lundi 09 mars 2020 sommaire - ministère de la

Sommaire

Lundi 09 mars 2020

Fonctionnaires

Les enseignants arrêtent les cours à partir de demainLe Nouveau Courrier - lundi 09 mars 2020

L'Ips-Cgrae et ses partenaires font des recommandationsLe Temps - lundi 09 mars 2020

Politique

Dans le secret d’ADOJeune Afrique - dimanche 08 mars 2020

Dominique Ouattara aux femmes: ‘‘Prônez l’apaisement et le consensus au sein de votre société’’Fraternité Matin - lundi 09 mars 2020

Guillaume Soro se prononce sur la non-candidature du Chef de l’ÉtatFraternité Matin - lundi 09 mars 2020

L’opposition «significative» refuse la révision de la ConstitutionLe Quotidien d'Abidjan - lundi 09 mars 2020

Duncan, Ahoussou Jeannot, Adjoumani.., ces gros perdantsLe Temps - samedi 07 mars 2020

Tous droits de reproduction réservés 1/9

Date : 09/03/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 7Périodicité : QuotidienSurface : 24 %Nature : Article de fond

UNIVERSITÉS ET GRANDES ÉCOLES / C’est demain mardi 10 mars que débuterala grève de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs de Côted’Ivoire (CNEC).

Les enseignants arrêtent les cours àpartir de demain

C’est demain mardi 10 mars que débutera la grève de laCoordination nationale des enseignants et chercheursde Côte d’Ivoire (CNEC). Joint au téléphone hierdimanche 8 mars 2020 mars, Johnson Kouassi Zaminale secrétaire général de ladite organisation a confirmél’information. Ajoutant « aucune autoritégouvernementale jusque-là ne nous a contacté pourdes discussions. Donc, la grève est maintenue ». Cette grève, selon le préavis adressé au ministre del’enseignement supérieur et de la recherche scientifique estd’une durée de trois jours. Elle débute demain 10 mars etprendra fin le jeudi 12 mars 2020. Les enseignants desUniversités, des centres de recherches, des grandes écoleset Instituts dans ce préavis souhaitent la satisfaction detrois revendications essentielles. A savoir, le refus arbitrairede signature des dossiers de CAMES, des mauvaisesorientations et mauvais traitements des réclamations desbacheliers 2019 et enfin la violation des textes législatifs etréglementaires, des libertés syndicales dans lesUniversités, centres de recherches, Grandes écoles et

Instituts » Pour les signataires dudit préavis, N’guessanKouamé et Johnson Kouassi Zamina, « il s’agit d’une grèved’avertissement de trois jours » et celle-ci sera tacitementreconduite jusqu’à la satisfaction des revendicationssusmentionnés. Cette grève fait suite à celle qu’avait lancéle 13 novembre 2019, le syndicat des agents del’administration centrale dudit ministère. Ce syndicat étaitrentré en grève illimitée pour dénoncer selon eux, l’attitudeméprisante du ministre Albert Mabri Toikeuse à leur égard.Cette autre grève viendra perturber l’année académiquedans les universités et grandes écoles.



Paiement de la pension / Améliorer le processus de mise à la retraite dufonctionnaire ou agent de l’Etat en vue d’assurer le bon paiement au bonbénéficiaire de la pension le mois suivant sa mise à la retraite.

