lexians développement durable

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LEXIANS LA LETTRE DE TELECOM BRETAGNE Novembre 2009 Hors-série DÉVELOPPEMENT DURABLE : L’ÉCOLE S’ENGAGE Après 3 années de mise en œuvre, un premier bilan s’impose... Télécom Bretagne / Jean-Noël Jaffry

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Mise en oeuvre d'une politique de développement durable à Télécom Bretagne

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Page 1: Lexians développement durable

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LEXIANSLA LETTRE DE TELECOM BRETAGNE

� N o v e m b r e 2 0 0 9 � H o r s - s é r i e �

�DÉVELOPPEMENTDURABLE :L’ÉCOLES’ENGAGEAprès 3 annéesde mise en œuvre,un premier bilans’impose...

��� JOURNÉEE DÉVELOPPEMENT DURABLELE 5 NOVEMBRE À TÉLÉCOM BRETAGNE

���� Suivez l'actualité de Télécom Bretagne sur :www.telecom-bretagne.eu/newsletter (flux RSS et lettres électroniques)

9h30 : accueil des participants au centre-vie

10h00 : 3 ans d’action en faveur du développement durableBilan et perspectivesAndré Chomette, directeur

11h00 : Parrainage de la promotion 2011:Le développement durable, l'émergence d'un conceptJean-Claude Pierre, co-fondateur de l'association Eau et Rivières de Bretagne,membre du Conseil économique et social de Bretagne

12h30 : Déjeuner libre au restaurant de l’École

14h00 : AteliersÉnergie et green Tic animé par Nicolas Montavont (Salle B3 036)Climat animé par Paul Tréguer (Salle B3 042)Eau en Bretagne animé par Jean-Claude Pierre (Salle B3 044)« Quels gestes, quels comportements au quotidien ?

Comment les promouvoir ? » animé par Gérald Ouvradou (Salle B3 046)

15h30 : Animation posters en centre-vieRecherche, enseignement, gestion de ses équipements, Télécom Bretagnes’engage pour un développement qui répond aux besoins du présentsans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs

16h00 : Conclusion de la journée en grand amphithéâtre

Informations complémentaires sur :http://www.telecom-bretagne.eu/ecole/journee_dd/

« Le développement durable est une

valeur que notre École ve

ut transmettre à

tous ses élèves, pourqu’ensemble, nous

soyons acteurs d’un futur où le progrès

économique, scientifique et social ne

se

fasse pas audétriment des géné

rations à

venir. Parlons-en, il y a u

rgence »

André Chomette

Directeur

�TélécomBretagne/Jean-NoëlJaffry

ensa

lleMér

idienn

e

En présence deJean-Claude Pierre,co-fondateur del'association Eau etRivières de Bretagne,parrain de lapromotion 2011

PROGRAMME

Page 2: Lexians développement durable

Le développement durable intègre lescomposantes environnemantale, éco-nomique et sociale. Lors de la mise en

place de la démarche « Développementdurable » à Télécom Bretagne, en 2006(1),André Chomette, directeur, affiche des engage-ments forts qui prennent en compte ces troisdimensions. Il s’agit de :

- réduire notre emprunte écologique ;- maîtriser nos dépenses ;- être exemplaire et sensibiliser nos élèves.

Après un état des lieux des forces et des fai-blesses(2), six actions prioritaires sont rapide-ment identifiées :

- mettre en œuvre le tri sélectif et le traitementdes déchets ;

- limiter l’impact environnemental lié à la ges-tion des espaces verts ;

- économiser l’eau et l’énergie ;- optimiser nos déplacements ;- promouvoir l’égalité des chances dans nosrecrutements et rendre accessibles à tous nosinfrastructures et nos services ;

- intégrer la problématique du développementdurable dans les programmes d’enseignementet les projets scientifiques.

La mise en place d’indicateurs(3) nous permetaujourd’hui de suivre, en temps réel, nos pro-grès et d’identifier nos axes d’amélioration.

Après 3 années de mise en œuvre, un premierbilan s’impose.

3 engagements forts et 6 actions prioritaires

��� LE LANCEMENT DE LA DÉMARCHE« DÉVELOPPEMENT DURABLE »

11

(1) La même année, la Conférence des grandes écoles retient le déve-loppement durable comme thème de sa conférence annuelle.(2) Des études préalables ont été réalisées par des prestatairesexternes : Ener’Gence pour la maîtrise de l’énergie et Canopé, urba-nisme et paysage pour l’aménagement des espaces verts.(3) Ceux-ci sont consultables par tout un chacun sur notre site Internet :www.telecom-bretagne.eu/ecole/l_ecole_s_engage.

Écologique

Vivable Viable

Durable

ÉquitableSocial Économique

Depuis 2006, les relations avec nos fournis-seurs sont modifiées. Que ce soit pour larénovation de bâtiments anciens, laconstruction de nouveaux bâtiments,l’achat de prestations (imprimeurs, distri-buteurs automatiques de boissons…),l’achat d’équipements et de consommables(matériel informatique…), un volet « déve-loppement durable » est systématiquementinclus dans tous nos appels d’offres.

Le schéma du développement durable

ÉDITO

� Une publication de Télécom Bretagne - Technopôle Brest-Iroise - CS 83818 - 29238 Brest Cedex 3 - France - Tél : + 33 (0)2 29 00 11 11 - Fax : + 33 (0)2 29 00 10 00www.telecom-bretagne.eu� Directeur de la publication : André Chomette� Rédacteur en chef : Cendrine Le Locat� Comité éditorial : Michel Briand, André Chomette, Godefroy Dang Nguyen, Cendrine Le Locat, Jean Le Traon, Marie-Catherine Mouchot, Pierre Trémenbert � Ont collaboré à ce numéro : André Chomette, Cendrine Le Locat, Marie-Catherine Mouchot� Conception graphique et maquette : Céline Castel� Tirage : 2500 exemplaires� Impression : L’encre bleue � ISSN 1967-0508

LEXIANS la lettre d’information sur le Web : www.telecom-bretagne.eu/newsletter� Contact : [email protected]

À la question : « Pourquoi avez-vous souhaitéengager Télécom Bretagne dans une démarchede développement durable ? », ma réponse estsimple : la situation risque de devenir dramatiquesi l’on ne fait rien. Nous vivons dans un monde auxressources finies, et notre mode de vie supposedes possibilités illimitées. Consommer des pro-duits fréquemment renouvelés (moins de 18 moispour les téléphones portables), voraces en éner-gie, les faire voyager sur des distances considéra-bles, les distribuer dans des emballages volumi-neux et ne pas réellement se soucier de leur des-truction sont les principes qui régissent, pour lesplus chanceux d’entre nous, le système danslequel nous vivons.

Cette prise de conscience est apparue dans lesannées post 68 et s’est amplifiée en 1973 avec lepremier choc pétrolier. Les mouvements « anti-consommation », dont la caricature était le retourdans le Larzac pour y élever des chèvres n’ont paseu de suite. Le rapport du Club de Rome, en 1972,qui émettait des hypothèses sévères quant àl’avenir des ressources énergétiques, a eu un fortimpact médiatique et puis a été enterré. Et,convaincus ou non, nous avons tous continué àbâtir des sociétés sur un modèle économique quine tient aucun compte de ces préoccupations enmisant tout sur le progrès technologique.

Aujourd’hui, les choses semblent changer. LeProtocole de Kyoto a été signé (mais pas par lesplus gros pollueurs). Une date décisive est laConférence de Copenhague en décembre pro-chain, censée en prendre la suite. La discussionest cependant en ce moment très difficile. Lesproblèmes sont bien là et, cette fois-ci, il y a unevéritable urgence !

