lyon poche "colors of lyon"

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Guide des restaurants de cuisine du monde

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Page 1: Lyon Poche "Colors of lyon"

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Guide des restaurants “cuisine du monde”

lyonpoche . com

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Véranda chaufféePizzas et plats à emporter

Ouvert 7 jours sur 7de 9 h jusqu’à 1 h du matin

243, rue Marcel Mérieux - Lyon 7e

Tél. : 04 78 72 62 97

Page 3: Lyon Poche "Colors of lyon"

Ph. :

DR.

nant rouge 100 % Cabernet Sauvignon qui poussedans un climat continental. Goûtez-le !“Au pays du Sourire” - 14, rue Paul Verlaine - Villeurbanne. Tél. : 04 78 68 91 96.Ouv. tlj. midi et soir sf dimanche. Menus à partirde 7,60 € - jusqu’au menu gastronomique à 25 €.

“PALAIS DE CHINE” “Le Palais de Chine” propose fondue chinoise, gril-lade de bœuf à la coréenne, bœuf à la Singapour.Nous avons opté pour une omelette foo-yong, desœufs au soja, avec salade et carottes, des raviolisfrits de crevettes et poulets ainsi que des gambasà la sauce saté. Ouv. tlj. sauf lundi. 303, rue Duguesclin, à la limite des 3e et 7e. Tél. : 04 78 95 39 10.

“LE MANDARIN” Les murs tendus de tissus brodés rouges et unaquarium vertical peuplé de poissons disgracieuxdonnent le ton ; Nems dorés, potage aux raviolis,canard laqué, poulet aux noix de cajou ravissentles papilles : 2 menus rassurants à 12 € et 17 €font le succès du Mandarin et rendent la réserva-tion conseillée. 15, rue Lanterne, Lyon 1er. Tél. : 04 78 28 45 66.

Chinois

III

“AU PAYS DU SOURIRE”A VILLEURBANNE

La famille Hua exploite en toute discrétion ce restau-rant chinois de bonne facture. Cuisine épatante, ser-vice souriant et prix modestes, tels des raviolis chinoisà la vapeur, des beignets de crabe, une marmite decrevettes à la mangue empruntée à la cuisine thaï, descuisses de grenouille à la citronelle, un poulet aux noixde cajou ou un excellent filet de bœuf sychouanais.La Province de Xinjiang recèle un vignoble dénomméSuntime ! le plus étendu du continent... tel ce surpre-

-> Consulter également notre listing restos et services à domicile “exotique” pages 47 à 49.

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Hong

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(Kim)

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“HONG HA”“Hong Ha”, c’est d’abord la saga d'une famillevietnamienne qui s’est installée avec bonheurdans le Vieux Lyon, avec Kim aux manettes. Unecuisine ouverte – c’est rare – avec le plein debonnes odeurs pour quelques tables. Cuisses degrenouilles à la citronnelle, crevettes au basilic,nems, bo bun nem (rouleaux chauds avec bœuf),pâtes craquantes sont habilement préparés et servis.Tout est très bon et pas cher. Menus : à partir de 10 € (midi) à partir de 20 €(soir). Ouv. tlj. sauf di. soir et lu. - service jusqu’à 22 h 30.Hong Ha, 21 rue Saint-Jean - Lyon 5e.Tél : 04 78 42 18 92.

“MINH HUY”Madame Thti-Le-Vu mène le service à la baguette !Et quel service... digne des festins asiatiques deLucien Bodard. Un potage Hué épicé avec pâtes et viande - des crêpesde riz à la vapeur - une saucisse vietnamienne à lacitronnelle. Le bœuf au vinaigre justifie qu’on s’yattarde ! Un plat spectaculaire où le gourmet participe ; il s’agit de déposer agilement sur unefeuille de riz, carotte, concombre et navet avec unpetit morceau de salade et de menthe, d’y adjoindreun morceau de bœuf préalablement plongéquelques secondes dans un bouillon de viande, derouler le tout dans la feuille tel un nem. Un régalque l’on trempe dans une goûteuse sauce aux an-chois, une variante à la viande existe avec des

boulettes de poisson, enroulées autour d’un bâtonde citronnier. Goûteux aussi le “Che Ba Ba”, un mé-lange de manioc, patates douces et lait de coco, oule Bo La Lot, du bœuf grillé à la feuille de vigne.On peut se rafraîchir d’une bière Tsing Tao ou d’unhonnête Côtes de Provence rosé. Epatant vietna-mien ! Comptez 20 € par personne sans boissons. Ouv. tlj. midi et soir, y compris dimanche, sauflundi, 15, rue d’Aguesseau Lyon 7e.Tél : 04 78 72 19 79.

“DRAGON DU BONHEUR”Ce petit restaurant vietnamien est caché dans lecentre commercial Paris Store où vous pourrezdénicher condiments, piments et fruits exotiques,indispensables pour conserver un goût d’Asie à lamaison ! Zhang Linan réussit en toute simplicitéà faire le plein midi et soir d’un établissement bien dif-férent des désormais traditionnels buffets asiatiquesfourre-tout. Parce que c’est délicieux, fait minuteet pas cher. La carte est explicite : porc mijoté caramel ou à lasauce aigre, poulet croustillant sauce maison...Soupe de pâtes spéciales au bœuf saté - on l’ap-pelle pho - avec ou sans tripes, elle réunit les goûtsde l’oignon, de la coriandre, de la ciboulette et dela viande dans un bouillon parfumé... Un bœufLoc-lac comblera les appétits les plus costauds.Menus à partir de 8,80 € (midi), jusqu’à 16,70 €.Ouvert tlj. midi et soir sauf dimanche. 8-16, boulevard Joliot Curie, Vénissieux.Tél. : 04 78 09 93 27.

Vietnamien

IV

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- Ph

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.

“BLUE ELEPHANT”Le décor luxuriant dépayse ! Avec une végétationdigne de la rivière Kwaï, une fontaîne qui gazouilleet des serveurs en grande tenue, on pourrait secroire au Royaume de Siam. Ne manquent que lamoiteur de l’air et le bruit des tuk-tuks.Vous êtes pourtant à l’Hôtel Hilton (Cité Interna-tionale) et vous allez faire un excellent repas thaïlandais : potage piquant de crevettes à la citronnelle, beignets de poisson au curry, saladede vermicelles aux crevettes bien épicée, doradesauce aigre-doux (empruntée à la cuisine chi-noise), masaman d’agneau (un plat du sud de laThaïlande, de culture musulmane). Notre plat préféré, quoique très épicé, le “laab kai”est un émincé de volaille assaisonné à la citron-nelle, ingrédient vedette du restaurant, avecmenthe, ciboulette et épices. Le menu dégusta-tion permet de goûter une douzaine de spéciali-tés, c’est le meilleur choix qu’il faut faire au “BlueElephant”. Buvez un rosé “Côte de Provence Ramatuelle” ouune bière locale. Les petits malins réserveront une table le jeudisoir ou le vendredi midi pour profiter d’un buffetà volonté (comptez 40 € environ avec une bois-

son). La qualité est dans tous les cas au rendez-vous, même si elle a un prix ! Le “Blue Elephant”est l’un des restaurants du Hilton - vous ne serezpas déçu - mais l’addition reste conséquente. Menus : 28 € (midi) - 43 € - 55 €.Buffet à volonté (35 € je. soir - 29 € ve. midi).Ouv. tlj sf sa. midi et di. Service jusqu’à 22 h 30.70, quai Charles de Gaulle - Lyon 6e.Tél. : 04 78 17 50 00.

Thaïlandais

V

AUTRES RESTAURANTS THAILANDAIS• “Les Chats Siamois” : 8 tables, une vingtaine deplats dont un curry rouge hors catégorie. 4, petite rue des Feuillants - Lyon 1er.Tél. : 04 78 39 34 72.• “Du Côté de chez Xane” : Une célébrité du Passage Mercière, on y mange thaï et tard le soir,jusqu’à 23 h. 26, quai Saint-Antoine - Lyon 2e.Tél. : 04 78 37 93 51.• “Les Petits Siamois” : cuisine légère et raffinée. 16, rue Palais Grillet - Lyon 1er. Tél. : 04 78 42 16 16.• “Le Bangkok Royal” : la Thaïlande à 2 pas de laMairie du 1er. 40, rue Sergent Blandan - Lyon 1er.Tél. : 04 78 28 19 83.

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les ingrédients changent : basilic ou kaffin (une huilevolatile à fort goût de citronnelle). "Rivière Kwai"concocte des préparations irréprochables : soupe decrevettes à la citronnelle, salade de porc grillé épicé,poulet au curry vert, brochettes de poulet à la saucecacahuète, salade de papayes vertes, wok de seichesà la pâte de piment ou curry rouge de canard grillé.Riz thaï jasmin et fricassée de légumes royale sontproposés avec tous les plats. Les desserts sont sou-vent le parent pauvre de la cuisine du Royaume deSiam sauf ce fondant au chocolat au piment, tout àfait inédit. Il faut prendre d’assaut "Rivière Kwaï" !Comptez entre 20 et 30 €. Ouvert midi et soir sauf di.7, rue Chavanne Lyon 1er. Tél : 04 72 00 87 11.

“LA MAISON THAÏ”Un duo franco-thaïlandais est aux commande decette nouvelle adresse de la rue Masséna (1 and’existence). Pranee et Thawitch ont ouvert cetteambassade du Roi de Thaïlande dans un 6e arron-dissement aux rues étroites où un éléphant nepourrait se frayer un chemin ! L’ardoise du midi an-nonce un sauté de fruits de mer au basilic. Sinon,on trouve son bonheur dans un large choix desoupes ou de plats relevés au curry rouge ou vert.Goûtez le Ho Mok Pla (une papillote de poissoncuit à la vapeur, dans une feuille de bananier aveccurry et herbes thaï) ou des Saint-Jacques tou-jours au curry, dans une sauce noix de coco. Menus : 15 € (midi) - 24 € + carte.Ouv. tlj sauf sa. midi et dimanche. Service jusqu’à 22 h 30 et 23 h le week-end. 85, rue Masséna - Lyon 6e. Tél. : 04 78 24 85 45.

“LES CHATS SIAMOIS” C'est un minuscule restaurant, pas donné mais excellent, que ces “Chats Siamois”, rue des Feuil-lants. L'assortiment du jardinier, le magret de ca-nard façon thaï, poisson au curry rouge ou gambasau poivre exciteront votre palais et surtout votregourmandise. A partir de 10 € le midi, à la carte lesoir. Tél : 04 78 39 34 72.

“MAI THAI”C'est probablement l'un des meilleurs thaï de laville ! le couple belgo-thaï qui pilote cet établis-sement cultive la discrétion mais on apprécieraparticulièrement la qualité d'une cuisine enlevée :crevettes sautées aux légumes, soupe tom ka kai,Saint Jacques au poivre, et des curry à gogo qu'ilsfont venir de Thaïlande. Plats à emporter.Ouv tous les midis sauf samedi et dimanche,ouv le soir sauf me et di.199 , rue de Créqui - Lyon 3e. Tél. : 04 78 95 40 16.

Ph. :

Jean

-Louis

Mén

ard.

