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Catalogue de cours 2012 - 2013 année 3 : L 3

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Licence 3 - Catalogue des cours 2012/2013

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Catalogue de cours 2012 - 2013 année 3 : L 3

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Organisation pédagogique Dans la phase programme (semestres 3 à 6) « les enseignements fondamentaux dispensés s’ouvrent à des approches méthodologiques ». C’est également une phase d’approche théorique, méthodologique et plastique d’une recherche personnelle. Les unités d’enseignements proposées en L3 sont les suivantes : UE 1 : méthodologie, techniques et mises en œuvre : situations scènes, image, construire et éditer UE 2 : histoire, théorie des arts et anglais UE 3 : préparation et passage du D.N.A.P. Au cours de sa L2 L3, l’étudiant doit effectuer trois situations sur les quatre proposées. En semestre 6, l’étudiant peut choisir une quatrième situation ou répéter une situation déjà parcourue en S3, S4 ou S5. Les étudiants ayant effectué un semestre à l’étranger devront obligatoirement effectuer trois situations différentes sur les quatre proposées. Le suivi du diplôme par l’enseignant coordinateur se déroule au 1er et 2nd semestres. Evaluation et commission d’harmonisation L’évaluation de l’étudiant a lieu à la fin de chaque semestre et permet d’obtenir les crédits nécessaires à son passage en année supérieure. Les crédits non obtenus au cours du semestre 5 seront rattrapés en S6. Les modalités de rattrapage seront communiquées par les enseignants de chaque situation. Le rattrapage des crédits se déroulera le 11 décembre 2012 et le 3 avril 2013. L'année L3 est sanctionnée par 60 crédits. Nul ne peut se présenter aux épreuves du D.N.A.P. s’il n’a pas obtenu 45 crédits en S 5 et S 6. Le DNAP vaut 15 crédits. A la fin de chaque semestre, une commission d’harmonisation se réunit composée des enseignants de L3. Le rôle de cette commission est : - d’harmoniser et de valider l’obtention des crédits en confrontant les points de vue des enseignants qui ont suivi les étudiants à différentes étapes de leur cursus,

- de décider de la diplômabilité (en présence de tuteur du DNAP) - de valider le passage en M1, - de décider le cas échéant d’un redoublement pour motifs exceptionnels, - de décider d’une exclusion pour faute grave, manquement au règlement intérieur (voir règlement intérieur dans le guide de l’étudiant), absentéisme répété et non motivé ou abandon en cours de cursus. Suite à la commission d’harmonisation, le relevé de notes et les appréciations sont communiqués à chaque étudiant par courrier dans un délai de 3 semaines. Le premier cycle est validé par l’obtention du D.N.A.P. (Diplôme National d’Arts Plastiques) option art diplôme homologué par le ministère de la Culture et de la Communication. Aucun candidat ne peut se présenter plus de deux fois aux épreuves du D.N.A.P. L’admission en année 4 : M1 est subordonnée à l’obtention du D.N.A.P. et à une décision favorable de la commission d’harmonisation, après entretien de l’étudiant avec l’enseignant en charge du suivi du diplôme.

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Les enseignants Fabrice AZZOLIN, artiste Luc BARBIER, designer graphique et scénographe Etienne BERNARD, chercheur en Esthétique Jean-Gabriel COIGNET, artiste Edith COMMISSAIRE, architecte Marion DANIEL, critique d’art Michel GELLARD, psychosociologue, référent E.C.T.S Pierre GIQUEL, poète et critique d’art Véronique GIROUD, historienne de l’art Marc GUERINI, auteur-réalisateur Gérard HAURAY, artiste Claire-Jeanne JEZEQUEl, artiste Olivier JONCOUR, infographiste Yann LE RU, compositeur Pierre MABILLE Claire MAUGEAIS, artiste Xavier NAVATTE, artiste Georgia NELSON, anglais Cécile PARIS, artiste Eric PERRAUD, artiste Daniel PERRIER, artiste Dominique TISSERANDET, artiste Véronique TERRIER HERMANN, historienne de l’art Les intervenants invités Benoît BROISAT, artiste Bojana BAUER, doctorante en histoire de la danse Laurie PESCHIER-PIMONT, chorégraphe, interprète Sabine MACHER, écrivain et danseuse Techniciens associés Guy BAUZA, vidéo, Pôle impression (offset, sérigraphie, lithographie, gravure), Pierre BERNARDEAU, Benoît PASCAUD, Jean-Michel VAILLANT Elise BOUVRY, informatique Christophe CATHALO, magasin Marc DIEULANGARD, photographie Alexandre MAIRET, numérique et son, Nicolas RAMBAUD, Céline HUNEAU, Sabine CORBET-LEROY bois, métal, moulage Marek WALCERZ, vidéo

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Unité d’enseignement 1 Situations et recherches personnelles Intitulé du cours Situation scènes « On fait comme si… » Le calendrier des sessions sera communiqué le mercredi 26 septembre 2012 Code : 311 Enseignants : Fabrice AZZOLIN, Gérard HAURAY, Daniel PERRIER Intervenants invités : Bojana BAUER, doctorante en histoire de la danse, cours théoriques sur l’histoire de la performance Laurie PESCHIER-PIMONT, chorégraphe, interprète, ateliers performatifs et chorégraphiques Sabine MACHER, écrivain et danseuse Equipe technique associée : l’ensemble des ateliers, la bibliothèque Objectif et problématique : Domaine d’activités Scène(s) envisage concrètement des questions de physicalité, de performance, de rapport à l'autre, d'oralité, d'exposition de soi, de collectif, de personne, mais aussi d’espace, de lieu, de contexte. Ses problématiques ne sont pas, unes, mais multiples. Cette situation mène son étude à la fois dans les registres de la pensée, de la poésie dans le même temps que celui de la pratique. Elle « privilégie la créativité personnelle dans une compréhension du perfomatif et de la corporéité sans considérer la danse comme une forme artistique uniquement vouée au spectacle » (A. Halprin) Les recherches s’inventent à travers un travail individuel et collectif. Echanges, critiques, analyses, propositions plastiques en sont les moteurs. Photographie, vidéo, audio, multimédia, sculpture, peinture, écriture, performance, danse… forment les outils usuels de production.

Scène(s) permet d'envisager des pratiques connues (le dessin, la sculpture, l’image mouvement, le son) en cherchant à les nommer avec un nouvel outil d'expression : le corps, la physicialité. Les ateliers de production sont liés à un enseignement des enjeux historiques, théoriques et esthétiques dans le « champ élargi » de la performance au XXe et XXIe siècles. Cette année nous oserons la spéculation, où le jeu du « comme si » touche au possible du « et si… », trouver des collaborateurs dans les textes d'Aristote, Diderot, Lehmann, Phelan, Groys, Derrida, Pouillaude, Louppe, Ritsema, Spanberg, Stengers, Latour, discuter avec ce que font R. Mroué, I. Müller, S. Paxton, D. Hay, X. LeRoy Depuis 2004, enseignants et étudiants ont, ensemble, abordé et travaillé diverses notions, envisagées en tant qu’objets conceptuels et théoriques : Animaux, Animalités Rencontrer, Collaborer Influences, Héritages, Se risquer en art Contexte, Lieu, Société Collectif, Groupe, Tribu Masse, Matrice, Centre, Contour, Périphérie Cette année, le « faire comme si » sera notre point d’origine. Ce que nous entendons par « collectif » Les ateliers et cours s’organisent sur des temps de travail individuel et collectif. Par collectif, nous entendons partager une tâche, un projet qui s'élabore à travers le groupe, tout en prenant en compte la nature de la participation de chacun et chacune à ce travail. L’étudiant contribue à titre personnel, avec ses moyens, ses compétences, ses décisions au projet. Le collectif est un partage des savoirs, des forces en présence. Le collectif ne s'oppose pas au projet individuel, il le prolonge, l'enrichit, le documente, l'accompagne. Le collectif permet de poursuivre avec la contribution de tous donc dans un format autre et élargi, un projet, une esquisse, une expérimentation.

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Le travail dans l'atelier est un temps spécifique de mise en commun de nos pratiques et recherches. Les matières, connaissances qui y sont traitées et étudiées sont autant de boîte à outils, de références, de documentations, d'expériences, de méthodologies pour les projets collectifs ou individuels à venir. Travail personnel Le projet ou travail personnel nourrit et se nourrit des expériences de l’atelier. Il est développé sur toute la durée de la session, sur toute la semaine. Il permet à l'étudiant d’aborder des univers singuliers, des médiums, une spécificité de sujets en lien avec les particularités de la situation Scène(s). Cette étude est documentée, élargie, critiquée. Le travail personnel passe et produit des expérimentations, qui sont renouvelées plusieurs fois dans la session. Modalités pédagogiques : 20h hebdomadaires Modalités d’évaluation La situation Scène(s) n’étant pas circonstanciée par un médium particulier, rend singulière et prospective la découverte des outils réflexifs et constitutifs du travail proposé. Cela nécessite un engagement personnel intensif, régulier, actif et participatif de chaque étudiant pour les différents états et phases de la recherche et de la production dans toutes les séquences de travail. Notations personnelles, outils de recherches (cahiers de références et d'écritures, captations diverses, etc.) ainsi qu'une participation assumée du travail en fin de semestre sont pris en compte pour l’évaluation collégiale. L’évaluation est continue, chaque étudiant étant responsable de son parcours et du temps de travail qu’il choisit d’y consacre. Les enseignants et artistes invités décident collégialement de l’attribution des crédits en fin de semestre. « On fait comme si… » de quoi on part Dans Mosso Mosso (réal. Jean-André Fieschi, 1998), Jean Rouch entouré de ses amis de toujours, Damouré et Tallou (Lam est décédé), fait comme si, il tournait un film intitulé La Vache merveilleuse ; « en faisant “comme si”, on est beaucoup plus proche de la réalité » dit-il dans un plan.

