ue n'est pos un dordcomme le croient à tort certaines pêrsonner.
2o Les écailles (3) sont petites sauf sur le dessusde la tête où se trouvent guelques grandes plaques(fi9. 2), et sur le ventre où elles sont disposées en uneseule rangée de larges bander transversales. Sous laqueue il y a deux rangées d'écailles (fig. 3).
ld courruvrê muê i elle se déberràsse en une seule fois dê tourson revêtemenr écailleux er cela à plusieurs repriser âu courtde l'été.
30 La couleuvre e't totalement dépourvue demembres. Elle rompe en décrivant de lartes ondula-tions.
Elle prend âppui su. ses écaillei vcnt.àler et mêmê, à traverslâ pelu, sur les centaines de côtês, êxtrêmement mobiles, quêporte sa lontue colonne vertébrole.
40 Ouvrons la bouche d'une couleuvre : denombreuses pelites dents pointues, toutes semblables,recourbées vers I'arrière, retiennent les proies vivân-tes dont la couleuvre se nourrit (fig. 4).
Elle entloutit sans les mâcher des proies partois énorrnêr isouris, poissons, trenouilles, etc. qu'elle cha.se à l'âffût oupoursuit à la na8e. Sa bouche peut se dileter beaucoup. Sonestomac ditère même les os de lânimâl in8llrtité.
50 La couleuvre respire par un seul poumon;son €orps paraît froid. Elle pond plusieurs dizaines d'æufsà coque molle, tros comme des billes. Des petitescouleuvres, longues d'une quinzaine de centimèt'res, en
sortent, un mois plus tard environ (fig.5).
(1) c. M.2e ânnéê(2) Lâ coul€uvre vit Ûès bi€n en c.ptiviié.(3) Observer l€s écàillei d'un€ coul€uv.e conièrvéê drni I'eru for-
.I, LES PAUPIEFES DE LA,COULEWFE SOiIT SOUDEES
/ pelrles-- éco illes
2. LE DESSU S DE
3. LÊ DESSOUS DU COFPS
4. LES D ENTS
cooue'.de l'à".F
5. LA NAISSAIICE DÊSPEIITES COULEU VRES
90
dessinenl ,nV---sun so lâ le
queue rélrécie brusquemenlLA VI PE RE
lll. Le groupe du lézard
o Comme le lézard et la couleuvre, plusieurs ânimâux
ont une colonne venébrole qui s'étend sur toute la
longueur du corps, une peau protégée, non par des
poils ou des plumes, mais par des écoilles qui sont un
épaississement de la surface de la peau.
. Leu tempéroturc est vorioble. lls pondent des æufs.
o Ce sont des onimoux romponts; ils forment le groupe
des Reptiles.
lV. Certains reptiles sont utiles, d'autres sont danSereux
Les lézards de nos pays sont tous très utiles, car ils détruisent insectes, larves,
limaces, etc. (lézord des muroilles, lézord vert).
Les serpents sont pârfois dangereux Par leur venin (Ex. : la v,pè.e). La couleuvre est
inoffensive. Les serpents de nos pays mantent des Petits animaux : rongeurs, lézards,poissons, trenouilles, etc.
La tortuc de nos iardins man8. des salede3 at d€ pêtits ânimâux.
Lês (aocodircs des régions taoPicales son! malfaisânts et dantêreux.
V. Résumél. Le lézard a un corps allonté couvert d'écailles. ll se déplace en ram-
pant et en s'aidant de ses courtes pattes. ll rcspire par des poumons. Sa
tempér.ture varie. ll pond des eufs. En hiver il s'engourdit. Le lézard estutile.
2, Les Reptiles sont dês vertébrés à peau écailleusê. lls n'ont Pas dèpattes ou n'ont que dca Pattes très courtes; ils ramPent. lls ont des Poumons.La température de leur corps est variable. lls Pondent des ceufs.
Les Reptiles comprennent les lézards, lès serPents, les tortues et letcrocodiles.
Yl. Exercicesl. Per quoi le corpr du lérard cst-il protété I2. Décrivez les membrês du léza.d. Comm.nt se dépl.cc-t-il I3. Que mânte le lézard I Comment prend^il ses proiês I4. Comm€nt rcspir. lc léuard I5. Comment s€ .eproduit le lézard I
6. Dé<riv€z lâ tête de la couleuv.e.7. Comment re dépl.ce la <oulcuyr. I8. Comment se nourrit li couleuvre I9. Quels sont les cerectèrcs dê5 Reptilcs I
10. Citez des Reptiler utiles êt des Reptilei nuisibles.
91
pupille verlicole
LA V I PEFÊ EST DA]IGEREUSE
.:-\#*sfir Ë LES BATRACIENS
I. LA GRENOUILLE
La grenouille verte est très répandue en France. Aubord des mares et des élangs, elle s'expose aux chauds
rayons du soleil. Mais à la première alerte elle Plongebruyam ment.
1o Observons une grenouille vivante : so cou/eur
générale varie du vert au brun avec des taches noires.Le ventre est blanc. Le corps, court et traPu, mesure de
5 à 9 centimètres.
Lo téte, très développée, porte deux gros yeux saillants
à pupille noire et iris doré, proté8és Par des PauPières.Une tache ronde placée en arrière de l'æil correspondà I'oreille. A I'extrémité du museau s'ouvrent ,es
norines. Lo bouche est très larSement fendue.
20 Les membres de devant (fi8. 1) sont courts età quatre doiSts. Ceux de derrière sont, au contraire,très longs et à cinq doigts (fig. 2).
Lo potte de detrièrc, fortement musclée, est formée de
trois parties de même longueur, cuisse, jambe et Pied,repliées comme les trois branches d'un Z. L'ensemble se
détend, tel un ressort puissant, lorsque I'animal saute
en des bonds impressionnants Par raPPort à sa taille.
De plus les cinq doitts de la Patte de derrièresont munis d'une polmure qui rappelle celle du canard'
La grenouille est donc un animal bien conformépour Ie sout et Pou lo noge.
30 Saisissons la grenouille vivante : le corpsparaît froid, so tempérotwe est donc Plus basse que
celle de notre propre corps. D'ailleurs elle est plus
élevée en été, plus basse en hiver : elle est vorioble'
!o peou est lrumide, glissonte et obsolument nue:nulle trace de poils, de Plumes ou d'écailles.
A travers cette peau nue, les échanges entre I'airextérieur et le sang sont très faciles '. oussi lo grcnouille
respire-t-el,e swtout Pot lo Peou-
97
ovonf-bros
2, PAÎT E DE DERRIEFE
- - -t.l'.lotn Elle posrède pourtant deur poomons qui ne sont que de simplêssacs et âutour desqu€ls circule une quanrité réduite de sanS
40 Ouvrons la bouche d'une grenouille (1) :en passânt le doigt sur les mâchoires, nous sentons detrès petites derts en hout, mais absolument rien en bas.
Ces dents, trop petites, ne sonr d'àilleurs guère utiles àI'animal.
Lo longue, au contraire, joue un rôle importanr. Trèslarge, elle recouvre tout le plancher de la bouche.Soulevons-la : elle est attachée, non pas au fond de labouche comme la nôtre, mais tout en avant, de sortequ'elle peut se rabattre à l'extérieur (fig. 3). C'est ainsique la grenouille I'utilise pour capturer des insectes.Ceux-ci restent collés à la surface gluante de la langue.
50 Le squelette (r) comprend une colonne ver-tébrale. La grenouille est donc un Vertéôré (fig. 4).
6o La grenouille verte pond, à partir de mai, de5000 à 10000 ceufs ronds mesuranr environ I milli-mètre de diamètre. Lls sont réunis en paquets gélati-neux fixés à des herbes aquatiques, au fond de I'eau.
7o La grenouille verte vit essentiellement dansI'eau où elle dévore de5 perirs animaux ainsi que descufs de poissons. Elle habite les fossés, les mares, lesétangs. Parfois on la pêche, car les puissants musclesdes pattes de derrière constiruent un mets délicat etrecherché. Cette pêche se pratique beaucoup dans cer-taines rétions de France, en Vendée par exemple.
8o La grenouille ne possède aucun moyen dedéfense. Au moindre danger, elle se sauve, sautantau loin trâce à ses puissantes pattes er disparaissantdans I'eau le plus rapidement possible.
9o En hiver la grenouille s'enfoncedans lavase.Elle s'y engourdit pour plusieurs mois et n'en sortqu'au printemps, lorsque la terre se réchauffe, Durantcette longue période, elle ne respire que faiblementpar la peau et ne prend évidemment âucune nourri-ture. Elle ne vit donc alors que d'une façon ralentie.
b.o. lg ls
ovo n l-bros
morn
-'colonnev e rFébcole
jombe
(l) On p€ut 3âcrifier une sr€oooillê en tr metlant drns un bo<.tavec quelquer Sourtes dê chloroforme.(2) Abûdonne. uncsrêooqill€ morte àdes têtardr ou à ds fourôi3_
norlne
4.soUELETÎÊ ( v" de dessus)
93
- -enveloppe d" l'o."F II. LES MÉTAMORPHOSES DE LA
\ , - --oeameJJ- GRENOUILLE (obscrvations prolontéê.)
OI. LES CEUFS
. LE, GERME SED E.VE LOPPÊ
2
1o Les æufs (l), ronds, transparents, avec un pointnoir âu centre - qui est le germe - ressemblent à
des grappes de groseilles blanches (fig. 1).
Plâçons-les dans un aquirium poul. en suivre le déveloPPc-
20 Le germe grossit, se courbe (fig. 2). Au bout de
six à sept jours, naît un animal qui ne ressemble en
rien à sa mère grenouille : c'est une lorve appelée
têtard (tig. 3).
Pendant 2 iours il aeste lixé âux plÀntes dê l'.quarium ou à
I'enyeloppe de I'cuf puis pârt en naternt à lâ rêcherche de sa
30 Le corps du têtard comprend deux parties :une grosse <( tête )) (trosse tête
- têtard), formée
en réalité par la tête et le tronc de I'animal; une gueue
plote servant à nater.
40 L'animal respire dans I'eau grâce à de Petitesmasses charnues placées sur les côtés de la tête : lesang y vient puiser I'oxygène dissous dans I'eau. Ces
organes respirâtoires sont des branchies (fig. 4).
50 Au bout de quinze iours ces branchies dispa'rairscnt. Elles sont remplacées par d'autres branchies
qu'on ne voit pas, car elles sont à I'intérieur du corPs;
I'eau baigne ces branchies internes en Pénétrant Parla bouche, puis sort par un Petit orifice situé sur lecôté gauche du corps (fig.5).
60 Le têtard se nourrit d'herbes, de minuscules
animaux, de petits cadavres. ll possède une sorte de
bec corné-
70 Les pattes de derrière opporoissent les pre-
mières (fig. 6); celles de devant, ensuite. lo gueue
diminue et finit par disparaître (fig.7).
80 Pendant cc temps, des poumons se formentet remplacent les branchies. L'animal, devenu gre-nouille, respire olors dons I'cir, comme nous, et non Plusdans I'eau, €omme un poisson. D'oguotigue, sa resPira-
tion est devenue oérienne.
9() Ces transformations qui, en trois à quatremois, ont conduit de lo lorve à I'onimol odulte, s'aP-
pellent des métamorphoses.
(1) Lâ trênouillc rou$ê po.d dès février-mars. Seseufr, de 2 à 3 mm
d€ di.mètrê, tlo$ent à l.surfic€ d€s m:rer.
0fêle etl- îonc -
4, *r"r*r'- bronchies
ex ler nes
4. LE.s PFEM I ÊRESBRANCHIES
5. LES BRANCHIESI NTERNES
N' 7. APPAFIITIONDÈS PÀTTES DE DEVANÎ
94
queueoloie
lll. Le groupe de la grenouille
r Comme la grenouille, certains animaux sont desvertébrés à peou nue. lls ont des poumons mais r€spirentsurtout par la peau. Leur température est yorioôle,r lls pondent des cufs et, dons lcur jeune ôge, vivcntdqns I'eou comme des poissons.. Ces animaux, qui appartiennent à la fois au mondeaérien et au monde aquatique, forment le groupe desBatraciens.LE T R ITON
(co rnqssier-)
lV. Presque tous les Batraciens sont utilescâr ce sont des destructeurs d'insectes
la grenouille rousse' la roinette aux doigts munis de ventouses, chassent les insectes.Le cropoud est un précieux âuxiliâire de l'agriculture. ll détruir insectes, larves, limaces.Sur son dos se trouvent des pustules qui contiennent du venin, Cependant le crapaud estinoffensif car il ne peut inoculer son venin. ll faut le protéger.
Certains Batraciens conservent une queue à l'état adulte, de sorte qu'ils ressemblentà des lézards. Ce sont ; le t.iton, à la gueue âplatie, et la solomondre, à la peau noire,tachetée de jaune.
Y. Résumél. La grenouille a les pattes de derrière fortement développées et pal-
mées, ce qui lui permet de sauter et de nager. Elle capture des lnsactca avccsa langue. Elle pond ses eufs dans l,èau. C'est un Vertébré à températureveriable qui respire surtout par la peau.
2. Les Batraciens (grenouille, crapaud, salamandre...) sont de, Vertébrés à peau nue qui respirent dans I'air par des poumon, et surtout par lapeau. Dans leur ieuhe âge, ils vivent dans I'eau et respirent pardes bran-chies; leur températu.e est variable. lls se rcproduisent par des eufs.
qu euecylindr;q,re
LA SALAMANDRE
Vl. Exercices
l. Décrivez la tête dc lâ trenouille.2. Commênt est faite la patte dê dêr.ière de lâ trenouille I
Pourquoi <elle-ci saute-t-elle .t nete-t-elle bièn I3. ComInent respire la grenouille I,1. Comment la trenouillc sc sert-elle de sa languc I
5. Décrivez la ponte de la Sr.nouille.6. Comment rsplrê le têtard I7. Comment âpparaiss.nt lêl pattes du têtlrd !8. Expliq!€z h trensformâtion dê I'appareil rêspirâtoirc
pendânt I'ipperition des pattes.
(peou noire lochée dejoune)
95
LES POISSONS
LA CARPE
C'est I'hôte habituel des étangs, où elle est d'ailleurs
d'un élevage facile.
10 Observons Ia carPe dans un aquarium :
grâce à la forne effilée de son corps, elle glisse dans
I'eau avec aisance.
20 Comptons les nageoires; quatre d'entre elles
sont disposées Pâr Paires et correspondent âux quatremembres des autres vertébrés : ce sont les deu{
nogeoies pe.toroles et les deur nogeoires obdominoles-
Trois autres nageoires au contraire restent isolées ;
ce sont les nageoires dorsole, coudole el onole (fig. 1).
Chogue nogeoire est une Peau molle soutenue par
des rayons osseux.
Observons le mouvement des nogeoires : lorsque lepoisson se déplace rapidement, il donne, de sa Puissantequeue, des coups brusques à droite et à gauche. Les
autres nageoires lui servent à assurer son équilibre ou
à effectuer de faibles déplacements ou encore à chan-
ger de direction.
lo La tête, dépourvue de cou, Porte des yeux ronds
sans paupières et des norines comPrenant chacune
deux trous. L'un des trous sert à I'entrée de I'eau,
I'autre à la sortie.
40 En arrière de latête, des volets se soulèventavec régularité : ce sont les oPercules. Lorsqu'ils
s'abaissent, la bouche s'ouvre et vice-versa.
50 Des écailles, disPosées en files régulières' pro-tètent tout le corps. Elles se recouvrent en Partiecomme les tuiles d'un toit, et cela d'avant en arrière'ce qui facilite le glissement dans I'eau (fig. 2).
60 Prenons une carPe dans la main: son corPs
g,uont glisse entre les doigts. ll est froid ' so tempérotute
96
côié delo lêle
2 . DrSPOSllloN DE5 ÉCAILLÊS
étont à peu près lo même que celle de I'eou dans
laquelle vit I'animal.
7o Écaillons le poisson : le <outeau arrache les
écailles lorsqu'il est maneuvré d'ortièrc en ovont, czril les attaque alors par leur bord libre. Dans I'autresens, il glisse 5ans rien arracher.
Contrairement aux écailles du lézard, celles de lacarpe Peuvent être enlevées une ô une; ce sont de vroies
écoilles-
Étant indépendantes les unes des autres, elles gran-dissent en meme temps que le corps; lo corpe n'o doîcpos à muet comme le lézord.
Observons à lo loupe une gronde écoille : des lignesou stries montrent comment l'écaille a grandi.
8o Soulevons un opercule: ncus découvrons un
orilice âppelé ouie (r) et des lamelles formées de fila-ments charnus et rouSes, les bronchies (fig.3).
É.cottons les brcnchies : elles sont fixées à un légerarc osseux ou arc branchial.
,ntroduisons un crcyon dons lo bouche du Poisson ; ilpasse entre des arcs branchiaux et sort Pâr I'ouïe,montrant ainsi le sens de la circulation d'eau I la carpe
aspire I'eau par la bouche et la rejette par les ouies(Rg. a). En balgnant les branchies, I'eau abandonneau sang qu'elles contiennent en abondance de I'oxy-gène dissous : les ôronchies sont les orgones de lo respÈ
rotion.
90 Le fond du gosier est muni de quelquesgrosses dents aplaties avec lesquelles la carpe broieies végétoux et petits onimoux dont elle se nourrit.
10o En vidant une carpê fêmelle, nous trouvonssouvent deux longues poches bourrées de milliers d'ceufs.
La carpe pond à la belle saison. Les Petits Poissonsqui naissent s'appellent des olevins.
A I'inté.ieur de la chair nous découvrons une trosse<< arete > : la colonne vertébrole. De cette dernièrepartent des os aPPelés orêtes.
11o La carpê cst élevée dans des étangs que
I'on vide lorsque les poissons ont atteint une taillesuftisante, au bout de 3 à 4 ans. Le poids d'une carpe
est alors de 1 kilogramme environ,
{l) C.t orific€ n'â rucon rlPport.vc! l. s€n3 dG l'ouiê.
Ànchiol
b.onch iour.3. UNE BRANCHI E
97
. DES ANTXAUX QUt RËSSEHBLENT A LA CARPE
A) Quelques poissons d'eau douce1o Le brochet est un carnassier vorace qui se
nourrit d'autres poissons. Sa redoutable denture estformée de nombreuses dents pointues soudées auxmâchoires, au plafond de la bouche et même à lalangue.
2o La perche a deux nateoires dorsales; la premièreest soutenue par des rayons épineux. Son dos est ornéde bandes noires. Elle mange des poissons, des yers,des larves aquatiques.
30 La truite vit dans les eaux froides et aérées oùelle chasse poissons et insectes. Elle a des den$ forteset nombreuses sur les mâchoires, le palais et la langue.
Comme chez le brochêt et la perche, les nombreuses dentspointues nê se.ven! pâs à mâcher mais à retenir lâ proiê quiert evalée entière.
4o L'anguille ressemble à un serpent. Elle vapondre dans la mer.
B) Quelques poissons de mer10 Le thon est pêché dans la Méditerranée et
l'Atlantique.20 Sur nos côtes, on pêche également la sardine
et le maquereau.30 La sole, la limande, la plie, poissons plats,
reposent sur leur côté gauch€ devenu face inférieure.Les deux yeux sont sur le côté droit qui prend la cou-leur du sable sur lequel vivent c€s poissons.
40 La raie et le requin ont un squelette carti-lâgineux alors que le squelette des poissons précé-dents est osseux.
lll. Le groupe des Poissonsr Tous ces animaux ont une colonre veftébrcle.Leur peau e5t presque touiours recouverte d'écoi,lesqui ne tombent pas.
a lls vivent dans I'eou; leurs membres sont des nogeoÈres; ils respirent par des ôronchies et leur températureest vorioble.o lls se reproduisent par des æufs,
On les réunit dans le groupe des Poissons.
lV. Utilité des poissonsLa chair des poissons constitue une part importânte
de I'alimentation humâine. Dans toutes les mers dumonde on pêche, soit à la ligne,soit au filet, harengs,sardines, morues, maquereaux, thons, etc.
On élève les cârpes et les truites.
98
v. Les v ertébré1-,",Q;*n
"",, "0, "
"*, '*r{ p".}S,,..,",poumons bnnchies Puis Poumons branchi's
aufi crufs 'Êufs
4-';Z."\".POUmOns POUmOnlmrmêlles o'uls
/vlommifères Oiseoux Reptiles Eotrdcicns Poissoas (a)
u@
5. Citez dês Poissons d'eâu
6. Quels sont lês calâctèras du
7. Pourquoi lcs Poissoni nous sonttd 6'son3 æorés€n'en,un olihêrr précieur[ê;.hoir ên consomnée lroîchê sorée tunêe
d @3edéê en boÎtes8, Comment se divisent lca
L.. Yc.téb.ét formênt un Emb|Ænch.m.nt'È(rirr.. t".tne"t p.. un.imPlc ép.isiissem€nt d€ lâ surf'cc dê h P€'u'
Éc.ill.. ot êu.êt indéP€nd.ntês l.r unc3 dê3 'utr€s'C.. trougê. sont d$ Cdssês.
Vll. Exercices
1. Quellei sont les différentes nageoires d'une cerpe I Com-
ment se déPlâce_t_elle ?
2. Que voit_on en obserYânt li tête d'une cârpe I
3. Que savez-vous des éceilles de h carPê ?
,[. Comment resPire la cârPel
douce, dês Poistons
(1)
c2)(t)(.) ô
Vl. Résumé1. La carpe vit dans I'eau' Elle se déplace à I'aidc de nageoires' Son
"oro. J couvert d'écailles indépendantes les unes des âutres' Dans ses
ii.l.rtb"'î..;e ...h",g" de i'oxygène de l'-e.au' fatempérature de la
::lpJ';Ë;-aeocelle de ieau dans Iaquelle elle Yit' La GarPe pond des
eufs.2. Les Poissons, au corPs recouvert d'écailles' ne vivent que dans I'eau'
llr s'v déolacent à l'aide dc nageoire3 et resPirent Par des branchies' Ce sont
Ï"t'i'"-ii'ir* à".a la tempéiature est vaiiable' lls pondent dcs 'Êufs'
3. Les Vertébrés comprennent cinq groupes(r) : Mammifères' Oiseaux'
les, Batraciens, Poissons.
3'1
11
LÊS INSECTES
I. LE I{ANNETON
Malheur à I'arbre sur lequel s'abattent, durantles chaudes soirées de printemps (t), les gros hannetonsau vol bruyant. Son feuillage risque fort d'être engrande partie dévoré.
1o Observons par le dessous (face ventrale) unhanneton mort (fig. 1). Nous distintuons une tête, unepartie velue portant les pattes et représentant à peuprès le tiers du corps :c'est le thorox; une dernièrepartie, noire avec des taches blanches, appelée obdomen.
Observons-le maintenant par le dessus (foce dor-so/e) (fig. 2) : nous retrouvons, en avant, la tête presquecarrée, puis un corse/et noir qui est la première partiedu thorox; le reste du corps est à peu près entière-ment recouvert par des ailes dures, brunes, appeléesé/ytres.
Pressons légèrement le corps I il paraît dur :
la peau épaisse forme une sorte de coropoce.
Après la mort, le hanneton conserve d'ailleurs sa formeprimitive.
20 Observons la tête, de préférence à I'aid€ d'uneloupe (2) (fig. 3) : sur les côtés nous voyons deuxontennes coudées que terminent des /omeiies et, enavant, deux fils courts qui encadrent la bouche et queI'on appelle des polpes.
Les antenn€s servent au toucher et à I'odoror. Les palpesservent âu hann€ton à reconnaître ses aliments.
Deux gros /eux noirs et brillants se remarquentà la bese de la tête.
ll! sont en réalité formés de milliers de petits yeux; cesonr des yeur comPosés.
30 Comptons les pattes : elles sont au nombrede six, fixées au thorax.
Arrochons une potte de derrière et dessinons-/o(fig.4). Elle est formée de plusieurs parties arriculéesentre elles, ou orticles r ce sont la culsse, Iajombe et lepted (3), ce dernier formé lui-même de plusieurs petitsarticles dont le dernier porte deux grifes.
(l) Cen À cêll.5oi3on quê nôù5 ovo.3 mi3 der honnêton. dont un.boilê (dvêc un prodoit onlimil6).
(2) voir p, ll,1 pour l'urilisotion dê ld loup..(3) Ou, plus €xocrêdenr, le r.6e.
'1 00
Ot
o
I. LE HANN EION(FAC E VENTRALE'
- - -corsele I
2 . LE HANNETON(FACE DORSALE'
6, LANYMPHE.
40 Arrachons maintenant un élytre (r) : c'est uneoile dure et cornée qui enveloppe complètement uneautre aile fine, repliée en travers sur elle-même.
Détochons cette dernière oile; sur de fortes nervures
de couleur marron est tendue une membrone trans-
Parente,
Ce sont les oiles membroneusês qui seryent.u vol, les élyttcsn'étant que des étuis protecteurs.
50 Observons I'abdomen : il est formé d'onneoux
emboîtés les uns dans les autres, Exominons lo focedorsole : les anneaux portent un p€tit trou de chaque
côté.
Ces orilicas (!) permettent l'.ntrée dê I'eir dans dês tubêstrès fins eppelés tro.hées (3) qui se ramifiênt dins tout l. cô.Ps :
le honneton rcspirc pû dcs troahées.
60 Ouvrons le corps : nous ne lrouvons rien qui
rappelle des os ou une colonne vertébrale. Le hanne-
ton est un ânimal inYertébré.
C'est se peau résistânte qui louê le rôle de la charpent.osseusê des Vertébrés.
70 Le hanneton vit quelques semaines seule.ment, Avant de mourir, la femelle Pond une cin-quantaine d'æufs. De chaque auf naît un ver blanc.
Oôservons un ver blonc rouvé dans la terre (fig. 5) :
son corps mou porte trois pairet de Pattes fixées à un
thorax sons oiles, il a un long abdomen annelé. Cetanimal, très différent du hanneton, est une larve.
Parfois sa peau, devenue troP Petite, tombe; une
peau nouvelle se forme : c'est la muc,
Le ver blanc vit trois ans, se nourrissant de racines
et faisant ainsi mourir les plantes. Puis il s'enfermedans une sorte de coque et devient une nfmPhe(fig. 6). D'étonnantes transformations ou métamor'phoses en font un hanneton qui ne sortira de terrequ'au printemPs suivant.
80 Le hanneton est un insecte. ll est nuisible.
(1) On dit âlssi un. élytrê.(2) L.r stisddtês.(l) R.ppêl.r h t'ccâéc"drtèrc d. I'homm..
aqo_o3ol
-onl-e
3.LAiÊTE vuE DE FACE
jombe,
resornol'oiTes5. LÊ \/ER BLANC
't01
2.LE PAPILLON DU CHOU
:--hête
thorox
'obdomen
OUVRIERE
4.LE @CON D EVER A SOIÉ
5.LE BOM BYX
102
II. DES ÂNIT.IAUX QUI RESSE}IBLENT AU HANNETON
ET QUl, COI{I{E LUl, soNT NUISIBLES"'
1o Les doryPhores (fig. 1) portent dix raies noires
sur leurs élyires launes. De même que leurs larves'
ils dévorent les feuilles des pommes de terre'
Ce terrible râvâ8eur est apparu en Frence en 1920 et a
envrhi tout notre territoire en une vintteine d'ennées'
2o Les chenilles sont les lorves des Pdp,l'ons (fi8' 2)'
Elles dévorent feuilles et bourgeons. Certaines s'atta-
quent au chou (Piéride du chou), d'autres à la vigne'
au chêne, au Pin, etc.
30 Les charançons, suivânt les espèces, dévorent
blé, châtaitnes, noisettes' etc.
40 Les mouches transPortent les germes de toutes
sortes de maladies. Elles n'ont que deux ailes'
50 Les Pucerons se nourrissent de la sève des
plantes. Le phylloxera a détruit les vignes frangises
qu'il a fallu reconstituer à partir de Plânts américains'
plus résistants.
60 Contre ces innombrobles cnnemis, I'hommê lutte
à I'aide de poisons (r) et surtout en Protéteant les ani-
maux insectivores : lézards, crapauds, chauves-souris'
oiseaux, etc.
D'AUTRES SONT U1ILES...
1o Les abeilles (fig. 3) vivent en sociétés Parfaite-
ment organisées avec une reine, des faux'bourdons et
des ouviières. Ces dernières transforment le liquide
sucré, qu'elles trouYent dans les fleurs, en miel savou-
reux. Elles produisent aussi de lo cire'
En butinant, lês abeilles trânsPortent le Pollen dê fleur en
fleur. Êlles {âvoriseôt ainsi la formâtion des {ruits'
20 Le bombfx du mûrier (Iig.5) est un papillon
dont la chenille, ou ver d soie' s'enferme' pour se
transformer en nymphe, dans un cocon (fig' 4) fait d'un
long fil de soie. On l'élève en vue de la confection des
belles soieries.
30 Le carabe doré, la Sracieuse libellule (fig' 7)' la
coccinelle marquée de Points noirs' détruisent des
animaux nuisibles. Le lampyre ou Yer luisant est
friand d'escargots.
ll) Prr exeôple bouilli.r à b'r€ d'rr3e'i< con!re lcs do'vPhor's'
pouires, liquider à b.se dê D D T'
DORYPHORE
3L'ABEILLE
0
Ces animaux forment le groupe (r) des lnsectes.De plus le corPs des lnsectes est foimé de Parties d'ti'u'ées entre ellcr comme lès ârmurçt d's
anciens èhevaliers; ces Parties s'rPPellent des oni(,es' l€s lnsectq rentrent d'ns l'itnmênte troupe (')
d.s Articulét.
lV. Beaucoup d'insectes sont nuisible3
lls détruisent nos cultures et nos réserves, s'en prenant aux racines' aux feuilles' aux
fruits, buyant la sève des plantes (pucerons) ou bien mangeant le bois (termites)' Les
i.fr", ou mites détruisent ies gtoffàs. Punciies, poux, Puces, moustigues se nourrissent de
noia" r"ng, transmettant Parfois, ainsi que les mouches, de graves maladies'
lll. Le SrouPe du hanneton
De très nombreux animaux (les trois quarts des
espèces animales) ont comme le hanneton (fig' 6) :
a un cotps protégé par une peau très dure et formé
de trois pârties ; tête, thorax, obdomen:
. une tête portant deux ontcnner, deux gros yeux et
une bouche;
. un thorox auquel sont fixées six pottes et Presquetoujours gudtre oiles.
lls pondent des aufs d'où sortent des lorves qui
subissent généralement des métomorpfuses'
Quelques lnsectes sont utiles : l'obeilre noui donne le miel et lâ circ' le bombyr du moricr nous fournit
li soie.
V. Résumé1. Le corps du henneton comprend la tête,-le thorax et I'ebdomen' Le
tête Dorte delx antennes et deui gros yéux' Au thorax sont flxées trois
;;; ;;;;";t, une paire d'élyres àurs et une paire d'ailcs membraneuies'
b.s eufs sortent dei larves appelées vers blancs qui se transforment en
hannetons par de profondes métamorphoses' -
2. Les Insectes ont un GolPs formé de trois Parties : tête' thorax et
abdomen. lls ont six Pattes et Presque touiours quatre ailes' Leur corps'
aZp.tt"t O"."f"nne vlrtébrale, est flrmé diarticlis' lls subissent des méta'
morphoses.
Vl. Exercices1 Ôuê Deut-on Yoir sur la tête du hanneton I
i- p-* J".i le hanneton Peut'il s'âccrocher rux feÙillls ?
l. Comment sont faites les àiles du hannêton I
l. Qu"."t".-"ou, d"s métamorPhoses du hânneton I
5. Quels dé8ât5 commettent les lnsectes I
6. Citez der lniectet utiles.7. Comment est fait le corPs des lnsect" ?
â. i""tq""i dit_on que les lnsectes tont des Articulés
rll Cross. dè3 ln3ectes.iri E-lron.t'"-cnt des Arti<ulé3'
6.UN I NSECTE
7.LA UBELLULE DÉTRUITBEAUCOU P DE MOUSTIQUES
103
LES CRUSTACÉS
t. L'ÉGREV|SSE
Cet hôte de nos clairs ruisseaux s'observe facile-ment en aquarium.
1o L'écrevisse vivante (r) (fig. 1) : son corps estformé de deux parties. Lo 1ie portie comprend la tête,prolongée en arrière par une sorte de corset qui cache
le thorox. Tête et thorax sont donc réunis (2).
to 2ème portie, constituée par des anneaux successifs,
est I'obdomen, communément appelé gueue.
20 La tête porte deux paires d'antennes. Unepaire est courte et chacune des antennes qui la cons-tituent se divise en deux fouets très fins. L'autrepaire est fort longue.
L'écrevisse mâncÊuvre ses antennes comme l'eveutle utilisesa canne pour reconnaitre les objets, Touchons une antenne:I'animÀl le retirê; les antennes sont donc sensibler.
