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Fédération Française d’Equitation – www.ffe.com Sommaire Le cheval sous tous les angles Cette collection de fiches thématiques sur les différents aspects de l’équitation en France ouvre des perspectives pour présenter l’équita- tion et ceux qui la font vivre sous des angles variés. Les fiches sont actualisées en permanence sur internet et complétées au fur et à mesure des besoins. Elles sont libres de droits et peuvent être insérées librement dans tous dossiers de présentation ou dossiers de presse. Contact : FFE Développement Parc Equestre 41600 Lamotte. Téléphone : 02 54 94 46 71 / 72 / 76. Fax : 02 54 94 46 77. L’équitation en France Photo : FFE/DL Photo : E Knoll Photo : MyZomm Photo : FFE/F Chéhu Photo : FFE/PSV/Bricot Les différentes pratiques Le baby poney Du côté des seniors Premier sport féminin Où sont les hommes ? Les principales activités La compétition Les disciplines Olympiques Les disciplines internationales Les disciplines de tradition et émergentes L’approche éthologique Le tourisme équestre Le cheval solidaire La compétition handisport Le Brevet Fédéral Equihandi L’Equithérapie Cheval et handicap dans l’histoire L’insertion et la socialisation par le cheval Les métiers du monde équestre Des métiers d’avenir Les métiers des centres équestres Les métiers autour du cheval Le cheval comme autrefois Les gardes à cheval Les chevaux territoriaux Le débardage Le cheval en références La FFE en chiffres Le poids économique de la filière cheval Expressions, proverbes et citations Origines du pur-sang anglais

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Page 1: L’équitation en France

Fédération Française d’Equitation – www.ffe.com

Sommaire

Le cheval sous tous les anglesCette collection de fiches thématiques sur les différents aspects del’équitation en France ouvre des perspectives pour présenter l’équita-tion et ceux qui la font vivre sous des angles variés.Les fiches sont actualisées en permanence sur internet et complétéesau fur et à mesure des besoins. Elles sont libres de droits et peuventêtre insérées librement dans tous dossiers de présentation ou dossiersde presse.Contact : FFE Développement Parc Equestre 41600 Lamotte.Téléphone : 02 54 94 46 71 / 72 / 76. Fax : 02 54 94 46 77.

L’équitation en France

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Les différentes pratiques

Le baby poneyDu côté des seniorsPremier sport fémininOù sont les hommes ?

Les principales activités

La compétitionLes disciplines OlympiquesLes disciplines internationalesLes disciplines de tradition et émergentesL’approche éthologiqueLe tourisme équestre

Le cheval solidaire

La compétition handisportLe Brevet Fédéral EquihandiL’EquithérapieCheval et handicap dans l’histoireL’insertion et la socialisation par le cheval

Les métiers du monde équestre

Des métiers d’avenirLes métiers des centres équestresLes métiers autour du cheval

Le cheval comme autrefois

Les gardes à chevalLes chevaux territoriauxLe débardage

Le cheval en références

La FFE en chiffresLe poids économique de la filière chevalExpressions, proverbes et citationsOrigines du pur-sang anglais

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Les différentes pratiques

La plupart des poney-clubs ac-cueillent les enfants à partir de5 ans mais certains ont unesection Baby poney qui s’a -dres se aux tout petits, de 18mois à 4 ans.

Principe du Baby poney

Monter à cheval dès l’âge de 18 mois,c’est possible et même bénéfique. Quelque soit son âge, sa taille et son carac-tère, l’enfant peut trouver un poney à samesure. Le Baby poney n’est pas un vé-ritable « cours d’équitation » mais plu-tôt une séance de prise de contact avecle poney et d’exercices de psychomotri-cité.

Pendant des séances courtes de 15 à30 minutes afin d’optimiser sa concen-tration, l’enfant apprend à se familiari-ser avec son poney : il le brosse, luidonne à manger, lui parle et instaurepeu à peu une relation de complicité etde confiance.

Les résultats sont manifestes : le toutpetit développe son sens de l’équilibre,sa capacité psychomotrice, sa sociali-sation, apprend à devenir autonome, àrespecter les règles et à avoir confianceen lui.

Relation bébé/poney

Vers 4 mois :le poney échange très tôt avec l’enfant,par les interactions du regard. Dès 4mois, les bébés leur témoignent ungrand intérêt. Ils restent sur les genouxde leurs parents et observent la reprise(leçon d’équitation) des plus grands.

Vers 6 - 8 mois :la relation à l’animal est très proche, im-médiate car tous deux pratiquent lacommunication émotive. Le bébé res-sent toutes les émotions des autres,tout comme le poney qui est un animalhyper émotif.

Vers 10 - 12 mois :l’enfant développe son autonomie, il aenvie d’agir seul et de monter à poney.Avant d’accéder à son désir, il est im-portant qu’il assiste à des reprises, qu’ilsache ce qui l’attend en regardant ceque font les autres.

Vers 18 mois - 2 ans :en manège, avec des poneys dressés,le petit peut monter seul, au pas et par-fois même au trot. Il peut aussi faire desbalades à condition qu’un adulte tienneles rênes de sa monture.

Vers 3 ans :il peut diriger tout seul son poney dansdes espaces sécurisés.

Une expérience de longuedate : La Forêt de Moulière

Le club de la Forêt de Moulière, dirigépar la famille Rabouan a fait découvrirle baby poney au public du Salon duCheval de Paris dont il est un habituéexpérimenté. Sa signature est l’asso-ciation de la musique à la découverte duponey. Les enfants occupés à suivre lerythme se mettent en selle de manièretout à fait naturelle. www.mouliere.com

Une méthode parmi d’autres : la méthode Milet

Claudine Pelletier - Milet fonde sa pé-dagogie sur neuf années d’observationssur la mise à poney du petit dès 18mois. Auteur de l’ouvrage Un poneypour être grand paru aux éditions Belinqui se fonde sur la psychopédagogie dujeune enfant, Claudine Milet travailleavec l’Education Nationale, des méde-cins et psychologues. Sa méthode a étéélaborée avec des psychiatres, psycha-nalystes, psychologues, psychomotri-ciens et éducateurs. Voir Ref 56 p34.

Trophée FFE Generali de l’innovation pédagogique 2008L’équitation pour les moinsde 4 ans a été le thème duTrophée FFE Generali del’innovation pédagogique2008. Découvrir les propositionsdes clubs primés Ref 102ou www.ffe.com / Espacepédagogie / Accueil.

Le baby poney

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Les différentes pratiques

La pratique de l’équitation neconnaît pas de limite d’âge. Iln’est pas rare que de jeunes re-traités se mettent à l’équitation(55 / 60 ans). Les clubs adap tentdans ce cas leur enseignementainsi que les chevaux.

Attentes

Les adultes et seniors privilégient l’équi-tation nature et l’animal cheval. Besoinde contact avec le cheval, désir de re-lation avec la nature et évasion sontleurs 3 principales attentes. La pédago-gie requise pour ce public est celle duplaisir avant tout. Les adultes et seniorsmanifestent également l’envie de maî-triser leur apprentissage. D’où la né-cessité d’avoir des chevaux conforta-bles et bien dressés qui ne leur réser-veront pas de mauvaise surprise. Lesadultes développent la communicationavec leur monture et prennent le tempsde connaître l’animal afin de progresserau mieux. Confort, convivialité et diver-sité sont essentiels : plus qu’un sport,l’équitation est pour eux un état d’esprit,l’occasion de faire partie d’une famille.Il est fréquent également que des re-traités ayant arrêté l’équitation à l’ado-lescence se remettent en selle et re-nouent avec leur passion d’antan.

Activités

Il est indispensable de prendre descours pour maîtriser les trois alluresavant de s’adonner à une activité enparticulier. Une bonne forme physiqueest également nécessaire. Il est recom-mandé de faire quelques étirementsavant de monter et après la séance afind’éviter les courbatures.

A côté de la randonnée, le dressage etl’équitation éthologique, axés sur lacommunication avec le cheval, recueil-lent les suffrages des seniors. Cepen-dant une large palette de disciplines leurest proposée : CSO, TREC, Attelage,Equitation western, Endurance, Polo…Il

y en a pour tous les goûts ! Certainsadultes ou seniors s’adonnent à d’au-tres disciplines plus insolites comme leYoseikan Bajutsu, tir à l’arc à cheval, oul’équitation de travail, s’intéressant àl’aspect fortement culturel de ces activi-tés.

La compétition aussi

La FFE propose des catégories de com-pétition adaptées à tous les âges. Côtéseniors, on distingue :

26 ans maximum : Jeune Senior27 ans et plus : Senior40 ans et plus : Major

Vainqueur de la finale du Top 10 à 60 ansMichel Robert a bluffé laplanète cheval avec un re-tour au premier plan inter-national l’année de ses 60ans qui lui a fait conclure lasaison 2008 dans les 10premiers du classementmondial des cavaliers desaut d’obstacles et meilleurFrançais. Premier cavalier françaisqualifié pour cette presti-gieuse finale qui fêtait ses 10 ans à Bruxelles en décembre 2008, il a raflé lamise en l’emportant face à ses 9 collègues du top 10. Maître des maîtres à 60ans après 35 ans de carrière au plus haut niveau, le cavalier Rhône-Alpin s’estoffert le plus beau des cadeaux d’anniversaire avec la complicité de Kellemoide Pepita.

Trophée FFE Generali de l’Innovation Pédagogique 2003Stratégies d’accueil des publics adultes, tel était le premier thème du Trophée FFEGenerali de l’Innovation Pédagogique. Découvrir les initiatives des clubs primésdans la Ref 40 ou sur www.ffe.com / rubrique Pédagogique : http://www.ffe.com/pedagogie/pdf/ref40_tip_2003.pdf

Du côté des seniors

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Les différentes pratiques

Avec plus de 550 000 femmeslicenciées à la Fédération Fran- çaise d’Equitation, l’é qui ta -tion confirme en 2010 sonrang acquis il y a quel quesannées de premier sport fémi-nin en France.

80% de cavalières

Les cavalières sont 558 000 à avoir pris unelicence en 2010, dont 104 000, toutes tran -ches d’âges confondues, à posséder une li-cence de compétition. Les hommes sont,quant à eux, 128 000 licenciés pratiquantsdont 28 000 licenciés compétition. Une nettesupériorité pour les femmes qui dominentles sports équestres. Parmi ces dames etces demoiselles, 170 000 ont 10 ans oumoins, 160 000 ont de 11 à 14 ans, 103 000ont de 15 à 21 ans et 125 000 ont 21 ans etplus. Chiffres arrondis. Voir les chiffresexacts sur www.ffe.com/ffe/Statistiques.A noter que ce sont dans les tranches d’âgeles plus jeunes et les plus âgées qu’ontrouve le maximum de représentants dusexe fort. Voir www.ffe.com / infos / Etudes/ Géomarketing..

