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LES DIFFÉRENCES DE PERCEPTIONS ENTRE HOMMES ET FEMMES DANS LE MONDE DU TRAVAIL

Contacts :

Arnaud ZEGIERMAN Directeur associé [email protected] TEL : +33(0)1 40 54 13 71

Amandine MESSINA Consultante [email protected] TEL : +33(0)1 40 54 13 78 www.institut-viavoice.com

Février 2012

2

Note technique 3

Synthèse des enseignements 4

Résultats détaillés 7

I. Le mode de management 8

II. L’équité professionnelle 11

III. Les valeurs 16

IV. Les fonc=ons communica=on 20

Sommaire

3

Sondage réalisé par l’ins=tut Viavoice pour l’associa=on Communica=on & Entreprise. Le terrain s’est déroulé du vendredi 20 au mardi 31 janvier 2012.

Note technique

Baromètre des cadres février

2012

Des éléments de benchmarking avec le baromètre cadres sont présents tout au long du rapport et reconnaissables au logo suivant :

STRUCTURE DE L’ECHANTILLON

En %

SEXE Effec=fs %

Hommes 124 28

Femmes 323 72

  Interviews réalisées en ligne auprès d’un échanDllon de communicants : •  Le ques=onnaire a été envoyé par e-‐mail à l’ensemble des adhérents de l’associa=on et à 7 277 autres responsables des fonc=ons communica=on.   447 personnes ont répondu à l’enquête : 250 adhérents et 197 communicants.

  Ces résultats ont été comparés avec un échanDllon naDonal représentaDf de la populaDon des cadres français : Interviews effectuées en ligne du 17 au 25 janvier 2012, échantillon de 400

personnes, représenta=f de la popula=on des cadres résidant en France métropolitaine. Représenta+vité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, statut d’ac+vité (salarié du secteur public ou du secteur privé).

4

Synthèse des enseignements (1/3)

1.  L’univers de la communication se montre particulièrement perplexe sur l’équité entre hommes et femmes

CeIe étude révèle tout d’abord un résultat qui pourrait paraître surprenant : une vision plus négaDve de l’équité entre hommes et femmes dans l’univers de la communicaDon.

Ainsi :

  59% des communicant(e)s pensent qu’il est plus facile d’être un homme dans leur univers professionnel (vs. 45% des cadres français, tout secteur confondu).

  61% déclarent que les évolu=ons de salaires sont plus favorables aux hommes (vs. 26% des cadres français).

  51% ont le sen=ment d’évoluer dans un univers professionnel macho (vs. 28% des cadres français).

  61% des communicantes es=ment que leur salaire est moins élevé que celui d’un homme (la situa=on familiale joue ici un rôle majeur : un écart très fort est constaté entre les répondants n’ayant pas d’enfant [54%], les interviewés ayant un enfant [64%] ou plus de 3 enfants [71%]).

Certes, l’univers des cadres français est majoritairement composé d’hommes (qui ont globalement un sen=ment d’équité et =rent les résultats vers une tendance plus posi=ve) alors que le monde des communicants est plus féminin. Mais ces différences ne suffisent pas à expliquer de tels écarts.

Il apparaît que ces percep=ons sont aussi liées aux difficultés inhérentes à une profession : une analyse plus approfondie des résultats permet de constater que l’univers de la communica=on souffre d’être mal aimé en interne : presque 4 répondants sur 10 (36%) es=ment en effet que le regard porté sur les fonc=ons communica=on en entreprise est néga=f !

5


Les raisons évoquées relèvent d’une double difficulté :

  Tout d’abord, réussir à prouver l’exper=se en communica=on.

  Ensuite, la difficulté d’être uniquement perçu comme générateur de coûts, plus que de profits.

Ainsi, la sur-‐représenta=on des femmes dans l’univers de la communica=on n’aurait pas encore permis de recréer un équilibre entre les hommes et les femmes dans les entreprises. Elle aurait même renforcé certains clichés masculins (sur les femmes, sur la communica=on), sans permelre aux femmes de parvenir à une véritable équité.

