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PARIS ASSET MANAGEMENT FORUM LIPPER AWARDS PRESENTATION LIPPER PRESENTATION REUTERS NEWS EN FRANCE PARIS ASSET MANAGEMENT FORUM LIPPER AWARDS 8-10 MARS 2010

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Interviews réalisées dans le cadre du Fund Forum organisé par ThomsonReuters du 8 au 10 mars 2010 et résultats des Lipper Fund Awards 2010

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Page 1: Lipper Awwards Fund Forum Paris Mars 2010

PARIS ASSET MANAGEMENT FORUM

LIPPER AWARDS

PRESENTATION LIPPER

PRESENTATION REUTERS NEWS EN FRANCE

PARIS ASSET MANAGEMENT

FORUM LIPPER AWARDS 8-10 MARS 2010

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LES GERANTS FACE AU DEFI DE LA RENTATBILITE - Les sociétés de gestion ont comprimé leurs coûts pendant la crise - La hausse des encours n'est due qu'au rebond des marchés par Pascale Denis et Matthieu Protard PARIS, 5 mars (Reuters) - Ebranlées par deux années de crise financière, au cours desquelles les gérants ont vu chuter leur rentabilité, les sociétés de gestion doivent désormais démontrer leur capacité à être durablement rentables. Les participants au Forum de la gestion d'actifs organisé par Reuters du 8 au 10 mars à Paris, se doivent aussi de rebâtir la confiance, encore fragile, d'investisseurs échaudés par l'ampleur et la violence de la crise. Après les années fastes du milieu des années 2000 et portée par la hausse des marchés financiers, l'industrie européenne de la gestion a vu, avec les chocs de 2008 et 2009, ses standards de rentabilité, de croissance et de rendement des fonds propres retomber à des niveaux plus proches des autres acteurs de la finance. "L'industrie a vraiment subi un choc profond. Nous avions un environnement à forte croissance, à forte rentabilité et à faible consommation de fonds propres", estime Pierre-Ignace Bernard, directeur associé du cabinet de conseil McKinsey. "D'une certaine façon, nous assistons à un retour à la normale, qui devrait durer". Les taux de croissance sont aujourd'hui ralentis, les marges opérationnelles ont largement baissé. "La rentabilité cumulée de l'industrie européenne a chuté de 40% en 2008 et de 20% en 2009", fait ainsi remarquer Pierre-Ignace Bernard. REBOND EN TROMPE-L'OEIL Pour Pierre-Ignace Bernard aussi, les sociétés de gestion ont déjà fait beaucoup d'efforts pour contrôler leurs coûts et doivent maintenant surtout "se reconfigurer pour la croissance dans la phase nouvelle qui s'annonce". L'Association française de la gestion financière (AFG), qui défend les intérêts des gérants, reconnaît que les sociétés de gestion françaises ont réduit leurs coûts et qu'elles doivent poursuivre leurs efforts de synergies et gagner en productivité. "Nous savons que les conséquences de la crise continueront de se faire sentir mais les sociétés de gestion se sont adaptées aux nouvelles conditions de marché en abaissant notamment leur point mort", explique ainsi à Reuters Pierre Bollon, délégué général de l'AFG. "Elles ont comprimé leurs coûts tout en renforçant leurs contrôles des risques". Les investisseurs exigent aussi de leurs gestionnaires des fonds propres qui rassurent sur la solidité de l'entreprise. Si le marché français a renoué l'an dernier avec la croissance des encours, les gérants doivent surtout cette reprise au rebond des marchés financiers observé en 2009 avec notamment un indice CAC 40 en hausse 22% après un plongeon de près de 43% en 2008.

Les encours ont ainsi progressé de 10,8% pour atteindre 2.617 milliards d'euros, mais la collecte nette n'a été que de 8,2 milliards d'euros, comptant pour seulement 7% de cette croissance.

L'industrie de la gestion doit aussi s'attendre à une nouvelle vague de consolidation. Des opérations majeures ont déjà marqué l'année 2009 avec notamment la fusion des activités de gestion du Crédit agricole et de la Société générale au sein d'une nouvelle société Amundi. BNP Paribas a de son côté profité du rachat de la banque belge Fortis pour muscler sa gestion d'actifs en mettant ainsi la main sur Fortis Investments. Autre opération d'envergure, le gestionnaire américain BlackRock racheté Barclays Global Investors, la filiale de la banque britannique Barclays. Comme d'autres métiers de la finance, l'industrie de la gestion est aussi confrontée à une intense actualité réglementaire. "De nombreux textes sont en gestation ou en cours de finalisation au niveau européen qu'il s'agisse de la directive AIFM sur la gestion alternative, le capital investissement ou les fonds immobiliers ou de la nouvelle directive sur les Opcvm (Ucits IV)", fait remarquer Pierre Bollon. Pour la directive AIFM (Alternative Investment Fund Managers), l'AFG se dit particulièrement attentive "aux discussions en cours au niveau du Parlement et du Conseil européens" en raison de risques de "sur-réglementation".

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LA DISCRIMINATION VA RESTER LA CLE DE LA PERFORMANCE Par Dunny Moonesawmy Head of Fund Research Western Europe, Middle East and Africa Lipper PARIS, 10 mars (Lipper) - Rudement malmenés, les marchés se dirigent progressivement sur le chemin de la reprise depuis un an, malgré les obstacles qui risquent de se dresser en cours de route. Au fur et à mesure que les plans de relance seront supprimés, les marchés s’attèleront à anticiper les réactions des autorités ce qui entraînera de nouvelles distorsions. Les mouvements entre différents secteurs et classes d’actifs se feront probablement de manière impulsive et brusque sans tenir réellement compte des fondamentaux. Et il est clair que tous les fonds ne seront pas en mesure de tirer leur épingle du jeu. Sans le soutien des banques centrales, seuls compteront l’innovation, le travail acharné et la recherche de l’information pertinente. L’incertitude qui a marqué ces dernières années nous aura permis de retenir un point important. Aussi incertain que puisse être demain, les investisseurs s’attendent toujours à ce que les fonds et les conseillers soient toujours préparés au mieux. L’avenir appartiendra à ces sociétés qui seront effectivement préparées à affronter les soubresauts des marchés. Avec une reprise erratique, il sera encore plus important de distinguer les fonds les plus performants de la masse de produits disponibles. Des liquidités considérables ont été injectées dans les systèmes financiers. Cela prouve que les performances enregistrées en 2009 sont en quelque sorte le reflet miroir de celles de 2008. La crise a entraîné les primes de risque vers des plus hauts historiques en 2008. Il n’aurait pas été exagéré de qualifier la situation de chaotique, les marchés évoluant sans tenir compte de l’avenir, comme s’il n’y en avait plus. A l’opposé, 2009 a connu un engouement sans précédent au niveau de la prise de risque. Les classes d’actifs risqués ont enregistrés des performances spectaculaires avec les fonds investis en actions en tête avec une croissance de quasiment 50%. Les fonds investis au Brésil, en Inde, en Indonésie et en Russie ont mené la course en doublant la mise des investisseurs. Les fonds immobiliers ont finalement renoué avec les performances positives, après que cette même classe d’actifs fut à l’origine du déclenchement de la crise. Les fonds de performance absolue ont également connu une année prospère suite à une année 2008 particulièrement difficile. Les stratégies mises en œuvre par ces fonds découlent de la convergence entre gestion traditionnelle et gestion alternative et constitue une véritable innovation dans l’univers de la gestion, comme le démontre les 12 milliards d’euros de souscriptions nettes en Europe dans ce type de fonds.

Néanmoins, il est trop tôt pour crier victoire car ces produits se doivent encore de tenir leurs promesses de performances dans le futur. Il serait intéressant de revenir sur les flux enregistrés aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Les fonds obligataires se sont distingués par des souscriptions importantes se chiffrant à 636 milliards USD. Les fonds investis en actions, en matières premières et en immobilier ont également été en mesure de tirer leur épingle du jeu en enregistrant des souscriptions positives de la part des investisseurs particuliers. Dunny Moonesawmy

Du côté des fonds alternatifs, nous avons globalement des performances significatives. Comme cela a été le cas pour les fonds traditionnels, les plans de relance initiés à travers le monde ont ravivé les espoirs en même temps que le retour sur les actifs risqués. Le rythme des rachats a décéléré, les souscriptions ont repris graduellement permettant ainsi aux fonds malmenés par la crise de retrouver des couleurs. Seuls les fonds « Short Bias » ont enregistré de faibles performances en 2009, ce qui n’est guère surprenant en périodes de marchés haussiers. A l’inverse, l’année fut prospère pour les fonds d’arbitrages de convertibles, de marchés émergents ainsi que pour les fonds « Long Only ». Cet état des choses confirme le réel atout des fonds alternatifs comme classe d’actifs particulièrement attrayante. Globalement, les fonds enregistrés à la vente en France ont réalisé des performances particulièrement positives. La performance moyenne a été de 22.08%, avec les fonds investis en actions en tête de liste avec une croissance de 34.71%, alors que les fonds obligataires et les fonds mixtes ont gagné respectivement 14.03% et 15.72%. Ceci s’est traduit par une forte croissance des actifs sous gestion, qui ont fait un bond de 675 milliards d’euros à fin décembre 2008 à 734 milliards à la fin 2009, alors que les souscriptions nettes se sont chiffrées à 17 milliards d’euros.