L'Ips-Cgrae et ses partenaires font desrecommandationsAméliorer le processus de mise à la retraite dufonctionnaire ou agent de l’Etat en vue d’assurer le bonpaiement au bon bénéficiaire de la pension le mois suivantsa mise à la retraite. C'est l'objectif du séminaire organisédu 2 au 5 mars 2020 par l’Institution de prévoyance socialeCgrae à Yamoussoukro. De façon spécifique, il vise entreautres, à mettre en place, un cadre d’échanges permanententre l’Ips-Cgrae et le ministère de l’Education nationale, del’Enseignement technique et de la formationprofessionnelle. Ils'agit en clair, de définir un protocoled’échange automatique de données entre l’Ips-Cgrae et leministère en vue de faciliter la récupération notammentdes pièces justificatives des fonctionnaires et agents del’Etat ; de réaliser l’interfaçage entre les systèmesd’informations du ministère et de l’Ips-Cgrae et d'autre part; de maîtriser la population cotisante en vue d’optimiserl’assiette des cotisations sociales et de disposerautomatiquement des mises à jour effectuées par la Drh etle ministère.Ainsi, durant ces jours, les séminaristes ont eudroit à la présentation du module des ressourceshumaines, à la présentation générale de iPensions (Gestionimmatriculation et recouvre-ment, Gestion desprestations,Gestion de l’assuré), à l'identification de façonexhaustive, les données nécessaires en matière de gestionde carrière des fonctionnaires et agents de l’Etat et àl'élaboration du protocole d’échange de données et despièces du fonctionnaire. L’Ips-Cgrae entend ainsi disposerd’une base de données fiables et exhaustives desfonctionnaires et agents de l’Etat permettant d’optimiserl’assiette et le recouvrement des cotisations sociales,d’assurer la traçabilité de leur carrière et d’accélérer letraitement de leurs dossiers de pension en cas de départ àla retraite. En effet,depuis octobre 2016, la Directiongénérale de l’Ips-Cgrae a lancé une opérationd’identification et d’immatriculation des fonctionnaires etagents de l’Etat. A cejour, sur cette cible estimée à 251000,ce sont 16 151 fonctionnaires qui ont été identifiés, soit untaux d’identification physique de 6%. Ainsi, au terme de ceséminaire, plusieurs recommandations ont été faites. Auniveau de l’Ips-Cgrae, il a été décidé de faire la promotionde«maCgrae.ci », portail au profit des assurés sociaux, pourleur permettre de consulter, de télé-charger et imprimerleurs documents sans avoir à se déplacer;de permettre lanotification par Sms des rejets de dossiers de prestation ;de prendre en compte, dans le cadre du projet Sigfae,laréduction du délai d’immatriculation des fonctionnairesstagiaires du ministère et d’organiser, sous l’égide du

ministère de la Fonction publique, après 3 moisd'utilisation, un atelier en présence des ministres detutelle(un projet de termes de références doit être élaboréet validé au préalable au plus tard le 31 mai 2020). Auniveau du ministère de l’Education nationale, del’Enseignement technique et de la Formationprofessionnel-le, il a été recommandé la prise en comptede la Carte nationale d’identité (Cni) comme élémentd’identification des agents, la vigilance face à l’authenticitédes extraits de naissance numérisés par l’agent,l’historisation de la situation matrimoniale et de lanumérisation progressive, dans le logiciel Codipost, despièces indispensables à la constitution du dossier depension.

JOSEPH ATOUMGBRÉ


Date : 08/03/2020Pays : FrancePage(s) : 9Périodicité : HebdomadaireSurface : 27 %Nature : Article de fond

Alassane Ouattara (ADO) aura ménagé le suspense jusqu’au bout.

Dans le secret d’ADO

Alassane Ouattara (ADO) aura ménagé le suspensejusqu’au bout. La plupart de ses collaborateurs n’étaientpas informés de sa décision de ne pas briguer un troisièmemandat. En Conseil des ministres, le 26 février, le chef del’État s’était contenté d’annoncer qu’il prononcerait undiscours sur l’état de la nation le 5 mars à Yamoussoukro.Et, sans leur donner davantage de détails, il avait insistéauprès de plusieurs ambassadeurs occidentaux dont lereprésentant de l’UE, Jobst von Kirchmann pour qu’ilsassistent à cette intervention. Selon nos informations, ADOavait rnis ses proches dans la confidence dès février:Amadou Gon Coulibaly, le chef du gouvernement, lesministres Hamed Bakayoko (Défense), Ally Coulibaly{Intégration africaine) et Birahima Téné Duattara (Affairesprésidentielles), qui est par ailleurs son frère. Le 5 mars il areçu, entre autres, ces mêmes personnalités à déjeuner.Toujours selon nos informations, le président prépare sareconversion. Il envisage de créer une fondation, où sonexpérience internationale en matière économique et enmatière de médiation serait mise en valeur. À la résidenceprésidentielle de Cocody Riviera Golf, il fait d’ailleursconstruire un bureau. Enfin, il projette d’écrire sesMémoires.


