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Quelques brèves...Quelquesbrèves... concernant les droits et démarches, du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 8h30 à 18h (coût d'un appel local depuis un poste fixe). Policiers, gendarmes, pompiers, personnels de la sécurité civile nous protègent chaque jour… N°2‐ SEPTEMBRE 2010 Le 3939 répond par téléphone aux questions administratives LA LETTRE DES SERVICES DE L’ETAT DANS L’HERAULT - N°2 - SEPTEMBRE 2010 Journée de la sécurité intérieureTRANSCRIPT
É D I T O L'été a été particulièrement meurtrier sur les routes de l'Hérault. 14 tués en juillet et 17 en aout, dont 10 motards sur les deux mois.
L’insécurité routière n’est pas une fatalité. Quand on analyse de plus près les accidents de la route ‐ mission quotidienne du service Sécurité Routière de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) ‐ cette vérité saute aux yeux : 9 accidents sur 10 sont dus à une accumulation de fautes de conduite ou de comportement.
Trop longtemps, on a pensé que ces accidents étaient inéluctables, que c’était la rançon des facilités de déplacement qu’offre l’automobile.
Les progrès réalisés, tant sur les véhicules que sur nos infrastructures, ont apporté des gains considérables en matière de sécurité, mais changer les mentalités, par exemple sur la vitesse ou sur le risque de l’alcool au volant est un travail de longue haleine.
L’apprentissage de la conduite et l’accès au permis de conduire, qui viennent d’être modernisés, ainsi que la sensibilisation au risque routier tout au long de la vie, dès l’école primaire, participent à cette prise de conscience.
Mireille JOURGET, directrice départementale des territoires et de la mer
LA LETTRE DES SERVICES DE L’ETAT DANS L’HERAULT - N°2 - SEPTEMBRE 2010
N°2‐ SEPTEMBRE 2010
L ’insécurité routière n’est pas une fatalité, nous pouvons tous agir. C’est en tout cas le message martelé par l’ensemble des personnes mobilisées pendant la semaine européenne de la sécurité routière et de la mobilité, du 16 au 22 septembre 2010.
Sensibiliser au risque routier dès le plus jeune âge et tout au long de la vie a été un des thèmes retenus par la DDTM cette semaine, comme en témoignent les initiatives suivantes :
‐ Le lancement de l’outil pédagogique « Lulu et Toto sur le chemin de l’école à vélo » dans une classe de l'école Diderot à Montpellier, en présence du préfet, et sous l’œil d’élèves attentifs. Cette action de sensibilisation aux dangers de la route à vélo sera diffusée cet automne dans les écoles primaires de la région.
‐ L’opération « Si vous repassiez le code de la route aujourd’hui, seriez‐vous reçu ? » a quant a elle permis à des fonctionnaires d’Etat de s’exercer à nouveau à l’épreuve du code de la route. L’occasion de rappeler certaines règles lorsque des « oublis » ont été constatés !
Quelques brèves...Quelques brèves...
Marcel AUTHIER, directeur départemental de la sécurité publique de l’Hérault, a été installé officiellement dans ses fonctions mardi 28 septembre par Claude Baland, préfet de la région Languedoc‐Roussillon, préfet de l'Hérault .
Journée de la sécurité intérieure
Policiers, gendarmes, pompiers, personnels de la sécurité civile nous protègent chaque jour…
Samedi 09 octobre, la journée de la sécurité intérieure aura lieu au centre commercial Odysseum, de 9h à 19h. Au programme : de nombreuses animations afin de découvrir leur quotidien, leurs outils de travail et leurs méthodes d'intervention (infos sur www.herault.gouv.fr).
Venez rencontrer les experts de votre sécurité !
Le 3939 répond par téléphone aux questions administratives concernant les droits et démarches, du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 8h30 à 18h (coût d'un appel local depuis un poste fixe).
UN FRUIT POUR LA RÉCRÉ
L es Français, et particulièrement les jeunes, ne consomment pas assez de fruits. Lancé en 2008,
"Un fruit pour la Récré" est un programme de distribution de fruits aux élèves, co‐financé par l’Union européenne. Il permet d’organiser dans les communes et établissements participants des distributions de fruits, prises en charges à 51%.
Depuis la rentrée 2010, tous les établissements scolaires ou les classes volontaires du primaire et du secondaire peuvent rejoindre le programme.
Pour plus d’informations : > agriculture.gouv.fr/un‐fruit‐pour‐la‐recre > DRAAF, tél. 04.67.10.19.76
PLEINS PHARES SUR LA SEMAINE DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE ET DE LA MOBILITÉ
Directeur de publication : Claude BALAND, préfet de la région Languedoc‐Roussillon et de l’Hérault Rédacteur en chef : Florian JENNY, chef du bureau de la communication interministérielle
Rédaction : Magali MIGEON (DDTM), Monique WARISSE (DDCS), Nathalie COLIN (DRAAF), Geneviève COMTE (déléguée du préfet) Graphisme : Chantal GEREMIAS (communication préfecture)
Nous contacter : 04.67.61.61.25 / [email protected]
L e phénomène des mortalités massives de jeunes huîtres, survenu pour la troisième
année consécutive sur l'ensemble du littoral français a fragilisé la situation des entreprises ostréicoles. Pour y faire face, l’Etat s’est résolument engagé dans un plan de soutien à l’ostréiculture sur trois ans (2010‐2012).