Thaïlandais

VI

“RIVIERE KWAI”RUE CHAVANNE

Dans la famille des petits restos thaïlandais, voici "Rivière Kwaï" ! La discrète rue Chavanne débute savie place d'Albon et abrite cette belle adresse dotéed'une petite terrasse sur le trottoir, pour dîner dans larue comme à Bangkok, aux beaux jours !Une salle de bistrot à la déco bricolo-orientale. Un ser-vice de charme avec Cinna qui ne laissera pas indiffé-rentes nos lectrices. Cuisiner est universel et soustoutes les latitudes, les hommes ont du goût, seuls

Cuisine d’Italie

Restaurant

Tartufo

Ouvert pour le déjeunerFermé samedi, dimanche

37, rue Sainte Hélène - Lyon 2e

Tél. 04 78 37 22 42

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“SAVEURS EXOTIQUES”A LA CROIX-ROUSSE

Quelques statuettes dorées, Ganesh, Vishnu ouShiva et les poissons de l’aquarium tropical jet-tent un regard bienveillant sur les convives ! Edilescroix-roussiens, noctambules ou tout simplementamateurs des spécialités de l’Inde du Sud s’atta-blent dans un restaurant baptisé “Saveurs Exo-tiques” (1, rue Villeneuve, Lyon 4e), tout unprogramme. Aujourd’hui c’est jour de fête en cui-sine car le personnel se régale d’un plat de requinen sauce ! Mais ce mets quasi-aphrodisiaque nesera pas servi en salle. Après un cocktail maisonfait de jus de mangue (le fruit national indien),goûtez les excellents samossas – un peu longs àvenir dans votre assiette car faits “minute” - cespetits pâtés de viande délicieusement parfumés.La carte propose de nombreuses spécialitéstrès épicées ou végétariennes. Des gambas cuitesen sauce, un byriani de légumes ou un agneau vin-daloo accompagné de galettes ou nan cheese. Siles plats sont souvent relevés, ils le doivent à unepréparation “maison” de piments et à la coriandrefraîche. Un sorbet à la mangue ou à l’ananas cal-meront les papilles. Difficile de sélectionner un vinavec ce type de cuisine, Romain Cana vousconseillera un Fleurie frais sinon abstenez-vous etsirotez un verre de thé ; les prix sont eux... trèsdoux ! Ouv. tous les jours midi et soir (sf mercredi).Tél. : 04 78 28 86 87.

“AZUR AFGHAN”A LA CROIX-ROUSSE

Impossible de se tromper ! Vous êtes bien en Af-ghanistan dans ce petit établissement discret (6, rue Villeneuve, Lyon 4e). Les cartes, les tapisseries, les tapis, le portrait duregretté commandant Massoud donnent tout desuite le ton. Comme chacun sait les joutes d’ani-maux, de la perdrix à la caille, passionnent les Af-ghans mais vous ne trouverez pas ces volatilesdans votre assiette car “Azur Afghan” privilégiel’agneau, le bœuf et le poulet. Les hôtes ont uneconception de l’accueil et un sens de l’hospitalitétout à fait plaisant. La cuisine n’est pas vraiment pimentée et l’ac-compagnement de base est une sauce au yo-ghourt servie à part dans un bol. Les plats sontaccompagnés de sabzi (des épinards mijotés auxpois cassés) ou de palao (le riz coloré afghan). Dessamossas végétariens ouvrent convenablementl’appétit sous la forme de deux délicieux feuilletésaux graines de soja et légumes. Des morceauxd’agneau mijotés, toujours avec pois cassés et oi-gnons constituent le doplaza, la spécialité du res-taurant. Le lassi mangue-banane tire le rideau d’un repaspas spécialement copieux mais très économique.Pour les amateurs, un thé afghan à la cardamonefacilitera la digestion.Ouv. tous les jours midi et soir (sf dimanche).Tél. : 04 78 39 66 19.

Inde-Afghanistan

VII

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DR

DES RESTAURANTSPLEINS DE SOLEIL !

Embarquement immédiat pour le départementde la Réunion ou Cuba ! On en sort le ventrechaud et le cerveau revigoré... avec un por-tefeuille raisonnablement entamé. Appréciableaprès les coûteuses fêtes de fin d’année !

“La Bodeguita Cubana” La rue de Cuire coupe la rue Callas - où vécut Frédéric Dard quelques années - sur le plateau dela Croix-Rousse, à deux pas de Monoprix ! On s’évade de ce quartier improbable en poussantla porte du “Bodeguita Cubana” ; très loin deslyonnaiseries et des brumes du 4e arrondissement,“c’est tout Cuba dans votre assiette, la barbe enmoins”, selon Hugo, le patron de l’établissement.Un mojito à l’apéro pour se téléporter à la Havanesans les barbudos... le décor privilégie le bois chaleureux : murs imitation palette, tables ouchaises “madera” et tableaux kitsch sur les murs. On n’ira pas jusqu’à dire que l’ambiance aurait pluà Hemingway mais tout nous rappelle Cuba,jusqu’au drapeau national qui sert de couver-ture aux menus.Ambiance salsa en cuisine oùl’on ne serait pas surpris qu’Alberto Romaysurgisse !Le midi, on se contentera d’un menu uniqueavec notamment une seiche assaisonnéecomme chez Fidel, c’est-à-dire forte engueule. Hugo, le maître des lieux, est, lui, chi-lien d’origine (demandez lui de vous choisir sesbouteilles), devenu un vieux routier de la cui-sine lyonnaise, notamment copain de DanielAncel...Le soir, goûtez au poisson mariné à l’huiled’olive et au citron vert, aux chaussons farcis au

ragoût de viande hâchée, au gâteau de crabesauce tomate ou à une intéressante tambouilled’haricots noirs avec sa cochonnaille. Mais le plat emblématique de cette “BodeguitaCubana” est un superbe sauté de gambas décor-tiquées aux épices douces et à la crème de coco. L’émincé de queue de bœuf mijoté, un “ropa vieja”dans le texte, n’est pas mal non plus ; des plats“pas bien de chez nous” à arroser avec une sélec-tion de “tinto” tel cet inédit Malbec. Les desserts sont bons pour la santé... saladed’ananas frais à la menthe, banane flambée au havana club avec sa glace vanille ou un gâteaucoco. Une adresse ensoleillée pour cet hiver, qui dénoteavec la grisaille lyonnaise.Menus 14,30 € (midi) - 23 € (soir) + carte.Ouv. tlj. midi et soir sf di. et lu.44, rue de Cuire, Lyon 4e. Tél. : 04 72 07 95 47.

“Aux amis de la Réunion”Une adresse discrète “logée” avenue Félix Faure,le patron Alix, un ancien militaire respire la joiede vivre... en métropole. D'ailleurs il ne marche pasdans sa salle, il déambule... il zouke presque ! Une tournée de ti punch, au sirop de vanille plusagréable qu'au sirop de canne, a vite fait de déri-der les convives et de les réchauffer ! La carte estcourte mais le chef ne veut faire que du frais etne peut guère préparer que 4-5 plats par jour...pour notre plus grand bonheur. Une assiette d'entrées éclaire sur la richesse de la cuisine de “l’Ile Bourbon” : achard, accras, samoussas, piments farcis ou bouchons ouvrent l'appétit. Puison attaque les choses sérieuses. Un rougail desaucisses fumées, un massalé de bœuf (la mêmeversion existe en cabri), un rougail de morue oumême un coq au vin à la créole (avec du gingembreet du piment didou !). Demandez le gratin dechouchous ! Le chef vous expliquera la différenceentre la christophine, le chouchou (c'est de l'ar-got) ou la chayote. En raccourci il s'agit du même légume ! Un gâteau de patates douces ou unetarte banane-chocolat sonneront la fin d'unrepas tout à fait déroutant mais bien agréable.Ouv. le midi en semaine et le soir sur réserva-tion.40, avenue Félix Faure Lyon 3e. Tél. : 04 78 60 13 22.

Outre-Mer

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

VIII

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mexicain ou des courgettes - très appréciées auMexique - insérées dans une tortilla souple avecoignon et fromage ; les crevettes (“camarones”)sont marinées dans une sauce épicée avec de lapulpe de tamarin (un fruit tropical en forme d'haricot).Les plats sont aussi dans le menu. Tortillas demaïs, recouvertes de mole et garnies de poulet etaccompagnées de haricots noirs. Poivrons farcisde bœuf avec fruits et raisins secs, recouverts denogada (une sauce au fromage de chèvre frais etnoix), un plat tricolore qui représente les couleursdu drapeau mexicain dont il ne manque que l'ai-gle central. Le Mexique est également trés mari-time et on goûtera la bacalao “à la veracruzana” :un cabillaud servi dans une sauce tomate enrichieet accompagnée de riz et de feuilles de cactus !

“Santa Celina”C'est maintenant à boire qu'il nous faut ! Carafed'eau très arty avec son citron qui lui donne du

goût, rosé chilien “Santa Ce-lina” (un Cabernet-Sauvignon)et “l'atole”, une boisson chaudeà la goyave et à la cannelle quel'on vend dans les rues deMexico ; elle accompagnera ungateau de mais avec crème à lavanille et au rhum, pas bourra-tif pour un sou ! Allez vite à “La Cazuela y de Te-quila” et parlez-en autour devous, c'est une adresse rare.

Patrick LöhrOuv. du ma. au sa. soir.

Menus : 18 - 25 € (et 10 € pour les enfants).4, rue de la Martinière - Lyon 2e.Tél. : 04 78 29 45 99.

Mexicain

IX

“LA CAZUELA Y DE TEQUILA”

Qui a dit que l'année du Mexique n'aurait pas lieu ?Sûrement pas les quelques privilégiés qui dégotent,chaque soir une table, dans la minuscule cazuela !Au 4, rue de la Martinière, dansun décor résolument kitsch avecsombrero, cactus et les “paper picado”, éléments de fête auMexique.Mais c'est avec votre repas préparé par Fernando dans unecuisine de poche, parfaitementtenue, que vous allez compren-dre ce que sont les recettes traditionnelles mexicaines ; ellesn’ont évidemment rien à voiravec les pâles copies des texmex.Il s’agit d’une cuisine plutôt riche, pimentée sansexcès et servie souvent tiède ; elle ne badine pasavec le maïs, le tamarin ou l'axiote (une épice appelée rocouyer en français) voire la cannelle. “Le mole” est la sauce mexicaine par excellence ;Fernando la prépare avec du cacao, des pimentset des ingrédients d'origine arabo-andalousecomme le sésame, les amandes, les noix, les raisinssecs et toujours la cannelle !