Une féminisation du métier

Très logiquement, les métiers d’encadre-ment de l’équitation se féminisent. Oncompte environ 50% de femmes parmi lesdirigeants d’établissements équestres et les

nouveaux statuts fédéraux leur réservent cequota de places dans les structures diri-geantes de la FFE. Aujourd’hui, le moniteurd’équitation est plus souvent une monitriceet les filles sont très majoritaires parmi lesjeunes en formation du BP JEPS qui pré-pare au métier. Elles sont nombreusesaussi parmi les guides et accompagnateursde tourisme équestre, conjoints collabora-teurs, grooms et elles assurent le plus sou-vent la gestion administrative des centreséquestres.

Une féminisation du matériel

La prédominance des femmes, jeunes filleset petites filles dans le monde de l’équitationse ressent jusque dans le matériel : tapis deselle, protège-boulets, cloches, amortisseuren voient de toutes les couleurs. Du mauveau rose en passant par le fuschia et lesstrass, le féminin envahit les selleries. Finiesles couleurs fades, place au fluo !

Une seule question : pourquoi ?

Aucune thèse n’a encore véritablement étésoutenue sur l’engouement des femmespour l’équitation. Quelques pistes :

L’équitation est un sport totalementmixte. En le choisissant, les femmes rivali-

sent à armes égales avec les hommes. Laréussite, même au plus haut niveau, estsouvent féminine. Le dressage est hyper fé-minisé. Anky Van Grunsven, la seule triplemédaillée individuelle olympique, est unejeune femme qui a même annoncé qu’elleétait enceinte à l’issue de sa victoire àAthènes. Le concours complet compte demultiples grandes championnes. En sautd’obstacles, Alexandra Ledermann a été lapremière femme championne d’Europe etMeredith Michaels Beerbaum, la premièreN°1 mondiale féminine.

L’équitation est un sport de couple où laforce athlétique du cheval est plus détermi-nante que celle du cavalier.

Le grooming qu’implique l’équitation esten phase avec l’aptitude au bichonnageperçue comme féminine.

L’équitation est un sport exigeant. Lespetites filles sont en général plus persévé-rantes que les garçons qui se laissent plusfacilement arrêter par une phase difficile.

Les filles sont plus grandes et plus pré-coces que les garçons au même âge et lesgarçons ont tendance à fuir un milieu où ilsont du mal à prendre le leadership.

Le cliché est que le rapport des femmesaux animaux serait davantage fondé sur lacomplicité, tandis que celui des hommes re-poserait plus sur la soumission. Quoique…

Pénélope Leprévost parmi les vainqueurs de la Meydan Nations Cup

Pour la 2e année consécutive, Pénélope Leprévosta contribué à la victoire de la France dans la Mey-dan FEI Nations Cup, autrement dit la super liguedes épreuves par équipes sur les 8 plus grandsCSIO5* du Monde.Cette jeune femme de 30 ans, élève de Michel Ro-bert et maman d’une petite Eden s’est formée surle circuit ligue 2 où elle a contribué à la victoire dela France en 2007. Figure de proue du saut d’obs-tacles français, Pénélope, dont le fan club est trèsactif, bénéficie des portes ouvertes avant elle parAlexandra Ledermann qui fut la 1ère femme cham-pionne d’Europe en 1999. Voir son site internet :www.penelope-leprevost.com

Premier sport féminin

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Les différentes pratiques

La répartition des pratiquantset compétiteurs masculins etféminins n’est pas homogènedans toutes les disciplines, nià tous les niveaux. Inventairedes secteurs de l’activitééquestre où ont tendance àse concentrer les hommes.

Sports équestres collectifs

L’engagement physique lors des mar-quages, le fait de jouer en équipe un jeu

de ballon qui a des points communsavec le basket et le rugby font sansdoute le succès du horse-ball auprèsdes garçons. La discipline est plébisci-tée par les adolescents. Les filles, présentes à petit niveau, se ra-réfient à mesure que le niveau monte.Les pros élite, comptent un champion-nat mixte et un championnat féminin ré-servé aux cavalières. Pour des raisonssans doute voisines, le polo est trustépar les hommes et les garçons dès le ni-veau cadet.

Tourisme équestre

Les hommes sont deux fois plus nom-breux parmi les touristes équestres queparmi les cavaliers à poney. Le cavalierau long cours qui traverse la Franceavec sa monture est plus souvent unhomme et la randonnée à cheval ou enattelage est un loisir qui reste encoreassez masculin.

Compétition83% de féminines parmi les compéti-trices des clubs. 35% parmi les pros. Tel

est le verdict des statistiques 2010.

Hommes au top

Les tops 10 affichent rarement le rose.Les leaders dans les 6 principales disci-plines seniors sont des hommes à l’ex-ception du saut d’obstacles où PénélopeLeprévost est 2e. Depuis Marie-Christine Duroy, leconcours complet n’a plus trouvé de lea-der féminin. Les femmes se taillent plus facilementleur place en dressage, endurance ethunter.

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Trophée de l’innovation pédagogique FFEGenerali 2006

Symbole du déficit masculin enéquitation, le sujet du Trophéede l’Innovation PédagogiqueFFE Generali 2007 portait surles stratégies à mettre enœuvre pour que les garçonsaient envie de monter et decontinuer à monter à cheval.

Voir la présentation des initia-tives primées dans la Ref 77 ousur www.ffe.com

Où sont les hommes ?

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Source : classements permanents relevés le 23 août 2010 sur www.ffe.com / Rubrique FFEcompet

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1 TOUZAINT NICOLAS2 LYARD CEDRIC3 SCHAULY MCH DONATIEN4 TEULERE JEAN5 DHENNIN DIDIER6 WILLEFERT ADC DIDIER7 LIVIO MAXIME8 VIGEANEL ERIC9 LEMOINE MATHIEU

10 LEROY PASCAL

1 COUDRY THIBAULT2 HORDE ANTHONY3 MARTIN FABRICE4 CHOUZENOUX STEPHANE5 ARRIAT ARRIAT6 BASTY LOUIS7 JELOWICKI LAURENT8 JUNG PIERRE9 THIRIEZ OLIVIER

10 BARRE JEAN-PIERRE

Concours complet

1 STAUT KEVIN2 LEPREVOST PENELOPE3 GUILLON OLIVIER4 DELESTRE SIMON5 ANCIAUME TIMOTHEE6 ROBERT MICHEL7 HUREL JEROME8 BATILLAT GUILLAUME9 DELMOTTE NICOLAS

10 KAWIAK IGOR

Saut d’obstacles Pro

1 GOYNENEIX SEBASTIEN2 DEYNA ERIC3 DEBOST FABIEN4 MOREAU JEREMY5 BOURDON NADEGE6 MOISSONNIER PRISCILLA7 MONNET PHILIPPE8 MERGNAC NICOLAS9 VANLANDEGHEM PAULINE

10 LALANDE INGRID

Hunter

1 RIOU LISA2 GONCALVES LAETITIA3 LISSARRAGUE BARBARA4 MOSTI LAURENT5 LAFAURE JULIEN6 CHAKIL SARAH7 BEGAUD JACK8 TILQUIN GREGOIRE9 ATGER VIRGINIE

10 LAPORTE ROMAIN

Endurance

1 BOBLET MARC2 SIAT JEAN PHILIPPE3 SIAUVE GILLES4 CHILDERIC STEPHANIE5 COLLIER STEPHANIE6 SUBILEAU PIERRE7 ISSARTEL REMY8 MATHIEU GABRIELLE9 MARTIN LUDOVIC

10 PERRING HUBERT

Dressage

Attelage à 4 chevaux

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90%

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70%

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50%

40%

30%

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0%Club Amateur Pro

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Les principales activités

A chacun son projet

« Un projet sportif pour chacun, descircuits d’excellence pour les meil-leurs.» Tel est le principe du schéma sportif fé-déral qui s’appuie sur 4 Divisions de ca-valiers : Club, Ponam, Amateur et Pro.

Les épreuves Club sont les plus ac-cessibles.

Les épreuves Ponam vont jusqu’auniveau championnat des As qui est le vi-vier des équipes de France pour leschampionnats d’Europe poney.

Les épreuves Amateur sont accessi-bles à partir du Galop 7. Elles débou-chent sur des championnats réservésaux meilleurs des classements perma-nents et sur le Meeting des Proprié-taires qui est ouvert à tous les amateurspropriétaires (eux ou leur famille) deleur cheval.

Les épreuves Pro sont celles quiconduisent à représenter la Francedans les grands concours internatio-naux et aux Jeux Olympiques.

Ecole de la vie

La compétition apprend à gérer leséchéances et les émotions. Elle donneun vrai goût de la compétitivité. Le suc-cès est la conséquence du travail bienfait et de la capacité à tirer les leçonsdes erreurs.

Circuit Club

Accessible dès le Galop 2, le circuit clubà poney et à cheval propose un projetde saison d’une dizaine de sorties enconcours débouchant sur la qualifica-tion pour les championnats de France àLamotte.Le Grand Tournoi est le rendez-vousdes sports équestres collectifs à la Pen-tecôte. Le Generali Open de Francerassemble une quinzaine de disciplinesen juillet. C’est l’occasion unique de déplace-ments festifs et sportifs en famille.Les championnats poneys et clubs pri-vilégient les épreuves par équipe, dontles carrousels et les Coupes qui per-mettent à tout le club d’exprimer sacréativité dans une présentation costu-mée en musique.

Circuit amateur

Le circuit amateur draine sur les terrains deconcours de France tous les dimanchesdes mordus qui sont souvent propriétairesde leur cheval et qui font le plus souvent ledéplacement en famille. Une dizaine dedisciplines comportent des épreuves ama-teur. Galop 7 minimum obligatoire.

Circuits Pro

Les Pro se retrouvent en semaine surles épreuves de formation pour lesjeunes chevaux organisées par la SHF,Société Hippique Française et le week-end sur les épreuves pour chevaux de 5ou 6 ans et plus. Se retrouvent dans cesconcours à la fois les cavaliers profes-sionnels formateurs de chevaux et lescavaliers qui ont l’objectif d’intégrer leséquipes de France.

Circuits et championnats de FranceCircuits d’excellence

French Tour : Circuit desplus grands concours inter-nationaux en FranceGrand National : Circuit desplus grands concours natio-naux en FranceHorse-ball pro élite : Cham-pionnat par matches aller etretour des 8 meilleureséquipes en FranceTournée des As : 2 circuits réservés aux meilleurs juniors à poney et à cheval.

Championnats de France

Réservés aux mieux classés des classements permanents :Master Pro, Championnats de France Amateur, Championnats des As

Ouverts à tous les cavaliers ayant satisfait aux exigences de participations aucours de la saison :Generali Open de France, session poneys ou session clubsGrand Tournoi des sports équestres collectifs, Meeting des Propriétaires.

La compétition

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Kevin Staut, champion d'Europe de saut d'obstacles

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Les principales activités

Les disciplines équestres inscrites au programme des Jeux Olympiques ont varié au cours desolympiades. Actuellement, il y en a trois : le saut d’obstacles, le concours complet d’équitation etle dressage. S’y ajoutent les épreuves paralympiques en dressage.

Les disciplines olympiques

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Définition : Le saut d’obstacles consisteà enchaîner un parcours d’obstacles sansfaute. Les épreuves sont destinées à dé-montrer chez le poney/cheval sa franchise,sa puissance, son adresse, sa rapidité etson respect de l’obstacle et chez le concur-rent, la qualité de son équitation.