Pourrions-nous imaginer et faire concrètement sur toute la durée de l’année (soit avec deux groupes successifs) « comme si » à notre tour, définissant ainsi le projet comme étant le lieu commun de la somme de nos préoccupations et activités pédagogiques. « On fait comme si… » pourrait (au conditionnel puisque nous travaillons ensemble) partir de ce que disait Altman à propos de Shorts cuts et que reprendront plus tard à leurs comptes Jarmush dans Coffe and cigarettes et Wayne Wang dans Brooklyn Boogie (Blue in the Face) : « Il n’existe pas de fiction en soi, mais un ensemble d’histoires qui misent bout à bout constituent une histoire » /// – reprendre à son compte la géniale idée de Dogville de Lars Von Trier, l’absence de décors réels au profit d’une délimitation tracée au sol tout en maintenant présent objets et accessoires divers /// – voir et re-voir The Last Movie, second long-métrage très bizarre de Dennis Hopper réalisé en 1971 /// – adopter le mode amateur et joyeux (jouer, inventer des stratégies, des improbables) avec le soin du détail /// – étudier les grandes fables de Demy, Foss, Astaire et d’autres cinéastes et artistes que nous aimons /// - décider de ses contenus à travers le travail collectif et les expériences menées dans les ateliers /// – s’inventer un langage, une langue faite de collages, de borborygmes, de coq-à-l’âne, de copié-décalé, lapsus et autres bégaiements /// – choisir ses traces, récits et autres avatars par l’usage du sonore, de l’image mouvement tout autant que du dessin /// – se construire sur une année complète, avançant par soubresauts dans une temporalité qui se décidera, le travail aidant /// – opter pour la réactivité concrète dans un contexte de travail donné fait d’expérimentations et de jeux /// - oser des formes performatives décomplexées, considérant qu’une déclamation, un exposé, un chant, une ventriloquie, un pantomime seraient bien fondés /// - préférer la « disputatio » au consensus mou /// - décider les étudiants à reprendre et prolonger pour leur propre compte une expérience vécue collectivement /// - interroger des imaginaires issus du réel quotidien et de sa trame poétique ///– s’inventer des modes de productions inédits /// – faire comme si…

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Nombre de crédits / S 5 : 16 Pour le semestre 5 les crédits se répartissent de la manière suivante : - cours : 4 crédits, - production : 4 crédits, - travail en atelier : 4 crédits, - travail personnel/cahier de recherche : 4

crédits Nombre de crédits / S 6 : 10 Pour le semestre 6 les crédits se répartissent de la manière suivante : - cours : 3 crédits, - production: 3 crédits, - travail en atelier : 2 crédits, - travail personnel/cahier de recherche : 2

crédits Lieux : salles Trauner, Mac Luhan

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Mardi 9h30 – 13h et 14h –18h Mercredi 9h30 – 13h et 14h –18h30 Intitulé du cours Situation éditer Code : 312 Enseignants : Luc BARBIER, Etienne BERNARD, Edith COMMISSAIRE, Pierre GIQUEL, Cécile PARIS Pôle impression : Pierre BERNARDEAU, Benoît PASCAUD, Jean-Michel VAILLANT Objectifs et problématique :

Mardi 9h30-13h Luc BARBIER Ateliers : lieux de culture L’édition contemporaine Entre art et communication, une histoire des pratiques du graphisme et de la direction artistique. Des revues symbolistes, nabis et art nouveau à l’invention du livre d'artiste par les primitivistes et suprématistes, du développement du livre d'art dans les années trente à l’émergence du concept de catalogue d'exposition, présentation du rapport de l'art contemporain au graphisme à travers l'évolution des productions éditoriales… De Merz à Emigre : graphisme et magazines d'avant-garde au XXe siècle. Analyse des publications dont les innovations en termes de graphisme, de typographie et de mise en page ont accompagné la diffusion des idées des mouvements artistiques et politiques les plus radicaux.

À la frontière du design et des arts plastiques : analyse de la production d'artistes (Kurt Schwitters, Karel Teige, Edward Ruscha, Maurizio Nannucci, Lawrence Weiner…) Enjeux du graphisme contemporain : présentation des travaux de Stefan Sagmeister, Uwe Loesch, des studios Surface, Pentagram, Blast, Tomato, Büro Destruct… Mise en perspective des exigences ergonomiques, culturelles et économiques de la mise en page de l'objet livre. Livre-objet, livre-unique, paradigme du livre d'artiste. Architecture et design d'espace : interaction des objets avec leur environnement. Graphisme scénographique De l’imprimé à l’édition multimédia Histoire des interfaces graphiques. Analyse d’œuvres hypermédias, d’éditions en ligne et Mardi 9h30-13h Luc BARBIER

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Ateliers : lieux de culture L’édition contemporaine Entre art et communication, une histoire des pratiques du graphisme et de la direction artistique. Des revues symbolistes, nabis et art nouveau à l’invention du livre d'artiste par les primitivistes et suprématistes, du développement du livre d'art dans les années trente à l’émergence du concept de catalogue d'exposition, présentation du rapport de l'art contemporain au graphisme à travers l'évolution des productions éditoriales… De Merz à Emigre : graphisme et magazines d'avant-garde au XXe siècle. Analyse des publications dont les innovations en termes de graphisme, de typographie et de mise en page ont accompagné la diffusion des idées des mouvements artistiques et politiques les plus radicaux. À la frontière du design et des arts plastiques : analyse de la production d'artistes (Kurt Schwitters, Karel Teige, Edward Ruscha, Maurizio Nannucci, Lawrence Weiner…) Enjeux du graphisme contemporain : présentation des travaux de Stefan Sagmeister, Uwe Loesch, des studios Surface, Pentagram, Blast, Tomato, Büro Destruct… Mise en perspective des exigences ergonomiques, culturelles et économiques de la mise en page de l'objet livre. Livre-objet, livre-unique, paradigme du livre d'artiste. Architecture et design d'espace : interaction des objets avec leur environnement. Graphisme scénographique De l’imprimé à l’édition multimédia Histoire des interfaces graphiques. Analyse d’œuvres hypermédias, d’éditions en ligne et hors ligne (cd-rom / borne interactive / web), dispositifs interactifs, télé-performances, mondes virtuels, design sonore… Du projet à l’objet : Matérialité de l’écriture, mise en page, mise en livre, importance de la présentation physique d’un texte. Découverte de la chaîne graphique. Travail en atelier.

Mardi 14h-18h (tous les 15 jours) Etienne BERNARD Séminaire histoire de l’art (voir détail dans l’UE 3) Modalités pédagogiques : 14h hebdomadaires Mardi 9h30 – 13h : Lieux de culture : l’édition contemporaine, Luc BARBIER Mardi 14h-18h (tous les 15 jours) : Séminaire histoire de l’art Etienne BERNARD Mercredi 9h30 – 18h30 : Luc BARBIER, Edith COMMISSAIRE, Pierre GIQUEL, Cécile PARIS, Etienne BERNARD Modalités d’évaluation : Contrôle continu et final. Nombre de crédits / S 5 : 16 Pour le semestre 5 les crédits se répartissent de la manière suivante : - cours : 4 crédits, - production : 4 crédits, - travail en atelier : 4 crédits, - travail personnel/cahier de recherche : 4

crédits Nombre de crédits / S 6 : 10 Pour le semestre 6 les crédits se répartissent de la manière suivante : - cours : 3 crédits, - production: 3 crédits, - travail en atelier : 2 crédits, - travail personnel/cahier de recherche : 2

crédits Lieux : salles Matisse 2 et 3

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Lundi 9h30-13h / 14h-18h30 (tous les 15 jours) Mardi 9h30 – 13h et 14h – 18h30 Mercredi 9h30 – 13h et 14h – 18h Intitulé des cours Situation construire Code : 313 Enseignants : Jean-Sylvain BIETH Jean-Gabriel COIGNET, Véronique GIROUD, Claire-Jeanne JEZEQUEL, Dominique TISSERANDET Responsables d’ateliers associés : Nicolas RAMBAUD, Céline HUNEAU, Sabine CORBET-LEROY Problématique : Nous avons choisi de qualifier et de problématiser l’ « espace » collectif de travail et de réflexion que nous mettons en place, non pas par le terme de construction, mais par le terme : construire. Par ce terme, nous voulons affirmer l’acte de construire et non pas seulement la construction en tant que résultat d’un projet. Parce que construire est un agir, la « situation construire » s’ancre dans un questionnement sur l’auteur, sur comment l’auteur matérialise une pensée au sens où Gilles Deleuze dit, que faire du cinéma, c’est penser en cinéma et non pas penser à propos du cinéma. Dès lors la « situation construire » doit permettre à l’étudiant de concevoir et de réaliser des dispositifs où l’agir se fait pensée. Ainsi tous les types de médium et de moyens sont envisagés comme le lieu possible de matérialisation de cet agir-construire, que se soit par les méthodes de l’assemblage, du montage, du collage, de la superposition, de l’articulation, de la juxtaposition … La « situation construire » propose d’emblée un dispositif pédagogique qui s’appuie sur un fonctionnement d’atelier. C’est-à-dire que le savoir et la transmission pédagogique ne sont pas dissociés d’une pratique. L’atelier, alors compris comme un lieu d’expérimentation des formes et des matières, doit permettre l’élaboration d’un projet plastique inscrit dans un questionnement permanent des actions de construire et des pratiques de construction. Une situation où les moyens et les médiums engagés peuvent déterminer un principe de construction, et par là même donner sens à ce que l’on construit.

