ème université d’été de la communication pour le...

1

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable

« Nous sommes tous des acteurs : être citoyen, ce n’est pas vivre en société, c’est la changer. »

Il y a quelques mois disparaissait Augusto Boal. Il était chilien, et sous Salvator Allende, il avait inventé les techniques du Théâtre de l’opprimé. Il allait dans les mines, et par des pratiques théâ-trales originales, il amenait chacun à écouter l’autre, à partager, et à résoudre les problèmes. Il a montré qu’il est possible de porter ce « pas de côté », qui permet d’imaginer, d’inventer, de croire en soi et dans la société.

Le monde devient un monde de communication, tout le monde est concerné. Ce n’est plus réservé aux professionnels des directions de la communication et des agences. Notre université d’été le démontre depuis 7 ans maintenant.

Quelles sont les apports de la communication, du marketing et de l’information au développe-ment durable ? Comment doit-on revisiter les métiers et les outils en termes de responsabilité so-ciale et environnementale ? Comment faire ensemble ?

Nous connaissons une bonne partie de la réponse, cela passe par une mobilisation de tous, une prise en compte par chacun des impacts en consommation d’énergie, en productions de déchets, en pollutions diverses. Il s’agit aussi de prendre ses responsabilités sur chaque message émis.

Chacun, et surtout l’enfant est influencé par les images qu’il reçoit en regardant la publicité à la télévision, en surfant sur internet, en lisant des journaux, en se promenant dans la rue… Tenons-en compte quand nous communiquons.

Comment mieux collaborer et co-construire ? c’est tout l’objet de l’Université d’été 2009 de la com-munication pour le développement durable, c’est aussi ce qui nous motive à créer un Observatoire de la communication et du marketing responsables, véritable think-do tank des associations et organisations professionnelles.

La confiance en soi est ce qui permettra à l’honnête homme du 21e siècle, de vivre positivement la révolution du développement durable de la collaboration, dans un monde interconnecté.

Gilles Berhault, président d’ACIDDadministrateur du Comité 21

Auteur de Développement durable 2.0. L’Internet sauvera-t-il la planète ? (Edition de l’Aube 2009). www.gillesberhault.com

Administrateur de la FING (Fondation internet nouvelle génération), de l’Agence mondiale de solidarité numérique.

Vice-président de European Partner for the Environment

EDITORIAL

3

7ème Université d’été de la communicationpour le développementdurable 10 et 11 septembre

2009Buoux // Luberon

1 / / L E P R O G R A M M E

4


JEUDI 10 SEPTEMBRE 2009

9h30-10h30•11h00-12h00

// Le Market place

Mini tables rondes autour du partage d’expérience, de la présentation de projet, du transfert de compétence. Vous voulez confronter un point de vue, présenter une campagne, partager une ex-périence d’achat responsable, partager une compétence en mobilisation des équipes, partager une compétence sur Twitter ou Facebook… L’inscription est ouverte à tous, les séances durent 60 minutes en tables rondes de 10 personnes durant lesquelles les participants proposent et animent un thème choisi librement.

09H30 / 10H30

- 1 Village Mith’TIC méditerranéen : échanges et collaboration à distance via les TIC sur l’éducation au développement durable et aménagement durable des territoires, animé par Marceau Bertero-Niel, dirigeant de Village Sud.

- 2 Twitter : communiquer pour le développement durable, animé par Richard Collin, professeur, Directeur de l’Institut de l’entreprise 2.0, Grenoble Ecole de Management.

- 3 Les autres indicateurs de richesse, du bien-être, et du bien-vivre. Les indicateurs sociaux et environnementaux micro-économiques pour les entreprises, animé par Muttiah Yogananthan, Pré-sident de alliances stratégiques internationales SA.

- 4 La notation extra-financière d’entreprise va-elle dans la bonne direction ?, animé par Franca Morroni, Intertek Sustainability Solutions.

- 5 La communication responsable, animé par Agnès Rambaud, membre du collectif Adwiser.

- 6 L’éco-socio-communication permet-elle de répondre aux défis d’une communication plus responsable pour le développement durable ? la démarche de l’ADEME entre Guide et formation à l’épreuve de la critique ! Animé par Christophe Bultel, directeur des études et des programmes européens Bac + 5 en charge du développement durable, Sciencescom l’école de la communication et des médias member of Audencia Group.

5


11H00 / 12H00

- 7 Comprendre les consommateurs et impliquer l’interne. Ethnomovies : une approche durable des études marketing internationales, animé par Stéphane Lavelle, directeur de Think Tuvalu

- 8 Communication publique, que dire pour changer les comportements ? Quelles responsabili-tés à taire ou amplifier les nouvelles du monde ? Les ONG et pouvoirs publics investissent le champ de la communication-sensibilisation mais pour quels résultats dans le changement des modes de vie et la compréhension des enjeux ? Les entreprises peuvent-elles participer à cette communica-tion publique sans risque de confusion de la part des publics ? Quelle légitimité pour convaincre ? Quelle tonalité au discours ? À quelques jours de la sortie du film Le syndrome du Titanic de Nicolas Hulot, le temps est-il venu d’un «Pearl Harbour climatique» ? animé par Gildas Bonnel, président de l’Agence Sidiese.

- 9 En route vers Copenhague ! animé par Michel Giran, directeur d’Adome. ADOME et son réseau de partenaires [ http://www.ecoaction21.fr ] envisagent diverses actions de communication très sérieuses parfois, surréalistes d’autres fois… Venez les découvrir ! http://www.ecobase21.net/Co-penhague/Packagecopenhague.html

- 10 Quelles évolutions pour les Universités d’été de la communication pour le développe-ment durable ? Animé par Alain Chauveau, consultant

- 11 De la communication à l’action : vers des outils de communication participatifs pour per-mettre au plus grand nombre d’être acteur du développement durable», animé par Antoine Géri-gné, co-fondateur d’up2green.

- 12 S’informer sur le développement durable par le web2.0, animé par Emmanuelle Delsol, en charge du Green IT au Monde Informatique

- 13 Indicateurs de reporting, animé par Frédéric Petit, Directeur du Développement Durable d’ICOM Communication Travaux AFNOR •ISO26000, •groupecrédibilité : fasciculededocumentation françaispour fournirces lignesdirectricesopération-

nelles pour assurer la crédibilité des démarches et en rendre compte. Ce document s’inscrit dans la continuité de la rédaction de l’ISO 26000.

•propositiond’ungroupedetravail :repèresauxagencesdecommunicationenvued’unedifférencia-tion des bonnes pratiques.

•propositiondesbritanniquesetbrésiliensd’ouvrirdestravauxdenormalisationàl’ISOsurlethèmedel’organisation d’évènements durables.

Echange en cours avec le Global Reporting Initiative (GRI).

6


13h30

// Ouverture

Jean-Louis Joseph, Président de la Fédération française des Parcs naturels régionaux,Eric Guillon, Président du Comité 21, Gilles Berhault, Président d’ACIDD

14h00

// Les études de l’année

Le moral des communiquants. Intervenant : Assael Adary, responsable relations écoles uni-versités UJJEF et co-président du cabinet d’études Occurrence

Le baromètre Observatoire de la communication et du marketing responsables. Intervenant Luc Laurentin, directeur associé de Limelight Consulting

14h40/16h00

// Table ronde : Faire ensemble, les points de départ

> Charles-Marie Boret, directeur de la communication de la ville de Bordeaux, président de l’APACOM

> Pascal Durand, directeur de campagne d’Europe Ecologie> Shahïn Vallée, responsable de la recherche économique et de la stratégie pour les pays

émergents en Europe, Afrique et au Moyen Orient, BNP Paribas

16h15 - 17h45

// Cinq ateliers en parallèle : Ce qui fâche !

1. Relation DRH et Directeur du développement durable : frères ennemis ?La relation DRH/directeur du développement durable est souvent une relation compliquée... Ils ont à mettre en place, ensemble, le volet social de la stratégie de développement durable de l’entreprise ou de la collectivité. Le Directeur développement durable agit en coordonateur-ensemblier, sans jamais déposséder les managers opé-rationnels ou fonctionnels de la mise en oeuvre. Mais les enjeux, les agendas de ces deux managers coïncident-ils toujours? Les délimitations de « territoire » sont-elles toujours bien claires ?

> Thomas Busuttil, cabinet Imagin’able, ex-directeur développement durable de Vinci, PPR et SFR

> Olivier Dubigeon, Dirigeant-fondateur de Sustainway, cabinet spécialisé en ingénierie stratégique du développement durable et pilotage opérationnel de politiques RSE auprès des entreprises et des collectivités territoriales

> François Fatoux, Délégué géneral de l’ORSE (Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises)

Animation : Philippe Brousse, directeur de Presse Entreprises

Cours du cèdre

Cours du cèdre

Cours du cèdre

Salle du cèdre

7


2. Finances et comptabilité, ennemis du développement durable ?En cherchant des taux de rendement très élevés, à court terme, la finance mondiale s’oppose à un développement durable, respectueux de la planète et des générations futures... Peut-on réconcilier finance et développement du-rable et inventer une finance durable ? Par ailleurs, selon l’expression de Patrick Viveret, «nos thermomètres nous rendent malades». La comptabilité, qu’elle soit publique ou d’entreprise n’intègre pas les bons paramètres, en par-ticulier les fameuses externalités environnementales, ce qui fait que nous continuons à prendre les mauvaises décisions . Derrière le débat technique, se cache un débat de choix société auquel il est nécessaire d’associer les citoyens...

> Blaise Desbordes, responsable du développement durable à la Caisse des dépôts et consignation

> Michel Lemonnier, SRI Business Manager chez Groupama Asset Management> Muttiah Yogananthan, membre du Conseil de l’Ordre des experts-comptables (COSOEC),

à l’initiative du Club développement durable du CSOECAnimation : Michèle Bernard-Royer, journaliste

3. Un label pour les agences ?Aujourd’hui quelle agence de communication ne déclare pas être éco-responsable, ou avoir une démarche d’éco-responsabilité, ou encore avoir ouvert un département entièrement dédié au développement durable et la respon-sabilité sociale ? Mais toutes les démarches des agences se valent-elles ? N’y-a-t-il pas, là aussi, du greenwashing ? Comment un donneur d’ordres, que ce soit une entreprise ou une collectivité, peut s’assurer de la réalité de la démarche d’éco-responsablité des agences qu’elle veut soumettre dans un appel d’offres ? Faut-il créer un nouveau label spécifique pour les agences ? Faut-il adapter ce qui existe déjà au secteur de la communication, à partir de l’AFAQ 1000NR un modèle novateur d’évaluation du développement durable pour les PME, en cohérence avec les principaux référentiels (GRI, Pacte Mondial, SD 21000, futur ISO 26000...) ?

> Jean-Marc Gancille, Directeur du développement durable de l’agence Inoxia, vice-prési-dent de l’APACOM

> Alain Jounot, Responsable du Département Développement - Afaq Afnor Certification> Géraldine Myoux, directrice de l’Agence High CoAnimation : Sylvain Lambert, associé, PricewaterhouseCoopers, département développe-ment durable

4. Pionniers et entrants du développement durable, une guerre de territoires ?Une référence à la querelle des Anciens et des Modernes (monde littéraire et artistique du XVIIe siècle entre imita-tion de l’antiquité et l’innovation). Aujourd’hui, dans le développement durable, les Anciens, issus du mouvement de protection de l’environnement ou des approches altermondialistes, voient arriver avec méfiance les Modernes, souvent issus d’univers très différents (marketing, business, partis politiques non spécialisés), et qui reprennent leurs idées. Le 30 août 1694, Perrault (représentant des Modernes) et Boileau (représentant des Anciens) s’embras-sèrent à l’Académie française... Qui réconciliera les Anciens et les Modernes du développement durable ?

> Michel Giran, association ADOME> Séverine Lecomte, directrice de la communication d’Eco-Emballages> Gilles Pennequin, Responsable développement territorial de la mission Union pour la

MéditerranéeAnimation : Richard Collin, Professeur, Directeur de l’institut de l’Entreprise 2.0, Grenoble école de Management. Co-président du cluster Green and Connected Cities

Salle Nord

Salle Sud

Salle Centrale

8


5. Communication interne : green washing ?Une stratégie de développement durable ne peut être opérationnelle sans une mobilisation de tous les salariés. Surtout en cette période de crise, la mobilisation des collaborateurs pour le développement durable est source de création de valeur pour l’entreprise ou la collectivité : innovation, motivation, implication... Mais, attention les collaborateurs sont aussi les mieux placés pour détecter les incohérences entre le discours et les actes. A trop com-muniquer en interne, ne s’expose-t-on pas à des «retours de bâton » ?> Dorothée Briaumont, déléguée générale du Comité21> Agnès Rambaud-Paquin, directrice Des Enjeux et des Hommes> Patrick Widloecher, conseiller du président et du directeur général pour le Développe-

ment responsable, Groupe La PosteAnimation : Pascal Dubois, directeur de cabinet du Maire de la ville de Valenciennes

18h00

// Focus invité : Prospérer sans croître

Bettina Laville, fondatrice du Comité 21, conseillère environnement de François Miterrand puis de Lionel Jospin, conseillère d’Etat, Présidente de l’association Vraiment durable, aujourd’hui avocate chez Landwell et associés. Elle est membre du comité présidé par Alain Juppé et Michel Rocard, pour l’Emprunt. Bettina Laville a piloté en 2009 un groupe de prospective au sein du Comité 21 avec un groupe d’experts de très haut niveau : Temps de crise financière, économique, écologique, sociale. Elle va partager ses visions de la société et du développement durable en toute sincérité… avec tout son humour.

Salle LPO

Cours du cèdre

9


VENDREDI 11 SEPTEMBRE 2009

9h30 - 11h30

// Cinq ateliers en parallèle : Action !

6. Esprit positif et constructif !On a souvent reproché aux écologistes et aux médias leur discours catastrophiste, fondé sur la peur et la culpa-bilisation. Est-ce le discours le plus efficace pour obtenir les changements de comportements indispensables des citoyens-consommateurs, des décideurs politiques ou économiques ? A l’instar des nouveaux courants de la psy-chologie, comme la psychologie positive qui met l’accent, non sur ce qui va mal dans sa vie, mais sur ce qui va bienet qui mise plutôt sur les forces que sur les faiblesses, ne faudrait-il pas mettre d’abord en avant tous les bénéfices personnels réels d’un mode vie et de consommation durables plutôt que les avantages éthiques (impacts écolo-giques) ? L’humanité vit, comme le dit Michel Serres, une révolution comparable à celle du néolithique et nous avons tout à réinventer? Peut-on faire aimer l’avenir ?

> Fabienne Rubert, directrice de la communication, Pôle éducation EDITIS> Pierre Siquier, Président du groupe Ligaris, Président de la Commission développement

durable de l’AACCAnimation : Henri Van Melle, directeur de Format Utile

7. Formons à la communication et au marketing responsables !Les agences comme les annonceurs, les ONG comme les organismes de régulation, cherchent à recruter désormais des collaborateurs dotés d’une bonne culture du développement durable capables de conce-voir une communication plus responsable. Il faut donc doter les jeunes managers... et leurs aînés, de connaissances théoriques et pratiques pour maîtriser les problématiques complexes de communication avec les parties prenantes et de marketing des produits éco-conçus, bio et équitables pour répondre à la demande des consom’acteurs. Comment peut-on faire émerger de nouvelles formations dans toutes les écoles de communication?

> Ganaël Bascoul, professeur de marketing à l’ESCP Europe> Christophe Bultel, Directeur des études en charge du Développement durable, Sciences-

com membre d’Audencia Group> Céline Espuny, enseignant-chercheur à ESC MontpellierAnimation : Jézabel Gougeon, administratrice d’ACIDD, consultante

Salle Sud

Salle du cèdre

10


8. Crise conjoncturelle ou structurelle ? Quel rôle pour la communication !La crise économique que nous traversons est-elle structurelle ou conjoncturelle? En sortirons-nous rela-tivement rapidement, sans en avoir tiré les véritables enseignements, ou sera-t-elle le «déclic» pour un véritable changement de société? Dans le premier cas, on reviendra au «business as usual» et la crise écologique sera bien difficile à maîtriser. Comment la communication peut-elle contribuer aux prises de conscience nécessaires pour changer nos modes de production et de communication ?

> Patrice Joly, directeur de la Communication, Formation, Développement de l’ADEME> Elizabeth Pastore-Reiss, directrice générale d’Ethicity> Pascal Tanchoux, directeur de la Communication de KRAFT FOODS FranceAnimation : Dominique Mégard, Déléguée générale de CAP’COM

9. Les mots du développement durable !Aujourd’hui le mot durable est mis « à toutes les sauces »... Tout est devenu durable : la consommation, le marketing, le tourisme, la mobilité, la chimie, etc, etc... Si la plupart des français connaissent le mot développement durable, connaissent-ils vraiment le concept ? Aurait-on du le traduire, en français, par « soutenable », comme les Canadiens l’ont fait, pour qu’il soit plus compréhensible ? Tous les mots, les concepts nouveaux, qui sont apparus dans le champ médiatique autour du développement durable, comme la responsabilité sociale des entreprises, la décroissance, l’empreinte écologique, le bilan car-bone, ou le commerce équitable... on été souvent mal compris et partagés. Doit-on faire un véritable travail de sémantique lexicale pour redonner du sens aux mots et qui doit le faire ? Les médias ? Doit-on faire, au contraire, un travail de créativité pour inventer de nouveaux mots que le public pourrait s’ap-proprier plus facilement ?

> Isabelle Querne, Hebdo DD> Guillaume Sainteny, MEDDMAnimation : Monica Fossati, Directrice d’EKWO

10. Les changements de comportement !Comment susciter des changements de comportements en faveur d’un monde plus sain, plus solidaire et plus équitable, plus respectueux de l’environnement ? Quels sont les ressorts essentiels d’un compor-tement et de son changement ? Comment s’y prendre concrètement et être efficace ? L’éducation au développement durable, mise officiellement au programme de l’Education nationale, est aussi souvent l’affaire des collectivités locales comme le prouve l’action de la CUB (Communauté Urbaine de Bor-deaux)... Mais les changements de comportements sont aussi affaire de partenariats entre société civile, entreprises et collectivités pour trouver des solutions gagnantes-gagnantes comme Agrivair,la filiale de Nestlé Waters France crée autour de Vittel pour préserver la ressource en eau tout enpermettant un développement économique local durable.

> Alain Liberge, directeur développement durable d’Orange> Philippe Pierre, ancien chercheur à l’Inra, directeur d’Agrivair> Alexandra Siarri, Chargée de la communication à la Communauté urbaine de BordeauxAnimation : Jean Pouly, Directeur de l’Agence mondiale de Solidarité Numérique

Salle LPO

Salle Centrale

Salle Nord

11


13h30

Intervention de Lorraine Simard, Expert-conseil, Responsabilité sociale et développement durable d’Ellipsos (Québec)

13H40

// Rapport d’étonnement, Synthèse des ateliers

Alain Chauveau, ConsultantLudovic Piron-Palliser, Administrateur d’ACIDD et Directeur adjoint de cabinet de François Da-gnaud à la Mairie de Paris

14h00

// Clôture : Vous avez dit Valeurs ?

Le monde fait ses révolutions. La communication devient une activité prédominante. Le développement durable est-il une nouvelle valeur ? Quelles valeurs positives ou négatives partage-t-on ? Ou y-a-t-il une absence de va-leurs ? Peut-on faire ensemble sans partage de valeurs ? Quelle place pour spiritualité et développement durable ? Quelle est la place des medias… Sommes-nous dans une société du spectacle ? L’internet, avec ou sans écran, bouscule-t-il les équilibres ?

Intervention > Alain Juppé, maire de Bordeaux en visio-conférence> Daniel Kaplan, délégué générale de la FINGAnimation Gilles Berhault, président d’ACIDD

Cours du cèdre

Cours du cèdre

13



2 / / P O I N T S D E V U E

14

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable POINTS DE VUE

// AACC p 15

// Syntec p 16

// UDA p 17

// Richard Collin professeur, directeur de l’Institut de l’entreprise 2.0, Grenoble école de management. “Collaborer” p 18

// Luc Laurentin, Limelight Consulting p 21

// Dorothée Briaumont, Comité 21 p 22

// Synthèse de la note de prospective du Comité 21 p 23

// Gilles Berhault, “économie de la fonctionnalité ” p 33

15


AACC - Association des agences conseil en com-munication

C’est en mai 2007 que naît la commission développement durable de l’AACC. Sa création est le reflet d’une prise de conscience de l’ensemble des agences-conseils en communication membres de l’AACC de l’importance du développement durable dans leurs métiers, mais aussi de leur rôle majeur dans l’évolution des mentalités.

C’est à ce titre que la commission s’est vue confier une double mission : d’une part, elle doit dévelop-per des outils d’accompagnement pour que les agences intègrent rapidement et efficacement les clés du développement durable dans leurs métiers, d’autre part, elle doit contribuer auprès des autres parties prenantes à la valorisation d’une communication responsable en phase avec les souhaits de notre temps.

Après deux années de travail les résultats sont concrets avec des engagements via l’interprofession avec la création de nouvelles instances à l’ARPP, la participation de trois représentants de l’AACC au Conseil Paritaire de la Publicité leur donnant un rôle actif dans la rédaction de la nouvelle recomman-dation concernant l’utilisation d’argument écologique et la nomination d’Hervé Brossard à la pré-sidence du Comité Opérationnel 34. Et des engagements internes avec la signature par 70 % des membres de l’AACC de « 5 engagements pour une gestion responsable des impacts des agences en matière de production éditée ».

Pour 2009 la commission a mis en place de nouveaux chantiers autour de quatre groupes de travail :

L’éco-conception des campagnes avec un chantier ambitieux de création d’un outil de mesure des impacts environnementaux d’une campagne de communication intégrant l’ensemble des métiers. Ce projet est mené avec EcoFolio, MEDIAPOST, l’UDA, l’UDECAM et avec le soutient de l’ADEME.

La responsabilité sociale des agences, l’objectif est d’initier la réflexion sur les enjeux sociaux du développement durable dans les agences de publicité avec les différentes parties prenantes et de pro-poser aux membres de l’AACC des feuilles de route pour l’amélioration des pratiques professionnelles.

Agences et citoyenneté, un groupe de travail imagine un plan d’action pour aider les agences de communication à intégrer la responsabilité sociale et environnementale en interne, dans les métiers et les pratiques de l’entreprise mais aussi pour les aider à avoir une influence plus globale sur la ci-toyenneté et sur sa perception.

Les indicateurs RSE, afin d’aider les agences à bien rendre compte de leur mobilisation en matière de développement durable. Il est essentiel d’imaginer des indicateurs pour mesurer les actions menées à la fois en matière environnementale, mais aussi économique, sociale et sociétale par les agences.

www.aacc.fr

16


Syntec

Benoit DESVEAUX, directeur général de Public Système

Syntec Conseil en relations publiques est l’organisation patronale des professionnels des relations publiques dont le métier est d’accompagner leurs clients dans la gestion des relations avec leurs dif-férents publics. En tant que telle, l’organisation est naturellement en veille active sur la relation des entreprises à leurs parties prenantes et à la société en général.

La finalité des relations publiques consiste précisément à gérer les tensions, souvent critiques, entre les logiques de marché et les logiques de société. De fait, les notions de responsabilité sociale des en-treprises et de développement durable, qui rencontrent un intérêt grandissant dans l’opinion et dans la gouvernance des organisations, sont intrinsèquement liées aux relations publiques.

La valeur ajoutée des relations publiques réside dans la gestion permanente et organisée de l’opinion pour, in fine, construire et parfois défendre les réputations. Les enjeux de responsabilité peuvent mar-ginalement concerner la manière de produire un support de communication ou un événement, mais ils portent de manière plus essentielle sur la manière même de pratiquer les relations publiques.

En ce sens, la déontologie professionnelle et les textes de référence des relations publiques cadrent bien ce qui est «socialement responsable». Le site du Syntec - www.syntec-rp.com - donne accès à la Charte professionnelle internationale des relations publiques à laquelle nos adhérents sont invités à souscrire. Cette charte, inspirée par la déclaration de principes posée par Ivy Lee en 1906 et par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, rappelle l’intérêt pour les entreprises de fonder leur communication sur un dialogue honnête, sincère et permanent avec l’ensemble de leurs parties pre-nantes.

Le développement fulgurant d’Internet et des nouveaux médias a conduit l’organisation à ouvrir ré-cemment une commission « déontologie et nouveaux médias » qui a élaboré une charte dédiée aux médias sociaux pour actualiser ses principes d’action, sur la Toile.

Ces principes sont partagés par tous, dans le cadre des travaux en commissions et groupes de travail et, plus largement, avec les professionnels à l’occasion des « Agoras Syntec », moments d’échanges où praticiens de la communication non publicitaire, en agences et en entreprises, journalistes, chercheurs et enseignants sont régulièrement invités à débattre. Un blog vient d’être ouvert pour permettre de suivre ces rencontres http://www.syntec-rp.com/blog/.

Syntec Conseil en Relations Publiques s’est naturellement rapproché d’ACIDD pour contribuer à la mé-diatisation de l’Université d’été de la communication et du développement durable.

www.syntec.fr

17


Union des annonceurs (UDA) et le développe-ment durable

L’UDA a ouvert le chantier «Développement durable et communication» fin 2001 et a mené depuis de nombreux travaux : sensibilisation des annonceurs, information, formation, élaboration des règles déontologiques, tenue de «sessions-dialogues» entre annonceurs et parties prenantes, création de l’éco-organisme EcoFolio, participation au Grenelle de l’environnement, signature d’engagements avec les pouvoirs publics, création de l’Observatoire de la communication et du marketing respon-sables en 2008, avec l’ACIDD, l’AACC et Syntec Conseil en relations publiques, etc. Elle a élaboré en 2006 avec Ethicity une Charte d’engagements des annonceurs pour une communica-tion responsable, rendue publique le 4 décembre 2007, avec 22 signataires. Elle comprend 5 engagements :1 - Inscrire l’ensemble de ses prises de parole externes dans le cadre de ses codes de communication

responsable.2 - Inciter les publics auxquels on s’adresse à des comportements responsables.3 - Utiliser avec loyauté les données privées sur ses clients finaux dans sa démarche marketing et

commerciale.4 - Engager un process interne permettant de valider les communications avant leur diffusion externe.5 - Intégrer l’impact environnemental dans les critères de choix des supports de communication.

Fin 2008, l’UDA a présenté le bilan des actions réalisées par les signataires à fin 2008 et leurs actions en cours ou envisagées pour 2009. Voir http://www.uda.fr/communication-responsable/charte-uda/bilan-2008-actions-2009/ La Charte compte aujourd’hui 39 groupes ou entreprises signataires. En 2009, l’UDA poursuit son programme d’accompagnement (réunions spécifiques, aide à l’autodia-gnostic interne et au reporting annuel, ateliers de formation…) et lance de nouveaux outils : un «wel-come pack» pour «mettre à niveau» un nouveau signataire, une plateforme internet d’échanges de bonnes pratiques et une étude sur les process permettant de mettre en place une communication responsable. L’Ademe apporte son soutien à ces deux derniers projets.

L’Union des annonceurs (UDA) pour mémoire

L’UDA est, en France, l’organisation représentative des annonceurs, c’est-à-dire des entreprises qui re-courent aux différentes techniques de communication pour promouvoir leurs produits, leurs services, leur notoriété ou leur image. Elle compte près de trois cents adhérents, de toutes tailles, tous statuts et tous secteurs. L’UDA a notamment pour mission de promouvoir une communication responsable en élaborant et en mettant en œuvre des pratiques loyales et éthiques.

Contact : Dominique Candellier, directrice communication et développement durable, [email protected] (assistante : Brigitte Domergue, [email protected]) UDA - 53 avenue Victor Hugo - 75116 Paris - tél. 01 45 00 79 10

www.uda.fr

18


Faire Ensemble et économie coopérative 2.0Richard Collin, Professeur, Directeur de l’Institut de l’Entreprise 2.0,Grenoble Ecole de Management

A la lumière de ce que d’aucun appelle la Révolution 2.0, je voudrai ici livrer quelques réflexions sur les profondes transformations en cours qui affectent le cadre économique et le modèle de création de richesses qui fondent le monde dans lequel nous vivons. Et ceci dans la perspective d’un dévelop-pement durable authentique et maitrisé. Bien sûr, le Net va encore changer notre vie, mais surtout il inaugure un moment unique du progrès en nous invitant, sans cesse, à passer du scénario à l’acte, du modèle à sa réalisation, du possible au réel…

Il suffit de s’ouvrir à toutes les innovations radicales et aux stimulantes histoires que nous livrent, chaque minute, nos flux RSS, Twitter et autres Facebook sur le thème du Web 2.0 pour s’en convaincre : des changements profonds inéluctables se dessinent mais ils inquiètent et déstabilisent tant les or-ganisations et les acteurs institutionnels, que beaucoup hésitent encore à s’en emparer.

Web 2.0 : la révolution annoncée

Le Web 2.01 n’est-il pas, en effet, le levier essentiel qui pourrait favoriser la transformation compétitive des organisations, des nouveaux dispositifs de création de valeur et de nos pratiques au quotidien en même temps que la formidable passerelle que nous attendions pour nous permettre de franchir une étape décisive dans l’évolution de nos modèles économiques et de nos modèles d’activités humaines dans une logique de développement durable ?Comme souvent, poser la question, c’est déjà y répondre... à l’évidence, le Web 2.0 – et plus largement toutes les nouvelles technologies2 - nous ouvre d’immenses champs d’usages nouveaux accessibles à tous, et surtout nous offre des réponses immédiates à des problèmes clés. Cette nouveauté nous plonge en même temps dans des abîmes d’interrogations face à tous ces possibles qui bousculent complètement nos référentiels dans de nombreux domaines tels que ceux de la gouvernance et du management des organisations en passant par le modèle de l’entreprise capitalistique jusqu’aux fon-damentaux de notre économie dans la perspective d’un développement durable authentique.

L’émergence d’un nouveau modèle économique

Emerge un nouveau modèle économique que je voudrai distinguer des nombreuses approches et réflexions qui esquissent les contours des multiples business models qui se construisent dans le cadre connu de notre économie de tous les jours ; à savoir, celle qui se développe sur un territoire où le Dow Jones constitue le point Nord pour des logiques d’actionnaires et des mécanismes financiers qui y sont les dispositifs bien connus de navigation et de repérages. Non, je pense à un modèle économique radicalement différent, dans la logique 2.0, dans lequel le collectif serait le facteur de transformation

1 Web 2.0 que je qualifierai ici de nouvel, utile et extraordinaire écosystème technologique pour urbaniser et faire vivre le lien social et rendre accessible, visible et partageable instantanément la production individuelle de contenus multimédia…avec entre autres objectifs la possibilité de résoudre vite, mieux et ensemble des problèmes nouveaux ou d’en révéler d’autres, c’est-à-dire innover

2 Le développement quasi exponentiel des technologies NBIC (Nano technology, Bio technology, Informa-tiontechnology,Cognitivetechnology)quid’unecertainefaçonconstruisentnotrenouveletincroyableécosys-tème nous alerte plus encore sur les transformations en cours ; finalement en matière de technologies nous n’avons encore rien vu. Ce n’est que la fin du début d’une étape récente durant laquelle pour la première fois dans l’histoire de l’humanité les technologies vont a un rythme supérieur à celui des générations.

