livret iheap 2014 - version courte
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Livret Iheap 2014 dans sa version courteTRANSCRIPT
Institut des hautes études en arts plastiques (Iheap)
Ouverture de la Session VIII, 2012-2014, de l’Institut des hautes études en arts plastiques (Iheap). Lieu : Moins Un (le sous-sol d’un bâtiment), Paris. Date : le 8 janvier 2013.
Missions
L’Institut des hautes études en arts
plastiques (Iheap) est un établisse-
ment supérieur de recherche et d’ex-
périmentation en art. Il dispense un
cursus qui offre à ses participants
l’opportunité de se libérer des acquis
hérités de l’histoire de l’art du 20e
siècle. Il propose également de met-
tre en évidence certains des enjeux à
l’œuvre dans l’art du 21e siècle, une
histoire en cours d’écriture à laquelle
les participants pourront éventuelle-
ment prendre part.Le cursus parti-
cipe d’un état d’esprit auquel il est
souhaitable, mais pas indispensa-
ble, d’adhérer. Il s’adresse à ceux
qui témoignent un intérêt pour des
démarches singulières et extrêmes
émergeant actuellement de façon
sporadique dans le monde de l’art
et ailleurs, à ceux qui désirent boule-
verser leur pratique artistique ou leur
activité professionnelle, à ceux qui
après plusieurs années d’école d’art
souhaitent mettre à mal un carcan,
à ceux qui rejettent l’art tel qu’il est
pratiqué communément, à ceux qui
attendent d’une école qu’elle soit
plus qu’un contexte de production
artistique et à ceux enfin qui, dans
des conditions intimistes et expéri-
mentales, cherchent à mettre des
questions essentielles au travail.Le
cursus complet de l’Iheap se réalise
en deux années composées pour la
première année de séances de travail
mixant théorie et pratique, à raison
de trois demi-journées par semaine.
La deuxième année est consacrée
à la rédaction d’un rapport d’expé-
riences de trente pages, faisant état
du projet du participant et de l’avan-
cement de sa recherche.Les séances
de travail sont prises en charge par
des professeurs en alternance avec
de nombreux intervenants venant
d’horizons variés, tous spécialis-
tes dans leur domaine.Le cursus de
l’Iheap permet au participant de se
forger un point de vue inattendu sur
l’art et d’expérimenter ce qu’en est la
pratique non conforme, d’envisager
une activité artistique nécessitant
des moyens financiers négligeables
ou nuls, d’appliquer des compéten-
ces acquises à tous les aspects de sa
vie professionnelle et privée, et lui
donne des clés pour mettre en place
une économie adaptée à la spécifi-
cité de son activité. Page 4
Le projet Iheap d’origineEn 1983, la ville de Paris confia à
Pontus Hultén la mission d’étudier
un projet d’école destinée à de jeu-
nes artistes, en référence au Bau-
haus et au Black Mountain College
et comme alternative à l’École Natio-
nale Supérieure des Beaux-Arts de
Paris. Pontus Hultén, déjà co-créa-
teur du Centre Pompidou – dont il
fut le Directeur de 1973 à 1981 et
qui lui doit une grande partie de sa
singularité – conçut alors l’Institut
des hautes études en arts plastiques
(Iheap) comme un lieu de recherche
sur la création contemporaine. Entre
1988 et 1995, l’Iheap accueillit 165
artistes boursiers venus de toute l’Eu-
rope, de Russie, du Japon, d’Améri-
que du Nord et du Sud, de Corée,
d’Afrique, d’Islande, de Turquie, d’Is-
raël et de Chine. Aux côté des pro-
fesseurs permanents – Daniel Buren,
Serge Fauchereau, Pontus Hulten et
Sarkis, l’Iheap a accueilli de nom-
breux intervenants tels que Pierre
Bourdieu, Renzo Piano, Jean-Fran-
çois Lyotard, Ida Biard, Niki de Saint
Phalle, Jean Nouvel, Jannis Kounel-
lis, Hans Haacke, Michael Asher, Dan
Graham, Lawrence Wiener, Daniel
Templon, Harald Szeeman, ou encore
Giuseppe Panza di Biumo. Certains
des artistes boursiers ont assumé à
partir de 1991 le rôle de professeurs,
inversant ainsi la logique habituelle :
Eric Duyckaerts, Ulrike Kessl, Didier
Kiner, Krijn de Konig, Martine Ned-
dam et Veit Stratmann ou encore
Chen Zhen. L’Iheap fut hébergé en
plusieurs lieux, aussi bien dans les
sous-sols du Musée d’Art Moderne
de la Ville de Paris, que dans l’an-
cienne salle Laurens du Palais de
Tokyo, ou encore dans l’Hôtel de
Saint-Aignan. Au cours des années,
il reçut le soutien de la Ville de Paris,
du Getty Grant Program de Los
Angeles, de la Fondation Cartier et
du Ministère de la Culture et de la
Communication. Dans l’ensemble,
les pratiques développées au sein de
l’Iheap ne furent pas différentes de
celles produites dans les autres éco-
les d’art. Mais l’expérience propo-
sée, peu connue en son temps, fut
remarquable en ce sens qu’elle favo-
risait l’interdisciplinarité et l’oralité.