Deux t.ès gtos yeux sonr porrés par un pédoncule.
Touchons-les : lls se déplacent aussitôt.
Sous la tête, des lamelles bâttent sans cesse. assurant le cou-rent d'eeu nécessaire à la respiration,
Observons l'écrevisse lorsqu'elle saisit des débrisde viande : elle les porte à lo bouche, située à lapartie inférieure de la tête, en s'aidant de pottes-mô-choires. Les môchoires elles-mêmes fonctionnent commedes ciseiux.
L'écreviss€ mange des plentes et des animaux, vivants ou
30 La base du thorax porte cinq paires depattes avec lesquelles l'écrevisse se déplace lente-ment (fit. 2). Ces pattes sont découpées en partiesqui s'orticulent entre elles. La 'lre paire, très dévelop-pée, se termine par des pinces puissontes. Les 2me
et 3m€ paires portent des pinces plus foibles.
40 Observons I'abdomen I lo nogeoire tetminole(ou nageoire coudolel est un éventail formé de cinqlarges palettes.
(l) MetÛe l'écrêvissê dans un bocel, c€ qui perlnêt d'observê. l.f:c€ inlérieu.e de l'ânimd.
(1) A ce! enremble tête-thordr, on donn€ le no dè .éphalothotax.
104
-lhoroxcouveal_po r lo
coroPoce
1. UÉCREVI SSEFÀcE -., DOFSAL E
une or l;cu lolion
m ô choires
lco lles -mocnolaes
tes5gçyq nl ômorcher
2. L'ÉCRÉVlssEFACE
VENlRALE
nogeorre .o.rdol"o n lenn est.-
Celle du mili€Lr aPPÀrtient au dernier anneau abdominal'
l€s quatre autres. à Iavant_dernier.
Effrayons une écrevisse de I'aquarium : êllè s'enfuit en don_
nant un violent couP de queue qui la Projette brusquement en
arrière. L'abdomen contient des nuscles Puissânts qui sont
d'ailleurs comêstibl€s.
Sous I'abdomen, I'animal a deux Petites << Pattes )par anneau. Elles sont fourchues et rePliées contre
ie co.ps. On les appelle pottes obdominolesi elles ser-
vent à nager.
50 Saisissons une écrevisse i une coropoce cal-
caire, dure et indéformable, Protète le corPs.
La peau n'est mince et molle qu'aux articulâtions'
Emprisonnée dans une pareille armure' l'écrevisse
ne Peut Srossir qu'en abandonnant de temps à autre
sa caraPace troP Petite, c'est-à-dire en subissant des
mues.
60 Soulevons la carapace d'une écrevisse morte:des bronchies se trouvent sur les côtés du corps (fig' 3)'
Élles sont constâmment bâitnéês Par un courant d'eau qui
cède de I'oxy8ène au sân8
70 Les écrevisses femelles Portent, flxés à leurspattes abdominales, des eufs qui, au PrintemPs'donneront naissance à de Petites écrevisses.
ll. Les animaux qui' commel'écrevisse,
o possèdent un corPs orticulé à peau très dure, deux
Psires d'ontennes, des bronchies;
. pondent des æufs et subissent des mues, forment
le groupe des Crustacés.
lll. RésuméL'écrevisse est le tyPe des Crustacés,
c'est-à-dire des animaux articulés qui ontune peau formant croûte, très dure' et deuxpaires d'antennes; ils resPirent générale-ment par des branchies, Pondent des eufset subissent des mues.
lV. Exercices1. comment est divisé le corPs dê l'écrevisse I2. Comment se déplace l'écrevisse I
3. comment resPire l'écreviise I,1. Quels sont les caractères des Crustâcés ? Catez quelques
-pêtileson lenneso
Lo
--c(,(o
I ttoeil
3. LÊS BRANCÈI IES ,{ CARAPACE EI,ILEVE E )
105
|r
itt
I. U ÉPEI RE (FACE DORgALE'
crochetsvenimeux
lpes
-iFicedes
poumons
' Filières
Éperne (ace VENTRALE)
LES ARAIGNÉES
t. L'ARA|GNÉE DES
'ARDINSHôte des jardins et des haies, elle porte le nom
d'épeire. Sur son dos trapu on distingue une croixblanchâtre entourée de points blancs.
1(' Observons une araignée morte (r) :
a\ Foce dorsole (fig. 1) : deux parties se distinguentnettement : I'ensemble tête-thorox, petit, assez résis-tznt; I'obdomen, noir et volumineux.
Quot.e poi.es de longues pottes velues et orticuléesencadrent I'ensemble tête.thorox qui, tout en avant,porte deux polpes. La loupe permet de distinguer à
I'extrémité de la tête des points brillants qui sont des
feux.
L'obdomen n'est pas formé d'anneaux.
b, Foce ventrole (fig. 2) : en avant, nous voyonsdeur crochets venimeux .yec lesquels I'araignée tueses proies, puis des môcrpires auxquelles se rattachentles Polpes. Ensuite viennent, autour d'un plastronovale, les bases des huit pottes.
Observons I'obdomen : deux fentes représentent les
orifices des pournons (2); près de I'extrémité du corps,des petits organes appelés flières fournissent le filde soie donr l'araignée tisse sa toile.
20 Observons une toile d'épeire (fig. 3) : sur des
rayons tendus entre un point central et un cadre,un long fil en spirale, fin et gluant, constitue lepiège dans lequel se prennent les insectes.
3o Observons I'araignée à I'affit, Rle resteparfaitement immobile. Jetons une mouche dons lo toile :I'araignée accoirrt, tue la proie avec ses crochetsvenimeux et en suce la chair ou bien la met en réserve.
40 Observons un cocon d'araignée (s). C'estun sac de soie qui contient des centaines d'æufs. llen sortira au printemPs des Petites araignées quigrandiront en subissant des mues.
(l) ll êst bon d'utilis€r un€ loup€.(2) L'épei.e.espir€ ét.lcm€ît à l'.idê de inchée3,.o'nm€ l€3
(3) L'ép€ire f€mêllê lc tirsc cn rutomne.
74 ùi."tde dotteso. ii c rlé"s
z!:oêo
FF
lpirô le
106
ll. Les araignées
Des milliers d'espèces animales, comme l'épeire:o ont un corps divisé en deux parties : I'ensemble
tête-thorox et I' obdomen ;a n'ont pas d'ailes, pos d'ontennes mais disposent
de deux crochets venimeur et de huit long{res pottes
orticulées;o subissent des rnues.
Ces animaux sont dépourvus de colonne vertébrale.lls forment le groupe des Araignées (1).
lll. Beaucoup d'araignées sont utilesToutes sont carnivores et se nourrissent souvent d'animaux nuisibles (insectes en
particu lier\ C'est ainsi que l'épeire détruit mouches et moustiques- ll en est de même
de l'oroignée domestigue qui tisse sa toile dans les maisons, à I'angle des murs (fig. 4).Certeines aÉignées sont très grosses et s'attaquent aux petits oiseaux et aux petits Ronteurs. Leurs
piqûres peuvent être danSereuses Pour I'hômme-
4. TARAIGNEEDOM ESTIQUE
lV. RésuméL'araignée des jardins possède deux crochets venimeux, huit Pattes
formées d'articles, un abdomen sans anneaux' Elle a des Poumons et des
fllières. De ses <sufs naissent des Petites arâignées qui, en Srandissant'subissent des mues. L'araignée se nourrit d'insectes qui se prennent dans sa
toile.
V. Exercices1. Décriyez la fâce dorsale de l'épeire. 2. Décrivez la fâce ventrilê dê l'éPeire.
3. . Comment I'araiSnée se nourrit-elle | '[. Quels sont les caractères du grouPe des Araitnées I
Vl. Classification
lZ'**é'l2 entênnes6 pattes
pâs d'entennes8 pâttes
107
LES MOLLUSQUES
I. L'ESCARGOT
ll pleut. Avec lenteur, I'escargot Part à la recherchedes plantes tendres et savoureuses dont il se nourrit.
'1o Observons d'abord une coquille vide : du
sommet part une sPiro/e qui se termine par une large
ouverture. Des lignes, ou stries, parallèles au bord,montrent comment, avec régularité, la coquille s'estagrandie en même temps que l'animal, L'escargot,toujours à I'aise dans son logis, ne change jamais de
coquille : i/ ne subit Pos de mues.
20 Cassons une coquille ; nous découvrons un
pilier central ou axe autour duquel s'est fait I'enrou-lement en hélice de la coquille.
letons un frogûent de .oquille dons ,'eou ocidulée r le bouil-lonnement qui se produit prouve que la coquill€ est cal.oirc.
30 Observons un escargot vivant (fig. 1) ; la
tête porte guotre tentocuies : deux grands, terminéspar un æii, et deux plus petits.
fouchons-les, ils s'enfonc€nt dans la chair comme un doittde Sant que I'on retourne. Les t€ntacules. très sensibles, sontcreux et rétroctiles.
La bouche, cachée par des lèvres charnues, possède une,ongue munie de dents nombreuses €t minuscul€s. Elle déchireles feuill€s comme une râpe.
40 Observons l'escargot qui rampe sur uneplaque de verre (fig. 2). A travers cette dernière,nous pouvons suivre les contractions des puissantsmusc/es du pied large et gluant sur lequel glisse
I'an i m al.
Essoyons de décollet l'escargor de lo plogue: le piêd, véri-tabl€ ventouse, âdhère pârfàitement au support,
Au bord de la coquille, du côté droit, un larteorifice marque I'entrée du poumon. Ce dernier estune poche formée par une peau appelée monteou.
Le sang vient s'y enrichir de I'oxygène de I'air.
50 Enlevons la coquille d'un escargot qui a étéasphyxié dans I'eau bouillie (r) (fig. 3); le corpsapparaît formé de 3 parties : la tête, le pied et le
torti//on qui épouse la forme de la coquille. Nousremarquons la paroi du poumon que parcourent denombreux vaisseaux santuins.
(1) Le laiiser 1 ou 2 iou.! dans un récipaent plêin d'eau bouillie et
108
oe'l---2 gronds lenlocules,l'
oriÉice de ponte - - _'_..)slr ies di
f - - -ourerfu.e' de Io coquillg
(t. u esclnoor err SA COQUILLÉ
bord d'imonleou
1- -boucheconlroclion\,'des
m uscles
,pied
/2 UESCAp-COT SE DÉ.
PLAC E ENRAM PANT
Pressons /e corps entre /es dor'gts : nous ne sentonsaucun os. Dépourvu de colonne vertébrale, l'escargotest un animal invertébré.
\o En luill.t, I'escargot pond dans un trouqu'il a creusé.
Les cÊufs sortent par un orifice situé sur le côté droit dela têt€.
Les petits escargots qui naissent ne subissent oucunemétomorphose,
En hiver, I'escargot, après avoir fermé I'orifice desa coquille, s'endorr jusqu'au printemps i il hiberne.
ll. Le groupe de I'escargot
De nombreux animaux ont, comme l'escargot:o Un corps mou, souvenr protété par une coguiiie
colcoire;
a un pied muscu/eux,et se reproduisent par des æufs.A cause de leur corps mou, on les appelle des
Mollusques (1).
lll. Nous consommons la chairde certains Mollusques
Moules, huîtres, cogues, polourdes, coguilles Soint-
locgues, bigorneoux font I'objet d'un important com-merce, de même gue les gros escorgots de Bourgogne,
Les /imoces sont nuisibles.monleou
3. ESCARGOT SÀNS COqUI LLE
4.COQU I LL Ê COUPEE EN LONG
lV. RésuméL'escargot a un corps mou, dépourvu d'os
mais protégé par une coquille calcaire.Herbivore, il possède une langue râpeuse,rampe sur un pied musculeux et respirepar un poumon. ll pond des eufs.
llfait partie du groupe des Mollusques.
V. Exercices1. Décrivez la coquille de l'êscartor.2. Comment I'es<ârgot se déplace-!-ilt3. Comment I'escargot respire-t-il ?
,t. Pourquoi dit-on que I'escartor est un Mollusque ?
5. Citez d'âutres ânimaux âppârtenant au groupe des Mol-lu5ques.
(l ) Emb.dn.hêrnedt de3 l,lollurq!es.
/poumonor ifl
ouv ealure _ -
109
è lo tempéroiure
I. LA DILATATION DE L'EAU
1o Remplissons un ballon à paroi mince avecde I'eau colorée, puis fermons le goulot à I'aided'un bouchon que traverse un tube de verre. Un
peu d'eau colorée chassée par Ie bouchon montedans le tube où elle atteint le niveau A (fig. 1),
2" Plaçons le ballon dans une cuvette conte-nant de I'eau chaude : le niveau de I'eau coloréedans le tube baisse de A en B (fig. 2-l).
3" Au bout de quelques instants le niveau deI'eau colorée s'élève et atteint le niveau C plus élevéque le niveau A (fig.2-2),
4" Expliquons: c) Le ballon en verre, lorsque nous
I'avons placé dans l'eau chaude, s'est dilaté : comme
il est devenu plus grand, le niveau de I'eau coloréea baissé dans le tube jusgu'en B;
b) Puis I'eau colorée contenue dans le ballon, à son
tour, a augmenté de volume : elle s'est dilatée et leniveau de I'eau colorée s'est élevé jusqu'en C;
c) L'augmentation du volume de l'eau colorée est
plus grande que I'augmentation du volume du ballon
qui la contient.
5o Retirons le ballon de la cuvette et laissons-lerefroidir : le niveau de I'eau colorée baisse et se
fixe finalement devant le point A (fig.2-3).
6" Expliquons : en se refroidissant I'eau colorée a
diminué de volume; elle s'est contractée.
7. De façon ténérale, les liquides, en s'échauf-fant, se dilatent : ils se dilalent, à volume égal, etpour une même élévarion de température, beaucoup
plus que les solides.
En se refroidissant, ils se contractent.
]. PREPARATIONDE L'ÊXPERIENCE
2. LES VARIATIONSDE VOLUME OE L'EAU
18
3. LEs
DANS L'EAU CHAUFFEE
froide choude
ffi";4. A VOLUME €6A1, L'EAU CHAUDEEST PLUS LEGERÉ QUE L'EAU FROIDE
5. LE CHAUFFAGE CENTRAL
ll. Conséquences et applicationsde la dilatation de I'eau
1. letons un peu de sciure de bois dans I'eaucontenue dans un ballon, puis faisons chauffercelui-ci, Observons les particules de sciure : elles semettent en mouvement et se déplacent dans le sensindiqué pâr les flèches (fig.3).
2. Expliquons 3 versons dans un récipient .l lgd'eau froide, Versons dans un récipient identiquà1 kg d'eau chaude. Plaçons ces deux récipients surles deux plateaux d'une balance (fig. 4). ils se fontéquilibre. ll est visible qu'un volume d'eou choude égolou volume d'eou froide est plus léger que celui-ci.
Aussi, les parties de I'eau les plus voisines de laflamme (fig.3), plus chaudes que le reste de l,eau,s'élèyent tandis .que l'eau froide descend. Ainsinaissent les courants mis en évidence par la sciure debois.
3o Le croquis ci-contre représente une installa-tion de chaufrage central (fig, 5).
L'eau contenue dans la chaudière est chauffée parle foyer.
Elle s'élève, traverse les radiateurs où elle se refroi_dit : la châleur qu'elle perd échaufie les ptèces où setrouvent les rad iateu rs,
L'eau, après avoir traversé les radiateurs, fait retourà la chaudière où elle s'échauffe de nouveau.
Quelle est I'utilité du vose d,exponsion ? ll reçoitI'excès d'eau dû à lâ dilatâtion de celle-ci.
lll. Résumé1. Sous I'action de la chaleur, les
liquides, comme les solides, se dilatent.En se refroidissant, ils se contractent.
2. A volume égal et pour une mêmeélévation de température, les liquides sedilatent beaucoup plus que les solides.
lV. Exercices'1. Quelle expérience vorrs a montré que l'êau se dllate quând on lâ chauffe ?
?. f9y.i"9j.au débur dê t'.xpérience, le niveâu de I'eâu a-r_il baissé dans l€ tube al. si re barron s'érait dilâré âutanr -que
I'eau qu'il contien!, les niveaux A et c seraient-ils difféaen$ |+. routquor des courants prennent-ils naissance dans I'eau que I'on chauffe ?
19
't
I. LE THERMOMÈTRE A LIQUIDE
1,, Tout le monde connaît le thermomètre
(fig. 1) : cet appareil permet de savoir s'il fait très
i.oiO. froia, chaud, très chaud ou, comme on dit' si
la température est très basse, basse, élevée' très
élevée.
ll permet aussi, Par conséquent, de savoir s'il
fait plus chaud ou moins chaud ou, comme on dit
encore, si la tempéroture s'est élevée ou s'est oboissée'
ll permet encore de savoir si un corPs est plus chaud'
ou aussi chaud, ou moins chaud, qu'un autre ou'
comme on dit, si la tempéroture est supérieure' égole
ou inférieure d cei/e de .et outre cotps'
Le thermomètre est donc un opporeil qui Petmet de
comlorct les temPérotures.
2" Observons un thermomètre (ou' à la rigueur'
le dessin ci-contre d'un thermomètre); dessinons-en
les diverses Parties et écrivons le nom de chacune
d'e lles.
- Le réservoir en verre est prolongé por un tube'
en verre également;
- Un liguide (alcool, pétrole ou mercure) remplit
le réservoir et une Partie du tube;
- lJne groduotion est gravée sur le tube (ou sur la
planchette Portant le thermomètre) Toutes les divi-
sions sont égales En regard de I'un des traits on
lit 0" C (zéro degré centésimal) La plus grande partie
des traits de la graduation sont <<au-dessus de zéro>>;
les autres traits sont (< au-dessous de zéro>>'
3,, Apprenons à lire le thermomètre (fi8' 2)'
on dit qlre latempéroture
-150C;-10oC;-50C00c50 C; 10. C; 15o C
I, UN THERMOMETRE
IIERMOMETRE INDIQUE
0'c + 5"C
Lù2. LE TH
Si le
trait:15i
niYeau du liquide dans le
est situé à la hauteur du
10; 5 aLr-dessous du zéro0
5:10;'15 au-dessus du zéro
)a
Quelle température indique le thermomètre de la fi8ure 1l
qloce fondonte
0'
3. GRADUATION OU THERMOMETRE
too. c
4. LES TÉMPERATURES
NE S'ADDITIONNENT PAS
40 A quoi corrêspondent les traits 0o C êt l0oo C(fit. 3) ? Plaçons un thermomètre dans lâ tlâce fondante ile niveau du liquide dans le tube se fixe devant letroir 0o C.
Si l'on place dans la vapeur d'eeu bouillante un thermomètreà mercure portâit la graduarion 0o C à lOOo C. le niveâu dumercure se fixe devant le troir 1000 C.
5o Comment fonctionne le thermomètre?Chouffons le réservoir d'un thermomètre (en plaçantce réservoir dans la main, par exemple). Le niveau duliquide s'élève dans le tube. Pourquoi I Le liquide etle réservoir se sonr échauffés et dilatés, mais le liquides'est dilaté plus que le réservoir : aussi le niveau s'est-ilélevé dans le tu be.
Cessons de chauffer le réservoir : le niveau duliquide baisse parce que ce liquide s,est contractéplus que le verre du réservoir,
6o Remarque importante : voici de I'eau à 15o C.Voici de I'eau à 25" C (fig. 4), Mélangeons les deuxliquides. La température du mélange est comprise€ntre 15oC er 25.C : ainsi, guord on mélonge deuxIiguides, lo tempéroture ftnole n'est pos lo sonme destempérotures des deux /iguides.
ll. Résumé1. Le thermomètre permet de compa-
rer la température des corps. ll comprendun réservoir en verre que prolonge un tube.Un liquide remplit le réservoir et unepartie du tube.
2. Le tube est gradué en degrés centé.simaux. Toutes les divisions de la gradua-tion sont égales. Un thermomètre placédans la glace fondante indique 0" C; placédans la vapeur d'eau bouillante, il indique100. c.
lll. Exercices1. Quelles sont les différentes parties d'un thermomèrre I2. Que conriennent le réservoir er une partie du tube ?
3. Quelle température jndique Àcluellemenr le thermomèrre d€ la classe ?
4. Quelle est lâ température de la tlace fondante I de la vapeur d'eau bouillante ?
2'l
2lirresd'eou à 20"
NATURELLE CONTIENT
SÔLIDES EN
SUSPENSION
{iltr€.--\
2. FILTRATION DE L'EAU
corPs solide<
L'EAU
LES EAUX NATURELLES
ET L'EAU POTABLE
L'eau est très abondante dans la nature. Elle cons-
titue les océans, les mers, les lacs, les nuages, la Pluie,la grêle, la nei8e, les rivières, les glaciers '
l. Les eaux naturelles1" Recueillons de I'eau trouble qui coule sur le
sol, un iour de p,ure i versons-en dans un verre Atten-dons un'moment. Un dépôt se forme au fond du verre'll est composé de grains d'abord assez gros, puis de
plus en plus petits. Une boue très fine les recouvre'Âu-desru., I'eau est transparente, llmpide (Iig. 1)'On a ainsi séparé I'eau des matières qu'elle contenait,qui flottaient en son sein, qui y étaient en suspension.
L'eou noturelle est donc un mélange d'eau limpideet de matières solides en suspension.
2. En filtrant I'eau naturelle avec une sorte de
papier buvard. on sépare rapidement I'eau limPide
des matières solides qu'elle contenalt en susPension
(fie. 2).
3o Faisons chauffer sur une lame de Yerreune goutte d'eau ainsi filtrée (fig. 3): I'eau s'évaporeet ilieste sur la lame de verre une tache de matièressolides: I'eau naturelle contient des matièressolides dissoutes.
Certaines eaux contiennent dÙ calcaire dissous; ou encoredu olâtre. L eau de mer conlrent du sel. Nous comPrenontpouiquoi les bouillorres ont leur Paror rè'ôuverte d'une croùtesolide.
4" Faisons chauffer de I'eau filtrée (fig. 4) :
bientôt des bulles se forment, Prouvant que l'eau
naturelle contient des gaz dissous.
Ainsi une eàu nalurelle filtrèe est un mélange d'eàu, de
O"[' matières solides drssoutes et de 8àz dissous
5o Observons de I'eau puisée.dans une mare :
sa couleur est brunâtre, son odeur désagréable;
c'est qu'elle contient des matières qui Pourrissent,qui se décomPosent (feuilles et débris d'animaux).Àvec un appareil, le microscope, qui permet d'ob-server les corps minuscules, on Peut voir dans une
goutte de cette eau des êtres vivants infiniment Petitsappelés microbes.
L'eou noturelle peut donc contenir des êtres vivonts
invisibles d l'æil nu, les microbes.
grorns -
UNE EAU
DES CORPS
3. L'EAUCORPS
FILSOLIDE5
CONTIENTDISSOLUTI
eou filtrée
(
J L'EAUDES GAZ
7L
FILTR,EE CONTIENT
EN DISSOLUTION
ù
eou à filtrer
ll. L'eau potable
Une eou est Potoôle guond on peut Io boire sons donger.
1" Les propriétés de I'eau potable I remplissonsun verre d'eau puisée au robinet de la cour.
o Constatons que cette eau est incolore, inodore,
froîche, sons saveur.
. Fâisons chauffer une goutte de cette eau sur unelame de verre : I'eau s'évapore; un léger dépôt seforme, prouvant que I'eau cont€nait des motièressolides dissoutes.
L'eou Potable n'est donc pos une eau obsolument puremois elle est ogréoble à boire et ne contient oucunmicrobe dongereux.
2o Comment obtient-on de I'eau potable ?
L'eau naturelle peur être rendue potable :
r en filtrant une eau naturelle, on la débarrasse desmatières terreuses et on élimine la plus grande partiedes microbes (fig, 5);. en ojoutant 1 goutte d'eau de Javel par litre à uneeau filtrée, on détruit les microbes dangereux qu'ellecontient encore (fi8. 6) io en faisant bouillir pendant un quart d'heure uneeau naturelle, on en détruit les microbes. Aprèsl'ébullitlon, il est nécessaire de battre l'eau ayec unefourchette ou un batteur, afin de lui restituer l,dirqu'elle a perdu.
5. FILTRE A EAU
poroi filtronte(pores très finsl
eou filtrée
€ou de iovel
6. L'EAU OE
JAVEL DETRUIT LES MICROBES
lll. RésuméLes eaux naturelles contiennent souvent
des matières terreuses en suspension, desmatières solides et des gaz dissous, Ellescontiennent parfois aussi des microbes.
_ Une eau potdble n,est pas une eau pure
mais c'est une eau que I'on peut boire.sansdanger.
lV. Exercices1, Quelles particules solides une eau neturelle peut-elle contenir en suspension ?
2. Quels corps solides une eru naturelle peu!.elle contenir ên dissolution ?
3. Quelles sont lês qualités d'une eeu potable ?
4, Que faut-il surtout éliminer d'une eau naturelle pour qu'elle soit potable I5, Comment obtient-on de I'eâu potable ?
23
]. LA GLACE FOND A OOC
2, LORSQUE TOUTE LA GLACE EST
FONDUE, LA TEMPERATURE S'ELEVÊ
CHANGEMENTS O'ÉTA1 DÊ L'EAU
I. LA FUSION DE LA GLACE
ET LA SOLIDIFICATIONDE L'EAU
1,' Nous avons tous vu de I'eau à l'étot solide (glace,neige, grêle) se transformer en eau à l'étot liguide;cette transformation s'appelle fusion.
Nous avons tous vu la transformation d'eau en glace(ou solidification).
2" Observons la fusion de la glace : plongeonsun thermomètre dans un récipient contenant de la
glace pilée. Observons ce qui se passe (fig. 1) :
. Le niveau du liquide thermométrique baisse rapi-dement et s'arrête devant Ia graduation 0u C (t).
. Le nivequ du liquide thermométrique demeure fxedevant la graduation 0' C tont que le récipient contientde lo gloce.
o Lorsque toute la glace est fondue, la températurede I'eau de fusion s'élève peu à peu (fig.2).
3. Observons la solidification ou congélationde I'eau r un jour de grondfroid, remplissons un réci-pient de glace pilée et d'eau. Plongeons dans ce mélangeun tube résistant contenant un thermomètre.
Le niveau du liq!ide thermométrique, après avoir baissé
rapidement, s'arrête devant la traduation 0o C,
Plaçons ce récipient sur la fenêtre. L'eau, bientôt,se transforme en glace : cette transformation directe deI'eau, corps liquide, en glace, corps solide, s'appellecongélotion ou solidifrcotion de I'eou.
o Le niveau du liquide thermométrique ne varie pas
et demeure fixé devant la graduation 0. C tont gu'unpeu d'eou subsiste dons le récipient.
(1) On lit 0 degré centésimal (voir pâ8e 21).
gloce londonte
3 PAR CRAND:qÔ D APRES CONGELATION
1E .'EAU. LA IEMPERATURE3Â SS: aJ-DESSoUS DE ZERO
a1
t4. L'EAU ÊN GELANT FAIT ECLATER
LA. EOUTEILLE
. lorsgue toute I'eou est trcnsformée en glsce, la tem-pérature indiquée pâr le thermomètre commence à
bâisser au-dessous de 0" C (fig. 3).
4o L'eau, en gelant, augmente de volume : un
iour de gel, plaçons sur la fenêtre une bouteille rem-plie d'eau et bien bouchée.
L'eau se transforme en glace; la bouteille se brisecar I'eau en gelant a augmenté de volume (fig. 4).
Maintenânt nous comprenons pourquoi les premières gelées
font mourir les feuillei et les fleurs, pourquoi, les jours de grândfaoid. le sol humide se soulève et certaines conduites d'eaumal protégées éclatênt.
5. La glace f,otte sur I'eau (fig.6) : la raison en
est qu'à volume égal la glace est plus légère que I'eau.
En effet, versons dans deux récipients identiques'I dm3 d'eau (c'est-à-dire 1 kg d'eau). Plaçons un des
récipients dans une armoire frigorifique (ou sur lerebord de la fenêtre un jour de gel). L'eau de ce réci-pient se transforme en 1 kg de glace. Comme l'eauaugmente de volume en se solidifiant, ce kilogrammede glace occupe un volume supérieur à 1 dm3.
ll en résulte que l dm3 de glace pèse moins de 1 kg.
Concluons : à volume égal, Ia glace est plus légèreque I'eau,
6" Les icebergs sont des blocs de glace qui flottentsur les océans polaires: la partie de I'iceberg quiémerge est le 1/10 du volume total de cet iceberg.
5. DEUX VOLUMES EGAUX D'EAU
ET D€ GLACE N'ONT PÀS
LE MEME POIDS
ll. RésuméLa transformation de la glace en eau
s'appelle fusion de la glace.La transformation de I'eau en glace
s'appelle solidification de I'eau.La glace fond à 0" C' L'eau se transforme en glace à cette même tem'
pératurè appelée temPérature de fusion de la glace.
L'eau, en se congelant, augmente de volume; aussi, à volume égal, laglace est plus légère que I'eau; elle flotte donc sur celle-ci.
Les icebergs sont des blocs de Slace flottant sur les océans polaires.
lll. Exercices1. A I'oide d'exêmples, expliquez ce que sitnifient les mots fusion de la 8lâce et solidification de I'eâu.
2. Quels phénomènes peut-on observer au cours de lâ fusion de la Slace I de la conSélâtion de l'eau I
3. Pourquoi tâut-il proté8er les PomPes et les conduites d'eau en hiver I
25
o2(Fb*
CHANGEMENTS D'ÉTAT DE L'EAU
LA VAPORISATION DE L'EAU
l. Évaporation et ébullition de l,eau
1,, Vous avez constaté que le carrelage humide,que le linge mouillé sèchent et que I'eau contenuedans une soucoupe placée sur un radiateur (fig, 1)diminue de volume : I'eau liquide s'est transforméeen un taz appelé vapeur d'eou; on dit que I'eau s'estvoporisée-
2" Une forme de vaporisation : l'évaporation.Même par temps froid, le linge humide sèche : la vapo-risation, quoique lente, a lieu et I'eau dont est imprégnéle linge se transforme en vopeur d'eou.
0n donne le nom d'évoporotion à Io voporisotion d'unlqude par so surfoce iibre (fig. l).
3,, Une autre forme de vaporisation : l'ébul-lition. Dans un ballon, de I'eau bout; son niveaubaisse rapidement (fig. 2). L'eau se transforme envapeur d'eau mais la vaporisation se produit non seu-lement par la surface libre de I'eau mais aussi à I'inté-rieur même de ce liquide.
0n donne le nom d'ébullition de I'equ à lo yoporisotion
ou sein même de cette eou,
4, Expériences relatives à l'évaporation.
o Plaçons, dans un courant d'air, une soucoupe conte-nant de I'eau. L'évaporation est bien plus rapide.Ainsi le renouvellement de l'oir ou-dessus d'un liguide
fovorise son évoporotion (Rg. 3). C'esr pourquoi Ie lingehumide sèche plus vite par grand vent que par rempscalme.
o Plaçons, sur un radiateur ou sur le dessus du poêle,une soucoupe contenant de I'eau. L'évaporation estencore bien plus rapide. Ainsi I'élévotion de températurcd'un liquide occélère son évoporotion (fig, 4).
Ë--hII. EVAPORATION
+
4. L'EL€VATION DE LA TEMPERA-ruRE ACCELERE L'ËVAPORATION
26
vopeur d'eou
Jte 9(t---qJl,l' lï
2. EBULLITION DE L'EÂU
^ ^ llËr rËlLE COURANT D'AIR ACCELERE
L'EVAPORATION
:.,J
oir froid
ll. La liquéfactionde la vapeur d'eau
DE LA VAPEUR D'EAU
1. Faisons bouillir de I'eau (de I'eau limoneuse,par exemple) (fig. 5) : la parrie supérieure du ballonest remplie de vapeur d'eau incolore; un brouillardsort du col du ballon :c'est la vapeur d'eau qui s'élèveet, au contact de I'air extérieur plus froid, se trans-forme en minuscules gouttelettes d'eau dont I'ensembleconstitue ce brouillard.
Plaçons une assiette froide au-dessus du col du ballon.
Des gouttes d'eau limpide se déposent sur I'assiette,glissent à sa surface et tombent dans le verre. L'assiettes'échauffe à mesure que les gouttelettes se déposentà sa surface.
2" Expliquons et concluons : une partie de I'eaus'est vaporisée; la vapeur d'eau, en se refroidissant,s'est transformée en eau. On dit que Ia vapeur s'estliquéfiée ou condensée et I'on appelle liquéfaction oucondensation ce passage de l'état gazeux à l'étatliquide (fig.6).
Lo liquéfoction est donc le phénomène inverse de lovopotisotion.
