lectio tertia - eo in scholam modus vivendi. bas-relief de trèves

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LE CTIO TERTIA - EO IN SCHOLAM MODUS VIVENDI

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Page 1: LECTIO TERTIA - EO IN SCHOLAM MODUS VIVENDI. Bas-relief de Trèves

LECTIO TERTIA - EO IN SCHOLAM

MODUS VIVENDI

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Bas-relief de Trèves

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ETUDE DU BAS-RELIEF

1- Commencer par une batterie de questions en Latin (les élèves répondent à l’écrit) :

Ubi sunt ?Quis est ?Qui sunt ?Estne magister ?Estne discipula ? Estne discipulus ?Sedetne ? Quis sedet ?Quis stat ?

2- Mener une réflexion en se posant les questions suivantes :

Donnez un titre au bas-relief.Où se trouve le personnage « le plus important » ? Quels indices vous ont aidés à trouver ?Qui est-il ? Quel geste fait-il ? Pourquoi ? Proposez plusieurs hypothèses.Qui sont donc les autres personnages ? Quels indices vous ont aidés ?Dans quelle position se trouvent les personnages?Que font les personnages assis ? Décrivez chacun d’eux. Que remarquez-vous dans la main des deux élèves assis?Regardez maintenant le personnage de droite. Qui est-ce? Quel geste fait-il ? Que tient-il dans sa main gauche?Où le maître fait-il la classe ?Quelles remarques pouvez-vous faire sur la composition du bas-relief ?

Légendez le bas-relief en latin.

Où a lieu l’école à Rome ?De quel matériel disposent les écoliers ?A quel âge commencent-ils à aller à l’école ? Les écoles sont-elles mixtes ? Jusqu’à quand ? Pourquoi ?

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Mosaïque

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Ecolier écrivant sur des tablettes, époque gallo-romaine, Bourges

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Stylets et tablettes d’écoliers

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Capsa, boîte qui contenait les affaires de l’écolier

Reconstitution d’un abacus qui servait à apprendre à compter

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QUI BENE AMAT, BENE CASTIGAT.

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Bas-relief, musée d’Arlon, Belgique, représentant un maître tenant la férule devant un tableau.

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LECTIO QUINTA - SCIBAMUS

ETYMOLOGICA

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2- L’art de bien former les caractères d’écriture (du grec κάλλος (kállos, « beau ») et γραφεĩν (grapheîn, « écrire ») s’appelle la

___________________________ .

3- Un symbole graphique représentant un mot ou une idée et utilisé dans certaines langues (du grec ἰδέα, idéa  = idée) s’appelle un

___________________________ . 4- L’écriture égyptienne (du grec ἱερός / hierós (« sacré ») et γλύφειν / glúphein (« graver ») ) comporte des signes appelés

________________________________ .

ÉTYMOLOGIE : LES MOTS DE L’ÉCRITURE

Un Gaffiot ouvert

I- Les noms des différents systèmes de signes ont été formés à partir de racines grecques ou latines.Complétez ces phrases avec les mots qui conviennent en vous aidant des indices :

1- On peut voir sur cette tablette d’argile une écriture

_____________________. Ce système d’écriture est apparu en

Basse Mésopotamie entre 3400 et 3200 avant J.-C. et se caractérise par des signes constitués de traits terminés en forme de « coins » (cuneus en Latin). Cet aspect résulte de l'incision d'un stylet en roseau (calame) dans de l'argile.

Tablette datant de 2400 avant J.-C.

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ÉTYMOLOGIE : LES MOTS DE L’ÉCRITURE

II) Le verbe «  écrire » vient du latin « scribere » et du grec « γράφειν, graphein ».

Complétez les phrases suivantes avec des mots français dérivés :

1- Le Musée du Louvre conserve une statue célèbre d’un scribe égyptien accroupi.

2- Dans l’Antiquité à Pompéi, tout comme aujourd’hui, les gens peignaient sur les murs des graffitis.

De très nombreuses inscriptions reprennent les premiers mots de l’Enéide de Virgile. Ce texte en effet servait de base à l’enseignement de la lecture et de l’écriture, et ce sont probablement des mains enfantines qui ont tracé ces lettres sur les murs…

3- Chez les Romains, elle est présente sur les monnaies, sur les monuments publics, sur les stèles funéraires, dans les maisons. C’est l’inscription.

Mosaïque pompéienne Tombe d’enfant du IIème siècle,En Chaplix

5- Certains médecins romains prescrivaient des épices médicinales pour soigner leurs patients.

6- La majesté du Colisée, quand on arrive à ses pieds, est immense, elle est indescriptible .

7- Virgile est l’un des écrivains les plus connus de l’Antiquité.

8- J’ai gravé la date de la fondation de Rome dans ma mémoire.

9- Plus tard, je rêve d’étudier les inscriptions anciennes : je serai un célèbre épigraphiste.

