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LE MAGAZINE DE LA TRADITION ET DU PLAISIR T R I M E S T R I E L - P R I N T E M P S 2 0 1 3 - N U M É R O 4 5

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Le Magazine de La Tradition et du plaisir - PRINTEMPS 2013

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L e M a g a z i n e d e L a T r a d i T i o n e T d u P L a i s i rT R I M E S T R I E L - P R I N T E M P S 2 0 1 3 - N U M é R O 4 5

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Deux langues, une philosophieDésormais, « Members Only » se décline également en version néerlandaise. Depuis sa création, voici plus de dix ans, notre magazine était rédigé exclusivement en langue française. Porté par l’air du temps, le voilà aujourd’hui devenu parfaitement bilingue !Cette évolution s’inscrit, bien sûr, dans la volonté de « Members Only » de grandir, d’étendre son audience et d’aller à la rencontre de nouveaux lecteurs et de nouveaux partenaires. Distribué en Belgique et au grand-duché de Luxembourg, il l’est également, à présent, dans certains endroits sélects des Pays-Bas. Sa philosophie, elle, ne change pas d’un iota. Magazine du plaisir et de la tradition, « Members Only » part, chaque trimestre, à la rencontre de lecteurs épicuriens, partisans du rêve et amoureux du beau.Le golf – sport pour les uns, philosophie pour les autres – sert, bien sûr, de fil rouge. Avec, en toile de fond, la volonté de raconter de belles histoires et de partir à la découverte de belles destinations. Dans ce numéro, nous évoquerons, ainsi, la magie du Masters qui se déroule, chaque année, sur le mythique parcours de l’Augusta National. Un lieu sacré et privé, réservé aux seuls membres triés sur le volet.Mais « Members Only », c’est aussi la passion des belles mécaniques d’hier et d’aujourd’hui. Cette fois, nous retraçons, par le texte et par l’image, les histoires légendaires de la Porsche 911 et de la Harley-Davidson. Moteurs, ça tourne…Des rubriques consacrées, pêle-mêle, aux événements les plus prestigieux, à la mode, à la beauté, à la joaillerie, au tourisme de luxe, à l’aventure, à la gastronomie ou à l’œnologie complètent un sommaire qui n’a qu’une règle de conduite : cultiver, avec élégance, l’art de vivre et de bien vivre !Plus que jamais référence de la presse haut de gamme belge, « Members Only » reste fidèle à ses grands principes et s’efforce d’évoquer le passé et de couvrir le présent en rêvant de lendemains qui chantent !C’est, en tout cas, le credo d’une rédaction curieuse de tout et jamais blasée.Bonne lecture !

Editorial

© Photo : DR

Prochaine parution : 14 juin 2013Ce magazine ne peut être vendu.

www.membersonly.be

Direction généraleAlain DevleschouderePhilippe JanssensMiguel TassoPhilippe Van Holle

Rédaction en chefMiguel Tasso Mobile : +32 475 66 99 [email protected]

Secrétariat de rédactionPhilippe Janssens Mobile : +32 477 44 18 [email protected]

Directeur artistiqueMarc PétréCrazy Diamond sprlMobile : +32 473 95 11 [email protected]

JournalistesPhilippe Bidaine, Raoul Buyle,Béatrice Demol, Philippe Janssens,Christian Lahaye, Miguel Tasso,Philippe Van Holle, Pierre Van Vliet

PhotographesEventattitude, Fabrice Masson

ImprimerieDereume Printing Company s.a.

Web Designsmooz studio graphique

Régie PublicitaireAlain DevleschoudereMobile : +32 475 39 39 [email protected]

Editeur ResponsableMembers Only sprlChemin des Ornois, 46 - 1380 Lasne

La responsabilité de l’éditeur ne peut en aucun cas être engagée par le contenu des annonces publicitaires qui figurent dans la publication.

Members Only est une publication de :Members Only sprlChemin des Ornois, 46 - 1380 LasneTel. : +32 2 653 87 [email protected]

Copyright © toute reproduction des textes et photo-graphies publiés dans ce numéro est interdite sauf autorisation de l’éditeur.La rédaction décline toute responsabilité pour tous les documents, quel qu’en soit le support, qui lui seraient spontanément confiés. Les photos ne comportant aucune mention d’auteur fournies à la rédaction sans précision de photographe ni d’agence, demeurent sous la responsabilité de leur propriétaire.