3o Por ébullition d'une eau quelconque et liqué-faction de lo vopeur d'eou obtenue, on obtient deI'eau appelée eau distillée.
lll. Résumél. La vaporisation de I'eau est le passage de I'eau liquide à l'état de
vapèur d'eau. La vaporisation par la surface libre du liquide se nomme éva-poretion. La vaporisation au sein du liquide est appelée ébullition.
Le renouvellement de I'air au-dessus de I'eau, l'élévation de la tempé-rature accélèrent l'évaporation.
2. Lorsque la vapeur d'eau se transforme en eau liquide on dit que cettevapeur se condense ou se liquéfie.
lV. Exercices1. Qu'appelle-r-on vaporisetion I évaporation I ébullition I2. Pourquol la ménatère étend-elle le linge humide dans un endroit aéré I3. Pourquoi ce linte sèche-t-il plus vire en été qu'en hiver i4. Qu'appelle-t-on condensation ou liquéfaction de la vapeur d'eau I
6, CHANGEMENTS D'ETAT DE L'EAU
27
I. DISSOLUTION DU SUCRE
2, LE CONTENU DU 5€ PAQUET
'/ \,' (ô rroid)
.".,"1 t ;-"i:r.',:-itr
pnopnt ÉrÉs DrssoLvANTEsDE L'EAU
l. La dissolution du sucre
1,, Le sucre se dissout dans I'eau: à l'aide d'unpèse-lettres ou d'une balance, préparons onze paquetsde 5 g de sucre, Dans un ballon, versons 10 cmr d'eau(c'est-à-dire 10 g).
Versons le contenu d'un paquet, puis de deux, trois,quatre paquets de sucre dans I'eau (fig. 1). Remuons lemélange obtenu; le sucre disporoit dans I'eau. Goûtonsl'eau : elle est sucrée. Ainsi le sucre, corps solide,placé dans I'eau, disparaît dans celle-ci en formantavec elle un mélonge liquide.
On dit que /e sucre s'est dissous dons i'eou, que I'ona obtenu une solution de sucre dons I'eou, que le sucreest soluble dans I'eau, que I'eau est un disso/vont dusLlcre.
2,, Versons le contenu d'un cinquième paquetde sucre dans I'eau du ballon : le sucre se dépose au
fond du ballon et ne se dissout plus; on dit que losolution de sucre est saturée (fig. 2).
Des €xpéri€nces précises onl p€rmis de constoler qu'à froidleou peut dissoudre deux fois son poids de sucre.
3,' Chauffons I'eau du ballon : le sucre déposéau fond du ballon disparaît peu à peu; il se dissout:le sucre est donc plus soluble dons I'eou choude gue donsI'eou froide (fig. 3).
Continuons de chauffer er porrons I'eau à l'ébulli-tioni versons le contenu de cinq autres paquets desucre : ce sucre se dissout.
Versons le contenu du onzième paquet; le sucre dece paquet se dépose au fond du ballon :l'eau bouillanreest soturée, elle a dissous 50 g de sucre er ne peur endissoudre davantage.
Ainsi, l'eâu bouillânte peut dissoudre cinq foir son poids de
solution de sucreir r \.*l
(à choud).
ô nouveou soturée. -.3.
LE SUCREEST PLUS SOLUBLE
A CHAUD QU'A FROID
28
ï
5. CRISTALLISATIONPAR REFROIDISSEMENT
ll. La cristallisation du sucre
1. Dans une soucoupe, versons une solutionde 5 g de sucre dans 10 cm3 d'eau, Plaçons la soucoupesur une surface chaude (radiateur, dessus de poêle).
L'eau, peu à peu, s'évapore et, au bout d'un certaintemps, du sucre solide oppotoît et forme une croûte(fig. 4).
Lorsgue toute I'eau est évaporée, la toralité du sucrese trouve, à l'état solide, dans la soucoupe,
Expliquons : à la tempérâture ordinâire, I'eâu peut dissoudre,au maximum, deux fois son poids de sucre.
Lorsque, pâr suite de l'évâporation, la soucoupe ne contientplus que 2 cm3 d'eeu par exemple, cetle eau ne peut dissoudreque 4 8 de sucre, c'ert pourquoi 1 t de sucre solide apparaît,A mesure que l'évaporâtion de I'eau se poursuit, le quantitéde sucre solide autmenie.
2o Laissons refroidir la solution saturée desucrè : nous versons dans un ballon la solution desucre obtenue tout à I'heure, page 28, 3" (mais prenonsbien garde de ne pas transvaser dans ce second ballonle sucre qui n'a pu se dissoudre dans I'eau bouillante),
Lorsque la solution est refroidie, du sucre solideapparaît et forme une croûte dont l'épaisseur aug-mente protressivemenr (fit. 5).
3o Observons le sucre solide obtenu pâr éva-poration ou par refroidissement de solutionssucrées: ce sucre so/ide est cristol,isé, c'est-à-dire qu'ilest formé de cristoux. Nôus avons assisté à la cristol-/isolion du sucre.
'o2
@to*Ï.ii'.*"r
4. CRt STALLISATIONPAR EVAPORATION
-+
.se refroidissont
lll. Résumé1. Le sucre, corps solide, se dissout dans I'eau, c'est-à-dire qu'il forme
avec elle un mélange liquide. Cette transformation s'appelle dissolution.2. Le sucre d'une solution sucrée qui s'évapore ou se refroidit peut
réapparaitre à l'état solide : le sucre obtenu est cristallisé. A cette t;ans-formation on donne le nom de cristallisation.
lV. Questions'1. Qu'appelle-t-on solution de sucre dans I'eru I2. Quand dit-on qu'une solution est saturée I3, La cristallisation du sucre peut se tâire par refroidissem€nt et par évaporation. Expliquez.
29
]. L'EAU DE
PLUIE NE CONTIENT AUCUNCORPS SOLIDE EN DISSOLUTION
PROPRI ÉTÉS DTSSOLVANTES
DE L'EAU (suite)
l. Évaporation de I'eau de pluie1" Recueillons quelques gouttes de pluie sur
une lame de verre bien propre : faisons chauffercette lame, I'eau disparaît et ne laisse aucune trace(fre. 1).
L'eou de pluie ne contient donc pos de corps so/ides en
dissoiution.
ll, Évaporation de I'eau de source(ou de rivière)
1. Observons I'intérieur d'une casserole uti-lisée pour faire bouillir de I'eau : un dépôt blanc,ou gris, que les ménagères appellent tortre, recouvrela paroi intérieure. Pouvez-vous expliquer la présencede ce dépôr ?
2, Chauffons de I'eau de source (ou de rivière)dans un tube à essais : I'eau bout et s'évapore entiè-rement; il reste au fond du tube un dépôt blanc (fig.2).
Ce dépôt est formé de corps solides oppelés sêls minéroux,que l'€au a dissous en trav€rsant les couches de terrâins. Lesel minérâl qLri est le plus fréquemment dissous dans I'eau desource est le colaoire. Les sels dissous reprennent l'état solidelorsque I'eÀu s'évapore.
3" Observons un morceau de branche pétri-fiée (fig. 3) : les branches, les coquilles, les carapacesd'lnsectes qui tombent dans certaines sources serecouvrent peu à peu de calcaire et ressemblent finale-ment à des pierres : on dit que ces sources sont pétri-fiantes.
L'eau qui alimente une source pérrifiante s'est, durant sonpassÂ8e dans les couches de terrains, chargée de gâz cârboniqueet elle a dissous beaucoup plus de calcaire qu'une eau ordinaire.
En arrivanr à I'air libre, l'eau perd lâ plus grande partie dugaz carbonique qu'elle contenâit et une quantité importantedu câlcaire dissous se dépose sur les objets immergés.
4u L'eau minérale : les eaux minérales contiennenten dissolution des sels minéraux utiles à l'organismehumain; elles contribuent à tuérir certaines maladies(Ex. : I'eau de Vichy, I'eau de Bagnoles-de-l'Orne,de Forges-les-Eaux. etc...).
!=t#2
EN S'EVAPORANT
L'EAU DE SOURCE
LAI55€ UN DEPOT
croQte colcoire- -\, ,à<:
3. UNÉ ERANCHE PÉÎRIFIEE
30
W@CONTIENT DU sEL
5. UN MARAIS SALANT
.,, j' ,.,.' ': '-t. ..'
. .' l.' '-' '
I I | . Évaporation de I'eau de mer
1o Faisons éyaporer une goutte d'eau de mer(si nous avons pu nous en procurer) sur une lame deverre bien propre (fig.4). ll reste sur cette lame, aprèsévaporation de I'eau, un dépôt blanchâtre. Goûtons-le : nous retrouvons la saveur bien connue du selordinaire.
L'eau de mer contient donc en dissolution le selappelé couramment sel de cuisine. Sachons qu'elle encontient environ 25 g par litre.
2, Observons le dessin d'un marais salant(fig, 5), Les mârais salants sont nombreux en France.
On fait arriver I'eau de mer dans les bassins où elles'évapore et laisse déposer le sel. Celui-ci est rassembléen tas sur les petirs talus qui sépârent les bassins, puistransporté dans les dépôts.
3o Le sel gemme existe dans le sous-sol de certainesrégions. Ce sel a été déposé au fond de la mer quirecouvrait alors ces régions (en Lorraine, par exemple),et qui a ensuite disparu.
On extrait le sel gemme soit en le piochant commes'il s'atissait de charbon, soil en le dissolvant dansI'eau (on pompe alors la solution salée et, après éva-poration de I'eau, on obtient le sel : fig. 6).
lV. RésuméL'eau de pluie ne contient pas de corps
solides en dissolution.L'eau de source contient souvent des
sels minéraux dissous.L'eau de mer contient environ 25 g de
sel par litre. Ce sel, appelé sel de cuisine,pèut être retiré de I'eau de mer dans lesmarais salants.
V. Exercicesl. Expliquez le formation d'un dépôt de rarrre au fond des
bouilloirês.2. Qu'est-ce qu'une source pétrifiânte I3. Quelles sont les principales eâux minérâles que vous
connâissez I,1. Comment obtient-on le sel de cuisine I
EAU
6. EXTRACTION DU SÉL GEMME
3'1
l"*r*l l"^"*l l"^o,ill
ffiffiffidépôt de sel dépôt de sels
Ic\"jj]j5
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LA CHARPENTE DU CORPS HUMAIN
I. LES OS DU TRONC
a Courbez votre tronc en avant, en arrlère, à tauche,à droite; constatez qu'il est soutenu par une colonnesouple: celle-ci est appelée co/onne vertébrole (fi8. 1).. Passez vos mains sur les côtés et sur le milieu devotre poitrine;vous sentez vos côtes et votre sternum.
La colonne vertébraleo Passez vos doigts su r le dos d'u n camarade : vous sentezde petiles saillies dont I'ensemble constitue l'épine dor-so/e. Chaque saillie apparaient à un os appelé vertèbre.o-1Qlservez et dessinez une vertèbre (fig. 2),
ôu de lovertèbre. Enrre deux vertèbres voisines existe undisque de cortiloge.o La colonne vertébrole est formée de 33 vertèbresempilées dont les trous constituent un tube danslequel est logée la moel/e épinière.
Les côtes et le sternumo Observez et dessinez une côte (de veau ou demouton).o Observez un sternum de lapin.o Observez les croquis I et 3 : comptez le nombrede poires de côtes (12); constatez qu'elles prennentroutes appui sur une vertèbre, que 10 sont reliées au
sternum (par un cartilage), que 2 ont leur extrémitéavant libre.o Sachez que la cavité limitée par le sternum, lescôtes et les vertèbres sur lesquelles elles prennent appuiest appelée coge thotocique ou thorox.
lt. LEs osDES MEMBRES SUPÉRIEURS
o Laissez pendre un de vos bras, puis repliez-le.Avec la main de I'autre bras, pressez:
o I'os du bros ou humérus:. I'orti.ulotion du coude;r les deux os de l'ovont-bros : le radius qui peut
tourner autour du cubitus (constatez-le);. les os du Poignet;o les cing os de lo moin;o les os des doigts ou phalanges (3 par doigt,
sauf le pouce qui ne comprend que 2 phalanges).o Observez les épaules d'un camarade qui tendses bras en avan!, puis en arrière : suivez le contourde chaque omoplote.
vOmoplate
v2.
e
32
supérieur
. Pressez sur les os appelés clavicules qui réu-nissent en avant chaque omoplate au sternum.. Constatez que I'extrémité supérieure dechaque humérus peut tourner dans une cavité deI'omoplate.o Montrez sur le dessin de la page 32 les différentsos des membres supérieurs. Nommez ces os,
ilt. LES OS
DES MEMBRES INFÉRIEURS
o Tendez, puis pliez une de vos jambes. Pressezavec vos mains : I'os de lâ cuisse ou fémur; I'articu-lation du genou (suivez le contour de la rotule),les os de la jambe (tibia et péroné), les os de lacheville, les cing os du p,ed, les os ou pholonges desdoitts ou orteils (3 par doigr, sauf le pouce qui n'encomprend que 2).r Placez vos mains sur vos hanches et <<pédalez>>.Constatez que chaque fémur s'articule sur une hanche.Sachez que les hanches font parrie d'un ensembled'os appelé bassin fixé à la partie inférieure de lacolonne vertébrcle.o Montrez sur le dessin de la page 33 les différentsos des membres inférieurs. Nommez ces os.
lV. Résumé1. Le tronc est soutenu par la colonne
vertébrale formée de 33 vertèbres. Douzepaires de côtes prennent appui sur douzevertèbres; dix de ces pâires de côtes sontreliées en avant au stèrnum.
2. Chaque membre supérieur com-prend : I'os du bras ou humérus, les os deI'avant-bras (radius et cubitus), les os dupoignet, ceux de la main et les phalangesdes doigts.
3, Chaque membre inférieurcomprend :I'os de la cuisse ou fémur, les os de la iambe(tibia et péroné), les os de la cheville, ceuxdu pied et les phalanges des orteils.
V. Exercices'1. Qu'est-c€ que la colonne vertébrale I l'épine dorsele ? oii est lotée la moelle épinière ?
2. Observer et dessinez une vertèbre.3. Reproduisez le schéma de la colonne vertéb.ale et de la cate thoracique (page 32). €crivez aux endroits
convenables : côtes, srernum, verrèbres.4. Reproduisez le schémâ du membre supérieur (page 32).5. Reproduisez les deux schémas de la page 33.
33
.,f2l.<lsl
rlr)4u-
LA CHARPENÎE DU CORPS HUMAIN
LES OS DE LA TÊTE
Nous avons appris le nom des os qui limitent notrecoge thorocique et de ceux qui forment la charpentede nos bros et de nos jombes. Terminons l'étude de
la charpente du corps humain par I'examen du crâne
et de la face.
l. Le crâne1,' Passez yotre main sur votre tête depuis les
sourcils jusqu'au sommet de la partie arrière de la
colonne vertébrale.Votre main tlisse sur votre front, sur vos cheveux
sous lesquels se trouve le cuir chevelu, Vous sentezune boîte osseuse, la boîte crînienne appelée encorele crâne.
2,' Observez les dessins ci-contre. La boîtecrânienne est formée d'os minces (1 à 2 mm d'épais-seur) mais résistqnts, en forme de calottes, dont les
bords sont découpés en dents de scie et assemblés detelle manière que deux os voisins engrènent I'un dans
I'autre, ce qui donne une grande solidité au crâne.C'est dans le crâne qu'est logé le cerveau'La boîte crânienne est percée, à gauche et à droite,
d'un conduit qui prolonge l'oreille, et, à la partieinférieure, d'une ouverture qui permet à la moelleépinière d'être en relation avec le,cerveau.
ll . La face1,' Passez votre main sur votre visage. Vous
sentez, sous la chair, des os, les bords des deux orbites,oir sont logés les yeux, et deux ouvertures qui cor-respondent aux norines, puis la mâchoire supé-rieure dans laquelle sont implantées des dents.
2, Votre main passe ensuite sur une partie quevous pouvez faire mouvoir de haut en bas et de bas
en haut. C'est la mâchoire inférieure qui porteégalement des dents. Les deux mâchoires et quelquesperirs os rattachés à la mâchoire supérieure consti-tuent la foce.
3. Appuyez vos mains de chaque côté de votrefa€e et faites mouvoir votre môchoire inférieure;trouvez I'endroit où elle s'orticule sur la mâchoiresu périeu re.
4u Sur le dessin (lig. 2), montrez la mâchoire supé-rieure, la mâchoire inférieure; le lieu d'articulationde la seconde sur la première.
I. LES OS DU CRANE
mâchoire ' ' 'supérieure
mâchoire------inférieure
2- CRANE HUMAIN (vu de côté)
t4
€T DE LA FACE
oro
5,' lnclinez la têtè d'arrière en evant puisd'avant en arrière. Faites tourner votre tête : lo boitecrônienne est orticulée ou sommet de lo colonne verté-brole.
lll. Tableau représentant l'ensembledu squelette humoin
Montrez sur yous-mêmes, puis sur le dessin ci-contre :
o Le fémur gauche, le fémur droit.o L'humérus gauche, I'humérus droit,o Le radius et le cubitus gauches.. Le tibiq et le péroné gauches.o La clavicule gauche, la clavicule droite.o Les os du poignet.. Les os du talon.a Les os des mains.r Les os des pieds.e Les phalanges des mains, des pieds,o Le bassin.o La colonne vertébrâle.o Le sternum.o Les côtes.
lV. Comment s'appelle I'os dontle numéro est indiqué ci-dessous ?
Montrez oir se trouvent ces os dans votre corps.
os nu meros
os numérosos numeros
147z8
10 9
5311 ,.4'I 15
6
17
18
V. RésuméLès os de la tête constituent le crânept la face.Le crâne, qui contient le cerveau, est très résistant.La face comprend plusieurs os et les deux mâchoires qui portent les
dents,La mâchoire inférieure est mobile par rapport à la mechoire supérieure.Le crânè est articulé au sommet de la colonne vertébrale.
Vl . Exercices (Révision du sguelette)l, En combien de p.rries divise-r-on le squelette humâin pour l'étudier ?
2. En combien de parties divise-t-on la tête pour l'étudier ?
3. Quels sont les principâux os de la face I,1. Faites le schéma d'un membre supériêur.5. Êàites le schémâ d'un membre inférieur.6. Quell€s sont les limites de h câge lhoracique I
IE
t. os Pt AT
- pérrosle
our
-- -mc e lle
2. OS LONG-5 . OS COURT
-- - périos le-- --o " dr.t-moelle
LA CHARPENTE DU CORPS HUTIAIN
FORME ET CONSTITUTION
DES OS
Le squelette est formé d'os; mais quelle est leurformel de quoi sont-ils faitsl Procurons-nous desos frais chez le boucher. Nous allons les examiner.
l. Classons les osClassons en 3 catéSories les os que nous avons sous
les yeux : os longs, os courts, os plats (fig. 1,2, 3).Cherchons dans quelle catétorie doil être rangé
chacun des os que nous avons cités en étudiant lesquelette hu main.
o Quelques os longs : I'humérus, le fémur, une côte.o Quelques os courts : les vertèbres. les os du talon.r Quelques os plats : I'omoplate, les os du crâne.
ll. Observons un os frais1o ll est formé d'une partie à peu près cylindrique
appelée le corps de l'os et de deux extrémités, appe-lées les têtes de I'os.
2() Grattons un os long : une enveloppe fibreuseentoure I'os; c'est le périoste qui permet à l'os des'accroître en épaisseur.
Les extrémités sont recouvertes de cartilage,couche blanche, dure, élastique, qui leur donne unaspect nacré et les rend tlissantes. C'est grâce à cecartilaSe que les têtes de deux os voisins, dans uneârticulation, glissent bien I'une sur I'autre.
30 Scions un os suivant la longueur (fig. 5) :
nous distinguons;a les extrémités, recouvertes de cartilage, tiites de
matière spongieuse, c'est-à-dire d'une matière qui a
I'aspect d'une éponge;
o le corps de i'os, fait de matière très dure;a le certre de I'os, sorte de canal que remplit une
matière molle et jaunâtre appelée moelle. Cette moelleremplit aussi les mailles de la matière sponSieuse.
4t, Scions un os en trayers et nommons ce quenous distinguons (fig. 4) :
r le périoste, fibreux;o I'os du r;o la moelle.
50 Scions un os court, puis un os plat: ils ne
contiennent que de la marière spontieuse.
4 . OS LON G COUPE EN
-^- -ca r li lo 3e- -por tiespon-oreuse
1RÀVÊR5
lêle del'.s
coaosdeIcs
l-è fede I'os
5.COUPE D'UN OS LO G
36
6.ros PLacE D^iS LE Vtt^l-6NE DEVIEI'T IOU
lll. Expérimentons
10 Plaçons, en partie, un os dans du vinaigre(fig. 6) : au bout de quelques jours, la paitieimmergée de I'os est devenue molle. L'os contenait desmatières minérales qui le rendaient rigide er dur; ellesont éré détruites par le yinaigre. llne reste, de cettepartie immergée, qu'une matière molle, I'osséine.
2o Faisons calciner un os (fig. 7) : une fumée abon-dante se dégage. L'os devient blanchâtre, spongieux,léger, fragile. L'osséine a brûlé et il n" resie q'ue lapartie minérale de I'os c'est-à-dire la partie jure.
L'osséin€, par sa composition, est semblable au blanc d,c.uf.La pertie minérale de Ios est forméê surtour de phosphâte dechâux et de cerbonate de chaux.
lV. Résuméll existe des os longs, des os courts, des
os plats.Dans un os long on distingue le corps êt les
têtes recouvertes de cartilage.Le corps de I'os long comprend le périoste, une matière dure et un
canal rempli de moelle, Les têtes de I'os contiennent une matière spon-gieuse. -Un os est formé d'une partie molle appelée osséine et d'une partieminérale qui est dure.
?- ros cAl-ctl É oEvtENTBLANCHÂTRE ET I RA6I LE
V. Exercices1. Dessinons un oi coupé en lonti indiquons le nom de, diverses perries.2 Procurons-nous un os de côterette; détachons re périoste; examinons |arrache dê ra côtelette sur râ
vêrtèbre. Dessinons.3. Hontrez sur res dessins ci-dessous, re genou de r'homme. re gero! du cha!, re genou d€ r,oiseau.
Montrez le rolon su. châque dessrn.
,","^âl't '*'"""
coq
genou
€-g-=
genou
I. II, SICEPS DETINDU(o'ronr- bcos ollongé)LE BICEPS CONTRACTE(ovonl'-bros replid)
XUSCLE ÈST FORI,Ê DE FIIRES
l8
L'HO}tI'IE SE MEUT
LES MUSCLES
Nos os ne sauraient se mouvoir d'eux-mêmes. llleur faut des moteurs : ce sont les muscles qui fontmouvoir la machine hu maine.
1o Observons ce qui se passe quand nousreplions puis étendons notre ayant-bras droitpendant que la main gauche serre le bras droit :la chair de ce dernier se ramasse en se tonflant, puiss'allonge en s'aplatissant. Cette chair est un muscleappelé biceps (fig. 1).
20 Siff,ons r la chair de nos lèvres forme un anneau.Cette chair est un muscle en onneou.
30 Accomplissons un mouvemènt quelconque.C'est toujours une masse de chair plus ou moins impor-tante, c'est-à-dire un ou plusieurs muscles, qui produitce mouvement.
40 Observons les muscles d'un lapin écorché.Les muscles des pattes sont longs et attachés aux ospar des tendons blanchâtres (îg. 2).
Plusieurs des muscles du corps et de la face sontplots. Le diophrogme, par exemple, muscle qui sépareI'abdomen du thorax, est un muscle plat.
Remarquons que de nombreux muscles réunissentdeux ou plusieurs os dont ils peuvent provoquer lerapprochement ou l'éloignement.
Certains muscles ne sont pas rattachés à des os.
50 observons un morceau d. -u."1. .uT, d,<< pot-au-feu >> par exemple (fig. 4). ll est formé de fbres.
ll existe des muscles d fôres rouges : ils se contractentou se détendent quand la volonté le leur ordonne parI'intermédiaire des nerÊ.
Le c<!ur, qui est un muscle route,fait exception à cetterè81e.
ll existe aussi des muscles ri fôres blonches; ils nesont pas soumis à la volonté : tels sont, par exemple,les muscles des parois de I'estomac.
2. LFS rluSCLtS
3. LE DIAPI{ RAGTIE EST
oectord I
- -orceps--grond gronddroil éorsol,q t^ond6blique
lriceps du bnos
bic ep sde lo cu isse-
tr iceps J-de lo c,.r isse
JUmeoux--
RésuméTout mouvement de notre corps est d0 à la contraction ou à I'allonge-
ment d'un ou de plusieurs muscles.Un très grand nombre de muscl€s sont reliés par des tendôns à des os
qu'ils peuvent rapprocher ou écarter.Les muscles sont formés de fibres. Les muscles rouges constituent la
chair.A I'exception du ceur, les muscles rouges se contractent ou se déten-
dent au commandement de la volonté.
Exercices
1. Reterdez l€s deux dessins d€ cette page. Montrez les muscl€s qui, en se contractânr, p€rmetrent:
a de lever ou d'abaisser le bras, de replier I avânt-brâs;
a dc lêver ou d'abaisser la cuisse, de replier la jambe;
a dc roulever €r d'écarter les côtes.
5. LES MUSCLÊS SUPERFICIEI.TI DE I.iHOMME
L'HOMHE SE NOURRIT
LES DENTS
I.DENT DE LAlTET GERM E DEOENT ADU LT E
2- ASFEClE XT ER IEU R
D'U NE DENÎ
-- tvotae
-9encrve
-cemên I
--f "o,.ldenlqine
e.t elvo r sseou !
ïlrl
sollqurnS3.COUPE D'UNE
Notre mâchoire supérieure et notre mâchoireinférieure portenr des dents de formes er de trosseursdifférentes. Les << dents de lair )) tombent peu à peu;d'autres les remplacent qui sont, comme les pre_mières, destinées à couper, déchiqueter, broyer nosaliments-
l. Différentes parties de la dent1o Observons une mâchoire de jeune animal
(agneau, veau...J : les dents sont implantées dans descavités de la mâchoire. A l'aide d'un coureau, mettonsà nu les petites denrs logées d I'intérieur de la mâchoire,et qui seraienr apparues plus tard si I'on avair laisséI'animal grandir (fig. 1).
20 Observons une dent humaine (fig. 2), distin_guons-en la couronne, le co,/et que masquait la gencive,la rocine et le trou dentaire.
ll. Une dent sciée en longLa dent est formée d'ivoire; la couronne est recou_
verte d'émail, très dur er .brillant; le collet et laracine sont enveloppés de cément, jaunâtre, moinsdur que l'émail (fig. 3).
La cavité intérieure de la dent est remplie par Iapulpe dentaire;des vaisseaux sanguins et des nerfsy pénètrent par le trou dentaire situé à la base de larâcine.
lll. La dent sciée plongée dansle vinaigre
L'ivoire est attaqué là où il n'est plus recouvertd'émail.
L'émail protège donc la dent : évirons tout ce quipourrait faire éclater l'émail de nos dents :
o ne brisons pas de corps durs avec les dents;o ne nous grattons pas les dents avec des pointes,
des couteaux.o Protégeons nos dents. Lavons-les, régulièrement,
après chaque repas, afin que les débris d'alimentsn'en attaquent pas l'émail.
lV. Le mal de dent'lo Observons une dent cariée (fig. 4) ; la carie
a creusé la dent et mis le nerf à nu: aussi la dentfait-elle très mal.
20 obseryons une dent plombée (fig.5) : le dentiste asupprimé toute la partie cariée puis il a tarni la cavitéavec un ciment ou avec un alliage.-
tr,lzzûlo
ôc,s ve conrne mo loiae€- LES TROIS SORÎÊS DE DÊNTs
Dès gu'une dent est obimée, il faut aller chez ledentiste,
V. La denture humaine (,)
1o Observons les dents d'un comorode ., nousvoyons 3 sortes de dents (fig. 6) :
r des dents coupantes: les incisives; il y en a4 par mâchoire chez I'enfant de neuf ans, comme chezI'ad ulte;
r des dents pointues qui peuv€nt déchiqueter : lescanines; il y en a 2 par mâchoire chez I'enfant de9 ans, comme chez I'adulte;
o des dents massives qui peuvent broyer : lesmolaires; il y en a 4 par mâchoire chez I'enfant de9 ans;10 chez I'adulte.
_ 20 Qu'èst-il arrivé quand vous étiez âgés de7 ans environ? Les dents que vous possédiiz, vosdents de lait, sont tombées; depuis, des dents défini_tives ont poussé et d'autres molaires pousseront.
4.DENI CARIEE s-DENT PLOIIIBEE
Vl. RésuméLas dcnts, fixées dens des cavitê des mâchoires, servent à couper,
dédrircr, broycr |cs diments. Elles sont en ivoire. La couronne est protjgéepar dc l'émeil. Dens le pulpe dentaire re trouvent des vrisleaux sanguin,et des ncdr.
Prenons soin de nos dents._Évitons tout ce qui, en brisant l'émail, per-mettrait à la carie de détruire les dents.
L'adulte possède I incisives qui coupènt, 4 canines qui déchiquettent,20 molaires qui broient; au total 32 dents.
Vll. Exercices
1. Desssinez une incisive, une canine, une mohire; indi-quez, sua chacune d'êlles, la couronne, le collet, la racinê.
2. Dessinez un€ dent coupée en lont.3- Dessiôez une dent cariée, puis la même dent plombée par
le dentiste.
4. Pourquoi faut-it consuk€r le dentisre une ou deux fois.-\par àn, même lorrqu on na souffre pas des denB I
5. Pourquoi ne doit-on pas casser des noisettes avec lês dents I6. Pourquoi fàur-il 3e lÀver les dents après chaque repas ? - I
. 7. Dessinez une mâ<hoire d'enfant; une mâchoire d.aduhel(c.oquis ci-contre).
1. Dertû.e i ens€mblê d6s dênt.. On dit .ussi dcnritio,. mais cG môtd&itne surtout la nri$.ncc er l. formâtion dês dêntr.
inc isives7. IA DEI{TURE DE L-ADULIE
rnes
41
L'HOMME SE NOURRIT
L'APPAREIL DIGESTIF
I. L'APPAREIL DIGESTIFDU LAPIN
, Dans quels ortanes pass€nt les aliments gue nous absor-Dons , eue deviennenr_ils I C'est ce que noui allons étudiermaintenant: mais sachons gu'il n'y a pas grande dlfférenieenrre notre appareil ditestif et celui de certains animauxlels que le lapin.
l. L'appareil digestif d,un animal
--L'appareil digestif du lapin ressemble à I,appareildigestif de I'homme. observons f.appareil aigesiiî,iilapin dépouillé et ouvert (fig. 1); remarquons ;
o I,o bouche, garnie de dents et pourvue a,$:_lg!S!Sj. t æsophoge, qui relie la bouche à I'estomac;r /'estomoc, qui est une grosse poche;. I'intestin, allant de I'estomac à I'anus;o /e foie, avec sa poche de fiel (ou bile) qui est reliée à
I'intestin:o le poncréos, également relié à l,intestin.
ll. Notre appareil digesrif'I o lndiquons, en nous aidant. si besoin
est, du_dess.in ci-contre (fig.2), l,empla-cement qu'occupent dans notre corpsles dents, la langue, I'esophage, I'estomac,r rntestin, le foie et le pancréas.
. Nous n oublierons pâs que lecorps huftain des-srne est touiouri (elui d une personne qui nous fâittâce : sa droile est à notre gauche.
20 ll est intéressant de savoir què:^r
l_ç!92hof9 a environ 25 cm de lon et2,5 cm de diamètre;o festomoc a une capacité de 1 ,3 litre envi-ron;. I'intestir esr formé de deux pafties : ,,in_testin greJe, qui est rattaché à i'estomac, aenviron 7 m de long et 2,5 cm de diamètre ;le_ gros intestin-, gui lui fait suite er guiabourir à I'anus, a environ 1,70 m de lo'nget de 3 à 7 cm de diamètre;. au point où I'intestin grêle aboutitdans te tros intestin existe un petit conduittermé. ( en cul-de-sac >>, de g cm environ,appelé qppendice; son inflammatton estI oppendictte: I'appendice est situé dans lecôré droit du ventre:r le foie pèse environ 2 kr:a le poncréos a environ 1Z cm de long.
