ma mère - bretagne-solidarite-internationale.org · les traditions, la place de la femme dans la...
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ma mère !...
monologue adapté du roman de Driss Chraïbi
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Coproduction de l’Institut français de Casablanca, de la Fondation des Arts Vivants et
de la Compagnie du Jour.
Partenaires : AEFE, AREF, Lycée Lyautey, lycée Al Yassamine, Heure Bleue/Saint-Martin-d’hères…
...!الحضارة أمي
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« Une voix de femme qui parle,
qui raconte des histoires de vie et de mort,
a le pouvoir de donner la vie. »
L'Invention de la solitude, Paul Auster
Le spectacle a déjà été joué plus d’une cinquantaine de fois. Il a
notamment été présenté à l’Institut du Monde Arabe le 18 janvier
2015 en présence de Mr Jack Lang.
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I. Le spectacle ............................................................................... 4
- - Fiche signalétique - ......................................................................................................................................... 4
- - Du roman... - ................................................................................................................................................... 5
- ... A la pièce - - .................................................................................................................................................. 5
- - Intentions de mise en scène - ......................................................................................................................... 6
- - Résidence de création en milieu scolaire - ..................................................................................................... 6
- - Les représentations -....................................................................................................................................... 7
II. Les compagnies ...................................................................... 8
III. L’équipe ................................................................................. 10
- - Karim TROUSSI, metteur en scène - ............................................................................................................. 10
- - Emilie MALOSSE, dramaturge - ..................................................................................................................... 11
- - Amal AYOUCH, comédienne - ....................................................................................................................... 12
IV. Fiche technique ..................................................................... 13
V. Tarifs ..................................................................................... 14
VI. Lettre de recommandation .................................................... 15
VII. Réactions des publics ......................................................... 16
VIII. Presse ................................................................................. 17
IX. Contacts ................................................................................ 29
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- - Fiche signalétique -
ma mère !...
Monologue adapté du roman de Driss CHRAÏBI
Adaptation et dramaturgie
Émilie MALOSSE
Conception et Mise en scène
Karim TROUSSI
Interprétation
Amal AYOUCH
Assistanat à la mise en scène
Fairouz AMIRI
Costume réalisé par Maria Ouezzani Chahdi - [email protected] / 00212 661 326 999
Durée du spectacle : 50 min.
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« Habituée à compter sur ses
doigts (ceci est ma maison et j’y
mourrai, celui-ci est mon époux,
celui-ci est mon fils, celui-là mon
autre fils et tout le reste n’a
jamais existé pour moi, m’est
totalement inconnu), habituée
depuis qu’elle était au monde,
depuis trente-cinq ans, à la
stricte vie intérieure (peu de
pensées, très peu de vocabulaire,
quelques souvenirs épars et
déteints, beaucoup de rêves et de
fantasmes), elle avait toujours
été entourée d’une pluie de
silence et les seuls dialogues
qu’elle pouvait avoir avec les
trois étrangers qui habitaient
avec elle, c’était ça : le ménage
et les repas. Et sa solitude était
d’autant plus âcre et vaste que
son activité quotidienne était
débordante […]. Pourquoi
aurait-elle était malheureuse
ainsi ? Le bonheur ne s’apprend
qu’avec la liberté. »
Extrait du roman.
- - Du roman... -
Le roman commence dans le Maroc des années 30,
dans la demeure d’une famille aisée, véritable
prison pour la mère de famille, enfermée depuis
toujours dans son rôle d’épouse et de mère.
Mais, au fil du temps, la civilisation (radio, cinéma,
automobile…) vient faire irruption dans son monde
d’ignorance, lui ouvrant les portes d’un monde
extérieur aussi fascinant qu’effrayant.
Ses fils la racontent à tour de rôle et s’émeuvent de
son humanité, de sa force et de sa vitalité
débordante, entière et touchante.
Le roman de Chraïbi raconte avec tendresse et
humour le décalage entre cette femme du passé et
le monde qui se découvre peu à peu à elle, comme
une enfant qui s’éveille au monde…
- ... A la pièce - - Après une vie passée à secouer les archaïsmes
de la société, une femme vient de mourir.
Au troisième jour de deuil, sa petite-fille accueille
les gens venus lui dire adieu.
En attendant l’arrivée de son père et de son
oncle, elle décide de revenir avec les convives
sur la vie peu banale de cette grand-mère.
Durant ce laps de temps suspendu, elle évoquera la grand-mère d’avant, inculte et
recluse et le parcours, pas à pas, qui l’a amenée à découvrir le monde, son mari, ses fils
et, surtout, elle-même.
