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Chers collectionneurs, Chers futurs collectionneurs, L.I. ART COLLECTION, a pour objectif de vous donner l’envie de commencer une collection d’art ou d’enrichir celle en votre possession. « Chacun peut construire une collection à sa mesure. » L’acquisition d’une œuvre d’art peut reposer sur différentes ambitions : désirer posséder et contempler à l’envie une œuvre « coup de cœur », faire acte de mécénat en soutenant la création actuelle ou encore effectuer un placement. Selon ces objectifs, l’investissement financier peut être variable. Pour vous aiguiller dans vos choix d’acquisitions, nous vous présen- tons mensuellement ce dossier baptisé L.I. ART COLLECTION. Une première rubrique vous livre le point de vue spécifique d’un acteur du marché de l’art. Collectionneurs, galeristes, commissaires d’exposi- tion, assureurs, fiscalistes, restaurateurs d’œuvres d’art, décorateurs, etc… tous vous dévoileront au fil des mois leur vision de la collection et vous donneront quelques clés dans leur domaine respectif. Dans la seconde partie du dossier, nous vous proposons une collec- tion d’œuvres créées par des artistes totalement émergents ou un peu plus reconnus. Ces artistes internationaux s’inscrivent dans une profonde démarche de recherche, singulière et contemporaine ; nous gageons de leur bel avenir. Ainsi chaque mois, une « collection » vous est proposée pour un montant global. Ces œuvres peuvent aussi être acquises individuellement. Si vous êtes intéressés par tout ou partie des collections proposées, et pour tous conseils en termes d’acquisitions, contactez-nous à l’adresse suivante : [email protected]. Pour ce numéro, le collectionneur et passionné d’art Hervé Acker vous reçoit dans son appartement et vous parle de sa collection personnelle. Sept œuvres d’art composent le cahier L.I. ART COLLECTION : des travaux et peintures de Hicham Berrada, Boaz Aharanovitch, Dan Tague, Ida Kvetny, Susannah Baker-Smith, Katya Belkina et Valeriya Kravchuk , autant d’artistes interviewés dans ce même numéro. Belles découvertes à vous, David DUBOIS Directeur de la publication www.luxe-immo.com / 1 l . i .art COLLECTION © l . i .art collection l . i .art collection l . i .art collection l . i .art collection l . i .art coll

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Chers collectionneurs,Chers futurs collectionneurs,

L.I. ART COLLECTION, a pour objectif devous donner l’envie de commencer une collection d’art ou d’enrichir celle en votrepossession.

« Chacun peut construire une collection à samesure. »

L’acquisition d’une œuvre d’art peut reposersur différentes ambitions : désirer posséder

et contempler à l’envie une œuvre «  coup de cœur  », faire acte de mécénat en soutenant la création actuelle ou encore effectuer un placement. Selon ces objectifs, l’investissement financier peut être variable.

Pour vous aiguiller dans vos choix d’acquisitions, nous vous présen-tons mensuellement ce dossier baptisé L.I. ART COLLECTION. Unepremière rubrique vous livre le point de vue spécifique d’un acteur dumarché de l’art. Collectionneurs, galeristes, commissaires d’exposi-tion, assureurs, fiscalistes, restaurateurs d’œuvres d’art, décorateurs,etc… tous vous dévoileront au fil des mois leur vision de la collectionet vous donneront quelques clés dans leur domaine respectif.

Dans la seconde partie du dossier, nous vous proposons une collec-tion d’œuvres créées par des artistes totalement émergents ou un peu plus reconnus. Ces artistes internationaux s’inscrivent dansune profonde démarche de recherche, singulière et contemporaine ;nous gageons de leur bel avenir. Ainsi chaque mois, une « collection »vous est proposée pour un montant global. Ces œuvres peuventaussi être acquises individuellement.

Si vous êtes intéressés par tout ou partie des collections proposées,et pour tous conseils en termes d’acquisitions, contactez-nous à l’adresse suivante : [email protected].

Pour ce numéro, le collectionneur et passionné d’art Hervé Ackervous reçoit dans son appartement et vous parle de sa collection personnelle.

Sept œuvres d’art composent le cahier L.I. ART COLLECTION : destravaux et peintures de Hicham Berrada, Boaz Aharanovitch, DanTague, Ida Kvetny, Susannah Baker-Smith, Katya Belkina et ValeriyaKravchuk , autant d’artistes interviewés dans ce même numéro.

Belles découvertes à vous,

David DUBOIS

Directeur de la publication

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que je vendais ma collection 20ème, et que j’en redémarrais une nou-

velle, axée sur le 21ème. Cette décision était une gageure en soi.