_ - -qlo.'des-s o Iivo ires
dioph.ogme
- es l-o moc
-- PO nC.eOS
- - inleslingrêle
-orosin lesliô
-oppendice
--_----onusDI6ESTI F
eslomoc-
DE L'HOMM E
SI.EG D€ L.HOIIE
30 Notra bouche e5t humide de salivc; cettes.live est séc.étée per des glandes appelées glondesslivoirc, disposées de chaque côté de la tête, aux€odrdts iodiqrÉs5ur le figure ci-conÛe (fig.3). CertainsatrimalI, eux aussi, ont des glandes seliyaires : uneFrtie des d.ndes sâlivaires du bccuf est détachée parlc boqchcr en même temps que la langue de I'animal,
.lo Lcs peroir de I'estomac et de notre intê$in,chez I'homme comme chez les animâux, portent égale-ment des glandes dont la forme est différente de celledes tlândes sâlivaires. Nous opprend ronsqes granoes sallvatres. Nous opprendrons (p.,16) que lesrqurdes ou sucs querécrètent les llandes de notreIqurses ou sucs que secrètent
tP?:areil d_igesrj! seryç!!!.,à ditérer nos aliments,c,est-
à-dire à les rendre absoiLables
LA PAFOI DÊ I]IiITESIINlll. Résumé
_ L'appareil digestif humain comprend labouche garnie de 32 dents et pourvuc d,unelenguc' I'csophaga, r'estomac, r'intestin grêre et re gros intestin se termi_nent prr I'tnus.
L'inframmation de l,appendice est I'appendicite.
. ..F_ tr: le pancréas, les glandes salivaires, les glandes dc l,estomac etde I'intcstin produisent des liquides qui se déversenf dans le tube digestif.
lV. Exercices1. Desrincz l'tpparèil dlt.stif humain.
2- Dc55incz I'endrolt ou l,intstin trêle Bê dêverse dens lê 8ro6 iht.sttn; placêr l,appcndlcê.
_ 3. Avêc l'axtrémité du doitt, indlqoêz le contour de votre .stomac, dê votra folê, l,amplacêmêntdc votra .ppcndlcc..1. Unc bouchéê dê pâin êrt introduite dtn, le bouche. Suiver son treiet d.nr l,epperêll dltêstif.5. A quol rêlv.nt lêt liquldêr qui sê dév.rsênt danr l,âppareil ditcstlf I6. Rcprodultêr lê desiin cÈdcalour êt remphcêa lês numéros par lès noms qui convicnoÊn!,
IrIIII
iro\
lgle
,qM
43
L'HO'.I].IE 5E NOURRIT
LES ALIMENTS
2. LATSSONS 3. TAM.|DONREPOSER UEAU SE DEPOSERECUEIL LIE AU FOND
4. LACREME 5, LE LAITSURNAGE CAI LLE
6. LE LAIT CAIILÉ S'ÉGOUITE
44
Lorsque nous sommes restés longtemps sans manter,nous oyons foim, c'esr-à-dire que nous éprouvoni lebesoin d'absorber des alimenrs qui permertront aucorps de remplacer ses éléments usés.
Etudions quelgues aliments importants.
l. La farine de blé1o Mouillons un peu de farine : nous obrenons une
boule de pâte. Malaxons certe pâte sous un filet d'eauet recueillons cette eau dans un verre (fig. 1).
.ll reste en$e nos doigts une mariè;t éla;tiq ue, leg/uten. dont la compositron esr à peu près celle du blancd'ceuf
20 L'eau qui s'est écoulée dans le verre estlaiteuse. Laissons reposer cette eaui elle s,éclaircitet unetrasse blanche se dépose;c'est l,amidon (fig.2et 3). Cet amidon esr analogue à la fécule de la pom-mede terre : on dit que c'est une matière féculente.
Le fàrine de blé contient environ 12 7o de Sluten et 75 oâd'a midôn.
ll. Le sucreNous savons tous que le sucre se dissout dans I'eau,
qu'il est un aliment atréable et nourrissant, Rappelezcomment votre maman obtient du sirop de sucre;comment elle prépare du caramel.
L'omidon, lo fécule exlroate des pommes de terre, le sucrerésullenl de l'union de trois corps : I'hydrogène, l,oxygène, le
lll. Le laitNous savons bien que c'est un aliment très nourris-
sant puisqu'on n'élève les nouveau-nés qu'avec dulait.
1o Versons du lait frais dans un verrel laissons-le reposer. Au bout de quelques heures, une couche decrème flotte sur le lair (fig. 4). Cette crème estformée de toutes petites touttelettes de graisse. Lelait conrienr donc de la motière grosse, environ 4 o/o
de son poids. Ecrémons le lait.2o Laissons le lait écrémé dans le verre: au bout
d'un jour ou deux, le lait écrémé est coillé (fig. 5). Égout-tons le lait caillé sur un tamis (fig. 6) i nous séparerons :
. o le caillé proprement dit, dont la composition està peu près celle du blanc d'æuf;
o le petit-lait, qui contient des sucres et des selsminéraux dissous dans de I'eau.
100 t de lait contiennent 87I d'eau.
I . MALAXONSDE IA FARI NE
SOUS UNFILET D'EAU
E.LE ALANC D'O€UF CUIT
lV. Le blanc d'æuf1o Observons le blanc d'euf cru : il esr transpa-
rent, collant. visqueux (fig. 7).2u Chaufrons le blanc d'euf : il se transforme en
un corps ferme. blanc, opaque, que nous connaissonsbien: c'est le blanc d'<euf dur (fig. 8).
Le blanc d'cÊufest formé d'albumine et d'eau.Lc blln< d ..ùtê.t lc rtpedcs matières.lbuminoïdea.(Cellês-
ci coiti.nnent de Ir:ore, de l'hydrogène, de I'oxytène er ducrl.boô..) Lc poissoô, la viande. le glulen de lafârine, le caillé dul:it, le fromate, contiennent des metièrei albuminoides.
V. Un aliment completUn aliment complet est celui qui contient tous
les corps nécessaires à notre alimentâtion, etqui les contient en proportions convenables.
Nous n'ignorons pas que le /oit de sa maman estpour le bébé un aliment complet. ll conrient en effetdu sucre, de la graisse, de l'albumine, des sels miné-raux. de I'eau et des yitomines (substances qu'il estnécessaire d'absorber pour se bien porter).
.LE BLAXC D'O€UF CRU
Vl. RésuméLer aliments que nous absorbons seryent à entretenir notre yie.On peut les classer en trois catégories I
1, ceux qui contiennent de I'amidon ou des sucres, comme le pain, lespâter, les fruits; 2. ceux qui sont formés de graisse, comme la crème dulait, le beurre, I'huile; 3. ceux qui contiennent de I'albumine comme leblanc d'euf, le tluten du pain, le fromage, la viande.
Le lait est un aliment complet.
Vll. Exercices1. Quels sont les deux corps très nourrissants que conrient la farine de blé |2. Quels corps composent le sucre Il_ Commênr recueillê-t-ôn le mâtière grasre contenue dans le lâit ? eu'esr-cê q!e du caillé | du petir-
hit I{. Quels corps contient le blanc d'c.ufl Citez d'aurres corps conrenânt de I'albumine.5. Le lâit est un âliment coûplet. Qu'est-ce que cela veur dir€ ?
CES ALIMENTS CONTIÊNNENT :
Je I omidon I des groisses I
de l'olbumin e
sol ;ve, -'
3UCinlestin
l.LEs sucs(APPAFAL DtoEslr F
L'HOI.|ME SE NOURi|T
LA DIGESTION
.. Les. aliments absorbés parcourent le tube ditestif.
lls subissent des transformations. euelles sont_;lles ?Peut-on manger n'importe quels aliments et n,importequand I Ne doit-on pai observer certaines règles pourse nourrir et conserver une bonne santé | Nous ailonsessayer de répondre à ces différentes guestions.
l. Qu'est-ce que la digestion ?
1o Mangèon3 une bouchée de pain, de viande; oubien croquons un fruit. eue font notre boucheinotre mâchoire inférieure ? nos dents I notre langue I
20 Sachons que les aliments mouillé! par la salive,coupés, déchiquetés, broyés par les denti, brassés parla langue continueront d'être brassés, réduits enbouillie par les muscles de I'estomac.
3o Le pain a bon goût; mais ce toût est-il le même aumoment où nous le plaçons dans notre bouche et aumoment où nous I'avalons I Mâchons longuementun petit morceau de pain. N'avons_nous-pas |,im_pression qu'il devient sucré I La salive ne fait pasqu'humecter les aliments; elle contient le suc sali_vaire qui transforme I'amidon du pain _ et d,autresaliments comme la fécule de la pomme de terre, celledes haricots et tous les aliments appelés féculents _en une sorte de sucre qui pourra passer dans le sang,
. 30.De. même le suc testriquc, sécrété par les glan_des de I'estomac, transforme là viande, le poissoi,leblanc d'ccuf et tous les olbumlnoîdes en liquides guiPourront passer dans le sang.
..Le suc. pancréatiquc, sécrété par le pancréas etdéversé dans l'intestin, termine la digestiin des olbu-minoides et des féculcats. En outre le iuc pancréatiqueet la bile, - sécrétée par le foie et déversée dinsl'intestin - transforment les groisses en fines goutte_lettes susceptibles, elles aussi, de passer dans l! sang.
Le suc intestinal, sécrété par les glandes de |,inres_tin grêle, permet le passage des sucrès dans le sang.
.-,{o L'ensemble des opérations que nous yenonsd'énumérer (brassage, malaxage dei aliments, trens_lormâtion de ceux-ci en produits qui peuvent pesserdans le sang) constirue la digestion.
46
rcÊsTto Des AUMETIS
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ffiALITEXIS
'lég.rs- | ' lor, "ds
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fo.'ih6 à d,9é.+ ind igecl-es
Ëlrconserve ovo.iée o lc<,ols
ALI MENlS DANGÊFEUX
5o ll orrive que des personnes soienl incommodées el même empoisonnées pqr desolimenls folsifés, ohétés, ovotiés ou contenonr des po.osiles (voir poge lll). ll foui veillerà ne consommer que des olimenls de première quolilé, frois, sons pcrosiles.
6o Un enfant ne doit jamais abuser des consèrves ni de la charcuterie, ni manter enlreles repas; il doit ne boire que du cidre léger ou du vin coupé de beaucoup d'eauet n'absorber iamais d'alcool.
ll. Hygiène de la digestion
'lo Rappclons lc rôlc que iouent les dents i cou-per, déthiqueter, broyer. Faut-il encore que les den$tcient en bon état. Si elles menquenr, si elles sontceriées et douloureuses, ce travail sera mal fait; d'oùune fatitue supplém€ntâir€ pour notre tube digestif,
20 Si nous manteons gloutonnement, tropvite, ler inconvénaents seronr les mêmes; nous fatitue-rons notre tube digestif; nous risquerons de souffrirde I'estomac et de I'intestin.
3o Si maman dit: ne monge pos d'oliments ttop poivtés,trop vinoigtés, ne consomme pos de moutdrde, c'estparce que les épices rirquent de vous faire malà I'estomac.
40 ll nous est orrivé d'ovoir une indigestion; peut-être parce que nous avions insuftisamment mastiquénos aliments, peut-être parce que nous avions mantégloutonnement; peut-être aussi parce que nous avionsabsorbé des aliments << lourds à digérer > commeles escargots, les champignons, les beignèts trop tras,les gâteaux à la crème. ll faut savoir vaincre sa gour-mândise et choisir raisonnablement sa nourriture-
lll. RésuméLa digestion est I'ensemble des opérations qui s'accomplissent dans le
tube digestif, depuis le broyage des aliments jusqu'à leur passage dans le3ant.
Les glandes de I'appareil digestif sécrètent des sucs qui rendent les ali-ments absorbables par le sang.
ll est indispensable d'avoir dcs dents en bon état, de bien mastiquer lesaliments et de ne manter que modérément des aliments parfaitement sains.
lV. Exercicesl. Citez les difléren$ sucs que sécrètent les glandes de l,app.reil ditestlf.2. Pourquoi fâut.il bien mestiquer les aliments àvant de les avaler I3. Pourquoi devons-nour rétulièrement allcr <hez le denti3te I.1. Poul.quoi ne fiut-il use. qu. modé.ément des épice5 |5- Bt-il bon dc consommer beaucou;r de conserves I
47
bouch"I
L'HOI.IME RESPIRE
L'APPAREIL RESPIRATOIREQuelles sont les différentes
respiratoire humain I Que sefaisons pénétrer de I'air dansce qu'il nous faut apprendre.
parties de l'âppareilpasse-t-il quând nousnos poumons I Voilà
I. L'APPAREI L RÊSPIRATOIREDE L'HOM M E
poumoh droit pormoô 9 ot,che
1. LES POUMONS
48
l. L'ensemble de I'appareilrespiratoire
'lo lnspirons de I'air, la bouche fermée : nousconstatons que I'air pénètre dans le nez et que Ia poi_trine se tonfle.
lnspirons,lo bouche ouverte, en nous pinçont le nez: l,Àirpénètre dans la bouche et la poitrine se gonfle.
ll extste donc un posroge qui permet à I'air. introduitpot te nez ou lo bouche. de gagner l.intérjeur de lapoitrine.
2o.Observons lo grovure ci-contte rcprésentont lten-semble de notre appareil respiratoire. Suivonsle traier de l'air inspiré :o les fosses nosd/es (nez) et la bouche;a
.l.e phorynx, passage commun à I'appareil digestif et
à I'appareil respiraroire:c le lorynx qui se ferme au moment oir les aljmentspassent de la bouche dans I'cesophage, ce qui évited' << avaler de travers >>;
r la trochée-ortère;o les bronches (combien en voyons-nous sur le dessin l);a les poumons. dans lesquels pénètrent Ies bronches.
ll. Le larynx, la trachée-artèreet les bronches
1" Observons le larynx, la trachée.artère etles bronches demeurés attachés à un < mou > de veauou de mouton.o Le lorynx est formé de cort,/oges reliés par des mem_branes et recouverts de muscles. Un des cartilagesconsritue, chez Ihomme, la pomme d,Adam.
Touchons notre pomme d'Adam. euel,mouvementfait-elle lorsque nous avalons Ic La trochée-ortère est un conduit souple qui, chezl'homme, mesure environ 1B cm de long. Ce conduitest renforcé par des arceaux en cartilage. Le cartilagen'exisre pas du côté de I'cesophage. L.Lsoph"ge p"itoonc se dttater au passage des aliments.r Les bronches: ces deux conduits sont, eux aussi,renforcés par des arceaux de cartilage.
L'inflammation des bronches est la bronchite.
.]- POUÉOTET PLèVRE
lee deux ---:porois delo p lè,rre
lll. Les poumons
10 Ob3ervons le << mou >r de veau ou de mouton.A I'aide d'un canif, incisons les deux ôronches à I'inté-rieur des poumons. Constatons qu,elles s€ diyisenten ôroachcs recoodoi.cs et que ces dernières se divisenta leur tour en bronchioles.
Chaque bronchiole aboutit à un sac minuscule com_prenant des olvéoles pulmonoires. Des vaisseaux san_tuins très fins couvrent la surface des alvéoles.
2o Observons les poumons humains représentéspar la figure 2. La masse des poumons humains. commecelle des poumons des animaux, est molle, éiastique,spongieuse, de couleur rose.
Le poumon droit est formé de 3 parties, appeléesloôes; le poumon gauche n'a que 2loôes. Chez |,irommeadulte, les poumons mesurent à peu près .10 cm dehauteur et pèsent environ 600 g chacun.
Chaque poumon est entouré d,un sac à double paroiappelé plèvre; entre les deux parois de la plèvre setrouve un liguide; I'inflammation de la plèvre est lapleurésie.
lV. RésuméL'eppareil respiratoire de I'homme com.
prend les fosses nasales et la bouchê, lepharynx, le larynx, la trachée-artère, lesbronches, les bronchioles qui aboutissentaux alvéoles du poumon.
- La masse des poumons est molle, élas-
tique, spongieuse; elle côntiènt des alvéolesdont les parois sont parcourues par de nom-breux vaisseaux sanguins très fins.
V. Exercices
, l. D.ssiner I'apprreil rerpiratoirê; é..ivaz le nom de ahâqueortane.
,-2, lndiquêr I'emplâccment du lârynx .t dc la pomme d.Adtm;oe te t.achêe-artère; dê, poumons.
.3..Qu'esr-Gc qu'un elyéolc pulmoneir€l(On dh ousri uncolvéolc.l
,1. A quoi êrt due l. plcu.ésie I
3. BRONCHE
u.""rill oe r-,l,pton.Pr- i?FIESPI RATOIR€
49
2. UEXPIPATION
3. UII{SPI RAIION ACCROIT LEVOLUME DE IA CAGE
THORACIQUE
50
L'HOT'MÊ
LE MÉCANISME DERESPIRE
LA RESPIRATION
Nous connaissons maintenant le traiet que suit I'airlorsque notre poitrine se gonfle, c'est-à-dire pendantI'inspiration et lorsque, au contraire, elle diminuede volume pendant I'expiration.
Mâis comment les mouvements de la poitrine s'effec.tuent-ils I Que se passe-t-il dans nos poumons I C'estce que nous allons examiner.
l. lnspiration et expiration1o Observons ler ef,ets de la respiration, sur
nous-mêmes et sur le torse nu d'un camarade :
o) inspiration : constatons le ôombement de lo cogethorocigue, bombement dû à l'écartement et au relè-vement des côtes; remarquons que les organes conte-nus dans le ventre sont pressés de haut en bas : ledioPhrogme s'oôoisse (fig. 1);
b) expiration : constatons l'oplotissement de lo cogethorocigue, aplatissement dû au rapprochement et àI'abaissement des côtes. Le diaphragme s'élève etpresse lâ parrie inférieure des poumons (fig. 2).
20 Comprènons I lors dc I'inspitotion il y a agrandls-sement de la cate rhoracique, ce gui provoque unaccroissement du volume des poumons et un appeld'air (fig. 3) ; l'air pénètre dans les poumons en suivantle trajet nez et bouche, pharynx, larynx, trachée-artère, bronches, bronchioles.
Lors de I'exPitotion il y a diminution du volume de lacage thoracique et compression des poumons quiexpulsent une partie de I'air qu'ils contiennent.
ll. Respiration thoraciqueet respiration abdominale
10 Observons sur nous-mêmes et surle torse nu d'uncomorode ce qui se produit quand on redresse lacolonne vertébrale et qu'on rejette la tête en arrière.Nous constatons que les muscles qui élèvent et écartentles côtes remplissent plus complètement leur rôle :
le bombement de la cate thoracique e5t plus important.La totalité des poumons, y compris leurs sommets,
reçoit de I'air frais. On dit que l. respiration estthoracique (fig.4).
2o Observons mointenont ce gui se posse quond locolonne vertébrcle cst eourôée en ovont et lo ête incli-
I. L'I NSPI RATION
4 . BO|{N E 5. tlauvatsEAlTIlUDE ATTITUDE.espi..otion .espirol;oôtho.oc;que venlrqlê
Jtée..1: Tte thoracique, alors, ne peut guère êtrebombée; lans les sommets du poumon, I'ai-r n,est pas
l:T:l"lj..C'":. surtorrt te diaphragme gui proyoquerappet d air : la respiretion est dite ventr.lc ;uabdominale (fig. 5).
3o Concluons: pour permettre aux poumons d,êtreen totalité bien venrilés, il importe:a de se tenir bien drclt:a de rejetcr leJ époules an or ère.
. En adoptant cette attitude, on diminue le risque dedeyenir tuberculeux.
4o Le nombre dc nos inspirations at de nosexpirations. Comptons-les, au repos, puis après unexercice violent; dressons un tableau d'ensemble :
Ces nombres prouvent que les exercices physiquescréent une vé toble sotf d'eir : ils oblitent i inrpi.u.profondément et à une cadence plus raiide.
Lo fièvre, elle oussi, occroît te rythne àc lo respitotion.
lu têDo! I ^: -" "'' | .a) p.r lnn
rprès un êxêrcic. vlolcnt | 35 prr mn
-..ii!-"',i-:iËif ï:i'î.:'":i:i.i:1;""ïflî::{"ïifi f,îi.ï- L'expiration de I'air contel- EÀt " 4lrvtt se r ar. conEenu oans tes poumons est due à |,eplatissemcntdc le_cage thoracique et à l'élévation du d'iaohra"-"-- --- - 'Au repos I'hommc inspire et expire 15 fois eiviron par minute.
6. SPtPoMFRÊSIMruFI E
tv. EXERC|CES
_ 1. Qu'appclle-t.on insptr.rionl cxpir.tionl eucfont Iêr côtas, le di.phratmê, iu cours da l.inspirr.tion I d. I'cxpintion I
2. Qu'ôtpêlla-t-on rêspinrion thoraciqua I raspi-Ètion rbdominalc I
_ 3. L'edult., donr I'inspi.ation normrl.arrdc O,Sl,frit 15 lnspirationa par minutc. Combicn fait_ll ren-tter de litrês d'air d.ns 3ês poumons en t hêu.ê |
- .1. Qucllc .ttitude doit-on .doptar pour ventllêr
laatamênt lês poumgns I
. 5.- ExDétièn.. j Lê fl.con r.nvêrsé (ût. 6) conriêntdêl'rlr i6qu'cn A, Unélèv., le nêz pin<é, insptr.I'rl. à I'ride d'un tut.u de caoutchouc. Le niveau del'cau s'élèvc dc A ên I dtns le ll.con. Le volumeaompds antra lea nivaeux A ct B corrêlpond ouvoluûe-.!'oit i6pi.é. !'.ppùêil utilisé s'apicllc unspiromètrr.
,5
51
I. L'AIA E.xPIFE N ECHAUFFELÊS DOI61S. IL CONTIENT DÊI.A VAPEUR D' EAU
L'HOI.TME RESPIRE
QUE SE PRODUIT.IL PENDANT
LA RESPIRATION ?
l-'air inspiré qui pénèffe dans les poumons est iden-tique à celui qui nous entoure, mais non à celui quenous rejetons. C'est que I'air a été modifié dans nos
poumons, Qu'avons-nous constaté en entrant dens une
pièce clos€ où séjournent depuis des heures des hommesou des enfants I
l. Expériences10 L'oI expiré est Plus crtoud que I'oi inspiré : on
souffle dans ses mains, I'hiver, pour les réchauffer.70 A l'oide d'un tube de verrc, chossons dons de l'eou
de choux I'oir gue nous expirons.L'eau de chaux se trouble. Or I'eau de chaux a la
propriété particulière de devenir trouble au contactd'un gaz appelé gaz carbonigue. Concluons : I'air expirécontient du 8az carbonique.
Des observatlons tâiles evec des appareils précis parmettentdê <onstatêr que Ieir inspiré et I'air expiré n'ont pas la mâmecompo6ition (fit. 3).
I lilro d'rh insid I lirc d'rh rsht c$tio[l
oxySène | 0,2 litre 0,16 litre
8âz carbonique I quelquer treces 0,0,1 lir.e
3o Soufflons I'oir expiré sur une glocc bien froide.Celle-ci se recouvre de buée. Concluons : l'air expirécontient beaucoup de vapeur d'eau.
,lo En conclusion, disons que l'air introduit dans les
poumons s'appauvrit en oxytènei il se charge de gaz
carbonique et de vapeur d'eau.
ll. Que devient I'oxygène disparu ? Comment se formele gaz carbonique?
On e découvert que I'oxytène introduit dins les Poumons traYerse la Paroi des alvéolêr et Pâlse dans
le sant où il s'unit aux tlobules routes. Celx-ci l'€mPorteni dânt tout le corPs où il sert à brûler des déchets
et à nourrir les organes. ll se produit du 8az carbonique et de lâ vaPeur d'eau (volr P. 92) qui sont trans-portés per le sânt iusque dans les alvéoles d'où ils ront exPulsés et reletés aYec I'air exPiré (fig.'{).
ll!. RésuméL'air expiré n'a pas la même composition que I'air inspiré' ll conticnt
bcaucoup moins d'oxygène et beaucouP plus de gaz carboniquc Gt d.vapeur d'eau.
L'oxygène passe dans le sang àtravers la paroi der alvéoles pulmoneircr.
52
orygène, gûr orygèrF . g€n L,HOl.lllE RESp|RE
,1.r,*ot,o*t-i
t- L.E!DCDI'
cdsÊFvÊtr1ÊT RA'EÎTENI
, 10 ll fout se tentr bicn droit, lâ tête haute, afin oueles sommets des poumons soienr bien ";;;,1;r-;;;;"les- microbes de la tuberculose ne puissent s,y fixer.
, 20 ,Lo
prctiguc régulière de l,éducotion physigue, çons.li_bue à mainrenir en bon état * I "reii"l"i fiii"r"tfrespiratoire.
, 3. ,!!
fo* évirer le plus porsible de respirer de l,oirï:::,_.^*, de I'oir pouvre en oxygène ou ihorge ae gizcorbonique:o Puisque la combustion consomme de l,oxypèneon aura soin de renouveler l,oir dons les p,èces ;ù- s;;;o,llumés des
.opporeils de chouffoge, poêles et réchauds.a rutsque la respiration consomme de I,oxygène et
lLodr,,.d: 8az carbonique, on ourc soin d,oérer lesp,eces où prus/eurs personnes ont séiourné,a: ll flul: en revanche, .echercher les occasions de
:y-:::-o:,':,, pu,. (à ta campagne, I r" rnon.anl,-jr"meï et de te rcspirct profondémeft.
,- L'éducation physique, les sports pratiqués modéré_ment, en créant < la soif d'air > obligent à ."rpi.* ifond et conrribuent à I'hytiène de la- respiration.50 Nous avons lu que des personnes avaient étéasphyxiées par les goz ptoduits dons des poê/es dort /eti.toge étoit défectueux : il faut vet er l, ce que le ii.ogl
des oppo,teils de chouffage soit conyenoble er éviter deootmt dons une pièce oit est ollumé un poêle ou unesolomondre-
Nous, avons -lu aussi que des personnes ont étéasPl/Iiées par le goz d'écloiroge. Ce taz, en effet, est
ll,l-l'lî?-ll faut vei er à-ce que te saz a,ecrai.aje nepursse s échapper sans brûler,
6ruz
troces
CAR!OXIQUÊ
4. LE SAiIG ABATDOW!{Êou gaz cARÀOl{tou! È1 sF
CHAFGE O'OTYGÊ E -
V. Résumé ,.
Efiorçons-nous d'inspirer profondément et de rêspirer de l,air pur; aérons:ili:J::. j::,:1ï:.-"
1- T.,, séiorrno.ns. Mén " J-;;;; l.s appare i rs de
l!{"t" mal insrallés et du gaz d'éctairage.
Vl. Exercices1. Quels avantagei tire-t-ôn d,une promentde à la campagne ?
2. Pourquoi ouvrê-t-on les fenêtres de le salle de classe-pendant le réc.éerion I3. Pourqûoi faut-il yérifiêr f.éouem,.bi*. d; ;;; i ,"r';"' " """""'t""t l'état du tuvÀu à tâz I Pourquoi fâut-il fêrmer chaqu€ soir r..,' Pourquoi est_ir dânSereux de raiss€r sans surveitance une ressiveuse bouitir sur re réch.ud à 8rz I
53
I.JE SENS DES PULSATIONS
TRANSPORT DE L'OXYGÈNE ET DES HATIÈRESNUTRITIVES DANS LE CORPS HU}IAIN
LE MOTEUR DE LA CIRCULATION:LE CGUR
Le sang n'est pas un liquide immobilel il circule dansnotre corps comme circule I'eau dans des tuyaux.Un << moteur >) provoque cette circulation : c'est unmuscle, le cceur.
l. Le sang circule dans tout le corps'1', Quel que soit I'endroit de notre corps où
nous nous piquons, le sang apparaît. Le sang setrouve donc en tout point de notre corps.
20 Serrons notre poitnêt droit dans notremain gauche; appuyons l'extrémiré de nos doigtssur les côtés de notre cou. Dans les deux cas. nous sen-tons de légers chocs. Comptons le nombre de ceschocs par minute. Ces chocs sont produits par /e songqui circule por ondes successiyes. (70 chocs à la minute,e nviro n. )
3o Plaçons notre oreille sur le côté gauche dela poitrine d'un camarade l nous entendons deschocs; ils sont plus forts et plus nombreux lorsque notrecâmârâde vaent de courir.
Un orgone, le cæur, Ionce le song dons ies diférentespotties dû cotps.
40 Essayons de prendre notre pouls; d'abord \.repos; puis après avoir couru; constatons que le nom-bre des pulsations par minure est supérieur à 70.
ll en serait de même après une vive émotion (peurou joie) ou si nous étions malade (fièvre).
Le docteur târe le pouls d un màlade. C'est qu'en effetla fièvre s'âccompâtne d une accélérÀrion du poulnc est-à-direde Iaugmentation du nombre de batrements du (æur par
Ainsi la circulation du sang est rendue plusrapide par I'exercice physique, l'émotion, lafièvre.
I l. Le ceur1o Observons un cceur d'animal (mouton, veau,
porc) :
o) I'extérieur : c'est un musc/e rouge, recouvert de
traisse par endroits. Sa forme est à peu près conique.
2.J E PRENDSMON POULS
4. LE COEUR
54
3.J'ENTENDSôATTFELE CCEU R DEMON CAHAPADÉ
ore i llette
veô)riculegouche
s.scHÉMA Du cæuR c6upÉ
Au cccur sont fixés des vaisseaux : ceux dont lasection demeure ouverte sont des artères; ."ri aoiila section est affaissée sont des veines-
b) I'intérieur : couponsNous constatons qu'il est4 cavirés inégâles :
le cceur en deux parties.creux et qu'il contient
COEUR HUUAIN
r deux à la partie supérieure : les orelllettes (oreil-lette droire, oreillette tauche):r deux à la partie lnférieure : les ventricules (ven_tricule droir, ventricule tauche)...Découvrons les cavités qul communiquent entre
elles.r L'oreillette gauche et le ventricule gauche communÈquenr par un orifice que peur fermer une valvulell'ensemble forme << le cceur gauche >>.
. L'oreillette droite et le ventricule droit communi-quent par un orifice gue peut fermer une valvule;I'ensemble forme << le ccur droit >.
Constatons enfin que << le cceur gauche >> et << le cæurdroit n ne communiquent pas entre eux.
20 Notre c@ur : observons sur le croquis ci-conlreI'emplacement de notre ceur; sachons que la pointeen est située un peu au-dessus de I'extrémité inférieuredu steanum.
Le ceur est un peu déporté vers la tauche; il setrouve en avant de I'csophage. Le cccur d'un adultea environ 10 cm de long er 9 de larte; il pèse environ280 g.
lndiquons, avec I'extrémité du doi$, le contourapproximatif de notre ccur, I'emplacement des deuxoreillettes et des deux ventricules.
poumon
d ioph"J9m"6. EMPI.ACE ENl DU
Résumé lll.Le ceur est un mu3cle rouge, creux, situé entre les deux
est divisé en 4 cavités : les deux oreillettes et les deux ventricJegadheuné-val
le ventricule gauche par un
lV. Exercicesl. En quelle rêgion de le poitrine entendez-vous lê miêux les batremehtr du ceur,2. lndiquer ivec le dolgt l,emphcement d{ c".u. a"
"oa"u or"."ji, t:"rnir"."."n, a.
"ot.e propre
3. Dc55ine2le cegê thonciquê, le ceur; tacez en pointillé le contour des poumons..1. D.stinez lc rchêlrl. représêntant I'lntérieur du càur hunein.
ve r nes.coves
oàrle
r.L E COEU R ET SES VAISSEAUX
\- ortêre - /ueinesp,l-o^'f oylmon
ÎRANSPORT DE L'OXYGÈNE ET DES I{ATIÈRES
NUTRITIVES DANS LE CORPS HUI{AIN
LES ARTÈRES ET LES YEINES
Le cceur est le moteur qui envoie dans notre corPs
le sang chargé d'oxygène et de matières nutritives.
Le sang circule dans des conduits aPPelés vaisseaux
sanguins, donl les noms nous sont fâmiliers : artères.veines, et qu'il nous faut maintenant étudier.
l. Artères et Yeines
10 Observons des tronçons de voisseoux gui <( sortent >
du cæur : lo section de certoins de ces voisseour demeure
ouverte, telle celle d'un tuyau de caoutchouc. Consta'tons que ces mêmes vaisseaux ont une poroi résistonte,
élostique. On les nomme artères. Remarquons qu'unede ces artères part du ventricule gauche, l'autre du
ventricule droit.Les autres vaisseaux ont une section semblable à
celle d'un tuyau de toile : elle s'offoisse; Io porci de ces
voisseou.x est flosgue: ce sont des Yeines.
Remerquons que 4 veines âboulitsent à I'oreillette gauche et2 à I'oreillette droite.
20 Le sang circule dans toutei les régions ducorps. ll perle à tous les endroits oil I'on se Pique'C'eit qu'on a percé un vaisseau très fin - il n'a qu'uncentième de millimètre. de diamètre - aPPelé vaisseau
cqPilloi.e (c'est-à-dire fin comme un cheveu).
I l. L'appareil circulatoireObservons les schémas 3 et 4.
10 Suivons I'artère aorte : elle part du ven-
tricule tauche, se ramifie en plusieurs artères dont laplupart sont situées le long des os (par exemple I'ar-
tère fémorale le long du fémur). Quelques artères
sont à << fleur de peau >> (artère du poignet (1)' artères
des temPes...).
20 Suivons I'artère pulmonaire qui Part du
ventricule droit et qui aboutit aux Poumons.