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- - Intentions de mise en scène -
Comme souvent, pour cette création mon objectif était d’amener le théâtre là où il ne va
habituellement pas (et plus particulièrement ici dans les écoles) pour parler et interagir
directement avec un public qui ne va pas nécessairement au théâtre. Une manière simple
et directe d’aller au-devant du public.
C’est pourquoi nous avons décidé, Amal Ayouch et moi, de nous livrer à cet exercice qui
consiste à monter un monologue sans décor et sans fioritures dans un endroit plus familier
au public qu’à nous-mêmes… Pour le temps d’une représentation, les rôles sont ainsi
inversés et le public, habituellement usager des lieux, s’y voit accueilli par la comédienne
dans un spectacle intime, à portée de souffle.
De cette manière, et à travers ce spectacle, nous avons voulu provoquer des rencontres
autour des problématiques universelles qui sont portées par le texte de Chraïbi, qui
décrit avec tendresse et simplicité un magnifique portrait de femme.
Karim TROUSSI
- - Résidence de création en milieu scolaire - Ce spectacle a été créé aux lycées Lyautey
et Al Yassamine / Hay Hassani entre novembre et décembre 2011.
L’idée était d’investir un lieu dans un collège ou un lycée afin de susciter la rencontre
avec les enseignants, l’administration et les élèves.
Les élèves et les enseignants ont ainsi été mis au cœur du processus de création du
spectacle, de la première lecture jusqu’au jour J de la première représentation.
Driss Chraïbi est l’un des grands écrivains marocains de langue française (1926-2007). C’est en 1954 qu’il est révélé avec son roman Le Passé simple, critique acerbe de la société traditionnelle et roman qui a fait entrer la littérature marocaine dans la modernité. C’est le début d’une brillante carrière d’écrivain (une quinzaine de livres). Il a entre autres écrit des romans historiques (pour la plupart situés dans la société marocaine), mais aussi une série de romans policiers plutôt loufoque dont le personnage central est l’inspecteur Ali. Il a reçu de nombreux prix littéraires dont celui de l'Afrique méditerranéenne pour l'ensemble
de son œuvre en 1973 ou encore le Prix de l'amitié franco-arabe en 1981…
A S
AV
OIR
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- - Les représentations - Actuellement, une nouvelle tournée s’organise au Maroc pour 2015.
Un spectacle modulable
En plus d’être une pièce tout public, grâce à sa
forme simple (une seule comédienne et pour seul
décor le lieu lui-même agrémenté de quelques
accessoires) La Civilisation, ma mère !... est aussi un
spectacle « tout lieu ». En effet, il a été conçu pour
s’adapter naturellement à toutes les configurations
et à tous les types d’espaces (théâtre, appartement,
classe, salle polyvalente…).
Il peut, par ailleurs, être joué en français ou en marocain (selon la demande) afin que
l’œuvre de Driss Chraïbi (écrite en langue française) soit rendue accessible à tous, non
seulement par le théâtre, mais aussi par la langue.
Le plaisir de la palabre
Chaque représentation est suivie d’un moment convivial (collation, buffet...) au cours
duquel les spectateurs peuvent échanger et débattre avec les artistes.
Les spectateurs ont ainsi l’occasion de discuter autour des thématiques traitées dans la
pièce : la famille, l’accès à la culture et à l’apprentissage, l’impact de la civilisation sur
les traditions, la place de la femme dans la société…
Autour du spectacle
Parallèlement au spectacle, l’équipe artistique se propose (seule ou en collaboration
avec d’autres partenaires) de partager des temps de rencontre et des actions
pédagogiques et artistiques
(ateliers, tables rondes, etc.) avec
les publics locaux.
Depuis 2011, plus d’une
cinquantaine d’actions ont été
organisées autour du spectacle.
« Cette pure émotion, couleur, odeur et substance de vérité, elle était là, sur le visage de ma mère quand Nagib lui a mis dans la main la poire électrique pendant au-dessus de son lit. »
Driss Chraïbi, La Civilisation ma mère !...
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« Nous voulons de la vie au théâtre,
Et du théâtre dans la vie. »
Créée en 2004, la Fondation des Arts Vivants est née sous l’impulsion de professionnels et
d’amateurs de théâtre, et avec le soutien d’acteurs civils et économiques marocains.
Elle conçoit le théâtre comme un art qui s’inspire de et agit sur la dynamique sociale, nourri par les autres arts de la scène et inscrit dans une esthétique en constante évolution.
Elle a pour ambition de réhabiliter l’art théâtral au sein de la société marocaine, de
populariser sa pratique et d’en faire un carrefour des expressions multiculturelles du
Maroc. La Fondation des Arts Vivants veut également contribuer à la création de
spectacles exigeants, esthétiques et plaisants et favoriser le partage d’expériences d’ici
et d'ailleurs afin de renforcer la place du Maroc dans le paysage théâtral international.
