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10 DATA NEWS N° 8 • 30/4/2010 Les Data News Awards For Excellence, ce sont en quelque sorte les Oscars du secteur ICT belge. Ils ont été remis pour la onzième fois déjà lors d’un gala réunissant quelque 750 invités. Tant les lecteurs de Data News que le jury jouent un rôle émi- nent dans cet événement. # Luc Blyaert C ette année, les Data News Awards of Ex- cellence étaient placés sous le signe de Jazz-it, une appellation qui sent déjà bon le swing. Treize Awards ont été décer- nés, dont douze à des entreprises ICT. Tout com- me en 2009, nous avons en effet décidé de ne pas récompenser des produits spécifiques, mais plu- tôt de mettre en exergue des entreprises. Inno- vation, impact sur le marché, technologie, ré- putation et part de marché, tous ces éléments sont essentiels. La sélection des entreprises prises en considération a été faite par la rédaction en concertation avec plusieurs connaisseurs émi- nents du marché ICT belge qui faisaient d’ailleurs souvent - ce n’est pas un hasard! - partie du jury. C’est début février qu’ont été placées sur le site web spécial Jazz-it de Data News les douze catégories et la ‘longlist’ de toutes les entreprises. Grâce à un service de code par SMS, les lecteurs ont alors pu voter pour leur favori. Plus de 2.400 lecteurs se sont manifestés, ce qui représente un nouveau record, puisqu’ils étaient 300 de plus que l’an dernier. Ils ont ainsi établi le top 3 fi- nal des nominés par catégorie. #

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  • 10 DATA NEWS N° 8 • 30/4/2010

    Les Data News Awards For Excellence,ce sont en quelque sorte les Oscarsdu secteur ICT belge. Ils ont étéremis pour la onzième fois déjà lorsd’un gala réunissant quelque 750invités. Tant les lecteurs de DataNews que le jury jouent un rôle émi -nent dans cet événement.# Luc Blyaert

    Cette année, les Data News Awards of Ex-cellence étaient placés sous le signe deJazz-it, une appellation qui sent déjà bonle swing. Treize Awards ont été décer-nés, dont douze à des entreprises ICT. Tout com-me en 2009, nous avons en effet décidé de ne pasrécompenser des produits spécifiques, mais plu-tôt de mettre en exergue des entreprises. Inno-vation, impact sur le marché, technologie, ré-putation et part de marché, tous ces élémentssont essentiels. La sélection des entreprises prisesen considération a été faite par la rédaction enconcertation avec plusieurs connaisseurs émi-nents du marché ICT belge qui faisaient d’ailleurssouvent - ce n’est pas un hasard! - partie du jury.

    C’est début février qu’ont été placées sur lesite web spécial Jazz-it de Data News les douzecatégories et la ‘longlist’ de toutes les entreprises.Grâce à un service de code par SMS, les lecteursont alors pu voter pour leur favori. Plus de 2.400lecteurs se sont manifestés, ce qui représenteun nouveau record, puisqu’ils étaient 300 de plusque l’an dernier. Ils ont ainsi établi le top 3 fi-nal des nominés par catégorie. #

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  • N° 8 • 30/4/2010 DATA NEWS 11

    LES CIOMAJORITAIRESDANS LE JURYA la mi-mars, le jury s’est réuni en conclave,

    afin de désigner les lauréats des Awards sur basede leur connaissance du marché et de leur ex-périence avec les divers fournisseurs. Cette an-née, le jury était dès lors largement dominé parles CIO et IT-managers. Il s’agissait en l’occur-rence de Carl Tilkin-Franssens, CIO de KBC etprésident du conseil d’administration de CIO-net, Freddy Van den Wijngaert, CIO d’Agfa et pré-sident de CioForum, Luc Verhelst, IT-directorde Truvo et président du MIT Club, Els Blaton, CIOd’AXA, Giovanni Palmieri, CIO de la SNCB, ChrisDe Backer, CIO de TomTom, Ludo Vandervelden,senior vice president de Toyota Motor Europe, JanDeprest, CEO de Fedict, Peter Hinssen, CEOd’Across, Danielle Jacobs, directrice de Beltug,Luc Simons, président d’AWT, Jan De Schepper,président d’ADM, Tony Mary, TM Consulting, FrankRobben, administrateur-général de la BanqueCarrefour de la sécurité sociale, Christian Van-huffel, general manager d’Agoria ICT et Luc Blyaert,rédacteur en chef de Data News. La présidenceétait une fois encore assurée par Carlos De Bac-ker, professeur à l’université d’Anvers et secré-taire de SAI.

    Pour éviter d’être influencé, le jury n’a prisconnaissance des lauréats désignés par les lec-teurs qu’après avoir lui-même voté dans chaquecatégorie. Dans plusieurs cas, il est apparu quele choix du jury était différent de celui des lec-teurs, ce qui engendra des débats passionnés.

    L’ICT Personality of the Year est, comme tou-jours, un prix décerné chaque année par la ré-daction sur base de la personnalité, du leader-ship, de l’impact sur le marché, de l’innovation etde l’entreprenariat. Le vainqueur est choisi dansune liste de 25 personnalités IT, publiée début fé-vrier. Quant au Life Time Achievement, il a été at-tribué à Jo Cornu, l’ex-patron d’Alcatel-Lucent,qui a joué un rôle prépondérant dans la rechercheet le développement en Europe. #

    Le jury a désigné les lauréats finaux des DataNews Awards.

    ICT PERSONALITY OF THE YEARJo Cornu

    HARDWARE VENDOR OF THE YEARWinner: IBM

    Runners-up: HP, Dell

    STORAGE VENDOR OF THE YEARWinner: EMC

    Runners-up: NetApp, Cisco

    SECURITY VENDOR OF THE YEARWinner: Vasco Data Security

    Runners-up: Symantec, McAfee

    SOFTWARE VENDOR OF THE YEARWinner: Microsoft

    Runners-up: VMware, Oracle

    CONSULTANCY COMPANY OF THE YEARWinner: Deloitte

    Runners-up: Tata, Accenture

    SYSTEM INTEGRATOR OF THE YEARWinner: RealDolmen

    Runners-up: Econocom, Getronics

    NETWORK INTEGRATOR OF THE YEARWinner: Dimension Data

    Runners-up: Telindus Belgacom ICT, Siemens Enterprise Communications

    MOBILE VENDOR OF THE YEARWinner: Apple

    Runners-up: Research In Motion, Nokia

    TELECOM SERVICES VENDOR OF THE YEARWinner: Belgacom

    Runners-up: Mobistar, Telenet

    MOST INNOVATIVE COMPANY OF THE YEARWinner: Google

    Runners-up: Apple, IBM

    BELGIAN VENDOR OF THE YEARWinner: Barco

    Runners-up: Cronos, SD Worx

    BELGIAN START-UP OF THE YEAR Winner: Collibra

    Runners-up: Babelway, Element61

    And the winner is....

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  • Jo Cornu, l’ex-directeur d’Alcatel, à l’époqueresponsable de l’ensemble de la recherche et dudéveloppement à l’échelle mondiale au sein dugroupe, mais aussi l’homme qui a remis Agfa enselle, est élu Data News ICT Personality of theYear pour 2010. Il se voit décerner le ‘LifetimeAchievement Award’. # Luc Blyaert

    Le marché ICT est dominé par les entreprises américaines telles In-tel, Microsoft, IBM, Google et Cisco. L’Europe n’a-t-elle donc pas deréponse? JO CORNU: Le modèle américain est basé sur la domination du marché.John Chambers m’expliquait que s’il ne pouvait pas atteindre 70% departs de marché, cela ne l’intéressait pas. Les Américains sont aussiopposés à la standardisation et optent pour ce qu’ils qualifient de‘sustainable market dominance’. En Europe, l’on choisit un modèleconcurrentiel et l’on fait tout pour éviter les positions de marché do-minantes. L’on se concurrence à mort sur les prix. Mais tout ce qui estaméricain n’est pas pour autant dominateur. Voyez où en sont aujour-d’hui des entreprises comme Yahoo ou Amazon.

    Les entreprises américaines comme Apple sont aussi plus proches duconsommateur. JO CORNU: Elles recherchent toujours la technologie disruptive. Pour-tant, l’iPhone est en grande partie basé sur la nanotechnologie. En Eu-rope aussi, nous avons une puissante technologie. En 2007, j’étaisprésident du programme européen Medea+, devenu aujourd’hui Ca-trene (Cluster for Application and Technology Research on Nano -

    Electronics). Un budget de 400 millions EUR par an est prévu pource programme, ce qui ne peut que profiter également à la rechercheen Belgique.

    La Chine impose aussi une forte pression sur les prix. JO CORNU: C’est la même histoire qu’avec le Japon et la Corée à l’époque.Le prix qui a été demandé à l’Etat dans chacun de ces pays pour cer-tains produits et services, était quatre à cinq fois plus élevé que celuidemandé en Europe. C’est ce que font à coup sûr Huawei et ZTE main-tenant aussi. C’est leur politique d’exportation.