Dit autrement, il s’agirait d’un sen=ment de manque de reconnaissance sur deux dimensions (le sexe et la profession).

2. Des hommes globalement plus optimistes (Ou naïfs ? Ou machos ?!)

Délire de persécu=on des femmes ? Candeur des hommes ? Refus de voir les réalités (voire de les changer) ? Quelles que soient les conclusions qui pourront être =rées, le diagnos=c indique que les femmes pointent bien plus que les hommes un sen=ment d’iniquité :

  50% des hommes dans l’univers de la communica=on affirment qu’être un homme ou une femme ne change rien dans leur univers (alors que 66% des femmes déclarent qu’il est plus facile d’être un homme dans cet univers).

  55% des hommes dans l’univers de la communica=on es=ment que le sexe n’a pas d’impact sur le salaire (alors que 71% des communicantes es=ment que les évolu=ons salariales sont plus favorables aux hommes).

  61% des communicantes jugent leur univers professionnel macho (contre 24% des communicants).

6


3.  Est-ce que les hommes et les femmes défendent les mêmes valeurs ?

La théma=que des différences hommes-‐femmes est source de ques=onnements infinis, mêlant des réalités factuelles, des analyses poli=ques et des lieux communs parfois ancestraux.

La par=e de cele étude consacrée aux valeurs délivre des résultats dont l’interpréta=on peut se révéler délicate.

Ainsi, comment interpréter le fait que 56% des répondants dans l’univers de la communica=on pensent qu’hommes et femmes véhiculent des valeurs dis=nctes au sein de l’entreprise ? S’agit-‐il de différences réelles ? D’une intériorisa=on des clichés de la part même des femmes qui en sont vic=mes ?

Quelle leçon =rer des 73% de communicant(e)s pour lesquels les entreprises seraient différentes si elles étaient dirigées par les femmes ? (et qui sont 27% à faire référence à un mode de management plus humain, prenant davantage en considéra=on les émo=ons ?)

L’analyse transversale nous conduit aussi à constater que les plus jeunes établissent moins de différences entre hommes et femmes. Parce qu’ils n’ont pas été encore confrontés aux inégalités ou parce que les mentalités ont évolué ?

Il restera les débats et nos expériences quo=diennes pour trancher : les femmes sont-‐elles plus humaines que les hommes ? Ou les clichés ont-‐ils simplement la vie dure ?

Arnaud Zegierman et Amandine Messina

InsDtut Viavoice

RÉSULTATS DÉTAILLÉS

I. LE MODE DE MANAGEMENT

9

Base : ensemble de l’échan+llon (447 personnes)

→  L’idée d’une spécificité liée au management féminin est plus forte parmi les communicants que dans la populaDon globale des cadres.

1. Spécificités du management par les femmes

Selon vous, est-‐ce que le fait d’avoir une femme comme supérieure hiérarchique directe modifie le mode de management ?

SOUS-‐TOTAL « Oui » 57 %

SOUS-‐TOTAL « Non » 40 %

Baromètre des cadres février 2012

SOUS-TOTAL «Oui » : 48 % SOUS-TOTAL «Non» : 51 %

-‐ Femmes : 62 % -‐  30-‐49 ans : 62 %

-‐  Moins de 29 ans : 53 % -‐  Hommes : 50 %

Pourriez-‐vous préciser ce que modifie le fait d’avoir une femme comme supérieur hiérarchique direct? Base : interviewés qui déclarent qu’avoir une femme comme supérieur direct modifie le mode de management (257 personnes)

Une organisaDon du travail différente Un rythme quoDdien qui respecte l’équilibre vie pro-‐perso

« Une femme évite d'organiser des réunions à 18h, respecte davantage la vie privée… »