Audience : Le saut d’obstacles est la disci-pline leader en France. Elle représente plusde 80 % de l’activité concours, aussi bien entermes de compétiteurs, que d’épreuves oud’engagements en compétition.

Atouts : Elle a cet avantage d’être unediscipline facile à comprendre. Le néophytevoit si la barre tombe ou non et le chrono ditqui va le plus vite sur le tour. Même si dessubtilités de jugement se rencontrent par-fois, le verdict des barres et du chrono estaccepté par tous. C’est une discipline quidevient de plus en plus technique. On al-lège les barres, on alterne les fouléeslongues où le cheval doit s’étendre et lesfoulées courtes où il doit se comprimer. Oncomplique avec des options insensées pourgagner les barrages, comme un certain sautde buisson aux derniers JO…

Définition : Le concours complet consisteà enchaîner 3 tests :

Le dressage valide le bon emploi desaides du concurrent et la qualité dudressage des poneys / chevaux.Le cross permet de vérifier la franchisedu couple et la maîtrise d’une vitesseimposée en équitation d’extérieur.Le saut d’obstacles révèle l’aptitude àenchaîner un parcours, la bonne attitudeet des gestes techniques justes.

Le concours complet nécessite que le ca-valier ait une expérience des 3 disciplineséquestres et une connaissance précise descapacités de son poney / cheval. Le poney/ cheval exprime des compétences résultantd’un entraînement judicieux et rationnel.

Atouts : Discipline reine de l’homme decheval, le concours complet est appréciépar la complémentarité des tests qu’il com-porte. Les adeptes du complet aiment lecompagnonnage avec leur cheval pour unecompétition qui s’inscrit dans la durée, dufait de la succession des trois tests avec lemême cheval.

Définition : La compétition de dressageconsiste à exécuter des enchaînements defigures qui mettent en valeur les différentesallures et la locomotion du cheval. Le dres-sage a pour but le développement d’unponey ou d’un cheval au moyen d’une édu-cation harmonieuse. Il a pour conséquencede le rendre calme, souple, délié et flexiblemais aussi confiant, attentif et perçant, étantainsi en parfaite harmonie avec son cava-lier. Il constitue une base pour toutes lesdisciplines équestres et un support idéal entant qu’école des aides afin d’amener le ca-valier à utiliser dans l’harmonie un chevalou un poney dressé, puis progressivementà le dresser lui-même.

Atouts : Aux confins du sport et de l’artéquestre, le dressage est une discipline exi-geante qui peut révéler des moments depure magie quand le cheval semble danserau rythme de la musique avec souplesse etélasticité. Les tours d’honneur au botte àbotte et au passage, cette allure où le che-val semble chercher très haut le terrain oùil reposera ses pieds, font naître bien desvocations.

Kevin STAUT, champion d’Europe

individuel, Windsor, 2009

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Nicolas TOUZAINT, champion

olympique par équipe, Athènes 2004

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Marc BOBLET, champion de France

Individuel, Saumur 2008

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Les principales activités

A côté des 3 disciplines olym-piques, existent 7 disciplinesdonnant lieu à des rencontresinternationales. 4 d’entre elless’ajoutent aux olympiques,lors des Jeux Mondiaux quiont lieu tous les 4 ans à mi-olympiade et qui accueillentaussi des épreuves para-équestres. Les 3 autres don-nent lieu à des championnatsinternationaux dans des ca-dres bien définis.

Disciplines des Jeux Mondiaux

Attelage : Cette discipline de tra-dition où une voiture est atteléederrière un ou plusieurs poneys /

chevaux comporte jusqu’à 3 tests : dres-sage, marathon et maniabilité. Ces épreuvesvalident la compétence et l’habileté du me-neur et permettent de tester la bonne condi-tion physique, la franchise, la soumission etla souplesse des poneys / chevaux.

Endurance : L’endurance éques-tre pratiquée individuellement ouen équipe est caractérisée par

des épreuves d’extérieur courues à vitesseimposée ou libre sur un itinéraire baliséavec des examens vétérinaires validant lacapacité du poney / cheval à parcourir delongues distances.

Reining : Discipline reine del’équitation western, le Reiningconsiste à exécuter des enchaî-

nements de figures visant à mettre en va-leur la finesse du dressage, la maniabilitéet l’attitude du cheval guidé entre des rênessouples sans résistance apparente.

Voltige : La voltige en cercle meten scène un ou plusieurs volti-geurs qui évoluent sur un poney /

cheval au pas ou au galop tenu en longe.Le poney / cheval est équipé d’un surfaix etd’un large tapis permettant aux voltigeursd’effectuer une série de figures où l’équili-bre et les aptitudes physiques sont pleine-ment mobilisés.

Signalons que le dressage pa-raéquestre réservé aux cavaliershandisport a été ajouté au pro-

gramme des Jeux Mondiaux en 2010.

Autres disciplines internationales

Horse Ball : sport collectif àponey / cheval, le horse-ball meten présence deux équipes de six

cavaliers, dont 4 sur le terrain et 2 rempla-çants. Les joueurs doivent ramasser à terre,sans jamais descendre de poney / cheval,un ballon pourvu de six anses en cuir et,par un jeu de passes, d’attaques et de dé-fenses, l’envoyer dans des buts fixés enhauteur aux extrémités du terrain.Classée discipline régionale pour l’Europepar la FEI.

Polo : Le jeu de polo club met enprésence deux équipes de troiscavaliers et éventuellement trois

remplaçants qui doivent envoyer une balleavec un maillet, dans des buts situés àchaque extrémité du terrain.Discipline gérée internationalement par laFIP, Fédération Internationale de Polo etnationalement par la FFP, Fédération Fran-çaise de Polo. La FFE organise le GrandTournoi de polo club.

Pony-games : jeux pratiqués enligne et en relais. Sport d’équipeoù chacun évolue individuelle-

ment, les Pony-Games sont de nature àpréparer, sous une forme ludique, l’appren-tissage de toutes les techniques équestres.La vitesse, l’habilité motrice et l’aisance àcheval sont les facteurs prédominants pourréaliser son parcours sans erreur en étantle plus rapide. Discipline gérée internatio-nalement par une amicale anglo-saxonne.

TREC, Techniques de Randon-née Equestre de Compétition :Les compétitions de TREC, ou-

vertes à tous les équidés, distinguent lameilleure équipe ou le meilleur couple dansdiverses applications des techniques derandonnée équestre. Un TREC se com-pose de trois ou quatre tests : le test de pré-sentation du couple, sauf pour les niveauxPro Elite, le test du Parcours d’Orientationet de Régularité - POR, le test de la Maî-trise des Allures – MA et le test du Parcoursen Terrain Varié - PTV. Le TREC développel’autonomie et la capacité du cavalier às’orienter en pleine nature et à franchir lesdifficultés naturelles que l’on peut rencon-trer à l’extérieur avec une gestion maîtriséede l’effort de sa monture. Discipline géréeinternationalement par la FITE, FédérationInternationale de Tourisme Equestre.

Le TREC en attelage reprend lesprincipes du TREC monté pourles attelages.

Discipline de création récente par le CNTE,Comité National de Tourisme Equestre etgérée internationalement par la FITE.

* Les définitions sont extraites du Règlement des compétitions FFE

Les disciplines internationales

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Plus anciennes, pour les dis-ciplines de tradition, ou plusrécentes, pour les disciplinesémergentes, une quinzainede disciplines ou de pra-tiques donnent lieu à des ren-contres en compétition.

Courses : le partenariat entrela FFE et l’Association des Ca-valiers de Courses Amateurs

de France, ACCAF, a pour but de déve-lopper l’équitation de course au galopauprès des cavaliers pratiquant l’équi-tation dans les établissements affiliés àla FFE et de faire découvrir le mondedes courses aux cavaliers de club entant qu’acteurs. Les courses sont me-nées par un leader qui ne participe pasau classement de l’épreuve. Il a unemission de contrôle.Des courses de trot attelé à poney sontorganisées dans le cadre du Trop TopTour en partenariat avec la SECF.

Equifeel : tests ludiques àpied où le cavalier choisit desniveaux de difficulté de contrat

pour mettre en valeur sa complicitéavec son poney / cheval. Le but del’Equifeel est de donner au cavalierd’avantage de compréhension du poney

ou du cheval, de réflexion et de ressentidans ses interactions avec lui.

Equifun : épreuve d’animationinscrite dans un projet de pé-dagogie ludique. Il s’agit de

réaliser un parcours composé d’unesuccession de dispositifs à effectuer auchronomètre. Ces dispositifs alternentmaniabilité, saut et adresse et compor-tent des options de franchissement dedifficulté variable.

Equitation Camargue : l’E -qui tation Camargue est l’héri-tière d’une tradition séculaire

propre aux cavaliers du delta du Rhôneet de son environnement culturel. C’estune équitation française de travail tradi-tionnellement destinée à l’élevage ex-tensif des taureaux sauvages de raceCamargue.

Equitation Western : équita-tion de tradition venue desEtats-Unis et propre aux cow-

boys. C’est une équitation de travail des-tinée traditionnellement à l’élevage ex-tensif, au gardiennage et au déplace-ment des troupeaux dans l’ouestaméricain. L’équitation Western comptede multiples disciplines. Le Reining estaux Jeux Mondiaux (cf fiche 6). Le Bar-rel-Race est géré à part (cf ci-dessous).La FFE compte aussi des règlements

pour Showmanship, Horsemanship,Trail, Po le Bending, Western Pleasure etWestern Riding. S’y ajoutent entre autresPenning et Cutting avec travail du bétail.

Barrel Race : discipline del’équitation western. Il s’agit deréaliser un parcours en feuille

de trèfle le plus rapidement possible au-tour de trois tonneaux identiques dispo-sés en triangle. Cette discipline met enavant vitesse et maniabilité.

Hunter : consiste à enchaînerun parcours avec la plusgrande harmonie possible.Cheval de chasse / vénerie :épreuves inspirées de lachasse à courre.Doma Vaquera : Equitation detradition culturelle, issue dutravail pratiqué en Andalousie

par les cavaliers travaillant dans les éle-vages de taureaux.

Yoseikan Bajutsu : regroupeun ensemble de techniquesvariées telles que le tir à l'arc

à cheval, les combats au sabre, le lan-cer de javelot (lance), le maniement dubâton, le travail des chutes, les tech-niques de monte et de descente du che-val sans utilisation des étriers, les es-quives, les dégagements, etc

Fédération Française d’Equitation – www.ffe.com

Les principales activités

Liste vivanteDe nouvelles disciplines se créent. D’autres en-trent dans le règlement FFE des compétitions. Cer-taines épreuves ou combinés d’épreuves ne setrouvent qu’aux championnats de France. C’est lecas des Coupes CSO ou cross qui combinent vol-tige et carrousel avec CSO ou cross. Citons aussiles spécifiques Generali Open de France que sontles spectaculaires carrousels et les trop mignonsmini-hunter. Citons aussi l’équitation islandaiseou por tu gaise ou encore la monte en amazone.