    Quel est alors le problème?JO CORNU: L’absence de stratégie industrielle. En France, elle existe eten Allemagne aussi dans une certaine mesure, mais pas en Belgique.La stratégie industrielle est devenue ici un terme malsain. L’on peut or-ganiser des grands-messes sous la direction de Paul Buysse, mais qu’est-ce que cela rapporte? Il faut une véritable politique d’innovation. Maisil faut pour cela mettre de l’argent sur la table et faire appel à desgens compétents. Chez nous, l’on prévoit 100 millions EUR pour larecherche dans l’industrie, soit 10 EUR par habitant. Ce n’est pas sé-rieux. Les conseils consultatifs sont aussi composés de personnes n’ayant ab-solument aucune expérience dans la recherche et le développement

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    INTERVIEW2010 ICT PERSONALITY OF THE YEAR JO CORNU

    “Nous devons o s

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    au niveau mondial. Voyez la composition du ‘Vlaamse Raad voor We-tenschapsbeleid en Innovatie’. Peut-on attendre de ces gens qu’ils aientune vision industrielle?La Belgique peut pourtant avoir encore son mot à dire au niveau ICT.Nous avons des personnes de grande valeur, mais nous devons oserdavantage.

    Le ministre de l’ICT, Vincent Van Quickenborne, tente d’y mettre bonordre.JO CORNU: Il n’a pas travaillé dans l’industrie et n’a pas été non plus fonc-tionnaire. Ce n’est donc pas facile. Il n’empêche que l’ICT peut entraî-ner d’énormes économies, surtout dans l’administration qui offretrop peu de valeur ajoutée.

    Dans cette administration, nombre de projets IT échouent, comme à laJustice par exemple. JO CORNU: Le problème, c’est que tout le monde veut apporter des ajus-tements aux systèmes IT, sous prétexte qu’on ne veut pas adapter safaçon de travailler aux nouveaux systèmes. L’on opte pour la standar-disation, mais du coup, il faut adapter la solution IT à chaque entrepriseet chaque administration. Tel est aussi le cas dans le secteur hospita-lier. Trop de sur-mesure en IT engendre des projets très longs et trèscoûteux.

    Jusqu’en 2008, vous étiez administrateur au sein du groupe Alcatel-Lucent. Provisoirement, l’on ne peut pas dire que la fusion entre Al-catel et Lucent soit une réussite. JO CORNU: Cela n’a pas été un succès. Cela aurait pu aussi ne pas êtreune fusion, mais un rachat. Ce sont en effet deux entreprises de cul-ture tout-à-fait différente. Lucent opérait de manière très procéduriè-re, alors qu’Alcatel était nettement plus axée sur les coûts. Cela au-rait pu réussir, si Alcatel avait eu la majorité.

    Pourtant, il y avait déjà eu une tentative de fusion en 2001. J O C O R N U : La situation était différente alors. Il n’était pas encorequestion de croissance. Et Serge Tchuruk, le CEO d’Alcatel, pouvaitrester. Alcatel a du reste aussi parlé pendant pas mal de temps de fu-sion avec Motorola.

    Y a-t-il des choses que vous auriez dû faire autrement? J O C O R N U : Au début des années ’90, nous aurions dû en faire plusavec Nokia au niveau des réseaux mobiles. Nous avions créé un grou-pe avec Alcatel, AEG et Nokia et prenions chacun un tiers de la R&Dà notre compte. AEG a alors connu des difficultés financières et en rai-son d’un piètre management local, cette collaboration a tourné court.Dommage!

    Ben Verwaayen, le CEO d’Alcatel-Lucent, va-t-il réussir? JO CORNU: Les télécoms, c’est une affaire de parts de marché. Vous de-vez faire face à de lourds investissements en recherche et développe-ment, ainsi qu’à des coûts élevés de marketing et de vente. Si dans unsegment donné, vous détenez moins de 10% de parts de marché au ni-veau mondial, vous pouvez oublier. Ce n’est qu’à partir de 30% que vousgagnez de l’argent. Nortel n’était nulle part numéro un du marché eta fait la culbute. Nokia Siemens Networks n’atteint pas non plus lessommets. Cisco possède 70% dans les réseaux de données, et Ericsson

    40% dans le mobile. Alcatel avait quasiment 30% dans les réseaux fixes,mais 10% dans le mobile. Voilà en partie pourquoi elle a fusionnéavec Lucent.

    La consolidation va-t-elle se poursuivre? J O C O R N U : La poursuite de la concentration est naturelle. Tout com-me dans l’aviation, il s’agit d’économie d’échelle. Lorsque toutes lescharges sont fixes, la consolidation suit.

    Aux Etats-Unis, quasiment tous les opérateurs télécoms ont fusionné,pas en Europe. JO CORNU: La libéralisation en Europe a échoué à cause de toute cettehistoire de licences 3G. Les autorités ont pompé tellement d’argentchez les opérateurs qu’il ne leur restait rien pour pouvoir jouer un rôleen vue dans d’autres pays. Ils en sont tous sortis affaiblis, de sorteque la concurrence s’est fait attendre.

    Verra-t-on encore des rachats?J O C O R N U : La logique voudrait que France Télécom rachète des en-treprises de câble, entre autres en Allemagne. La technologie IP fait eneffet en sorte que les réseaux se ressemblent de plus en plus. Telenetsera elle aussi rachetée un jour ou l’autre.

    Vous avez à présent 65 ans. Allez-vous vous arrêter? J O C O R N U : Tout comme John Goossens, j’avais dit à l’époque que jem’arrêterais à 55 ans. A 62 ans, j’ai pourtant encore occupé la fonc-tion de CEO chez Agfa. Je n’ai jamais été très bon en timing. Je siè-ge encore dans plusieurs conseils d’administration: KBC, Belgacomet Agfa. #

    o ser davantage”

    BIO DE JO CORNU *> Ingénieur civil en électrotechnique et mécanique de la Katholieke

    Universiteit Leuven. Il a aussi décroché un Ph. D. in Electronics àla Carleton University d’Ottawa, Canada.

    > 1970 centre de recherche de Brown Boveri (aujourd’hui ABB) enSuisse

    > 1973 responsable du département de microélectronique de BellTelephone (Groupe ITT)

    > 1982 administrateur délégué de Mietec (co-entreprise en micro-électronique de Bell Telephone et GIMV)

    > 1984 directeur général de Bell Telephone

    > 1987 board of management d’Alcatel SA (fusion ITT et CGE),responsable des aspects opérationnels du groupe

    > 1995 directeur-général d’Alcatel Telecom

    > 2000 conseiller du président du conseil d’administration d’Alcatel.

    > Membre du conseil d’administration jusque fin 2008

    > 2005 président d’ISTAG (Information Society Technologies AdvisoryGroup) de la Commission européenne

    > 2007 président de Medea+, le cluster Eureka de recherche enmicroélectronique pour l’Europe

    > Déc. 2007 CEO d’Agfa Gevaert (jusqu’en avril 2010)

    > Mandats d’administrateur:

    > De 2000 à 2005, président de la maison d’édition Tijd.

    > Membre du conseil d’administration du Groupe KBC et du conseild’administration de Belgacom. Ces dernières années, il a éténotamment aussi membre du conseil d’administration de Barco,d’Agfa-Gevaert et du groupe français Thales.

    > Jo Cornu est marié et père de 3 enfants.

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  • 14 DATA NEWS N° 8 • 30/4/2010

    L’année 2009 est à oublier auplus vite pour les construc-teurs de serveurs puisque le re-cul des ventes atteint, en valeur,18,3% selon Gartner et 18,9% se-lon IDC, et en volumes 16,6% se-lon Gartner et 18,6% selon IDC.Durant cette période, IBM aconservé son leadership entermes de parts de marché avec32,7%, contre 33,7% un an plus tôten volumes selon IDC. Alors queGartner (en valeur) crédite IBM de

    31,9M% de parts de marché,contre 31,2% un an plus tôt. Cecialors qu’il s’est vendu pour 43,1milliards $ de serveurs sur l’an-née écoulée, une chute de 18%,même si tous les segments ettoutes les régions ne sont pas tou-chés de manière homogène.L’année aura été marquée par lelancement en mars d’une nouvel-le génération de serveurs Systemx à base Intel Xeon 5500 en racket blade ainsi que de la 5e géné-ration de serveurs x86 sous le nomeX5. Il s’agit là du résultat de troisans de R&D et du plus gros inves-tissement jamais consenti en x86,permettant une augmentation par

    6 de la capacité mémoire notam-ment. IBM a introduit en juinCloudBurst 1.1, premier systèmede cloud computing intégré prêt àl’emploi, à base de BladeCenterdestiné aux environnements dedéveloppement et de test. Puis enjuillet, IBM a dévoilé l’architectu-re Power 7 pour serveurs haut degamme, avec des performances 4fois supérieures à celles de la gé-nération précédente pour uneconsommation inférieure d’un fac-

    teur 2 à 3. Les premiers serveursUnix Power 7 sont apparus ré-cemment sur un créneau où IBMdétiendrait 40% de parts de mar-ché, face à la concurrence de HPavec Itanium et de Sparc proposépar Sun/Oracle et Fujitsu.Désormais, l’offre IBM se déclineen trois gammes: le System z(mainframe) où s’annonce un nou-veau z11, le Power System (ex-gammes i et p) à base Risc et lesSystem x et BladeCenter à baseIntel ou AMD.A noter que finalement, IBM n’au-ra pas racheté Sun sur laquelleune OPA avait été lancée, Oracle fi-nalisant le rachat. #