Certains objectent que tout cela est un effet demode, sur lequel surfent de plus en plus d’entre-prises. Pour ma part, je m’interroge sur ce quenous allons laisser aux générations à venir. Magénération et celles qui l’ont précédée ont large-ment abusé. Celle que nous formons en cemoment, à l'École, devra vraiment prendre le tau-reau par les cornes. Qu’au moins nous puissionsaider nos élèves à prendre conscience et à réagir.

Et alors actions individuelles ou mesures collec-tives et politiques ? À quoi bon prendre desdouches plus courtes ou remplacer ses ampoulesà incandescence par des ampoules à LED, alorsque, au même moment, des pays émergents, auxaspirations légitimes à un mieux être, mettent enservice des centaines de centrales électriques àcharbon ? Ma seule réponse, modeste, est que sinous nous ne faisons rien, nous sommes définiti-vement illégitimes pour demander des efforts àd’autres !

Trois ans après le lancement de la démarchedéveloppement durable à Télécom Bretagne,nous pouvons être satisfaits de certains résultatscomme le montrent les pages suivantes. Au seindu pôle de compétitivité Images et réseaux, nousavons également contribué à l’apparition de cri-tères liés au développement durable dans lalabellisation de nouveaux projets…

Cependant des marges importantes de progrèssubsistent. Malgré des efforts importants, nousmaîtrisons mal notre consommation d’énergie.Entre 2007 et 2008, celle-ci a même augmenté.La maîtrise de nos dépenses de gaz et d’électri-cité avec, en particulier, la maîtrise de la consom-mation de nos équipements informatiques seradonc une action prioritaire. La mise en place du trisélectif dans les résidences étudiantes et larecherche de solutions collectives en matière detransport seront également deux chantiersimportants.

Enfin, nos comportements individuels ne sont pastoujours exemplaires. Qui parmi nous pense àéteindre chaque soir son ordinateur avant de quit-ter son bureau ? La modification des comporte-ments passe par une modification profonde de lafaçon de voir le monde. Puissions-nous y contribuer, à notre échelle.

André ChometteDirecteur

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

Page 3: Lexians développement durable

Le développement durable intègre lescomposantes environnemantale, éco-nomique et sociale. Lors de la mise en

place de la démarche « Développementdurable » à Télécom Bretagne, en 2006(1),André Chomette, directeur, affiche des engage-ments forts qui prennent en compte ces troisdimensions. Il s’agit de :

- réduire notre emprunte écologique ;- maîtriser nos dépenses ;- être exemplaire et sensibiliser nos élèves.

Après un état des lieux des forces et des fai-blesses(2), six actions prioritaires sont rapide-ment identifiées :

- mettre en œuvre le tri sélectif et le traitementdes déchets ;

- limiter l’impact environnemental lié à la ges-tion des espaces verts ;

- économiser l’eau et l’énergie ;- optimiser nos déplacements ;- promouvoir l’égalité des chances dans nosrecrutements et rendre accessibles à tous nosinfrastructures et nos services ;

- intégrer la problématique du développementdurable dans les programmes d’enseignementet les projets scientifiques.

La mise en place d’indicateurs(3) nous permetaujourd’hui de suivre, en temps réel, nos pro-grès et d’identifier nos axes d’amélioration.

Après 3 années de mise en œuvre, un premierbilan s’impose.

3 engagements forts et 6 actions prioritaires

��� LE LANCEMENT DE LA DÉMARCHE« DÉVELOPPEMENT DURABLE »

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(1) La même année, la Conférence des grandes écoles retient le déve-loppement durable comme thème de sa conférence annuelle.(2) Des études préalables ont été réalisées par des prestatairesexternes : Ener’Gence pour la maîtrise de l’énergie et Canopé, urba-nisme et paysage pour l’aménagement des espaces verts.(3) Ceux-ci sont consultables par tout un chacun sur notre site Internet :www.telecom-bretagne.eu/ecole/l_ecole_s_engage.

Écologique

Vivable Viable

Durable

ÉquitableSocial Économique

Depuis 2006, les relations avec nos fournis-seurs sont modifiées. Que ce soit pour larénovation de bâtiments anciens, laconstruction de nouveaux bâtiments,l’achat de prestations (imprimeurs, distri-buteurs automatiques de boissons…),l’achat d’équipements et de consommables(matériel informatique…), un volet « déve-loppement durable » est systématiquementinclus dans tous nos appels d’offres.

Le schéma du développement durable

ÉDITO

� Une publication de Télécom Bretagne - Technopôle Brest-Iroise - CS 83818 - 29238 Brest Cedex 3 - France - Tél : + 33 (0)2 29 00 11 11 - Fax : + 33 (0)2 29 00 10 00www.telecom-bretagne.eu� Directeur de la publication : André Chomette� Rédacteur en chef : Cendrine Le Locat� Comité éditorial : Michel Briand, André Chomette, Godefroy Dang Nguyen, Cendrine Le Locat, Jean Le Traon, Marie-Catherine Mouchot, Pierre Trémenbert � Ont collaboré à ce numéro : André Chomette, Cendrine Le Locat, Marie-Catherine Mouchot� Conception graphique et maquette : Céline Castel� Tirage : 2500 exemplaires� Impression : L’encre bleue � ISSN 1967-0508

LEXIANS la lettre d’information sur le Web : www.telecom-bretagne.eu/newsletter� Contact : [email protected]

À la question : « Pourquoi avez-vous souhaitéengager Télécom Bretagne dans une démarchede développement durable ? », ma réponse estsimple : la situation risque de devenir dramatiquesi l’on ne fait rien. Nous vivons dans un monde auxressources finies, et notre mode de vie supposedes possibilités illimitées. Consommer des pro-duits fréquemment renouvelés (moins de 18 moispour les téléphones portables), voraces en éner-gie, les faire voyager sur des distances considéra-bles, les distribuer dans des emballages volumi-neux et ne pas réellement se soucier de leur des-truction sont les principes qui régissent, pour lesplus chanceux d’entre nous, le système danslequel nous vivons.

Cette prise de conscience est apparue dans lesannées post 68 et s’est amplifiée en 1973 avec lepremier choc pétrolier. Les mouvements « anti-consommation », dont la caricature était le retourdans le Larzac pour y élever des chèvres n’ont paseu de suite. Le rapport du Club de Rome, en 1972,qui émettait des hypothèses sévères quant àl’avenir des ressources énergétiques, a eu un fortimpact médiatique et puis a été enterré. Et,convaincus ou non, nous avons tous continué àbâtir des sociétés sur un modèle économique quine tient aucun compte de ces préoccupations enmisant tout sur le progrès technologique.

Aujourd’hui, les choses semblent changer. LeProtocole de Kyoto a été signé (mais pas par lesplus gros pollueurs). Une date décisive est laConférence de Copenhague en décembre pro-chain, censée en prendre la suite. La discussionest cependant en ce moment très difficile. Lesproblèmes sont bien là et, cette fois-ci, il y a unevéritable urgence !

Certains objectent que tout cela est un effet demode, sur lequel surfent de plus en plus d’entre-prises. Pour ma part, je m’interroge sur ce quenous allons laisser aux générations à venir. Magénération et celles qui l’ont précédée ont large-ment abusé. Celle que nous formons en cemoment, à l'École, devra vraiment prendre le tau-reau par les cornes. Qu’au moins nous puissionsaider nos élèves à prendre conscience et à réagir.