Chaque session permit ainsi à l’en-
semble des participants d’échanger Page 5
Historique
des points de vue et des idées venant
d’horizons divers, dans une atmos-
phère familiale. En 1995, après sept
années de fonctionnement, l’Institut
des hautes études en arts plastiques
fut contraint, par manque de sou-
tiens financiers, de fermer ses por-
tes, malgré l’intérêt croissant que
lui portaient des jeunes artistes du
monde entier.
Le nouveau projet IheapEn 2012, forte de son histoire, de ses
expériences et de ses spécificités, la
Biennale de Paris a choisi d’ouvrir
un nouvel Institut des hautes étu-
des en arts plastiques (Iheap), selon
un mode opératoire qui lui est pro-
pre et qui consiste parfois à réactiver
des institutions abandonnées. Des
caractéristiques d’origine, le nou-
vel Iheap a conservé le nom resté
vacant, l’intention de départ, l’idée
d’une structure simple, la nécessité
de la transversalité et de l’oralité, la
dimension internationale. Avec une
nouvelle équipe, un nouveau projet
pédagogique et un nouveau pro-
gramme, l’Iheap d’aujourd’hui mar-
que néanmoins une rupture nette
non seulement avec celui d’origine,
mais aussi avec les conventions et les
autorités qui régissent l’art actuel.
Aux côté de trois professeurs perma-
nents Alexandre Gurita, Jean-Bap-
tiste Farkas et Guillaume du Boisbau-
dry, l’Iheap accueille de nombreux
intervenants tels que Robert Storr,
Yves Michaud, Ghislain Mollet-Vié-
ville, Rose Marie Barrientos, Philippe
Mairesse, Loïc Depecker, Gilles Clé-
ment, Sylvain Soussan & Liliane Viala,
Francesco Masci, Laurence Bertrand
Dorléac, Christian Ruby. Parmi
ses partenaires, l’Iheap compte le
Musée d’Art Moderne de la Ville de
Paris, le Musée de la Chasse et de la
Nature, l’Hôtel National des Invali-
des, le Musée Cernuschi (Musée des
arts de l’Asie de la Ville de Paris), Le
Plateau, la Fondation EDF, l’Hôtel
Drouot (Drouot Formation), l’IESA,
l’Institut National de l’Audiovisuel
(INA). Fondé sur l’expérimentation
et le développement de pratiques
latérales, l’Iheap est un établisse-
ment qui tient compte des formes
à la fois les plus avancées et les plus
accessibles de la pratique de l’art.
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Le 2 mars 2013, Acri-Liberté. Intervenants : courants faibles, Liliane Viala et Sylvain Soussan
Les fondamentaux pédagogiques de
l’Institut des hautes études en arts
plastiques :
Une norme académique propreL’Institut des hautes études en arts
plastiques (Iheap) est bâti sur d’autres
valeurs que celles qui régissent géné-
ralement les écoles d’art et plus lar-
gement le monde de l’art. Avec ses
conditions et ses critères d’admis-
sion, son programme, son organisa-
tion, ses méthodologies et ses modes
opératoires, ses lignes de recherche
et d’expérimentation (LDRE), par la
nature des contenus proposés, les
finalités et les enjeux qui en décou-
lent, et ses critères d’évaluation et le
diplôme qu’il délivre, l’Institut des hau-
tes études en arts plastique affirme sa
propre norme académique.