30 Remarquons les quatre veines pulmonairesqui aboutissent à I'oreillette gauche; elles viennent des
poumons dont elles ramènent le sang au cceur.
40 Remarquons les deux veines caves qui aboutis-
sent à I'oreillette droite. Elles conduisent au cccur le
sant qui a circulé dans le tronc et les membres'
(l) lc méd€<in < P.end le Pouls du mrlâdc D 'n rPpûtrnt létèrc-mcnt 3!r I'rrtè.ê du Poiinet.
èorle
ver ôes \c oves
orl-èrepulmonoire
3. COUPÊ DU .COËUR(SCHÊMA'
56
or^lèreoorfe
vêinesp.-rlm on.
-)Vr'
2. CIRCU LATION DU SANGDANS LE COEUR
o.l-è.epulmoCoi.e
--POUmOn
ve ine
50 Ce.toines yeines sont situées prcfondé-ment à I'intérieur de notre corps; d'autres,au contraire, sontsituées<( à fl€ur de peau >.Observons le! veines de nos mains, de nosbras, de nos jambes.
60 Artères et yeines ie reioignentpar les vaisseaux capillaires. Les artèresse divisent en effet en ramifications de plusen plus fines, ce sont les yoisseoux copjl-loires auxquels fonr suite des veines deplus en plus grosses,
'pulmonoi.e
., ll l. Mécanismeo)'ra.. d" la circulation du sang (')oorle 10 Le cæur est un moteur gui aspire et
refoule le sang : dans les conditionshabituelles, il se conrracte enyiron 70 foispar m inute.
Nomb.. d. tùl...io.r d u..d!l!. I l. minurê
T.mpér.tu.ê du co.p.
70 t2o t.to
37,50c ll0oC .lloc
20 La €ontraction du ventricule gauche chasse le sang, par I'oorte, dans les artère,puis dans les vaisseaux copilloircs (la valvule gauche s'oppoie à la remontée du sang dansI'oreillette gauche).
30 Le sang revient au ceur par les veines: les deux veines cayes le conduisent àI'oreillette d.oite qui, en se contractant, le chasse ensuite dans le ventricule droit_
4e La contraction du ventricure droit chasse re sant par Iartère purmonaire dansles vaisseâux capillaires des poumons (ra varvule droite i'àppose à ra iemontée du sangdans I'oreillette droite).
_ 50.Le sang qui a irrigué les poumons revient à l,oreillette gauche par les
4 veines pulmonaires.60 Le ccur fonctionne donc comme une pompe.
. A chaque contraction du ventricule gauche, 1/10 de litre de sang, environ, est lancédans I'aorte.
4.I]APPAREIL C IRCU LATO I R E
ly. Résumé1. L'appareil circulatoire comprend le creur, des artères, des veines .À
des vaisseaux capillaires. Des ventricul$ du c(êur partent dcs artères; aux,f)oreillgttes aboutissent des vcines, A
f Ler c<intractions.du cceur chlssent le sane des yêntri.utê. den+.tac
oreill?ttes a{outissent des vcines, I
Z Ler cdntractions.du cceur chessent le rang des yentricules danr,lesartères..Après avoir circulé dans les vaisseaux capillaires, le,sang reviintaux ofeillettès par les veines. i
V. Questions
'.' "l;?iii"ri1,'.,1f:"î'.'"'Tlill:,1' '"""' êt dê s€s vlis'eâur srntuins (fit. 3) : n'oubti.z pa' d'indieu.r2. Qu cst-(c qu unê ârtèrê l une v.inc I un .epilhirc I.3. Expliqu.r l. trôjêt du r.ôi ên partrnt du ventriculc aruchc.(l ) Pou. Cou.r Hor.n 2ê.n.é.
57
s o.'g coogr lé
l.LE saNG song bolluôATTU NE COAGULE PAS
TRANSPORT DE L'OXYGÈNE EÎ OES I'IATIÈRES
NUTRITIYES DANS LE CORPS HUI.IAIN
LE SANG
Quand nous nous piquons, quand nous nous couPonr,le sang perle. On nous donne alors les soins nécessaires
pour arrêter ce saignement. Quand nous << sâignons >un poulet, il meurt. Le sanS est donc nécesseire à lavie. Apprenons quelle est la comPosltlon et quel est le
rôle exact du sang.
l. Le sang que nous PouvonsobserYer
10 Lê sang frais r il est liguide et rouge: il a une
saveur particulière (nous avons Parfois sucé une Petiteplaie de notre doigt) : le sant a une saveur salée.
Procurons-nous du sang d'un animal fraîchement I
tué; mettons-en dans deux verres. Leissons rePoser
le sang contenu dans le premier verre; très rapide-
ment se forme uî coillot. Battons, avec des brindilles,le sang du deuxième verre.
20 Lc sang caillé ; constatons que le 1er verrecontient maintenant une masse gélatineuse et rouSe
que I'on appelle le coillot. Ce caillot baigne dans un
laquide launâtre nommé le sérum.
30 LG sang battu : les brindilles de bois se recou-
vrent d'une matière télatineuse, grisâtre; et dans lefond du verre reste un liquide route qui ne coâ8ule Pas.
ll. La composition du sang
1o Le sâng est formé d'un liquide appelé plosmo'
de gloôules .ouges qui lui donnent sa couleur et de
globules bloncs. Les globules ne sont visibles ni à I'ailnu ni à la loupe. lls sont tellement Peti$ qu'on ne
peut les observer qu'au microscoPe.las trobotrs tougês sont de Patits disques de 7 millièmes de
millimètre d. di.mètr. et de 2 millièmes dc millimèlrê d'éP.it-seur. lb sont létèrêmênt renllés iur l.t bords. ll t â cnYiron5 millions de tlobulcs rougc, per mm! de sang hum{n.
Ces tlobul.s rouges Pcrvênt.mmagrsitler dt I'oxt!ènact le transporter drns logt le <orPs humain.
L.s globur.s bronas ont una forme irrétulièrê; ib rônt Plus
trot êt côviron ûlllê foi. moins nombreux quc lca llobÙlcsiougcs, lls pcuvent sc déformer et ont h ProPriété P.rticulièr'd'abtorber les microbes Puir de les ditércr. En tc dêformlntils p€uvent taiverser les Perois for! mincas dêt vlissaaux lln_
8uins.
se.'g l,^o is
lobul.
2.GOUTTE DE SANG VUE
;i,tiOùtt
rreo
fAU MICROSCOPE
58
4,'f"r"Dans le prosmo est dissoute une malière qui, à I'air, se trans-
forme en un corps élâstique et taisâtre dont la compositionrappelle celle du blanc d'cËuf: ce corps est la,lbrine,
C'est le plasma qui transporte les matières nutritives, pré-parées par lâ digestion, er le taz cârbonique produit dantI'orSanisme.
20 Quond on /oisse le song ou rcpos et à I'oir, lafibrine qui se forme emprisonne un très grand nombrede globules : la masse obtenue est un caiilot rougeâtrerecouyert de sérum.
30 Quond on fouette le song ovec des brjndilles, lafibrine se dépose sur celles-ci et n'emprisonne quepeu de globules : aussi est-elle grisâtre, tândis que leliquide restanr, qui contient la plupart dei globules,est rou8e,
4o Sachons que le corps d'un homme adultecontient environ 5litres de song.
3. ABSORPTIOND'UN M ICROEE
PAR UNGLOBULEBLANC
lll. Tableau d'ensembleSang coagulé Sânt bettuSânt frais
Plesma
+Globules rougei
+Globules blancs
liquide et quelquÊs glôbules
(térl|ft)liquide conren.nt la plupart
des globules
fibrinê emprisonnanttrès pe!
dc globuler
fibrlneemprisônnant
le plup.rtdes tlobubs
(c.illot)
lV. Résuméf. Le sang frais coagule rapidement et se séparê en caillot et sérum.2. Le sang est foimé d'un liquide ou plasma contênânt des globules
rouges rt des globules blancs. Les globules rouges transportant I'Jxygènedans le corps humain.
3. (r) Le plesma contient en dissolution une matière qui, à I'air, setransforme en un corps élastique : la flbrine. La fibrine en se forment empri-sonne de nombreux globules en un caillot que baignc le sérum.- {. (r) Le plasma transporte dans le corps humain les matières nutri-
tives produite par lâ digestion.
V. Exercices-1.
Lorsquc vous vous piquez ou que vous vous coupez létèrement, le sân8 coule, s,épaissitt un€croûte se formê. Que s'èst-il passé ?
2. Vous avez vu votre maman fouetter, avec dês brindilles ou une fourchette, le sent du lepin qu,ellcvicnt dê tuer. Pourquoi procède-t-elle.insi I
l. Oessinez un tlobulc rouiaê : de facc; dê profil. Coloriez-le..1. Un globule blanc absorbê un microbê : de.sinez lê tlobule êt le microbe.(l) Pou. lc cM 2c rnnaê
59
TiANSPORT DE L'OXYGÈNE ET DES ]'IATIÈRES
NUTNITIVES DANS LE CORPS HU}IAIN
TRANSFORMATIONS SUBIES
PAR LE SANG
veine covesupérieure
vernecoveinfér.
1. RELATIONS ENTRELE COEUR ET LES POUMONS
Le sang, lancé Pâr le ccÊur, revient à son Point de
aéo".t "i.e, être passé dans les artères' dans les
;J'li.irJ' dans les veines' Quelles modifications a-t'il
.uli", "u
.ou.a de ce circuit I Pourquoi sa circulation
continue est'elle nécessâire à notre viel
10 Dans les Poumons (fig. 1), le sang se débar-
rasse du 8az carbonique gutil contenait et ses tlo-Ùulu, .or!", se chargent d'oxygène : il prend une
belle teinte rouge.
Ce sanr revenant des poumons' pénétrant dans
t'o."itf"a.J gauche Puis dans le ventricule gauche et
chassé dans I'artère eorte, est donc oxygéné et rouge:
c'est du song ortériel.
2o Le sang, à mesure qu'il est distribué dans le
corps par lei artères et les capillaires' P:t9 :9""rJ"ci.
qui sert à nourrir les organes et à brûler
."itfin, dé.h"tt: il se charge du gaz carbonique pro-
àui, "t
d", "uar",
déchets' ll prend une teinte sombre :
c'est du song veineux,
Le sanr de I'oreillette droile, du Yentricule droit et
de I'artè-re Pulmonaire est donc du song veineux'
c'"st-a-aire pàuvre en oxygène' riche en goz corbonigue
et de teinte sombre.
30 Le sang veineux redevient du sang artéricl
dans les parois des alvéoles Pulmoneires'
40 En outrè, les matièrcs nutritives Provenantde la digestion Pa3sent dè I'intestin dans le sang :
0)
,9
I?lolI
' IRANSPORT DES MATIËRES
iuinrrrves DANS LE saNc
r Les groisses sont déversées Par un ( canal >> directement dans le sant veineux'
o Les outres motières nutritives traversent le pie avant d'être déversées dans le
*"" -""-*"r,. -r-"
Foie r€tient des sucres si ce5 derniers sont troP abondants' ou' au
.oniraire, en libère si le sang est troP Pauvre en sucres'
Finâlemant les mâtièras nutritivês tont diitribuées au corPs entier par lc seng'
60
l.r'cRArGNEz LEs MALADTÊsDE CCEUR/,
Hygiène de la circutation du sang1o Après un efrort violent, que ressentons-nous ?
Notre essoufflement, la sensation d'étouffement, lespalpitations, la rapidité de nos pulsations sont dusà ce que notre organisme a produit beaucoup de gazcarbonique et exige beaucoup d'oxygène.
Le cceur, qui doit lancer le sang plus viol€mmentet plus fréquemmenr, se fatitue.
Les exercices physiques trop nombreux ou tropviolents peuvent causer des maladiès de cceur(fie. 1).
2o Nous voyons parfois, sur les jambes nues decertain€s personnes, des cordons noueux et bleuâtres :
ce sont des veines dilatées de place en place, Cesdilatations ou yo.ices peuvent s'ulcérer et laisseréchapper du sang (fig. 2).
Les forretières en setront les yeines des jombes fovori-sent I'oPpotition des vorices.
3o Les coupures, piqûres, écorchures provo-quent l'écoulement du sang; un écoulement san-guin abondant se nomme hémorrogie.
Si l'écoulemenr est insignifiant, le sang perdu secoagule vite et constitue une << croûte >> qui obturela blessure.
Si l'écoulement est important, on applique sur laplaie de I'alcool à 90o ou de I'eau oxygénée ou dumercurochrome (fig. 3).
Ces produits, en même temps qu'ils arrêtànt I'hémor.ragie, désinfectent la plaie, c'est-à-dire qu'ils tuenr lesmicrobes qui peuvent s'), trouver.
4() Pour mettre fin aux saignements de nez, ilconvient d'introduire dans les narines un pelit tampond'ouate imbibé d'eau vinaigrée ou d'eau oxygénée.
Travaux pratiques1. Appliqueroccâsionnellemenrsuruneplaier:ndesproduitsrusceptibl€idefairecesserl.hémorragie.2. Appliquer un pânsement sul. une plaie préalablement désinfe.tée.
2 VARICES DE I.AJÀMBE
3. COM MENT ONDESINtsECTE UNE
PLAI E
Résumé- -f - Le-sang porte au corps entier les matières nutritiyes provenant
de la digestion ainsi que I'oxygène.
- ll-se charge de déchets, notamment de gaz carboniquequ'il abandonnedans les poumons.
. Le sang artériel est oxygéné et rouge. Le sang veineux, pauvre en ox)r-tene, rtcne en taz carbonique, a une teinte Sombre.
2 - Le cceur, comme tout moteur, se fatigue s'il èst surmené.Si nous sommes blessés, arrêtons I'hémoràgie à I'aide d'alcool, d'eau
oxygénée ou de mercurochrome.
bt
LE CORPS HUXAIN SE DÉ'ANRASSE DES FOISONS
LE FOIE, LES REINS,
LES GLANDES SUDORIPARES
Le gaz carbonique Produit dans I'organisme est
reieté au niveau des poumons' Mais le corPs Produitd'autres substances dont il doit se déborrosser sous
beine de mort.ll faut que ces produits soient extraits
iu ,"ng "a
éliminés. C'est le rôle des glondes que
nous allons étudier'
l. Le foie
1o Observons un foie d'animal : c'est une masle
brune portant un Petit sac appelé pche ô lle' (ou
vésic.ule bilioite) qui contient un liquide vert' le felou bile. Des vaisseaux santuins aboutissent au foie'
20 Le foie humain (représenté ci-contre)'
ll est situè dans la cavité abdominâle, en haut' à
droite (donc à gauche sur la figure), entre le dia-
phragme et I'estomac (fig. 1).
lndiquons à I'aide de notre doigt le contour de
notre foie.
Le foie humain, chez I'adulte' pèse environ 2 kg' ll
est relié (fig. 2, poge 60) d'une part à la paroi de I'in-
testin Par des copilloires qui se réunissent en une
veine et lui aPPortent des mâtières nutritives Puisées
dans I'intestin.
ll est relié d'autre part au cæur Par une veine qui
I. EMPLACEMENT DU FOIEDANS LE CORPS HUMAI N
æsophoge/
2 - ÉCOULEMENT DE L4 AILEôÀlrs utHresrtN GRELE
62
III,.dIII
ioph
I
|.o9 me
se déverse dans la grosse veine cave'
3o Le rôle du foie I nous sâvons déjà que le foie
tégulorise lo richesse du song en sucre' En outre la bile
qu-'il sécrète focilite Io digestion des groisses (fig' 2)'
De plus, le foie transforme certâins corps analogues
au blanc d'euf en un Produit toxigue' I'urée' qu'il
déverse dans le sant et qui est éliminée' ensuite' Par
le rein.
Enfin le foie élimine, dans la bile qu'il sécrète' des
Doisons fabriqués par les autres Parties de I'organisme
ou oue le docteur nous a fait absorber en très Petite
qua;tité Pour nous soiSner (certains poisons sonc
en effet emPloYés en Pharmacie)'
inleslingrêle - -
- -o.lèôeoo nle
3. ljAPPARIII URII'AIRE
COUPEREI N
ll. Le rein1o Observons un rein d'animal (de mouton par
exemple). C'est une masse brun-rougeâtre qui a laforme d'un haricot, Coupons-le en long: une ortèrcpénètre dans le rein. Elle s'y divise en caplllaires; cescapillaires invisibles à l'cil nu se réunissent pourformer des petites veiner qul aboutissent finalementà une veinc unique.
Au cours de son passage dans le rein, le sang esten partie filtré : un liquide appelé urine traverse le<< filtre >>, il est recueilli dans une cavité qui peut seyid€r par un conduit aboutissant à la vessie.
20 Obscrvonr rur le dssin ci.contre la disposi-tion dc- dcur reins humainr (fig.3).
Situés de part et d'autre de la colonne verrébrale,à h hauteur des dernières côtes, ils sont de couleurlie de vin. Chague rein p&e environ 1.lO g.
Le s.nt est âmené dans le rein par une artère. Aprèsfiltrâtion, il sort par une veine (fig..1). L'urine élimi-née s'accumule dans le yessie d'où elle sera expulsée.
L'homme évacue cnviron'1,5 I d'urinê par iour. Cêttê urinccontient p.è3 dc ,10 t d'urée, pobon produi! suftout par lê foi..
lll. Les glandes sudoriparesObservons notrc paau quand noui 3uons :
des gouttes de sueur perlent en de multiples points.Châque gouttelette est sécrétée par une minuscule
glande appelée glondc sudorlqorc (fig. 5). Dans certainesrégions de notre corps, il en existe plusieurs cenhinespar centimètre carré.
La sueur a une composition anâlotue à celle deI'urine, mais elle contient davantage d'eau.
Les glandes sodoriprres éliminent une quantité de sueul. à peuprèr égale à le môillé dê la quantité d'urine éliminéa pôr un rein.
PPl.esr épidenme
SCH ËMATIQ U E D'UN
lV. Résumé
Le foie élimine dans le bile les poisonsfabriqués per I'orgenisme.
Les dêux rcins éliminent I'urine, qu'ilscxtraicnt du 3ang €t qui contient un poison rppelé urée. L'urine s'accumuledenr la veesie.
Les glandes sudoripares produirent la sucur dont la GomPosition estenalogue à cellc de I'urine,
5, COUPE DE LA PEAU
Y. Êxcrciccs : 1. Darrinêz le croquii du toiê, du rein ct dc la pceu. - 2. Où la bilê est-.lhproduit. I Commen! est-elle êliminée | - :1. Où sont placés lca reins ? Que Produis.ôt'illl
63
l_-
cris lo I lin
pup' lle,
co..éé nqrF e,prique
I. L'OEI L HUMAIN
2. L'CEIL,DONNE UNE IMA6ERENVERSEE DES OBJÊÎS
cond,ri/oud itiF
3. L'OFÊI LL E HUMAINE
I. LES ORGANES DES SENS
Nous sommes renseitnés sur (e qui nous entouregrâce à nos yeux, à nos oreilles, à notre nez, à notrelangue, à notre peau. Ces organes qul nous permettentde voir, d'entendre, de sentir, de goûter, de toucher,sont appelés orgones de! sens.
1. - L'eil10 Obseryons un æil de loPin: comme I'eil humâin,
cet cÊil est protété pâr une enveloppe résistânte dontune partie, lo cornée, est transparente. A I'intérieurse trouvent I'iris, per€é d'une ouverture de grandeurvariable : la Pupille, et une lentille appelée cristollin.Une membrane, la rétire, tapisse I'intérieur de I'ceilet se prolonge par le nerf oPttgue.
20 A un obiet placé devant I'ceil correspond surla rétine une imoge renversée de cet objet.
Les impressions lumineuses reçues par la rétinesont trânsmises par le nerf optigue.
2. - L'oreille10 Observons lo fgure I : I'oreille externe comprendpavillon et un conduit que ferme une membrane
qmpan. De l'autre côté du tympan se trouventles parties internes de I'oreille où aboutit le nerf ocous-tigue.
20 Lorsqu'un bruit, un son parviennent à I'oreille,ils font vibrer le tlmpan. Les vibrâtions sont trânsmlsesau nerf ocoustigue.
3. - Le nez1o Oôseryons Io figure 4: une membrane où aboutit
le nerf olfoctif r^pisse les parois intérieures du nez.
20 Lorsque des vapeurs ou des partlcules très finesviennent toucher la membrane, I'impression recueillieest transmise par le nerf olfoctif,
4. - La langueOôseryons lo langue d'un comorode : elle porte un
grand nombre de petites poPilles auxquelles aboutis-sent des nerFs qui transmettent les impressions du goût.
5. - La peauOôservons lo figure 6 : elle représente une coupe
de la peau. De part et d'autre de la glande sudoriparenous voyons des nerfs qui transmettent les impressionsdu toucher.
64
,- qrosses-.' -popilles
.- - - popilles
il. LE SYSTÈme Xenveux
Les renseignements fournis par les orgones des senssont transmis par des nerfs au cerveou ou à la moelleépiniète.
Le cerveou, la noelle épinière, les nerfs sont troisPa.ties importantes du s),Jtème nerveux.
l. - Le système neryeux1o ll nous est arrivé de voir le cerveou etla moelle
épinière d'un lapin, d'un mouton ou d'un veau.
2o Obseryons lo figure7; elle représente une parriedu système nerveux de I'homme :
- le cerveou est logé dans le crône;
- la moelle épirière est logée dans le canal quiexiste à I'intérieur de la colonne vettébtole;
- du ceryeou et de la moelie épinière partent desnerfs qui abourissent dans les diverses parties du corps.
2. - Actes yolontaires et actesinvolontaires
1o Nous e.récutons volontoircment certoins octes inous ouvrons une porte, nous lançons une balle, etc...C'est le ceryeou qui provoque ces actes volontaires :
ses ordres sont transmis aux muscles por des nerfs.
20 Nous exécutons oussi dej octes involontoircs : le
directement mon geste sans intervention du cerveau.
3o Des nerfs spéciaux provoquent, sans interven-tion du cerveau ni de la moelle, les mouvements deI'estomac, de I'intestin, etc...
6. IA LANGUÊ
' me pique la main. Aussirôr, je la retire. La sensa-
l*i"":Xiî: tion douloureuse a été transmise à la moette épinièreEÎ LA MCELLEÉptlrÈne et celle-ci, par I'intermédiaire d'un nerf, a provoqué
-, lll. Résumét. L'eil, I'oreille, le nez, la langue, la peau sont les organes des sens.
Ces organes transmettent, par des nerfs, leJ impressions qu'ils reçoivent.2. Le système ncryeux comprend le cerveau, la moelle épinière et les
nerfs.3. Les actes yolontaires sont commandés par le cerveau; les actes invo-
lontaires sont commandés par la moelle épinière.
lV. Exercices1. Quels sont les ortanes des sens I 2. Dêcrivez l'aÊil d'un hpin. i3. Comment i'appelleôt la mem-
brane dê l'oreille? le nerfdu nez l\,{. Quelles sont les pârties principales du système nerveux?
65
le" onneou--- - -LES VERS
votsseo u sonqurn
I. LE VER DE TERREFoce dorsole
- Parfois la bêche du iardinier rejette sur le sol ungros ver rouge qui se tortille âvant de s'enfoncer de
\ nouveau dans la terre.
itjf"r",. 10 observons un ver de terre (fig 1) : son corpscylindrique, dépourvu de membres, est formé de nom-
I . LE v EF brcux onneoux semblobles. Sur le dos, il porte souyentDETEFPE un renflement appelé selle.
r r Touchons-le : lo peou nue est humide et g/uonte; leooucne corps est mou, dépourvu de squelette.
l. poRTtoN DU CORPS ouvERTÉ qu'il rejette ensuite à I'extérieur sous forme de ror-
onneoud'arrière en avant sur la face ventrale : la peau paraîtlégèrement rugueuse. ll n'en est pas de même dansI'autre sens.
Avec la loupe, nous pouvons distinguer sur chaquecovité de l'inleslin voisseou anneau huit points troupés deux paideux : ce sàntpeou é lolée \. songuin des crochets, ou soies, très courts et recourbés vers
//j,.,_44,i;"i:,v"î,:',"'.'$:::"î"i:i',""*i::J"",[î::4fl".;".ç-,*, i"î::ïi"ïi"i:ff11,,1i?i;,1îîilliîfl:i:,if:'F
""r"".('' \ se déplacent vers l'avant les unes après les autres'
fl ," :" Fr*( :?H;ï::i ;::J;.,:ïi.;:t flï"ïT:i,:;,,",'Ji,ï
F:=\ E i::::'::"lil iL,T:.,'i:".:,fiiî"ïi:: - *. o"
L- jz+-+\-t s 3o Le premier ânneau ne porte Pos d'yeux mais
I ++# i:"::ff::#*"i:ï"iïi"":" rèvres' on ne peu'l
/ -T{r+<
40 sur toute la longueur du corps, nous pou-
I +J-IZ Yons distinguer' Par *ansParence' un filet rouge, qui
I ffi.=:::,,::.:iïi1.;:TJi:.i,JJï""in noirâ'Îresui
;ffiïffi,]l...F Le ver se nourrir de feuilles morres et de terre
2,LA FACE VENTRALE
110
ti//ons visibles souvent dans les jardins. Par ses inces-
sants travauxde terrassement, il facilitel'entréede I'airdans le sol, de sorte qu'il présente une certaine utilité.
50 Un ver privé de toute humidité ne ta?depas à mourir. ll n'a en effet ni branchies, ni Poumonset ne respire que Por lo peou. Mais cette resPirationn'est possible que si io peou est humide.
6o Découpons dans le corps d'un ver mort (r)une portion de deux ou trois centimètres. ll s'en
échappe un song qui est coloré en rouge comme le
nôtre.
Coupons ensuite en long lo peou de lo foce dorsole et étalons-la (fig. 3). Nous mettons à
nu un fin voisseou songuin et I'intestin très gros et de couleur brun-iaune. Ouvrons I'intestin :
il est souvent rempli de terre.70 Les eufs pondus au PrintemPs sont enveloppés dans une sorte de cocon. ll èn
sort de petits Yers.
8o Un ver coupé en deux ne meurt Pas : les deux morceaux Peuvent continuer à
vivre. Parfois même, chacun des tronçons reforme la Partie manquanle, de sorte qu'on a
finalement deux vers au lieu d'un.
ll. Le groupe du Yer de terreBeaucoup d'animaux à corps mou, dépourvu de squelette, souvent allongé et formé
d'anneaux, ont été réunis avec le ver de terre dans le groupe (2) des Vers.
lll. Certains vers sont très nuisibles
C'est ainsi que I'oscoris (fig. 4) et le ténio (fig. 5) vivent en Parasites dans le corpsde I'homme, provoquant des désordres plus ou moins graves.
En revanche, lever de teïe est utile car il contribue à I'aération du sol.Citons encore la songsue qui se nourrit du sangdes autres animaux. On I'utilise Par-
fois pour eniever du sang à certains malades,
lV. RésuméLe ver de terre a le corps mou, formé
d'anneaux semblables, ll rampe à I'aidede soies. ll respire par sa peau humideêt sê nourrit de feuilles mortes et de terrc.ll pond des eufs. ll fait partie du groupedes Vers.
V. Exercices1. Décrivez le corps du ver de terre.2. Comment se déplace lê ver ?
3. Comment le ver se nourrit-ill,1. Comment le ve. respire-t-il I5. Qu'arrive-t-il si on ioupe un ver de terre en deuxl6. Citez des ânimaux du groupe des Vers.
(l) On I mi5 l€verviyrntd idê l'€.o contênânt u. P.u dê <hloroforme ou d.ns un fl.côn iv€c quêlquc3
loutaei de bênzinê.(2) Cê sro'rpe est un êmbrdn6âêm.nt.
4. L' ASCAFIS
TENIA
111
Les grandes I
Une colon ne vertébrale
variable
\b''ân.hies
peau écaillèuse ipuis poumons
lÏî-ptiË"] lEraAe'rsl t"o_Ësoml
1t[.""""1 Fuminani] F"=.i"-;I)
*^ru{ .\.-;u..,,."
constante
,,"^/\,",
loi*"rrl
,t"fl
@
AVfuÈA?M, C.r troup.r rô^t d.t o.d..r. On pourr.ii rrouiér lêr Pddot.r rve< Ihomm. e( le sr.t..
{IMAUX INVERTÉBR
de Ia classification
Corps moufin pied;souvent une coquille
MOLLUSQU
peaù dure;pattes arciculées
corPs dc prttat;pas de coqulllc
lml(')
pâs d'Iuirasse épaiss€
lE..staéI lA""ls.'éE o6 pàttes
lffi;t;;]
Résumé - Conclusiont. Les animaux à colonne vèrtébrale forment le groupe des VcrtébrJr,
Les animaux qui n'ont pas de squelette osseux, ou lnvertébrés, sont réprrtlren groupes appelés Mollusques, Articulés, Vers, etc.
2, Chacun de ces grands troupes se divise à nouveau en groupor plurpetits. Par exemple les Vertébrés se divisent en Mammifèrer, Olrrur'Reptiles, Batraciens, Poissons.
3. On peut encore répartir les animaux en sous-groupes. C'crt tlnrlque parmi les Mammifères on distingue les Carnivores, les Ron3curr, hllnsectivores, les Chevaux, les Ruminants, les Porcins, etc.
Exercicesl. Nommez les différents animaux représentés sur cer deux pa8ês. 2. lndlqu.r l.l talndal lllnat da
lâ clâssification des animeux. 3. Dens quel groupe placez-vous le canard I Dc qu.l t.orrPa Plua l Pcrllnl(ait-il partie | ,i. Dans qu.l troupe phcet-vous un anamâl qui posrède unc colonna v.rtaùllla, dalécailles et des branchies I
(1) Ces rroupes sont d€5 Emb'd,ch.m.nts.(2) Ou, plus ex.ctemènr, Arc<hnides-(3) ces rroupes sont des clossês. Rappelez-vou. lê mot Eco lormé rv.c h'1" l.rrr. d.. lnoll amlr.nth.manll
Cl:sse er O.d.ê; il vous permettra dê rânter conven.blement le3 trtndt troup.t d. h.l...lllaallan' .at
4
r. OESENVATION A TA LOUPE
NOTRE MATÉ'RIEL
L'étude des Plantes se nomme la Botonique'
10 Pour chaque étude de plante à f,eurs nous
."", oio.ut"."nt un romeou fleuri de la Plante à étu-
ai.i- {ou, "ooo*"rons
des fruits quand ceux-ci existent
;;;;;i;;;' o"e les fleuis' chaque fois que.la chose
"ta patJUf""nou' prendrons la p'onte entière avec
ses rocines'
?o La oluDart des observations seront faites
à i'ii^;: É;t certains détails cependant la loupe
est fort utile (fi8. 1)'
On Deut utiliser soit une loupe ordinâire' soit une
t""; :;;;;;'fiir, soit une louPe d'horloger' que l'on
pf"i" i f'L,r comme un monocle et qui laisse les
mains libres.
1o Pour séDarer ou manipuler les difrérentes
"iies a" i"h"tt, if est parfois préférable .d'utiliser '
ii.Ë.'qr'ie-l", o.'ets' une petite pince (pince à échardes
ou Pince à éPiler Par exemPlel'
On se sert aussi d'une oiguille emmanchée à I'extré'
.iii'J;un morceau de bois' ou même de la Pointe
d'une Plume ProPre (fig' 2)'
4o Les difrérentes Parties de la f,eur' soigneu-
,"-"Ii.ép.té"t' soni mises d sécher entre les pages
d'un vieux livre.
-=t-,.UlIUSATlotl DE I.':AI6UILLE
'f-LÉ CALICe#
LA CôEOll.?
llllllrr Ê trtlec
ILE. Pl31lL
3 . ETUDE DE FLEUR
11,t
Êlles sont ensuite collées sur une feuille de papierfort en reproduisant autant que possible la dispositionnaturelle (fit. 3).
5o De la même façon, nous pouvons préparerdes plantes entières ou, tout au moins, des rameauxfleuris, et constituer ainsi une collection de plantesséchées ou herbier (fig. 4).
Les plantes seront fixéês à I'aide de bandes de pâpier tommé ;on indiquera le nom de lâ plante, lâ dat€ €t le lieu de la récolte.
60 Enfin nos observations peuvent êtrè résu-mées sur un cahier spécial, avec dessins en couleurssur la page gauche et schémas en noir avec résumé surla page droite (fig. 5).
70 Les études de plantes qui suivent sont grou-pées par séries de 4 pages.
Elles comportent d'abord l'étude détaillée, téné-ralement sur deux pates, d'une plonte commune,
A cette étude, suffisânte pour la première anné. du Cou.smoyen, correspond le nuhéro 1 du résumé.
Les deux autres pages apportent des compléments ; fruits (cerise, gland) ou groines(pois); il est également proposé une seconde étude de Plonte, facultative d'ailleurs(1).L'ensemble se termine par un âperçu sur le groupernent des plontes en famille et leur utilitépour les hommes.