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ODDO MET LE CAP SUR LA CROISSANCE EN EUROPE - Objectif de doubler la collecte nette en 2010 - Une sortie d'Allianz n'est pas d'actualité - Augmentation de 10% à 15% des effectifs en 2010 par Pascale Denis et Matthieu Protard PARIS, 8 mars (Reuters) - Oddo Asset Management met le cap sur le développement international grâce à des partenariats commerciaux et vise un doublement de sa collecte nette cette année, après un retour à la croissance de ses encours en 2009. Pour y parvenir, la société dont la clientèle est encore à 90% française, entend mener son offensive commerciale en Europe, grâce à une augmentation de 10% à 15% de ses effectifs commerciaux cette année, après une "stabilisation" des équipes en 2008-2009. La société emploie aujourd'hui 110 personnes. "Nous ne sommes pas encore assez reconnus à l'international. Il y a un travail à faire sur le terrain en Europe pour promouvoir notre savoir-faire", a déclaré Philippe Oddo, associé gérant d'Oddo & Cie, à l'occasion du forum sur la gestion d'actifs organisé par Reuters à Paris les 8, 9 et 10 mars. Philippe Oddo

Reuters/Charles Platiau "Il est nécessaire, bien sûr, de nouer des partenariats commerciaux, au cas par cas, d'un pays à l'autre", a-t-il ajouté, se refusant à plus de précision sur d'éventuelles discussions en cours. Oddo AM, qui compte pour 30% des revenus du groupe Oddo & Cie et environ 35% de ses profits, a engrangé une collecte nette de 600 millions d'euros en 2009 qu'il entend doubler cette année.

La société de gestion avait accusé une décollecte d'environ 300 millions en 2008 en pleine crise financière. Ses encours totalisaient 12,0 milliards d'euros à la fin décembre 2009, contre 10,4 milliards un an plus tôt. Philippe Oddo a estimé que la société n'avait "aucun besoin stratégique de mener à bien des opérations de croissance externe" mais qu'elle était "toujours prête à étudier des opportunités pour renforcer sa capacité de développement et son savoir-faire de gestion". LA CROISSANCE INTERNE COMME LEVIER Comme nombre de gérants d'actifs, contraints d'ajuster leurs coûts pour compenser la baisse de leurs revenus du fait de la crise, Oddo AM a réduit ses charges en faisant baisser de façon "significative" la rémunération variable de ses gérants. Il a cependant précisé que la rentabilité d'Oddo AM n'avait "jamais été un point critique" et que la société de gestion avait toujours été bénéficiaire. "Aujourd'hui, le problème n'est pas un problème de rentabilité à court terme. Le sujet, c'est le potentiel de développement, avec un levier très important de croissance interne (...) L'enjeu est plus sur la performance des produits et la capacité de distribution que sur une problématique de prix de revient". Il a indiqué que le segment de clientèle qui s'était le plus développé (...) en 2009, avait été le "B to B to C", c'est à dire, la vente de fonds via des réseaux bancaires, d'assurance et de conseillers en gestion de patrimoine indépendants. PAS DE SORTIE D'ALLIANZ Philippe Oddo a précisé que la société continuait à investir sur ses gestions spécialisées, à savoir les mid-cap européennes, le crédit, les obligations convertibles et la gestion diversifiée. La société travaille aussi au développement d'un produit sur les grandes capitalisations européennes, a-t-il dit. Le groupe, qui a consacré 10% de ses revenus aux investissements dans ses systèmes d'information, n'a pas relâché l'effort sur les investissements dans le contrôles des risques et a centralisé l'ensemble de ces fonctions. Touchée de plein fouet, à l'été 2007, par la crise des subprimes et ses effets sur trois de ses fonds monétaires dynamiques, Oddo a écopé d'une amende de 300.000 euros par l'AMF et dit, aujourd'hui, être "particulièrement vigilante sur la cohésion entre le passif et l'actif et la logique de liquidité des fonds". Philippe Oddo a précisé qu'un solde d'environ 25 millions d'euros subsistait encore dans le processus de liquidation longue des fonds monétaires touchés. Il a aussi expliqué que les futures règles prudentielles européennes applicables au secteur de l'assurance en 2012, et qui auront un impact important sur l'investissement en actions des assureurs, devraient avoir une incidence limitée sur Oddo AM.

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La clientèle institutionnelle de la société est principalement constituée de caisses de retraite non impactées par les futures normes, a-t-il dit. Il a également exclu toute sortie de son capital par Allianz <ALVG.DE>, qui détient 20% du groupe, et a précisé qu'une modification de la répartition du capital évoluerait principalement en faveur des salariés. "Ouvrir le capital reste un des points clés pour attirer les talents (...) L'entrée d'un acteur significatif n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il ajouté. Le reste du capital est détenu à hauteur de 42% par la famille Oddo et de 30% par les équipes du groupe. Les 10% restants sont détenus des actionnaires divers. (Avec la contribution de Julien Ponthus et Sudip Kar-Gupta, édité par Jean-Michel Bélot) Dominique Carrel-Billard

Reuters/John Schults

AXA IM SE VEUT CONFIANT A LONG TERME APRES LE TROU DE 2009 - Axa dit être en ordre de bataille pour le long terme - Les investissements poursuivis dans la gestion des risques - Nécessité de compléter les gammes de fonds Par Pascale Denis PARIS, 8 mars (Reuters) - Après le trou d'air de 2009, Axa Investment Managers estime être en ordre de marche pour traverser les turbulences de court terme, mais ne donne pas d'objectif de collecte nette pour l'année en cours. Dans un marché français qui a pourtant renoué avec une collecte positive, la filiale de gestion d'actifs d'Axa a essuyé une décollecte nette de 19 milliards d'euros en 2009, principalement liée à des sorties sur ses fonds actions gérés de façon quantitative par sa filiale Axa Rosenberg et par l'arrivée à échance de produits de financement structurés (CLO ou CDO). "Le cycle long, qui concerne le financement des retraites ou de la dépendance, est un cycle structurellement haussier dans un avenir prévisible", a déclaré lundi Dominique Carrel-Billard, directeur général d'Axa IM, à l'occasion du forum sur la gestion d'actifs organisé par Reuters à Paris les 8, 9 et 10 mars. Il a cependant reconnu qu'Axa IM n'avait pas été bien positionné, en termes d'offres de fonds, dans le cycle actuel des marchés. "Notre portefeuille d'activité n'était pas idéalement positionné pour la période que nous avons traversée. Notre offre sur les émergents n'était pas encore assez mature et celle sur le crédit était très crédible, mais n'avait pas encore la taille suffisante", a-t-il précisé. RENFORCER L'OFFRE Ailleurs, a-t-il dit, Axa a collecté sur sa gestion actions active, regroupée sous la banière d'Axa Framlington, sur les hedge funds et sur les produits de taux. "L'année 2009 ne compromet pas la validité stratégique de notre modèle, qui consiste à offrir une très large palette d'expertises", a poursuivi le patron d'Axa IM, précisant que la société de gestion entendait renforcer son offre sur les fonds d'actions émergentes et internationales ainsi que sur les produits de taux, internationaux comme émergents. "Le gros du travail est lancé pour combler les trous de gamme et les investissements seront payants sur le long terme (...). Nous sommes maintenant en ordre de bataille", a-t-il indiqué. Les encours d'Axa IM étaient de 499 milliards d'euros à la fin décembre 2009, dont 310 milliards gérés pour le compte des compagnies d'assurance du groupe. A l'image de l'ensemble des gérants d'actifs, Axa IM sensiblement renforcé ses investissements dans le contrôle des risques et continuera de le faire en 2010.

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Le groupe, qui a abaissé ses coûts d'environ 100 millions d'euros en 2008 et 2009 pour préserver sa rentabilité face à la baisse de ses revenus, va également poursuivre ses investissements dans ses équipes de distribution, au Royaume-Uni, en Suisse et en Asie. La société a vu son résultat opérationnel reculer de 37% en 2009, à 171 millions d'euros. Dominique Carrel-Billard n'a pas exclu de possibles opérations de croissance externe, permettant d'acquérir certaines expertises qui manquent au groupe, tout en indiquant qu'il n'y avait "aucune urgence ni interdit". "Il y a des dossiers qui se regardent sur le marché", a-t-il dit, sans plus de précision. Interrogé sur l'impact des futures normes prudentielles européennes, qui risquent de limiter l'investissement en actions des compagnies d'assurance, il a estimé qu'elle risquaient certes de "contracter la demande mais pas de l'annuler", tout en précisant "travailler sur le sujet avec les compagnies d'assurance du groupe". (Avec la contribution de Julien Ponthus, édité par Cyril Altmeyer)

ROTHSCHILD & CIE VISE 2 MILLIARDS D’EUROS DE COLLECTE EN 2010 - Partenariats en vue pour Sélection R et la gestion alternative - La société va de nouveau recruter - Légère décollecte et baisse de la rentabilité en 2009 par Pascale Denis et Matthieu Protard PARIS, 9 mars (Reuters) - Rothschild & Cie Gestion vise une collecte de plus de deux milliards d'euros en 2010 grâce à l'internationalisation de ses ventes et espère boucler avant la fin de l'année ses discussions sur sa plate-forme de distribution de fonds et sa multigestion alternative. Après avoir subi une décollecte d'environ 200 millions d'euros en 2009 - marquée par des sorties d'un milliard sur ses fonds monétaires - la société de gestion va investir dans son développement en Europe et dans l'élargissement de ses compétences aux actions émergentes, une stratégie qui devrait faire augmenter ses coûts de 5% à 7% cette année. "Hors fonds monétaires, qui ne sont pas notre coeur de métier, nous avons engrangé une collecte nette de plus d'un milliard sur des OPCVM ouverts", a déclaré Jean-Louis Laurens, associé gérant de Rothschild & Cie Gestion, à l'occasion du forum sur la gestion d'actifs organisé par Reuters à Paris du 8 au 10 mars. Jean-Louis Laurens