“Camarones”Fernando va vous chanter la carte des spécialités,les préparer et les faire servir par Guillaume, sonacolyte qui vous les explicitera ! Un parcours au-tant iniatique que ludique. On ne mange donc pasidiot ! Le pozole, un bouillon de piments, tomates,poulet effiloché avec des gros grains de mais

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LES ESCALES D’ICEOC’est un oasis coloré dans un quartier pas folichon !La très longue et quasi stalinienne avenue JeanJaurès traverse Gerland. Au 147, on pousse laporte d’Iceo comme on pousserait la porte d'unthéâtre de comedia dell’arte ! Alors rentrent en scène le pétillant Fiorello Colas-toti, infatigable et tonique (il revenait d'un voyage express à Rome...), sa charmante épouse Christianeet le fils Vincent surnommé “cent”, au sourire ravageur. Cela bouge au bar… doté d’une tabled’hôtes où l’on grignote et où nous avons dégus-ter un blanc d’Argentine Torrontes de la MaisonLurton. On peut même y manger en solo (on nereste jamais bien longtemps seul chez Iceo...). Le midi, le menu à 17,50 € change tous les jours :un choix d'entrées (verrine de fruits de mer et légumes, terrine ou salade de foie gras), de plats(boeuf braisé aux carottes comme on en trouveplus à Lyon, filet de lieu au beurre blanc ou pâtesaux fruits de mer) et un choix de 5 desserts.Mais on peut aussi naviguer dans la carte car Iceoc'est un peu un paquebot qui se balade en Médi-terranée et met en valeur quelques escales (c'estd'ailleurs le nom d’un menu à 24,50 € ou de laformule simplifiée à 19,50 € (entrée + plat ouplat et dessert). Et bel oecuménisme on peutchanger les entrées, les plats et les desserts entreles pays... Brick au thon, œuf, coriandre etpommes de terre (Maghreb), assiette de mezzeimpeccable (Grèce), papillote de Saint Pierre auxlégumes niçois et tapenade (Provence Sud) estouffade de porcelet aux herbes du maquis etvin de Santini (Corse) beignets de calamars à lagalicienne (Espagne) ou un tiramisu (Italien). On a zappé Gerland depuis longtemps ! Fiorellosait vendre sa carte des vins et n'hésite jamais à

lever le coude avec ses clients et ses potes de pas-sage (ce sont souvent les mêmes !). Des rouges deSicile, d'Espagne, du Chili ou d'Afrique du Sud “unSpier Pinotage” 2009, mais aussi un simple maisefficace Domaine Saint Marc 2009 (Côteaux duLyonnais) ou un Saint Péray 2006 de Jean-LucColombo. Plat du jour 10 € (entrée + plat) ou (plat + dessert)14 €, menus 17,50 € - 19,50 € - 24,50 €, menu enfant 9 €.Ouv tlj sauf di., service jusqu'à 23 h.Iceo - 147 av. Jean-Jaurès Lyon 7e.

UN NOUVEAU “MENDO”QUAI SAINT-ANTOINE

Venez découvrir en urgence le “noodle restaurant”,installé quai Saint Antoine à la place de “La Com-manderie des Antonins”.Jean-Yves Carpentier et Patrick Mehu viennentd'ouvrir un 2e Mendo (cela veut dire “Esprit despâtes” en japonais) dans un spot tout à la fois zenet grandiose (on peut servir 200 personnes àtable). Dépaysement garanti. Vous entrez par le 30 quai Saint Antoine, vous descendez quelquesmarches et découvrez un très beau lieu avec desniveaux différents et une cuisine ouverte, plusieurs espaces dont certains permettent à unepetite famille avec enfants d'être tranquille etmême un comptoir de vente à emporter avecaccès différent ! “Nous avons voulu dupliquer leconcept de notre 1er restaurant quai Augagneursans rien modifier, à part l'espace qui est deux foisplus vaste”, explique Jean-Yves Carpentier.On déguste les fameuses “noodle soupes” à basede nouilles japonaises (Soba, Udon, Somen,Ramen), des woks et des Dim Sum. On peut aussigoûter un sea food au saké ou un délicieux PatThaï bien épicé. Les kids ont leur menu Ninja � à 8 euros ! Tout a été pensé pour que tous s'y sen-tent bien et reviennent. Quand on remonte les marches, que l'on quitte ceMendo si dépaysant, on retrouve notre vieux quaide Saône et on a vraiment eu l'impression des'évader le temps d'un repas qui nous laisse l'es-tomac apaisé mais non alourdi. Ce type de restau-ration cartonne déjà, notamment auprès desfemmes qui plébiscitent cette restauration légère ;comme l'air du temps. A noter dans vos tablettesque "Mendo Augagneur" est ouvert 7 jours sur 7et qu'on peut s'y faire servir jusqu'à 23 h. BravoMendo !Tél. : 04 78 42 42 62.

Cuisine du monde

X

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Nabil

Boule

fkhad

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“LE HOGGAR”Après un apéro maison à base d’alcool de figues,siroté avec le sympathique patron Nabil Boulef-khad, nous nous sommes rués sur les zaaluk (ca-viar d’aubergines), la chorba (soupe algérienne), larafraîchissante salade mechouïa et sur une dérou-tante salade berbère à base de viande et d’œufs.Une lampée d’un excellent Boulaouane rouge etc’est reparti... Tajine de poulet avec citrons confits,d’agneau avec pruneaux et amandes ou les diffé-rents couscous ! On peut commander égalementdes pastillas ou un tajine à la lotte ! Ouv. tlj. sauf dimanche et lundi toute la journée. 55, cours Emile Zola, Villeurbanne. Tél. : 04 78 94 94 27.

“KSAR”Au n° 4 de la rue Grobon, une main de Fatima enheurtoir sert de sésame d’accès à cette nouvelleadresse -à mettre dans vos favoris- qui tutoie laplace des Terreaux. Jérôme Roye et Franck Pouilleont eu l’excellente idée de confier les fourneauxde leur nouveau restaurant à Houda (et Gaël), unecuisinière d’origine marocaine héritière d’un vraisavoir-faire familial où se mêlent avec bonheur, choixdu produit, patience d’élaboration et respect descuissons. Car ici l’on mijote, on dorlote, on chou-choute chaque plat avec un évident plaisir quitransparaît dans leur impeccable exécution.“Ksar” a fait le choix judicieux de se concentrersur les spécialités emblématiques du royaumechérifien : brioutas , pastillas , tajines (15 à 18 €)Couscous (14 à 22 €)... Ouv. le soir du me. au sa. de 19 h à minuit, sa.jusqu’à 0 h 30. Tél. : 04 78 91 19 82.

“LA MAMOUNIA”C’est probablement le plus beau décor marocainde Lyon. Tapis berbères, lustres en argent, fontainede Fès, nous transportent en voyage tout en res-tant dans le 1er arrondissement (angle rue de laBourse - rue du Bat d’Argent). La carte recèle des trésors de recettes : la pastilla depoulet aux amandes, le tajine berbère ou un pouletcitron. Les amateurs de couscous choisiront celui deb’tfaya ou le royal. Ouv. tlj. midi et soir.Menus 15,90 € (midi) - 24,90 € (soir).2, rue de la Bourse - Lyon 1er. Tél. : 04 78 28 68 44.

“LE NARGUILÉ GOURMAND”Goûtez aux plaisirs simples de la cuisine orientalecompliquée. Avec minutie et chaleur, le “NarguiléGourmand” s’applique à rendre ses convives heureux. Admirez la belle salle dotée de fresquesmurales orientales ; les spécialités tunisiennes etsyriennes caractérisent la cuisine du restaurant.Vous avez le choix entre houmous, falafel, mou-tabal ou maloubeb, mais aussi des couscous tuni-siens et un plateau fédérateur de pâtisseriesorientales. Menus 11 € (midi) - 19,50 € (soir).67, place Voltaire - Lyon 3e. Tél. : 04 72 60 92 65.

“ORANGE A LA CANNELLE”Empruntez la rue de Bourgogne, vous y déniche-rez “Orange à la Cannelle” à deux pas de la placeValmy et de sa fumeuse Médiathèque. Du maro-cain de premier ordre ! Tajine de kefta haricotsverts - kebab magdhour aux poivrons et aubergines -tajine d’agneau aux braisures de cajou et mirabelles -couscous d’ourika à l’orge, aux boulettes de bœuf,sauce au lait...Tout un programme ! Sans alcool. Lapastilla de poulet ou l’épaule d'agneau confite ausafran sont top ! Pour le dessert, piochez dans unbeau choix de crèmes glacées et sorbets : à la vio-lette, à la lavande ou à la cannelle, bien entendu !Le dessert maison est composé de segmentsd’orange parfumés à la cannelle et à la fleurd’oranger... une délicatesse orientale. Les patronsNawfal et Smahane Bennani sont aux petits soinspour leurs clients... On craque !Ouv tlj sauf sa. et di. 20 rue de Bourgogne - Lyon 9e. Tél. : 04 72 42 39 81.

Maghreb

XI

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“ALICANTE EL BARRIO”Dépaysement garanti dans ce restaurant espagnol.Un décor de bodega avec des affiches de corridas etdes portraits de matadors.Les plats sont “pleine forme” tels ces calamars etgambas à la plancha, la fideva (une paella au pois-son et aux pates)… L’Espagne dans une assiette !Certains soirs, l’ambiance est assurée par le son desguitares. On ne s’y ennuie jamais.Menus 23,60 € - 25,60 € + carte.Fermé dimanche et lundi.16, rue Saint-Georges - Lyon 5e.Tél. : 04 78 37 99 11.

“O CANTINHO DE PORTUGAL”

Une maison nichée dans l’improbable rue SaintJérôme à deux pas de la place Jean-Macé. Une cantine portugaise. Allez déjeuner ou dîner illico à “O Cantinho de Portugal”. Une adressediscrète mais qualitative. On peut s’attabler aurez-de-chaussée près du bar et des bouteilles ougrimper à l’étage, dans une salle avec parquets,murs gris, nappes blanches et un inattendu écranplat. Effet Ronaldo Coupe du Monde ? L’ambiance est en effet plus foot que fado, lesclients plus gouailleurs que mélancoliques et onressent tout de suite l'ambiance “resto d’habitués”.Surprise. Le restaurant est ouvert tous les jours(sauf lundi) de 11 h à 1 h du matin. A deux pas dela rue Chevreul, on croit rêver ! Retour aux nourritures terrestres. L’Espagne n’apas l’exclusivité des tapas, elles peuvent être lusi-taniennes ; au pays de Ronaldo, les tapas gagnentà être connues, voire à voyager : accras, beignetsde fruits de mer, gésiers, petites escalopes de porc

ou petits steaks de bœuf...On se régale. Les plats sont certes principaux mais surtout roboratifs. Poulpe cuit, riz aux fruits de mer, brochettes d'encornets, dorade grillée sur braise.On vous suggère aussi la morue maison, chair fon-dante, pas trop salée servie avec des joliespommes de terre. Derrière les énoncés naïfs de lacarte se cachent des propositions de qualité telsce “riz de poulet” ou des travers grillés de porc. On a bu un vin rouge qui titrait 13,5°, un Cartuxadont le nom est associé à des moines chartreuxdu Couvent de Santa Maria Scala Coeli à Evora.Les portugais sont très catholiques et gros pro-ducteurs de vins ! Pour le dessert, poire au vin de porto, crème brûléemaison ou un tiramisu version portugaise dont onaimerait bien chiper la recette. Les prix sont amicaux (30 €pour un repas plantu-reux) et les convives heureux. Bravo aux (jeunes) patrons Michel Leitao et LuisLuizes qui servent leurs clients... presque tendre-ment.Ouvert tlj. sauf lundi de 11 h à 1 h du matin.25, rue Saint Jérôme, Lyon 7e. Tél. : 04 72 73 22 69.