4- Lors des cérémonies de triomphe, des

écriteaux

indiquaient quelle tribu captive défilait.

Arc de Titus

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Page 916 du Gaffiot

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VOICI COMMENT LES ROMAINS ÉCRIVAIENT EN LECTURE

CURSIVE :

Extrait du dossier pédagogique des Musées de Bourgogne

FABRIQUE TA TABLETTE… ANTIQUE

Tu pourras ainsi te faire une idée de la difficulté qu’éprouvaient les écoliers romains à écrire.

L’opération va te prendre une demi-heure.

Procure-toi un carton épais, de la pâte à modeler (pour remplacer la cire d’abeille normalement utilisée) et un rouleau à pâtisserie.Trouve une tige en bois du diamètre d’un stylo et mets de côté un taille-crayon.

Prépare d’abord ton style en taillant la tige en bois.

Pour la tablette, découpe un carré du carton et des bandes ajustées pour les bords. Etale une épaisse couche de pâte à modeler sur le carton puis colle tes bords.

Maintenant que ton matériel est prêt, essaye-le : utilise le bout pointu de ta tige pour écrire ton nom en lettres cursives, à la façon des Romains (utilise le tableau ci-contre).Si tu te trompes, lisse la pâte avec ton doigt, et recommence, comme l’aurait fait un écolier romain !

Fresque romaine antique et reconstitution contemporaine (tablettes)

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LECTIO SEPTIMA - SCIBAMUS

ETYMOLOGICA

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De très nombreuses inscriptions reprennent les premiers mots de l’Enéide de Virgile. Ce texte en effet servait de base à l’enseignement de la lecture et de l’écriture, et ce sont probablement des mains enfantines qui ont tracé ces lettres sur les murs…

Mosaïque pompéienne Tombe d’enfant du IIème siècle,En Chaplix

TRAVAIL D’ÉPIGRAPHIE

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Cette stèle funéraire de la petite Firma reflète, comme bien d’autres témoignages recueillis en Helvétie romaine, l'affection et l'intérêt des adultes envers les enfants. Si les tombes de nourrissons sont toujours anépigraphes, les enfants décédés après l’âge d’un an recevaient parfois une stèle funéraire. C’est le signe que le statut de ces enfants au sein de la famille différait de celui d'un nourrisson. Sur une dizaine d'épitaphes recensées en Helvétie gallo-romaine et concernant des défunts âgés de 1 à 18 ans, cinq concernent des enfants de moins de 3 ans, cinq des adolescents âgés de 12 à 18 ans. Le sexe de l'enfant n'entre pas en considération face à la mort: cinq filles et cinq garçons sont commémorés. Les mots gravés sur les stèles funéraires enfantines révèlent le chagrin des parents, comme le montre l’exemple de la stèle de Visellia Firma. Le décès d'un enfant avant celui de ses parents constituait l'un des plus graves motifs d'affliction dans la société romaine. L'épigraphie funéraire fournit des indications sur la composition des familles en Suisse gallo-romaine: ce sont en majorité des fratries de deux ou trois membres qui élèvent une sépulture pour leurs parents défunts. Cela signifie que seuls deux à trois enfants d'une même famille atteignaient l'âge adulte, après avoir sans doute vu mourir plusieurs frères et soeurs. Les lacunes de la documentation interdisent toute estimation sur le nombre moyen d'enfants nés dans chaque foyer en Helvétie, mais on connaît au moins une famille de quatre enfants, celle d’Icarus à Vidy. Une statuette en terre-cuite provenant du sanctuaire de Thun-Allmendingen représente une famille de pèlerins avec cinq enfants.Dès la fin du Ier siècle apr. J.-C., les artisans gallo-romains créent une production destinée à une clientèle féminine et révélant l'existence d'un culte domestique de la maternité : ce sont des figures de déesses-mères protectrices et de déesses allaitant, les deae nutrices. La diffusion du culte des déesses-mères celtiques a sans doute joué un rôle dans la valorisation du rôle parental en Helvétie, dans les Gaules et en Germanie sous l’Empire romain. Chez les Germains, selon Tacite, le fait d'avoir une grande famille était valorisé et l'infanticide considéré comme honteux.Bloc de calcaire. Avenches, nécropole d’En Chaplix. IIe siècle.© Musée Romain d'AvenchesBiblio.: A. Bielman, R. Frei-Stolba, Musée romain d’Avenches. Les inscriptions, Lausanne, 1996, n° 13.

"Consacré aux Dieux Mânes de Visellia Firma. Visellius Firminus et Iulia Secunda, ses parents profondément affligés, (ont élevé ce monument). Elle a vécu un an et 50 jours."D(is) M(anibus) s(acrum) | Viselliae Firmae | Visel(lius) Firminus et | Iulia Secunda parente[s] | infe(licissimi) vix(it) an(no) I dieb(us) L

TRAVAIL D’ÉPIGRAPHIE