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LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE NUMÉRO 99 - DÉCEMBRE 2010 / JANVIER 2011 Spectacles : bon tempo pour l'épicerie • Spectacles : du rire et du plaisir à partager en famille et entre amis • Théâtre : le Nouveau Relax, un pont tendu entre les arts • Théâtre : déjà la 2 e saison pour la forgerie - théâtre du Val de Blaise • Exposition : lumière sur l’œuvre des Alizard • Archéologie : site archéologique d’Andilly : de nouvelles découvertes • Art et histoire : les conférences du mardi : le rendez-vous des amateurs d’Art et d’Histoire • Spectacles : le spectacle vivant s’invite dans les bistrots • Articles libres Agenda SUPPLÉMENT DU MAGAZINE D’ACTUALITÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE SUPPLÉMENT DU MAGAZINE D’ACTUALITÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE l e n t r a c t e Théâtre Le Nouveau Relax un pont tendu entre les arts PAGE 4 Spectacles : bon tempo pour l'épicerie Page 2 • Spectacles : du rire et du plaisir Page 3 • Théâtre : déjà la 2 e saison pour la forgerie - théâtre du Val de Blaise Page 5 • Archéologie : site archéologique d’Andilly Page 7 • Art et histoire : les conférences du mardi Page 8 • Spectacles : le spectacle vivant s’invite dans les bistrots Page 9• Articles libres Page 10 • Agenda Page 11 Lumière sur l’œuvre des Alizard décembre 2010 / janvier 2011 PAGE 6 Exposition Viabilité hivernale, une vigilance permanente Le Conseil général à vos côtés 3 Dans les pas du plus illustre des Français Hors-série Assistantes familiales : « un métier riche en humanité » 18 Solidarité loisirs Haute-Marne, un département dans l’air du temps Ligne

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LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE

N U M É R O 9 9 - D É C E M B R E 2 0 1 0 / J A N V I E R 2 0 1 1

Spectacles : bon tempo pour l'épicerie • Spectacles : du rire et du plaisir à partager en famille et entre amis • Théâtre : le Nouveau Relax, un pont tendu entre les arts • Théâtre : déjà la 2e saison pour la forgerie - théâtre du Val de Blaise • Exposition : lumière sur l’œuvre des Alizard • Archéologie : site archéologique d’Andilly : de nouvelles découvertes • Art et histoire : les conférences du mardi : le rendez-vous des amateurs d’Art et d’Histoire • Spectacles : le spectacle vivant s’invite dans les bistrots • Articles libres • Agenda

SUPPLÉMENT DU MAGAZINE D’ACTUALITÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE

SUPPLÉMENT DU MAGAZINE D’ACTUALITÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNEl’entracteSpectacles : bon tempo pour l'épicerie Page 2 • Spectacles : du rire et du plaisir

à partager en famille et entre amis Page 3 • Théâtre : le Nouveau Relax, un pont

tendu entre les arts Page 4 • Théâtre : Déjà la 2e saison pour la forgerie - théâtre

du Val de Blaise ! Page 5 • Exposition : lumière sur l’œuvre des Alizard Page 6

• Archéologie : site archéologique d’Andilly : de nouvelles découvertes Page 7

• Art et histoire : les conférences du mardi : le rendez-vous des amateurs d’Art

et d’Histoire Page 8 • Spectacle vivant : le spectacle vivant s’invite dans les

bistrots Page 9 • Articles libres Page 10 • Agenda Page 11

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Spectacles : bon tempo pour l'épicerie Page 2 • Spectacles : du rire et du

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Blaise Page 5 • Archéologie : site archéologique d’Andilly Page 7

• Art et histoire : les conférences du mardi Page 8 • Spectacles :

le spectacle vivant s’invite dans les bistrots Page 9 • Articles libres

Page 10 • Agenda Page 11

Lumière sur l’œuvre des Alizard

décembre 2010 / janvier 2011

PAGE 6Expo

sition

Viabilité hivernale, une vigilance permanente

Le Conseil général à vos côtés

3Dans les pas du plus illustre des Français

Hors-sérieAssistantes familiales : « un métier riche en humanité »18

Solidarité

loisirs

Haute-Marne, un département dans l’air du temps

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Ligne directe n° 99

LIGNE DIRECTE Bimestriel • numéro 99 • DECEMBRE 2010 / JANVIER 2011 • Directeur de la publication : Bruno SIDO • Co-directeur : Charles GUENE • Rédaction : Service Communication • Réalisation : Conception, exécution, photogravure, IPPAC/groupe Graphycom • Direction de la communication : 03 25 32 88 13 – Fax : 03 25 32 85 04 • Crédits photos : Magazine : Frédéric Thévenin (pages 8, 9, 10, 11, 12), Julie Arnoux (page 13), Sabrina Khenfer (pages 18 et 20 et 21), ville de Saint-Dizier, Service communication. Supplément : Hélène Laloux (pages 2 et 6), Auriane Cussac (page 4), Pays de Chaumont, ville de Chaumont, ville de Nogent, Service communication • Site internet : www.haute-marne.fr - Conseil général de Haute-Marne, 1 rue du Commandant Hugueny, 52011 Chaumont CEDEX • Tirage : 87 000 ex. - Dépot légal N° 206 ISSN N°1166-729 X • Impression : Imprimerie de Champagne.

Le conseil général à vos côtésViabilité hivernale, une vigilance permanente

Conseil général des jeunesLe conseil général des jeunes 2009-2010 DossierHaute-Marne : un département dans l’air du temps

EconomieLes entreprises haut-marnaises ont la cote

EnvironnementValoriser les ressources forestières du département

Collègesdes repas équilibrés pour les collégiens

SantéFavoriser l’installation des médecins en Haute-Marne

InitiativeL’Alzheimer café : un nouveau lieu d’échanges

SolidaritéAssistantes familiales : « un métier riche en humanité »

Fêtes de fin d’annéePour des fêtes éco-responsables

ArtisanatXavier Petit, créateur de rêves acoustiques et esthétiques

PortraitPetit ours brun, une « personnalité » haut-marnaise

Expression d’élus démocratie de proximité

En bref

éditoLe conseil général, votre partenaire au quotidien

Alors que l’année 2010 se termine, chacun se prépare aux fêtes, un moment riche d’échanges, de partage et de solidarité.

Comme vous le constaterez une nouvelle fois au fil des pages de ce numéro, le conseil général est chaque jour aux côtés de tous grâce à la diversité des politiques publi-ques mises en œuvre.

Des routes à l’action sociale en passant par l’agriculture et le développement durable, sans oublier le plan collège ou le plan Haute-Marne Numérique, le conseil général intervient dans de nombreux domaines.

Le site internet du conseil général www.haute-marne.fr présente non seulement tous les règlements et dispositifs d’aide adoptés par l’assemblée, mais aussi la collectivité départementale et vous propose tous les contacts utiles à vos projets.

Bruno SidoSénateur,

Président du conseil général de la Haute-Marne

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Le Conseil général à vos côtés

Neige, verglas, brouillard givrant… Le climat impacte progressivement les conditions de circulation du département dès le mois de novembre. Pour faire face à ces intempéries, le conseil général de la Haute-Marne active le plan de viabilité hivernale et met en œuvre d’importants moyens humains,matériels et financiers pour garantir aux usagers de la route les meilleures conditions de circulation possibles.

Viabilité hivernale : une vigilance permanente

radio au responsable d’intervention. C’est en fonction de ces relevés que la stratégie d’intervention dans les heures qui suivent est ajustée. Les chauffeurs entrent alors en piste sur les routes du département pour effectuer les opérations de déneigement et de salage nécessaires au bon état du réseau routier. A l’issue de chaque circuit, les véhicules du conseil général sont réapprovisionnés en sel et en carburant pour faire face à d’éventuelles nouvelles interventions.

Département aux hivers souvent rigoureux, la Haute-Marne doit

faire face à des conditions de circulation parfois délicates durant cette saison.Près de 240 agents du conseil général sont mobilisés pour assurer le bon état des chaussées.