Objectifs pédagogiques : Savoir se définir en tant qu’auteur : - Etablir un processus de création par la mise en place d’une situation de recherche et l’acquisition d’une méthodologie personnelle. - Développer une production plastique de qualité à travers des phases d’expérimentations. - Rendre visible et lisible des productions plastiques abouties. - Etablir une juste articulation entre les formes inventées, les moyens employés, et le propos énoncé. - Construire un champ de références culturelles et théoriques adéquat et cohérent Modalités pédagogiques : 18h hebdomadaires Lundi 9h30-13h et 14h-18h30 Jean-Gabriel COIGNET, Claire-Jeanne JEZEQUEL (tous les 15 jours) Suivi individuel du travail réalisé à partir d'une proposition thématique. Dessins préparatoires, notes d'intentions, maquettes, choix des matériaux et leurs implications de sens et de contenus, questions d'échelle et de formats, de relation à l'espace dans ses multiples possibilités... seront les aspects que nous travaillerons. Mardi 9h30-13h Atelier « Le cours des choses » Dominique TISSERANDET Jean-Sylvain BIETH (tous les 15 jours) Aborder la sculpture et l’installation, de l’intention à la réalisation, les diverses possibilités qu’elles offrent et les enjeux qu’elles sous-tendent. Mise en relation des divers médiums et techniques à travers les réalisations. Inscription des productions plastiques dans un champ historique donné. (Depuis le début du XXème siècle) Mardi 14h-18h30 Jean-Sylvain BIETH (tous les 15 jours) Suivi de projets en atelier

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Mercredi 10h30-12h30 Véronique GIROUD Séminaire d’histoire de l’art (voir détail dans l’UE 3) Mercredi 14h-18h Atlas Véronique GIROUD et Dominique TISSERANDET Du choix d’une œuvre dans une collection d’œuvres d’art contemporain à une réalisation plastique, l’atlas veut tisser des liens concrets entre le regard porté sur le travail de l’art (cette année, les œuvres du musée) et la pratique plastique de l’étudiant. On s’interrogera ainsi sur l’acte de construire. Quand est-ce que l’on construit ? Qui construit ? Quand est-ce que l’on peut dire que ça se construit ? Interrogation qui se déroulera du choix de la pièce au musée, de son absorption : saisir et dire quelque chose de l’œuvre même et devant elle, la construction d’un point de vue subjectif. Dans un premier temps, ce regard subjectif inventera de possibles traces de cette œuvre (photographies, dessins...), puis dans un deuxième temps l’étudiant imaginera sa transcription plastique. Cet acte de construire prendra place ensuite dans la dimension collective d’un atlas iconographique. Les traces des regards subjectifs imaginés par chacun seront rassemblées en un lieu (le pan d’un mur). Construire sera le travail de cette juxtaposition de nature visuelle. De même, les réalisations plastiques donneront lieu à un accrochage collectif. Suivi des cahiers de recherche Véronique GIROUD et Dominique TISSERANDET. Mise en œuvre et suivi du cahier de recherche comme outil de création.

Modalités d’évaluation : Contrôle continu du travail sur l’ensemble du semestre, puis évaluation des réalisations plastiques et de l’ensemble de la recherche en fin de semestre. Atelier “Le cours des choses” Production plastique qui relève de la sculpture et de l’installation. Atlas Production plastique accompagnée d’une recherche documentaire et d’un texte faisant état d’un questionnement sur la construction. Suivi des cahiers de recherche Constitution d’un «cahier» entendu comme un outil de recherche et de création. Nombre de crédits / S 5 : 16 Pour le semestre 5 les crédits se répartissent de la manière suivante : - cours : 4 crédits, - production : 4 crédits, - travail en atelier : 4 crédits, - travail personnel/cahier de recherche : 4

crédits Nombre de crédits / S 6 : 10 Pour le semestre 6 les crédits se répartissent de la manière suivante : - cours : 3 crédits, - production: 3 crédits, - travail en atelier : 2 crédits, - travail personnel/cahier de recherche : 2

crédits Lieux : salles construire, atelier sur l’herbe, ateliers métal et bois

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Lundi 14h-18h30 Mardi 9h30 – 13h et 14h –18h30 Mercredi 9h30 – 13h et 14h –18h Intitulé du cours Situation image « Etonnant voyageur immobile (portrait)» Code : 314 Enseignants: Christiane CAVALLIN-CARLUT, Marion DANIEL, Olivier JONCOUR, Yann LE RU, Pierre MABILLE, Xavier NAVATTE, Philippe OUDARD, Véronique TERRIER-HERMANN Responsables d’ateliers et équipe technique associés : Guy BAUZA, (tournage, éclairage vidéo), Christophe CATHALO (magasin), Marc DIEULANGARD (prise de vue, éclairage, tirage photo), Alexandre MAIRET (prise de son), Marek WALCERZ (montage vidéo) Présentation de la thématique : Il eut été stupéfiant d'enfourcher la Machine à Rêves avant qu'elle ne se transformât en Machine Molle et de croiser Marco Polo aux souks de Samarkand. Il eut fallu peut-être se munir de quelque carte géographique pour ne pas avoir à revenir à pied par la Chine comme le fit Nanouk depuis l'un des Pôles. Cette Chevauchée Tranquille sur la Route de Memphis valait mieux que ces Différents Trains entre Chicago, New York et la mort (et in Arcadia Ego). Il eut été préférable, lors d'un retour de Syrie, d'Egypte ou d'Asie mineure de rapporter quelque tapis volant dans lequel véhicule, chaque couleur se répand et s'abandonne dans les autres couleurs, pour se détacher davantage quand on la regarde... Combien d'interrogations, de cauchemars et de songes avons-nous projeté sur l'inconnu, créant des mythes, des monstres ou des paradis artificiels ! Il est entendu que cet étonnant voyageur possédait nombre de compas, boussoles et autres cartes. Il avait plus d'une corde à son arc et avait survolé les Cités d'Or, visité le Château dans le Ciel et parcouru toutes les mers; excepté la Mer de la Tranquillité. Non seulement, il voyageait en solitaire mais encore ne ramenait pas de poisson à la maison. À chaque escale cependant, il envoyait une carte postale comme autant de jalons kitsch. Il était heureux, tout comme Ulysse après un long voyage alors

que Pénélope, elle-même, fut condamnée au tricot et à l'angoisse de l'attente. L'homme réfléchit sur son espace. Nommer et décrire signifie posséder, comme nous l'enseignent Adam (qui eut pour tâche de nommer les animaux), la pédagogie et la magie. Mais on peut aussi rire du monde, même à l'Est d'Eden ! Démocrite et Héraclite, ces deux philosophes de l'Antiquité illustrent deux visions du monde diamétralement opposées, deux extrêmes à éviter dans un idéal de modération. La vie n'est-elle pas au cœur de ce déchirement même ? L'esprit qui plane au-dessus de volcans de lumière. La cartographie trace le profil du monde connu et des terræ incognitæ; la représentation géographique offre peut-être le signe de changement le plus important de l'histoire de la culture. Mappa (mappa mundi, "mappemonde") signifie à l'origine "nappe"; les grandes cartes étaient peintes sur du parchemin ou du tissu. "Mappemonde" est souvent employé abusivement pour désigner le globe terrestre qui n'appartient ni à Atlas ni au Dictateur. Le terme géographie, description de la terre, s'appliquait au début seulement aux images, puis fut utilisé aussi pour les descriptions écrites. Les cartes d'autrefois, remplies de monstres, exorcisaient à leur manière la peur de l'inconnu dont nous sommes encore la proie. Passer des mappæ mundi aux photographies par satellite provoque d'abord un sentiment de peur, puis de domination. Étranger, tout autant qu'étrange, ce voyageur parlait la langue de bois tout autant que la langue des signes, à dessein il lui arriva d'être craint comme la peste. À ce titre, un jour, dans la Nef des Fous afin d'éviter une mutinerie, il dut affirmer d'un ton acerbe: "Je suis Croate!" Il se remémora au même instant les paroles d'un sage pêcheur en Palestine: "Allez voir là-bas si j'y suis." À leur grand étonnement, ils y allèrent... et le virent! L'altérité cependant, il y souscrivait depuis son séjour sur l'île d'Utopia mais là, c'en était de trop. Pour sa prochaine odyssée, il embarquerait la Grande Famille sur son Vaisseau de Cristal : Méduse, Nestor, Melchior, Starbuck, Schéhérazade (azad signifiant liberté) et les autres fanatiques. De l'Autre Côté du Miroir, Narcisse sera moins réverbérant que la Couleur tombée du Ciel. Alice Liddell sera aux commandes, avec pour

