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Armement n Équipements n Services industriels du travail des métaux n Produits métalliques Production de l'industrie mécanique dans les pays de l'OCDE (moyenne 2000-2003 en M. euros) Machinisme Chaudronnerie Conception Etudes n Bois - Papier n Chimie - Pharmacie n Caoutchouc - plastique n Agroalimentaire n Energie n Sidérurgie ⌃ Expression du besoin Méthodes Construction Industrie Mécanique Industries de process Industries des Transports Produit fini BTP Métallurgie 500 000 100 000 0

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Page 1: MÉCANIQUE 6 PAGES BAT072
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L’industrie mécanique occupe une place particulière dans l’activité économique : elle “ nourrit ” l’ensemblede l’activité industrielle et trouve ses clients dans tous les secteurs de l’économie.

La présente étude a pour objectif de situer la filière mécanique en Alsace dans le contexte de globalisationéconomique actuel, de présenter les enjeux auxquels sont confrontées les entreprises et d’esquisser despistes d’action.

Une industrie au cœur de l’activité économique

Dans cette étude, l’industrie mécanique s’entend par le regroupement des entreprises qui effectuent principalementdes opérations de transformation des métaux – et par extension des autres matériaux usinables – à divers titres :en sous-traitance, pour la production de composants et d’équipements mécaniques et pour la fabrication de machinesà usage professionnel.

Cette étude ne prend pas en compte les activités de production de matériaux métalliques situées en amont, les secteursd’activités liés au marché grand public (fabrication d’appareils domestiques) et au marché militaire (fabrication d’armeset de munitions).

Q u’entend t-on par industrie mécanique ?

L’industrie mécanique subit des turbulences àl’échelle mondiale, fonction des niveaux decroissance et d’investissements. Il a fallu attendre2004, pour renouer enfin avec la reprise desinvestissements, dans un contexte de croissanceéconomique mondiale soutenue (5,3%). Lacroissance reste au rendez-vous en 2005 et2006, respectivement 3,5% et 3,9%, créant ainsiun contexte assez favorable pour que l’activitémécanicienne se maintienne à un bon niveau.

Au plan mondial, les plus gros contributeurs à laproduction sont les Etats-Unis, suivis de très loinpar le Japon et l’Allemagne. En 2005, la Chineentre dans le classement des 8 premiers producteursà la 7ème place, juste devant l’Espagne et devientd’emblée le 4ème exportateur mondial de lafilière.

Fournisseurs clients

n Équipementsn Services industriels du travail des métauxn Produits métalliques

Construction

Machinisme

Industrie Mécanique

Chaudronnerie

E 22

E 21

E 23 F 54 F 55

CommerceDistributionn équipements des ménagesn matériels professionnels

BTPn Constructionn Engins

Industrie Mécaniquen Champ de l'étude

Industries de processn Bois - Papiern Chimie - Pharmacien Caoutchouc - plastiquen Agroalimentairen Energien Sidérurgie

Industries des Transportsn ferroviairen automobilen aéronautique

Armement

E 27 E 26

E 24 E 25

AMONT AVAL

Produit fini

Métallurgien Sidérurgie 1ère transformation de l'aciern Production de métaux non ferreuxn Fonderie

Méthodes

Conception Etudes

Expression du besoin

U ne reprise de l’activité mondiale

Cartographie des Interactions entre secteurs amont et aval de l’industrie mécanique

1 NACE : Nomenclature des Activités Economiques dans la Communauté Européenne

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Production de l'industrie mécanique dans les pays de l'OCDE(moyenne 2000-2003 en M. euros)

Fabrication de machines et équipements (dk29)Travail des métaux (dj28)

Source : Base de données STAN de l’OCDE pour l’analyse industrielle (dernières données : 2003)

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Parmi les 25 premiers pays producteurs de l’industriemécanique dans le monde, 16 sont en Europe et 11 sontspécialisés dans le domaine de la fabrication de machineset d’équipements. Ils assurent dans ce domaine près de 45%de la production et réalisent 42% du total des exportations.

