les populations rurales face aux changements climatiques...

Les populations rurales face aux changements climatiques au Niger :résilience et adaptation, entre limites et possibilités

Yahaya NAZOUMOUFaculté des Sciences & Techniques (FAST)Programme Stratégique de Résilience Climatique

Nazoumougmail.com

A l’occasion de la 21ème

Conférence N°4:

Photo © GIZ / Klaus Wohlmann

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Plan de la présentation

1. Quelques Rappels

2. Vulnérabilité, Adaptation & Résilience

3. Perturbations Climatiques & Réponses

Rurales

4. Limites

5. Opportunités

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Quelques rappels :

• Le Niger …• Les Changements Climatiques (CC)• Manifestations & Impacts des CC

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Quelques rappels socio-économiques

Le Niger c’est : Population:

Estimée à ~18 millions* d’habitants (2013) Jeune, 51% de moins 15 ans En hausse, taux d’accroissement de 3,9% /an Vivant à 80 % en milieu rural

Economie: Agriculture & Elevage, c’est 85 % de la

population active et 30 à 40 % du PIB :• Une agriculture pluviale, de subsistance

et à faibles rendements …• Un élevage extensif, basé sur les

ressources naturelles (pâturage, ligneux,etc.) …

L’économie du Niger et la subsistance en milieurural sont fortement dépendants du climat.

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Les Changements Climatiques (CC) ?

C’est des changements de climat, attribuésdirectement ou indirectement aux activités humaines,altérant la composition de l’atmosphère mondiale et quiviennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climatobservée au cours de périodes comparables »(CCNUCC)

Évolution des anomalies de températures mesurées (base 1880-1919) par rapport aux modèles

Lien entre activités humaines et hausse des températures de plus en plus certain (GIEC).

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Les manifestations et impacts des CC?

Les vents de sables

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Les fortes précipitations : inondations

Niamey (2010)

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Les fortes précipitations : inondations

Agadez (2009)

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Les sécheresses…

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igerQuels sont les impacts des CC?

Les changements climatiques agissent au centre des interactions, avec de nombreux enjeux cruciaux.

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Sur l’agriculture et l’élevage

Baisse de rendement et de la production agricole le déficit alimentaire aggrave une insécurité alimentaire

quasi-permanente l’accentuation de la pauvreté rurale l’exacerbation des conflits fonciers très souvent meurtriers l’exode rural la baisse de l’apport de l’agriculture dans le PIB

Baisse de la production fourragère Pertes de cheptel dues aux sécheresses, inondations,

épizooties

L’économie du Niger et les moyens de subsistance en milieu rural sont fortement « impactés » par les CC.

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2Vulnérabilité, adaptation & Résilience

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Vulnérabilité aux CC

La vulnérabilité est la mesure dans laquelle unsystème est sensible (incapable de faire face) auxeffets défavorables des changements climatiques, ycompris la variabilité du climat et les phénomènesextrêmes (GIEC, 2007). Elle est fonction de la nature, de l’ampleur et du

rythme d’évolution et de la variation du climat, de lasensibilité de ce système et de sa capacitéd’adaptation.

Elle implique d’accepter le fait que les risques sontaussi le résultat de facteurs internes aux sociétés,et pas seulement le fruit du hasard (aléa)…

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Vulnérabilité aux CC

une grande pauvreté en milieu rural des écosystèmes fragilisés par des sécheresses

récurrentes et une forte pression démographique une très grande sensibilité des principaux secteurs

économiques (Agriculture et Elevage) aux aléasdu climat ;

un faible niveau d’infrastructures (infrastructuressanitaires, barrages) et d’institutions spécialisées.

des capacités scientifiques et technologiqueslimitées

Facteurs de vulnérabilité aux CC au Niger

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Adaptation aux CC

Adaptation : Initiatives et mesures prises pour réduirela vulnérabilité des systèmes naturels et humainsaux effets des changements climatiques réels ouprévus…On peut distinguer : Adaptation « Spontanée » ou « réactive » : répond

à un risque avéré. Identifié, le risque a pu semanifester et créer des dommages locaux. Elle n’estpas précédée d’une analyse globale des risques.