19


du modèle voire des agents économiques eux-mêmes.

En effet, le basculement au travers de mille et un signes évidents, concrets et terriblement actuels, du monde de la manufacture à celui de la « cerveau-facture » - c’est à dire celui de la prééminence recon-nue de l’innovation, des services et des talents – est probablement le signal donné à une vraie et pro-fonde rupture. Par exemple, la foule intelligente des réseaux sociaux et du collaboratif 2.0 percevant, de plus en plus, que la financiarisation exacerbée du monde alliée à la puissance des contrats qui ren-dent«objets»desbiensimmatérielscrééesetconçuspartousetchacun,confrontéesoudainementàce que je nommerai le syndrome du Monopoly (vous savez ce jeu où il n’y a qu’un gagnant pourrait – pourquoi pas ? - décider d’arrêter de jouer et proposer de nouvelles règles voire un nouveau jeu...

Hypothèse peu réaliste, pensez-vous ? Et pourtant, n’oublions pas que « L’organisme donne forme à sonenvironnementenmêmetempsqu’ilestfaçonnéparlui»commeledémontreFranciscoVarela3.

Un signe concret des mouvements tectoniques des grandes plaques de notre monde – ou pour re-prendre Ariel Kyrou des « crevasses schizophréniques » qui nous touchent - vient d’être donné dans la récente controverse sur l’économie de l’immatériel lancée par Antoine Rebiscoul. Il souligne, à juste titre, que « sous les effets conjugués des nouvelles technologies et d’une recherche toujours plus forte de rentabilité du capital, la conception même que nous nous faisons de ce qu’est la productivité et de ce que sont les principaux actifs économiques a connu une mutation considérable, dont on rend comptedefaçontroprapideenparlantdefinanciarisationinéluctabledel’économie».Laquestionlaplus importante de notre développement économique pourrait bien devenir, dès lors, celle de l’adé-quation de nos dispositifs et « de nos agencements de droits de propriété aux conditions de possibilité de la génération et de la circulation des idées et des perceptions ».

Ainsi se dessinent les contours d’une économie nouvelle – l’économie 2.0 pour faire simple - que les spécialistes classent comme une économie non rivale4 qui deviendrait structurelle, caractérisée par l’intensification du contenu informationnel dans la multiplication des biens matériels et des services, tout autant que la construction et la valorisation collective d’un ensemble de biens communs consti-tué d’expériences, d’usages, de réputation, et d’attention.

Cette économie, hybride par nature, est à la fois publique - les biens communs ne cessent de croître - et économie de marché dans laquelle les fondamentaux mêmes des logiques de transaction se trans-forment, s’inventent et se complexifient.

Ces évolutions nous conduisent progressivement vers un autre espace où s’exerceront de manière différente les lois de la « gravité économique » et feront que nos pas seront plus grands et plus légers. Et les chemins à découvrir différents.Bien sur, il sera difficile de s’affranchir complètement de la pesanteur de l’économie classique, mais le Web 2.0, pourrait être le creuset de la transformation de la chaîne de valeur vers une économie coo-pérative à inventer.

3 Francisco Varela, biologiste, neurologue et philosophe reconnu des sciences cognitives et des nouvelles tech-nologies, auteur de nombreux ouvrages dont « L’inscription corporelle de l’esprit » est l’inspirateur de nombreuses approches et concepts comme l’enaction et l’autopoïese aux sources de ce que nous nommons dans la vie de tous les jours « la co construction »

4 Pour faire simple, on dira que cette économie non rivale est simplement basée sur le fait que si j’achète une idée ou une connaissance, celui qui me la vend la garde. Ce qui n’est évidemment pas le cas quand vous achetez votre produit à l’épicerie de votre quartier.

20


Il devient alors clair que la création durable de richesses et leur distribution dans une économie déma-térialisée qui s’appuierait de plus en plus sur l’innovation, – produits, services et organisationnelle - et la capacité de tous et chacun à mobiliser compétences et connaissances, conduira à revisiter profon-dément les bases de nos pratiques et de nos analyses économiques. L’évolution en cours d’une éco-nomie de la transaction marchande de biens matériels, vers une économie à inventer, de transaction-partage de biens immatériels souligne, autant qu’elle révèle, les multiples paradoxes que nous devons pratiquement confronter. Le passage d’une approche économique basée sur les fondements d’une économie industrielle reposant sur le triptyque énergie- matière–travail à un autre modèle basé sur le triptyque informations–connaissances-richesses humaines n’est pas nouveau en soi, mais il devientimpératif et urgent de clarifier de manière concrète les nouveaux enjeux ainsi que les réponses opé-rationnelles à apporter. Sachant que tous les efforts et approches conduits un peu partout dans le monde n’aboutissent pas car pris dans de multiples paradoxes et jeux d’influence qu’ils soient comp-tables, idéologiques, académiques, nationaux,…

De fait, l’économie 2.0 nous fait passer de la chaîne de valeur à la chaîne des valeurs qui la font vivre - confiance, transparence, reconnaissance, respect, discernement, écoute, empathie réputation – qui résonnent parfois comme des utopies tant le darwinisme qui fonde nos logiques d’adaptation hu-maine, a notamment pour levier la prééminence de l’efficacité mesurable à l’aune du ROI (return on investment). Dans l’économie 2.0, au contraire, la confiance, véritable bande passante de la connais-sance, revient au premier plan comme une des valeurs de base. Au moment, où les entrepreneurs, pour « gagner », doivent devenir des entrepreneurs de la connaissance, des cueilleurs de compétences et des cultivateurs de confiance, des mots tels que contrôles, sécurité, protection,…sonnent parfois comme archaïsmes ; certes, ils rassurent mais ils contribuent peu à ces évolutions nécessaires qui nous entraînent.

Mais, bien sûr, ne soyons pas naïfs. Assurons-nous que ce champ des nouvelles règles et d’attitudes collaboratives, sources inépuisables de la création de richesse, ne soient pas détourné. Des cadres réglementaires, de nouvelles missions et des processus inédits vont être à inventer et mis en place. En effet dans une économie de la réputation, de la vérité et de l’éthique des tiers de confiance d’un type nouveau devront opérer. Ils seront à la fois les animateurs et vigiles de cette économie de la transpa-rence, de la réputation et de la confiance qui émerge.

Ainsi, comme les entrepreneurs et bâtisseurs d’un nouveau monde, nous somme embarqués dans la fusée de la transformation de notre quotidien. Fusée dont les trois étages, à savoir, les technologies NBIC, l’économie nouvelle 2.0 en construction et le développement durable nous amène à explorer des nouveaux univers qui nous déroutent. Mais qui sont riches de promesses.

Lors de la dernière réunion du cycle Croissance et Immatériel, Philippe Aigrain5 soulignait à l’envie que le choix entre le management de la valeur au niveau de l’entreprise et la maîtrise des logiques marché et hors marché devenait un enjeu fondamental. C’est sur cette question que va se jouer notre capacité à traverser les ruptures que l’on peut entrevoir tout en gardant un certains nombre d’éléments de qualité sociale et humaine dans nos sociétés.

Plus que jamais, le futur est de moins en moins prévisible ; il convient simplement d’être disponible et bien entraîné, totalement attentif aux messages des éléments et à leur interprétation. C’est bien à la fois le défi mais aussi les réponses que nous propose l’économie coopérative 2.0.

www.nextmodernity.com

5 Auteur de « Cause commune, l’information entre bien commun et propriété, »(Fayard)

21


Limelight ConsultingLuc Laurenti

• Ilnes’agitplusdeseprotégercontredesrisqueshypothétiques,oumêmedes’ypréparer:les risques sont advenus, les dangers sont là.

• Aujourd’hui, l’enjeuprincipal estdemuterpour s’adapter àunenvironnementmondialquis’est fondamentalement transformé.

Pour s’adapter à ce nouveau rythme, le meilleur ‘animal’… c’est l’homme ! D’où une nécessaire compréhension de l’importance grandissante et de plus en plus individualisée, intuitu personae de l’homme, qu’il soit collaborateur, client, partenaire…

Par ailleurs, le numérique constitue une sorte d’univers parallèle, qui se manifeste dans l’opposition souvent évoquée entre monde réel et monde virtuel.

Sur le modèle d’Internet - qui couvre de plus en plus de domaines de la société tout en fonctionnant selon une logique propre - des paradoxes, décalages et lignes de rupture créent des rifts infranchis-sables, dans quasi tous les domaines de la société.• Lemondefinancierdissociédumonderéelàlesmodèleschangentetnepermettentplusde

comprendre le monde. • Lesmodèlescapitalistiquesévoluent,etlesmodèleséconomiquessontcaducs.• Lesmarchésfinanciersnejouentplusleurrôle.• Mondemédiatiqueetmondepolitiquefonctionnentencircuitferméà«dichotomie»,«déca-

lage » d’avec le monde réel. • Lasociététoute-communicantevoisineavecl’«isolement»inégalédespersonnes.• Lerapportdeshommesàl’entrepriseàsouslesignedela«schizophrénie».• Lerapportautempsàhier«synchrone»,aujourd’huinonmaîtrisé.> > > L’enjeu : réapprendre, retrouver des moyens de comprendre• Au-delàdesenjeuxéconomiques,lestechnologiesdelacommunicationetl’impératifdudé-

veloppement durable impactent toute la société.

comme si le GPSétait cassé, et qu’ilfallait revenir à la

navigation d’aprèsles étoiles!

22


• L’évolutionrapidedumondecréedeslaissés-pour-compteetlevivre-ensembledoitseréin-venter dans une société mondialisée toute-communicante… mais qui a généré un grand iso-lement.

Technologies de la communication et développement durable, deux véritables « enjeux de civilisa-tion » Paradoxe temporel : le plus urgent devient… d’investir pour l’avenir !

Les leviers du développement : la mise en réseau1. Se perméabiliser, faire entrer d’autres « gènes » dans son patrimoine à métisser le capital, atti-

rer les meilleurs talents, transformer le rôle de chef d’entreprise.2. Se mettre en réseau de partenariats multiples à co-développer, co-créer.3. Échanger, communiquer, reconnecter les mondes parallèles, et permettre aux parties pre-

nantes d’identifier l’essence de l’entreprise sous la variété de ses manifestations.

Au final accepter de se reformater, de vivre autrement, de réinventer les modèles historiques qu’ils soient structurels ou financier

Comité 21Dorothée Briaumont

Faire ensemble

Au-delà des volets sectoriels du développement durable bien connus (social, environnemental, éco-nomique), la gouvernance est souvent oubliée. Or, c’est ce nouveau fonctionnement qui caractérise la mise en œuvre du développement durable. Reconnus comme une méthode de gouvernance renou-velée, le « faire ensemble », la co-construction ou la concertation supposent quelques pré-requis qui ne constituent pas des réflexes dans le processus classique de prise de décision. Il s’agit tout d’abord d’une démarche en amont du projet, qui implique la consultation des parties pre-nantes concernées. Il faut par ailleurs accepter le temps long, le temps de connaître l’autre ; accepter la différence également (générationnelle, culturelle, handicap etc.) ; passer d’une culture d’opposition et de confrontation à une culture de construction collective. Cette nouvelle gouvernance bouleverse aussi les hiérarchies.Au-delà de ce qui peut apparaître comme autant de contraintes, les bénéfices retirés viennent com-penser les efforts déployés en amont. Ainsi, le projet construit ensemble est plus rapidement et effi-cacement appliqué, puisque bâti sur une vision partagée ; les acteurs associés deviennent autant de porte-parole ; cette synergie permet de démultiplier les actions.La co-construction est au cœur de la mission du Comité 21 et consiste à créer les conditions d’échange et de partenariat entre différents acteurs, pour l’appropriation et la mise en œuvre du développement durable. Les concertations avec les parties prenantes menées par le Comité 21 depuis 2004 (AREVA, Co-ca-Cola, Eiffage, GDF-Suez, Suez environnement) représentent un moyen très concret de co-construire une stratégie de développement durable, dans une démarche de progrès continu. Une stratégie qui consiste à provoquer chez son interlocuteur des réflexes d’intelligence plus que d’indignation !

23


fr

Temps de crisefinancière, économique, écologique, sociale :enjeux, contradictions, opportunitéspar le Comité 21 de prospective du Comité 21

24


Rapport du Comité de prospective du Comité 21 page 3

Préface

Pourquoi un Comité de prospective au sein du Comité 21 ?

Présentation du premier thème de travail

Le Comité 21, Comité français pour l'environnement et le développement durable, créé au lendemain du sommet de Rio à partir de trois associations fondées par Simone Veil,Huguette Bouchardeau et moi même, est un réseau pluri-acteurs de 400 adhérentsreprésentant la société civile. Il a pour mission d'approfondir les enjeux du développement durable, d'accompagner les changements à entreprendre, de les faire partager au sein de son réseau et de les porter à la connaissance de tous. Il a l'expérience de faire travailler ensemble des collèges (entreprises, collectivités, associations, institutions, enseignement supérieur et médias), avec des personnes qualifiées et expertes. Nous avons, pour ainsi dire, « rodé » la méthode Grenelle de l'environnement depuis quinze ans…

L'action du Comité 21 se traduit par l'élaboration, en partenariat, de programmesopérationnels, directement appropriables par les acteurs concernés et validés par desretours d'expérience, en France et en Europe.

En particulier, il a inspiré un certain nombre d'Agenda 21, ainsi que de nombreusesstratégies d'entreprises. Parmi ses objectifs, le Comité 21 s'efforce d'être l'élément moteur des réflexions prospectives sur le développement durable, dans la droite ligne del'influence de son premier président, Serge Antoine.

A ce titre, le Conseil d'administration a décidé de constituer un Comité de prospective, composé d'experts, d'économistes et de philosophes, permettant de nourrir nos travaux. Les échanges et recommandations seront rassemblés au sein d'un rapport annuel,consacré chaque année à une thématique différente.

Prospective et développement durable

Gaston Berger, qui dirigea l'enseignement supérieur au Ministère de l'Éducation nationale, avait inventé le terme « prospective ». Appuyé par une équipe de conseillers de synthèse, d'entrepreneurs et de hauts fonctionnaires, il lança un mouvement d'idées du même nom pour inciter les décideurs à tenir compte, dans leur prise de décision, des transformations considérables en cours.

25



Or, l'évolution du monde est de plus en plus rapide, ou est perçue comme telle, avec un champ de possibles qui semble s'élargir sans cesse, aussi bien en termes d'opportunités qu'en termes de risques. Avec la crise écologique et financière, un sentiment d'urgence s'est mêlé à cette conscience d'une accélération de l'histoire. La dégradation de

l'environnement et l'effondrement de l'économie de marché posent la question de la survie même de la Planète et de l'Homme.

La prospective est une discipline qui a investi le champ public, surtout aux alentours de l'an 2000, dont l'arrivée a nourri d'innombrables travaux, renvoyant d'ailleurs à la notion de millénarisme porteur d'angoisses et d'espoirs. En France, ce terme, popularisé parGaston Berger, a fait son chemin : les équipes de Bertrand de Jouvenel, avec Futuribles, ou celles de Thierry Gaudin, avec la Fondation 2100 ou le rapport européen 20252,alimentent aujourd'hui le débat de prospective qui a quitté le terrain d'origine purement économique pour embrasser les tendances de la société future.

Dans le contexte actuel, eu égard aux immenses incertitudes de notre temps, on pourrait se demander si l'analyse prospective n'est pas intempestive et peu opportune.Nous pensons au contraire que l'analyse prospective est plus nécessaire que jamais : les crises sonnent le glas d'un monde et l'ensemble des terres immergées peut semblerdevoir s'enfouir sous les océans. Les mesures d'urgence et autres plans de relancecherchent à endiguer les effets des crises sur la croissance économique et la cohésion sociale. Mais, au-delà de ces actions de court terme, c'est à une réflexion d'ensemble sur l'organisation du système productif planétaire qu'il conviendrait de se livrer. « L'avenir n'est plus ce qu'il était » (Paul Valéry), les enjeux environnementaux ont changé la donne en augmentant encore l'incertitude quant à ce que demain sera fait3. Notre objectif n'est bien sûr pas de prédire l'avenir, mais de retrouver, dans les labyrinthes des crises, les chemins qui nous mènerons vers le monde de l'après-crise.

Au vu de ces bouleversements planétaires, les premiers travaux de ce Comité seront en effet consacrés au thème suivant : « Temps de crise (financière, économique, écologique, sociale) : enjeux, contradictions, opportunités ».

La forme conceptualisée de certains des développements de cette note pourra parfois paraître éloignée des préoccupations immédiates liées aux effets actuels de la criseéconomique. Mais cette conceptualisation est un moyen d'atteindre le cœur de cespréoccupations et non d'y échapper.

2 « The world in 2025 : A challenge to reason », Rapport présenté à la DG Recherche de la Commission européenne en octobre 2008, puis au Club de Rome de Bruxelles.3 Bernard Cazes, « Histoire des futurs », L'Harmattan, 2008.

26



Suite des travaux du Comité de prospective

L'objectif du Comité 21 est de remettre au cœur de son action l'ambition d'être un élément moteur des réflexions prospectives sur le développement durable. Le Comité deprospective est le creuset de ce renouveau. Ses membres ont été sollicités dans leurdiversité pour leur capacité à imaginer les réponses à apporter à des changements dont nos sociétés modernes et complexes ne perçoivent l'existence qu'à retardement.

Le Comité sera ainsi un lieu de pensée collective, c'est-à-dire une instance qui nejuxtaposera pas des points de vue mais proposera, à partir d'une vision prospectiveplurielle, une réflexion utilisable par les membres du Comité 21 et, au-delà, par la« communauté durable ».

Je remercie Guillaume Cantillon d'avoir été le coordonnateur de ce Groupe et d'avoiraccepté de tenir avec moi la plume de ce rapport. Ma reconnaissance va également à tous les membres de l'équipe du Comité 21 ainsi qu'à son président Eric Guillon et à sa directrice Dorothée Briaumont.

Bettina Laville

27



ConclusionNous venons de faire le constat des implications profondes des crises actuelles. Que l'on appelle ce moment historique « carrefour des crises » (Daniel Cohn-Bendit), ou bien« systématique de la crise » (Dominique Bourg), il nous apparaît clair que, même si la crise financière était surmontée en 2010, comme un certain nombre d'économistes le croient, la crise économique serait beaucoup plus longue ; les crises alimentaires etécologiques doivent être considérées sur la durée du siècle – au moins – ; quant à la crise de sens, par essence, on ne peut lui fixer un terme.

1 - Le ressort de nos propos que les crises sont enchevêtrées, mais que le fil rouge qui les a provoquées est l'excès ; il y a d'ailleurs chez les économistes et les philosophes un consensus là-dessus, avec deux voies différentes de sortie de crise :

- Une école de l'évolution de la croissance et du développement mondial, vers un développement plus partagé et plus régulé des richesses, qui maîtriseraitl'excès, en particulier celui de l'exploitation des ressources, grâce à un recours aux technologies propres et, pour parler comme Rifkin, à celles de l'accès.

- Une école de l'abandon des règles économiques actuelles et descomportements des agents économiques qui, constatant l'impasse de lacroissance quand elle se résume à la spéculation financière, au creusement des inégalités et aux déséquilibres écologiques, propose de renoncer à celle-ci et de refonder les bases d'un système nouveau intitulé décroissance, sobriété…évalué avec des indicateurs économiques fondés sur la seule mesure du bien-être.

Les deux écueils de ces deux directions nous paraissent être un danger de persistance des crises, par répétition pour la première, par inadaptation pour la seconde. La première exprime en effet la nostalgie des milieux économiques dirigeants pour le « commeavant », sans tirer les leçons des crises à répétition du début de notre siècle. La seconde est plus une aspiration éthique qu'une proposition économique et n'est pas assortie d'un appareil théorique et instrumental à l'échelle internationale.

La première conclusion de notre rapport est d'affirmer la nécessité d'explorer ces deux voies en mêlant économistes classiques et économistes proches de l'écologie,finalement de dépasser l'observation très légitime de François Flahault : « d'où la pensée économique tire-t-elle sa capacité à résister à la pensée écologique ? »113. Il est en effet urgent de refonder une doctrine économique qui assoie la richesse sur les valeurs de production des réseaux tant immatériels que solidaires.

C'est pourquoi le Comité 21 se propose de créer un réseau intitulé « Observatoire des crises » pour mesurer, au fil des crises, l'évolution sur les court et le moyen termes de leurs manifestations et la manière dont elles sont traitées ensemble ou toujours

113 François Flahault, « Le crépuscule de Prométhée », Éditions Mille et une nuits, 2009, page 242.

28



séparément. Cela concerne évidemment l'impact des plans de relance dans leur aspect « vert », la place de la régulation environnementale dans les discussions des multiples réunions internationales, l'adoption effective d'indicateurs, etc.

2 - Cette question des « deux chemins possibles » nous paraît sous-tendue par une question centrale, celle de la rupture. Tout le vocabulaire, y compris politique, du début de ce siècle est marqué par l'obsession d'une rupture nette avec le passé, même récent. Constatation de la « fracture », parfum de « révolution», voilà les thèmes récurrents dans la presse, surtout en France, berceau de la théorie révolutionnaire.

A l'omniprésence de violence sociale, comme en témoignent les crises immobilières aux États-Unis, les famines dans de nombreux pays, les poches de pauvreté dans les pays riches, ou de violence écologique, comme l'illustrent des phénomènes extrêmes comme le cyclone Katrina, les incendies gigantesques ou les inondations massives, répondent deux types de voies de sortie :

- celui d'une régulation douce, qui s'apparente en fait à une sorte de « laisser-faire avec accommodements », même si le discours des dirigeants décrit dans la première partie de ce rapport adopte le vocabulaire du droit, de la morale, desrègles, et même si l'ensemble des acteurs « lisse » les conséquences les plus graves de nos modes de production et de consommation ; celle-ci laissesceptique d'autant qu'elle ne dispose pas vraiment de pouvoirs de sanctions, voire de police.

- celui des conflits inéluctables, provoqués par la rareté des ressourcesconvoitées par la multiplicité des hommes, répétition tragique de l'histoire, cette fois-ci à l'échelle de la Planète entière, ce qui veut dire à l'échelle de labiosphère, réunissant dans un risque de disparition l'ensemble des éléments vivants de la Planète, humanité comprise. Ce scénario est celui del'ensauvagement décrit par de nombreux spécialistes de géopolitique.

Ces deux voies de sortie sont finalement plus proches qu'on ne le pense, car l'ampleur des dégâts environnementaux exclut qu'une correction en douceur ou à la marge soit efficace. Elles conduisent toutes deux à une dégradation de la biosphère lente ou violente, fatale de toutes façons, car elles sont fondées sur l'incapacité de l'humanité à changer de comportement, et sur celle du capitalisme à donner au mot « capital » un autre sens que celui de capitaliser l'argent.

Or, c'est essentiellement cette capacité de rupture dont on doit évaluer la probabilité, les conditions, les chances. La dégradation de la Planète et la rareté des ressources sont un fait aujourd'hui, pas une menace, alors que tous les rapports les décrivent comme des menaces contre lesquelles il faut se prémunir, et non comme des faits qui amènentnécessairement des ruptures de comportement ; nous n'en sommes plus àl'aménagement d'un développement viable mais à la construction de notre survie enrupture avec nos comportements. Bien sûr, le thème de l'adaptation apparaît depuis quelques années, en particulier dans les enceintes de la lutte contre le réchauffement climatique. Il est en effet indispensable de s'adapter aux crises successives qui vont se multiplier, mais prenons garde à ce que cette adaptation, manifestation louable d'unprincipe de post-précaution, ne cache en fait qu'une résignation à ce qui va survenir.« Les limites de la Planète […] nous contraignent à penser autrement nos relations avec l'environnement, et même à penser autrement ce que nous sommes. Mais encore

29



faudrait-il que cette vision nouvelle soit suivie d'effets. Autrement dit, qu'elle réunisse des forces suffisantes pour surmonter celles qui sont à l'œuvre et qui s'opposent à elles »114.

Il nous paraît donc indispensable d'énumérer les conditions de la faisabilité de la rupture avec le passé, pour tous les acteurs économiques privés, publics, la société civile, etc. Ce travail doit nécessiter l'appui de la sociologie et des sciencespolitiques, ainsi que recenser les diverses propositions philosophiques puisque,finalement, c'est à un nouvel humanisme qu'il est fait appel. Le Comité 21 se propose pour se faire de s'allier avec des acteurs qui ont déjà travaillé sur ces sujets.

3 - Le Comité de prospective a également été frappé, au moment d'écrire ses conclusions, de la multiplicité des documents existants. Une vingtaine de rapports sur l'état de la Planète sortent tous les ans, dont à peu près presque tous se concluent par la nécessité de « changer de gouvernance ». On retrouve là, d'ailleurs, les deux directions décrites plus haut : les aspirations oscillent entre une gouvernance remaniée des institutionsinternationales de l'environnement (la proposition française de création d'une OMEadoptée par l'Europe étant son expression la plus achevée), ou une révolution desgouvernances tenant compte à la fois de la souveraineté et de la prééminence del'impératif écologique de survie : bio-constitution de Dominique Bourg, Autoritéinternationale du développement durable, Comité des générations futures – idée deJacques-Yves Cousteau adoptée par François Mitterrand et reprise dans le dernier livre de Corinne Lepage –, Parlement mondial, OTAN de sécurité planétaire – comme le propose Thierry Gaudin dans son rapport de prospective115. Il y a finalement peu de propositions qui sortent des carcans institutionnels, autrement dit qui imaginent desinstitutions internationales capables de décliner ensemble les aspects économiques,financiers, écologiques, sociaux, et les échéances de court et de long termes. On peut rétorquer que ce devrait être la tâche de l'ONU, mais l'on sait que, malgré la multiplicité des secrétariats des conventions et la prise de conscience écologique des grandesinstitutions comme, évidemment, le PNUE, mais aussi le PNDD, la FAO et bien d'autres, de gouvernance spécialisée, aucune organisation internationale n'intègre véritablement la question écologique avec celle des aspects financiers, économiques ou sociaux.Par ailleurs, si l'on fait le pari de l'OME (Organisation mondiale de l'environnement), quelle instance pourra définir l'agenda des priorités entre l'OMC, le PNUD et l'OME ? Enfin, si l'on croit à une reterritorialisation des politiques de développement durable, comme aujourd'hui l'esquissent les négociations post-Kyoto, ou comme l'illustrent les décisions des grandes métropoles mondiales, comment articuler un agenda mondial avec despriorités régionales ?

114 François Flahault, op. cit. page 17.115 « The world in 2025 : A challenge to reason », op. cit.

30



Néanmoins, il nous semble que ces questions ne sont plus posées. Aujourd'hui, c'estd'action, comme l'a dit Nicolas Hulot, dont il s'agit, mais d'action fondée sur des analyses qui ne s'appuient plus sur les mêmes instruments qu'au 21ème siècle. Comme le disait déjà Joseph Stiglitz en 2006, « Au lendemain du tsunami de Noël 2004, on a beaucoup discuté de l'importance d'avoir un système d'alerte avancé qui permettrait aux gens d'agir pour échapper à la prochaine catastrophe. Nous recevons des signaux d'alerte avancés sur le réchauffement de la Planète, des faits, des signes clairs, mais il nous reste à agir »116.

Il nous semble que le Comité de prospective pourrait faire l'inventaire de toutes lespropositions institutionnelles qui sont sur la table, y compris celles des « groupes » au sens de l'ONU, d'en examiner la pertinence et la faisabilité, autant en termes juridiques qu'en termes géopolitiques, afin d'apporter aux membres du Comité 21 une base de discussion pour participer, comme acteur de la société civile, à la préparation del'échéance de 2012.

116 Joseph Stiglitz, « Une autre monde, contre les fanatismes du marché », op. cit. page 315.

31



LISTE DES MEMBRES DU COMITE DE PROSPECTIVE

Présidente : Bettina Laville, présidente d'honneur du Comité 21

Membres :

• Alice Audouin, responsable du développement durable au sein du groupe Havas Média• Luc Balleroy, directeur général de LH2• Gilles Berhault, président de ACIDD• Alexis Botaya, consultant• Gilles Finchelstein, directeur des études de Euro RSCG• Thierry Gaudin, prospectiviste, ingénieur des mines, Fondation 2100• Marion Guillou, présidente directrice générale de l'Inra• Serge Lepeltier, maire de Bourges, ancien ministre de l'écologie et du développement

durable• François Letourneux, président de l'UICN• François Moisan, directeur de la stratégie et de la recherche de l'ADEME• Serge Orru, directeur général du WWF France• Jacques Pélissard, président de l'AMF, député-maire de Lons-le-Saunier• Gilles Pennequin, adjoint au responsable « Questions environnement et développement

durable » à la mission pour la Méditerranée de l'Elysée• Fanny Picard, présidente de Alter Equity• Guillaume Sainteny, maître de conférences à l'IEP• Jean-Luc Trancart, professeur à l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées• Hélène Valade, présidente de l'Association des directeurs de développement durable

Membres associés :

• Nicole Bricq, sénatrice, présidente du Club développement durable au Parlement• Philippe Lemoine, président de LaSer Cofinoga• Nicole Notat, présidente de Vigéo• Laure Noualhat, journaliste à « Libération »• René Passet, économiste, professeur émérite à la Sorbonne• Thierry Raes, associé PricewaterhouseCoopers• Aline Richard, directrice de la rédaction de « La Recherche »• René Sève, directeur général du Centre d'analyse stratégique• Jacques Theys, directeur du centre de prospective et de veille scientifique à la Direction

de la recherche des affaires scientifiques et techniques, Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la Mer

• Patrick Viveret, conseiller référendaire à la Cour des comptes

32



Annexe 7

Allégeons nos vies et la Planète : fonctionnalité, efficacité,développement durable, Internet et nouvelles technologies…

« Il y aura l'âge des choses légères », avait affirmé Thierry Kazazian, il y a quelques années, dans une vision engageante d'un designer au service du développement durable. Est-ce que le développement durable induit un détachement des biens matériels ? Est-ce que la civilisation industrielle est avant tout pesante sur la Planète, comme sur les vies de chacun d'entre nous ?

La peur de manquer est le propre de nos sociétés industrialisées, sauf peut-être pour les plus pauvres. « Il est d'ailleurs plus facile de prendre à ceux qui n'ont rien, qu'à ceux qui ont du superflu »149. La télévision est le meilleur porte-parole de cette consommation vs envie de posséder, donnant une définition du bonheur fondée sur l'accumulation et plus que sur l'amour et la créativité : nous aurions besoin d'une maison de plus en plus grande et, si on a réussi socialement, de plusieurs véhicules, d'un appartement à la montagne, à la mer… d'avoir plus de vêtements et, surtout, de les posséder, de se rassurer en rentrant chez soi en faisant un inventaire de ses objets ou de ses amis.