Reuters/John Schults

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Il a précisé que l'année 2009 avait été "très bonne en termes de performances" et "un peu moins bonne en terme de rentabilité" pour la société qui compte pour 25% à 30% des revenus et du résultat du groupe Rothschild & Cie. "Nous allons procéder à un recrutement important, d'environ 10 personnes, surtout dédiées au développement commercial en Suisse, en Allemagne, au Benelux, en Italie ou encore en Espagne (...) et au développement d'une expertise sur la gestion actions émergentes", a-t-il indiqué, ajoutant que "la gestion de conviction à la française (avait) pas mal marqué de points à l'étranger". PARTENARIATS Par ailleurs, Rothschild & Cie Gestion espère boucler avant la fin de l'année des partenariats concernant sa plate-forme de distribution de fonds "Sélection R" et sa multigestion alternative. En matière de multigestion alternative, qui a particulièrement souffert pendant la crise et dont les encours sont tombés à un milliard d'euros aujourd'hui, contre 3,0 milliards en 2008, Rothschild & Cie souhaite trouver un partenaire lui permettant de trouver la taille critique. "Nous sommes ouverts à un partenariat à 50-50. Nous avons engagé des discussions que j'espère voir aboutir avant la fin 2010", a indiqué Jean-Louis Laurens. "Nous réfléchissons à la façon de retrouver une taille critique qui me paraît être au moins un milliard et demi à deux milliards d'euros, sur un fonds au moins, pour être un acteur crédible", a-t-il dit, expliquant que les tailles des fonds demandés par les investisseurs institutionnels allaient croissant pour répondre à leurs exigences de dispersion des risques. La société, qui avait lancé il y a plusieurs mois une réflexion stratégique sur sa plate-forme de distribution de fonds, souhaite également trouver, avant la fin de l'année, un partenaire, banquier ou assureur, pour réaliser des économies d'échelle, et n'exclut pas d'en céder le contrôle. "Si nous passions sous les 50%, nous resterions dans tous les cas un partenaire minoritaire important (...) Nous n'avons pas l'intention d'en sortir", a souligné Jean-Louis Laurens. Interrogé sur l'impact des futures normes prudentielles européennes sur le métier de la gestion, Jean-Louis Laurens, arrivé en septembre dernier chez Rothschild & Cie Gestion, a estimé que la société devrait pouvoir croître, même si la part des investissements en actions devait se réduire, compte tenu de son positionnement sur la gestion active. La société de gestion, qui avait gelé les recrutements en 2009, emploie aujourd'hui plus d'une centaine de personnes et ses encours totalisaient 19,6 milliards d'euros, dont 14,0 milliards gérés. (Avec la contribution de Julien Ponthus et Sudip Kar-Gupta, édité par Jean-Michel Bélot)

BNP VEUT DOUBLER SES ENCOURS EN 5 ANS, VISE L’ASIE - Objectif de 1.000 mds d'euros d'encours d'ici cinq ans - Objectif de doubler les encours en Asie-Pacifique en 3 ans - Des opportunités d'acquisitions seront étudiées par Matthieu Protard et Pascale Denis PARIS, 9 mars (Reuters) - BNP Paribas Investment Partners, le pôle de gestion d'actifs de BNP Paribas, ambitionne de doubler ses encours sous gestion d'ici quatre à cinq ans et entend mettre les bouchées doubles pour se développer en Asie. Pour atteindre ses objectifs de croissance, le gestionnaire n'exclut pas des acquisitions même si la priorité reste la croissance organique de ses activités. L'an dernier, il a déjà vu ses encours grimper à 530 milliards d'euros grâce au portefeuille de 160 milliards apporté par Fortis Investments, filiale de la banque belge Fortis rachetée par la BNP au printemps 2009. "Nous sommes à 530 milliards d'euros. Ce serait pas mal d'être à 1.000 (milliards, ndlr) dans les quatre à cinq ans", a déclaré Philippe Marchessaux, administrateur et directeur général de BNP Paribas Investment Partners lors du forum sur la gestion d'actifs organisé par Reuters à Paris du 8 au 10 mars. Philippe Marchessaux

Reuters/John Schults

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"Nous visons plutôt une croissance organique parce que nous avons une taille qui nous permet de le faire", a-t-il ajouté. "Sur la croissance externe, nous étudierons les opportunités. Je crois que nous avons une capacité que l'on peut faire valoir à un certain nombre d'acteurs qui souhaitent quitter l'asset management". Prié de dire quelles acquisitions étaient envisageables, Philippe Marchessaux a répondu: "Si je raisonne en termes d'actifs (sous gestion, ndlr), ça peut être des opérations de 20 à 100 milliards d'euros". CROISSANCE ORGANIQUE EN ASIE Le patron de la gestion d'actifs de BNP Paribas a également fait savoir qu'il entendait accélérer le développement de ses activités en Asie et dans le Pacifique où le groupe entend là aussi doubler ses encours d'ici trois ans. La banque explique qu'elle gère déjà un portefeuille de 38 milliards d'euros dans la région. "On envisage de doubler notre position sur les trois prochaines années. On a 38 milliards (d'euros) d'actifs sous gestion en Asie-Pacifique", fait remarquer Philippe Marchessaux. "On est le 16e acteur étranger sur cette zone, on veut passer à la septième - huitième position". Dans cette région Asie-Pacifique, BNP pense pouvoir atteindre ses objectifs par croissance organique mais se dit toutefois ouvert à d'éventuels partenariats. Le groupe a par ailleurs entamé depuis l'an dernier l'intégration des activités et des équipes de gestion de Fortis. "L'intégration se déroule dans un bon climat, on tient le calendrier qu'on s'est fixé", commente Philippe Marchessaux, insistant sur la complémentarité entre les deux établissements tant géographique qu'en matière de fonds ou de clients. Dans le cadre de cette intégration, BNP Paribas s'est fixé comme objectif de finaliser pour le 1er avril 2010 la fusion des deux holdings de tête, à savoir BNP Paribas Investment Partners et Fortis Investments. Les différentes filiales seront ensuite fusionnées entre le 1er avril et le 30 juin. DÉCEPTION SUR CERTAINES GESTIONS "Les réorganisations et fusions de gammes (de fonds, ndlr) vont en revanche prendre plus de temps. Nous sommes sur un calendrier qui sera plutôt début 2011", a expliqué Philippe Marchessaux. Le rapprochement des deux gestionnaires entraînera aussi la disparition de la marque Fortis Investments au profit de BNP Paribas IP. Il a expliqué que la fusion des deux enseignes de gestion n'avait pas entraîné de départs significatifs de clients, pas plus qu'elle n'avait entraîné de départs parmi les cadres-clés de Fortis Investments.

Interrogé sur les synergies liées au rapprochement des deux sociétés de gestion, le patron de BNP Paribas IP n'a pas souhaité donner d'objectifs chiffrés, renvoyant à l'objectif de 131 millions d'euros de synergies assigné d'ici 2012 à l'ensemble du pôle Investment Solutions de la banque qui outre la gestion, regroupe l'assurance, la banque privée ou encore les services aux investisseurs. L'an dernier, dans un marché français de la gestion collective qui a renoué avec une collecte légèrement positive, le gestionnaire d'actifs affiche une collecte nette de 14,4 milliards d'euros. S'il juge que 2009 a été une "année plutôt bonne", Philippe Marchessaux reconnaît toutefois que certaines activités ont été "décevantes". "Là où il y a un bémol, ce sont les actions Europe et les actions Emergentes", a-t-il relevé. "C'est le travail de 2010 de remonter ça, d'avoir de bien meilleurs résultats". (avec les contributions de Julien Ponthus et de Lionel Laurent, édité par Jean-Michel Bélot)

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NATIXIS AM SE DIT PRÊT A UN RAPPROCHEMENT EUROPEEN - Natixis AM prêt à un rapprochement de type Amundi - Souhaite renforcer sa dimension européenne - Regarde aussi des acquisitions plus ciblées en Asie, en Europe et dans les pays émergents par Matthieu Protard et Pascale Denis PARIS, 9 mars (Reuters) - Natixis Global Asset Management se dit ouvert à un rapprochement européen à l'image de la création d'Amundi, né de la fusion des gestions du Crédit agricole et de la Société générale. Le gestionnaire de portefeuille de la banque française Natixis, qui entend améliorer sa rentabilité opérationnelle dès cette année, veut dans le même temps procéder à des acquisitions ciblées pour se renforcer en Europe, en Asie et dans des pays émergents comme le Brésil, l'Inde ou la Chine. "Mon mandat c'est de regarder les opérations de consolidation plutôt avec un acteur de plus petite taille que nous. En clair, dans un schéma où nous garderions le contrôle", a déclaré mardi Pierre Servant, directeur général de Natixis Global Asset. Pierre Servant

Natixis "Les opérations transformantes que j'évoque, ce ne sont pas forcément des opérations en cash. Ce sont des opérations comme Amundi par exemple, où on décide de mettre ensemble deux asset managers avec un partage du capital", a-t-il encore souligné. La crise financière a entraîné ces deux dernières années d'importantes opérations de rapprochement entre sociétés de gestion. En France en 2009, outre la naissance d'Amundi, BNP Paribas a profité du rachat de la banque belge Fortis pour se renforcer dans ce métier avec la reprise de Fortis Investments.