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La rédaction.

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6MASTERSL’histoire d’un tournoi pas comme les autres

12PORSCHE 911Une référence qui souffle ses 50 bougies

18HARLEY-DAVIDSONIl était une fois un mythe…

H i s t o i r e e t t r a d i t i o n

46KENYAUn pays de golf et de safari…

52CUBASous l’eau, avec les requins !

é v a s i o n

e v e n t s d é c o u v e r t e

58CAP D’ANTIBESLe ciel, le soleil et la mer

62ROLEX EN FORMULE 1Une passion historique pour l’automobile

66LE FOUQUET’SBrasserie, monument classé mais aussi hôtel

70Le GOLF DANS LE GOLFEParcours de rêve dans les Emirats

74BOUTSEN AVIATIONSur terre et dans les airs…

78COLSAERTS CHEZ CALLAWAYUne reconnaissance et un défi

24PORSCHE INTER-COMPANY GOLF CHALLENGELes dunes d’Oitavos en toile de fond

28NEIGE ET GLACE« Apocalypse Snow » dans le Doubs et le Jura

32MEMBERS TOUROn focalise sur la jeunesse

34GOLF & TERROIR TROPHYUne première… de bon goût !

36BMW GOLF CUPUn quart de siècle sur les greens

40AUDI QUATTRO CUPOn n’a pas tous les jours 20 ans !

42AFRICA ECO RACE CLASSIC30 ans après Jacky Ickx, des Porsche dans le désert

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SommaireP r i n t e M P s 2 0 1 3 | Members Only n° 45

www.membersonly.be

82AMSTERDAMEntre l’ancien et le moderne, son cœur balance

86LE KILTL’autre identité de l’Ecosse

90ETAPES CULINAIRES EN CAMPINETrésors cachés à la frontière belgo-néerlandaise

d é c o u v e r t e

94ROYAL HAINAUT80 ans et plus jeune que jamais !

98DOMAINE DE TRéVALLONUne œuvre d’art au pied des Alpilles

102JULIEN LEPAGEIl soigne votre petit jeu

116JAEGER-LECOULTRE180 ans de manufacture

118CARTIERComplications élégantes

103CHRISTOPHE VANDERKEELENVos plats étoilés à domicile

108LES IDEES CADEAUXNotre sélection printanière…

104LA SOCIéTé CIVILEMaintien du contrôle et discrétion

112EXQUIS LEGUMESFrank Fol réinvite le vert à table

o e n o l o g i e

b u s i n e s s c l u b

M e M b e r s g o l f c l u b

g a l e r i e d e s P l a i s i r s

f i n a n c e s

g a s t r o n o M i e

M o d e e t b e a u t é

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Premier tournoi du Grand Chelem de l'année, le Masters se dispute traditionnellement sur le diabolique parcours de l'Augusta National. Histoire d'un tournoi pas comme les autres que Nicolas Colsaerts disputera pour la première fois.

Par Miguel Tasso

le diamant vertle diamant vertAugusta National,

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Nicolas Colsaerts s'apprête à parti-ciper au Masters, probablement le plus prestigieux tournoi de golf du monde. Le 11 avril prochain, la main

légèrement tremblante, comme pour sa première ryder Cup, le champion belge déposera sa balle sur le tee du trou n°1 de l'Augusta National Golf Club. Ce sera, pour lui, une nouvelle consécration. « Le Masters est un tournoi unique en son genre, qui fait rêver tous les joueurs du monde. Depuis tout gosse, je le regarde traditionnellement à la télévision. Là, je vais être acteur de l'événement. C'est tout simplement magique », confie-t-il, le regard teinté de mille étincelles.

Un baron belgeL'Augusta National est un club à nul autre pareil. N'imaginez surtout pas frapper à la porte du secré-tariat pour solliciter, nonchalamment, un green-fee ou consulter la liste des départs. L'endroit est fer-mé à double tour, sauf pour les heureux membres

triés sur le volet. et encore : plusieurs mois par an, le parcours est carrément fermé, pour entretien. il faut, en effet, qu'il soit proche de la perfection, manucuré comme les doigts d'une jeune mariée, pour le Masters qui, chaque printemps, fait rêver la planète golfique entière.L'Augusta National est né de la volonté de robert « Bobby » tyre Jones, l'un des plus grands joueurs de l'histoire. Premier – et seul, à ce jour – cham-pion à avoir remporté les quatre tournois du Grand Chelem la même année (en 1930), cet Améri-cain dominait le golf sans partage, porté par son immense talent. A en croire les commentaires de l'époque, il y avait du rimbaud dans le jeu de ce poète des greens qui inventait des coups au gré de son humeur.La légende raconte que, las de gagner les tournois auxquels il participait, il se mit en tête de créer le parcours de ses rêves, l'ultime défi, le must absolu. il acheta donc, au beau milieu de la Géorgie, le terrain d'un horticulteur belge – le baron Louis ▼