Un bon exemple de l'économie de la fonctionnalité est le « vide-poussette », un principe d'échange sans intermédiaire qui se développe de plus en plus. Le principe en est très simple. Il s'agit des vêtements d'enfants qui ont le « tort » de ne pas grandir avec les enfants. Chacun donc prend un petit stand un jour défini et propose les vêtements devenus trop petits pour un tout petit prix, souvent 1, 2 ou 3 euros… ou même quelques centimes. On a tout de suite le sentiment d'une monnaie abondante, quand on peut acheter30 vêtements pour 30 euros.

Après quelques mois, quand on fini de les utiliser et, à son tour, on les remet en état et on les propose à d'autres parents. Le bilan est clair : plus de choix, moins de dépenses, moins de stress sur le vêtement de marque, des contacts sociaux… Et, surtout, un meilleur impact environnemental pour la Planète. Le consommateur est alors plutôt loueur duvêtement, il ne paye que l'usure, puisqu'il pourra le revendre le même prix après usage, ou moins cher s'il s'est usé.

C'est une démarche anecdotique ? Pas si sûr…

On peut aussi imaginer créer une coopérative locale de mutualisation. Chaque membre paye une adhésion mensuelle qui permet de financer un ou plusieurs emplois pourl'organisation, les échanges. Chaque membre fournit des vêtements (pas seulementd'enfants), de l'outillage, des services… Ensuite chacun loue sur une centrale deréservation Internet ce qui l'intéresse et paye en monnaie d'échange locale. Il ne sert à rien d'utiliser l'euro, d'impliquer les banques. Il ne s'agit que de simplifier les échanges. Il serait aussi satisfaisant de savoir que votre perceuse ou votre imprimante ou votre combinaison

149 Jean-Paul Delevoye, à l'occasion des dix ans du Comité 21, décembre 2006.

33



de ski est utilisée au lieu d'encombrer des placards. Sans compter qu'il y a des emplois à créer… Sans compter que cela diminuerait drastiquement la quantité de produits fabriqués à l'empreinte environnementale et sociale

dramatique. Ces coopératives seraient aussi en vraie situation de négociation avec les fabricants pour exiger des produits à longue durée de vie…

Ces exemples sont-ils un bon paradigme pour l'ensemble l'économie ? Est-ce que le développement de l'économie numérique ouvre de nouvelles possibilités ? C'est ainsi que les usagers de la ville prennent petit à petit conscience qu'ils ont besoin de se déplacer pas de posséder une voiture, que le Vélib' ou l'autopartage sont de vraies solutions.

EBay propose chaque jour de donner une deuxième vie ou une troisième à des biens de consommation très polluants. La démarche mériterait d'être améliorer sur le plan social et surtout d'être le plus possible localisée. Les AMAP (Association de Maintien d'uneAgriculture Paysanne), qui proposent des produits souvent bio à des familles qui acceptent la logique d'abonnement, trouvent grâce à Internet un lien permanent et de meilleurs inter-échanges avec les abonnés.

Cette logique fonctionnelle va influencer la façon de gérer les territoires, leur gouvernance. Dans certaines tribus d'Amérique du Sud, la Terre appartient à ceux qui la cultivent…le temps qu'ils la cultivent. Ensuite le terrain redevient libre.

Fondamentalement, c'est aussi une question d'éducation. Faut-il collectionner desinformations, accumuler des connaissances ou des compétences, se mettre en compétition avec ses congénères ? Ou doit-on apprendre la collaboration et la mutualisation dèsla maternelle ?

Les civilisations numériques sont-elles plus durables ?

En quelques années, Internet (e-mails et sites d'information) a démocratisé l'accès à la connaissance (culture, information environnementale, etc.) et facilité les relations sociales et les échanges économiques dans un contexte mondialisé sans le remettre en cause. La production d'informations restait surtout dans les mains des professionnels et desspécialistes des médias. La communication restait essentiellement « descendante » :du producteur d'informations vers l'internaute plus ou moins passif. Ses contributions au développement durable se limitent principalement à la dématérialisation du courrier, à un accès facilité aux informations environnementales, à l'amélioration de certains services, notamment de santé et d'éducation.

Web 2.0 : la révolution numérique, chacun devient producteur et transformateur

Le Web 2.0 nous fait passer d'une communication « top-down » (descendante) à une communication plus collaborative (plus « horizontale ») : chacun, au lieu d'émettre etde recevoir, co-produit le Web. Cette révolution de nos schémas de communication donne à chacun la même « valeur ». Les encyclopédies universelles gratuites sont construites par les internautes. Chacun peut travailler en nomadisme, à son domicile comme en voyage.

C'est une révolution économique : chacun peut vendre et acheter sans intermédiaire,

34



organiser une activité localisée. La communication devient le métier du plus grandnombre… La notion même de propriété change naturellement car, quand on cède une information ou une photographie numérique à quelqu'un, on en dispose toujours.On partage nos photos, nos carnets d'adresses. Ces technologies de la collaborationreprésentent un véritable changement d'ère et une évolution positive car ce sont destechnologies de construction collective.

Ces nouvelles technologies s'enrichissent chaque jour. Pourtant les espaces virtuels sont vécus très différemment en fonction des utilisateurs. Prolongement ou fusion avec leurs espaces physiques d'échanges, pour certains. Rejet pour d'autres, qui considèrent encore que c'est une autre vie, sans passerelles avec la « vraie vie physique ».

Nous avons, provisoirement, le choix de ne pas y entrer, de ne pas avoir d'ordinateur, de refuser cette nouvelle approche collaborative et communautaire. Pour combien de temps ?Peut-on, en 2009, mettre en œuvre des démarches de développement durable sans ces technologies ?

Vers un Internet des objets ?

Les technologies numériques des objets amèneront probablement des mutations encore plus profondes : en augmentant (marquant) nos objets quotidiens de « couchesd'informations », en les rendant « communicants » (porteurs d'informations etinterconnectés), le numérique envahit le monde physique (y compris l'espace public).Si les avantages en termes de gestion de l'environnement peuvent être extrêmementintéressants (capteurs environnementaux, gestion énergétique, etc.), leur apparitionprogressive exige de se préparer aux défis que représentent les questions sanitaires, les déchets électroniques, la dépendance et les addictions, ou encore la gouvernance de l'information et la protection de la vie privée. Les aspects psychologiques doiventégalement être anticipés, en particulier l'adaptation à ce monde de ceux qui ont vécu jusqu'à présent sans Internet. Les apports pour le développement durable sont évidents :efficacité énergétique, substitution de transports, participation de tous, éducation…Les risques de nouvelles fractures sont importants. Des questions sanitaires se posent, notamment sur le plan psychologique (addictions, stress, liberté individuelle…).

Biotechnologies ? … le corps numérique ?

Les orientations des travaux scientifiques laissent imaginer quelle pourra être la« prochaine étape ». Elle représente à la fois de grands espoirs et de grandes inquiétudes. Il s'agira probablement de faire communiquer-communier par voies numériques le vivant et son environnement. Les NBIC (nano-bio-info-cogno) vont permettre d'acquérir plus de mémoire, plus de capacités physiques, de lutter contre les maladies et le vieillissement… Mais à quel prix ? Qui contrôlera quoi, dans le corps de qui ? Est-ce que nous resterons propriétaires de nos corps quand ils utiliseront des technologies dont les brevetsappartiennent à de grands groupes industriels ?

Nous devons travailler dès aujourd'hui pour pouvoir faire, demain, les choix les plus justes et les plus durables. Il s'agit aussi d'éviter de nouvelles fractures sociales et culturelles.

35



Des tensions nouvelles se créent chaque jour. La question de la confiance va devenir prioritaire. La technologie et la situation environnementale provoquent un bouleversementtotal de la société, aussi important que la Renaissance ou le passage à l'ère industrielle… C'est le moment de choisir la société la meilleure pour l'humanité et de faire œuvre de créativité… en se libérant du poids de la possession.

L'honnête homme du 21ème siècle sera détaché des biens de consommation et de la logique de propriété, artiste de sa vie, producteur de connaissance… et riche d'une économie non compétitive. Il est léger comme une plume numérique.

Gilles Berhault, Président d'ACIDD (www.acidd.com).Administrateur du Comité21www.gilles.berhault.com

37



3 / / B I O & CO N T R I B U T I O N S

38

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// AssAel AdAry // Occurence

// PAul AllArd // AlternAtive chAnnel tv

Responsabilités actuellesPaul Allard est Chef de la direction de Parta Solutions Durables Inc. (TSX : PAG.V), entreprise offrant des solu-tions Marketing, de Communications et de Formation aux entreprises souhaitant dialoguer avec ses parties prenantes sur les sujets du développement durable. PARTA détient www.AlternativeChannel.tv, une web TV relationnelle en trois langues spécialisée sur le dévelop-pement durable. Il est également chargé de cours à l’UQAM (Université du Québec à Montréal) sur l’entrepreneurship. Responsabilités antérieuresEn 1997, Paul Allard fonda ZAQ Inc. une entreprise spécialisée dans le domaine de la télévision interac-tive et du marketing Internet. Comme dirigeant, il in-troduisit l’entreprise en bourse (TSX Venture) tout en levant 16,5M$. ZAQ fut vendue en mars 2003. Depuis 2005, il fut l’instigateur de plusieurs transactions im-pliquant à la fois des sociétés côtées au TSX Venture et des entreprises privées.

FormationPaul Allard est détenteur d’un Bac-calauréat ès Arts en musique (vio-loncelle) et d’un MBA en marke-ting international du HEC (Hautes Études Commerciales de Montréal). Autres activitésPaul Allard a aussi travaillé comme comédien chan-teur durant plusieurs années en Amérique du Nord (Les Misérables, GALA, Opera de Quatsous, etc.). Il a été président fondateur de l’APMQ (Association des producteurs en multimédia du Québec) en 1998.

Contribution« Toute solution nait d’un dialogue, qui obligatoirement se construit «ensemble »… sans quoi aucune solution n’est réalisable »

Responsabilités actuellesCofondateur et coprésident d’Occurrence, cabinetd’études et de conseil en communication depuis 1995.

Autres responsabilitésProfessionnel Associé au Celsa.Chargé de cours :Sciences Politiques Paris, Université Catholique deLouvain-la-Neuve, IAE d’Aix-en-Provence, etc.Co-rédacteur de « Souriez, vous êtes mesurés », paruaux éditions LPM et de « Evaluez vos actions de com-munication aux éditions DUNOD ».

ContributionAh les conjonctions (mais ou et donc or ni car …)Tout est là ! Et si on ajoute les prépositions, de lieu parexemple, « sur » … le problème devient complexe.Comment répondre à cette question sans questionnerauparavant le « et ».Le « et » sert à relier deux mots de même fonction ou àindiquer une addition, une opposition ou une compa-raison.Aujourd’hui on aurait pu écrire « Quelle perspective à 10 ans pour la communication sur le développement

durable » ou « de la communication dans le développement durable ».Petit problème de syntaxe me di-rez vous mais il apparaît crucial de définir le lien espéré dans 10 ans entre ces deux concepts. Communication sur / du / pour le développement durable : une communication au service du développement durable (valoriser, pro-mouvoir), la communication comme activité intégrée dans la politique de développement durable (tendre vers une activité communication plus durablement responsable).

Définir la nature du lien et donc la juste conjonction en-tre politique et communication me semble un premier axe de réflexion.Pour ne pas limiter ma contribution à une analyse syn-taxique, je poserai sur la question un regard guidé parmon métier : l’évaluation de l’efficacité des actions decommunication.Pour moi, l’avenir de la communication et du dévelop-pement durable passe nécessairement par une plus grande capacité à démontrer leur efficacité.

39

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS

// Alice Audouin // hAvAs MédiA FrAnce

Responsabilités actuellesResponsable du développement durable chez HavasMedia France.Membre de l’équipe projet voiture électrique Bolloré-Pininfarina.

Responsabilités antérieuresDe mars 2005 à février 2008, créatrice et rédactrice de«2050», la lettre professionnelle d’information sur lethème du développement durable et des médias (18numéros).

Responsabilités associativesMembre co-fondateur du Collectif Adwiserwww.adwiser-blog.comMembre co-fondateur de COALhttp://coal.blogspirit.comMembre co-fondateur du Collège des directeurs dudéveloppement durable.

PublicationsAuteur du livre «Ecolocash, une écologie de circonstan-ce», éditions Anabet, 2007. «Ecolocash» caricatureavec humour les débuts du développement durable

dans les entreprises, au travers des aventures d’une«ecolo-opportuniste».Conseillère technique pour l’adap-tation du film au cinéma (à la fois scénario et écoproduction).www.ecolocash.comRédactrice du blog « Alice in Warmingland », 63ème blog sur le thème du développement durable.

www.cddd.fr

Responsabilités actuellesCoordinatrice des Dialogues en humanité - Chargée de Mission Direction de la Propreté du Grand Lyon sur le changement de comportement - Développement dura-ble et développement humain. (Dialogues nés en 2002 au Sommet Mondial de Johannesbourg, à l’initiative de Patrick Viveret, philosophe, et de Gérard Collomb Séna-teur Maire de Lyon et Président du Grand Lyon (http://dialoguesenhumanite.free.fr).Elle innove actuellement sur deux chantiers : l’essai-mage des Dialogues en humanité de par le monde, et un travail sur le changement de comportement à la Direction de la Propreté du Grand Lyon, afin d’appli-quer au plus près du citoyen, une mise en œuvre d’un développement plus durable et plus humain

Responsabilités antérieuresConseillère technique pour un développement durable auprès de Gérard COLLOMB – Maire de Lyon et Président du Grand Lyon (2001-2009)Coordinatrice et organisatrice des Dialogues en Huma-nité à Lyon (depuis 2003)

Directrice générale Adjointe des services, Ville et Communauté ur-baine de Strasbourg (6300 agents), sous la présidence de Catherine TRAUTMANN et Roland RIES (1990-2001)Chargée de mission auprès du Président Pierre MAU-ROY, Fédération Mondiale des Cités Unies (CGLU), Mise à disposition par le CNFPT – Paris, Administra-teur Territorial – cadre pédagogique (1986-1990)Chef de Cabinet de la Ministre, Huguette BOUCHAR-DEAU, Ministère de l’environnement (1984-1986)

// Geneviève Ancel //MAirie de lyOn

40

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// Audrey BAlAGué // Ardesi

Responsabilités actuellesChargée de mission chez Ardesi (Agence Régionale pour le Développement de la Société de l’Information en Midi-Pyrénées) depuis 2005, Audrey s’occupe plus particulièrement au sein du pôle communication de l’observatoire des TIC en région et de toutes les éditions (papier et électronique) de l’agence. Depuis 2008, nous essayons de mettre en place une communication plus éco-responsable dans notre struc-ture, tant au niveau de l’organisation d’évènements que pour la conception et la publication de documents ; tout en sensibilisant l’ensemble de notre équipe. Pour ce faire, le développement durable, sera, par exemple, le thème central de notre prochain séminaire interne.

Responsabilités associativesMembre du Club de la Communication Toulouse Midi-Pyrénées, à ce titre, elle participe depuis 1 an à la com-mission « développement durable » et est devenue ad-ministratrice du Club depuis juillet 2009.

// stéPhAnie BAltArdive // cOMMunAuté urbAine de strAsbOurg

Responsabilités actuellesLa CUB : Rédacteur au sein du département sensibilisa-tion à l’écocitoyenneté, participation à la mise en œuvre du dispositif d’actions pédagogiquesCréatrice d’un blog sur le DD, partage d’expériences et publication de témoignages

ActionsLa Cub développe depuis 2001 un dispositif d’actions pédagogiques à destination des écoles maternelles et primaires, privées et publiques, et d’établissements spécialisés, en liaison avec l’Inspection Académique de la Gironde. Mise à disposition d’actions de sensi-bilisations et de projet, à travers les Agendas 21 sco-laires.Cette année, 10 000 écoliers ont été sensibilisés au développement durable, selon des modes opératoires différents (expérimentations, ateliers artistiques, des-sins, visites, écriture, spectacles…).La conception, l’animation et la valorisation de ces ac-tions se font par la mairie, les associations, l’ADEME, les entreprises, le conseil général de la Gironde…L’Agenda 21 scolaire est la forme la plus aboutie de

l’implication « des habitants de l’école » à la thématique du dé-veloppement durable. La mise en place du comité de pilotage com-posé de tous les représentants de la communauté éducative et de ses partenaires environ-nementaux et institutionnels, l’état des lieux comme la définition, la mise en place, et l’évaluation du plan d’actions, sont des étapes fondamentales, dont la réussite dépend complètement de la capacité de l’en-semble de ces acteurs, à partager et à échanger.

C’est cette expérience du « travailler ensemble » qui nous anime aujourd’hui, et nous avons voulu qu’elle se diffuse et se développe. C’est pourquoi, nous avons mis en ligne un site www.pedagogie.durable.lacub.fr, outil que nous souhaitons collaboratif, pour que par-tout, les échanges et les projets se multiplient.

41

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// Gilles BArBier // lAbOrAtOires Merck serOnO FrAnce

Gilles Barbier est directeur de la communication chez Merck Serono France (Groupe Merck KGaA) depuis mai 2007.

Responsabilites antérieuresAprès quelques années d’enseignement (Droit Constitu-tionnel, Sociologie et Communication) il a été Chargé de Mission au Ministère du Commerce et de l’Artisanat (1990-1992) puis a occupé pendant dix ans des postes de responsabilité dans la communication du groupe pharmaceutique Fournier à Dijon avant de devenir res-ponsable de communication (Direction des Achats) puis consultant senior pour le groupe PSA Peugeot Citroën à Paris (2003-2007).Il est diplômé en Sciences de la Communication, Etudes Politiques et Sociologie des Organisations.

Faire ensemble pour progresser ensembleEtre engagé dans une dynamique de Développement Durable c’est assumer son rôle d’acteur respon-sable, unir ses efforts pour sauver notre planète et agir sur la vie. C’est également une formidable oppor-tunité de mettre en œuvre des processus ou des mé-thodes d’action qui auront pour objectifs de générer des progrès continuels.

Cela nécessite de définir et se conformer à des gui-delines par secteur d’activité et ainsi pouvoir définir des objectifs ambitieux mesurables. L’enjeu en santé publique dans le monde reste crucial. Mobiliser le sec-teur de la santé c’est considérer ce secteur comme un partenaire indispensable.

Nous devons faire ensemble dans un esprit de collabo-ration positive et parvenir à un engagement quotidien de chacun, au nom de la protection de ce bien infini-ment précieux qu’est notre vie.

42

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// GAnAël BAscoul // escP

Responsabilités actuellesESCP Europe : Professeur Assistant en Marketing (cours de Marketing, Comportement du consommateur et Dé-veloppement Durable au niveau de la Grande École et des Mastères spécialisés)Co-direction du MS Marketing et Communication

Responsabilités antérieuresParticipation à plusieurs projets de recherches à l’inter-national, notamment à Cornell, NY et UC Riverside, CA

ContributionDiplômé de l’ENSAE en Statistiques et en Economie, et de Sciences Politiques Paris en Sociologie, il termine sa thèse en Sciences de gestion à HEC Paris. Il est un des premiers chercheurs à étudier l’impact du développe-ment durable sur le comportement du consommateur et la stratégie marketing, et a fondé à cette fin, l’Extended Values Lab, travaillant en collaboration avec plusieurs grands groupes comme Saint-Gobain ou GDF Suez

Il a co-écrit avec Jean-Michel Moutot, le manuel « Marketing et Développement Durable » aux éditions Dunod, (à paraître en octobre 2009)

Ses recherches lui ont valu d’être sélectionné en finale du concours Young Researcher Award d’ESO-MAR 2009 (fin septembre)

A travers le lancement des différents cours dans plusieurs programmes (formation continue, MS, et Grande École), il propose de partager son expérience de six ans sur les thèmes de la formation à la commu-nication et au marketing à l’heure du développement durable, la préparation des étudiants et des partici-pants à un marché du travail en pleine mutation, la mise en place de dispositifs pédagogiques adaptés à ces nouvelles problématiques DD, et la présentation de l’atelier PCV (label UNESCO de l’éducation au déve-loppement durable)

Responsabilités actuellesLaurence Beldowski, 39 ans, Directrice Déléguée de L’Ujjef-Communication et Entreprise.

Responsabilités antérieuresAprès des études en communication, a collaboré pen-dant10anssurles5chaînesdetélévisionfrançaisesàdes émissions allant des variétés aux jeux, jusqu’à l’infor-mation. Puis retour vers la communication d’Entreprise par le biais de Promo 2000, Reed business et l’Unedic.

ContributionMa mission à l’Ujjef depuis 7 ans? Piloter l’association avec le conseil d’administration et une équipe de 5 per-sonnes, en coordonnant les différentes missions et dé-veloppant les relations extérieures.Mon engagement associatif a toujours existé : mon pos-te de vice présidente dans la crèche parentale de mes filles m’a donné une autre vision du « Faire Ensemble » et un sens de l’investissement personnel et des respon-sabilités associatives beaucoup plus fort.« Faire ensemble » pourrait être la base line de l’Ujjef.

Elaborer avec nos adhérents le mé-tier du communicant de demain, agir sur la place stratégique qu’oc-cupera la communication dans l’en-treprise, c’est ce que nous construi-sons jour après jour à travers nos différents chantiers.Travailler ensemble à une cause commune, quand les in-térêts des uns et des autres divergent, faire des conces-sions des uns de vrais consensus pour tous, sans générer de frustrations… Faire avancer la cause, les causes dont le DD fait aujourd’hui partie intégrante dans nos réflexions, dans nos actions… pour entrevoir un avenir meilleur, em-preint de valeurs comme le respect et la solidarité.

// lAurence Beldowski // l’ujjeF-cOMMunicAtiOn et entrePrise

43


// Gilles BerhAult // Acidd

Responsabilités antérieuresDe formation technologique, Gilles Berhault a consacré cinq années au théâtre, avant de manager des artistes et de co-créer le premier site d’information professionnelle sur les métiers de la musique et du spectacle (minitel) : Audiocast.

En parallèle, il a eu l’occasion d’organiser spectacles et événements. Il s’est ensuite consacré à la communica-tion, à l’internet, aux technologies interactives : Cérémo-nie d’ouverture des Jeux méditerranéens, Bicentenaire de l’école polytechnique, 30 ans des Parcs naturels ré-gionaux, la Fête de la Durance, les 10 ans du Comité 21, AES-French Audio au Guggenheim Museum NY…

Responsabilités actuellesEn 2000, il fonde ACIDD, Association communication et information pour le développement durable, et en 2005, le forum TIC21 : Internet, nouvelles technologies et dé-veloppement durable.

Actuellement, il partage son temps à 50 % entre, à titre associatif, la présidence d’ACIDD et du Cluster Green and Connected Cities et à titre professionnel, des mis-

sions de consultant, d’animateur de débats et de groupes de prospec-tive, la rédaction d’articles, l’inter-vention dans des conférences…

Il est expert auprès de la Commission européenne et chercheur à l’Institut Telecom.

Vice-président d’European Partners for the environment, administrateur du Comité21, de la FING, des Clean Tues-day et de l’Agence mondiale de solidarité numérique.

// estelle BellAnGer // MediterrAnee 2000

Responsabilités actuellesActuellement chargée de missions en communication environnementale et développement durable chez MEDITERRANEE 2000Et parallèlement chargée de cours en Master 2 « Communication environnementale et développe-ment durable » à l’UNSA.

FormationD.E.S.S. Gestion de la Planète – Environnement et Déve-loppement Durable Université de Nice Sophia-AntipolisMAITRISE Information et Communication – Option Com-munication scientifique et techniqueUniversité de Nice Sophia-Antipolis.

44


Responsabilités actuellesAcutellement journaliste indépendante, Michèle Ber-nard-Royer vient de publier un livre sur l’Investissement socialement responsable (ISR), éd. Sefi/Arnaud Franel. Ancienne rédactrice en chef du Courrier de l’Environ-nement (éd. Sorman), elle a «pigé» pour Le Figaro, Le Monde2, Vertitude, Ithos, notammentContact : [email protected]

« Faire ensemble » : Rallier les pratiques financières et comptable au déve-loppement durable. Grandes accusées de la déconfiture du monde quand les indicateurs s’effondrent (emploi, bourse, croissan-ce…) mais vite reconsidérées comme intangibles et salvatrices dès que le « thermomètre » paraît mieux se comporter, la finance et la comptabilité, ces détonateur et accélérateur de la crise économique en cours, s’en sortiront-ils indemnes cette fois encore ? Nombreux sont les commentateurs qui tirent des bilans prévisionnels des banques la conviction que tout repart business as usual. Quel état d’esprit prévaut actuellement dans ces sec-teurs décriés ?

Quelles solutions les praticiens les plus éclairés sont-ils en mesure de préconiser ? Quelles pratiques financières et comptables, irréductibles au déve-loppement durable, sont à jeter définitivement aux oubliettes ? Je ne sais pas encore si le château en possède, mais repartir de Buoux avec quelques idées claires et opé-rationnelles là-dessus serait stimulant pour affronter la rentrée, et les virus neutralisants qu’on nous promet trop sûrement…

// Michèle BernArd-royer // jOurnAliste indéPendAnte

// MArceAu Bertero-niel // villAge sud

Mission pour ACIDDCoordinateur de Campus TIC 21« Education critique aux médias et aux technologies del’information pour le développement durable »De quelles compétences aurons-nous besoin ?Quelle éducation ? Quelle formation ?Les solutions doivent être construites avec l’ensembledes parties prenantes : parents, éducateurs, expertséconomiques, universitaires, médias, responsablesd’entreprises, experts des civilisations numériques.

Infos sur www.acidd.com

Mission pour Village SudConseil 3D : «Démarche Développement Durable».Mission : accompagner le changement pour définir unestratégie de développement intégrant de manière trans-versale et équilibrée des objectifs de performances surles critères environnementaux, économiques, sociaux et culturels.

Infos sur www.villagesud.com

Président de l’association “la Bande à DD” qui a pour objet l’Education au Développement Durable dans le golfe de Saint-Tropez.

Infos sur www.labandeadd.org

45


Responsabilités antérieuresAssistante d’Université (Pitt, USA ; Candido Mendes, Bra-zil), puis de recherche CNRS-FNSP en sociologie politi-que,FrançoiseBonnalaétéDirectriceduDépartementdes Etudes sociologiques de la Sofres, directrice du plan-ning stratégique Young et Rubicam et Co-fondatrice de YR Capital Image, puis successivement DGA de DDB.

Responsabilités actuellesPrésident Fondateur de DDB Brand & Business Consul-ting et Executive vice président DDB worldwide. Elle a une formation de sociologue, de politicologue ainsi que de psychologue clinicienne et psycho-énergéti-cienne. Elle est l’auteur de « La Réalliance : il y a une suite à notre société individualiste », paru chez Payot fin 2008 qui décrit l’émergence d’une nouvelle vision post individualiste de l’individu et de son rapport au collectif : nous sommes en train de passer du moi je au moi nous et le post individualisme est en train de s’inventer sous nos yeux.

Contribution1° proposer un cadre , une mise en perspective et une source d’inspira-tion avec le concept fédérateur de La Réalliance.2° apporter un point de vue multidisciplinaire : de thé-rapeute individuel/groupe et de consultant/manager/stratège d’entreprise.3° servir de passeur : de/vers l’entreprise ( DDB France), vers l’université (en projet préparation d’un atelier pour Science Po) et entre les générations.4° représenter, entre autres, l’expérience et la probléma-tique d’un grand groupe de communication.

// FrAnçoise BonnAl // grOuPe ddb

// GildAs Bonnel // Adwiser /sidiese

Responsabilités actuellesFondateur et président de l’agence Sidièse depuis 1999 Membre de la Commission Developpement durable de l’AACC et du réseau de l’Image Numérique de la CCIPMembre du collectif Adwiser

Responsabilités antérieuresProfesseur d’histoire puis responsable commercial d’EC2 (édition,colloques, conseil), et enfin de l’agence Fuzzy-Communication A propos de SidieseDepuis une première campagne pour l’ADEME en 2003,l’agence développe son conseil et son expertise dans l’éco-communication et plus largement autour des problématiques de développement durable

Contribution

Coopérer !La crise économique qui touche de plein fouet le secteur de la communication offre différent nombre de responsables d’entreprises une véritable aubaine

pour différer les nécessaires trans-formations de nos modèles.Alors quels moyens pour nous ressourcer, innover et partager efficacement ?

L’ ouverture interprofessionnelle est véritablement le champ à explorer pour ressourcer nos points de vue, appréhender les contraintes de chacun. Le débat est au coeur même de notre expertise. L’analyse de nos publics est, bien avant nos savoir-faire techniques, la base de notre compétence de communicants.

Que cette nouvelle édition des universités soit, comme ce le fût il y a trois ans pour la naissance d’Adwiser, une occasion d’approfondir les opportunités et les moyens de coopération entre les professionnels dans l’enthousiasme tellement nécessaire à nos futurs succès collectifs !

46

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// chArles - MArie Boret // MAirie de bOrdeAux

Responsabilités actuellesDirecteur de la communication de la mairie de Bordeaux depuis 2005.

Responsabilités antérieuresDe 2002 à 2005, Directeur de la communication de la Communauté urbaine de Bordeaux. De 1999 à 2002, Directeur de la Communication de Se-mapa (Société d’économie mixte d’aménagement de Paris), en charge du développement de Paris Rive Gau-che. De 1989 à 1999 : plusieurs postes de communication et de marketing au sein de Bouygues Immobilier.

Responsabilités associativesPrésident de l’Apacom (Association des professionnels aquitains de la communication). Membre du comité de pilotage de Cap Com.

Formation1988 : Diplômé de l’IRCOM (Institut des Relations Publi-ques et de la Communication), Angers. 1987 : Maîtrise d’histoire contemporaine, université de Nantes.

Parutions Charles –Marie Boret est coauteur de « Communication publique en pratiques », ouvrage collectif sous la direction de Myriam Lemaire et Pierre Zémor, Docu-mentationfrançaise,2008.

// dorothée BriAuMont // cOMité 21

Responsabilités actuellesDirectrice adjointe (novembre 2007) puis directrice gé-nérale du Comité 21.

Chef du service économique de la FNSEA (1999-2007) et chargée de mission au sein de l’Agence pour le dé-veloppement durable de la région nazairienne (1993-1999).

FormationIEP Paris, maîtrise de droit public et DESS Administra-tion internationale.

Motivation pour le développement durableContribuer à faire du développement durable un « dri-ver » à tout niveau : entreprise, collectivité, association,institution, citoyen.

Etre un espace de réflexion et d’animation sur le déve-loppement durable.

Fédérer et stimuler les initiatives en matière de dévelop-pement durable au moyen d’outils opérationnels.

Repérer et diffuser les bonnes pra-tiques grâce à la puissance d’un réseau de plus de 400 adhérents.Créer des synergies entre acteurs à l’échelle territorialepour la réalisation d’objectifs communs.