Une appréciaDon plus qualitaDve du travail Une valorisaDon du travail d’équipe, moins de « culture du résultat » «Elles ont davantage de conscience de l'effort produit pour mériter la

considéra+on. »

Un management plus humain Davantage d’écoute et d’échanges au

quoDdien, une prise en compte du stress et des émoDons

« Un style de commandement plus affec+f, mais aussi plus sincère et proche. »

Une gesDon des collaborateurs plus pragmaDque

Des prises de décisions franches, une capacité à gérer les conflits

« J’ai le sen+ment que les femmes sont moins dans l'évitement, à laisser

les situa+ons s'envenimer.»

Une moins bonne ambiance de travail

Une concurrence accrue, une sévérité disproporDonnée

« La femme manager est souvent plus impitoyable envers ses

collaborateurs »

14 %

8 %

54 %

18 % 16 %

10


Préféreriez-‐vous avoir pour supérieur hiérarchique direct :

2. Préférence d’encadrement hiérarchique

Une femme

Un homme

Je n’ai pas de préférence


‘’Je n’ai pas de préférence’’ : 73 % -‐ Moins de 29 ans : 25%

→ Globalement, les répondants n’indiquent pas de différence significaDve sur ce point. → Toutefois, les plus jeunes communicants se démarquent : ¼ des moins de 29 ans préfèrent avoir un homme pour supérieur hiérarchique.

II. L’ÉQUITÉ PROFESSIONNELLE

12

A combien de réseaux professionnels différents (réseau d’anciens élèves, clubs, etc.) appartenez-‐vous ?

1. L’appartenance aux réseaux professionnels


TOTAL « Aucun» : 33 % Nombre moyen de réseaux : 1.4


Un réseau

Aucun

-‐ Moins de 29 ans : 65 %

-‐ Plus de 50 ans : 23 % -‐ Femmes : 17% -‐ Hommes : 12%

Deux ou trois réseaux

Plus de 4 réseaux -‐ Hommes : 26 % -‐ Femmes 19%

Nombre moyen de réseaux : 2.4 Hommes : 2.7 Femmes : 2.2

13


Globalement, diriez-‐vous que dans votre univers professionnel…

2. Perceptions sur l’équité professionnelle entre hommes et femmes

→  Les communicants se montrent globalement plus scepDques que la moyenne des cadres Français concernant l’équité entre les sexes dans leur univers professionnel. →  A noter : dans l’univers de la communicaDon, les hommes déclarent moins percevoir ceIe iniquité que les femmes.

Il est plus facile d’être une femme

Il est plus facile d’être un homme

Cela ne change rien


« Il est plus facile d’être un homme » : 45 % « Cela ne change rien » : 46 %

-‐ Responsable communica+on des entreprises : 68 % -‐ Femmes : 66 %

-‐  Hommes : 50%


Avez-‐vous le senDment que dans votre univers professionnel actuel, les évoluDons de salaires et les promoDons…

→  Dans l’univers de la communicaDon, le ressenD majeur est celui d’une inégalité en maDère d’évoluDon de salaires et de promoDons.

Sont plus favorables aux femmes qu’aux hommes

Sont plus favorables aux hommes qu’aux

femmes

Cela ne change rien

Non concerné(e)

-‐  Femmes : 71% -‐  Communicants en entreprises : 69 %

-‐  Hommes : 55 % -‐  Administra+ons ou collec+vités : 54 %


« Sont plus favorables aux hommes » : 26 % « Cela ne change rien » : 64 %

14


→  51% des communicants interviewés ont le senDment d’évoluer dans un univers professionnel macho (contre simplement 28% dans l’univers des cadres).

→  Les hommes travaillant dans la communicaDon sont bien moins sévères que les femmes sur le caractère macho de leur environnement professionnel. 24% jugent leur univers macho, contre 61% des communicantes.

