lyon people mars 2014

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N°139 - Mars 2014 LES 9 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater MARIE RIGAUD effeuille son Printemps de Pérouges HAPPY BIRTHDAY Les 150 ans de l’Institution 20 bougies pour le Flamenco Rock FEMMES DÉCIDEURS Rhône-Alpes MONTCHAT Village martyr ELECTIONS MUNICIPALES Ecully Megève Villefranche

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LYON PEOPLE, Leader de la presse magazine lyonnaise

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N°139 - Mars 2014

LES 9 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

MARIE RIGAUD

effeuille son Printemps

de Pérouges

HAPPY BIRTHDAYLes 150 ans de l’Institution20 bougies pour le Flamenco Rock

FEMMES DÉCIDEURS Rhône-Alpes

MONTCHAT

Village martyr

ELECTIONS MUNICIPALES

Ecully Megève

Villefranche

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Lyonpeople.com n°139 - Mars 2014Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : Didier Michalet

Directeur de la publication Nicolas Winckler [email protected]édacteur en chef Marc Polisson [email protected] Benjamin Solly [email protected]ère éditoriale Françoise Petit [email protected] Maquettiste Valérie Barranco [email protected] Photographe webmaster Fabrice Schiff [email protected] collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fonlupt, Christian Mure, Pascal Auclair, Christophe Magnette, Léna Ailloud, Bérénice Meunier et Laurette.Photographes Saby Maviel & Val-fpg.comChef de Publicité Axelle Lamiche [email protected] 06 11 19 04 43Assistante commerciale Vérane Letord-Vaché [email protected] Agence Coyote Publiciz Bruce Mathieu [email protected] 06 15 55 20 52

Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€.

100 000 lecteurs tous les moisEtude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifié par l’OJDBP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06Tél. : 04.72.82.97.78Fax : 04.72.43.92.05

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Édito Mars 2014

Ce magazine comporte un encartage du Printemps de Pérouges

E n ce début d’année 14 ou l’on commémore le centenaire de la grande guerre, le casque, on aurait dû s’en douter, est à la pointe de l’actualité.Ça a commencé avec ce pauvre Schumacher, kamikaze des pistes de Formule 1, chutant comme un débutant sur une piste bleue. Son casque qui ne devait pas être de fabrication allemande s’est fracassé entraînant les conséquences que l’on sait.Puis ce fut le tour de notre pôvr’ Hollande découvert par les photographes de Closer derrière son casque de scootériste transi. D’où une cascade de quolibets se payant sa tête…. Ce n’était pas fini : voilà que le groupe français Daft Punk, éternellement casqué, trustait les Grammy Awards. Cela aurait pu s’arrêter là. Malheureu-sement, le règlement du premier tiers provisionnel nous rappelait que nous allions casquer sévère. Au point que certains qui en ont ras la casquette de porter le chapeau, pourraient bien hurler à tue-tête à notre président désormais mal aimé : « Casque toi pôv’ con ! »

Justin Calixte

Casques en pointe

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DOSSIER SPÉCIAL

Page 7: LYON PEOPLE MARS 2014

OUVERTURE 7/7Midi et soir

44, rue Mercière - Lyon 2Tél . 04 72 41 74 63

9, rue des Marronniers - Lyon 2Tél . 04 72 41 88 78

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+ d’infos sur www.lyonpeople.com

Sommaire Mars 2014

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Megève People

Les 20 bougies du Flamenco Rock

LOU Rugby

Le Barthologue de Fofana

Cuisines Bernollin

L’Atelier d’Amaya

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STORY

Carnet Mondain86 ET AUSSI...

Les 9 soirées qu’il ne fallait pas manquer

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VU !

Page 80

La vie lyonnaise

La vie politique

La vie économique

La vie culturelle

La vie patrimoniale

La vie gastronomique

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NEWS

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8 Femmes décideurs en collaboration avec Le Tout Lyon Affiches

~ 39 à 56 ~

DOSSIER SPÉCIAL

Mars 2014 / Lyonpeople 39

FEMMES DÉCIDEURS Rhône-Alpes

En partenariat avec

Mathilde BillonPage 40

Tabata BonardiPage 42

Corinne DupontPage 54

Emilie PajevicPage 56

Isabelle DarnaultPage 52

Carole BurillonPage 46

Magali Courbis-PoncetPage 48

Caroline CourtiadePage 50

Photos : Hector Palister Images

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Page 8: LYON PEOPLE MARS 2014

Lyonpeople / Mars 201410

NEWS LA VIE LYONNAISE / Par Marc Polisson

TRISTE CAMPAGNE ET MORNE PLAINE

Match nul entre Collomb et Havard Les deux principaux candidats à la mairie de Lyon ont rassemblé le même nombre de partisans pour leur grand meeting de campagne de février. Soit 1200 personnes. C’est faible pour une ville de 491 000 habitants et symptomatique du peu d’enthousiasme soulevé par la morne campagne menée de part et d’autre de l’échiquier politique. Pour une fois tous les journalistes lyonnais s’accordent sur un fait : on

ne s’est jamais autant ennuyé à couvrir des élections municipales ! La victoire tant annoncée de Gérard Collomb est certes en partie responsable de cet état de fait tout comme le manque de punch de Michel Havard. Sur les plateaux télé comme sur le ring (le terme est impropre), les deux hommes pratiquent l’esquive à l’envi. Au point d’entraîner également les électeurs à esquiver les bureaux de vote le 23 mars prochain ? Il suffira, ce jour-là, que le soleil printanier soit au zénith pour amplifier le phénomène d’abstention déjà prégnant depuis plusieurs années. Paradoxal alors qu’ils en font des tonnes, sur le papier. Aucun

des candidats ne ménage sa peine et leurs agendas sont surchargés. Mais ils sont inaudibles et dépourvus de (grands) projets. De ceux qui provoquent le débat avec un grand D, la rhétorique et les échanges. D’autre part, depuis le début du mois de février, Gégé nous a souvent semblé au bout du rouleau. Lors de l’inauguration du pont Raymond Barre, ses proches se sont même inquiétés de sa pâleur. Et de la mécanique de sa tonalité lors du meeting pop-corn du Pathé Vaise. Alors se ménagent-ils pour la dernière ligne droite ? Nous réservent-ils un sprint d’anthologie à la Carl Lewis ? Yes, they can !

On ne s’est jamais

autant ennuyé à couvrir

des élections municipales !

RADIO SCOOP contre-attaqueLa riposte s’organise dans les studios de la première radio lyonnaise qui entend frapper un grand coup à un mois des élections municipales. Le dernier sondage Médiamétrie de fin janvier a fait l’effet d’un électrochoc au siège de Radio Scoop. « Certes, on plonge à Lyon (5,8% d’audience, ndlr) mais nous avons gagné 15 000 auditeurs sur l’ensemble du réseau » admet Daniel Perez. Mais pas question d’abandonner la place forte lyonnaise. « On va se donner les moyens de la reconquête ! » assure le fondateur de la station.

ELISABETH LEVY à la rescousse Et d’engager la journaliste Elisabeth Levy. La polémiste a soufflé ses 50 bougies le 16 février va donner un nouveau souffle à la matinale de Scoop où elle interviendra tous les matins à 8h15. Celle qui jouit d’une notoriété certaine sur les ondes depuis ses prises de position sans concession sur Europe 1 et sur RTL délivre depuis le lundi 3 mars un billet d’humeur quotidien baptisé « Le coup de gueule d’Elisabeth Levy ». « Elle va remplacer Gérard Angel en plus grand » s’amuse Daniel Perez qui espère que sa chronique constitue à terme le point de repère matinal des auditeurs lyonnais. Si l’effet est concluant, son contrat sera prorogé au-delà du mois de juin. *** Chez MFM, on a également décidé de muscler la matinale. Christophe Mahé a cassé sa tirelire pour embaucher ... Laurent Argelier.

SUSPENSE TOTAL à RillieuxLa campagne des municipales bat son plein à Rillieux où s’affronteront 4 listes à gauche, dont deux socialistes (Jean-Christophe Darne et Renaud Gauquelin), une liste écologiste (Yves Durieux), une liste citoyenne (Catherine Sainty), et deux listes à droite, celle d’Alexandre Vincendet, investi par l’UMP mais qui souffre de son image de parachuté et celle de Julien Smati. Ce dernier, fort de son ancrage local, prépare son grand meeting qui se déroulera le jeudi 20 mars à 19h30 à la salle des fêtes Canellas de Crépieux. Quant à Philippe Millon, il a disparu des écrans-radar… tout comme Jean-François Debiol.

MAURICE FUSIER Le micro et la plume Monsieur France Info Lyon a délaissé quelques temps ses enregistrements numériques pour prêter sa plume à l’ouvrage rédigé par les journalistes de la station sous la direction d’Olivier de Lagarde. « Les roitelets ou la France des fiefs » révèle et recense grands projets et petites magouilles, coups de génie et coups bas de nos maires adorés Jean-Claude Gaudin, 74 ans, à Marseille ; Alain Juppé à Bordeaux, Martine Aubry à Lille, et Gérard Collomb à Lyon. Et décortique les méthodes qui permettent à ces hommes et ces femmes de se maintenir au pouvoir. En ce qui concerne Gégé, Maurice Fusier souligne opportunément que « les passerelles intuitives tendues entre divers francs-maçons, de gauche comme de droite, [lui] ont permis de tisser des relations durables dans tous les milieux, socialistes ou non. »

PRÉFECTURE DU RHÔNE Tapis rouge (sang) pour la Chine communiste Que penser du double langage du préfet Jean-François Carenco, toujours prompt à donner des leçons de tolérance, de démocratie et de droits de l’homme à qui veut l’entendre mais qui n’hésite pas à dérouler le tapis rouge aux représentants de la plus grande dictature du monde. C’était à l’occasion de l’anniversaire des relations diplomatiques entre la France de De Gaulle et la Chine de Mao de sinistre mémoire. Les amis du Tibet et de l’Eglise du silence ne sont pas au bout de leur écœurement en apprenant qu’un somptueux dîner de gala – payé par le contribuable – est organisé dans les grands salons de l’Hôtel de Ville de Lyon à l’occasion du passage du président chinois, fin mars.

LA CAMPAGNE EN LIVE sur notre site internetAu quotidien, les derniers rebondissements et l’agenda des candidats à Lyon mais aussi à Collonges au Mont d’Or, à Saint Cyr, Saint Didier, Craponne, Chaponost, Dardilly, etc…

www.lyonpeople.com – Rubrique politique

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Lyonpeople / Mars 201412

NEWS LA VIE POLITIQUE / Par Marc Polisson

MUNICIPALES À ECULLY Le match retour

L ’heure de la revanche a sonné pour le docteur Régis Blanc. Battu de 108 voix il y a six ans, le praticien a longuement médité sur sa

défaite et soigné son ordonnance de renvoi devant les électeurs. Investi par l’UMP, ce psychologue s’est employé à rassembler autour de lui des poids lourds de la politique locale à commencer par le conseiller général Eric Poncet, « à qui il a promis de siéger au sein de la future Métropole, ce que je n’ai pas voulu lui concéder » assure Yves-Marie Uhlrich. Le maire UDI sortant, qui vient d’obtenir la note de 17/20 dans le dernier rapport de la Canol, ne semble guère affecté non plus par le lâchage de ses deux adjoints Anny Brunelle (Culture) et Guy Moyne (Finances). « Quand le comptable d’une entreprise s’en va, l’entreprise ne dépose pas le bilan pour autant ! » s’amuse-t-il tout en reconnaissant qu’il « a fait un bon job ». « Mais s’il est parti chez Blanc, c’est parce que je n’ai pas voulu lui assurer le poste de premier adjoint sur le prochain mandat ! » Selon Yves-Marie Ulhrich, la liste de Régis Blanc « est faite de bric et de broc. C’est un recyclage d’anciens adjoints et de gens aigris ». A contrario, il entend présenter aux Ecullois une liste renouvelée à 60% avec une majorité de quadras et de quinquas, dont des encartés UMP. Une façon de couper l’herbe sous le pied de

son challenger socialiste Florence Asti-Laperriere (49 ans) qui prendra la tête d’une liste « apolitique » rajeunie à la place de Marie-France Lambert. Parmi ses prises de guerre, la présence de Christophe Morel-Journel (fils de Régis) est une énigme pour les représentants des vieilles familles d’Ecully. Fort d’un bilan de mandat satisfaisant, le maire sortant a déjà publié une liste de soutiens comportant une centaine de noms dont Thierry Boiron, Roland Fulchiron, Muguette Dini, Jacques Gallois, Franck Payen, Jean-Claude Michel… Au petit jeu du name dropping, son concurrent Régis Blanc a dégainé 362 membres pour son comité de soutien présidé par Yvette Rigaud, épouse de l’ancien député-maire. Il entend porter le fer sur les problèmes de sécurité, d’urbanisme et d’économie.

Voici à l’heure où nous bouclons, l’état des forces en présence dans cette commune qui a voté à 67,80% pour Nicolas Sarkozy en 2012. L’hypothèse d’une troisième liste à droite semble définitivement écartée. Longtemps indécis, les anciens adjoints de Pierre Bertin-Hugault ont décidé « de laisser la place aux jeunes » dixit Bernard Gindre. Mais pas question de rempiler aux côtés de Régis Blanc pour autant. « Aura-t-il les épaules assez solides pour tenir la mairie ? » s’esclaffe Madou Bouquin

avec la verve qu’on lui connaît. Ces fervents défenseurs du patrimoine écullois ont apprécié l’action du maire sortant en la matière. Mais restent attentifs aux promesses qu’Yves-Marie Uhlrich avait formulées lors du lancement de notre magazine dédié aux châteaux et demeures d’Ecully en juin 2011. Interrogé par Lyon People, l’édile nous a rassuré sur ses intentions. Le centre culturel qui vient d’être rénové portera-t-il un jour le nom de feu Charles Jocteur, qui a pendant des décennies animé le Groupe d’Histoire et d’Archéologie d’Ecully (GHAE) ? Yves-Marie Uhlrich assure qu’il en fera la proposition au nouveau conseil municipal. La rénovation de l’orangerie de Chantepie est actée sur le prochain mandat. Et cerise sur le gâteau, la conciergerie du château Barety-Tresca devrait, dans un futur proche, accueillir le GHAE. « Je suis d’accord pour leur attribuer ce local, financièrement ça ne pose pas de problèmes. Reste à régler l’installation de sanitaires. Ils pourront ainsi entreposer leurs archives à l’étage » assure le maire qui entend lancer les études avant l’été. La préservation du centre-ville et de l’identité village d’Ecully reste à acter durablement. Des promesses aux actes, c’est sur ces derniers qu’Yves-Marie Uhlrich pourra s’inscrire dans la lignée de ses prédécesseurs Guy de Collongue et Jean Rigaud.

On prend les mêmes et on recommence. Six ans après s’être affrontés dans les urnes, Yves-Marie Uhlrich et Régis Blanc remontent sur le ring. Avantage au maire sortant ?

LE COQ HARDI Passage de témoin Après avoir régné pendant 21 ans sur son poulailler gourmand, Paul Offroy a décidé de ranger son tablier. La crête haute, il peut désormais s’adonner en toute liberté à ses périples thaïlandais. Début janvier, il a confié les clés

du Coq Hardi à Laurent Denys, qui travaille depuis 8 ans au service de cette institution gourmande d’Ecully. A 37 ans, celui que tout le monde considère comme le fils spirituel de Paul et Martine, entend garder le même esprit que ses mentors. Témoin privilégié des joutes électorales éculloises, Laurent accueille à sa table tous les candidats régalés par chef Stéphane Casimiri.

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NEWS LA VIE POLITIQUE / Par Benjamin Solly

U n mouchoir de poche. Pour 238 voix, Bernard Perrut avait soufflé la mairie de Villefranche à son challenger Pascal Ronzière en 2008,

succédant à Jean-Jacques Pignard à la tête de la municipalité caladoise. Une campagne épique où les deux hommes n’avaient pas cédé une once de terrain jusqu’au 2nd tour de l’élection et la victoire à l’arrachée du député du Beaujolais. Les deux hommes se retrouveront sur la ligne de départ des municipales, qui se tiendront les 23 et 30 mars prochains. Dans les starting-blocks également, la secrétaire départementale du PCF du Rhône Danielle Lebail qui portera une liste d’union de la gauche, et Florian Oriol, cornaqué par le revenant Jean-Pierre Barbier, pour le Front National. A noter aussi la poussée du politique dans les quartiers autour du projet de liste porté par l’Union Démocratique pour la Diversité (UDD). Les enjeux sont nombreux pour la capitale du Beaujolais, à l’ombre de son voisin lyonnais.A l’heure où Lyon parachève sa Métropole, la frondeuse Calade pourra-t-elle continuer à bouder la zone d’attractivité économique majeure du territoire ? Lors de ses vœux à la presse en janvier 2013, Gérard Collomb, favori pour la présidence de la future Métropole, se faisait l’écho du louvoiement des élus caladois. « J’ai rencontré le président de la Cavil, Jean Picard, qui avait l’air très intéressé par le projet. Mais le maire de Villefranche freine des quatre fers. Que Bernard Perrut se rassure, dans 25 anss et avec l’allongement de l’espérance, ses électeurs auront 105 ans mais il sera réélu. » Depuis, les lignes semblent avoir bougé. « Lors de la réunion des maires du Rhône au Conseil Général, le maire de Lyon, dans son intervention,

a reconnu la place de Villefranche, et la complémentarité de la Métropole et du Nouveau Rhône », écrivait Bernard Perrut sur sa page Facebook le 20 février dernier. Profiter du rayonnement du mastodonte lyonnais, mais également avoir voix au chapitre de l’aménagement territorial, c’est aussi l’enjeu pour Villefranche. En effet, le sénateur-maire de Lyon, qui souhaite boucler lors du prochain mandat le périphérique lyonnais, a toujours tenu la finalisation de cet ouvrage à la réalisation parallèle d’une autoroute contournant l’ouest lyonnais. Baptisé COL, le projet avait fait trembler les vallons du Beaujolais en novembre 2010, quand Michel Mercier tentait de le faire avaler aux conseillers généraux sous couvert d’une mutualisation des services hospitaliers entre Villefranche et Tarare. Classé en seconde priorité du rapport de la commission Mobilité 21, l’engagement du grand contournement autoroutier de Lyon « doit être envisagé entre 2030 et 2050 », selon la préfecture du Rhône. « Le rapport évoque deux tracés, l’un par l’ouest et l’autre par l’est, sans trancher. Le préfet de Région va engager des études en 2014 pour apprécier l’intérêt des différentes options envisageables », précise l’Etat. Le projet porte en son sein une mutation profonde du territoire. Un Beaujolais désenclavé ou défiguré par l’autoroute ? Le dossier promet d’être explosif pour le prochain maire de Villefranche.Promise à une refonte administrative après l’entrée en vigueur de la Métropole le 1er janvier 2015, Villefranche est à la croisée des chemins. Sera-t-elle promue au rang de préfecture du nouveau département du Rhône, comme le souhaitent Bernard Perrut et Pascal Ronzière ? L’article 39

de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) a autorisé le Gouvernement a prendre par ordonnance les mesures de nature législative précisant le territoire d’intervention de l’Etat et l’organisation de ses services déconcentrés. C’est dans ce cadre que sera définie la redistribution des compétences dans le futur département du Rhône. Ces ordonnances doivent intervenir dans les 12 mois suivant la promulgation de la loi soit au plus tard le 26 janvier 2015. « S’agissant du siège du nouveau département, la loi MAPTAM précise que le chef-lieu du département du Rhône est fixé après consultation du conseil général du Rhône et du conseil municipal de la commune intéressée. Pour le moment aucune délibération portant sur ce sujet n’a été reçue en préfecture », déclarent les services.Reste que les questions d’emploi, d’urbanisme et d’attractivité économique composent l’essentiel de la problématique caladoise. Une préfecture certes, mais sur un territoire exsangue ? Le foncier de l’hyper-centre vampirisé par les programmes immobiliers, la périphérie dédiée aux grandes enseignes, la ville renvoie parfois cette impression fallacieuse de dortoir et de centre commercial à destination des Lyonnais. Sise sur les contreforts du Beaujolais, Villefranche aura beaucoup d’autres atouts, touristiques et économiques à faire valoir lors de la prochaine mandature. Le député-maire sortant Bernard Perrut, qui sera frappé par le cumul des mandats dès 2017, n’a toujours pas informé les électeurs de ses intentions quand sonnera l’heure du choix entre la Ville et sa circonscription.