47

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// PhiliPPe Brousse // Presse et entrePrises

Responsabilités actuellesPhilippe Brousse est depuis fin 2003 directeur associé de Presse Entreprises Formation & Conseil.

Responsabilités antérieuresIl a auparavant exercé des responsabilités au Centre de Formation de Perfectionnement des Journalistes (CFPJ) en tant que directeur du Centre d’Information des mé-dias, après avoir été successivement à la rédaction en chef du groupe Jeune Afrique, des Publications du mo-niteur, et directeur délégué au groupe Liaisons (pôle culture).

ContributionEn 2003, il a aussi participé à la création du magazine Ithos (mensuel sur le développement durable à destina-tion des entreprises et des collectivités locales et territo-riales) et en a assuré la direction de la rédaction jusqu’en 2006.

// FABio BrusA // nestlé wAters FrAnce

Responsabilités actuellesResponsable communication externeDirection des Relations et Affaires extérieures chez Nest-lé Waters.

MissionsResponsable pour le développement en France de WET, Programme d’éducation au respect de l’eau pour les en-fants et les enseignants.Mise en place de la communication Institutionnelle.Responsable des relations presse.

ContributionLes enjeux du développement durable s’affirment de plus en plus clairement. Ils se mesurent aussi de ma-nière plus précise. Mais ces enjeux sont-ils vraiment les mêmes pour tous les acteurs ? Le développement durable de la planète coïncide-t-il toujours avec celui de l’entreprise ? Comment veiller à ce que cette équa-tion soit assurée à tout moment et que la notion de « durabilité » guide nos choix ? A Nestlé Waters France nous avons intégré ces questions à notre réflexion stratégique, d’abord en interne avec la constitution de groupes de travail transversaux sur le développement

durable, ensuite avec nos parties prenantes en leur demandant de s’exprimer sur notre activité. Le ré-sultat de ce travail de co-construc-tion, fait ensemble est présenté dans « Nestlé Waters France-Belgique : engagés pour demain », un document illustrant les grands enjeux de développement durable que notre entreprise est ap-pelée à relever. « Nestlé Waters France Belgique : en-gagés pour demain » ne se veut pas un rapport sur le développement durable ; c’est davantage un outil de communication, une illustration du « faire ensemble » permettant d’une part de redonner leur vraie dimen-sion aux défis souvent mal connus du public que nous lance l’avenir et d’autre part d’engager le dialogue avec les parties prenantes pour répondre aux leurs et in fine co-construire.

www.nestle-waters.fr

www.wetfrance.org

48

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// christoPhe Bultel // sciencescOM, MeMber OF AudenciA grOuP

Responsabilités actuellesDirecteur des études et programmes européens Visa Bac+ 5, chargé du développement durable à Sciencescom,l’école de la communication et des mé-dias membre d’Audencia Group et du Comité 21.

Responsabilités antérieuresIl travaille depuis 15 ans sur les questions d’éducation, de formation et de médiation scientifique pour l’envi-ronnement et l’accompagnement par la communication des politiques d’environnement et de DD des collecti-vités, entreprises et ONG. Co-auteur du dossier «Réus-sir sa communication locale pour le développement durable»(éd.Territorial 2008) et du Guide éco-commu-nication de l’ADEME (éd.Eyrolles 2007)

ContributionComment «faire ensemble» sans construire «la valeur partenariale» qu’implique toute politique de DD?

Après avoir sensibilisé citoyens, usagers..., les acteurs socio-politiques et socio-économiques ont besoin de susciter la participation de tous pour engager le chan-

gement de paradigme en matière de développement qu’implique l’urgence écologique et sociale.Mais peuvent-ils encore le faire sans «un tiers de confiance» garant d’une réputation durable ?La communication responsable dont les contours semblent avoir été dessinés par les acteurs socio-pro-fessionnels (UDA, ARPE,ADWiser...) est-elle réellement à l’œuvre dans les organisations ?Les professionnels de la communication ont-il réelle-ment engagé la mutation sociologique qu’impliquent leurs nouvelles responsabilités sociétales ?Rien n’est moins sûr !

// thoMAs Busuttil //

Responsabilités actuellesImagin’able : Fondateur, cabinet de conseil dont le po-sitionnement s’articule autour de l’innovation, du DD et de la performance globale de l’entreprise

Responsabilités antérieuresMembre d’ORSE, EPE, Comité 21, OREE, …, il a été l’un des fondateurs du C3D.Enseignant à l’ESSEC, HEC, Agro, INSEAD, …Création de la Fondation SFR et AdministrateurMembre du Conseil d’Administration de la Fabrique du Futur

Économiste de formation, Thomas Busuttil a été l’un des tous premiers Directeurs du Développement Durable du CAC 40 au début des années 2000. Il a exercé cette fonc-tion chez Vinci puis chez PPR et SFR

ContributionLa grave récession que nous traversons aura permis de mettre au grand jour les comportements de nos dirigeants, y compris la quasi-totalité de ceux qui pré-tendent «mettre le DD au cœur de leur stratégie…», dans leur incapacité à sortir de schémas antédiluviens.

Les solutions existent. Certains en-trepreneurs ont choisi cette voie de l’innovation sociale. Mais il faut pour cela remettre au goût du jour des valeurs quelque peu oubliées : solidarité, exemplarité, respect de l’autre, confiance mutuelle ou encore intelligence collective.Le changement de paradigme n’est donc clairement pas seulement environnemental. Si l’on ne lutte pas égale-ment contre le réchauffement social, il est à craindre que nous ayons à affronter des ouragans de désespoir et des tempêtes de ressentiment dont les conséquences pour-raient s’avérer tout aussi désastreuses pour l’homme et la démocratie.

49


Responsabilités actuellesDirectrice communication et développement durable à l’UDA, chargée depuis 2001 des questions de déve-loppement durable et de RSE.A présenté fin 2007 la Charte d’engagement des annon-ceurs pour une communication responsable, élaborée avec Ethicity. 40 entreprises ou groupes adhérents de l’UDA en sont déjà signataires.A mis en place pour eux un accompagnement spéci-fique : outils d’autodiagnostic, actions de formation à la communication responsable...

Contribution«Faire ensemble » est l’un des principes majeurs qui guident les cinq engagements de la Charte; ensemble avec les directions et les équipes de l’entreprise, mais aussi avec ses publics, ses parties prenantes… Toute-fois, lors du premier anniversaire de cette Charte, on a pu constater que si la formalisation de process était bien en marche, le partage, l’information, la formation (en interne), tout comme le brief, la transmission des engagements aux différents partenaires restaient sou-vent à l’état de projet. Nous espérons fin 2009 pouvoir

en observer la mise en œuvre.Du côté des associations profes-sionnelles de la communication, la tendance est plutôt à l’optimisme. En effet, depuis quelques mois, elles semblent avoir adopté le principe «Faire c’est bien, faire ensemble c’est mieux». Et cela fonctionne. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’Université d’été a choisi ce thème. Lieu de rencontres et de paroles, elle est l’un des artisans de ces évolutions.

// doMinique cAndellier // udA - uniOn des AnnOnceurs

// huGues cArlier // des enjeux et des hOMMes

Responsabilités actuellesDirecteur associé de Des Enjeux et des Hommes, cabi-net spécialisé dans la conduite du changement pour un déploiement des stratégies de RSE dans les pratiques et comportements

Responsabilités antérieures- 1986 à 1991 : Consultant RH, Bernard Krief Consul-ting Group- 1992 à 1993 : Responsable de clientèle, Extension (agence d’événement)- 1994 à 2003 : Directeur de département profes-sionnalisation et associé, Mix RH (conseil, formation, e.learning, coaching)

Contribution En quelques années, le panorama du secteur de la com-munication a bien évolué… Les uns après les autres les acteurs s’engagent, se dotent de démarches de RSE, de responsables « DD », de partenaires experts pour adres-ser sérieusement le sujet.

Nosmodules de formation, conçus pour l’AACC, onttouché près de 1000 personnes, en agence : diri-

geants, créas, DA, chargés de clien-tèle, services généraux, équipes achats, … et autant côté annonceur (Moet&Chandon, Eurostar, Stade de France,…) sur la communication responsable mais également sur le sujet qui monte : le marketing responsable. Après l’AACC, l’ANAé, la FSCF, d’autres filières se mobili-sent : l’UDECAM, l’AFCI, l’ACI

Mais ces chiffres sont encore faibles et la sensibilisation prime encore sur l’acquisition de compétences « métiers »… il est bien question de passer à une autre échelle…

Au-delà des volumes, et pour faire le lien avec la théma-tique de cette année, ce sont les modalités qui seront clés pour atteindre les changements : ne plus avancer « en tuyaux d’orgue » mais en synergie, sur des projets co construits,pourexpérimenterensembled’autresfaçonsde faire…

www.desenjeuxetdeshommes.com

50


// christelle chABredier // lA POste

Responsabilités actuellesChristelle Chabredier est déléguée au développement durable, chargée des relations institutionnelles au Grou-pe La Poste.Depuis octobre 2008, au sein du Groupe La Poste, Chris-telle Chabredier est déléguée au développement dura-ble, chargée des relations institutionnelles. Elle a parti-cipé aux groupes de travail en lien avec la démarche de coordination de la demande pour faire émerger la filière véhicule électrique. Elle a participé à la négociation de la convention-cadre Ademe Meeddat La Poste signée le 25 mars 2009 et à la négociation du partenariat entre La Poste et la Fédération Nationale des Parcs Naturels Régionaux.

Responsabilités antérieuresDiplomée en Master Projets Inter-nationaux de l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris. Après une expérience à la Chambre de Com-merce et d’Industrie Française au Japon, ChristelleChabredier rejoint France Télécom dans le domaine du marketing des mobiles et de l’internet.Administrateur des postes et des télécommunica-tions, elle rédige un mémoire de fin d’étude sur « la comparaisondespolitiquesindustriellesfrançaisesetjaponaises, exemple du véhicule électrique ».Au Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Em-ploi, elle organise une rencontre de coopération in-dustrielle franco-japonaise sur le thème « mobilité urbaine et véhicules électriques ».Après avoir été en charge à la Direction du Trésor de l’or-ganisation des sommets financiers internationaux, G7 finance, G20, elle choisit de s’occuper de ses trois en-fants.

// JeAn-christoPhe cArteron // eurOMed-MAnAgeMent

Responsabilités actuellesDepuis 2001 Euromed Marseille : Directeur Marketingpuis Coordinateur de la Stratégie « ManagerResponsable ».

Responsabilités antérieures8 ans dans l’organisation d’événements aéronautiques(Aéro Club de France et AMS U.S.A.)

Site internet : www.euromed-marseille.com /www.managers-responsables.com

Contribution« Etre homme, c’est précisément être responsable. C’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde ».Antoine de Saint-Exupéry

Ce qui différencie un « manager responsable » d’un « manager exécutant », c’est sa capacité d’exercer dans son métier de tous les jours ce qui fait de lui un homme. C’est assumer la responsabilité de ses actes et celle sociale et sociétale, des organisations pour lesquelles il travaille.

Mon rôle au sein d’Euromed Mar-seille est d’aider à ladiffusion du concept RSE et déve-loppement durable.Dans la recherche, dans la pédagogie,au travers des événements que nous orga-nisons, mais aussi dans la gestion au quotidien d’un campusde 3300 étudiants.Euromed Marseille est aujourd’hui classée dans le Top tendes écolesdemanagement françaises et est en-trée dans le classement du Financial Times à la 22ème place européenne.J’ai à ce titre lancé une chaire sur le développement durable avec le groupe La Poste (orientée sur la per-formance durable), une chaire « finance autrement » (sur l’ISR) avec AG2R Prémalliance, et le Réseau du Ma-nagement Responsable.Mais peut-on réellement former à la responsabilité managériale ? Comment apprendre à apprendre ? Peut-on changer (et faire changer) de paradigme ? Faut-il faire évoluer ou faire exploser ? Autant de ré-flexion que je souhaite partager.

51

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// Aline chArles // ujjeF - cOMMunicAtiOn et entrePrise

Responsabilités actuellesAline Charles, 24 ans, chargée de communication Veille et expertise, Ujjef Depuis une année à l’Ujjef, intégré juste après mon master de communication (ISIC – Université Bordeaux 3), chacune de mes missions comprendun fort volet dé-veloppement durable. En coopération avec les adminis-trateurs de l’association engagée sur ce thème, j’anime DDCOM (http://developpement-durable.ujjef.com/), site dédié à l’information des communicants sur le dévelop-pement durable. Pour poursuivre la sensibilisation des adhérents Ujjef au DD, nous avons organisé pour notre Assemblée générale, une table ronde sur le thème « Les enjeux du développement durable pour les communi-cants ». Concevoir cet événement dans le respect des principes DD, en veillant au choix des prestataires et des partenaires a été passionnant.

Actuellement, je travaille sur le cahier de prospective Ujjef sur « La communication à l’heure du développe-ment durable ». Fruit d’une démarche collaborative et créative, ce sera un document visuel, incubateur d’idées neuves. L’ensemble de mes missions induit un travail de col-

laboration entre les différentes parties prenantes : l’association, les prestataires, les partenaires. La réussite de ces démarches accroît ma conviction d’une nécessité de « Faire ensemble », c’est-à-dire de travailler en col-laboration vers un but commun, dans le respect de l’environnement et des personnes. Faire ensemble, et d’autant plus en temps de crise, est une manière de redonner du sens à nos actions.

// Antoine chArlot // cOMité 21

ResponsabilitésDirection du programme «Territoires durables» du Co-mité 21 depuis 2004.Ingénieur en gestion des territoires, il pilote différents groupes de travail, et accompagne plus de 150 collec-tivités dans leurs démarches territoriales de dévelop-pement durable (formation, conseils méthodologiques, identification des enjeux stratégiques, conception et organisation de rencontres, ...)Membre du Comité de pilotage national des Agenda 21 (avec le MEEDM), du groupe de suivi des chartes de PNR, du jury des Rubans du développement durable, ou en-core de la biennale «Les jeunes dans la cité» (UNICEF)

PublicationsDu quartier à la ville durable : vers un nouveau modèle urbain ? (en cours, janvier 2010)La boîte à outils de la ville durable (collectif d’écrivain) - juin 2009Barcelone, de la qualité de vie au développement dura-ble - avril 2009 Agir ensemble pour des territoires durables – ou com-ment réussir son Agenda 21 – mai 2008 La contribution des collectivités à l’éducation au dé-

veloppement durable – 2007Planification et gestion intégrée de l’environnement urbain (Pro-jet South-EU Urban Environmental Plans) - 2006Contribution à la rédaction du Guide de l’éco-électeur avec la Fondation Nicolas Hulot (pacte écologique local – janvier 2008)

ContributionLe développement durable nous appelle à repenser notre relation au monde. Confort et richesse se payent aujourd’hui : eau, pétrole, climat, chômage, discrimina-tions… Le diagnostic est connu, les risques avérés. Pour répondre à ces défis, les élus locaux sont aujourd’hui convaincus de la nécessité d’adopter des démarches in-novantes pour avoir un coup d’avance, de l’achat de véhicules propres, à la construction durable.Innover c’est mettre en œuvre ces solutions, en mobili-sant les forces vives locales, autour d’une même vision du territoire, d’actions à conduire, et de mise en place des moyens et des outils d’évaluation. Le développe-ment durable sera collectif ou ne sera pas !

52

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// AlAin chAuveAu // sPOnsOrshiP cOnsultAnts

Responsabilités actuellesJournaliste, auteur, conférencier, formateur et consul-tant spécialisé sur le développement durable et la res-ponsabilité sociale des entreprises.

RéseauxMembre du comité de pilotage de l’Université d’été de la communication pour le développement durable dans le Luberon, organisé par l’association ACIDD.

ContributionLa bataille de la communication pour le développe-ment durable va rapidement «changer d’âme». Les pionniers de l’Université d’été que nous étions, qui se battaient pour faire sortir le développement du-rable de la sous-information, pour faire connaître le concept, pour faire comprendre les enjeux, voient maintenant arriver une sorte de « tsunami communi-cationnel » sur le développement durable charriant le meilleur et le pire ! Le Grenelle de l’Environnement, la flambée des cours du pétrole, l’épuisement des res-sources halieutiques... pas un jour sans que les médias ne fassent un sujet, un dossier relatif au développe-ment durable.Et, en dehors du champ rédactionnel, c’est égale-

ment tout le champ publicitaire qui va être bientôt envahi, tant le positionnement développement durable va devenir un facteur dis-criminant pour les marques et leurs produits.La bataille a déjà commencé avec, dans le cadre du Gre-nelle, la réforme du BVP devenu Autorité de Régulationprofessionnelle de la Publicité et la lutte contre le « greenwashing », les initiatives de l’UDA (Charte des an-nonceurs pour une communication responsable), des professionnels de la communication événementielle quiontconçul’«Ecoguide,carnetderouteversunévé-nement éco-responsable » ou ceux de la pub comme MPG/Havas avec l’aide de Pwc qui ont lancé l’outil de mesure des impacts environnementaux Ecopublicité.Un des prochains grands défis des années à venir s’ap-pelle«enbonfrançais»,lelabelling.Sil’onveutqueleconsommateur aille vers des modes de consommationdurable, il faudra lui donner des indications simples etclaires sur le packaging, sur le lieu de vente. Avec quelslabels, sur quels critères, certifiés par qui ? Le chantier est immense et il débute, à peine... Rendez-vous dans dix ans.

// richArd collin // grenOble ecOle de MAnAgeMent

Responsabilités actuellesProfesseur à Grenoble Ecole de Management, direc-teur de son Institut de l’Entreprise 2.0, titulaire de la Chaire « Efficacité collective, Travail collaboratif et en réseau, Organisations innovantes », responsable de son Centre de l’économie de la connaissance et de l’immatériel.

Responsabilités antérieuresFondation et direction du centre européen Neurope Lab, European Research Centre for the Knowledge Age (la recherche appliquée sur la mise en réseau de la connaissance, les technologies de l’intelligence, et l’économie du savoir et des compétences).Direction de Trivium, éditeur de logicielSIl conduit l’Académie de l’Efficacité Collective et du Travail Collaboratif et en réseau, programme établi avec Démos dont il est membre du Comité Consultatif.

Auteur de l’ouvrage collectif qu’il a dirigé « Petit Précis d’Efficacité Collective: Travailler autrement » (« Mana-ger autrement » à paraître en Novembre 2009).Anime sur Facebook le groupe Economie 2.0.Vice Président de l’AFNeT.

Directeur associé de Nextmoderni-ty, membre du Comité stratégique d’ACIDD.Administrateur de l’Agence Mon-diale de Solidarité Numérique et membre des commissions Economie Numérique et Innovation du MEDEF.Cofondateur et copilote avec Gilles Berhault, prési-dent d’ACIDD, du Cluster Green & Connected Cities.

« Nous ne traitons plus des données et des informa-tions mais du sens et du symbole. Cela revient à dire qu’il faut donner un sens nouveau - une valeur - à l’échange et au dialogue avec l’individu. Choisir une approche qui se réfère bien plus à la toute conscience des nouvelles technologies qu’à leur toute puissance... Nous sommes loin de bande passante et du haut dé-bit. Mais nous sommes au cœur des défis qui nous at-tendent. Tous. (R. Collin in « Tous entrepreneurs de la connaissance, cultivateurs de confiance, cueilleurs de compétences »)

53

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// lAurent coussediere // Acidd - cluster green And cOnnected cities

Responsabilités actuellesDirecteur Cluster Green and Connected Cities Biographie.Ingénieur ENSIMAG 1984, il créé l’activité développe-ment de produits logiciels chez Silicomp.Titulaire Mastère MITA de l’ESCG en 1993, il rejoint l’acti-vité «UPS» de Merlin Gerin.Responsable «KM & partnerships», il participe au mon-tage de Minalogic et Tenerrdis.Il est Délégué Général de Tenerrdis de 2005 à 2009.Responsabilités actuelles.•CréationetdirectionopérationnelleduClusterGreen& Connected Cities.• Détaché de Schneider-Electric (Business Unit Ener-gies Renouvelables).

Responsabilités antérieuresTENERRDIS (2005–2009) : DG du pôle de compétitivité•Créationdelastructure,directionopérationnelleetmanagement de l’équipe.•Exécutiondubudget,mobilisationdesfinanceursetdemandes de subvention.•Miseenplacedeslabellisations,etdesréponsesauxappels à projets.

• Définition de la stratégie etmiseen œuvre des programmes d’ac-tions.•AssistanceduPrésidentdansl’ani-mation et la représentation.MGE UPS SYSTEMS (1994–2005)• Responsable groupe communication : R&D MGE(1995-1997 – 10 personnes).•Resp.TechniquedeSegment:OffredeCommunica-tion MGE (1998-2001 – 15 personnes).•Resp.DéveloppementProduits:R&Dproduitsondu-leurs (2002-2003 – 50 personnes).• Resp. Planification Stratégique R&D, managementdes connaissances et partenariats (2004-2005).ITMI (1993).•Chefdeprojets,missionMerlin-Gerin(1993).SILICOMP (1984–1992).•Chefdeprojets,Responsabled’activité(1984-1992–10personnes)

// vAlérie crAsnier //lA POste

Responsabilités actuellesGroupe La Poste - ANCI : Directrice du développement des compétences et du développement durable (DD). Lancement de la politique d’éco-conception.

Responsabilités antérieuresADEME & APECEDE : Responsable de la communica-tion, élaboration et mise en œuvre de la politique de communication de l’agence.

Pilotage d’un projet européen, Li FE-Environnement, en partenariat avec la ville de Copenhague et le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais.

Groupe La Poste : Chef de projet dans l’Agence interne de communication et d’information de Poitou-Cha-rentes.

MissionDepuis fin 2008, Valérie CRASNIER effectue un tour de France des agences du groupe la Poste, dans le but d’animer des journées régionales de débats, qui ont permis à chacune de lancer un diagnostic de l’impact environnemental de ses activités, afin de les préve-

nir ou de les réduire, et ce, dans une démarche d’amélioration continue. La collecte de données a concerné la production de dé-chets, les consommations de pa-pier, d’énergie et d’eau ainsi que les politiques de déplacements. En parallèle, des débats ont permis de proposer des pistes d’amélioration. A ce jour, chaque agence dispose d’un diagnostic de l’impact environnemental de son activité, et leurs col-laborateurs ont été formés à l’éco-conception. Ils dis-posent également d’un guide d’éco-conception qui a été élaboré spécialement pour eux.En parallèle, Valérie CRASNIER a participé à l’élaboration d’un référentiel d’éco-conception au niveau du Groupe La Poste, et travaille activement au déploiement territo-rial du volet communication de la convention ADEME/MEEDAT/La Poste.

54

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// Florence dArtiGue-Peyrou // ligAris

Responsabilités actuellesAprès 3 années passées au sein du groupe Ligaris en tant que directrice de clientèle, Florence Dartigue - Peyrou est aujourd’hui directrice du développement durable du groupe.

Sous l’égide de Pierre Siquier – président de LIGARIS, vice-président de la fondation Nicolas Hulot – et en lien direct avec le comité de direction du groupe, elle est en charge du pilotage de la démarche RSE, de l’accompagnement des problématiques de stratégie et de communication développement durable des clients du groupe et de l’orchestration de la démarche interne (conception éco et socio-responsable des dis-positifs, achats, volet social, éco-gestes, etc.).

Agée de 33 ans, diplômée d’une maîtrise de lettres classiques, d’un DEA d’Histoire de l’Art et d’un mas-tère de l’ESCP, issue du domaine des médias, elle s’est particulièrement attachée, depuis son arrivée chez LIGARIS, à des problématiques culturelles, sociales et de développement durable (Agence Nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, Agence de

l’Eau Seine Normandie, Ministère de la culture et de la communica-tion, Syctom notamment).

// AlexAndrA deBAisieux // ytes

Responsabilités antérieuresDès 2003, elle occupe un poste d’assistante parlementai-reauprèsd’undéputéfrançaisauParlementeuropéen.Dans le cadre de cette mission, elle participe au travail d’amendement de la directive « Responsabilité environ-nementale des entreprises ». Elle rejoint ensuite l’asso-ciation européenne pour la promotion de la société de l’information au sein des régions européennes – Eris@ -, basée à Bruxelles.

Responsabilités actuellesEn 2005, elle décide de créer le cabinet YTES pour se pencher sur les questions européennes: par son expé-rience et de son savoir-faire, elle est en effet identifiée comme une ressource par des acteurs impliqués à la fois dans le monde de l’entreprise et dans le champ asso-ciatif. Elle est aussi depuis février 2006 maître de conférences associé à l’IEP de Strasbourg, où elle enseigne le mon-tage et la gestion de projets européens.Elle gère pour ACIDD le projet ICT21-EE.

FormationDiplômée en 2002 d’un DEA de sciences politiques sur la construction de l’Europe.

ContributionLes projets européens sont de bons exemples du faire ensemble. Ils néces-sitent la maîtrise des codes de l’autre et une approche intégrée des problématiques, car les acteurs impliqués sont souvent à la convergence de plusieurs cultures – administratives, politiques, insti-tutionnelles, éthiques, etc.

55

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// eMAnuelle dechelette //tOOgezer

Responsabilités actuellesAncienne responsable de la communication de Planet Hollywood et engagée depuis toujours dans la défense des droits humains, Emmanuelle Dechelette est la nou-velle Directrice de la communication & de la publicité de Toogezer.

Toogezer, le magazine de la Terre & des Hommes, est diffusé chaque trimestre à 200.000 exemplaires gratuite-ment auprès du grand public et par abonnement diffu-sion auprès des décideurs.

// BernArd delJArrie // cAP’OM

Responsabilités actuellesDirecteur de la communication et du mécénat de Dexia France, coanimateur des Rubans du développement du-rable, collaborateur de Cap’com.

Responsabilités antérieuresAncien président de l’Adels et ancien maire- adjoint.

PublicationCoauteur de « la Communication des collectivités lo-cales « (LGDJ).

56

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// BlAise desBordes //cAisse des déPôts

Responsabilités actuellesBlaise Desbordes est responsable du développement durable de la Caisse des Dépôts depuis mars 2009, après avoir notamment mis en place les programmes immobi-lier durable et éco-quartiers de l’établissement public. Il est également co-président du groupe de travail « Res-ponsible Property » du Programme des Nations Unies pour l’Environnement – Initiative Finance.

Responsabilités antérieuresIl est actif depuis 15 ans dans le monde du développe-ment durable et a notamment travaillé pour le centre d’expertise Novethic et pour le ministère de l’Environ-nement.

// Benoît desveAux // le Public systèMe

Responsabilités actuellesDirecteur Général de l’agence conseil en communica-tion et marketing Le Public Système.

Responsabilités antérieuresCo-fondateur d’éco-événement, groupe de travail qui rassemble sept associations professionnelles repré-sentant l’ensemble des métiers de l’événement.

Responsable de la commission développement du-rable de l’AACC Marketing Services.

Membre de l’association Adwiser.

Mise en place de la démarche RSE du Public Système.

ContributionMise en place depuis 2003, d’une démarche de pro-grès en association avec nos clients, nos concurrents, nos partenaires et nos fournisseurs.

Démarrage et/ou Participation à un certain nombre de chantiers menés dans les trois associations ou syn-dicats professionnels dont nous dépendons : .

• ANAé : initiation d’éco-événe-ment, et création d’une charte, d’un guide de l’événement responsable, qui travaille sur les sujets des indi-cateurs et de la certification. Participation à la créa-tion d’un outil d’auto diagnostic environnemental et d’un événement avec l’ADEME.

• AACC (ainsi que d’autres associations profession-nelles et soutenu par l’ADEME) : création d’un outil d’évaluation de l’impact environnemental d’une cam-pagne de communication, intégrant l’ensemble des techniques (médias, internet, marketing…).

•Syntec(soutenuparl’AssociationJournalismeetCi-toyenneté) : Organisation début juillet une rencontre des acteurs de l’information et de la communication.

57

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// nAthAlie doAt // tOtAl

Responsabilités actuellesEn 2009 Natalie intègre le groupe Total pour y assurer la coordination de la communication RSE.

Responsabilités antérieuresNatalie Doat est nommée, en 1981, Responsable Envi-ronnement d’une usine du groupe Hofmann Laroche. En 1984, forte de cette expérience opérationnelle, Nata-lie Doat rejoint une association de défense des consom-mateurs : la CLCV, comme conseiller technique : Qualité, Sécurité et Environnement.Parallèlement, Natalie est nommée Membre de la Com-mission de la Sécurité des Consommateurs.En 1990 Natalie intègre le groupe Unilever où elle crée le service consommateur Lever (France puis Europe) puis elle prend également la Responsabilité du Service des Relations Extérieures. Elle est ensuite nommée à la Communication Interne de Lever et Elida Fabergé.En 2003 Natalie Doat entre chez Bureau Veritas et y dé-velopper une offre commerciale Développement Dura-ble.

En 2007 Natalie rejoint Alcyone Finance pour y dé-velopper deux fonds d’investissement socialement

responsable : Actions Nord Sud en partenariat avec Care et Actions Planète Durable sur l’environne-ment en partenariat avec FNE.

FormationDiplômée d’un 3ème cycle scientifique de gestion et de protection de l’environnement, ainsi que d’un 3ème cy-cle de gestion à l’IAE.

EngagementFemme d’engagement et convaincue depuis toujours que la protection de l’environnement est un critère de performance économique, Natalie Doat inscrit l’ensem-ble de son parcours professionnel dans un objectif de responsabilité sociale et environnementale de l’entre-prise.

// olivier duBiGeon // sustAinwAy

Olivier Dubigeon est fondateur et dirigeant de SUS-TAINWAY, spécialisé en ingénierie stratégique du dé-veloppement soutenable, leadership responsable, et pilotage opérationnel de politiques RSE auprès des organisations, notamment des entreprises et des col-lectivités territoriales. Il les aide à intégrer une politique RSE au cœur de leur stratégie et de leurs plans d’actions opérationnels.

Ingénieur des Arts et Métiers,formé en management du développement soutenable, il conjugue la double compétence d’une expertise dans le domaine du DD et d’une expérience de dirigeant et de manager d’en-treprise: il a été responsable de l’ingénierie et de la valorisation du DD au sein d’un groupe industriel du secteur de l’énergie, responsable également de pro-grammes de développement intégré et de co-déve-loppement dans les pays du Nord et du Sud.

Il intervient également en formation et formation-ac-tion auprès d’entreprises (Polunove, CHEEDD), d’élus

(ENACT),d’universitaires (Ecole Centrale de Paris, HEC Mastère DD, IAE Management RSE (Paris 8), Ecole Physique et Chimie de Paris, CNAM).Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence dont « Piloter un développement responsable, Quels processus d’action pour l’entreprise »– Ed. Le Village Mondial, 3e édition élargie, mai 2009

« Mettre en pratique le développement du-rable, quels processus pour l’entreprise responsable ? »Edition Le Village Mondial, août 20021er Prix du meilleur ouvrage développement durable CIDEM 2003)

58

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// PAscAl duBois // MAirie de vAlenciennes

Responsabilités actuellesAssistant parlementaire européen. Directeur de cabinet du maire de Valenciennes depuis 2003. Formateur pour le CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) à Nancy, Angers et Montpellier, pour l’Ecole Nationale des Techniciens de l’Equipement, et pour le Centre des Hautes Etudes en Environnement et Développement Durable à Valenciennes et Lyon.