En terme d’effectifs, la filière mécanicienne emploie enEurope 7 millions de salariés dans plus de 520 000 établis-sements. L’Allemagne et l’Italie pèsent près de 40% deseffectifs de la filière, (avec respectivement 1,5 millions et 1,2millions de salariés), la France arrive en troisième position.Les évolutions que subissent les effectifs mécaniciens sur lapériode 2000-2004, illustrent les mutations en cours àl’échelle de l’Union Européenne :

L’industrie mécanique compte près de 578 000 salariés et plus de 6 300 entreprises qui réalisent 90 milliards d’euros dechiffre d’affaires. Présente sur tout le territoire, elle “pèse” selon les régions entre 12% et 28% des emplois industriels.

En 2006, le dynamisme des investissements domestiques renforce l’activité mécanicienne aux Etats-Unis et au Japon.En Europe occidentale, l’activité est dopée par une forte demande dans l’industrie et le secteur de la constructionet aussi par le dynamisme des exportations. L’activité en Chine reste quant à elle soutenue par une forte demandeintérieure et dans un contexte favorable de baisse du prix de l’acier.

Investissements à long terme (2000-2004) dans l’industrie mécanique en Europe

Taille des bulles : montant des investissements

Italie

Allemagne

Suède

Pays-Bas

Autriche

République tchèque

Espagne France

RoyaumeUni

Pologne

Hongrie

Roumanie

Danemark

Estonie

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Lituanie

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Slovaquie

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Salaire moyen (k€/personne/an)

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E21 - Fabrication d'éléments en métal pour la constructionE22 - Chaudronnerie, fabrication de réservoirs métalliques et chaudièresE23 - Fabrication d'équipements mécaniques

E24 - Fabrication de machines d'usage général

F55 - Fabrication de produits métalliques

E25 - Fabrication de machines agricolesE26 - Fabrication de machines-outils

E27 - Fabrication d'autres machines d'usage spécifiqueF54 - Services industriels du travail des métaux

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Performances des différents secteurs de l'industrie mécanique pour la France (chiffre d'affaires, effectif, rentabilité)

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2,0%

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4,7%4,6%

4,5% 1,4%

Effectifs des entreprises

Taille des bulles : rentabilité des secteurs

En 2005, les exportations dans le secteur de la mécanique atteignent 34% du chiffre d’affaires mais restent inférieures àla moyenne de l’ensemble de l’industrie (hors énergie) qui est de 36%.

De manière générale, plusieurs facteurs entravent les exportations : l’Euro fort, la hausse du coût des matières premières, la partimportantes des exportations vers des zones à faible croissance (50% vers la zone euro), une présence insuffisante dans les secteursliés à la production de biens d’équipements, la petite taille des unités (effectif moyen de 14 salariés, contre 107 en Allemagne).

Avec des mouvements de concentration qui s’opèrent dans certains secteurs, on constate une montée en puissance desgroupes à capitaux étrangers dans le paysage mécanicien français qui constituent aujourd’hui 19% des entreprises pour 42%des effectifs. Plus productives, elles exportent également deux fois plus que leurs homologues “ franco-françaises ”.

Sur les dix premiers pays producteurs, on observe de fortes spécialisations dans le secteur de la fabrication de machines et équipementspar rapport à celui de la transformation des métaux. Ce secteur domine nettement au Japon, en Corée, en Suisse et en Allemagne. Lesautres pays sont quasiment à l’équilibre, à l’exception de l’Espagne qui se distingue dans le domaine de la transformation des métaux.

L a mécanique en France : composante majeure du tissu industriel

Source : SESSI - EAE 2005

Source : EUROSTAT, période 2000-2004

U ne Europe qui domine le secteur de la fabricationde machines et d’équipements

� forte baisse au Royaume-Uni, qui passe de 1,2 millionsà 645 000 salariés,

� forte progression en Espagne, République Tchèque etdans les Pays Baltes.