Date : 09/03/2020Pays : Côte d'IvoirePage(s) : 1, 3, 2Périodicité : QuotidienSurface : 129 %Nature : Une et article de fond

29e édition de la Journée internationale de la femme / L’évènement a étécélébré cette année au niveau national à Anyama, en présence de la Premièredame.

Dominique Ouattara aux femmes:‘‘Prônez l’apaisement et le consensusau sein de votre société’’

Cette année, la Journée internationale de la femme (Jif)2020, au niveau de la Côte d’Ivoire, a été célébrée àAnyama, au stade municipal, où les femmes étaientfortement mobilisées. Dominique Ouattara, la marrainestatutaire de l’évènement, a exprimé sa joie d’avoir à sescôtés son aînée Henriette Konan Bédié, qui a les mêmesobjectifs qu’elle : œuvrer pour le bien-être des populationsvulnérables. Elle n’a pas manqué de féliciter la ministre dela Famille, de la Femme et de l’Enfant, Ramata Ly-Bakayoko,organisatrice de cette journée dont le thème national cetteannée est : «La promotion de la femme, un atout pour unepaix durable en Côte d’Ivoire». Pour la Première dame, cethème est une invitation à donner davantage de pouvoiraux femmes, en ce sens que la femme est l’épicentre de lafamille. Elle sait apaiser les tensions et calmer les cœurs,toutes choses qui font d’elle le socle d’une nation forte etunie. Aussi, a-t-elle profité de l’occasion pour réitérer à sessœurs la mission qu’elle a confiée à toutes les femmes dupays, à travers les femmes leaders qui sont venues luiprésenter leurs vœux à la faveur de la nouvelle année. «Comme à vos sœurs, je vous demande d’être garantes de lapaix dans notre pays », a-t-elle dit, faisant allusion auxprochaines échéances électorales. « Prônez l’apaisement etle consensus au sein de notre société et user toujours dediplomatie et de sagesse pour apaiser les cœurs de vosépoux et de vos enfants qui seront engagés dans lacompétition politique », a-telle insisté. Dominique Ouattaraa fait savoir que leur rôle dans la préservation de la paixest d’autant plus important que les femmes et les enfantssont toujours les plus grandes victimes des conflits. Pourcette raison, elle veut compter sur l’engagement etl’implication active de « ses sœurs », pour que le pays

continue de connaître la paix et la stabilité.

Les acquis en Côte d’Ivoire Aussi, s’est-elle réjouie de cequ’en Côte d’Ivoire, le gouvernement mette un accentparticulier sur la promotion des droits des femmes àtravers plusieurs mesures visant à valoriser et à renforcerleur statut. Notamment la constitution de 2016 quirenforce la protection de leurs droits et assure lapromotion de la parité entre les sexes dans l’accès auxresponsabilités dans les administrations et les entreprises.Dominique Ouattara a également cité la loi dereprésentativité de 30% des femmes au titre des postesélectifs, ainsi que la loi sur l’héritage qui permet à la femmelégitime d’être héritière au même titre que les enfants dudéfunt. Et au niveau international, la ratification deplusieurs conventions internationales et l’adoption denouvelles lois prônant l’égalité de traitement entrel’homme et la femme. La Première dame a cependantconstaté que toutes ces lois ne sont pas encore totalementappliquées et a demandé aux femmes de continuer à semobiliser pour leur application totale. Elle a donc estiméque le thème international, « Je suis de la générationEgalité. Levez-vous pour les droits des femmes », estévocateur. La ministre de la Famille, de la Femme et del’Enfant Ramata Ly-Bakayoko, quant à elle, a indiqué quepour permettre aux femmes de jouer pleinement leur rôled’actrices de paix, il est primordial qu’elles occupent toutela place qui leur revient dans la société. Notamment jouirde tous leurs droits politiques, économiques et sociaux.