    IBMLEADERSHIP CONSERVÉ

    HPÀ SAUTE-MOUTON AVEC IBM

    Sur un marché du serveur en pleine déprime, HP continue son coude-à-coude avec IBM. En effet, le cabinet Gartner place HP en n° 1 enunités avec 31,7% de parts de marché, devant IBM avec 22,7%. Qui plusest, HP aurait reculé moins que le marché, en l’occurrence de 14,9%,alors que le marché a régressé de 17%. Profitant du dynamisme des ser-veurs x86 ainsi que du succès des serveurs lame.Si les ventes de serveurs critiques sont à la traîne (et risquent d’être af-fectées par le lancement des systèmes Power 7), le chiffre d’affaires gé-néré par les serveurs Pro-liant est encourageant. UnProliant qui fêtait en 2009ses 20 ans d’existence (quise souvient du SystemProà Intel 386 cadencé à 33MHz?) et qui est commer-cialisé depuis mars dans sa6e génération avec le pro-cesseur Intel Xeon 5500.Par ailleurs, HP a dévoiléses nouveaux serveurs àbase AMD Opteron ainsique le nouveau IntegrityNon Stop NS2000 à baseItanium. Nostalgie à nouveau puisque Tandem était rachetée voici 35 ans,en ‘74 donc. #

    DELLSURTOUT EN ENTRÉE

    Selon Gartner, Dell occupe la 3e place en valeur sur le marché du ser-veur, avec 12,7% en 2009, contre 11,7% en 2008. Tandis qu’en vo-lumes, le texan occupe une indiscutable 2e place, avec 22,7% de parts

    de marché en 2009, exac-tement au même niveauqu’un an plus tôt. Il faut di-re que le prix moyen d’unserveur chez Dell était de3.207 $ l’an dernier, large-ment moins que chez lesconcurrents. Reste que Dellse distingue par une baissede ses ventes moins forteque ses adversaires.Après le serveur à base In-tel Xeon 5500, Dell a créé lasurprise en présentant unserveur basse consomma-tion électrique à processeurVia Nano U225. Tout en pro-posant des puces AMD Op-teron et Intel Xeon 3400. Car

    les mots d’ordre sont standardisation, économies d’énergie, virtualisa-tion et outils de gestion des serveurs. En attendant les Dell à processeurNehalem-EX et à puce Intel Xeon 5600. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / HARDWARE VENDOR OF THE YEAR

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  • N° 8 • 30/4/2010 DATA NEWS 15

    Al’instar des grands acteurs dumarché IT, EMC a fait du cloudcomputing son cheval de bataille.En misant sur le duo constitué del’infrastructure et la virtualisation.Car EMC estime que le cloud pas-se par la virtualisation qui se ferad’abord dans le datacenter interneavant de s’ouvrir sur l’extérieuravec le cloud externe. Avec uncloud privé pour fédérer les cloudsinterne et externe. Pratiquement,la société a dévoilé avec Atmos desservices de cloud qui se greffentsur les systèmes de stockage NASet offrent des services de stocka-ge en ligne de données sur l’inter-net associés à des outils d’auto-matisation.Pour 2009, la société s’est focali-sé sur le stockage, la protection,la virtualisation et l’automatisation,avec apport d’intelligence. Tout enpoursuivant sa politique de rachats,avec notamment l’acquisition deData Domain, spécialiste de la dé-duplication de données, pour 2,1milliards $ au détriment de Net -App. Sans oublier par exemple Ka-zeon (e-discovery) ou Configure-soft (logiciel de configuration de

    serveurs) ou encore FastScale (quivient enrichir le portefeuille Ionix).Tandis que les rumeurs d’un ra-chat d’EMC par Cisco ne se taisentpas.L’année 2009 aura aussi été mar-quée par des partenariats ‘straté-giques’, puisque Cisco, EMC et VM-ware ont créé la co-entreprise Aca-dia visant à commercialiser des so-lutions intégrées d’infrastructure,baptisées Vblocks. De même, EMCa prolongé et renforcé son parte-nariat avec Dell, son principal re-vendeur, lequel se traduit notam-ment par l’intégration du systèmede stockage Celerra NX4 au cata-logue du fabricant texan.Tant selon IDC que Gartner, EMCa été en 2009 le leader sur le mar-ché du stockage externe sur disqueainsi que leader du marché des lo-giciels de stockage. Sur 2009, lasociété a réalisé un chiffre d’af-faires de 14 milliards $, en repli de6%.Chez nous, EMC aura – commebien d’autres – connu un recul deses ventes, mais considère pour2010 “inacceptable une croissan-ce inférieure à 10%.” #

    EMCDU STOCKAGE AU CLOUD

    NETAPPAU-DELÀ DU NAS

    Spécialiste du stockage (matériels et logiciels associés) fondé en ‘92,NetApp a bâti sa réputation sur ses Filers, son expertise du stocka-ge de fichiers NAS et son système d’exploitation Data Ontap. Mais la so-

    ciété gagne désormais aussi des parts de marché en SAN (FC,iSCSI et FCoE). De même, elle poursuit le déve-

    loppement de technologies origi-nales en provisionnement dy-namique, déduplication (mêmesi le rachat de Data Domain luia échappé au profit d’EMC) etde sauvegarde. Par ailleurs, lasociété mène une politique dy-namique de partenariats, no-tamment avec Brocade, Cisco,Microsoft et VMware. D’ailleurs,en matière de cloud, la sociétérépond à la co-entreprise Aca-

    dia (EMC, Cisco et VMware) par un partenariatavec Cisco et VMware en Virtualized Dynamic Data Center. La société

    réalise un chiffre d’affaires de 3,4 milliards $ et renoue avec la profita-bilité. A noter que NetApp s’est hissé en 2009 à la 1ère place du classe-ment Fortune des “100 Best Companies to work for“. #

    CISCOLA SURPRISE

    Si Cisco n’est pas d’emblée connue pour son offre de stockage, il nefaudrait pas la négliger pour autant. Ainsi, la société propose dessolutions NAS (network attached storage) NSS2000 à 2 baies et NSS3000à 4 baies destinées aux petites entreprises et groupes de travail. De mê-me, la famille de commutateurs MDS est au coeur des réseaux de stoc-kage SAN. Par ailleurs, la nouvelle offre Unified Computing System (UCS)

    intègre dans un seul et même rack lesserveurs ainsi que les commutateurs

    réseau et stockage, et permet de bran-cher les serveurs, le LAN et le stoc-kage en réseau NAS/SAN sur une mê-me infrastructure physique en 10 GbitDCE. Mais Cisco se distingue aussi parses partenariats en stockage. Pourpreuve, la création récente de la co-entreprise Acadia avec EMC et VMwa-re, ou encore le partenariat avec Net -App, alors même que le divorce avecHP semble consommé. Enfin, Cisco atoujours pratiqué une politique d’ac-quisitions et de croissance externe surun marché où la consolidation s’accé-lère. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / STORAGE VENDOR OF THE YEAR

    DNF08-008 27-04-2010 14:05 Pagina 15 PROOF PDF

  • 16 DATA NEWS N° 8 • 30/4/2010

    Avec Vasco, c’est une entrepri-se de sécurité ayant de pro-fondes racines en Belgique qui estcouronnée. Productrice de tokend’authentification forte des utili-sateurs, elle a acquis une positiontrès en vue dans le secteur ban-caire et ce au niveau mondial. Desmillions de ces tokens sont utili-sés par les clients des banques,afin de sécuriser leurs transac-tions. La récente tempête qui a se-coué le monde bancaire n’a certespas laissé Vasco intacte, mais demanière nettement moins graveque ce qu’on pouvait craindre. Sonprésident et COO Jan Valcke in-dique d’ailleurs que de nouvellesbanques s’adressent encore ettoujours à Vasco, même si les vo-lumes de tokens commandés ontsensiblement diminué. Reste queVasco propose depuis quelquesannées maintenant son expertiseet sa technologie d’authentifica-tion dans d’autres domaines, etnotamment dans les entreprises,où l’accès aux applications et auxdonnées notamment est sécuri-sé. Un modèle de sécurité multi-application permet de protégerplusieurs applications avec unseul token.Un marché en croissance assuré-ment encore plus étonnant est ce-

    lui des jeux en ligne, où le besoind’une solide authentification desclients est toujours plus aigu. C’estainsi qu’au début de l’année en-core, un accord a été conclu avecPartyGaming, un fournisseur dejeux de hasard en ligne. En utili-sant des ‘one time passwords’ àdurée de validité limitée, il est mal-aisé pour des personnes mal in-tentionnées de pirater les comptesdes joueurs. Vasco a aussi portésa technologie d’authentificationdans le monde mobile, avec desproduits pour les utilisateurs del’iPhone, de l’iPod Touch et de Win-dows Mobile. Et Vasco devient en-tièrement ‘mobile’ en lançant unservice ‘Digipass as a Service’ pourles fournisseurs de services ap-plicatifs et Saas. Elle propose éga-lement davantage de services deconsultance et désormais aussides services de fulfilment. En l’oc-currence, le commanditaire peuttout confier à Vasco, jusqu’à et ycompris la fourniture du token àl’utilisateur final. Last but notleast, Vasco poursuit son exten-sion géographique, notammentvers les Etats-Unis, où elle a si-gné en février un accord avec Te-ch Data, et en ouvrant de nou-velles filiales, comme récemmentà Bahreïn, au Moyen-Orient. #