Adaptation Planifiée : permet d’anticiper le risque.Elle intègre le dimension « changement du climat »dans les politiques publiques, la gestion desinfrastructures et des espaces publics. Elle permetde limiter la maladaptation. Elle doit êtreprivilégiée…

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igerNotion de Résilience Climatique

La résilience Climatique est la « … Capacité d’unsystème social, écologique, ou socio-écologiqued’absorber des perturbations tout en conservant sastructure de base et ses modes de fonctionnement(résister), la capacité de s’organiser et la capacité des’adapter au stress et aux changements & variabilitéclimatiques (GIEC, 2007): La résilience est la double capacité de résister et de

s’adapter à aux changements… Une communauté est vulnérable dans la mesure où

elle n’est pas résiliente. La résilience (capacité d’absorber/s’adapter à des

changements) peut être considérée comme le contraire de la vulnérabilité (susceptibilité aux pertes, perturbations & dégâts) …

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3Perturbations Climatiques & Réponses Rurales

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Perturbations climatiques en milieu rural

Perturbations climatiques effets directs / réponsesPerturbations Effets directs Réponses Début fluctuant de la

saison de pluies ; Arrêt précoce des pluies Réduction de la saison

des pluies (>4-6 weeks)

Raccourcissement de la

saison pluviale

Interruption du cycle de certaines variétés

Utilisation de variétés/semences à cycle court ;

Séquences sèches fréquentes et prolongées (>15 jours)

Réduction du nombre de jours de pluie

Faiblesse des précipitations

Arrêt précoce des pluies

Mauvaise répartition des pluies

Diminution / manque d’eau pour les végétaux dans les stades critiques du cycle

de végétation

Augmentation du stress pour les végétaux

Utilisation de variétés/semences tolérantes aux stress hydriqueUtilisation de variétés/semences à cycles divers (diversité variétale)Augmentation de la disponible de l’eau :

Techniques CES/DRS

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Perturbations climatiques en milieu rural

Perturbations climatiques effets directs / réponsesPerturbations Effets directs Réponses

Vents forts Vents de sable

Forte Evapotranspiration Ensablement des plantes

Re-semis multiples

Reverdissement (arbres) des champs et des espaces pastoraux ;

Brise-vents / haies vives

Hausse de températures

Augmentation de la température de l’air et du sol

Forte Evapotranspiration

Stress hydrique des plantesPertes de plantes/arbres

Reboisement des champs et espaces pastoraux

Paillage / mulching ; Pratiques culturales de

conservation (i.e. « zéro labour ou minimal »)

Augmentation fréquence des pluies extrêmes (« grosses pluies ») y compris fortes et violentes

Fort ruissellement Erosion hydrique Inondations

Dégâts sur les cultures

Mesures antiérosives:

Techniques CES/DRS

sol

Sols fertiles alluviaux Sols profonds, assez fertiles, colluviaux

Sols caillouteuxou sols sableux (dunes)

Sols peu fertiles, curasses, zones stériles encroutées.

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n Terres individuellesCultures irriguées/Maraîchage Zones de parcours / abreuvement

Terres individuelles Cultures pluviales

Terres collectives pâturages

Terres collectives Pâturages Collecte de boisProduits divers

risqu

e Ravinement Ensablement Inondations

Ravinement Érosion en nappe

Ravinement Glissement de terrains

Érosion en nappe Ravinement Érosion éolienne

Mes

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CES

/DR

S Seuils d’épandage mino-barrages Périmètres villageois Régénération naturelle assistée Digues filtrantes Cordons pierreux

Cordons pierreux Digues filtr. Zaï, Fumier/compost Paillage Bandes enherbées

Tranchées manuelles Digues filtr. Cordons pierreux Fixation dunes

Demi-lunes Tranchées nardiBanquettes (pare-feux)

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Adaptation : Réponses rurales aux CC

© GIZ

Toposéquences

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Pratiques d’Adaptation en milieu rural