Les actions de la Fondation :
Afin de promouvoir l’art théâtral sous toutes ses formes, la Fondation des Arts Vivants
mène diverses actions et, entre autres, organise deux festivals de théâtre :
Le festival national « Allons au théâtre ».
Le festival international « Théâtre & Cultures ».
Tout au long de l’année, la fondation met aussi en place des cycles de formation en
direction des professionnels et des amateurs dans divers domaines artistiques : théâtre,
danse, cirque, arts plastiques.
Elle soutient la création professionnelle en produisant et coproduisant des pièces de
théâtre.
La Fondation mène aussi des actions de terrain à travers son programme de formation et
de soutien associatif : « Tous en scène », programme pour le développement de
l’éducation culturelle & artistique dans les quartiers Sidi Bernoussi & Sidi Moumen
(Casablanca).
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Depuis sa création en 1990, la Compagnie du Jour n’a cessé de
s’interroger, à travers ses spectacles, sur les nombreuses
problématiques de la nature humaine, en abordant des thèmes comme
la mort, la filiation, la solitude, la déstructuration par le monde du travail… et en les
traitant avec humour et légèreté.
Intéressée par le monde d’aujourd’hui et par ce que les auteurs en disent, la Compagnie
du Jour est résolument tournée vers le théâtre contemporain ; notamment à travers la
commande d’écriture (Kossi Efoui, Jean-Yves Picq, Cédric Marchal, Abdellatif
Firdaous…) qui permet un rapport direct à l’auteur. Elle a eu l’occasion d’effectuer de
nombreuses tournées à l’étranger (Tunisie, Égypte, Allemagne, Canada…) et met
régulièrement en place des partenariats avec des compagnies marocaines, notamment
dans le cadre de résidences dans les Instituts Français.
Les projets de la compagnie sont portés par Henri Thomas, (comédien et metteur en
scène) et Karim Troussi (metteur en scène et pédagogue) ; mais la Compagnie du Jour
ouvre sa porte à de nombreux autres artistes (comédiens, musiciens, scénographes,
éclairagistes, créateurs sonore…) en fonction de ses projets.
Ses dernières créations
2014 Mazroube ! d’Émilie Malosse, mise en scène Karim Troussi
En toute dignité ! d’Émilie Malosse, mise en scène Karim Troussi
2012 La Civilisation, ma mère !..., d’après Driss Chraïbi (adapt. Émilie Malosse), mise en scène Karim Troussi
2011 Œdipiades, de Driss Ksikès, mise en scène Karim Troussi
2009 Douleur sous clé, d’Abdellatif Firdaous, mise en scène Karim Troussi
L’honneur de la guerre, d’après Abdellatif Firdaous, mise en scène Karim Troussi
2008 Il pleut, si on tuait papa maman, d’Yves Navarre, mise en scène Philippe Boyau
2007 Lunes, de Noëlle Renaude, mise en scène Henri Thomas
2005 Je voudrais être un héros, de Karim Troussi et Henri Thomas, mise en scène Karim Troussi
2004 Fallait rester chez vous têtes de nœud, de Rodrigo Garcia, mise en scène Henri Thomas
2003 La terre à boire, de Cédric Marchal, mise en scène Cédric Marchal
2001 Les oranges, de Aziz Chouaki, mise en scène Henri Thomas et Philipe Boyau
2000 Positivement vôtre, de Jean-Yves Picq, mise en scène Henri Thomas
1999 Plume cabaret, spectacle de chansons, mise en scène Cédric Marchal
1998 Petits rôles, de Noëlle Renaude, mise en scène Henri Thomas
1996 Que la terre vous soit légère, de Kossi Efoui, mise en scène Mamadou Dioume du CICT de Peter Brook
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III. é
- - Karim TROUSSI, metteur en scène -
Metteur en scène et pédagogue, il a commencé sa carrière artistique au Maroc avant de partir pour la France afin d’y approfondir et compléter sa formation au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris, au Centre National du Cirque de Chalons…
Au fil du temps, sa pratique de metteur en scène s’est nourrie de ses rencontres avec Peter Brook, Ariane Mnouchkine, Hans Peter-Klaus, Jack Garfein, Daniel Mesguich, François Rancillac…
Très vite, il s'est intéressé aux aspects corporels, sensoriels et aux fondamentaux du jeu de l’acteur et a peu à peu enrichi sa recherche de celles d'autres chercheurs dans les domaines de la pédagogie, du geste et de l’acrobatie (avec Alexandre Del Pérugia), de l'oreille et de la voix (avec Alfred Tomatis), de la kinésiologie, du massage...