Prié de dire s'il envisageait un rapprochement franco-français, Pierre Servant a clairement manifesté sa préférence pour une opération "à l'échelle européenne" pour, a-t-il dit, "acquérir une dimension européenne que nous n'avons pas suffisamment". Le patron de la gestion d'actifs de Natixis, filiale à 71,5% de BPCE, n'a en revanche pas voulu dire si le groupe avait déjà engagé des discussions. Il ne s'est pas non plus prononcé sur un quelconque calendrier. "Il y a un certain nombre d'acteurs qui, dans les années qui viennent, dans les mois qui viennent, décideront que finalement, être propriétaire à 100% de leur métier de gestion d'actifs n'est pas strictement indispensable." "FINANCIÈREMENT RAISONNABLE" La banque n'envisage toutefois pas un rapprochement à n'importe quel prix. Pour Pierre Servant, l'opération devra être "financièrement raisonnable", avoir "du sens au niveau industriel". "Et il faut absolument que les équipes adhèrent à cette stratégie parce qu'au coeur de notre métier, c'est du talent", a-t-il insisté. Dans le même temps, Natixis Global AM, dont les encours s'élèvent à 505 milliards d'euros à fin 2009 avec une collecte nette l'an dernier de 11,4 milliards, veut se développer davantage à l'international. Déjà présent aux Etats-Unis avec sa filiale Natixis AM North America, le groupe ambitionne par ailleurs de réaliser des acquisitions "de taille raisonnable" en Europe, comme en Suisse ou en Grande-Bretagne. "Raisonnable, ça veut dire des sociétés de gestion de quelques centaines de millions d'euros en valeur au maximum", a précisé Pierre Servant. "Il va falloir qu'on investisse davantage en Europe. D'abord dans la distribution. Ensuite aussi, éventuellement, dans la production d'actifs, dans des sociétés de gestion." La banque veut aussi renforcer sa présence dans les pays émergents, que Pierre Servant a qualifiés de "nouveaux pays industrialisés" en se référant à la Chine continentale, la Corée du Sud, Hong-Kong, l'Inde ou encore le Brésil. "Dans les années à venir, la croissance va venir de ces pays-là", a fait remarquer le directeur général de Natixis Global AM, dont les encours dans ces régions représentent entre 4% et 5% du total de ses actifs gérés. "C'est clairement insuffisant", a-t-il jugé. Dans la gestion d'actifs, Natixis indique vouloir améliorer dès cette année sa rentabilité opérationnelle (Ebitda) grâce au contrôle de ses coûts réalisé en 2009. Le groupe souligne ainsi que dans cette ligne de métier, ses charges ont baissé de 8% et que ses effectifs ont été réduits de 3%. L'année "2010 commence un peu moins bien que ce que nous avions imaginé mais avec un niveau d'encours de départ qui est plus élevé, ce qui compense la faiblesse de la collecte", a tempéré Pierre Servant. (Avec Julien Ponthus et Lionel Laurent, édité par Dominique Rodriguez)

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LAZARD FRERES GESTION A LA CONQUÊTE DES RESEAUX DE CGP - Collecte de 300 à 400 mlns auprès des CGP d'ici 3 ans - Collecte nette totale anticipée de 1,1 md d'euros en 2010 - Lancement d'un nouveau fonds dédié aux "IPO" par Pascale Denis PARIS, 9 mars (Reuters) - Lazard Frères Gestion entend accélérer sa croissance en s'ouvrant aux réseaux des conseillers en gestion de patrimoine et lance un fonds dédié aux opérations d'introduction en Bourse. L'entité de gestion française du groupe Lazard, dont la clientèle est aujourd'hui uniquement constituée de clients de sa banque privée et d'investisseurs institutionnels, veut élargir sa cible aux particuliers à travers les réseaux des CGP, à l'image de ce que font la plupart des gérants indépendants. "Il nous manque un troisième pied, celui de la clientèle des particuliers via les CGP qui ont acquis leurs lettres de noblesse et dont le professionnalisme est aujourd'hui tout à fait compatible avec nous", a déclaré François-Marc Durand, associé gérant de Lazard Frères Gestion, à l'occasion du forum de la gestion d'actifs organisé par Reuters à Paris du 8 au 10 mars. La société de gestion, qui ne dispose pas de réseau de distribution, se fixe pour objectif d'atteindre, d'ici trois ans, entre 300 et 400 millions d'euros de collecte par an auprès de ces réseaux. "Nous pouvons capitaliser sur notre image pour nous développer dans cette voie", a ajouté François-Marc Durand, qui s'est dit "très confiant" au regard de la collecte d'ores et déjà réalisée depuis le début de l'année. Pour y parvenir, Lazard Frères Gestion a investi, recrutant quatre personnes l'an dernier auxquelles s'ajoutera une nouvelle embauche cette année, sur un effectif total de 110 personnes dédiées à l'activité de gestion, les autres fonctions étant assurées par la banque. NOUVEAU FONDS La société de gestion a aussi investi dans le lancement d'un fonds contractuel dédié aux opérations d'introduction en Bourse et géré par une équipe de quatre personnes venues de Sgam AI, l'ancienne entité de gestion alternative de la Société générale. "Ce fonds contractuel très innovant n'a pas vocation à aller au-delà de 200 millions d'euros d'encours", a précisé François-Marc Durand. Comme nombre de gérants d'actifs, Lazard Frères Gestion a vu sa rentabilité fortement baisser ces deux dernières années. L'année 2009 a été "assez difficile", a reconnu François-Marc Durand, précisant que la profitabilité avait chuté de 50% entre la fin 2007 et la fin 2008 mais ajoutant que la société restait toujours "très rentable".

La société, qui a fait des économies de frais de fonctionnement, n'a pas abaissé le niveau des rémunérations variables, a-t-il précisé. Ses encours sous gestion étaient de 10,0 milliards d'euros à la fin 2009, répartis à 50-50 entre actions et produits de taux spécifiques comme le crédit ou le haut rendement. Après une collecte nette d'environ un milliard d'euros en 2009, Lazard Frères Gestion se fixe pour objectif d'atteindre 1,1 milliard d'euros cette année. L'activité de gestion d'actifs de l'ensemble du groupe Lazard, en tenant compte de l'entité américaine Lazard Asset Management, compte pour environ 40% des revenus de la banque Lazard, avec des actifs sous gestion de 130 milliards de dollars. (Edité par Dominique Rodriguez)

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AMUNDI FAIT DE L’EUROPE SA ZONE-PHARE D’EXPANSION - Amundi prévoit aussi d'ouvrir un bureau à Taiwan - La fusion CAAM/SGAM sera bouclée fin 2010 - Un plan stratégique à 3 ans doit être arrêté en avril par Matthieu Protard et Sudip Kar-Gupta PARIS, 10 mars (Reuters) - Amundi, qui doit arrêter en avril un plan stratégique à trois ans, entend faire de l'Europe sa zone d'expansion géographique de prédilection, tout en misant aussi sur l'Asie où il compte ouvrir un bureau à Taiwan. Amundi, née l'an dernier de la fusion des gestions d'actifs du Crédit agricole et de Société générale, ne fait pas en revanche de son développement aux Etats-Unis une priorité. "En Europe, l'idée est de faire de la zone euro notre marché domestique", a déclaré Yves Perrier, directeur général d'Amundi, lors du Forum de la gestion d'actifs organisé par Reuters du 8 au 10 mars à Paris. "Nous avons des projets dans ce sens que nous allons déployer", a-t-il ajouté, s'abstenant à ce stade de donner plus de détails. "Le deuxième axe de développement, c'est l'Asie. C'est une zone à très forte croissance et nous pensons que cela va continuer demain", a dit encore Yves Perrier. "Nous allons ouvrir un bureau à Taiwan", a-t-il dit, rappelant qu'Amundi est déjà présent dans la région au Japon, à Hong-Kong et à Singapour et qu'elle a des coentreprises en Chine, en Corée et en Inde. La France représente encore les deux tiers des actifs sous gestion de la nouvelle société, dont les encours s'élèvent à 670 milliards d'euros à fin 2009. AMBITIONS "LIMITÉES" AUX ETATS-UNIS En revanche, le patron d'Amundi explique que le groupe n'a pas l'intention "à ce stade" de procéder à l'acquisition de sociétés de gestion outre-Atlantique. "Aux Etats-Unis, nous avons des ambitions limitées, au travers de l'accord de distribution avec TCW (filiale américaine de la Socgen dont 20% du capital ont été apportés à Amundi) en cours de finalisation", a-t-il expliqué. Interrogé plus spécifiquement sur TCW et sur "l'affaire Gundlach" qui secoue cette filiale, Yves Perrier a simplement répondu: "Les 20% dans TCW sont un élément complémentaire au core business (activité stratégique) d'Amundi." Annoncé en janvier 2009, quatre mois après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, la fusion de Crédit agricole Asset Management (CAAM) et de la Société générale Asset Management (SGAM) a, selon les deux banques françaises, donné naissance au numéro trois européen de la gestion d'actifs.

Le Crédit agricole et la Socgen, qui détiennent respectivement 75% et 25% d'Amundi, ont ensuite signé leur accord définitif en juillet et Yves Perrier promet que le rapprochement sera bouclé à la fin de l'année. "Le processus de fusion sera achevé fin 2010", a ainsi déclaré l'ancien patron de Crédit agricole Asset Management. "Courant avril, nous aurons établi la stratégie détaillée avec le business plan à trois ans ainsi que l'organisation détaillée d'Amundi. Elle sera soumis aux partenaires sociaux avec qui nous discuterons des modalités de gestion de l'emploi", a-t-il précisé. Amundi prévoit aussi de regrouper toutes ses équipes dans le quartier Montparnasse, à Paris, et de procéder à la migration de ses systèmes informatiques dans le courant du troisième trimestre 2010. Prié de dire si ce calendrier serait tenu, Yves Perrier a répondu: "Ce calendrier sera tenu. C'est un calendrier qui se passe conformément à ce que nous avons prévu et de manière rapide." OBJECTIF DE SYNERGIES CONFIRMÉ Yves Perrier s'est défendu d'avoir réalisé une opération uniquement motivée par les économies de coûts. "La baisse de nos revenus en 2009 a été limitée à 10%. Nous avions engagé une politique de gains de productivité dès la fin de 2007", a-t-il tenu à rappeler à propos des résultats de CAAM. "Au total, les coûts auront baissé de 18% en deux ans, soit de 120 millions d'euros." "La combinaison de bonnes performances commerciales et des efforts de réduction des coûts fait que nous retrouvons en 2009 un coefficient d'exploitation qui est celui d'avant la crise, inférieur à 50%, c'est-à-dire le meilleur coefficient d'exploitation de l'industrie européenne", a-t-il encore expliqué. Avec la création d'Amundi, le Crédit agricole et la Socgen ont prévu de réaliser 120 millions d'euros de synergies par an à partir de 2012. "Je vous confirme que nous ferons ces 120 millions", a encore dit le patron de la nouvelle société de gestion. "L'effet de taille va nous donner des économies d'échelle et va abaisser nos coûts de revient, mais aussi renforcer nos expertises et nos talents. Et au fond nos capacités d'innovation." Dès la création du nouveau groupe, le Crédit agricole et la Société générale ont déclaré être prêtes à accueillir de nouveaux partenaires mais Yves Perrier a expliqué que pour 2010, la priorité restait la réussite de la fusion. "On a toujours fait savoir que la plate-forme serait ouverte à d'autres partenaires mais ce sera plus un sujet à partir de 2011", a-t-il dit. (Matthieu Protard, édité par Dominique Rodriguez)