Patrick Löhr

Espagnol-Portugais

XII

Cuisine d’Italie

Restaurant

Tartufo

Ouvert pour le déjeunerFermé samedi, dimanche

37, rue Sainte Hélène - Lyon 2e

Tél. 04 78 37 22 42

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“TARTUFO” : RUE SAINTE-HÉLÈNE

La rue Sainte-Hélène démarre place Gailleton ;elle abrite le “Tartufo”, un restaurant italien debelle qualité. Décor légèrement surrané à dominante rougeavec quelques tableaux sur les murs. Le restaurant est ouvert exclusivement le midi ;un seul menu à 20,50 €, renouvelé chaque jouravec un triple choix pour le récital des entrées, desplats ou des desserts. En amuse-gueules, au barun morceau de culatello (en provenance de Zibello), le meilleur morceau de la cuisse de porc,désossé, séché puis conservé dans le vin blancsans sa couenne. Arrivée des entrées avec une double croustade(bruscetta) à la crème d’anchois ou au foie puisantipasti, toasts aux cèpes ou le classique mines-trone. Le lendemain, c’était un crumble potironcuit avec de la sauge et de la pancetta ou un cros-tini d’anchois, foies de volaille et romarin avec sonpain grillé. Puis un carpaccio de bœuf comme auHarry’s bar (celui de Venise), une épaule d’agneauà la sicilienne, cuite 6 h avec gros sel et pommesrissolées. Ou des pappardelle avec crème et speck(une variété de jambon fumé). Marco gouverne la maison avec un entrain de débutant et un charme tout italien (toutes lesfemmes du quartier lui font les yeux doux !). Tira-misu ou panacotta pour clore un repas de qualitéà prix abordable. Vin rouge des Pouilles ou Soaveblanc pour les amateurs. Réservation impérative !Menu à 20,50 €.Ouv. midi jusqu’à 14 h 30, sauf sa. et di. 37, rue Sainte-Hélène Lyon 2e. Tél. : 04 78 37 22 42.

“LA VILLA URBANA” : A DEUX PAS DU TNP

Rue Paul Verlaine, à deux pas du TNP, allez au 55 où“la Villa Urbana” ne désemplit pas. Voici la plus ac-crocheuse des cuisines italiennes, celle du Nord, deTurin la riche. Surprise avec le menu du midi qui planquebien son jeu à 13,80 €, charcuterie 100 % italiennedont un extraordinaire lard blanc servi avec du miel !Puis escalope de veau pizzaiola ou pizza Marghe-rita, poire Melba ou salade de fruits. Qui dit mieux ?C’est l’adresse cachée, celle que tout chroniqueurrêve de découvrir pour ses lecteurs... Toto et Catherine Li-Vigni viennent de reprendre cettemodeste pizzeria. Viva italia ! Toto jongle subtil...Avec ses aériennes pâtes de pizzas tel un jongleurd’assiettes au cirque. Avec Catherine, omniprésenteen salle, le mot accueil a trouvé son féminin. Demandez la “Végétarienne” avec tomates, moz-zarella, aubergines et courgettes. Puis, poivronsmarinés grillés au feu de bois, viande des Grisonsde Valtellina, gnocchis comme chez la Mamma...au pistou (basilic, pignons de pin et noix), pâtesaux truffes. Tout ce qui peut être tiré du produitest là. Mais avec Toto, c’est la totale : rigatoniallaNostromo, avec sauce tomate, piments de Sicileet crevettes flambées au cognac, agneau auxherbes, escalope de veau. Avec un Valpoticellarouge, Le Poiran, “ripano” pour les puristes.Mascarpone, Parmesan de 36 mois et Gorgonzolal'adorent. Encore une petite place pour le “Semi-freddo”, un biscuit amaretto et arty, avec copeauxde chocolat, glace, crème fraîche et chocolat. Allezà “Villa Urbana”, c’est pourtant le type d’adressesque l'on aimerait garder pour soi ! Prix modestes.Ouv. tlj sauf samedi midi et dimanche.55, rue Paul Verlaine - Villeurbanne.Tél. : 04 78 42 19 24.

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XIII

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Carlo

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“CHEZ CARLO”Cela fait 54 ans que cela dure… On pourrait direque le four à pizzas ne s’arrête jamais ! C’est laplus ancienne pizzeria de Lyon et elle a fait le bon-heur de plusieurs générations. Ses pizzas sont épo-nymes : “Carlo”, Romaine, Napolitaine… entreautres. Plus roboratifs : osso bucco, escalopes vénitienne ou milanaise. Le patron peut aussi fairedes pâtes aux truffes pour ses potes. On boit un verre de Valpolicella en écoutant Adriano Celentano ! Une adresse indémodable. Fermé di. soir et lu.22, rue Palais Grillet - Lyon 2e. Tél. : 04 78 42 05 79.

“PIZZA LATINO”Les soirs de matchs à Gerland, c’est de la folie !Comme si tous les tifosis du monde s’étaient donné rendez-vous à “Pizza Latino” ; c’est un in-contournable du quartier avec ses nombreusesspécialités italiennes et son service de pizzas àemporter. La terrasse fait le plein même en hiver !Animation garantie.243, rue Marcel Mérieux - Lyon 7e.Tél. : 04 78 72 62 97.

“NIENTE DI PIU” Quand une épicerie s’agrandit et devient restau-rant ! De vrais produits pour concocter une vraiecuisine transalpine dont l’assortiment d’antipastiet charcuterie qui a donné son nom au resto ; goûtez les raviolis à la truffe blanche. Ouv. du lu. au sa. (midi) + ve. et sa. soir.8, rue du Palais Grillet - Lyon 2e.Tél. : 04 78 92 94 84.

“PIAZZAPAPA”Une mécanique parfaitement huilée sert, 7 jourssur 7, carpaccios - tiramisu et piazeta banana.Allez jouer sur son site www.piazzapapashow.com,on peut gagner son repas avec un petit jeu trèsmarrant. Ouv. 7J/7.34, rue Tupin - Lyon 2e. Tél. : 04 72 40 02 99.

“LITTLE ITALY”C’est la dolce vita chez Vito et son épouse : décotop et romantique, ambiance familiale chaleu-reuse, une petite terrasse donne sur la place pourl’apéro. Commandez les antipasti, les linguini auxécrevisses, les canellonis à la sicilienne (farcis à lamortadelle) ou les polpettes siciliennes (boule deviande à la tomate). Nombreuses variétés de pizzas et l’un des meilleurs risottos de la ville. Ouv. tlj (sf di. et lu.)40, rue du Plat - Lyon 2e. Tél. : 04 72 77 52 15.

“LE POMPEI”Antonio et Franco sont aux manettes. Avec eux,on découvre la richesse de la cuisine italienne :Linguini ai funghi, calamars, escalope de veau mo-zarella, gnocchis, tagliatelle grandolfo, pannacottaet mousse au chocolat. Fermé di. et ma. soir. Menus : 12,50 € (midi) - 24 € (soir).275, cours Lafayette - Lyon 6e. Tél. : 04 78 52 07 56.

Italien

XIV

RIEN NE VAUT UN PRODUIT FRAIS !C‘EST POUR CELA QUE NOUS PRÉPARONSNOUS-MÊMES NOS SAUCES, PÂTES ET RAVIOLIS.NOUS LES PRODUISONS SUR PLACE DANS UNEPIÈCE VITRÉE APPELÉE “PASTA MANIFATTURA“.

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en France, l’accueil est moins chaleureux. Pour lesétrangers comme pour les autres, elle nécessite desheures de paperasse, d’attente et de navette entreles bureaux. Étudier en France ? Une vraie missioncommando, surtout quand on maîtrise mal le fran-çais. Leah, étudiante en lettres modernes venuede Louisiane, nous raconte : “L’université n’est pasassez organisée… Beaucoup d’étudiants étrangers queje connais, moi y compris, ont eu beaucoup de pro-blèmes. Parfois, tout est trop difficile à gérer seul,ici. Mais finalement, ça en vaut la peine”. Mais ne soyons pas mauvaises “langues“ ! Certainesorganisations sont chargées d’aider et d’accueillir cesnouveaux venus et jouent un rôle essentiel dansleur intégration. Par exemple, le CIEF propose coursde langue, animations culturelles et visites. La MAEVA(mission d’accueil des étudiants venus d’ailleurs)aide les expatriés venus à Lyon 2 en dehors du cadredes échanges. Le BOREAL, bureau d’orientation desétudiants étrangers accueillis à Lyon 1 a pour butd’aider à l’intégration de ces étudiants. Des coursde langue sont proposés, parfois animés par desétudiants. Un programme de parrainage permetégalement à ceux qui le désirent d’obtenir d’un“local” les conseils nécessaires à cette survie en mi-lieu hostile. Et ce ne sont que quelques exemples…L’intégration est également l’un des objectifs prin-cipaux de certaines associations. Par exemple, le“Café International“ de Lyon 2 a pour but deréunir et de faire se rencontrer étudiants françaiset étrangers. Les clubs de sport permettent aussi cebrassage, ainsi que la musique : grâce à l’orchestrede Lyon 3 où elle joue, Adriana rencontre chaquesemaine un très grand nombre d’expatriés.Voilà de quoi tordre le cou à la réputation de froideur des lyonnais et prouver que L’amitié n’apas de frontières.

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LYON, VILLE INTERNATIONALE

Cette année, plusieurs milliers d’étrangers ontchoisi de venir passer un ou deux semestres dans lesuniversités lyonnaises. Un nombre impressionnant,preuve du rayonnement étudiant de notre ville.Mais pourquoi la France ? Et pourquoi Lyon, cette“bourgade“ provinciale dont le million d’habitants nefait évidemment pas le poids face à des métro-poles comme Mexico, New-York ou Shanghaï…Parce que “j’adÔre le France” ? Parce que Parisc’est trop grand, trop cher ? Adriana, de Roumanie,nous éclaire : “Moi j’ai décidé de venir ici pour ré-apprendre le français. Quand j’étais petite, nousvivions à Montréal, mais j’ai tout oublié quand ona déménagé, je trouvais ça dommage“. Beaucoup,comme elle, viennent ici pour apprendre la languede Molière et le mode de vie français. Quant auchoix de Lyon, il est souvent fait pour éviter lafoule, le prix et les touristes de la capitale.Quoi qu’il en soit, Lyon a du succès et ses univer-sités ont la chance d’avoir un profil très interna-tional : au total, Lyon 3 a noué des partenariatsavec 57 pays, Lyon 2 avec 64 pays et accueille16,8 % d’étrangers, quant à l’université Lyon 1,elle accueille 12 % d’internationaux. Parmi eux,la plupart sont en échange pour un semestre, maiscertains font le choix de rester un an. D’autres, peunombreux, y accomplissent toute leur scolarité.

“Survivre” et s’intégrerMais une fois ici, l’adaptation n’est pas toujoursfacile. Il faut dire que les universités ne facilitentpas toujours la tâche ! Hind, élève à Science Po, apassé sa troisième année en échange à Vancouver.Là-bas, une “international house”, trois jours d’in-tégration, des réunions, des jeux, des déjeuners etdes soirées leur étaient réservés. Il faut l’admettre,

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VOYAGER LOCAL !Envie de manger, de boire, de parler étranger,d’écouter des musiques du monde, bref, de voya-ger local ? Profitez-en, Lyon propose un largeéventail de cafés, bars, associations qui permet-tent de partager des cultures diverses.Petit zoom sur deux haut lieux du multicultura-lisme lyonnais.