Des hommes au service

des automobilistes

Entre le 15 novembre et le 15 mars, les équipes du conseil général sont sur le qui-vive 24h/24 pour assurer au mieux la délicate mission de viabilité hivernale.Patrouilles, préparation des engins, dénei-

gement, salage, mais aussi transmission des informations aux professionnels comme aux particuliers… leur tâche n’est pas des moindres !Les agents du conseil général de la Hau-te-Marne surveillent de près l’évolution des conditions climatiques. Pour disposer de données précises, les patrouilleurs effectuent des relevés en plusieurs points stratégiques. Grâce à un matériel spéci-fique, ils relèvent la température du sol, de l’air et le taux d’humidité. Ils évaluent également la quantité de sel résiduel présente sur la route afin d’estimer le niveau de protection de la chaussée. Ensuite, ils transmettent un rapport détaillé des conditions climatiques par

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En hiver, le 1er acteur de la sécurité, c’est vous !

Puisque la sécurité sur les routes est l’affaire de tous, ces quelques conseils vous seront utiles pour circuler serei-nement sur les routes durant la période hivernale :

• Conserver une vitesse adaptée aux conditions de circulation

• Equiper le véhicule de pneus neige

• Vérifier le niveau de lave-glace

• Emporter une boisson chaude dans un thermos

• Garder dans votre coffre un plaid, une lampe de poche, éventuellement une pelle…

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Lors de leurs interventions, les agents du conseil général enregistrent les données routières dans le Système d’Information Géographique. De plus, ils empruntent les routes traitées durant la nuit et rendent compte des conditions de circulation observées dans le département. Elles sont classées en 4 niveaux. C1 signifie que les conditions de circulation sont normales, C2 qu’elles sont délicates, C3 difficiles et C4 impossibles. Les informations concer-nant les conditions de circulation sur le réseau routier haut-marnais sont ensuite transmises aux autorités et aux sociétés de transport scolaire par e-mail.Toutes ces données sont publiées et actualisées en continu sur le site internet du conseil général. Un outil des plus utiles pour préparer ses déplacements et se tenir informé des conditions de circulation sur le réseau.

RETROUVEZ TOUTES LES CONDITIONS DE CIRCULATION EN TEMPS RÉEL SUR www.haute-marne.fr.

Anne-Charlotte PRUVOT

Le Conseil général à vos côtés

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Réseau prioritaire, réseau

secondaire

Les interventions sont définies selon un ordre de priorité clair. Concentrant 80% des déplacements, les grands axes constituent logiquement le réseau prioritaire (en bleu sur la carte, page 5). Il s’agit de sécuriser les déplace-ments du plus grand nombre d’usagers de la route. Ce réseau de 750 km est traité en 90 minutes environ.

Le réseau secondaire (en vert sur la carte, page 5) est constitué de plus de 2200 km de route et enregistre environ 12% des déplacements quotidiens.Le traitement de ce réseau secondaire a lieu tôt le matin, de façon à assurer la circulation des véhicules transportant les 12 000 enfants scolarisés en Haute-Marne.

Lors de leurs interventions, les agents du

La viabilité hivernale en imagesEnvie d’en savoir plus sur le plan de viabilité hivernale ?

Rendez-vous sur www.haute-marne.fr, rubrique actualités, Haute-Marne TV.

Vous suivrez, en images, les interven-tions des agents du conseil général qui, de jour comme de nuit, veillent à l’état du réseau routier haut-marnais.

Enfin, le réseau auxiliaire (en jaune sur la carte, page 5) concerne 3% des dépla-cements quotidiens. Ce réseau est égale-ment traité avec le concours d’agriculteurs ou de particuliers mandatés par le conseil général. Grâce à des lames spécifiques, les tracteurs repoussent rapidement la neige sur les bords des routes.

Les conditions de circulation en temps réel

Depuis maintenant 4 ans, le conseil général de la Haute-Marne propose aux internautes de connaître les conditions de circulation dans le département, en temps réel.

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NIVEAUX DE SERVICE

Réseau prioritaireRéseau secondaireRéseau auxiliaire

Routes nationales

Autoroutes

Les niveaux de traitement des routeshaut-marnaises en hiver

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54 conseillers généraux jeu-nes élus dans les collèges

de la Haute-Marne, répartis en trois commissions, s’engagent pendant un an à travailler sur des projets concrets, à être porte-parole des souhaits de leurs camarades et à participer à la vie de leur département. Les jeunes élus de la commission « Patri-moine » se sont interrogés sur l’intérêt des jeunes pour le patrimoine haut-mar-nais. Ils ont choisi la Villa gallo-romaine d’Andilly-en-Bassigny pour la faire connaî-tre aux jeunes du département, les sen-sibiliser à la fragilité du patrimoine et à l’importance de sa préservation. Dans ce cadre, ils ont réalisé une brochure et un film documentaire.La commission « Tourisme » du conseil général des jeunes a travaillé sur le futur 11e Parc national entre « Champagne et Bourgogne » et le projet Animal’Explora pour que les jeunes découvrent ou redé-couvrent la richesse du patrimoine naturel haut-marnais. Un blog et une affiche ont été conçus pour la mettre en valeur.La troisième commission a travaillé sur un projet intergénérationnel relevant de la compétence la plus importante du conseil général « l’accompagnement social ». Pour répondre à la question « Comment améliorer la vie quotidienne des personnes âgées isolées en Haute-Marne ? », les conseillers jeunes ont proposé d’engager des actions permettant de rapprocher les deux générations : « inviter des personnes âgées à participer à des cours d’arts plastiques ou d’informatique au collège, ou encore les inviter

lors des sorties scolaires à visiter ensemble des expositions, des sites naturels et patrimoniaux ». Ces jeunes élus ont par ailleurs imaginé une exposition « D’hier à aujourd’hui » qui compare leur génération avec celle de leurs grands-parents. Elle porte sur les thèmes de la mode, de la publicité, des moyens de communication, de l’école et des jeux.

Les jeunes élus en visite au Sénat

Pour clôturer leur année de mandat, les jeunes élus se sont rendus au Sénat à Paris, dans l’ancienne résidence royale construite pour Catherine de Médicis : le palais du Luxembourg.Ils ont été accueillis par le sénateur Bruno Sido, Président du conseil général de la Haute-Marne. Après la projection d’un film présentant le Sénat, l’histoire du palais du Luxembourg

et de ses modifications architecturales a été présentée aux jeunes, qui ont aussi décou-vert la Salle du Livre d’Or et ses magnifiques boiseries et décors provenant des apparte-ments de la seconde épouse d'Henri IV. Les conseillers jeunes ont eu la chance d’assister

à une séance dans l’hémicycle portant sur la sécurité sociale, en présence du Ministre du Budget, François Baroin. La séance leur a permis de mieux comprendre le rôle et le fonctionnement du Sénat.Impressionnés par la richesse architecturale et décorative de la Salles des bustes, de la Salle de Conférences avec le trône de Napoléon Ier et du Salon des Messagers d’État, les jeunes élus ont terminé leur découverte par l’escalier d’Honneur du palais du Luxembourg. Cette visite, à la fois pédagogique et ludi-que, était l’avant dernière phase d’une expérience enrichissante qui s’est termi-née par la présentation des travaux des conseillers généraux jeunes à leurs suc-cesseurs le 26 novembre dernier, devant Mme l'Inspectrice d'académie et des élus du conseil général.

Svetoslava POPOVA

Le conseil général des jeunes a été créé en 2007 par le Département, dans le cadre de sa politique de la jeunesse. Il permet aux collégiens en classe de 4e de découvrir le fonctionnement des collectivités locales et de les sensibiliser aux politiques publiques.

Le conseil général des jeunes 2009-2010

Conseil général des jeunes

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7L i g n e D i r e c t e - d é c e m b r e 2 0 1 0 / j a n v i e r 2 0 1 1

La Haute-Marne, un département dans l’air du temps

DOSSIER

Ruralité et modernité.Si ces deux termes peuvent

sembler contradictoires à première vue,en Haute-Marne, ils se conjuguent

au quotidien. L’avenir, nous le savons,réside dans le développement

des nouvelles technologiesde l’information et

de la communication,mais aussi dans l'utilisation

de ressources pleines d'avenir comme le bois, pour la

construction et comme source

d'énergie.

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DOSSIER

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Etat des lieux

Ce plan de 40 millions d’euros sur 5 ans a commencé, en 2009, par un état des lieux, commune par commune, pour effectuer un diagnostic de la couverture haut débit.

