MELISSA MAILHOT

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CURRICULUM VITAE

FORMATION ACADÉMIQUECANDIDATE AU BACCALAURÉAT EN ARCHITECTURE ÉCOLE D’ARCHITECTURE UNIVERSITÉ LAVAL, QUÉBEC

2013 - 2016

DEC TECHNIQUE EN ARCHITECTURECÉGEP ANDRÉ-LAURENDEAU, LASALLE

CANDIDATE AU DEC EN SCIENCE HUMAINECÉGEP ANDRÉ-LAURENDEAU, LASALLE

SÉBIC ET DES PROGRAMME INTERNATIONALÉCOLE SECONDAIRE LOUIS-PHILIPPE-PARÉ, CHÂTEAUGUAY

2010 - 2013

2007 - 2009

2002 - 2007

EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES EN ARCHITECTURE STAGIAIRE 3 SEMAINES AVEC OFFRE D’EMPLOI À TEMPS PLEIN, J. DAGENAIS ARCHITECTE, CHÂTEAUGUAY

2013

ASSISTANTE TECHNOLOGUE EN ARCHITECTUREESPACE PLAN, LA PRAIRIE

2012

STAGIAIRE13 JOURS AVEC OFFRE D’EMPLOI À TEMPS PLEIN, DAVID SMITH ARCHITECTE, LA PRAIRIE

2012

EXPÉRIENCE EN MILIEU SCOLAIREAUXILIAIRE DE COURS D’ATELIER 2ÉCOLE D’ARCHITECTURE UNIVERSITÉ LAVAL, QUÉBEC

2015

AUTRES EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLESREPRÉSENTANTE SERVICE À LA CLIENTÈLEBANQUE NATIONALE DU CANADA, QUÉBEC

2013 - 2016

PERSONNE RESSOURCE, CAISSIÈRE, COMMISRONA, CHÂTEAUGUAY

2008 - 2013

CAISSIÈRE, COMMISZELLERS, CHÂTEAUGUAY

2006 - 2008

COMPÉTENCES

AUTOCAD

RHINO

PHOTOSHOP

GRASSHOPPER

MAYA123D MAKE ILLUSTRATORSKETCHUP3DS MAX

SU PODIUMVRAY

INDESIGNOFFICES (MICROSOFT)MAXWELL

DESSIN 2D ET 3D GRAPHISME RENDU

FRANÇAISANGLAIS

LANGUES PARLÉES ET ÉCRITESMAITRISÉE DÉBUTANT

ALLEMANDESPAGNOL

BRIQUE X BRIQUE

DiMeNSioN

un TERCET

MARILON MARILÉ

la 6E MESURE

DESSINS et EXPLORATIONS

PROJETS D’ATELIERS

BRIQUE X BRIQUEateliers de rénovation et d’art

Comment avoir le maximum d’impact sur une communauté dans le besoin? C’est la question qui a guidé le projet Brique x Brique conçu dans le cadre d’un voyage d’études à la Havane à Cuba.

La réponse se trouve directement chez les résidents. En offrant tous les outils nécessaires pour permettre aux habitants de reconstruire physiquement et moralement leur quartier, le projet renchérit leur sentiment d’appartenance et les encourage à redonner au quartier. Ayant déjà un grand talent pour le recyclage, c’est autour de ce concept que prennent forme les ateliers de rénovations et d’art ouvert au grand public dans le quartier le plus peuplé de la Havane à Cayo Huesco, et ce Brique x Brique.

Comme son nom l’indique, c’est brique par brique que les habitants pourront développer un quartier à leur image alors que la grande flexibilité du projet et son coeur encouragent l’entraide et le partage du savoir dans un environnement familier directement inspiré du mode de vie cubain.

cours intérieure

occultation solaire

ventilation naturelle

balcons

brique recyclée

ateliers sur le toit

coursive

ouverture sur la rue

Cayo Huesco Habana Viaja Le parc sert de vitrine et de prologement aux ateliers

Situé à la porte du quartier Limoilou, cet édifice à bureaux est directement inspiré de l’élément clé du quartier; la ruelle. Lieux d’échange principal, elle est aussi un espace d’intimité pour les résidents grâce à son irrégularité qui délimite des zones propices à chaque activité.