Un désapprentissage de l’éducation artistiquePrendre des voies autres suppose de
se défaire des automatismes acquis
dans des écoles d’art, de mettre les
certitudes à l’épreuve des réalités en
permanente transformation.
Un établissement en trans-formation permanenteL’Iheap est impermanent. Il se
construit en même temps qu’il
avance. Cette transformation est ali-
mentée, voire incitée par l’horizon-
talité mise à l’œuvre.
Une notion de recherche revisitéeL’Iheap met en place le premier pro-
gramme qui donne un véritable sens
à la notion de recherche en art qui
ne pourrait être envisagée comme
une exploration des sentiers battus.
Sa formation d’excellence expéri-
mente d’autres manières d’envisager
la pratique de l’art que celles existant
aujourd’hui dans le paysage éducatif
artistique français et étranger.
Un pragmatisme à l’œuvreL’Iheap se propose de traiter de la
pratique artistique du moment ini-
tial de la réflexion jusqu’aux aspects
les plus pragmatiques inscrits dans
les réalités organisationnelle, écono-
mique, sociale et politique. Les par-
ticipants peuvent être opérationnels
à la fin de la session.Page 8
Spécificités
Un caractère extradisciplinaireBien que l’Iheap soit un établisse-
ment d’enseignement artistique,
son programme permet d’investir
les expériences vécues dans tous les
aspects de sa vie professionnelle et
privée.
Une association de différencesL’Iheap associe des participants aux
profils, horizons et besoins très dif-
férents :artiste, architecte, cadre,
employé, directeur de structure,
administrateur, enseignant, photo-
graphe, historien, paysagiste, philo-
sophe, politique, sociologue, scien-
tifique, théoricien… Il n’y a pas de
limite d’âge. L’Iheap est un environ-
nement cosmopolite, les participants
venant de plusieurs pays. Chaque
participant a des attentes propres
en fonction de son parcours, de sa
démarche et de son actualité, mais
ces attentes convergent aussi vers
des objectifs communs dans un
ensemble d’enseignements, d’ex-
périences pédagogiques et de dis-
positifs de travail inédits.
Une horizontalité d’approcheL’Iheap met en œuvre le principe de
l’horizontalité, un mode de fonction-
nement sans maître ni élève : une
logique collaborative, fondée sur le
partage de connaissances et d’ex-
périences et la mobilité des rôles.
La personne admise à l’Iheap est
considérée comme chercheur-expé-
rimentateur et non pas comme étu-
diant dans le sens habituel du mot.
Les participants ont un pouvoir de
décision sur l’organisation et le pro-
gramme de l’Iheap et peuvent pro-
poser à ce titre un ou plusieurs inter-
venants, une ou plusieurs séances
de travail, un ou plusieurs lieux de
déroulement des séances de travail.
Ils peuvent modifier l’organisation
du programme ou les méthodolo-
gies de travail. Certains participants
peuvent devenir intervenants à leur
tour ou encore jouer un rôle dans
l’organisation de l’Iheap.
Un contexte d’exceptionSous l’influence des courants de
pensée les plus stimulants, l’Iheap
propose un contexte d’exception Page 9
qui fait converger des perspectives,
active des potentiels et rend possible
des rencontres fructueuses et por-
teuses de collaborations à venir.
Un programme fortL’Institut des hautes études en arts
plastiques (Iheap) dispense un cur-
sus qui offre à ses participants l’op-
portunité de se libérer des acquis
hérités de l’histoire de l’art du 20e
siècle. Il propose également de met-
tre en évidence certains des enjeux à
l’œuvre dans l’art du 21e siècle, une
histoire en cours d’écriture à laquelle
les participants pourront éventuelle-
ment prendre part.