En matière de haut et très haut débit, les opérateurs privilégient les zones denses par rapport aux territoires plus ruraux comme notre département. Pourtant, il est d’autant plus nécessaire d’accéder à la toile lorsqu’on se trouve dans un territoire plus éloigné des grands centres urbains. Afin d’améliorer le niveau de couverture, le conseil général met en œuvre le « Plan Haute-Marne numérique ». Présentation.

Le haut débit pour tous avec le Plan Haute-Marne numérique

Ni les opérateurs, ni l’état, ni les col-lectivités locales n’ont d’obligations dans ce domaine. A la différence de la poste, de l’électricité ou de l’eau, l’accès à internet n’est pas un service public. Pour faciliter les échanges, pour lutter contre l’isolement, pour permettre aux concitoyens d’accéder aux services comme la téléphonie illimitée, l’internet illimité et la télévision par internet, le conseil général a pris l’initiative de cet investissement d’envergure.

Objectifs

1000 km de fibre optique seront posés par le conseil général dans toute la Haute-Marne, à raison de 200 km par an. Pour ce faire, la collectivité a fait l’acquisition d’un équipement spécifique dénommé trancheuse (voir encadré).

A l’issue du programme, grâce à ce réseau optique :99.5% des lignes seront éligibles à l’ADSL filaire (au moins 512kbps),91.5% des lignes auront un débit supé-rieur à 8 Mbps. Ce niveau de débit per-

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Le haut débit pour tous avec le Plan Haute-Marne numérique

mettra d’accéder à toutes les nouvelles fonctionnalités d’internet.Département leader en Champagne-Ardenne sur l’accès aux nouvelles tech-nologies, la Haute-Marne a d’ores et déjà reçu 1 million d’euros de l’Union Européenne au titre du FEADER.Ce réseau sera exploité par les opérateurs privés qui verseront une redevance au

conseil général de la Haute-Marne. Ils pourront ainsi proposer aux habitants les mêmes offres que dans les autres centres urbains (Triple play : télépho-nie, internet très haut débit, télévision par internet).

Frédéric THEVENIN

Une trancheuse sur les routes haut-marnaisesL’une des originalités du plan Haute-Marne numérique réside dans l’achat d’une trancheuse pour la pose des four-reaux dans lesquels seront installés les câbles optiques. Déjà présente sur les routes haut-marnaises, elle tranche l’accotement sur 20 cm, retire la terre, dépose le fourreau et rebouche. Vous pouvez retrouver sa position sur www.haute-marne.fr et constater le travail accompli depuis le démarrage.

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DOSSIER

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Comment construire ou rénover un bâtiment en limitant son impact

sur l’environnement ?Dans le domaine des constructions éco-responsables, le conseil général de la Haute-Marne, depuis quatre ans, conçoit tous les bâtiments avec cette préoccupation.

Concrètement, les constructions de ce type préconisent l’usage de « matériaux durables » comme le bois. Elles proscrivent tous les produits volatils comme les colles nocives. Elles permettent notamment de réduire les impacts sur le sol, mais aussi les rejets dans le milieu naturel et minimisent les déchets en période de travaux.Pour être efficace, cette « éco-responsabi-lité » est prise en compte pendant toute la progression d’un projet, de sa conception à son exploitation.

Lors de la construction ou rénovation de bâtiments, le conseil général s’emploie à baisser au maximum leur consommation énergétique. Les collèges de Saint-Dizier et Wassy, ainsi que les pôles départementaux de Montigny et Chaumont en sont quelques illustrations…

Les constructions éco-responsablesdu conseil général

Collège de Saint-Dizier :

l’excellence environnementale

Le nouveau collège de Saint-Dizier, dont les travaux seront terminés en tout début d'année, en est un exemple concret. Il est certifié Haute Qualité Environnementale. Par rapport aux collèges qui répondent uniquement à la réglementation en vigueur, le surcoût est estimé, avant travaux, à 15 % et sera amorti par une moindre consommation. Ce collège « nouvelle génération » va même pro-duire de l’énergie grâce aux 2 600 m² de panneaux photovoltaïques installés sur les toitures. Le surcoût est de 7 à 8 % mais le système va permettre de produire autant d’énergie que le collège va en dépenser soit 130 000 kWh par an vendus à EDF.La faible consommation énergétique s’ex-plique par le renforcement de l’isolation en laine de roche des bâtiments. Elle passera ainsi en dessous des 15 kWh/m²/an soit 15 à 20 fois de moins qu’un bâtiment classique. Ces bâtiments sont étanches à l’air et la ventilation à double flux vient compléter l’efficacité du système. Pour

le chauffage, le choix s’est porté sur une pompe à chaleur sur nappe phréatique. Mais, les efforts ne sont pas uniquement

d’ordre énergétique. Par exemple, le rejet des eaux pluviales est traité sur place. Les sols sont naturels, en linoléum à base de bois et le traitement acoustique et phoni-que du bâtiment est privilégié sachant que

Salle à manger des élèves de la demi-pension du collège Paul CLAUDEL de WASSY

Gymnase du collège de Saint-Dizier

Vue sur un patio de l'externat du collège de Saint-Dizier

Façade arrière du gymnase de Saint-Dizier

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sont moins importantes, en moyenne 400 m². Mais, le résultat est le même avec l’apparition de bâtiments « pas-sifs » à faible consommation d’énergie (13kWh/m²/an). Le chauffage se fera par un système de ventilation à double flux avec une résistance électrique en cas de grand froid.Autre astuce : l’exposition des bâtiments est pensée afin de bénéficier des apports solaires en hiver. En été, un brise soleil sur la structure coupe les rayons du soleil. Il est également important de chauffer en fonction de l’utilisation des locaux. Si une salle n’est pas utilisée, le chauffage se coupe automatiquement grâce aux paramétrages du système.Après ces réalisations, le plan collège va se poursuivre avec des réhabilitations lourdes, toujours en privilégiant les per-formances énergétiques. Malgré tout, la difficulté est de positionner parfaite-ment le curseur entre investissements et économies d’énergie pour atteindre le meilleur retour sur investissement. Autrement dit, il est inutile de se lancer dans des travaux lourds si les économies d’énergie sont minimes. Pour arriver à placer idéalement ce curseur, un dia-gnostic de l’ensemble du mobilier du conseil général est en cours de prépa-ration. Il permettra d’établir un plan d’actions dans la continuité.

Frédéric THEVENIN

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Les constructions éco-responsablesdu conseil général

« le calme appelle le calme ». Toutes ces caractéristiques en font un bâtiment certifié haute qualité environnementale : un plus aussi pour les élèves qui bénéficient des meilleures conditions de travail.A noter que pour s’assurer du meilleur rendu et de la conformité des matériaux, le conseil général s’est adjoint les services d’un maître d’œuvre architecte spécialisé et un assistant en maîtrise d’ouvrage en HQE.

Collège de Wassy et pôles

départementaux

Au collège de Wassy, la problématique est différente puisqu’il n’est pas question de construction mais de « réhabilitation lourde ». Pour arriver à un bâtiment basse consommation, une isolation par l’exté-rieur a été pratiquée avec bardage bois et ouate de cellulose. Pour le chauffage du collège et des autres établissements d'enseignements avoisinants, une chaufferie biomasse 100% bois d’une puissance de 1,7 MW sera installée. Elle fonctionne aux pla-quettes forestières et évitera le rejet de CO2 dans l’air représentant l’équivalent de 700 véhicules qui font 15 000 km par an.Pour les pôles départementaux de Mon-tigny et Chaumont, les considérations sont un peu différentes car les superficies

Zoom sur le plan collègeLe plan collège en est à la moitié de sa réalisation et au deux tiers de la deuxième tranche. Cette deuxième tranche sera bouclée avec les travaux au collège de Bourbonne-les-Bains et celui de Joinville. Ensuite, vien-dra le temps de la troisième tranche avec Saint-Saëns à Chaumont, les Franchises et Diderot à Langres, la Noue à Saint-Dizier et les collèges de Prauthoy, Colombey-les-deux-églises et Froncles. Le tout dans un même esprit éco-responsable.

Salle à manger des élèves de la demi-pension du collège Paul CLAUDEL de WASSY

Porche d'entrée collège Paul Claudel de Wassy

Porche d'entrée collège “Paul Claudel” de Wassy

Collège “Paul Claudel” de Wassy

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DOSSIER

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Les Espaces Info Energie apportent des conseils et des informations gratuites, neutres et indépendantes sur la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables.

