Fiche Prévention - B2 F 09 09 - © oppbtp 2009

Fig. 1

Fig. 2

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La rupture d’un dispositif de fixation d’une console entraîne automatiquement la chute d’une partie importante du plancher de l’échafaudage, et donc des hommes qui y travaillent. Pour une rupture, on déplore souvent plusieurs victimes.

Une cause fréquente de ces accidents est la mauvaise liaison entre le dispositif de suspension et le matériau (choix d’un mauvais dispositif, mauvaise fixation d’un bon dispositif, dispositif inadapté au matériau, etc.).

FIXATION PAR-DESSUS LA TOITURE

L’installation par-dessus la toiture nécessite l’intervention du personnel après le démon-tage de l’échafaudage, afin d’obturer les ouvertures laissées dans la couverture.

Les dispositifs présentés ici sont des exemples-types de matériels commercialisés.

Les conseils donnés sont toutefois applicables à d’autres matériels.

Fixation sur chevrons et fermettes

Les dispositifs ne seront jamais fixés sur une partie en porte-à-faux (queue-de-vache) ni sur un coyau.

On les fixe sur un ou plusieurs chevrons ou arbalétriers (Fig. 1 et 2), dont on doit toujours vérifier auparavant l’état.

Certains dispositifs, par sécurité, seront en plus reliés à une panne, à l’aide d’une élin-gue-câble par exemple (Fig. 3).

Lorsque le dispositif est fixé sur l’arbalétrier d’une fermette, l’élingue sera reliée à une autre pièce de cette fermette.

Les consoles, qui doivent pouvoir supporter

une charge minimale de 300 daN (300 kgf ),

sont conçues pour être installées par-dessus

la toiture, ou par-dessous, ou les deux à la fois moyennant des

accessoires adaptés.

Les dispositifs de fixation provisoires des échafaudages de couvreurs

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Fig. 3

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Il est conseillé d’installer le dispositif le plus près possible d’un point d’appui (panne, etc.), du support sur lequel il sera fixé.

Les dispositifs d’ancrage permanents que l’on fixe par boulons peuvent être utilisés comme dispositifs de fixation provisoire (Fig. 4).

Fixation sur la tête du mur de façade

Avant fixation, toujours s’assurer que la maçonnerie est apte à recevoir le dispositif prévu (dimensions, forme, ré-sistance, etc.).

Les consoles peuvent, par exemple : • chevaucher le mur de façade (Fig. 5) ; • reposer sur le dessus du mur et prendre appui derrière

la sablière (Fig. 6) ; un câble de sécurité est nécessaire ; • reposer sur le plancher des combles et prendre appui

derrière le mur de façade.

Fixation dans le chéneau

• Dans la mesure du possible, ne se fixer que dans les chéneaux en béton armé.à défaut d’être en béton armé, le chéneau ne doit pas reposer sur la partie en porte-à-faux d’une corniche en maçonnerie ou en pierre.

• S’assurer de la solidité du chéneau. • Répartir la pression exercée par le dispositif sur la par-

tie verticale du chéneau (socle) à l’aide d’un tube, d’un chevron, etc. (Fig. 7).

• Relier impérativement la console à un élément solide de la construction (Fig. 7).

FIXATION PAR-DESSOUS LA CHARPENTE

Contrairement à l’installation par-dessus la toiture, l’instal-lation par-dessous la toiture permet de terminer la couver-ture, avant de démonter l’échafaudage.

Les dispositifs présentés ici sont des exemples-types de matériels commercialisés. Les conseils donnés sont toute-fois applicables à d’autres matériels.

Selon la conception et l’installation du garde-corps, celui-ci permet d’arrêter une chute :

• soit depuis le plancher de l’échafaudage ; • soit depuis le plancher de l’échafaudage et depuis la

toiture.

Fixation sur la charpente

La fixation des consoles est généralement réalisée sur une panne au moyen d’une élingue-câble ou d’un système mé-canique (Fig. 8).

Il faut toujours s’assurer au préalable que la panne est en bon état et que sa résistance est suffisante.

L’élingue-câble doit être utilisée conformément à la notice d’instruction du fabricant de l’échafaudage en consoles.

Fig. 4

Fig. 5

Fig. 6

Fig. 7

à défaut, le dispositif de suspension doit faire l’objet d’une note de calcul et d’un plan de montage, établis par des personnes compétentes.

Fixation sur la tête du mur par chevauche-ment

Ce dispositif est muni d’une articulation avec broche ver-rouillable pour pouvoir être retiré par l’extérieur, une fois la couverture terminée.

OPPBTP25, avenue du Général Leclerc - 92660 Boulogne-Billancourt CedexTél : 01 46 09 27 00

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Fig. 8

Le dispositif est réglable en fonction de l’épaisseur du mur. Pour ajuster le réglage, on utilisera une cale en bois main-tenue sur une plaque métallique solidaire de l’équerre cou-lissante (Fig. 9).

Fixation dans le mur de façade

Par dispositifs traversants

Ces dispositifs sont des tiges filetées en acier avec écrous ou des profilés (fers plats, par exemple), sur les-quels sont accrochées les consoles.

Il ne faut jamais utiliser des tiges « tourbillon » pour ti-rants de coffrage.

Ces dispositifs traversants doivent prendre appui sur le mur, côté intérieur, au moyen d’une pièce métallique répartissant les efforts sur la maçonnerie (Fig. 10).

Dans le cas d’agglos ou briques creuses, il est conseillé de se fixer dans les joints horizontaux. à défaut, la pièce de répartition doit prendre appui sur au moins 2 joints horizontaux.

Il ne faut se fixer que dans des éléments en bon état et non contigus à une baie.

Par dispositifs scellés

Ces dispositifs peuvent être permanents. Dans ce cas, il est souhaitable qu’ils résistent à la corrosion dans la masse, si l’on veut être assuré de leur fiabilité (Fig. 11). Pour offrir une bonne résistance, la fixation dans le bé-ton armé est indispensable.

La fixation des consoles peut se faire directement sur le dispositif scellé ou, mieux, sur un tube reliant plusieurs dispositifs (Fig. 12).

DOCUMENT À CONSULTER

• Les échafaufages de service - Les échafaudages légers de couvreursFiche Prévention B2 F 04 09 - Édition OPPBTP

Fig. 9 Fig. 10

Fig. 11

Fig. 12

Gaine

Ferraillage

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