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Mathieu edouard Berckmans – et fit appel à Alister MacKenzie, l'un des meilleurs architectes de l'époque (déjà auteur de Cypress Point et du royal Melbourne), pour dessiner les dix-huit trous d'un parkland aux allures de jardin botanique.Ainsi naquit, en 1932, au lendemain de la grande dépression économique, l'Augusta National Golf Club, suprême objet de ses désirs. Quelque chose nous dit que le baron gantois était à mille lieues d'imaginer, en vendant ses plantations, le destin qui attendait ses chères terres !

Le duo MacKenzie-JonesLe mariage MacKenzie-Jones généra, de fait, un véritable joyau. De l'avis unanime, l'Augusta National fut, dès sa naissance, l'un des plus beaux parcours du monde. Au propre comme au figuré. Derrière ses allures de carte postale pour le pas-sant, il cachait, en effet, un défi golfique défiant la raison pour le joueur.« Bobby » Jones n'avait jamais caché ses intentions. il voulait que l'Augusta National oblige tout cham-pion à jouer, sur chaque trou, le coup parfait sous peine de collectionner les bogeys sur sa carte.

qualité de la frappe de balle et le jugement juste sont indispensables pour signer un bon score. »Au vrai, Augusta oblige à la patience tant il est stra-tégique. il ne pardonne aucune erreur. Sur chaque coup, il faut déposer la balle sur un périmètre très réduit – parfois quelques centimètres – sous peine de grandes désillusions. Les audacieux seront vite punis : il suffit souvent d'attaquer un drapeau dans l'espoir de tenter le birdie pour se retrouver, un peu plus tard, avec un putt pour le bogey !

Le tournoi des maîtresPour un parcours de cette dimension, il fallait évi-demment un tournoi majeur. Depuis 1934, l'Augus-ta National accueille, donc, le Masters. C'est la

Le résultat sera à la hauteur de ses espérances. Fût-il d'une improbable beauté naturelle, avec ses parterres de fleurs, ses mille et une couleurs et son beau gazon, Augusta est aussi un enfer avec ses fairways en pente, ses bunkers savamment placés, ses obstacles d'eau, ses petits ruisseaux d'apparence anodins et, surtout, ses greens illisi-bles et dantesques. Un peu comme si le diable en personne se cachait derrière chaque swing…« Nous avons tenté de construire un parcours idéal en nous laissant guider par la nature existante », dira poliment MacKenzie. et Bobby Jones ajouta : «ici, la

seule épreuve du Grand Chelem qui se joue, systé-matiquement, sur le même parcours. et personne ne s'en lasse. Parce que l'endroit n'a pas d'équi-valent. Parce qu'il couronne systématiquement le meilleur, et rien que le meilleur ! il suffit, pour s'en convaincre, de jeter un œil sur le tableau d'honneur du tournoi. On y retrouve tous les grands noms du golf : Gene Sarazen, Byron Nel-son, Sam Snead et Ben Hogan, bien sûr. Mais aussi Arnold Palmer, Gary Player et Jack Nicklaus, six fois lauréat. et puis, plus près de nous, Severiano Ballesteros, tom Watson, Bernhard Langer, Nick

Gene SarazenTiger Woods

Bobby Jones

Severiano Ballesteros

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Faldo, Fred Couples, Jose-Maria Olazabal et « of course » tiger Woods, déjà quatre fois vainqueur dans ce coin béni de Géorgie. Lors de son premier triomphe, en 1997, le « tigre » avait joué sur un nuage et pulvérisé tous les records, terminant le tournoi à 18 sous le par, avec 12 coups d'avance ! Oui, tous les seigneurs du swing ont inscrit, en lettres d'or, leur nom au pal-marès. tous ont revêtu la fameuse « green jacket » (veste verte) qui récompense, symboliquement, le « Masters' Champion ».tous sauf… « Bobby Jones » qui se garda sagement de participer au tournoi. Le champion américain ne joua qu'une seule compétition sur « son » par-cours. Juste pour contempler son œuvre ! Après, il se contenta d'assister, l'œil gourmand et en sim-ple spectateur, aux exploits et aux déboires de ses contemporains ! Histoire de ne jamais manquer un épisode, il s'était fait construire une villa au bord du parcours. Un choix qui ressemble parfaitement au personnage, génial et cynique à la fois. Bobby