Calendrier des débuts de floraison(Région parisienne)
rI. PLANTE EN HEFBIER
CAHIER D'OESERVAT|OTS
rr,ri-2
Fin février-ma.s Avril
Cerisier (3)
Tulipe
Renoncule
Chêne (a)
Fraisier
Mai Juin
Noisetier
Girof,ée (2)
Ficaire
Primevère
Pois (5)
Robin i€r
Moutarde
Bté.
Lis
Avoine
l. Cêtte étudc pèut êtr€ proposée aux élèvês ên tr:vril pe.sonn€|, ôu e.côre êtrê faitê ru cour3 dc l.2. ù.éê d€ C. M.
2. ll .rt bon de commencer l. Bouniquê plr l'étude dê lr riroflée. (Si I'on v€ur rvoir des fleurc dè3 octob''êGt iu{u'.ux teléès, ilhut iemer en miide lr tiroflée r.v€nêllê dan3 un êndroit bien expo!é. En 3em.nt fin iuin, o.r d.. fllu.s eô février-m..s).
:. Cêri.6 en iuin. 4. Gl.nds en o.tobre. 5. Gr.inet en ju;n.
115
LES CRUCIFÈRES
t. LA GIROFLÉE (')
A' PLANTE ET FLEUR
A l'état sauvage, la giroflée vit surtout dans les
ruines et sur les vieux murs qu'elle égaie de la vive
couleur jaune de ses fleurs. On I'appelle d'ailleurs
gircflée des muroiiles Les fleurs des giroflées cultivées'
lont les couleurs vont du iaune au rouge Srenat'
répandent une odeur très douce'
1o Observons la Plante entière : une Srosse
rocine Principole porte de nombreuses rocines secon-
doires beaucouP Plus frnes.
Les feuilles, simPles, sont dépourvues de queue' elles
s'attachent isolément à la ti8e.
20 Les fleurs forment une grappe' A la partie
inférieure, elles sont épanouies et même déjà fanées'
alors ou'au sommet elles ne son! encore qu'en bou-
ton. Dan. quel sens se fait donc la floraison I
Chaque fleur est fixée à la tige Par une queue assez
lon gu e.
3o Étudions une Reur : quatre languettes vertes
ou rouge violacé I'entourent à la base Ce sont les
sépoles iont I'ensemble constitue le colice (fig 1)'
On peut les arracher un à un, car ils ne sont pas soudés
entre eux mais, au contraire, iibfes'
C'est le calice qui enveloPPait entièrement la fleur
alors qu'elle était en bouton.
Des 4 sépales, 2 sont lé8èrement bossus à la base
40 La parure de la lleur est faite essentiellement
a" ouatre lames vivement colorées. Ce sont les pétoles
dont I'ensemble constilue la corolle (fig' 2) lls sont
disposés en croix, comme d'ailleurs les sépales avec
lesquels ils olternent'
ll est facile de reproduire cette disPosition en utili-
sant les séPales et les Pétales arrachés (fig' 3)'
Comme les sépales, les Pétales sont libres'
11l En 1" innée de Cou.5 Mo/en on 3e contenlerâ dè lélude n'là lacuelle <orrespond lâ 1' prr(iê du ré5umé et dês exêrcicê3'
1r6
?2.u PÉÎ^LE
un sépole
/I.LE CALICE
\u sépoles
3. SE PÊlALESsoNl DtsPos EN CROIX
T4 orond7é1omin
>'.2 oeliFeséÈo m ine:m Ines
4.LES ETAIIIIIES 5. UNE ÊTAM
.slig mote'sly le
\ovo ine"ovules."
50 Calice et corolle protè8ent les autres par-ties de la fleur, Tout au centre de celle-ci, nous
découvrons en effet six bâtonnets blanchâtres, les
étomines (fig.4), qui entourent une colonnette verte,le p,stil (fig. 6).
Les étamines sont au nombre de 6; deux d'entre elles
sont légèrement plus petites que les autres'
60 Chaque étamine est formée d'une mince tiSeblanche, le f,et, supportant à son sommet une Partieallongée (fig. 5). Dans les fleurs bien éPanouies, cettedernière partie est recou'ùerte d'une fine poussièrejaune qui est le pollen, si recherché par les abeilles
pour leur nourriture.
Le pollen se forme à I'intérieur de l'étamine quis'ouvre et le laisse échapper lorsqu'il est mûr.
7o Le pistil, tout au centre de la fleur, Peut êtrecomparé à une bouteille très allongée : au bouchoncorrespond le stigmote, renflement qui termine le
pistil en haut; le goulot est le style, le ventre de la
bouteille est I'ovoire. Dans I'ovaire se trouvent des
boules blanches difficilement visibles, car elles sontextrêmement petites : ce sont les ovules (fit. 7).
B. FRUIT ET GRAINE
80 Observons à la base de la grappe ce quireste des f,eurs fanées : sépâles, pétales et étaminessont tombés. Seul demeure le pistil, considérable-ment grossi, car il se transforme en ftuit (fig. 8). En
mûrissant, il se dessèche, puis les parois s€ séparentpar la base, laissant voir les grornes fixées à une cloi-son qui partage le fruit dans toute sa lonSueur (fi8. 9).
L'ôvaire était donc divisé lui-même €n deux perties ou ,ogê..
90 Les graines résultent de la transformationdes ovules. Elles tombent sur le sol et peuvent, en
germont, donner de nouveaux pieds de 8iroflée.
10o La f,eur donne donc naissance à des grainesqui assurent la reproduction de la plante.
let
?. U OVAIR.EcoupE
1't7
4 pérol.esên cl.orx
,/\.
fruits enForrnolion
,fleurs e.tbouton
MOUTAFD E
t-II
UNE AUTRE PLANTE QUI RESSEMBLE ALA GIROFLÉE ()
II. LA MOUTARDE
C'est une << mauvaise herbe >) très commune qui
envahit parfois les champs de céréales (fig. 10).
10 La plante est fixée pâr une grosse tocine prin'ciPdle et de fines rocines secondoires.
Dans chaque feuille, au bord plus ou moins découPé,
s'observe une forte nervurc Principole de laquelle se
détachent des nervures secondoires-
20 Lês f,eurs sont grouÉes en groppes jaunes ayec
des boutons, tout au sommet des tiges, Au-dessous,
on peut observer des fleurs farÉes et des fruits en
formation.
Chaque fleur comprend 4 sépoles allongés d'un jaune
verdâtre, 4 pétoles arrondis et iaunes (fig. 11), 6 étd-mines, dont 2 plus petites qui s'écartent des 4 autres, etun Pistil allongé terminé par un stigmate létèrementrenflé (fig. 12 et 13).
30 Le pistil se développe en un fruit terminépar un bec pointu (fig.14). Ouvrons un fruit encore vert :
les grdines y sont alignées en une seule rangée, de
part et d'autre d'une mince cloison qui divise I'inté-rieur en 2 loges.
40 Le fruit mûr s'ouvre par ses deux parois,découvrant ainsi la cloison médiane et ses grâines
(fig. 1s).
50 L'étude de la girof,ée et de la moutardemontre de grandes ressemblances entre ces Plantes.Les fleurs, en particulier, avec leurs 4 pétales en croix€t le fruit séparé en 2loges, sont organisées de lamême façon. On dit que la giroflée et la moutârdeappartiennent à la même famille de plontes.
(1) Cette étude peut être réservée à lâ 2'année du coursMoy€n, âinsi que les pârâSraphes lll et lV et la 2' pârtie durésumé et des êxercices.
4 sépolê3en crorx
I'l.E FRUII
Uoism
15, LES GRAIIIESDAXS I,EUN IOGê
118
lV. Des Crucifères utiles et des Crucifères nuisibles
10 Crucifères utilês : le chou, le novet, le rcdis, le cresson entrent dans notre alimen-
tation, Les variétés de choux sont nombreuses : chou ordinaire, chou de Bruxelles,
chou-fleur. chou-rave; certâines Yariétés servent à nourrir les animaux'
Des graines du colzo on extrait de I'huile.
De n-ombreuses Crucifères ornent nos jardins et nos maisons : citons la giroflée' L
monnoie du pope (fig. 16), l? coùeille d'orgent.
2o Crucifères nuisibles : d'autres, qui envahissent nos cultures, ne sont Pour nous que
de mauvaises herbes (moutorde des chomps, ôourse-d-posteur, etc.)'
I7. LA FLEVR DE OIROFLEECOUPEE EN LONG
lll. La famille de la giroflée
De nombreuses plantes ont, comme la giroflée,des fleurs comprenant :
r 4 sépales libres;
o 4 pétales libres disposés en croix;
a 6 étamines dont 4 grandes et 2 Petites;
. un pistil dont I'ovaire est divisé en 2 Partiespar une cloison.
Ces plantes forment la famille des Crucifèresou plantes à pétales en croix.
Vl. Exercices1. Que savez-vous des recines de la tiroflée I de ses {eullles I
2. Comment sont disPoséci les fleurs de la tiroflée I Pour_
quoi peut-on âvoir en même temps des boutons et des fruitssur la même titc I
3. Décrivez le câlice, la corolle de 13 tirotlée.4. Combien y a-t-il d'ét.mines I Décrivez une étamine.
5. Que contient le pistill Que dêvient_il Par la suit€ I
6. Comparez la lleur de tiroflé. à lâ fleur dc moutarde'
7. Quelles resscmblances y e_t_il entre le lruit de mouterdeet le truit de 8iroflée I
8. Donnez les caractèret de l. fâmille des Crucifères'
9. Citez des Crucifères util.s et des Crucifères nuisibles'
V. Résumél. La giroflée possède des feuilles simples êt des fieurs groupées en
grappe r Àaque fleur comprend un calice à 4 sépales libres, une corolle ài pétales disposés en croix, 6 étamines et un Pistil dont I'ovaire Gontient dè
nombreux ovules.2, La famille des Crucifères réunit les Plantes qui ont des f,eurs formées
de 4 sépales, de 4 pétales en croix, de 6 étamines, dont 2 plus €ourtes, d'unpistil à ovaire divisé en 2 parties pat un"
"loison (gi"oftéê
'119
LES RENONCULACÉES
I. LA RENONCULE
A. PLANTE EÏ FLEUR
Dès le mois d'avril, au bord des chemins et dans
les prés, éclosent les boutons d'or à l'éclatant coloris.
Chaque soir, les brillantes corolles se referment pours'ouvrir à nouveau quand paraît le soleil. Ce << som-
meil des fleurs > n'est Pas chose rare : observons
autour de nous pour en découvrir d'autres exemples (1).
De plus, plaçons un bouquet de boutons d'or dans un
endroit obscur; nous I'observerons dans quelques
heu res.
lo La Plante entière : les rocines sont fixées à
une Srosse souche qui ressemble à une racine mais
qui est, en réalité, une tige souterroine. Une telle tiSe
est appelée rhizome ('z) (fig. 1).
Les feuilles de la base ont une longue queue (ou
pétiole) e! sont profondément découpées A la partiesupérieure, elles sont beaucoup plus réduites (fig.2).
20 Les f,eurs sont isolées à I'extrémité d'une
longue gueue. Elles ne s'épanouissent Pas toutes en
même temps, de sorte que I'on trouve sur la même
plante des boutons, des fleurs et des fruits-
30 Observons une fleur en bouton : nous ne
volons que le colice qui enveloppe entièrement le
reste de la fleur, De couleur jaune verdâtre et couverts
de poils, les séPoles sont au nombre de 5 (fig. 3).
40 Dans la fleur éPanouie, les sépales s'étalent
largement et libèrent la splendide corol,e qui justifie
le nom de << bouton d'or >. Nous comptons 5 pétoles :
ce nombre est le même que celui des séPales.
Observons Io fleur por-dessous; nous voyons que les
5 pétales olternent avec les 5 sépales.
Arrochons sépoles et pétoies j toutes ces Pièces sont
libres.
observons un pétole (fi8. 4) : de couleur jaune, sa
face inférieure est terne alors que la fa€e suPérieure
est brillante comme si elle était recouverte d'un vernis.
(1) Lê pissenl't. Pa. exemPle(2) C'est uôe sorte d'oisnon dâns la r€rcn<ul€ b'rlôcuse.
,"tf
I
120
A la base de chaque pétale existe une petite écaillesous laquelle se forme un liquide sucré, le nector,que recherchent les abeilles pour faire le miel.
5o Les étamines sont très nombreuses : leurnombre yorie d'une fleur à I'autre.
Observons la partie supérieure d'une étamine. Cettepartie se nomme I'onthère. Cherchons de quel côtéelle s'ouvre pour libérer le pollen lorsqu'elle estmûre : pour cela observons les jeunes étamines d'unefleur en bouton et des étamines plus âgées. L'ouver-ture de I'anthère se fait par 2 fentes situées du côtéexterne de la fleur, de sorte que le pollen s'échappe
vers I'extérieur (tig.5 er 6).
Den! l. plupert dei autres planres, la girôfléc par exempl€.il est libéré au contraire v€rs I'intérieur de lâ tleor.
60 Le pistil (69.7) est une grosse boule vertehérissée de pointes er située au centre du bouquet
formé par les étamiîes.
Détochons guelgues-unes des petites mosses arrondies
et plâtes qui le constituent ; elles ne sont pas fixées
les unes aux autres, elles sont donc riôres.
Leur nombre est grond. Comme pou. les étamines,
il est variable.
Ces petites masses se nomment des corpelles,
70 Observons un carpelle (fig. 8) : la masse
arrondie est un ovaire. Par transparence et avec I'aide
de la loupe, nous y distintuons un ovule.
Chaque carpelle est pourvu d'un bec pointu q!i est
un style et que termine un stigmote,
L. pistil de le renoncule est donc aomposé de nômbreux(ârpelles dont chacun, avec son ovaire, son style et son stigmâte,peut être cônsidéré comme un pistil simpre.
3. UN SEPALE
ten Fes
rnS-depollen
4. UN PETAIE
" pi"lil
- - --Filel
5. OUVERTURE, D'UN EÉTAM IN E
élomines
6. LE POLLENs'ÉcHAPPEvEFs
r EXTÉRI EUR
2.FEUILLEDU SOTM EÎ
L nHlzoMEET FEU IILÊ
DE LA BASE
!cicolricei d."étomines
7 LE PISTIL E. UN CARPELIE
121
sepog.LA REI{OTCU LE COUPEE
EN LONG
tO. LE FRUIl DELA RENONCULE
80 Détachons tous lcs carPelles comme nous
evons détaché les Pétales et les étamines' Le renflement
sur lequel étaient fixées toutes les pièces de la fleur
s'appelle le récePtocle (fig. 9).
B. FRUIT ET GNÂINE
90 Le fruit. Examinons une fleur fanée depuis
longtemps (fig. 10). Seul subslste le Pistil qul' alant
".olri. irt ài-""nu un fruit ou plutôt un groupe de
ietlts frults : chacun de ces derniers en effet contient
Lne groine; chaque fruit Peut être facilement séparé
de sàs frères auxquels il n'est nullement soudé'
10o Le carPelle mtr se dessèche mais ne s'ouvre
pas de lui-même. ll tombe sur le sol; la graine germe'
iait éclater I'enveloppe et donne naissance à un nou-
veau pied de renoncule.
élomtneI
,t
UNE AUTRE ?LANTE QUI RËSSEMBLE A
LA RENONCULE (I)
II. LA FICAIRE
La ficaire (fig. 11) est très €ommune dans les endroits
humides; elle fleurit dès la fin du mois de mars'
1o Sec racines s'éPaississent pour former de gros
tuôercules bourrés de réserves nutritives'
20 Les feuilles sont en forme de cccur'
30 Les fieurs Possèdent 3 sépales verdâtres, 6 à
9 pétales iaune d'or, à surface Yernissée et Portantun" eoitté à la base; les étamines et les carPelles
sont nombreux.
40 Fruits et Sraines sont râre6' La ficaire se
reproduit grâce à des bulbilles, masses blanches, grosses
comme d"i Petits Pois et qui se forment à I'aisselle
des feuilles airès la floraison. Les bulbilles se détachent'
tornbent sui le sol et donneront de nouveaux Pieds
de ficaire.
Ce mode de reProduction est analoSue à c'lul qu'utilise
lê iardinier Pour cultiver l'ail I Pettir des toussês'
(t) c. .2
111
IT. LA FICAI R Ê
lll. Lâ famille de la Renoncule
TI. ANEMONE DES BOIS
Comme le bouton d'or, beaucoup de Plantes ontdes fleurs:
o à sépales et pétales libres;
o à étamines beaucoup plus nombreuser que les
pétales. (Le pollen est libéré vers I'extérieur de lafleur.)
On réun it €es plantes dans la famille des Renon'culacées.
lV. Renonculacées utiles et nuisibles
1o Renonculacées utiles : certaines Renonculacées sont cultivées comme plontes
d'ornement; ce sont les onémones des fleuristes, les roses de Noël qui fleurissent en hiver,les mâgnifiques pivoines qui ornent nos jardins.
Dès le mois de mars, les gentilles fleurs blanches de I'onémonc des ôoir é8aient le sol de nos forêts(fig. 12).
20 Renonculacées nuisibles : beaucoup de Renonculacées ne sont que de
mauvaises herbes, telles les nombreuses espèces de boutons d'or. Elles envahissent souvent
les prairies humides. Certâines contiennent des poisons, les animaux ne les mangent
d'ailleurs pas.
Les grenouilrelte5 sont des renoncules d'eau à fleurs blanches (fit l3).
V. Résumét. La renoncule a des feuilles très découpées. Les fleurs sont isolées'
Elles comprennent un calice de 5 sépales libres, une corolle de 5 Pétaleslibres, de nombreuses étamines qui libèrent leur pollen vers I'extérieur.Le pistil est formé de nombreux carpelles libres.
2. La famille des Renonculacées grouPe les Plantes dont les fleurs ontdes sépales libres, des Pétales libres et de nombreuses étamines dont lepollen est reieté vers I'extérieur (bouton d'or ou renoncule, renonculed'eau, pivoine, anémone, etc.).
Vl. Exercices
1. Décrivez le celice et la corolle de la renoncule2. Que savez-vous des étamines dê lâ renoncule I
3. Comment e5t fâit le pistil de le renoncule ?
4. Que devient le pistil de lâ renoncule i
ct
bloleenne
F.:i!oerl
eurnche
rmme19ee----
13, LA RÊNONCULE AOUATIQUE(GRENouTLLETTE ) o 2 sortes
de Fe,-, illes
5. Où et quând trouve-t-on des fcaires I
6. Décrivez le fleur de ficàire. Comparez-lâ à la fleur de renon-
7. Quels sont les cârâctères des Renonculacéesl
8. Citez quelques plant€s de la {amille des Renonculacées.
173
I
LES ROSACÉÉS
I. LE CERISIER
A. PLANTE EÎ FLEUR
Magnifique ornement de nos vergers, le cerisier' en
oyril, est un énorme bouquet blanc. Mais bientôt sa
merveilleuse Parure se transforme en une Pluied'innombrables pétales blancs. El, dès le Premiermai, il devient bien diflicile de cueillir encore des
fleurs de cerisier.
1o Une branche de cerisier. Cassons cette bran'che : elle est dure (c'est du bois), on dit qu'elle est
ligneuse.
Au contraire la tiSe de renoncule, âussi peu résistante que
I'herbe, est dite herbdcée.
5ur la branche, certains bourgeons, dont nous voyons
encore les écoilles, ont donné naissance à des fleurs;d'autres, à des feuilles.
20 Les feuilles (fig.1) commencent seulement à
étaler leur lame verte ou limbe alors que les fleurs
sont déjà épanouies. Le limbe est parcouru par de
nombreuses netvures, son bord est denté.
A la base du Pétiole, les leuilles portent deux petltes lan-
Suettes qui ne tardent Pas à tomber (r).Parfois, à l'endroit orj s'attacheni limbe et Pétiole, il y a
deux petites boules routes qui Produisent du nectar recherché
pàr les abeilles.
30 Les tleurs, qui sortent en bouquet de leur bour-
geon, son! toutes issues du même point (2) et portées
ih".unu p"r une longue queue ou pédoncule ; un tel
groupement de fleurs s'appelle une ornbelle (fig.2).
40 Observons une fieur en bouton : le coiice
enveloppe entièrement le reste de la fleur. Son rôle
est donc essentiellement Protecteur' Tout en restant
soudés à leur base, ies 5 séPoles verts qui constituent
le calice s'ouvrent pour laisser sortir la boule blanche
des pétales encore Serrés les uns contre les autres'
(1) Le, stipuies (nom féminin).(2) Chez le cerisier commun (à fruits acides). on rêtrouvè cè 8rou-
pement dans les flêuru de cârotte et de persil'
171
2. UNE OMBELLE DE FLEURS
pélo le
eTomr
éceploclè-
50 Étudions la corolle d'une fleur épanouie :
5 lorges pétales bloncs étalés sont fixés aux sépales
et en alternance âvec ceux-ci. On Peut facilementles détacher un à un car ils sont libres entre eux.
D'ailleurs ils ne tardent pas à tomber, emPortés
par le vent. Ainsi s'en va le beau manteau blanc dontI'arbre était paré.
60 Les étamines se dessèchent après la chute des
pétales mais subsistent quelque temPs encore. Comp'tons-les : elles sont nombreuses. De plus leur nombreest voriobie d'une fleur à I'autre.
Elles sont fixées oux sépoles (fig. 4) et ne tombentqu'avec ceux-ci. En revanche, les Pétales n'entraînent
iamais d'étamines dans Ieur chute. Entre elles, les
étamines sont iibres.
ll est intéressant d'ouvria une Ileur en bouton âfin d'observerles ânthèr€s des leunes étamines et de les comparer à der
anthères mûres d'étamines plus âtées.
70 La base de la fleur a la forme d'une coupeprofonde qui porte sur ses bords séPales, Pétaleset étamines (fi8. 3 et 4).
Déchirons cette couPe, ouvrons-la : nous découvronsentièrement le Pistil, fixé tout au fond de la cavité'
Dessirons le P,stil (fit. 4). Un style, très lon8, élève
le stigmote qui le termine au niveau des anthères avec
lesquelles on le confond à Première vue; mâis sa
couleur verdâtre permet de distinguer le stiSmate
des anthères jaunes.
A la base du style, se trouve I'ovoire niché tout au
fond de la coupe et de couleur verte' ll n'est soudé à
âucune autre pièce de la fleur mais est fixé à I'extré-mité du pédoncule: c'est un ovaire libre.
ll contient deux ovules difficilement visibles car
ils sont très petits.
Remorgue : la coupe au fond de laquelle est fixéle pistif est le réceptacle de la fleur (fig. 5). Mais' alorsque dans la renoncule le réceptacle est ôombé, dans
la fleur de cerisier, il est creux.
CTeu x
5. FLEUR COUPEE EN LONO
soudure ly le
dépole
élominesjsépoles
.1
orru le
4.C9UPE DE' LA FLEUBAPRES LA CHUTE DEs PEIALES
llomine
pelo le
'réceplocleSIMPLIFIEE
I. UNE FEUILLE JEUNE
Fleu. en boufoleco i lles dubqurgeoy
Flépole1-';\souoes por lo oose
125
siyle-élo m.
6.lPANSFOR}lATIONEN FRUIT (rnq|}
- orloe ll\f,
\- n"youJf
B. FRUIT ET GRAINE
80 La transformâtion en fruit (fig' 6) est facile
à suivre durant le mois de moi' APrès la corolle' c'est
le câlice qui tombe' emPortant avec lui les étamines
deséchées. L'ovaire se développe avec une raPidité
étonnante, Le style se dessèche et disParait' laissant
une légère cicatrice.
9o Étudions un fruit (fig. 7) : au mois de juin'
I'ovair€ est devenu un beau fruit rouge'
Lo borci de I'ovoire s'est transformée : la partie
"ti".i" "ra devenue charnue' c'est la chair ou pulPe
oue nous mangeons; la Partie interne s'est trans-
formée en bois et constitue le noydu'
L'un des ovules s'est transformé en une cmonde;
I'autre ne s'est Pas déveloPPé'
1Oo L'amande est une graine car elle Peut germer
et donner un nouveau cerisier'Elle est essentiellement formée Par une plontu'e
enveloooée dans une peau La plantule comprend
deux coiylédons, garnis de matières nutritives' entre
lesquels ie trouve un << gerrne > (fig 8)'
UNE AUÎRE FLEUR QUI RESSE}IBLE A CELLEDU CERISIER (1)
co :fl'=
7, LE FRUIT
IO.UNCARPE LLE
'q .o rne
I'I. LES EÎAMINESFrx éÊs au caLlcÉ
.réceplo c leg h6 rnu
,:=- Fru its
-'-colice
II. LE FRAISIER
'lo La f,eur (fig. 9) (fin avril) Présente un
de 5 sépales doublé d'un second calice formé
ment de 5 Pièces.
(ce nômbre est ténérelement plus grand dans les vâriétés
cultivées).
2o La corolle compte 5 pétales blancs'
30 Lès étamines, nombreuses, sont fixées au
calice, de sorte qu'en arrachant des sépales on arrâche
des étamines (fig. 11).
40 Lè pistil est formè de nombreux carpelles fixés
à un réceptacle bombé (2). Chaque carpelle comprend
un ovair€ avec st/le et stiSmate (fig 10)'
50 La fraise que nous mangeons n'est que le réceP-
tacle devenu énorme et charnu (fig' 12)
Le câlice a subsisté. Les cârPelles sont devenus des frÙits
secs contênânt une Saeine; cê sont les nombreux Petits
Srains dont est parsemée lâ surlâce de l fr'ise'
{l) c. M.2(2) Commê drn. l. ..noncul..
coliceégale-
tep
12. LA FRAISÊ
'116
(j uin )
9.COUPÊ EN LONG DE LAFLEUR DE FRAI SI EFI ,
d.-:'ii'#
15. L' EGLANTINE
lll. La famille du CerisierPlus de 2 000 espèces de plantes ont, comme le
cerisier:
o des feuilles dentées;
r des fleurs à 5 sépolcs, à 5 ptoles liôres, à nom-breuses étdmines soudées oux sépolcs;
. des grcines à 2 cotylédons.
ll en est âinsi du rosier sduvoge ou égloatier (fig. 13).Ces plantes forment la famillc des Rosecécs.
lV. Certaines Rosacées
sont très utilesElles fournissent des desserts variés et savoureux
car elles comprennent de nonbreux orbres fruitieo:iommier, poirier, pruniet, obricotiet, Pêcher, cerisier,cognossier, omondier. Nous consommons également les
fruits du fromôoisier et ceux des ronces (mûres).
Enfin les innombrables variétés de roses aux délicats coloris Parent nos lardins etnos maisons de leur incomparable beauté. Des pétales de roses, on extrait un parfum,I'essence de rose.
V. Résumét. Le ccrisier possède une tige ligneuse et des feuilles à limbe denté.
Les f,curs comprennent 5 sépales verts, 5 pétales blanca et libres, de nom'breuses étamines f,xécl aux sépales' un pistil au fond d'un réceptacle creux.Le fruit contient une grainc à 2 cotylédons.
2. La famille des Rosacées groupe les Plantcs dont les feurs Préscntênt5 sépales,5 pétalæ et de nombrèuses étamines soudées au calice. Elle com-prend la plus grande partie des arbres fruitiers de nos régions (cerisier'pommier, poirier, pêcher, etc.).
Vl. Exercices
1, Qu.nd dit-on qu'une tite est litneuse I Ex.mplêt.2. Comment sont faites l.s fêulllês de c.risier I3. Décrivez le calice et la corollê dê h tleur de cerisiêr I4. A quoi sont fixéês les étamineil Leur nombre est_ll
touiours le même I5. Décrivez le pistil d€ la lleur d. cerlsler. Où c _il fixê I
14. LE FRAISIER SE REPRODUITPAR DES TIGES RAMPANIESAPPELÉES STOLONS
6. Décrivez unc fl.ur dê frâlsler.7. La fraiie que nous mânScona est-elle un fruit ?
8. Quels sont le5 caractè.er de lâ famlllê des Rosacées I9. Citer d.s Roiacées de votre rétion.
177
LES LÉGUTiINEUSES
l. LE POIS
A. FEUILLE ET FLEUR
Avant I'hiver, ou dès que s'annonce le PrintemPs'
r"'i".Jiii". confie à la terre les graines de Pois' esPoir
a-"i'piocrt"in"s récoltes' Aux Premiers beaux iours
t" plJn,".o.a de terre et se développe raPidement'
1o La feuille de Pois est formée de Plusieurs Par-
,t", olul itt peut ànfondre avec de Petites feuilles
";;J;l'." appelle des folioles (r) : la feuille -de.
Pois
est'une feuiile comPosée Les folioles sont hxêes z
par 2 à un Pétiole commun'
A l'exÛémité de la feuille' elles se réduisent à des
filaments gui s'enroulent autour des suPPorts et Per-
t"it""a li" plante de grimper : ce sont des vrilles'
Le bÀse de la feuille Portê deux trandes lames vertet (l)
qui êmbrasien! comPlètement l' tiSe'
Les feuilles sont fixées à la tiSe une pcr une : on dit
qu'elles sont olternes.
20 ObserYons une f,eur (mai-iuin) : le -calice
tnl. tt "rt
to.te d'un tube qui se termine par 5 dents
lnt;"iî-ll ; " Jonc 5 sépolei qui sont soudés par leur
base.
30 La corolle, d'un blanc légèrement t".tnté..d"
r"...ïun" forme élégante qui rappelle celle d'un
papiilon. On dit qu'elle est PoPilionocéc'
Elle n'est Das construite autour drun centre comme
r"lont f"t flLurs regulières de la giroflée' de la renon-
"-utu, iu "".ttt"t,
irais elle présente une droite et
,i" g"r"lt" : on dit qu'elle est itrégulière'
40 L'étude détaillée de la corolle va mieux nous
.;".;.-.;; ';é;ularité
(fig' 2'l' Atrcchons les Pétales
('t) On dit < unê {oliole ''(2) L€3 rt,Pul'r'
I. LE CALICE
les -2 o iles
2. LA CORO LLE
3. LES ETAMIN ES
'érèndord
l- '2 oéloles^ èo,rdés
5. U ETAMI,N E SUPERIEUREISOLEE
un ô un; nous trouvons d'abord, à la partie supérieure,un très grand pétale gui s'étale, tel un drapeau au
veot, et qu'on appelle l'étendord.
Puis, à gauche et à droit€, deux pétales semblablesforment les oiles. Fixés seulement par une mince lan-
Suette, ils sont libres comme I'est aussi l'étendard.
Enfin les deux derniers pétâles sont soudés en portieentrc eux pzî leur partie inférieure, rappelant ainsi laforme de la corènc des navires.
En conclusion, la corolle du pois comprend donc5 pétales qui ne sont pas tous semblables (corolleirégulière).
R.moqu. : alons la feur ên ôouton, l'êtendlrd replié €nv.loppelês âutres pétrles comme un€ sorte de toit.
50 Étudions les étamines qui entourenr le pistil(Iig. 3). Nous en comptons 10, à anthères jaunes et à
filets plus ou moins enchevêtrés.
A leur base, les filets se réunissent en un tuôe allongégui enveloppe la plus grande partie du pistil (fig. 4).
Chose curieuse, l'étomine supé eure n'est pas soudéeà ses seurs (fig. 5).Soulevons son lorge filet : il recouvreet dissimule ainsi la fente qui subsiste dans toute lalongueur du tube formé par les 9 autres étamines,
60 Arrachons les étamines I il nous reste lepistil (fig. 6). Dessinons-le : à la base, fixé au centrede la fleur, un oyoire très allongé, aplati dans le sensde la longueur et de couleur vert foncé, laisse deyinerpar transparence des oyules fixés à sa partie supé-riêurê-
ll est prolongé par un style qui se redresse brusque-ment et se termine p.r un stigmqte que la loupe montrerecouvert de Poil5,
Rema.quons que lês poils dl, stltmat€ retlênnênt le pollcnlaunê oônte libé.é prr le! étemines.
Ouwons I'ovoirc dans le sens de la longueur, au besoinà I'aide d'une lame fine. Dessinons les petits ovulesalignés sur une seulc rongée.
)J
iub'e tormé por les 9 Frlets
9 Filets soudds
4. LE IUFE DFS ETAMINESETA LE
sligmole---
," od, ta,ovo I ne
6. LE PISTIL
179
8. LE FRUIl OUVERT
,gemmule
'Fod icule-!es 2colylédons'
g.LA GRAINE SANS TEEUM ENT
ovo rae.lo s
IO. COMMENI SÊ FORMEL'OVAIR E
B, FRUIT ET GRAINE
7o Lt pistil se transforme r.Pidement enfruit (fig.7) : sur un même pied nous PouYons suivre
les différentes étapes de cette transformation. L'ovaire
grandit très vite aPrès la chute des pétales. D'abordplat, il finit Par s'éPaissir : c'est la gousse (ou légume).