VILLEFRANCHE à la croisée des chemins Solidement implanté à Villefranche, Pascal Ronzière tentera de ravir le siège de maire au député UMP Bernard Perrut qui, s’il se représente aux élections municipales, sera frappé par le cumul des mandats dès 2017.

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Danielle Lebail Pascal Ronzière

Bernard Perrut

Florian Oriol

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NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Yves Espaignet www.lyon-actueco.com

I l révèle l’arrivée de 77 entreprises nouvelles sur la métropole et ses environs. Et Jacques de Chilly, son directeur exécutif, d’expliquer qu’il conduit son

équipe comme « une direction commerciale du territoire. Nous vendons les produits de ce territoire. » Au-delà de la formule, se perçoit une logique d’action basée sur une structuration de l’Aderly, privilégiant les « prospecteurs » spécialisés selon les secteurs d’activité « sur lesquels un travail de veille est mené. » Il n’évoque pas les outils de recherche, définis comme « les plus pertinents » et souligne l’importance des réseaux tissés parmi les responsables économiques et scientifiques. Ces atouts permettent une détection des entreprises françaises et étrangères : « A nous de créer un lien pour dégager une relation privilégiée avec Lyon. » Et de revendiquer : « Nous allons chercher les entreprises ». Ainsi, 60 de ces 77 implantations sont le fait de ce travail de détection. Encore faut-il pouvoir avancer un argumentaire fiable et reconnu pour convaincre car la concurrence est rude tant en France qu’en Europe. Jacques de Chilly souligne

en premier lieu, la logique d’action métropolitaine. Son choix stratégique est de promouvoir Lyon dans sa région en y incorporant notamment les bassins économiques de la Plaine de l’Ain, de l’ensemble urbain de l’Isle-d’Abeau apportant de vastes espaces industriels, sans oublier de rappeler la spécialisation « verte » du « couloir de la chimie » de Roussillon. Mais surtout cette aire métropolitaine renferme des secteurs d’excellence, notamment dans les domaines de la biologie et des « cleantechs » ; aussi l’agence s’est-elle fixée comme objectif de les renforcer : « Nous consolidons cette attractivité. » Sa réussite est expliquée par une phrase : « Nous ne sommes visibles que sur les secteurs où l’on a des choses à dire.» Heureusement l’Aderly sait dire et même marteler. Elle insiste sur la localisation de la métropole lyonnaise, carrefour de la région Sud-est, ouverte sur l’Europe centrale. Elle énumère les atouts urbains que représentent les ensembles de la Confluence, du Carré de Soie et de la Part-Dieu, l’environnement économique qu’ils génèrent et les bassins de main d’œuvre hautement spécialisée

qu’ils renferment : « il est aisé de parler de Lyon lorsque l’on évoque le pôle scientifique de Gerland, bénéficiant d’une reconnaissance internationale.» Toutes les « armes » sont utilisées y compris celles de Rhône-Alpes, comme la proximité du pôle chambérien spécialisé sur l’énergie solaire ou celui de Grenoble sur les nanotechnologies et ce, toujours en vantant les mérites d’une métropole soucieuse d’être un territoire d’expérimentations. Jacques de Chilly peut penser que les fonds publics(1) dont bénéficie l’agence sont bien utilisés. Le « retour sur investissement » pour reprendre sa formule devrait se confirmer en 2014 avec plusieurs projets majeurs (certainement bien avancés car sa prudence est connue). Il est confiant en l’avenir car « il n’y a pas de signes de ralentissement de l’activité et de baisse de l’intérêt pour Lyon. » Une manière discrète de fêter le 40ème anniversaire de l’Aderly.

(1) L’Aderly dispose d’un budget de 4,7 millions d’euros provenant de la CCI, du Grand Lyon et du Département du Rhône. Elle rassemble 31 personnes dont 15 prospecteurs.

NEWS/01

JACQUES DE CHILLY « Nous allons chercher les entreprises » Alors que la question de l’attractivité de l’Hexagone auprès des investisseurs internationaux soulève des débats et qu’elle est désormais une priorité réaffirmée par l’Elysée, l’Aderly (Agence de Développement économique de la Région Lyonnaise) a publié son bilan d’activité 2013.

NEWS/02

LES 80 ANS de la Chambre de Métiers L’année où la Chambre des métiers et de l’artisanat du Rhône (CMA), qu’il préside, fête ses 80 ans, Alain Audouard montre toute sa détermination à faire reconnaître le poids économique de l’artisanat : « Nous atteindrons le seuil des 3000 entreprises artisanales dans le département cette année. Elles assurent l’emploi de près de 100.000 personnes. » Et de rappeler que parmi ces petites entreprises figurent des « start-up » innovantes. Son discours a le mérite de la clarté : « L’artisanat exporte, fabrique ici et ne délocalise pas ». Les projets de manquent pas. La CMA s’apprête à déménager à la Confluence et vient d’annoncer la mise en vente de son immeuble de l’avenue Maréchal Foch En direction du grand-public, elle organisera la première « Biennale de l’artisanat » en novembre à la Cité Internationale avec la participation de l’association des meilleurs ouvriers de France, des trois fédérations de Compagnonnage et de l’ensemble des syndicats professionnels. Enfin, un « Trophée européen» devrait être lancé pour marquer cet anniversaire.

TÉLEXPREMIERS ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA ROBOTIQUE Le salon Innorobo verra le lancement des premiers états-gé-néraux de la Robotique qu’animera Bruno Bonnell. Devenu le rendez-vous de la filière robotique européenne, comme le revendique Catherine Simon, cheville-ouvrière de cette manifestation, Innorobo (du 18 au 20 mars 2014 à la Cité Inter-nationale) ambitionne d’être un lieu d’événements en matière d’innovations technologiques.

Bernard Belletante se verra confier en mai prochain le poste de Directeur général d’EMLYON, avec l’aval du conseil d’administration de l’école. Il revient dans un établissement qu’il connait car de 1987 à 2001 il y a occupé les postes de professeur, Directeur des programmes et Directeur-général adjoint.

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NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Christophe Magnette

A udacieuse et douée d’un sens commercial peu commun, Rima Saliba semble partager à bien des égards les traits de caractère de ses lointains

ancêtres, les Phéniciens, peuple antique, originaire des cités de Phénicie qui correspond (approximativement) au Liban actuel. Car, c’est du pays du Cèdre que la belle brune nous arrive. Du nord, d’un village près de Tripoli. Maman est institutrice ; papa, courtier en assurances. Rima ? Elle brille : bac à 16 ans, puis direction Beyrouth pour une maîtrise de chimie des matériaux à 20 ans. L’Hexagone lui tend les bras mais c’est à Lyon qu’elle débarque, à l’INSA surtout. Nous sommes en 1997. Trois ans plus tard, elle est diplômée d’un doctorat “matériaux polymères et composites”. Maître de conférences, elle stoppe l’aventure au bout d’un an. « La pédagogie m’intéressait mais la recherche pff. [sic] Nous sommes isolés alors que j’adore le contact avec les gens ! » Et voilà la miss qui enrichit son background d’un master en management, histoire d’approcher le développement international. Dans la foulée, son sens du contact fait merveille. Jeune trentenaire, elle assure le poste de directrice nationale des ventes chez Loomis, filiale de transport de fonds de Securitas, avant d’être débauchée par le président du groupe Byblos. Prise de participation au capital, fonction de directeur

général, 500 collaborateurs sous sa coupe, Rima Saliba fait étalage de sons sens inné pour les affaires : sécurité humaine, électronique, développement du centre de formation, rachat de l’agence d’accueil Shine, la belle brune est inscrite dans une démarche de facility management (offre multi-services). Jusqu’à ce que l’expérience s’arrête brutalement, au bout de deux ans et demi, retour inopiné du président dans le giron de sa société oblige !

2014 ? Une année de développement !

« Une clause de non concurrence m’interdisait d’œuvrer dans la sécurité. Toutefois, du temps de Byblos, l’idée de racheter une société de nettoyage m’avait déjà effleuré l’esprit. » Au cours de l’année 2012, l’idée prend forme en épousant les contours de Proxim Propreté. Entreprise avignonnaise, créée en 1996, l’entité est une référence sur le pourtour méditerranéen. En ouvrant l’agence lyonnaise, Rima fait ainsi « remonter » les compétences sudistes le long du couloir rhodanien. 130 fiches de paie par mois, 2,4 millions d’€ de chiffre d’affaires en 2013, l’affaire est nickel ! « Nos clients ? Beaucoup de promoteurs, de tertiaire et d’entrepôts du

côté de Saint-Quentin-Fallavier. » Dans un marché ultra-concurrentiel, notre maman de deux enfants (Michelle, 11 ans et Raphaël, 7 ans), affine une stratégie d’autant plus ambitieuse qu’il est prévu qu’elle prenne le contrôle de Proxim durant l’année. « Didier Nagot, mon associé et fondateur du groupe a décidé de se consacrer à d’autres projets », souligne-t-elle. Opérations de croissance externe, implantation parisienne à l’horizon 2015, spécialisation dans des métiers de niche, “plus techniques et à plus fortes valeurs ajoutées”, dixit Rima, doublement du chiffre d’ici à 2016, comme à son habitude, cette amoureuse de la capitale des Gaules “aspire” à aller vite. Un parcours sans tache.

RIMA SALIBA À proprement dit !

Difficile de passer inaperçu avec Rima Saliba. Surtout qu’après avoir assuré des missions de sécurité la voilà décidée à laver plus blanc que blanc !

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NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Stéphane Gaudet

L e gratin du monde politique et économique lyonnais s’est prêté au jeu et accepté - non sans humour - de donner de sa personne (ou

plutôt de sa tête) pour figurer dans le savoureux photomontage d’un candidat pas comme les autres nommé Idées en tête. A l’occasion de ses 25 ans, la célèbre agence de communication lyonnaise a en effet choisi de faire un clin d’œil à l’actualité électorale en réunissant, sur une même image, celles et ceux qui lui font confiance et constituent son « Com’idées de soutien ». Et si l’on ne s’étonne pas d’un casting aussi prestigieux, c’est tout simplement parce qu’il est à la hauteur de la personnalité de celle qui dirige avec brio l’agence depuis un quart de siècle.Il faut dire que Carole Dufour est une « forte tête » de la vie lyonnaise, crainte ou admirée… mais ne laissant jamais indifférent. Avec un slogan : « 25 ans de mandat et toujours candidat » qui prend un malin plaisir à rappeler que les années ne semblent pas avoir prise sur son agence, elle s’affirme une nouvelle fois comme une figure incontournable de la communication dans l’agglomération. Force est d’admettre que l’histoire est belle. Après 10 années passées à la direction de la communication de la Ville de Lyon et du Grand Lyon, durant lesquelles elle fut la cheville ouvrière d’événements aussi prestigieux que l’organisation du Concert de Jean-Michel Jarre à l’occasion de la venue du Pape Jean-Paul II, ou encore la gestion du centre de presse du Procès Barbie, Carole Dufour décide, en 1989, au culot, de se lancer dans la jungle de la com’.

« Le culot c’était surtout d’appeler l’agence « Idées en tête », précise Carole, parce qu’il faut tenir la promesse, jour après jour. »

En 25 ans, la promesse a été plus que tenue

Avec quelques grands moments : la gestion des centres de presse du G7 ou de la Coupe du Monde de Football 98 mais aussi des centaines de premières pierres, d’inaugurations, de soirées de gala ou de conventions d’entreprises, des opérations grand public (comme la « marche des Lyonnais sous le Rhône » organisée pour le SYTRAL à l’occasion du creusement de la ligne de métro entre Gerland et Oullins)… et toujours l’envie d’offrir un peu plus, de trouver la petite idée qui fera de l’événement un moment inoubliable. Si l’agence intervient dans tous les secteurs d’activité, elle avoue un petit faible pour le secteur de la gastronomie. Une véritable passion pour Carole qui lui a permis d’imaginer ou de mettre en scène de grands événements culinaires tels que l’opération « Graine de Chef » pour ELIOR, qui durant 8 années, associa enfants et grands Chefs dans toute la France dans un concours hors-normes dont la finale se déroulait – excusez du peu – dans les cuisines du Ritz ! C’est aussi l’organisation du diner de gala du Bocuse d’Or, tous les 2 ans depuis l’origine ou encore grâce à Olivier Ginon (un fidèle parmi les fidèles) la réunion des « Grands Chefs du Monde » pour une soirée hommage

à l’immense Paul Bocuse. Un événement qui tient particulièrement à cœur à Carole, tant son estime pour le Chef de Collonges est grande. « C’est sans doute l’homme que j’admire le plus », nous confie-t-elle. Mais affirmer haut et fort « 25 ans de mandat et toujours candidat » c’est aussi ne pas se contenter de regarder derrière et imaginer la suite ? Pour cela aussi, Carole ne manque pas d’idées. « L’important, c’est de continuer à avoir l’envie et de savoir évoluer. Pour ça, j’ai la chance d’avoir une formidable équipe de jeunes autour de moi en qui j’ai une totale confiance. Ils me forcent à toujours rester en éveil, ouverte sur la nouveauté…» Axel, Lodoïska et Isabelle : ils sont la nouvelle génération « Idées en tête » qui prend peu à peu le relais et qui – tout en profitant du savoir-faire et de l’incroyable réseau que Carole a su tisser au fils des ans – fait évoluer l’agence vers de nouveaux horizons. Avec un tel programme et une telle équipe, il y a de fortes chances pour que nombre d’entreprises de la région glisse un petit bulletin « Idées en tête » dans l’urne, la prochaine fois qu’ils auront besoin de créer l’événement…

IDÉES EN TÊTE FÊTE SES 25 ANS Un Com’idées de soutien bien garni C’est un comité de soutien qui - en cette période - en ferait rêver plus d’un : d’Olivier Ginon à Jean-Michel Aulas, en passant par Paul Bocuse, Norbert Dentressangle ou Jean-Claude Condamin… ils sont tous là !

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M E R E B R A Z I E R

12 rue royale – 69001 Lyon / Tél. 04 78 23 17 20 / Email. [email protected] /www.lamerebrazier.frOuvert du lundi au vendredi • de 12h30 à 13h30 et de 19h45 à 21h30

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NEWS LA VIE CULTURELLE / par Jean-Alain Fonlupt

SALON DECO & ART DE VIVRE Maison - Vintage - Jardin - Mode

C e nouveau rendez-vous plonge ses racines dans une initiative locale qui a rapidement su s’émanciper de son concept de départ pour exprimer une insatiable curiosité dans la recherche de ce qui se produit de mieux

aujourd’hui en matière de déco. Tâche pour le moins exigeante qui implique à la fois une attentive ouverture aux différents courants qui sous-tendent et irriguent l’univers de la «Maison» et une judicieuse rigueur dans le choix des créateurs, des objets et des ambiances. Et c’est là où réside le véritable talent de ce Salon. Puisqu’il déniche en précurseur les dernières inspirations contemporaines et intègre les vraies tendances, celles qui génèrent d’authentiques révélations formelles et esthétiques... Ce qui ne l’empêche pas, évidemment, de jouer aussi la carte de la fantaisie et de la légèreté assumée, à travers l’accessoire dans l’air du temps, l’objet original ou inattendu, le meuble inédit ou délicieusement vintage. Cette 3e édition marque en fait la naissance d’un concept différent et la prise d’un nouveau cap dans la qualité et la diversité des propositions. L’équipe organisatrice explore toutes les façons d’appréhender l’intérieur comme l’extérieur de la maison et développe dans chaque domaine cette subtile touche arty indispensable à la fréquentation des objets du quotidien… De l’«ID’ déco» qui décline luminaires, tableaux, photographies, arts de la table, linge de maison… à l’«ID’mode», composante complice de notre embellissement personnel, qu’il s’épanouisse dans la spontanéité naturelle ou la sophistication urbaine (accessoires, sacs, bijoux, étoles, paréo…). De l’«ID’mobilier» (meubles industriels, revisités, inédits ou de charme, concepts culinaires, ébénisterie…), à l’«ID’vintage», ses raretés rétros et ses découvertes inespérées… Le salon s’enrichit de belles initiatives et s’ouvre également sur l’«ID’jardin» pour faire de la terrasse et des extérieurs le parfait miroir des agencements intra muros. Et, comme le but généreusement avoué est de privilégier et de chouchouter un public toujours plus exigeant, l’«ID’archi&agencement» permettra au visiteur de rencontrer décorateurs, architectes, agenceurs… qui prodigueront leurs conseils de réalisation ou d’aménagement et dévoileront leurs astuces de construction ou de rénovation… Un remarquable ensemble de prestations qui devrait répondre à toutes les attentes, même les plus pointues et les plus boulimiques, et séduire les fashionistas comme les simples amateurs des dernières évolutions en matière d’art de vivre…

«Les brunes comptent pas pour des prunes…»

On le sait depuis que Lio l’a immortalisée dans son tube eighty, la «sphère platine» n’a l’apanage ni du succès, ni du bon goût et encore moins de l’intelligence et du caractère ! «Les brunes comptent pas pour des prunes…» et le trio organisateur du salon composé de Marie Sciberras, Virginie Convert et Claire Romarie-Poirier est là pour le confirmer !!! Telles les «Drôles de Dames» de la déco, elles n’hésitent pas à accepter les missions les plus périlleuses pour défendre et promouvoir leur vision de l’art de vivre… Et redoublent d’initiative lorsqu’il s’agit de faire partager leur passion pour les beaux objets et les belles ambiances. Complémentaires, complices et copines, elles imaginent, élaborent et gèrent ensemble les projets de leur société ID d’ART que Marie, diplômée de l’EM-Grenoble, intègre la première. Virginie puis Claire viendront étoffer l’équipe après une solide expérience au groupe LVMH, respectivement chez Chaumet et Givenchy… Trois jeunes femmes, mères et modernes, qui comptent aujourd’hui dans le milieu très sélectif de la déco et de la mode. Elles ont d’ailleurs exporté leur concept de «Salon» à Dijon et Annecy et développé une version «Enfant» tout à fait unique qui a même inspiré certains «suiveurs» ?!