C’est donc autour de cette irrégularité et cette grande flexibilité que le coeur du bâtiment de développe. Les blocs centraux modulables créent constamment de nouveaux espaces pour s’adapter aux besoins des usagers. Ce type d’aménagement spécialement conçu pour accueillir un bureau pluridisciplinaire d’architectes, d’ingénieurs et de designers favorise le travail d’équipe et permet un plein contrôle de l’environnement. Plusieurs stratégies écologiques sont d’ailleurs mises de l’avant pour maximiser le confort des travailleurs. Ainsi, ce bâtiment dynamique, entièrement conçu en bois, s’expose dans toutes ses transformations, à l’image du quartier qu’il représente.

DiMeNSioNla personnalisation inspirée de la ruelle

éléments étroits et traversants autour desquels se trouve la circulation principale

décalage des éléments qui créeune hiérarchie des espaces inspirée

du profilé des façades sur ruelle

personnalisation des espaces et dudegré de communication par des

cloisons mobiles

blocs centraux modulables

espace de travail à aire ouverte

espaces de travail informel

zone tampon / récupération de chaleur blocs centraux modulables

blocs centraux modulables

ventilation naturellevégétation pour une occultation saisonnière

CONCOURS

Situé à Métis-sur-Mer dans les jardins de Métis, le Tercet est une installation éphémère qui se veut être une analyse sensorielle des différents milieux d jardins. Les trois installations viennent isoler et capturer les sensations propres à chacun pour en intensifier l’expérience.

Leur forme libre se déplie dans le paysage pour en multiplier les découvertes qui se laissent interpréter comme on lit un vers. Inspiré des expériences d’enfants, chaque module invite le visiteur à s’approprier le milieu que se soit en grimpant, en s’y allongeant ou tout simplement en y cadran une vue particulière. Ce n’est que lorsqu’on suit le parcours complet qu’on y retrouve toute l’essence poétique d’un paysage complexe. Vu dans son ensemble, les fines lignes blanches qui forment la strophe s’effacent dans le paysage pour ne laisser transparaître que ce qu’il y a de plus important, le jardin lui-même.

un TERCETétude de trois milieux

une émotion un mot un vers

forêt champ grève

au début des ARBRES

« J’ai toujours voulu une maison dans les arbres »

« La forêt semble magique avec toute cette lumière à travers les feuilles »

« Je crois que je me suis perdu »

« Fais attention en grimpant dans cet arbre »

« On est bien étendu comme ça non ? »

au début des ARBRES

au milieu des HERBES« Maman, j’ai trouvé quelque chose »

« Viens te coucher dans l’herbe avec moi »

« Cet endroit est tellement vaste »

« On dirait que l’herbe danse sous la lumière du soleil »

au milieu des HERBES

au bout du FLEUVE

« Regarde, on perçoit à peine l’autre coté du fleuve »

« C’est l’endroit rêvé pour faire un feu tous ensemble »

« On se croirait au bout du monde »

au bout du FLEUVE

Le projet Marilon Marilé est une surface. Une seule surface qui par les transformations numériques vient créer des espaces à l’échelle humaine. Par la simple variation de cette surface, elle vient hiérarchiser des espaces non perceptibles à l’œil nu. Ses espaces proposent alors un sentiment d’intimité propice à la réflexion dans des espaces plus étroits ou d’ouverture à la société, la culture et de rencontre avec des grands espaces lumineux et ouverts. Le processus numérique donne ainsi la possibilité de créer de nouvelles formes qui épouse les besoins des gens grâce à sa grande flexibilité.