Les disciplinesde tradition et émergentes

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Les principales activités

Nouvelle approche douce etcomplice avec l’animal, l’E tho- logie permet de mieux com-prendre le comportement ducheval et d’établir une rela-tion de respect et de confian -ce entre cavalier et cheval quiaméliore tous les échangesqu’ils peuvent avoir.

Etymologie

L’éthologie signifie étymologiquement« science des mœurs », ethos signifiant« mœurs » et logos signifiant « étude/science ». Il s’agit de l’étude du compor-tement animal tel qu’il peut être observéchez l’animal sauvage en milieu naturel,en captivité, ou chez l’animal domestique.

L’éthologie équine

L’éthologie équine est une science dudomaine des sciences naturelles. Elle sefonde sur des expériences et des étudesqui visent à établir les caractéristiquesfondamentales du comportement deséquidés, au même titre que toutes lesautres études sur la vie des animaux.Le mot s’emploie aussi pour parler del’approche développée par les « chu-choteurs ». Influencés par la pratiquenaturelle et intuitive des Indiens d’Amé-rique, ils ont inventé une nouvelle forme

de dressage dont les pionniers sont RayHunt et Tom Dorrance. Ensuite sontvenus Monty Roberts, John Lyons,Buck Brannaman ou encore Pat Parelli.L’approche éthologique privilégie le res-pect, la confiance, la communication etla compréhension mutuelle entre un ca-valier et son poney / cheval. Ce point devue revalorise la relation entre l’hommeet le cheval et réintègre le travail à pied.

Formation : les Savoirsd’équitation éthologique

Plus que de former des cavaliers, leprogramme de formation de la Fédéra-tion Française d’Equitation vise une for-mation « d’Homme de cheval ». En dé-veloppant un véritable partenariat, il di-minue les risques d’incompréhensionmutuelle et par là même les risquesd’accidents. En outre, ce dispositif peut permettreaux établissements équestres adhé-rents de proposer un programme quiprend en compte une des motivations

identifiées pour la pratique de l’équita-tion : le contact avec l’animal. La pra-tique de l’équitation éthologique appa-raît donc complémentaire de nom-breuses disciplines.Le programme d’équitation éthologiqueconçu par la FFE pour le pratiquantconstitue une véritable méthodologied’apprentissage. L’appellation officielledes différents niveaux de compétenceestSavoirs d’équitation éthologique quise déclinent en 5 niveaux. Ils permet-tent d’évaluer la pratique de l’équitationéthologique, les soins et les connais-sances qui s’y rattachent. Voir la ru-brique Formation sur www.ffe.com.

Examinateur

La validation des Savoirs se fait par unexaminateur qui doit être titulaire d’unbrevet fédéral d’équitation éthologiquede niveau 1 pour pouvoir valider les Sa-voirs 1 et 2 et d’un brevet fédéral d’équi-tation éthologique de niveau 2 pourpouvoir valider les Savoirs 1 à 5.

Opérateurs de référenceJusqu’en 2008, la FFE a listé les opéra-teurs de référence qui ont contribué à met-tre au point la discipline.

L’approche éthologique

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09 Rec Farm :Elisabeth de Corbignywww.decorbigny.com

14 Académie d’EnseignementComportemental :Laure Bousquetwww.equitcomportementale.com

33 Le Cheval avec Vous 3 GB :Gérard Dorsiwww.3gb.fr

37 Haras Naturel du Plessis :Marie-Claire de Selliers de Moranviwww.harasplessis.com

43 Domaine de la Beaume :Sylvia Furrerwww.equitationnaturelle.com

49 Ecole Blondeau Saumur :Nicolas Blondeauwww.ecoleblondeau.com

67 Centre Equestre de Obersteinbach :Johann Hofmanswww.hommedecheval.com

78 Haras de la Cense :William Kriegel / Andy Boothwww.lacense.com

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Les principales activités

En selle ou attelé, le chevalest idéal pour découvrir lesplus beaux paysages deFran ce et s’évader le tempsd’une promenade ou d’unerandonnée sur un ou plu-sieurs jours.

Le tourisme équestre séduit et attire unpublic de plus en plus nombreux, à larecherche d’évasion et d’un contact pri-vilégié avec la nature. Les valeurs qu’ilvéhicule, respect du cheval, de la natureet de l’environnement, recherche de lasécurité, autonomie, responsabilité,convivialité correspondent à celles querecherche notre société actuelle.Grace à une organisation bien structu-rée de cette activité depuis plus de 40ans, la France est actuellement la 1ère

nation de tourisme équestre.

Comité National de Tourisme Equestre

Partie intégrante de la FFE, le CNTE re-présentait en 2008 plus de 2 500 éta-blissements équestres et associationsde cavaliers pour 75 784 licenciés et unmillion de pratiquants. Il travaille enétroite collaboration avec les ComitésRégionaux et Départementaux de Tou-risme Equestre.

Une devise « découvrir, progresser, par-ticiper » pour 7 missions principales :

Assurer aux cavaliers d’un jour etaux plus chevronnés des prestations dequalité en toute sécurité.

Informer les licenciés des grandsévénements et des pratiques du Tou-risme Equestre.

Fédérer les établissements d’équita-tion d’extérieur et de loisir, promouvoirleurs produits et en favoriser la com-mercialisation.

Recenser, regrouper, structurer, pro-mouvoir et protéger les sentiers, gîteset relais d’étapes indispensables à larandonnée équestre.

Organiser les grands rendez-vousannuels qui rassemblent randonneurset adeptes des disciplines du TourismeEquestre.

Guider et accompagner les cavaliersrandonneurs dans leur parcours.

Susciter et encourager les cavaliersétrangers à découvrir la France, expor-ter notre savoir-faire hors de l’hexagone.

Les grands événements duTourisme Equestre

Equirando

Ayant lieu tous les 2 ans, l'Équirando estle plus grand rassemblement européende cavaliers et de meneurs pratiquantl'équitation de pleine nature. Des « équi-randins » venus des quatre coins deFrance et d'Europe convergent vers lelieu de ralliement le jour J. C'est une for-

mule de liberté par excellence : chacunpart d'où il veut, quand il veut, avec soncheval, son poney, sa mule, ou son âne,monté ou attelé. Un seul mot d'ordrefaire au moins 100 km, sans autre ré-compense que de participer à l'aventure,de visiter la région d'accueil et de se re-trouver sur le grand bivouac de l'Équi-rando pour trois jours de fête et de par-tage d'un amour commun du cheval etde la nature. Depuis la première éditionen 1961, l'organisation en est confiée,pour chaque édition, à un Comité d'Or-ganisation d'une région différente.La version junior offre un encadrementet un programme adapté aux jeunesadeptes de l’équitation de pleine nature.

Journée Nationale de l’Attelage de Loisir

Le 3e dimanche d’avril, tous les me-neurs de loisir, débutants ou expéri-mentés, et tous ceux que l'attelage faitrêver sont invités à se joindre aux mul-tiples manifestations organisées sur toutle territoire : rassemblements d'équi-pages, démonstrations de TREC en at-telage, entretien d'itinéraires équestres,ateliers sécurité, visites en attelage deparcs et propriétés...

Trophée FFE Generali de l’innovation pédagogique 2004Initier les cavaliers de club à l’équitation d’extérieur a été le thème du TrophéeFFE Generali de l’innovation pédagogique 2004. Découvrir les propositions desclubs primés Ref 102 ou www.ffe.com / Pédagogie.

Le tourisme équestre

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Le cheval solidaire

Grâce aux yeux, aux jambesde son cheval, le cavalier han-dicapé peut se donner devrais objectifs sportifs, parfoismême dans des compétitionsavec les cavaliers valides. Lacompétition équestre handi-sport est gérée par la Fédéra-tion Française Handisportavec le soutien de la Fédéra-tion Française d’Equitation.

Compétitions

L’équitation handisport est au pro-gramme des Jeux Paralympiques oùelle est gérée par la Fédération Eques-tre Internationale. L’équitation est le seulsport paralympique auquel hommes etfemmes participent selon les mêmesconditions et où le cavalier ou la cava-lière ainsi que le cheval sont déclarésmédaillés paralympiques.L’équitation dite paraéquestre est pourla première fois inscrite au programmedes Jeux Mondiaux en 2010.

Grades

Des classifieurs, médecins et kinésithé-rapeutes, formés et désignés par la FEI,déterminent par le biais d’un examenspécifique, le grade de chaque cavalier.Les grades permettent de répartir les ca-valiers dans différents niveaux d’é preu -ves en dressage et attelage au niveau in-ternational, et en saut d’obstacles ac-tuellement seulement au niveau national.

Grade I : Pas seulement ou pas ettrot (Utilisateurs de fauteuils électriques)

Grade II : Pas et trot. (Utilisateurs defauteuils manuels ou marche difficile)

Grade III : Pas, trot et galop (Hémi-plégiques, amputés fémoraux, aveugles)

Grade IV : Pas, trot et galop avecdes mouvements latéraux (Amputés ti-bias, mal-voyants).

Dispositions spécifiques

Les cavaliers recourent à un matérieladapté : étriers de sécurité, selles etrênes adaptées, parfois montoir oulève-personne. Les non voyants prati-quant le CSO ou le hunter suivent un

autre cavalier, ou se dirigent grâce àdes « aboyeurs » qui crient les numé-ros des obstacles. Les paraplégiquespratiquent l’attelage grâce à des dispo-sitifs de chargement des fauteuils rou-lants sur les voitures.

Les qualités du cheval dedressage handisport

Le cheval de compétition handisport estun bon cheval de dressage, d’un niveauamateur élite minimum, doué d’un bonéquilibre et d’une bonne locomotion.Généreux, il est bien dans sa tête et atrès bon caractère car il doit s’adapterau handicap de son cavalier. Il est aussidoué d’une grande stabilité dans l’atti-tude et la mise en main.

La compétition handisport

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A LexingtonPour la première fois, depuis la créationdes Jeux Equestres Mondiaux, le dres-sage para-équestre est au programmedes Jeux Mondiaux à Lexington en 2010.La France est représentée par CélineGerny, Valérie Salles et Adib El Sarakby.

ContactDirecteur Technique National de la FF Handisport : Fanny BOUGAUT.Fanny Bougaut est CTS, Conseillère Technique Sportive, de Normandiewww.commissionequitationhandisport.fr

Céline Gerny

Adib El Sarakby Photo : C Lonceint

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Valérie Salles

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Le cheval solidaire

Une qualification fédérale por-tant sur l’accueil et l’encadre-ment des publics en situation dehandicap a été mise en pla ce. Cebrevet fédéral d’encadrementest destiné aux enseignants d’é -quitation diplômés qui souhai-tent accueillir dans les meil- leures conditions possibles, descavaliers handicapés au sein deleurs struc tures.

Objectifs

Ce Brevet Fédéral permet d’appréhen-der les enjeux particuliers liés à la diffé-rence occasionnée par le handicap. Laformation porte sur les différentes formesde handicap ainsi que sur l’environne-ment spécifique et les partenaires quis’y rattachent : institutions spécialisées,personnels soignants et éducatifs…Le but est de donner aux enseignantsdes conseils leur permettant d’adapterleurs structures, matériels, et cavalerie,

et de parfaire leur approche pédago-gique en vue d’accueillir des personnesen situation de handicap.