Jones décéda en 1971, laissant en héritage au monde du golf deux merveilleux cadeaux : le souve-nir de son swing unique en son genre et, probablement, le plus beau parcours de la planète.

Un parcours qui a évoluéAu fil des ans, Augusta National a subi de nom-breuses transformations. il a été allongé pour répondre à l'évolution du matériel et des balles. ▼

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Des bunkers ont été ajoutés (quarante-quatre aujourd'hui, contre vingt-deux à sa naissance) pour corser le défi et des arbres ont été plantés aux retombées de certains drives. Mieux : le rough – totalement absent à la création du parkland – a fait une discrète apparition le long des fairways, toujours dans le dessein de rendre le challenge plus complexe. Ce n'est pas un hasard si, en géné-ral, le vainqueur du Masters éprouve des difficultés à terminer sous le par…Malgré ces évolutions, Augusta est toujours resté fidèle à la philosophie initiale de ses créateurs. entretenu quotidiennement par… soixante jardi-niers qui vont jusqu'à couper aux ciseaux les bords des bunkers, c'est un parcours hors du commun, d'une infinie beauté naturelle et d'une incroyable complexité tactique, à l'image de ses légendaires greens, rapides comme le marbre d'une salle de bains et si difficiles à décrypter. Combien d'illu-sions ne s'y sont pas envolées à coups de trois putts, voire davantage !Le fameux « Amen Corner » (trous 11, 12 et 13) – du nom du vieux blues « Shouting at Amen Cor-ner » popularisé par le clarinettiste Milton Mezz Mezzrow – s'érige toujours en juge de paix pour le champion. en l'espace de trois trous, celui-ci est appelé à négocier un par 4 très étroit, un par 3 diabolique avec un green ceinturé d'eau et un par 5 d'une grande traîtrise. A Augusta, chaque trou porte le nom d'une fleur. Mais sachez-le : les épines ne sont jamais loin…

Des femmes parmi les membresL'Augusta National Golf Club, c'est aussi un état d'esprit et le culte de la tradition poussé à l'extrê-me. Le club géorgien est l'un des plus fermés du monde. Ultra-privé, il est exclusivement réservé à ses trois cents membres masculins. et encore, ceux-ci ne peuvent jouer que quelques semaines par an ! Le parcours est fermé durant six mois

pour entretien… L'endroit a ses us et coutumes. Le club-house est ainsi réservé aux membres et à leurs (rares) invités. Les règles y sont évidemment très strictes. Le membre est obligé d'y porter la « green jacket » qui, en aucun cas, ne peut quitter l'enceinte du club. Si elle doit être nettoyée ou s'il lui manque un bouton, c'est l'Augusta National qui s'occupe de tout !L'invité ne peut évidemment jamais payer ne fût-ce qu'un petit verre à son hôte. ici, l'argent est tabou et le green-fee n'existe tout simplement pas. Dans le vestiaire, les casiers n'ont pas de clé et sont ouverts toute l'année : qui donc pourrait, en effet, jouer au pickpocket ?Le club a toujours compté, parmi ses membres privilégiés, de grandes personnalités, à l'instar, aujourd'hui, de Bill Gates ou de Warren Buffett. Le général eisenhower, passionné de golf, fut l'un des plus célèbres. Las de retrouver sa balle près d'un arbre, il proposa à la direction du club de… l'abattre. en vain ! Depuis, le pin porte le nom de l'ancien président des etats-Unis… Longtemps, les femmes n'avaient pas le droit d'être membres du club. Sous la pression de diffé-rents mouvements, la règle vient d'être modifiée. Condoleezza rice, l'ancienne secrétaire d'etat, et Darla Moore, une célèbre femme d'affaires, ont été admises. « elles partagent notre passion pour le golf et sont toutes deux bien connues et respec-tées dans notre communauté », a déclaré poliment Billy Payne, président du club. Des femmes portant la mythique « green jacket » : voilà qui va surprendre les « anciens ». Comme quoi, même à Augusta, tout est possible…C'est, donc, sur ce parcours unique, dans tous les sens du terme, que Nicolas Colsaerts s'apprête à disputer son premier Masters. il sera le deuxième joueur belge à avoir cet honneur. Le grand Flory Van Donck avait participé au tournoi en 1958. Donald Swaelens avait été invité à participer au tournoi de 1975 mais il était décédé un peu plus tard.