Accros à la déco, chasseurs de tendances, dénicheurs de nouveautés, passionnés d’art de vivre, pisteurs de nouvelles sensations, initiateurs de bien être…réjouissez-vous ! Lyon, capitale historique de la soie, pôle d’innova-tions, vivier d’artistes et de créateurs, incubateur de nou-veaux talents, accueille, enfin, un «Salon Déco», digne de ses multiples atouts et de son rayonnement international.

A LA SUCRIERE Des idées, des créations, des découvertes, des conseils…

C’est dans la superbe et emblématique architecture années 30 de la Sucrière que le «Salon déco» investira les 2 800 m2 du rez-de-chaussée et le bel espace en mezzanine du premier étage. Référence et gage de surprenantes innovations, les quelque 150 exposants partageront les lieux mêmes qui ont abrité les expériences artistiques les plus audacieuses de la dernière Biennale d’Art Contemporain. Marques confirmées, nouvelles enseignes, tendances récentes, classiques intemporels… toutes les options de l’art de vivre sont présentées dans l’impressionnant volume du bâtiment des docks de bord de Saône. Un événement que le visiteur pourra parcourir à satiété grâce à un «Pass» qui lui ouvre pendant 4 jours l’accès à tous les stands.

Salon Déco & Art de Vivre (Salon-Vente Grand Public & Professionnel) les 4, 5, 6, 7 avril 2014 La Sucrière – 49/50, quai Rambaud - Lyon Confluence Tarif Pass 4 jours : 6 € sur id-dart.com, 8 € sur place Actualité et portraits des exposants sur www.id-dart.com

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MARIE RIGAUD effeuille son Printemps de Pérouges Elle fête son anniversaire le 8 mars quelques jours après la sortie de notre magazine dont elle fait la couverture (c’est notre cadeau en forme de clin d’œil). Pour la 18ème année consécutive, elle se met à nu et plonge la tête première dans son festival aussi éclectique qu’elle est déjantée. Au programme, toujours de la diversité, des grosses affiches, de la décou-verte et l’amour du risque ! « C’est la jungle, mais l’enthou-siasme est au rendez-vous plus que jamais ! » annonce-t-elle crânement en prenant la pose. Du 21 mars au 5 juil-let, les artistes présents au fil de cette saison raviront tous les publics, avec du funk, du classique, du blues, de la chanson française, de l’humour, des diners musicaux, des concerts à la ferme et son traditionnel «cocorico swing» et sexy songs. ZAZ, Maxime le Forestier, Natalie Dessay & Michel Legrand, Elodie Frégé, Michel Jonasz, Louis Chédid, Anne Roumanoff, Earth Wind & Fire expérience, Thomas Fersen, Roch Voisine, Didier Gustin… se produiront dans des lieux d’exception, parfois insolites et singuliers, du Parc des Oiseaux à la Ferme de Rapan, en passant par la Caserne de Pérouges jusqu’au Caro de Lyon. Happy Marie !

Programmation complète sur www.festival-perouges.org

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NEWS LA VIE CULTURELLE / par Marc Polisson

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NEWS LA VIE PATRIMONIALE / par Benjamin Solly

L ’urbanisme à Montchat, c’est « l’exemple assez typique d’un faux débat complètement artificiel et qui ne correspond en rien à la réalité. »

A l’évocation du « village », le maire du 3e arrondissement Thierry Philip goûte peu les critiques bétonnières portées par son opposition et certains résidents. « Les programmes immobiliers se multiplient à un rythme effréné au cœur de Montchat, ce qui ne manque pas de susciter des interrogations sur l’avenir du paysage local », témoignait déjà Alain Barrelle en novembre 2011 dans sa gazette Signé Montchat. Réélue conseillère générale du canton quelques mois plus tôt, l’actuelle ministre des Droits des Femmes Najat Vallaud-Belkacem se voulait alors optimiste. « Je rassure les inquiets, le plan local d’urbanisme garantira la protection des petites villas », écrivait-elle sur son site internet de campagne. Qu’en est-il réellement ? Pour Thierry Philip, « seules 10 maisons ont bougé depuis 2008. » Dans son Lyon, des origines à nos jours : la formation de la cité, Arthur Kleinclausz dresse un inventaire des villas du quartier. 73 en 1856, 855 en 1896. « On compte aujourd’hui 950 maisons à Montchat. » Toujours selon le maire d’arrondissement, cet habitat résidentiel individuel ne représente que « 19% de l’habitat montchatois, 81%

des gens vivent en appartements. » Entre 2001 et 2013, 54 permis de démolir ont été signés et 104 permis de construire ont abouti. « La conséquence, c’est une densification de l’urbanisme et une modification de la morphologie de la ville, dénonce le conseiller d’arrondissement d’opposition Pierre Bérat. Cela contribue à la disparition de l’identité de Montchat et à la banalisation du quartier. » L’homme a été maire-adjoint du 3e arrondissement jusqu’en 2008, en charge notamment des relations avec les habitants de Montchat. « Nous avons été aux affaires, sans doute que nous aurions pu protéger mieux, mea culpa pour nous », reconnaît-il.

Le mépris de l’habitat populaire

Dans le cadre de la modification annuelle du PLU, le réajustement de la liste des éléments bâtis à préserver est pourtant envisageable. Pour l’ensemble du 3e arrondissement, le document comporte 29 adresses, souvent bien éloignées du périmètre d’intérêt patrimonial de Montchat. Une arme restrictive sur les droits à construire, notamment pour faire de l’habitat

collectif. « Les propriétaires n’ont pas envie que par des décisions coercitives nous venions attaquer la valeur patrimoniale de leur bien. Surtout si un promoteur met 200 000 euros de plus sur la table. Que la mairie soit de droite et de gauche, il ne peut pas empêcher M. X, propriétaire de sa maison, de la vendre à qu’il veut. S’il faut interdire une construction dans une rue, je le ferai en concertation avec la majorité des gens qui habitent la rue. Nous travaillerons avec eux et pas avec des idées préconçues. », rappelle Thierry Philip. Une manœuvre dilatoire qui ne convainc pas Pierre Bérat. « Ce qui est gênant, c’est qu’il emploie le futur. Quand j’ai proposé ce vœu en conseil d’arrondissement en janvier 2012, il y a eu une véritable levée de boucliers, réplique-t-il. Depuis, des petites maisons avec leur bout de jardin ou des ateliers ont disparu. » La renégociation du PLU est ouverte à la concertation jusqu’à fin 2014. « Montchat n’est pas une réserve d’indiens. Je suis pour répondre à la demande de tout ceux qui veulent venir habiter à Montchat, toutes classes sociales confondue », glisse Philip. Le nouveau document d’urbanisme sera effectif au 1er janvier 2016. Un horizon lointain pour l’actuel maire du 3e arrondissement. En attendant, les godets des pelleteuses qui défigurent le quartier s’en donnent à cœur joie.

MONTCHAT VILLAGE MARTYR 50 maisons démolies depuis 2001 Sollicité pour sa qualité de vie et son esprit « village », Montchat voit pourtant tomber les petites maisons qui font son identité patrimoniale.

Démolition du 25, rue Charles Richard, le 23 septembre 2013. À qui le tour ?

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INVENTAIRE DES DEMOLITIONS DEPUIS 2001

17, rue Antoinette19, rue Antoinette27, rue Antoinette

34-36, rue Antoinette28, rue Camille

14, rue Charles Richard25, rue Charles Richard

30 bis, rue Charles Richard35, rue Charles Richard23, rue Charles Richard

7-7 bis, avenue du Château31, avenue du Château

42-44, avenue du Château7, rue Constant

10, rue Constant16, rue Constant18, rue Constant

8-10, cours du Docteur Long52-54-56, cours du Docteur Long58-60-62 cours du Docteur Long

61, cours Docteur Long

71, cours Docteur Long89-93 cours du Docteur Long

98-98 bis, cours du Docteur Long105, cours du Docteur Long

123-125, cours du Docteur Long152-154, cours du Docteur Long

162, cours du Docteur Long14, cours Eugénie21, cours Eugénie22, cours Eugénie

17-19, rue Ferdinand Buisson21, rue Ferdinand Buisson35, rue Ferdinand Buisson53, rue Ferdinand Buisson

67, rue Ferdinand Buisson146-154, route de Genas160-162, routes de Genas

170, route de Genas3-5, rue Jean-Marc Bernard

11-13, rue Jean-Marc Bernard13-15, rue Jean-Marc Bernard

3, rue Jean Quitout18, rue Julie

19, rue Julien36, rue Julien40, rue Julien

181, bis avenue Lacassagne203, rue Lacassagne

8-10, impasse Lindbergh12, rue Louis33, rue Louis

2-4 rue Louise6, rue Louise

16, rue Louise2-2 bis, boulevard Pinel

1, rue Professeur Florence3, place de la Reconnaissance

20, cours Richard Vitton32, cours Richard Vitton

53 bis, cours Richard Vitton57, cours Richard Vitton65, cours Richard Vitton

70-72-72 bis, cours Richard Vitton80-82, cours Richard Vitton

117, cours Richard Vitton12, rue Viala13, rue Viala16, rue Viala

26-28, rue Viala

La démolition de la belle villa montchatoise du 98, cours du docteur Long durant l’été 2013 a provoqué une levée de boucliers chez les habitants de Montchat. Le maire du 3ème se targue d’avoir conservé les arbres et la clôture en fer forgé…

Pour le Carambole, angle rue Bonnand et rue Ferdinand Buisson, la fête est finie…

Au 89, cours Richard Vitton, cette villa va elle aussi tomber, victime de la tactique de l’encerclement.

Qui viendra sauver cette petite maison de ville,

rue Jeanne d’Arc, du bûcher des bétonneurs ?

Pierre Berat devant la porte du 105, cours du docteur Long. La villa et son pavillon sont condamnés.

Déjà murée, cette petite maison du 51, cours du docteur Long,

n’attend plus que le vent du boulet

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NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Christian Mure et Marc Polisson

LES 150 ANS DE L’INSTITUTION

L e Bar Américain créé en 1864 et baptisé « American Bar » en référence au drapeau américain qui trônait au-dessus à l’étage de « L’équitable des

Etats Unis » nous fait penser au Prix d’Amérique qui est la plus grande course de trotteurs du monde... en hommage à nos libérateurs. C’était le centre de Lyon avec les Halles et la Chambre de Commerce. Un café historique où fut transporté avant son transfert à l’hôpital le Président Sadi Carnot assassiné sous les fenêtres du Palais de la Bourse. C’était l’époque de Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie que l’on retrouve dans la nouvelle décoration. Le Grand Bazar en 1886, la Brasserie Georges en 1890 et le Café de la Paix en 1890 furent les grandes ouvertures de l’époque... Le Bar Américain ouvrant quelque temps avant le Café du Jura fut même une société cotée en Bourse jusqu’en 1984 avec des fournisseurs-actionnaires comme les cafés Folliet. Il connut ses heures de gloire sous la direction de Béatrice Denis, sa pétillante directrice de 1985 à 1994 qui en avait fait the place to be lyonnaise. Après une décennie d’oubli, sa renaissance a pris le visage de son nouveau propriétaire Frank Delafon (36 ans) qui a confié en 2012 au célèbre décorateur Jacques Garcia le soin de redonner tout son chic Napoléon III au Bar Américain rebaptisé « L’Institution ». Frank a décidé de donner un relief tout particulier à cet anniversaire hors norme. Car ils sont rares, les établissements lyonnais à avoir aussi bien résisté à l’air du temps, à la spéculation et aux multinationales de la malbouffe. Sur cette artère autrefois impériale qui a vu mourir le Café de la Paix, le Tonneau et le Savoy, l’Institution

est une exception vivace. Preuve en est son lifting réussi et ses 65 000 couverts servis en 2013.

L’Institution24, rue de la République – Lyon 2 - tél. 04 78 42 52 91

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LES PROPRIÉTAIRES1864 - 1898 - Conseil d’administration composé de Messieurs Rajon, Girard, Desportes1903 - Démission de Monsieur Rajon, remplacé en 1904 par Monsieur Fornas1918 - Monsieur Gentihomme1960 - Jean Ginier 1985 - Jean Vittet (Directrice : Béatrice Denis)1995 - Andrée Procureur2007 - Frank Delafon

Le Bar Américain avant sa mue intervenue en 2012

Le nouveau décor imaginé par Jacques Garcia en 2012

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1. La grande salle du Bar Américain en 1986 2. Les livres de compte et les procès-verbaux du Conseil d’administration recèlent d’anecdotes croustillantes sur la vie de l’établissement 3 & 4. La carte du Bar Américain en 1998 et en 2008

5. Peu de Lyonnais connaissent l’origine du nom du Bar Américain, qui évoque selon les envies et les imaginations un bar accueillant pour les soldats d’outre Atlantique ou un bar à hôtesses ! En réalité, il y avait au 1er étage de l’immeuble, juste au-dessus du café, une société d’assurances américaine, l’Equitable des Etats-Unis. Le drapeau américain qui flottait au balcon descendait jusqu’à la porte du café, qui en fit son emblème.6. Le bar américain disposait d’une pâtisserie, côté rue Grenette

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Le 25 août 1860, Napoléon III et l’Impératrice Eugénie

inauguraient la rue Impériale et notamment le Palais de la Bourse, classé monument

historique et abritant aujourd’hui la Chambre de Commerce et d’Industrie. A droite,

les anciennes halles victimes de la folie moderniste de Louis Pradel.

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NEWS LA VIE GASTRONOMIQUE / par Christian Mure et Marc Polisson

L’INSTITUTION SOUFFLE SES 150 BOUGIES Une année de festivités

« J’ai encore en mémoire l’odeur des brioches chaudes

du Bar Américain que je savourais devant un chocolat épais chaud

quand j’avais 9-10 ans. » Brigitte Rinck

L es gourmets pourront déguster un menu spécial « 150 ans » servi 7 jours sur 7 du 30 janvier au 31 décembre 2014 à 150 euros pour deux avec

une bouteille Blanc de Blanc de la maison Henriot. Le chocolatier Sébastien Bouillet a confectionné trois gâteaux pour l’évènement dont actuellement un dessert au chocolat mure-framboise qui vous fera fondre de plaisir. Pas de fête éphémère mais des évènements autour des vins avec de vieux millésimes servis à des prix abordables comme des Brouilly pour les amateurs de Beaujolais, de vieux millésimes de chez Bouchard en Bourgogne et de Cheze pour les vins de la Vallée du Rhône... Etre dans la vie lyonnaise avec des chefs d’un soir : une

personnalité de la ville se met au piano et organise son propre menu. Une fête « Grand Siècle Second Empire » avec carrosses et calèches est programmée pour début octobre. Le petit-déjeuner du Bar Américain du lundi matin avec des

personnalités locales comme Paul Bocuse va être relancé. L’Institution s’est adaptée à l’époque actuelle avec des produits qui sont de «vrais» produits comme les huitres Gillardeau, le saumon fumé bio servi avec du pain Poilâne, le «llomo» de cochon «batalle pata

negra» polenta rôtie, la noix d’entrecôte «Angus Aberdeen» avec un clin d’œil à son prestigieux passé comme l’œuf poché façon Bénédictine. La salade Ceasar est un classique de sa carte brasserie qui n’essorera pas votre portefeuille.

JANVIERDîner de lancement du menu des 150 ans

MARS- Officialisation du «goûter des 150 ans» avec la formule «Suze des montagnes + gâteau muroise de Sébastien Bouillet»- Soirée « caviar »- Journée du macaron en partenariat avec la Maison Bouillet (20 mars)

AVRILL’Institution fête le printemps avec un mini marché des producteurs

ET TOUT AU LONG DE L’ANNÉEUn petit-déjeuner rempli d’histoire (fin avril)LA soirée grand siècle (début octobre)Des dégustations de vins en format « verticale »Des rendez-vous « Un lyonnais en cuisine »

Franck Azoulay, Alice Bencib, Frank Delafon (propriétaire de l’Institution) et son sommelier Matthieu Soulier

Courant avril, Béatrice Denis viendra organiser le remake des petit-déjeuner mythiques du Bar américain qui réunissaient tous les lundis de nombreuses personnalités lyonnaises autour de Paul Bocuse.

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L’INSTITUTION SOUFFLE SES 150 BOUGIES Une année de festivités

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NEWS LA PHOTO DU MOIS

Crazy FamilyO CAPOTLe concept de la photo de famille revisité avec humour et décalage. La mise en scène et le décor à l’image des équipiers de Sophie et Régis Bétoule, montée des Forts à Caluire. Patricia 4 décline également ce projet pour les entreprises «Crazy Company» ou entre amis «Crazy Friend». Photo : Patricia Faure

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NEWSNEWS MEGÈVE PEOPLE / par Marc Polisson & Benjamin Lacroix

SYLVIANE GROSSET-JANIN « Il faut construire notre futur et relever nos manches ! »

S ix ans après votre élection à la tête de la commune, quel est votre sentiment général ?La responsabilité de maire est unique. J’ai

pourtant été adjointe par le passé, mais le mandat de maire est différent. Il engage plus qu’aucun autre. Nous étions arrivés à une période charnière avec des réorganisations à effectuer. Nous avons changé de siècle, il fallait changer de façon de travailler. Nous avons donc traité les chantiers prioritaires, notamment celui du budget de la commune, sur les trois premières années du mandat.

A ce sujet, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, la dette mégevane s’élevait à 7162 euros par habitant en 2012, contre 1322 euros dans les communes de même taille…En six ans, nous avons investi 60 millions d’euros tout en nous désendettant. Au 31 décembre 2007, nous étions à 37,4 millions d’endettement. Au 31 décembre 2013, nous sommes à 29 millions d’euros (hors encours de la dette – NDLR). Nous avons retrouvé une capacité à investir et à rembourser à travers la restructuration de certains équipements publics.

Comme les parkings du Mont d’Arbois et de Rochebrune qui ont quitté le giron de la SEM des remontées-mécaniques en 2012 ? La SEM, son boulot, ce n’est pas de garer les voitures, c’est de faire circuler des gens sur des câbles. L’exploitation de ces deux parkings que vous me citez, ainsi que le stationnement aérien, a été transféré à la Régie Municipale Megève Parking le 29 octobre 2012. Ce n’était pas prévu mais nous l’avons fait pour donner des marges de manœuvre plus larges à la SEM des remontées mécaniques.