Martin Guesnet a beaucoup aimé ce concept. Il en a fait un cata-

logue. Une de mes œuvres s’est retrouvée en première page de cou-

verture. C’était la première vente d’art contemporain à l’Hôtel

Dassault. D’habitude, pour un catalogue, on a une pièce avec le prix,

la provenance, et autres données. Mais, pour moi, ils ont vraiment fait

un catalogue raisonné. Eric Troncy a fait un texte sur les artistes des

années 80 et 90. Et ensuite, par artiste, des galeristes comme Sylvana

Lorenz ont écrit des articles expliquant notre approche commune.

Vous deviez avoir un attachement certain pour ces œuvres …

Oui… Mais une fois qu’un autre projet prend forme, on arrive à se sé-

parer de ses œuvres, à se dire qu’elles correspondent à une autre

époque, désormais révolue.

Êtes-vous issu d’une famille de collectionneurs ?

Non. Quand j’étais plus jeune, j’habitais en Alsace et j’ai découvert

les premières foires de Bâle. Et puis, après, j’ai continué à en décou-

vrir d’autres à Paris. J’ai fait aussi partie en 1987/1988 d’un groupe

de collectionneurs qui avait été mis en place par Marc Pottier, ce

groupe se nommait ‘’APART’’. Il s’agissait de jeunes cadres dyna-

miques qui ne connaissaient rien à l’art et qui souhaitaient compren-

dre comment tout cela fonctionnait. Par la suite, je faisais mes

découvertes seul. Puis, ces dernières années, il m’est arrivé de sou-

tenir des jeunes artistes encore aux Beaux-Arts. Le but était de les

aider à réaliser une première pièce. Et puis, après, ils volent de leurs

propres ailes…

Quand avez-vous commencé à collectionner ?

J’ai commencé ma première collection en 1988 et j’achetais des œu-vres de différentes tendances. Je me suis rendu compte qu’il fallaitfaire des choix et trouver une ligne directrice car je n’avais pas unbudget pour réaliser tous mes désirs. En 2001, j’ai dit à deux maisons

HERVÉACKERCOLLECTIONNEUR

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Hervé Acker

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Marc Johnson : On s’est rencontrés la première fois à l’ambassadedu Chili, c’est comme cela que vous m’avez connu en 2006, justeavant que je parte au Japon.

C’est là que j’ai découvert la nouvelle génération des jeunes artistes,et que j’ai vu qu’ils ne fonctionnaient plus du tout comme les Leccia,Vilmouth et autres…Quand ils avaient préparé leur voyage, ils avaientfait un book expliquant leur projet. Il y avait un business plan… C’estlà que j’ai réalisé que la nouvelle génération, d’artistes des Beaux-Arts, avait compris que les galeries n’allaient pas forcement venir leschercher. Comme dans tout, on doit faire sa promotion. Et c’est vraique la nouvelle génération a compris qu’il faut trouver les moyens dese faire connaître. Et puis, maintenant, il y a les sites internet aussi.

Et maintenant la concurrence internationale joue un grand rôle sur le« marché »…

Oui. Parce que c’est plus difficile de se faire connaître. On a peut-êtreplus de possibilités de découvrir des artistes grâce aux médias plusimportants. Mais en général on reste dans des réseaux traditionnelsde relations, parce qu’on a envie de voir l’artiste, de voir ce qu’il fait,de le suivre. Mais par ailleurs, je fais partis de l’ADIAF et une partiedes membres collectionneurs ne veulent pas rencontrer l’artiste. Poureux, une œuvre, c’est matériel, c’est dépersonnalisé. Rencontrer l’ar-tiste n’est pas important dans leur démarche d’achat… Alors queMarie-Aline Prat, par exemple, soutient certains jeunes artistes. L’ar-tiste réalise des pièces spécifiques et vient chez eux pour les installer.Les jeunes artistes ont aussi besoin de voir comment s’intègre leurpièce chez un collectionneur avec d’autres œuvres

Pouvez-vous expliquer ce qu’est l’ADIAF ?