Responsabilités antérieuresDe 2000 à 2002 : Chargé de mission auprès du Maire de la ville de Valenciennes : Europe, développement dura-ble, ville numérique. De 1995 à 2000 : Chargé de mission à la Ville de Valen-ciennes auprès du 1er adjoint : Programme européen d’Initiative Communautaire URBAN, Aménagement ur-bain, Citoyenneté, Environnement. Coordinateur d’un groupe de travail aménagement ur-bain et culture et Chef de projet « Agenda 21 »Missions à St Louis du Sénégal : mise en place d’une collecte sélective pour le conseil régional.De 1988 à 1992 : membre du groupe de travail du Minis-tère de l’Environnement sur la loi Déchets de Juillet 92.

Autres responsabilités2008 : Création du réseau recherche et développe-

ment « TECHDURABLE ».De 2001 à 2004 : Conseiller ré-gional Nord Pas de Calais, et de 2001 à 2006 : Conseiller Municipal d’Aulnoy lez Valenciennes. De 2005 à 2007 : Co-organisation des 1er, 2e et 3e col-loques TIC et Développement Durable.De1995à1998 :PrésidentdelaFédérationFrançaisedes Agences de l’Energie et de l’Environnement (RARE). De 1994 à 1996 : Secrétaire National Programme Gé-nération Ecologie.De 1992 à 1998 : Conseiller Régional Nord Pas de Calais, Président de l’Agence Régionale de l’Energie et de l’En-vironnement, 1er Vice – Président de la Fédération Euro-péenne des Agence de l’Energie et de l’Environnement (FEDARENE).Président de l’agence pour le développement des cultu-res énergétiques.De 1980 à 1992 : Président des « Amis de la Terre » de l’Avesnois.

Parutions Repères pour une énergie durable (2008)Repères pour un développement durable (2005)L’abécédaire de l’écocitoyenneté (2002 )

// lAurence durAnd // lA POste

Responsabilités actuellesAprès avoir suivi le cursus du CHEEDD (collège des hau-tes études environnementales et du développement du-rable) Laurence Durand a été nommée en 2006 respon-sable diversité et développement durable à l’Enseigne La Poste, le réseau de distribution de l’offre produits et services des trois autres métiers du Groupe, représenté sur les territoires par les bureaux de poste.

ContributionLa Poste a fait du développement responsable l’axe fort de sa stratégie 2008-2012. Le développement responsable est avant tout une attitude de respect de l’ensemble de nos parties pre-nantes. C’est traiter nos clients avec considération : placer leur intérêt au coeur de nos priorités et tenir nos engagements. C’est avoir une attitude d’em-ployeur responsable (ce que nous appelons « em-ployeur-développeur ») en favorisant la qualité de l’emploi, le développement des compétences et l’éga-lité des chances.C’est mettre en oeuvre une politique

forte en faveur du respect de l’en-vironnement, en minimisant les im-pacts de nos transports, en limitant les consommations énergétiques de nos bâtiments et en veillant à l’utilisation responsable du papier. C’est aussi contri-buer au développement des territoires, en les accom-pagnant dans leurs projets.Cette voie est la seule permettant de renforcer la confian-ce et la performance de l’entreprise. De plus, dans une période de crise comme celle que nous traversons, le développement responsable est incontournable pour accompagner les transformations de la société.

59


// Muriel eriksen //Muriel eriksen cOMMunicAtiOn

En cours : Création avec Michel Neumuller ( journaliste spécia-liste de l’environnement) d’une newsletter DD pour les professionnels de l’environnement et de l’énergie en Méditerranée. Je suis l’éditorialiste chargée de la rubrique « Communication responsable »

Depuis 2000

Création de Muriel Eriksen Communication : cabinet-conseil en communication et marketing : élaboration des stratégies et plans de communication pour les marques, conception des campagnes publicitaires produits ou corporate pour des annonceurs privés ou des collectivités locales.Département de Veille documentaire et Etudes qua-litatives.2005: Spécialisation en Marketing et Gouvernance responsable, Communication environnementale et Développement Durable.

// PAscAl durAnd // AvOcAt

Responsabilités actuellesPascal Durand, 48 ans, est avocat et exerce au Barreau de Paris depuis 1986, au sein d’un Cabinet spécialisé en Droit des affaires, dont il est associé fondateur.

Autres responsabilités Parallèlement à ses activités professionnelles, Pascal Durand, à la suite de sa rencontre avec Nicolas Hulot, a participé en 2006 et 2007 à la campagne du Pacte Eco-logique initié par la Fondation Nicolas Hulot et plus spé-cifiquement à la Direction de la campagne de Nicolas Hulot, lors des élections présidentielles de mai 2007.Après l’annonce du retrait de Nicolas Hulot et la mise en place du Grenelle de l’environnement, il a œuvré au rapprochement, en vue des élections européennes de juin 2009, de Nicolas Hulot et de Daniel Cohn-Bendit, puis à la réalisation du rassemblement des écologistes, Europe Ecologie.Il a été, durant la campagne des élections européennes, le directeur de campagne et le coordinateur national d’Europe Ecologie, dont il est, avec Cécile Duflot, le por-te-parole.

FormationTitulaire d’un DEA de droit privé, il s’est intéressé au droit des contrats, mais sa formation professionnelle initiale a porté sur la communica-tion et le droit de la publicité.Il a ensuite participé à différents travaux sur la mise en œuvre de normes dans le domaine des écrits et de l’ar-chivage de données électroniques.

60

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// victor huGo esPinozA // ecOFOruM

Responsabilités actuellesConseiller communautaire de Marseille Provence Mé-tropole et Vice-président Délégué de la commission permanente de Travail et d’études «Une aggloméra-tion Eco-Responsable»Conseiller d’arrondissement de Marseille (13/14ème arrondissement), chargé du développement durable et de l’Environnement

Responsabilités antérieuresMédiateur DD, Environnement, Santé, Risques du Conseil Général des Bouches-du-RhôneChargé de mission auprès du Directeur de WWF FranceCoordinateur du réseau EcoforumProfesseur de communication du master «politiques et décisions environnementales» (Faculté d’Économie Appliquée Aix-en-Provence), du master «médiation scientifique» (Université Cézanne à la Faculté des Sciences Saint-Charles) et à l’IRTMembre du Comité Scientifique du PNR de Corse

Publications«Ecololo et Lala découvrent la pollution de l’air» - oc-

tobre 2009Articles de journaux, émissions de radio, créateur des actions ECOA-LERTE et de la manifestation an-nuelle sur l’environnement à Mar-seille

ContributionMais qu’est-ce que tu veux que je fasse à moi tout seul ?Une question. Un sentiment d’impuissance. Prêts à agir, certes, mais ensemble.Contre une «injustice durable» pour que les plus pauvres ne soient pas encore une fois les premières victimes.Contre une «intoxication durable» par l’élévation de la toxicité dans tout ce que nous consommons, pour faire baisser le nombre des cancers.Pour une politique préventive et contre une politique à court terme, antithèse du DD. Ensemble contre la mar-chandisation du vivant et pour le respect de la biodi-versité.La solidarité, c’est peut-être au départ l’addition des égoïsmes, mais c’est ensuite l’addition des solidarités.Le chemin se fait en marchant… Alors je vous invite à marcher ensemble !

// cécile PAscAl esPuny // grOuPe suP de cO MOntPellier

Responsabilités actuellesGROUPE SUP DE CO MONTPELLIER : Enseignant cher-cheur en Communication et en marketing et respon-sable du marketing durable. Sa recherche et ses activités pédagogiques portent sur les nouvelles tendances et les changements de com-portement dans les organisations, dans le champ du développement durable. Elle publie dans des revues à comités de lecture scientifique (derniers articles pa-rus : des bulles pour le développement durable (Her-mès n°54, août 2009), comment les organisations se saisissent-elles de l’image verte (Communication et Organisation n°34, décembre 2008) et participe à de nombreuses conférences internationales. Chercheur au CEROM (centre d’étude et de recherche sur les organisations et le management), au GRIPIC (Groupe de recherche interdisciplinaire sur les processus en In-formation et en communication) et membre de la SFSIC (Sociétéfrançaisedessciencesdel’informationetdelacommunication) et du RIODD.

Responsabilités antérieuresAprès de nombreuses années de pratique dans le département Communication du Groupe Caisse d’Epargne, et notamment de la Fé-dération Nationale des Caisses d’Epargne, elle a ob-tenu un doctorat en sciences de l’information et de la communication (CELSA, Paris 4 Sorbonne), soutenu fin 2007, dont le titre est : Le développement durable, promesse d’un changement paradigmatique. Etude d’un processus discursif et négocié. Un exemple, REACH.

61

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// FrAnçoise FAtoux // Orse

Pourquoi les directions des ressources humaines doivent s’engager sur les questions de développe-ment durable ?

Les événements récents provoqués par la crise financiè-re et économique, en France ou à l’étranger, montrent les dérives et les limites du modèle de développement actuel.La crise survient alors que l’espace social remet en cause les schémas conventionnels, notamment entre les différentes instances nationales, européennes ou mondiales.En parallèle aux sujets traditionnels (salaires, classifica-tions, conditions de travail...), de nouveaux thèmes s’im-posent dans l’agenda des entreprises (qualité de l’em-ploi, prévention des licenciements, accompagnement des mutations, diversité, environnement,...). La notion de RSE, qui place l’équilibre entre l’entrepre-neur, l’actionnaire et le salarié au cœur de ses préoccu-pations, s’affirme plus que jamais comme un enjeu capi-tal et comme un levier de changement.

La recherche par les entreprises d’un modèle de dé-veloppement, soucieux d’assurer ces nouvelles res-

ponsabilités sociétales, constitue pour les partenaires sociaux une opportunité de transformation du dialogue social. Mettre en place une démarche de RSE crée en effet les conditions d’un dialogue rénové, par une démarche volontaire des acteurs, une valori-sation des innovations, en débattant dans les entre-prises des sujets de société, en cherchant à intégrer de nouvelles formes d’engagement militant et des préoccupations différentes, portées par les nouvelles générations.Le dialogue social ne doit pas être une contrainte juridi-que mais comme une condition indispensable pour en-gager le corps social dans une dynamique de progrès.

// Julien Fortin // réseAu des ressOurceries

Responsabilités actuellesInitialement engagé dans les réseaux associatifs du cam-pus grenoblois pour développer et animer un portail web de la vie étudiante, Julien Fortin a souhaité parti-ciper à la définition de stratégies de communication en faveur d’une évolution de notre modèle social.

Il rejoint la Chambre Régionale de l’Économie sociale et solidaire (ESS) du Nord - Pas de Calais en tant que consul-tant pour la sensibilisation des jeunes à l’ESS avant d’ar-river au Réseau national des Ressourceries.Julien Fortin travaille aujourd’hui à la promotion – cam-pagne de communication & lobby – en France et en Europe d’un Réseau de coopératives, associations et collectivités territoriales du secteur du réemploi des dé-chets.

ActionsFort de valeurs solidaires et écologiques, le Réseau des Ressourceries a pour objectif de développer un service de proximité pour la prévention des déchets. Atteindre cet objectif passe par la sensibilisation des citoyens aux éco-gestes et par la mutualisation des expériences de terrain. Il y a là un double enjeu pour la communication du Réseau.

En interne, la diversité des ad-hérents du Réseau et leur éloi-gnement géographique amène à utiliser des stratégies de commu-nication particulières. Il faut réus-sir à instaurer un dialogue de proximité, alimenter des réflexions et favoriser la mutualisation des expé-riences et des indicateurs entre les acteurs du réem-ploi éloignés géographiquement. Les services web2.0 et la production d’indicateurs durables sont notre pre-mière réponse pour définir une stratégie de moyens.En externe, nous cherchons à inciter et accompagner le changement de comportement des citoyens. La définition des processus participatifs et incitatifs et la communication engageante sont nos principaux réfé-rentiels pour définir un schéma d’évolution vers l’éco-citoyenneté.

Le Réseau des Ressourceries cherche à partager son expérience et aussi à approfondir et à trouver des ré-ponses innovantes aux problématiques évoquées. En une phrase : comment co-construire un nouveau ser-vice de proximité pour la prévention des déchets ?

62

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// edouArd Forzy // lA Mêlee nuMérique

Responsabilités actuellesPrésident et fondateur de l’association La Mêlée (Numé-rique) fédératrice des acteurs de l’Economie Numérique depuis 2000.

400 adhérents, organismes et entreprises des TIC et uti-lisatrices.8 commissions de travail dont Green Mêlée qui a pour objectif la promotion de l’Innovation Durable, et l’appli-cation des concepts de DD à ses membres (responsa-bles de la commission, G Legrand, D Luciani, P Cossar).

Organise la Mêlée Numérique Salon TIC chaque année à Toulouse (2500 visiteurs, 150 exposants), diffusent la lettre électronique Midenews, actualité des TIC dans le Sud Ouest de la France ( 30 000 abonnés, rubrique Green IT en cours de création).6 salariés.

// MonicA FossAti // ekwO

Responsabilités actuellesMilitante pragmatique, Monica Fossati diffuse la connaissance et apporte son expertise d’ingénieur polytechnicien sur les modes de production et de consommation durables depuis 12 ans. Elle a lancé ekwo, premiermagazine 100% éco-conçu, qui a ini-tié la communication responsable en France en 2002. Puis le youthXchange pour l’UNESCO et le PNUE, l’Al-manach du développement durable pour les Parcs naturels régionaux, le contenu de la Maison du DD, le guide de l’éco-événement (Anaé/ADEME), et celui d’ecoprod (ADEME, TF1, F5, CFilm IDF, Drire). Consul-tante, formatrice et ‘green coach’, elle accompagne des entreprises et des métiers vers des pratiques plus soutenables.

Contribution« Pour survivre, il faut savoir s’adapter, mais jusqu’où l’Homme est-il capable de revoir ses habitudes, ses réflexes, pour affronter la plus grande crise de son his-toire ? Faire ensemble s’impose urgemment, car nous sommes ‘tous dans le même bateau’. Mais pour cela, il faut commencer par assumer ses responsabilités, gérer ses propres paradoxes, et aussi être capable de placer

son ego individualiste après l’intérêt collectif, bref, d’humilité. Ensuite, il faut respecter l’autre, en acceptant avec bienveillance ses différences, ses intérêts, parfois jusqu’à l’abné-gation. Alors dans un monde où la culture occiden-tale et capitaliste fait que l’on consomme tout, que les rapports humains deviennent politiques, où l’esprit de compétition et l’hypocrisie permettent d’accéder à ses desseins, où l’intérêt personnel et l’argent diri-gent les actes, par où commencer ? Derrière le ‘faire ensemble’ se dessine un long chemin que l’on doit parcourir avant tout avec soi-même… »

63

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// Anne FroGer // bOMbArdier trAnsPOrt

Responsabilités actuellesDirectrice de la communication de Bombardier Trans-port depuis 2007. En France c’est à Valenciennes que Bombardier conçoitet construit ses trains comme leFrancilien, les TER AGC, les métros. Il s’agit d’inciter le public à prendre le train plutôt que la voiture.

Responsabilités antérieuresAuparavant elle était responsable de la communication internationale de Générale des Eaux puis de Veolia Envi-ronnement pendant 8 ans. En 2003, elle a créé la première édition d’une cam-pagne internationale de sensibilisation à l’environne-ment pour les enfants « Parchemin autour du Monde »,quiaensuitereçulesoutiendel’UNESCO,l’UNEP,leMusée du quai Branly, et autres partenaires. En 2008 115 000 enfants de 27 pays issus de 5 conti-nents ont participé. Voir www.veolia.com/globe. Elle a vécu de nombreuses années à l’étranger, en Aus-tralie et à Hong Kong.

Responsabilités actuellesConsultant au sein d’un cabinet de conseil commu-nication. Réalisation de missions de conseil en com-munication stratégique et opérationnelle auprès de collectivités territoriales et dans le secteur associatif : Elaboration de stratégie de communication territo-riale, réalisation de plan de communication plurian-nuel sur des procédures territoriales, animation de réseaux associatifs, campagne de collecte de fond, campagne publicitaire et mise en œuvre d’actions de communication variées (print, web, presse…).

Responsabilités antérieures2002-2004 : Directeur du développement au sein de la même structure. Réorganisation de l’ensemble des services. Définition d’une stratégie marketing destinée à promouvoir la pêche de loisir dans le dé-partement et d’en faire un outil de sensibilisation à la protection de l’eau. Etude du marché, conception de nouvelles offres et mise en œuvre (recrutement et formation d’animateurs, commercialisation, commu-nication…).

Engagement associatifPrésident fondateur de l’association « Caredo ». Création d’un centre de découverte des milieux aquatiques dans l’agglomération lyonnaise. Accueil des scolaires, des groupes et des familles pour découvrir le patrimoine écologique lié au fleuve Rhône. Centre d’initiation à la pratique de la pêche : utilisation du loisir pêche comme outil pédagogique de sensibilisation écocitoyenne. Budget de réalisation du centre : 800 000 euros. Partenariat avec le privé et le public.

// Benoit FroMent // AlteriAde

64


Responsabilités actuelles Directeur du développement durable du groupe Evolu-tion, actionnaire majoritaire de l’agence de Communica-tion responsable INOXIA et maître d’ouvrage fondateur du projet d’éco-quartier DARWIN à Bordeaux Membre du collectif « AdWiser »Co-fondateur du collectif Publicitaires éco-socio-inno-vants /publicitairesvsecoblanchiment.ning.com/Membre du Collège des directeurs du développement durable engagés (C3D)Membre du Conseil de DD de la Communauté Urbaine de Bordeaux (C2D)Vice-président de l’APACOM

ContributionConfrontée aux enjeux environnementaux et sociaux actuels, la profession publicitaire se trouve face à ses responsabilités. Entre une attitude conservatrice in-sensible aux défis d’aujourd’hui et un cynisme qui ne voit dans l’écologie qu’un formidable argument de vente,quitteàamplifierdefaçonirrémédiablelesdésé-quilibres, il existe pourtant une « troisième voie », celle d’une responsabilité assumée.

Ce qui est en balance c’est la ca-pacité de la communication publi-citaire à regagner la confiance du public, à ré-enchanter les marques en les aidant à devenir les leviers du changement, à contribuer à la transformation des comportements et des modes de vie indispensables pour une société durable.

Encourager les pratiques alternatives et positives qui il-lustrent cette exigence est aujourd’hui le seul moyen de donner corps à la promesse d’une industrie qui se veut « en avance sur son temps ». C’est collectivement que nous y parviendrons.

// JeAn-MArc GAncille // innOxiA

// stéPhAnie GAy-torrente // reed exPOsitiOns FrAnce

Responsabilités actuellesDirectrice Marketing Communication des salons Pollu-tec, Salon International des équipements, des technolo-gies et des services de l’environnement – ReedExpositions France (Organisateur de salons profession-nels et grands publics) et Buy&Care, salon des achatsprofessionnels responsables. RéalisationCréation d’un site web dédié aux acheteurs et constitué d’une base de données de produits et services présen-tant leurs caractéristiques techniques et leurs avantages environnementaux et/ou sociaux ; d’une base de don-nées fournisseurs détaillant leur démarche éco-respon-sable en fonction de leur activité (fabricant/fournisseur, prestataire de services, agence de conseil/audit, agence de communication) ; et d’informations marché de type impacts environnementaux, leviers d’amélioration, réfé-rentiels, réglementations, état du marché…Projet en cours :Mise en place d’une démarche globale d’éco-socio-con-ception du salon Pollutec

65


Up2green propose aux participants de l’Université de planter ensemble 300 arbres dans 8 programmes de reforestation sur 3 continents. ADOME et Ecoac-tions21 sont également associés à cette opération.Chaque participant se verra offrir 1 à 3 graines qu’il pourra ensuite choisir où planter dans les urnes cor-respondant au(x) programme(s) de son choix. Il sera possible de visualiser l’incrémentation des arbres dans les différents programmes concernés sur un écran géant, au fur et à mesure des plantations. Un indicateur de compensation des émissions de CO2 s’incrémente également automatiquement. Il est donc possible d’estimer les émissions de CO2 liées à l’organisation du séminaire (transport des par-ticipants essentiellement) et de les compenser ave-cUp2green.

Les arbres seront effectivement plantés dans les 3 à 5 mois à venir.Les programmes en question impliquent systémati-quement les populations locales en les éduquant à l’agro-foresterie et à la gestion durable de leurs forêts. La plantation de ces arbres est donc bénéfique à plu-sieurs égards :

Développement économique et social des communautés locales ;Arrêt de la déforestation et restau-ration de la biodiversité ;Restauration/création de puits de carbone pérennes.

Les programmes d’agro-foresterie sont reconnus par la FAO comme « le meilleur moyen d’enfouir le car-bone de façon productive », autrement dit commel’un des leviers les plus efficaces pour la lutte contre le réchauffement climatique.

// Antoine GériGné // uP2green

Responsabilités antérieuresFondateur de l’association ADOME en Juillet 1996, dont il est le Délégué Général et du site « Planètéco-logie » (http://www.planetecologie.org), en 2001. Il a participé, depuis, à la réalisation de nombreux évé-nements dont TIC 21 et créé de nombreux sites web parmi lesquels celui de l’Alliance des ONG pour la Pla-nète (www.lalliance.fr) puis celui des 4èmes Assises Nationales du Développement Durable.

Responsabilités actuellesfinalise la deuxième version d’Ecobase 21 premier «Dic-tionnaire Multimedia du Développement Durable» en li-gne [ www.ecobase21.net ] , participe à l’élaboration de planches pédagogiques sur le Développement Durable avec les éditions Deyrolle [ http://www.deyrollepour-lavenir.com ] , rassemble un réseau d’experts [ http://www.ecoaction21.fr ] et prépare divers projets en vue de Copenhague [ http://www.ecobase21.net/Copenha-gue/Packagecopenhague.html ]

Activités associativesADOME est au centre d’un réseau important d’ac-teurs pour le développement durable [ http://www.

ecoaction21.fr ] , membre du Co-mité 21 ainsi que de l’Alliance des ONG pour la Planète (www.lalliance.fr). ADOME participe à de très nom-breuses activités avec son réseau d’experts

ContributionPour illustrer l’atelier «Pionniers et entrants du dévelop-pement durable, une guerre de territoires ?» : http://www.ecobase21.net/AteliersdelaTerre/Histoire/Histoire-dudevdur/Laveritablehistoire.html

// Michel GirAn // AdOMe

66

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// JeAn-Michel Gode // juMPFrAnce

// JézABel GouGeon // Acidd

Responsabilités actuellesConsultante en organisation, urbanisme, communica-tion.Conception de nouveaux modules de formation sur la question des usages.Praticienne en énergétique.

Responsabilités antérieuresMembre fondateur d’ACIDD, secrétariat général de l’as-sociation de 2000 à 2008.Participation à la création des Assises de la démarche HQE. Coordination de l’accueil pendant 2 ans.Chef de projet pour l’organisation d’événements / ges-tion de l’information.Coordination de l’organisation de l’Université d’été de la communication pour le développement durable de 2003 à 2008.Conseillère municipale chargée de la communication, de l’urbanisme et du SCOT de 2001 à 2008.Rapporteur du rapport de la DIACT sur « Changement climatique et évolution énergétique ».

Participation au rapport de la DIACT sur « TIC et Développement Durable ».

FormationFormation d’ingénieur en aménagement du territoire après un premier cycle en biologie/sciences de la na-ture.

[email protected]

Responsabilités actuellesIngénieur des Arts et Métiers, Jean-Michel Gode a fait l’essentiel de son parcours professionnel dans le secteur de la communication.Spécialiste des sujets «de contenus» et disposant d’une solide expérience dans les secteurs de l’énergie et de l’équipement de la maison, il se passionne pour le déve-loppement durable depuis à sa rencontre avec Patrice Zana.Il pilote la démarche RSE de Jumpfrance, en s’attachant à ce que le développement durable ne reste pas une spécialité réservée, mais vienne irriguer l’ensemble des métiers de l’agence.

ContributionSous le regard du développement durable, le monde de la communication se retrouve aujourd’hui face à plu-sieurs enjeux de taille.Tout d’abord, concilier réalisme, crédibilité et efficacité pour pratiquer l’éco-communication et réduire l’impact environnemental d’une filière industrielle.Ensuite, affronter le paradoxe de l’objet même de la publicité : être le « haut-parleur » de la société consom-matoire. Et substituer à l’éloge d’une consumation dé-

bridée celui d’une consommation raisonnée, promouvoir les attitudes citoyennes, encourager la sobriété et les comportements vertueux, transformer l’image du développe-ment durable en développement désirable.Enfin, réinventer l’économie d’une profession. Entre pression économique des annonceurs et exigences fi-nancières des actionnaires, le secteur de la communica-tion s’appauvrit.La marge de manoeuvre est étroite. Paradoxalement, les meilleurs alliés pourraient être la société civile… à condition de transformer des parties parfois adverses en parties contributives, de mettre en place la notation extra-financière des groupes de communication, et de reconnaître entre agences, annonceurs et consomma-teurs notre part de responsabilité commune.Asseyons-nous et parlons.

67

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// denis GuiBArd // OrAnge

Responsabilités actuellesChargé du développement durable et de la responsa-bilité sociale d’entreprise au sein du groupe Orange, pour tout ce qui concerne les produits et services et le marketing.

Eco-conception, produits et services, accompagnant le développement durable chez les clients d’Orange, lutte contre les fractures numériques, marketing responsable sont les principaux axes d’action.

Responsabilité antérieuresDirecteur de l’Innovation et des Nouveaux Écosystèmes, il a développé, dans un modèle d’innovation ouverte, un portefeuille, de nouveaux services étendant le pé-rimètre d’activité traditionnel de l’opérateur et contri-buant pour la plupart au développement durable

Stratégie de la R&D

Conception de systèmes de télécommunications par satellite

Déploiement d’un réseau pan euro-péen en fibres optiques

Direction technique de la division en charge des services fixes.

// eric Guillon // cOMité 21 et ecO-eMbAllAge

Responsabilités actuellesPrésident d’Eco-Emballages et Président du Comité 21.

Responsabilités antérieuresDe 1984 à 1988 il prend la responsabilité au sein du groupe Danone du département emballages nou-veaux, chargé des transferts de technologies, en par-ticulier en provenance des USA et du Japon, pour l’en-semble des emballages du groupe.

En 1989 il devient en outre Directeur Général de l’en-vironnement.

En 1992 il est chargé par le Président Antoine Riboud de créer la société Eco-Emballages dont il deviendra le premier Directeur Général. Société privée mais agréée par l’Etat pour développer avec les collectivi-tés locales la collecte sélective des emballages en vue de leur recyclage. Elle aura permis de valoriser 75 % des emballages ménagers, c’est-à-dire près de 3 mil-lions de tonnes.

Forte de l’adhésion de 10 000 en-treprises et d’un partenariat avec l’Association des Maires de France regroupant près de 30 000 com-munes, Eco-Emballages partage avec l’Allemagne le leadership européen dans ce do-maine précis de l’Environnement.

Eric Guillon a été nommé Président d’Eco-Emballages en 2003 et a occupé ce poste jusqu’au 8 septembre 2009.

Depuis 2004, il est Président du Comité 21, Comité Françaispourl’EnvironnementetleDéveloppementDurable.

Autres responsabilitésParallèlement à ses activités opérationnelles, il est jusqu’en 1992 Vice-Président de l’European Recovery and Recycling Association à Bruxelles.

68

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// PAtrice Joly // AdeMe

Quelle communication pour la «révolution verte» ?Aujourd’hui, des campagnes thématiques à vocation «passage à l’acte»Les actions de communication mises en œuvre jusqu’à maintenant par l’ADEME, sont souvent tournées vers les bénéfices les plus immédiats pour le consomma-teur. Elles ont pour objectif d’apporter des réponses «pratiques», qui mettent l’accent sur les bénéfices individuels des actions à engager, en fournissant des solutions d’actions, des pistes pour le passage à l’acte, sur tous les registres concernés. Elles sont typique-ment les points d’appui nécessaires d’une commu-nication amplifiée, voulue dans le cadre du Grenelle, pour faire notamment la promotion des mesures concrètes décidées dans ce cadre, comme l’éco-prêt à taux zéro.

Donner un « sens global » à la communication ?Toutefois, ce dispositif ne permet pas de promouvoir une ambition globale et partagée, de donner un sens collectif à l’action, en montrant notamment que les efforts engagés pour la mise en œuvre des mesures du Grenelle, s’inscrivent pleinement dans la démarche

de développement durable rendue impérative pour relever le défi éco-logique planétaire. Il semble donc que pour être ef-ficace, une communication «Gre-nelle» doit associer aux opérations de communica-tion «pratiques», une communication institutionnelle, porteuse de sens, traçant la voie d’un horizon «plusprometteur». Celle-ci doit viser à «capitaliser» sur les résultats globaux obtenus dans l’ensemble de la «gamme» du Développement Durable, afin de les utili-ser comme le «socle» de messages destinés à favoriser la mutation environnementale de la société. Elle sera d’autant plus efficace, qu’elle sera largement relayée et étoffée par l’ensemble des parties – prenantes.

// JeAn-louis JosePh // FédérAtiOn des PArcs nAturels régiOnAux

Responsabilités actuellesPrésident du Parc naturel régional du Luberon depuis 1995. Président de la fédération des Parcs naturels régio-naux de France depuis 2002.Vice-président du conseil régional PACA, délégué aux finances, aux lycées et à l’Agenda 21.Jean-Louis Joseph est également maire de La Basti-donne, village de 740 habitants, dans le Luberon.

Trois actions remarquables le concernent :Des campagnes réussies contre toutes les pollutions à l’échelle d’un territoire de 150 000 hectares habité par 150 000 personnes : eau, assainissement, déchets, pan-neaux publicitaires, air, pollutions lumineuses.

Une campagne de motivation auprès de tous les habi-tants pour les encourager à faire des économies d’éner-gie, à utiliser les énergies renouvelables.

La mise en oeuvre d’une coopération décentralisée avec le Maroc : assistance à la création d’un Parc natu-rel dans le Nord du Maroc et à la Réserve de Biosphère des oasis du Sud Marocain.

Il est l’auteur de rapports sur la défense des services publics sur le plan européen.