En tant que pédagogue, il développe d’ailleurs depuis 15 ans un travail autour de la thématique « corps, jeux, perception », centré sur la sensibilité corporelle de l’acteur et son autonomie.
Il partage ses connaissances avec les élèves des grandes écoles (il a enseigné 10 ans à la Comédie de Saint- Etienne, 3 ans à l’ENSATT…) ; mais également avec des artistes qu'il accompagne dans leur parcours professionnel et artistique.
Depuis 2002, il s’est spécialisé dans le développement artistique de groupes musicaux (Babylon Circus, Hurlements de Léo, Melk, Fanfarnaüm…) et la mise en scène de concerts.
Résolument tourné vers l’international, il a animé des stages et participé à divers projets d’échange culturel : au Togo, en Allemagne, en Roumanie, en Chine, au Brésil… et, régulièrement, au Maroc.
Il a aujourd’hui une trentaine de mises en scène à son actif.
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- - Emilie MALOSSE, dramaturge -
Dans un premier temps, Émilie Malosse s’est beaucoup investie auprès de jeunes
compagnies (Tribu Terre des Rêves, Idées en bulles…) et a travaillé avec différents
metteurs en scène (Sophie Berckelaers, Sylvie Pothier…), avant de développer une
collaboration prolifique avec le metteur en scène Karim Troussi et la Cie du Jour.
Depuis 2008, elle collabore ainsi régulièrement aux créations de la compagnie en tant
que dramaturge et adaptatrice : L’Honneur de la guerre, Œdipiades, La Civilisation, ma
mère !... L’intérêt porté par la compagnie au théâtre marocain lui a permis de
développer une bonne connaissance de la scène et des dramaturgies du Maghreb,
connaissance qu’elle met à profit dans ses dramaturgies.
En tant qu’auteure, elle explore des genres et des thématiques variés : pièces jeune
public, monologues croisés, contes initiatiques, etc. autour des conflits intergénérationnels,
de l’éducation, de la guerre…
En plus du théâtre, elle s’intéresse à l’écriture dans d’autres arts : la musique, avec le
groupe Babylon Circus (qu’elle suit avec Karim Troussi dans son processus d’écriture) et la
vidéo, avec l’association Pas Sages à l’Image (Grenoble), qu’elle a cofondée en 2008 et
pour laquelle elle a écrit plusieurs scénarios de courts-métrages.
Elle mène aussi régulièrement avec la Compagnie du Jour des actions auprès des publics
éloignés de la culture : détenus, jeunes « décrocheurs »…
Écritures, adaptations et dramaturgies pour le théâtre :
2015 Le Maître d’œuvre, dramaturgie (L’Aparté théâtre/Casablanca)
2014 Mme Ogre et son bébé, écriture
Mazroube !, écriture, adaptation et dramaturgie (Cie du Jour)
2013 Et quand il viendra…, écriture et dramaturgie (Théâtre de l’Entonnoir/Kourou)
En toute dignité !, écriture et dramaturgie (Cie du Jour - Fondation des Arts Vivants/Casablanca - Domia
Production/Tunis)
2012 Mémoires de verre, écriture et dramaturgie (ISADAC/Rabat)
2011 La Civilisation, ma mère !..., adaptation (Cie du Jour - Fondation des Arts Vivants)
2010 Œdipiades, dramaturgie (Cie du Jour - Dabateatr/Rabat)
Les Oubliés de la rue, co-écriture (Cie La Structure/Auxerre)
2009 Pas l’ temps, Papillon !, écriture et dramaturgie (Cie de La Mouche/La Mûre)
2008 L’Honneur de la guerre, adaptation et dramaturgie (Cie du Jour - Théâtre des Amis/Rabat)
2006 Escapade, dramaturgie (Cie Les Petits Poids/Grenoble)
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- - Amal AYOUCH, comédienne -
Comédienne de théâtre et de cinéma et conteuse, Amal Ayouch est l’une des figures
représentatives de la scène culturelle marocaine.
Au cinéma, elle a joué dans des films tels que Destin de femmes, Ali Zaoua, Les Anges de
Satan, Les années de l’exil ou encore Les Jeux de l’amour, qui lui ont permis d’incarner une
grande variété de rôles.
Son parcours théâtral, quant à lui, est jonché de grands textes (Antigone, En attendant
Godot, Ophélie n’est pas morte…) et témoigne de son amour pour les mots et le texte.
Elle exprime d’ailleurs cet amour tout particulier pour
le verbe à travers son travail de mise en lecture de
poésies d’auteurs orientaux contemporains.