L’ADIAF est l’association de la diffusion internationale de l’art français.Le président Gilles Fuchs, a pour mission de faire la promotion des

artistes français ou étrangers vivant en France. l’ADIAF a créé le prixMarcel Duchamp. Qui fonctionne très bien, puisque nous en sommesà la 10ème édition. Il y a eu une exposition qui s’est terminée à Stras-bourg où j’ai prêté une œuvre de Xavier Veilhan. Tous les artistes no-minés depuis 10 ans étaient exposés. Une nouvelle exposition a lieuactuellement au Japon où sont présent uniquement les 10 lauréats.Au sein de l’ADIAF, nous sommes environ 250 collectionneurs fran-çais, en France ou en Belgique. Gilles Fuchs et la famille Guerlain s’in-vestissent énormément pour la promotion de cette association, et ilsorganisent de très beaux voyages à l’étranger. Lorsque l’on se dé-place en Belgique, nous visitons de très belles collections. Il en va demême à Lisbonne ou à Berlin. C’est très intéressant de faire partisd’un groupe de personnes liés par le même intérêt.

Vers quoi se portent vos goûts ?

Quand on regarde l’ensemble de ma collection, il est vrai que je n’aipratiquement pas de portraits ou de personnages, et peu de pein-tures. C’est à 99% du non-figuratif. Ce sont aussi les nouvelles ma-tières, les nouvelles techniques de travail, les œuvres inédites etencore jamais vues. C’est la relation privilégiée que l’on développeavec les artistes qui nous donne envie d’acquérir d’autres pièces etsurtout de suivre leur travail.

Quand vous vous rendez dans une galerie, souhaitez-vous toujoursrencontrer l’artiste avant tout achat ?

Non, ce n’est pas un préalable. En général, je le rencontre parce queje vais au vernissage mais il est arrivé que je les connaisse après avoiracheté une de ses œuvres. Quand j’ai eu envie d’acheter Gregor Hil-debrandt, je ne le connaissais pas. Je l’ai connu après lors d’unvoyage de l’ADIAF à Berlin. Ce n’est pas le fait de rencontrer l’artistequi déclenche l’achat. C’est d’abord le travail et les œuvres.

Mais toujours via la galerie.

Oui. J’estime que les galeristes sont importants dans le marché de l’art.Ce sont eux qui ont fait la démarche de découvrir les artistes, et jetrouve que c’est naturel et normal d’acheter chez eux, même des œu-vres que l’on pourrait acheter en direct grâce à une connaissance. Jetrouve qu’il faut faire cette démarche et passer par la galerie. On ac-quière une pièce qui a un intérêt et ensuite on peut rencontrer l’artiste.

Avez-vous un conseil pour vous guider dans vos acquisitions ?

Non, je n’ai jamais suivi de conseil mais des échanges avec d’autrescollectionneurs. J’ai toujours acheté parce que j’en avais envie. Maisje sais qu’il y a de nombreux collectionneurs qui ont besoin d’êtreconseillés. Je connais des personnes comme Katia Raymondaud, quis’en charge. La plus part des collectionneurs qui sont demandeurs,le sont parce qu’ils n’ont pas le temps ou qu’ils ne savent pas. AlorsKatia les rencontre, elle essaie de s’approprier leur univers afin de lesaider à faire la démarche des premiers achats.

Ces collectionneurs qui ne savent pas sont peu ou pas « initiés »…

Ou ils n’ont pas le temps de faire toutes les foires. Ces visites formentl’œil, on voit ce qui ce fait. Parfois on est frustré de ne pas avoiracheté, on repart tout de suite sur d’autres artistes.

Comme le dit Marc Johnson, vous faites acte de mécénat…

Il n’y a que quelques artistes que j’aide, mais je trouve que c’est in-téressant. Les artistes sont souvent entre eux, ils n’ont pas la connais-sance du marché ou de la réaction des gens qui veulent acheter.

Marc Johnson : Moi j’ai appris beaucoup personnellement au contactd’Hervé à travers cette commande de console. On a fait quelques

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foires ensemble. On se croise.

Quand il y a la FIAC, je suis présent chaque jour et presque toujoursaccompagnés des artistes. Cela leur permet de voir les œuvres desautres, ils voient surtout quelle est la création du moment. Dans unefoire, les marchands viennent, pour vendre, c’est le marché qui se dé-roule. C’est bien que l’artiste voit, non pas pour copier, mais pour serendre compte de la diversité des œuvres et qu’il n’y a pas que cequ’ils font, eux. C’est dans ce sens-là qu’il est bien de les emmener.

Que pouvez-vous dire de la fiscalité par rapport à la gestion de patrimoine ?

On a déjà la chance en France que ce ne soit pas dans l’ISF. C’estune grande chance. C’est intéressant quand on a des pièces qui va-lent 100.000/200.000 €. Pour ma part, peut-être que la console deMarc Johnson dans 20 ans sera dans l’ISF… Mais moi, je suis vrai-ment dans la découverte, donc dans les prix très raisonnables.