69

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// AlAin Jounot // AFnOr

Après 5 ans passés dans le domaine de la recherche fondamentale en physique nucléaire, il intègre AFNOR en 1991 où il exerce différentes fonctions d’ingénieur en normalisation dans le domaine du BTP, de la chimie, de l’environnement. A exercé les fonctions, jusqu’en juin 2003 de responsable développement « environ-nement » et chef de projet du groupe de travail « en-treprises et développement durable » à Afnor qui a élaboré le guide SD 21000 sur la prise en compte des enjeux du développement durable dans la stratégie et le management des entreprises. Responsable du dé-partement Agroalimentaire, Santé et action sociale à Afnor jusqu’en juin 2005, il exerce les fonctions de res-ponsable du département développement d’AFNOR Certification. Possède une grande expérience des sys-tèmes de management, et intervient à ce titre au mas-tère « développement durable » à HEC

Domaine de compétencesRH, commercial-vente, organisation, démarche qualité, diagnostic développement durable, EFQM

Secteurs d’actibitéFilière agroalimentaire, santé et action sociale, admi-

nistrations & collectivités locales, banques assurances, services intel-lectuels, industrie nucléaire……

Publications, ProjetsLe développement durable, 100 questions pour com-prendre et agir – Editions AFNORDéveloppement du produit 1000NR et responsable des évaluations sites pilotesResponsable de l’évaluation 1000NR pour l’aéroport Nice Côte d’AzurChef de projet pour la commission européenne pour une étude comparative des référentiels développement durableChef de projet et rédacteur du guide SD 21000

Clubs & RéseauxPrésident du groupe de travail de l’ORSE : Management et développement durable Professeur au Mastère HEC – Développement durable

Activités de FormationEnvironnement, norme ISO 14001 (AFNOR), Développe-ment durable

// dAniel kAPlAn // Fing

Responsabilités actuellesDaniel Kaplan, 47 ans, est le délégué général de la Fondation pour l’Internet Nouvelle Génération (FING), un projet collectif et ouvert qui se consacre à repé-rer, stimuler et valoriser l’innovation dans les services et les usages du numérique et des réseaux. Il préside également l’Institut européen du e-learning (EIfEL).

Responsabilités antérieuresDepuis les années 1990, Daniel Kaplan est profondé-ment impliqué dans le développement de l’internet en France et dans le monde. Au niveau mondial, il a été responsable des adhérents de l’Internet Society et a contribué à la création de l’ICANN. En Europe, il a fait partie de la Chambre d’experts du programme e-Eu-rope. En France, il a pris part pendant 6 ans au Conseil stratégique des technologies de l’information (CSTI), rattaché au Premier Ministre.

PublicationsDaniel Kaplan a écrit ou dirigé près de 20 ouvrages et rapports publics sur le thème de l’internet, de la mo-

bilité, des technologies «omnipré-sentes», de l’e-éducation, du com-merce et des médias électroniques, de l’e-inclusion, des villes de de-main, du développement durable…

FING : www.fing.org

70

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// isABel kurAtA // Act resPOnsible

Responsabilités actuellesACT Responsible (association à but non-lucratif fondée en 2001) : Fédérer, promouvoir et inspirer les bonnes pratiques de la publicité et de la communication, en fa-veur de la responsabilité sociale et du développement durable. Mise en valeur du rôle de la publicité et de la communication, face aux grands enjeux actuels. Début de la collaboration avec Global Humanitarian Forum, de Kofi Annan, qui vise à sensibiliser sur le visage humain du changement climatique, ainsi qu’une collaboration avec l’IAA sur le projet Climate Change Initiative, de l’ONU.

THE EXPO by ACT Responsible : Mise en images des grands thèmes du développement durable. Accessi-bilité accrue au grand public, par le regroupement de publicités, pour la 1ère fois exposées ensemble, et par des partenariats médias.

Réalisations•Basededonnées(plusde2500campagneswww.act-responsible.org)• Exposition itinérante, présentée à Cannes au F.I.P.,aux Advertising Week à New York, Paris, et Athènes, au Forum économique de Davos, ainsi qu’aux Congrès de

l’IAA de Washington, Dubaï, Beijing, Amman, Bucarest, Vienne, Seattle, Londres, Milan, Valence, Bruxelles, Portoroz, Varsovie, Séoul, Santiago du Chili et Porto Alegre•Créationd’unefeuillederouteversunecommunica-tion socialement responsable avec l’IAA, et le support technique des «IAA Responsibility Award»• Création d’«Une minute de responsabilité», pro-gramme TV multi-diffusé sur Euronews, qui présente les meilleures campagnes d’ONG•Développementd’unebasededonnéesdecampa-gnes pour l’EACA, et le support technique des «EACA CARE Awards»(campagnes de marketing social)•Développementd’unebasededonnéesdecampa-gnes publiques et institutionnelles, relatives au dévelop-pement durable, au service du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). www.uneptie.orgL’association est co-fondatrice du collectif AdWiser (qui vise à favoriser l’intégration du développement durable dans les agences de communication. www.blog-adwi-ser.com), et du Club NG’Ad (qui vise à établir une liaison entre les cadres d’ONG et les professionnels de l’indus-trie publicitaire et des médias, pour échanger informa-tions et bonnes pratiques de travail.

// JAcques lAGorce // FrAnce télécOM - OrAnge lAb

Responsabilités actuellesResponsable du développement durable au départe-ment.Recherche et Développement de France TélécomExpert auprès de la Commission Européenne (FP7)

Missions et responsabilités antérieuresDirecteur de projets d’InnovationDirecteur de projet de Travail à distanceDirecteur de l’Agence Collectivités localesExpert auprès de la Commission européenne (Ten Te-lecom, FP5, FP6)[email protected]

ContributionLe marketing, et donc aussi en déclinaison la com-munication, se sont emparés du concept de déve-loppement durable, et la traduction française peusatisfaisante de «sustainable developement» a fait que l’adjectif «durable» se retrouve comme ingré-dient de beaucoup de «sauces»du type «une relation durable entre...», «une énergie durable entre...», «un engagement durable...», et autres «base lines». Le greenwashing plus ou moins visible et criard est passé

par là.Heureusement la sensibilisation croissante du grand public aux pro-blèmes que rencontre notre pla-nète et doncles êtres vivants qui la peuplent, accroît aussi la vigilance des personnes.Les moyens collectifs du Web 2.0 permettent de ma-nière virale une mise en commun des savoirs, des avis et opinions de manière très rapide et très large, du moins là où l’accès aux moyens du Net est possible pour les populations et là où il est véritablement libre.Cette vigilance des personnes amène à des corrections de messages et contraint de fait les émetteurs de com-munication à des messages plus conformes à la réalité des faits.Laréalitéaujourd’huieffectivementperçueparlegrandpublic des problèmes environnementaux et sociaux faitque la seule communication qui sera vraisemblable-ment acceptée dans les années à venir sera celle qui reposera sur des faits, évaluables selon les référentiels d’engagements opposables auprès de leurs parties pre-nantes, engagements que les entreprises, organisations et autorités auront rendus publics au préalable.

71

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// GréGoire lAMArche // jOurnAliste

Responsabilités actuellesGrégoire Lamarche est journaliste reporter d’image. Avec l’équipe en charge de l’audiovisuelle, il réalisera des reportages couvrant la 7e édition de l’Université d’été de la Communication pour le Développement Durable. Après des études en relations internationales effec-tuées à Genève, il a travaillé pour le Secrétariat d’Etat chargé de l’outre-mer et dans la diplomatie belge. Dans le domaine de l’audiovisuel, il a notamment travaillé pour l’émission «Report-terre» (France 5) qui met en valeur des initiatives européennes en matières de développement durable.

// sylvAin lAMBert // PricewAterhOusecOOPers

Responsabilités actuellesSylvain Lambert est un des deux responsables du Dé-partement Développement Durable de PwC. Il est spé-cialisé dans les missions d’audit de données développe-ment durable et de mise en place de stratégies dans ce domaine.Il intervient plus particulièrement dans les secteurs Te-lecom, technologie, médias, publicité, luxe et grande Distribution. Il anime la réflexion internationale au sein du réseau développement durable de PwC sur les secteurs Telecom et nouvelles technologies.

Responsabilités antérieuresAprès un passage dans l’audit financier, Sylvain a rejointle Département développement durable de PwC en janvier 1994 lors de sa création.Il a contribué à son développement et a développé lesapproches du cabinet dans le domaine de l’audit desrapports développement durable et du conseil en stra-tégie.

Autres responsabilitésSylvain est membre du Comité Développement Durable du Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts

Comptables, du Groupe Dévelop-pement Durable de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes. Il est par ailleurs chargé de cours en développement durable à la Faculté des Sciences Economiques de Grenoble et à l’ESCP.Sylvain est aussi membre du bureau du collectif Adwiser, premier groupe de travail sur le développement durable dans le secteur de la publicité.

72

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS//JeAn - chArles lArdic // ville de MArseille

Responsabilités actuellesNatif du Mans, 53 ans, trois enfants, Jean-Charles LAR-DIC, polytechnicien, Ingénieur Général des Ponts et Chaussées, a consacré sa carrière au service public, principalement à la Ville de Marseille où il œuvre depuis 23 ans sur différentes missions à forte dimension envi-ronnementale.

Depuis 2002, en qualité d’Adjoint au Directeur Gé-néral des Services de la Ville de Marseille, il anime la Direction de la Qualité de Vie Partagée, rebaptisée en 2008 Direction du Développement Durable. Cette structure d’une vingtaine de personnes constitue une sorte de laboratoire de recherche et développement au sein de la municipalité. Son objectif est d’insuffler l’esprit du développement durable dans les politiques de la Ville en s’appuyant sur les valeurs de respon-sabilité, de solidarité et en développant de nouvelles méthodes de gouvernance. Il est chargé de grandes opérations participatives comme le Plan climat terri-torial, le Plan de gestion de la Rade de Marseille … et s’investit aussi dans les changements de méthode de travail et de comportement au quotidien des 12 000 fonctionnaires municipaux, ainsi que dans l’im-

plication des citoyens et des par-tenaires de la Ville. Ses missions re-couvrent donc à la fois des aspects techniques, de management et de communication. Elles l’amènent à participer de plus en plus fréquemment à des actions d’échanges et de coopération internationale auprès de collectivités territoriales du Bassin Méditerranéen.

// luc lAurentin // liMelight cOnsulting

Responsabilités actuellesCo-fondateur de Limelight Consulting.

Responsabilités antérieuresDepuis 2002 : Co-fondateur de Limelight-Consulting, consultant sénior. 2001 -2002 : Directeur Associé en stratégie et pilotage de Marque Groupe Publicis2000-2001 : Directeur Associé en stratégie et pilotage de Marque, Groupe Highco. Directeur Associé FCA ! BMZ (Groupe Publicis) précédemment directeur de la straté-gie et du développement Publicis Dialog1995-2000 : Directeur Associé Framad Conseil1987-1995 : Directeur Général Cato Johnson1982-1987 : France (Groupe Young et Rubicam)1979-1982 : Directeur de Clientèle Synergie, précédem-ment Havas

CompétencesCommunication – Projet de Marques et Communica-tion intégrale Pilotage – grands comptes Conseil Intégration Formation Sciences Économiques, Politiques DroitLangues Orientales (Chinois)

Informations complémentaires

Maître de conférences à Science Po.

73

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// stePhAne lAvelle // think tuvAlu

// BettinA lAville // lAndwell & AssOciés

Responsabilités actuellesFondateur d’AER (aide aux enfants roumains internés dans des sections de neuropsychiatrie en Roumanie) et de Think Tuvalu (institut d’études marketing. Tuvalu est emblématique des enjeux du 21e siècle : des probléma-tiques environnementales et sociales (l’archipel va être submergée) et une opportunité de croissance liée aux nouvelles technologies (l’extension de domaine internet .tv est la principale source de revenu du pays))

Responsabilités antérieuresSOPRA pour participer à la création de la filiale alle-mande de la SSII à FrancfortMillward Brown et Ipsos : études marketing qualitatives internationales

ContributionPourquoi «faire ensemble» ? Parce qu’écouter l’autre dans ses attentes et ses perceptions, permet de déve-lopper une relation durable.

La problématique du « faire en-semble », c’est réussir à agencer les motivations d’acteurs dont les intérêts ne convergent pas a priori, dans un but de croissance, de béné-fice partagé, de développement durable.L’élaboration d’un meilleur produit profite à l’entreprise, à ses salariés et aux consommateurs. Comment «faire ensemble» ce produit ? Comment écouter le consom-mateur ? Comment associer les salariés ? Le market research doit répondre de plus en plus à cette problé-matique, mais il doit se doter d’outils nouveaux. La tra-ditionnelle étude de marché ne suffit plus. Ces études, nationales et internationales, ne doivent pas provoquer des émissions marginales de CO2, doivent représenter un coût fixe minimum pour l’entreprise, avec un accès à l’information la plus pure, et permettre de faire voyager toute l’équipe, de s’approprier les données, de les ex-ploiter dans une émulation créatrice

Responsabilités actuellesAssociée du cabinet Landwell & Associés.Conseiller d’Etat depuis 2001, forte d’une compétence et d’une expérience administrative reconnues, Bettina Laville est responsable du conseil en matière de dé-veloppement durable, que ce soit pour les entreprises privées ou les administrations publiques et collectivités locales.Elle intervient notamment sur les problématiques liées au développement durable, à la responsabilité des en-treprises dans la construction sociétale et environne-mentale dans différents domaines tels que les politiques climatiques, l’énergie, les transports, la gouvernance et les infléchissements des modes de consommation.Bettina possède une vaste connaissance de l’administra-tion environnementale (ancien Directeur du cabinet du Ministre de l’Environnement et Conseiller d’Etat de 2001 à 2007). Bettina a de ce fait une connaissance des ICPE et permis de construire tant sur le plan contentieux que dans l’économie des textes les concernant.

Responsabilités antérieuresAncien conseiller technique au Cabinet du Ministre de la coopération et du développement.Ancienne directrice de cabinet du ministre délégué à la Francophonie puis du Ministre de l’Environnement.Ancien conseiller sur les questions d’environnement

auprès du Premier Ministre et du Président de la République.Ancienne secrétaire générale de la Commission nationale du dévelop-pement durable.

Responsabilités associativesFondatrice de l’association Vraiment Durable, Membre au Conseil d’administration de plusieurs ONG œuvrant pour le développement durable (4D, Académie du dé-veloppement durable et humain, Fondaterra, Comité 21 dont elle est Présidente d’honneur).

Formation1978 : Ecole Nationale de l’Administration ENA.1975 : Docteur en lettres modernes.1974 : Institut d’Etudes Politiques. 1972 : Diplômée en histoire de l’art, Université de Vien-ne.

Parutions «Villette Amazone, petit traité sur l’Art et la Nature», Ed Actes Sud, 1996«La machine ronde, vingt ans de politiques environne-mentales de l’Etat», Ed Autrement, 2002Auteur de nombreuses publications sur l’environnement et le développement durable

74

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// séverine lecoMte // ecO-eMbAllAges

Responsabilités actuellesEco-Emballages : éco-organisme en charge du tri et du recyclage des emballages en France, Directrice du département Communication

Responsabilités antérieuresEuro RSCG C&O (1999) : Consultante en image institu-tionnelle des entreprises. Nombreuses problématiques de DDSITA France (Groupe SUEZ(2003)) : Responsable Com-munication.

ContributionElle est convaincue que la communication pour le DD exige que l’on revienne aux fondements. Communi-cation, du latin communicatio, «mettre en commun, échanger». C’est donc bien la notion de «faire en-semble» dont il est question aujourd’hui. Mais la dé-finition actuelle des métiers de la communication est bien loin de ce sens initial : «Ensemble des techniques utilisées pour informer, influencer l’opinion d’un pu-blic (cible) en vue de promouvoir et d’entretenir une image». C’est donc à nous, experts, de révolutionner notre mé-

tier en lui rendant sa vocation pre-mière. La communication pour le DD nous le permet : Elle appartient à la société, elle crée l’échange, elle co-construit, elle a des partenaires. Ceux qui le comprennent y trouvent un levier extraor-dinaire de performance et y puisent une qualité de re-lations avec leurs parties prenantes qui font, à terme, la différence. A nous de leur permettre de s’ouvrir à cette société qu’elles doivent aider à avancer dans le bon sens. «Quand on tire sur une seule chose dans la nature,ons’aperçoitqu’elleestaccrochéeaurestedumonde» John Muir. Faire ensemble en impliquant cha-cun n’est donc pas seulement une bonne idée, c’est une nécessité.

// Gwendoline leGrAnd // lA Melee

Responsabilités actuellesConsultante en communication et en marketingCo-fondatrice la commission développement durable

FAIRE ENSEMBLE POUR CREER DES SYNERGIES

Consultante en communication et en marketing, elle choisi de travailler dans un domaine qui correspond à ses valeurs et à sa philosophie de vie en se spécialisant dans le développement durable. En effet, promouvoir unefaçondecréerdelarichesse,plusenadéquationavec l’Homme et son environnement, représente pour elle la vraie réponse aux enjeux actuels. Au sein de La Mêlée, elle a eu le privilège de cofonder la commis-sion développement durable, qui vise notamment à aider les PME à intégrer les principes écologiques et sociaux dans leur stratégie, et leur démontrer que leur prospérité économique passe aussi par là. Ainsi, «faire ensemble» est un concept clé de notre réussite grâce aux partenariats avec d’autres associations et

clubs spécialisés dans ce domaine, nous avons notamment débuté un programme d’éco-conception des évènements organisés par La Mê-lée, et de promotion de la contribu-tion des entreprises du secteur des TIC, en faveur du développement durable. Dans chacun de nos métiers, il reste essentiel d’échanger et de partager nos expé-riences, pour en tirer le meilleur, et réussir l’équation selon laquelle 1+1=3.

75

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// Michel leMonnier // grOuPAMA Asset MAnAgeMent

// AlAin liBerGe // FrAnce télécOM OrAnge

Responsabilités actuellesGroupama Asset Management : Responsable du déve-loppement ISR, avec pour mission de renforcer l’appro-che ISR

Responsabilités antérieuresDébutant chez un boulanger perpignanais, avec le Bac D en poche, il décroche les diplômes en compta-bilité et finance qui lui permettent d’entrer dans des groupes tels qu’Unisys (ex-Burroughs), puis la Caisse Centrale des Banques Populaires, avant de rejoindre en 1984 Citibank/Citigroup, où il devient Directeur des Investissements (en 1991), puis Directeur du dé-veloppement institutionnel (en1996), et Vice-prési-dentdelasociétédegestiond’actifsfrançaise.Ilren-contre en 2000 Storebrand et prend la direction de sa succursale de Paris

Faire ensemble : La finance, ennemie du dévelop-pement durable ?

A la fin des années 90, un voyage en Asie du sud-est le met face aux conditions environnementales et so-ciales de certains investissements d’origine étrangère.

Heurté, je veux réfléchir à une fi-nance différente, plus responsable. Là s’enracine son engagement pour l’ISR.Il observe que de la nature des in-vestissements dépend la qualité et la durabilité de la croissance de demain, donc du DD. Ne pas se préoccuper de gouvernance économique, financière, environnementale et sociale devient tôt ou tard un facteur de risque.C’est pourquoi il se bat pour responsabiliser la fi-nance, pour qu’elle soit au service de l’homme et de la collectivité publique et non pas à son profit exclusif.Travailler à cette prise de conscience est la condition première, mais aussi faire changer les mentalités des acteurs économiques et financiers. Responsabiliser les investisseurs dans leurs décisions et choix d’investisse-ment à moyen/long terme est l’une des clés de ce chan-gement.

Responsabilités actuellesEn tant que directeur de l’environnement et de la RSE chez Orange, Alain Liberge est en charge du manage-ment des impacts environnementaux liés aux activités d’Orange en France, de la prise en compte de l’Éthique dans les métiers de l’Entreprise, du dossier Ondes Élec-tromagnétiques et Santé et de l’écoute des parties pre-nantes.

Responsabilités antérieuresIl a exercé auparavant des fonctions commerciales sur les marchés B to B, dans le domaine des équipements et services de communication.

EngagementSa contribution au développement durable s’exerce également avec la prise en compte croissante de la di-mension sociétale des activités de sa structure.Orange, en France, c’est 24,2 millions de clients pour la téléphonie mobile, 22,5 millions pour la téléphonie fixe et 7,6 millions de clients Internet.Devant la multiplication des contenus sensibles, l’entre-prise Orange a à coeur de mettre en place le contrôleparental, d’assurer la protection des enfants, de ga-

rantir la sécurité des données per-sonnelles et privées et de promou-voir les bons usages du mobile.Par la création et la mise en oeuvre de technologies de communica-tion avancées, le groupe s’implique directement et contribue au développement des territoires, des col-lectivités locales (accès très haut débit, point-visio public,…).Côté Entreprises, le groupe Orange apporte des solu-tions de téléconférence, et de dématérialisation des échanges à tous les niveaux.

76

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// christine lollier-BrAssAc // AlsAce quAlité

// dAniel luciAni // icOM cOMMunicAtiOn

Responsabilité actuelleDepuis 2006 : PDG ICOM.

Responsabilités antérieuresDepuis 2001 : Directeur général ICOM.Recruté en 1991 par ICOM, il participe à sa reprise en 1993 pour en devenir en 2001 le Directeur général au moment du passage en SA.

Responsabilités associativesPrésident 2008-2010 du CJD Toulouse et membre de-puis 2001.Membre fondateur du Collectif des publicitaires éco-so-cio innovants.Membre fondateur de la Commission DD du Club de la Communication Toulouse-Midi-Pyrénées.Membre fondateur de la Commission DD de La Mélée numérique, association regroupant les acteurs des TIC de Midi-Pyrénées.

Sites webwww.icom-communication.frwww.archidurable.com

ContributionLes entreprises ont pour la plupart pris conscience de la responsabi-lité qu’elles portaient en matière de respect de l’environnement, de réchauffement climatique, de respect de l’Homme… Les besoins en matière d’information et de commu-nication responsable iront grandissants. La fonction communication, qu’elle soit exercée en agence ou en entreprise, devra être plus qu’exemplaire pour évi-ter toute forme de greenwashing, de manipulation... Encore faut-il que les agences prennent consciences qu’elles sont des entreprises comme les autres, et qu’elles ont, elles aussi, des devoirs vis-à-vis de la pla-nète, de leurs salariés, des consommateurs…Dès lors, comment distinguer une entreprise de com-munication, plus responsable qu’une autre, au regard de l’ensemble des enjeux du développement durable. Le CJD est favorable, quant à lui, à la création d’un label « entreprise responsable » pour encourager et valoriser les entreprises engagées. Ne pourrait-on pas imaginer, une déclinaison sectorielle de ce « label », pour les agences de communication ? Les indicateurs pourraient être co-construits avec l’ensemble des parties prenantes concernées en s’appuyant sur les référentiels existants.

responsabilités actuellesDepuis 2006, au sein d’Alsace Qualité (Association spécialisée dans l’accompagnement des entreprises), christine Lollier-Brassac pilote IDEE ALSACE, une marque collective qui fédère, accompagne et valorise des entreprises de toutes tailles et tous secteurs d’ac-tivité, engagées dans une démarche de Développe-ment Durable en lien avec le territoire.

Plus de 100 entreprises, soit 25000 salariés sont membres de ce réseau.

responsabilités antérieuresIngénieur en agronomie, diplômée d’Audencia Nantes. Elle a exercé pendant 16 ans des fonctions marketing, communication, gestion de projets transversaux, au sein de groupes internationaux et d’entreprises indé-pendantes.

Contribution : Partager les dispositifs et outils ex-périmentés au sein du réseau IDEE ALSACE dans le domaine du faire ensemble. Marque collective, et donc outil de communication, IDEE ALSACE est aussi vecteur de changement dans les entreprises du ré-seau, en s’appuyant sur une approche de co-construc-tion, pragmatique et ouverte, qui remet les hommes et les femmes de l’entreprise au centre du processus.

Site internet : www.ideealsace.com

77


Responsabilités actuelles. Directrice générale de Gaïa Network. Rédactrice-en-chef. Productrice

Missions et responsabilités antérieuresMaitre en philosophie, elle devient journaliste spé-cialisée en 1981. Après une collaboration à plusieurs grands titres dont le Canard Enchainé, l’Express, Ca m’intéresse, elle a produit l’émission «nous n’avons qu’une terre» sur RFI et crée l’AED en 1991.De 1995 à 2005, elle a produit le rendez vous du dé-veloppement durable, GAIA, diffusé sur la Cinquième. Avec ses équipes, elle collabore à RFO, France 3, Pla-nète Future, tv5, assurant la direction éditoriale. Les documentaires sont diffusés au Liban, en Grèce, en Chine... et dans les DOM TOM. En 2005, poursuivant l’activité de production elle engage le projet de la chaine européenne généraliste «Gaïa network», appe-lée à être diffusée sur satellite.

Réalisatrice, elle obtient des prix pour OGM en débat, la Guerre de l’eau, la Déconstruction des centrales nu-cléaires, Maya la mhong : portrait d’outre mer...

ContributionLe poids de l’économique s’étend de plus en plus sur les métiers de l’information, les industries de la communication sont de plus en plus puissantes. Le secteur du développement durable est particulière-ment concerné.

Face aux tendances lourdes de la mondialisation, at-tention de respecter les cultures, les identités, les ma-nières d’être et de faire autres. Vigilance, ouverture au monde, responsabilité, mémoire, humanisme, curio-sité et terrain doivent rester des qualités de journa-listes.

// doMinique MArtin FerrAri // gAiA newOrk

// clArisse MAthieu // lA POste

Responsabilités actuellesGroupe La Poste - ANCI : Directrice du développement des compétences et du développement durable (DD). Lancement de la politique d’éco-conception

Responsabilités antérieuresGroupe TBWA : Chef de projet en communication audio-visuelle et en communication éditorialeGroupe La Poste : Responsable de la communication in-terne Île-de-France (2001)Groupe La Poste : Intégration du siège de l’Agence in-terne de communication et d’information, directrice de l’animation des chefs de projet des 17 agences régiona-les (2006)

MissionDepuis fin 2008, Clarisse Mathieu effectue un tour de France des agences du groupe la Poste, dans le but d’animer des journées régionales de débats, qui ont permis à chacune de lancer un diagnostic de l’impact environnemental de ses activités, afin de les prévenir ou de les réduire et ce dans une démarche d’amélio-ration continue. La collecte de données a concerné la production de déchets, les consommations de pa-

pier, d’énergie et d’eau ainsi que les politiques de déplacements. En parallèle, des débats ont permis de proposer des pistes d’améliora-tion. A ce jour, chaque agence dis-pose d’un diagnostic de l’impact environnemental de son activité, et leurs collaborateurs ont été formés à l’éco-conception. Ils disposent également d’un guide d’éco-conception qui a été élaboré spécialement pour eux.En parallèle, Clarisse Mathieu a participé à l’élaboration d’un référentiel d’éco-conception au niveau du Groupe La Poste, et travaille activement au déploiement territo-rial du volet communication de la convention ADEME/MEEDAT/La Poste.

78

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// FABrice MAuleon // esceM

Responsabilités actuellesFabrice Mauléon est Professeur (PhD) responsable de l’enseignement et de la recherche en développement durable de l’ESCEM Tours-Poitiers, responsable du Master International de Gestion et Développement durable, responsable de l’axe de recherche de l’ES-CEM en DD et RSE, responsable de la Chaire en mi-crofinance intervenant en formation continue pour de nombreuses entreprises.

ContributionFabrice Mauléon s’intéresse aux questions relatives au développement durable, à la responsabilité sociale des entreprises et à l’éthique des affaires en général ; et spé-cifiquement à la manière dont les entreprises communi-quent sur ces questions.Ainsi, ses dernières recherches le conduisent à inter-venir dans le cadre de conférences à la fois sur des questions de développement durable, de responsabi-lité sociale ou encore de gouvernance d’entreprise. Il a participé au projet européen HERMES de transfert de savoirs et de compétences pour les sous-traitants européens du secteur de l’habillement sur les ques-

tions de responsabilité sociale. Ces travaux de recherche récents por-tent sur le développement durable 2.0 et sur les différentes formes de reporting.

// doMinique MéGArd // cAP’cOM - FOruM de lA cOMMunicAtiOn Publique et territOriAle

Responsabilités actuellesCAP’COM : Déléguée générale du Forum de la com-munication publique et territoriale (www. cap-com.org), animation d’une réflexion sur le sens et l’actua-lité de la communication publique et territoriale. Ac-compagnement et construction des débats du Forum annuel. Chargée de cours à l’université de Paris I Sorbonne dans le cadre du Master Pro «Communication, politique et animation locales» et à l’université Lille 2 dans le cadre du Master Pro «Communication publique et concerta-tion».

Responsabilités antérieuresJournaliste, elle a été elle-même directrice de la com-munication dans une collectivité.

PublicationsCommunication des collectivités locales, LGDJ, 2003 (co-auteur avec Bernard Deljarrie)

ContributionFaire ensemble me paraît être,l’essence même de l’art et de la lettre du DD : rien ne se fait, ne peut, sur ce

vaste champ, progresser et s’ac-complir sans «les autres».

Faire ensemble, imposé à la fois par la crise et par la plus simple des rai-sons durables, bouleverse les habitudes et les réflexes de pouvoir, d’image, de défense, de quant à soi.

Pour les collectivités, «développement durable» com-mence à sonner comme une mobilisation avec non seu-lement des déclarations d’intention et des campagnes d’injonction, mais la compréhension du fait que ce qui se proclame doit se dire et se vivre.

Provocant à sortir de soi-même, le «faire ensemble» va à contre-culture de l’organisation de la responsabilité et du pouvoir. Et nous incite plus que jamais à dire, écrire, se former et mobiliser, pour qu’enfin nous acceptions d’aller vers un minimum de pensée collective, base nécessaire à toute co-production. Et pour cela, ici et ailleurs, encore et toujours, échanger et réfléchir à plu-sieurs voix(es)…

79


Responsabilités actuellesAu sein de SUEZ ENVIRONNEMENT, pôle Environne-ment de GDF SUEZ :- Directeur Adjoint de la Communication en charge du marketing et des projets- Expert en Communication dans le cadre des contrats à l’international

A rejoint le groupe SUEZ ENVIRONNEMENT en 1997 où elle a occupé des fonctions en communication, clien-tèle et marketing.

ContributionLa distribution de l’eau potable, les services d’assainis-sement, de même que la gestion et la valorisation des déchets font partie des services essentiels au bien-être des populations, et constituent de véritables défis dans certaines régions du monde. A ce titre, les métiers de SUEZ ENVIRONNEMENT contribuent à la qualité de la vie et à la protection de l’environnement.

Dans l’optique de maintenir un dialogue actif avec ses parties pre-nantes, SUEZ ENVIRONNEMENT est dotée d’une direction de l’ingénie-rie sociétale, outil indispensable à la responsabilité sociale.

SUEZ ENVIRONNEMENT fournit une panoplie d’offres dans lesquelles elle s’adapte aux spécificités locales. Pour contribuer au développement durable, elle a dé-veloppé des pratiques et des méthodes favorisant des relations de proximité avec ses clients, la communica-tion avec les autorités locales et le transfert de savoir-faire.

L’efficacité et la portée de la démarche de développe-ment durable de SUEZ ENVIRONNEMENT dépendent évidemment de la mobilisation de ses collaborateurs. C’est à ce titre, qu’elle s’attache à en faire les 1ers bé-néficiaires, mais aussi des acteurs et des relais d’infor-mation en la matière.