En terme d’investissements, les secteurs de la fabrication de machines et d’équipements et de transformation des métauxinvestissent moins que l’ensemble de l’industrie manufacturière : respectivement 24% et 16% de la masse salariale, contre30% pour l’ensemble de l’industrie. L’Italie investit deux fois plus que la France, sur des niveaux comparables à l’Allemagne.

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L ’ industrie mécanique en Alsace : près d’un emploi industriel sur quatre

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France

Alsace

2%

E 23 Equipements mécaniques

E27 Machines d’usage spécifique

F54 Services industriels du travail des métaux

E24 Machines d’usage général

F55 Produits métalliques

E 22 Chaudronnerie, fabrication de réservoirs métalliques et de chaudières

E 21 Eléments en métal pour la construction

E 25 Machinisme agricole

E 26 Machines outils

Comparaison France/Alsace des effectifs employés par secteurs au 31 Décembre 2005

Des performances remarquablesL’Alsace se distingue largement des performances de la filière au plan national à deux égards : en terme dechiffre d’affaires par salarié (+ 26%) et de chiffre d’affaires à l’export (+ 17%).

Sur les 100 premiers exportateurs de chaque département alsacien, 16 pour le Haut-Rhinet 22 pour le Bas-Rhin appartiennent à l’industrie mécanique.

9 entreprises alsaciennes de la mécanique figurent parmi les 1000 premiers exportateurs français.

Malgré tout, les effectifs alsaciens suivent la tendance nationale à la baisse, particulièrement dans le domaine de la trans-formation des métaux, qui enregistre une diminution des effectifs et des établissements deux fois plus importante dansle Haut-Rhin que dans le Bas-Rhin sur la période 2004-2005.

Avec près d’un millier d’établissements et 30 400 salariés (soit 6% de l’emploi total en région et plus de 24% de l’emploiindustriel hors IAA et énergie), l’industrie mécanique en Alsace est surreprésentée au sein de l’industrie comparativementau reste de la France.

Les spécialisations les plus fortes de la mécanique en Alsace sont : les équipements mécaniques (20% des emplois de lafilière, contre 9% en France), les machines d’usage spécifique (15% des emplois de la filière, contre 9% en France). Cesdeux secteurs représentent 35% des effectifs de la filière, concentrés dans un petit nombre d’établissements.

On trouve aussi en Alsace de petites entreprises du service industriel du travail des métaux dont le nombre ne cessede diminuer, avec proportionnellement deux fois moins de salariés en Alsace dans ces métiers que pour le reste de laFrance.

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Nombre d’établissements

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E 21

E 22

Eléments en métal pour la construction

Chaudronnerie, fabrication de réservoirs métalliques et de chaudières

La taille du cercle représente l’effectif moyen des entreprises

Effectifs salariés et nombre d’établissements par secteur pour l’Alsace

F 55 Produits métalliques

E 25

E 26

Machinisme agricole

Machines outils

E 24 Machines d’usage général

F 54 Services industriels du travail des métaux

E 27 Machines d’usage spécifique

E 23 Equipements mécaniques

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Métier2Les fabricants de systèmes ou composants mécaniques pour l’industrie

86 entreprises et 7026 salariés

Généralement réactives, et disposant d’un personnelexpérimenté, ces entreprises investissent régulièrementpour le renouvellement de l’outil de production. Elles ontune bonne image de marque et profitent de la proximitéde nombreux donneurs d’ordres.

� Forces et faiblesses

En revanche, elles se consacrent souvent à la gestion ducourt terme au détriment d’une réflexion de positionnementstratégique moyen-long terme et sont peu utilisatricesdes nouvelles technologies de l’information et de lacommunication.

�Opportunités et menaces

En Alsace, trois métiers en interaction caractérisent la filière

L’évolution des technologies et des procédés de fabrication(usinage rapide, simulation numérique, nouvelles techni-ques d’assemblage…), et l’explosion de nouveaux marchés(énergie, construction,…) constituent de réelles opportunitéspour les entreprises qui prendront le temps de la reflexionstratégique.