Les pratiques d’adaptations / réponses peuvent être classées:Adaptation en Aménagement et la gestion des

sols

Adaptation en foresterie et agroforesterie

Adaptation en gestion de l’eau

Adaptation en intrants et techniques culturales

Adaptation relatives aux ressources animales

Adaptation en terme d’énergie

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Adaptation en Aménagement et la gestion des

sols• Diguettes en cordons pierreux • Digues filtrantes • Bandes enherbées • Zaï• Banquettes • Demi-lunes • Paillage / mulching• Fixation des dunes • Jachère améliorée • Mise en défens

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Cordon pierreux végétalisé

Construction de cordons pierreux

Ouvrages mécaniques à basede moellons (grossespierres):

Lutte contre l’érosionhydrique des sols

Amélioration de l’infiltration / disponibilité de l’eau dans le sol

Recharge la nappephréatique

Diguettes en cordons pierreux

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Diguettes filtrantes

Diguettes dans un champ

Ouvrage de moellons libresou de gabions permettantde : Récupération de terres

dégradées par leravinement

Amélioration del’infiltration/disponibilitéde l’eau dans le sol

Recharge la nappephréatique

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Diguettes filtrantes

Diguettes filtrantes au niveau d’une ravine

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Bande herbacée

Barrières biologiques en herbacées permettant de : Lutte contre l’érosion des

sols Augmentation de la

disponibilité fourragère Amélioration de

l’infiltration/disponibilité de l’eau dans le sol

Recharge la nappe phréatique

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Zaï (Tassa)

Zaï avec une culture de mil

Trous ~24 cm de diamètre et 10-15 cm de profondeur, au fonds duquel on dépose de la fumure organique et qui permet de : Récupérer de terres

dégradées Améliorer

l’infiltration/disponibilité de l’eau dans le sol

optimiser l’utilisation des intrants

Accroître les rendements

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Banquettes

Photo ©DRRT/DE/ME/LCD

Ouvrage en terre, en pierre ou mixte en forme de diguettes continues ou discontinues : Récupération de terres

dégradées pour l’agriculture, l’élevage, foresterie

Amélioration de l’infiltration/disponibilité de l’eau

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Demi-lunes (agricoles, pastorales ou forestières)Trous creusés en forme dedemi-lune:

Réhabilitation de terres dégradées

Réduction de l’érosion hydrique

Valorisation des eaux en augmentant leur disponibilité

Amélioration de l’infiltration/disponibilité de l’eau

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Adaptation : réponses face aux CC

Demi-lunes (agricoles, pastorales ou forestières)

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Paillage / mulching

Photo © MM AdamouPaillage en combinaison avec cordon de pierres

Paillage avec tiges de mil

Couverture du sol d’unecouche d’herbes, debranchages ou de résidusculturaux: Amélioration de la

rétention de l’humidité du sol

Amélioration de l’infiltration de l’eau

Réduction de l’érosion hydrique

Récupération des terres dégradées

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Fixation de DunesPalissades de végétaux (Leptadenia pyrotechnica, Euphorbia balsamifera, etc) ou de tiges de mil

Lutte contre l’érosion éolienne

Récupération de terres dégradées par la stabilisation des dunes

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Jachère améliorée

Mise au repos d’un sol soumis à l’exploitation agricole avec plantation d’espèces ligneuses à croissance rapide et fixatrices d’azote.

Lutte contre l’érosion des sols Séquestration du carbone Accélération de la végétation naturelle Augmentation de la fertilité des sols

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Mise en défens Protection d’un territoire/parcelle contre l’homme et/ou les animaux domestiques (pâture, feu de brousse, coupe de bois, etc.): Restauration et

protection des sols Réduction du

ruissellement et de l’érosion,

Restauration de la végétation naturelle

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Aménagement des bas-fonds

Gestion améliorée de zones inondables à des fins d’exploitation agricole: Optimisation des

ressources en eaux des bas-fonds.