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La 911 a 50 ans et pourtant, elle aurait à peine dû dépasser le stade de l'ado-lescence ! C'est Jacky ickx, un des nom-breux pilotes ayant brillé à son volant, qui

raconte l'anecdote : « Cela se passe en 1983, vingt ans après la naissance de la 911, dans le bureau de M. Helmut Bott, patron de la recherche et du développement. Au mur, il y avait les graphiques représentant toutes les perspectives des produits Porsche dans le temps. Chaque modèle avait sa ligne de vie symbolisée par un trait s'arrêtant à une certaine date. Le trait de vie de la Porsche 911 s'arrêtait en… 1983. Fin de série ! Nous som-

La mythique Porsche 911 a 50 ans ! Voiture unique et éternelle, el le a su évoluer avec son temps tout en restant fidèle à sa philosophie d'origine. Dans le monde automobile, seul le Land Rover Defender, 65 ans, peut se targuer d'être plus vieux.

Par Stéphane Lémeret

Cinquante bougies pour laCinquante bougies pour lames en 2013, et la 911 est toujours le fer de lance de la marque. N'est-ce pas extraordinaire ? Mais il n'y a pas de secret : c'est une voiture parfaite. »Ambassadeur officiel du groupe Volkswagen (désormais propriétaire de Porsche), le champion en rajoute bien sûr un peu mais ce qui est certain, c'est que cette voiture possédait dès l'origine des qualités extraordinaires, qui lui ont permis de résister à toutes les crises et à survivre à celles qui étaient censées la remplacer. A la fin des années 70 et lors de la décennie qui a suivi, la marque allemande avait, en effet, peur de cette « monoculture » 911 et, consciente des défauts de base de ce modèle dont le moteur en porte-à-faux arrière crée autant de handicaps que d'avantages, lança les 928 et autres 924 à moteur avant pour lui succéder. Heureusement, la passion des fans de la 911 fut la plus forte. il faut dire que chaque sortie d'une nouvelle Porsche depuis la « Onze », comme l'appellent les purs et durs, fut accompagnée de commentaires désobligeants, la sentence « Ceci n'est pas une Porsche » se faisant systématiquement entendre. Mais ce que l'on ignore aujourd'hui, c'est que les mêmes remarques étaient courantes, en 1963, au sujet de cette fameuse 911 !

Un sac de golfLe docteur Michel thiriar, un des plus grands spécialistes belges de la 911, le racontait voici une dizaine d'années dans « Flat 6 » (un magazine français qui, comme l'indique son nom faisant référence au fameux moteur 6 cylindres à plat

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de la 911, est entièrement dédié à ce modèle mythique). « Au Salon de Francfort 1963, où elle fut exposée pour la première fois, absolument personne n'a perçu que cette voiture allait devenir un véritable mythe automobile. Les journalistes étaient frustrés car ils ne pourraient l'essayer qu'un an plus tard. Certains réagissaient comme des enfants, mécontents d'avoir été dérangés trop tôt. Je me souviens aussi des lettres des « porschistes » critiquant la petite dernière, soi-disant beaucoup moins réussie que leur

356, la première Porsche de l'histoire ! Pourtant, personnellement, je trouvais la 901 déjà plus belle. elle était très classique, sorte de 356 moins arrondie, un peu agrandie et aplatie. Les

La 911 de 2013 n’a bien entendu plus une pièce commune avec celle de 1963 mais la filiation reste évidente

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vendeurs signalaient aussi qu'à la demande de Ferry Porsche, le coffre avant permettait l'installation d'un sac de golf. Cela avait d'ailleurs nécessité quelques innovations techniques intéressantes pour les suspensions, afin de libérer suffisamment de place pour les clubs du patron ! »L'appellation 901, bien sûr, n'est pas une faute de frappe. en 1963, c'est, en effet, sous ce nom que la future 911 est apparue, avant que Peugeot, qui avait déposé les droits sur tous les nombres de trois chiffres à zéro central, n'oblige Porsche à transformer ce dernier en 1.« Suite à cela, je me suis juré de ne jamais acheter une Peugeot », racontait encore Michel thiriar lors des 40 ans de la 911. « On est “porschiste” pratiquant ou on ne l'est pas. et j'ai tenu parole ! »