U n e éva lu at io n s a n s notationL’évaluation n’est pas notée. Elle est
faite en fin de cursus et répondra
à des modalités originales, chaque
session différentes. Elle fait l’ob-
jet d’observations écrites cristalli-
sées dans la lettre d’évaluation que
les étudiants-chercheurs-expéri-
mentateurs reçoivent en fin de ses-
sion avec le diplôme de l’Iheap. Un
suivi continu permet de contrôler
la progression du travail. Les critè-
res d’évaluation sont l’assiduité, la
qualité du travail fourni, la capacité
à le mettre en perspective et à citer
ses enjeux, la méthode de travail, la
persévérance, la cohérence, un cer-
tain état d’esprit libéré des contrain-
tes normatives de l’art, la structura-
tion de sa démarche, la conscience
de soi, la prise de risque, l’engage-
ment et la curiosité.
Une circulation entre des lieux de typologies extrême-ment différentesLes séances de travail se déroulent
à Paris, dans des lieux de typolo-
gie extrêmement différente : éco-
les, centres d’art, parkings, musées,
appartements, jardins, cafés, super-
marchés, galeries, sous-sols, centres
culturels, ambassades,… Certains
de ces lieux sont choisis en fonction
du sujet de la séance. Cette indif-
férenciation générale de lieux n’est
pas arbitraire et ne remet pas en
question l’importance du contexte ;
elle permet une fluidité stimulante,
une fraîcheur de réception, une aug-
mentation de l’attention.Page 10
La théorie et la pratique interdépendantesLes activités au sein de l’Iheap sont
d’ordre théorique et pratique dans
une interdépendance nécessaire.
La pratique résulte de la réflexion
qui à son tour est vérifiée et ajus-
tée par la pratique. La natures des
activités développées, théoriques et
pratiques est très variable selon le
profil du participant mais aussi en
fonction du projet que le participant
choisit de mener dans le cadre du
programme de l’Iheap.
Des lignes de recherche et d’expérimentation (LDRE)Les LDRE sont des problématiques
qui structurent la politique de recher-
che de l’Iheap. Les lignes de recher-
che évoluent dans le temps et s’en-
richissent en fonction de différents
apports. Le programme est articulé
les LDRE suivantes : L’invisuel, Sous-
traire, Terminologie, Économies, Stra-
tégie, Dépense, Passer à l’acte. L’ins-
cription du participant dans une ligne
se fait au travers du projet que le par-
ticipant développe au sein de l’Iheap
et qui sera rattaché à une LDRE.
Des unités de recherche et d’expérimentation (UDRE)L’activité effective de la recherche est
organisée en unités de recherche et
d’expérimentation (UDRE). Elle peut
être composée d’un seul participant
(UDRE individuelle) ou de plusieurs
(UDRE collaborative). La durée d’une
unité de recherche et d’expérimenta-
tion varie dans le temps.
Des cellules externes de recherche et d’expérimenta-tion (CEDRE)Les Cellules externes de recherche
et d’expérimentation (CEDRE) sont
des activités ponctuelles de recher-
che organisées ou co-organisées par
l’Iheap avec d’autres établissements.
Ces espaces d’expérimentation s’ins-
crivent dans les lignes de recherche et
d’expérimentation de l’Iheap (LDRE).
Une CEDRE se matérialise sous forme
d’opération, de projet, de workshop,
de conférence ou de débat, de ren-
contre discussion ou d’autre type
d’activité.
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Une access ib i l i té aux doctorantsLa politique de recherche de l’Iheap
permet aux doctorants de mener
leur projet de thèse dans une des
lignes de recherche et d’expérimen-
tation de l’Iheap en association avec
un autre établissement.
Des critères d’admission uniquesL’admission se fait sur la base de la
motivation du candidat, sans le tra-
ditionnel book d’artiste. Des critè-
res secondaires entrent en jeu mais
la motivation reste l’élément déter-
minant. Ce que les participants
ont fait avant nous importe moins
que le parcours que nous ferons
ensemble.
Des méthodologies et outils de travail rigoureuxUn plan de projet : le projet du parti-
cipant est ébauché à partir d’un plan
structuré qui lui permettra de mener
le projet de A à Z. Un rapport d’ex-
périence : le rapport d’expérience
est un document que le partici-
pant doit rédiger dans le cadre de
ses études. Le document fait état
de l’avancement de la recherche du
participant. Il doit inclure le projet
que le participant est amené à réali-
ser au sein de l’Iheap. Son élabora-
tion fait état d’un suivi approfondi
par le personnel de l’Iheap.