Femme engagée, elle est marraine de l’association
« Solidarité Féminine » ; pour laquelle elle a recueilli
des témoignages de mères célibataires qu’elle a
retranscrits dans sa pièce théâtrale Violenscène. Elle a
aussi traduit et rassemblés l’ensemble de ces
témoignages dans le livre À haute voix.
Elle est également membre fondatrice de la Fondation
des Arts Vivants, où elle milite pour la promotion du
théâtre au Maroc et son accessibilité au plus grand
nombre.
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durée du spectacle : environ 50 minutes
Conditions techniques
Dans 1 salle de classe ou 1 salle polyvalente. Jauge maximale : 100 élèves
Dans 1 théâtre. Prévoir un système d’amplification pour les grandes jauges.
- Espace scénique idéal : Profondeur : 5m / Ouverture : 6m - Espace scénique minimum : 3m x 3m
- Temps d’installation : montage : 1 heures démontage : 30 min. - Installation du public : Afin que le public puisse avoir une bonne visibilité, si possible, l’installer sur 3 niveaux de hauteurs différentes : une première rangée sur des tapis (type tapis de gym), suivie d’une rangée sur banc puis d’une rangée sur chaises. - Besoins techniques : Une prise électrique (220V). Une rallonge électrique (allant de la prise à l’espace de jeu). Une table supportant le poids d’une personne. Taille approximative : l 120-160 / L 60 / H 90. - Éclairage : Le spectacle se joue avec l’éclairage de la salle.
- Son : Néant. - Conditions générales d’accueil : Une salle propre. Une salle pouvant servir de loge. Des sanitaires à proximité.
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Pour 1 représentation : 900 € HT
A partir de 2 représentations : 700 € HT/ représentation
Nombre de personnes en tournée : 3 (la comédienne, le metteur en scène et un régisseur).
Prévoir, en sus, les frais de transport, l’hébergement, et les défraiements pour la
comédienne venant de Casablanca-Maroc, ainsi que le ou les repas en fonction du
nombre de représentations pour le metteur en scène et le régisseur venant de Grenoble.
N’hésitez pas à nous contacter pour plus de détails.
Représentation à l’IMA
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« On aurait entendu une mouche voler, les élèves étaient captivés durant toute la représentation […]. Ce jour-là, le texte littéraire n’était manifestement plus un élément de programme obligé, mais un moment de plaisir partagé et l’occasion d’un lien social roboratif qui réconciliait des élèves marocains avec leur littérature et leur société, ils découvraient qu’un Chraïbi était aussi universel et grand écrivain que les classiques français qu’ils ont l’habitude d’étudier. […]
[…] Et, ce choix de faire parler une petite-fille à la place des deux fils narrateurs de La Civilisation, ma mère !.., magnifique roman de Driss Chraïbi, redouble l’actualité de la relecture théâtrale jouée par Amal Ayouch et mise en scène par Karim Troussi. […] »
Kacem BASFAO, Professeur universitaire, chercheur et critique littéraire marocain ami de Driss Chraïbi.
« Ce fut un vrai plaisir que d'assister à des représentations de cette qualité. Les choix de
mise en scène, simples mais efficaces, ont permis à la comédienne de transmettre
l'émotion qui imprègne le beau texte de Driss Chraïbi. Le spectacle a séduit la majorité
des élèves dont je suis responsable, leur donnant, de ce fait, une belle leçon de
théâtre. »
François DERUELLE
Responsable de l’option « théâtre » du Lycée Lyautey (Casablanca – Maroc)
« J'ai beaucoup aimé l'interprétation du roman La Civilisation, ma Mère !... en
monologue. […] Le résultat est exceptionnel voire même extraordinaire!! Amal Ayouch a
très bien joué son rôle, elle passe facilement d'un passage triste à un passage drôle […].
Elle partage ses émotions avec le public. […] La pièce est très captivante, les passages
du roman sont très bien choisis. […] Le décor est simple, les habits sont traditionnels. Je
trouve que c'était vraiment grandiose !! » Safa IBORK,
Élève de 3ème du Lycée Massignon (Casablanca – Maroc)
« C'est avec un grand plaisir et une grande émotion que le spectateur peut suivre cette
incomparable mise en scène où le remarquable talent de la comédienne vient s'imprimer
pour donner corps et même faire corps unique avec le récit. […] Les simples mots
deviennent de véritables actions qui génèrent l'adhésion du spectateur à une scène où la
polyphonie de la voix, la profondeur de l'émotion, la dynamique du corps nous
transportent dans l'univers magique de notre oralité enfin reconquise. […] » Ali NAJI
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Le 09/06/12
>Théâtre
‘La Civilisation… Ma mère !’