3. Perception générale sur le machisme dans l’univers professionnel

Avez-‐vous le senDment d’évoluer dans un univers professionnel…

SOUS-‐TOTAL « Pas macho» 46 %

SOUS-‐TOTAL « Macho » 51 % Baromètre des cadres février 2012

SOUS-TOTAL «Pas macho » : 66 % SOUS-TOTAL « Macho» : 28 %

-‐  Agences et sociétés d’études : 31% -‐  Hommes : 30 %

-‐  A 4 réseaux pros ou plus : 17 %

Très macho

Assez macho

Peu macho

Pas du tout macho

-‐  Responsables communica+on des entreprises : 47 % -‐  Femmes : 46 %

15

Base : aux femmes (323 personnes)

Et diriez-‐vous qu’aujourd’hui, votre salaire est :

4. L’équité du niveau de rémunération actuel, des augmentations et des promotions

→  Dans l’univers de la communicaDon, 61% des femmes pensent que leur salaire est moins élevé que celui d’un homme (à situaDon comparable).

→  Encore une fois, l’échanDllon communicaDon se disDngue de la populaDon globale des cadres par un senDment de plus forte iniquité (36% des cadres françaises esDment que leur salaire est moins élevé que celui d’un homme à situaDon comparable).

Plus élevé que celui d’un homme, toutes choses égales par ailleurs

Moins élevé que celui d’un homme, toutes choses égales par ailleurs (poste occupé, niveau de diplôme, ancienneté, taille d’entreprise)

IdenDque à celui d’un homme, toutes choses égales par ailleurs

Je ne sais pas / Non concerné(e)


« Moins élevé que celui d’un homme » : 36 % « Identique à celui d’un homme» : 52 %

Base : aux femmes (323 personnes)

Pensez-‐vous que l’on vous a déjà refusé une promoDon ou une augmentaDon parce que vous êtes une femme ?

OUI

Je ne sais pas

NON

-‐  Agences et sociétés d’études : 72 %

-‐  Sans enfant : 52 % -‐  A 4 réseaux pro ou plus : 45 %

→  Plus de 2 répondantes sur 10 esDment avoir déjà été lésées sur une augmentaDon / une promoDon.

→  Il existe une corrélaDon entre le senDment d’avoir été lésé et le fait d’avoir un réseau professionnel plus dense.


TOTAL « OUI» : 21 % TOTAL «NON» : 46 %

•  Pas d’enfant : 55% • 1 enfant : 64% •  + de 3 enfants : 71%

III. LES VALEURS

17


→  Dans l’univers de la communicaDon, les hommes ont majoritairement tendance à penser qu’ils partagent les mêmes valeurs que les femmes. Mais ce senDment n’est pas partagé par ces dernières ! →  CeIe scission est neIement moins forte dans l’univers des cadres français, qui pensent majoritairement (61%) que les valeurs véhiculées par les hommes et les femmes en entreprise sont proches.

1. Sentiment de proximité hommes-femmes sur les valeurs professionnelles

Diriez-‐vous que les hommes et les femmes véhiculent au sein de l’entreprise…

SOUS-‐TOTAL « Des valeurs proches »

40 %

SOUS-‐TOTAL « Des valeurs différentes »

56 %


SOUS-TOTAL «Valeurs proches » : 61 %

« Valeurs différentes» : 36 %

-‐  Moins de 29 ans : 58 % -‐  Hommes : 56 %

-‐  Femmes : 63 % -‐  40-‐49 ans : 61 %

18

Base : ensemble de l’échan+llon ( 447 personnes)

2. Spécificité d’une direction féminine au sein des entreprises

Avez-‐vous le senDment que les entreprises seraient différentes si elles étaient davantage dirigées par des femmes ?





-‐  Hommes : 35 % -‐  Moins de 29 ans : 30 %

-‐  Avec plus de deux enfants : 78 %

→  Une majorité de répondants (73% dans l’univers de la communica=on et 59% dans l’univers des cadres) pense que les entreprises seraient différentes si elles étaient dirigées par des femmes.