A la casse !Même Porsche n'avait pas imaginé un seul instant que la 911 allait devenir un tel mythe. Sinon, comment expliquer le fait que le prototype exposé

au Salon de Francfort 63, après avoir accompli 66.000 km d'essais, fut envoyé à la casse en 1965 ? La destruction de ce modèle historique, qui vaudrait aujourd'hui une petite fortune, est d'autant plus étonnante que fin 1964, les commentaires enthousiastes des premiers journalistes ayant eu la chance d'essayer la 911 auraient dû mettre la puce à l'oreille de la marque de Stuttgart. « Avec la 911, Porsche a définitivement pris place dans le club très fermé des reines de la route », écrivait par exemple le très respecté José rosinski dans « Sport Auto ». « et cet exploit n'est pas mince, quand on compare sa cylindrée relativement réduite (2 l) à celles des autres membres. Pour faire partie de cette aristocratie (toute imaginaire, bien entendu), il faut, à notre avis, remplir trois conditions essentielles : 1. pouvoir parcourir le kilomètre départ arrêté en 30 s au plus; 2. avoir une vitesse de pointe supérieure à 200 km/h; 3. combiner ces performances avec un excellent confort. Peu de voitures répondent à ces trois exigences à la

Apparue dans les années 70, la version Turbo a permis à la 911 de passer un cap. Le début de la course à la puissance !

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fois. il en est de très rapides qui sont notoirement inconfortables, et vice versa. Aucune, en tout cas, ne les réunit dans une carrosserie aussi compacte et avec un moteur de 2 l seulement. C'est ce qui fait toute l'originalité de la 911… Cette voiture est une grande routière dans toute l'acception du terme, à savoir qu'elle est susceptible de réaliser des moyennes extrêmement élevées en toute sécurité et sans fatigue pour son pilote (ni son passager)…

La seconde voiture qui s'impose au propriétaire d'un pur-sang est dans ce cas superflue, ce qui n'est pas une chose à négliger. »Notre regretté confrère avait mis le doigt sur ce qui explique plus que probablement la longévité de la 911. Depuis ses débuts, c'est, en effet, quasiment la seule Gt au monde pouvant être utilisée au quotidien. C'est toujours aussi — et sans doute encore plus — vrai aujourd'hui qu'en 1963 et

La 911 a toujours connu un grand succès auprès des femmes. D’ailleurs, le premier client Porsche de l’histoire était… une cliente !

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c'est certainement la plus grande force de la 911. Le fait qu'elle puisse tenir la dragée haute à des bolides dotés de bien plus gros moteurs est également toujours d'actualité. « Voiture de haute race, la 911 est surtout remarquable par son homogénéité et par l'aisance avec laquelle elle s'accommode de tous les genres de trafics », écrivait encore le journaliste de « Sport Auto » à l'issue de ce premier test. « embouteillages urbains, routes de montagne ou autoroutes, elle est à son aise partout. De plus, la discrétion de sa carrosserie est un atout qui convaincra certainement ceux

pour lesquels le tape-à-l'œil n'est pas une vertu. » tout était déjà écrit, dès 1964 ! Pourtant, Porsche ne semble avoir compris que sa 911 était éternelle qu'une trentaine d'années plus tard : « La 911 est la seule voiture avec laquelle on peut faire un safari africain, disputer les 24 Heures du Mans, se rendre au théâtre et circuler dans les rues de New York », affirmait Ferry Porsche à la fin des années 80. La voiture la plus mythique de l'histoire allait d'ailleurs survivre à son créateur puisque ce dernier allait s'éteindre en 1998. Mais la 911, elle, est plus vivante que jamais !