Atténuation de la dégradation des terres

Lutte conte l’érosion hydrique

Augmentation de la disponibilité des terres et de leur productivité

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Adaptation en foresterie & agroforesterie• Défrichement contrôlé

• Régénération naturelle assistée (RNA)

• Reforestation/afforestation

• Brise vent

• Pare-feu

• Fixation des berges

• Aménagement et gestion des forêts

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Régénération naturelle assistée (RNA)

Photo © GIZ /Martina Wegner

Photo © GIZ /Martina Wegner

Régénération naturelle assistée: gomme arabique

Régénération naturelle assistée: l’accaciaalbida

Provoquer ou stimuler la régénération naturelle d’espèces ligneuses : Gestion durable des

ressources naturelles Protection des sols

contre l’érosion(hydrique et éolienne)

Améliore la productionagricole

séquestration duCarbone (atténuation)

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Reforestation / Afforestation

Plantation d’arbres sur des superficies considérées dégradées: Protection des sols contre

l’érosion Amélioration de l’infiltration /

disponibilité de l’eau Recharge de la nappe

phréatique Séquestration de Carbone

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Fixation des berges Installation des plantations d’arbres ou des ouvrages pour protéger les cours d’eau contre l’encombrement et/ou l’envasement: Lutte contre l’érosion

hydrique des berges Conservation des

ressources en eau et de la faune associée

Lutte contre les inondations

séquestration de

Plantation d’arbres à fonction diverses (fixatrices, fruitières et bois de feux )

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Adaptation en gestion de l’eau• Seuil / barrage d’épandage• Retenues d’eau (mini-barrages)• Collecte des eaux de pluies• Techniques d’exhaure d’eau souterraine • Surcreusement des mares• Protection de points d’eau contre l’ensablement

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Seuil / barrage d’épandage

Photo © MM Adamou

Seuil d’épandage, vallée de Badaguichiri

Photo © A. Brückmann

Ouvrage hydraulique en travers du lit mineur d’une vallée perpendiculaire au sens de l’écoulement des eaux : Contrôle de l’érosion

hydrique Protection des terres de

cultures pluviales en aval Epandage de la crue sur la

largeur du bas-fond Infiltration des eaux

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Retenue d’eau (mini-barrage)

Photo © MM Adamou

Ouvrage hydraulique de retenue d’eau construit au travers d’un cours : Constitution d’une

réserve /disponibilité d’eau sur une période de l’année

Recharge de nappe

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Surcreusement des mares

Photo © MM Adamou

Creusage d’une mare naturelle pour accroître sa profondeur, donc son stockage d’eau : Augmentation de la

disponibilité de l’eau en saison sèche …

Recharge de nappe

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Adaptation en intrants & techniques

culturales• Semences améliorées • Labour à plat• Scarifiage • Sous solage • Compostage • Associations culturales • Culture en couloir • Cultures de contre-saison et jardins potagers

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Semences améliorées

Utilisation de semences à cycles adapter aux conditions des zones écologiques: Augmentation de

rendement Sécurité alimentaire

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Compostage

Compostage en fosse

Fermentation de matières organiques d’origine végétale et animale pour réduire leur rapport C/N, et l’assainir la matière organique et l’apporter au champ comme fertilisant : Amélioration des

propriétés physico-chimiques des sols (fertilité)

Augmentation de la capacité de rétention de l’eau du sol;

Compostage en tas

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Cultures de contre-saison

Agriculture de saison sèche, exploitant les ressources en eau de surface ou souterraine:

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Adaptation relatives aux ressources

animales• Fauche et conservation du fourrage • Cultures fourragères • Mobilité du bétail et de la transhumance

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Fauche et conservation du fourrage

Fauchage, collecte et stockage du fourrage (herbacé et ligneux) pour l’utiliser en saison sèche pour le bétail:

Bottes de foin

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Mobilité du bétail et de la transhumance

Déplacements de troupeau d’un point à un autre (mobilité), de nature saisonnière ou cyclique(transhumance) à la recherche d’eau, de pâturages et/ou de cures salées.

Bétail en transhumance

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Adaptation en terme d’énergie• Valorisation de l’énergie solaire • Pratique de conversion de l’énergie solaire • Foyers améliorés

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Autres pratiques d’adaptation Diversification des sources de revenus et de productions

des populations Valorisation des produits forestiers (bois, paille, feuilles,

fruits, racines, etc) Vente de résidus agricoles Petit élevage / embouche, etc exode rural Vente / déstockage du cheptel Consommation d’aliments de pénurie (farine de manioc) entraide Vente de biens et matériels (charrettes, sabre, etc.) Sédentarisation des éleveurs troc (bois contre nourriture), etc

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4Les limites à l’Adaptation / Résilience

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Limites de l’Adaptation & de la Résilience

Immensité de pays / importance des besoins

Faible capacité financière des populations pour accéder aux intrants, équipements, etc (niveau de pauvreté des populations)

Disponibilité limité des technologies et des produits (disponibilité de stocks, éloignement des points de vente, etc.)