Et aussi pour mettre en place dans la foulée du stationnement payant partout à Megève ?Comme vous le savez, une politique d’investissement doit être couverte par des recettes. Notre premier souci a été, dans le cadre de ce passage au stationnement payant, de répondre à la problématique des travailleurs mégevans. Nous avons mis en place dans nos parkings des abonnements à l’année ou à la saison. C’est un changement d’habitude qui doit se généraliser. Par contre, ce qui ne me plaît pas du tout, c’est que le stationnement aérien soit payant à

l’intersaison. Nous rétablirons donc le stationnement aérien gratuit pendant les intersaisons.

Hausse des taux d’imposition, parkings payants, êtes-vous encore en phase avec les attentes des Mégevans ?Nous avons peut-être pêché par manque d’information sur la situation de la commune. Les Mégevans ont plus de mal à s’adapter aux contraintes budgétaires. Mais nous avons changé de siècle et d’époque. On ne vit pas sur de l’acquis, il faut construire notre futur et relever nos manches. Même dans le plus célèbre des villages gaulois, le banquet n’intervient qu’à la fin de l’histoire. Et notre potion magique, c’est l’amour que nous portons tous à Megève.

Le projet de réhabilitation du Palais des Sports (golf indoor, sports aquatiques…) fait également beaucoup jaser. Pharaonique pour certains avec son coût initial de 28 millions d’euros, nécessaire pour d’autres, où situer le curseur ?Nous regardons ce qui se fait autour de nous, notamment dans les autres stations. Nos collègues ont bien pris la mesure de l’offre complémentaire au ski. Cette offre complémentaire existait déjà dans le

Maire de Megève depuis 2008, Sylvaine Grosset-Janin a reçu notre équipe pour une interview à bâtons rompus. Face à nos questions parfois piquantes, cette femme de caractère qui vise un second mandat a évité la faute de carre.

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village, comme les traîneaux par exemple. Dans les années 70, quand le Palais des Sports s’est mis en place, cela a marqué le vrai renouveau de la saison d‘été à Megève. Personne n’y croyait. Nous sommes persuadés qu’il faut renforcer cette offre très large.

L’offre de Spa proposée dans ce cadre ne doublonne-t-elle pas avec les équipements privés, notamment ceux proposés dans les hôtels de la ville ?Nous nous sommes posé la question assez longuement. Ce spa s’appelle le Spa des sports. Nous ne sommes pas dans le type d’offre très ciblée que vous pouvez trouver dans certains hôtels. Nous sommes dans une offre plus large qui peut convenir au plus grand nombre. Lorsque nous avions mis en place une offre estivale avec le Palais des Sports il y a quelques années, le propriétaire d’un chalet mégevan est venu me voir. « Mes enfants ne veulent plus rester au chalet, ils préfèrent aller voir leurs copains et les naïades au Palais des Sports », m’a-t-il dit. Megève a deux cœurs : la place du village et le Palais des Sports. La commune ne se veut pas concurrente, mais elle a la nécessité d’avoir des investissements dits productifs.

L’alpage de Chaven, patrimoine municipal de la Ville, est au coeur d’un projet d’échange contre des parcelles constructibles près du Palais des Sports. Cela a provoqué une véritable levée de bouclier dans le village… Ces trois parcelles de 1000 m2 chacune appartiennent à des agriculteurs. Ce sont d’excellents professionnels qui ne veulent pas vendre leur terrain. Mais ils sont à la recherche d’un alpage. Ils viennent me voir en me disant qu’ils sont prêts à échanger leurs parcelles contre un alpage. Nous avons fait venir Les Domaines pour étudier le projet. Ils estiment les parcelles à 1 200 €/m2, soit 3,6 millions d’euros pour les trois parcelles. Parallèlement, l’alpage est estimé à 900 000 €. On évoque donc cette perspective au conseil municipal. On ressent alors une crispation et le projet d’échange est abandonné au profit d’un échange de locations. La mairie louerait les parcelles près du palais des Sports et les agriculteurs l’alpage de Chaven. Mais le fait que l’on n’ait pas mis en concurrence sur la location du terrain a irrité. L’opération est aujourd’hui arrêtée. Si le pays n’en veut pas, nous ne la ferons pas. C’était pourtant une très bonne opération.

Restons sur les cimes pour évoquer le domaine skiable et la vétusté de certains équipements…Sur cette question, nous sommes opérationnels. Les dossiers sont prêts. Nous avons déjà anticipé sur des prêts obligataires pour les mener à bien. Mais il fallait avant toute chose assainir la situation. Quand vous avez plusieurs années de déficits cumulés, ça fait très mal. Il a fallu faire des choix sur ce mandat. Celui que j’ai fait, c’est d’assurer la neige au Mont d’Arbois autour d’une retenue collinaire de 80 000 m3 au Mont d’Arbois et de la mise en place d’un process neige.

Vous aviez pourtant pris comme engagement en 2008 de vous pencher sur la question des Lanchettes…Il y a un point de blocage sur les Lanchettes. Nous avons fait une étude autour de six possibilités de réaménagement. De toute évidence, la solution la plus intelligente n’est pas de refaire un télésiège débrayable qui n’apporte rien de plus. Mais nous avons déjà commencé à réfléchir plus largement. Comment pourrions-nous, par exemple, restructurer

Rochebrune ? Il y a peut-être d’autres éléments à optimiser, certains à retirer. Nous avons fait un travail quasiment abouti, avec une recherche d’un point de fixation encore plus haut que la Côte 2000 qui nous permettrait d’accueillir des compétitions européennes masculines de ski. On ne va pas mettre des dizaines de millions d’euros si c’est pour réaliser un équipement qui n’apportera pas de valeur ajoutée à Megève.

Où en est-on de la liaison avec Praz-sur-Arly et les Contamines ?Cela peut se faire en deux ans. Au niveau technique, nous sommes prêts. Mais il reste des questions en suspens. Comment éviter une hémorragie de clientèle sur notre station ? Comment harmoniser le coût du forfait pour trouver le point d’équilibre ? D’autant qu’au niveau environnemental, il semble que notre couple d’aigles royal qui nichait hier aux Contamines s’est établi aujourd’hui dans le secteur de Praz (ironique). Vous l’aurez compris, le plus difficile dans ce projet sera d’obtenir les autorisations administratives.

D’autant que l’Etat a retoqué tout récemment une partie du PLU de Megève…C’est incompréhensible. Nous en sommes au 3e

stade de la décentralisation et nous sommes pourtant retoqués pour certaines zones que nous souhaitions reclasser pour faire de l’aménagement. C’est vrai du côté du Palais des Sports. Mais également au Mont d’Arbois. Quand on nous explique que notre terrain de football en synthétique doit rester classé en espace naturel, c’est à n’y rien comprendre. Cela bloque un projet de résidence pour accueillir les travailleurs saisonniers. Plateau du Mont d’Arbois, nous avons les terrains, l’accord des propriétaires ! Mais ce sont les administrations qui bloquent.

Vos détracteurs assurent que le cœur du village perd ses commerces un à un. Que leur répondez-vous ? En 2008, nous étions au point bas au niveau de l’hôtellerie. Nous avons délivré trois permis pour des hôtels. Nous étions également au point bas au niveau des commerces de proximité. Nous avons renforcé notre vigilance sur les fonds de commerce menacés de disparition. Nous avons à chaque fois essayé d’être actifs lors des mises en vente. Nous avons convaincu les propriétaires de La Rivolette de ne vendre qu’à des boulangers-pâtissiers. Nous avons des bouchers qui se sont installés, deux épiceries fines. Quand j’entends qu’il y a moins de commerces alimentaires, c’est faux.

Le commerce a changé, il n’a pas disparu.

Le bar La Calèche, un monument de Megève, est menacé de disparition. Existe-t-il des solutions ?La vente de La Calèche serait extrêmement regrettable. Mais au plan réglementaire, les choses sont claires. Le fonds de commerce et les murs n’appartiennent pas aux exploitants. Nous pourrions réfléchir à préempter, si nous sommes dans une configuration qui l’autorise. Mais le contribuable mégevan sera-t-il d’accord que la municipalité mette 3,5 millions d’euros au dépend d’un équipement public ? Aujourd’hui, à ce prix, la commune ne peut pas décemment acheter. C’est une estimation de base trop élevée.

Quelle somme pourrait mettre la commune pour racheter La Calèche ?Je ne vous le dirai pas car nous ne serons pas complices d’un prix de vente surévalué. Mais nous attendons et la commune restera vigilante.

Megève a-t-elle vocation à devenir un bailleur commercial pour maintenir son offre de commerces de proximité ?Non, mais la commune est déjà propriétaire d’un certain nombre de lieux (les restaurants du Puck, de l’Altiport, du Calvaire, du Palais des Sports) via

des délégations de service public. Il y a d’autres bâtiment que d’aucuns regardent avec beaucoup d’attention, comme la ferme de Saint-Amour. Nous pouvons imaginer que dans cette ferme communale nous puissions transférer le musée pour y installer en lieu et place un commerce festif.

A ce sujet, ceux qui ont connu entre autres le Pallas, les Caves de l’Esquinade, ce Megève festif qui a perduré jusqu’au début des années 2000, trouvent que le village n’a plus aujourd’hui cette offre de vie nocturne qui faisait aussi sa réputation…J’ai toujours été aux côtés des exploitants. Nous avons obtenu avec les professionnels la levée de la limitation horaire des lieux festifs contre une charte de bonne conduite de la vie nocturne. Nous rencontrons

régulièrement des investisseurs qui ont un projet de « divertissement nocturne. » Nous espérons aboutir dans le mandat suivant. Ce sont des investisseurs français.

Quand on voit les programmes immobiliers qui enchâssent les 5 Rues, on craint aussi pour ce lieu mythique du village…Pour les 5 Rues, c’est différent. Je ne crois pas que les propriétaires soient dans la même démarche que ceux de la Calèche. Seulement, il faudrait amener un peu plus de vie aux heures creuses de ce lieu. (Elle s’adresse directement à nous) Un salon de thé, ça vous plairait ?

Est-ce finalement le syndrome Saint-Tropez qui touche aujourd’hui Megève ? Je vous l’accorde. Mais je ne suis pas aussi pessimiste que vous. Voyez, certaines banques ont disparu au profit d’épiceries fines ou de commerces de décoration. C’est peut-être tout simplement la vie normale de ce village.

Comment voyez-vous Megève dans 30 ans ?Notre cœur de village restera le même et nos atouts seront toujours ceux d’aujourd’hui : le site, la qualité de son air, sa superbe orientation et sa pente.

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«Les Megevans ont plus de mal à s’adapter aux contraintes budgétaires !»

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NEWSNEWS MEGÈVE PEOPLE / par Benjamin Lacroix

Megève à l’heure du choix ELECTIONS MUNICIPALES

Vétusté des remontées-mécaniques, désertification commerciale du cœur de village, redistribution des compétences à travers la communauté de communes Pays du Mont-Blanc… les chantiers du prochain maire de Megève seront nombreux. « Il faudra trouver les marges de manœuvres pour mener à bien ces investissements », s’inquiète déjà Denis Worms. Quinquagénaire surboosté, ce chef d’entreprise basé à Lyon est un Mégevan de cœur depuis plus de 30 ans. L’économie politique, il la considère à travers le prisme de l’entreprise. « Nous procéderons à un audit des dépenses de la municipalité avant d’entamer quoique ce soit », prévient-il. L’homme était dans l’exécutif de Sylvaine Grosset-Janin, avant d’être débarqué à mi-mandat. S’il ne tire pas à boulets rouges sur son action municipale, il pourfend les méthodes solitaires de l’édile. En interne mais également sur son grand projet structurant, la rénovation du Palais des Sports. « Nous aurions pu faire intervenir du financement complémentaire pour mener à bien cette réhabilitation. » L’homme promet d’ailleurs un vrai « pool finances » au sein de la mairie, avec un adjoint dédié. Son réseau pourrait lui permettre de flécher quelques investisseurs sur la station pour partager plus efficacement les dépenses d’investissement. Le son de cloche n’est guère différent chez Catherine

Jullien-Brèches. « Il faut mettre le paquet sur le domaine skiable et la diversification des activités sportives. » Elue sur les listes de Sylvaine Grosset-Janin en 2008, elle a jeté l’éponge avant le premier conseil municipal. « Je regrette fortement qu’il n’y ait pas eu de demandes de subventions sur le projet du Palais des Sports, d’autant qu’avec le surcout lié à l’amiante, l’indexation du coût du foncier et la maîtrise d’ouvrage, le projet tourne plus aux alentours de 35 millions d’euros », se positionne-t-elle. Le Spa des Sports avait déjà suscité quelques polémiques. « D’un coût initial de 1,8 millions d’euros, on est passé à 3,5 millions d’euros au final », rappelle-t-elle. Un temps en discussion pour monter une liste d’union, Catherine Jullien-Brèches et Denis Wörms ne battront pas pavillon commun. Ils n’ont pas réussi à s’entendre et ne devraient pas fusionner pendant l’entre-deux-tours. Catherine Jullien-Brèches a déjà déposé à la sous-préfecture de Bonneville ses listes. De son côté, Denis Wörms assure qu’au 6 mars prochain, date limite de dépôt des listes en préfecture, son équipe sera complète et qu’il sera bien sur la ligne de départ le 23 mars prochain.

Invités aux urnes les 23 et 30 janvier prochains pour désigner leur futur maire, les Mégevans devront trancher entre trois listes portées respectivement par la maire sortant Sylviane Grosset-Janin, investie par l’UMP et l’UDI Catherine Jullien-Brèches et Denis Wörms.

LES LISTES EN PRÉSENCESylviane Grosset-JaninUn élan renouvelé pour megève64 ans, célibataireAgricultrice depuis 1984Maire en 2008, date à laquelle elle succède à Gérard Morand (1977 - 2008)Elue au conseil municipal depuis 1983 Denis WormsPriorité Megève55 ans, marié et père de deux enfants. Réside à Megève depuis une trentaine d’années.Chef d’entreprise et collectionneur de voitures anciennes.Adjoint aux travaux de mars 2008 à décembre 2009.

Catherine Jullien-Brèches Vivre Megève57 ans, mariée, mère de deux enfants et grand-mère de cinq petits-enfantsCommerçante, Adhérente UMPAdjointe aux Affaires Sociales, au Logement, aux Affaires Scolaires et à la Jeunesse de 2001 à 2008

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Le Palais des Sports, enjeu économique et électoral...

Catherine Jullien-Brèches veut mettre le paquet sur le domaine skiable

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NEWSMEGÈVE PEOPLE

xDRIVE TOUR 2014 À MEGÈVE avec BMW Gauduel Pendant tout le mois de février, la marque allemande à l’hélice avait installé un centre d’essais. Le but de cette tournée était de faire découvrir la technologie intelligente 4 roues motrices BMW xDrive aux clients des concessionnaires de la région. Photos / Texte : Nicolas Winckler

En compagnie d’Elie Cunat et de Richard Castronovo

de BMW Gauduel Lyon et Villefranche, un dizaine de Caladois

étaient invités à venir tester la nouvelle gamme BMW xDrive.

Au programme de la journée, essai du tout nouveau X5M 5.0d,

essai de la nouvelle BMW Série 435i coupé xDrive et des incontournables X3

et BMW Série 5 xDrive. Nos convives ont ensuite

eu le plaisir de déjeuner sur les pistes de Megève et de digérer tranquillement

avec une petite balade en raquette qui pour certains est restée mémorable !

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Les invités Caladois de Richard Castronovo, chef des ventes de BMW Gauduel Villefranche/Saône

L’incontournable BMW X3 3.5d 313cv, le bestseller du moment…La nouvelle BMW série 4 coupé xDrive

en 435i un bruit et une tenue de route à couper le souffle !

La Nouvelle BMW Série M 550d xDrive et ses 381 chevaux….

Le tout Nouveau BMW X5, l’empereur absolu dans le segment des gros SUV

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FEMMES DÉCIDEURS Rhône-Alpes

En partenariat avec

Mathilde BillonPage 40

Tabata BonardiPage 42

Corinne DupontPage 54

Emilie PajevicPage 56

Isabelle DarnaultPage 52

Carole BurillonPage 46

Magali Courbis-PoncetPage 48

Caroline CourtiadePage 50

Photos : Hector Palister Images

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NEWS FEMMES DÉCIDEURS

MATHILDE BILLON Une histoire entrepreneuriale écrite à quatre mains

A l’origine, force est de constater que je n’avais pas particulièrement la fibre entrepreneuriale », avoue Mathilde Billon en souriant. Formée à l’EFAP, puis

passée par l’agence Package, elle n’avait à aucun moment ressenti ce besoin de se lancer seule pour diriger sa propre structure. À 37 ans, pourtant, cette Lyonnaise de naissance est aujourd’hui à la tête de l’une des plus belles agences de communication de la capitale des Gaules. Un cap qu’elle n’aurait sans doute jamais franchi sans une rencontre qui a changé le cours de sa vie professionnelle. C’était au début des années 2000. « Je rentrais des Etats-Unis, où je venais de passer un an dans une agence de relations publiques de Manhattan. Cette expérience new-yorkaise m’avait beaucoup plu, mais je ressentais le besoin de revenir à Lyon. C’était là que je voulais faire ma vie, aussi bien sur le plan personnel que professionnel. » En négociation avec un groupe industriel emblématique de la région lyonnaise, elle répond finalement favorablement à la proposition de l’agence Brotteaux Communication, dont Christelle Cimetière est une des associés. « Son discours m’a convaincue que c’était le bon choix. Je marche beaucoup à l’instinct et nous avons immédiatement été en phase. »

Une relation basée sur la confiancePassées en 2001 chez EMC, une petite agence de communication spécialisée dans l’édition, ensemble elles donnent peu à peu une inflexion à la stratégie de l’entreprise, qui se tourne ostensiblement vers les relations presse. Associée minoritaire dès 2003, Mathilde Billon saute réellement le pas en 2007. « Nous voulions que l’agence se recentre sur les relations presse et la communication. Je n’ai pas hésité un instant à me lancer dans l’aventure. C’était la suite logique de l’histoire écrite à quatre mains depuis déjà quelques années. Avec Christelle, nous sommes vraiment complémentaires et nous avons la même vision de l’entreprise, basée sur la confiance, sur la proximité et sur la qualité des relations que nous entretenons avec nos clients. » Cette cohésion totale entre les deux dirigeantes n’est certainement pas sans rapport avec la croissance qu’a connu l’agence EMC, qui intervient désormais autant sur les relations presse, l’événementiel et le graphisme. « Nous sommes une petite structure mais nous sommes en mesure de proposer une prestation complète à nos clients. Nous avons donc la réactivité d’une petite agence, que nous mettons aussi bien au service de PME que de grands groupes, mais aussi une palette de services comparable à celle des grandes agences », assure Mathilde Billon.