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seul viatique : Farenheit 451 de Ray Bradebury. À vous d'imaginer une parabole et sa morale. À vos couleurs ! Lundi 14h-18h30 Christiane CAVALLIN-CARLUT « Etonnants voyageurs » (Tous les 15 jours en alternance avec Philippe OUDARD) Les pratiques étonnantes des étonnants voyageurs seront explorées au travers d’œuvres cinématographiques (Godard, Cronenberg, Karel…), vidéo cartographiques (Roeskens, Dronet, Dumont…), littéraires (Verne, Carrol, Eco, Borges), picturales (Vermeer !), en alternance avec les suivis de projets. Il vous sera demandé d'entreprendre la rédaction d'un étonnant récit de voyage... Philippe OUDARD Voyages de photographes (Tous les 15 jours en alternance avec Christiane CAVALLIN-CARLUT) Contenus : Quels sont les enjeux génériques, thématiques et critiques de ces « voyages de photographes. » ? L’objet livresque appuie parfois la dimension d’auteur du photographe. Les jeux sur la mise en page ou bien ceux de l’accrochage in situ préconisent parfois l’articulation photo-texte, voire l’insertion d’autres documents, invitant ainsi d’une certaine manière le « visiteur » au vagabondage lui aussi. Suivi des projets en image fixe en cours. Travail individuel. L'accent sera mis particulièrement sur l'usage de la photographie comme outil de recherche. Objectifs pédagogiques : - Etablir un processus de création par la mise en place d’une situation de recherche et l’acquisition d’une méthodologie personnelle. - Développer une production plastique de qualité à travers des phases d’expérimentations. - Rendre visible et lisible des productions plastiques abouties. - Etablir une juste articulation entre les formes inventées, les moyens employés, et le propos énoncé.

- Construire un champ de références culturelles et théoriques adéquat et cohérent. WORKSHOP IMAGE du 1er au 4 octobre Philippe OUDARD et Benoît BROISAT Voyageurs immobiles. De Xavier de Maistre à Mars 500

Objectifs et problématique : Émanation lointaine du groupe de recherche La Ville-Monde et ses géofictions, cette proposition en constitue une sorte de spin-off. Il rejoue ses enjeux théoriques, perceptifs et pratiques en suivant d'autres voies, d'autres récits. Ce workshop est une plateforme expérimentale. Il s’agit d‘établir un processus de création par la mise en place d’une situation de recherche et l’acquisition d’une méthodologie personnelle et de développer une production plastique de qualité à travers des phases d’expérimentations. Présentation du workshop et contenu : Voyageurs immobiles. De Xavier de Maistre à Mars 500, le sous-titre fait référence à l'auteur du "Voyage autour de ma chambre" (1795) et à la mission "spatiale" débutée il y a plus d'un an qui simule sur terre les conditions d'un voyage aller-retour vers la planète Mars (soit 520 jours d'enfermement). L'idée serait donc d'imaginer des propositions autour de la question du voyage immobile. Cette idée peut s'entendre de deux manières différentes, qui recoupent deux motifs récurrents de mon travail : ceux de l'image mentale et de l'imagerie (au sens où ce mot est employé dans les sciences). « Effectuer un voyage immobile, cela peut être rendre exotique l'endotique (à la manière de Xavier de Maistre) ; c'est-à-dire faire du quotidien, du banal, l'objet d'une exploration. Cela peut aussi être partir à la découverte d'un site remarquable, mais sans bouger de son fauteuil. C'est un peu ce que je fais avec mes enquêtes pour le projet des témoins (mais la Place Franz Liszt, Bonneville aussi sont à leur manière des voyages immobiles). Ce deuxième aspect renvoie à la question de l'imagerie, qui m'intéresse. Les outils

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actuels (sondes spatiales, drones, robots...) nous permettent de voir et d'être en quelque sorte présent à distance et de projeter, d'anticiper, ou bien de simuler. Le virtuel aujourd'hui fait partie de notre quotidien (avant de me rendre pour la première fois rue Pierre B… j'ai longuement visité le quartier via Google Earth et Google Street View ; avant d'emménager, j'ai déjà testé en 3D la disposition des pièces, le choix des meubles, la couleur des murs...). Le rapport à ces images se présente comme une propédeutique : le module SMS (Simulateur de la Surface Martienne) est censé préparer à l'exploration réelle du sol martien comme les photographies de Google préparent la déambulation dans les rues de Paris. Mais l'expérience qu'elles proposent vaut aussi en soi. C'est l'exploration d'un espace qui a ses qualités propres et qui n'a plus besoin du réel comme référent. L'idée de ce workshop serait d'explorer ces espaces iconiques et mentaux. Ce projet rejoint la figure de la ville dans la mesure où l'espace urbain est aussi appréhendé, le plus souvent, à distance, via des images. En me rendant pour la première fois à New York, j'ai eu le sentiment, partagé par beaucoup de touristes, d'arriver dans une ville familière. C'est une ville que j'avais déjà parcouru par la pensée, à travers des films. Elle faisait déjà partie de ma mémoire. J'aimerais établir un lien, d'une manière ou d'une autre, avec des professionnels expérimentant au quotidien ces nouveaux types de relations ». Benoît Broisat Ce workshop est l'occasion d'explorer toutes les formes possibles et tous les enjeux, y compris poétiques, de cette forme du voyage immobile. Modalités: Ce workshop est obligatoire et concerne tous les étudiants de la situation image. Modalités pédagogiques : Restitution du workshop du 15 au 19 octobre. Modalités d’évaluation : Présence, investissement et qualité des recherches. Contrôle continu. Nature des travaux demandés: Principalement des productions plastiques, sans restrictions de supports.

Calendrier :

1er octobre : workshop « Voyageurs Immobiles » Philippe Oudard, Benoît Broisat 8 octobre : Christiane Cavallin-Carlut 15 octobre : workshop « Voyageurs Immobiles » Philippe Oudard & Benoît Broisat 22 octobre : Philippe Oudard 29 octobre : Christiane Cavallin-Carlut 5 novembre : Philippe Oudard 12 novembre pas de cours (séminaire recherche) 19 novembre : Philippe Oudard 26 novembre : Christiane Cavallin-Carlut : évaluation mi-semestre 3 décembre : Christiane Cavallin-Carlut 10 décembre : Philippe Oudard 17 décembre : Christiane Cavallin-Carlut 7 janvier : Philippe Oudard, Christiane Cavallin-Carlut : évaluations

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Mardi 9h30 -13h (tous les 15 jours en alternance avec le séminaire d’histoire de l’art) Marion DANIEL, Pierre MABILLE L'atelier du mardi matin est une rencontre collective autour de pratiques et médiums variés : peintures, dessins, assemblages et collages, travaux hybridés mêlant pratiques de l'image et écriture, livre-objets, collectages, dispositifs dans l'espace etc. Ces rencontres prennent deux formes : Présentation sous forme d'accrochages collectifs des travaux des étudiants, en réponse à des propositions émises par les enseignants. D’autres séances basées sur un échange d’informations, où professeurs et étudiants présentent par courts exposés ou projections commentées, des œuvres d'artistes en relation avec la thématique, en s’appuyant notamment sur un travail de recherche à partir des fonds de la bibliothèque et de l'artothèque. Le programme de ces séances, incluant les contenus et participations de chacun, est fixé en début de semestre, lors des premiers rendez-vous. Mardi 9h30-12h30 Marion DANIEL (tous les 15 jours) Séminaire histoire de l’art (voir détail dans l’UE 3) Mardi 14h-18h30 Véronique TERRIER-HERMANN (1er semestre : 2/10, 6/11, 11/12) Séminaire histoire de l’art (voir détail dans l’UE 3) Mardi 14h -18 h30 Xavier NAVATTE Dans un premier temps, ce cours consistera à aborder les travaux d’artistes photographes qui se sont construits autour de la notion de « préalable, règle ou protocole » et d’en analyser la démarche et le contenu de leurs images. Dans un second temps, les étudiants devront exposer leurs projets afin de circonscrire leur champ d’action tant du point de vue

conceptuel que pratique en vue de produire une série de photographies liée à la problématique « règles du jeu ». Des cours seront prévus afin de perfectionner certaines notions numériques liées à la photographie, (paramètres généraux – colorimétrie), tirages numériques et prise de vue. Mercredi 9h30 - 13 h Olivier JONCOUR Cartographies / Multiplex Proposition d'exploration du territoire des images virtuelles, de la mise en réseau de données, et expérimentations multiples qui en découlent… en écho à la thématique du semestre. Multiplex : axé sur la diffusion web des formes produites, ce cours analyse les possibles et les contraintes des éléments de mise en forme et de partage en ligne, en portant un éclairage sur ces différents aspects, technique et théorique. Mercredi 14h - 18h Yann LE RU ELECTROLABE & COMPOSITION PROJECT SILENCE and MUSIC 0 TIME GROUND TOOLS LANGUAGES EVENTS DRAWINGS OBJECTS ACTION SPACE 1 HEARKEN YE… ONE AND ALL ! 2 ROLL OVER BEETHOVEN 3 OPEN RANDOM 4 FREE STYLE LIVE PROJECT ORK © See further for details or consult FLUXUS POP-ROCK MUSAK F.Z. BRADEBURY & FOLKS. Now all that can’t be bad and remember it’s all Gratis, Zero, Sweet F.A. and Nowt.