Les Espaces Info Energie, pour des conseils en toute objectivité

Il existe des Espaces Info Energie (EIE) partout en France avec 400 conseillers

qui ont pour mission d’informer gratui-tement et concrètement le public, en toute objectivité. Les EIE sont organisés

sous forme d’un réseau développé par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) en partena-riat avec les collectivités locales. Depuis 2009, deux EIE ont été créés ; l’un porté par ARCAD Saint-Dizier, l’Agence régionale de la construction

et de l’aménagement durables et l’autre à l’initiative du CAUE Haute-Marne, Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement. Le premier est financé à 60 % par l’ADEME et 40 % par le conseil régional et le second à 60 % par l’ADEME et 40 % par le conseil général.Les deux conseillers ont pour mission d’apporter « des conseils gratuits, neutres et indépendants en matière d’économie d’énergies ». Ils le font sur rendez-vous, aux Espaces, par courriel, au téléphone, lors de salons et foires, mais aussi lors de permanences décentralisées.En s’adressant principalement aux par-ticuliers, aux collectivités et aux petites et moyennes entreprises, ils abordent de multiples sujets : l’isolation, le chauffage, la ventilation, les énergies renouvelables, les aides financières et fiscales… Le tout, dans un souci de suivre la réglementa-tion thermique et de s’adapter à chaque situation, en fonction de la superficie, de la localisation, des besoins et des budgets. En agissant en amont d’un projet de construction ou de rénova-tion, l’objectif est de réduire sa facture énergétique et ses dépenses tout en contribuant au respect de l’environne-ment et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Frédéric THÉVENIN

ContaCt : Maud tellier 105 rue denis Mougeot

BP99 - 52103 saint-dizier Cedex

tél. : 03 25 94 97 77 - Fax : 03 25 94 40 68Courriel : [email protected] lun. au ven. de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30

ContaCt : anthony loustalot

27 Boulevard gaMBetta - 52000 ChauMont

tél. : 03 25 31 68 22 - Fax : 03 25 94 40 68Courriel : [email protected] lun. au ven. de 9h à 12h et de 14h à 18h

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13L i g n e D i r e c t e - d é c e m b r e 2 0 1 0 / j a n v i e r 2 0 1 1

Economie

Située au carrefour des autoroutes A5 (Paris/Dijon) et A31 (Nancy/Lyon), la situation géographique de la Haute-Marne la place dans une position logistique très intéressante, propice à l’implantation et au développement d’entreprises. Zoom sur la réussite économique de deux entreprises haut-marnaises qui ont su tirer leur épingle du jeu.

Les entreprises haut-marnaises ont la cote…

Mon De Pra : « la garantie

de la qualité »Basée depuis janvier 2009 sur la Zone d´Activités Intercommunale de l´Autoroute à Semoutiers, Piscines Mon De Pra est, à l’origine, une entreprise espagnole créée en 1992 à Gérone. Mais forte de son succès - elle exporte 85 % de sa fabrication vers divers pays européens - la nécessité d’im-planter une nouvelle unité de production un peu plus au nord s’est imposée.

Mon De Pra s’est donc implantée en 2004 sur un site provisoire à Droyes près de Montier-en-der, puis à Semoutiers en 2009. Ce projet, comme le souligne Xavier Simon, directeur de Mon De Pra, n’aurait jamais pu être concrétisé sans le soutien financier du conseil général, du conseil régional, du Feder (Fonds européen de développement régional), du GIP (Grou-pement d’intérêt public) et d’EDF. Aujourd’hui, dix salariés sont mobilisés à plein temps pour promouvoir et fabriquer 47 modèles de coques en polyester, ce qui place Mon De Pra au 2e rang des entrepri-

ses proposant la plus grande gamme de monoblocs (sans joint, ni vis) en France. La crise n’a pas épargné ce secteur mais en 2010 les affaires repartent de plus belle avec à ce jour, déjà 450 bassins vendus.

Une reprise qui pourrait aider l’entreprise à accroître son activité et ainsi favoriser la création de plusieurs emplois. La qualité du produit, la justesse du prix, la largeur de la gamme, la rapidité d’ins-tallation et le professionnalisme de leurs distributeurs représentent autant d’atouts qui font de Mon De Pra le 3e fabricant de coques en polyester en France.

Manathan International, « La référence

en création de mobilier métallique »

Située à Saint-Dizier, sur une surface de 24 000m2, l’entreprise Manathan Interna-tional, créée en mai 2007 suite à l’achat aux enchères d’un outil de production, a su innover et se rendre compétitive. Spécialisée dans la fabrication de mobilier métallique et la sous-traitance de tôlerie fine, Manathan International a com-

mencé en vendant tout particulièrement à la Défense nationale. Toutefois, dès la création de l’entreprise, la volonté de ses dirigeants, Pascal Cornubert, directeur de Manathan International en tête est de por-ter la part du marché militaire à 1/3, qu’un autre tiers du chiffre d’affaires soit réalisé par la sous-traitance (tôlerie fine, peinture et montage mécanique), et qu’enfin les produits catalogue complètent l’activité.En 3 ans et demi d’existence, leur but est pratiquement atteint. Aujourd’hui, cette entreprise bragarde emploie 60 personnes et génère 5,8 M€ de chiffre d’affaires.

La crise de 2008, touchant de plein fouet ce secteur, un nouvel axe de développe-ment est mis en place avec une double stratégie industrielle et commerciale. Le plus important étant de diversifier les produits et de développer le panel des clients, l’entreprise choisit de parier sur l’avenir en investissant 1 M€ dans l’achat de nouvelles machines à la pointe de la technologie. De quoi gagner en réactivité, flexibilité et performance… pour des pro-duits uniques et « Made in France ».

Julie ARNOUX

Xavier Simon, directeur de Mon De Pra témoigne du soutien apporté par les partenaires publics.

Une fois le bassin préparé, il faut appliquer quatre couches de résine et de fibre de verre avant de poser les renforcements.

Cette année encore, Manathan International a participé à MIDEST (N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle) afin de faire découvrir son catalogue et d’élargir sa clientèle, tout en développant sa notoriété.

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Service

Les communes forestières de Haute-Marne (COFOR 52) se sont réunies le 15 novembre 2010 à l’occasion de leur assemblée générale. Une rencontre marquée par la présence d’un invité de marque : Hervé Gaymard, président de l’Office national des forêts (ONF).

Valoriser les ressources forestières du département

Ce rassemblement fut l’occasion d’évoquer les différents enjeux

liés à la valorisation des ressources fores-tières, ressources pleines d’avenir, qui correspondent aux attentes de notre société.

Le COFOR 52Instance d’échanges entre les communes propriétaires de forêts, l’association des communes forestières de Haute-Marne dispense des informations et des for-mations aux élus locaux pour les aider à gérer et à valoriser au mieux les bois communaux. Entre la gestion de la chasse, de la pro-duction de bois, l’intégration des enjeux économiques et environnementaux, la tâche n’est pas des moindres !

Cette association compte désormais 263 communes membres. Autant d’ad-hérents qui représentent plus de 80 % de la forêt communale haut-marnaise !

Des enjeux économiques…

La forêt française est sous exploitée. Elle occupe 30 % de notre territoire (40 % en Haute-Marne), ce qui fait de la France le 3e massif forestier européen. Et pourtant,

notre pays importe plus de bois qu’il n’en exporte. En cause notamment et d’après le rapport remis par Hervé Gaymard au président de la République le 15 octobre 2010, un mode de vente traditionnel par adjudica-tion (vente aux enchères) insuffisamment adapté aux besoins des industriels qui n’ont alors aucune visibilité sur la qualité, la quantité et sur les prix. C’est pourquoi l’ONF suggère aux professionnels de la filière de conclure des contrats d’appro-visionnement pluriannuels. Autre cause du déficit commercial de la

filière bois, la difficulté d’accès à certaines parcelles qui rend leur exploitation non rentable. Des forêts et des massifs entiers sont ainsi laissés à l’abandon. Pour pallier ce problème dans notre département, le GIP (Groupement d’intérêt public) de la Haute-Marne aide les communes à financer les chemins forestiers.