    VASCO DATA SECURITYL’AUTHENTIFICATION ‘MADE IN BELGIUM’

    SYMANTECL’ENTREPRISE DE SÉCURITÉ LÉGENDAIRE

    L’an dernier, Symantec a aisément maintenu sa position de principaleentreprise indépendante de gestion de la sécurité, du stockage et desperformances. Et ce même si les péri-péties économiques se sont égalementfait sentir dans le domaine de la sécu-rité, certes moins fortement que dansles autres secteurs ICT. Lorsqu’il futnommé CEO et président en avril 2009,Enrique Salem a mis l’accent sur la né-cessité d’accélérer les processus déci-sionnels au sein de l’entreprise etd’améliorer l’orientation client. A cettefin, la structure de l’entreprise a étéadaptée et, sans grande surprise, lescoûts ont été réduits. Cela s’est effec-tué avec en arrière-plan une gammede produits ayant pour but de couvriraujourd’hui encore à 360° le spectredes besoins des consommateurs et desentreprises. Cela va des suites de sé-curité grand public bien connues, enpassant par les produits d’entrepriseincluant le stockage, le backup et les performances, jusqu’aux servicesde Security as a Service. Bref, Symantec continue de se profiler commel’entreprise de sécurité légendaire, année après année. #

    MCAFEEDE FACEBOOK À VERIZON BUSINESS

    En tant que fournisseur de produits de sécurité, McAfee a ces der-nières années nettement œuvré à l’extension de sa gamme de pro-duits, entre autres avec de nouvelles versions de ses produits d’entre-prise. L’an dernier, cela s’est traduitpar de bons résultats d’exploitation,qui n’ont manifestement pas eu à pâ-tir de la crise. Ce qui est intéressanten tout cas, c’est l’intérêt croissantpour la présence des produits McAfeedans les appliances. A cette fin, l’en-treprise a conclu plusieurs accords(notamment avec Brocade). En outre,McAfee a aussi signé un accord avecFacebook pour la création conjointede solutions de sécurité. McAfee vaégalement collaborer avec Verizon Bu-siness, fournisseur de services de sé-curité entre autres, ce qui lui permet-tra de faire appel à la capacité de ser-vices de ce dernier. Cela combiné auxefforts accomplis en matière de nou-veaux produits (par exemple en dataleakage) et à l’extension géographique (une nouvelle filiale propre enChine) indique que l’entreprise a encore du cœur à l’ouvrage. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / SECURITY VENDOR OF THE YEAR

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  • 18 DATA NEWS N° 8 • 30/4/2010

    2009 a été une année positivepour Microsoft. La médaille laplus visible sur l’habit du géant deslogiciels a été incontestablementle nouveau système d’exploitationWindows 7. Il n’a pas failli à sa mis-sion, à savoir éliminer l’arrière-goût amer laissé par Windows Vis-ta, ce qui amena très vite les ana-lystes à affirmer que Microsoft avaitenfin trouvé le substitut à WindowsXP qui commence à porter le poidsdes ans. Outre le fait qu’il fonc-

    tionne de manière très fluide, Win-dows 7 intègre de nouvelles fonc-tionnalités pratiques et est le ré-sultat d’une bonne écoute desclients. Mais la crise a joué aussiun rôle: les investissements en ma-tériel ont été postposés en 2009. Aprésent que le plus dur est passé,si les entreprises et les consom-mateurs achètent de nouveau desPC, le choix de Windows 7 sera gé-néralement vite fait, estiment lesanalystes. Windows 7 plonge unpeu dans l’ombre, selon notre ju-ry, le fait que Microsoft se soit plei-nement envolé dans le nuage enannonçant Azure, le système d’ex-ploitation pour le cloud. Il s’agit làde l’une des annonces les plus im-portantes faites par Microsoft cesdernières années: si Windows 7 est

    une évolution, Azure sera une ré-volution pour Microsoft.Une autre étape étonnante - et ap-plaudie - c’est la présentation deWindows Phone 7 destiné à faireoublier Windows Mobile 6.5 pasvraiment apprécié. La commandea été radicalement modifiée, et lesystème d’exploitation a reçu denouvelles assises. Microsoft miseen outre sur un autre cheval queses concurrents. Au lieu de laisserl’utilisateur travailler avec plusieurs

    applications individuelles, WindowsPhone 7 entend regrouper le conte-nu et le reproduire dans ce que Mi-crosoft appelle des hubs: People,Pictures, Office, Music+Video etGames. Dans le hub People parexemple, sont reproduites sousl’intitulé ‘what’s news’ toutes lesinformations de statut des réseauxsociaux comme Facebook et Win-dows Live. L’entreprise réutiliseégalement une foule de servicesexistants, tels Bing, Bing Maps, Zu-ne et Xbox Live. “Nous espéronsque le 7 sera notre chiffre porte-bonheur”, déclare plein d’espoir leCEO, Steve Ballmer. #

    MICROSOFTCHIFFRE PORTE-BONHEUR: LE 7

    VMWAREPLACE À LA DIFFÉRENCIATION

    VMware, qui avait remporté l’award dans cette catégorie l’an dernier,est évidemment un peu moins à la fête cette année, puisque les lo-giciels de virtualisation n’ont plus autant la cote. Néanmoins, la filiale du

    géant du stockage EMC, a enco-re toutes les raisons de figurerdans ce top 3. Elle est devenueaujourd’hui une solide sociétéréalisant un chiffre d’affaires de2 milliards $ et un bénéfice de197 millions $. Ces derniersmois, VMware se positionne clai-rement comme un importantpartenaire pour le nuage. A cet-te fin, elle tente de différencierson offre: non seulement dansle segment des infrastructures,mais aussi sur le plan des appli-cations. Elle a ainsi racheté l’été

    dernier SpringSource en vue de fournir des solutions Platform-as-a-Service intégrées. Ensuite, elle a repris le spécialiste webmail Zimbra (cf.entre autres le nouveau webmail Telenet). Et au niveau de l’infrastruc-ture cloud, VMware a créé avec Cisco et EMC la co-entreprise Acadia, quientend commercialiser des packs d’infrastructure complets pour l’in-formatique en nuage. Elle a aussi démarré un partenariat cloud avec Net -App et Cisco. #

    ORACLELE SOLEIL DANS LA MAISON

    Oracle est et reste un éditeur de logiciels à succès: ses résultats sonttoujours très bons. Mais l’événement de l’année pour Oracle a été lafinalisation de l’intégration de Sun Microsystems. En mars dernier, l’en-treprise a enfin pu présenter ce qu’allait représenter la combinaisonOracle-Sun. Ce qui estfondamental dans la‘nouvelle’ Oracle, c’estl’intégration du matérielet des logiciels dans tou-te la gamme: des sys-tèmes de stockage jus-qu’aux applications enpassant par les serveurs.Sur le plan du matériel,Sun affirme qu’Oracle vaencore augmenter sesinvestissements. Rayonsoftware, Oracle souscrità continuer le développement ouvert de l’environnement Java, ainsi qu’àpoursuivre plusieurs produits complémentaires (comme le serveur d’ap-plications Glassfish pour environnements de développement). D’autresproduits logiciels, tels le middleware, seront soit intégrés aux produitsd’Oracle, soit placés en open source. Dans l’attente des carnets de rou-te définitifs, Oracle a en tout cas un seul message à adresser aux clientsde Sun: la continuité leur est garantie. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / SOFTWARE VENDOR OF THE YEAR

    Si Windows 7 est une évolution,Azure sera une révolution

    pour Microsoft.

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  • N° 8 • 30/4/2010 DATA NEWS 19

    Deloitte est un peu l’entreprisequi sort de l’ordinaire, a esti-mé le jury. Il y a certainement unpeu de cela, puisque Deloitte se dis-tingue des deux autres entreprisesfinalistes en accordant davantaged’attention non seulement à laconsultance IT, mais aussi auxconseils plus classiques en matiè-re de services comptables (y com-pris les audits et les conseils fis-caux) et de gestion des risques. De-loitte ne propose pas tous ses ser-vices dans chaque pays où elle estactive, mais en Belgique - avec Rik

    Vanpeteghem aux commandes -,l’activité de consultance est quandmême très présente.En tout, l’entreprise occupe dansnotre pays 2.400 personnes dans12 filiales - tant au Nord qu’au Sud-, et son siège central est installéà Diegem. Ces dernières années,Deloitte est parvenue chez nous àévoluer du rôle d’acteur ‘Big Four’moyen à celui d’un des leaders dumarché des services-conseils auxpetites, moyennes et grandes en-treprises, des PME aux organisa-tions non marchandes en passantpar les institutions publiques.En 2009, la division Consulting de

    Deloitte Belgium sous la directionde Stephan Raemaekers a crû de9% pour passer de 56 à 61 millionsEUR, ce qui n’est pas mal du toutsur un total belge de 317 millionsEUR.La consultance IT est proposée parDeloitte en tant que partie inté-grante des services, ce qui va à l’en-contre de l’approche convention-nelle. Deloitte tente en outre aus-si de se différencier de la concur-rence par la possibilité d’implé-menter réellement le conseilprodigué.