// khAdiJA MouhAddAB // suez envirOnneMent

// FrAncA Morroni-Périn // intertek sustAinAbility services

Franca Morroni-Périn a plus de 10 ans d’expérience dans la notation RSE et le Développement Durable et possède un doctorat en Science Politique de l’Université de Rome «La Sapienza» ainsi qu’un DEA en Droit International Public et Privé.

Elle a créé la méthode de notation RSE de l’agence Core-Ratings, de même que celle de l’Asset Manager européen leader en la matière (Dexia), et elle participe à divers groupes de normalisation et comités, notamment ISO.(SO 14063, EMAS, etc.)Elle intervient régulièrement comme professeur sur des aspects liés au Développement Durable et au Ma-nagement environnemental dans des universités ou formations(Université des Versailles, Paris XII, CERAM en Europe (Italie, Belgique, ...) ainsi que dans des workshops internationaux ou des évènements de premier plan.

La notation extra-financière d’entreprise va-elle dans la bonne direction ? Par ailleurs ses choix produiront-ils un impact positif sur sa pérennité à court, moyen ou long terme ? Le chemin vers la durabilité oblige ainsi chaque entreprise à se poser certaines questions essentielles : -Par rapport à quoi une entreprise s’engage-t-elle? Quels sont les critères de comparaison ?

-Par rapport à qui l’entreprise se pose-t-elle ces questions ? Par rap-port à elle-même ou par rapport à ses parties prenantes ? -Qu’ attend l’ entreprise de son en-gagement ? Un retour d’ investissement permettant d’améliorer sa réputation ou son goodwill ? Ou aussi un avantage en termes de performance financière et extra-financière ? La notation extra-financière des entreprises se trouve confrontée au manque de critères objectifs pour juger les performances des entreprises dans les différents domaines d’analyse. Par ailleurs, il existe de nombreux problèmes concernant les méthodologies de rating existantes :1.La diversité des méthodologies et la grande subjectivité du travail de l’analyste. 2.Le manque de fiabilité de l’information provenant de l’entreprise et la très faible implication des parties pre-nantes. 3.L’absence de lien entre performance financière et ex-tra-financière, compliquée par l’élément « temps » pris en compte dans les deux types d’analyse : le moyen et long terme dans l’analyse extra-financière et le court terme dans celle financière.

80

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// GérAldine Myoux // high cO

Géraldine Myoux a débuté sa carrière en 1993 au sein du groupe i&e, première agence RP et Corporate. Elle a rejoint le groupe HighCo en 2004 en tant que di-rectrice générale du département PR et a occupé dif-férentes fonctions au sein du groupe HighCo dont la direction de la communication.

Géraldine a une expertise dans les secteurs de la com-munication B to B et B to C (grande distribution, agro-alimentaire, automobile, banque et assurances...) pour Casino, Masterfoods, Mc Donalds, Danone, E. Leclerc, Systeme U...

On lui doit aussi le développement et l’animation du pôle Développement Durable depuis sa création il y a un an. A ce jour elle a pris en charge la direction générale de l’agence HighCo AVENUE.

81

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// Pierre nouGué // rePOrters d’esPOirs

Formation et cursusDiplômé de l’Ecole de Management de Normandie, il a créé et développé plusieurs entreprises dans le conseil en marketing, la communication et la production de contenus. Il a été associé et membre du directoire de CRM Company GroupCofondateur de l’association Reporters d’Espoirs (2003), qui agit pour la valorisation et la diffusion de l’infor-mation porteuse de solutions (www.reportersdespoirs.org).Cofondateur des Journées de l’Entrepreneur en France (2006), il est membre de la Global Entrepreneurship Week (www.journees-entrepreneur.com)

Producteur associé du film « nous resterons sur Terre », d’Olivier Bourgeois et Pierre Barougier, 2008.(www.nousresteronssurterre.com)Avec sa femme Sophie, Pierre Nougué s’investit égale-ment dans la lutte contre le cancer et l’aide aux enfants handicapés

ContributionFaire ensemble, co-construire, c’est l’une des missions essentielles de RE depuis sa création.

Partager des solutions pragma-tiques, concrètes, et reproductibles, très efficaces dans les domaines social, économique, et environne-mental, en utilisant le pouvoir dé-multiplicateur de l’ensemble des médias, des radios aux nouvelles technologies de la communication et de l’information.Le potentiel national est déjà énorme, mais des mil-lions d’hommes et de femmes à travers la planète, qui recherchent, agrègent, partagent, et échangent des quantités de solutions et de bonnes pratiques pour accélérer les processus de changement pour la construction d’un monde meilleur, cela touche à l’émerveillement. Il est aujourd’hui possible de nous connecter, de nous faire part de nos travaux respectifs pour, ensemble, les mettre plus efficacement en action.

Responsabilités actuellesDepuis juin 2009, création d’une activité de consul-tante en communication responsable.

Responsabilités antérieuresDe 2001 à juin 2009, Directrice marketing et commu-nication, Groupe Lucien Barrière Sud-Ouest

De 1993 à 2000, Chargée de mission, Direction de la communication Groupe Accor

Mon engagement associatifDepuis 2008, Vice-présidente de l’Apacom (Association des Professionnels Aquitains de la Communication)En charge de Com’Avenir vers une communication res-ponsablewww.apacom-aquitaine.com

Depuis 2009, Vice-présidente du Conseil du dévelop-pement durable de la Communauté urbaine de Bor-deauxMembre des groupes de travailEnvironnement et Qualité de vie / Culture et Développement UrbainMembre du MFQ et de l’AFNOR

ContributionFaire ensemble… tout un pro-gramme qui est le moteur de sa nouvelle activité professionnelle : accompagner les entreprises vers une communication responsable. Mais aussi celui qui anime Com’Avenir pour mettre les agences de com-munication sur la voie d’un développement soute-nable pour les entreprises et les citoyens-consomma-teurs. Cette université sera l’occasion de confronter notre engagement et notre réflexion engagée avec l’AFNOR sur AFAQ1000NR et la plateforme ISO26000.Sa première participation est la marque de sa convic-tion de la nécessité de faire évoluer notre profession vers une attitude plus responsable pour qu’elle soit durable…

// kArine oudot // cOnsultAnte en cOMMunicAtiOn resPOnsAble

82

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// denis PAnsu // Fing

Responsabilités actuellesDenis Pansu, 45 ans, est coordinateur du réseau des Carrefours des possibles au sein de la FING. Il en a été le créateur en 2002 pour apporter visibilité et réseau aux porteurs de projets d’usages innovants. En tant que spécialiste du repérage et de la mise en réseau des innovateurs du numérique, il collabore avec de nombreuses organisations et réseaux impliqués dans la sélection de projets.

Ses thèmes de veille privilégiés sont : interfaces numéri-ques, travail collaboratif, écologie informationnelle, dé-bat public, design, architecture, associations, Afrique de l’Ouest.

Responsabilités antérieuresIl a co-animé le groupe de travail Interfaces innovantes & fracture numérique en 2006-2007.

En 2000, il participa à la coordination des Etats géné-raux de l’écologie politique, initiative menée à parité par les Verts et des acteurs de la société civile, sur le modèle de la démarche Ecolo en Belgique ; expé-rience de gouvernance inédite qui lui a permis d’ap-

précier le potentiel de coopération entre acteurs hétérogènes dans le cadre d’un espace politique inter-médiaire.

Auparavant, il a collaboré pendant quatre ans avec la Fondation de France pour la conception et l’instruc-tion de l’appel à projets Multimédia destiné aux or-ganisations non lucratives ; pendant 8 ans, il fut res-ponsable du marketing opérationnel d’une grande entreprise de téléservices.

En 1999, il fut co-animateur d’un débat public média par Internet dans le cadre de la renégociation de la convention de Lomé sur le sujet de la politique de coopération décentralisée de l’Union européenne, projet porté par la Commission européenne et la Fon-dation Charles Léopold Mayer.

// thoMAs PArouty // entrePrendre vert

ENTREPRENDRE VERT est une association fondée en 2005 dont l’objet est de promouvoir un esprit plus vert dans l’entreprise.Les adhérents sont des citoyens, salariés d’entreprises privées ou publiques, mais aussi des sociétés, des ins-titutions… qui, par leurs comportements, leurs déci-sions, essaient de construire une économie plus sou-tenable.L’association organise des apéros mensuels, des soi-rées thématiques, des visites d’entreprises ou des évé-nements plus festifs : « Changer sa boite de l’intérieur ? » « La Chine et le DD », « l’éco-consommation », « le télétravail », « l’éco-conception »… Ces événements permettent de débattre entre adhérents, non-adhé-rents et invités des enjeux actuels du développement durable.L’association partage ses convictions avec le monde politique, associatif, syndical et rédige de nombreuses positions sur certains sujets …ENTREPRENDRE VERT s’attachera à faire partager son expérience d’association où les débats permettent aux citoyens de mieux comprendre les enjeux actuels.

Responsabilités actuelles

Thomas PAROUTY est membre du bureau d’ENTREPRENDRE VERT. En agence de publicité, web et mar-keting services depuis 15 ans, il vient de créer une nouvelle agence : MIEUX, pour accompagner des annonceurs dans leur problématique de communication, notamment sur des sujets de communication responsable. MIEUX est une agence qui imagine de nouvelles campagnes de conquête et de fidélisation multi-canal, de la réflexion stratégique et la mise en œuvre d’actions à l’analyse des résultats.

83


Responsabilités actuellesResponsable Dimension territoriale, Collectivités ré-gionales et locales ; Responsable adjoint Environne-ment & Développement durable, mission Union pour la Méditerranée de la Présidence de la République.

Missions et responsabilités antérieures. Chef de projet DSQ,. Conseiller technique au cabinet du président du CR Nord-Pas de Calais,. Chargé de mission au Conseil National du dévelop-pement durable,. Chargé de mission développement durable auprès du directeur de la DGUHC,. Haut fonctionnaire du développement durable de la DIACT.

// elisABeth PAstore-reiss // ethicity

Responsabilités actuellesFondatrice et actuellement directrice de Ethicity, agen-ce spécialisé dans le conseil en Marketing et Commu-nication Ethique qui accompagne les entreprises dans l’élaboration de leur stratégie de développement dura-ble jusque dans sa traduction produits/services et dans sa communication pour renforcer les liens avec leurs différents publics.Cofondatrice de Human Inside, une enseigne de com-merce responsable.Intervenante dans de nombreux séminaires de dévelop-pement durable et auprès de plusieurs ONG.

Responsabilités antérieuresCréé et préside de 1988 à 1999 la filiale marketing re-lationnel du groupe Publicis : Publicis Dialog.

FormationDiplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris et de l’École Supérieure de Commerce de Rouen.

Parutions Auteur du livre Le Marketing Durable (ed Eyrolles) et co-auteur de Le Marketing Éthique (ed. Village Mon-

dial 2004),de Business sous influence (Ed. d’Organisation) et de Communi-quer sur le développement durable (ed. d’Organisation).

// Gilles Pennequin // uniOn POur lA MéditerrAnée

84


Responsabilités actuellesDirecteur du Développement Durable ICOM COMMU-NICATION depuis 2008

Missions associatives :Secrétaire Général du FSC France–Conseil de soutien de la Forêt (www.fsc-france.org)Membre du collectif des Publicitaires Eco Socio Inno-vants (membre cofondateur ICOM)Membre de la plateforme Aquitaine ISO 26000 Membre de la commission Développement Durable du Club de la Communication Toulouse Midi-PyrénéesMembre du Club des éco-entreprises Midi-Pyrénées (Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie).Réfé-rentgroupedeproduitséco-conçusMembre du bureau EthiCum Midi-Pyrénées (éthique et RS)Adhérent Orée (groupe de travail éco-conception) et Comité 21

Contribution« Faire ensemble »Spontanément il me vient à l’esprit les travaux initiés

depuis 2005 sur l’ISO 26000,lignes directrices relatives à la responsabi-lité sociétale.La RS est une mission de l’ISO qui développe des normes internationales répondant à des besoins de marché, pertinentes à l’échelle mondiale et favorisant la création d’un monde plus « durable ». Il est primordial d’accompagner l’Afnor dans ses ré-flexions.La rédaction d’un document « responsabilité sociétale des métiers de la communication » permet-trait ainsi d’identifier les enjeux sectoriels et les pra-tiques pour un développement durable.Devant la multitude de pseudo-labels,d’agences se di-sant responsables, il est urgent d’agir et d’établir des règles pour rendre compte des pratiques de RS.

// Frederic Petit // icOM cOMMunicAtiOn

// PhiliPPe Pierre // nestlé wAters

En quoi Nestlé Waters France est concernés par une approche de «faire ensemble» ?

Responsabiltés actuellesDirecteur d’Agrivair, filiale de Nestlé Waters France créée autour de Vittel pour préserver la ressource en eau tout en permettant un développement écono-mique local durable.

Responsabilités antérieuresChercheur à l’INRA

En tant qu’embouteilleurs d’une ressource rare, l’eau minérale naturelle, l’environnement est au cœur de notre métier de par l’impératif de fournir au consom-mateur une eau d’une qualité en permanence, irré-prochable.

La politique de protection des ressources en eaux a un effet immédiat et visible sur notre environnement autour de nos sources. Mais cette politique de prévention c’est aussi et surtout le résultat d’une concertation – d’un faire ensemble - avec toutes nos parties prenantes.

Notre action volontariste nous met clairement en avance sur les politiques publiques de protection des ressources en eaux. Il en va de même de la biodiver-sité. En effet sur le périmètre de nos sources à Vittel et Contrexévillle, géré par Agrivair, le renoncement aux pesticides et l’adoption d’une agriculture respon-sable, créent de la valeur que l’on peut qualifier de «valeur sociale» : les périmètres agricoles et forestiers entretenus préservent les écosystèmes environnants. C’est une illustration de la stratégie globale de Nestlé de «Création de valeur partagée», de comment, au-jourd’hui, une entreprise et ses parties prenantes peu-vent le faire ensemble.

Nous allons lancer dans les semaines qui viennent une web.tv, consacrée au DD, et nous avons égale-ment publié récemment notre rapport DD, où nous donnons la parole à nos «parties prenantes».

85

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// ludovic Piron-PAlliser // MAirie de PAris

Responsabilités actuellesDirecteuradjointdecabinetdeFrançoisDagnaud,ad-joint au maire de Paris. Veille prospective en matière de propreté, de gestion et de prévention des déchets, orga-nisation du Conseil de ParisAdministrateur d’ACIDD (trésorier)Chargé d’enseignement au centre national de la fonc-tion publique territoriale (CNFPT) en culture générale

Responsabilités antérieures et associativesChef de projets DD, eau, environnement, TIC et solida-rité numériqueAssociation des maires de grandes villes de France (2004 - 2008)Chargé de mission international au Centre international de l’eau de Nancy : Programme de renforcement des ca-pacités dans la gouvernance locale des déchets et de l’assainissement à Gao, Mali, (2006-2008)Directeur de cabinet d’Alain Calmat (2001-2004) à la mairie de Livry - GarganAttaché parlementaire à l’Assemblée nationale (1997-2002)Chargé de mission à l’Institut international d’administra-tion publique

Faire ensemble, travailler ensemble, partager ensemble, construire en-semble. Si le DD et ses principes re-mettent en cause nos modes de vie, sa mise en œuvre constitue aussi un bouleversement.En effet, il est extrêmement complexe de réussir à faire travailler des gens qui n’avaient plus l’habitude de travailler ensemble autour d’un projet commun. C’est d’autant plus vrai qu’une telle remise en cause peutêtremalperçue,elleestsimalexpliquée.Com-ment aussi ne pas avoir de doutes sur l’utilisation du discours « green » pour tenter de restructurer ?Dans un monde professionnel basé sur des relations de concurrence et de méfiance, de la perte du collectif, faire ensemble, questionne l’homme sur sa capacité à évoluer. C’est tout l’enjeu des prochaines années : une invitation à se questionner sur soi, sa capacité à changer au regard de l’urgence et à mettre en pratique dans le «collectif» des changements nécessaires et acceptés à titre indivi-duel.

// JeAn Pouly // Agence MOndiAle de sOlidArité nuMérique

Responsabilités actuellesDirecteur de l’Agence mondiale de solidarité numéri-que

Suite à l’organisation du 1er Sommet mondial des villes et des pouvoirs locaux sur la société de l’information en 2003 à Lyon, le Sénateur-Maire de Lyon lui a confié en 2005 le projet d’implantation de l’Agence mondiale de solidarité numérique (www.dsa-asn.org) à Lyon qu’il di-rige depuis novembre 2007.

Responsabilités antérieuresAncien directeur du Programme lyonnais pour la so-ciété de l’ilnformation (PLSI) en 2003 et 2005, Jean Pouly a contribué à faire reconnaître Lyon comme une ville numérique de premier plan en Europe.

Responsabilités associativesDirecteur du développement de l’ONG marseillaise Ini-tial, Jean Pouly a été à l’origine dès 1998 de multiples projets d’éducation critiques aux nouveaux médias et de solidarité numérique.Créateur et coordinateur du réseau des Webtrotteurs des quartiers (www.webtrotteurs-quartiers.org), il

s’est fortement impliqué pour que les jeunes de quartiers dé-favorisés se forment à l’Internet et aux nouvelles technologies.

FormationDiplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble, Jean Pouly a une formation dans la gestion de projets culturels et multimédias.

ParutionsIl est le l’auteur et producteur du DVD Vidéomulo, 10 courts-métrages sur les usages sociaux des TIC, réalisé en 2002.

86

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// isABelle querne // hebdO dd

Responsabilités actuellesIsabelle Querne est la Rédactrice et la Directrice d’Heb-do DD, 1ère synthèse de presse sur le développement durable (www.hebdodd.com).

FormationIsabelle Querne a une formation de biologiste et de bio-chimiste.

// AGnès rAMBAud-PAquin //des enjeux et des hOMMes

Responsabilités actuellesDirecteur associé de Des Enjeux et des Hommes, cabi-net spécialisé dans la conduite du changement pour un déploiement des stratégies de RSE dans les pratiques et comportements (www.desenjeuxetdeshommes.com)Fondatrice du collectif AdWiser qui accompagne les acteurs de la communication (en agence et chez l’an-nonceur) dans la prise en compte des enjeux de dé-veloppement durable dans leurs stratégies et leurs campagnes.

Responsabilités antérieuresDe 1982 à 1985 : Chef de secteur, Procter et Gamble France.De 1985 à 1989 : Consultante ressources humaines, Ber-nard Krief Consulting Group.De 1990 à 2002 : Co-fondatrice et Directrice Générale, Mix RH (conseil, formation, e.learning, coaching).

Contribution Particulièrement sensible au thème choisi cette an-née pour alimenter nos débatsNous avons créé des Enjeux et des Hommes en 2003, convaincus de la nécessité de mettre notre métier de consultants/formateurs « au service » de la mobilisation du plus grand nombre. La prise en compte des changements à opérer par l’en-semble des acteurs est un enjeu majeur du développe-ment durable. Comme le soulignait déjà Kofi Annan au début des années 2000 et comme il le rappelait à Cannes en juin dernier lors du lancement de sa campagne « tck, tck,

tck » pour Copenhague, les acteurs institutionnels ne réussiront pas seuls…Il s’agit bien de faire ensemble, ac-teurs publics et privés et, au sein de ces organisations, équipes dirigeantes et collabora-teurs terrain, opérationnels et fonctionnels.

La route est longue et nous ne sommes qu’au début du voyage… Les travaux de fond que nous avons menés cette année sur la question de la mobilisation des sala-riés (avec Novethic, le Comité 21, le Comop n°34 du Gre-nelle, l’Unesco) attestent des énormes gaps subsistants en matière de sensibilisation comme de professionnali-sation. Ils pointent aussi les difficultés dans nos organi-sations « pyramidales » à faire évoluer les pratiques de conduite de projet, de management ou de gouvernance vers des modes systémiques, faisant appel à l’intelligen-ce collective et à la coresponsabilité des acteurs. Alors même que les exemples d’innovation (sociale comme environnementale) issues de ces nouvelles approches prouvent leur efficacité. Les DRH ont à ce titre un rôle clé à jouer en tant qu’arti-san du changement de culture interne…. En particulier en travaillant avec la cible clé que constituent les ma-nagers de proximité… Or à ce stade la synergie DRH, Direction du DD n’est pas encore rodée sur ces sujets… Dans le secteur de la communication, le changement dépendra aussi de la capacité à adresser la question de façonconjuguée:annonceurscommeagences,media,professionnels de l’événement, organisme de régula-tion, législateur, consommateur, etc…

87

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// nAthAlie rAynAl // ArPe Midi-Pyrénées

Responsabilités actuellesDepuis 2006, responsable du pôle Education Sensibili-sation Communication à l’Agence Régionale Pour l’Envi-ronnement (ARPE) Midi-Pyrénées, opérateur du Conseil régional : en charge de la production d’outils d’infor-mation, et de l’organisation d’événements de sensibili-sation à destination des différents publics de la Région Midi-Pyrénées (collectivités, entreprises, grand public et scolaires).

Responsabilités antérieures Consultante communication et marketing auprès de la Fédération nationale des foires salons et congrès.Responsable de la communication du parc des exposi-tions de Toulouse10 ans en agence de communication : Young & Rubi-cam, TBWACompact

Responsabilités associativesMembre de la commission 2D du club de la communica-tion Toulouse Midi-PyrénéesMembre de l’association Elémen’Terre

Dernière publication« Vers l’éco-responsabilité des ma-nifestations en Midi-Pyrénées » guide réalisé à destination des or-ganisateurs d’événements, en par-tenariat avec l’ADEME : http://www.arpe-mip.com/html/1-6075-Ecoresponsabilite-des-manifestations.php ContributionLa démarche quotidienne de l’ARPE Midi-Pyrénées est basée sur le principe du « faire ensemble », véritable plateforme d’échanges des acteurs en Midi-Pyrénées, Chaque projet, chaque mission s’organise en favori-sant des partenariats et des contributions collectives qui enrichissent d’autant les ressources mises à dispo-sition des publics en Midi-Pyrénées.

// hélène renArd // lA POste

Responsabilités actuellesHelène Renard est depuis 2008 déléguée au développe-ment durable du groupe La Poste pour la région PACA

Responsabilités antérieuresChef de projet à la Direction du développement durable du groupe en 2003 elle initia la démarche d’achats res-ponsables et le projet «coton équitable» pour les vête-ments professionnels des postiers.Chargée de l’ensemble des dispositifs de communica-tion elle pilota la réalisation des rapports annuels DD du Groupe, développa la formation au DD et créa la Chaire de La Poste en développement durable d’Euromed Ma-nagement.

ContributionC’est avec une expérience territoriale des enjeux de communication pour le développement durable que je participe cette année.Son à mon précédent enga-gement pour le développement durable, au niveau national, s’est toujours traduit par la mise en œuvre de projets partagés et co-construits avec toutes les parties prenantes de La Poste. Sa démarche et ses

actions en région PACA se dé-ploient de lamême façon elle estconvaincue de l’absolue nécessité d’échanger,d’aller à la rencontre des acteurs qui oeuvrent dans ce domaine, pour réussir à faire progresser le DD dans nos entreprises et sur nos territoires.En un an, les par-tenariats et les projets engagés et réussis par La Poste dans la Région sont déjà nombreux.La communica-tion en est très souvent un axe majeur pour valoriser les réalisations et les messages et donner du sens à nos engagements communs et nos actions partagées.

88

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// FABienne ruBert // editis, Pôle educAtiOn et réFérence

Responsabilités antérieuresFabienne Rubert a commencé à enseigner avant de tra-vailler dans l’édition. Elle a été journaliste. Elle est l’auteur de deux ouvrages : Seule avec mon enfant(Critérion 2002) et La vie est là, simplement (Albin-Michel 2006)

Responsabilités actuellesDirectrice de la communication du Pôle éducation et référence d’Editis elle dirige aussi le Master « édition, livre et multimédia » de l’université Paris-Est, Marne La Vallée.

ContributionAprès avoir connu toutes les structures de l’édition, avoir créé et dirigé un magazine d’informations pro-fessionnelles pour les enseignants et sans doute le tout premier site internet sur l’Education au dévelop-pement durable, l’heure est au partage, à la transmis-sion. Plus que des connaissances, des savoir-faire, des leçonsàproposerànosenfants,c’estnotre façondeconcevoir notre rapport à l’autre dans le travail qui marque le passage vers un développement possible et soutenable de notre monde. La communication doit se recentrer sur les personnes et laisser un peu de côté

les messages. Dans son travail à la direction de la communication d’un ensemble de maisons d’édition elle s’applique à me souvenir qu’il faut écouter avant de parler et qu’un message non« attendu », non « motivant » parviendra fort mal à son destinataire. C’est de ce transfert d’un fort investissement sur les contenus des messages à une forte implication dans la réflexion sur nos organi-sations qu’elle peux témoigner.

// GuillAuMe sAinteny // ieP PAris

Responsabilité actuellesEnseigne le développement durable, Institut d’études politiques de Paris, et École PolytechniqueMembre des comités de rédaction des publications Commentaire, Droit de l’environnement, Ecologie et Po-litique, L’Environnement Magazine

Responsabilités antérieuresDirecteur adjoint du cabinet du Ministre de l’Environne-ment.2002 - 2005 : Conseil national du DD2005 - 2008 : Directeur d’administration centrale au Ministère de l’écologie, de l’énergie, du DD et de l’aménagement du Territoire. Management de la di-rection des études économiques et de l’évaluation environnementale (secrétariat général de la Commis-sion des comptes et de l’économie de l’environne-ment, du Comité de la prévention et de la précaution et du Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité)Administrateur es qualité, de plusieurs établissements publics (Agence de financement des infrastructures de transports de France, Institut géographique natio-nal, Institut national de l’environnement industriel et

des risques, Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, Parc national de Port-Cros, Agence euro-péenne de l’environnement)Membre des comités d’orientation de La Cinquième et de la Fondation du patrimoineMembre de la Commission sur les instruments éco-nomiques en matière d’environnement, du Comité de pilotage du «Grand Paris» et de la Commission du CAS.

Publications«La fiscalité des espaces naturels», Litec, 1993«L’Introuvableécologismefrançais?»,PUF,2000Nombreuses publications sur les questions d’environne-ment.

89

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// Pierre sAlcio // lA POste - directiOn du cOurrier

Responsabilités actuellesDirecteur du développement durable, direction du courrier à la Poste, depuis 2008

Responsabilités antérieuresDirecteur des relations extérieures, Max Havelaar, France.Délégué général, Orée.Responsable du développement, Orée.Chargé de développement environnement, S’Pace Ar-chitecture.Chargé des partenariats, Réseau Idéal.

Publications« Bilan critique de l’application par les entreprises de l’article 116 de la loi NRE » Orée, ORSE, EPE 2004.« Vademecum de la concertation locale », Orée 2004.« Guide de management environnemental des zones d’activités » Orée, 2003.« Guide pratique d’éco-conception » Orée, O2 France 2002.« Analyse des conditions de réussite du partenariatentre collectivités locales et entreprises en matière d’en-vironnement» Orée, Adage – 2000.

// christine schMitte // FrAnçAise des jeux

Responsabilités actuellesEllearejointlaFrançaisedesJeuxen1993afindelan-cer un concept de « bornes interactives multimédia », concept breveté dont elle a créé l’ergonomie, les ani-mations, le montage, le mixage des films et les appli-cations de jeux.En 1997, la FDJ lui demande de mettre en place le service marketing achats dédié aux nouvelles techno-logies, puis elle crée le service achats de prestations intellectuelles et reprend les achats commerciaux. Le lien entre ses valeurs personnelles et profession-nelles se fait naturellement en mettant en place le service achats communication et développement du-rable pour être aujourd’hui responsable du dévelop-pementdurableauseindeLaFrançaisedesJeux.

Responsabilités antérieuresEn 1988, elle a promu et commercialisé pour une so-ciété américaine, les premiers produits numériques dédiés au monde de l’audiovisuel : systèmes d’anima-tion en 2 et 3 dimensions et le montage virtuel.

FormationDEA d’art puis une maîtrise en art et technologies de l’image.

ContributionCes dernières années la responsabi-lité sociétale de l’entreprise devient une préoccupation majeure. La dé-marche développement durable est engagée depuis 2006 : le jeu durable n’est pas seulement un concept uniquement lié à la prise en compte des risques d’ad-diction, mais une mise en cohérence globale de l’en-treprise au travers de l’ensemble de ses externalités. Le Jeuest lemétierassuméde laFrançaisedes Jeuxavec une éthique : le respect du joueur et la redistri-bution sociétale qui a toujours été au coeur du mo-dèledelaFrançaisedesJeux.

90

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// AlexAndrA siArri // cub de bOrdeAux

Responsabilités actuellesLa CUB : responsable du département de sensibilisa-tion à l’écocitoyenneté, animation et développement du dispositif d’actions pédagogiques, lancement en partenariat avec l’Inspection académique et l’IUFM d’un cycle de formation.

Elue à la Mairie de Bordeaux en charge des problé-matiques du logement, de l’éco-habitat et de l’éner-gie, vise à favoriser le travail multipartenarial dans une ville récemment élue au patrimoine mondial de l’UnescoCréatrice d’un blog sur le DD, partage d’expériences et publication de témoignages, www.vous-avez-dit-dura-ble.org

ActionsLa CUB développe depuis 2001 un dispositif d’actions pédagogiques à destination des écoles maternelles et primaires, privées et publiques, et d’établissements spécialisées, en liaison avec l’Inspection Académique de la Gironde. Mise à disposition d’actions de sensibi-lisation et de projet, à travers les Agendas 21 scolaires.Cette année, 10 000 écoliers ont été sensibilisés au DD, selon des modes opératoires différents.

La conception, l’animation et la va-lorisation de ces actions se font par la mairie, les associations, l’ADEME, les entreprises, le conseil général de la Gironde…Alexandra SIARI est la garante de la cohérence et de la pertinence du dispositif avec les attentes des en-seignants, les directives de l’éducation nationale, les actions communales, communautaires et départe-mentales dans ce domaine, l’expertise du monde as-sociatif et les objectifs de l’ADEME. Un nombre croissant d’enseignants sont conscients de leur rôle déterminant auprès des enfants pour l’éveil durable des consciences et l’apprentissage de gestes écocitoyens. La Cub les accompagne dans leurs pro-jets quels qu’ils soient en favorisant l’inscription dans le temps et dans une réflexion globale de nouveaux comportements. Ainsi, le projet d’une classe devient vite celui de l’école entière… Le projet devient une réalité de chaque instant. L’appropriation par les comités de pilotage de la démar-che, son effective traduction pédagogique, l’évaluation des écogestes consécutifs, mais aussi tous les projets sont visibles sur le site www.pedagogie.durable.lacub.fr.

91

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// lorrAine siMArd // elliPsOs inc. / strAtège en évOlutiOn d’entrePrises

Responsabilités actuellesDepuis 1997 Lorraine Simard développe son expertise en développement durable et responsabilité sociale des entreprises. Elle se consacre aux enjeux liés à l’eau et aux changements climatiques.