Un diplôme distinctL’objectif de l’Iheap n’est pas de pré-
parer à des carrières artistiques, ni
de délivrer un diplôme mais d’offrir
les conditions de développement de
démarches affranchies de stéréoty-
pes. Le diplôme délivré par l’Iheap
n’est qu’un document formel qui
atteste de cette expérience. L’Insti-
tut des hautes études en arts plasti-
ques (Iheap) délivre un Diplôme de
hautes études de recherche et d’ex-
périmentation – DHEA.
Des conditions d’inscription sans conditionsIl n’y a aucune condition d’inscrip-
tion à l’Iheap, ni de diplôme prére-
quis, pas même le bac, ni de limite
d’âge.
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Personnels et intervenantsAlexandre Gurita
Jean-Baptiste Farkas
Robert Storr
Ghislain Mollet-Viéville
Yves Michaud
Christian Ruby
Liliane Viala
Francesco Masci
Rose Marie Barrientos
Guillaume du Boisbaudry
Hubert Renard
Gilles Clément
Loïc Depecker
Cédric Mong-Hy
Anne Steiner
Briana Bray
Auguste Legrand
André Eric Létourneau
Sylvain Soussan
Philippe Mairesse
Simon Teroy
Aurélie Bousquet
Hsiang-Pin Wu
Alice Fournier
CollaborateursLauraine Dufour-Videloup
Anne-Sophie Pharès
Rose Marie Barrientos
Caroline Keppi
Juan Mendizabal
Alexei Kapichev
Ricardo Mbarkho
Comité scientifiqueIl est constitué du personnel de l’Ins-
titut des hautes études en arts plasti-
ques (Iheap), des intervenants asso-
ciés, des intervenants ponctuels et
des personnalités extérieures. Il est
consulté sur les questions relatives
aux activités de l’institut et émet des
avis en ce qui concerne les options
pédagogiques, l’organisation interne
et les relations extérieures.
Le 10 juin 2013, Fondation Paul Ricard. Intervenant : Robert Storr
MuséesMusée d’Art Moderne de la Ville de
Paris
Musée de la Vie Romantique
Musée Cognacq-Jay
Musée de la Chasse et de la Nature
Musée de l’Armée – Hôtel national
des Invalides
Maison de Victor Hugo
Musée Cernuschi / Musée des arts
de l’Asie de la Ville de Paris
Instituts culturelsMona Bismarck American Center for
art & culture
Institut Culturel Roumain
Centre Culturel de Serbie
Centre Culturel Irlandais
Maison de l’Amérique Latine
Institut Néerlandais
Maison du Danemark
Maison d’Europe et d’Orient
Centre Culturel Algérien
Instituto Cultural de México
Instituto Italiano di Cultura
Instituto Cervantès
Institut Culturel Bulgare
FondationsFondation EDF
Fondation d’entreprise Ricard
GaleriesYgrec – ENSAPC
Galerie Jérôme de Noirmont
Russian Tearoom
Galerie Magda Danysz
Galerie Italienne
OrganisationsInstitut National de l’Audiovisuel,
Inathèque (INA)
Centre Pompidou / BK
Le Plateau / Frac Île-de-France
Mains d’Œuvres
La Bellevilloise
La Maison des Métallos
AssociationsAcri Liberté
La Ferme du Bonheur
Établissements d’enseignementInstitut Supérieur des Arts (IESA)
École Nationale Supérieure du Pay-
sage de Versailles
Hôtel Drouot / Drouot Formation
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Nos partenaires
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Ce qu’il convient d’oublier
de l’art du XXe siècle
L’objet d’art
Le visuel
L’institution de l’art
L’agir seul, l’isolement, la critique
L’exposition, présenter et faire connaître
Une terminologie obsolète
La nouveauté, le progrès, la croissance
Le marché de l’art
L’éducation artistique
Le spectateur
Ce qui pourrait libérer l’art du XXIe siècle
de l’art du XXe siècle
L’invisuel
La désobéissance aux autorités de l’art
La stratégie
L’agir groupé, la critique augmenté
Opérer dans la réalité quotidienne
Une mise à jour de la terminologie de l’art
Le moins comme état d’esprit
Des économies parallèles au marché de l’art
Refuser ou désapprendre
Le public d’indifférence
Institut des hautes études en arts plastiques (Iheap)
Les sujets traités par grandes catégories
Le programme de l’Iheap permet :
- de développer un esprit critique;
- de se forger un point de vue sub-
jectif sur l’art;
- d’expérimenter la pratique non
conforme et de maîtriser des nouvel-
les approches de la pratique de l’art;
- d’avoir la possibilité de prendre
part à une histoire de l’art en cours
d’écriture;
- de construire une démarche
qui soit l’expression de sa propre
subjectivité;
- d’avoir un haut niveau d’études;
- de développer un projet;
- de développer une démarche indé-
pendante du marché de l’art;
- de posséder des clés pour mettre
en place une économie adaptée à la
spécificité de son travail;
- d’envisager une production d’œu-
vres nécessitant des moyens finan-
ciers négligeables ou nuls;
- d’appliquer des compétences acqui-
ses à tous les aspects de sa vie pro-
fessionnelle et privée;
- d’acquérir les bases d’un certain
état d’esprit libre qui pourra rendre
possible une reformulation de soi et
de son activité.