Si oui, quelles seraient ces différences?

Une moins bonne ambiance de travail Une concurrence accrue dans le travail, une sévérité disproporDonnée

« Mehez trop d'hommes ensemble et ils seront bêtes, mais mehez trop de femmes ensemble et elles seront méchantes. »

Une appréciaDon plus qualitaDve du travail Une valorisaDon du travail d’équipe, moins de « culture du résultat »

«Une ambi+on moins personnelle et plus collec+ve. »

Une organisaDon du travail différente

Un rythme quoDdien qui respecte l’équilibre vie pro-‐perso

« Une femme évite d'organiser des réunions à 18h, respecte davantage la vie privée… »

Un management plus humain Davantage d’écoute et d’échanges au quoDdien, une prise en compte du

stress et des émoDons «Les valeurs sont souvent différentes, l'humain est souvent beaucoup plus

présent »

Des acDons plus efficaces Des prises de décisions franches, de la sincérité, du pragmaDsme

«Une façon différente d'appréhender les risques. Plus d'ouverture sur le monde, plus d'innova+on et de créa+vité.»

Base : pensent que les entreprises seraient différentes dirigées par des femmes (239 personnes)

31 %

27 %

3 %

22 %

21 %

19


3. Perception générale sur l’équité entre hommes et femmes dans la société française

Et pensez-‐vous que la société française serait différente avec une Présidente de la République ?





-‐  Hommes : 44 %

→  Seule une courte majorité des communicants pense en revanche que la société française serait différente avec une femme Présidente de la République


Avez-‐vous le senDment que la société française est aujourd’hui aussi juste pour les hommes que pour les femmes :



-‐  Plus de 50 ans : 35 % -‐  Moins de 29 ans : 33 %

-‐  Hommes : 33 %



→  La majorité des interviewés dans l’univers de la communicaDon pense que la société française est plus injuste pour les femmes.

→  Les plus jeunes et les plus âgés sont cependant plus enclins à penser qu’il existe une certaine égalité.

IV. LES FONCTIONS COMMUNICATION

21


→  Si le regard porté sur les foncDons communicaDon est aujourd’hui jugé posiDf pour une majorité de communicants, les responsables manageant une équipe de plus de 20 personnes ont davantage tendance à percevoir un regard négaDf.

1. Perception de l’image de la communication au sein des entreprises (1/3)

Diriez-‐vous que le regard porté sur les foncDons communicaDon est aujourd’hui dans les entreprises :

SOUS-‐TOTAL « Posi+f » 56 %

SOUS-‐TOTAL « Néga+f » 36 %

-‐  Plus de 50 ans : 61 % -‐  Dirigent plus de 20 collaborateurs : 41%

Pourquoi ? Base : ensemble de l’échan+llon ( 447 personnes)

Communiquer, un acte quoDdien pour tous « Parce que les gens y sont désormais familiarisés, les gens communiquent

eux mêmes de plus en plus souvent via des réseaux et des sites par+cipa+fs . »

La communicaDon est le vecteur de l’image et des valeurs de l’entreprise « On considère la communica+on comme l'un des ou+ls pour accroître sa

notoriété. »

Elle peut être perçue comme un ouDl à la portée de tous et qui manque de

professionnalisme. « Avec le développement des moyens de

communica+on et des technologies, tout le monde croit savoir communiquer. »

Une prise de conscience de l’intérêt stratégique de communiquer

« La communica+on commence à être valorisée car elle est définie

comme un enjeu stratégique d'image et de notoriété pour l'entreprise. »

L’intérêt financier de la communicaDon est peu visible

« La suspicion, toujours, de dépenser des budgets qui

serviraient mieux ailleurs (mais où, on ne sait pas...) »

10 %

6 %

17 %

7 %

5 %

22 © a

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6 - F

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« La réalité ne pardonne pas qu’on la méprise. » Joris-Karl Huysmans

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