Et alors actions individuelles ou mesures collec-tives et politiques ? À quoi bon prendre desdouches plus courtes ou remplacer ses ampoulesà incandescence par des ampoules à LED, alorsque, au même moment, des pays émergents, auxaspirations légitimes à un mieux être, mettent enservice des centaines de centrales électriques àcharbon ? Ma seule réponse, modeste, est que sinous nous ne faisons rien, nous sommes définiti-vement illégitimes pour demander des efforts àd’autres !

Trois ans après le lancement de la démarchedéveloppement durable à Télécom Bretagne,nous pouvons être satisfaits de certains résultatscomme le montrent les pages suivantes. Au seindu pôle de compétitivité Images et réseaux, nousavons également contribué à l’apparition de cri-tères liés au développement durable dans lalabellisation de nouveaux projets…

Cependant des marges importantes de progrèssubsistent. Malgré des efforts importants, nousmaîtrisons mal notre consommation d’énergie.Entre 2007 et 2008, celle-ci a même augmenté.La maîtrise de nos dépenses de gaz et d’électri-cité avec, en particulier, la maîtrise de la consom-mation de nos équipements informatiques seradonc une action prioritaire. La mise en place du trisélectif dans les résidences étudiantes et larecherche de solutions collectives en matière detransport seront également deux chantiersimportants.

Enfin, nos comportements individuels ne sont pastoujours exemplaires. Qui parmi nous pense àéteindre chaque soir son ordinateur avant de quit-ter son bureau ? La modification des comporte-ments passe par une modification profonde de lafaçon de voir le monde. Puissions-nous y contribuer, à notre échelle.

André ChometteDirecteur

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

Page 4: Lexians développement durable

Création de landes, de lisières et de prairies fleuries, plantation de feuillus... : des aménagements paysagers respectueux de l’environnement

33

Nous avons entièrement restructuré le campus, dansune approche plus respectueuse de l'environnement, etavec la volonté de préserver la beauté des espacesverts qui font la fierté de notre Établissement.

Sur les deux campus de Brest et Rennes, la volonté delimiter les coûts d'entretien est également un impératifqui a conduit à choisir de restaurer une approche plusnaturelle de l'espace en utilisant le relief du terrainpour créer, dans le respect de la flore locale, des che-minements et des aires de promenades.

Nous avons créé des prairies fleuries pour réduire lessurfaces de tonte et limiter les traitements phytosani-taires et les apports d'engrais chimiques. Des landesont été créées, en adéquation avec l'esprit de la florelocale, pour retrouver un esprit champêtre naturel.Des feuillus ont été plantés. Des lisières fleuries ontété créées pour segmenter les espaces. Afin d’amélio-rer la visibilité sur la rade, des haies ont été arasées.

��� LIMITER L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL LIÉÀ LA GESTION DES ESPACES VERTS

��� LA MISE EN ŒUVRE DU TRI SÉLECTIF ET DU TRAITEMENT DES DÉCHETS

Du restaurant aux résidences étudiantes, enpassant par les bureaux et les salles de cours,c’est toute l’École qui est concernée

L’École a mis en place, à partir de septembre 2007, une chaîne de triet de collecte des déchets organiques et des emballages. Des bacsde récupération de papier et de piles ont été installés dans les diffé-

rents bâtiments. L'École procède également à la collecte et au recyclagedes consommables informatiques et des ordinateurs.

22

Jean-Yves Deniel, gérant du Restaurant,

2007 - 2008 2008 - 2009 Total recyclé

Déchets organiques biodégradables (compost)

75 m3 76 m3 151 m3

Ferraille recyclable(boites de conserve,cannettes…)

1,46 tonne 3,8 tonnes 5,26 tonnes

Papier et carton 31,5 tonnes 26,5 tonnes 58 tonnes

Déchets incinérés 625 m3 765 m3

Ces données ne concernent que le campus de Brest, le campus de Rennes n’ayant pas de restaurant enpropre. Le tri et le traitement des déchets des résidences étudiantes (Maisel) sont gérés séparémment.De ce fait, ils ne sont pas comptabilisés dans ce bilan.

Les personnels ont été sensibilisés afin d’imprimer leurs documents enrecto/verso sur du papier recyclé.

2007 2008 Résultat

Consommation de ramettes depapier

11 271 ramettes 10 342 ramettes - 8%

est à l’initiative, avecla direction de l’Éco-le, de la mise enplace, en septembre2007, du tri sélectifdes déchets.

« En deux ans, avecla participation desusagers du restau-rant, nous avonscollecté 150 m3 dedéchets organiquespour le compostageet recyclé plus de 5tonnes de ferraille.Auparavant toutcela partait à l’inci-nérateur ! »

Ces données concernent les campus de Brest et de Rennes.

Conçu dans les années 70, l'aménagement paysager des 24 ha ducampus brestois privilégiait les grands espaces ouverts depelouse agrémentée de plantations de conifères. Son entretien

représentait une charge financière très importante et nécessitait unemploi important de produits phytosanitaires. Depuis 30 ans, le paysagedu campus n'avait pas subi de modifications significatives et souffrait duveillissement d'une grande partie de ses arbres, mal adaptés aux condi-tions climatiques locales.

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Serge Pinel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

Page 5: Lexians développement durable

Création de landes, de lisières et de prairies fleuries, plantation de feuillus... : des aménagements paysagers respectueux de l’environnement

33

Nous avons entièrement restructuré le campus, dansune approche plus respectueuse de l'environnement, etavec la volonté de préserver la beauté des espacesverts qui font la fierté de notre Établissement.

Sur les deux campus de Brest et Rennes, la volonté delimiter les coûts d'entretien est également un impératifqui a conduit à choisir de restaurer une approche plusnaturelle de l'espace en utilisant le relief du terrainpour créer, dans le respect de la flore locale, des che-minements et des aires de promenades.

Nous avons créé des prairies fleuries pour réduire lessurfaces de tonte et limiter les traitements phytosani-taires et les apports d'engrais chimiques. Des landesont été créées, en adéquation avec l'esprit de la florelocale, pour retrouver un esprit champêtre naturel.Des feuillus ont été plantés. Des lisières fleuries ontété créées pour segmenter les espaces. Afin d’amélio-rer la visibilité sur la rade, des haies ont été arasées.

��� LIMITER L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL LIÉÀ LA GESTION DES ESPACES VERTS

��� LA MISE EN ŒUVRE DU TRI SÉLECTIF ET DU TRAITEMENT DES DÉCHETS

Du restaurant aux résidences étudiantes, enpassant par les bureaux et les salles de cours,c’est toute l’École qui est concernée

L’École a mis en place, à partir de septembre 2007, une chaîne de triet de collecte des déchets organiques et des emballages. Des bacsde récupération de papier et de piles ont été installés dans les diffé-

rents bâtiments. L'École procède également à la collecte et au recyclagedes consommables informatiques et des ordinateurs.

22

Jean-Yves Deniel, gérant du Restaurant,

2007 - 2008 2008 - 2009 Total recyclé

Déchets organiques biodégradables (compost)

75 m3 76 m3 151 m3

Ferraille recyclable(boites de conserve,cannettes…)

1,46 tonne 3,8 tonnes 5,26 tonnes

Papier et carton 31,5 tonnes 26,5 tonnes 58 tonnes

Déchets incinérés 625 m3 765 m3

Ces données ne concernent que le campus de Brest, le campus de Rennes n’ayant pas de restaurant enpropre. Le tri et le traitement des déchets des résidences étudiantes (Maisel) sont gérés séparémment.De ce fait, ils ne sont pas comptabilisés dans ce bilan.