Attirée dans un premier temps par l’évé-nementiel, puis séduite par les relations presse, Mathilde Billon a finalement décidé de ne pas choisir en déclinant les deux activités au sein de l’agence lyon-naise EMC, qu’elle dirige avec Christelle Cimetière, son associée.Texte : Jacques Donnay

MATHILDE BILLON Âge : 37 ansFormation : EFAPFonction : gérante

Agence EMCActivité : agence de communication et relations presseEffectif : 4 personnesCA : 599 000 €

MATHILDE BILLON Âge : 37 ansFormation : EFAPFonction : gérante

AGENCE EMCActivité : agence de communication et relations presseEffectif : 4 personnesCA : 599 000 €

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NEWS FEMMES DÉCIDEURS

TABATA BONARDI Dans les pas des « mères » lyonnaises

L ’histoire de Tabata Bonardi ressemble à un conte de fées. Elle apporte la preuve qu’à force de volonté, de travail et de talent, le rêve peut se réaliser. Encore

jeune étudiante à Rio, Tabata se passionnait davantage pour la gastronomie que pour ses études de médecine. Elle fréquentait assidûment alors Le Pré catelan, le restaurant du Sofitel où sévissait un chef français, Roland Villard, avec l’idée de décrocher un modeste stage de commis. Elle le supplia, le harcela tant que, pour avoir la paix, il lui consentit une journée, puis une semaine dans ses cuisines. Elle y restera deux ans, gravissant rapidement les échelons jusqu’à prendre un poste. Cette expérience la confortera dans son orientation. Elle décide alors d’apprendre sérieusement la cuisine et l’Institut Bocuse n’était-il pas le meilleur choix ? Pour payer ses études, elle n’hésite pas à vendre appartement, voiture, meubles et se lance dans l’apprentissage intensif du français à l’Alliance française mais aussi en dévorant les livres de cuisine d’Escoffier.

De l’École Bocuse aux cuisines du Marguerite

Elle arrive enfin, seule, à Ecully, dans les frimas d’automne, avec un peu de vague à l’âme car, sous le soleil de Rio, c’est la pleine époque du carnaval. Vite, elle retrouve le sourire, se lance à fond dans les études, enchaîne les stages chez les plus grands. A commencer par Christian Le Squer, chef de Ledoyen à Paris, qu’elle a rencontré au carnaval de Rio et qui s’était engagé à la parrainer. Elle sollicite ensuite Paul Bocuse qui lui oppose un refus catégorique sous prétexte qu’elle est une fille. Elle se tourne alors vers Nicolas Lebec qui est en pleine apogée sur Lyon. « En quatre mois de stage, explique-t-elle, j’ai appris plus qu’en deux ans ; j’avais soif de tout savoir, j’étais comme une antenne parabolique, je captais tout. » Après un séjour d’un an au Brésil, Tabata revient chez Lebec où elle occupe le poste de second. Le restaurant obtient deux étoiles. Lebec se développe, ouvre à La Confluence, et à l’aéroport, laissant Tabata seule aux commandes du navire qui conserve ses deux étoiles. Après son départ, Tabata se lance avec une amie dans une nouvelle aventure : un restaurant japonais en Presqu’île, jusqu’au jour où Paul Bocuse la convie à un petit-déjeuner pour lui confier : « Je vais ouvrir un restaurant dans une très belle maison ; c’est un hommage que je veux rendre aux femmes. J’ai été formé par la mère Brazier et je voudrais perpétuer la tradition des mères lyonnaises, veux-tu en être la chef ? » « Je me suis mise à pleurer, se souvient-elle, il m’avait toujours dit non et, maintenant il me confiait cette maison. » Avec son sourire éblouissant, ses yeux rieurs, son adorable accent, Tabata ne reflète pas vraiment l’image des mères lyonnaises, mais ce qu’il y a de certain, c’est qu’elle en a le talent !

Tabata Bonardi est la première femme que Paul Bocuse désigne à la tête de l’un de ses établissements. Riche d’un parcours auprès des plus grands chefs étoilés, la jeune Brésilienne prend la tête du magnifique restaurant Marguerite, le dernier-né de l’enseigne, situé au cœur du quartier Lumière Monplaisir à Lyon. Texte : Maïté Decool

MATHILDE BILLON Âge : 37 ansFormation : EFAPFonction : gérante

Agence EMCActivité : agence de communication et relations presseEffectif : 4 personnesCA : 599 000 €

TABATA BONARDI Date de naissance : 10 février 1978Formation : Institut des arts culinaires et de l’hôtellerie Paul-Bocuse

MARGUERITEDate de création : 15 octobre 2013Activité : restaurant Effectif : 40 CA : NC

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NEWS FEMMES DÉCIDEURS

CAROLE BURILLON Une femme d’action porteuse d’innovations

A l’âge de dix ans, Carole Burillon tombe et se casse le bras. Emmenée d’urgence à l’hôpital Edouard-Herriot de Lyon, la petite fille a une révélation : plus tard, elle

sera médecin ! De son père, ingénieur textile, elle hérite de la rigueur, de la recherche de la perfection. De précieux atouts pour démarrer en médecine. En effet, « sans jamais sacrifier » sa vie personnelle « au profit des études », Carole Burillon termine, dès sa première année, dans le haut du classement. Aux portes de l’internat, elle choisit la pédiatrie, avant de rencontrer Jacques Charleux, grand ophtalmologiste lyonnais qui la guide vers l’ophtalmologie. A l’hôpital Jules-Courmont (futur hôpital Lyon-Sud - Charles-Mérieux), elle travaille avec le Dr Rougier. Nous sommes alors en 1983. Le laser n’existe pas et toutes les opérations s’effectuent à la main : « Nous étions obligés d’évoluer en permanence. Nous devions être capables de réaliser un diagnostic complet car beaucoup de maladies ont des retentissements sur l’œil : notre rôle consistait donc à effectuer l’opération en tant que telle, mais aussi à déceler ce qui pouvait se cacher derrière. » De retour à l’hôpital Edouard-Herriot (la boucle est bouclée), Carole Burillon se spécialise dans le traitement de la cataracte et de la chirurgie réfractive sous la coupe du Dr Luc Durand : elle est l’une des toutes premières Françaises à opérer la myopie, intervention qui n’en est alors qu’à ses balbutiements.

Une double casquette hôpital-université

Le personnel de l’hôpital est heureux de compter, parmi les siens, une « artiste visionnaire ». Mais pour notre chirurgien, désormais chef de service, l’affaire ne s’arrête pas là. Nommée praticien-hospitalier en 1991, elle passe, l’année suivante, son master 2 en recherche sur les collagènes de la cornée, l’année même où le laser dernière génération fait son apparition. Suite à son admission à l’agrégation en 2000, elle devient professeur et enseigne à Lyon-Sud - Charles-Mérieux où, à force d’investissement, elle est élue doyen de la faculté. Depuis, son quotidien est partagé entre salles d’opération et couloirs de la fac, entre pédagogie et diplomatie, entre internes et étudiants… Quand il ne s’agit pas de sa propre famille ! Vouloir satisfaire tout le monde, tout le temps… Un petit côté « sauveur de l’humanité » qu’elle n’a jamais caché. Selon ses dires, c’est même une vocation : plus tard, elle chérit l’idée de partir prodiguer ses soins dans les pays sous-développés. Pour cette grande humaniste, mère de trois enfants, la transmission est importante, mais l’essentiel reste de trouver sa voie : « Dans la vie, il y a deux routes ; il faut choisir la bonne et ne pas avoir peur des difficultés : vivre sa passion et rester jeune dans sa tête, se battre et avancer sans pleurer. »

Professeur et chef du service d’ophtal-mologie à l’hôpital Edouard-Herriot, Carole Burillon est aussi doyen de la fa-culté de médecine et maïeutique de Lyon-Sud - Charles-Mérieux. Deux fonctions exemplaires et à haute responsabilité, à l’image d’une femme qui a toujours perçu les obstacles comme les meilleures raisons de se surpasser.Texte : Charlotte Mounard

MATHILDE BILLON Âge : 37 ansFormation : EFAPFonction : gérante

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CAROLE BURILLON Âge : 56 ansFormation : diplôme de médecine, spécialité ophtalmologie et traitement de la cornéeFonction : chef de service

HÔPITAL EDOUARD HERRIOT - SERVICE OPHTALMOLOGIEActivité : Chirurgie réfractive, rétino-vitréenne, de la cornée, de la cataracteEffectif : 3 praticiens-hospitaliers, 11 internes, 3 assistants

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MAGALI COURBIS- PONCET Du tac au tact

M algré un cursus brillant et cinq années réalisées en alternance dans les ressources humaines, Magali Courbis-Poncet a pris la crise de plein fouet à sa

sortie d’école, en décembre 2008. Areva, qui l’a accueillie pour son stage de fin d’études, parle alors plutôt de chômage partiel que d’emploi. Elle débute ainsi sa carrière par quatre mois de chômage, une période difficile qu’elle parvient néanmoins à mettre à profit en s’engageant comme secrétaire d’une troupe de théâtre associative, Api Gone, qui réalise des scénettes pour démarrer des formations professionnelles sur des thèmes comme l’absentéisme ou encore le harcèlement. Grâce au réseau qu’elle se constitue dans ce cadre, elle parvient à décrocher un CDD d’un an à la SNCF, puis, en 2010, un CDI au Hilton-Lyon comme coordinatrice formation. « Le réseau a vraiment fait la différence », explique-t-elle. Elle a, de fait, beaucoup d’affection pour les personnes qui l’ont aidée et elle n’hésite pas à renvoyer l’ascenseur dès qu’elle le peut, notamment à travers son engagement au sein de l’AFIJ, une association qui accompagne les jeunes à la sortie de leurs études supérieures dans leur recherche d’emploi. Depuis juin 2011, Magali Courbis-Poncet a été promue responsable ressources humaines du Hilton-Lyon.

Avoir un impact au sein d’une direction masculine

Si elle n’a pas le sentiment d’avoir dû se battre en tant que femme pour devenir responsable ressources humaines du Hilton-Lyon, elle doit parfois un peu pousser les murs pour s’imposer alors que les autres directeurs - direction générale, financière et commerciale - sont des hommes. Sa crédibilité, elle la retire de sa position de business partner avec la direction : à la croisée des chemins entre la viabilité humaine et économique de la structure, avec parfois quelques « coups de gueule ». Dernier exemple en date : la problématique du handicap, pour laquelle s’investit pleinement Magali Courbis-Poncet, comme en atteste le projet mené entre le Hilton-Lyon, le Greta et Pôle emploi dans le but d’immerger 10 personnes en situation de handicap pendant 4 mois en alternance. Sur le volet associatif, la responsable des ressources humaines a choisi pour le Hilton-Lyon de soutenir l’association Le Prado, qui aide des jeunes de Rhône-Alpes en difficulté. Un engagement qui va au-delà du simple soutien financier puisque ceux qui sont intéressés par l’hôtellerie-restauration sont reçus en stage. Passionnée de coaching et de formation, elle se verrait bien, à terme, à la tête d’une structure de services RH pour des entreprises qui n’ont pas forcément la taille pour en développer un et pour leur proposer des formations ainsi que du conseil juridique et social.

Depuis deux ans, Magali Courbis-Poncet est responsable des ressources humaines de l’hôtel Hilton-Lyon, situé au cœur de la Cité internationale. A 27 ans, cette fonceuse est convaincue « qu’il y a de la place pour toutes les femmes ; que tout est question de savoir mener les choses de la bonne manière, au bon moment ». Texte : Floriane Tedoldi Franck

MATHILDE BILLON Âge : 37 ansFormation : EFAPFonction : gérante

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MAGALI COURBIS-PONCET Âge : 27 ans Formation : master 2 Développement des ressources humainesFonction : responsable RH

HILTON-LYONActivité : hôtellerie-restauration Effectif : 150 personnesCA : NC

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NEWS FEMMES DÉCIDEURS

CAROLINE COURTIADE Au service des autres

Q uand Caroline Courtiade choisit de s’engager dans la voie du notariat, les candidates étaient rares. « Aujourd’hui, les choses ont changé, 50 % des jeunes

diplômés sont des filles et ne sont pas forcément issues de familles de notaires », se réjouit la toute nouvelle présidente de la chambre des notaires du Rhône. « Au départ, poursuit-elle, j’ignorais tout de cette profession ; c’est un peu par hasard d’ailleurs que je me suis orientée vers le droit. » En effet, les conditions étaient loin d’être réunies : jusqu’à l’adolescence, Caroline Courtiade est scolarisée en Afrique, là où sévit son père, militaire dans l’infanterie de marine. Elle poursuit ensuite ses études, secondaires à Lyon, rêve de devenir ingénieur agronome mais c’est en médecine qu’elle échouera finalement, guidée par son envie de s’occuper des autres. L’expérience sera brève ; elle réalise très vite qu’elle n’est pas faite pour cela. Elle bifurque vers le droit, une matière où les contacts humains occupent également une place importante. Au fil des années et des rencontres, Caroline réalise que c’est le notariat qui l’attire. Faute d’être médecin de famille, elle sera donc notaire de famille, apportera son conseil à ses clients, à chaque étape de leur vie : mariage, divorce, succession, transmission, donation, etc. Après avoir obtenu le CSN, c’est à Nîmes qu’elle se forme, chez un notaire à qui elle voue encore aujourd’hui une grande reconnaissance. « Il m’a beaucoup appris et m’a ouvert toutes les portes », justifie-t-elle.

Privilégier la concertationMais c’est à Lyon qu’elle poursuivra son chemin, d’abord comme collaboratrice puis comme associée dans l’étude où, depuis vingt-quatre ans, elle se consacre à sa clientèle, à son métier qu’elle vit et qu’elle aime. Forte de son expérience, la chambre des notaires du Rhône a souhaité l’élire présidente. Un rôle qu’elle prend à cœur depuis le début de son mandat, motivée une fois de plus par les services qu’elle peut apporter aux autres, confrères et clients. « Cette fonction me permet de mesurer toute la dimension du notariat, de rencontrer et de mieux connaître tous mes confrères mais aussi les autres professionnels du droit avec qui nous travaillons, d’aborder la dimension politique de notre profession, grâce à la relation avec le ministère ou nos instances : le conseil régional ou le Conseil supérieur. » Ces deux ans s’annoncent très chargés pour la nouvelle présidente, qui refuse un positionnement différent, au prétexte qu’elle est une femme. « Ce que j’accorderais peut-être au fait que je sois une femme, c’est mon sens aigu de la concertation, du dialogue, de l’ouverture. ».

Sollicitée par ses pairs, Caroline Courtiade vient d’être élue pour deux ans à la présidence de la chambre des notaires du Rhône. Elle est la deuxième femme à occuper ce poste, preuve que la profession commence à se fémini-ser même si, dans le Rhône, seulement 33 % des notaires sont des femmes. Texte : Maïté Decool

MATHILDE BILLON Âge : 37 ansFormation : EFAPFonction : gérante

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CAROLINE COURTIADE Âge : 54 ansFormation : diplôme supérieur du notariat, DSNFonction : présidente

CHAMBRE DES NOTAIRES DU RHÔNEActivité : ordre professionnel en charge de la discipline de la profession et de la communication au service du client.Effectif : 6 permanents. La compagnie compte 284 notaires dans le Rhône dont 21 membres élus.

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ISABELLE DARNAULT Au service du goût

D e son métier, elle parle avec passion. Depuis toujours, le contact, l’approche clientèle a motivé son quotidien. Chez Jet Lyon Basket, puis Pau-Ortez, où elle est en

charge de l’ensemble des besoins de l’équipe professionnelle de basket... Au Palais des congrès de Lyon, enfin, où, embauchée comme assistante chef de projets, elle se retrouve trois mois plus tard à la tête du Mondial de la coiffure, une manifestation rassemblant pas moins de 3 000 personnes ! « C’est un métier qui prend aux tripes, l’événementiel ! On a une urgence de résultat, une obligation de réussite… C’est plus fort encore qu’une relation commerciale normale : on vit avec son travail. ». Un rythme effréné qui dure jusqu’au début des années 2000, quand Isabelle choisit de faire une pause de plus de six ans pour se consacrer entièrement à sa famille et à son loisir favori : l’équitation. De retour au Palais des congrès pour quelques missions ponctuelles, cette jolie blonde s’intéresse de plus en plus à l’activité traiteur, un art subtil et délicat combiné avec une mise en scène extraordinairement rigoureuse. Dans une ville qui, curieusement, manque d’offres en la matière, une petite idée va, peu à peu, faire son chemin...

Des prestations traiteur à l’image du client

Ce projet va rapidement prendre corps grâce à son association avec Christophe Foulquier, son ami, son plus proche collaborateur. « On s’est fait l’un l’autre. Notre complémentarité est une force, encore plus aujourd’hui qu’au début ; sa solidité, son charisme, sa rigueur me rassurent et me canalisent au quotidien » : pour cette créative débordante, mais vite angoissée, l’amitié est une bouée sur laquelle elle s’appuie volontiers. L’amitié, cette même valeur qui permet à l’aventure C Gastronomie de débuter en novembre 2007 quand cette bande de potes (complétée par le mari d’Isabelle, Charles, et les chefs Pérez et Augusto) décide de se lancer et de créer une entreprise combinant à la fois une partie restauration et une activité de traiteur. L’établissement voit le jour en juin 2008, et les commandes s’envolent grâce au bouche à oreille… Depuis 2010, vingt-quatre cuisiniers évoluent dans de nouvelles cuisines de 1 000 m², à Chaponost, pour travailler une production essentiellement locale. Pour Isabelle Darnault, le relationnel est primordial : avec l’équipe, tout d’abord, à laquelle elle confère beaucoup d’autonomie, et avec le client, bien sûr, pour que chaque prestation soit unique : « Pour chaque dossier, c’est une histoire que l’on raconte, c’est un univers que l’on décline… et, à la fin, c’est bien le client qui fait le cocktail : le repas doit être à son image, nous ne sommes là que pour le servir. » Le succès, continu, finira par déboucher sur l’inauguration de trois boutiques du goût (basée sur Lyon et Chaponost), pour satisfaire, de la même manière, le plaisir des particuliers.