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This free stuff is neither a tribute nor an anthem. Music is a conceptual continuity. Play today ! Imagine… BASE 0123456789 / ABCDEFG / scale / n-e-s-w- axe / time Notation / Score / Listening / Live Electronic / Performance “ Mehr Ausdruck der Empfindung als Mahlerei. ” (more expression of feelings than painting) “Spiele einen Ton mit der Gewißheit daß du viel Zeit und Raum hast. ” (play one note confident of having all time and space you need.) “Straights of Magellan” “Unanswered Question” Secret word Jeudi toute la journée pour les étudiants de L3 disponibles Véronique TERRIER-HERMANN Suivi de projet (1 fois par mois) (1er semestre : 4/10, 8/11, 13/12) Dates du 2nd semestre communiquées ultérieurement. En collaboration avec Xavier NAVATTE. Discussions critiques autour des présentations d'images photographiques choisies et commentées par les étudiants en fonction du développement de leur travail en situation Image. Rendez-vous et suivis individuels ou en petits groupes sur les projets en cours de réalisation des étudiants. Jeudi après-midi de 14h à 18h30 pour les étudiants de L3 disponibles. Xavier NAVATTE Suivi de projets. Modalités d’évaluation : Contrat de recherche plastique et protocole de travail : Deux productions obligatoires en image fixe (dont une au minimum en photographie) : la première se rapporte au thème générique de recherche mentionné, la seconde dite « libre », également en image fixe émane de la libre initiative de l’étudiant(e). Deux productions obligatoires en image Mouvement (vidéo-cinéma) : la première se rapporte au thème de recherche mentionné, la seconde dite « libre », toujours

en image mouvement émane de la libre initiative de l’étudiant(e). Une production collective réalisée dans le cadre du Kino durant trois jours. Cette proposition consiste en une production photographique ou vidéo qui doit être réalisée et finalisée collectivement dans un court délai (restitution du Kino le 23 octobre). L‘intitulé de la recherche est signifié au début du Kino. L'évaluation se fera principalement sous forme de contrôle continu avec un bilan à mi-semestre en image fixe et en image mouvement permettant d‘obtenir des crédits selon l’état d‘avancement des projets. Il y a également une évaluation en fin de semestre. Le contrôle continu repose, selon les cours, sur le suivi des projets, des accrochages faisant état de l’évolution des recherches plastiques et des exposés. L'évaluation de fin de semestre sera conduite par deux groupes distincts d'enseignants et se fera donc lors de deux accrochages présentés par l'une puis l'autre moitié des étudiants. La qualité des documents de recherche, la qualité des productions, la capacité d’analyse et de présentation du travail constitueront les critères de l'évaluation. La validation définitive des crédits sera collégiale. Modalités pédagogiques : 24h hebdomadaires Lundi 14h-18h30 : Christiane CAVALLIN CARLUT, Philippe OUDARD (en alternance) Mardi 9h30-13h : Marion DANIEL / Pierre MABILLE Mardi 14h-18h30 : Xavier NAVATTE, Véronique TERRIER-HERMANN (1 fois par mois) Mercredi 9h30-13h : Olivier JONCOUR Mercredi 14h-18h : Yann LE RU Jeudi 9h30-13h et 14h-18h30 : Véronique TERRIER HERMANN (1 fois par mois) Jeudi 14h-18h30 : Xavier NAVATTE (pour les étudiants de L3 disponibles) Vendredi 9h30-13h : formations techniques complémentaires

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Nombre de crédits / S 5 : 16 Pour le semestre 5 les crédits se répartissent de la manière suivante : - cours : 4 crédits, - production : 4 crédits, - travail en atelier : 4 crédits, - travail personnel/cahier de recherche : 4 crédits. Nombre de crédits / S 6 : 10 Pour le semestre 6 les crédits se répartissent de la manière suivante : - cours : 3 crédits, - production: 3 crédits, - travail en atelier : 2 crédits, - travail personnel/cahier de recherche : 2 crédits. Lieux : salles Matisse 1, Briord, ateliers photo et vidéo.

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Unité d’enseignement 2 Histoire, théorie des arts et anglais Code : 321 SCENES Séminaire histoire de l’art Le calendrier des sessions sera communiqué le 26 septembre 2012 Intitulé du cours : « L’histoire de la performance » Intervenant : Bojana BAUER, doctorante en histoire de la danse Objectifs et problématique : Ce séminaire s’articulera autour de deux démarches complémentaires : une théorique et une pratique. Celle première qui consistera à examiner les figures, gestes, démarches et idéologies qui se mettent en place dans le champ de la chorégraphie depuis le début des années 1990. Nous allons observer alors ce champ dans un cadre plus large de l’histoire de l’art ainsi que de la philosophie et la théorie de l’art afin de nous pencher sur le pluralisme des pratiques, leur dispersion, mais aussi la mise en place de nouvelles associations en réponse au capitalisme, à la globalisation et à leur culture visuelle. Un des points centraux à aborder sera le bouleversement du concept de la représentation à la fois dans les œuvres et dans les discours des artistes en arts visuels, en théâtre et en danse mais aussi dans la théorie critique et la philosophie post-structuraliste. Nous aborderons les écrits des auteurs tels que Richard Schecner, Michael Fried, Gilles Deleuze, ou encore Jacques Rancière entre autres, ainsi que sur les œuvres de Yvonne Reiner, Trisha Brown, Anne Teresa De Keersmaeker, Pina Bausch, Meg Stuart, Xavier LeRoy, Eszter Salamon, Deborah Hay, Boris Charmatz, Carolee Schneeman, Martha Rosler, Forced Entertainment, Guillermo Gomez-Peña.

Partant du principe d'une théorie incorporée embodied, un deuxième temps du séminaire sera consacré à l'expérimentation : d’abord à la production d’un cadre de travail commun et collaboratif à la responsabilité de tous. Il s’agira ensuite de suivre l’idée selon laquelle les notions de “corps”, “danse”, “mouvement”, ou “chorégraphie”, ne sont plus les composantes "naturelles" d'une discipline artistique, et de ces procédés techniques et poétiques. Pour le monde de la danse contemporaine, le corps, le mouvement, la chorégraphie, la kinesthésie, ou la synesthésie, sont des concepts à travers lesquels on se forge une place privilégiée pour aborder les questions et les problèmes esthétiques, politiques, sociaux, artistiques, etc. Nous allons donc approcher la danse et la chorégraphie non pas dans une perspective d’apprentissage technique et poétique, mais comme un champ de problèmes aux points singuliers dans lequel nous fabriquerons nos propres langues, formes et styles. Cette démarche nous amènera à interroger également ce que c’est que de pratiquer la critique et la théorie dans un travail de création. Comment analyser le travail des autres, ainsi que son propre travail pour pouvoir se donner des nouveaux moyens de faire et agir dans le domaine artistique ? Nous allons inventer ensemble des mini processus collaboratifs, travailler sur les thématiques, les enjeux, les questions, les modes et dynamiques de travail et fabriquer les solutions immanentes au champ de problèmes ainsi posé. Bibliographie indicative Ouvrages de l’histoire de l’art et de la danse FAUCHEREAU, Serge, Avant-gardes du xxe siècle. Arts et littérature 1905-1930, Flammarion, 2010 GINOT I. MICHEL M., La danse au XXe vingtième siècle, troisième édition. Larousse , 2002 GOLDBERG RoseLee, Performance: Live Art Since 1960 Harry N. Abrams (October 15, 1998

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Philosophie DANTO Arthur, “The End of Art”, in The Death of Art, ed. Berel Lang. (New York: Haven Publishing, 1984 DELEUZE Gilles, Francis Bacon : Logique de la sensation, Seuil, 2002 ______________, Proust et les signes, Puf, 2010 ______________, Différence et Répétition, Puf, 2000 FOUCAULT Michel, Les mots et les choses, Gallimard, 1990 RANCIERE Jacques, Peinture dans le texte, La Fabrique, 2003 _______________ Le maître ignorant : Cinq leçons sur l'émancipation intellectuelle, Fayard, 1987 ________________ Malaise dans l’esthétique, Galilée, 2004 Théorie de l’art de la danse AUSLANDER Philip, From Acting to Performance : Essays in Modernism and Postmodernism, Routledge, 1997 BANES S. CARROLL “Working and Dancing: A Response to Monroe Beardsley’s ‘What is going on in dance’?” in Dance Research Journal vol.15 nº1 Autumn 1982 pp. 37-41 FRIED Michael, Art and objecthood: essays and reviews, University of Chicago Press, 1998 FOSTER Susan, Choreographing empathy, Kinesthesia in Performance, Routledge 2011 GINOT Isabelle, “ Un lieu commun ”, Repères/Adage n° 11, Biennale nationale de danse du Val-de-Marne, mars 2003, p. 5-8 LEHMANN Hans-Thies, Le Théâtre Post-Dramatique, L’Arche 2002 LEPECKI André, Exhausting Dance, Routledge 2006 LOUPPE Laurence, Poétique de la danse contemporaine, Contredanse, 1997 POUILLAUDE, Frédéric “Le travail réflexif de la performance” in Le Désoeuvrement chorégraphique, Vrin, 2009 VAN IMSCHOOT Myriam, “Anxious Dramaturgy”, in Women and Performance: A Journal of Feminist Theory, 26.13 (2003), 57–68 Nombre de crédits / S5 : 6 Nombre de crédits / S6 : 4