Faibles capacités à maitriser certaines pratiques (analphabétisme)

Faiblesse des structures et d’institutions spécialisées

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4Les opportunités à l’Adaptation / Résilience

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Opportunité pour Adaptation & Résilience

La Convention-Cadre des Nations Unies sur lesChangements Climatiques (CCNUCC) :

Stabiliser les concentrations de Gaz à Effet deSerre (GES) dans l’atmosphère à un niveau quiempêche toute perturbation anthropiquedangereuse du système climatique de manièreà : Permettre aux écosystèmes de s’adapter

naturellement aux CC mondial …

Protéger la production alimentaire contre toute menace qui pourrait en résulter et

Permettre ainsi au développement économique de se poursuivre de manière durable.

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La CCNCC repose sur 2 piliers majeurs: L’atténuation : intensification des efforts pour

réduire de façon drastique les émissions deGES.En limitant / réduisant les émissions des GES,on peut stabiliser leur concentration dansl’atmosphère et donc limiter les CC et ses effetsnéfastes.

L’adaptation pour limiter les impacts négatifsdes CC et tirer parti au mieux de leurs éventuelsaspects positifs.

Comment donc intégrer l’adaptation dans lespolitiques de développement durable?

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Avancées scientifiques & politiques de CCNCC

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Négociations internationales : accords majeurs

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La CCNCC a mis en place des mécanismes de financement : Mécanisme de Développement Propre (marché du

Carbonne) Fonds d’Adaptation Fonds Vert pour le Climat (Green Climate Fund)

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Le Niger à: Signé (1994) et ratifiée (1995) la CCNUCC qui est entrée en

vigueur en mars 2004 Créer (1996) le Conseil National de l’Environnement pour un

Développement Durable ( CNEDD), point focal des 3 Conventions post-Rio (CCD, CBD, CCNCC)

Elaborer (1998) un Plan National de l’Environnement pour un Développement Durable ( PNEDD) qui compose six programmes prioritaires (PAN-LCD, PAN-CVC, DB, Eau & DD, etc).

Elaborer et/ou mise en œuvre de :• 2 Communications Nationales (CN) sur les CC• Stratégie Nationale et Plan d’Action en matière de CVC• Programme d’Actions National pour l’Adaptation aux

Changements Climatiques (PANA)• Stratégie Nationale en matière de renforcement des

Capacités• Politique Nationale en matière de Changements

Climatiques• Contribution Prévue Déterminée au niveau National -

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Projets soutenant l'adaptation au Niger :Déjà plusieurs projets sur l’adaptation en cours : Projets l’AFD dont : l’’Extension du réseau

électrique NIGELEC; développement socioécoKandadji; Appui à la sécurité alimentaire des ménages; Aménagement et la gestion du bv de Badaguichiri; Gestion durable des forêts naturelles pour le bois

Projet PANA Résilience/FEM/ACDI pour la capitaliser des bonnes pratiques.

Programme Africain pour l’Adaptation (P2AA) au Changement Climatique pour un prototype d’assurance indicielle pour la sécheresse.

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Initiatives du Niger soutenant l'adaptation : Projet PNUD/FEM d’Adaptation à Base

Communautaire (ABC), (Dakoro et Bermo). Projet PRASE-FEM pour faciliter l’accès aux

services énergétiques. Programme Stratégique pour la Résilience

Climatique (PSRC) et ses 3 projets (PAC-RC ; PROMOVARE ; PDIPC).

Projet d’appui à la Sécurité Alimentaire dans la région de Maradi (PASADEM) pour la résilience en milieu rural.

… et nombre d’autres projets à financements bilatéraux et multilatéraux

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Je vous remercie

Photo © GIZ /Klaus Wohlmann

les populations rurales face aux changements climatiques...

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