La fondation des arts vivants – Casablanca et la Compagnie du Jour – Grenoble présentent ‘La
Civilisation… Ma mère !’. La pièce est interprétée en monologue par la comédienne Amal Ayouch,
mise en scène par Karim Troussi et adaptée par Émilie Malosse, du roman du même nom, écrit
par Driss Chraïbi en 1972.
A l’instar du texte original, la pièce aborde le sujet de la place des femmes au sein d’une société
patriarcale. Le personnage est tiraillé entre une re/découverte du monde via l’émancipation et le
poids d’une civilisation traditionnaliste. Parviendra-t-il à briser les structures sociétales
imposées ?
Théâtre. Chraïbi sur les planches 03 Déc 2011 Par : Kenza Sefrioui Culture
C’est l’un des textes les plus marquants de Driss Chraïbi. La
Civilisation, ma mère ! est enfin adapté au théâtre.
Emilie Malosse a transformé le roman en monologue, Karim
Troussi l’a mis en scène et Amal Ayouch le fait vivre sur les
planches. Après une première résidence de travail pendant deux
semaines d’août, les artistes viennent d’en finir une seconde au
lycée Al Yassamine de Hay Hassani à Casablanca et ont entamé la
troisième au lycée Lyautey, avant de tourner, dès février, dans les
établissements scolaires. Pendant tout ce temps d’élaboration de
la pièce, les élèves ont pu participer à des ateliers. Car La
Civilisation, ma mère ! version théâtre est destinée à être jouée à
l’école, dans des salles de quartier, mais aussi dans des
appartements. A la mort de cette femme truculente et pleine
d’imagination, sa petite-fille raconte aux invités son parcours courageux et son émerveillement pour tout ce qui est
nouveau. Amal Ayouch, touchée par ce magnifique personnage, confie : “J’ai pensé à toutes nos mères et grand-mères qui
ont vécu cette époque, ont souffert en silence, se sont battues en silence… Et je me suis dit que c’est grâce à elles que
nous, les femmes d’aujourd’hui, avons pu gagner en liberté, même si pour certaines cela reste encore minime”. Un texte
vibrant de courage et de lucidité, qui dénonce le poids des traditions et des coutumes archaïques, qui fait un pied de nez
aux préjugés. Un texte d’une forte portée politique, où Driss Chraïbi écrivait : “Le bœuf traîne la charrue et le paysan suit la
charrue. Tu mets l’ignorance à la place du bœuf et tu trouves derrière la misère et la pauvreté”.
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Samedi 3 Décembre 2011
Adaptation au théâtre de "La civilisation ma mère" de Driss Chraibi :
Amal Ayouch : "Le texte m'a beaucoup émue"
"La civilisation ma mère" est l'un des romans les plus en vue de Driss Chraibi. Cette œuvre a inspiré la comédienne Amal Ayouch qui l'a adaptée au théâtre et présentée sous forme de monologue. "Ce spectacle, souligne Amal Ayouch, est conçu pour être joué sur une scène de théâtre, dans les établissements scolaires, les salles de quartiers ou dans les appartements, soit pour une simple représentation ou couplé à des actions pédagogiques et artistiques". Quant à l'histoire du roman, elle est présentée ainsi. Après une vie passée à secouer les archaïsmes de la société, une femme vient de mourir. Au troisième jour de deuil, sa petite-fille accueille les gens venus lui dire adieu. En attendant l'arrivée de son père et de son oncle, elle décide de revenir avec les convives sur la vie peu banale de cette grand-mère qui, déborde d'imagination et pour qui, chaque nouveauté est source de peur mais aussi d'émerveillement".