Composé en trois temps, la fusion d’une peau opaque ponctuée d’ouvertures et d’une peau plus fine qui épouse les formes de la première dessine des jeux de lumière dans l’espace. Au fil de la journée, l’espace s’alourdit, s’allège, se complexifie et crée de nouveaux espaces aux ambiances uniques. Au final, on retrouve une forme allongée, semi-ouverte, qui propose un lieu de mouvement, un passage, ‘’un lieu ou l’on n’y est que l’espace d’un instant comme la lumière qui tapisse ses murs. Pourtant, la structure nous offre tout de même le temps pour une pause. C’est en son centre plus large qu’on retrouve un banc, repère à l’échelle humaine, où l’on peut s’asseoir et voir le temps passer autour de nous par la lumière, les gens en mouvement autour de nous avant de continuer son chemin.

MARILON MARILÉl’apport du numérique1

Marilon Marilé

4m

12m

24m

Sandrine Héroux, Philippe Lalande, Melissa Mailhot, Marielle Plamondon

la forme allongée du projet vient créer un passage, un lieu en mouvement, alors qu’elle s’élargit en son centre le temps d’une pause

la triangulation d’une surface NURBS permet le percement des différentes peaux

le mobilier à l’image du pavillon exprime la flexibilité de la forme et du processus numérique la surface courbe

hyérarchise les espaces à l’échelle humaine

les percements distincts des deux peaux viennent créer des jeux de lumière qui transforment l’espace au fil du temps

Le principe du projet Marilon Marilé est de composer l’espace de manières différentes grâce à l’utilisation de la même forme à plusieurs échelles. Le projet est formé en trois temps : une peau extérieure, une peau intérieure, et un élément de mobilier. Le premier est une couche opaque ponctuée d’ouvertures créées par le retrait de certains polygones. Sur le second, le centre de chacun des polygones a été retiré afin de lui conférer un aspect de légèreté. Finalement, le troisième, à l’échelle humaine, vient servir de mobilier pour les usagers. L’élément de base du projet est une surface NURBS dont les proportions ont été déterminées afin de venir couvrir un parcours, autour duquel des variations de hauteur et de largeur ont été ajoutées, pour créer différentes ambiances.

12m

24m

4m

3,25m

1m

24m

la 6e MESUREIsland in the sun - Weezer

Inspiré directement des ondes sonores de la chanson «On An Island In The Sun», la 6e mesure révèle sa véritable nature uniquement sous certains points de vue. La première courbe, extraite du son de la voix, est projetée au sol, puis est reprise en élévation pour déterminer la forme générale du pavillon. La structure qui s’en dégage permet de créer un abri orienté vers le spectacle de l’eau, dans laquelle l’onde sonore reflétée est complémentaire à celle de l’abri. Le son des guitares, de la batterie et de la voix se croisent et fusionnent pour déterminer la forme de ce lac.

La perception du passant est troublée par la nature de l’objet au fil de ses déplacements. Il est parfois massif, parfois imperceptible. L’incompréhension se poursuit heure après heure, à mesure que la lumière du soleil sculpte la 6e tout au long de sa course. Il se transforme, il évolue; le spectateur admet qu’il ne peut pas contrôler les représentations contradictoires que son cerveau lui envoie. Il lâche enfin prise et peut laisser place à la béatitude; il se sent très bien.

Inspiré directement des ondes sonores de la chanson On An Island In The Sun, la 6e mesure révèle sa véritable nature sous certains points de vue seulement. La première courbe, extraite du son de la voix, est projetée au sol, puis est reprise en élévation pour déterminer la hauteur de la forme. La structure qui s’en dégage permet de créer un abri orienté vers le spectacle de l’eau, dans laquelle l’onde sonore reflétée est complémentaire à celle de l’abri. Le son des guitares, de la batterie et de la voix se croisent et se fusionnent pour déterminer la forme de ce lac.

Concept La perception du passant est troublée par la nature de l’objet au fil de ses déplacements. Il est parfois massif, parfois imperceptible. L’incompréhension se poursuit heure après heure, à mesure que la lumière du soleil sculpte la 6e mesure tout au long de sa course. Il se transforme, il évolue; le spectateur admet qu’il ne peut pas contrôler les représentations contradictoires que son cerveau lui envoie. Il lâche enfin prise et peut laisser place à la béatitude; il se sent très bien.