Dans l'Hérault, des Assises de la conchyliculture se sont tenues à Mèze le 21 septembre et ont porté sur les pistes de sortie de crise pour : ‐ proposer des solutions scientifiques et techniques durables contre ce phénomène de mortalité ‐ accompagner les entreprises en difficulté
‐ préparer l’avenir grâce à une meilleure organisation de la filière
Les Assises nationales du 11 octobre à Paris permettront de faire le point sur les propositions faites dans le département afin de répondre aux défis auxquels fait face la conchyliculture française, comme l'identification d'une souche « résistante » aux mortalités, ou la mise en place d'une filière d'écloserie/nurserie d'huitres et autres coquillages.
Quelques chiffres : la filière en Méditerranée c’est 10% de la production nationale d’huitres, soit 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et 2% de la production nationale de moules (soit 6 millions d’euros de chiffre d’affaires). C’est aussi dans les régions littorales plus de 2 000 emplois directs.
Cette politique d'investissements publics se traduit en réhabilitations, démolitions et reconstructions de logements sociaux, dans la réalisation d'équipements et d'espace publics et enfin par le développement d'activités et de commerces.
Elle rassemble de nombreux partenaires locaux sous le pilotage conjoint des villes et des services de l'Etat, et s'accompagne d'actions visant à une meilleure intégration de ces quartiers dans la ville : gestion urbaine de proximité, charte de relogement, charte d'insertion par l'emploi... autant de sujets que la DDTM suit de très près pour veiller au bon avancement de chaque projet, comme celui mené dans le quartier de La Devèze, dont il est possible de mesurer la transformation, largement engagée.
Témoignage de cet investissement, le département de Hérault a accueilli cette année à Béziers le Forum Interrégional des Acteurs de la Rénovation Urbaine annuel, organisé par l'ANRU les 16 et 17 septembre 2010.
D'AMBITIEUX PROJETS DE RENOVATION URBAINE POUR NOTRE DEPARTEMENT
D e 2005 à 2012, plus de 100 millions d'euros de subventions de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) seront consacrés à la
transformation des principaux quartiers en difficulté.
ASSISES DE LA CONCHYLICULTURE
L ancé en 2000, le dispositif des adultes relais vise à favoriser le lien social dans les quartiers, à améliorer les relations entre habitants et institutions et à conforter la fonction parentale. Autre objectif de ces contrats aidés : donner un emploi à des personnes résidant dans ces quartiers, âgées d’au moins 30 ans, au chômage ou en situation précaire.
Dans l’Hérault, ce sont 66 adultes relais, employés majoritairement par des associations, qui exercent des missions de médiation sociale et culturelle dans les zones urbaines sensibles.
L’Etat finance 80 % de leur salaire, ce qui représente 1,350 million d'euros pour le département de l’Hérault. L’action des adultes relais est aujourd'hui reconnue de tous !
COHESION SOCIALE : 66 ADULTES RELAIS DANS LES "QUARTIERS" DE L’HÉRAULT
OUVRIR l'ECOLE AUX PARENTS POUR REUSSIR L'INTEGRATION
E n 2010, dans le quartier de la Paillade, 55 parents d’élèves ont fréquenté les collèges des Escholiers de la Mosson, des Garrigues et les écoles Galilée et Heidelberg pour améliorer leur français, se familiariser avec l’institution scolaire et les valeurs de la République.
C e t t e o p é r a t i o n expérimentale ouvre l’école aux parents volontaires « étrangers ou immigrés ». Selon les établissements, les parents bénéficient de 2h à 8h par semaine d’enseignement dispensé par des professeurs et des associations du quartier.
Dans l’Hérault, 259 personnes ont bénéficié de cette opération. 96% étaient des femmes, 61% d’entres elles ont entre 26 et 35 ans. Elles espèrent améliorer leur maîtrise du français pour ensuite trouver du travail.
Ce dispositif connaît un réel succès. A la Paillade, la motivation des parents à vouloir s’intégrer est très forte, comme le confie une mère d’élève : «Je suis contente, émue maintenant de pouvoir parler avec le directeur, le principal, l’infirmière, connaître l’école de l’intérieur ».
Grâce à cette mesure qui vient compléter toutes celles de la « Dynamique Espoir Banlieues », l’Etat impulse, encourage et soutient les initiatives citoyennes qui contribuent à la cohésion sociale.
Oulaïa Chenane, adulte relais à l’association Solidarité Dom‐Tom, présente les dispositifs loisirs d’un centre social CAF à la Paillade