8. Étudions un fruit: la gousse de pois (iuin).
a) Oôservons le fruit entier : sa forme est celle de
I'ovaire.Nous retrouvons le calice et les étamines desséchés,
parfois même le style.
b) Ouvrons lo gousse (fig. 8) : dans I'unique cavité
ou loge, la rangée de groines se dédouble' les Pois étantfixés âlternativement à I'un et à I'autre des bords de
la cosse.
9. Étudions une graine: le pois (r). Enlevons la
peau ou tégument (fig. 9). La plortule qui r€ste est
formée de deux gros cotylédons, Sarnis de matières
nutritives et réunis Par un (< terme >sur lequelon peut
distinguer les parties d'une Petite Plante : racine (rodi-
cule), rige (tigelle ) et feuilles (gemmule).
10. Lorsqu'on laisse le fruit mûrir, il se dessèche
et s'ouvre de lui-même par 2 fentes, I'enveloppe se
trouvant ainsi séparée en 2 Parties.
11, Comprenons la constitution de I'ovaire:c'est une sorte de feuille môdifiée qui s'est refermée
sur elle-même, Sur ses bords soudés se forment
les ovules (fig. 10).
UNE AUTRE PLANTE QUI RESSEI'IBLE AU POISC)
II. LE ROBINIER FAUX ACACIA
On I'appelle ordinâirement ococio.
1o Les feuilles comPosées Portent à lâ base des éPines
et sont terminées par une foliole (fig. 11).
20 les fleurs (mai), groupées en traPPes' sont cons'
truites comme la fleur de Pois. Elles sont très odorantes
et renferment un nectar que recherchent les abellles
pour faire le miel.
30 Les fruits sont des tousses Plates.
('l) Poi. f..is, o'r, de Préfé.€nce, Pois tê.l re!t& unc iournéê d'ns
(2) C. M.2
Fél.om,eEséchées
,.\
II . FEUILLE COMPC'SEEDU ROBIT IER
130
lV. De nombreuses Légumineusessont cultivées pour
leurs graines comestiblesNous mangeons les graines très nourrissantes de
plusieurs fégumineuses : Pois, haticot, fève, lentille. Dans les pays chauds, I'orochidc estcultivée pour ses graines, les cacahuètes, dont on extrait une huile de table (huile d,ara-chide). Cette plante à la curieuse propriété d'enfoncer ses fleurs dans le sable, de sorteque les fruits se forment à I'intérieur du sol.
D'autres LéSumineuses fournissent d'excellents fourrates : t.èfle, Iuzême, soinfoin, etc.Le pois de senteur et la glycine sont des Létumineuses ornementales.
V. Résumél. Lc pois a des feuilles composées terminées par des vrilles. La fieur
présente une corolle irrégulière à 5 pétales qui rappelle un papillon. Ellea l0 étamines qui entourent un pistil allongé. Le fruit cst une gousse quicontient des graines à 2 cotylédons.
2. La famille dcs Légumineus$ réunit let plantès dont les feurs présen.tent une corolle irrégulière et papilionacée; le fruit est une tousse ou légume.Beaucoup de ces plantes servent à notre alimentation ou à cellc desanimaux domestiques (pois, haricot, luzerne).
Vl. Exercices
1. Pou.quoi dit-on que la fêùillc de pois est composée I2. Décrivêz le co.oll. dê h tleor de pois. Quel insecte ràp-
pellê-t-elle I3. Corhbien la fleur dc pois comptc-t-clle d'étemines I,1. Quelles sont l.s difiérêntês pârrles du pistila5. Décrivez la traine de pois.
éÈo-.
ovot ne
FLEUR DErnÈrle
èolice
lll. La famille du pois
Des milliers de plantes ont, comme le pois :
r dcs /Teurs irrégulières, à corolle papilionacée;
o dcs f.uits en forme de gousse;
o des groiaes à 2 cotylédons.
Elles forment la famille des Légumineuscs, ainsiappelée parce que le fruit est encore nommé légume.
6. Comp.rez lâ fêuillê du robinier à celle du pois.7. Côlnprrez h fleur du robinier à c.ll. du pois.8. Quela iont lcs c.ractères dê lâ fâmillê d$ Légumin.uscs.9. Citez des Léguminêuses utiles à I'homme.
T5.@UPE EN LO}IG DE LA FLEUNDÊ, POIS
131
LES PRI l.IULACÉES
I. LA PRIMEVÈRE
A. PLANTE ET FLEUR
Dès la fln de mars, commencent à s'élever, au-dessus
de I'herbe des prés, les frais bouquets jaunes de la
primevère, plus connue sous le nom de coucou.
'lo Observons la plante entière : d'une souche
courte et éPaisse Partent de nombreuses rocines blan-
ches. Cette souche est une tige souterraine ou thi-
zome; alors qu'en hiver toutes les autres Parties de la
plante meurent, cette tite continue àvivre et une Pri-mevère en naîtra au printemPs. Grâce à son rhizome
la plante ne meurt pas, elle est vivoce.
o les feuiiies s'étalent à la surface du sol en une
rosette. Leur limbe ovale n'est pas découpé, il est
entier.
2u Les fleurs sont groupées au sommet d'une
longue tite dressée verticalement.
Les pédoncules des fleurs Partent tous du même
point de la tige. Ce troupement est une ombelle.
3. Étude d'une fleur. Commençons por le calice!c'est un tube renflé, de couleur vert pâle, que terminent
5 dents pointues.
Ouvrons ie colice et étolonsJe (Iig. 1). ll rappelle une
main et ses 5 doigts. ll est formé de 5 sépoles soudés
sur une grande Partie de leur longueur.
4. La corolle forme un second tube à I'intérieur du
calice. Ce tube s'ouvre à la partie supérieure; il s'étale
en 5 languettes à bord échancré et de couleur iaune
132
lJbe duco lice
I. LE
él-omines
'shgmole'-- slyle- - -
ovo ire
,/ovules. t.
4. COUPE DUpt sTl L
s.FLEUR A 6. FLEUR ASÎYLE LOI{G SÎYLÈ COURT
vif avec une tache orange. La corolle comprend donc5 pétoles soudés sur une grande longueur.
L€s pérâles olternen! avec lês sépiles.
5. Ouvrons en long le tube de la corolle, nousdécouvrons 5 étomires fixées à ce tube par de trèscourts filets (fig. 2).
Êtolons lo corolle et observons-lo pot Ûonsporcnce :
châque étamine se trouve exactement en face du milieud'un pétale. On dit que, dans la primevère, les étominesJont opposées oux pétoles.
6. Le pistil reste seul au centre de la fleur aprèsque calice er corolle ont éré enlevés (fig. 3).
N étant pâs soudé à une aurre pièc€ de la fleur, il es( ,i6re.
Dcssinors ses 3 porties: I'ovoire, rond, d'environ 2 mil-limètres de diamètre, le fin style blanc, le stigmoteglobuleux er jaunâtre.
7. Arrachons un pistil et pressons légèrcmentI'ovoire. ll en sort une boule dont la surface est cou-verte de nombreux petits trains ronds, les oyules.
Coupons cette ôoule : elle est formée par une masse
pleine dont la surface porte les ovules.
L'ovaire ne comprend qu'unê leule loge avec. âu centre.une boule tarnie d'ovules (fit.4).
8. Examinons des f,eurs provenant de piedsdifférents (fig. 5, 6 et 15). Dans certaines fleurs, lesétamines se trouvent à I'entrée du tube de la corolleet le style est court; dans d'autres, les étamines sontsituées au milieu de la corolle et c'est le style, trèslon8, qui atteint I'ouverture de la corolle. Curieuseparticularité, n'est-il pas vrail
B. FRUIT
90 Le fruit qui résulte du développement de I'ovaireest sec; il s'ouvre par 10 fentes qui le découpent en
formant 10 dents : les nombreuses graines peuvent
ainsi s'échapper (fig. 7 et 8).
3. LÉ PIST I L
V
CALICE ETALE
2. U{E COFÔLL! EÎAL EE
COU F7. LE
133
%B#%o'9. ORAINS DE POLLIN ÎNES
eRossls
rr. le nôle DU PoLLEN (t)
Une fleur dont on a enl€vé les séPales et les Pételes Peut
quand même donner un fruit.
(1) L€ço. I l.ir. en 2'.nnéê dê Cou'i Mo/'n
(2) C'.3t la Poll,n'tolion
polle.,
- -t ube pollin ique
---- sly le
,ovule
1.l Que devi€nt le pollen qui s'échappe des
anthères I ll est formé d'innombrables Petits Srains que
I'on ne peut voir qu'au microscoPe (fig. 9)' Ces grains
sont dispersés Par le vert ou transPortés par les insectes
qui visitent les fleurs. Beaucoup se perdent et meurent
mais leur nombre est tel que certains d'entre eux
tombent sur le stigmate d'une lleur d'une âutre Prime'vère (').
20 Là, le grain de pollen germe, c'est-à-dire
qu'il donne naissance à un tube très fin ou tube pollÈ
nigue qui s'allonge en s'enfonçant dans le style (fig' 11)'
30 Le tube pollinique atteint I'ovaire, arrive
âu contact d'un ovule dans lequel il pénètre (fig 12)'
Ce phénomène s'appelle la fécondotion et I'on ditque I'ovule est fécondé.
40 A Partir de ce moment, I'ovulê se trans'fôrme en graine. En mêm€ temPs I'ovaire devientfruit (lig. 13). Les aures Parties de la fleur disparais-
sent.
50 Les étomines qui donnent le pollen sont les
organes môles de la fleur.
Le pistil qui abrite les greines en formation en est
la partie femelle.
6o Étamines et Pistil sont les deux Parties Prin-<ioales de la f,eur. Elles Permettent à la plante de se
reproduire, elles assurent lz fonction de reproduction'
Un€ fleur dâns lâquelle on a mis le stigmate à I'abri de tout
epport d€ Pollen sc iane et tombe sans donner de fruit'
rl . La 6PA|rl O€POLLE OERrtE
\-5:'fi::
.Fruil 70 Calice et corolle n'ont qu'une fonction de
Protectlon.
gro rne
f3. UOVAIRÉ ESl DEVENU FRUIÏ
1t4
IO. TRAXSPOFT DU POTTET
lll. La famille de la primevère
. Beaucoup de plantes présentent, comme la prime-
vère, des fleurs dont :
o les 5 péto/es sont soudés;
o /es 5 étomines sonr fixées à la corolle;
a le pistil contient, dans son ovaire à une seule loge,de très nombreux oyules.
Ces plantes forment la famille des primulacées.
lV. Des plantes de cette famille., Certaines p.imevères oritinaires de Chine sont cultivées comme plantes d,ornement.ll en est de même du c;rclomen, qui, à l'état sauvate, pousse dans les montagnes.
.. Le mouron rouge ou mouron des chomps a des feuilles fixées à la tite deux pot deux,I'une en face de I'autre : de telles feuilles sont dites opposées (fig. 14). [es autres plantesdéià étudiées nous onr monrré, au conraire, des feuiiles fixies-à la ttge une por;ne ot)feuilles olternes. Les fleurs de mouron sont petites et généralement d,u-n beau rouge vif,quelquefois bleues. Le fruit, rond com." ,n" boule,-s,ouvre de façon curieuse p-ar uncouvercle. Ses graines sont un poison pour les petits oiseaux,
lV. Résumé- l. La primevère, plante vivace grâce à son rhizome, a des fleurs grou_
pées en ombelle. Chaque f,eur a 5 sépales soudés, 5 pétales soudés, S étami-nes, un pistil dont I'ovaire contient de nombreux ovules,
2. Le pollen des étamines doit atteindre les ovules pour que ceux-ci setransformênt en graines et que I'ovaire devienne un fruit. Le fruit mûr estsec et s'ouvre de lui-même,
3. La famille des primulacées comprend les plantes dont les fleursont 5 sépales et 5 pételes soudés, 5 étamines llxées à la corolle; I,ovairecontient de nombreux ovules (primevère, mouron rouge).
sligmo le
ÉûYJ
V. Exercices1. Pourquôi la primevère est-elle vivace I2. Quelle est la forme des feuittes I Commênt sonr-e es dis-
posées I3. Décrivez le calice et la corolle de la fleur de primevèrG.4. Comment les éhmines ront-elles dispo!ées I5. Décrivez le pistil de la pl.imevère. Commenr sont placés
les ovules I
6. Par quoi le pollen est-iltransporté I7. Que devient le trâin de pollen sur le itiSmele I8. A quelle condicion un ovule peut-il se transformer en
trâine I9. Quels sont les caracrères de la famille des Primulàcées I
14 , LÊ tlOUROt'lROUGE A DESFEUILTES-
OPPOSE ES
é lomines
I5. LES DEUX SORTES DEFLEURS DE LA PFIMEVÈRE
13s
LES CUPULIFÈRES
I. LE CHÊNE
A. PLANÎE ET FLEURS
Voici, parmi les plantes, un téant : le chêne, roi denos forêts. ll atteint 30 et même 40 mètres de hauteuret peut avoir plusieurs mètres de diamètre à la base.
Qu'y a-t-il d'étonnant à ce que le bon La FontaineI'ait opposé au faible roseau! Et cet arbre magnifique
Peut vivre Plusieurs centaines d'années.
1o Les jeunes pousses de I'année sont verteset tlexibles; les pousses des années précédentes sontbrunes, dures et cassantes. Les rameaux se sont donctransformés en ôois, on dit encore qu'ils se sont ,igni-
fés ou qu'ils sont devenus ligneu-{,
20 Observons une bûche de chêne. L'écorce, decouleur brune, est rugueuse et crevassée.
On utilise cette écorce dans les tonneries; le tonin qu'ellecontient assure la conservation des cuirs.
le bois, très dur, montre sur la coupe faite par la scie
des couches successives (fig. 1). Chacune de ces couchesreprésente le bois formé en une année. Comment doncpouvons-nous évaluer l'âge de la tige coupée I
La partie centrale ou (< cceur >, très dure, n'a pas lamême teinte que la partie située vers I'extérieur ou<< aubier >>, constituée par du bois plus tendre.
30 Les feuilles sont portées par les rameaux deI'année. Elles sont tixées uîe par une à la tige; ellessont olternes. Leur limbe est bordé de larges décou-pures arrondies ou lobes, on dit qu'il est ,obé (Iit.2).
Obseavoni une feuille pâr !rânsperenae. Dessinons-la enindiquânt les nervures les plus important€s.
A I'approche de I'hiver, les feuilles du chêne tom-bent : elles sont djtes codugues (t). L'ârbre continueà vivre : il est vivoce.
(1) ll existe une vàriété de chênê dont lês feuille3 nê rombênip.s châquê.n^ée : lê .< chênê vert >.
136
ou b ier
3. UNE FLEU R A EÎAMINES
40 Observons en avril-mai les jeunes branchesd'un gros chêne, alors gue les feuilles ne sont encoreq u'à demi développées.
Certains bourgeons, dont on voit encore les écailles,ont donné naissance à un long fil garni de petits bou-quets espacés les uns des autres; ces sortes d'épispendants s'appellent des chotons.
50 Observons I'un de ces chatons, si possibleà la loupe. Châque petit bouquet apparaît formé deplusieurs étomines dont les flets partent d'un mêmepoint (fig. 3). Les onthères sont facilement reconnais-sables, surtout lorsqu'elles sont ieunes, Dès qu'ellessont mûres, elles libèrent leur pollen puis ne tardent pas
à se dessécher.
Chaque bouquet du chaton est une fleur sans corolleni pistil. On dit que c'est une fleur d étomines ou encoreune fleur môle.
60 Les fleurs à pistil (fig. 4). Près de I'extrémitédes rameaux verts, nous découvrons de petites tigesvertes (r) qui portent généralement deux ou troispetits ( boutons >> rougeâtres rerminés par une têtede couleur foncée. En examinant ces << boutons >> à laloupe, nous constatons qu'ils sont recouverts depetltes écailles.
ll s'âgit de fleurs ô pistil (ou fleurs feme,les).
La tête de la fleur est formée par les stigmctes dupistil. Les écailles qui enveloppent l'ensemble consti-tuent une cuirasse protectrice que I'on appelle cupule.
ll n'y o pos de pétoles.
70 Un chêne poÉe donc deux sortes de fieurs :
des fleurs à étamines et des fleurs à pistil. Le pollen despremières, en tombant sur les stigmates des secondes,provoquera leur transformation en fruit,
Remarque : le chêne ne fleurit qu'eprès avoir âtteint ùnecinquentâine d'ennées.
80 Le fruit du chêne est le gland : il n'estcomplètement développé qu'au mois d'octobre. Nouspourrons facilement I'observer à cette époque.
('l ) lls'.siti.i du chên€ pédo.c',,é. Drns le <hênê .@vr., lesflèur3à pistil sont fixéèr dir€ctément À l. b.rn<he.
"ouch"sonn u elles
cæun1. COUPÊ
econceD'U N TRONC
-on thère
: - - Filer
2. UNE FEUILLE
4. FLEU RS A PISlI L
137
,es ie du shigmole
lég ument
lottoche!'âo.ts locupule
6. LA GRAINE
ooroi d r.:
8 DÉBUT DE LA GEFMINATION
-LE
NOISÉ'TIER-
sligml.ou9es
to.uNE fLEUR -.r.ÀLE ( l-oce inl )
éco ille"stI. UIE FLEUFI FEMELLE
138
B. FRUIT ET GRAINE
90 Observons en automne ce que sont deYenues
rc, nlltt'at pi.til' Elles ont donné naissance à des
i.ui., Ut"n connus, les glonds (fig' 5)'
Chaoue qland est enchâssé dans une cupule arrondie
r"i"e"tï"i l"iii"s écailles soudées qui existaient à
la base de la fleur.
loo Le Sland est un fruit sec gui ne.s'ouvre pos de
fri-teÀ i est facile de reconnâître la surface par
i"l""ii" ,' nJi attaché dans sa cupule ainsi que le
reste du stiSmate.
11o Ouvrons ce fruit : nous découvrons une Sroine
"J".;;:'" (f'g 61' Enl""on'-"n la peau (ou-tégument )
d:'.;;;;;:t?"" : I'amande apparaît formée de deux
li-t", .otyleaon, réunis Par un Petit ( germe )) dort
i"'r"ii.r,"""i. i,t'gée vers la poinie du gland (fig 7)'
12o I'l€ttons des glands à termer: nous observe'
*"t r" toJ" J" l" ridicule quidé"hite I'enveloppe du
ii"i. ".11","*..ine, Puis le déveloPPement de la tige
et des feuilles (fig' 8)'
La ieune Plante s alimente âux déPens du contenu des coty-
lédoni qui se flétrissent Peu â Peu'
uNE AUTRE PLANTE QUI RESSEI'IBLE au CHÊNE (r)
II. LE NOISETIER OU COUDRIER
10 Les lonqs Ghatons Pendants de cet arbuste'
,"rUt"Ut", à ie gr"nde' chenilles' apparaissent avant
ii,ri""rlru. gl Dis février' les écailles qui les forment
....r,*i". i"'*""i éth"pp"t un pollen très abondant'
ài^I"" a"'ri" porte à sa Partie inférieure Plusieurs
;"i;:'-;;;;'.i;nc une fleur ô étomines ou freur mdle
(fie. 10).
20 Les fleurs à pistil ou fleurs femelles "lP":itt:::sous la forme de i' bourgeons > surmontés de Porls
,oug"t qui sont des stigmates (fig 11)'
30 Lc fruit ou noisette est en Pârtie ent3uré.131
u* crorle (fig. 13)' ll ne contient qu'une Sroine' rrcne
"" rt"'i., .eg"j des écureuils ' et des enfants'
(r) c. H. 2
5. LE FRU IT
cho l'on
tleu" <i
une f leur ôélo mines --
9. LES FLÊURSDU NOISETI ER
--- écoille
i-resle du srigmote
- -ge.meporoi du liuil
--léoumenlcle lË onoin"le lo 9rornecot ylddons
t- - - cupule
lll. La famille du chêne
Comme le chêne, beaucouP d'arbres ou d'arbustes
ont des fleurs sons Pétoles.
r Ces fleurs sont de deux sortes : les unes sont des
feurs ô étomines, les autres sont des fleurs d pistil. Les
unes et les autres sont Portées Par le même pied.
a Les pistils deviennent des fruits secs qui ne s'ouvrentpas d'eux-mêmes et sont entourés d'une cupule. Les
graines ont deux cotylédons.
Ces plantes forment la famille des Cupulifères.
lV. Beaucoup des arbres de nos forêts12. LE GLAND cou#, ÊN LoNG font partie de cette famille
Les Cupulifères ont donc une très trânde imPortance. Du câêne nous utilisons le bois
trèsdur, l'écorce pour le tannageducuir; l'écorce épaisse du chêneliège, arbre des ré8lons
méd iterrânéen nes, sert à la fabrication des bouchons.
Le chôtoigniu fleurit en iuin-juillet. Les fleurs à Pistil sont groupées par trois dans
une même cupule, à la base des chatons de fleurs à étamines. Les fruits - ou châtaignes -sont entièrement enfermés dans la cupule épineuse(1).
Dans nos forets poussent également le hêtre, le charme,l'oune, le boulequ' le noiseticr'
lV. Résumél. Le chêne a un€ tiSe ligneuse très dure et des feuilles lobées. ll Porte'
sur le même pied, des f,eurs à étamines ct des feurs à pistil' Lc fruit ougland est llxé dans une cupule. ll contient une graine à 2 cotylédon:'
2, La famille des Cupulifères, âux fruits entourés d'une cupule, n'a que
dcs freurs sans pétales,les unes à étamines, lè3 autres à pistil. Ces plantcs
(chêne, hêtre, châtaignier, etc'), généralement de Srande taille' con3tituentla plus grande partie de nos forêts.
V. Exercices1. Qu'observe-t-on sur la coupe d'une grosse btchc de
chêne I2. Quelle est li formê des fèuillêt du chênê I3. Décrivez une Reur à éttmincs, une tlêur à Pl3tll I,1. DÂns quoi le fruit du chênê êst-il ll)aé | Comment êst'il
constitué |
5. Décrivêt 1ê3llêuri à étâmines, lcs fleurs à piitil du nolæ-tier.
6. Quels sont lês principaux c.ractères de l. famllle dasCupulifères I
7. Citez des Cupulifèrês. Pourquoi ces plÂntes ont-elles unc
trandc importÀncê I(r) .Dc.la. ôooù..
13, LES NOI
139
LES LILIACÉES
I. LA TULIPE
A. PLANTE EÎ FLEUR
Fleur printanière, dès avril la-tulipe présente seséclatants coloris pour la plus trande jole de nos yeux.De cette fleur magnifique, il existe plus de mllle varié-tés. Originaire d'Afrique et d'Asie, elle a été introduitedans nos pays il y a trois ou quatre slècles. Depuis,elle a toujours été cultivée car elle fait I'objet d'uncommerce considérable. C'est surtout en Hollandeque cette culture se fait sur une échelle importante;d'immenses champs,soitneusement entretenus, offrent,à l'époque de la floraison, un spectaèle fé€rique.
'I o Observons un pied entier de tulipe : de la base
d'un oignon, ou bulôe, recouvert d'une écorce brune,pârtent de nombreuses racines disposées en cercle.Sur le côté du bulbe prend naissance lne longue tige,
2o Coupons le bulbe en long (fig. 1) : de la basepart la tite. Elle est entourée d'écailles desséchées.Le bulbe lui-même èst formé d'épaisses écailles char-nues avec, au centre, un bourgeon.
C'ert cê bulbe qui, I'en prochâin, doônera {euilles et fleur)La plante actuelle s'est forhée aux dépens des éciilles maintê-nânt desréchées.
30 La tige, verte, cylindrique comme un crayon,porte, en général, trois feuilles alternes, ovales, poin-tues à I'extrémité, plus ou moins pliées dans le sens dela longueur.
40 Chaque feuille est aans pétiole mais elleentoure presque complètement la tige, formant autourde celle-ci une gqine.
Nous ne voyons pas de nervure principale mais denombreuses nervures porol,èles parcourent la feuilled'une extrémité à l'autre.
50 La f,êur, isolée au sommet de la tite, a la formed'une cloche : I'ouyerture est diritée vers le haut.
sépo les\l
éco illeschornues
bou
. /t..,\êcô illes
-.Fi9e
1pédoncule
\ -pél-o le''' ou.
sépole
E ETAMINÊ
desséchées TOCr nes
1.LE BULB COUPE EN LONG
60 Les sépales et les pétales se ressemblentbeaucoup : comptons les grandes lames colorées.Observons ensuite la fleur par-dessous : 3 lames sontfixées au dehors,3 en dedans. ll ne s'agit donc pas de6 pétales mais de 3 sépales et de 3 pétales.
Ler sépaies sont-ils disposés en fâce des pétàles o! en alter-nance avec ceux-ci | (fit. 2).
Détochons colice et cotolle. Les 6 pièces se séparentfacilement une à une : elles sont libres entre elles.
70 Les étamines sont au nombre de 6 (fig. 3).Elles sont souvent entraînées lorsqu'on détache lessépales et les pétales : il est alors facile de remarquerqu'elles sont placées chacune exactement en face d'unsépale ou d'un pétale (fig. 4).
80 Èxaminons une ieune étamine: le filet, trèslarle, est coloré en noir ou en jaune ou en violet.L'anthère, également colorée et dressée verticalementà I'extrémité du filer, est partagée en deux parrieségales par un sillon.
9o Dans une étamine plus âgée, I'anthère estouverte suivant deux fentes, l'une à droite. I'autre à
gauche. Le pollen est ainsi libéré.
10o Au centre de la fleur, le pistil (fig. 5) estformé d'une épaisse colonne verte, / oyoire, que coiffeune sorte de chapeau à trois cornes, le stigmote. Entreces deux parties, un étranglement très court corres-pond au st/le.
'11o Coupons l'ovaire en travers (fig.5); exami-nons-en, par transparence, une tranche mince : nousdistinguons 3 groupes de chacun 2 ovules.
12o Coupons I'ovaire en long: les ovules sontalignés sur toute la hauteur, lls forment donc 6 piles,groupées 2 par 2.
L'ovairc est divisé en I lotes, les ovules étant fixés à unpilier ce.rtral.
pélo le!2, FLEUF VUE DE DESSOUS
élo
3 LES ÉÎAMIXES E? LE PISÎI L
;-1's ly le
logi ,
orr..,rlg3
ovo r ae
5. LE PISl I L
141
ô3loç6. FORIIAIION DE UOVAIRE
B. OVAIRE ET FRUIT
1lo La constitution d€ I'ovai rG d. l. tuliPe (fig. 6) : trois
feuilles modifiées se sont rePIiées suivant leur lontueur Pour se
.ouder bord à bord, chaque bord Portant une rân8ée d'ovules'
Cçs J parties se sont étalement soudées entre €lles. formant
ainsi un ovair€ à I lotes.
140 Le fruit est formé par I'ovaire considéra-blement grossi (juin-juillet). ll se dessèche et s'ouvre
par 3 fentes situées au milieu des loges' libérant ainsi
ses 6 rangées de graines empilées (fig.7).
UNE AUTRE FLEUR QUI RÉSSEI'IBLE A LA TULIPE (')
II. LE LIS BLANC
On le cultive pour ses splendides fleurs blanches au
parfum pénétrant.
1o Le bulbe est recouvert d'écailles. Sur ses côtés
se forment des Petits bulbes appelés (oieux' Puis le
gros bulbe disParaît. Au PrinlemPs suivant' les caieux
donneront chacun un nouveau pied de lis
20 Les feuilles alternes sont parcourues par des
nervures Porollèles.
3o Les f,eurs fiuin), groupées en Sroppe, s'éPanouis-
sent du bas vers le hâut.
Comme lafleurde tulipe, elles comP.ennent unco'ic€
de 3 sépoles blancs et une corolle formée de 3 pétoles'
de même couleur.Les étomines, au nombre de 6' se Prêtent bien à
l'observation car elles sont de très grande dimension
(fis. 8). Chacune d'elles est formée d'un filet blanc et
à'Jn"'anthè.e iaune. Celle-ci, lorsqu'elle est mûre'
bascule à I'extrémité du filet et s'ouvre en long par
deux fentes. Elle libère alors un pollen iaune très abon-
dant (fig. 9).Le Pistil est semblable à celui de la tuliPe mais son
style est très long (1g. 10 et 11).
40 Le fruit mûr est sec. ll s'ouvre par 3 fentes'
(r ) c. 1.r. 2
E DU FRUIT
onlhère
orithàneou veile
- -gl-oinês
111
\12. TLEUR DE
lll. La famille de la tulipe
Plusieurs milliers d'espèces de plantes ont, comme
la tulipe :
o des feuilles à nervures parallèles:
o des fleurs régulières ayant 3 sépales, 3 pétales'
6 étamines, un ovaire à 3 loges.
De plus, alors que les plantes étudiées Précédemmentont des groincs è 2 cotllédons,les Sraines du lis et de la
tulipe ne possèdent qu'un cotylédon.
Ces plantes forment la famille des Liliacées.cotcHlQUE
lV. Certaines Liliacées sont alimentaires,d'autres sont ornementales
Nous cultivons pour notre alimentation le Po],eou, I'oignon ' I'oil, l'écholote dont nous
consommons les bulbes. De I'osperge, nous mangeons les ieunes tites cueillies au moment
où le bourgeon terminal sort de terre.
Parmi les Liliacées, quelques espèces sont très décoratives : tu/rpes' Jocinthes, lis
ornent nos Jardlns. Le ioli muguet au parfum délicat croît dans les forêts.
V. Résumé1. La tulipe a un bulbe et des feuilles allongées à nervures parallèles.
Dans la fieur, on comPte 3 sépales et 3 Pétales colorés de la même façon,6 étamines et un Sros pistil dont l'ovaire contient dans ses 3 loges de nom'breux ovules.
2. La famille des Liliacées groupe des Plantes dont les feuilles ont des
nervures parallèles, Les graines n'ont qu'un seul cotylédon. CertainesLiliacées sont elimentaires (poireau, asperge...), d'autres sont ornemen-tales (tulipe, jacinthe' lis...).
Vl. Exercices1. Que trouve.t-on à la bâse du pi.d d. tuliPê I2. Comment sont faites lcs fêuilles de tulipe !3. Déc.ivez le calice et la corollê de la tulipe..1. Qu'obseryê-t-on en couprnt I'ovÂlae en travêas I5. Comprrez les teuilles du lis à c€lles dê h tuliPê.
6. Compù.Z dê meme lea flêurs des deux Plântes.
7. Quals ront les principâux c.ractères des Liliâcées I8. Citêz quêlqud Liliâcé.s cultivées et dites pourquoi on les
cultive.Attention! le Col(higua d'âutomnê renfêrmê un violent
poison (fi8. l2),
le
1!.UN! TULIPs COUPES ÊN ION6
143
tr
LEs cRAMtNÉEs
r. r-ç sLÉ
A. PLANTE ET FLEUR
Juin : le blé forme ses épis innombrables Les déli-
caies étamines se balancent légèrement toul au long
de l'épi encore vert. Étudions la modeste fleur dont
dépend notre Pain quotidien.
'!o Arrachons un pied de blé et observons les
rocires aPrès les avoir lavées. Celles qui Partent du
piedsont àPeu près d'égale grosseu r. Nous nelrouvons
pas de grosse racine PrinciPale mais au contraire un
ioisceou de racines semblables : ces racines sont dites
foscicu/ées (fig. 1).
2(l LatiSe du blé est un chaume' Observons les
næuds, ."nfl""ments de la tige, et les entre-næuds(fig 2)'
Coupons en long une tige : celle-ci est pleine aux
nceuds, creuse dans les entre-nceuds.
Desséché, le chaume constituera la poiile, utilisée
pour la litière des animaux.
3o ObserYons une feuille : le limbe en est très
allongé, Pointu à l'extrémité.
I-es nervures vont d'un bout à l'autre de la feuille'
sans se ramifier ; elles sont porollèles.
Trouvons-nous dans la feuille de blé une nerrure Ptin'iDolê
et des nervures secondoires I
La feuille de blé s'attache à la tige d'une façon très
pârticulière : Pas de Pétiole mais un étui très long qui
"n""loppe la iige et que I'on appelle la go'ne (lig' 2)'
Ouvrons cette goine dont les bords se recouvrent sans
se souder, A sa partle suPérieure, elle est prolongée
par une Petite languette. A sa partie inférieure' elle
,'att"ch" tout autour de la tige, au niveau d'un nceud'
Obse/vors lo goine Fot uonslorcn'e : comme le limbê' €lle
est pârcourue PÀr des nervur€s Paràllèles'
144
, -.1-ige1o ng u etlie
40 Observons un épi r il comprend un cerrainnombre de masses vertes qui semblent formées pardes écailles empilées; ce sont des p€tits épis ou épj,lets.Le gros épi est donc un ensemble d'épillets.