Les personnels ont été sensibilisés afin d’imprimer leurs documents enrecto/verso sur du papier recyclé.

2007 2008 Résultat

Consommation de ramettes depapier

11 271 ramettes 10 342 ramettes - 8%

est à l’initiative, avecla direction de l’Éco-le, de la mise enplace, en septembre2007, du tri sélectifdes déchets.

« En deux ans, avecla participation desusagers du restau-rant, nous avonscollecté 150 m3 dedéchets organiquespour le compostageet recyclé plus de 5tonnes de ferraille.Auparavant toutcela partait à l’inci-nérateur ! »

Ces données concernent les campus de Brest et de Rennes.

Conçu dans les années 70, l'aménagement paysager des 24 ha ducampus brestois privilégiait les grands espaces ouverts depelouse agrémentée de plantations de conifères. Son entretien

représentait une charge financière très importante et nécessitait unemploi important de produits phytosanitaires. Depuis 30 ans, le paysagedu campus n'avait pas subi de modifications significatives et souffrait duveillissement d'une grande partie de ses arbres, mal adaptés aux condi-tions climatiques locales.

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Serge Pinel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

Page 6: Lexians développement durable

55

Évolution des consommations

��� ÉCONOMIES D’EAU ET D’ÉNERGIE :DES RÉSULTATS MITIGÉS

Une consommation d’eau maîtrisée et une augmentation de la consom-mation d’électricité et de gaz, malgré des efforts importants

Télécom Bretagne dispose, à Brest, d'un vaste campus de 24 ha comportant plus de 40 000 m2 de bâtiments. Lesecond campus de l'École, à Rennes, comprend 3 800 m2 de bâtiments, sur une superficie de 2 ha. Les dépensesénergétiques liées à l'activité de l'École s'élèvent, chaque année, à 365 000 €.

2007 2008 Résultats

Eau 10 325 m3 5 570 m3 - 46%

Électricité 3 136 835 kWh 3 149 451 kWh + 4,6%

Gaz 170 082 m3 198 851 m3 + 17%

Ces données concernent les campus de Brest et de Rennes, mais ne prennent pas en comptela consommation des résidences étudiantes (Maisel) qui est gérée séparémment.

Des résultats mitigés quis’expliquent en partie par :

- un hiver 2007-2008 plus rigoureux ;- une période de chauffe plus longue ;- une légère augmentation du nom-bre d’élèves (+ 5%) ;

- une réelle difficulté à changer lescomportements individuels.

En effet, les mesures prises ne sau-raient remplacer l'attitude citoyennede chacun. Il nous revient de faireattention à ne pas gaspiller l'énergiedans nos pratiques quotidiennes et àl’École de travailler sur des solutionsinnovantes.

Des constructions neuves conformes aux normes THPE(1) ou BBC(2)

(1) THPE : Très haute performance énergétique. La consommation conventionnelle de référence doit être inférieure de 20 % de moins que le cal-cul règlementaire (RT 2005) et doit correspondre à un maximum de 80 Kwh/m²/an.(2) BBC : Bâtiment basse consommation. La consommation conventionnelle de référence doit être inférieure de 50 % de moins que le calcul règle-mentaire (RT 2005) et doit correspondre à un maximum de 50 Kwh/m²/an.

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Une nette amélioration du rendement énergétique desbâtiments existants

La prise en compte des économies d’eau et d'énergierépond à un double souci de réduction de l'impact envi-ronnemetal et de gestion raisonnée des ressourcesfinancières de l'École.

Conçus pour la plupart dans les années 70, les bâtimentsne répondent pas aux normes modernes d'isolation etd'utilisation efficace de l'énergie. Nous avons profité desdifférentes réhabilitations dont ils ont fait l'objet pouraméliorer de façon sensible leur rendement énergétique.Dans le cadre de la maintenance régulière des équipe-ments, nous veillons également à privilégier, à efficacitééquivalente, des matériels économes en énergie.

Consommation d’eau : des mesures particulièrementpayantes

Afin de réduire notre consommation d’eau, des systèmesde réduction de la pression de distribution de l’eau à 3bars ont été installés, le nombre de compteurs d’eau aété augmenté, des dispositifs hydro-économes ont étéposés (diminution du volume des réservoirs de chassesd’eau, robinet à bouton poussoir à durée limitée…) et lesystème de climatisation à eau perdue a été remplacé parun système « à détente directe » qui ne consomme pasd’eau. Un système de récupération et de réutilisation del’eau pluviale a été installé dans les nouvelles construc-tions. L’eau ainsi récupérée est utilisée pour laver leséquipements.

La croissance de nos activités de recherche etl’augmentation du nombre de nos élèves ontnécessité la construction et la planification denouveaux bâtiments.

En 2009, une salle polyvalente à ossature boisde 300 places, d’une surface de 750m2, a étéconstruite.

À partir de janvier 2010, deux chantiers impor-tants vont voir le jour. Le premier concerne la

construction d’un bâtiment de 1000 m2 destinéà accueillir principalement une unité derecherche d’une 50aine d’enseignants-chercheurs.Le second concerne la construction d’une nou-velle résidence étudiante d’une capacité de 33logements.

Parmi les solutions retenues par les fournis-seurs de Télécom Bretagne, pour répondre auxnormes THPE ou BBC, citons les menuiseriesà rupture de pont thermique, le double vitrage,la ventilation mécanique à double flux, leséclairages naturels ou basse consommation,le système de production d’eau chaude sani-taire tri-énergie (solaire, électrique et gaz) ouencore la récupération des eaux pluviales quis’ajoute aux spécifications présentes dans cesdeux normes.

Maîtriser notre consommation d’électricité et degaz : des marges de progrès subsistent

Afin de mieux maîtriser notre consommationd’électricité et de gaz, les dispositifs d’éclairageclassiques ont été remplacés et/ou réduits pardes dispositifs basse consommation et des détec-teurs de présence ont été installés. Les plafondssuspendus métalliques ont été remplacés par desproduits isolants phoniques et thermiques. Desrobinets thermostatiques ont été ajoutés. La tem-pérature des bâtiments est donc à présent maîtri-sée. L’isolation des bâtiments a été améliorée etdes dispositifs de ventilation avec récupération dechaleur ont été mis en place. Enfin, des panneauxsolaires ont été installés sur le toit de la résidencedes élèves afin d’assurer une partie de la produc-tion d’eau chaude sanitaire.

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

� Télécom

Bretagne / Jean-Noël Jaffry

� Télécom

Bretagne / Jean-Noël Jaffry

� Télécom

Bretagne / Jean-Noël Jaffry

� Télécom

Bretagne / Jean-Noël Jaffry

Page 7: Lexians développement durable

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Évolution des consommations

��� ÉCONOMIES D’EAU ET D’ÉNERGIE :DES RÉSULTATS MITIGÉS

Une consommation d’eau maîtrisée et une augmentation de la consom-mation d’électricité et de gaz, malgré des efforts importants

Télécom Bretagne dispose, à Brest, d'un vaste campus de 24 ha comportant plus de 40 000 m2 de bâtiments. Lesecond campus de l'École, à Rennes, comprend 3 800 m2 de bâtiments, sur une superficie de 2 ha. Les dépensesénergétiques liées à l'activité de l'École s'élèvent, chaque année, à 365 000 €.