En revanche, le durcissement des relations avec les donneursd’ordres, l’éloignement de certains des clients et lesdifficultés de recrutement constituent les principales menaces.

� Améliorer l’organisation et la gestion interne de l’entreprise : méthodes d’industrialisation, optimisation des postes de travail, gestion comptable et financière,

� Développer et mutualiser les pratiques de veille :qu’elles soient réglementaires, normatives, technologiques ou commerciales, les pratiques de veillemobilisent des ressources qui sont en partie mutualisables,

� Elever ou étendre le niveau des prestations : en recherchant des compétences complémentaires afin de proposer aux donneurs d’ordres des prestationsplus étendues, de nature à déplacer les facteurs deconcurrence habituels (coûts, délais,…).

Cette partie repose sur une cinquantaine d’entretiens menés auprès de chefs d’entreprises de la région, en 2005et 2006. Cette démarche a permis de segmenter le tissu industriel en trois métiers aux enjeux homogènes. Desstratégies d’adaptation et de développement en réponse à ces enjeux sont proposées pour chaque métier.

Des pistes d ’act ions�

� Miser sur le marketing et l’organisation commerciale : pour trouver de nouveaux clients,mieux connaître et fidéliser les clients actuels, s'ouvrirde nouveaux marchés ou encore lancer de nouveauxproduits,

� Se différencier par l’innovation : les entreprisesn’ont d’autres choix que d’investir simultanément en recherche et développement et dans la veille technologique. Ces deux orientations sont au cœur du processus d’innovation qui doit se transformer en un mode de fonctionnement permanent.

Des pistes d ’act ions�

Les preneurs d’ordres spécialistes des transformations de la matière365 entreprises et 3517 salariés

Métier

Les entreprises concernées travaillent sur la base de cahiers des charges et de spécifications techniques précises.Le plus souvent, la matière première leur est fournie par un donneur d’ordres de niveau supérieur qui peutégalement se trouver en position de sous-traitance. Ces entreprises ne vendent pas un produit, mais un savoir-faire : usinage, forge, découpage, emboutissage, chaudronnerie, traitement thermique, traitement de surface,et mécanosoudage. Elles peuvent également être en position d’ensemblier et accompagner le client dans desvoies d’amélioration techniques ou économiques de son produit.

Ces entreprises disposent d’une très bonne connaissancede leurs clients et de leur environnement concurrentiel, enraison d’un ancrage fort, souvent lié à l’existence de marchésde renouvellement. Elles sont souvent capables dedévelopper des solutions techniques “sur mesure”.En revanche, les investissements en recherche et développe-ment et l’innovation restent l’apanage des grands groupes,et la protection de la propriété industrielle n’est pas toujoursintégrée aux stratégies de développement des produits.

� Forces et faiblesses

La mécatronique et le développement du concept de compo-sants intelligents, l’évolution de la demande des clients vers dessolutions de plus en plus complexes dans une optique deréduction des coûts (énergie, matière, entretien,…),constituent de réelles opportunités.Les menaces sont principalement liées aux phénomènes deconcentration qui s’opèrent sur des secteurs arrivés à maturité,au déplacement des marchés ou encore à l’éloignement descentres de décision.

Ces industriels conçoivent, produisent et commercialisent des systèmes ou composants qui ont vocation às’intégrer dans un équipement de production de plus grande envergure (machines de production ou procédésindustriels). Outils, roulements, engrenages, systèmes de fixation, pompes, vannes, robinetterie, turbines,compresseurs sont les produits fabriqués par les entreprises de ce métier.

�Opportunités et menaces

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Le document intégral est téléchargeable sur le site de la Drire Alsace : www.alsace.drire.gouv.fr (rubrique Accompagnement des entreprises)

DRIRE Alsace • 1 rue Pierre Montet • 67082 STRASBOURG CedexTél. 03 88 25 92 92 • Fax 03 88 25 92 68 • courriel : [email protected]

La DRIRE Alsace remercie l'ensemble des partenaires de cette étude.