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CARMIGNAC VISE LES 50 MILLIARDS D’EUROS D’ENCOURS EN 2010 - Collecte record de 15 milliards d'euros en 2009 - Aucun projet de croissance externe - Le fonds Carmignac Patrimoine atteint 20 mds d'euros par Pascale Denis et Julien Ponthus PARIS, 10 mars (Reuters) - Carmignac Gestion pense atteindre avec deux ans d'avance son objectif de 50 milliards d'actifs sous gestion après une collecte record en 2009 et les bonnes performances de son fonds phare qui pèse aujourd'hui 20 milliards d'euros. Après avoir engrangé une collecté nette de 15 milliards en 2009 et vu ses encours passer de 12 à 32 milliards d'euros, Carmignac, devenue la star des sociétés de gestion françaises, compte garder le cap de la croissance interne et pense pouvoir grandir sans remise en cause de son modèle opérationnel. "L'objectif pour cette année c'est de prolonger les tendances de l'année dernière, a priori, avec un peu plus d'effet collecte que d'effet de marché" a déclaré Eric Helderlé, directeur général délégué de la société de gestion à l'occasion du Forum de la gestion d'actifs organisé par Reuters à Paris du 8 au 10 mars. Eric Helderlé

Reuters/Sébastien Pirlet Il a expliqué le succès commercial de l'entreprise par la puissance de son réseau européen de distribution et par les performances de son fonds vedette "Carmignac Patrimoine", resté à l'équilibre en 2008 malgré l'effondrement des marchés et qui a drainé près de 60% de ses flux nets en 2009. DIMENSION EUROPEENNE "Ce produit a été le vrai blockbuster de la maison", a-t-il commenté, ajoutant que le potentiel de ce fonds était loin d'être atteint et qu'il pouvait totaliser jusqu'à 50 milliards d'euros grâce à la profondeur et à la liquidité des marchés sur lesquels il est investi. "Notre plus grande fierté c'est que notre croissance s'est faite à périmètre de produits constants", a précisé Eric Helderlé, expliquant que Carmignac n'avait lancé aucun fonds l'an dernier.

Son réseau de distribution européen via les banques, les conseillers indépendants ou les compagnies d'assurance, a aussi été un très puissant moteur de croissance. Depuis déjà un ou deux ans, la France n'est plus le premier marché de Carmignac, a souligné Eric Helderlé, ajoutant: "La force de notre modèle c'est que la collecte est vraiment répartie partout en Europe." Les fonds de Carmignac ont également profité de leur exposition aux pays émergents remontant à la création de l'entreprise, en 1989. "Nous avons compris très tôt qu'il fallait être investi là où la croissance était plus rapide qu'ailleurs", a souligné le directeur général délégué. Carmignac, qui emploie 150 personnes, a réalisé en 2008 un résultat net d'environ 100 millions d'euros. La société anticipe, sans surprise, un bénéfice sensiblement supérieur en 2009 et dispose de fonds propres atteignant quelque 400 millions d'euros. "Nous sommes très capitalisés en fonds propres", a reconnu Eric Helderlé, expliquant que la société avait "toujours voulu avoir les moyens de son indépendance et qu'elle souhaitait pouvoir traverser sereinement des périodes difficiles en gardant ses talents". "Il faut pouvoir assumer une ou deux années de traversée du désert sans avoir à s'adosser à un grand groupe", a-t-il dit, ajoutant recevoir régulièrement des propositions d'achat. Signe de son souci d'indépendance, son fondateur Edouard Carmignac vient de faire entrer sa fille comme gérante d'un fonds alternatif. Le capital de l'enteprise est détenu aux trois quarts par la famille Carmignac, le solde appartenant à ses cadres. Eric Helderlé a ajouté que Carmignac n'avait aucun projet de croissance externe. (Avec la contribution de Lionel Laurent, édité par Dominique Rodriguez)

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GROUPAMA VEUT SE RENFORCER AUPRES DES PARTICULIERS - Doubler en cinq ans la clientèle des particuliers -La société veut relancer sa multigestion - Collecte nette de 5 mds d'euros visée en 2010 par Pascale Denis et Matthieu Protard PARIS, 10 mars (Reuters) - Groupama Asset Management entend relancer ses activités de multigestion, malmenées par la crise, et se fixe pour objectif de doubler en cinq ans sa clientèle d'investisseurs particuliers. La société de gestion de l'assureur mutualiste Groupama, qui a collecté 2,0 milliards d'euros en 2009 et a vu ses encours atteindre 89 milliards d'euros à la fin de l'année dernière, vise une collecte de cinq milliards cette année grâce à l'internationalisation du groupe d'assurance et aux efforts visant la distribution de ses produits auprès des particuliers. "Nous avons un défi, qui est d'élargir la base de notre clientèle avec les distributeurs (des fonds, ndlr). Nous sommes principalement institutionnels, nous ne touchons pas directement les particuliers", a déclaré Francis Ailhaud, directeur général de Groupama AM, à l'occasion du forum sur la gestion d'actifs organisé par Reuters du 8 au 10 mars. Groupama mise sur la distribution en France mais aussi en Europe, en s'appuyant sur les implantations à l'étranger du groupe d'assurance en Italie, en Hongrie, en Roumanie ou en Turquie. RELANCE DE LA MULTIGESTION Les particuliers, investis principalement via les supports en unités de compte des contrats d'assurance vie, comptent pour 4% seulement des encours gérés par Groupama AM, qui souhaite doubler cette part en cinq ans, a-t-il précisé. Au total, la part des investisseurs étrangers dans les encours de la société de gestion était d'environ 7,0 milliards d'euros, soit 8% des actifs, fin 2009. A l'international, Groupama AM se fixe pour objectif, cette année, de collecter 800 millions d'euros. La société entend aussi relancer sa multigestion tant alternative que classique, qui s'était fortement développée avant la crise financière. "La multigestion alternative avait atteint jusqu'à 1,7 milliard d'euros d'encours. On est retombé à 700 millions à cause de la crise (...). Il faut que nous relancions nos produits, que nous avons reformatés", a expliqué Francis Ailhaud, précisant n'avoir eu aucun problème pour assurer la liquidité de ces fonds.

Il a ajouté que le groupe d'assurance considérait la gestion d'actifs comme essentielle, écartant implicitement l'hypothèse d'une vente de cette activité, alors que le secteur bancaire a été animé récemment par des opérations de cessions et de rapprochements. "Aujourd'hui, le groupe a véritablement pour politique de conserver et de développer son 'asset manager'. Pour un groupe d'assurance, il y a un intérêt primordial à avoir une société de gestion qui gère au mieux ses actifs", a-t-il observé. "Externaliser cette activité-là n'est pas forcément évidente", a-t-il ajouté. Francis Ailhaud

Groupama Les actifs de l'assureur comptent aujourd'hui pour 80% des encours de Groupama Asset Management. La société de gestion a vu son résultat net progresser de près de 60% l'an dernier, à 24,2 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires en hausse de 21% à 134,4 millions. (avec Julien Ponthus, édité par Marc Angrand)

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OFI AM FAIT ETAT D’UN DEBUT D’ANNEE TRES POSITIF par Pascale Denis - Collecte de 800 mlns d'euros en janvier-février - Convaincre les investisseurs de sortir du monétaire - Objectif de collecte de 2,0 milliards d'euros en 2010 par Pascale Denis PARIS, 10 mars (Reuters) - Ofi Asset Management ambitionne de collecter deux milliards d'euros en 2010, après une année 2009 marquée par l'intégration de la société de gestion alternative ADI et la cession de sa part dans l'incubateur AmLab. La société, détenue à 100% par les mutuelles Macif et Matmut, gérait 20,7 milliards d'euros d'encours fin janvier 2010, pour une clientèle majoritairement constituée (90%) de compagnies mutuelles, de caisses de retraite ou d'entreprises. "Janvier et février ont été de très bons mois, avec une collecte nette de 800 millions d'euros, avec du monétaire mais aussi des obligations convertibles et du crédit", a déclaré Thierry Callault, directeur général délégué d'Ofi AM, lors du Forum de la gestion d'actifs organisé par Reuters du 8 au 10 mars. En 2009, la société avait collecté 1,7 milliard d'euros. Comme nombre de gérants ayant pour principaux clients des investisseurs institutionnels, OFI souhaite élargir sa cible aux particuliers, via les services de "family office" des banques privées, les plates-formes et les conseillers en gestion de patrimoine. Ofi AM veut aussi convaincre les investisseurs de sortir des actifs monétaires à très faible rémunération, une tâche jugée "difficile" compte tenu des incertitudes engendrées par la question de la dette des Etats et de la volatilité des marchés de taux et d'actions. "Il faut réfléchir, avec les investisseurs, à la transformation de ces actifs monétaires vers des actifs plus rentables (...) Nous leur proposons de revenir sur les actions car certaines zones géographiques ne sont pas chères. Il faut être plus prudent sur le crédit", a souligné Thierry Callault. Les fonds monétaires, à faible rémunération, comptent pour environ trois milliards d'euros des encours gérés par la société. Ofi AM croit aussi à la gestion alternative. Elle a racheté fin 2008 la société ADI, alors en partie détenue par la Matmut. ADI avait été très lourdement touchée par son exposition directe à la banque Lehman Brothers et avait essuyé des rachats massifs sur ses fonds. "L'alternatif n'est pas mort, au contraire", a estimé Thierry Callault. Le pôle de multigestion, comprenant les fonds de hedge funds, les fonds de gestion classique et le non côté, représente aujoud'hui chez Ofi AM un encours de 5,0 milliards d'euros. La société ambitionne également de développer sa gestion sous mandat, regroupée au sein de sa filiale Ofi Mandats, qui compte 7,6 milliards d'euros d'actifs.