2007 2008 Résultats

Eau 10 325 m3 5 570 m3 - 46%

Électricité 3 136 835 kWh 3 149 451 kWh + 4,6%

Gaz 170 082 m3 198 851 m3 + 17%

Ces données concernent les campus de Brest et de Rennes, mais ne prennent pas en comptela consommation des résidences étudiantes (Maisel) qui est gérée séparémment.

Des résultats mitigés quis’expliquent en partie par :

- un hiver 2007-2008 plus rigoureux ;- une période de chauffe plus longue ;- une légère augmentation du nom-bre d’élèves (+ 5%) ;

- une réelle difficulté à changer lescomportements individuels.

En effet, les mesures prises ne sau-raient remplacer l'attitude citoyennede chacun. Il nous revient de faireattention à ne pas gaspiller l'énergiedans nos pratiques quotidiennes et àl’École de travailler sur des solutionsinnovantes.

Des constructions neuves conformes aux normes THPE(1) ou BBC(2)

(1) THPE : Très haute performance énergétique. La consommation conventionnelle de référence doit être inférieure de 20 % de moins que le cal-cul règlementaire (RT 2005) et doit correspondre à un maximum de 80 Kwh/m²/an.(2) BBC : Bâtiment basse consommation. La consommation conventionnelle de référence doit être inférieure de 50 % de moins que le calcul règle-mentaire (RT 2005) et doit correspondre à un maximum de 50 Kwh/m²/an.

44

Une nette amélioration du rendement énergétique desbâtiments existants

La prise en compte des économies d’eau et d'énergierépond à un double souci de réduction de l'impact envi-ronnemetal et de gestion raisonnée des ressourcesfinancières de l'École.

Conçus pour la plupart dans les années 70, les bâtimentsne répondent pas aux normes modernes d'isolation etd'utilisation efficace de l'énergie. Nous avons profité desdifférentes réhabilitations dont ils ont fait l'objet pouraméliorer de façon sensible leur rendement énergétique.Dans le cadre de la maintenance régulière des équipe-ments, nous veillons également à privilégier, à efficacitééquivalente, des matériels économes en énergie.

Consommation d’eau : des mesures particulièrementpayantes

Afin de réduire notre consommation d’eau, des systèmesde réduction de la pression de distribution de l’eau à 3bars ont été installés, le nombre de compteurs d’eau aété augmenté, des dispositifs hydro-économes ont étéposés (diminution du volume des réservoirs de chassesd’eau, robinet à bouton poussoir à durée limitée…) et lesystème de climatisation à eau perdue a été remplacé parun système « à détente directe » qui ne consomme pasd’eau. Un système de récupération et de réutilisation del’eau pluviale a été installé dans les nouvelles construc-tions. L’eau ainsi récupérée est utilisée pour laver leséquipements.

La croissance de nos activités de recherche etl’augmentation du nombre de nos élèves ontnécessité la construction et la planification denouveaux bâtiments.

En 2009, une salle polyvalente à ossature boisde 300 places, d’une surface de 750m2, a étéconstruite.

À partir de janvier 2010, deux chantiers impor-tants vont voir le jour. Le premier concerne la

construction d’un bâtiment de 1000 m2 destinéà accueillir principalement une unité derecherche d’une 50aine d’enseignants-chercheurs.Le second concerne la construction d’une nou-velle résidence étudiante d’une capacité de 33logements.

Parmi les solutions retenues par les fournis-seurs de Télécom Bretagne, pour répondre auxnormes THPE ou BBC, citons les menuiseriesà rupture de pont thermique, le double vitrage,la ventilation mécanique à double flux, leséclairages naturels ou basse consommation,le système de production d’eau chaude sani-taire tri-énergie (solaire, électrique et gaz) ouencore la récupération des eaux pluviales quis’ajoute aux spécifications présentes dans cesdeux normes.

Maîtriser notre consommation d’électricité et degaz : des marges de progrès subsistent

Afin de mieux maîtriser notre consommationd’électricité et de gaz, les dispositifs d’éclairageclassiques ont été remplacés et/ou réduits pardes dispositifs basse consommation et des détec-teurs de présence ont été installés. Les plafondssuspendus métalliques ont été remplacés par desproduits isolants phoniques et thermiques. Desrobinets thermostatiques ont été ajoutés. La tem-pérature des bâtiments est donc à présent maîtri-sée. L’isolation des bâtiments a été améliorée etdes dispositifs de ventilation avec récupération dechaleur ont été mis en place. Enfin, des panneauxsolaires ont été installés sur le toit de la résidencedes élèves afin d’assurer une partie de la produc-tion d’eau chaude sanitaire.

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Bretagne / Céline Castel

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��� POUR ENCORE PLUS D’ACCESSIBILITÉ ET UNE MEILLEURE INTÉGRATION

��� OPTIMISER NOS DÉPLACEMENTS : VISIO-CONFÉRENCES, TRAIN ET CO-VOITURAGE

66

En 10 ans le développement des activités de Télécom Bretagne (+30%en personnel et +100% en doctorants) a induit une augmentationsignificative de nos déplacements.

Réunions et conférences, en France et à l’étranger, induisent un nombre considérable de missions dont beaucoups’effectuent en avion. Sur une année, les personnels de Télécom Bretagne effectuent pas moins de 3100 missions !En 2008, leur coût carbone est estimé à 635 000 kg de CO2. Ce coût a subi une augmentation de 27% par rapport à2007 : il est impératif de trouver des solutions.

Télécom Bretagne met tout en œuvre pour promouvoir l’égalité deschances dans ses recrutements et rendre accessibles à tous ses infrastructures et ses services

Thomas Dickelé,élève ingénieur en 2e

année, président duBureau des sports,

a co-organisé larencontre « Télé-com découvertehandisport » quis’est déroulée le 19février sur le cam-pus de Brest.

« Cette journée étaitcentrée sur l’inté-gration et le partage.Après une confé-rence en présencede trois médaillésolympiques de Pékinet Barcelone, lesvalides et non-valides ont pu s’es-sayer à la pratiquedu handisport. Tir àl’arc, pétanque, foot-fauteuil et basketfauteuil étaient auprogramme. »

Afin de mieux accueillir les personnes à mobilitéréduite, des rampes d’accès et des doublesportes automatiques ont été installées, desascenseurs supplémentaires ajoutéset une signalétique adaptéemise en place. Le personnelet les élèves ont par ailleursété sensibilisés au handi-cap par le biais d’unejournée de réflexion autourdes situations de handicap.

L’organisation, sur les campus, de manifesta-tions extérieures, telles que le

« Télécom découverte han-disport » (voir encadré) faitl’objet d’une attentionparticulière. L’École metégalement ses infra-structures sportives à dis-position d’associationstelles que l'Électro-footbrestois.

Fin 2008, Télécom Bretagne,avec l’UBO et l’ENS Cachan, achoisi de participer aux « Cordées de la réussite » dehuit lycées du Sud Finistère.Cela a permis à des élèvesde ces établissements, d’unepart d’être tutorés par des élèvesingénieurs et des doctorants et, d’autre part, de passer une semaine sur le campus de l’École.

L’association d’étudiantsESN (Erasmus Student

Network) Télécom Bretagne veille à l’accueilet l’intégration des étudiants étrangers quireprésentent aujourd’hui 50% des effectifs.L’association est fortement soutenue par leservice Relations internationale et le départe-ment Langues et culture internationale del’École. Le point d’orgue de leurs activités : le« Global Village ». Il s’agit d’une manifestationqui se tient chaque année au mois de mars surle campus de Brest. Les étudiants étrangersorganisent, une journée durant, un « déjeunermulticulturel », des spectacles (danses,musiques…) et des jeux à l’attention des élèveset des personnels de l’École.