Mentions

Deux mentions sont prévues tenantcompte de la nature du handicap :Mention handi moteur ou sensoriel :public en situation de handicap moteurou sensoriel.Mention handi mental : public en si-tuation de handicap mental.

Programme de la formation

La formation en vue d’obtenir le BrevetFédéral Equihandi se répartit en plu-sieurs modules :Général : connaissance du handicapmental, moteur, physique et sensoriel,connaissance du contexte social.Module handi mental : accueil du pu-blic en situation de handicap mental.Module handi moteur et sensoriel :accueil du public en situation de handi-cap physique, moteur et sensoriel.

En savoir plusLe règlement du BFE EquiHandi est consultable sur www.ffe.com

rubrique Formations équestres.

Le Brevet Fédéral Equihandi

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Suite au stage de mise en situationpédagogique :

Est à l’aise avec les publics ren-contrés.S’investit dans l’activité.Adapte son discours au public etle respecte.Conserve une place adaptée dansson action.Gère la sécurité.Adapte ses interventions aux cava-liers en fonction de leur handicap.Analyse de façon pertinente les si-tuations et les optimise.Réinvestit les connaissances ac-quises durant la formation.Se positionne avec justesse parrapport aux différents intervenants.Utilise la cavalerie disponible àbon escient.Utilise le matériel adapté à bonescient.

Dossier présenté sur l’action menée :Présente un dossier d’un niveauprofessionnel.Choisit une action pertinente auregard de la formation.Présente clairement le public visé.Définit des objectifs clairs perti-nents et précis.Met en place des moyens adaptésaux objectifs et adapte sa pédagogie.Prévoit une programmation cohé-rente.Prévoit d’évaluer son action à l’ai -de de critères définis et cohérents.Réinvestit les connaissances et com- pétences acquises par la formation.

Critères de validation de la formation

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Le cheval solidaire

Dans le cadre de l’équithéra-pie, le cheval est utilisé pourapporter un mieux-être à lapersonne soignée, soit sur leplan physique, soit sur leplan psychique, soit sur lesdeux plans.

Une visée thérapeutique

L’équithérapie s’inscrit dans une dyna-mique de soin. En institution, elle estprescrite par une équipe soignante ets’insère dans un projet thérapeutique in-dividualisé. La finalité n’est en aucuncas l’apprentissage des technicitéséquestres. L’accent est mis sur la com-munication et l’inter-sensibilité avecl’animal qui offre de grandes possibilitésde découvertes et d’évolutions psy-chiques.

Prise en charge

La prise en charge est généralement in-dividuelle mais peut aussi s’effectuer enpetit groupe s’il est jugé utile d’instaurerune dynamique de groupe face aux pro-blématiques de chacun.

Thérapeute

Le thérapeute est capable de s’adapteren permanence à la situation et à la per-

sonne. Il est ainsi apte à proposer diffé-rentes activités en fonction de ses ca-pacités d’analyse, des possibilités, desdésirs et des attentes de chacun. Lethérapeute concilie ses connaissancesmédicales et/ou paramédicales aveccelles qu’il a du cheval.L’association d’un professionnel desanté et d’un professionnel d’équitationest souvent la clé du succès des actionsd’équithérapie.

Les moyens mis en oeuvre

Les moyens mis en œuvre sont de deuxordres :

psychiques : la parole, le discours,le sens, le partage émotionnel, l'expé-rience vécue, le transfert, le désir...

corporels : la sensation, le mouve-ment, la communication infra-verbale,l'expression gestuelle...Les outils utilisés par le thérapeute sontune transposition à la situation incluantle cheval des outils utilisés au sein dethérapies comme la psychanalyse, laprogrammation neuro-linguistique, lapsychothérapie cognitivo-comporte-

mentale, la kinésithérapie ou la psycho-motricité.L'intérêt de l'utilisation du cheval s'ex-plique alors par ses qualités en tantqu'être vivant ayant un appareil psy-chique qui lui est propre, relativementsimple. Cet animal a aussi de multiplesavantages : doux et chaud au toucher, ilest socialement valorisant, susceptiblede porter et de transporter, ne juge pas,apte à accepter les projections et audialogue sur un mode simple. Ainsi, utilisé par un thérapeute, le che-val sera en mesure d'ouvrir des oppor-tunités, et de rendre possible l'amélio-ration d'une pathologie psychique oud'un mal-être.

Terminologie

En l’absence de réglementation autreque celle liée à l’enseignement del’équitation et à l’exercice de la méde-cine, la délimitation précise des champscouverts par les mots équithérapie, hip-pothérapie, thérapie avec le cheval, thé-rapie équestre, psychothérapie avec lecheval, rééducation par l'équitation ourééducation équestre reste imprécise etpeu consensuelle.

Accueil des personnes handicapées2 465 centres équestres en France ac-cueillent des personnes handicapées.La plupart le font dans une optique deloisirs. Certains sont associés aux pro-fessionnels de santé dans le cadred’une démarche de soin ou de réédu-cation.Sur www.ffe.com, quand on choisit Re-chercher / club, on peut sélectionner lelabel Equihandi moteur et sensoriel ou Equihandi mental attribué par la FFE.

L’Equithérapie

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Le cheval solidaire

Les vertus thérapeutiques ducheval ont été repérées dèsl’Antiquité et les exploits dequelques cavaliers handica-pés ont permis de faire évo-luer significativement le sta- tut du handicap en équitation.Quelques références.

Dans l’antiquité déjà

Certaines propriétés thérapeutiquesliées au cheval sont connues depuisl’Antiquité. La mise à cheval était prati-quée en Grèce dans les temples d’Es-culape pour favoriser l’évolution de cer-taines maladies somatiques, et fortifierles membres.Les vertus du contact avec les chevauxen faisaient déjà une activité préconiséeafin de soutenir l’éducation des enfantset des adolescents, et pour améliorerl’état de personnes souffrantes.Au Vème siècle avant Jésus-Christ,Xénophon écrivait déjà : « Le chevalest un bon maître, non seulementpour le corps, mais aussi pour l’es-prit et pour le cœur. »Il y a plus de 2000 ans : le médecingrec Hippocrate observe que la pratiquede l’équitation empêche les muscles deperdre leur tonus.

Du XVème au XXème siècle

1587 : Jérôme Mercurialis (1530 –1606) préconise la pratique équestredans son livre intitulé Del arte gymnas-tica car elle exerce le corps et les sens.1750 : Francisco Fuller consacre dansMedicina Gymnastica 46 pages aux ef-fets de l’équitation au niveau corporelainsi qu’au niveau psychique.18e siècle : deux médecins viennoisconseillent la pratique de l’équitation dansle traitement des psychopathies, notam-ment l’hypochondrie et l’hystérie. Le poète allemand Goethe (1749-1832)écrit : « Ici au manège, l’homme et l’a -ni mal ne font qu’un, au point de nepouvoir distinguer lequel des deuxest effectivement en train de dresserl’autre ».20e siècle, 1952 : La danoise handica-pée Liz Hartel obtient une médaille d’ar-

gent aux Jeux Olympiques d’Helsinki endressage. A cette même époque, unejeune aveugle d’origine anglaise rem-porte plusieurs distinctions au concourshippique de Londres. A partir de ces exploits sportifs, c’estune véritable prise de conscience qui vanaître quant aux possibilités de se ré-éduquer par la pratique de l’équitation. (Sources internet diverses)

Aujourd’hui

Sur les 500 000 personnes souffrant dehandicaps physiques ou de troublesmentaux en France, 100 000 pratiquentdéjà l’équitation de rééducation. Re-connue comme salutaire, l’hippothéra-pie utilise les mouvements tridimen-sionnels du cheval pour stimuler lesmuscles et les articulations. Un chevalau pas transmet en effet au cavalier 100impulsions par minute.

Liz Hartel, la pionnièreLes femmes obtiennent pour la premièrefois en 1952 le droit de concourir dansl’épreuve de dressage des sports éques- tres aux Jeux Olympiques. La DanoiseLiz Hartel est l’une de ces pionnières. En1944, Liz, alors âgée de 23 ans et en-ceinte, avait été victime d’une poliomyé-lite qui l’avait laissée paralysée. Pro-gressivement, elle parvient à réactiver laplupart de ses muscles, tout en restantparalysée en dessous des genoux.Après trois ans de rééducation, elle estcapable de prendre part aux cham pion-nats équestres scandinaves et termine deuxième dans l’épreuve féminine de dres-sage. En 1952, elle est sélectionnée pour représenter le Danemark aux Jeux àHelsinki. Alors même qu’elle doit être assistée pour monter et descendre de che-val, elle parvient néanmoins à décrocher une médaille d’argent, exploit qu’elle re-nouvelle quatre ans plus tard à Stockholm en 1956. (Source www.olympic.org)

Cheval et handicap dans l’histoire

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Le cheval solidaire

L’équitation est un facteur desocialisation majeur. Le po -ney ou le cheval permettentaux personnes courammentvictimes de préjugés de pren-dre ou de reprendre confian -ce, grâce à une relation sansa priori. Qui plus est, chaquecavalier partage les poneys etles chevaux avec les autrescavaliers et avec l’équipe duclub. Cela permet de dévelop-per des liens sociaux fondéssur la base solide du partagede centres d’intérêt communs.

Un rapport social authentique

Chaque personne, du petit enfant à lapersonne âgée, de l’adolescent rebelleau détenu libéré à l’issue d’une longuepeine, de la princesse au érémiste, saitque le poney ou le cheval n’a pas depréjugé de race, d’antécédents sociaux,de niveau de vie… Cet effacement dufiltre du regard social explique l’égalsuccès de l’équitation auprès desgrands de ce monde et des personnesen échec social. Les stars se reposentdes rapports faussés par la notoriétéaux côtés de leur cheval et les enfants

des quartiers défavorisés reprennentconfiance dans la nature « humaine »au contact des poneys.

Public concerné

Le cheval se révèle un excellent par-tenaire pour sensibiliser les plus jeunesà différents thèmes comme la protectionde l’environnement et le respect de lanature, de la faune et de la flore.

Le cheval permet également à despersonnes en difficulté – physique, psy-chologique, ou mentale - de se réinsérerdans la vie professionnelle en donnantla possibilité d’exercer dans des struc-tures équestres ou de la filière hippique.

Le travail auprès des chevaux estutilisé pour favoriser la réinsertion desdétenus, à la fin de leur peine et pourresocialiser des personnes en grandedifficulté après des accidents de la vie.

Cheval et Insertion

La mission de l'association Cheval et In-sertion est d'utiliser les équidés, commesupport éducatif et relationnel en vue defavoriser ainsi l'apprentissage d'un cer-tain nombre de valeurs telles que le res-pect, le partage, la discipline, l'écoute.Son opération la plus connue est d’ins-taller un poney-club temporaire au cœurdes cités d’Ile de France, mais elle pro-

pose aussi des stages et des séancesd’équitation scolaire aux jeunes desquartiers « sensibles » ainsi qu’une for-mation aux métiers du cheval aux pri-sonniers de la maison centrale dePoissy condamnés à de longues peinesen vue de leur retour à la vie libre.www.cheval-insersion.org

Initiatives multiples

L’association Le chemin du Halage,et l’Armée du Salut, T 02 32 49 28 84,ont mis en place dans l’Eure un chan-tier d’insertion alliant initiation à l’entre-tien des espaces ruraux, menuiserie ettraction animale avec deux ânes.