Interrogé sur les incidences des futures règles prudentielles européennes sur le secteur de l'assurance, Thierry Callault a dit "réfléchir, avec les institutionnels, à l'évolution de leurs portefeuilles". L'an dernier, Ofi a par ailleurs cédé AmLab, coentreprise d'incubation de jeunes sociétés de gestion qu'elle détenait avec la Banque postale et qui avait notamment investi un million d'euros dans la société de gestion Mandarine au début 2008, avant l'effondrement des marchés. (Avec Julien Ponthus, édité par Dominique Rodriguez)

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LES GERANTS MISES SUR LES EMERGENTS POUR CROITRE - Renforcement de la présence en Asie - Elargissement des gammes et diversification de la clientèle - Les recrutements redémarrent par Pascale Denis et Matthieu Protard PARIS, 10 mars (Reuters) - Les gérants français se tournent vers l'étranger, en particulier vers les marchés émergents, pour trouver de nécessaires relais de croissance après avoir été contraints ces deux dernières années à des réductions de coûts dictées par la crise financière. La plupart des participants au forum sur la gestion d'actifs, organisé par Reuters à Paris du 8 au 10 mars, ont dit vouloir renforcer et accélérer leur expansion dans des pays comme la Chine, l'Inde, le Brésil ou encore la Corée, où les perspectives de croissance sont nettement plus prometteuses que dans les pays matures. BNP Paribas Investment Partners ambitionne par exemple de doubler en trois ans ses encours dans la région Asie-Pacifique, tandis que Natixis Global Asset Management considère qu'il faut être aujourd'hui "en Chine continentale, en Corée, en Inde ou au Brésil car la croissance viendra de ces pays". Pour son expansion internationale, Amundi, né l'an dernier de la fusion de Crédit Agricole Asset Management et de Société Générale Asset Management, privilégie quant à lui l'Asie plutôt que les Etats-Unis et prévoit par exemple d'ouvrir un bureau à Taiwan. Investie dès sa création en 1989 sur les actions émergentes, Carmignac, souvent citée en exemple et qui s'est distinguée en 2009 par une collecte très enviée de quelque 15 milliards d'euros, profite à plein de ses choix d'investissement. A titre de comparaison, BNP Paribas IP, qui dispose d'un puissant réseau de distribution à la différence de Carmignac, a collecté 14,4 milliards l'an dernier. EXPERTISES CIBLÉES D'autres gérants reconnaissent qu'ils doivent compléter leur gamme de fonds avec des expertises ciblées sur les actions et les produits de taux des pays émergents, à l'image de Rothschild & Cie Gestion ou d'Axa Investment Managers. La croissance passe aussi pour les gérants par un élargissement de leur base de clientèle, comme chez Lazard Frères Gestion, qui s'ouvre aux réseaux des conseillers en gestion de patrimoine auxquels la société n'avait pas voulu recourir jusqu'ici. Pour Oddo Asset Management, le développement passera par une offensive commerciale en Europe pour vendre ses fonds via les réseaux bancaires, les compagnies d'assurance et les conseillers indépendants. Pour accompagner leur projet d'expansion, les gérants consentent aujourd'hui à investir après deux années de contrôle rigoureux de leurs coûts.

Oddo Asset Management et Rothschild & Cie Gestion prévoient tous deux d'augmenter leurs effectifs commerciaux cette année après un gel des embauches en 2009. De son côté, Natixis Global AM envisage des acquisitions ciblées en Europe et dans les pays émergents. Pour certains acteurs, l'avenir passe aussi par des opérations de rapprochement, à l'image de celle intervenue entre l'américain BlackRock et Barclays Global Investors, filiale de la banque britannique Barclays. Natixis Global AM a ainsi annoncé être prêt à un rapprochement d'envergure avec un acteur européen. (avec Julien Ponthus, édité par Benjamin Mallet)

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FRANCE – CAMGESTION ET BLACKROCK, GRANDS LAUREATS DES LIPPER AWARDS 2010 par Marc Joanny PARIS, 10 mars (Reuters) - CamGestion et l'américain BlackRock ont reçu mercredi le grand trophée Lipper couronnant les deux meilleures sociétés de gestion actives sur le marché français, toutes classes d'actifs confondues. Les Lipper Awards, huitième édition du palmarès des meilleurs gérants et fonds ouverts commercialisés en France, récompensent deux sociétés de gestion par catégorie de fonds, selon qu'elles appartiennent à la catégorie des grands acteurs ou à celle des "boutiques" (encours gérés inférieurs à 8,0 milliards d'euros). BlackRock, qui a racheté l'activité de gestion d'actifs de Barclays l'an dernier, remporte le grand prix, toutes classes d'actifs confondues, des sociétés de gestion de grande taille. CamGestion, filiale de gestion patrimoniale de BNP Paribas Investment Partners, reçoit celui des sociétés de plus petite taille. "Globalement, les grands groupes qui disposent d'une présence internationale ont plutôt bien résisté à la crise et sont parvenus à délivrer globalement ou sélectivement de bonnes performances", souligne Dunny Moonesawmy, responsable de la recherche pour l'Europe de l'Ouest, le Moyen-Orient et l'Afrique de Lipper, filiale du groupe d'informations et de données financières Thomson Reuters. "Les grands groupes ont renforcé leur position bénéficiant de leur exposition mondiale, d'une palette de produits très larges, de capacités de recherche et d'analyse et de processus de gestion robustes", a-t-il ajouté. Ainsi Fidelity International a remporté 14 prix individuels, Amundi en a gagné 12, tandis que BlackRock ou UBS en ont obtenu sept chacun. Les trophées Lipper récompensent en effet 35 fonds pour leurs performances sur trois ans, sélectionnés parmi les catégories de fonds dont les encours sont les plus importants. Par ailleurs, 168 certificats ont été attribués pour les performances de fonds sur trois, cinq et dix ans. Lipper, spécialiste de la mesure de performance des fonds collectifs, a introduit cette année trois nouvelles catégories "Performance absolue" (élevée, moyenne, faible) définies en fonction des moteurs de performance de ces fonds utilisés notamment par les "monétaires dynamiques" dans l'ancienne classification des OPCVM de trésorerie. "La pertinence des anticipations macroéconomiques et la capacité à ajuster les portefeuilles en conséquence se sont aussi révélées particulièrement payantes pendant la crise financière", relève Dunny Moonesawmy qui cite en exemple DNCA Finance SA, société de gestion indépendante, primée pour sa gestion diversifiée et sa gestion actions. Dans la catégorie des sociétés de gestion de grande taille, ce sont respectivement First State et HSBC qui ont été distinguées pour ces deux familles de fonds.

En gestion obligataire, CamGestion est primée au titre des sociétés de petite taille et Generali au titre des sociétés de gestion de grande taille. "Des thèmes d'investissement porteurs comme les marchés émergents et les matières premières alliés à une réactivité dans la gestion, notamment pour la couverture des portefeuilles, ont aussi été générateurs de performance", ajoute Dunny Moonesawmy qui met cette fois en avant Carmignac Gestion, qui a obtenu plus de 34 prix à travers le monde. Les Lipper Awards sont en effet décernés dans 23 pays et régions, dont la France.

PALMARES DES SOCIETES DE GESTION PROMOTEUR CLASSE D’ACTIFS TAILLE GENERALI OBLIGATAIRE LARGE CAMGESTION OBLIGATAIRE SMALL FIRST STATE ACTIONS LARGE DNCA FINANCE ACTIONS SMALL HSBC DIVERSIFIES LARGE DNCA FINANCE DIVERSIFIES SMALL BLACKROCK TOUTES CATEGORIES LARGE CAMGESTION TOUTES CATEGORIES SMALL

METHODOLOGIE DES LIPPER AWARDS Lipper note les fonds selon 4 critères distincts : Performance Absolue, Performances Régulières, Préservation du Capital et Frais. Chaque fonds se voit attribuer une note variant de 1 à 5, 5 étant la note la plus élevée. Un seul de ces critères est retenu pour déterminer les fonds gagnants des Lipper Awards, à savoir le critère Performances Régulières, qui constitue le pivot central du système de notations de Lipper. Concrètement, Lipper utilise une fonction d’utilité en vue de calculer un score individuel pour chaque fonds, ce score reflétant la capacité de ce fonds à délivrer une performance ajustée du risque soutenue dans le temps. Les autres critères de notation comme la Performance Absolue ou la Préservation du Capital viennent en complément de ce critère central et permettent de se constituer un outil de sélection de fonds plus affiné en fonction des attentes des investisseurs. Pour plus d’informations sur le système de notations de Lipper : www.lipperweb.com PAGES SUIVANTES : TOUS LES FONDS PRIMES

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AWARDS Nom du fond Société de gestion Type de fond

CAAM Volatilite Actions Euro Credit Agricole Asset Management SA Absolute Return EUR High

Schroder ISF Emerging Eurp Debt Abs Ret A Acc Schroder Investment Management Ltd Absolute Return EUR Medium

Elan Convertibles Europe Rothschild & Cie Gestion SCS Bond Convertibles Europe

BNP Paribas Obli Revenus BNP Paribas Asset Management SAS Bond Euro

Invesco Euro Corporate Bond A Acc Invesco Management SA Bond Euro - Corporates

BNP Paribas Obli Inflation P C BNP Paribas Asset Management SAS Bond Euro - Inflation Linked

CMNE Obligations UFG Investment Managers SA Bond Euro - Long Term

AAZ Capitalisation AAZ Finances SA Bond Euro - Medium Term

BGF Euro Short Duration Bond Fund A2 EUR BlackRock Investment Management (UK) Limited Bond Euro - Short Term

Camgestion Obligations Europe CamGestion SA Bond Europe

HSBC Euro Gvt Bond Fund C Halbis Capital Management (France) SA Bond Eurozone

Templeton Global Bond A Mdis USD Franklin Advisers Inc Bond Global

Fidelity South East Asia Acc FIL Investment Services (UK) Ltd Equity Asia Pacific Ex Japan

Robeco Emerging Stars Equities D EUR Robeco Institutional Asset Management BV Equity Emerging Markets Global