Une salle immersive pour que la visio-conférencedevienne télé-présence

Depuis plusieurs années Télécom Bretagne a choisi defavoriser la visio-conférence en installant, sur ses deuxprincipaux campus de Brest et Rennes, pas moins de 20systèmes de visio-conférence. Chaque mois, ces équipe-ments génèrent une moyenne de 140 connexions et évi-tent donc autant de déplacements.

Pour renforcer l’utilisation de la visio-conférence, l’École,dans la cadre du plan campus numérique de l’UEB, va ins-taller, dans ses locaux, une salle immersive. Cette nou-velle salle, d’une vingtaine de places, permettra de réali-ser des conférences multi-sites dans des conditions simu-lant la présence des participants. Le son spatialisé per-mettra d’identifier naturellement le locuteur à distance,celui-ci étant vu à la même échelle et dans la même posi-tion que ses interlocuteurs sur site.

Une politique des transports qui privilégie le train

70% de nos trajets par avion en France s’effectuent entreBrest et Paris. Ils représentent à eux seuls 40% des ton-nages de CO2 émis par nos déplacements. Pour promou-voir, auprès des personnels, l’utilisation du train sur ce tra-jet, il fallait pouvoir compenser la perte de temps de travailinduite par un mode de transport plus lent. Ceci a été faiten dotant systématiquement les personnels de micro-ordinateurs portables connectés à Internet. Le train setransforme alors en bureau mobile et le trajet n’est plus

perçu comme une perte de temps mais comme unmoment privilégié pour travailler sur ses dossiers.

Le co-voiturage, un moyen convivial d’économiser ducarburant

Pour aider les membres du personnel de l’École àpratiquer le co-voiturage, une carte de l’offre et de lademande a été placée sur l’intranet. Vous avez une

place libre dans votrevoiture ou vous cherchezun chauffeur ? Il voussuffit de pointer votredomicile sur la carte.Une bonne occasiond’économiser du carbu-rant et de discuter, letemps du trajet, avec sescollègues.

Michel Briand, directeur adjoint de laFormation,

effectue en moyenne deuxdéplacements par moisentre Brest et Paris. Il achoisi de regrouper sesrendez-vous et de privilé-gier le train.

« C’est une question de cohérence par rapport à laprise de conscience du réchauffement climatique.En avion, je subis le stress des contrôles et lis tout auplus quelques journaux. Avec le train, je traite mescourriels et je travaille sur des dossiers. »

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��� POUR ENCORE PLUS D’ACCESSIBILITÉ ET UNE MEILLEURE INTÉGRATION

��� OPTIMISER NOS DÉPLACEMENTS : VISIO-CONFÉRENCES, TRAIN ET CO-VOITURAGE

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En 10 ans le développement des activités de Télécom Bretagne (+30%en personnel et +100% en doctorants) a induit une augmentationsignificative de nos déplacements.

Réunions et conférences, en France et à l’étranger, induisent un nombre considérable de missions dont beaucoups’effectuent en avion. Sur une année, les personnels de Télécom Bretagne effectuent pas moins de 3100 missions !En 2008, leur coût carbone est estimé à 635 000 kg de CO2. Ce coût a subi une augmentation de 27% par rapport à2007 : il est impératif de trouver des solutions.

Télécom Bretagne met tout en œuvre pour promouvoir l’égalité deschances dans ses recrutements et rendre accessibles à tous ses infrastructures et ses services

Thomas Dickelé,élève ingénieur en 2e

année, président duBureau des sports,

a co-organisé larencontre « Télé-com découvertehandisport » quis’est déroulée le 19février sur le cam-pus de Brest.

« Cette journée étaitcentrée sur l’inté-gration et le partage.Après une confé-rence en présencede trois médaillésolympiques de Pékinet Barcelone, lesvalides et non-valides ont pu s’es-sayer à la pratiquedu handisport. Tir àl’arc, pétanque, foot-fauteuil et basketfauteuil étaient auprogramme. »

Afin de mieux accueillir les personnes à mobilitéréduite, des rampes d’accès et des doublesportes automatiques ont été installées, desascenseurs supplémentaires ajoutéset une signalétique adaptéemise en place. Le personnelet les élèves ont par ailleursété sensibilisés au handi-cap par le biais d’unejournée de réflexion autourdes situations de handicap.

L’organisation, sur les campus, de manifesta-tions extérieures, telles que le

« Télécom découverte han-disport » (voir encadré) faitl’objet d’une attentionparticulière. L’École metégalement ses infra-structures sportives à dis-position d’associationstelles que l'Électro-footbrestois.

Fin 2008, Télécom Bretagne,avec l’UBO et l’ENS Cachan, achoisi de participer aux « Cordées de la réussite » dehuit lycées du Sud Finistère.Cela a permis à des élèvesde ces établissements, d’unepart d’être tutorés par des élèvesingénieurs et des doctorants et, d’autre part, de passer une semaine sur le campus de l’École.

L’association d’étudiantsESN (Erasmus Student

Network) Télécom Bretagne veille à l’accueilet l’intégration des étudiants étrangers quireprésentent aujourd’hui 50% des effectifs.L’association est fortement soutenue par leservice Relations internationale et le départe-ment Langues et culture internationale del’École. Le point d’orgue de leurs activités : le« Global Village ». Il s’agit d’une manifestationqui se tient chaque année au mois de mars surle campus de Brest. Les étudiants étrangersorganisent, une journée durant, un « déjeunermulticulturel », des spectacles (danses,musiques…) et des jeux à l’attention des élèveset des personnels de l’École.

Une salle immersive pour que la visio-conférencedevienne télé-présence

Depuis plusieurs années Télécom Bretagne a choisi defavoriser la visio-conférence en installant, sur ses deuxprincipaux campus de Brest et Rennes, pas moins de 20systèmes de visio-conférence. Chaque mois, ces équipe-ments génèrent une moyenne de 140 connexions et évi-tent donc autant de déplacements.

Pour renforcer l’utilisation de la visio-conférence, l’École,dans la cadre du plan campus numérique de l’UEB, va ins-taller, dans ses locaux, une salle immersive. Cette nou-velle salle, d’une vingtaine de places, permettra de réali-ser des conférences multi-sites dans des conditions simu-lant la présence des participants. Le son spatialisé per-mettra d’identifier naturellement le locuteur à distance,celui-ci étant vu à la même échelle et dans la même posi-tion que ses interlocuteurs sur site.

Une politique des transports qui privilégie le train

70% de nos trajets par avion en France s’effectuent entreBrest et Paris. Ils représentent à eux seuls 40% des ton-nages de CO2 émis par nos déplacements. Pour promou-voir, auprès des personnels, l’utilisation du train sur ce tra-jet, il fallait pouvoir compenser la perte de temps de travailinduite par un mode de transport plus lent. Ceci a été faiten dotant systématiquement les personnels de micro-ordinateurs portables connectés à Internet. Le train setransforme alors en bureau mobile et le trajet n’est plus

perçu comme une perte de temps mais comme unmoment privilégié pour travailler sur ses dossiers.

Le co-voiturage, un moyen convivial d’économiser ducarburant

Pour aider les membres du personnel de l’École àpratiquer le co-voiturage, une carte de l’offre et de lademande a été placée sur l’intranet. Vous avez une

place libre dans votrevoiture ou vous cherchezun chauffeur ? Il voussuffit de pointer votredomicile sur la carte.Une bonne occasiond’économiser du carbu-rant et de discuter, letemps du trajet, avec sescollègues.