L’Iheap s’adresse à :
- ceux qui souhaitent compléter leur
formation;
- ceux qui souhaitent reformuler ou
enrichir leur pratique artistique ou
expérience professionnelle et expé-
rience de vie;
- ceux qui souhaitent jouer un rôle
dans l’art en train de se faire;
- ceux qui après plusieurs années
d’école d’art souhaitent mettre à
mal un carcan;
- ceux qui rejettent l’art tel qu’il est
pratiqué communément;
- ceux qui attendent d’une école
d’art qu’elle soit plus qu’un contexte
de production artistique;
- ceux qui, dans des conditions expé-
rimentales, cherchent à mettre des
questions essentielles au travail;
- ceux qui cherchent un contexte
stimulant et désirent faire des
rencontres porteuses de futures
collaborations;
- ceux qui souhaitent trouver de
nouvelles ressources;
- aux atypiques et curieux;
- aux exclus des écoles d’art.
L’Iheap associe des participants aux
profils extrêmement différents.Page 16
Enjeux et finalités
Participants
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Le 13 mars 2013, Galerie Jérôme de Noiremont. Intervenant : Yves Michaud
L’inscription au concours d’admis-
sion de l’Iheap se fait en deux éta-
pes, exclusivement en ligne.
Pré-admissionLes candidats doivent faire parvenir
à l’Iheap un formulaire d’inscription
dûment rempli avant la date limite
de dépôt. Le formulaire comporte
un texte de motivation dans lequel
le candidat explique pourquoi il sou-
haite intégrer l’Iheap. À la place de
ce texte le candidat peut joindre un
fichier son avec un enregistrement.
AdmissionLes candidats pré-admis sont convo-
qués à un entretien avec le jury. Le
concours d’admission comporte une
épreuve de présentation de la démar-
che du candidat devant un jury qui
l’interroge aussi bien sur son travail
que sur ses centres d’intérêt et sur
ses motivations à intégrer l’Iheap. Un
entretien oral en français, éventuelle-
ment à distance via Skype, permet de
sélectionner les candidats admis. Cer-
tains candidats pourront être invités
à passer un entretien téléphonique.
Conseils pratiquesSi la date limite de dépôt de la candi-
dature peut sembler très éloignée, il
est pourtant fortement conseillé de
se porter candidat le plus tôt pos-
sible. Pour les candidats étrangers,
l’obtention d’un visa peut prendre
beaucoup de temps.
Critères d’admissionLe principal critère d’admission est la
motivation du candidat. Les autres
critères : sa personnalité, sa polyva-
lence, son ouverture, sa curiosité, sa
disponibilité, sa capacité d’adaptation
et d’évolution dans des environne-
ments internationaux et multicultu-
rels, son aptitude au travail collabora-
tif, son goût pour l’expérimentation
et le risque, la potentialité du travail
proposé, les places disponibles.
Secrétariat pédagogiquePour toute demande d’aide à l’ins-
cription contacter :
Alice Fournier
Secrétaire pédagogique
T : 0033 (0)1 76 50 07 07
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Admissions