Cabrio, Targa, Carrera : les trois types de 911

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Nous sommes au tout début du XXe

siècle. Arthur Davidson et William Harley, respectivement dessina-teur et modeleur pour l'usine Bart

Manufacturing à Milwaukee, dans le Wisconsin, passent leurs temps libres à concevoir un moteur à combustion interne. ils ont une vingtaine d'an-nées lorsqu'ils font la rencontre d'un person-

nage qui va changer leur destinée : emil Krüger. Celui-ci leur dévoile, en effet, les plans d'un moteur à combustion interne De Dion Bouton. Harley et Davidson étudient les caractéristiques du petit moteur français de 138 cm3, datant de 1895, à la fois suffisamment fiable et léger pour équiper une... barque. Car leur but, au départ, était de créer le premier moteur hors-bord afin

Marque de moto mythique, Harley- Davidson fête cette année son cent dixième anniversaire. L'histoire a commencé dans une cuisine familiale.

Par Philippe Van Holle

Il était une fois…Harley-Davidson !

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d'atteindre plus vite... leurs lieux de pêche sur le lac Michigan ! C'est en lisant les travaux des Allemands Hildebrand et Wolfmuller – qui ont établi les bases dans la création de la partie cycle d'un deux-roues motorisé – que Harley convainc Arthur de créer une… motocyclette.très vite, les frères d'Arthur – Walter (machiniste) et William (usineur) – embarquent dans l'aven-ture. De même qu'un certain Olé evinrude (les passionnés de moteurs pour bateaux auront reconnu le patronyme !), dont il se dit qu'il aurait fabriqué le carburateur du tout premier modèle de la mar-que à partir d'une boîte de conserve de soupe Campbell !

Une cabane en guise de garageAu début, les jeunes gens utilisent la cuisine fami-liale pour réaliser leurs nombreux essais, jusqu'au moment où leur père, excédé de voir ses fils salir sans vergogne un lieu destiné normalement à la nourriture, leur construise une cabane de 3 m sur 5. C'est dans ce minuscule atelier que va naître le mythe.Au bout de nombreux efforts, péchant parfois par manque d'expérience mais aussi de moyens tech-niques et financiers, le groupe d'amis finit par créer un monocylindre de 410 cm3 qui délivre 2, puis 3 CV. Le cadre simple berceau a été renforcé au niveau de la colonne de direction. il est recouvert

d'une peinture noire dite « Piano-Finish Black » décorée de deux filets dorés

au pinceau. La légende prétend que c'est la tante d'Arthur

– Janet Davidson – qui

Harley Davidson, c'est presque un style de vie, un hymne à la liberté, à la conduite cool, juste pour se faire plaisir

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a dessiné le premier logo, en lettres rou-ges, qui apparaîtra sur

le réservoir de la moto. Le frêle deux-roues monte les côtes sans l'aide des pédales. Une Harley-Davidson fait le tour de Milwaukee à la vitesse de 40 à l'heure, effrayant au passage les chevaux et laissant pantois les habi-tants. trois prototypes sont construits en 1903 et vendus 200 dollars l'unité...La solidité de l'engin est sa principale qualité. La preuve : le tout premier client de la firme fut M. Meyer, qui parcourut 6 000 miles avant de le revendre à George Lyon , lequel le céda à son tour à Louis Fluke à 21 000 miles. Ce dernier le ven-dit à George Sparrow qui mena le monocylindre à 83 000 miles ! en 1913, Harley-Davidson com-muniqua sur le fait que la première machine pro-duite avait dépassé la barre des 100 000 miles (160 000 km) sans qu'aucun élément majeur n'ait jamais été remplacé ! D'ailleurs, les roulements étaient intacts...

Le rêve américainMais revenons à nos moutons. Le succès déborde vite nos pionniers intrépides. Leur atelier se fait rapidement trop petit alors que les commandes

né en 1906 pour un bâtiment en briques à l'angle de la 27e rue et de Chesnut Street, à Milwaukee.en 1905, la société engage son premier employé, puis cinq autres suivront pour honorer un carnet de commandes qui ne cesse de s'étoffer. Devant une telle réussite, les jeunes associés abandonnent leur travail respectif pour se consacrer à l'expansion de la compagnie. D'année en année, l'usine ne ces-sera de grandir, et la production sera à la mesure. en 1920, Harley-Davidson emploie 2 400 ouvriers et produit... 27 040 motocyclettes. tout cela en moins de vingt ans d'existence. Harley est l'exem-ple même de la réalisation du rêve américain !

passent à… cinq unités dès 1904 ! Le moteur subit déjà sa première évolution en passant à 494 cm3. William Harley s'inscrit à l'université du Wisconsin en section « automotive engenering » afin d'acqué-rir les connaissances en mécanique qui lui font défaut. On notera, du reste, qu'après avoir doublé deux fois de volume, le petit atelier sera abandon-

La tenue typique du possesseur de Harley, du sobre pour mieux faire ressortir les chromes...