… et environnementauxAu-delà des aspects économiques, la forêt est une ressource qui répond au virage énergétique engagé par le Grenelle de l’environnement. D’ici 2020, la France s’est engagée à pro-duire 23 % de son énergie à partir de ressources renouvelables. Dès lors, le développement de la filière bois énergie représente une véritable opportunité pour nos communes forestières. C’est pourquoi le conseil général de la Haute-Marne équipe ses collèges et ses autres bâtiments (comme le Mémorial Charles-de-Gaulle) de chaudières bois. Ainsi, il impulse le développement de la filière bois dans le département.

Anne-Charlotte PRUVOT

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Equilibrer l’alimentation des collégiens du département, tel est l’objectif du plan nutrition 52 mis en place depuis le printemps 2010 dans les 23 établissements publics haut-marnais.

Des repas équilibrés pour les collégiens

Collèges

Période importante de la vie, l’adolescence se caractérise éga-

lement par des besoins nutritionnels spécifiques. Entre les cours, les activi-tés sportives et culturelles, les types et rythmes de repas sont parfois boule-versés. Aussi, la qualité nutritionnelle des repas est essentielle : elle prévient l’obésité des jeunes et leur fait prendre conscience de l’intérêt du contenu de leur assiette. Afin de favoriser l’équi-libre alimentaire des menus dans les collèges du département, le conseil général a instauré depuis juin 2010 un plan départemental, baptisé plan nutri-tion 52, répondant aux recommanda-tions issues du plan national nutrition santé.

Une mise en place

progressive

La création du plan départemental d’équilibre alimentaire fait suite à une étude menée sur la restauration scolaire dans tous les collèges du département fin 2009. Un groupe de travail a été

constitué, composé des chefs de cuisine de quatre établissements (Saint-Saëns à Chaumont, Joseph-Cressot à Join-ville, Clos Mortier à Saint-Dizier et René-Rollin à Chevillon) accompagnés d’une diététicienne et des personnels du service éducation du conseil général. Un plan d’équilibre alimentaire a été établi. Construit sur 20 repas servis à midi et le soir*, il a fait l’objet d’une expérimentation durant l’hiver dernier dans les quatre collèges. Sa mise en œuvre s’est effectuée en lien avec les chefs d’établissement, les gestionnaires et les cuisiniers en juin 2010.

Des menus équilibrés et variés

Les repas proposés aux collégiens sont équilibrés et variés et apportent tous les nutriments nécessaires qui permettent à l’organisme de fonctionner au mieux

tant sur le plan physique qu’intellectuel. Les produits frais et de saison (légumes, fruits, viandes…) sont privilégiés ainsi que ceux provenant des productions locales, favorisant la limitation des déplacements et une meilleure connais-sance des savoir-faire locaux. A la clef, la qualité augmente et le prix reste raisonnable.Le plan nutrition 52, qui concerne plus de 5 000 élèves demi-pensionnaires, s’inscrit dans une réflexion plus large sur la restauration scolaire menée depuis fin 2008 par le conseil général. Outre la rénovation des réfectoires et des cuisi-nes qui contribuent au bien manger, ce travail porte également sur la sécurité sanitaire et règlementaire, l’accueil, le personnel et l’harmonisation de la tarification.

* Environ 100 collégiens sont en internat dans le département

Marie DUFEAL

Le collège de Châteauvillain dispose d’un service de restauration de grande qualité.

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Santé

Le nombre de médecins généralistes en milieu rural diminue. La Haute-Marne, comme tous les territoires ruraux, n’échappe pas à ce constat. Même si cette compétence ne relève pas des missions que la loi lui confie, le Département intervient pour renforcer l’attractivité de la Haute-Marne auprès des médecins et futurs médecins.

Favoriser l’installation des médecins en Haute-Marne

Aides aux étudiants en médecine, aux internes, aux médecins, valo-

risation d’une qualité de vie propre à notre département : autant d’arguments pour conserver un maillage territorial de proximité.

Accueillir les médecins d’aujourd’hui…

Concilier vie privée et vie profession-nelle est une des principales préoccu-pations de la nouvelle génération de médecins choisissant d’exercer à la campagne ou dans une ville à taille humaine.

L’exercice regroupé apparaît dès lors comme la solution idéale, tant pour les patients que pour les praticiens. Le conseil général l’a bien compris et apporte son aide à la création d’une mai-son pluri-professionnelle dans les cantons

déficitaires en praticiens. Regroupant plusieurs professionnels de santé sous un même toit, dont au moins deux médecins, cette structure permet aux patients de bénéficier de soins coordonnés et d’une large amplitude horaire tout en offrant aux médecins une meilleure souplesse dans leurs conditions de travail. Autre initiative du conseil général : la réalisation d’un livret regroupant de multiples informations à destination des nouveaux médecins haut-marnais. Etablissements de santé, conseils de l’Ordre des professions médicales et para-médicales, administrations, mais aussi crèches, collèges, lycées, musées, centres culturels et autres loisirs, cette brochure comporte tous les renseigne-ments utiles aux médecins, afin de faci-liter leur installation professionnelle et aussi privée.

… et ceux de demain

Puisque les internes en médecine générale sont les médecins de demain, le conseil général de la Haute-Marne met tout en œuvre pour leur offrir les meilleures conditions de stage possibles. Aide au déménagement, simplification des démar-ches administratives, aide à l’attribution d’un logement, indemnités de frais de déplacements : autant d’initiatives pen-sées pour pallier les difficultés pratiques d’un stage effectué un peu plus loin

d’une ville universitaire. Dans un esprit d’échange et de convivialité, le conseil général invite les nouveaux internes réalisant leur stage en Haute-Marne à participer à une journée semestrielle d’accueil sur les missions de la collectivité dans le champ sanitaire et social. Cette journée est aussi un excellent moyen de créer des liens interprofessionnels, dans de larges domaines comme la protection de l’enfance, les aides autour de la per-sonne âgée, ou la lutte anti-tuberculeuse. C’est aussi l’occasion de faire connais-sance avec le conseil départemental de l’Ordre des médecins. Pour que ces aides soient connues, le conseil général va directement à la ren-contre des étudiants de la faculté de Reims et de Dijon et diffuse des bro-chures recensant toutes les informa-tions utiles à la réalisation d’un stage en Haute-Marne.

Anne-Charlotte PRUVOT

Un gUichet UniqUe d’aide à l’installation des professionnels de santé dans le département :

direction de la solidarité départementale

conseil général de la haute-marne7 rue issartel - 52000 chaumonttél. : 03 25 02 89 00

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L’Alzheimer café : un nouveau lieu d’échanges

Initiative

La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative du tissu céré-

bral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales. Elle touche aujourd’hui 25 millions de personnes à travers le monde. Lieux de rencontres et d’échanges, l’Alzheimer café offre aux malades et à leur famille un espace de convivialité et d’expres-sion précieux pour l’amélioration de leur qualité de vie.

Un lieu d’échanges et d’écoute

Lorsque l’on a un proche ou que l’on est soi-même atteint de la maladie d’Alzhei-mer, il est essentiel de pouvoir mettre des mots sur sa souffrance et ses difficultés, de poser des questions et d’y trouver des

réponses afin de mieux comprendre et accepter sa maladie. Le principe de l’Alzheimer café est simple : se retrouver ensemble autour d’une tasse de café pour discuter, échan-ger, questionner et partager ses propres expériences. Cette démarche permet aux malades et à leur famille d’être reconnus socialement et de ne plus se sentir isolés. Car se voir, échanger hors de l’espace médical, dans un autre environnement, est primordial pour les malades comme pour les familles.

Une initiative réfléchie

Suite au forum Alzheimer du 21 septem-bre 2009 qui s’est tenu à Saint-Dizier, une enquête a permis de mettre en évi-dence le besoin de temps d’information et d’espaces de partage, de paroles et d’échanges pour les malades, les familles et les soignants. C’est dans cette optique que les Alzheimer cafés ont vu le jour dans le nord du département.

Depuis le 20 septembre 2010, et ce, tous les derniers mardis de chaque mois, l’Alzheimer café ouvre ses portes, libre-ment et gratuitement pour accueillir les malades et les proches de 15h00 à 17h30.Un thème de discussion est abordé par l’invité du jour. Après une pause convi-viale, les participants ont tout loisir de poser leurs questions. Grâce à cette initiative originale, les malades d’Alzheimer et leur famille ne sont plus seuls face à la maladie.