Des actions en faveur des couches défavorisées Pour cefaire, Ramata Ly-Bakayoko, au nom des femmes de la Côted’Ivoire, a exprimé leur gratitude à la Première dame pourses actions en faveur des couches sociales défavorisées.Particulièrement les femmes et les enfants, contribuantainsi à la paix et à la stabilité du pays. Car, a-t-elle déclaré, «permettre, à travers le Fonds d’appui aux femmes de Côted’Ivoire (Fafci), à plus de 215 000 femmes d’avoir desactivités génératrices de revenus, sortir de la précarité, descolariser leurs enfants, de participer aux dépenses de lafamille et aux actions de la communauté, c’est contribuer àl’instauration d’une paix durable dans le pays ». Dans lemême ordre d’idées, la ministre a souligné une autre actionde la Première dame qui aboutit au même objectif. Il s’agit


de la resocialisation des enfants de la rue et les enfants enconflit avec la loi, à travers les centres d’accueil des enfantsen détresse de Soubré et le Centre de réinsertion deBouaké. Ramata Ly-Bakayoko a également évoqué la lutteacharnée que mène Dominique Ouattara contre le travaildes enfants dans la cacaoculture, pour permettrel’édification de la Côte d’Ivoire de demain dans la paix et lastabilité. La ministre a aussi indiqué qu’avec l’Hôpital mère-Enfant de Bingerville, qui permet aux femmes et auxenfants issus de milieux défavorisés de bénéficier de soinsde qualité, la Première dame leur redonne leur dignité, leurautonomie, gage d’une paix durable. « Pour avoir placél’humain au centre de vos préoccupations, pour votreengagement à promouvoir les droits de la femme, lesfemmes de Côte d’Ivoire vous disent merci », a dit encore laministre. Qui a, par ailleurs, rappelé que c’est à la suite desrésultats tangibles que Dominique Ouattara a obtenus queles Femmes leaders d’Afrique lui ont décerné, au mois defévrier dernier, le titre de Première dame d’exception. Ellen’a pas omis de traduire la reconnaissance des femmes deCôte d’Ivoire au Président de la République AlassaneOuattara, son époux, premier défenseur de leurs droits.Pour les efforts qu’il a fournis pour intégrer la dimensiongenre dans le processus de paix et de développement dupays. Amidou Sylla, le maire d’Anyama, lui, a remerciéDominique Ouattara pour ses conseils avisés au Présidentde la République. Il a également réitéré ses remerciementsà la ministre Ramata Ly-Bakayoko qui a fait d’Anyma lacapitale ivoirienne de la femme, ce jour. Clarisse Duncan,Aïssatou Gon Coulibaly et les épouses des présidentsd’institution, ainsi que les épouses de ministres, étaientprésentes et ont défilé avec la ministre Ramata Ly-Bakayoko en tête de file. A leur suite, les femmes du corpsmilitaire et para militaire, celles de l’armée de l’air et deterre, la marine nationale, les sapeurs-pompiers, etc, sontpassées devant les tribunes. Présentes dans tous lesmilieux professionnels, de la société, et dans le mondeagricole, les femmes se sont fait voir à travers un beaudéfilé. Une ambiance joyeuse entretenue par Mawa Traoré,Afou Kéïta et Safarel Obiang qui ont fait danser lesfemmes.