La DRIRE Alsace peut soutenir les projets collectifs visant à répondre à tous ces enjeux.

Les entreprises de ce métier sont spécialistes des procédés de fabrication ou process industriels, dans lesquelsles machines qu’elles conçoivent et réalisent – intégralement ou pour partie – s’intègrent. Les clients sont pré-sents dans tous les secteurs de l’industrie et ponctuellement dans des secteurs non industriels mais qui utilisentdu matériel professionnel. Les produits fabriqués couvrent les domaines suivants : machines-outils, machinestextiles, machines à papier, équipement pour l’industrie chimique et agro-alimentaire, équipements etmachines pour les travaux publics.

Les concepteurs-intégrateurs de machines et d’équipements98 entreprises et 7668 salariés

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Métier3

Ces entreprises sont fortement tournées vers l’export. Elles disposent d’une bonne connaissance des attentes des clients etproposent généralement une démarche globale de services (installation, mise en route, formation, supervision, télémaintenance).Leur expertise repose sur de fortes compétences en bureaux d'études (mécanique, électronique-électricité, automatisme-régulation,…). En revanche, un recours croissant à l’outsourcing3 réduit progressivement les capacités de production dans les entrepriseset les stratégies d’adaptation ne sont pas toujours maîtrisées.

� Forces et faiblesses

� Adapter et maîtriser les stratégies d’outsourcing : le risque pour les entreprises de ce métier réside dans lefait de se départir progressivement de certains savoir-fairetechniques et industriels qui constituent en fait leur cœurde métier,

� Conquérir de nouvelles zones géographiques etmaîtriser le développement à l’export : tester de nouveaux territoires, renforcer sa position sur une zone déjà couverte, connaître les réglementations qui s’imposent,établir des contacts et trouver des relais, autant dequestions qui peuvent trouver des réponses individuellement,mais aussi par la voie de regroupement d’entreprises.

Des pistes d ’act ions�

3 Consiste en l’externalisation, par recours à la sous-traitance, des activités non essentielles et non productrices de revenus.

Engager une politique active de gestion du capital humain, des compétences et de la formation :Une action de sensibilisation et d’accompagnement sur cette thématique permettrait aux entreprisesde s’emparer collectivement d’un sujet jugé unanimement prioritaire, mais trop rarement traité.

Trouver des leviers efficaces pour lutter contre la hausse des coûts de matières premières�Au niveau des produits (reconception, innovation sur la forme des pièces,

substitution par de nouveaux matériaux,…)

�Au niveau des stratégies (amélioration des prévisions, constitution de groupements,révisions des prix,…)

Deux pistes d’actions prioritaires communes aux trois métiers et à l ’ensemble de la mécanique

Les nouvelles attentes des clients en terme de préservationde l’environnement (économie d’énergie, cycle de vie desproduits…), ainsi que les méthodes d’ingénierie systèmepour fiabiliser les stratégies de développement de produit etd’innovation, constituent de réelles opportunités.Les menaces sont liées aux mutations dans certains secteursde l’industrie (textile et automobile par exemple) à l’évolutiondes normes et réglementations, (en Europe, mais aussi sur lesmarchés étrangers de destination), à l’augmentation du coûtdes matières premières et aux difficultés de recrutement.

�Opportunités et menaces

M2 M3

M1

M1 transforme la matière et produit les pièces pour M2 et M3.

M2 alimente M3 et M1 en composants utiles à la fabrication, l’entretien ou le fonctionnement des machines ou équipements.

M2 alimente également d’autres clients de l’industrie.

M3 vend également à d’autres clients de l’industrie ou utilisant du matériel professionnel.

M3 vend à M1 et M2 des équipements et machines de production.

Interactions entre les trois métiers étudiés

Source : DRIRE Alsace