Auriane CUSSAC

Renseignements au Café-RestauRant La maRina

Site Chêne Saint amand

Chemin de la marina

52100 Saint-dizier - tél : 03 25 06 48 92Courriel : [email protected]

Pour toutes les questions liées à la dépendance, aux démarches administratives et à la vie quotidienne, le conseil général de la Haute-Marne a mis en place un numéro vert : 0800 11 44 20.

Actuellement, il n’existe aucun traitement curatif de la maladie d’Alzheimer, ni de possibilité d’arrêter son évolution. Il apparaît dès lors indispensable d’améliorer le quotidien des personnes atteintes de cette maladie, mais aussi de celles qui les accompagnent jour après jour. C’est dans cet objectif qu’a été créé l’Alzheimer café.

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Accueillir un enfant qui n'est pas le vôtre, lui donner de l'affection, des repères, l’aider à grandir. Telle est la mission des assistantes familiales qui tendent la main aux quelques 550 jeunes Haut-Marnais actuellement placés sous la protection du conseil général.

Assistantes familiales : « Un métier riche en humanité »

SOLIDARITE

«D eepuis 1985 j'ai accueilli une tren-taine d'enfants, de zéro à 21 ans.

Fred est resté le plus longtemps à la maison : 18 ans ! » Rares sont les métiers qui font autant parler le coeur que celui d'assistante familiale. Marie, 52 ans, en sait quelque chose. Depuis 25 ans elle endosse ce rôle d'équilibriste qui consiste à élever un enfant sans se subs-tituer à des parents qui, pour des raisons d'addictions, de mauvais traitements ou simplement d'incapacité à assumer leur quotidien, doivent un temps en être

éloignés. « En ce moment, sur les 550 jeunes qui nous sont confiés, 110 sont placés en foyer et 440 en familles d’accueil » explique-t-on au service enfance-jeunesse du conseil général. Des familles qui, en tant que professionnels, perçoivent une rémuné-ration et différentes indemnités pour le quotidien. Un vrai métier donc.

Un travail pas comme les autres

Pourtant le rôle d'assistante familiale n'est pas un emploi comme les autres et il faut

savoir faire preuve d'une motivation toute particulière. Il faut d'abord se soumettre à une enquête psychologique et éducative et prouver que l'arrivée d'un enfant ne va pas perturber la vie du foyer. Et puis il y a ces 300 heures de formation, dont la majeure partie consiste à apprendre à faire face aux situations délicates. La première : laisser toute leur place aux parents natu-rels. « Le but est que l'enfant retourne chez lui, explique Marie. Il faut donc impliquer au maximum les parents. Une coupe de cheveux, un voyage scolaire... ils doivent tout valider. S'ils offrent des vêtements qui ne me plaisent pas, je les lui mets quand même. Ça permet de préparer le retour de l'enfant chez lui. Ce jour là, je ne pleure jamais. Je veux montrer aux parents que j'ai confiance en eux. » Bref, le costume d'assistante familiale peut être lourd à porter. « Sur les 240 assistantes familiales que compte le départe-ment, 155 ont plus de cinquante ans. Elles ont l'expérience nécessaire pour s'occuper, parfois, de trois enfants. » C'est un emploi qui allie professionnalisme et humanité. Alors, pourquoi pas vous ?

Sabrina KHENFER

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter la Direction de la solidarité départementaleconseil général de la Haute-Marne au 03 25 32 87 04

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Des petits riens qui, l’air de rien, font beaucoup pour notre environnement. En plus, en réduisant nos déchets, on réalise aussi des économies. Finalement, on a tout à y gagner !

Être éco-responsable c’est agir pour l’environnement mais aussi consom-mer malin. C’est bon pour le porte-monnaie et c’est un beau cadeau fait à notre planète.

A.M.D

Fêtes de fin d'année

Pendant les fêtes de fin d’année, les habitations se parent de leurs plus belles tenues pour recevoir famille et amis. Mais c’est aussi la période où nous produisons le plus de déchets, ce qui se traduit par une lourde facture pour l’environnement. Et cela va bien au-delà du traditionnel sapin et des emballages. Décorations et repas sont également concernés !

Pour des fêtes éco-responsables

Durant les fêtes de fin d’année, soyons responsables et agissons pour notre

planète ! En suivant quelques conseils simples, chacun peut agir et contribuer ainsi à la préservation de notre environ-nement.

Une décoration authentique

Les tables des fêtes ne sont que plus belles recouvertes d’une nappe en tissu plutôt qu’en papier, les verres et assiettes en carton ou en plastique peuvent être remplacés aussi. Cette démarche à la fois esthétique et écologique peut également

se retrouver dans la décoration de votre table. Pommes de pin, houx, branches de sapins, bougies… : autant d’idées déco à la fois naturelles et féeriques !

Les bons gestesLa période des fêtes est également celle des déjeuners et des dîners plus gastronomi-ques qu’à l’accoutumée. Mais n’oublions pas pour autant nos bonnes habitudes ! Après les repas, séparons nos déchets en triant le verre et tous les emballages recy-clables (bouteilles en plastique, briques, cartons etc.).

Mon beau sapin

Les fêtes achevées, les arbres de Noël finissent pour la plupart à côté de la poubelle ou à la déchetterie. Pourtant certaines communes et grands magasins organisent des collectes pour recycler les sapins. Renseignez-vous ! Quant aux arbres naturels avec racines, ils pourront être replantés les fêtes passées.

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monter les prix très haut dès que les clients demandent du sur-mesure. Moi, mon activité est depuis toujours basée sur le sur-mesure. Ils me disent quel son ils attendent, quel look et en fonction de ça je leur propose tel micro, tel type de bois... »

Du musicien au créateur,

il n’y a qu’un pasMais notre homme ne s'arrête pas là lorsqu'il s'agit d'authenticité. Il ouvre les portes de son atelier pour des sta-ges intensifs d'une semaine. À la clé, la satisfaction pour les apprentis luthiers d'avoir fabriqué leur propre instrument. « Les gens m'envoient leur projet, je fais la liste du matériel nécessaire. Ensuite ils viennent passer une semaine ici par groupe de quatre et, à raison de 40 à 45 heures de stage, je leur apprends à fabriquer leur pro-pre guitare. » Création informatique en 3D, découpage, ponçage, vernissage, peaufinage... une véritable leçon de maître pour les quelques 300 Hendrix, Satriani et autres Django Reinhardt en herbe qui sont passés entre les mains expertes de Xavier depuis quinze ans. Et à en juger par la quinzaine de stagiaires qu'il a refusé l’été dernier, ce n'est pas près de s'arrêter...

Sabrina KHENFER

Artisanat

Du bois, des cordes, des amplis et de la sciure... Bienvenue chez Xavier Petit ! Ce luthier de Champigny-les-Langres est passé maître dans l'art de donner vie aux rêves esthétiques et sonores des guitaristes du monde entier. En prime, il leur offre l'opportunité de réaliser eux-mêmes l’instrument de leur rêve.

Xavier Petit, créateur de rêves acoustiques et esthétiques

Amoureux de riff, de fuzz et autres effets wah-wah, cet homme-là va

vous plaire ! Xavier Petit, luthier de talent transforme depuis quinze ans les rêves acoustiques ou électriques des guitaristes en véritables bijoux de bois, de métal et de nacre. « Jeune, je faisais de la guitare et

comme j'aimais bien bricoler j'ai décidé de m'en fabriquer une. Puis deux, puis trois... Après mon BTS en mécanique générale, j'ai fait un stage de création d'entreprise et en 1995 je me suis lancé en tant que luthier. » Et grand bien lui en a pris ! Car aujourd'hui les commandes arrivent de toute la France, mais aussi d'Amérique latine, des Etats-Unis, de Russie, des pays du Nord de l'Europe...