Le Sixième ContinentC’est en 1997 que Mohamed Sidrine a fait avecquelques copains le “pari fou“ de créer une maisondes cultures du monde, pour les mettre en valeur etpromouvoir leur diversité. Tout a commencé avec unfestival pluridisciplinaire qui a vite pris de l’am-pleur : “C’est le temps fort de l’année, aujourd’hui,plus de 100 bénévoles et 10 à 15 000 personnes yparticipent”. Sortez vos agendas : cette année ce seradu 22 mai au 2 juin. L’établissement a été créé en 2004, pour faire durertoute l’année cet esprit d’échange. Et pas n’importeoù ! Vers la Guillotière, LE quartier cosmopolite lyon-nais. L’entrée ne paie pas de mine, malgré les quelquespersonnes qui y rigolent. Mais une fois dedans, musique, chaleur ! Vient alors une longue suite dechoix : bière locale, chinoise ou togolaise ? Vin chilien ?Jus de fruit exotique ? Le bar à l’étage ou le sous-solmusical, où bœufs et concerts égaient les soirées? L’assoc’ propose aussi des expos, des cours dedanse du monde et des activités diverses. Elle fonc-tionne sur le principe du bénévolat, une trentaine àl’année. Et c’est la même chose pour nous : il fautadhérer à l’association pour pouvoir consommer. 2 € qu’on donne gracieusement aux serveur(se)s bénévoles, tous plus sympas les uns que les autres.De quoi réchauffer les cœurs fatigués de la solitudeet de l’uniformité urbaine.51, rue Saint-Michel - Lyon 7e. Tél. : 04 37 28 98 71.

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LA FIN DU “BOUT DU MONDE “On le regrette, le Café du Bout du Monde, basésur un principe similaire, vient de disparaître dupanorama lyonnais. Quelques années après lafermeture du café des Brotteaux, il a cédé début2012 son emplacement de la Croix-Rousse à unnouveau bar, le Dikkenek Café. Les membres de l’association ont décidé de se consacrer à d’autres projets. Pas de désespoir donc, il y auratoujours de nouvelles idées pour nous faire oublier les anciennes !

Le Ko To Po“Il n’est dans les rapports humains que communication,et cela se fait d’abord par les langues“, nous confieDenis, membre permanent de l’“Association milleet une langues“ qui gère depuis 12 ans le Ko To Po.Perché au-dessus des Terreaux, dans un local tout debois, de pierre, de livres et de chaleur, cet établissementa basé son idéologie sur le maintien de la diversité deslangues. Le but ? éviter que par leur appauvrissement,la pensée ne se formate. Et c’est une réussite! Plus de250 inscrits, 25 langues, des plus connues aux plusrares (comme le Wolof, le Serbe ou le Persan) et uneexigence : avoir des professeurs dont c’est la languenatale. Avis aux intéressés : une seconde sessiond’inscription a lieu en ce moment !Mais le Ko To Po, propose aussi un espace biblio-thèque multilingue, un bar international qui offredes produits du monde entier et autour duquel onpeut se rassembler lors des programmations du soir.Tous les mois, lors des concerts, activités et échangeslinguistiques mensuels, on peut accéder à l’universriche et divers que tente de préserver le Ko To Po etrencontrer expatriés, voyageurs et autres lyonnaisintéressés par les langues étrangères. Un beau pro-jet qui fait parler, et pas seulement de lui !14, rue Leynaud - Lyon 1er. Tél. : 04 72 07 75 49.

-> Lire également “Restaurants et cuisine du monde” cahier central et page 46.

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JOYEUX ANNIVERSAIREKARNAVAL HUMANITAIRE

Du 17 au 24 mars, sur le campus de la Doua, sousun chapiteau coloré, cette association de l’INSAorganisera son 20e festival. Vingt ans de jongleries,de babos et de musique, vingt ans de projets, deculture alternative, de spectacles divers, mais surtout, vingt ans de rencontres et d’humanitaire.Cette année encore, le programme sera riche dediversité. Seront proposés des journées d’art de larue, de jonglage, des débats, des concerts folk, africain, balkanique et des spectacles divers pourpetits et grands. Enfin, comme chaque année, undéfilé sera organisé avec la participation des écolesprimaires de Villeurbanne, le jeudi 22 mars. Sortezvos costumes d’astronaute, de canard, de Capi-taine Flamme ! Le thème sera “Passagers du ciel“.

Un festival local pour un projet international…Car le Karnaval, c’est aussi et surtout unprojet humanitaire. Ainsi, les fonds récol-tés lors de la semaine financent un pro-

jet de solidarité internationale. Enlien avec l’“AJS Burkina“ depuis2006, un projet “eau pour tous“ a

été mis en place. Son but ? Le forage de puits dans le village de Pella au Burkina-Faso, éloigné deprès de 10 km de toute source d’eau

pendant la saison sèche. Le pays serad’ailleurs présent lors de la soirée afro-reggae et lors du défilé, grâce aux marionnettes géantes des Grandes Personnes de Boromo.

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L’IRLANDE...Ce mois-ci, direction la pluie, le Nord, le froid, authéâtre des Marronniers. Et d’abord, les années 40,après la famine, sombre époque où les Irlandais seréconfortaient grâce à quelques pommes de terreet à des verres de whisky. Où l’écrivain et le sati-riste dublinois Flann O’Brien égayait les pluvieusesjournées des gaëliques de ses rubriques de l’IrishTimes et de ses œuvres. Où chacun, malgré la faimet la grisaille conservait l’esprit Irish, en chanson,avec recul, sans trop se prendre au sérieux. Spectacle multiforme, théâtre musical, “Le Pleure-Misère” nous fait revivre avec humour et musiquecette période troublée de l’histoire irlandaise,grâce aux œuvres de Flann O’Brien.Du 9 au 26 mars au théâtre des Marronniers.

... et le QuébecLa fin du mois mettra à l’honneur La Belle Provinceet nos cousins francophones, avec un mini-festivalquébécois. Du 28 au 30 mars, sept spectacles vien-dront égayer la scène du théâtre des Marronniers,saynètes ou pièces plus longues, reprise de contes,de classiques ou créations, les choix sont multiples.Leur point commun ? Être interprétés par des Qué-bécois. Cela est à relier à l’événement “Saguenayen 8 compagnies”, organisé conjointement par leThéâtre lyonnais des Asphodèles et par les TêtesHeureuses de Chicoutimi. Il réunira à Lyon, du 20au 31 mars, huit troupes venant des villes de Québec, Chicoutimi, Jonquière et La Baie. Cescompagnies animeront pendant quelques jours lethéâtre des Asphodèles puis investiront le Théâtredes Marronniers, l’un des partenaires principaux decet échange culturel.Du 21 au 23 mars au théâtre des Asphodèles. Du 28 au 30 mars au théâtre des Marronniers. Ma

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-> Lire également “Festival A Vaulx Jazz” page 9.

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AMBIANCE LATINO À LAMAISON DE LA DANSE

Il y aura de la danse, du soleil, de l’énergie ! Laissez-vous emporter par l’espíritu latino-americano qui habite la Maison de la Danse cemois-ci. Du 13 au 17 mars, la compagnie Danza Contem-poránea de Cuba vient présenter, pour la premièrefois en France, trois spectacles cubanos, qui mêlentdanse contemporaine et influences hispaniques,antillaises et africaines. D’abord, la création de RafaelBonachela, “Demo-n/Crazy”, puis celle de GeorgeCéspedes, “Mambo 3XXI”, et enfin la créationplus sensuelle de Jan Linkens, du nom de “Folia”.Trois moments envoûtants, ardents et hauts en cou-leurs, dirigés par Miguel Ángel Inglesias Ferrer etsoutenus par une vingtaine de danseurs.Projection du film “L’âge d’or du cinéma cubain”avant et après chaque représentation.

“Bailan Argentina !”À partir du 21 mars, direction le sud, avec la Com-pagnie argentine “Che… Malambô !” qui dansesans surprise le… malambô ! Ce spectacle avaitdéjà été présenté au Toboggan, où il avait eu unimmense succès. Sa nouvelle version occupe cettefois la scène de la Maison de la danse. Elle mêleavec force le Malambô, l’une des danses tradition-nelles du pays, originellement masculine, qui s’ins-pire de l’énergie de la pampa et de ses cavaliers etl’esprit de l’actuelle Buenos Aires. Les zapateadosargentins, les bombos (tambours), les corps suantet les ñanduceras (lassos) des gauchos habiterontla grande scène jusqu’au 25 mars. Une véritableinvitation au voyage.Projection du film “El rápido, bus de légende”avant et après chaque représentation.

FESTIVAL “LES NUITS DU LOUP”

Pour la troisième fois, lors du festival “Les Nuitsdu loup”, du 23 au 31 mars, la petite localité deMarcy l’étoile vous fera hurler de joie. L’édition2010 a permis à cette ville de 3 000 habitants degagner le Marianne d’or de la culture. Ce festivalgrand public a donc fait ses preuves et propose unevariété de shows à prix abordable. La programma-tion sera éclectique. Il y aura en particulier, parmid’autres spectacles plus locaux, quatre soirées cosmopolites :• Votre vieux CD de Django Reinhardt n’a qu’à biense tenir. Le groupe Klezmer Nova offrira le jeudi29 mars un voyage en Europe de l’Est, à la croiséedes musiques yiddish du début du siècle et de mé-lodies klezmer plus tardives. Beau programme pourcette soirée Jazz Yiddish.• Détour en Amérique, du côté afro-américain,avec ces deux genres traditionnels que sont le blueset le gospel. Lesamedi 24, Charles Pasi, artiste franco-italien, nous présentera un spectacle blues qui a faitla première partie de Jean-Louis Aubert au Zénithde Paris. Le vendredi 30, le groupe Gospel Soul nousfera redécouvrir les negro spirituals et le chant gospel.• Elle vous manque, cette chemise à carreaux, rangéeau placard depuis la sortie du dernier western ?Vous pourrez l’enfiler à nouveau le samedi 31, lorsde la dernière soirée du festival, pour le spectacleCountry qui sera présenté par le groupe provençalAlan Nash & les Country Riders.Et aussi : le 23 mars, soirée rock, le 25 à 15 h,spectacle pour enfant, à 18 h, classique vocal, le27, one woman show musical, le 28, chansonfrançaise, les samedis 24 et 31, animations sur laplace Lancelin.

36 -> Lire également “Festival A Vaulx Jazz” page 9.

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“TERRE ET CENDRES”Années 80, Afghanistan, Yassin est devenu sourdsuite à des bombardements soviétiques. Tout le village est mort et Dastaguir, son grand-père, doitl’emmener retrouver son père, de l’autre côté dela montagne, lui annoncer la terrible nouvelle. Deson côté, l’enfant ne sait pas qu’il a perdu l’ouïe.Pour lui, c’est le monde qui a perdu la voix. Réflexion sur la douleur, le deuil, la solitude, maiségalement sur l’Histoire, ce texte nous dessine uneimage simple et humaine de ce pays déchiré parles guerres. D’ailleurs l’auteur, Atiq Rahimi, est Afghan et a été témoin de ces évènements avantsa venue en France.C’est également l’occasion d’un défi artistique carl’histoire a déjà connu de nombreux supports. Tiréed’un roman sorti en 2000, adaptée en un film qui fut nominé au festival de Cannes en 2004, AtiqRahimi nous présente aujourd’hui une troisièmeversion de son œuvre : un livret d’opéra. Le com-positeur, Jérôme Combier, a tenté de retranscrire l’atmosphère du pays et de sa culture, car le texteoriginal est écrit en persan. Pari d’autant plus ambitieux que la musiquea c c o m p a g n e u n e histoire de surdité…Dans le cadre de la Biennale “Musiques enScène”.Du 10 au 21mars, au théâtrede la Croix-Rousse.

Pauline Iosti

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Atiq Rahimi - © DR.