MARIE-ADÈLE DJIDJÉ



PRÉSIDENTIELLE 2020

Guillaume Soro se prononce sur la non-candidature du Chef de l’État

Le président de Générations et Peuples solidaires ( Gps )s’est prononcé sur le discours du Président de laRépublique, Alassane Ouattara, devant les députés et lessénateurs jeudi, à Yamoussoukro. Si de prime abord,Guillaume Soro s’est félicité de cette volonté du Chef del’État de ne pas vouloir briguer un 3e mandat, il a estiméque ce dernier, par cet acte, s’est conformé à laConstitution ivoirienne. « Je salue, une fois n’est pascoutume, la décision de se conformer enfin auxdispositions de notre Loi fondamentale, qui lui interdisentformellement de briguer un troisième mandat », a-t-ilindiqué dans sa déclaration sur sa page Facebook. Aussi,dans les premières lignes de son intervention, l’ancienprésident de l’Assemblée nationale a-t-il argué que le faitpour le Président de la République « de réunir le Parlementen Congrès revient à poser le premier acte,incontestablement biaisé, d’une réforme de notreConstitution ». Il s’est aussi insurgé contre le fait que leChef de l’État veuille transférer le pouvoir à une nouvellegénération. Pour lui, c’est au seul peuple d’élire le Présidentde la République. Il a fait savoir que l’enjeu aujourd’hui estde consolider la démocratie ivoirienne et de renforcer lesinstitutions. Guillaume Soro, pour des élections apaisées, a,par ailleurs réclamé une nouvelle Commission électoraleindépendante ( Cei ) et demandé la gratuité des cartesnationales d’identité. Il a déclaré qu’il est candidat à

l’élection présidentielle d’octobre prochain.



Projet de révision de la constitution

L’opposition «significative» refuse larévision de la Constitution

Le Président de la République, M. Alassane OUATTARA,devant le Parlement ivoirien réuni en Congrès, le jeudi 5mars 2020, à Yamoussoukro, a annoncé au cours de sonmessage sur l’état de la Nation, sa décision de ne pas êtrecandidat, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 etsa volonté de procéder à la révision de la Constitution du 8novembre 2016. L’opposition politique ivoirienne réuniedans les plateformes CDRP, EDS, FPI/ AFD, LMP et les partispolitiques URD et LIDER, se félicite de la décision du Chefde l’Etat de ne pas se présenter à la prochaine électionprésidentielle. Cependant, en ce qui concerne la révision dela constitution du 8 novembre 2016 [lire le projet derévision ici], adoptée par voix référendaire et qualifiée parle Président Alassane OUATTARA, lui-même de textemoderne, harmonieux, ayant permis de retirer tous lesarticles confligènes de la constitution de 2000, l’oppositionpolitique ivoirienne, réitère son refus de la révision de laconstitution du 8 novembre 2016 et demande au Chef del’Etat, de laisser l’opportunité au prochain Président de laRépublique, d’initier toute révision constitutionnelle qu’iljugera nécessaire. Par ailleurs, l’opposition politiqueivoirienne rappelle, au Président Alassane OUATTARA qu’ilne lui appartient pas de «transférer » le pouvoir d’Etat à cequ’il qualifie de jeune génération qui aurait appris auprèsde lui mais au seul peuple souverain de Côte d’Ivoire dedésigner son Président au suffrage universel direct. Enfin,l’opposition ivoirienne significative demande à tous lesdémocrates de Côte d’Ivoire de rester mobilisés et d’être àl’écoute des mots d’ordre afin de faire échec par tous lesmoyens démocratiques constitutionnels, au « tripatouillage» de la constitution du 8 novembre 2016, décidé par lePrésident Alassane OUATTARA. Fait à Abidjan, le 6 mars2020.

Pour l’opposition politique ivoirienne.