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IMAGE Séminaire histoire de l’art Mardi 9h30-12h30 (tous les 15 jours) Intitulé du cours : « Art et politique » Enseignante : Marion DANIEL Objectifs et problématique : Le séminaire intitulé Art et politique posera la question des relations entre l’art et le politique aux XXe et XXIe siècles. Futurisme, dada, suprématisme : comment les avant-gardes ont-il posé la question du politique ? Ce qui change avec notamment les avant-gardes des années 1960, l’art féministe et la vision critique féministe de l’art, c’est la diffusion de l’idée qu’il est possible de penser l’art comme un élément de l’organisation sociale. Comment cette question se pose-t-elle aujourd’hui ? L’art est-il toujours politique ? Qu’est-ce qu’un espace politique ? Comment un geste peut-il devenir politique ? Qu’est-ce que l’art contextuel ? Enfin, et ce sera l’un des points importants de ce séminaire : comment posez-vous cette question dans votre travail ? Ces questions seront abordées à travers des cours, études d’œuvres, de textes et de films, mais aussi à travers des exposés que les étudiants seront amenés à faire.

Bibliographie (sélection) : -Hors limites, l'art et la vie, 1952-1994, catalogue d’exposition, Centre Georges Pompidou, RMN, 1994. -Dada, catalogue d’exposition, Centre Georges Pompidou, 2005. -Elizabeth Armstrong et Joan Rothfuss, In the Spirit of Fluxus, Walker Art Center Minneapolis, 1993. -Fluxus at 50, Éditions Kerber Art, Museum Wiesbaden, 2012. -Esther Ferrer, De la acción al objeto y viceversa, Centro Andaluz de Arte Contemporaneo, Séville (catalogue en espagnol, trad. anglaise), Diputación, 1997. -Mark Godfrey (éd.), Francis Alÿs, A Story of Deception, Lannoo, Wiels, 2010. -Jacques Rancière, Le Partage du sensible. Esthétique et politique, La Fabrique, 2000. -Paul Ardenne, L’Art dans son moment politique, La Lettre volée, 2000.

-Paul Ardenne, Un Art contextuel, Flammarion, 2002 ; réédition coll. « Champs », 2004. -Dominique Baqué, Pour un nouvel art politique. De l’art contemporain au documentaire, Flammarion, 2004, coll. Champs, 2006. -Richard Martel, Art-Action, Les presses du réel, coll. L’écart absolu, 2005. -In actu - De l’expérimental dans l’art, sous la direction d’Elie During, Les Presses du réel, 2010. -Fabienne Dumont (éd.), La Rébellion du Deuxième Sexe. L’histoire de l’art au crible des théories féministes anglo-américaines (1970-2000), Les presses du réel, coll. Œuvres en société – Anthologies, 2011. -Expanded Cinema : Art, Performance, Film, Tate Publishing, 2011. -Maria Stravinaki et Maddalena Carli, Artistes et partis. Esthétique et politique (1900-1945), Les pesses du réel, coll. Œuvres en société-Anthologies, 2012. -Revue Mouvement n° 64, « Faire politique ! », été 2012 Nombre de crédits / S5 : 6 Nombre de crédits / S6 : 4 Lieu : salle Matisse 1

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IMAGE Séminaire histoire de l’art Mardi 14h-18h (une fois par mois) (2/10 ; 6/11 ; 11/12) Intitulé du cours : « De quelques usages des images» Enseignante : Véronique TERRIER HERMANN Objectifs et problématique : Le cours abordera diverses questions soulevées par le monde des images, qu'elles soient de l'art, du cinéma, du web ou des médias, ou justement, de leur circulation et permutation entre ces champs. D'où proviennent les images, que contiennent-elles, comment procèdent-elles, que peuvent-elles encore nous dire, autant de questions actuelles desquelles nous tenterons de dégager quelques éléments de compréhension pour un meilleur usage des images. En complément de ce cours, Programmation "Cinéma et Art contemporain" proposée par Véronique TERRIER HERMANN les lundis 1/10, 5/11 et 14/01/13 de 18h à 20h en amphithéâtre. Lieu : salle Matisse 1

EDITER Séminaire histoire de l’art Mardi 14h-18h (tous les 15 jours) Intitulé du cours : "Un jour, une image (ou 2 ou 3...), une histoire de la communication visuelle par ricochets". Enseignant : Etienne BERNARD Objectifs et problématique : Ce séminaire articule une histoire de l'art visuel et graphique des débuts de la modernité à nos jours au traitement d'occurrences spécifiques rencontrées dans le cadre ou en résonance avec les champs abordés par la situation éditer. Ainsi, nous étudierons non seulement un siècle de formes de façon chronologique et thématique mais aussi à partir d'une proposition artistique ou graphique qui en appellera d'autres par rebonds. Nombre de crédits / S5 : 6 Nombre de crédits / S6 : 4 Lieu : Matisse 2

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CONSTRUIRE Séminaire d’histoire de l’art Mercredi 10h30-12h30 Intitulé du cours : « Construire et habiter » Enseignante : Véronique GIROUD Objectifs et problématique : Il ne suffit pas de vouloir rompre avec le passé, il faut encore savoir comment et être prêt à en payer le prix. Les artistes d’avant-garde qui commençaient à bâtir du neuf ont très vite compris que le passé continue de dérouler sa spirale et qu’en dépit de toutes intentions contraires, personne ne peut le nier. Savoir comment rompre avec le passé sera pensé comme une technique. Une technique qui suppose des compétences en construction : concevoir et construire sur planche à dessins, autrement dit connaître les propriétés de la construction hors sol en ne tournant la tête ni à droite ni à gauche. Or, cela ne veut pas dire que le monde (à droite et à gauche) soit quelque chose que l’on puisse liquider, comme on dit faire table rase. Il s’agit de ne pas en tenir compte et surtout de ne pas en tirer substance. Construire peut donc être un arrachement, une façon de prendre place sur le fond d’où l’on doit s’arracher. La construction sera donc envisagée sous l'angle de la technique dans une dimension anthropologique, et on verra qu'habiter peut-être également envisagé comme une technique. Nombre de crédits / S5 : 6 Nombre de crédits / S6 : 4 Lieu : amphithéâtre

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Jeudi 14h-18h30 Intitulé des cours : Anglais Code : 322 Enseignant : Georgia NELSON Objectifs et problématique : Atelier de langue étrangère : par « atelier », il est signifié qu’il ne s’agit pas ici de cours mais d’activités propres à élargir la culture et à développer la pratique écrite et orale de la langue. Modalités pédagogiques : Sur des thèmes proposés en lien avec les situations et appuyés par des documents textes ou audio-visuels, travail en groupe : présentation tour à tour par les étudiants de travaux ou projets, documentations sur l’art et les artistes Discussion avec l’ensemble du groupe. Répartition par niveau des étudiants en 3 groupes le jeudi après-midi : 13h30-15h : groupe 1 15h15-16h45 : groupe 2 17h-18h30 : groupe 3 Modalités d’évaluation : Expression écrite et orale tournée vers le dialogue, la communication et la participation, en anglais. Commentaire construit de projets et textes artistiques. Contrôle continu. Nombre de crédits / S5 : 2 Nombre de crédits / S6 : 1 Lieu : salle Varèse

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Unité d’enseignement 3 Stage Code : 331 Les étudiants doivent effectuer un stage en L2 ou S5. Ces stages sont proposés dans le cadre des ateliers professionnalisant « Connaissance et rencontre des acteurs du champ artistique » (voir catalogue de cours L2). Les crédits attribués au stage seront affectés au semestre 5 de L3. Nombre de crédits / S5 : 2

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Unité d’enseignement 4 Préparation et passage du D.N.A.P Lundi 14h-18h Code : 341 Objectifs et problématique : Suivi et préparation du Diplôme National d’Arts plastiques. Accompagnement par une équipe d’enseignants issue des situations et du coordinateur du diplôme et son suppléant. Production - Présentation Accrochages - Analyses Nommer - Noter Discussion - Décision Méthodologie de projet et phases préparatoires. Modalités pédagogiques : Au 1er et 2nd semestres, rendez-vous hebdomadaire avec le coordinateur du suivi du diplôme sous forme d’entretien individuel. Enseignant : Michel GELLARD Préparation à la présentation orale du D.N.A.P. Cette préparation se fait sur rendez-vous individuel les lundis et mardis au 2nd semestre ( Modalités d’évaluation : Contrôle continu et bilan de fin de 1er semestre. Les épreuves du diplôme : - l’examen du dossier pédagogique du candidat, - la présentation d’une sélection par l’étudiant de travaux significatifs de ses trois années d’études, - un entretien avec le jury. Nombre de crédits / S 5 : 4 Nombre de crédits / S 6 : 15