C Gastronomie, c’est un restaurant, un pôle traiteur et trois boutiques du goût sur la région lyonnaise. Cinq bonnes raisons de succomber à la tentation. Aux manettes de cette entreprise en pleine croissance, Isabelle Darnault ne cache pas son enthousiasme et son plaisir d’évoluer dans un milieu épicé, coloré, implacable et rigoureux, où l’entente entre collaborateurs et le service clients priment avant tout.Texte : Charlotte Mounard

MATHILDE BILLON Âge : 37 ansFormation : EFAPFonction : gérante

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ISABELLE DARNAULT Âge : 41 ansFormation : diplôme de l’ESIAE (Ecole supérieure internationale de l’administration des entreprises), spécialisation marketing communicationFonction : gérante

C GASTRONOMIEActivité : restaurant, traiteur événementielCA : 4 M€

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CORINNE DUPONT L’esprit de famille

L es travaux de modernisation de l’hôtel Carlton ont duré plus de dix mois. Depuis le printemps, il affiche un nouveau look qui lui a permis de monter en gamme. Il

se classe désormais parmi les établissements quatre étoiles du groupe Accor et entre dans la collection MGallery qui invite les voyageurs à vivre des moments uniques. Corinne Dupont, la directrice de l’hôtel depuis juillet 2007, est fière de cette reconnaissance. « Les travaux ont été une période éprouvante. Je pensais en profiter pour prendre des vacances, mais cela n’a pas été le cas ! Le personnel, qui était alors placé au sein d’autres établissements hôteliers durant tout ce temps, a répondu présent dans son intégralité pour la nouvelle ouverture. C’est très fédérateur et dynamisant. Nous avons le sentiment de démarrer dans une maison neuve avec une liberté d’action plaisante. » C’est ainsi que Corinne Dupont évoque son hôtel, en toute simplicité. D’ailleurs, elle parle du Carlton plus que d’elle-même. Elle se définit un peu comme une maîtresse de maison qui reçoit ses invités et gère son équipe. Très attachée à son hôtel et à ses clients, elle ajoute cette touche personnelle d’esprit de famille, de convivialité et de complicité. « Je n’ai pas l’impression d’être directrice d’un hôtel mais plutôt d’une grande maison familiale », avoue-t-elle sincèrement. Le Carlton évoque pour les anonymes des souvenirs de famille ou une halte de vacances et pour les artistes de passage à Lyon un refuge confidentiel.

Discrétion et satisfactionLa clientèle est fidèle et aime revenir dans ce havre de paix que Corinne Dupont décrit franchement comme un endroit qu’elle adore. Certainement parce qu’il est, comme elle, humble et distingué. Son authenticité procure aux clients un tel bien-être qu’en quittant l’hôtel, ils n’hésitent pas à faire la bise à Corinne… L’immeuble, construit en 1894, a donné naissance à l’hôtel Carlton en 1930, lequel a conservé le cachet historique du lieu. Les moulures, l’ascenseur d’époque, les fauteuils en velours et le mobilier des 80 chambres rappellent le style des années 1930. Et surtout, le rouge, cette couleur symbolique du monde du spectacle, est présent partout dans l’hôtel qui reçoit des artistes, réalisateurs et metteurs en scène, cible de prédilection du Carlton. « Ils viennent puiser là un peu de sérénité et d’intimité », confie Corinne Dupont qui s’attache à répondre à leurs exigences. Toujours avec sobriété et discrétion. Sa priorité est la satisfaction des clients qui apprécient une hospitalité personnalisée dans ce lieu atypique et haut de gamme. Elle souhaite aussi ouvrir ses portes à de nouveaux marchés, promouvoir le spa et le bar et faire connaître l’hôtel auprès d’une clientèle de touristes, d’étrangers ou de Lyonnais. Elle aime ces rencontres avec les gens. « Ce sont des moments de vie pour lesquels on vend du rêve. Notre hôtel a une âme. » A l’image de Corine Dupont.

Situé en plein centre de Lyon, l’hôtel Carlton est un repaire d’artistes et de gens du spectacle. La directrice de la « Maison », Corinne Dupont, s’attache à donner un supplément d’âme à son établissement, qui vient d’être rénové. Texte : Agnès Giraud-Passot

MATHILDE BILLON Âge : 37 ansFormation : EFAPFonction : gérante

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CORINNE DUPONT Âge : 47 ansFormation : BTS hôtellerie et restaurationFonction : directrice de l’hôtel Carlton Lyon

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ÉMILIE PAJEVIC D’étoile en étoile

E n apercevant la silhouette de cette jolie jeune femme blonde et souriante qui déambule avec aisance dans les immenses pièces de ce magnifique château,

distribuant mots aimables et sourires au personnel, on a du mal à imaginer que c’est elle qui est aux commandes du navire. Et pourtant, Jean-Claude Lavorel (LVL médical), le nouveau propriétaire des lieux, n’a pas hésité une seconde à lui confier l’illustre maison, séduit sans aucun doute par les compétences et le parcours professionnel de la jeune femme. Fille d’un émigré serbo-croate et d’une infirmière normande, Emilie Pajevic, bilingue dès le berceau, s’est tout de suite passionnée pour les langues. Titulaire d’un DEUG d’anglais, elle manie aussi bien le russe, l’espagnol ou l’italien. Ce don l’oriente naturellement vers une école de tourisme où, sans véritable conviction, Émilie optera pour l’hôtellerie. Un choix qui se confirmera à l’occasion d’un stage effectué dans un très bel établissement de Deauville. Elle enchaîne une deuxième expérience à Saint Barthélémy, dans un palace éblouissant. À vingt-six ans à peine, et déjà très expérimentée, elle se fait remarquer par le groupe Temmos qui lui confie la direction d’un quatre-étoiles à Chamonix, Le Morgan, puis l’Aigle des neiges à Val d’Isère où elle aura en charge le suivi de chantier de rénovation ainsi que le développement de la nouvelle structure. En trois ans, elle triple le chiffre d’affaires.

Chef d’orchestrePassionnée de ski, Émilie se plaît dans les Alpes d’autant que l’affaire tourne bien. Mais vite, l’ennui s’installe et l’envie de faire autre chose devient pressante. Elle présente donc un dossier à l’École de Lausanne dont elle sortira diplômée en ayant mené de front, pendant un an, études et travail. Un autre challenge l’attend. Elle est pressentie par un cabinet de recrutement pour prendre la direction d’un nouvel établissement acquis par le patron de LVL médical : le Château de Bagnols. Immédiatement embauchée, elle démissionne du groupe Temmos, emmène dans ses bagages 8 collaborateurs, recrute 40 personnes. En quelques mois, elle dessine un projet de développement qui s’appuie sur son expérience et ses réseaux. Briguer une clientèle internationale, et russe notamment, n’est pas son seul objectif, elle vise aussi l’accueil de séminaires pour les entreprises et l’événementiel. Elle parie aussi sur l’attrait gastronomique des lieux grâce au nouveau chef embauché en même temps qu’elle. Enfin, forte de son expérience, elle orchestrera le chantier de rénovation de l’établissement qui prévoit la création d’un spa, de chambres supplémentaires et d’une verrière. Pour cette battante (17 ans de judo et ceinture noire), le challenge est de taille, mais cela ne lui fait pas peur.

Après avoir dirigé avec succès plusieurs hôtels de luxe, Émilie Pajevic démarre une nouvelle aventure au château de Bagnols dans le Beaujolais. Elle compte faire de cet endroit magique un lieu incontournable à destination d’une clien-tèle privée mais aussi des entreprises. Texte : Maïté Decol

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NEWS PEOPLE STORY NEWS PEOPLE STORY

Olé Enzo !

LES 20 BOUGIES DU FLAMENCO ROCK

Vingt ans que ça dure ! Vingt ans que le Flamenco Rock est un des spots de la nuit lyonnaise. Une arène mâtinée de rouge, faite de briques (et pas de broc !) et de pierres apparentes. Un établissement sur lequel veille toujours Enzo, prédestiné à tout, sauf à ça ! Propos recueillis par Christophe Magnette - Photos : Saby Maviel & DR

Enzo Vallucci, capitaine Flam

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I l est descendu de chez lui (au-dessus du Flam) encore tout endormi. Barbe de trois jours, vêtu du premier tee-shirt tombé sous

la main. La voix éraillée. Comme à peine sorti du lit. Officiellement, il est à la retraite. Mais lorsque le Flamenco Rock est ouvert, les vendredis et samedis uniquement, il est là. Toujours là. Attablé chez Philippe au Café de la Mairie pour prendre un p’tit noir, Enzo se marre : « J’ai une femme (ndlr : sa chère Julia), deux jeunes enfants (dont le dernier à 11 mois), une sœur (Liliane) et surtout un beauf ! ». Le beauf en question est tout sauf un inconnu dans le landerneau de la nuit lyonnaise : Jeannot Plaza, fêtard invétéré, aujourd’hui retiré des affaires du côté de Dardilly. C’est lui qui a embringué Enzo. Enzo Vallucci pour l’état civil. Et ce dernier en rigole encore. Né le 15 août 1947 à Arpino, petite commune de 7 500 habitants dans le Latium (et ville de naissance de Cicéron), le bambino débarque dans le quartier de Gerland, avenue Tony Garnier, avec ses parents et sa sœur, à tout juste 1 an. Papa travaille pour les établissements Mure et confectionne des armatures pour les bâtiments, pendant que maman fait ses gammes dans la restauration, chez Buchaud. L’intégration se passe à merveille. Le bambin devient un vrai petit gone. Et l’homme

un ingénieur informatique à la sauce INSA. Son univers ? La robotique industrielle. Quinze années chez CapGemini à parcourir le monde : Écosse, Japon, URSS, Norvège, les plateformes offshores de la mer du Nord, loin, très loin des sunlights. « C’était ma vie, toujours entre deux avions. » Celle de ses parents est plus calme. Quoique. En 1967, ils acquièrent l’hôtel-bar du Garage, quai Pierre Scize, sur les bords de Saône. En 1978, année de leur départ à la retraite, Enzo et Jeannot en font un lieu mythique : le 42 !

Ingénieur informatique et patron de boite

Vers la fin des années 60, le quai Pierre Scize est en effet devenu un quartier de nuit. La raison ? À la place de l’actuel Key-West se trouvait un cabaret, d’abord baptisé Ma Rue puis La Belle Epoque : un endroit unique, théâtre de soirées endiablées. Surtout, le lieu avait l’autorisation de nuit. « Nous en avons donc tous profité. » En 1971, Daniel Amoyal lance le Bastringue. Jeannot y bosse. Et attend son heure. Qui arrive 7 ans plus tard : l’affaire périclite. Il rachète le fonds de commerce aux enchères. « Il m’a demandé d’être actionnaire. J’ai dit

banco ». L’Aquarius était né ! Jeannot propose un deal identique lors de la reprise de l’hôtel des parents Vallucci. La déco est confiée à Pierre Chaduc. Les chambres de l’hôtel sont transformées en studio. Au rez-de-chaussée, une pizzéria est ouverte. Pendant ce temps, Enzo a toujours son costume d’ingénieur. Plus pour très longtemps. « Au début des années 90, maman est tombée malade et j’ai donc décidé de revenir sur Lyon pour m’occuper d’elle. Je partageais mon temps entre la boîte, mon activité professionnelle et ma mère. » L’heure est au changement, au 42 d’abord : Au début des années 90, l’activité de la pizzéria commençait à décliner, alors que les consommations au bar décollaient en flèche. Jeannot a donc voulu le transformer en pub : le four à pizza a été cassé. De tout en pierres, il devient « le chalet » que toute la jeunesse lyonnaise a connu au moins une fois dans une de ses virées nocturnes.

Enzo gère le Flam, Jeannot le 42

À l’Aquarius aussi les choses changent : Max (autre légende des nuits lyonnaises, dont le nom reste associé aux Terrasses de Macapa et au

Mariés le 19 décembre 2005, Enzo et Julia sont les heureux parents de Stella (7 ans) et Elio (11 mois).

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NEWS PEOPLE STORY NEWS PEOPLE STORY LES 20 ANS DU FLAMENCO ROCK

Onze notamment, et assassiné sur les quais de Port-au-Prince à Haïti) qui était alors directeur a souhaité transformer le lieu. C’était l’époque des Gipsy Kings, de la musique latino, c’est comme ça que le Flamenco Rock a été pensé. Nous sommes fin 1993. Jeannot gère le 42, Enzo s’occupe du Flam. Les quais de Pierre Scize sont leur fief. Les anniversaires de Jeannot avec Gérard Vannier sont entrés dans la légende… Les venues de Yannick Noah (grâce à Régis Bétoule)

et d’Eddy Mitchell aussi. Comme les soirées pyjamas et celles des anciens du Flam. En 1996, Max récupère l’Aquatic avec Philipette. Patrice Pantanela le remplace comme responsable. Le Flam brille de mille feux. Quant à Enzo, il n’a pas vu le temps passer. Et ne regrette rien. « Aurai-je eu la même destinée si je n’avais pas eu un beauf comme Jeannot ? Evidemment que non ! (rires). Et puis les jeunes boivent toujours beaucoup, ça nous fait travailler (rires) ». Les dérives ? « On fait

attention. Mais le quartier a toujours été préservé. Si le personnel et le patron sont nickels [sic], il n’y a pas de problèmes. Chez moi, j’ai les mêmes portiers depuis onze ans. » Enzo a légion de photos de souvenirs à nous montrer mais il a oublié les noms de certains. « Il faut appeler Jeannot, il s’en souviendra lui ? » Sacré beauf !

1 & 2. La déco du Flamenco Rock, inspirée des arènes a été conçue par Pierre Chaduc 3. Soirée pyjama pour Enzo et un ami en 1996

Julia tient le bar du Flamenco Rock

en parallèle de son job chez Gérard Darel où elle

restera 13 ans

1 2

3

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NEWS PEOPLE STORY NEWS PEOPLE STORY

L’album d’Enzo

Eddy Mitchel en 1996. Emmené par Jean-Louis Manoa,

il fait l’after du Flam

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Mars 2014 / Lyonpeople 63

Enzo est né le 15 août 1947 à Arpino (Italie). Il débarque à Lyon à l’âge d’un an

Les parents d’Enzo

Patoche et DJ Tibo

Max, Jojo et Christian d’Aubarède chez Jeannot à Ecully

Titi, barman du 42 et Julia

Didier Dantzekian, à l’époque patron des FBI cafés

Yannick Noah accompagné par Régis Bétoule en 1994

Fête costumée aux Années Folles : Jojo, Jeannot, Enzo

portent Paulo Offroy en triomphe

LES 20 ANS DU FLAMENCO ROCK

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PEOPLE SPORT

VIRGINIE PLAZA « Le Groupe Bernard partage les valeurs du LOU Rugby »Virginie Plaza est directrice de la concession Nissan Lyon-Sud pour le Groupe Bernard. Partenaire du LOU depuis 2012, le distributeur automobile et le club de rugby lyonnais partagent plus que des intérêts économiques. Interview. Propos exclusifs recueillis par Benjamin Solly - Photo : Fabrice Schiff

Présentez-nous le Groupe Bernard…

Le Groupe Bernard est basé à Bourg-en-Bresse, le pays du capitaine du LOU Lionel Nallet ! Nous sommes le 2e distributeur automobile en France, le premier sur les véhicules industriels. C’est une entreprise familiale et régionale qui rayonne essentiellement en Rhône-Alpes, en Bourgogne et en Franche-Comté. Le groupe Bernard existe depuis 1920. Nous en sommes à la 3e génération de Bernard !

Comment est né le partenariat entre le groupe Bernard et le LOU Rugby ?

Ce partenariat est né en 2012 grâce à de belles rencontres. Notamment avec le vice-président du LOU Franck Isaac-Sibille. Nous n’avions jamais été partenaires d’aucune manifestation sportive. Nous étions plutôt dans l’artistique, notamment avec la Biennale ou le MAC, car notre président est un esthète et un mécène. Le Groupe Bernard s’est retrouvé dans les valeurs diffusées par le LOU Rugby. Nous partageons avec le LOU ces valeurs de respect, d’esprit d’équipe et de performance. Nous partageons un vrai projet commun avec toutes ces valeurs ajoutées. Un partenariat, il faut le faire vivre. Ce n’est pas seulement une loge et de l’échange de marchandises. Le LOU le fait totalement vivre. Nous sommes une vraie famille.

Ce partenariat signé avec le LOU est-il un outil pertinent pour le Groupe Bernard ?

Il nous donne une grande visibilité. Nous avons un parc de 23 véhicules de la gamme Qashqaï, badgés LOU Rugby et Nissan Lyon-Sud, qui sont à la disposition des joueurs et du club. Côté naming, les supports d’affichage, les panneaux directionnels sont également des outils d’exposition très pertinents. Nous sommes présents à chaque match joué à domicile où nous

exposons nos véhicules. Deux fois par mois, nous sommes vus par plus de 7000 spectateurs. Nous organisons également quelques animations dans le cadre des rencontres.

Quels sont les supports sur lesquels le Groupe Bernard peut s’appuyer dans le cadre de ce partenariat ?

Nous pouvons nous appuyer sur les infrastructures du LOU lors des rencontres au Matmut. Nous avons une loge, ce qui nous permet d’offrir à nos clients et à nos fournisseurs la possibilité de passer une superbe journée dans un environnement très haut-de-gamme. Pour le match contre Béziers, nous avions 13 invités en loge et 50 clients en tribune. De plus, les loges sont ouvertes, ce qui facilite les rencontres et les échanges. Toute la partie « réceptive », avec le déjeuner d’avant-match et la réception d’après-match avec les joueurs, respecte également ce cahier des charges ultra-qualitatif autour, par exemple, du traiteur Pignol. Ces instants sont autant d’opportunités de rencontrer également les autres partenaires.

Le LOU est un bon outil business ?

C’est un outil business extrêmement pertinent. Nous pouvons nous appuyer sur la visibilité dont bénéficie nos produits pour transformer ensuite des ventes en concession. Mais sur le B to B, Franck Isaac-Sibille est une chef d’orchestre très performant. Nous pouvons rencontrer des personnes et des entités que nous n’aurions jamais rencontrées hors du cadre de ce partenariat. Le tout dans un contexte très détendu, qui permet de créer à la base un très bon relationnel. Ce sont ces moments de passion partagés qui permettent de découler sur du business. Se rencontrer et créer des affinités dans cet univers rugby est très productif.

Hors de son camp de base du Matmut et de toutes ses

infrastructures sportives et évènementielles, est-ce que le LOU fait le job pour ses partenaires ?

Lorsque nous avons fait l’an dernier la présentation du nouveau Nissan Note, le LOU a été associé à notre réceptif, avec la présence des dirigeants et d’une douzaine de joueurs. Le moment était très convivial et sympathique. Le joueurs jouent à chaque fois le jeu et assurent. Sourire, disponibilité… Nous avons vocation à reproduire ces évènementiels qui sont très efficaces pour nous, partenaires.

La perspective du Top 14 vous renforce-t-elle dans votre partenariat ?

Effectivement, c’est une nouvelle dimension promise aux partenaires. Le Top 14, c’est encore plus de spectateurs en tribune, une visibilité média décuplée… Nous ferons encore plus plaisir à nos clients. Ce partenariat, c’est aussi une façon de remercier nos clients et d’avoir avec eux ces moments privilégiés qui n’ont aucun lien avec le commerce. Dans ces moments-là, ce qui nous importe, c’est de faire un beau repas, de voir un beau match et d’écrire ces souvenirs tous ensemble. Si l’année prochaine, le LOU rencontre des clubs comme le Stade Toulousain, le RCT, le Stade Français, ce sont autant d’instants de plaisir sportifs que nous ferons vivre à tous nos clients.