6E BIENNALE MUSIQUES EN SCÈNE

Liberté, curiosité, modernité ! Telle est la devise dela Biennale Musiques en scène, qui animera ungrand nombre de salles de Lyon et de sa région du1er au 24 mars. Cette 6e biennale fêtera le 20e an-niversaire de Musiques en Scènes. Parmi les 67compositeurs venus de 19 pays différents, un seraparticulièrement célébré. En effet, pour l’occasion,l’invité d’honneur n’est autre que Michael Jarrell,compositeur suisse qui avait été le premier à occupercette position privilégiée en 1992. Nombre de sescréations occuperont le devant de la scène, de saplus connue, “Cassandre“, (opéra parlant écrit en1993, qui sera interprété par Fanny Ardant), à satoute nouvelle création, un concerto composépour le violoncelliste Jean-Guihen Queyras.

L’état SecondFil rouge de cette édition, le thème de l’“état second“donnera la parole à ces nouveaux compositeursqui font la musique actuelle. Ceux qui rejettentl’idée d’originalité et de création en faveur d’untravail sur le “stock“ musical préexistant, à l’exem-ple des DJ. Des compositions innovantes, parfoisexpérimentales, occuperont des lieux et des sup-ports variés, comme par exemple une expositionmusicale, des concerts, théâtres musicaux, opéras,petits déjeuners, ou encore l’originale “promenademusicale” qui nous fera visiter différents lieux de labiennale lors de la journée “Take-away”, le samedi17. Celle-ci traduit le désir des organisateurs derassembler un large public et d’impliquer l’ensemblede la ville dans ce projet. Enfin, cette biennale étendra son rayonnementdans diverses villes de la région (Villefranche,Saint-Etienne, Valence ou Vienne).

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“REBEL”-OTE POURÉCRANS MIXTES !

Pour la deuxième année consécutive, le festival “Ecransmixtes“ nous livre un témoignage du cinéma homo-sexuel, sur la mémoire des “LGBT“ (Lesbiennes, Gays,Bisexuels et Transgenres). L’édition de cette année sera basée sur le thème “Rebel/rebelle“ qui mettra àl’honneur les réalisateurs et les films inconventionnels.

Films, docs et expos...Le festival est divisé en quatres sections : d’abord unerétrospective sur John Walters, “pape du mauvaisgoût“ et père du cinéma gay. Puis une collection declassiques, avec par exemple “Victor Victoria“ ou“Scène de chasse en Bavière“. Ensuite, une série detrois documentaires inédits, fournis par le “point G“,centre de ressources GLBT de la Bibliothèque munici-pale qui seront diffusés aux bibliothèques de Part-Dieu et du 1er. Enfin, le thème de cette année, rebel/rebelle, qui présente l’œuvre de ces inconventionnels du cinéma.Un Club rebelle/rebel remplace d’ailleurs le ClubThéâtre du Lavoir public du 1er arrondissement, pendant la durée du festival, pour que tous les partici-pants puissent se rassembler, partager, assister à desprojections off, etc.Au total, on pourra assister à huit films, auxquelss’ajoutent six courts-métrages, des documentaireset deux expositions, “Désirs des uns, corps de l’autre“de Christophe Seyve, à la Galerie Second jour et “Statuaire“ de Karl Lakolak, au Lavoir public du 1er.Les films seront diffusés au Comoedia, au CNP Terreaux et à l’Institut Lumière. Certains seront suivisde rencontres : au total, dix invités seront présentslors des projections et des vernissages. Du 8 au 13 mars 2012.

Pauline Iosti

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CINÉMA IBÉRIQUE ET LATINO-AMÉRICAIN

Une fois encore, place à la culture hispano et lusophoneau Zola de Villeurbanne ! Pour ces 28es Reflets,trois visions seront mises à l’honneur dans la sélec-tion des 34 films faite pour 2012. Le premier,“Ellas“, portera sur les femmes sud-américaines etleurs vies souvent difficiles. Le second sera davan-tage documentaire et présentera une série de “Re-gards d’enfants“. Enfin, le dernier “Mémoiresd’histoire” portera sur le passé troublé de cespays, tout particulièrement de l’Espagne. Le festival débutera avec une avant-première espa-gnole, “Eva”, film de science-fiction de Kike Maillo,racontant l’histoire d’Alex, ingénieur en robotiquequi choisit pour modèle de son futur androïde sajeune nièce, Eva. La découverte se poursuivra toutau long de la semaine avec des films de différentesnationalités, dont douze inédits, et six avant-pre-mières, le tout en version originale (sous-titrée). Au-delà des trois thématiques, l’accent sera missur différents pays, avec en particulier des soiréesPortugal, Mexique, ou Brésil. Une soirée sera éga-lement consacrée à l’acteur Sergio Pangaro, avec lefilm inédit “Moacir“, qui mêle fiction biographiqueet documentaire et “L’Artiste“, histoire d’un infirmierqui devient célèbre grâce aux œuvres qu’il vole à un deses patients autistes.Au programme également, autour du festival lui-même, des concerts et des rencontres musicales(los “momentos“ y los “minutos piquantes“), ciné-matographiques, des documentaires, des expo-sitions… Il y aura enfin une belle occasion de fairela fiesta lors de la soirée de clôture “100 % Brazil”,le 28 mars à 20 h au CCVA de Villeurbanne : capoeira, percussions et musique seront de la partie !Du 14 au 28 mars.

38 -> Lire également “Les sorties cinéma” pages 4 et 5 et consultez lyonpoche.com.

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LE TOUR DU MONDEDANS VOTRE CABAS

La mondialisation, malgré ses effets néfastes etpervers, offre quelques avantages dans notre assiette. Il y a 100 ans, une orange était un pro-duit exotique et le brocoli un parfait inconnu…Aujourd’hui non seulement on est habitué à lesdéguster mais on va même les chercher chez desmarchands du cru…

Couleur localeDans le quartier chinois, situé à quelques pas de laplace du Pont (alias place Gabriel Péri pour ceuxqui ne sont pas de Lyon…), entre le cours Gam-betta et la rue de Marseille (métro Guillotière), ontrouve un grand nombre de restaurants “chinois”(en fait souvent tenus par des Vietnamiens…), ainsique divers commerces, des épiceries, des magasinsde vêtements (par exemple, Vêtements Terre d’Asie,5, rue de Marseille ou Le printemps de Hui Huy, 7,rue Pasteur) et même une bijouterie asiatique,Kim Phung, 3, rue de Marseille, sans parler desagences de voyage spécialisées dans la liaisonavec l’Extrême-Orient (Eurasie Travel au coin dela rue de Marseille et de la rue d’Aguesseau, ouMekong Evasion juste en face). Si l’on croise dans les boutiques de nombreuxasiatiques, si l’on y entend parler des idiomesfranchement exotiques, le lyonnais standard (le“nez pointu” comme on dit, paraît-il, au bord de lamer de Chine), n’est jamais exclu ou mal à l’aise :on s’adresse à lui dans sa langue et l’on ne rechigne pas à lui fournir les explications qu’il dé-sire. Car les sujets de perplexité ne manquent pas. Par exemple, pourquoi trouve-t-on juste en facede l’entrée de l’épicerie Hiep Hung, Asie Marché,5, rue Passet, un petit autel doré et rouge, avec des

bâtonnets d’encens, quelques fruits et du vin (?)dans des petits bols ? Il est destiné au culte desancêtres dont le nom est inscrit sur une plaquetteet qui reçoivent ainsi des offrandes parmi les-quelles ces étranges billets, émis par la banque del’enfer - Hell Bank - (qu’on peut acheter dans lemagasin pour un prix très modique). On y trouveaussi des épices très variées, des dizaines de sortesde nouilles et de riz et une boucherie aux prixcompétitifs. Avec un peu d’attention, on trouve desautels semblables à celui-là dans toutes les boutiquesdu quartier. A l’épicerie Phnom Phen, rue Passet,beaucoup de fruits exotiques dont on nous a dit qu’ilsétaient maintenant cultivés en Europe et un rayontrès riche de surgelés, tout au fond du magasin.Un peu plus haut dans la rue Passet, le Supermar-ché Asie offre un grand assortiment de produitscuisinés (raviolis, bouchées à la vapeur, canards laqués, œufs dits de 1 000 ans ! ), des légumesfrais et des sucreries étranges comme les gâteauxBai Toey, verts vif, ou des bonbons au goût surpre-nant, sans oublier les classiques - et succulents –gingembre ou kumquats confits…Moins poétique mais approvisionné en grandesquantités, l’hypermarché Paris Store, 8-16 boule-vard Joliot Curie à Vénissieux, propose du riz ensacs de 50 kilos, du piment au litre et de la bièrechinoise de diverses marques (on trouve même dela Flag, célèbre dans toute l’Afrique !). Il est fré-quenté en particulier par les restaurateurs asia-tiques de l’agglomération (attention bizarrerie : ilferme entre 13 h et 14 h 30…)Si grande soit-elle, la Chine n’est pas tout l’Ex-trême-Orient. On aura garde d’oublier le Japon,d’autant plus que l’Empire du Soleil Levant, encore très discret à Lyon il y a une quinzaine d’an-nées, affiche aujourd’hui partout des épiceries etsurtout des restaurants devenus très branchés.Pour trouver des produits made in Japan, on peutse rendre 21, avenue Félix Faure (3e) à l’épicerieKimchi. Dans cette minuscule boutique, on peutacheter des nouilles japonaises, au sarrasin ou authé vert, “qu’il ne faut surtout pas faire tropcuire… 4 minutes maximum, puis vous les passezsous l’eau froide pour arrêter la cuisson”, vous recommande la vendeuse attentive. On y trouveaussi des conserves, des boissons, des surgelés etmême de menus objets artisanaux. Une excel-lente adresse.Au 13 rue de Marseille, le Palais Printempsconfectionne des spécialités chinoises et japo-naises à emporter.

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39-> Lire également “Restaurants et cuisine du monde” cahier central et page 46.

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La route de la soie et des épices

Pour réaliser vous-même des plats indiens, adressez-vous au Madras Bazar, 5, rue Sébastien Gryphe, unpeu plus loin dans le quartier de la Guille (Lyon 7e)dont les commerçants des diverses origines se sontréparti les rues et pâtés de maison. Dans cette“alimentation générale exotique”, on trouve detout, des produits d’importation de l’Inde, du Pa-kistan et de Ceylan à ceux d’Afrique, d’Outremer, del’Ile Maurice, de Thaïlande, de Chine et de la Réunion :c’est eux qui le disent ! Cela nous rappelle qu’unebonne partie du commerce de l’Afrique est faitepar des Indiens. La clientèle, d’ailleurs, se répartitéquitablement entre Africains et Indiens. Commepromis, on trouve des chutneys et currys, maisaussi d’innombrables épices et aides culinaires, dela “poudre de crevettes fumées et séchées”, plusieurssortes de farines de manioc, en poudre, en pâte,de différentes provenances, des légumes étrangeset des herbes inconnues, et une très grande va-riété de poissons surgelés, des plus classiques auxplus exotiques (poissons chats par exemple). Depuis peu, on trouve à Lyon plusieurs boutiquesde vêtements indiens, dont le Sari Palace qui gèredeux magasins dans ce même quartier, 17, coursGambetta et 55, rue de la Guillotière. Juste à côté,19 cours Gambetta, le Bombay Fashion proposeses vêtements non seulement à la vente maisaussi à la location. Utile en période de fêtes, pourdes mariages, ou pour se déguiser en maharadjah !Suivons les exodes indiens et rendons-nous unmoment à la Réunion dont ils ont profondémentet durablement marqué la cuisine. Nous voici à laCroix-Rousse où la cuisinière chinoise originairede Madagascar qui officie aux Mascareignes illus-tre bien ces métissages et ces rencontres dans son

magasin-traiteur réunionnais situé 16, rue d’Aus-terlitz dans le 4e. Elle prépare à longueur de jour-née une foule de petits plats de cette région etfranchir le seuil de sa petite boutique qui mon-trait sa cuisine bien avant que ce soit la modevous réveille les papilles instantanément ! Amateursde samossas, de currys verts, de “caca-pigeon” etautres curiosités, courez-y. Un peu plus bas, au pieddes pentes, le magasin Amitié, autrefois réservé auxspécialités réunionnaises et asiatiques, se tourneaujourd’hui de plus en plus vers une clientèle africainequi vient y chercher ignames et bananes plantain.