FAST - Europe A EUR Acc FIL Fund Management Ltd Equity Europe

Baring Europe Select Inc GBX Baring Asset Management Ltd Equity Europe Small and Mid Caps

Elan Euro Valeurs C Rothschild & Cie Gestion SCS Equity Eurozone

Oddo Avenir Euro A C Oddo Asset Management SAS Equity Eurozone Small and Mid Caps

Moneta Multi Caps A Moneta Asset Management SAS Equity France

Moneta Micro Entreprises C Moneta Asset Management SAS Equity France Small and Mid Caps

HMG Globetrotter C HMG Finance SA Equity Global

Fidelity Funds - Japan Advantage A JPY FIL Fund Management Ltd Equity Japan

PIM America FCP A EUR SeaBridge Investment Advisors LLC Equity North America

Aviva Valeurs Immobilieres Aviva Investors France SA Equity Sector Real Estate Holdings Europe

Aviva Europe Aviva Investors France SA Mixed Asset EUR Aggressive - Europe

Generali Ambition Generali Investments France SA Mixed Asset EUR Aggressive - Eurozone

Patrival Dynamique Patrival SA Mixed Asset EUR Aggressive - Global

Equilibre Actions CCR Asset Management SA Mixed Asset EUR Balanced - Europe

CNP Assur France Natixis Asset Management SA Mixed Asset EUR Balanced - Eurozone

DPA Gestion Privee DPA Invest SAS Mixed Asset EUR Balanced - Global

Echiquier Patrimoine Financiere de l'Echiquier SA Mixed Asset EUR Conservative - Europe

Eurose DNCA Finance SA Mixed Asset EUR Conservative - Eurozone

R Prudence C Rothschild & Cie Gestion SCS Mixed Asset EUR Conservative - Global

DNCA Evolutif DNCA Finance SA Mixed Asset EUR Flexible - Eurozone

Carmignac Investissement Latitude Carmignac Gestion SA Mixed Asset EUR Flexible - Global

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CERTIFICATS Nom du fond Société de gestion Type de fond

Alpha Quattro A Sigmalog Capital SA Absolute Return EUR Low

RMF Convertibles Global Man Investments AG Bond Convertibles Global

Vontobel Fund Eastern European Bond B EUR Bank Vontobel AG Bond Emerging Markets Europe

Templeton Emerging Markets Bond A Qdis USD Franklin Advisers Inc Bond Emerging Markets Global

Allianz Euro High Yield R D Allianz Global Investors France SA Bond Euro - High Yield

Nordea 1 - European High Yield Bond Fund BP EUR Capital Four Management A/S Bond Europe - High Yield

CPR 7-10 Euro P CPR Asset Management SA Bond EuroZone Long Term

CAAM Oblig Monde C Credit Agricole Asset Management SA Bond Global - Euro Hedged

Robeco High Yield Bonds D EUR Robeco Investment Management Inc Bond Global - High Yield

Fidelity Sterling Bond Inc FIL Investment Services (UK) Ltd Bond Pound Sterling

UBS (Lux) Medium Term Bond Fd-CHF P-acc UBS AG, UBS Global Asset Management Bond Swiss Franc

Skandia Total Return USD Bond A1 Pacific Investment Management Company LLC Bond US Dollar

Fidelity Funds - US High Yield A USD FIL Fund Management Ltd Bond US Dollar - High Yield

Janus US Short-Term Bd A USD Acc Janus Capital International Limited Bond US Dollar - Short Term

Fidelity Funds - Asia Pac Grth & Inc A USD FIL Fund Management Ltd Equity Asia Pacific

DWS Invest Chinese Equities LC Harvest Global Investments Limited Equity China

cominvest Fund Eastern Europe Equity - P - EUR Allianz Global Investors KAG mbH Equity Emerging Markets Europe

CAAM Funds Latin America Equities C C (USD) Credit Agricole Asset Management SA Equity Emerging Markets Latin America

BGF Continental European Flexible Fund A4DS GBP BlackRock Investment Management (UK) Limited Equity Europe ex UK

UniDeutschland Union Investment Privatfonds GmbH Equity Germany

Franklin Global Small-Mid Cap Growth A Acc Franklin Templeton Institutional LLC Equity Global Small and Mid Caps

UBS (Lux) Eq Fd - Greater China (USD) P-acc UBS Global Asset Management (Singapore) Ltd Equity Greater China

AIG Global Funds - AIG India Equity A AIG Global Investment Corporation (Asia) Ltd Equity India

Fideuram Fund Equity Italy Fideuram Investimenti SGR SpA Equity Italy

Henderson HF Japanese Smaller Companies A2 Henderson Management SA Equity Japan Small and Mid Caps

Threadneedle American Smaller Companies C1 Threadneedle Asset Management Limited Equity North America Small and Mid Caps

Eurassur HSBC Private Wealth Managers SA Equity Sector Banks and Other Financials

UBS (Lux) Eq Fd - Biotech (USD) P-acc UBS AG, UBS Global Asset Management Equity Sector Biotechnology

Robeco Consumer Trends Equities D EUR Robeco Institutional Asset Management BV Equity Sector Cyclical Consumer Goods and Services

Share Gold Cap USD Degroof Gestion Institutionnelle - Luxembourg SA Equity Sector Gold and Precious Metals

Vitruvius Growth Opportunities B USD Belgrave Capital Management Ltd Equity Sector Information Technology

First State Global Resources A GBP Acc First State Investment Management (UK) Limited Equity Sector Natural Resources

ING (L) Invest European Food & Beverages P Cap ING Asset Management BV Equity Sector Non-Cyclical Consumer Goods and Services

Liberte Sante Dubly Douilhet Gestion SA Equity Sector Pharmaceuticals and Health Care

Henderson HF Global Property Equities A2 USD Henderson Management SA Equity Sector Real Estate Holdings Global

Page 19: Lipper Awwards Fund Forum Paris Mars 2010

CERTIFICATS Nom du fond Société de gestion Type de fond

JF Pacific Technology A Dist USD JF Asset Management Limited Equity Sector Technology, Media and Telecommunicat

LBPAM Actions Telecom R La Banque Postale Asset Management SA Equity Sector Telecommunication Services

Palatine Or Bleu A Palatine Asset Management SA Equity Sector Utilities

AXA WF Framlington Switzerland AC CHF AXA Investment Managers Paris SA Equity Switzerland

M&G Recovery A Inc M&G Investment Management Limited Equity UK

DNCA Evolutif PEA DNCA Finance SA Mixed Asset EUR Flexible - Europe

BGF Global Allocation Fund A2 USD BlackRock Investment Management LLC Mixed Asset USD Balanced - Global

Natixis Horizon 2015 Natixis Asset Management SA Target Maturity Mixed Asset EUR 2015

Espace 2015-2019 1818 Gestion SA Target Maturity Mixed Asset EUR 2020

Neuflize Ambition A Neuflize Private Assets SA Absolute Return EUR High

Julius Baer BF Absolute Return-EUR B Augustus Asset Managers Ltd Absolute Return EUR Low

Elan Convertibles Europe Rothschild & Cie Gestion SCS Bond Convertibles Europe

F&C Global Convertible Bond A F&C Managers Limited Bond Convertibles Global

KBC Bonds Central Europe Acc KBC Asset Management SA Bond Emerging Markets Europe

Templeton Emerging Markets Bond A Qdis USD Franklin Advisers Inc Bond Emerging Markets Global

Union Obli Long Terme C CM-CIC Asset Management SA Bond Euro

LCL Obligations Credit Euro Credit Agricole Asset Management SA Bond Euro - Corporates

Allianz Euro High Yield R D Allianz Global Investors France SA Bond Euro - High Yield

CAAM Inflation Euro Credit Agricole Asset Management SA Bond Euro - Inflation Linked

CMNE Obligations UFG Investment Managers SA Bond Euro - Long Term

AAZ Capitalisation AAZ Finances SA Bond Euro - Medium Term

Carmignac Securite Carmignac Gestion SA Bond Euro - Short Term

Camgestion Obligations Europe CamGestion SA Bond Europe

Fidelity Funds - European Hi Yld A EUR Inc FIL Fund Management Ltd Bond Europe - High Yield

HSBC Euro Gvt Bond Fund C Halbis Capital Management (France) SA Bond Eurozone

Ecofi Quant Obligations Ecofi Investissements SA Bond EuroZone Long Term

Templeton Global Total Return A Mdis USD Franklin Advisers Inc Bond Global

CAAM Oblig Monde C Credit Agricole Asset Management SA Bond Global - Euro Hedged

AllianceBernstein-Global High Yield Pf A USD AllianceBernstein LP Bond Global - High Yield

BNY Mellon Sterling Bond A GBP Newton Investment Management Limited Bond Pound Sterling

UBS (Lux) Medium Term Bond Fd-CHF P-acc UBS AG, UBS Global Asset Management Bond Swiss Franc

Skandia Total Return USD Bond A1 Pacific Investment Management Company LLC Bond US Dollar

Fidelity Funds - US High Yield A USD FIL Fund Management Ltd Bond US Dollar - High Yield

Janus US Short-Term Bd A USD Acc Janus Capital International Limited Bond US Dollar - Short Term

DWS Invest Top 50 Asia LC DWS Investment GmbH Equity Asia Pacific

Page 20: Lipper Awwards Fund Forum Paris Mars 2010

CERTIFICATS Nom du fond Société de gestion Type de fond

Fidelity South East Asia Acc FIL Investment Services (UK) Ltd Equity Asia Pacific Ex Japan

Fidelity Funds - China Focus A FIL Fund Management Ltd Equity China

Baring Eastern Europe USD Baring Asset Management Ltd Equity Emerging Markets Europe

LCL Actions Emergents Credit Agricole Asset Management SA Equity Emerging Markets Global

CAAM Funds Latin America Equities C C (USD) Credit Agricole Asset Management SA Equity Emerging Markets Latin America

Entrepreneurs Flinvest SA Equity Europe

BGF Continental European Flexible Fund A4DS GBP BlackRock Investment Management (UK) Limited Equity Europe ex UK