Le Groupe Bernard va-t-il continuer son aventure commune avec le LOU Rugby ?

Nous étions partis sur un partenariat de deux ans. Nous arrivons au terme de cette seconde année. Nous nous réunissons très prochainement avec le président Yann Roubert et Franck Isaac-Sibille pour voir la suite que nous allons donner à ce premier essai très concluant. Il y a une vraie volonté commune.

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LOU - BÉZIERS Les Lyonnais font sauter la banque ! Il ne fallait pas louper dimanche 16 février le match opposant le LOU Rugby à l’ASBH. En effet, à l’heure où la Bretagne panse ses plaies, les Biterrois ne s’attendaient sûrement pas à subir une telle tempête au Matmut Stadium. 7120 spectateurs dont le maire de Lyon Gérard Collomb, venu en famille, ont pu assister au-raz-de marée lyonnais sur une équipe de Béziers qui n’a pas su éviter la noyade. Les hommes de Tim Lane en marquant huit essais ont fait le métier tout en respectant l’adversaire du jour, score final : 52-5. La défaite d’Agen sur le terrain de Narbonne laisse un boulevard au classement avec un écart de 11 points entre le LOU et ses poursuivants. Le top 14 s’annonce de plus en plus proche et les futures recrues lyonnaises peuvent commencer à préparer leurs valises pour rejoindre la capitale des Gaules. L’équipe de Lyon People vous retrouvera pour un live sur Facebook lors du match LOU-Aurillac le week-end du 22-23 mars.

Texte : Julien Sanglier - Photos : Saby Maviel

Jean-Pierre Charlemagne, Yann Roubert, président du LOU Rugby et Roger Cesa, ancien président du LOU Rugby

Catherine Arbaud (LOU Rugby), Virginie Plaza, directrice de Nissan Groupe Bernard, Franck Isaac-Sibille et Laure Casanova (LOU Rugby)

Yvon Patet (EM2C) et Mathieu Renaud (LOU Rugby) Maître Philippe Veber, Alain Bertrand, directeur administratif LOU Rugby et Jean-Paul Fichere (Stade Dijonnais)

Ludivine Laubry (Meunier) et Stéphanie Jungo (Audio 2000)

Marie-Odile Fondeur, adjointe au commerce, Gérard et Caroline Collomb avec leur filles Camille et Clémence et Richard Brumm, adjoint aux FinancesMarc-Antoine Ginon, Albane et Pierre Bouteille

Laurence Renaudin, Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby), le docteur Jean Renaudin et Evelyne Haguenauer, adjointe à la Mémoire

Chloé Bourgeron et Julie Bernadou (GL Events)

Jean-Marie Nauleau, Julien Sanglier, Marco (Lyon People) et Ludwig Valérie Savarino (Garage Martel) et Thierry Bouchet (Champagne De Venoge)

Bernard Buffard et Dany Morsilli (La Sphère des Possibles)

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Lyonpeople / Mars 201466

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le milieu de terrain de l’OL Gueïda Fofana se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo. Photographe : Saby Maviel

LE BARTH’ OLOGUEde Gueïda Fofana

Qu’est-ce que tu fais quand tu ne fais rien ?Je reste beaucoup avec mes enfants et je lis énormé-ment aussi, pas mal de bouquins sur ma religion et en ce moment je me refais un roman : Candide.

Si tu pouvais modifier un trait de ta personnalité, que changerais-tu ?J’aimerais être plus accessible, si je pouvais je m’ouvrirais plus. J’ai un caractère du genre prudent et de ce fait il me faut beaucoup de temps pour être en confiance.

Ton dernier sms, c’était quand et pour qui ?Il y a moins d’une minute pour ma femme.

Tu penses souvent à la mort ?Oui ça m’arrive ; et pour un croyant comme moi, ça fait partie de mon quotidien, un jour je me retrouverai devant Dieu et je devrais rendre des comptes. J’essaie d’avoir une vie pleine de respect pour les autres et pour moi-même.

C’est quoi la définition du bonheur pour toi ?Waouh ! C’est très compliqué de répondre, chaque être humain a sa propre définition mais bon, le bonheur, si je dois donner une définition c’est que personne ne manque de rien autour de moi.

Depuis ton arrivée à Lyon, quel est l’endroit que tu préfères ?Je suis très casanier donc chez moi, je ne changerais ça pour rien au monde.

Le milieu du foot est-il pire qu’un autre milieu pour toi ?Mais dans le foot, tout est multiplié par 10, on a donc l’impression que c’est un milieu plus pourri mais franchement, je ne pense pas qu’il soit pire qu’un autre.

Quel est ton rapport à l’argent ?L’argent n’a jamais été une finalité pour moi, ça ne m’a jamais fait pousser des ailes. Alors bien sûr, je suis heureux d’en avoir mais ce n’est pas un moteur.

Quelle est la partie de ton corps que tu détestes ?J’ai un nez un peu large quand même ! (il éclate de rire).

Et celle que tu préfères ?Je n’ai pas de préférence.

A quand remonte ta dernière cuite ?Il n’y a pas de dernière cuite, je n’ai jamais bu d’alcool.

As-tu déjà pensé à tout plaquer ?Il y a 5 ans, j’ai eu une grosse blessure au dos qui m’a immobilisé des mois, les médecins étaient moyennement confiants alors ça m’a traversé l’esprit et puis le foot m’a rattrapé.

Tu te vois où dans 15 ans ?Au Havre, en famille.

Si je te donne une baguette magique, que fais-tu ?Immédiatement plus aucune injustice dans le monde, ça va être beaucoup plus simple, crois-moi.

Quel titre écoutes-tu en boucle en ce moment ?J’écoute rarement de la musique, voire jamais.

Quel est le plus grand joueur avec lequel tu as évolué ?Il y en a plusieurs mais si je devais en sortir un, le plus impressionnant, c’est Gaël Kakuta.

Quel est le joueur le plus drôle que tu aies côtoyé ?S’il y en a un qui m’a bien fait marrer, c’est Loïc Nego, mon camarade de chambre. Lui m’a vraiment fait marrer. (Il rigole)

Que vont dire tes proches en lisant le Barthologue ?J’imagine qu’ils vont me dire : « C’est bien toi ! On a lu et on a rien appris de nouveau ».

Quelle est la question qu’on t’a le plus souvent posée ?En fait, il y en a deux : « T’es toujours aussi sérieux ? » et « Comment fais-tu pour avoir autant de recul vis-à-vis du système ? »

Quelle est l’émission ou la série à la télévision que tu ne loupes jamais ?NBA Extra, la quotidienne de Bein Sport, émission consacrée à la NBA.

Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question…Est-ce que tu as toujours cette joie de vivre ?

PEOPLE SPORT

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Mars 2014 / Lyonpeople 67

ICEOrestaurant paquebot

147, avenue Jean Jaurès Lyon 7 - 04 72 73 00 00

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Lyonpeople / Mars 201468

STYLE GASTRO

LES CUISINES BERNOLLIN invitent Julien Gautier

C’est en voisin du 6e arrondissement que le chef du M restaurant est venu régaler les invités du déjeuner Bernollin. Même génération, même amour des beaux produits et des arts de la table, Arnaud Bernollin et Julien Gautier se sont bien trouvés ! Derrière l’ilôt haut-de-gamme du showroom Bernollin, le chef a poêlé ses escalopes de foie gras et fait crépiter ses gambas sans se départir de son sourire lumineux et contagieux. De leur côté, Jean Burdy et Stéphane Croc (Pernod-Mumm) ont ensoleillé l’apéritif avec un cocktail do Brazil baptisé « Ballsao », caïpirinha revisitée autour d’un Ballantines aux zestes de citron brésilien. Un moment authentique et gourmand démarré avec une salade de légumes croquants, effiloché de crabe, gambas et vinaigrette crustacés. Pour suivre, la joue de bœuf braisée fondante surmontée d’une escalope de foie gras poêlée et de légumes d’hiver a laissé les convives sans voix. Enfin, c’est avec un biscuit mi-choco au caramel beurre salé que le chef a terminé son savoureux tour de piste. On M à la folie ! Photos © Saby Maviel - Mandrak Studio

La « team » Pernod-Mumm, composée de Stéphane Croc et Jean Burdy, joue les cariocas derrière le chef Julien Gautier et Arnaud Bernollin

L e M Restaurant est une histoire bien lyonnaise. C’est entre ses murs de l’avenue Foch que Mathieu Viannay obtient sa 1ere étoile en 2005 avant de déménager chez La Mère Brazier en 2008. Repris par Julien Gautier, ancien chef de Léon de Lyon, le M restaurant se revendique de la « Bistronomie » autour d’une cuisine semi-gastronomique maîtrisée et originale*. Distingué depuis 2009 par un Bib Michelin, le M Restaurant revisite les plats traditionnels et magnifie les produits ! La créativité du chef Gautier transpire dans ses créations qu’il réalise avec les produits de saison. La carte est revue tous les deux mois et le menu du jour s’inspire du marché. Le décor tendance 70’s, signé Alain Vavro, est une petite merveille du genre. Du très beau pour les yeux et du très bon dans l’assiette. A (re)découvrir de toute urgence.

* Les trois plats servis à l’occasion du déjeuner Bernollin sont à la carte du M Restaurant.

Cœur à cœur entre Julien Gauthier et Arnaud Bernollin

Salade de légumes croquants, effiloché de crabe et gambas, vinaigrette crustacés

Joue de bœuf braisée au foie gras poêlé, légumes d’hiver et jus réduit

Mi-choco au caramel beurre salé

Cuisines Bernollin - 198, allée Viadorée - Anse - Tél. 04 74 67 04 08Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6 - Tél. 04 78 93 00 61

M restaurant - 47, avenue Maréchal Foch - Lyon 6 04 78 89 55 19

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Mars 2014 / Lyonpeople 69

★ 2, rue de Sèze ★

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Lyonpeople / Mars 201470

STYLE SHOPPING

L’ATELIER D’AMAYA, CRÉATION DE BIJOUX EN ARGENT La nouvelle adresse incontournable à LyonLa créatrice Amaya a reçu l’équipe de Lyon People dans sa nouvelle boutique lyonnaise. Ouvert en septembre dernier, son écrin pop acidulé de la rue Emile Zola est une boîte à bijoux géante. De quoi retrouver votre âme de petite fille ! Texte : Léna Ailloud - Photos : Fabrice Schiff & DR

Bordeaux, Toulouse et maintenant Lyon. Depuis septembre dernier, Amaya a posé ses valises dans le très chic 2e arrondissement, au 14 de la rue Emile Zola. « Je connais bien cette ville où j’ai fait mes études », confie-t-elle. Dans ses bagages, les bijoux « tendance » d’exception pour femmes, les collections hommes et enfants ont remplacé les cours de cette ancienne étudiante de l’EM Lyon. Des créations en argent masssif et plaqué or qu’elle scénographie dans son espace rose bonbon de la presqu’île. « On retrouve cette atmosphère dans nos trois boutiques », précise–t-elle. Au plaisir des yeux succède celui des sens tout entier. Le seuil de son échoppe franchi, on s’éprend du parfum de rose qui flotte dans l’air. Une fragrance délicate qui donne au lieu une tonalité calme et harmonieuse, comme une invitation au voyage. Ou à l’essayage ! On touche, pioche, fouille, déniche, se jauge devant les miroirs pour repartir le plus souvent avec la perle rare. Une onde douce et chaleureuse se dégage du lieu, qui colle à la personnalité d’Amaya.

Sourire bienveillant et bonne humeur contagieuse, la créatrice accompagne chaque client dans son univers. Pièces minutieusement ouvragées et conseil avisé, son sens du détail fait mouche. Notamment lorsqu’elle conçoit ses vitrines comme autant de petits précis d’élégance. « J’ai trouvé ma voie dans la création de bijoux car j’ai toujours été très manuelle », glisse-t-elle. Quand elle n’est pas aux quatre coins du monde à la

recherche de nouveaux matériaux, elle retrouve son atelier bordelais où elle confectionne avec ses artisans les pépites qui font son succès. Sautoirs, tours de cou, bracelets, boucles d’oreilles, bagues… Chacune de ses créations est montée sur un support en argent 925 et plaqué or. On retrouve aussi un très beau choix de pierres fines et précieuses. Une large gamme à prix ultra-attractifs ! Collections, petites séries ou pièces

uniques, Amaya peut également réaliser des créations à la demande. Une offre sur-mesure auquel la créatrice peut ajouter la gravure pour une personnalisation totale de votre bijou. Sa passion, Amaya l’a développée depuis sa prime jeunesse. « Je me suis toujours amusée avec les bijoux depuis ma plus tendre enfance. Ça a toujours fait partie

de ma vie mais au début, ce n’était qu’un loisir avec ma maman. » La petite fille rassemble alors perles, pierres, et soierie pour s’essayer aux ornements. Elle conserve intacte son attirance pour ces matières qu’elle continue aujourd’hui de travailler. De créations en créations, des marchés de Noël aux petits événements locaux, l’équipe mère-fille remporte un succès inattendu et rapide. Les copines, les connaissances, les amis des amis

deviennent des clients fidèles. Promise à une carrière de gestion après ses études à l’EM Lyon, Amaya est rattrapée par son destin. L’aventure démarre réellement en 2007 quand elles décident de s’associer pour créer l’enseigne. Le duo ouvre sa première boutique-atelier à Bordeaux en mai 2009. Toulouse suit à l’été 2012 avant l’arrivée du petit dernier lyonnais il y a quelques mois. Une trajectoire exponentielle et un potentiel sans limite au regard de l’accueil exceptionnel réservé à sa bijouterie. Lyon conquis, Amaya ne compte pas en rester là. A partir du mois d’avril,

la boutique en ligne sera disponible sur le site internet de la créatrice. Dans sa ligne de mire, Paris évidemment mais également l’international où son talent et son savoir-faire devraient faire merveille.

L’Atelier d’Amaya14, rue Emile Zola - 69002 Lyon - 04 72 41 74 80 www.atelier-amaya.com -www.facebook.com/latelier.damayaOuvert du lundi au samedi de 10h30 à 19h

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Événements9qu’il ne fallait pas manquerPhotos : MP

+ de photos sur lyonpeople.com

PEOPLE EVENTS VU !

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ANDRÉ COTTAVOZ À VOURLES A la redécouverte du Sanzisme... Jean Fusaro, Jacques Truphémus, Anne-Philibert-Charrin, une réunion historique... autour d’André Cottavoz. Michel Régnier, adjoint à la Culture de la ville de Vourles sait admirablement bien sélectionner les œuvres qu’il présente dans la Maison Forte. Compositions des débuts marquées par l’influence de son professeur admiré, Antoine Chartres (avec un s), merveilleuses toiles nées de sa rencontre avec la lumière méditerranéenne, rues et monuments parisiens qui firent sa réputation à la galerie Tamenaga, etc... Venue de Nice, Hélène Cottavoz, est une veuve courageuse, et comblée par l’admirable initiative de Michel Régnier.(La suite sur www.lyonpeople.com – Rubrique Loisirs expositions)

RÉTROMOBILE 2014 La Fondation Berliet en première ligneLe salon des véhicules de collection a refermé ses portes à Paris dimanche 9 février 2014 et ravi les milliers de visiteurs venus admirer plus de 500 véhicules. Les Lyonnais de la Fondation Berliet et du Musée Malartre ont assuré le succès de la rétrospective consacrée à la grande guerre en présentant sur la voie sacrée reconstituée des véhicules qui ont participé aux combats entre 1914 et 1918. Le parc de véhicules de la Première Guerre Mondiale de la Fondation Berliet a été constitué par Paul Berliet en 1986 pour les 70 ans de la bataille de Verdun. A Paris, Philippe Brossette et Monique Chapelle ont acheminé un camion Berliet CBA carrossé en antenne chirurgicale, un tracteur Latil 4x4, un camion Peugeot, type 1525 et un char Renault FT 17. Les amoureux de belles anciennes se sont donné rendez-vous à Lyon, pour le prochain salon Epoqu’Auto qui se tiendra les 8, 9 et 10 novembre 2014 à Eurexpo.

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CLUB DE LA PRESSE DE LYONNouveau siège de GL Events Les journalistes et communicants lyonnais ont découvert en avant-première le nouveau siège de GL Events à la Confluence à l’occasion de la soirée de lancement de l’annuaire du Club de la Presse. Au comité d’accueil, Olivier Ginon et Jeanine Paloulian. «On a la même taille et on forme un beau couple» s’amuse Olivier qui fête cette année les 35 ans de son groupe, particulièrement fier de jouer les guides dans sa nouvelle cathédrale de verre et d’acier du leader mondial de l’évènementiel. Respect !

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+ de photos sur lyonpeople.com

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04OL PEOPLE 04

Stade de Gerland

LES TRIBUNES VIP d’OL - LENSCoupe de France Coup de froid à Gerland à l’occasion des 8emes

de finale de la Coupe de France, jeudi 13 février 2014. L’OL a été éliminé par le RC Lens (1-2 dans les prolongations) devant 14 703 spectateurs. Les Lyonnais avaient pourtant ouvert le score par Jimmy Briand (9’, 1-0), mais Valvidia (90+3’ sur pénalty, 1-1) et Gbamin (94’, 1-2) ont douché les espoirs olympiens. L’OL ne verra pas les quarts de finale de la Coupe de France. Les nordistes ont gagné leur ticket pour le stade Louis II où ils affronteront Monaco.