Henné, poufs et baklavasSi la Réunion n’est pas loin de l’Afrique, à Lyon,l’Afrique n’est pas loin de l’Asie. Si, nous l’avonsvu, le quartier chinois se trouve vers la place duPont, entre la rue de Marseille et le Rhône, le quar-tier nord africain se situe de l’autre côté de laplace, dans un espace délimité par les rues PaulBert, Villeroy et le Cours de la Liberté, alors quel’Afrique noire se rencontre de l’autre côté duCours Gambetta, tout au début de la grande ruede la Guillotière. Ces territoires cependant ne sontpas exclusifs ! Le quartier nord africain est particulièrementanimé pendant le week end : une foule affairée sepresse sur la place du Pont, au pied du CLIP, un im-meuble de bureaux ultra-moderne construit sousMichel Noir à la place du célèbre Prisunic autrefoisemblématique du quartier. Un marché informelpermet d’échanger des vêtements d’occasion,d’acquérir des cigarettes à l’unité et autres objetsd’occasion. La foule se presse aussi dans les maga-sins des rues avoisinantes, Moncey, Villeroy et PaulBert. On y trouve force pâtisseries orientales, parexemple à la pâtisserie El Gouhl (6, rue Paul Bert)entre boucheries hallal, bijouteries, marchands detissus et de vêtements orientaux, avec, en particu-lier toute une série de boutiques de robes de ma-riées à l’occidentale ou à l’orientale, des coiffeurs,des librairies et des disquaires diffusant les pro-ductions du Maghreb, des boutiques d’artisanat etde meubles (citons la Maison Orientale rue Villeroyqui propose des poufs et de très nombreux tapis).On notera un hammam “Dar al Muslim”, alterna-tivement ouvert aux femmes, puis aux hommes(ceux-ci, moins familiers que leurs sœurs de ces lieux,n’ont droit qu’à deux plages horaires tardives, lesvendredi et dimanche de 18 h 30 à 22 h !). Voustrouverez d’autres hammam en maints endroits dela ville, aux Terreaux notamment ou à Villeurbanne(Hammam des Emeraudes aux Charpennes).

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Toute la MéditerranéeMais le plus beau magasin du quartier, qui est sansdoute la plus belle épicerie orientale de la ville, estsans conteste Bahadourian, maison fondée en1929, qui a même donné son nom à la Place quel’on a récemment aménagée. Bahadourian, c’estle temple des produits d’orient, le carrefour destrésors de toute la Méditerranée, le rendez-vousde tous les Lyonnais originaires ou amoureux de laMare Nostrum. On y trouve absolument tout : desépices au détail, des fruits secs et confits, des légumesinhabituels (des lentilles corail aux gombos en boîte)et de multiples préparations, du caviar d’auberginesau tarama maison, des dizaines de variétés d’olives,une cinquantaine de fromages différents, des gâteaux (ah ! les baklavas de Bahadourian !), etpuis des vins et alcools de tous les pays du monde,de la grappa au brandy arménien, en provenanced’Italie, Espagne, Maroc, Tunisie, Chypre, Grèce, Arménie, Chili, Argentine et même des vins françaisréputés. On sait que Bahadourian a maintenantune annexe luxueuse aux Halles Paul Bocuse,mais le vrai Bahadourian reste celui de la rue Mon-cey avec son décor vieillot, la famille juchée surun piédestal, derrière la caisse, surveillant le bonfonctionnement du magasin et sa foule bigarréeoù chacun se sent chez lui, de la mamma italiennequi vient acheter son huile d’olive au vieux mon-sieur algérien qui choisit les épices pour le cous-cous… Devant la boutique, sur les trottoirs de larue Villeroy, des petits marchands vendent desbouquets d’herbes fraîches, persil, coriandre (ap-pelée aussi persil arabe) et menthe, des fruits secs,notamment des dattes et, pendant le ramadan, desgâteaux et des crêpes, des beignets et sucreries…Dans le même ordre d’idées, une nouvelle boutiquetraiteur, le Sassoum, s’est ouverte 88 cours EmileZola à Villeurbanne (04 72 169 169). Fort d’uneexistence de 30 ans à Valence, ce cuisinier préparedes plats libano-arméniens tous plus appétissantsles uns que les autres. Si tout le monde connaît lehommos ou le tarama, savez-vous ce qu’est le tarator ? un blanc de poulet à la crème de sésame…ou le lahmadjim ? une pizza arménienne à basede bœuf ! Si vous voulez compléter votre cultureet découvrir ce que sont le sou bereg ou la bomba,ou encore le soudjouk…D’autres épiceries arabes existent évidemment endehors de ce quartier. On en trouve partout dansle centre-ville, ouvertes à toute heure du jour etsurtout – de la nuit, bien commodes pour les dé-pannages de dernière minute.

Couleurs d’AfriqueS’il n’y a pas à proprement parler de quartier “noir”à Lyon, on rencontre beaucoup d’Africains dans lequartier de la Guille, et notamment rue SébastienGryphe. Ils y fréquentent de nombreux coiffeurs quiréalisent défrisage et tresses africaines (par exempleAfro Look Coiffure au 26 rue de la Guillotière), desmarchands de cosmétiques (non loin du MadrasBazar qui s’est taillé une réputation dans les spécialités de produits défrisants ou éclaircissants,citons Lyon Afro Cosmétiques, 47 rue de laGuillotière) à la clientèle presque exclusivementafricaine. Autres boutiques de cosmétiques dansle même quartier : Karité Nature, 67 bis rue deMarseille et Le Palais exotique, au 4 de la même rue.Un peu plus loin, le Comptoir Euro-Afrique de distri-bution vend tout un bric à brac d’objets décoratifset de quincaillerie mêlés au 27 rue de Marseille tandis que le Cléopatra n’a pas volé son titre de“Bazar égyptien”. Côté mode et confection, on dé-nichera des pièces de tissus africains chez Bibi Tex-tiles, 20 gde rue de la Guillotière (04 37 28 02 37).Toujours dans la même grande rue, au 42, l’impec-cable et accueillant primeurs Fruits et légumes(04 78 72 86 16) présente sur son étal d’excellentsproduits exotiques …Vous cherchez des produits de Côte d’Ivoire ? AzaBoutique, 4, rue Dansart, propose toutes sortes detubercules, ignames, manioc, patates douces et lesmêmes produits pilés sous le nom de foutou (oufutu ou foufou…), des sachets d’épices sans nom,des surgelés insolites comme de la poule fumée,des poissons exotiques, une belle collection debières fraîches africaines (mais aussi de la Guiness). Le plus grand fournisseur des cuisines africainesdemeure pourtant le Madras Bazar déjà évoquélors de notre incursion en Inde…

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Pour l’artisanat africain, on se rendra plutôt ducôté des pentes et des Terreaux : Montée de lagrande côte, au 88, le petit magasin Peuple et mu-sique propose des statues, bijoux, petits meubles etinstruments de musique. Plus chic, Trib’Art Galerieoffre toute une collection intéressante d’art africain.Pour un peu on se croirait au Musée des Arts premiersdu quai Branly (en plus petit, quand même !). L’ou-verture en semble irrégulière et il est conseillé deprendre rendez-vous : www.trib-art-galerie.comou 06 86 77 53 38. Il n’est pas toujours nécessaired’aller très loin pour se dépayser le palais et nosvoisins européens, surtout il est vrai ceux du sud,rivalisent avec nos talents gastronomiques. Acommencer par les plus doués, les Italiens.

Viva la pastaLes relations entre Lyon et l’Italie sont ancienneset fécondes : n’est-ce pas, d’ailleurs, un légionnaireromain, Munatus Plancus, qui a fondé Lugdunum,l’ancêtre de notre ville ? Au Moyen-Age, ce sont les liens avec les puissantscommerçants-banquiers de l’Italie du Nord qui firent la fortune de Lyon, la gloire de ses foires etla beauté de ses bâtiments (nombre de joyaux duquartier St Jean furent édifiés pour des famillesitaliennes).Au XIXe et au début du XXe siècle, des centainesd’immigrés transalpins affluent vers la métropolelyonnaise à laquelle ils fournissent une partie de lamain d’œuvre que réclamaient l’industrie nais-sante et le bâtiment : que serait le bâti de la rivegauche du Rhône sans le travail des maçons ita-liens ? Les liens des Lyonnais d’origine italienneavec la péninsule restent forts. Mais les Lyonnaisvenus d’Italie sont si bien intégrés qu’il n’est pastrès facile de repérer la trace de cette migration.

Pour ce faire cependant, on ira à la Villa dei Cesari,31, rue Léon Blum, à proximité de la place Grand-clément à Villeurbanne. L’enseigne note : “restaurantitalien / épicerie fine”… La boutique ne paye pasde mine mais on y trouve d’excellents produitsitaliens, charcuteries, pâtes fraîches et sèches, vinset d’excellentes sauces pour accommoder la“pasta”. On peut y acheter, par exemple, de l’en-cre de seiche pour accommoder… les pâtes et leriz ou cuisiner les calamars. La maison fait aussirestaurant : au fond de l’échoppe, quelques tablesattendent les amateurs de vraies spécialités ita-liennes. Toute la famille se presse en cuisine (ap-parente) et en salle pour le plaisir des hôtes etl’ambiance est ultra sympathique. Même principechez le traiteur restaurant Pasta Lunaà la Croix Rousse,4, rue du Mail (04 78 39 56 19), où l’on dégusteune cuisine raffinée et populaire à la fois, uneadresse à retenir même si l’ancienne propriétairequi en avait assuré la renommée à force de petitsplats mitonnés comme à la maison a cédé la main…Ainsi que chez Ça Cantina, une petite épicerie-traiteur très italienne dont la patronne très sym-pathique propose vins, huiles et spécialités italiennesdont une partie sortent de sa propre cuisine…Pour acheter des produits italiens, on peuts’adresser au supermarché Cofi-Cash, avenueRoger Salengro à Villeurbanne, à côté de la placeWilson. Dans un décor moderne et fonctionnel, ontrouve toutes sortes de variétés de pâtes sècheset fraîches, d’innombrables sauces et vins de toutela péninsule (il faut goûter leur Lambrusco, un vinrouge pétillant délicieux quand il est “secco”), desfromages, des alcools typiques (de la grappa au limoncello) et toutes sortes d’antipasti à se damner !