Depuis 2003, un ramassage hippo-mobile des ordures est organisé dans ledomaine national de Saint-Cloud avecinsertion de personnes en difficulté parl’intermédiaire de l’association Espaces.

Dans les Monts du Lyonnais entreLyon, Roanne et Saint-Etienne, che-vaux et ânes participent aux travauxd’entretien d’une exploitation agricolebio avec des personnes en réinsertion.Projet mené par la fondation Veolia.

La Mairie de Paris a mis en placel’opération Poney-Cité qui a permis pen-dant deux années à de nombreux en-fants de bénéficier gratuitement d’initia-tions à poney.

Quand Stendhal prend l’exemple ducheval pour présenter Lucien LeuwenStendhal brosse dans les premières pages de sonroman, Lucien Leuwen, le portrait d’un jeune fils defamille ne sachant guère que « faire la guerre aux ci-gares et aux bottes neuves. » Seule compétence dece privilégié gâté par ses parents, savoir monter àcheval. Un détail qui dénote l’obligation d’un effort per-sonnel pour acquérir cette compétence élément cléde l’autonomie avant l’automobile. Tout un symbole.

Insertion et socialisation par le cheval

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Le cheval, maître d’école des Rois

Les poneys au coeur de la cité

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Les métiers du monde équestre

La filière cheval est le premieremployeur des métiers dusport en France. Les chiffresde la pratique et de l’activitésont en hausse chaque an -née. Les centres équestresont été reconnus comme ap-partenant au secteur agricole.

Des métiers passionnants

La passion du monde équestre souventnée au plus jeune âge permet à ceux quien font leur métier une vie en phase avecleurs aspirations et très épanouissante.La profession est maintenant bien orga-nisée avec des possibilités de carrière in-téressantes pour ceux qui ont le goûtd’entreprendre. Vivre quotidiennementau milieu des poneys, des chevaux, descavaliers, dans la nature est le lot desprofessionnels du cheval qui sont nom-breux à exercer leur métier en famille.

S’orienter vers les métiersde l’équitation

Les métiers de l’enseignement et de l’ani-mation sont ceux qui offrent le plus depossibilités. Ils ouvrent souvent la porte àtous les autres en formant à la communi-cation et à l’envie d’aller vers les gens.

Ce sont des métiers proches de la na-ture qui demandent de la passion et dubon sens. La réussite est à la hauteurde l’engagement que l’on y consacre,fait de liberté, mais aussi d’obligationspour assurer le bien-être des animauxet la sécurité des pratiquants.Le club est le bon endroit pour com-mencer à se former tout en suivant soncursus scolaire. Dès 14 ans et le Galop5, les jeunes peuvent tester leur voca-tion en passant l’un des brevets d’ani-mateur équestre fédéral.

S’orienter vers les métiersautour du cheval

Les métiers autour du cheval compor-tent trois grandes familles :

ceux qui concernent les soins et l’en-tretien des animaux : éleveur, marchandde chevaux, vétérinaire, maréchal-fer-rant, dentiste équin, soigneur et, dansles courses, lad, palefrenier…

ceux qui concernent les équipe-ments spécifiques aux chevaux, aux ca-

valiers et aux installations équestres :sellier, équipementier, fabricant de sel-lerie, de boxes, de manèges, de car-rières…

ceux qui concernent l’événementielet la communication équestre : speaker,photographe, journaliste, agence decommunication, prestataire concours.

Un secteur en pleine croissance

Le potentiel du monde équestre est trèsbon. Une étude de la SOFRES a mon-tré que 14 millions de Français aime-raient monter à cheval. Voir étude surwww.ffe.com. La croissance du nombrede licenciés ne se dément pas d’annéeen année. Ce développement continu de la pra-tique crée des besoins en termes denombre de chevaux et poneys néces-saires aux cavaliers. De plus, la compétition se développe,notamment grâce à la mise en place dedisciplines d’appel pour les débutantspour que la compétition serve aussi àl’apprentissage de l’équitation.Premier employeur du monde sportif,l’équitation a été le premier sport à avoirsa convention collective.

Des métiers d’avenir

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Progression des cavalierslicenciés FFE

La progression du nombre de licenciésest constante. Elle est de 350% depuis1984. A ce rythme-là, il y aura plus d’unmillion de cavaliers licenciés en 2016.700 000

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Les métiers du monde équestre

Les équipes qui animent lescentres équestres sont consti-tuées autour des enseignantset animateurs. Tous les métiersdu club sont des métiers d’ac-cueil du public pour ceux quiont envie d’aller vers les gens.

Enseignant (moniteur)

Le moniteur encadre et anime les acti-vités de loisirs, d’initiation, et de prépa-ration à un premier niveau de compéti-tion. Il accueille les différents publics etcontribue à la promotion des activités duclub et à sa gestion administrative. Ilcontribue aussi aux soins et à la valori-sation des équidés (débourrage, tra-vail), à l’entretien du matériel et à lamaintenance des installations.En France, il est nécessaire d’être titu-laire d’un diplôme d’Etat pour être auto-risé à enseigner l’équitation. Actuelle-ment, c’est le BP JEPS, Brevet Profes-sionnel de la Jeunesse, de l’EducationPopulaire et des sports. Précédemment, c’était le BEES 1, Bre-vet d’Etat d’Educateur Sportif. Le moni-teur peut devenir instructeur, BEES 2.Le titulaire du BEES 3 est écuyer-pro-

fesseur. L’affichage des diplômes desenseignants est obligatoire.

Directeur Gérant

Le directeur-gérant, qu’il soit proprié-taire de son club ou gérant pour lecompte d’une structure cumule de nom-breuses fonctions : enseignement maisaussi gestion financière et administra-tive, encadrement du personnel…A la fois gestionnaire et imaginatif, c’estlui qui fait l’âme du club.

Cavalier professionnel

Toujours à cheval, sur les routes ou enconcours, sa vie fait rêver bien desjeunes cavaliers… Mais s’il y a beaucoupd’appelés, il y aura peu d’élus. Pour réus-sir dans cette activité, il faut être très boncavalier, avoir d’excellents résultats encompétition et bénéficier d’une ou plu-sieurs montures performantes. Bien sou-vent, le cavalier professionnel a aussiune activité d’enseignant, d’écurie depropriétaire ou de marchand de chevaux,voire les 3 réunis.

Animateur en Ethologie

Maître en comportement du cheval,l’animateur en éthologie enseigne uneapproche fondée sur le comportementdu cheval afin de permettre au cavalierde nouer une relation de complicité avecl’animal. Il applique les méthodes de tra-vail à pied et monté inspirées des « nou-veaux maîtres » rendus célèbres par lefilm « L’homme qui murmurait à l’oreilledes chevaux ». Les Brevets Fédérauxd’Equitation Ethologique mis en placepar la FFE permettent aux enseignantsde se former dans cette spécialité.

Tourisme Equestre

L’ATE, Accompagnateur de TourismeEquestre, peut accompagner des pro-menades et des randonnées. Le GTE,Guide de Tourisme Equestre, a toute la-titude pour enseigner l’équitation depleine nature.

Animateur Poney

Le Brevet d’Animateur Poney valide unecapacité à animer des groupes à poneysous la responsabilité d’un enseignantdiplômé. Connaissant bien les enfants et les po-neys, l’animateur poney privilégie la pé-dagogie par le jeu pour mettre enconfiance les jeunes cavaliers.

Soigneur

Le bien-être et la santé des chevaux dé-pendent du soigneur qui distribue les ra-tions et le fourrage, fait les boxes, ins-pecte et donne les premiers soins dansl’attente du vétérinaire. Bien que ce métier soit dur physique-ment, il a pour avantage d’être trèsproche des chevaux. Ceux qui souhai-tent monter à cheval prendront les op-tions « cavalier-soigneur », « animateur-soigneur » ou « responsable d’écurie ».

Les métiers des centres équestres

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Les métiers du monde équestre

Des soins, à la promotion, enpassant par les équipements,nombre de métiers se décli-nent autour du cheval et duponey.

Maréchal-ferrant

Voué à disparaître dans les années1950 suite à la mécanisation de l’agri-culture, le métier de maréchal ferrant sedéveloppe grâce au développement del’équitation de loisirs et de sport. C’est un métier à la fois physique et in-dépendant aux horaires importants, encontact avec les chevaux, les proprié-taires et les professionnels. Le rôle dumaréchal-ferrant est important car,comme le dit le proverbe, « Pas de pied,pas de cheval ». Orthopédiste du che-val, il lui arrive de travailler en collabo-ration avec le vétérinaire.

Vétérinaire

Spécialiste en médecine animale, le vé-térinaire soigne les chevaux malades etassure les soins préventifs. Il peut êtregénéraliste ou spécialisé. Les vétéri-naires équins ne s’occupent que deschevaux. Les vétérinaires ruraux s’oc-cupent de tous les gros animaux et sontaussi amenés à soigner les chevaux.Ce métier passionnant nécessite dispo-

nibilité (un cheval ne tombe pas maladeseulement pendant les heures de bu-reau…), sens du contact et de la psy-chologie tant animale qu’humaine. Lemétier d’auxiliaire-vétérinaire s’appa-rente tantôt à l’activité de secrétaire mé-dical(e), tantôt à celle d’infirmier(e).

Dentiste équin

La profession de dentiste équin se dé-veloppe depuis plusieurs années en rai-son de l’augmentation du nombre deschevaux et poneys et du changementdes mentalités, les propriétaires incluantdésormais la visite annuelle du dentistedans les soins à donner à leurs che-vaux. En effet, les dents des chevauxpoussent en permanence et l’apparitionde surdents blesse leur bouche. En lesrapant régulièrement, le dentiste équinfavorise la bonne nutrition du cheval.

Ostéopathe équin

Tout comme celle de dentiste, la pro-fession d’ostéopathe est en expansion.La venue régulière de l’ostéopathe per-met de dénouer les muscles et de flui-difier les articulations des chevaux, encomplément d’un travail régulier et dansle bon sens.

Marchand de chevaux

Loin de l’image du maquignon, les mar-chands de chevaux sont aujourd’hui desprofessionnels structurés dont la mis-sion est d’être un intermédiaire de choixsachant satisfaire les 2 parties, ache-teur comme vendeur.

Eleveur

Faire naître un poulain et le voir ensuiteréussir en concours est le rêve de beau-coup. Mais ne s’improvise pas éleveurqui veut car cette activité exige du

temps, des compétences et des moyensfinanciers. A coté des éleveurs profes-sionnels, il existe beaucoup d’éleveurs« amateurs » qui font cela parallèlementà une autre activité professionnelle.