    Le jury a loué surtout l’expertise deDeloitte en matière SAP. La SNCBet le groupe Infrabel entre autressont enchantés du travail deconsultance SAP de Deloitte. LaKBC entend à présent aussi faireappel à Deloitte pour accompagnerun projet SAP. Selon le jury, De-loitte utilise une bonne approchespécifique SAP, sans pour autantappliquer des prix excessifs. #

    DELOITTEUNE BONNE APPROCHE SAP

    TATAJEUNE ET POURTANT MATURE

    Le fournisseur indien de services ICT Tata Consultancy Services (TCS)est vraiment en train de s’imposer en Europe. “Très agressive” et “enforte croissance à court terme”, voilà deux expressions lancées par lesmembres de notre jury à son propos. TCS est parvenue à percer égale-ment sur le marché belge. Citons ici l’un des membres du jury: “Mêmesi Tata est encore une entreprise jeune, elle rayonne déjà de maturité.”

    Colruyt, InBev, Belgacom, For-tis et Bekaert notamment sontclientes. En 2009, TCS a nomméun nouveau directeur pour le Be-nelux. Depuis septembre der-nier, Shankar Narayanan - quidirigeait précédemment déjà lesdivisions Retail et ConsumerGoods - assume à présent aus-si la responsabilité de la straté-gie et des relations avec lesclients aux Pays-Bas, en Bel-gique et au Luxembourg. Sa mis-sion est d’accroître la part de

    marché de Tata au Benelux. Tel était d’ailleurs aussi le message donnéen juin de l’an dernier à Data News par Subramanian Ramadorai, CEOde TCS: “Nous allons mettre le paquet en Belgique, en Allemagne et enFrance.” Le siège central de TCS Benelux se trouve à Amsterdam. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / CONSULTANCY COMPANY OF THE YEAR

    ACCENTURENOUVEAUX PÔLES DE CROISSANCE

    Qui dit consultance, pense forcément à Accenture. Cette société pro-pose aujourd’hui un large éventail de services en matière de consul-tance en gestion, de services technologiques et d’externalisation. A cet-te fin, l’entreprise se base sur une méthodologie propre, afin de pouvoirnon seulement réagir rapidement aux questions des clients, mais aussiutiliser aisément son personneldans le monde entier. Accentu-re entend cette année aussi in-vestir dans de nouveaux pôles decroissance, dont la mobilité etles soins de santé. C’est ainsiqu’elle a récemment encore dé-croché le contrat ERP à l’UZGent. Un contrat de 3,5 à 4 mil-lions EUR qui ne couvre que levolet financier. Mais l’ASBL Re-cip-e nouvellement créée afin depromouvoir la prescription mé-dicale électronique fait entreautres aussi appel aux services d’Accenture. En Belgique, Accenture adéménagé l’an dernier encore dans des bâtiments merveilleusement ré-novés à l’avenue de Waterloo au cœur de Bruxelles. Panneaux solaires,matériaux de construction durables et éclairage intelligent confirment l’en-gagement d’Accenture d’être une entreprise elle aussi durable. #

    Subramanian Ramadorai, CEOde Tata Consultance Services

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  • 20 DATA NEWS N° 8 • 30/4/2010

    Pour d’aucuns, RealDolmen estpeut-être un vainqueur quelquepeu inattendu dans la catégorie‘System Integrator of the Year’. Ils’agit pourtant là d’une belle ré-compense pour l’entreprise fu-sionnée qui élargit de plus en plusson attention des produits prêts àl’emploi vers les solutions businesscomplètes et le service IT au senslarge du terme. En tout, l’entrepri-se occupe quasiment 1.600 per-sonnes et possède, à l’entendre,plus de 1.000 clients répartis au Be-nelux et en France.

    En mars, RealDolmen annonçaitqu’elle est désormais un partenai-re officiel de SAP. Les deux partiesvont étroitement collaborer surSAP BPC (BusinessObjects Plan-ning and Consolidation), une appli-cation intégrant et facilitant le plan-ning, la budgétisation et les prévi-sions d’une entreprise. Par ailleurs,RealDolmen a déjà accumulé pasmal d’expérience avec ce pack carl’ex-Real Software fut en son tempsl’une des premières à distribuer ceproduit, à l’époque encore sous pa-villon de la flotte OutlookSoft.Récemment encore, RealDolmena aussi conclu un accord de parte-

    nariat avec Invenso, un éditeur delogiciels de Hamme. Dans un pre-mier temps, RealDolmen utiliserala plate-forme de développementet d’intégration logicielle XBinte-grator pour intégrer et assouplirles environnements hérités IBM,mais dans d’autres environne-ments aussi, RealDolmen relève-ra les défis de l’intégration avec lesoutils d’Invenso. Le jury a en toutcas loué le savoir-faire techniquede RealDolmen et est particulière-ment curieux de voir commentl’histoire va se poursuivre. A pré-

    sent que Gores est sortie du capi-tal et que de nouveaux investis-seurs belges sont arrivés, les at-tentes sont en tout cas grandes.Au début de cette année, RealDol-men a également ouvert une filialeà Lummen, dans le Limbourg. Si l’onprend en compte le siège central deHuizingen, il s’agit de la neuvième fi-liale du groupe ICT en Belgique. Enoutre, RealDolmen dispose aussid’un bureau à Luxembourg et dedeux en France. Au départ de la fi-liale de Lummen, RealDolmen en-tend pouvoir desservir plus rapide-ment encore les clients locaux duLimbourg et de la Campine. #

    REALDOLMENTOUJOURS PLUS AU SERVICE

    ECONOCOMDE BONS RÉSULTATS

    Pour Econocom, 2009 n’a pas été une année à oublier au plus vite, aucontraire de nombreux autres fournisseurs de services ICT et d’in-tégrateurs systèmes. Le chiffre d’affaires d’Econocom a crû l’an dernier

    de 5,9% à 759,3 millions EUR. Ilconvient cependant d’ajouter quecette croissance est quasi ex-clusivement l’apanage de la di-vision financement IT FinancialServices (+18% à 420,6 millionsEUR). Toutes les autres activités- Managed Services, Productsand Solutions et Telecom Ser-vices - ont régressé de manièreplus ou moins importante. A pro-pos de ces dernières activités,Econocom affirme quand même“avoir étonnamment bien résis-té” malgré le report de contrats

    et d’investissements chez les clients. Sur la base de “carnets de com-mandes mieux remplis et de meilleures perspectives qu’il y a un an” eten s’appuyant sur son propre plan stratégique quinquennal ‘Horizon2012’, Econocom pense que 2010 sera de nouveau une année de crois-sance pour elle. L’entreprise envisagerait aussi “plusieurs possibilitésd’achat”. #

    GETRONICSMISER SUR TROIS CHEVAUX

    2009 a été l’année du repositionnement pour Getronics Belux. Sous lepavillon ‘The Workspace Company’, l’entreprise a restructuré sonoffre sur trois grandes bases: workplace management (avec surtout beau-coup d’outils ‘collaboratifs’), connectivity services (réseaux) et datacen-ter services (serveurs). Le tout ac-compagné évidemment encore dela consultance qui, depuis la ventede KPN Belgique à Mobistar, se re-trouve totalement indépendante. In-fotechnique, qui était spécialiséedans l’externalisation de la gestionde documents, a également été ven-due.Selon le directeur général, Jean-Claude Vandenbosch, le chiffre d’af-faires a régressé de quelque 10%.Mais le bénéfice d’exploitation estresté aux environs de 8,5%, et l’en-treprise “n’a pas perdu un seulclient”. Mieux même, elle a accueillide nouveaux clients tels Delhaize,BAM, l’Otan, la Fnac, etc. Pour 2010, Vandenbosch table de nouveau surune croissance du chiffre d’affaires et sur une amélioration du bénéficeet des liquidités. Et puis, ce sera aussi l’année du grand déménagement,puisque Getronics quittera Evere pour s’installer à Diegem. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / SYSTEM INTEGRATOR OF THE YEAR

    Chantal De Vrieze

    Jean-Claude Vandenbosch

    Bruno Segers

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  • 22 DATA NEWS N° 8 • 30/4/2010

    Dimension Data est élue NetworkIntegrator of the Year pour latroisième fois consécutive. Le jurya été de nouveau unanime à proposdu vainqueur. La division belge dugroupe sud-africain Dimension Da-ta est devenue ces dernières an-nées un intégrateur réseautique quidonne le ton. Ses références sontla Commission européenne, le Ser-

    vice Public Fédéral Affaires Etran-gères, Electrabel et, récemment, lasociété de transports bruxelloiseSTIB. Didata vise dès lors le top 500des entreprises en Belgique. Cesdernières années, elle a pu profiterdes prestations quelque peu en re-cul de Telindus après sa reprise parBelgacom. Beaucoup de respon-sables de Telindus ont alors quittél’entreprise. Malgré une année de crise, PierreDumont, le general manager, estparvenu à augmenter de 10% en-core son chiffre d’affaires durantl’exercice 2009 se clôturant en sep-tembre, pour le porter à quasiment150 millions EUR. La société a ac-cueilli 25 nouveaux clients, dontl’ULB avec un système réseautique

    entièrement sans fil, ainsi que leService Public Fédéral Sécurité So-ciale. Il s’agit d’une solution VoIPCisco avec Microsoft Communica-tions Server et Unified Messaging.Quasiment mille collaborateurs re-cevront un téléphone dual mode deNokia, avec lequel ils pourront ap-peler en interne sans fil via le LANet qu’ils pourront utiliser comme

    un GSM à l’extérieur. Tout cela faitl’objet d’un contrat d’1,2 millionEUR sur trois ans. Les produits représentent encoreet toujours 54% du chiffre d’affairesde Dimension Data. L’intégrateurmet toujours davantage Microsoftsur le marché, tout en restant l’undes plus grands clients de Cisco,tant en réseaux de données que detéléphonie. EMC est utilisée pourle stockage et Avaya pour les solu-tions de centres d’appels. Elle sedistingue aussi avec des solutionsde sécurité ces dernières années.Pour les grands dossiers commela reprise de WIN ou le nouveaucontrat IRIS du gouvernementbruxellois, Didata a dû cependants’incliner. #