Le temple de l’unique et du sur-mesure

Alors qu'est-ce qui peut bien attirer les mélomanes du monde entier chez cet

autodidacte haut-marnais ? Sans doute, en partie, ses créations. Pour ne citer qu'elles, la RIEVAX (anagramme de Xavier), la LOUNA, tout en bois, ou la ELCERY, modèle clin d'oeil aux fameuses « Série L » de chez Fender, au début des années 60. Avec seulement vingt modèles de série vendus sur les 80 qui sortent chaque année de son atelier, la clé du succès semble être ailleurs. Sans doute dans la soixantaine d'autres guitares comman-dées sur mesure...« La plupart des luthiers proposent deux ou trois modèles de leur propre création et font

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Il est le héros des petits et chaque mois, il prend vie en Haute-Marne. Rencontre avec Danièle Bour, dessinatrice de Petit Ours Brun, qui depuis 1975 imprime sa patte dans l'univers de la littérature jeunesse.

Petit Ours Brun : une “ personnalité ” haut-marnaise

Portrait

Xavier Petit, créateur de rêves acoustiques et esthétiques

35 ans déjà qu’il accompa-gne les enfants dans leur

découverte du monde, des émotions et des premières bêtises. Lui, c’est Petit Ours Brun et croyez-le ou non mais le

célèbre héros à fourrure est haut-mar-nais ! Depuis 1975, il prend vie sous le coup de pinceau de Danièle Bour, perchée sur les hauteurs de Dancevoir, près d’Arc en Barrois. « Tout a commencé avec le magazine Pomme d’Api. Ils m’ont demandé d’illustrer une histoire qui s’ap-pelait Une journée dans la vie de Petit Ours Brun. J’ai accepté et depuis on ne s’est jamais quittés ! » Installée dans son bureau féerique, où les oursons côtoient palettes de peinture et livres pour enfants, Danièle Bour travaille sur un nouvel album. « Tous les mois je

réalise une double page pour Pomme d’Api et j’illustre régulièrement des albums pour Bayard. » Dans la pièce, deux armoires remplies de dessins originaux témoignent de ces 35 années à l’odeur de gouache. « Ici, ma première illustration de Petit Ours Brun. À l’époque je le dessinais beaucoup plus «ours». Mais Bayard voulait qu’il ressemble plus à un petit garçon. J’avais aussi tendance à le faire grandir en même temps que mon fils Martin, qui, quand j’ai commencé avait à peu près l’âge de mon personnage. »

Une histoire de famille

Un peu jaloux, à l’époque, de ce dou-ble parfois envahissant, Martin s’est aujourd’hui rattrapé en illustrant des histoires de Petit Ours Brun pour le magazine Popi. « Le sien est un peu dif-férent. Il est plus jeune parce qu’il s’adresse à des plus petits. Je donne aussi parfois les couleurs de mes dessins à réaliser à l’une

de mes deux filles, qui sont aussi illustra-trices. C’est beaucoup plus difficile pour elles aujourd’hui. Moi je suis arrivée à une époque où il y avait un vrai renouveau dans l’illustration et j’ai toujours eu du travail sans jamais en chercher. » Danièle Bour, pourtant, avoue quelques regrets. Dans sa bibliothèque trônent une vingtaine d’ouvrages portant sa signature. Des Contes de Perrault à ceux d’Andersen en passant par les Fables de la Fontaine, on découvre une illustration foisonnante, loin de l’uni-vers minimaliste de Petit Ours Brun. « À l’époque je m’inspirais beaucoup des paysages de Haute-Marne. On y trouve le Moulin de Dancevoir, la rivière, le château de Dinteville... C’est ce que j’aurais aimé faire de ma carrière, mais je me suis laissée happer par Petit Ours Brun et je n’ai plus eu le temps pour autre chose. » Aujourd’hui l’illustratrice pense à déléguer une partie de son travail pour Pomme d’Api à ses filles. Et pourquoi pas de nouveau faire chanter la campagne haut-marnaise du bout de son pinceau ?

Sabrina KHENFER

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Groupe de la majorité

départementaleLe conseil général de la Haute-Marne a voté les 9 et 10 décem-bre un budget 2011 à la fois responsable et ambitieux.Responsable parce que l’argent public est rare ; parce que les finances de l’Etat et des col-lectivités locales sont aussi très impactées par la crise ; parce qu’à la fin c’est toujours dans la même poche que les impôts sont prélevés : la nôtre ; parce qu’enfin notre territoire a besoin d’investissements structurants comme le projet Animal Explora ou comme le plan Haute-Marne numérique en faveur du très haut débit pour tous d’ici 2015. Sans oublier les nombreux et beaux projets des communes et de leurs regroupements à accompagner.Pour conserver les moyens d’agir, c'est-à-dire les moyens d’inves-tir, un effort sur la maîtrise des dépenses de fonctionnement a été réalisé cette année : +O%, à niveau de service public équi-valent. Pour 2011, l’effort est maintenu et porte déjà ses fruits puisqu’en dépit d’un contexte difficile, le Département investira autant qu’en 2010 pour l'activité et l'emploi.Poursuivre le plan collège pour des conditions d’études opti-males offertes à nos enfants ; le plan Haute-Marne Numérique pour que chacun d’entre nous, où qu’il vive en Haute-Marne, puisse accéder aux autoroutes de l’information ; le projet Ani-mal’Explora pour un nouveau pôle d’attractivité au cœur du futur parc national : voici quel-ques exemples des projets clefs qui avancent ! C’est dans cet état d’esprit, que nous souhaitons poursuivre dans l’action, à vos côtés.Excellentes fêtes de fin d’année à toutes et à tous.

Groupe de réflexion

(indépendants)Plus que jamais vigilants

Au groupe des Indépendants, nous étudions les dossiers un à un, en étant détachés de toute arrière pensée partisane : ni « tout est beau », ni « rien ne va ». Nous considérons ainsi que la gestion actuelle du Conseil géné-ral a des qualités : contrairement à ceux d'autres départements moins économes, notre prochain Président aura quelques moyens financiers pour mener à bien ses projets. Mais nous avons refusé la hausse des impôts parce qu’elle survenait au pire moment, en pleine crise, frappant indistincte-ment tous nos concitoyens. Nous dénonçons également des incohérences dans la politique départementale. Ainsi, la réno-vation des maisons de retraites n’est aidée que timidement, sous prétexte qu'elle doit être payée par les résidents qui en ont les moyens. Or très souvent, un tel hébergement est un choix rendu nécessaire par la dépendance. Dans le même temps, les collèges privés reçoivent du département une dotation de fonctionnement de 370 euros par élève, tandis que les collèges publics ne bénéficient en moyenne que de 310 euros par élève. Le fait que le Conseil général ait investi massivement dans le plan collège ne justifie pas cette différence de traitement.Enfin, de façon constructive et positive, nous sommes particu-lièrement attentifs à la bonne exécution des projets structurant, comme Animal Explora, le réseau numérique ou la modernisation des centres d’exploitation, et nous dénonçons chaque fois que nécessaire les dérives ou les défauts.C'est dans cet esprit que nous comptons poursuivre notre action, en accueillant les nou-veaux Conseillers généraux qui souhaiteront nous rejoindre.

Groupe socialiste et républicain

Un projet pour la Haute-Marne : l’Economie Sociale et Solidaire

Dominée par le capitalisme financier, stimulée par la surmultiplication des échanges et la maximisation des profits, privilégiant l’intérêt privé au détriment de l’intérêt général, l’Economie Capitalistique s’est libé-rée de toute contrainte sociale sous le prétexte de la compétitivité. La situation que nous vivons aujourd’hui démontre que le profit ne peut plus être la finalité unique de l’activité économique et qu’une autre façon de concevoir l’économie, plus juste, novatrice et durable, est souhaitable. Elle existe déjà et fait ses preuves au quotidien. Il s’agit de l’Economie Sociale et Solidaire.L’E.S.S. contribue fortement à la cohésion sociale et au développe-ment durable ; elle est en ce sens une réelle dynamique et un projet pour la société.L’E.S.S. possède une capacité de création d’activité et d’emplois là où les entreprises à but lucratif ne fonc-tionnent pas (en raison d’une moindre rentabilité financière), notamment en milieu rural et dans les quartiers urbains défavorisés. Par leur ancrage territorial de proximité, ses entrepri-ses sont non délocalisables ; par son principe de non actionnariat, elles sont non « opéables ». L’E.S.S. répond à des besoins locaux, prend en compte les publics éloi-gnés de l’emploi, met en œuvre des politiques publiques et pré-sente une capacité d’innovation permanente. Un ensemble de principes et valeurs • L’Homme au cœur de l’économie : il en constitue la finalité. Répondre aux besoins des personnes, contribuer au développement local, durable et solidaire, sont des objectifs qui priment sur la recherche du profit financier.• Gouvernance démocratique : les dirigeants sont élus et les instances de décision sont collectives selon le prin-cipe « une personne, une voix ».• Excédents au service des projets : ils sont réinvestis dans le développe-ment des projets et ne servent pas à rémunérer le capital. Les fonds pro-pres ne sont pas partageables.

