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Kit Parcours culturel © DAAC académie de Montpellier Tous droits réservés LYCEE ALPHONSE DAUDET, NIMES. Fiche nom Il a dit (phrase célèbre) : « Où serait le mérite si les héros n’avaient jamais peur Tartarin de Tarascon. J’observe A l’intérieur de l’établissement je repère la plaque apposée par la Région A l’extérieur de l’établissement : je repère le nom des rues, places etc. en rapport avec ce nom. © droits réservés © droits réservés L'un des principaux boulevards de la ville de Nîmes, porte son nom. Une statue a été édifiée en son honneur, au milieu du bassin, square de la couronne, devant le grand Hôtel du Midi et une plaque célèbre sa naissance sur la porte d'entrée de sa maison natale au numéro 20 du boulevard Gambetta à Nîmes avec cette inscription : « je ne sais qu’une chose, crier à mes enfants, vive la vie ! » © droits réservés En 1934 la ville de Nîmes participa avec les communes de Fontvieille et Arles à une souscription destinée à restaurer le moulin-musée de Fontvieille dédié à la gloire de l'écrivain à l’initiative de la Société des Amis des moulins d'Alphonse Daudet. Plus récemment à Bezouce, village où il a passé une partie de son enfance chez sa nounou, Anne Trinquier, lui a rendu hommage en posant des panneaux rappelant cet événement.

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Page 1: LYCEE ALPHONSE DAUDET, NIMES. Fiche nomcache.media.education.gouv.fr/file/Ressources/90/2/Fiche... · 2015-07-10 · Daudet passe la majeure partie de son enfance à Bezouce, un petit

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LYCEE ALPHONSE DAUDET, NIMES. Fiche nom

Il a dit (phrase célèbre) : « Où serait le mérite si les héros n’avaient jamais peur ?» Tartarin de Tarascon.

J’observe A l’intérieur de l’établissement je repère la plaque apposée par la Région

A l’extérieur de l’établissement : je repère le nom des rues, places etc. en rapport avec ce nom.

© droits réservés © droits réservés

L'un des principaux boulevards de la ville de Nîmes, porte son nom. Une statue a été édifiée en son honneur, au milieu du bassin, square de la couronne, devant le grand Hôtel du Midi et une plaque célèbre sa naissance sur la porte d'entrée de sa maison natale au numéro 20 du boulevard Gambetta à Nîmes avec cette inscription : « je ne sais qu’une chose, crier à mes enfants, vive la vie ! »

© droits réservés

En 1934 la ville de Nîmes participa avec les communes de Fontvieille et Arles à une souscription destinée à restaurer le moulin-musée de Fontvieille dédié à la gloire de l'écrivain à l’initiative de la Société des Amis des moulins d'Alphonse Daudet. Plus récemment à Bezouce, village où il a passé une partie de son enfance chez sa nounou, Anne Trinquier, lui a rendu hommage en posant des panneaux rappelant cet événement.

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J’interroge Qui est Alphonse Daudet ?

Alphonse Daudet est un écrivain et auteur dramatique né à Nîmes le 13 mai 1840. La crise de la sériciculture et la ruine de sa famille, l’empêche de continuer ses études. Il rejoint son frère à Paris et écrit Les Lettres de mon moulin. Très tôt, il subit les premières atteintes de la syphilis et décède en 1897 à Paris. Photo © Domaine public

Je découvre l’œuvre qui l’a rendue célèbre Les Lettres de mon moulin, 1866. Les plus célèbres sont La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du Révérend Père Gaucher.

J’analyse Je recueille des éléments complémentaires Le contexte socio économique. Cité manufacturière vouée au textile et place commerciale importante, Nîmes fut transformée par l’arrivée du chemin de fer au XIX

e siècle qui favorisa les exportations notamment de la toile-coton « denim » solide et peu coûteuse. Les activités tournées vers la banque et la vini-viticulture se développèrent et la ville fut, au cours du XX

e siècle, un centre de l’immigration espagnole, italienne, portugaise et maghrébine. Dans les années 60, elle franchit le cap des 100 000 habitants et connut une croissance démographique deux fois plus forte qu’en France métropolitaine bénéficiant à la fois d’apports de ruraux et de l’installation des rapatriés d’Afrique du Nord.

Le contexte politique. A l’origine existait à Nîmes, une « Université », fondée par Francois 1er en 1539 (lettres patentes de Fontainebleau). Elle devint en 1670 le collège des Jésuites, puis sous la Révolution l’Ecole centrale, sous l’Empire le lycée impérial, sous la Restauration, le collège royal, et enfin sous la IIIe République le « lycée de garçons ». Celui-ci prendra en 1966 le nom d’Alphonse Daudet.