La 6e mesure Sandrine Héroux, Philippe Lalande, Mélissa Mailhot, Marielle Plamondon

4 m

21,5 m

La réflection de la structure dans l’eau complète l’onde sonore

1,3 m

14,6 m

La topographie vient délimiter la scène

8,7 m

Le lattage disparaît à l’horizon pour ne laisser paraître qu’une multitude de cylindres flottants. La masse devient ainsi fantomatique et laisse l’observateur perplexe.

Sa forme repliée sur elle-même encadre et dirige le passant sur le spectacle naturel qu’offre l’étang.

La forme générale découle de la fusion entre deux ondes sonores tirées de la voix de la chanson On An Island In The Sun de Weezer

La topographie, déterminée par les fréquences des instruments, répond à l’abri en venant s’y imbriquer.

DESSINS ET EXPLORATIONS

Cette expérimentation visait à identifier les effets de différentes modifications et manipulations sur un espace intérieur. L’objectif pour créer cet intérieur était de façonner des colonnades d’aspect organique qui relient un sol et un plafond. Pour ce faire, nous avons utilisé de la guimauve fondue appliquée entre deux plaquettes d’acrylique. L’analyse photographique a permis de mieux comprendre l’effet de deux types de lumière naturelle, soit avec un soleil direct et un ciel diffus sur un espace intérieur, ainsi que l’impact de différentes manipulations autour de cet espace. Pour chacun des types de ciel, des filtres ont été appliqués à différents endroits sur la maquette. L’objectif d’utiliser des filtres colorés était de voir si, en appliquant de tels filtres, il était possible de modifier des paramètres autres que la couleur.

L’intention du projet était, en premier lieu, de créer un espace intérieur et, en second lieu, de voir comment la matière peut se transformer. Grâce au médium du vidéo, il est possible de venir créer un espace dépendant de la 4e dimension, le temps. C’est à ce moment qu’entre en jeu la notion d’éternalisme ou tous les évènements se produisent en même temps. En cumulant le parcours de chacune des gouttelettes formées lors de l’expérience, il est possible de tracer un schéma tridimensionnel de la somme de ces parcours. Cette sommation crée le pattern « matière » alors que son négatif crée le pattern « espace ». La matière et son environnement sont indissociables.

vidéo complet au : https://youtu.be/tCk4yc9NqkI

L’intention du projet était, en premier lieu, de créer un espace intérieur et, en second lieu, de voir comment la matière peut se transformer. Grâce au médium du vidéo, il est possible de venir créer un espace dépendant de la 4e dimension, le temps. C’est à ce moment qu’entre en jeu la notion d’éternalisme ou tous les évènements se produisent en même temps. En cumulant le parcours de chacune des gouttelettes formées lors de l’expérience, il est possible de tracer un schéma tridimensionnel de la somme de ces parcours. Cette sommation crée le pattern « matière » alors que son négatif crée le pattern « espace ». La matière et son environnement sont indissociables.

vidéo complet au : https://youtu.be/tCk4yc9NqkI

Les tunnels de glace sont des espaces créés naturellement par l’écoulement des eaux de pluie et des eaux de fonte qui entrent dans le glacier par des crevasses. Pour créer ces espaces, il doit y avoir une forte pluie qui balaie la couche de neige à la surface du glacier pour ne laisser que l’épaisse couche de glace d’une couleur bleutée. Ainsi, ce type d’espace est créé par les variations dans les cycles de l’eau et par l’érosion de la matière dans son contexte nordique. Dans ces tunnels, la lumière peut pénétrer directement ou indirectement, par réfraction. Ce concept nous apparaissait intéressant puisque la transparence, la couleur et l’irrégularité de la surface permettent de grandes variations au niveau de la luminance et du contraste créés par la lumière naturelle ou artificielle. Il nous permet ainsi de mieux comprendre la création d’ambiance par la lumière.

MELISSA MAILHOT 1 438 888 8073 | mailhot.melissa@gmail.com