Michel Briand, directeur adjoint de laFormation,

effectue en moyenne deuxdéplacements par moisentre Brest et Paris. Il achoisi de regrouper sesrendez-vous et de privilé-gier le train.

« C’est une question de cohérence par rapport à laprise de conscience du réchauffement climatique.En avion, je subis le stress des contrôles et lis tout auplus quelques journaux. Avec le train, je traite mescourriels et je travaille sur des dossiers. »

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Les TIC ont redéfini les relations entre les individus et permis decontrôler et gérer notre environnement. Elles ont aussi contribué àcréer un fossé d’exclusion et fait augmenter nos consommations élec-triques et nos déchets électroniques et informatiques.

��� LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION AUCŒUR D’UNE RECHERCHE RESPONSABLE

��� DES PROGRAMMES D’ENSEIGNEMENT SPÉCIFIQUES

88

Une sensibilisation des élèves aux problématiques du développementdurable par l’intégration, dans leur cursus de formation, de projets etde modules adaptés

Un tronc commun

Un tronc commun intitulé « L’ingénieur et les tech-nologies dans la société » a été créé cette annéedans le cadre de la 1re année de la formation d’ingé-nieur généraliste. Celui-ci traite de l’impact du pro-grès technique et de l’évolution de la société surl’environnement. Plus précisément, les enseigne-ments de ce tronc commun permettent aux élèvesingénieurs de mieux comprendre la notion de res-ponsabilité sociale des entreprises. Il aborde égale-ment la notion de cycle de vie des équipementsélectroniques, en mettant particulièrement bien enévidence les problèmes humains et environnemen-taux que soulèvent leur fabrication et leur fin de vie.

Des modules inter-semestres

Par ailleurs, cinq modules de formation optionnels,dits d’inter-semestres, ont été mis en place, dans lecadre du cursus ingénieur généraliste. Ils ont laparticularité d’être également ouverts au personnelde Télécom Bretagne. Il s’agit des modules :� « Développement durable » ;� « Les crises de l'énergie » ;� « Green TIC : nos ordinateurs sont-ils durables ? » ;� « Transports intelligents, télécommunications,

géolocalisation » ;� « Industrie micro-électronique et environnement ».

La conduite de projets

Dans le cadre de leur scolarité, les élèves ingénieursréalisent au moins quatre projets. Ces projets sontencadrés par des enseignants-chercheurs et des par-tenaires extérieurs. Là encore, le développementdurable trouve sa place puisque certains projets s’ar-ticulent autour de cette thématique. Citons, à titred’exemples, les projets suivants :

� « Gestion de l’énergie dans un réseau embarqué » ;� « Régulation intelligente de chauffage domes-

tique » (2e prix du concours Freescale FTFDesign Challenge 2008) ;

� « Logiciel pour réseaux de capteurs domo/imotiques durables » ;

� « Trek Télécom (1) ».

La participation à des concours

Toujours dans le cadre des enseignements,Télécom Bretagne encourage ses élèves à partici-per à des concours ayant comme thème le dévelop-pement durable. À la rentrée 2009, il s’agissait,entre autres, du « Prix de la croissance verte numé-rique ».

(1) En deux ans, ce projet a permis à 36 élèves de l’École de parcourirl’Europe, dans le but de recueillir des bonnes pratiques liées au dévelop-pement durable. Dans le cadre de ce projet aux modalités de mise enœuvre atypiques, les élèves ont suivi des enseignements à distance, ren-contré de multiples interlocuteurs, animé un blog et rédigé un rapport quia fait l’objet d’une soutenance en fin d’année. En savoir + : www.telecom-bretagne.eu/trek

« Les ingénieurs, en particulier dans le domainedes TIC, sont au cœur du développement technico-économique. Même si, dans leurs entre-prises, ils sont soumis à des contraintes écono-miques fortes qui peuvent les conduire à privilé-gier un retour sur investissement rapide, ils nepeuvent plus agir sans évaluer les conséquencessociétales et environnementales de leurs travaux.La nécessité de ménager la planète et ses habi-tants crée un nouveau cadre englobant danslequel les ingénieurs sont amenés à exercer leurart. »

Flipo F., Gossart C., Lainey G., Landrac G. & Martineau G., TIC & déve-loppement durable, enseignement et recherche dans les écoles del’Institut Télécom. Revue de l’électricité et de l’électronique, N°3,mars 2009, p. 23-29.

Il est urgent de réduire la consommation énergé-tique de nos équipements informatiques

Tout comme la généralisation de la micro-informatique a fait augmenter la consommation depapier qu’elle était supposée remplacer, la multi-plication, aux quatre coins du monde, des serveursinformatiques a fait croître de façon exponentielleles demandes en énergie. Les consommationsélectriques des centres de données ont plus quedoublé en 5 ans et représentent, aujourd’hui, desdépenses de plusieurs milliards de dollars.

Il est de notre responsabilité, dans le cadre de notrerecherche, de réfléchir à l’impact environnementaldes technologies que nous développons et auxconséquences économiques et sociales de leur uti-lisation.

Exemples d’études en cours à Télécom Bretagne :- technologies optiquespour un réseau localdomestique à très hautdébit ;

- contribution à la maîtrisede la consommation dansles transmissions radio ;

- système intelligent derégulation de chauffage.

Les technologies de l’information comme outils dulien social : Mazadoo 2.0

Le projet Mazadoo 2.0 a pour objectif de faciliter lesrelations entre les résidents d’établissements pourpersonnes âgées dépendantes, en restituant unepart significative de la structure de leurs réseauxsociaux, désagrégés souvent par l’isolement, leurfragilité, leur affaiblissement physique ou cognitif.Au moyen d’une plate-forme technologique adap-tée et personnalisable qui permet la valorisationdes technologies du web social, Mazadoo 2.0 vise à

apporter, par le biais des TIC, des moyens de recon-quête d’une identité sociale.

Gilbert martineau, délégué du directeur à Rennes,a contribué, au nom del’Institut Télécom, au groupede travail national Dévelop-pement Éco-responsable etTIC (Détic) créé à l’initiativedu ministère de l'Économie,de l'Industrie et de l'Emploiet présidé par Michel Petit,ingénieur général des Mines.

Le projet Tapa, développé en 2005, est une pré-figuration du projet Mazadoo. Grâce à une télé-commande adaptée, la personne dépendantepeut lire sur sa télévision un message de safamille ou de ses amis, consulter les informa-tions de son quartier, visionner des photos etdes vidéos.

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Bretagne / Céline Castel

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Bretagne / Guy Chuiton

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Les TIC ont redéfini les relations entre les individus et permis decontrôler et gérer notre environnement. Elles ont aussi contribué àcréer un fossé d’exclusion et fait augmenter nos consommations élec-triques et nos déchets électroniques et informatiques.

��� LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION AUCŒUR D’UNE RECHERCHE RESPONSABLE

��� DES PROGRAMMES D’ENSEIGNEMENT SPÉCIFIQUES

88

Une sensibilisation des élèves aux problématiques du développementdurable par l’intégration, dans leur cursus de formation, de projets etde modules adaptés

Un tronc commun

Un tronc commun intitulé « L’ingénieur et les tech-nologies dans la société » a été créé cette annéedans le cadre de la 1re année de la formation d’ingé-nieur généraliste. Celui-ci traite de l’impact du pro-grès technique et de l’évolution de la société surl’environnement. Plus précisément, les enseigne-ments de ce tronc commun permettent aux élèvesingénieurs de mieux comprendre la notion de res-ponsabilité sociale des entreprises. Il aborde égale-ment la notion de cycle de vie des équipementsélectroniques, en mettant particulièrement bien enévidence les problèmes humains et environnemen-taux que soulèvent leur fabrication et leur fin de vie.