Groupe communiste

Retraites : le mépris de l’ump70% des français refusent cette loi. N. Sarkozy pen-sait avoir réussi son passage en force reculant l’âge de la retraite, avec le vote complice de Mme Delong, Mrs Bruno Sido, Guene, Cornut Gentille - parlementaires UMP, sans oublier le Ministre Luc Chatel Les salariés travailleraient plus longtemps. Les jeunes resteraient au chômage ! On a eu droit à la mascarade du « remaniement ministériel ». Le slogan de l’UMP est : « à partir de main-tenant… on continue comme d’habitude » ! Allez la gauche, le combat continue !La loi sur les retraites peut être mise en échec. Avec l'article 11 de la Constitution le peuple peut contraindre le Président de la République à un référendum. Il doit être demandé par 1/5 des parlementaires, soutenus par 1/10 des électeurs (nous) : soit 4,4 millions de signatures. Pour signer cet appel : http://www.referendumretraites.orgTrain de déchets nucléaires : un terrible avant-goût pour notre Haute-Marne140 tonnes de déchets nucléai-res viennent de traverser la France. Voilà ce qui nous attend à Bure, où y seraient enfouis les déchets les plus dangereux au monde. C’est une véritable folie humaine. B Sido refuse toujours le réfé-rendum exigé par 37.511 Haut-Marnais. Le combat continue, La Haute-Marne, notre Terre de Vie ne sera une poubelle nucléaire !Les élus communistes au cœur du bras de ferLe mot résignation ne fait pas partie de notre vie. La Droite va encore trouver à qui parler. Le bras de fer est engagé.

Marcelle FONTAINEJean Luc BOUZON

[email protected]

Démocratiede proximité

Expression d’élus

Tribune majoritéLe conseil général de la Haute-Marne a voté les 9 et 10 décembre un budget 2011 à la fois responsable et ambitieux.

Responsable parce que l’argent public est rare ; parce que les finances de l’Etat et des collectivités locales sont aussi très impactées par la crise ; parce qu’à la fin c’est toujours dans la même poche que les impôts sont prélevés : la nôtre ; parce qu’enfin notre terri-toire a besoin d’investissements structurants comme le projet Animal Explora ou comme le plan Haute-Marne numérique en faveur du très haut débit pour tous d’ici 2015. Sans oublier les nombreux et beaux projets des communes et de leur regroupement à accompagner.

Pour conserver les moyens d’agir, c'est-à-dire les moyens d’investir, un effort sur la maîtrise des dépenses de fonctionnement a été réalisé cette année : +O%, à niveau de service public équivalent. Pour 2011, l’effort est maintenu et porte déjà ses fruits puisqu’en dépit d’un contexte difficile, le Département investira envi-ron 60 M€, autant qu’en 2010, synonymes d’activités et d’emplois.

L’avenir, c’est achever le plan collèges engagé voici 10 ans pour des conditions d’études optimales offertes à nos enfants ; l’avenir c’est poser 1000 km de fibre optique d’ici 2015 pour que chacun d’entre nous, où qu’il vive en Haute-Marne, puisse accéder aux autoroutes de l’information ; l’avenir c’est encore créer un nouveau pôle de développement touristique avec Animal Explora, second projet de grande enver-gure après le Mémorial Charles de Gaulle ouvert en octobre 2008. L’avenir, c’est que nos communes et leur regroupement se développent en investissant ; nous les soutenons.

C’est dans cet état d’esprit, que nous souhaitons poursuivre dans l’action, à vos côtés, en 2011.

Excellentes fêtes de fin d’année à toutes et à tous.

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23L i g n e D i r e c t e - d é c e m b r e 2 0 1 0 / j a n v i e r 2 0 1 1

bref - en bref - en bref - en bref - en bref - en bref - en brefConcours du CODERPA

Initié en septembre 2010 et s’achevant en avril 2011, le recensement agricole concerne l’ensemble des exploitants agricoles de Haute-Marne. Le recensement est une formalité obligatoire qui concerne toutes les exploitations agricoles, même les plus petites, hormis l’aquaculture et la sylvicul-ture. S’intéressant à tous les exploitants et à tous les aspects de l’activité agricole, il permet de réaliser une photographie com-

plète et détaillée de l’agriculture française. Pour ce faire, des enquêteurs munis d’une carte d’accréditation spécifique sillonnent les routes haut-marnaises pour aller à la rencontre des chefs d’exploitation. Cette année, le recensement agricole innove par un allègement du questionnaire et une saisie informatique des données lors de l’enquête. L’objectif : simplifier la procédure pour les agriculteurs.

Plus d’informations sur : www.agriculture.gouv.fr

Recette de fêteFoie gras aux truffes

de Haute-Marne

Ingrédients : - 1 foie cru de 600 grammes maximum- Sel : 10 grammes- Poivre : 1 gramme- 1 pincée de sucre- 3 cuillères à soupe de cognac- Truffes de Haute-Marne

Préparation : Séparer les 2 lobes, retirer les veines apparentes. Placer les lobes dans un plat creux, saupoudrez de sel, de poivre et de sucre. Ajouter le cognac. Mettre au frais 3 heures puis enfermer le foie gras hermétiquement dans du papier film. Faire bouillir de l’eau dans une casserole. Plonger le foie gras dans l’eau bouillante, retirer du feu et couvrir la casserole. Après 7 minutes, sortir le foie gras et le laisser 48h au réfrigérateur. Pour aromatiser ce foie gras maison à la délicate saveur de la truffe, 2 solutions s’offrent à vous. Vous pouvez incorporer des morceaux de truffe directement à la préparation ou disposer de fins copeaux de truffes sur les tranches de foie gras avant la dégustation. Régalez-vous !

Recette d'Angélique Figard – Chaumont

Réponses :

1) Qu’est-ce qu’un Tuileur ?Un membre de la Franc-maçonnerie

2) Qu’est-ce que le périgée ?Le point de l’orbite d’un astre au plus près de la terre

3) Qu’est-ce qu’est la Castine ?De la pierre à chaux utilisée en métallurgie

4) Un CETOINE, c’est ?Un insecte vert métallisé fréquent sur les roses

5) Comment appelle-t-on les habitants de BACCARAT ?Les Bachamois

6) Une FOURNETTE, c’est ?Une petite musette autrefois utili-sée par les braconniers

7) En 1950, l’altitude du Mont Blanc état de :4.807 mètres

8) Quelle est l’origine départementale de l’EPOISSES ?La Côte d’Or

9) Quel était le nom patronymique de BOURVIL ?André RAIMBOURG

10) Hélène BOUCHER était :Une intrépide aviatrice

11) La bataille de BOUVINES en 1214 a vu la victoire de :Philippe-Auguste

12) Qu’est-ce qu’un RUBICAN ?Un cheval dont la robe noire ou bai est tachetée de blanc

13) La SEINE prend sa source :Au plateau de Langres

14) Qui est le créateur du scoutisme mondial ? Baden-Powel

Recensement agricole

Vous aussi, vous souhaitez partager votre meilleure recette ? Vous pouvez nous l’envoyer (avec une photo) à :

[email protected] ou la déposer au conseil général,

1 rue du Cdt Hugueny à Chaumont.

Dans le numéro 98 de Ligne Directe, le Comité départemental des retraités et des personnes âgées (CODERPA) a proposé un concours destiné aux plus de 60 ans. Le succès fut une nouvelle fois au rendez-vous puisque environ 500 bulletins ont été reçus par le CODERPA. Au total, 50 gagnants ont été récompensés à l’occasion d’une sympathique cérémonie de remise des prix. Puisqu’il n’est jamais trop tard pour apprendre, voici les réponses de ce questionnaire :

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!Le conseil généralvous présenteses meilleurs vœuxpour l’année