    DIMENSION DATA TROIS FOIS DE SUITE

    TELINDUS BELGACOM ICT DAVANTAGE DE SERVICES GÉRÉS

    Cette année encore, Telindus Belgacom ICT a été élue numéro un parles lecteurs de Data News. En tant qu’intégrateur de réseaux, ellecontinue donc de jouer un rôle en vue en Belgique. Elle est fortement pré-sente dans les pou-voirs publics et les ins-titutions financières.De par sa cultured’entreprise, Telindusentretient un lien re-lationnel étroit avecses clients, mais surle plan de la flexibili-té, elle a dû céder duterrain après le rachatpar une Belgacom for-tement orientée pro-cessus. Elle gardetoutefois une solideréputation parmi letop 500 des clientsdans notre pays, sur qui se focalise l’attention aujourd’hui. Le chiffre d’af-faires des services de centre de données a même progressé de 29%.L’entreprise de Haasrode près de Louvain, dirigée par Kris Verheye, esten outre la seule à proposer l’ensemble complet des services fixes etmobiles, services gérés, intégration de systèmes et sécurité. L’intégra-tion de ces services en combinaison avec un seul account manager parentreprise n’est pas une sinécure. #

    SIEMENS ENTERPRISECOMMUNICATIONSEN QUÊTE DE RACHATS

    Ces dernières années, Siemens Enterprise Communications s’est tou-jours davantage concentrée sur les services d’intégration, tout enrestant évidemment bien connue des grandes sociétés pour ses centrauxtéléphoniques HiPath. Mi-2008, l’investisseur de capitaux Gores y est de-

    venu actionnaire majoritai-re. Conjointement avec Sie-mens, un budget de 350millions EUR fut alors libé-ré pour des rachats. Nortellui fut... chipée par Avaya,mais des rumeurs circulent,selon lesquelles Siemensreprendrait le spécialiste dela visioconférence Polycom.En Belgique, Siemens En-

    terprise Communications occupe 220 collaborateurs et enregistre unchiffre d’affaires de 64 millions EUR. Ses principales références sont laCommission européenne, l’Otan, Brussels Airport, Argenta et le géant chi-mique UCB. Pour sa croissance, l’entreprise mise surtout sur unifiedcommunications sur base d’OpenScape. Avec cette solution, elle a tou-jours été le précurseur industriel. Pour les réseaux de données, elle faitappel à Enterasys, précédemment rachetée aussi par Gores et intégréeà Siemens Enterprise Communications. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / NETWORK INTEGRATOR OF THE YEAR

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  • N° 8 • 30/4/2010 DATA NEWS 23

    Les réactions de compassion ontfusé lorsqu’Apple annonça lelancement d’un téléphone. Maisles dents ont rapidement grincédès après l’arrivée de l’iPhone. Lepetit mobile de Steve Jobs a en ef-fet révolutionné l’industrie et cen’est qu’aujourd’hui, soit 3 ans plustard, que les autres fabricantscommercialisent des appareils quipeuvent plus ou moins soutenir lacomparaison avec l’iPhone. En 2010, plus de 50 millions d’iPho-ne ont été vendus et quasiment 4milliards d’applications ont déjà ététéléchargées de l’App Store. Enoutre, les magasins sont au-jourd’hui remplis de clones iPho-ne, tellement même que la part demarché de l’appareiloriginal en souffre.Le fait qu’Apple aitremporté un DataNews Award, et pasBlackBerry ou le n°1 du marché, No-kia, est dû non seu-lement à la com-mande tactile intui-tive et à l’interfaceinnovante de l’iPho-ne, même si cespropriétés ont as-surément veillé à ceque l’appareil fasseaussi son entréedans l’entreprise.Ce qui est peut-êtreplus important en-core, c’est le succèsrencontré par lemagasin d’applica-tions associé à l’appa-reil. Si l’iPhone est plus populaireque le Palm Pre ou le MotorolaDroid, c’est surtout dû au faitqu’Apple offre à ses clients unchoix incroyable dans son App Sto-re (quelque 150.000 applications).Faut-il s’étonner dès lors que

    quasiment tous ses concur-rents disposent aujour-d’hui de leur propremagasin d’applica-tions? Dont Android

    Market de Google, où l’ontrouve à présent déjà quelque30.000 applications pour les télé-

    phones intelligents qui tournentsur le système d’exploitation mo-bile du géant internet. Mais Micro-soft, Research In Motion, Nokia etmême de nombreux opérateurs té-lécoms ne sont pas en reste, ce quipermet à pratiquement chaque té-léphone avec connexion internetde télécharger et d’utiliser desapps. Des apps qui promettentdonc une grande révolution et, ren-dons à César ce qui est César, c’estApple - et non RIM ou Nokia - quiest à la base de cette vogue. D’oùcette consécration. Et c’est sansparler de cet autre appareil mobi-le qui a été présenté il y a quelquesmois: l’iPad. #

    APPLELA RÉVOLUTION PAR LES APPS

    RESEARCH IN MOTION UNE PLATE-FORME BUSINESS ÉPROUVÉE

    Oui, BlackBerry est encore et toujours la plus solide plate-forme pourle mail professionnel et les applications d’entreprise. De plus, pource qui est de définir une stratégie ‘restrictive’ pour les utilisateurs et spé-cifier ce qui peut être fait exactement, la plate-forme de BB convient untantinet mieux que les solutions concurrentes. Et avons-nous déjà ditque l’entreprise canadienne profite en partie joliment du glissement des

    GSL vers les smartphones? Ses tentatives pour contrer le succès de

    l’iPhone ont été toutefois jusqu’àprésent peu fructueuses. C’estainsi que le BlackBerry Storm(le premier BlackBerry sansclavier physique et avec écrantactile) a été accueilli avec dessentiments mitigés et que l’AppWorld, le magasin d’applicationsde RIM, n’atteint que lentementsa vitesse de croisière. Le jury a donc attribué une deuxiè-me place à BlackBerry, mais aaussi estimé que l’on a peu enten-du parler l’an dernier du fabricant

    de smartphones. L’on est cu-rieux de voir si cela va changerl’an prochain. #

    NOKIALA FIN DU TUNNEL?

    Nokia est le fournisseur le plus complet sur le marché des appareilsmobiles. C’est du moins l’avis de notre jury. Et il convient d’appelerun chat, un chat: les Finlandais sont encore et toujours les incontestablesleaders du marché belge, y compris sur le plan des smartphones. Maisil convient d’ajouter aussi que Nokia a évolué ces dernières années durôle de novateur à celui de suiveur, et cela pourrait coûter cher à termeau plus grand fabricant de GSM au monde. En outre, Nokia a été accablée par la crise et semble avoir quelque peuperdu de son feeling avec son public. On ne parle plus aujourd’hui quede l’iPhone et d’Android, et Nokia semble ne pas encore avoir remontécomplètement la pente. Ce qui est positif par contre, c’est sa collaborationavec Intel sur la nouvelle plate-forme ‘Meego’(qui devrait êtreun concurrentdirect d’An-droid), ainsi que lelancement de pasmal d’appareils axéssur les médias so-ciaux. Ceci pour indi-quer que Nokia com-mence à voir lentement lalumière au bout du tunnel. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / MOBILE VENDOR OF THE YEAR

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  • 24 DATA NEWS N° 8 • 30/4/2010

    Plus de onze années après la li-béralisation du secteur télé-coms, Belgacom continue de do-miner le marché professionnel.C’est aussi ce qu’a démontré l’en-quête de fin d’année réalisée parData News auprès de 300 entre-

    prises. Sept entreprises belges surdix font appel à Belgacom pour latéléphonie. Proximus a conclu uncontrat avec 67% de toutes les en-treprises. Et pour les services dedonnées, Belgacom détient une partde marché de 41%, en partie grâceà Telindus. Cette domination en ditévidemment long sur la concur-rence, mais indique aussi que l’opé-rateur historique continue d’inves-tir dans la nouvelle technologie etélargit son portefeuille avec de nou-velles solutions. L’intégration deProximus en vue de permettre à unseul account manager de proposerla gamme complète, commenceprogressivement à porter ses fruits.Quasiment 100.000 nouvelles cartesSIM sont venues s’ajouter, et lesdonnées mobiles ont crû de pasmoins de 20% l’an dernier.

    A ce jour, Belgacom est égalementle seul acteur à proposer à la foisle fixe, le mobile et les données auxentreprises. Le seul hic reste l’offreinternationale, où elle doit se tour-ner vers son concurrent, OrangeBusiness Services.