Des tapas pour rêver des Ramblas

Nombreux sont les Ibériques à Lyon, mais, commeles Italiens, on les remarque à peine : bien intégrésils n’attirent pas l’attention, sauf quand ils se retrouvent en groupe à l’occasion de fêtes reli-gieuses ou familiales. Il n’en sont pas moins nom-breux à fréquenter les épiceries de leur pays,comme par exemple les deux boutiques espa-gnoles Plaza del Sol, situées 33, cours Emile Zola(04 78 93 95 04) à Villeurbanne et 41, rue Schmitt(04 72 41 89 93), à proximité du Cours Charle-magne, près de l’église Sainte Blandine, derrièreles voûtes de Perrache (cette dernière fait aussioffice de restaurant depuis peu ; détail pitto-resque : on peut acheter dans l’épicerie le vin

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qu’on dégustera dans la partie restaurant moyennantun modeste droit de bouchon de 1 euro). Ces deuxpetites boutiques accueillantes proposent de lacharcuterie (il faut goûter la sobresade, sorte derillettes au piment qu’on tartine sur du pain àl’apéro ou même, si l’on en croit les gens du cru,au petit déjeuner…), des fromages et de très nom-breuses préparations de poissons et de fruits demer en boîte pour les tapas, des légumes secs(dont de magnifiques haricots blancs géants), desdouceurs (ah ! le touron !), des vins très variés etsouvent fort intéressants (pour un soir de fête onpeut goûter un Marques de Riscal, un Rioja trèsdistingué…). On y est accueilli comme en famillemême si l’on parle français !A Villeurbanne, au pied des Gratte ciel, un autremagasin, Don Miguel, 137, cours Emile Zola (04 78 03 90 10), propose des spécialités espa-gnoles et portugaises. Là encore, les produits sontvariés et appétissants, l’accueil agréable.Pour les produits portugais, l’idéal est de s’adresserau Supermercado Portugal, 29 rue Casimir Périer,dans le 2e arrondissement, face à l’ex-marchégare. Dès l’entrée, on est saisi par une odeur demorue car, bien sûr, ce produit chéri des Lusita-niens est la raison d’être de la boutique. On ytrouve la morue sous toutes ses formes, en pièceentière ou en filets, fraîche ou surgelée, salée oudessalée. Mais les autres rayons ne sont pas à négliger pour autant : tout plein de variétés dechorizos, des surgelés (encore de la morue, maispas que), des vins de toutes les couleurs (en par-ticulier le vinho verde qui peut être blanc ou rougemais avec un caractère très particulier, faible teneuralcool mais fort en fruit) et des portos pour tousles goûts et toutes les bourses, du plus simple auplus vénérable, de 7 à 77 euros…

So british…Même s’il est de bon ton de moquer les talentsculinaires de nos voisins d’Outre-Manche, certainsgourmands ont les pupilles qui brillent et les papilles qui s’extasient à la seule évocation desscones et autres gourmandises typiquementanglo-saxonnes. On en trouve un large échan-tillonnage, ainsi que diverses variétés de porridgeset toutes les bières écossaises, irlandaises et bri-tanniques imaginables (on en trouve même quiviennent d’Australie) à Little Britain, située au 12 boulevard des Brotteaux (04 78 26 51 13).Du côté des cousins d’Amérique, on trouvera toutce qu’on veut comme gadgets rigolos et branchés,pas vraiment bon marché, chez Goodson, 22 ruePaul Chenavard (04 72 07 44 00). De quoi faire(ou se faire) un cadeau inattendu… avant d’allerdéguster un hamburger et des bagels à la Brasse-rie de New York dans le quartier des Docks du 9e.

Exotisme slaveAvec son clocher-bulbe, bleu ciel et or, l’église SaintNicolas cultive un solide genre slave d’autant plusqu’une plaque proclame: “Paroisse St Nicolas,église orthodoxe russe hors frontières”... Noussommes pourtant à Villeurbanne, rue Ste-Gene-viève, pas très loin de la place des Charpennes, àproximité de la gare de la Part-Dieu.A quelques mètres de l’église, une épicerie pour-suit l’illusion slave avec sa façade couverte de caractères cyrilliques ! Dans un coin, on peut lireMagasin Russe. Dans cette petite boutique, ontrouve des conserves de légumes au nom évoca-teur : caviar d’aubergines ou de courgettes, ragoûtde légumes gourmands piquants, poivrons doux àla bulgare… Plus loin, dans des bocaux, des préparations mari-nées au vinaigre : cornichons molossol, petitsconcombres au vinaigre sucré qu’on consommeen salade et non comme condiment, choux en la-melles, très petits pâtissons (dits aussi artichautsde Jérusalem)… Ou bien encore des poissons soustoutes les formes : en boîte, fumés ou surgelés, enpâte ou boulettes, des sprats à l’huile (petits pois-sons de la Baltique de la taille des sardines en général fumés), stockfisch, saumon et brèmefumé… Des soupes (de sarrasin, de betteraves, auxconcombres salés)… Et, bien sûr, de la vodka, ouplutôt des vodkas, la “petite eau” (c’est le sens dumot vodka , diminutif de voda, l’eau en russe) sedéclinant sous de nombreuses formes (nature, àl’herbe de bison ( !), au piment…) et d’origines

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diverses (Russie, Ukraine…), des vins de Crimée et du champagne (français , évidemment, maisbaptisé Tsarine !!)On trouve à peu près les mêmes produits à Lyon,Aux délices de la Caspienne, 49, avenue FélixFaure (3e), où une équipe jeune et sympathiquevous accueille avec gentillesse et efficacité et vouspropose poissons fumés et babouchkas.Nouveau à Lyon : une petite épicerie arménienneet russe, Eremuni market, 38 avenue Berthelot(09 54 32 54 62) propose désormais toute unegamme de sandwichs et autres plats préparés,ainsi que des conserves de légumes et de poissons,du vin, du cognac arménien et de la vodka russe…Enfin, impossible de taire le nom d’Elena Bes-sières qui officie dans un tout autre domaine : ses créations textiles de prêt-à-porter féminind’inspiration slave font les délices du Village des créateurs. Une visite à son atelier de Caluire(04 26 72 38 52 / 06 68 37 40 89) vous en ap-prendra long sur l’art du patchwork, du tissage à lamain et de la broderie artistique. Les modèles sontle plus souvent des pièces uniques qui ne sont pasà la portée de la bourse du premier venu maissont de véritables œuvres d’art… La diffusion enest assurée dans deux boutiques lyonnaises, Artefact, 53 rue de la Charité et Pili-ok, 9 rue desCapucins près des Terreaux. En attendant, on peutvisiter son site : www.elenabessieres.com.

Des produits venant du monde entier

Parmi tous ces ingrédients dont le nom seulévoque les voyages lointains, quelques-uns sesont fait une place de choix dans nos vies, dansnos cuisines et nos rituels : qui peut imaginer

aujourd’hui un petit déjeuner sans café, thé, ouchocolat ?Certains de ces produits devenus courants sontexclusivement importés. Des magasins spécialisésles font venir des quatre coins du globe. Et leurspropriétaires sont souvent de véritables éruditsqui ne demandent qu'à partager leur savoir avec leconsommateur. C'est le cas des vendeurs d’épices,comme CAP épices (deux magasins 39 rue de laCharité dans le 2e, 06 08 70 48 07 et 8 rue deCuire à la Croix Rousse 04 78 2714 89) ou encoreGoût d’Épices, 33 rue de la Charité (2e). Dans cesroyaumes des senteurs exotiques, on vous conseil-lera sur le bon usage du, ou plutôt des, curry(s),mélange d’épices dont le nom signifie "ragoût" enlangue tamoul et dont la composition varie sui-vant le pays d’origine, on vous aidera à choisirentre les nombreuses variétés de poivres, on vousapprendra à ne pas confondre le "pimenton de laVera", avec le piment de la Jamaique...Des cafés d’origine certifiée chez les bons torré-facteurs bien connus comme le Nègre ou… quelquespetites boutiques disséminées ça et là (rue desTrois rois dans le 7e ou au début de la grande ruede la Croix-Rousse) qui proposent de grands cafésaux arômes inconnus…De même le thé est un produit complexe et iln'est pas inutile d’être conseillé pour trouver lebreuvage à votre goût pour chacune des heuresde la journée : on ne boit pas le même thé au petitdejeuner (breakfast) qu'à cinq heures (tea time)!Certes des grandes marques, comme “MariageFrères” par exemple, commercialisent partout desmélanges honorables. Mais il est plus gratifiant defaire soi-même son propre choix grâce à la com-plicité d'un maître-vendeur. Pour ce faire adres-sez-vous à l’une des boutiques suivantes : LePalais des thés, place St Nizier dans la presqu’île(04 72 00 38 01) ; ou bien dans l’une des deuxéchoppes Cha-yuan (www.cha-yuan.com), 7 ruedes remparts d'Ainay toujours dans la presqu’île(04 72 41 04 60) ou 19 cours Vitton dans le 6e

(04 78 94 13 62) ; ou bien Long-Jing (www.long-jing.com), 50 cours Vitton aussi (04 37 24 04 05).Ainsi, Lyon confirme de manière sympathique etsans façon sa renommée de capitale gastrono-mique et internationale. On peut y faire voyager sescinq sens pour le prix d’un ticket de métro, mais leplus sûr moyen d’être vraiment dépaysé, c’est des’y promener, de découvrir ses quartiers, de rentrerdans ses boutiques, d’être curieux enfin…

Dossier réalisé par Maud Mary

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LES CUISINES DU MONDEJOUEZ AVEC NOUS !

A chaque pays ses spécialités. Toutefois leslibellés de certains plats sont trompeurs. Avous de cocher la bonne case et de vérifiervotre niveau de connaissances.

Le Quizz1) Qu’est-ce que le gyoza ?

Un ravioli nipponUne racine réputée pour ses propriétésaphrodisiaquesUne bière coréenne

2) Que veut dire mendo ?

Esprit des pâtes en japonaisMerci bien en indonésienNom d’une déesse indienne

3) Qu’est-ce qu’un sobaya ?

Un parfum exotique de sorbetUn restaurant de pâtes asiatiquesUne préparation culinaire d’origine italienne

4) Qu’est-ce que le repas vieja ?

Un apéritif mexicainUn jambon ibériqueUn émincé de queue de bœuf

5) Quel est le pays d’origine des pâtes ?

L’ItalieLa ChineL’Espagne

6) Quel est le pays d’origine du Mafé ?

Le SénégalLe CamerounLa Grèce

7) Où déguster un biryani ?

Au CamerounEn IndonésieEn Inde

8) Quelle est la composition du pain desinge, en Afrique ?

Une épice sénégalaiseun fruit du baobabUn petit pain en forme de singe

9) Quel est le pays d’origine de la poutine ?

La Russiele Québecla Belgique

10) Le houmous est une spécialité duMoyen-Orient à base de ?

Pois chichesBléOrge

11) Quelle est la composition du RougailBoucané ?

Poitrine de porc non salée et fumée,agrémentée d’oignons et de tomatesUn piment à base de décoction depoissonsUn punch arrangé avec des noix et desfruits rouges

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Réponses :

1) Ravioli nippon - 2) Esprit de pâtes en japonais - 3) Un restaurant de pâtes asiatique - 4) Un émincé de queue de boeuf - 5) La Chine - 6) Le Sénégal7) En Inde - 8) Petit pain en forme de singe - 9) Le Québec - 10) Pois chiches11) Poitrine de porc

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