Commercial en matérieléquestre

L’essor des sports équestres et de l’équi-tation de loisirs entraîne un développe-ment du matériel équestre : équipementpour le cheval et le cavalier, alimentspour chevaux, matériel, manèges et écu-ries, sols équestres… Ces produits di-vers et variés sont soit commercialisésen sellerie, en grande distribution soit parcorrespondance ou par le biais de repré-sentants qui viennent démarcher les pro-fessionnels du monde équestre.

Sellier-harnacheur

Il conçoit et fabrique les selles et leséquipements en cuir du cheval. Actuel-lement, les selles sont adaptées àchaque discipline et deviennent de plusen plus techniques, ce qui demande unsavoir-faire précis.

Communication

La spécificité du monde du cheval a gé-néré des métiers de communicationspécialisés comme agence de commu-nication équestre, journaliste équestre,photographe équestre, administratif desinstitutions équestres, etc

Les métiers autour du cheval

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Le cheval comme autrefois

Tombés en désuétude avec lamécanisation, les gardes àche val reviennent sur le de-vant de la scène depuis unequinzaine d’années, le chevalprésentant de nombreux avan- tages au service des forces depolice.

Missions et atouts

Les brigades équestres sont chargéesd’assurer la tranquillité publique. Ellesinterviennent aussi bien en centre ville,que dans les parcs et bois avec denombreux atouts. De plus en plus decommunes incorporent des agentsmontés dans leur police municipale. Oncompte aussi parmi les gardes à chevalles agents de l’ONF, les agents de sur-veillance des parcs et des littoraux, lespatrouilleurs équestres… Tous ont unemission commune : assurer la protec-tion des personnes et de l’environne-ment et faire respecter les réglementa-tions.Les agents montés ont l’avantaged’avoir un champ de vision plus étenduqu’en véhicule ou à pied, tout en étantplus « impressionnants » que lorsqu’ilssont à terre. Le cheval peut aller là oùune voiture ne peut se rendre, dans les

fourrés et les chemins accidentés. Unebrigade équestre s’inscrit dans une po-litique de développement durable car lecheval ne pollue pas, ne provoque pasde nuisances sonores, ne dégrade pasles allées forestières, les sentiers ou lesplages.Enfin le cheval est facteur de cohésionsociale, favorisant la prévention et lamédiation donnant une meilleure per-ception des forces de l’ordre auprès dupublic.

La Garde Républicaine

Seule unité montée de l’armée fran-çaise, la Garde Républicaine composéede deux régiments d’infanterie et d’unrégiment de cavalerie est la plus an-cienne des brigades à cheval. Le régi-ment de cavalerie assure principale-

ment les services d’honneur à cheval etd’escorte au profit des plus hautes au-torités de l’Etat, la surveillance toutel’année de différents domaines fores-tiers et, principalement en période esti-vale, de certaines zones proches du lit-toral. Enfin, dans le cadre d’opérationsde relations publiques, la Garde effec-tue des démonstrations équestres : re-prise des 12, formation des tandems,formation du carrousel des lances… Quelques cavaliers du Régiment ser-vent en Nouvelle Calédonie au sein dupeloton de surveillance et d’interventionà cheval, PSIC, qui assure des missionsde surveillance et de reconnaissancesur l’ensemble de ce Territoire d’Outre-mer.La Police Nationale a aussi instauré desunités de police montée dans 5 villes.

Devenir gardePlusieurs formationset écoles préparentau métier de garde àcheval comme l’Ecoledes gardes à chevalde Soissons, le Cen-tre de Formation desgardes équestres dela Charente Maritimeou encore la forma-tion BPJEPS mentiontourisme équestre spé- cialité agent éques tred’accueil et de sécurité, proposée par l’UCPA de la Courneuve. L’ONF propose2 types de formation, agent forestier et technicien forestier.Pour intégrer le Régiment monté de la Garde républicaine, les candidat(e)s doi-vent répondre aux conditions générales fixées pour le recrutement des gen-darmes et aux conditions particulières suivantes : mesurer au minimum 1,70 m,y compris pour les femmes, être déclaré physiquement apte par un médecin mi-litaire, à la pratique de l’équitation, et détenir au minimum le Galop 5.

Les gardes à cheval

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Le cheval comme autrefois

De plus en plus de collectivi-tés territoriales utilisent deschevaux pour des tâchesmultiples, allant de l’entretiendes espaces verts à la sur-veillance, en passant par leramassage scolaire.Atout indéniable de ce choix :le cheval anime le territoirede façon sympathique et ren-force les liens sociaux ausein de la population.

Des chevaux de trait en ville

A ce jour, plus de 70 villes ont fait lechoix de réintroduire le cheval dans laville dans diverses fonctions. Ramas-sage scolaire comme à Maxeville, 54,ou à Lampertheim, 67 où Quadrilletransporte les enfants de la garderie.Le cheval se fait aussi éboueur commeà Trouville sur Mer, 14, ou Peyrestortes,66, où un véhicule tracté par un chevallourd remplace avec bonheur le camionpoubelle pour la collecte des déchetsrecyclables dans le cadre du tri sélectif.A Merville, 62, Kino, cheval cantonniertire le bégniot pour transporter l’eau né-cessaire à l’arrosage des plantes et des

parterres de fleurs de la commune.Très répandues dans plusieurs capi-tales européennes, les promenades encalèche sont un moyen sympathique devisiter les hauts lieux touristiques. LaVille de Paris propose cette année devisiter le Champ de Mars à bord d’unevoiture de 14 places attelée à des che-vaux de trait.

Les atouts

La traction animale pour la réalisationde ces tâches représente un atout éco-nomique et écologique pour la commu-nauté. Un cheval peut travailler unequinzaine d’années avec un coût d’en-tretien inférieur à celui d’un engin mé-canique .Outre l'impact bénéfique qu'ilpeut avoir sur l'environnement, le che-val " territorial "dispose aussi d'un capi-tal sympathie auprès de la population etpermet souvent de faire le lien entre

cette dernière et les employés munici-paux. La collecte des déchets au moyend’une voiture hippomobile rend les usa-gers attentifs à l’environnement et au tride leurs déchets car le cheval leur estsympathique.Le ramassage scolaire par une voitureattelée présente de nombreux avan-tages : plus économique pour les fa-milles, il a également comme atout queles enfants tissant des liens affectifs avecle cheval, sont motivés pour aller àl’école. Un moyen efficace de luttercontre l’absentéisme et l’échec scolaire !L’utilisation d’un cheval territorial estaussi un moyen d’insertion sociale. Lesagents municipaux se sentent valoriséscar les gens s’intéressent à eux par lebiais du cheval. De plus, ils bénéficientd’une double formation, en ayant acquisen plus des compétences de meneur etde capacité de soins aux chevaux.

Quand les chevaux territoriaux s’organisentA l'heure de l'écologie et du dévelop-pement durable, de plus en plus demunicipalités embauchent des che-vaux. Olivier Linot, directeur généraledes services de la ville de Trouville surMer fait figure de leader de ce mouve-ment en tant que président de la Com-mission nationale de développementdes chevaux territoriaux. Dans un ob-jectif d’encourager l’emploi des che-vaux dans les villes, cette commissionorganise chaque année dans le cadredes Equidays en Calvados, le congrèsdes chevaux territoriaux. C’est l’occa-sion pour les élus et les techniciensd'échanger leurs expériences. La 8e

édition de ce congrès qui aura lieu du21 au 24 octobre à Tourgeville Contact : [email protected]

Les chevaux territoriaux

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Le cheval comme autrefois

Pratiquement disparu avecl’apparition de la mécanisa-tion agricole, le débardage àcheval revient sur le devant lascène, notamment dans lesmassifs montagneux, là oùles engins motorisés ne peu-vent accéder.

L’utilisation du cheval dans les opéra-tions de débardage ne résulte pas d’ini-tiatives isolées. En effet, les gestion-naires de forêt qui ont opté pour ce choixconcilient une approche de rentabilitééconomique des bois sur pied avec lesautres fonctions de la forêt, notammentla protection de certains milieux.

Chevaux et matériel

Les chevaux de trait peuvent tous fairedu débardage. Les plus couramment utilisés sont lesComtois, les Ardennais, les Boulonnais,les Bretons, les Auxois, les Traits duNord et les Percherons. Le débardage s’effectue courammenten solo, en tandem ou en paire. Un cheval peut tirer 20 à 25% de sonpoids. L’utilisation d’avant-trains pour accro-

cher les troncs et de porteurs hippomo-biles permettent d’optimiser les capaci-tés du cheval.

Atouts du débardage animal

Le cheval peut tirer des troncs dansdes zones humides ou sableuses où lesengins motorisés s’enlisent.

Son poids moindre que celui des trac-teurs permet de préserver les sols fragiles.

Le cheval peut ramener des troncsdans de fortes pentes.

Le cheval est idéal lorsqu’il faut ra-mener les troncs à enlever en passantau milieu de ceux qu’on a décidé deconserver dans le cadre d’éclaircies.

Le cheval apporte son capital sympa-thie en phase avec les sites classés, lesparcs périurbains ou les sites naturels.

Le cheval s’inscrit pleinement dansles logiques de développement durable.

Le cheval s’intègre complètementdans l’environnement, sans les nui-sances sonores ni les rejets de gazd’échappement d’un tracteur.

Le cheval convient particulièrementbien pour les petits chantiers et les

chantiers délicats où il est plus efficaceet plus économique que les engins mo-torisés.

Le cheval peut emmener le bois versun chemin situé à une centaine de mè-tres environ.

Le cheval n’a pas besoin de cheminspour aller chercher un bois. Il convientbien pour les travaux de maintenancedes forêts.

Contraintes

Le cheval ne peut pas porter de trèslourdes charges.

Il est limité à un rayon d’action d’unecentaine de mètres.

Le cheval travaille souvent en colla-boration avec un tracteur qui convientmieux par exemple pour empiler lesgrumes.

Le cheval a besoin de temps derepos.

Le débardage à cheval nécessite unmeneur expérimenté et fiable.

On compte trop peu de meneurs dechevaux de débardage en France.

Jean-Léo DugastPhotojournaliste reporter de Mamers(72), dans le Perche, Jean-Léo Du-gast a passé 4 ans à suivre les dé-bardeurs pour réaliser son ouvragede référence : Forces de la naturesous-titré Chevaux et débardeursdes forêts de France.