Des modules inter-semestres

Par ailleurs, cinq modules de formation optionnels,dits d’inter-semestres, ont été mis en place, dans lecadre du cursus ingénieur généraliste. Ils ont laparticularité d’être également ouverts au personnelde Télécom Bretagne. Il s’agit des modules :� « Développement durable » ;� « Les crises de l'énergie » ;� « Green TIC : nos ordinateurs sont-ils durables ? » ;� « Transports intelligents, télécommunications,

géolocalisation » ;� « Industrie micro-électronique et environnement ».

La conduite de projets

Dans le cadre de leur scolarité, les élèves ingénieursréalisent au moins quatre projets. Ces projets sontencadrés par des enseignants-chercheurs et des par-tenaires extérieurs. Là encore, le développementdurable trouve sa place puisque certains projets s’ar-ticulent autour de cette thématique. Citons, à titred’exemples, les projets suivants :

� « Gestion de l’énergie dans un réseau embarqué » ;� « Régulation intelligente de chauffage domes-

tique » (2e prix du concours Freescale FTFDesign Challenge 2008) ;

� « Logiciel pour réseaux de capteurs domo/imotiques durables » ;

� « Trek Télécom (1) ».

La participation à des concours

Toujours dans le cadre des enseignements,Télécom Bretagne encourage ses élèves à partici-per à des concours ayant comme thème le dévelop-pement durable. À la rentrée 2009, il s’agissait,entre autres, du « Prix de la croissance verte numé-rique ».

(1) En deux ans, ce projet a permis à 36 élèves de l’École de parcourirl’Europe, dans le but de recueillir des bonnes pratiques liées au dévelop-pement durable. Dans le cadre de ce projet aux modalités de mise enœuvre atypiques, les élèves ont suivi des enseignements à distance, ren-contré de multiples interlocuteurs, animé un blog et rédigé un rapport quia fait l’objet d’une soutenance en fin d’année. En savoir + : www.telecom-bretagne.eu/trek

« Les ingénieurs, en particulier dans le domainedes TIC, sont au cœur du développement technico-économique. Même si, dans leurs entre-prises, ils sont soumis à des contraintes écono-miques fortes qui peuvent les conduire à privilé-gier un retour sur investissement rapide, ils nepeuvent plus agir sans évaluer les conséquencessociétales et environnementales de leurs travaux.La nécessité de ménager la planète et ses habi-tants crée un nouveau cadre englobant danslequel les ingénieurs sont amenés à exercer leurart. »

Flipo F., Gossart C., Lainey G., Landrac G. & Martineau G., TIC & déve-loppement durable, enseignement et recherche dans les écoles del’Institut Télécom. Revue de l’électricité et de l’électronique, N°3,mars 2009, p. 23-29.

Il est urgent de réduire la consommation énergé-tique de nos équipements informatiques

Tout comme la généralisation de la micro-informatique a fait augmenter la consommation depapier qu’elle était supposée remplacer, la multi-plication, aux quatre coins du monde, des serveursinformatiques a fait croître de façon exponentielleles demandes en énergie. Les consommationsélectriques des centres de données ont plus quedoublé en 5 ans et représentent, aujourd’hui, desdépenses de plusieurs milliards de dollars.

Il est de notre responsabilité, dans le cadre de notrerecherche, de réfléchir à l’impact environnementaldes technologies que nous développons et auxconséquences économiques et sociales de leur uti-lisation.

Exemples d’études en cours à Télécom Bretagne :- technologies optiquespour un réseau localdomestique à très hautdébit ;

- contribution à la maîtrisede la consommation dansles transmissions radio ;

- système intelligent derégulation de chauffage.

Les technologies de l’information comme outils dulien social : Mazadoo 2.0

Le projet Mazadoo 2.0 a pour objectif de faciliter lesrelations entre les résidents d’établissements pourpersonnes âgées dépendantes, en restituant unepart significative de la structure de leurs réseauxsociaux, désagrégés souvent par l’isolement, leurfragilité, leur affaiblissement physique ou cognitif.Au moyen d’une plate-forme technologique adap-tée et personnalisable qui permet la valorisationdes technologies du web social, Mazadoo 2.0 vise à

apporter, par le biais des TIC, des moyens de recon-quête d’une identité sociale.

Gilbert martineau, délégué du directeur à Rennes,a contribué, au nom del’Institut Télécom, au groupede travail national Dévelop-pement Éco-responsable etTIC (Détic) créé à l’initiativedu ministère de l'Économie,de l'Industrie et de l'Emploiet présidé par Michel Petit,ingénieur général des Mines.

Le projet Tapa, développé en 2005, est une pré-figuration du projet Mazadoo. Grâce à une télé-commande adaptée, la personne dépendantepeut lire sur sa télévision un message de safamille ou de ses amis, consulter les informa-tions de son quartier, visionner des photos etdes vidéos.

� Télécom

Bretagne / Céline Castel

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Bretagne / Céline Castel

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Bretagne / Guy Chuiton

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LEXIANSLA LETTRE DE TELECOM BRETAGNE

� N o v e m b r e 2 0 0 9 � H o r s - s é r i e �

�DÉVELOPPEMENTDURABLE :L’ÉCOLES’ENGAGEAprès 3 annéesde mise en œuvre,un premier bilans’impose...

��� JOURNÉEE DÉVELOPPEMENT DURABLELE 5 NOVEMBRE À TÉLÉCOM BRETAGNE

���� Suivez l'actualité de Télécom Bretagne sur :www.telecom-bretagne.eu/newsletter (flux RSS et lettres électroniques)

9h30 : accueil des participants au centre-vie

10h00 : 3 ans d’action en faveur du développement durableBilan et perspectivesAndré Chomette, directeur

11h00 : Parrainage de la promotion 2011:Le développement durable, l'émergence d'un conceptJean-Claude Pierre, co-fondateur de l'association Eau et Rivières de Bretagne,membre du Conseil économique et social de Bretagne

12h30 : Déjeuner libre au restaurant de l’École

14h00 : AteliersÉnergie et green Tic animé par Nicolas Montavont (Salle B3 036)Climat animé par Paul Tréguer (Salle B3 042)Eau en Bretagne animé par Jean-Claude Pierre (Salle B3 044)« Quels gestes, quels comportements au quotidien ?

Comment les promouvoir ? » animé par Gérald Ouvradou (Salle B3 046)

15h30 : Animation posters en centre-vieRecherche, enseignement, gestion de ses équipements, Télécom Bretagnes’engage pour un développement qui répond aux besoins du présentsans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs

16h00 : Conclusion de la journée en grand amphithéâtre

Informations complémentaires sur :http://www.telecom-bretagne.eu/ecole/journee_dd/

« Le développement durable est une

valeur que notre École ve

ut transmettre à

tous ses élèves, pourqu’ensemble, nous

soyons acteurs d’un futur où le progrès

économique, scientifique et social ne

se

fasse pas audétriment des géné

rations à

venir. Parlons-en, il y a u

rgence »

André Chomette

Directeur

�TélécomBretagne/Jean-NoëlJaffry

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lleMér

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e

En présence deJean-Claude Pierre,co-fondateur del'association Eau etRivières de Bretagne,parrain de lapromotion 2011

PROGRAMME