Arrochons guelgues épil,ets pour mieux voir l'oxe surlequel ils éraienr fixés (fig. 4). Chacun d'eux s'attacheà un petit plateau, I'un étant à gauche, le suivant àdroite, etc. ll y a donc deux rcngs d'épillets.
50 Étudions un épillet (fig. 5) : à sa base noustrouvons deux écailles; ce sont les glumes (r).
Enleyons les glumes : il reste, fixées à un axe, 3 ou 4petltes masses dont chacune est une fleur.
Le! fleurs de la base de l'épillet sont les mieux développées.
60 Observons I'une des f,eurs de l'épillet,choisie parmi les plus grosses; séparons-la de ses sceurs(fie.6).
Écortons les deux écoilles que I'on nomme glu-melles (r).
L'une e une neryurê médiane prolontée par uôe pointc;f'autre, qui était emboîtée dans la première, e dcux nctvurcs,une de châquê côté.
70 Les étamine3, dans une fleur jeune, sont enfer-mées entre les glumelles. Elles sont au nombre de 3.
Lorsqu'elles sont mûres, leurs anthères, en forme de
X allongé, pendent hors des glumelles, à I'extrémitéde rtlets longs et ninces.
L'épi en est alors tout entouré et I'on dit que << le
bléest enfleurs>>. Aumoindre choc, il s'en échappe unetrès fine poussière que le vent emporte. C'est lepollen, libéré par les anthères. Celles-ci ne tardentpas à se dessécher et elles se détachent alors aisémentde leur fragile filet.
80 Au centre de la f,eur se trouve un ovaireminuscule que surmontent deux stigmotes en formede plume d'oiseau.
90 Concluons : dans la petite fleur de blé. nousn'avons observé que des étamines et un pistil enve-loppés dans de simples écailles. Que nous sommes loindes brillantes corolles de la giroflée et de la tulipe! Et
Pourtant c'est de cette modeste fleur que va naître le
précieux train de blé.
(1) Glumc G! rluôelle 3on! d.r nomr lém'nins.
J
alocCL
2. TI6 E E1 FEUIL
mes
LE
fi4. AXDEL,
FEPI
r. LES RACINESFASCICULEES
limbeo ne-.vuresporo ll.
DE l]EflLLET
glum es'EPILLET
145
8. GRAIN COUPé EN LONG il. L'AVOINE CULTIVÉE
-L'AvolNÊ-
B. FRUIT
10o L'ovaire se transforme en fruit après le
rransport, par le vent, du pollen sur les stigmates'
Ceux-ci, de même que les étamines, disParaissent'
L'ovaire, bien à I'abri entre ses deux glumelles'
devient le grain de blé.
'l1o Le grain de blé est un fruit à une graine(fie.7). ll ne s ouvre Pas. Sur une face, tl présente un
rition, tu. I'autre. on distingue. Près d'une extré-
mité, un Petit disque qui est la piontu/e de la graine'
"r" pa|. ,a"nrpa."nce. A I'autre bout' des poils repré-
sentent les restes de la fleur.
12o CouPons en long un grâin de blé suivant
le sillon (1) (fig. 8) La graine' soudée au fruit' ne s'en
,ép"r" p"t. Sui le côte, on voit la Piontule' aPPliquée
p". son unigra cotylédon contre une masse de forine'
Âu moulln, on séParera la farine du son formé par
I'enveloppe du grain.
UNE AUTRÉ PLANÎE QUI RESSEMBLE AU BLÉ ()
1o Râcines, tiges,feuilles ressemblent beaucoup à
celles du blé.
2o Les fleurs (Iin juin) forment une SropPe d'épillets
portés par des pédoncules longs et fins (lig 9)'
30 L'éPillet comprend en général 3 fleurs enfermées
à I'intérieur de deux longues glumes qui constitueront'
lorsqu'elles seront desséchées' la << balle d'avoine ))'
(fig. 10).' 1o Étudiont la fleur qui est à la base de l'épillet :
nous trouvons deux glumeiles dont I'une porte une lon-
"u" ,oi".ouae"' puis 3 étomines, à filet long et grêle'
l. "nfin
un ovoire surmonté de deux stiSmotes Plumeux'
50 Deux des fleurs de l'épillet, Parfois une seule'
donneront un fruit qui restera enfermé dans ses glu-
melles :c'est le grain d'avoine'
60 L'avoine est emPloyée pour la nourriture
des chevaux et des v;lailles' Comme le blé' elle
est I'une des plantes dont les grains servent a
nourrir I'homme et les animaux domestiques et que
I'on aPpelle des céréoles'
-aoi le -
sill
p lo nFu le
7. LE GRAIN BLE
F9 r'in e
Z"lJ-.o ll" d'o t oin")
)E
il
--J::,,',0,{
oll" 9."-.'
n.ul'.ép ille F
oédol" l',,n é/ ille l-
O LA GPAPPED'ÉPtLLETS DE uAvolNE
Fleurs
ote
(1)(2)
G.ain qùi a séiourné 2'1 heùrês d..s I'eiu
c. M,2!o.
116
UN ÉT'iL LEl OUV ERT
lll. La famille du blé
De nombreuses plantes ont, comme le blé :
. une tige creuse entre les nceuds (chaume);
o des feuilles à nervures parallèles;
o des fleurs sans pétales, à 3 étamines dont lesanthères, mûres, prennent la forme d'un X allongé;
o des groires farineuses à un seu/ cotllédon.Ces plantes forment la famille des Graminées.
lV. Les Graminées sont particulièrement utiles à I'homme
1o Graminées utiles: les céréoles fournissent des farines dont cerraines sont à labase de notre alimentation (blé, seigle, orte, avoine, mais (fig. iO), erc.).
Les Graminées fourragères servent à nourrir les bestiaux : elles forment I'essen-tiel des prairies.
On utilise aussi la conne à su.re, le bomôou, Io,fo (pâpier, cordetes).
2o Graminées nuisibles : cerlaines Graminées sont de << mauvaises herbes >>,
comme le chiendent.
V. Résumél. Le blé a des racines fasciculées, une tige en partie creuse ou chaume,
des feuilles à nervures parallèles. Les f,eurs forment un épi d'épillets. Lagraine n'a qu'un seul cotylédon.
2. La famille des Graminées est formée de plantes à tige creuse et ànervures parallèles. Les fleurs, sans pétales, sont groupées en épis. Ellesont 3 étamines. Les graines sont à un seul cotylédon.
Cette famille compte les plantes les plus utiles pour I'alimentationhumaine (blé, avoine, orge, seigle...).
Vl. Exercices
'1. Comment sont disposées l€s racines du blél2. Comment est constituée la tiSe du blél3. Comment sont fâites les feuilles du bléf Commenr s atrâ-
chent-elles à la tiSe ?
4. Pàr quoi esr formé l épi d€ blél5. Commênt les épillets sont-ils disposés sur I'axe de l'épil6. Quelles sont lei difiêrentes pârri€s d'une Ileur de blé?
7. Les épillets d'âvoine sont-ils Sroupés comme ceux du blé |8. Par quoi est constituée la bâlle d'avoine ?
9. Comperez la fleur d'evoine à lâ fleur de blé.,l0. Comment est fâite la tiSe des Grahinées Il'1. Citez les principales Grâminées utiles cultivées dans votre
ré8ion.
g lu me lle
12. UNE FLEUR D'AVOINE
147
I . LE HAFICOT
2. LES @TYLEOONS sÉponÉs
Feu illes
colylédons,,! flét.i
La plante I
A. LES ORGANES DE LA PLANTE
Précédemment nous avons observé les différentes
parties qui consti!uent les végétaux. Procédons à
une révision.
I. LA GRAINE
'1,r Observons une graine de haricot (fig l )'Sous la peau ou té8ument, nous trouvons la future
plante ou Plontuie formée de deux énormes cotylédons
et d'un < germe > mrnuscule Dans ce dernier nous
distinguons la rodicule,la tigeiie et la gemmule (fig 2)'
20 Observons des haricots en germination (fig' 3)'
La rodicule déchire le tégument et se déveloPPe en une
rocine qui donne naissance à des racines secondaires
ou rodicelles.La tige/le devient une tige, la gemmuie s'épanouit
en une paire de feuilles séparées par un bourgeon qui
ne tarde pas à se développer lui-même en un rameau
fe u illé.
Les cotylédons flétris tombent, mais la plânte est maint€nant
en mesure de se nourrir Parses proPres moyêns Les réserves
contenues dans les cotylédons ont servi à aliment€r lâ Plantule
pendant sa trânsformÀtion.
II. LES RACINES
3t, La racine principale de la girollée s'enfonce
dans le sol comme un pivot j c'est une rocine pivotonte'
Le blé, au contraire, nous afourni un exemple de rocines
fosciculées, toutes à Peu Près de même taille'
La betterâve la cârotte sont des racines pivotantes Elles
ont emmagasiné des réserves de nouttilute'
40 Obseryons à la loupe des radicelles (') :
remarquons vers I'extrémité des poils nombreux et
fins. Par ces Poils, la racine obsorbe I'eau avec les sub-
5tances que celle-ci a dissoutes, c'est-à-dire lo sève'
Ce sont les po,/s obsorbonts (fit.4)'
5" Les racines fixent la Plante au sol'
(1) CeÈle étude Peù! ê!rê résê'vé€ à h 2 'nné€
do Cours Moven
ou eu Cou.5 SUPé.ieur(2) Metre drns Ieào lêt r.cines d'un€ Pl'nte (poit pâr exemPlê)
"y."t p"rr.e d.n3 lê irble fin er .ff.(hé"v€' te3 Plus t"ndei Pré_
-légumentemolocem'
de lç .odicule
'.r::..ncotvlédons'\
/t
TOCt ner
rs
rod ic elles
poils----obsorbot
'. GERM I NAÎION OU HARICOT
rod ice llel
4- riEAU DU SOL ESlÀBSORSÉE PAR DÊS POILS
148
d issoules
bourgeonl-errninol,'
bo, "g.on..
Fer'ille
III. LES TIGES
60 Nous avon3 vu des tites herbacées (renon-cule, pois) et des tites ligneuses (cerisier, chêne).
70 Une tiSe se compose de neuds et d'entre-nceuds (blé): chaque nceud porte une ou plusieursfeuilles (fi9. 5).
80 Des bourgeons sont situés au sommet de lotige (bourgeon terminal) er à I'oisselle de choque
feuille.lls contiennent l'ébàuchc d un ramelu feuillé.
90 Certaines tiges sont souterraines, ce sontdes rhizomes (renoncule, primevère),
Les tjges aonticnnent parrois dês réJerves nutritives : lapomrhe de terre est unê riga souterrtine renflée (ou tubercure).
IV. LES FEUILLES
10o Les feuilles que nous avons étudiées ont géné-ralement une queue ou pétiole et un limbe parcourupar des nervures (fig. 6).
La bese forme pârfois une taine (blé).
11o Le limbe pêut être simple ou composé de
folioles (feuille du pois). Simple, il peut être entier(giroflée), denté (cerisier), lobé (chêne) (fig. 7 et 8).
120 L'étude de la disposition des feuilles nousa permis d'observer des feuilles olternes (pois, chêne)et des feuilles opposées (mouron rouge) (fi9. 9).
13o A peu près toutes les feuilles sont vertes.Écrasons des feuillas dans un peu d'alcool à 95o. La liquide
devient vert. ll a dissous unê substance vêft€ qu€ contiênnêntles leuill€s et qu'on appelle l^.hlorophylle.
V. LES FLEURS
'l4o Les fleurs comprennent souvent à la foisdes organes de protection (sépales, pétales) etdes organes de rèproduction (étam ines, pistil) (fi9. 10).
VI. LES VAISSEAUX'l5o Tous les organes d'une plante à fleurs
contiennent des vaisseaux conducteurs de lasève,
E.xpérience: plonteons dans l'encl.e rouge la bese de Èmeàuxcoupés. Ti8es, feuilles et fleurs ne tardent pas à se colorer enroute. Le liquide a cir€ulé dans des vdisseour tout comme le
srng circule dans nos veines et nos ârtères.Le! nervurer des teuilles sont formées de vàisseeux.
_ - -noeud
enlne -noeud
tt.. no"rd
5. SCHÉMA D,UN! TIoE
6. SCHÉMA D'UNË FIUILL!'
||renlière deniée lobée
(giroFlee) (cerisier) ( chêne)
8. FEUILLE COMPOSEE ( PO IS)\r\rollernes oooosées
(giroFlJe) (-ou.àn rouge)9. DIgPOSITION DES FEUILLé;
7, FÊUILLES AIUPLÉSFol;o1es.- -y'1 -$
6"q"-i("'"-. d"(reprod.u c l--i
to. scF Er4a
149
Ë
La plante (suite)
B. LA VIE DE LA PLANTE
I. COMME NOUSLA PLANTE RESPIRÉ
1o Remplissons de champignons frais la moitiéd'un bocal divisé dans le sens de la hauteur par un
morceau de treillage. Bouchons soigneusement.
Une heure plus tard, nous constatons qu'une allu-
mette enflammée plongée dans le bocal, s'éteint (r).Un peu d'eau de chaux versée le long de la paroi
laisse une trace blanche.
Ces plantes ont don c rejeté du goz corbonigue. De plus'
elles ont cbsorbé I'oxygène de I'air. C'est le phénomène
de Ia.esPirotion.20 Cela a lieu aussi bien le jour que la nuit.La r€spi.âtion a lieu dens les organes de la Plante : dans les
parties vertes. comme les f€uilles, et dans les Parties non vertes
comme un tubercule de Pomme de terre, une râcine de
carotte ou un châmPi8non.
11. COMME NOUSLA PLANTE TRANSPIRE
30 Écrasons des racines charnues ou des ieunestiges : la plante contient de l'eou.
Ellê puise cette eau dâns lê sol 8râce âux poils absorbants
40 Plaçons une salade sur le plateau d'unebalance et faisons la tar€.
Quelques heures aPrès, nous constâtons quê lâ Plante â
diminué de poid5. De plus ses f€uilles se sont flétries.Nous savons du reste qu une Plante Privée d'eâu se fane
comm€ une plante coupée.
La plante perd donc conslamment de I'eau par la
trcnspirotion.lJn bouleau de taille moyenne reielte âinsi châque iour
environ 500 kE d'eaù.
50 Les plantes nê Peuvent se passer d'eau.Le iardinier a soin, en Période de sécheresse, d'arroser
ses létumes. Les rêtions trop sèches et non irrituées sontdésertiques.
1il. coMME NOUSLA PLANTE S'ALIMENTE
60 L'eau qu'elle absorbe dans le sol contienten solution différentes substances nutritives.
La sève monte des racines dans lei feuillês. On la voit sourdreen ebondance toasqu'on couPe un sarment de vitne en avril.
On dit âlors qu€ la vitne <( pleure ).(l ) Le même essai . été t i! :t, déblt de l'èxPérience.
t. ! RESPrFAllOll6AZ
PRODUIT DUCAREOIIqUE
3. LA RESPIFAl IONSE FAIÎ JOUR ET NUIIrT-l1u-,
4. LA ÎPANSPIRATION FAIÏDIMIXUER LE POIDS D Ê LA
TRAN3PI RAlION
7. LA FONCTIONCHLOROPHYLLIEN E
NE SÊ, FAII QUE LEJOUR
ligen.
7o Dans les feuilles, la sève s'enrichit d'unaliment gue lo plqnte prcnd ri I'oir. Celle-ci utilise eneffet le goz corôonigue contenu dans I'air, le décomposeen orygène qu'elle rejette et en corbone qu'ellegarde pour constituer, avec la sève montée des racines,les aliments dont €lle vit-
80 Ce phénomène ne se produit que dans lesperties yertes des plantes, feuilles et jeunes tites,grâce à la chlorophylle qu'elles contiennent.
ll ne se produit que le jour, On I'appelle ossimÈloti on chlo tophvl I ien ne.
L'homm€ et les ânimaux, eux, sont incapebles d'utiliser einsilê 8az carbonique d€ I'air.
IV. LA PLANTE CONSTITUEPARFOIS DES RÉSERVES
9o Les réserves sont emmagasinées dans desrocines (carotte, radis), des tiges (chou-rave, tuber-cules de la pomme de terre), des groines, etc,
Dans lâ carotte, les réserves sont utiliséei lors de la forlna-tion des fleurs, c'est-à-dire eu cours de la deuxième année.Dans les trainei, elles servent au dévêloppement de la plentule.
L'homme détourne à son profit les réserves accu-mulées par la plante.
V. ENFIN LA PLANTE SEREPRODUIT
10o Dans les plântes à fleurs, se forment desg.oires qui, en germant, donnent naissance à unenouvelle plante.
veux ---.--\-( bo..,.geons) tube)-cu le8. tA POI|ME De TEPRç,
ACCUMULE DEs FIÊSERVESDAIS UN TUBERCULE
FONCT I ONCH LORO FHYLLI EN NE
tf
r. Une prante "..u".,.rr""I,:rÉr:.::.: à partir de ra pranture d,unegraine. Elle èst formée dè racines, d'une tige et de feuilles. Les racines puisentdans le sol I'eau et des substances nutritives disroutes. La tige portefeuilles et bourgeons. Les feuilles au limbe plus ou moins découpé-contien-nènt de la chlorophylle. La sève circule dans des vaisseaux.
2. Sans cesse la plante respire, c'est-à.dire absorbe de I'oxygène etreiettè du gaz carbonique. De plus, pendant le jour, grâce à la chloro-phylle, elle utilise le gaz carbonique de I'air, conservant le carbone êt reietantI'oxygène. Par la transpiration, elle relette de I'eau, Les plantes à lleurs sereproduisent généralement par des graines.
vil. EXERCICES,1,
2.3.1.
5.
Décrivez la 8€l.minâtion du haricor.A quoi servent les racines de lâ plante IQue rrouve-t-on sur un€ tige IQuelles soôt les différentes partie5 d'une feuillel
ei q""i .o".i.i" r".".pi."tion a"" pr""... i
6. Qu'est-c. que la transpirâtion des plâôtes I7. En quoi consiste I'assimilition chlorophyl-
8. Dans quels ortanes les plântes peuvent-ellesemmegesiner des réserves I
151
PLANTES SANS FLËURS(Leçons pour le Cours Suxrieur)
l. Les Fougères
LE POLYPODE
jeu"e Feuilleen caosse
péiiol,e
2. UN LOAE DÊ LA FEUIÙLEILLE (FACEINFÉRlEURÊ)
Le polypode pousse aussi bien dans les bois que surles vieux murs ou sur les rochers.
. 1o Arrachons un pied de polypode (fig. 1) : nousdécouvrons une grosse tige souteuaine, dure comme dubois, recouverte d'écailles brunes; c'est un .hizome.
2o Au rhizome sont fxées des rocines, de couleurbrune également,
30 De grandes feuilles partent également durhizome. Les jeunes feuilles sont enroulées en crosse.
Dessinons une feuille entièrement déyetoppée; sa formegénérale_est triangulaire. Un long pétiole se prolongeen une forte nervure principale. De celle_ci partentdes nervures secondaires dans chacun des grandslobes qui découpent le limbe.
4o Observons la face inférieure de la feuille :sur un grand nombre de lobes, nous voyons, alignéessur deux rants parallèles, et de part et d'autre de lanervure, des taches rondes de couleur verte ou marron(lie.2).
5o Observons ces taches à la loupe : elles sonrformées par la réunion de nombreuses petites boulesappelées sporonges, qu'un petir filament attache à lafeu ille.
6o Des sporanges s'échoppe une,lre poussière for_mée de petits grsins oppelés spores (fig. 3). Les sporesPeuvent germer et donnent une petite lame verte surlaquelle se développe ensuite un nouveau polypode.
nÉsut-lÉ'1. Le polypode possède une tige, des ra-
cines et des feuilles. ll ne lteurit lamais; ilse reproduit par des spores,
2. Les Fougères sont des plantes sansfleurs; elles possèdent des racines, des tigeset des feuilles.
EXERCICES1. Décrivez une feuille de poj/pode.2. Les Fougèrês ont-elles des fleu6l Commenr se repro-
d uisênt-elles I
IIsporesvues por-lronspor.
sporon9esr/ . sporê
a. uN sPoRANeÉ rÈiruÉ iursouvÊRT ( eRossi too Fotst
roctneI. LA PLANTE Ê,NTI È R E
g.o Jpe de\\ spo.o hges
neavure
152
u aôe4.ljURNE SANS
t!
ll. Les Mousses
LE POLYTRIC
Le polytric esr une des nombreuses espèces deMousses qui, dans nos forêts, revêtent le sol d'untapis épais et moelleux.
10 Observons un pied de cette modeste plante.Le polytric possède des tiges rampantes et des tigesdressées, très fines (fig. 1), mesurant quelques centi-mètres de hauleur.
20 Les tites dressées portent des petites feuillesallongées, pointues, sans pétiole, serrées les unescontre les autres.
30 Pas de vérit.bler r'cines, mais seulementquelques filaments qui, partanr de riges rampantes,fixent la plante au sol.
40 Observons de5 polytrics en été. Un certainnombre de tiges feuillées sont alors prolongées parun long filament grêle - ou soie - que termine unrenflement allongé (fig. 2).
Ce renflement est lui-même formé par une sortede boîte appelée urne, fixée au sommet de la soie,et protégée par un curieux chapeau pointu, la coinË.
50 Lorsqu'elle est mûre, I'urne s'ouvre par uncouvercle et en même temps, la coiffe tombe.
Les spores que conrenait I'urne sont ainsi libérées;en germant elles donneront de nouveaux pieds depolytrics.
RÉsUMÉl. Le Polytric a une tite et des feuilles;
il est dépourvu de vraies racines. ll nedonne iamais de f,eurs et se reproduit pardes spores.
2. Les J{ousses sont des plantes ransfleurs ; elles posrèdent der tiges et des feuillesmais n'ont pas de racines.
EXERCICESQue porte le Polytric à la place de racineslComment les spores d€ I urne sont-elles libéréesl
- -Feui lles
2.POLYTRICPO FTANTUNE UR Ë
sore -
5, l-UFNEGROSSte
ne
I.A COI FFE couveac
t.2.
oiFFeFilomentsI, POLYÎRIC
,coi F te
153
t lolieur
lll. Les Algues
LE FUCUS'"On I'appelle communément vorech, ll pousse sur
les rochers battus par la mer. Nous pourrons au besoinnous en procurer chez le marchand de coquillages.
10 Observons la façon dont la plante se fixeau rocher : nous ne trouvons pos de rocines mais de
simples c.ompons qui s'accrochent aux pierres (lig.'l).
20 Lâ plante est formée de rubans plats quine ressemblent ni à des tiges, ni à des feuilles. Charnus,assez épais, de couleur brune, ces rubans sont légère-ment renforcés en leur milieu. lls portent de part en
part des renflements de forme ovale (fig. 2 et 3).
Ouvrons l'un de ces renflements i il est creux. ll jouele rôle d'un f/otteur et permet à la plante de resterdressée dans I'eau.
30 L'extrémité des rubans porte des massesen forme d'ceufs, de couleur orangée ou vert brun.Ces renflements servent à la reproduction (tig, 3).
Des unes et de! âutres t échàppent des grains extrèmementpetits qui, aprèr leur union, donneront naissance à de nouveaux
4() Plongeons un fucus dans de I'eau douce etchaude : il devient vert. Le fucus contient de la
chlorophylle, comme toutes Ies plantes que nous avons
étudiées jusqu'ici.
RÉSUMÉ1. Le fucus est une plante marine qui vit
fixée aux rochers par des crampons. Forméde rubans plats munis de llotteurs, le fucusn'a ni racine, ni tige, ni feuilles et ne fleuritPas.
2, Les Algues sont des plantes sans fleuriqui ne possèdent ni racine, ni tige, nifeuilles mais qui contiennent de la chloro-phylle. Elles vivent généralement dansI'eau.
EXERCICES1. Décrivez un pied dê fucus.2. comment montre-t-on que le fucus conti€nt de la chloro_
phylle I(1) Fùcus vésiculeut.
I. LA PLANÎE I,NII!R!
cTomoons
2 COMMEXT SE RAMI-FIE LE FUCUS
oxerentorcé
Floll-eur
.e^Êé -rrlenlspou. loproduction
154
D'UII RAMEAU
lomelles
chopeou--
chomp jeune2-COUPES EN LONG
lV. Les Champignons
LE CHAMPIGNON DE COUCHEEn automne, le rosé apparaît dans les prés après
les pluies, lorsque le temps est chaud. On le cultivesur des << couches >> de fumier de cheval; c'est pour-quoi on I'appelle chompignon de couche-
1o Observons un champignon mûr (fig. 1). ll est
t.LE cHAMptcNoN DEcoUcHE Le pied, lisse et blanc, Porte à la Partie supérieure
- -pied
tn onneou blonc.
Le chopeou est Sarni à sa face inférieure de fines
lomelles rayonnantes.
20 Observons un jeune champignon, non encoreouvert; coupons-le en long (fig. 2). Les lamelles, decouleur rose, sont complètement enfermées à I'inté-rieur du chapeau. Pour s'guvrir, ce dernier se déchi-rera, laissant subsister un anneau autour du Pied.
3o En vieillissant les lamelles noircissent.Posons un chopeou ouvert sur du paPier blanc (fig. 3).
Une poussière noire se dépose peu à peu ; elle estformée de spores extrêmement petites. Ces dernièrespeuvent reproduire le cham piSnon.
40 Un champignon est I'appareil reproduc-teur d'une plante. Le reste de cette plante est forméde longs floments enchevêtrés qui se développentdans le sof (blonc de chompignon) (fig.4).
50 Le champignon ne contient pas de matièreverte.
RÉSUMÉ1. Le champignon est formé de longs fila'
ments sur lesquels se développent des
appareils reproducteurs qui donnent des
sPores.2. Le groupe des Champignons réunit les
plantes sans f,eurs qui n'ont ni racine, nitige, ni feuilles, ni matière verte.
EXERCICES
1. Décrivez l'appàreil reProducteur du chamPiSnon de
2. Qu'appelle-t-on << blanc de chamPisnon )l
llomelles
DEs IAI,I ELLES
FiloÂe.,ts(blonc de Chompignon)
4. LA PIAIITE ENTIÈFÊ,
'155
PLANTES A FLEURS (I,
/<=-,',,3,. .t,J '- a a.)
., '; ,'.1 des élamineset leur pollen...
Les feuilles de ces plantes onrdes nervures ramifiées
un pistilet ses ovules,
feuilles de ces plantes ontles nervures parallèles
fu tures graines...
-/ \__I sraines à i cotytédonl (') E."j""t à 2 .;t;I;E (')
$t,,tfEx. le trâinde blé.
,\
ti#l$tl
VIrw
V
Leurs fleurs
-1 soi'c >--
ls"^, pilE (') Fpé,d";ril;l (") FE;l;;;dél (')
f$v
@ F;r,'é";l F"p,trtE) !.r Dlrn!.. à ll.uri forment un Emb.âôchêmenr. (Dan' un des3èin de limprifi<àrion, on à ériminé re .,rnr.r I oyulôr nur (pin) po'rr ne r.rirer que cetoi des ptanre3 à ovutes enctô,.)) Cio'r.r d.! mono(orylédonê3 ei de. di<or/lédones.
la classification
PLANTES SANS FLEURS
dêr tl8c',d€r Lulll.r,
pas de vaisseauxconducteurs de lâ sève
,*{ \de,a
des vaisseauxconductêurs de la sève
de la
,"0",,10n"'"pâs de tites,pas de feuill€s.
pas de r ites,pas de feuilles.
$ËRésumé - Conclusion -
1. Les Plantes se divisent en Plantes à fleurs et Plantes sans fleurs. LerPlantes à fleurs se reproduisent par des graines qui ont généralement I ou2 cotylédons.
2. Les Plantes à I cotylédon ont des feuilles à nervures parallètes. Ellcrse divisent en plusieurs familles comme les Liliacées (tulipe) et les Gre.minées (blé).
3. Les Planter à 2 cotylédon: présentent des feuilles à nervures raml-flées. Elles se partagent en 3 groupes suivant que leurs fleurs sont à pétalêtlibres, à pétales soudés ou sanr pétales. Chaque groupe se divise à rontour en familles,
4. Les Plantes sans fleurs comprennent les fougeres, pourvues de vair-seaux conducteurs de la sève, et les groupes des champignons, des algucret des mousses qui n'ont pas de vaisseaux.
llés,-r"-,,",l F;-,,IÆlExercices
'1. Le chôu appertienr à lâ famille des Crucifères. eue pouvez-vous dire de ses fleurs, dG tal laùtll.t,de ses graines I
2. Le seigle a des graines à un cotylédon. Commenr sont disposées les n€rvures de r.! Lulllar I3, Donnez les ca.actères du troupe des Fougères. En quoi les Fourères diffèrenr-êllcr dÙ lloullr I
TABLE DES MATIÈRES
l. Notions sur I'air, les combustions' I'eau
1 - LES CORPS SOLIDÊS" L',EAU, LES CORPS LIQUIDES " 4
2 - LA suRFAcE l-tsfi.e ôe u'eeu Esr PLANE EÎ HoRIZoNTALE 6
3 J NOTIONS SUR L'AIR 8
,b Notions sur ,es combustions : LA COMBUSTION DU CHARBON DE BOIS " " - 10
s'Nogions su, ,es .ombustions I LA COMBUSTION DU PÉTROLE 12
6 - Notions su' ,es .ombustions : QUE PRODUISENT' QU'EXIGENT LES COMBUSTIONSI 11
7 - LA DILATATION DES SOLIDE5 16
8-LA DILATATION OE L'EAU .''".,"' 18
9. LE THERMOMÈTRE A LIQUIDE 20
lO- L'edu : LES EAUX NATURELLE5 ET L'EAU POTABLE 22
11 - L'êou : FUSION DE LA GLACE ET SOLIDIFICATION DE L'EAU ' 21
;; -;'""; , vAPoRlsArloN rr rtQuÉrecrtoN 26
13.I'CCU : PROPRIÉTÉS DISSOLVANTES; DISSOLUTION ET CRISTALLISATION DU SUCRE " 28
I4-L'COU: ÉVAPORATION DES EAUX NATURELLES 30
ll. L'hômme
15- Lo <ào'pcnre du corls humoin: LES OS DU TRONC ET DES MEMBRES
16-Lo chorp.nte du.ot!s hÙmoin: LES OS DE LA TÊTE
17 - to chotpente du cotps humoin : LA FORME ET LA CONSTITUTION DES oS
18 - L'àommc se meut I LEs MUSCLES
3,1
36
38
,()
42
44
46
48
50
52
5.{
56
28 - lc tronspon de l'oxygènê et dês motières nutritivas dons lc cotps ftumo,'l : LE SANG
29 - Le trdnrpo.t de I'oxygène et der mdtières nutritives ddni l. cotqs humoin j TRANSfORMATIONSSUBIES PAR LE SANG..,,,..,...
30 - le .orps humoin se déborrosse dc s.J poisons : LE FOIE, LES REINS. LES GLANDES SUDORIPARES.
3t - LES ORGANES DËS SENS ET LE SYSTÈME NERVEUX.. , , , , , . , .
lll. Les animaux
32 - LEs AN|MAUX. LE MATÊ.RIEL
33 . LE CHAT
3,{ - LE CHIEN. LES CARNIVORES
35 - LE LAprN. ies roncÉuns .r-.,.. ........ ...36. LA IAUPE. LES INSECTIVORES , . .. ):37- LE CHEVAL. LE GROUPE DES CHEVAUX . r . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
38 - LE BGUF. LES RUMINANTS
39. LE PORC. LES PORCINS
40 - LEs MAMMFÈRES .........41 - LA POULE,,,,,,.t2. LE PIGEON. LES OISEAUX
43 - LE LÉZARD
,',t. LA COULEUVRE, LES REPTILES
.t5 - LA GRENOU|11E ................,t6 - MÉTAMoRPHosEs DE LA GRENoUILLE, LEs BATRACIENS ..,,.......,.,,..,,{7 - LA CARPE
48 - LEs PorssoNs. LEs VERTÉBRÉS
49 - LE HANNETON ........ .......50 - LES INSECTES
sl - L'ÉcREVrssE. LEs cRUsrAcÉs
s2 - L'ARATGNÉ€. LE GRoupE DEs ARATGNÉEs. LEs ARTrcuLÉs
60
62
64
53 - L'ESCARGOT. LES MOLLUSQUÊS
5.t. LE VER, LE GROUPE DES VERS
66
68
70
72
71
76
t8æa2
84
86
88
90
.9196
98
100
'102
1U106
108
1'10
112
'111
116
118
'120
122
124
176
't 28
159
lV. Les plantes
LE FRAtstER. LEs RosAcÉEs... . . .
76 - LES ALGUES. LES CHAMPIGNONS
77 - CLASSIFICATION DES PLANTES
130
'| 32
13,t
136
138
't,o
112
14116
1,18
150
152
15,t
156