Lieu : salle Varèse

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Unité d’enseignement 5 Formations complémentaires facultatives

Lundi 17h-19h Début des cours le lundi 8 octobre 2012 Intitulé du cours « Le livre singulier» Enseignant : Pascal BOUCHET L’expérience formulée sous cette appellation se propose comme un «atelier polygraphique» et convie ses participants à découvrir, réfléchir, rechercher et produire autour de l’objet livre en tant qu’espace d’investigation plastique et textuel. Depuis ses origines, donc bien avant sa mécanisation, le livre a emprunté diverses formes et tournures. Les livres dits à système par exemple, réactualisés de tous temps, qu’on nomme aujourd’hui pop-up ou autres folioscopes (flip-book). Ses formes ont été monumentales ou minuscules, l’art s’est emparé du livre comme sujet ou objet pour en produire les formes les plus extraverties ; d’autres en ont fait l’objet d’études de toute une vie en modélisant avec force géométrie, innovations typographiques ses nombreux aspects. Nombre de littérateurs et poètes y ont développé toutes sortes d’audaces et de fantaisie : Nodier, Sterne, Balzac, Mallarmé, Maurice Roche, Tom Phillips, etc. articulant tour à tour d’infinies combinaisons et rencontres entre la lettre, le signe, l’image, la page, le calligramme, rébus et autres «pérecrinations». Sans parler des sculpteurs ou vidéo-typographes pour lesquels le livre s’est révélé comme l’argument de leur production artistique. Il s’agira, dans un premier temps, d’explorer les univers de la chose imprimée, ses domaines propres et connexes, techniques de reproduction, mécanographies, typographie, bibliologie... Découvrir ensuite la multiplicité des expressions possibles à travers la littérature, la poésie, le roman

graphique, les expressions nouvelles dérivées de l’OuLiPo par exemple. Par la suite viendra le temps de la réflexion, de la recherche et de l’engagement personnel ; libre mais inspiré du domaine proposé. Les rencontres feront donc à ce moment l’objet d’un suivi collectif, nourri d’échanges critiques. Enfin viendra l’étape de la concertation en vue de l’élaboration d’un objet concrétisant l’ensemble des productions, et la mise en œuvre de sa réalisation. Effectifs : tous les étudiants de L2/L3 (cours facultatif sur inscription) Lieu : bibliothèque et salle Chardin

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Lundi 14h-15h30 Intitulé du cours Soutien initiation à la maquette et au prototypage Enseignante : Brigitte LEROY Afin de passer à la réalisation des différents éléments constitutifs du projet ; ces temps de rencontre et de soutien permettent de reprendre certains détails et voir les différentes possibilités de construction envisageables en concertation avec les responsables d'ateliers. Sont mis en œuvre pour cet accompagnement : - dessins cotés et choix de l'échelle de la

réalisation - perspectives - choix des matériaux - contacts avec les fournisseurs - choix des lieux d'accrochage/installation - réalisation du dossier si nécessaire pour

autorisation d'installation auprès des mairies.

Effectifs : tous les étudiants de L2/L3 sur rendez-vous Lieu : ateliers métal/bois

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Intitulé du stage : « Etres incarnés de voyages » Nantes, Green Capitale 2013 Enseignants : Gérard HAURAY, Dominique TISSERANDET Le projet « Etres Incarnés de voyages » est une proposition de 3 artistes nantais associés : Amélie Labourdette, Gérard Hauray et Sophie Jarrosson. Ils apportent au projet Nantes Green Capitale leurs propres questionnements et s'enrichissent de leurs différences proposant ainsi une hybridation de leurs démarches. Bernadette Lizet, ethno-antropologue, chercheuse au CNRS participe à la dynamique du projet et à la mixité conceptuelle : démarche artistique et démarche scientifique. La proposition : « Etres incarnés de voyages » propose de travailler des rencontres entre campagnes et cités, paysages et voyages, créolisations et métissages. Nous questionnons les mélanges entre sciences et arts. Un projet esquissé par Gérard Hauray à Nantes il y a quelques années s'était construit autour de 3 axes : le voyage, le paysage et la cité. La gare de Nantes avait été choisie comme le lieu d'un poumon vivant au centre de la cité. C'est un endroit de battements, on y arrive, on s'y arrête, on en repart... Les êtres, les pays, les temps, les origines s'y côtoient, s'y croisent, s'y rencontrent... C'est un lieu où les voyageuses, les voyageurs deviennent colporteurs. Colporteurs de paysages, de lieux, d'endroits, d'alentours traversés, transportés à la semelle de leurs chaussures, « à la plante de leurs pieds ». Si au XVIIIème siècle, chaque expédition a son botaniste, aujourd'hui chacun devient à son tour un voyageur naturaliste. Les poussières sont récoltées sous les semelles des voyageurs et mises en culture. De nouveaux biotopes se développent et forment des paysages semblables à des vues satellites ou de plantes nous ramenant à l'échelle humaine. Chaque individu participe inconsciemment au transport d'une flore insoupçonnée, cachée là, juste sous la plante des pieds. La démarche d'Amélie Labourdette photographe, vidéaste se réfère à l'univers du cinéma, questionne ses codes, ses souvenirs, son imagerie. Chacune de ses photographies mises en scène s'apparentent a une déconstruction/reconstruction d’une émotion, d’un espace et d’un temps filmique, en une seule image arrêtée.

Sa collaboration au projet, se manifeste au travers la mise en place d'un dispositif photographique sur les quais des gares de Sarrebruck, Nantes et Tbilissi (aéroport), le colporteur de paysage sera « mis en lumière » et deviendra pendant quelques minutes le « centre du monde ». Amélie cherchera alors non pas à capturer un instant fugitif du moment de récolte des poussières mais tentera de retraduire à travers un travail de mise en scène des corps et de leurs attitudes, intensifiant en une seule image, micro-gestes et déséquilibres, la danse insolite d'une relation s’instaurant entre le récolteur et le colporteur, photographies, traversées par le trouble d'une poésie aux assonances burlesques. Sophie Jarrosson se penche sur la mémoire collective en remettant en perspective les images produites en peinture et leurs visions romantico-bucoliques de la nature. Dans le projet Nantes Green Capitale, elle se fera l'oreille, réceptacle des langues, enregistrant les paroles des colporteurs sur le voyage qu'ils ont entrepris. Elle recueillera la mémoire orale résiduelle des paysages traversés dans un lien à la fois musical et rythmique vis-à-vis de la langue, et tissant avec la traductrice, et donc interprète, des ponts entre nature et culture, terre et paroles. Pour que les histoires entendues deviennent des contes, des rêves, des symboles. La caractéristique européenne de la manifestation Nantes Green Capitale nous a amené à penser la question de l'Europe et de l'Asie au travers des villes jumelées avec Nantes et nous permet de donner une nouvelle dimension internationale au projet, d'amplifier les dynamiques en outre-passant les frontières, créant des liens, des ponts entre Tbilissi et Sarrebruck jumelées avec Nantes. Partant de cette proposition, nos trois démarches fusionnent pour rendre compte métaphoriquement de la relation de l'homme à la terre, de son espace habité et l'enrichissement qui peut exister dans les questions de l'étranger, de l'Autre, passer « de la peur à l'apport du corps étranger » incarnés de paysages : Nous sommes tous « incarnés de paysages ». Procédures artistiques : Dans chacune des villes concernées, dans une gare ou un aéroport, nous envisageons trois modes simultanés de captations des voyageurs naturalistes. Les captations sont

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récoltées par des équipes de nationalités mixtes : Allemands, Français et Géorgiens. Chacune des équipes de captation sera composée de : - 1 preneur de son qui restituera la mémoire orale et poétique des lieux, du voyage, des espaces traversés. - 1 récolteur de poussières qui sera chargé de soustraire les poussières des plantes des pieds. - 1 photographe-vidéaste qui exprimera les portraits des singularités des personnes captées. - 1 traducteur/rice qui associera et soudera les liens entre les colporteurs et l'équipe de captation. Pour la captation à Nantes, les élèves du lycée horticole du Grand-Blottereau participeront aux captations. Nous prévoyons de 15 à 20 captations par cités sur 2 jours soit entre 45 et 60 captations au total. Mise en œuvre des matières récoltées : Les captations sonores et visuelles seront traitées dans un studio de post-production à Nantes. Les captations paysagères seront prises en charge par les élèves du lycée horticole du Grand-Blottereau. Le lycée met à disposition une serre technique aménagée, sorte d'atelier expérimental dans lequel les paysages seront mis en culture et étudiés. S'engage dès-lors une collaboration entre démarche artistique et procédure scientifique. Un parrainage où chacun devient responsable du suivi d'un ou plusieurs paysages sous les aspects sensibles, esthétiques et scientifiques. Exposition : L'exposition se fera dans 2 lieux, miroir l'un de l'autre sur une durée de 2 à 3 mois: Dans la serre du lycée horticole du Grand- Blottereau et au Jardin des plantes de Nantes.