    Les services gérés, sur base de sescentres de données bruxellois etmalinois, tant pour la sécurité, lacollaboration que pour l’héberge-ment, ont crû de pas moins de 29%.C’est en partie grâce à cela quel’enterprise business unit de Mi-chel De Coster a pu limiter à 3% laperte de son chiffre d’affaires en2009 à 2,5 milliards EUR de ren-trées totales. La stratégie choisie n’a subi aucunchangement. De Coster entendcontinuer à miser sur la conver-gence au moyen, notamment, duréseau Explore, de solutions bout àbout et du modèle hybride (combi-naison on-site & hosted, cloud com-puting). Le jury était dès lors d’ac-cord pour attribuer cette année leData News Award for Excellence àBelgacom. #

    BELGACOMPRÉSENTE SUR TOUS LES MARCHÉS

    MOBISTAR LE COUP D’ACCÉLÉRATEUR GRÂCE À VERSATEL?

    L’an dernier, Mobistar avait remporté le Data News Award for Excel-lence, mais doit cette fois s’incliner devant Belgacom. L’offre fixe del’opérateur mobile pourrait cependant cette année recevoir un nouvelélan. Fin mars, il a en effet reçu le feu vert pour la reprise du réseau à

    fibre optique de1.800 km, des deuxcentres de don-nées et des 9.000clients profession-nels de Versatel.L’opérateur néer-landais KPN vou-lait en effet s’endéfaire. Mobistar,qui a déboursé àcette fin 65 millionsEUR, l’a emporté

    sur Telenet et a ainsi accueilli 135 collaborateurs supplémentaires. Mo-bistar se concentre aussi sur les services machine-to-machine nova-teurs et été choisie par Orange, à la mi-2009, comme siège central M2Mpour le groupe. L’opérateur mobile peut aussi compter sur son entre-prise sœur, Orange Business Services (OBS), avec laquelle elle a ré-cemment déménagé dans de nouveaux bâtiments proches de l’Otan àEvere. L’an dernier, OBS a décroché le contrat du réseau mondial relianttoutes les ambassades belges. #

    TELENET L’ENTREPRISE QUI MONTE

    Il y a exactement deux ans, Telenet avait empoché le Data News Awardfor Excellence et poursuit depuis lors son petit bonhomme de chemin.Sa division b2b a bien résisté à la crise l’an dernier et a enregistré unecroissance nulle par rapport à 2008 avec un chiffre d’affaires d’un peumoins de 77 millions EUR. Elle a subi du reste l’influence de l’arrêt d’uncertain nombre decontrats de télé-phonie wholesale.La division dirigéepar Martine Tem-pels compte 130collaborateurs etquelque 9.000clients profession-nels. Ses princi-pales référencessont le Ziekenhuis-groep Antwerpen,Colruyt, les stations-services Q8, Roularta, le Persgroep et Digipolis. El-le privilégie toujours davantage aussi la technologie coax pour lesconnexions haut débit. C’est ainsi que KBC y a déjà connecté quelque 200agences. Elle attend de voir ce que donnera la licence 3G mobile en au-tomne. Un peu plus de la moitié du chiffre d’affaires belge total en en-treprises est en effet l’apanage des services mobiles. Pour Martine Tem-pels, il ne fait aucun doute que Telenet doit y jouer un rôle. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / TELECOM SERVICES VENDOR OF THE YEAR

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  • 26 DATA NEWS N° 8 • 30/4/2010

    Google peut se targuer d’êtrel’une des plus importantes en-treprises au monde. Sur le marchéinternet, certes, mais aussi parcequ’elle n’hésite pas à défier les ac-teurs confirmés tels Microsoft etApple. Et ce dans des domaines quine constituaient pas au départ soncoeur de métier; ainsi, progressi-vement, Google devient aussi unacteur en logiciels, voire en maté-riel. “Pourquoi sinon, Microsofts’aventurerait-elle dans le nuage,pensez-vous?”, pour reprendre laquestion rhétorique posée par unmembre du jury de ces Awards. Se-rait-ce dû à la culture de l’innova-tion que Google propage? Chaquecollaborateur de Google est librede consacrer 20% de son temps detravail à des projets personnels.Une mini-liste des domaines danslesquels Google innove? Les algo-rithmes de recherche, auxquelsl’entreprise se consacre de maniè-re permanente. Et par là même lamanière toujours plus ciblée aveclaquelle Google peut proposer despublicités en ligne aux utilisateurs.Il en résulte que Google se réserveencore et toujours une très grandepart du gâteau de la publicité en

    ligne. Il y a ensuite Gmail qui est de-venu très vite un redoutable concur-rent de Hotmail et qui a été récem-ment étoffé par Google Buzz, des-tiné à concurrencer Twitter et Fa-cebook. Google Wave est une véri-table innovation sur le plan de lacollaboration en ligne et avec Chro-me, Google a créé l’un des naviga-teurs internet au fonctionnement leplus fluide au monde. Google Ear-th et Maps ont prêté main fort aumonde GIS. Les projets de numéri-sation de livres sont plus contestés,mais sont à tout le moins innovants,alors que Google Street View car-tographie l’ensemble du réseauroutier avec une caméra placée surle toit d’une voiture. Sur le marchémobile, Google a créé le systèmed’exploitation Android, qui a évi-demment abouti dans son smart-phone Nexus One. De plus, Googleexpérimente les réseaux à fibres ul-trarapides aux Etats-Unis etconstruit des serveurs, commuta-teurs et d’autres technologies decentre de données innovants pourses besoins propres. Selon certains,Google est même déjà devenue encatimini l’un des plus importants fa-bricants de matériel au monde. #

    GOOGLELA CULTURE DE L’INNOVATION

    APPLEFIÈRE DE L’IPAD

    Tout ce qu’Apple touche semble sechanger en or ces dernières années.L’iPod a été une révolution dans le mon-de des lecteurs musicaux. L’iPhone amis (enfin) en branle le marché dessmartphones et, partant, l’utilisation del’internet à haut débit mobile. Rien quepour cela, les principaux concurrentsd’Apple sur le marché des téléphonesmobiles et les opérateurs mobiles se-raient prêts à embrasser les pieds duCEO d’Apple, Steve Jobs. L’innovation,c’est aussi l’App Store et ses milliersde petites applications souvent bonmarché qui, conjointement, rappor-tent des millions, mais aussi la tech-nologie tactile utilisée par Apple et ledesign de ses appareils. Il est tempsde passer à autre chose, a dû penser Steve Jobs, et voilà qu’est né l’iPad.Ce PC tablette new look - certains le qualifient de version PC de l’iPho-ne - inaugure une fois encore un nouveau segment, auquel les créateursd’applications pourront réagir et les spécialistes concurrents en hard-ware et software pourront s’accrocher avec leurs propres tablettes.L’analyste iSuppli a récemment estimé qu’Apple vendrait d’ici 2 ans 20millions d’iPad. #

    IBMUNE TRÈS LARGE PALETTE

    Quiconque considère encore IBM comme un vendeur de matériel vieuxjeu, a dû vivre ces dernières années dans un abri atomique. IBM in-jecte en effet chaque année quelque 6 milliards $ dans la R&D, elle dis-pose de 3.000 chercheurs et de 30.000 brevets environ. En 2009, l’entre-prise fut de nouveau la reine des brevets devant Microsoft, Intel et HP.Cette R&D couvre les domaines les plus variés. Un aperçu de la gamme:des processeurs à la fois plus rapides et meilleurs (pas uniquement lesrécents processeurs Power7, mais par exemple aussi pour la NintendoWii), les serveurs x86 à mémoire extensible, l’utilisation du matériau ADNdans le design des puces, la technologie pour faciliter la lisibilité des sitesweb, le technologie pour une meilleure gestion de l’eau, la recherched’une meilleure communication mobile, la cryptographie, lessmart grids, les puces RFID, etc. Uneannonce très étonnante l’an dernier aété celle de la recherche effectuée àpropos du graphène, un matériau uti-le pour le transport optique ultrara-pide des données dans les proces-seurs et la création rapided’images. Le graphène est l’undes candidats au remplacementdu silicium dans les puces. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / MOST INNOVATIVE COMPANY OF THE YEAR

    Avec le systèmed'exploitation Android et le

    smartphone Nexus One,Google entend conquérir le

    marché du mobile.

    Saviez-vous qu'IBM livre également le processeur de laconsole de jeux Nintendo Wii?