A découvrir, son blog 100% chevauxde trait au travail : http://percheron-international.blogspot.com/

Le débardage

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Les références

3ème Fédération Olympique Françai -se en nombre de licences2ème Fédération Equestre Mondiale1ère Nation de tourisme équestreUnique sport mixte olympique687 341 licenciés en 20107 792 clubs adhérents 15 000 salariés actifs et 7 000 entre-preneurs dans la filière900 000 chevaux dans la filière34 M € le montant du budget fédéral2010111 personnels FFE + 13 cadrestechniques MJS 30 disciplines de compétition265 707 brevets fédéraux en 2010131 992 licences compétition en 201023 millions de pages vues par moisen moyenne sur www.ffe.com76 542 épreuves officielles de com-pétition :

35 474 épreuves Club17 746 épreuves Ponam16 466 épreuves Amateur5 158 épreuves Pro1 698 épreuves internationales

1 212 154 engagements / an encompétition19 737 347 € de dotations totalesdistribuées160 concours internationaux / anpour 317 labels34 515 engagements / an en Franceet 7 488 à l’Etranger pour lesEquipes de France30 médailles olympiques 305 médailles européennes

99 médailles mondiales 1 000 cavaliers différents participantaux Equipes de France en CSO /CCE / DR 140 Sportifs Haut Niveau197 chevaux CHIC, Chevaux deHaut niveau International de Com-pétition :

98 en CSO32 en CCE3 en dressage64 en endurance

Focus : Chiffres du Parc Equestre Fédéral

La FFE en chiffres

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165 hectares en tout25 hectares de cross20 hectares de carrières38 hectares de parking31 hectares de sous-bois20 km de pistes forestières1 piste de galop1 rond d’Avraincourt3 manèges1 terrain de polo1 marathon d’attelage

3 000 m2 de bureaux à La Colonie15 salles de réunion3 restaurants810 000 entrées visiteurs / an110 000 repas servis / an100 000 nuitées boxes / an20 000 nuitées chambres / an50 journées manifestation / an120 journées stages / an50 journées formation / an90 journées réunion /an

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Au coeur de la Sologne, le Parc Equestre Fédéral de Lamotte-Beuvron, siège social de la FFE

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Le cheval en références

La filière cheval est un sec-teur porteur du fait du déve-loppement permanent de lapratique de l’équitation. Lescentres équestres transfor-ment de plus en plus de pié-tons en cavaliers. Ils ont be-soin de plus en plus de po-neys et de chevaux. Celagénère de plus en plus d’em-plois. Gros plan sur un sec-teur en pleine expansion.

Une filière en pleine croissance

La filière cheval se porte bien avec62 000 emplois et 55 000 entrepriseséquestres recensées. L’équitation estau premier rang des employeurs dusecteur sportif. C’est le seul sport quiconnaît une évolution de 5 % de prati-quants par an, ce qui implique, peu ouprou, une augmentation de 5 % de pro-fessionnels en plus dans l’ensemble dela filière, en parallèle.Selon la dernière grande enquête de laTNS SOFRES, 2, 2 millions de per-sonnes âgées de 6 ans et plus montentà cheval ou à poney. De plus, le réser-voir de recrutement apparaît important

puisque 14 millions de Français décla-rent avoir l’intention de monter à cheval.

Equidés

Fin 2008, l’effectif total d’équidés étaitestimé à 900 000 chevaux et poneys,dont 850 000 enregistrés au SIRE etidentifiés par puce électronique.460 000 d’entre eux se trouvent dans desstructures d’élevage, 240 000 dans descentres équestres, centres d’entraîne-ment et écuries de compétition et 200 000chez des particuliers. L’ensemble deséquidés recensés valorisent au moins500 000 hectares de prairie en France.Comme ces chevaux mangent, nécessi-tent les soins d’un vétérinaire, d’un ma-réchal ferrant, d’un dentiste et d’un os-téopathe… ils contribuent au développe-ment de nombreux métiers de la filière.

Démocratisation

L’équitation est un sport qui se démo-cratise de plus en plus : dans les caté-

gories socio-professionnelles des foyersde cavaliers, on compte 15% d’em-ployés, 20% d’ouvriers, 22% dans lesprofessions intermédiaires, 23% de ca-dres supérieurs. Le revenu médian desfamilles équitantes se situe aux alen-tours de 25 000 à 30 000 €uros par an.

Budget du cavalier de club

Les cours et prestations représentent84% du budget des cavaliers de clubqui consacrent le reste de leur budget àleur équipement et à leur licence dont leprix est de 25 € pour les moins de 18ans et 36 € pour les plus de 18 ans. Leprix des cours varie selon les clubs. Lafourchette va de 6 à 15 € pour lesheures à poney et de 8 à 18 € pour lesheures à cheval. A noter que l’’équita-tion a la particularité de se pratiquerdans des infrastructures qui, contraire-ment à la plupart des autres sports,sont très majoritairement financées parles exploitants qui doivent en répercu-ter les coûts sur les pratiquants.

En savoir plusDisponibles sur sur www.ffe.com/ffe/Statistiques :Enquête géo-marketing de la FFE - Enquête TNSSofres de la Fival.

Disponible sur www.haras-nationaux.fr : Données SIREsur les chevaux et réseauréférences.

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Budget moyen annuel des pratiquants réguliers et mensuels de l’équitationNon propriétaires Propriétaires Ensemble

Ne se prononce pas 7% 4% 6%Moins de 600€ 31% 10% 26%De 600 à 1 200€ 43% 13% 34%De 1 200 à 2 400€ 14% 40% 21%Plus de 2 400€ 4% 33% 12%Moyenne 1°100€ 2°600€ 1°500€

Source : enquête TNS SOFRES pour la FIVAL en 2007

Le poids économiquede la filière cheval

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Le cheval en références

Dans les expressions de lavie quotidienne, le cheval sertà expliquer le comportementdes hommes. Le vocabulairenous renvoie deux imagesopposées, celle du cheval detravail, soumis, fort et déter-miné, et celle du chevald’agrément, fougueux, impré-visible, avec beaucoup detempérament.

Humeurs et états d’esprit

Mettre le pied à l’étrier, c’est aiderquelqu’un à se lancer dans une activité. Avoir du toupet exprime l’audaceinouïe de celui qui se croit anonymederrière un toupet rabattu sur le visage. Monter sur ses grands chevaux, c’estse mettre en colère, parler avec hauteuret arrogance, comme le seigneur duhaut de son cheval.Avoir des oeillères limite votre champde vision. Vous êtes borné à votretâche, comme le cheval de travail.A cheval sur les principes, on fait unequestion d’honneur de ne pas en dévier,comme si on voulait ne pas tomber decheval.

Dans le mouvement

Faire un galop d’essai nous lancedans une tentative, comme le cheval decourse au canter.Aller à hue et à dia, c’est bouger demanière contradictoire, comme le che-val à qui le cocher crie Hue = à droite etDia = à gauche. Continuer à bride abattue, c’est avanceravec vitesse et frénésie, comme le chevalà qui on pose la bride sur l’encolure.Se retrouver au triple galop évoquecelui qui avance très vite. Prendre le mors aux dents, c’est mani-fester subitement une grande énergie,comme le cheval qui n’obéit plus au mors.Freiner des quatre fers vous arrêtebrutalement en plein mouvement. Avoir les quatre fers en l’air, vous metpieds et mains dans le vide, comme lecheval sur le dos. Se remettre en selle vous fait prendreun nouveau départ.

Métaphores et comparaisons

S’atteler à la tâche, c’est effectuer untravail de longue haleine, en prendre laresponsabilité.C’est son cheval de bataille, se dit dusujet favori, voire de la marotte d’un in-terlocuteur. Battre le fer tant qu’il est chaud vousinvite à agir au moment M, à l’image dumaréchal qui forme son fer quand il estrouge. Avoir une fièvre de cheval, désignel’intensité de la fièvre par référence à lataille du cheval.Prendre un remède de cheval vous faitopter pour une solution radicale et effi-cace, comme le médicament suffisam-ment puissant pour guérir un cheval.Miser sur le bon cheval vous fait pren-dre le pari de la confiance sur une per-sonne qui le mérite.

“ Je vais en parler à mon cheval !”«L’air du paradis est celui qui souffle entre les oreillesd’un cheval. » Proverbe arabe.«Il vaut mieux se fier à un cheval sans bride qu’à undiscours sans ordre. » Proverbe grec.« Mon royaume pour un cheval ! » Shakespeare,1564-1616, fait prononcer cette phrase à Richard III,dernier des Plantagenêt, à la bataille de Bostworth oùil trouva la mort face au futur Henri VII, premier desTudor.«La plus noble conquête que l’homme ait jamais faite est celle de ce fier et fou-gueux cheval, qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des com-bats.» Buffon, 1707-1788, Histoires Naturelles.« L’extérieur du cheval exerce une influence bénéfique sur l’intérieur del’homme. » et aussi « On considère le chef d’entreprise comme un homme àabattre, ou une vache à traire. Peu voient en lui le cheval qui tire le char. » Win-ston Churchill. Premier ministre anglais. 1874-1965.« Etre heureux à cheval, c’est être entre terre et ciel, à une hauteur qui n’existepas. » Jérôme Garcin, écrivain contemporain.

Expressions, proverbes et citations

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Le cheval en références

Origines du pur-sang anglais

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Les pur-sang anglais sont tous issus de 3 étalons, pères de la race, croisés avec des juments anglaises.Le livre des origines, stud-book, conserve la trace de tous les sujets issus du croisement de pur-sangentre eux depuis la fin du XVIIe siècle. Petite histoire et grands descendants de ces 3 chefs de race.

BYERLEY TURK1687

Byerley turk par John Wootton

Si l’on se fie à son nom et à son histoire, ce se-rait un cheval bai brun de race Turkoman ouAkhal-Téké.Capturé par le capitaine anglais Byerley en1687 lors du siège de Budapest par les Otto-mans. Selon la légende, il fallut plusieurs jourspour l’attraper.

DARLEY ARABIAN1704

Artiste inconnu – XVIIIe siècle

Pur-sang arabe bai brun. Premier nom Mannika.Acheté en 1704 à Alep (Syrie) par le consulThomas Darley au Cheik Mirza de la tribu Ana-zeh. Descendant du célèbre arabe de course,Munaghi.

GODOLPHIN ARABIAN1724-1754

Godolphin Arabian par George Stubbs

Sa race serait arabe, Barbe ou Arabe-Barbe.Premier nom est El Sham.Cadeau du roi du Maroc à Louis XV en 1731 avec7 autres étalons. Racheté par Lord Godolphin, ilprit la place de l’étalon de tête du haras et saillit Ro -xana. En 1738, 3 de ses fils gagnèrent 3 coursesde la même réunion, Lath, Cade et Regulus.

HEROD

Artiste inconnu – XVIIIe siècle

Son arrière-petit-fils est Herod, 2e grand pur-sang anglais.

ECLIPSE

Eclipse à Newmarket par George Stubbs

Son arrière-arrière petit-fils, Eclipse, resta in-vaincu sur les hippodromes. 1er étalon de réfé-rence pur-sang anglais.

MATCHEM

Matchem par George Stubbs

Son descendant, 3e grand étalon pur-sang an-glais, père de 354 gagnants.

HIGHFLYER

Highflyer par John Boultbee

Fils d’Herod et 4e grand pur-sang anglais.La majorité des pur-sang qui existent au-jourd'hui sont les descendants directs de seule-ment 27 ou 28 étalons des XVIIIe et XIXe siè-cles. 95% des Pur-sang mâles seraient desdescendants directs de Darley Arabian. Toute-fois, le pedigree des pur-sang modernes montreque la plupart des chevaux ont eu davantage decroisements avec la lignée de Godolphin Ara-bian (13.8%) qu'avec celle de Darley Arabian(6.5%) si l'on prend en compte toutes les li-gnées de descendance, maternelle et pater-nelle.

ROXANA

Roxana par Francis Calcroft Turner

Jument saillie par Godolphin Arabian, mère de Lath.