Il s'agit donc d'une nouvelle création théâtrale née de la rencontre entre le metteur en scène, Karim Troussi et Amal Ayouch. Après une première session de travail de deux semaines en août 2011 à Casablanca, les deux artistes étaient de nouveau en résidence récemment aux lycées Lyautey à Casablanca, ce qui a profité aux lycéens qui ont pu bénéficier d'ateliers et assister aux répétitions. Très sensible et très fine, Amal Ayouch n'a pas pu résister au roman de Driss Chraibi. " Ce texte, dit-elle, m'a émue par son approche humaine et humaniste d'un chemin de vie auquel on a envie de se rallier par temps maussade, et notamment à l'heure actuelle où on ne sait plus à quel saint se vouer tant l'ambiance est au ballottement, entre un vent de liberté dont on arrive tout juste à saisir les effluves et les bourrasques rétrogrades qui font froid dans le dos. Dire qu'aujourd'hui on est en perte de valeur ou d'identité, je tiens juste à rester humaine-utopiste, pourquoi pas - et partager ce que m'a inspiré ce texte avec le spectateur: lui dire qu'on peut encore apprendre à nous émerveiller car la nature et la vie sont emplies de merveilles, et que le combat extérieur permet aussi d'affronter ses démons intérieurs. Et n'est-il pas dit dans un proverbe africain que " c'est au bout de la vieille corde qu'on tisse la nouveauté"? La pièce présentée jusqu'au 2 décembre dans les établissements scolaires est mise en scène par Karim Troussi, adaptée et interprétée par Amal Ayouch. L'assistance est assurée par Fairouz Amiri. Amal Ayouch est parmi les actrices les plus en vue et ses différentes prestations, soit au niveau du théâtre ou du cinéma ou encore de la télévision, ne laissent pas indifférent. Une actrice d'une douceur qui cache une grande énergie et beaucoup de dévouement pour la cause artistique. Elle a toujours prôné l'ouverture dans l'art et mis en garde contre les idées rétrogrades et obscurantistes. Sa formation qui a beaucoup évolué lui a permis de devenir une touche-à-tout, de renforcer son expérience et de diversifier ses sources d'inspiration.
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19/03/2012
Roman “La civilisation ma mère” de Driss Chraïbi
Une adaptation pour s'émerveiller
encore de son universalité
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12 mars 2013 par Leïla Grime
« LA CIVILISATION MA MERE » EN OUTREMER
« La civilisation ma mère », le magnifique roman de Driss Chraïbi a été
mis en scène par Karim Troussi, adapté par Emilie Malosse et
interprété par Amal Ayouch. En tournée depuis une année, le spectacle
s’en va en Guyane. Entretien avec le metteur en scène, Karim Troussi.
ILLI : Vous avez tenté une expérience assez inédite. Vous êtes allés
répéter l’adaptation de « La civilisation ma mère »de Driss Chraïbi dans des lycées. Quel sens donnez-
vous à cette démarche ?
K.T : À notre époque, les écrans ont pris une place centrale dans nos vies et la culture est devenue un bien de
consommation. Pour lutter contre ce consumérisme et replacer l’art dans sa fonction critique et sociale, il est
donc vital de mettre en place des démarches« d’école du spectateur » et de créer des espaces où le public peut
avoir accès au processus de création d’une œuvre ainsi qu’aux artistes. C’est pour cela qu’il nous a semblé
important d’amener le théâtre dans des lycées ; afin de donner à vivre une création théâtrale aux élèves et à leurs
professeurs. De la sorte, il nous a été possible de leur faire découvrir les processus de création (de la première
répétition à la représentation) ainsi que les différentes dimensions d’un spectacle. En suscitant leur curiosité par
ce moyen, nous espérons que ces jeunes deviendront à l’avenir des spectateurs « actifs » et non des
consommateurs passifs. Il y a encore beaucoup à faire mais c’est en allant, comme cela, au plus près des publics,
que nous pourrons y arriver. En une semaine de répétition au lycée El Yassamine de Casablanca, nous avons eu
l’occasion de rencontrer 240 élèves (à raison de deux classes par jour) !
ILLI : Vous tournez depuis une année, notamment chez les scolaires. Comment ce texte est-il perçu
aujourd’hui par les jeunes marocains ?
K.T : Depuis toujours, je combats cette fameuse phrase : « Les jeunes ne s’intéressent à rien ». Je crois qu’on
peut susciter leur intérêt mais il faut savoir les préparer et leur donner les codes nécessaires. Parmi les jeunes
que l’on rencontre, très peu ont déjà assisté à un spectacle. Avant chaque représentation, je prends donc le temps
de discuter avec eux pour leur parler de l’importance de ce moment. Et je peux vous assurer que la majorité
d’entre eux le comprend parfaitement. Enfin, chaque représentation est suivie d’une rencontre animée par la
comédienne du spectacle, Amal Ayouch, et moi-même. Émilie Malosse a réalisé une superbe adaptation, très
vivante, du roman qui permet au public qui a lu le roman de le redécouvrir autrement. Quant à ceux qui le
découvrent pour la première fois, ça leur donne souvent envie de le lire. Quoi qu’il en soit, le texte résonne
différemment chez tout le monde mais ne laisse jamais totalement indifférent. Beaucoup de jeunes nous parlent
de leurs grands-parents et de leur étonnement face à ce destin de femme, qui leur paraît incroyable dans le
Maroc qu’ils vivent au quotidien.
ILLI : Vous partez bientôt en Guyane pour cette même adaptation. A votre avis, quelles sont les qualités
de ce texte qui lui permettent de voyager au-delà de notre culture et de nos frontières?