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FORMATIONS TECHNIQUES / INITIATION ET PERFECTIONNEMENT Vendredi 14h-18h Enseignant : Eric PERRAUD Objectifs pédagogiques : L’enseignement repose sur l’articulation entre trois domaines de compétence :

- La dimension graphique - Les technologies numériques - L’exploitation de la chaîne de

production Il s’agit d’un cours de perfectionnement des logiciels de PAO In Design, DAO, Photoshop, Illustrator et création de sites internet. En relation avec les responsables d’ateliers les étudiants seront amenés à produire des travaux imprimés, incluant l’apprentissage des étapes de la chaîne graphique : production, prépresse numérique, préparation à l’impression, montage en imposition, confection de la forme, impression offset, finition. Etudiants : L2/L3 Prise de rendez-vous et suivi individuel. Proposition de cours spécifiques en fonction des besoins recensés, évaluation des acquis. Jeudi 14h-18h30 Enseignant : Yann LE RU Atelier expérimental son et musique contemporaine : pratique, apprentissage des logiciels son (Pro Tools, Logic audio), écoute, répétition et concert de fin d’année. Etudiants : L2/L3

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Récapitulatif des crédits L3

L 3 : année 3

Semestre 5 (S5)

Unités d’enseignements Evaluation Volume horaire de cours Crédits

Cours

4

Production 4 Travail en atelier

4

Travail personnel Atelier de recherche

228h/semestre

4

16

UE 1 Méthodologie, techniques et mises en œuvre : situation scènes, image, construire, éditer UE 2 Histoire et théories des arts

Participation Dossier

24h/semestre 6

Anglais Participation Dossier

18h/semestre 2

UE 3 Stage

Pratique et théorie

48h/semestre 2

UE 4 D.N.A.P. : suivi et bilan

Participation Accrochage Entretien

48h/semestre 4

Total 414 h/semestre 30

Semestre 6 (S6) Unités d’enseignements Evaluation Volume horaire de

cours Crédits

Cours

3

Production 3 Travail en atelier 2 Travail personnel Atelier de recherche

180h/semestre

2

10

UE 1 Méthodologie, techniques et mises en œuvre : situation scènes, image, construire, éditer UE 2 Histoire et théories des arts Participation

Dossier 24h/semestre 4

Anglais Participation Dossier

18h/semestre 1

UE 4 Préparation et passage du D.N.A.P.

Participation Accrochage Entretien

96h/semestre 15

Total 318 h/semestre 30 - L'année L 3 est sanctionnée par 60 crédits. - Le premier cycle est validé par l’obtention du D.N.A.P. (Diplôme National d’Arts Plastiques) mention art, diplôme homologué par le Ministère de la Culture et de la Communication. - Nul ne peut se présenter aux épreuves du D.N.A.P. s’il n’a pas obtenu 45 crédits en S 5 et S 6. Les épreuves du D.N.A.P. valent 15 crédits. - Aucun candidat ne peut se présenter plus de deux fois aux épreuves du D.N.A.P. - L’admission en M1 est subordonnée à l’obtention du D.N.A.P. et à une décision favorable de la commission d’harmonisation.

Page 31: Licence 3 - Catalogue des cours

Année 2012-2013 Situation scènes – salles Mc Luhan et Trauner

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI

9 H 30 - 13 H 9 H 30 - 13 H 9 H 30 - 13 H

UE 1

Fabrice Azzolin Gérard Hauray

UE 2

Séminaire histoire de l’art Bojana BAUER (voir planning)

UE 1

Atelier Daniel Perrier

Atelier de production travail en autonomie

14 H - 18h30 14 H - 18 H 30 14 H - 18 H 30 14 H - 18 H 30 14H – 18H

UE 4 Préparation DNAP

UE5

14h-15h30 : Soutien à la maquette et au prototypage

Brigitte Le Roy ateliers métal/bois

17h-19h : le livre singulier

Pascal Bouchet Bibliothèque, salle Chardin

UE1

Fabrice Azzolin Gérard Hauray

UE 1

Atelier Daniel Perrier

UE 2

Anglais Georgia Nelson

13h30-15h: groupe 1 15h15-16h45 : groupe 2 17h-18h30 : groupe 3

Salle Varèse

UE5 Atelier expérimental en son et musique contemporaine

Yann Le Ru

UE 5 :

Formations complémentaires PAO, photoshop, illustrator

Eric Perraud

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Page 32: Licence 3 - Catalogue des cours

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Année 2012-2013 Situation éditer - salles Matisse 2 & 3 - ateliers lithographie, sérigraphie, gravure

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI

9 H 30 - 13 H 9 H 30 - 13 H 9 H 30 - 13 H

UE 1

Luc Barbier

UE 1

Cécile Paris, Pierre Giquel, Luc Barbier,

Edith Commissaire

Etienne Bernard (tous les 15 jours)

Atelier de production travail en autonomie

14 H - 18H 30 14 H - 18 H 14H - 20 H 14 H - 18 H 30 14 H - 18H

UE 4 Préparation DNAP

UE5

14h-15h30 : soutien à la maquette et au prototypage

Brigitte Le Roy ateliers métal/bois

17h-19h : le livre singulier

Pascal Bouchet Bibliothèque, salle Chardin

UE 2

Séminaire histoire de l’art Etienne Bernard

(tous les 15 jours)

UE 1

Cécile Paris, Pierre Giquel Edith Commissaire

UE 2

Anglais Georgia Nelson

13h30-15h: groupe 1 15h15-16h45 : groupe 2 17h-18h30 : groupe 3

Salle Varèse

UE5 Atelier expérimental en son et

musique contemporaine Yann Le Ru

UE 5

Formations complémentaires PAO, Photoshop, Illustrator

Eric Perraud Pixel zone

Page 33: Licence 3 - Catalogue des cours

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Année 2012-2013

Situation construire - salles construction (rdc), volume, atelier bois, métal

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI 9 H 30 - 13H 9 H 30 - 13 H 10 H 30 - 12 H 30 9 H 30 - 13 H

UE 1

Jean-Gabriel Coignet Claire-Jeanne Jezequel (tous les 15 jours)

UE 1

Dominique Tisserandet

Jean-Sylvain Bieth (tous les 15 jours)

UE 2

Séminaire d’histoire de l’art Véronique Giroud

Amphithéâtre

Atelier de production travail en autonomie

14 H - 18 H 30 14 H - 18 H 30 14H - 18 H 30 14 H - 18 H 30 14 H - 18 H

UE 1 Entretiens

Jean-Gabriel Coignet Claire-Jeanne Jezequel (tous les 15 jours)

UE 4

Préparation DNAP

UE5 14h-15h30 : soutien à la

maquette et au prototypage Brigitte Le Roy

ateliers métal/bois

17h-19h : le livre singulier Pascal Bouchet

bibliothèque, salle Chardin

UE 1

Jean-Sylvain BIETH (tous les 15 jours)

UE 1

Atlas et cahier de recherche Véronique Giroud,

Dominique Tisserandet

UE 2

Anglais Georgia Nelson

13h30-15h: groupe 1 15h15-16h45 : groupe 2 17h-18h30 : groupe 3

Salle Varèse

UE5 Atelier expérimental en son et

musique contemporaine Yann Le Ru

UE 5

Formations complémentaires PAO, Photoshop, Illustrator

Eric Perraud Pixel zone

Page 34: Licence 3 - Catalogue des cours

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Année 2012-2013

Situation image – Matisse 1– atelier vidéo

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI 9 H 30 - 13H 9 H 30 - 13 H 9 H 30 - 13 H 9 H 30 - 13 H

UE 1

Marion Daniel Pierre Mabille

(tous les 15 jours en alternance avec le séminaire d’histoire de

l’art)

UE 2 Séminaire histoire de l’art

Marion Daniel (tous les 15 jours)

UE 1

Olivier Joncour

UE 1

Véronique Terrier Hermann Suivi de projet

(4/10, 8/11, 13/12/2012)

UE 5

Formations complémentaires tournage, éclairage, prise de

son, montage Guy Bauza

Marek Walcerz Alexandre Mairet

Ateliers son et vidéo

14H - 20 H 14 H - 18 H 30 14 H - 18 H 30 14 H - 18 H 30 14 H - 18 H

UE 1 Christiane Cavallin Carlut

Philippe Oudard (en alternance tous les 15 jours)

UE 4

Préparation DNAP

UE5 14h-15h30 : soutien à la

maquette et au prototypage Brigitte Le Roy

ateliers métal/bois

17h-19h : le livre singulier Pascal Bouchet

Bibliothèque, salle Chardin

18h-20h Véronique Terrier-Hermann

Projection de films en amphithéâtre

UE 1

Xavier Navatte

UE 2 Séminaire histoire de l’art

Véronique Terrier Hermann (2/10, 6/11, 11/12/2012)

UE 1

Yann Le Ru

UE 1

suivi de projet

Xavier Navatte Véronique Terrier Hermann

(4/10, 8/11, 13/12/2012) (pour les étudiants

disponibles) atelier photo

UE 2

Anglais Georgia Nelson

13h30-15h: groupe 1 15h15-16h45 : groupe 2 17h-18h30 : groupe 3

Salle Varèse

UE 5

Formations complémentaires PAO, Photoshop, Illustrator

Eric Perraud Pixel zone

20/09/2012