Franklin European Small-Mid Cap Growth A Acc EUR Franklin Templeton Institutional LLC Equity Europe Small and Mid Caps

BG Long Term Value Boussard & Gavaudan Gestion SAS Equity Eurozone

Oddo Avenir C Oddo Asset Management SAS Equity Eurozone Small and Mid Caps

Valfrance Prigest SA Equity France

Moneta Micro Entreprises C Moneta Asset Management SAS Equity France Small and Mid Caps

Baring German Growth Acc GBP Baring Asset Management Ltd Equity Germany

JPM Global Focus A Dist EUR JPMorgan Asset Management (UK) Limited Equity Global

UBS (Lux) Eq Fd - Greater China (USD) P-acc UBS Global Asset Management (Singapore) Ltd Equity Greater China

Fidelity Funds - Italy A EUR FIL Fund Management Ltd Equity Italy

Polar Capital Japan YEN Polar Capital LLP Equity Japan

Henderson HF Japanese Smaller Companies A2 Henderson Management SA Equity Japan Small and Mid Caps

Alger SICAV-The Alger American Asset Growth A Fred Alger International Advisory SA Equity North America

Schroder ISF US Small & Mid-Cap Equity A Acc Schroder Investment Management North America Inc Equity North America Small and Mid Caps

Eurassur HSBC Private Wealth Managers SA Equity Sector Banks and Other Financials

Dexia Equities L Biotechnology C C Dexia Asset Management SA Equity Sector Biotechnology

Robeco Consumer Trends Equities D EUR Robeco Institutional Asset Management BV Equity Sector Cyclical Consumer Goods and Services

Share Gold Cap USD Degroof Gestion Institutionnelle - Luxembourg SA Equity Sector Gold and Precious Metals

Vitruvius Growth Opportunities B USD Belgrave Capital Management Ltd Equity Sector Information Technology

First State Global Resources A GBP Acc First State Investment Management (UK) Limited Equity Sector Natural Resources

Etoile Alimentation Europe Etoile Gestion SNC Equity Sector Non-Cyclical Consumer Goods and Serv

Etoile Sante Europe Etoile Gestion SNC Equity Sector Pharmaceuticals and Health Care

MMA Immobilier A MMA Finance SA Equity Sector Real Estate Holdings Europe

JF Pacific Technology A Dist USD JF Asset Management Limited Equity Sector Technology, Media and Telecommunicat

LBPAM Actions Telecom R La Banque Postale Asset Management SA Equity Sector Telecommunication Services

Vitruvius Swiss Equity B CHF Belgrave Capital Management Ltd Equity Switzerland

M&G Recovery A Inc M&G Investment Management Limited Equity UK

Aviva Europe Aviva Investors France SA Mixed Asset EUR Aggressive - Europe

Generali Ambition Generali Investments France SA Mixed Asset EUR Aggressive - Eurozone

Page 21: Lipper Awwards Fund Forum Paris Mars 2010

CERTIFICATS Nom du fond Société de gestion Type de fond

Patrival Dynamique Patrival SA Mixed Asset EUR Aggressive - Global

Victoire Sirius Thiriet Gestion SA Mixed Asset EUR Balanced - Europe

CNP Assur France Natixis Asset Management SA Mixed Asset EUR Balanced - Eurozone

Gal Valeurs Gaspal Gestion SA Mixed Asset EUR Balanced - Global

Eurose DNCA Finance SA Mixed Asset EUR Conservative - Eurozone

R Prudence C Rothschild & Cie Gestion SCS Mixed Asset EUR Conservative - Global

Alienor Optimal Alienor Capital SAS Mixed Asset EUR Flexible - Global

BGF Global Allocation Fund A2 USD BlackRock Investment Management LLC Mixed Asset USD Balanced - Global

HSBC Horizon 2013-2015 A HSBC Global Asset Management (France) SA Target Maturity Mixed Asset EUR 2015

Schelcher Prince Convertibles I Schelcher Prince Gestion SA Bond Convertibles Europe

WIP Emerging Markets Fixed Income Fund A USD Prudential Investment Management, Inc Bond Emerging Markets Global

Union Obli Long Terme C CM-CIC Asset Management SA Bond Euro

LCL Obligations Credit Euro Credit Agricole Asset Management SA Bond Euro - Corporates

Raiffeisen-Europa-HighYield A Raiffeisen Kapitalanlage-Gesellschaft mbH Bond Euro - High Yield

AXA Euro 7-10 D AXA Investment Managers Paris SA Bond Euro - Long Term

AAZ Capitalisation AAZ Finances SA Bond Euro - Medium Term

Carmignac Securite Carmignac Gestion SA Bond Euro - Short Term

Camgestion Obligations Europe CamGestion SA Bond Europe

Petercam Bonds EUR Cap Petercam SA Bond Eurozone

Ecofi Quant Obligations Ecofi Investissements SA Bond EuroZone Long Term

Indosuez Bonds C Credit Agricole Asset Management SA Bond Global

CAAM Oblig Monde C Credit Agricole Asset Management SA Bond Global - Euro Hedged

Invesco Global High Income USD A Invesco Institutional (NA) Inc Bond Global - High Yield

UBS (Lux) Bond Fund - GBP P-acc UBS AG, UBS Global Asset Management Bond Pound Sterling

UBS (Lux) Bond Fund - CHF P-acc UBS AG, UBS Global Asset Management Bond Swiss Franc

UBAM Yield Curve US Dollar Bond A Cap Union Bancaire Privee SA Bond US Dollar

Robeco Asia-Pacific Equities D EUR Robeco Hong Kong Ltd Equity Asia Pacific

First State Asia Pacific A GBP Acc First State Investment Management (UK) Limited Equity Asia Pacific Ex Japan

cominvest Fund Eastern Europe Equity - P - EUR Allianz Global Investors KAG mbH Equity Emerging Markets Europe

Robeco Emerging Markets Equities D EUR Robeco Institutional Asset Management BV Equity Emerging Markets Global

CAAM Funds Latin America Equities C C (USD) Credit Agricole Asset Management SA Equity Emerging Markets Latin America

Digital Funds Stars Europe Acc J.Chahine Advisory SA Equity Europe

Fidelity European Acc 1 FIL Investment Services (UK) Ltd Equity Europe ex UK

Baring Europe Select Inc GBX Baring Asset Management Ltd Equity Europe Small and Mid Caps

AXA Europe du Sud C AXA Investment Managers Paris SA Equity Eurozone

Page 22: Lipper Awwards Fund Forum Paris Mars 2010

CERTIFICATS Nom du fond Société de gestion Type de fond

Oddo Avenir C Oddo Asset Management SAS Equity Eurozone Small and Mid Caps

Valfrance Prigest SA Equity France

KBL Richelieu Croissance PME KBL Richelieu Gestion SA Equity France Small and Mid Caps

DWS Aktien Strategie Deutschland DWS Investment GmbH Equity Germany

M&G Global Growth A Inc M&G Investment Management Limited Equity Global

Baring Hong Kong China USD Baring Asset Management Ltd Equity Greater China

Vitruvius Japanese Equity B JPY Belgrave Capital Management Ltd Equity Japan

Goldman Sachs Japan Small Cap Pf Base Curr JPY Goldman Sachs Asset Management International Equity Japan Small and Mid Caps

Tocqueville Value Amerique P Tocqueville Asset Management LP Equity North America

New America Small Caps C EUR Columbia Wanger Asset Management LP Equity North America Small and Mid Caps

Camgestion Actions Financieres CamGestion SA Equity Sector Banks and Other Financials

ING (L) Invest Prestige & Luxe P Cap ING Asset Management BV Equity Sector Cyclical Consumer Goods and Services

BGF World Gold Fund A2 USD BlackRock Investment Management (UK) Limited Equity Sector Gold and Precious Metals

Seligman Global Horizon US Communications & Info A J & W Seligman & Co Incorporated Equity Sector Information Technology

Investec GSF Global Energy A Inc Investec Asset Management Ltd Equity Sector Natural Resources

KBC Equity Medical Technologies Acc KBC Asset Management SA Equity Sector Pharmaceuticals and Health Care

Allianz Foncier Allianz Global Investors France SA Equity Sector Real Estate Holdings Europe

Fidelity Funds - Switzerland A CHF FIL Fund Management Ltd Equity Switzerland

Fidelity Special Situations Acc FIL Investment Services (UK) Ltd Equity UK

Generali Ambition Generali Investments France SA Mixed Asset EUR Aggressive - Eurozone

Patrival Dynamique Patrival SA Mixed Asset EUR Aggressive - Global

Victoire Sirius Thiriet Gestion SA Mixed Asset EUR Balanced - Europe

CNP Assur France Natixis Asset Management SA Mixed Asset EUR Balanced - Eurozone

Gefip Patrimonial GEFIP - Gestion Financiere Privee SA Mixed Asset EUR Balanced - Global

Aviva Serenite Aviva Investors France SA Mixed Asset EUR Conservative - Eurozone

R Prudence C Rothschild & Cie Gestion SCS Mixed Asset EUR Conservative - Global

Rouvier Valeurs Rouvier Associes SA Mixed Asset EUR Flexible - Global

BGF Global Allocation Fund A2 USD BlackRock Investment Management LLC Mixed Asset USD Balanced - Global

Page 23: Lipper Awwards Fund Forum Paris Mars 2010

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Page 25: Lipper Awwards Fund Forum Paris Mars 2010

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les entreprises suivies Nous proposons une couverture approfondie des grandes sociétés cotées mais aussi des valeurs petites et moyennes et des valeurs à fort potentiel de croissance.

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Page 26: Lipper Awwards Fund Forum Paris Mars 2010

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La politique monétaire, les communiqués, annonces et opérations des principales banques centrales et tout particulièrement de la Banque centrale européenne et de la Réserve fédérale américaine sont couverts en détail et complété par des dépêches sur les banquiers centraux, les responsables politiques et financiers.

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Page 27: Lipper Awwards Fund Forum Paris Mars 2010

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