Vous pourriez donner une fourchette de prix de l’œuvre la plus élevéeque vous ayez acquise ?

En prix d’achat, ce doit être 25.000€ à peu près et c’était quandmême un gros prix. C’est une très grande peinture de Stefan Sehler.

Il faut qu’il y ait une notion, pour vous, de découvreur…

Oui de découvrir de nouveaux travaux, de nouveaux artistes maisaussi de cohérence dans ma collection,il ne faut pas que ce soit « àla manière de.. ».

Les artistes que vous « collectionnez » sont–ils plutôt européens ?

Non, ils sont principalement Français mais aussi d’Allemagne, de Bel-gique, de Miami, de Séoul… il n’y a pas vraiment de spécificité dansla création par rapport au pays de l’artiste.

Est-ce que vous percevez des différences de marchés entre les pays ?

Quand on fait Art Basel Miami, on se rend compte que c’est très amé-ricain ou sud-américain. Il y a plus de collectionneurs qui peuvent in-téresser ce marché. Mais, en générale dans les grandes foires, onretrouve souvent les mêmes galeries, que ce soit à Paris, Bâle, NewYork ou Miami, elles présentent leurs artistes. La différence que l’onpeut observer, c’est au niveau des galeries locales qui sont présentescomme invitées, les choix sont très intéressants. Mais aujourd’hui,une galerie française peut exposer des artistes indiens ou sud-amé-ricains. Il n’y a donc plus de différence. Après ce sont les collection-neurs qui font l’évènement. Il n’y en a pas beaucoup qui se déplacentde foire en foire. Ils achètent dans leurs galeries locales. C’est pluscomme cela que se fait une collection de mon point de vue. Mais pourles personnes qui aime voyager, qui veulent découvrir, cela n’a pasd’incidence, ils peuvent acheter dans une galerie américaine un artisteallemand ou inversement. Pour les organisateurs, il y a quand mêmeune démarche nationale. Quand on va à Bruxelles, on voit les galeriesde Bruxelles. Quand on va à Berlin, on voit les galeries de Berlin, plustoutes les autres. Quand on va aux États-Unis, on voit les galeriesaméricaines. Quand on va à Madrid, on voit les galeries espagnoleset les autres. Cela permet d’avoir une véritable ouverture.

Depuis la fin des années 1980, avez-vous constaté une internationa-lisation du marché ?

Oui, il y a une ouverture. Avant, les américains n’achetaient qu’amé-ricain. Pour eux, c’était impensable de faire autrement, ou alors c’étaitpeut-être que les artistes n’avaient pas les galeries suffisamment im-portantes pour faire la promotion dans les autres pays. Je ne pensepas qu’au États-Unis les grands collectionneurs américains, commeles Rubel se cantonnent à des artistes uniquement américains. Ce

n’est plus figé. Quand on va à Bruxelles, on voit des artistes améri-cains, allemands, on voit tous les pays. Mais c’est aussi grâce au tra-vail des galeristes qui, eux, prennent le pari de présenter des artistesde différents pays dans différents pays. Ce qui est une bonne chose.

Quels conseils pourriez-vous donner à quelqu’un qui souhaite enta-mer une collection ?

D’abord de « s’éduquer », au sens noble du terme. L’idéal, c’est defaire une foire avec quelqu’un qui connait, de faire les galeries égale-ment. La littérature et l’art ancien sont connus, parce que cela faitpartie de notre culture, de notre patrimoine. Mais en Art contempo-rain, il y a tellement de choses qu’il faut beaucoup regarder. Or toutseul ce n’est pas évident. Certes, si quelqu’un a le temps et lesmoyens, il peut faire toutes les foires. Cependant je pense que l’idéalest d’être « coaché » ou accompagné. Le premier achat, c’est impor-tant, même si 10 ans après on passe à autre chose…

Quels sont vos projets dans un futur proche ?

On m’a proposé pour le mois de juin d’être curateur d’une expositionchez Juan Carlos Bendana-Pinel, rue du Perche à Paris. C’est la troi-sième fois que l’exposition a lieu, elle s’appelle « Carte blanche ». J’aipensé proposer ce projet à deux artistes que j’avais découverts àMontrouge lors d’une excellente exposition, ils ont été à la mêmeécole, et se connaissent bien, ils vont réaliser au moins une piècecommune. Il s’agit de Sylvain Bourget et Julien Nédélec.

Bérengère Alfort

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Susannah BAKER-SMITHEphemera

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