M. OUATTARA Gnonzié

Président du RPP



Non candidature de Ouattara à la présidentielle de 2020

Duncan, Ahoussou Jeannot,Adjoumani.., ces gros perdants

A quelque 7 mois de la présidentielle d’octobre 2020, onpeut dire que le ciel s’éclaircit dans le jeu politique. Depuisle jeudi 5 mars 2020, Alassane Ouattara a annoncéofficiellement qu’il ne se présentera pas à cette élection. Sia l’analyse, les cartes semblent être rebattu es à la suite duretrait de Ouattara à la course présidentielle, les questionsqui se posent avec acuité sont les suivantes. Quel estdésormais l’avenir politique des transfuges du Partidémocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) d’Henri KonanBédié ? Quel est le sort qui leur sera réservé au sein duRassemblement des houphouétistes pour la démocratie etla paix (Rhdp) d’Alassane Ouattara ? Ne sont-ils pas les grosperdants dans cette nouvelle donne politique ? Ce sontautant d’interrogations, au lendemain de l’annonced’Alassane Ouattara. En tout cas, les regards sont braquésvers la coalition politique au pouvoir. Que vont devenirDaniel Kablan Duncan, Ahoussou-Kouadio Jeannot,Kobenan Kouassi Adjoumani, Patrick Achi, Pascal Abinan,Raymonde Goudou Coffie, Aka Ouélé, Anoblé Félix,François Amichia, Ahoua N’Doli Théophile, AmedéKouakou, Jean Claude Kouassi....et bien d’autres cadres quiont décidé d’abandonner le Pdci au profit du Rhdp ? Desfigures importantes du parti d’Henri Konan Bédié quipourraient être prises de remords actuellement. Jadismembres du Pdci-Rda, nombreux sont ces cadres quiavaient fait le choix du camp Ouattara au plus fort de lacrise ouverte entre le Rhdp et le Pdci-Rda. A la surprisegénérale des milliers de militants et sympathisants du plusvieux parti politique de Côte d’Ivoire. Lesquels se sonttoujours interrogés sur le sort qui pouvait s’abattre sur le

parti fondé par Feu Félix Houphouët-Boigny. Pourra-t- ilrésister au chantage du camp Ouattara ? se demandaientdes militants en proie au doute dans les moments debraise de la crise entre Bédié et son allié d’hier, Ouattara,au regard du départ de ces cadres du Pdci. Mais la barquePdci-Rda n’a pas vraiment été ébranlée par ces départs etle Rhdp a vite fait de déchanter, de constater que lestransfuges du Pdci n’ont pas permis d’obtenir le résultatescompté. Ni Kablan Duncan, ni Ahoussou-KouadioJeannot, encore moins Raymonde Goudou Coffie ou mêmeKobenan Kouassi Adjoumani n’ont pu ni inquiéter, niremuer le Pdci. Les multiples missions auprès des bases,tant dans le V Baoulé que dans les zones forestières n’ontpas fait basculer l’électorat Pdci au Rhdp. En tout cas, onpeut dire qu’au sein du Rhdp, beaucoup se disent déçus deces ex-cadres du Pdci-Rda qui n’ont rien apporté au partiunifié de Ouattara. Jusqu’à ce qu’Alassane Ouattara jetteofficiellement l’éponge, le jeudi 5 mars 2020. Non sansremettre au goût du jour la question du rôle que jouentréellement les ex-cadres du Pdci au sein de la coalitionRhdp qui ne sont pas loin d’être regardés comme des«feuilles mortes», comme le disent certains membres ducamp présidentiel. Du coup, les transfuges du Pdci-Rdasont confrontés désormais à la dure réalité. Leur avenirpolitique semble être désormais hypothéqué. Avec lanouvelle donne, Alassane Ouattara vient de briser à jamaisle rêve de ces ex-cadres du Pdci. Dans la mesure où ceux-ciliaient leur avenir politique au 3e mandat présidentield’Alassane Ouattara. Désormais, la route est dégagée ausein du Rhdp pour le retour en force des faucons duRassemblement des républicains (Rdr). Comme quoi, HenriKonan Bédié et son camp peuvent savourer leur victoire.Kablan Duncan, Ahoussou-Kouadio Jeannot, Ahoua N’Doli,Kobenan Adjoumani, Raymonde Goudou Coffie et autresdevraient actuellement se mordre les doigts. « Nous avonsfait le mauvais choix La non-participation de M. Ouattaraau scrutin d’octobre 2020 hypothèque notre avenir au seindu Rbdp », voici une première réaction enregistrée dansl’entourage de ces transfuges du Pdci-Rda. En tout cas,l’appétit qui les a conduits au «restaurant Rhdp» a fini parbriser leur carrière politique. A la grande joie d’Henri KonanBédié qui disait en son temps que «si quelques-unstrahissent et nous quittent comme au temps colonial, desmilliers les remplacent pour porter notre victoire le jour J».A 7 mois de la présidentielle, les faits pourraient donnerraison au Sphinx de Daoukro.

ODETTE LATEY


lundi 09 mars 2020 sommaire - ministère de la

Documents