La situation géographique. Préfecture du département du Gard, Nîmes se trouve dans l’étroite plaine du bas Languedoc qui s’étire du Rhône à l’Aude. Sa position avantageuse sur l’arc méditerranéen la met en proximité de villes importantes. À l’est Arles, Aix-en-Provence, au sud-est, la métropole de Marseille, au nord-est, Avignon, Orange, au nord-ouest Alès.

Je recoupe ces informations : pourquoi ce nom ? L’établissement existe depuis le XVI

e siècle. Il est devenu le lycée Alphonse Daudet en 1966, du nom d’un écrivain du pays.

J’approfondis mes recherches http://www.nemausensis.com/Nimes/PetitChoseSarlande4.html www.maison-alphonse-daudet.com http://www.fontvieille-provence.com/office-de-tourisme-fontvieille/daudet.php http://www.ot-nimes.fr/patrimoine/histoire-et-sites/lhistoire-du-textile/

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Lyc%C3%A9e_Alphonse-Daudet www.web-provence.com/villes/nimes www.federationalphonsedaudet.fr http://www.nimes.fr/index.php?id=1686

En savoir plus sur ce personnage… Daudet passe la majeure partie de son enfance à Bezouce, un petit village situé dans le Gard. Après avoir suivi les cours de l'institution Canivet à Nîmes, il entre en sixième au lycée Ampère de Lyon où sa famille s'installe en 1849 mais doit renoncer à passer son baccalauréat à cause de la ruine de son père. Il devient maître d'étude au collège d'Alès. Désirant épouser une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Désargenté, il mène une vie de bohème . La fréquentation d'une des dames de l'entourage de l'impératrice Eugénie lui vaut de contracter la syphilis, dont il souffrira toute sa vie Collaborant dans différents journaux (notamment Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses, et entame la même année une liaison avec Marie Rieu, une jeune modèle qui devient sa maîtresse officielle et lui inspire le personnage du roman Sapho. Il rencontre en 1859 l'écrivain Frédéric Mistral avec qui il noue une grande amitié, à l'origine d'une correspondance nourrie mais ternie lorsque Daudet publie L'Arlésienne en 1869 et le roman Numa Roumestan en 1881, qui tourne en dérision le tempérament méridional. En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, il s’adonne à la littérature et connut son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce montée à l'Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel - pseudonyme d'Ernest Lépine. Il écrit de nombreux contes mais aussi des chroniques, voyage en Algérie, Corse, Provence. Après la mort du duc, il se consacre entièrement à l'écriture et rédige les premiers textes qui feront partie des Lettres de mon moulin, publiées comme feuilleton pendant l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales dans le journal l’Evènement. Décoré de la Légion d’Honneur dès 1870, Daudet participe aux fameux « dîners des cinq » en compagnie de Flaubert, Goncourt, Zola et Tourgueniev. Gagné par une maladie incurable de la moelle épinière, une complication neurologique de la syphilis, il décède le 16 décembre 1897 à Paris, à l'âge de 57 ans. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Je découvre d’autres œuvres de ce personnage Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet fut Le Petit Chose écrit en 1868, roman autobiographique où il évoque son passé de maître d'étude au collège d'Alès. En 1874 il écrivit des romans de mœurs comme : Fromont jeune et Risler aîné mais aussi Jack (1876), Le Nabab, les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881) ou L'Immortel (1883), ainsi que de nombreuses pièces de théâtre et des contes. En 1872, il publie Tartarin de Tarascon, qui fut son personnage mythique, puis les Contes du lundi

(1873), un recueil de contes sur la guerre franco-allemande de 1870. Pendant le dernier tiers de sa vie, Daudet fut affecté d'une forme particulièrement douloureuse de syphilis. Il a consacré à ce supplice de tous les instants, à ces « talons rongés par des dents de rats » ou à cette « sensation de la jambe qui échappe, glisse sans vie », un journal intime de son calvaire intitulé La Doulou (la douleur, en langue d'Oc).

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Je retiens l’essentiel de la biographie du personnage Alphonse Daudet est un écrivain et auteur dramatique né à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille de négociants en soie. La ruine de sa famille l’empêche de continuer ses études. Il devient maître d'étude au collège d'Alès, mène très jeune à Paris une existence difficile avant de connaître le succès avec Le Petit chose (1868), Les Lettres de mon moulin (1869) et Les Contes du lundi (1873) qui le projettent sur le devant de la scène littéraire. L’essentiel de son œuvre se situe dans la mouvance réaliste et vaut par ses qualités d’observation, de fantaisie et d’humour, alliées à une compassion pour les déshérités. Atteint très tôt par la maladie de la syphilis, il a laissé dans La Doulou (1929) le récit émouvant des souffrances qu’il a endurées durant les dernières années de sa vie.

Fiche réalisée par :

Claire Deveze, Coordonnatrice EAC DSDEN 11 – DAAC Rectorat de Montpellier. En partenariat avec le réseau Canopé de l’Académie de Montpellier, la DRAC Languedoc Roussillon et le Conseil Régional Languedoc Roussillon