    DNF08-008 27-04-2010 14:06 Pagina 26 PROOF PDF

  • N° 8 • 30/4/2010 DATA NEWS 27

    La liste de cette catégorie ad’abord quelque peu surpris lejury, mais à y regarder de plus près,toutes les entreprises citées pré-sentent de jolies références ICT.Ainsi, si la courtraisienne Barcojoue aujourd’hui un rôle en vue surle marché mondial de la visualisa-tion, c’est aussi grâce aux effortsdéployés pour assurer le supportICT de ses produits. Tout fournis-seur d’écrans destinés aux avions,centres de contrôle aérien, sys-

    tèmes médicaux et environne-ments industriels se doit égalementd’en garantir un bon support nu-mérique (dont des systèmes d’ana-lyse d’erreurs et d’assistance), ain-si que leur intégration à d’autreséléments des systèmes globaux.Barco développe ainsi des logicielspour des systèmes de guidage dutrafic aérien, instruments de bordpour avions, surveillance d’émis-sions, salles de contrôle et gestiond’écrans, mais aussi pour le trai-tement et la numérisation desimages, outre le traitement des si-gnaux en temps réel.2009 a été la meilleure de l’histoi-re pour les systèmes de projectionnumérique dans les cinémas,puisque fin 2009, quelque 6.500

    projecteurs étaient utilisés dans lemonde. Au cours des premiersmois de cette année, Barco a en-registré des commandes pour1.000 projecteurs supplémentairesainsi que pour la mise à niveau versdes systèmes numériques de plusde 3.000 cinémas-théâtres Cine-mark aux Etats-Unis. Les projec-teurs Series 2 de Barco ont passédu reste avec succès le test deconformité DCI, un test qui offreaux exploitants des salles obscures

    et aux studios cinématographiquesdes certitudes en matière de com-patibilité et d’interopérabilité. Enoutre, Barco a aussi enregistré descommandes de grands affichagesbasés LED, entre autres sur TimesSquare à New York, mais aussi desystèmes d’imagerie médicale so-phistiqués.Ces dernières années, Barco a en-caissé durement les effets du ca-ractère cyclique du marché, avec àla clé une restructuration et un re-cul de son chiffre d’affaires. Maisavec les nouveaux projecteurs nu-mériques - y compris pour les pro-jections 3D - et de nouveaux pro-duits dans les autres segments dumarché, Barco reste l’un des raresjoyaux de la technologie belge. #

    BARCOL’ICT EN IMAGE

    CRONOSLA MULTIPLICITÉ DANS L’UNITÉ

    Y a-t-il plus d’une Cronos? Non, et pourtant... Depuis sa création en1991, Cronos est devenue une entité d’un peu moins de 2.000 colla-borateurs, mais certes pas dans une grande société monolithique. Oupour citer l’un des membres du jury, Cronos est une société qui vole com-me qui dirait ‘sous le radar’, parce qu’elle représente en fait un ensemble

    de plus de 70 entreprises,chacune relativement peti-te en soi. C’est ainsi que lataille et la vaste base d’ex-pertise d’une grande socié-té peut être combinée àl’approche entrepreneuria-le d’une petite firme, ce quimotive les travailleurs et nepeut que renforcer l’atten-tion accordée au client. Auniveau de l’expertise, Cro-nos dispose d’un éventailparticulièrement large de

    connaissances. Outre les classiques tels ERP, CRM, etc. pour les sec-teurs tout aussi classiques que sont les banques/le monde financier, lespouvoirs publics, le transport, le pharmaceutique, etc., Cronos proposeaussi des produits et des services pour la gestion documentaire, les sys-tèmes d’informations géographiques, le search engine marketing et biend’autres. Bref, c’est là une société qui a mérité largement cet award. #

    SD WORXL’ICT DANS VOTRE FICHE DE PAIE

    Votre fiche de paie a peut-être été imprimée à l’initiative de SD Worx,mais cela mis à part, beaucoup pourraient s’étonner de l’award dé-cerné à cette entreprise. Sachez donc que SD Worx a bien d’autres chosesà offrir ‘que’ le calcul des salaires. L’entreprise propose en effet une offreglobale de services axéssur le personnel, commel’engagement (et éventuel-lement la rétention) de tra-vailleurs, leur rémunéra-tion, le suivi de leurs per-formances, leur formationet leurs possibilités d’évo-lution jusqu’aux opportuni-tés de leadership. SD Worxsupporte tout cela avec deslogiciels propres, à usageinterne, mais est aussifournisseur de software àdes tiers. Et il ne faut pas perdre de vue non plus les possibilités de Soft-ware as a Service notamment. En même temps, l’entreprise a égalementjoué la carte internationale avec, outre la Belgique, des activités dans lespays limitrophes. SD Worx affirme desservir aujourd’hui près de 40.000clients. En outre, elle a été à la base en 2006 de Pay Circle, un réseau eu-ropéen de partenaires lui permettant de desservir des clients dans 19autres pays. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / BELGIAN VENDOR OF THE YEAR

    Un ERP comme Microsoft Dynamics AXn'est que l'un des nombreux produits duvaste catalogue du groupe Cronos.

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  • 28 DATA NEWS N° 8 • 30/4/2010

    Collibra n’est peut-être pas lastart-up belge la plus ostenta-toire, mais elle a largement méri-té sa récompense. L’applicationque la petite entreprise a dévelop-pée est en effet très appréciée tantchez nous qu’à l’étranger et estmême qualifiée par PriceWater -houseCoopers de ‘technologie-clésémantique’. Cette émanation de la VUB soute-nue par du capital-risque seconcentre sur la structure infor-mative des organisations. L’équipedu co-fondateur et CEO, Felix Vande Maele, a créé un logiciel qui ex-plique la signification (sémantique)des données et messages, afin de

    les rendre utilisables et réutili-sables. “Considérez-nous commeun interprète qui élabore une sor-te de dictionnaire, avant de com-mencer à traduire”, déclare Van deMaele. D’autres éditeurs de logi-ciels tentent depuis longtemps dé-jà de proposer des solutions quisont des prolongements du produitde Collibra. Avec le gros problèmequ’on veut à tous les coups fondrela sémantique dans l’un ou l’autreformat existant, comme XML. PourVan de Maele et son équipe, ce n’estpas là la bonne méthode. La solu-tion de la spin-off bruxelloise ne re-

    tient que la signification des don-nées. Il ne s’agit donc ici ni du éniè-me format sémantique, ni d’unnouveau container pour le stocka-ge de données. Il s’agit en réalitéd’ontologies (spécifications for-melles de concepts) qui sont im-médiatement utilisables et simpli-fient grandement la gestion desdonnées et les projets SOA. “Si uneentreprise change demain de sys-tème ou si un format vient s’ajou-ter, l’ontologie est adaptée, et letravail peut se poursuivre aussitôtaprès.”En décembre, Collibra fut lauréa-te du concours des start-ups de laSemantic Technology Conference

    à Vienne (parmi 16 participants de10 pays), réussissant à démontrerqu’elle possédait un solide modè-le ‘go-to-market’ et des clients sa-tisfaits, notamment le gouverne-ment flamand et SCA Packaging.La jeune entreprise s’est aussi bienentourée: Tony Mary et Dirk Boog-mans (ex-GIMV) notamment fontpartie du conseil d’administration.Après un investissement initial de850.000 EUR de capital d’amorça-ge en 2008, Collibra recherche àprésent activement de nouveaux in-vestisseurs. #

    COLLIBRAL’INTERPRÈTE NUMÉRIQUE

    BABELWAYUN ÉCHANGE SÛR DE FACTURES ET BONS DE COMMANDE

    Babelway, un développeur de logiciels de gestion de documents, dis-pose d’une solution Saas pour l’échange B2B de données. La petiteentreprise des entrepreneurs wallons François Van Uffelen (ex-Accen-ture) et Mathieu Pasture permet d’échanger factures, bons de com-mandes, lettres de voiture, etc. entre entreprises d’une manière sûre et

    juridiquement appro-priée et sans se sou-cier du type de format. Ces derniers mois, lasolution basée sur in-ternet a déjà été adop-tée par les chaînescommerciales Delhai-ze et Carrefour, sansoublier eBay et ThePhone House. L’édi-teur de logiciels, fon-dé en 2007, a réussi

    récemment encore à récolter des fonds auprès de Nivelinvest et des ac-tionnaires existants (une dizaine d’investisseurs, dont E-Merge et Sher-pa Invest). En 2009, Babelway s’est vu attribuer la récompense de la ‘Jeu-ne Entreprise de l‘Année’ dans le cadre du concours Enterprize. #

    ELEMENT61CENTRE D’EXPERTISE EN GESTION BI ET PERFORMANCES

    Element61 est la petite entrepri-se de l’ex-directeur du spécia-liste en gestion BI et performancesCognos Belux, Stijn Vermeulen, etde son associé Iver van de Zand. Lenouveau venu continue du reste àopérer dans le même secteur. C’estainsi qu’Element61 (ce nom renvoieà l’élément prométhium du tableaude Mendeleïev) fournit des servicesde consultance indépendants enmatière de gestion des perfor-mances et se profile comme uneespèce de ‘centre d’expertise’. Il y a quelques semaines, un accordde collaboration a encore été conclu avec la Katholieke Hogeschool Me-chelen: la jeune entreprise et l’école supérieure ont mis conjointementsur pied un projet de recherche des besoins BI des PME et de la meilleu-re solution SaaS pour ces dernières. En 2009, Element61 a aussi rache-té VRS Consulting, un spécialiste en solutions de business intelligenceappartenant à SAP. Element61, créée en 2007, croît rapidement et peutdéjà se prévaloir de belles références, dont Atlas Copco, De Lijn, John-son & Johnson et Manpower. #

    AWARDS FOR EXCELLENCE 2010 / BELGIAN START-UP OF THE YEAR

    Stijn Vermeulen

    DNF08-008 27-04-2010 14:08 Pagina 28 PROOF PDF

    DNF08-010DNF08-011DNF08-012DNF08-013DNF08-014DNF08-015DNF08-016DNF08-018DNF08-019DNF08-020DNF08-022DNF08-023DNF08-024DNF08-026DNF08-027DNF08-028

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