K.T : La force de l’œuvre de Driss Chraibi c’est qu’elle est très universelle. Même s’il s’appuie sur une culture
typiquement marocaine, il en dévoile les rouages humains (qui sont, dans le fond, les mêmes partout). En
janvier dernier, nous avons d’ailleurs joué le spectacle en France, dans des petits villages de la région Rhône-
Alpes, et le public (scolaire comme adulte) s’est énormément identifié au destin de cette femme. Certains y
voient un symbole, d’autres une métaphore ou encore l’évocation d’une histoire vécue. Quoi qu’il en soit, ce
texte et l’interprétation toute en finesse qu’en fait Amal Ayouch laissent beaucoup de place à l’imaginaire de
chacun…
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«La Civilisation, ma mère !...» version Amal Ayouch à l’IMA
Publié le : 9 janvier 2015 - Ouafaâ Bennani
Une aubaine pour notre théâtre marocain. Et plus particulièrement pour ce projet représentant de
nouvelles perspectives, car porteur de valeurs humaines, de vérités et d’enseignements à travers un
monologue qui a conquis le cœur et l’esprit de la grande comédienne Amal Ayouch. Celle-ci lui a
insufflé de l’énergie, du rythme et plein d’émotions qui incarnent le personnage de l’auteur.
À sa soixantième représentation, ce monologue garde toujours la force et la chaleur des premiers jours
de sa création. «Ce texte m’a émue par son approche humaine et humaniste d’un chemin de vie auquel
on a envie de se rallier par temps maussade, et notamment à l’heure actuelle où on ne sait plus à quel
saint se vouer tant l’ambiance est au ballottement, entre un vent de liberté dont on arrive tout juste à
saisir les effluves et des bourrasques rétrogrades qui font froid dans le dos».
C’est cette perte de valeur ou d’identité que ce texte questionne, tout en gardant le sens d’humanisme
et tout ce qui nous permet de rêver et de nous émerveiller devant ce que la vie nous présente comme
beauté et charme.
Ce texte adapté du roman de Driss Chraibi par Émile Malosse, et mis en scène par Karim Troussi n’a
pas manqué, par sa profondeur, d'émouvoir l’artiste Amal Ayouch qui souligne que ce genre d’écrit
marocain constitue un travail de mémoire qui fait découvrir aux jeunes leur propre histoire.
Des choses qu’ils ne savaient pas sur la réalité de la femme d’hier. C’est tout un débat très constructif
autour de notre culture.
Ainsi, créer la pièce dans un établissement scolaire a été pour Amal Ayouch une nouvelle aventure
riche et fructueuse qui continue jusqu’à maintenant de porter ses fruits dans des lieux où on ne va pas
habituellement. Ce qui fut le premier objectif espéré par le metteur en scène Karim Taoussi, afin «de
parler et interagir directement avec un public qui ne va pas nécessairement au théâtre. Une manière
simple et directe d’aller au-devant du public. C’est pourquoi nous avons décidé, Amal Ayouch et moi,
de nous livrer à cet exercice qui consiste à monter un monologue sans décor et sans fioritures dans un
endroit plus familier au public qu’à nous-mêmes», explique-t-il.
Tranche d’une vie
Créée avec le soutien de l’Institut français de Casablanca, la Fondation des Arts vivants (Casablanca)
et la Cie du Jour (Grenoble), «La civilisation, ma mère… » raconte la vie d’une femme qui vient de
mourir. Au troisième jour de deuil, sa petite-fille accueille les gens venus lui dire adieu. En attendant
l’arrivée de son père et de son oncle (les véritables hôtes), elle décide de revenir avec les convives sur
la vie peu banale de sa grand-mère. Durant ce laps de temps suspendu, elle évoquera la grand-mère
d’avant, inculte et recluse et le parcours, pas-à-pas, qui l’a amenée à découvrir le monde, son mari, ses
fils et, surtout, elle-même. Un personnage qu’incarne parfaitement Amal Ayouch depuis le début de la
tournée en 2012.
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France : Le Petit Angle
1, avenue Président Carnot
38000 Grenoble
Tel/fax : + 33 (0)4 76 01 98 16
Email : [email protected]
www.compagniedujour.net
Maroc : Complexe Culturel d'Anfa,
Casablanca 20000, Maroc
00 212 522 39 16 17
ou 00 212 661 408 343
Fax : 00 212 522 36 76 41
Email : [email protected]
www.fondationdesartsvivants.ma
Et retrouvez toute l’actualité du spectacle sur :
www.civilisationmamere.over-blog.com
ou sur le Facebook de la Compagnie du Jour