Lorraine cumule un peu plus de quinze ans d’expérience en communication et relations publiques marketing.Elle appuie et coache les professionnels de la communica-tion marketing qui veulent intégrer les enjeux du déve-loppement durable dans leur mission d’entreprise.Elle réalise des campagnes parapluies nationales pour les ONG, cible des publics pour stimuler le changement de certains comportements citoyens et signe des évé-nements éco-responsables.

Elle est aussi secrétaire trésorière à la Société québé-coise des professionnels en relations publique, admi-nistratrice au Réseau des femmes en environnement (RQFE), membre du comité stratégique du développe-ment durable de la chambre de commerce du Mon-tréal métropolitain, membre de l’Association com-munication et information pour le développement durable FRANCE (ACIDD) et membre du comité de

travail du Réseau de normalisation de la francophonie. Le magazine Premières en affaires la présente en 2009 comme l’une des huit « Incontournables » en en-vironnement ; elle fait partie des 50 Québécois formés en 2008 sur les changements climatiques au Canada par Al Gore.

FormationDiplômée en gestion du HEC de Montréal, elle entame à l’Université de Sherbrooke au Québec un diplôme de deuxième cycle en gestion de l’environnement.

// Pierre siquier // grOuPe ligAris

Responsabilités actuellesPrésident du groupe LIGARIS, Agence de communica-tion corporate, depuis 2003.

Responsabilités associativesVice-président de la fondation Nicolas Hulot depuis sa création en 1990Président de la commission Développement Durable de l’AACC chargée d’établir un code de « bonne conduite écologique » des agences de communicationMembre du Conseil paritaire de la publicité (CPP),autorité de régulation professionnelle de la pu-blicité (ex BVP)Membre d’Adwiser

Son engagement et son implication pour le DD à travers ses récentes interventions• Conférence-débat Ligaris « Le bon argu-ment écologique dans les messages publicitaires » 18/01/2008• DébatdeLaSorbonne“Entreprises&Sociétésvers un nouveau pacte social ? 28/5/2008• DébatMTH(mouvementpourlaTerreetl’Hu-manisme) “de l’insurrection des consciences à l’action

au quotidien” 12/4/08• Universitéd’étéde la com-munication pour le développement durable organisée par l’ACIDD:les ONG vont elles prendre la place des agences de communication, quelle limite ? quelle déontologie ? 11&12/9/2008• Participationaux5eAssisesnationalesdudé-veloppement durable à Lyon le 21/01/2009, interven-tion sur le sujet « L’économie verte est-elle rentable ».• Interventionlorsduséminaireinternepourledéploiement de la démarche développement durable du Ministère de la culture et de la communication. Evénement organisé avec le conseil de l’agence Liga-ris et du cabinet Alliantis (16/3/2009)

92

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// PAscAl tAnchoux // udA / krAFt FOOds

Responsabilités actuellesKraft Foods France : Directeur de la Communication de-puis 2003.

UDA : Président de la Commission Communication et Image d’entreprise (Depuis mai 2006) dont RSE et en-jeux liés au développement durable.

Transat Jacques Vabre éco-responsable avec limitation des émissions et projet de compensation carbone, et participationaulancementsurlemarchéfrançaisd’uncafé 100% issu de fermes certifiées par Rainforest Allian-ce (2007).

FormationMaîtrise d’Histoire contemporaine, IEP Paris, mastère HEC.A successivement travaillé dans l’univers des média, de la pharmacie et de l’agroalimentaire.

// Bruno texier // grOuPe PizzOrnO envirOneMent

Responsabilités actuellesResponsable depuis 7 ans au sein du groupe Pizzorno Environnement de la gestion complète du circuit de l’information (intelligence économique et knowledge management) et s’est occupé simultanément pendant 4 ans de la communication interne et externe.

Responsabilités antérieuresEn 2008 et 2009, il a réalisé deux formations performan-tes : le Collège des Hautes Etudes de L’Environnement et du Développement Durable et l’Institut des Hautes Etu-des de la Défense Nationale. Il a été de la première édi-tion de l’université d’été de la communication à Buoux.

FormationDESS Défense et Sécurité, mastère Intelligence Econo-mique et Knowledge Management.

La contributionDe grands documentaires (« Une vérité qui dérange », « la 11ème Heure », « Home » « le syndrome du Ti-tanic »), de grands forums, de grandes formations de grandes lois, que faut il de plus pour que tout le monde prenne conscience de nos responsabilités vis-

à-vis des générations futures, …du pouvoir, de la rentabilité, de la citoyenneté….

93


// BéAtrice tonini // AdeMe

Responsabilité actuelleResponsable de la communication de la Direction Pro-vence-Alpes-Côte d’Azur de l’ADEME, à Marseille, elle veille à appliquer, diffuser et développer une démarche de communication éco-responsable pour la conception et la mise en œuvre des outils et des actions de l’Agence et des projets que cette dernière soutient. Membre du groupe de travail national « Eco Commu-nication », elle a contribué à la version 2 du « Guide de la communication responsable » édité chez Eyrolles, etaréaliséunstandécoconçu,sélectionnéparl’Ob-servateur du Design 06.Elle participe aujourd’hui à la mise en place d’un dispo-sitif collectif d’accompagnement des éco-festivals.

Formation et cursusDiplômée d’un 3ème cycle de la faculté des Sciences Économiques de l’Université de la Méditerranée, Béatrice TONINI participe, de 1982 à 1990 aux activi-tés d’Eliophot (groupe Editor), de la CRCI PACAC, du Comité Régional du Tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azuretde l’Unionde laMutualitéFrançaise13.En1990, elle rejoint l’Agence française pour lamaîtrise

de l’énergie, l’AFME, l’un des éta-blissements publics qui a donné naissance, en 1992, à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’ADEME.

[email protected]

www.ademe.fr/paca

// shAhin vAllee // bnP PAribAs

Responsabilités actuellesShahin est responsable de la recherche économique et de la stratégie pour les pays émergents en Europe, Afrique et au Moyen Orient. Il conseille des investis-seurs et des décideurs publics dans ces pays sur la conjoncture économique et les dynamiques finan-cières et économiques de ces pays.

Responsabilités antérieuresAvant de rejoindre BNP Paribas en 2006, il conseillait, en tant que consultant, des fonds d’investissement intéressés par la micro-finance et les investissements éthiques dans des pays en développement, notam-ment en Afrique.

FormationDiplômé de Sciences Po Paris et de Columbia Univer-sity.

94

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable CONTRIBUTEURS// henri vAn Melle // FOrMAt utile

Responsabilités actuellesFORMAT UTILE : Société de production de films docu-mentaires pour la télévision et les entreprises (webcast)(depuis 2008)

Fondation Loïc Peyron pour la mer et l’eau : En cours de création, secrétaire général

ACCID : Interventions régulières comme chargé de projet notamment sur le festival « BeGreen » et sur « le prix de la croissance verte numérique »

Responsabilités antérieuresDurant de nombreuses années, Henri Van Melle a été au service de la production, l’organisation et gestion d’évènements culturels, notamment pour l’ordre des Architectes d’Ile de France, Culture France, ou la mairie de Paris pour les éditions 2002 et 2003 de Paris Plage. Il a également fait la promotion de projets culturels comme l’année du Brésil en France, avec création du site Internet et la production de très nombreux événe-ments.

De 2001 à 2009, il est gérant associé de Division créative où il produit de nombreux films d’entreprise et de site Internet. L’agence est pionnière sur le Web 2.0 avec la mise en place de solutions internet interactives et le développe-ment de l’utilisation de vidéo d’animation et de vidéo conférence (webcast) dès 2003.

En 2006, il fonde le groupe BEDC qui est le fruit de l’association de quatre entités spécialisées en commu-nication, qui décident avec la même volonté de bâtir ensemble des projets de communication tournés vers l’environnement. Le Groupe BEDC s’inspire de ses fon-dements solides et d’une approche transversale dans les domaines majeurs de la communication.

// Axelle verdier // les rubAns du dévelOPPeMent durAble

Responsabilités actuellesDepuis 13 ans engagée au cœur des problématiques lo-cales et mobilisée depuis 2005 pour le développement durable des territoires.

Animatrice des Rubans du développement durable de-puis 2005 avec les partenaires fondateurs (AMF, AMGVF, Comité 21, Dexia). Les Rubans mettent en lumière de-puis 7 ans des collectivités qui intègrent efficacement le développement durable dans l’ensemble de leurs politi-ques. www.rubansdudeveloppementdurable.com

Communication institutionnelle de Dexia (2004-2009) : campagnes institutionnelles, opérations partenariales dédiées aux collectivités.

Responsabilités antérieures A la Direction des études de Dexia (1999-2004) :« Les fi-nances locales dans les 25 pays de l’Union européenne » », « Les entreprises publiques locales dans les 25 pays de l’Union européenne » (Dexia Editions).

Une expérience de la vie locale : - Deux expériences en collectivités régionales (1996-

1998).- Deux mandats d’élue locale (1995-2008) dans une ville de 40 000 ha-bitants.

Contribution Le développement durable : « faire ensemble », par na-ture.

A travers les politiques locales de développement du-rable remarquées par les Rubans du développement durable, le point fort de la réussite, c’est l’intelligence collective au service des territoires. La « co-construc-tion », expression qui se répand, est une richesse pour la société, redécouverte avec enthousiasme pour ces effets entraînants bénéfiques, par les animateurs de ces politiques. La communication continue est au cœur du processus.

95


// PAtrick widloecher // grOuPe lA POste

Responsabilités actuellesGroupe la poste : conseiller du président et du direc-teur général du groupe pour le DD et déontologue du Groupe

Responsabilités antérieuresGroupe La Poste : Directeur du DD du Groupe (2003 - 2008). Stratégie et plan d’actions développement durable.

Administrateur du Comité 21Direction « Achats de véhicules électriques » dans le ca-dre du Grenelle de l’environnementPrésident du groupe de projet développement du-rable à l’UPU (Union postale universelle, une agence des Nations-unies) depuis 2003Service d’Information et de Communication du minis-tère des PTT (1977-1990)Directeur de la communication aux Pages Jaunes, ex-Oda, groupe Havas (1991-1999)

Co-auteur de « Communiquer sur le développement durable » (Editions d’Organisation-Eyrolles), auteur de « Comment se déplacer sans polluer ? » (Editions Spé-

cifique ») et avec Isabelle QUERNE et en partenariat avec Les Echos : « Le guide du développement du-rable en l’entreprise ? » (Eyrolles - Edistions d’Organisation – Les Echos Editions)

Greenwashing ? Possible, mais à quoi bon ?Si une entreprise considère que le DD est d’abord un moyen d’améliorer son image, elle peut être tentée de s’en servir comme levier de vente. Mais, si elle considère le DD comme un moyen d’améliorer ses résultats écono-miques et financiers, parce qu’il est facteur de réduction des coûts ... Avec la crise financière puis économique et sociale, les consommateurs veulent consommer moins mais consommer mieux. Ils deviennent de plus en plus intransigeants sur les messages que leur délivrent les entreprises, notamment sur les écarts entre ce qu’elles disent faire et ce qu’elles font réellement, DD compris. Le consommateur ne doit pas être dupe.

// MuttiAh yoGAnAnthAn // cOnseil de l’Ordre des exPerts-cOMPtAbles (csOec)

Responsabilités actuellesIl a pris sa retraite de cette institution en 2006, mais y reste actif au poste de Secrétaire du Club Développe-ment Durable.

Responsabilités antérieuresConseil Supérieur de l’Ordre des Experts-Comptables : Directeur du département chargé des normes profes-sionnelles (1998)

Fondation d’un cabinet de conseils aux commissaires aux comptes et aux experts-comptables

Association technique d’harmonisation : forte contri-bution à l’évolution de la profession comptable indé-pendante françaisepar ses travauxde recherche, deformation et de contrôle qualité.

Manager dans un des grands cabinets d’audit français(1969)

FormationDiplômé de l’Institute of Chartered Accountants in England and Wales :

4 // L’ÉQUIP E ACIDD



97

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable L’ÉQUIPE// solène BourdAis // Acidd

// JAcques decuiGnieres // Acidd

Responsabilités actuellesChef de projet TIC 21 pour ACIDD depuis 2006

Entre autres :Chef de projet « Aménagement numérique et déve-loppement durables des territoires », en partenariat avec la DIACT

Organisation et programme du Forum TIC21 à Valen-ciennes en 2007 « Internet, développement durable et nouvelles technologies », de diverses journées et think tank ( Communication et marketing respon-sables, Outils de mesure d’affichage carbone, Cercle TIC21-DIACT ... )

Appui de l’équipe d’ACIDD en matière de stratégie générale et d’organisation, de communication, d’éta-blissements de partenariats, et d’utilisation d’outils « web 2.0 ».

Conseil à de jeunes associations dans leur communica-tion web (AMAP, association de musique électro, ...)

Responsabilités antérieuresMarketing, secteur bancaire, Asie

Marketing, secteur protection de la personne, Marseille

Organisation de soirées internationales culturelles, AIESEC Marseille

FormationMarketing des services, Euromed Ecole de Manage-ment

Mémoire concernant l’influence des TIC sur l’organisa-tion et la durabilité des entreprises

[email protected]

Responsabilités actuellesJacques Decuignières a rejoint ACIDD en 2007 pour la gestion des projets et le montage de programmes.

Responsabilités antérieuresExpérience dans l’industrie : contrôle de gestion puis vente.Expérience en structures intercommunales : dévelop-pement local pour un Pays et tourisme dans un parc naturel régional.Auditeur « tourisme durable » pour Europarc (fédéra-tion européenne des espaces protégés).Élu à la Bastidonne, en charge des finances et de l’in-tercommunalité.FormationDiplômé ESC et DESS « économie du tourisme ».

[email protected]

98

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable L’ÉQUIPE// siMon Fournier // Acidd

Responsabilités actuellesEn charge de la communication et de l’organisation des évènements d’ACIDD, Simon a rejoint l’équipe en Juillet 2009.

Responsabilités antérieuresChargé de communication dans le secteur financierChargé de mission communication et des Rencontres régionales de l’environnement pour l’Agence régionale de l’environnement.Chargé de projets en agence de communication

FormationDiplômé de l’Institut Supérieur Européen de Gestion (ISEG).

Responsabilités associatives Président de l’association Zick’Asso qui œuvre pour le développement des arts et de la culture en milieu rural.

Motivation pour le développement durableUne première sensibilisation aux problèmes environnementaux au sein de l’ARPE Paca et une mise en œuvre dans le secteur privé d’un agenda des bonnes pratiques en développement durable m’ont vite fait prendre conscience d’une réelle nécessité d’identifier de nouveaux moyens de mutualisation de l’information autour des principes forts du développement durable.

[email protected]

// lAurence Ginies // Acidd

Responsabilités actuellesEn charge de la gestion de l’information et du site web, Laurence rejoint l’équipe d’ACIDD en août 2007.

Responsabilités antérieuresChargée de mission Informations pour la fête annuelle des Parcs naturels régionaux.Gestion de l’information pour une campagne électorale.

FormationLicence professionnelle en Sciences de l’Education, option « Formation et Education », Université deProvence.

[email protected]

99

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable L’ÉQUIPE// FABienne GueMAs // Acidd

Responsabilités actuellesSecrétaire comptable de l’association ACIDD, responsable de la gestion des adhérents et des fournisseurs.

Responsabilités antérieures10 ans d’expérience en gestion administrative et comptable principalement en point de vente (magasin de meuble, téléphonie …).Formation

FormationTitulaire d’un BTS assistante de gestion.

[email protected]

// Floris vAn lidth de Jeude Acidd

ParcoursÉtudes en environnement et qualité de vie (IUP Mar-seille)DESS de développement urbain en Europe (Marne-la-Vallée)Journaliste spécialisé dans l’environnement et le dé-veloppement durable de 2003 à 2005Directeur de l’Université européenne des senteurs et des saveurs de 2005 à 2009

ContributionChers camarades de ma génération, celle des enfants des baby-boomers, Comment nous qualifier ? Génération «tiède» ? «moi, moi, moi» ? «marche ou crève» ? Un cocktail des trois ?Peu engagés dans la sphère publique, peu intéressés des affaires du monde, nous baignons dans une forme de fatalisme quant à notre capacité à agir sur le cours des choses, si ce n’est de temps en temps par le bulle-tin de vote ou l’acte d’achat.Mais si le monde nous impose sa marche forcée, il est une dimension qui nous appartient encore, celle de notre réussite personnelle. Alors nous nous y in-

vestissons à fond, focalisés comme nous le sommes d’avoir notre part du gâteau de bonheur individuel et matériel.A notre décharge, nous avons été refroidis par les désillusions des combats collectifs de nos aîsnés, et nous avons été nourris avec un biberon anxiogène mêlant peur du chômage, du sida, et plus globalement de l’avenir. Pas idéal pour s’ouvrir aux autres.Sommes-nous donc condamnés à un «nous» riquiqui, et à un «moi» hypertrophié ? Pouvons-nous encore faire ensemble ?Certains d’entre nous n’ont pas attendu pour répondre à ces questions : ils se sont mis en action. Ils prennent des initiatives à dimension collective dans de nom-breux domaines : santé, alimentation, solidarité, en-vironnement…Forts de l’expérience des ainés, ils évitent les pièges des utopies collectivistes, mais sont guidés par la conviction profonde qu’agir ensemble est la seule is-sue pour éviter un écueil bien plus dangereux : celui d’une planète non vivable.

100

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable L’ÉQUIPE// Anne veron // Acidd

Responsabilités actuellesMembre de l’équipe d’animation du Cluster Green & Connected Cities, un regroupement de communautés urbaines, grandes entreprises, chercheurs, experts et institutions, qui cherchent à imaginer ensemble et mettre en place la ville durable et interconnectée du XXIème siècle.

Encore étudiante, de l’École de Management, à Gre-noble, elle sera diplômée en 2011. Elle a acquis une spécialisation en organisation et conseil, et a passé un semestre d’études à la Norwe-gian School of Economics and Business Administra-tion dans la majeure Energy, Natural Resources and the Environment.

Expérience associativeElle a été chef de projet d’un nouvel événement gre-noblois de sensibilisation au développement durable : Le Festival des films qui dérangent. Elle a préparé, organisé puis accompagné une mission solidaire en Inde, puis y a participé. Elle a été responsable de la communication d’un festi-val national étudiant d’improvisation théâtrale.

Motivation pour le développe-ment durableElle participe pour la première fois à l’université d’été d’ACIDD et compte contribuer en faisant part de ses fraîches connaissances en management et communication, et en partageant sa vision optimiste du développement durable.

101



4 // INFORMATIONS P R ATIQUES & P L ANS



102

7ème Université d’été de la communication pour le développement durable INFORMATIONS PRATIQUES

7e Université d’été de la communication pour le développement durable Présidée par Gilles Berhault

Le Comité d’organisationdécisionnaire actuellement composé par ACIDD,le Comité 21 et les principaux partenaires : UDA(Union des Annonceurs), l’Association des Mairesde Grandes Villes de Fance, le Conseil régionalProvence-Alpes-Côte d’Azur, la DIACT(Délégation interministérielle à l’aménagement età la compétitivité des territoires), Orange, Groupe La Poste, Kraft, Eco-emballages, Nestlé Waters France, AACC Marketing, l’Agence européennede l’Environnement, Grenoble Ecole de Management/Entreprise 2.0.

Le Comité de pilotage/programmationdébat des thèmes et propose des intervenants :Alice Audouin (Havas médias France), AndréeBuchmann (Observatoire de la qualité de l’air,Région Alsace, Entreprendre Vert), Fabio Brusa(Nestlé Waters France) Christophe Bultel(Sciences Com), Dominique Candellier (UDA),Jean-Christophe Carteron (Euromed Marseille,école de management) Alain Chauveau, (consultant)Richard Collin (Grenoble Ecole de management/ Entreprise 2.0) Benoît Desveaux (DG duPublic Système, ANAé, AACC Corporate), MonicaFossati (EKWO), Éric Guillon (Éco-emballages etComité 21), Guillaume Jouet (Fromageries Bel), Jacques Lagorce (Consultant), Yves Leers (consultant), Valérie Mar-tin (ADEME),Dominique Martin-Ferrari (Gaïa Network), GillesPennequin (Union pour la Méditerranée), LudovicPiron-Palliser (Mairie de Paris), Hélène Renard (Groupe La Poste), Pascal Tanchoux (UDA et Kraft Foods), Ronan Uhel (Agence européenne de l’environnement)…

Communication et organisationGilles Berhault, Solène Bourdais, JacquesDecuignières, Laurence Ginies, Jézabel Gougeon,Fabienne Guémas, Simon Fournier, Floris Van Lidth De Jeude et Anne VéronPhotographe : Rémi Deluze.Vidéo : Muriel GarriguesSon et éclairages : ALSMatériel prêté par la Mairie de la Bastidonne et leParc naturel régional du Luberon.

Merci à tous les partenaires quiaident au financement, à lacommunication et à l’organisation.

N’hésitez pas à nous communiquer vos avis,vos im-pressions, vos idées pour l’année prochaine…> [email protected]

TéléphoneLes GSM ne passent au Château de l’environnement.Vous disposez de deux “points phone”.Vous pouvez vous faire appelerau 04 32 52 05 48 ouau 04 32 52 06 24

Des ordinateurs et connexions Internetsont à votre disposition au Webbar etdevant le château en Wifi…

CigarettesIl est totalement interdit de fumer dans les locaux.À l’extérieur, merci d’utiliser les cendriers et faireattention au risque permanent d’incendie.

Le Château de l’environnementLe château appartient au Parc naturel régional duLuberon et est géré par le club Léo Lagrange. Il accueille beaucoup de groupes dont des scolaires dans des condi-tions de confort un peu “rustiques” mais un cadre d’ex-ception.

Navettes vers les hôtels mercredi et jeudi soirToutes les 40 minutes de 22h30 à 00h30.Le détail des horaires des navettes assurant larotation entre le Château et les hôtels sera affichéà l’accueil. Pensez à venir vous inscrire.Attention : si vous co-voiturez durant les 2 jours, merci de le signaler impérativement à l’accueil navette.

103


Château de l’environnementBuoux Parc du Luberon

REz-DE-CHAUSSéE

104



1ER éTAGE

105



2èME éTAGE / DORTOIRS-GîTES

107



4 // LES ORGANISATEURS:ACIDD / COMITÉ 21



108


ACIDDAssociation communication information pour le développement durablewww.acidd.comParallèlement à la démocratisation et la massification des communications mondiales est née une prise de conscience sans précédent des enjeux environnementaux, sociaux et culturels auxquels devra faire face ce siècle. Changements climatiques, épuisement des ressources, déséquilibres sociaux, crises financière et économique mondiales… Pour répondre à ces enjeux, des groupes de femmes et d’hommes n’ont de cesse d’innover sur les plans économique, social ou environnemental : ‘simples citoyens’ ou indi-vidus au sein d’organisations diverses – entreprises, associations, médias, collectivités territoriales, universités et écoles, revisitent la responsabilité et le rôle des organisations et de l’individu dans leurs environnements sociaux et naturels. Si il est admis que les technologies de l’information et de la communication sont des outils puis-sants de renforcement individuel (empowerment) et de création de nouvelles formes d’échanges et de collaboration, elles présentent aussi un intérêt en matière de développement durable : réduction de la consommation énergétique dans les bâtiments, contribution à une mobilité plus durable, nou-veaux modèles économiques, éducation et formation etc. Ces défis sans précédent exigent donc l’implication et la mobilisation du plus grand nombre et l’association de toutes les compétences. Nous avons donc la responsabilité d’être créatifs et de construire de nouvelles coopérations entre les organisations et entre les individus.

Accélérateur de changementACIDD est une association à but non lucratif dont la vocation est de contribuer à accélérer la diffu-sion des idées et outils novateurs répondant aux enjeux de développement durable, de créer des liens entre les individus et les réseaux, d’expérimenter de nouvelles formes de collaborations et de communication et de faciliter la concrétisation de projets de développement durable. Passeur d’idées…Construire le développement durable est un projet collectif. Pour le mener à bien, il est essentiel de refléter autant que possible la diversité et la richesse des points de vue. ACIDD offre régulière-ment des tribunes d’expression à tous types d’organisations (associations, entreprises, collectivités, services de l’Etat, universités, chercheurs…) et à des personnalités d’horizons très divers afin de fa-voriser la diffusion d’idées originales. Depuis 2002, ACIDD a ainsi accueilli plus de 500 intervenants sur différents thèmes du développement durable. ACIDD contribue à diffuser le développement durable auprès du grand public, au travers par exemple du Begreen films festival, concours de réali-sation de pockets films de moins de 3 minutes sur le développement durable.

Tisseur de liens…Asseoir et réaliser le projet collectif qu’est le développement durable nécessite de construire des relations de confiance entre les individus. En ce sens, ACIDD organise régulièrement des moments de rencontres entre les réseaux de la communication, du développement durable, du numérique, de l’éducation, des territoires, etc. afin de favoriser la coopération entre différents réseaux :> Les universités d’été de la communication pour le développement durable réunissent depuis 2003 une centaine de contributeurs spécialistes de la communication et/ou du développement durable > Le programme TIC21, fondé en 2005, contribue à créer des ponts entre les acteurs des nouvelles technologies, de l’internet et du développement durable (3 forums internationaux à Valenciennes)> Les forums européens au Comité des Régions à Bruxelles depuis 2007 : «sharing initiatives> des forums thématiques (outils de mesure et d’affichage carbone, la formation… à Paris) > des formations « TIC et développement durable » (parcs naturels régionaux)

ACIDD

109


> think-tank, groupes de réflexion et d’élaboration de propositions, ( dont le programme aména-gement numérique et durable des territoires ) qui ont permis l’élaboration et le portage de 37 propositions pour les territoires, coorganisation avec la DIACT

> Le programme Campus TIC21 « Internet pour éduquer au développement durable »> Et bientôt le forum international « développement durable 2.0 », à la croisée de toutes ces théma-

tiques, au Parlement européen de Strasbourg

Facilitateur de projets… Cette recherche de cultures communes et transverses facilite la concrétisation de projets de déve-loppement durable, dans laquelle ACIDD s’implique volontiers et toujours un peu plus. Les nom-breuses collaborations d’ACIDD l’ont conduite à proposer et/ou appuyer la réalisation d’initiatives mettant le développement durable en action, avec des processus de coopération originaux voire expérimentaux. ACIDD a ainsi initié avec la Délégation aux usages de l’Internet Ordi2.0, animé l’élaboration du Guide de l’éco-événement, créé l’Observatoire de la communication et du marketing responsables ou en-core participé à la préparation du Plan pour le développement de l’économie numérique avec le MEDEF.

Dans le cadre d’un appel à projets de la DG société de l’information et médias (DG INFSO de la Commission Européenne), ACIDD a créé et anime un consortium de 18 structures de 10 pays, réseau européen pour l’efficacité énergétique, dont la vocation est de construire une plateforme de pro-duction et d’échange de bonnes pratiques sur les enjeux ‘TIC et efficacité énergétique’ (bâtiment, mobilité, comportements).

ACIDD s’est enfin fortement engagée dans la construction du Cluster ‘green and connected cities’, dont l’objet est d’associer 21 territoires urbains de France, d’Europe et de Méditerranée, 10 grandes entreprises, des réseaux d’experts, des organisations internationales afin de co-produire (produire collectivement) les scénarios de la ville de demain, et de mener à bien des projets expérimentaux. En 2009, les travaux du cluster porteront sur la création d’espaces urbains intermédiaires de télé-activités, de co-working et de téléprésence pour mettre le développement durable en action dans les territoires. Membres du cluster : Bordeaux, Grenoble, Lyon, Malaga, Manchester, Nice, Rennes, Strasbourg, Va-lenciennes, Orange, Renault, Schneider Electrique, Véolia…

Partenaires d’ACIDD : ADEME, Agence européenne de l’environnement, Agence mondiale de solidarité numérique, AMGVF, Caisse des Dépôts et Consignations, Canal +, Comité des Régions, Comité21, Commission Européenne, Délégation aux Usages de l’Internet, Département de Vaucluse, DIACT, Eco-embal-lages, European partners for the environment, FEDARENE, FING, Grenoble Ecole de management, Kraft Foods, La Poste, Ministère de l’énergie, de l’écologie, de développement durable et de l’aména-gement du territoire, Orange, Pricewaterhouse Coopers, Région Nord-Pas-de-Calais, Région PACA, Région Rhône-Alpes, RTL, Villes Internet etc. ACIDD, créée en 2000, compte aujourd’hui 350 membres, emploie 7 permanents et 4 collaborateurs extérieurs. Ses bureaux sont situés à La Bastidonne (Luberon), Paris et Grenoble.

Président : [email protected] Contact : [email protected] presse et communication : [email protected]

www.acidd.com

ACIDD

110


Le Comité 21

Le réseau des acteurs du développement durable

Le Comité 21 est un réseau d’acteurs engagé dans la mise en œuvre opérationnelle du développement durable. Il a pour mission d’anticiper les enjeux du développement durable, d’accompagner les changements à entreprendre, de les faire partager au sein de son réseau et de les porter à la connaissance de tous. Composé de quatre collèges, il réunit les parties prenantes concernées en France : entreprises (multinationales et PME), collectivités (des communes aux régions), associations (d’environnement, de développement, de solidarité locale, de défense des droits humains …), établissements publics (chargés de l’environnement, de la biodiversité, de l’éducation, de la recherche …) et médias. Ce réseau de plus de 400 adhérents fonde son action sur le partenariat pluri-acteurs et sur l'action concrète. Le PNUE et le PNUD en sont membres de droit.

Trois objectifs • Réseau par excellence : en animant une plateforme d’échanges et d’innovation au service du

développement durable, alimentée par l’expertise et la diversité de ses adhérents ; • Conduite du changement : en offrant des outils pratiques et des services pour aider ses

adhérents dans la mise en œuvre du développement durable ; • Innovation et prospective : en s’efforçant d’être un élément moteur des réflexions prospectives

sur le développement durable. A ce titre, le Conseil d'administration a décidé de constituer un Comité de prospective, présidé par Bettina Laville, composé d'experts, d'économistes et de philosophes, lui permettant de nourrir ses travaux.

Trois axes de travail • Accompagner l'éducation au développement durable ; • Ancrer le développement durable dans les territoires ; • Promouvoir un développement économique responsable et un tourisme durable.

Octobre Argumentaire Agenda 21 scolaire pour les décideurs (élus, recteurs, inspecteurs d'académie, chefs d'établissement…) Septembre Note 21 sur la concertation avec ses parties prenantes Juin Rapport de prospective : Temps de crise financière, économique, écologique, sociale : enjeux, contradictions, opportunités Mars Guide méthodologique Mobilisation des équipes pour le développement durable

Publications 2009

Le Comité 21 est une association à but non lucratif née en 1995 pour faire vivre en France l'Agenda 21, programme d'actions pour le XXI

ème siècle, ratifié au

Sommet de la Terre de Rio par près de 170 chefs d’Etat et de gouvernement.

ème université d’été de la communication pour le...

Documents