Photos : Fabrice Schiff

Audrey Vignoles (Repérage Shopping), Agathe Teyssiere (VIP Model), le père David Grea (Eglise Confluence sainte Blandine) et Morgane Moiroud (Rodier)

Maitre Séverine Girardon, Fabrice (Maison Margaux), Christophe Barrois et Ghislaine Thomas (Home-Line)

Gilbert Giorgi (OL), Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances et Serge Manoukian, vice-président de l’OL

Alix Goerens et Antoine Mottard (Box Office)Christian Pouviot (Cabinet CGR) et Anne Revillon

Henri Coron (Ladret), Virginie Col (Noaho Immobilier), Norbert Fontanel et Michel Carassic (Eurodis)

Fernand Pronchery et Daniel Tourancheau (Intersport)

Alain Thomas (Thoissey Immobilier) et Isabelle Comparat

Patrice Crosnier (Randstad), Stéphanie Perret (OL) et Pascal Gauthiez (Randstad)

Dany Dours et Virginie Vicard (Cofely)Christelle Fabre (Adequat), Serge Bex (OL) et Eve-Marie Cornaz (Adequat)

Marc Fraysse (Cofely GDF Suez) et Fleury Di Nallo

François Régis Ory (Ameliane) et son épouse Frédérique (Dermscan)

Pierre-Jean Baillot (ERAI), Laurent Arnaud (OL) et Daniel Gouffé, président d’ERAI

Pascale Mathiolon (Serfim) et Jack Sennett (MC kinsey)

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Nadine Gelas, vice-présidente du Grand Lyon et Manan Atchkezai, président de la SFIP

05PEOPLE EVENTS

LYON 2ème

CHANDELEUR À CONFLUENCE Le Masterchef Marc Boissieux fait sauter les crêpes ! A l’occasion de la Chandeleur, Confluence a organisé une dégustation de mini-crêpes animée par le gagnant de Masterchef 2013, jeudi 6 février 2014. Sur les « Terrasses » du pôle de loisirs et de commerces, des centaines de curieux et de gourmands se sont donné rendez-vous pour goûter les créations de Marc Boissieux. Deux mini-crêpes salées composées d’un blini au saumon avec sa crème aigrelette et une crêpe au jambon cru avec sa crème au parmesan. Miam ! Pour les douceurs, le cordon bleu s’est fendu de deux superbes recettes sucrées, crème de mangue et chocolat blanc, le tout relevé par un délicieux coulis aux fruits de la passion. Une promenade gourmande sollicitée par de nombreux Lyonnais et qui devrait rapidement s’imposer comme un rendez-vous annuel incontournable entre Saône et Rhône. BSPhotos : Fabrice Schiff

Marie-Odile Fondeur, adjointe au Commerce, Marc Boissieux, Masterchef 2013 et Franck Boucaud-Maitre (Chocolats Voisin)

Jérémy Desprets, directeur de Confluence, Nicolas Forel, président de l’équipe professionnelle Lyon Basket et ses basketteuses

Jérémy Desprets, directeur de Confluence, Laetitia Pepino (Pack Events), Marc Boissieux, Masterchef 2013, Denis Broliquier, maire du 2ème et Franck Chapon, directeur des UGC Lyon

Nathalie Pradines (Synersens Company), Bruno Dufour, consul d’Equateur et son épouse Carole (Idées en Tête)

Kristina Kvasnina et Philippe Baron (Grand Lyon)

Thierry Roussel (Novotel Confluence), Marie-Odile Fondeur, adjointe au Commerce et Philippe Rousset (Ricard)

Marc Jean, Candice Augugliaro et Lionel Bonczoszek (Le Progrès)

Isabelle Chaix et Laurence Vernet (Descours & Cabaud)

Commande des crêpes, c’est maintenant....

Confection des crêpes

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Kristina Kvasnina et Philippe Baron (Grand Lyon)

Isabelle Chaix et Laurence Vernet (Descours & Cabaud)

Commande des crêpes, c’est maintenant....

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06PEOPLE EVENTS

Lyon Vaise

DELORME AUTOMOBILES Lancement du nouveau Nissan Qashqai C’est LE best-seller de la marque nippone depuis 7 ans déjà, et pour fêter son dernier relookage, la concession Nissan de Vaise avait bien fait les choses. Entre deux explications techniques sur la double motorisation du nouveau Qashqai, les invités ont eu droit à du son live et à un atelier de relaxation. Et à un délicieux buffet de (home) sushis. Luc Chioetto, directeur des deux concessions Nissan Delorme fonde beaucoup d’espoir sur ce modèle « qui a très bien évolué côté design ». 900 véhicules neufs ont été vendus l’an dernier sur les deux sites de Vaise et Rillieux, soit près de 10% des ventes totales du groupe Delorme (9600 VN livrés en 2013 + 4500 VO pour un CA de 310 millions d’euros). Programme chargé pour son président Olivier Delorme en ce début d’année avec le lancement de Solucar (gestion de petits parcs de moins de 5 véhicules) et l’inauguration du nouveau terminal Audi de Saint-Etienne, programmée pour le 17 mars. MP

Photos : Fabrice Schiff Géraldine Lefrene et Maurad Meniri Hop, Su, Coco et Lei (Restaurant Home Sushi)

Luc Chioetto et ses équipes de Nissan Vaise et Rillieux Pauline (Lyon Bérard) et Catherine DelormeDamien Michon (Métro News) et Joachim Gladel (Audi - Groupe Delorme)

Aurélien Prevost (Parcours), Richard Renaud et Antoine d’Herouel (GE Capital)

Sébastien Chaudat (Be Unlimited), Nathalie Romer (Lusso Shoes) et Pierre-Yves Gas (Agence Proxi’com)Chrystelle Broquedis (Jazz Radio)

Eric Delacroix, Dominique de Saint Leger (Cargo location) et Olivier Delorme, président du Groupe Delorme Automobiles

Anaïs Benet (Groupe Delorme)Justin Delorme (Groupe Delorme St Etienne) et Catherine Delorme

Stéphane Martin (Ada location), Luc Chioetto (Groupe Delorme) et Gilbert Tabarant (Nissan)

Thierry Stefanini (DTS Optique), son épouse Florence (Croix Rouge Française) et Catherine Delorme

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Lyonpeople / Mars 201480

07PEOPLE EVENTS

Sofitel Bellecour

LA CHANDELEUR du SOFITEL aux couleurs Black & White Ce sont 600 convives qui ont répondu à l’invitation du directeur du Sofitel Silvio Iacovino pour une soirée de la Chandeleur sur le thème « Black & White », mercredi 5 février 2014. Comme chaque année, l’établissement 5* sis sur les bords du Rhône a reçu le Tout Lyon. Rois, reines et courtisans ont fondu sur les crêpes préparées pour l’occasion par le chef étoilé des Trois Dômes Christian Lherm et sa brigade. L’humoriste Laurent Gerra, le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb et son challenger Michel Havard n’auraient manqué l’évènement pour rien au monde. C’est la 42e année consécutive que le Sofitel fête la Chandeleur. Un évènement qui aujourd’hui fait partie du patrimoine lyonnais.

Texte : Benjamin Solly - Photos : Fabrice Schiff

Le photographe Stéphane Kossmann, Silvio Iacovino, directeur général Sofitel Lyon Bellecour, Laurent Gerra, Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon, Françoise Petit (Lyon People) et Maître Richard Brumm, adjoint aux Finances

Silvio Iacovino, directeur général Sofitel Lyon Bellecour et Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon

Anne Prost (Guide Touristique), Laurent Pinon (ExcelysTours by Bleu Voyages) et Céline Courtine (Michel Simon Immobilier)

Guy Benayoun (Do Mo Restaurant) et Françoise Petit (Lyon People)

Laurent Gerra et Thierry Fremaux, directeur de L’Institut Lumière

Richard Sansavini (Arrivetz) et Franck Sciessere, directeur de la Cour des Loges

Borhane Ben Ali et son épouse Katell (Le Bossuet Restaurant)

Le photographe Stéphane Kossmann et ses œuvres Guy Cartellier, Alain Lorieux (Champagne Taittinger) et Rémy Tatangelo (Renault Lyon Sud)

Michel Havard, sa compagne Valérie Zimmermann, Silvio Iacovino, directeur général Sofitel Lyon Bellecour et son épouse Carine

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Mars 2014 / Lyonpeople 81

Martine Bayard (Amarylice), le chef Christophe Marguin et son épouse Nicole

Marc Rizos (Groupe Victoria), Denis Trouxe, président de l’Office du Tourisme et Marc Jean (Le Progrès)

Nicolas Petit (MFM Radio), Grégory Cuilleron et Franck Girardet (Invefi)

Le couturier Michel Penin-Marcout, Nadine Fageol (Fana Presse) et Jacques Marcout (Prisme International)

Le photographe Stéphane Kossmann, le cinéaste Michel Alexandre et Laurent Gerra

Le couturier Nicolas Fafiotte et Laurent Bernardeau (Mercedes-Benz Lyon)

Le Couturier Max ChaoulChristelle Bardet, Nico (Lyon People) et Camille Vautier (Sofitel Lyon Bellecour)

Anna Aubert, Christian Lherm, chef des 3 Dômes et Roland Aubert

Eloïse Girault (Ego la Revue), Camille Vautier (Sofitel Lyon Bellecour), Matthieu Rochas (Since Studio) et Sophie Rochas (Printemps)

François Corteel (EDF), Christelle Bardet, Laurent Gerra et Maurice Fusier (France Info)

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Lyonpeople / Mars 201482

Jérôme Martel (WiSH Recrutement) et Laurent Chevalier (Caisse Primaire d’Assurance Maladie du Rhône)

08PEOPLE EVENTS

Inauguration du Parc d’activités GREENOPOLIS

Le Clos des lumières à Vaise

C’est sous un soleil radieux que Gérard Collomb a inauguré le nouveau parc d’activités Greenopolis aux côtés d’Alain Giordano, Maire du 9e, d’Yvan Patet, Président du Groupe em2c et de Jean-Pierre Raynal, Président de la SAS Cityzen et Président de Etche France. Grand chelem réussi pour cette opération de régénération urbaine. C’était l’un des sites industriels phares du quartier de Vaise sur lequel ont travaillé plus de 1000 ouvriers à la grande époque des Lampes Claude fabriquées ici. Le projet de reconversion gagné par le Groupe em2c et SUD Architectes devait combiner le respect du patrimoine industriel et son intégration économique et environnementale dans le tissu urbain. Lors de la grand-messe inaugurale conçue avec les agences De Comm’ et d’Esprit et Mondial Events et en déambulant parmi la cinquantaine d’entreprises désormais installées, les élus et les invités ont eu la satisfaction de constater que cet audacieux pari de mixité était gagné. Trois ans après la pose de la première pierre, ce sont près de 600 personnes qui ont investi les 21 000 m2 de ce village d’entreprises végétalisé. S’y côtoient aussi bien des activités tertiaires que des activités de négoce, d’industrie ou d’agroalimentaire. Le restaurant Culture Food est le point de rencontre convivial de cet ensemble respectueux de l’environnement. Avec un taux d’occupation qui avoisine déjà les 83%, les bâtiments rénovés ou construits seront vite remplis, d’où le lancement annoncé de nouvelles phases d’extension qui développeront 7 600 m2 supplémentaires.

Texte : Marc Polisson - Photos : Fabrice Schiff & Studiofly

L’architecte Bertrand de Lagarde (SUD Architectes) et Yvan Patet, Président du Groupe em2c

Visite de la délégation dans l’entreprise Siam Ringspann (Alain Giordano, David Kimelfeld, Françoise Pfister - Siam Ringspann - et Gérard Collomb)

Suite de la visite au cœur du parc

Gérard Collomb, Président du Grand Lyon

La visite se conclut par le centre de formation Arafdes représenté Bernard Lemaignan

Caroline Minaire (Lycée professionnel Martin Luther King), Marc Bourdon (Maison de l’emploi & de la formation de Lyon) et Monique Labaune (Pôle emploi Lyon Vaise)

Ronald Sannino, adjoint au maire du 9ème, Colette Ilunga, adjointe à l’insertion et Hubert Julien-Laferrière, Conseiller du 9ème délégué à la Coopération

Laurence Gouet (Aires d’Entreprises), Jean-Pierre Raynal (SAS Cityzen) et Souad Trabelsi (Groupe em2c)

Brigitte Rossignol (Calvim), Pierre Latil et Véronique Gravier (Sas Cityzen)

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Escale chez Cyclable représenté par Jean-Christophe Broggini Alain Giordano, maire du 9ème, Yvan Patet, Président du Groupe em2c, l’artiste Ana Fernandes, Gérard Collomb, Sénateur-Maire de Lyon et Jean-Pierre Raynal, président de la SAS Cityzen

Chrystel Granclément, Patricia Lyaudet, Stéphane Jullien, Verena Bhend et Emilie Harmand (Jones Lang LaSalle)

Franck Renaud, Laetitia Sago et Yvan Patet (Groupe em2c)

Sabine Bussière, Sadia Bedjguelal, Gaëtan Cacciatore et Marie-Paule Rochas (Pôle Formation Santé)

Anne-Sophie Condemine, Adjointe à l’Emploi, Jean-Luc Martinez, Adjoint au Maire de Décines, Bernard Rivalta, Président du Sytral et Karine Dognin-Sauze, Vice-présidente du Grand Lyon

Christina Adam (CGPME) et Max Brunel (Unéo)

Nathalie Thomas (Saint-Etienne Métropole) et Eolia Brun (Groupe em2c)

Michel Lefaou, Président de la SACVL, Blandine Reynaud (Ville de Lyon) et Léandre Borbon (Odelia Résidences)

Catherine Marty (Banque Palatine), René Gaucher (BPI France) et Valérie Chanut (Groupe em2c)

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Limonest

Vainqueur de la dernière édition de Masterchef, sur TF1, le Caladois Marc Boissieux est depuis l’objet de multiples sollicitations auxquelles il répond avec autant de modestie que de bonne humeur. Ainsi avait-il volontiers accepté de figurer parmi les jurés du deuxième Trophée des Gastronomes de Lyon organisé au château de Sans Souci à Limonest. Un concours de cuisine original opposant des équipes composées d’un cuisinier amateur assisté par le chef de son choix.

Le podium :1ere place / Laurence Labbé coachée par La Pyramide2eme place / Patrick Poyet coaché par Clovis Khoury (Maison Clovis)3eme place / Marie-Noelle Pedrini coachée par Cyril Marlard

Photos : val-fpg.com

Laurence Labbé (coachée par La Pyramide) et Marc Boissieux (Gagnant Masterchef 2013)

Danielle Pierrefeu (Présidente de l’Association Les Gastronomes de Lyon) entourée de sa fille et de ses petits enfants

CONCOURS DES GASTRONOMES de LYON Château de Sans Souci

Odile Mattei (France 3) et Jean-Jacques Billon (Les Gastronomes de Lyon)

Marie-Noelle Pedrini et son coach Cyril Marlard

Florence et Bernard Guyot (Champagne Marguerite Guyot)

Le docteur Antoine Hage et le notaire Jean-Louis Hennevin

Myriam Hennevin, le chef Arnaud Millet (Domaine de Clairefontaine) et Frédérique Filiot

David Boley et Chloé Comparet (L’Union Signé Vignerons)

Jérémy Ravier (Radisson Blu et L’Arc-en-ciel), Francis Da Silva (Champion de France de cuisine amateur 2013) et Clovis Khoury (Maison Clovis)

Françoise Petit (Lyon People), Catherine Descours (Château de Sans Souci), Danielle Pierrefeu et Odile Mattei (France 3)

La sommelière de l’Elleixir Géraldine Carret, le chef Laurent Bouvier, le sommelier MOF Fabrice Sommier, Benoît et Virginie Escoffier (Vinomedia)

Julien Le Guillou (Bistrot Jul), Marie-Noelle Pedrini (coachée par Cyril Marlard), Bruno Bluntzer (Maison Sibilia) et Françoise Petit (Lyon People)

Alain et Chantal Tholon, Sergio Peinetti (Soder Vintage Car), Michèle Artige-Dherbey et son époux Marc Dherbey (MDH Conseils)

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CARNETMONDAIN

Reportage complet sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Fêtes

Sacrée Régine !Régine Goinère, ce petit bout de femme énergique nous a quittés en février. Le « crabe » a fini par l’emporter malgré la lutte quotidienne qu’elle a menée contre la maladie avec son association Vivre Avec. C’est pour cette belle cause que de nombreuses personnalités ont joué les mannequins lors des défilés organisés par Carole Dufour. « Régine pensait toujours aux autres même aux pires moments de sa mala-die - nous avons beaucoup échangé, je l’aimais énormément » nous confie Martha Benson.

DisparitionsDans nos intentions de prière, la comtesse Adrien de Mauroy ; le père Alain Boy, ancien curé de la Rédemption ; Régine Goinère, présidente de l’association « Vivre Avec », le docteur Christian Chavrier ; Mademoiselle Marguerite Rousseau ; Madame Marthe Charrier-Bardel (photo), maman de notre ami Guy Bardel, que nous assurons de toute notre affection.

NominationsBERTRAND RUDIGOZ CHEZ DCB

Depuis le 10 février, DCB International a étoffé son équipe en recrutant Bertrand Rudigoz en qualité de Directeur des Programmes. Ce professionnel de l’immobilier de 41 ans va apporter ses 17 années d’expérience professionnelle du secteur de l’immobilier au promoteur lyonnais Didier Caudard-Breille.

Corps consulaireLE CANADA OUVRE UN CONSULAT À LYON

Le corps consulaire lyonnais enrichit sa représentativité internationale avec l’installation de Jean-Baptiste Le Jariel, avocat au barreau de Lyon, comme consul honoraire du Canada à Lyon. C’est l’ambassadeur du Canada, l’honorable Lawrence Cannon qui est venu l’installer très officiellement. La réception a eu lieu dans les salons du Hilton.

Pot de départNos petites sœurs Vérane et Élodie nous quittent pour de nouvelles aventures à la revue de presse du petit journal. En direct du Boudoir, leurs adieux qui ne sont que des au revoir. On vous aime mesdames !

Courir pour ellesINSCRIPTIONS BIENTÔT CLOSES…

A l’heure où nous bouclons, Sophie Moreau s’apprête à boucler ses listes (6700 colistières déjà enregistrées pour la course annuelle contre les cancers féminins). Il ne reste plus que 300 dossards disponibles ! Vite : www.courirpourelles.com !

Françoise Holder, présidente nationale de Force Femmes

Virginie Dolle (Raid Amazones), Michelle Philippon, et Raphaëlle Robert (Raid Amazones)

Philippe Hassel et Thomas Perrin (Apicil)Philippe Cochet, député-maire de Caluire et Michèle Turco (Avenir projet conseil)

Carole Dufour, déléguée régionale de Force Femmes et Nathalie Gateau (Apicil)

Thérèse Rabatel, adjointe à l’égalité des femmes et Isabelle David, secrétaire générale de la préfecture du Rhône

Force Femmes s’installe chez APICILL’antenne lyonnaise de Force Femmes créée en 2006 et dirigée par Carole Dufour accompagne des femmes de plus de 45 ans dans leur démarche de retour à l’emploi salarié ou de création d’entreprise. L’association qui avait démarré ses activités avec une dizaine de bénévoles en compte aujourd’hui une centaine. Ce sont aujourd’hui 200 nouvelles candidates qui sont accompagnées chaque année. 50% d’entre elles retrouvent une activité. Cette montée en puissance devait s’accompagner de la logistique adéquate, d’où la mise à disposition par Apicil du pavillon d’entrée de son siège social de Caluire. L’inauguration a eu lieu en présence de la présidente nationale de Force Femmes Françoise Holder et du directeur général adjoint du groupe Apicil Thomas Perrin. Mise à l’honneur au cours de la soirée, Michèle Philippon, la centième bénévole de l’association a expliqué son action : « On accompagne mais on assiste pas. On conduit vers l’autonomie des femmes de plus de 45 ans. » Quant à Thérèse Rabatel, adjointe à l’égalité hommes-femmes de Gérard Collomb, elle a salué l’engagement des bénévoles : « C’est parfois plus facile de faire un chèque que de donner du temps ! » Photographe : Fabrice Schiff & DR

Eric Florin, son épouse Florence (Progresens) et Béatrice Eyglunent Le Pavillon

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