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La société devient, en effet, une référence en matière de réussite industrielle. D'importantes innovations techniques verront le jour et feront évoluer les motos qui n'ont plus rien à voir avec les premiers modèles, qui ressemblaient plus à des vélos à moteur. Ainsi, c'est en 1908 que le pre-mier V-twin sera développé, baptisé « model 5D ». Ce V-twin calé à 45° deviendra le symbole de la marque. C'est en 1908 aussi que Harley-Davidson fait ses débuts en compétition, avec Walter (alors âgé de 32 ans) qui glane de nombreux succès. Ces victoires font la une des journaux, et donc l'éloge de la marque, ce qui dopera les ventes.

Sauvée par la guerre !Harley-Davidson tourne à plein rendement mais un événement va venir bouleverser sa bonne marche : le crack boursier de 1929. Pour tenter de faire face à cette crise, la compagnie renforce sa politique d'exportation. Plus de deux milles concessionnai-res sont alors répartis dans soixante-sept pays. La vente d'accessoires et les vêtements de la marque contribuent eux aussi à la survie de la firme. Les liens avec certaines administrations ne sont pas oubliés, comme la police, la poste et l'armée. Mais malgré tous ces efforts et quelques nouveautés sur certains modèles, rien n'y fait. Harley-Davidson ▼

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doit se séparer d'une partie de son personnel.De manière assez incroyable, c'est « grâce » aux mena-ces de guerre en europe que la firme va redresser la barre. L'armée passe, en effet, commande de plusieurs centaines de 45WLA. Harley-Davidson produira environ 90 000 modèles WLA durant la Seconde Guerre mondiale...1942 et 1943 sont pourtant deux années noires pour HD avec le décès de Walter Davidson, puis de William Harley, les aventuriers de la première heu-re. Qu'à cela ne tienne, une nouvelle génération prend les rênes de la compagnie. en même temps, la période d'après- guerre est plutôt positive pour l'entreprise, qui recommence à tourner aussi rond que ses moteurs.

Le coup de main de ReaganDurant les années cinquante, une autre menace va fortement ébranler Harley-Davidson : l'arrivée des motos anglaises telles que BSA, triumph ou Norton qui donneront pas mal de fil à retordre à la firme américaine. Celle-ci est à nouveau frappée par le sort : Arthur Davidson décède en 1950 dans un accident de voi-ture. A 69 ans, il était le dernier des fondateurs de la marque. Dans les années soixante, pour satisfaire une plus large clientèle, la firme s'associe avec Aermacchi. Du fruit de cet union naîtront quelques petites cylindrées, comme

la petite « Super 10 » deux temps de 165 cm3, la « Sprint » quatre temps de 250 cm3, le « racer » et le « Scat » deux temps de 165 cm3 et le « ran-ger » deux temps de 175 cm3. tout cela aussi pour contrer la concurrence japonaise de plus en plus forte et qui obligera Harley- Davidson à s'associer à American Machine & Foundry (AMF).Ce mariage, contraint et forcé, ne sera jamais une réussite. Le divorce sera prononcé en 1980 et la société sera rachetée par treize de ses cadres. Mais la menace asiatique lorgne toujours, ce qui pousse la compagnie à demander une augmen-tation des taxes d'importations. ronald reagan, alors président des etats-Unis, entend cet appel et, en 1983, taxe les importations de motos étran-gères de plus de 700 cc de 50 % ! Harley a désor-mais le champ libre sur le marché américain des gros cubes. Aujourd'hui, le mythe Harley-Davidson est toujours bien vivant mais il a évidemment un

prix. Pas étonnant, dès lors, que l'âge moyen d'un propriétaire d'une Harley,

à l'échelon mondial, tourne autour des 45 ans !

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Le Portugal est, de longue date, une desti-nation très prisée du golfeur. La région de l'Algarve est, bien sûr, très réputée. Mais les environs de Lisbonne recèlent aussi

quelques trésors que les connaisseurs se feront un délice de débusquer ! C'est le cas, par exemple, du resort « the Oitavos », un complexe exceptionnel

PorscHe inter- coMPany golf cHallenge

Les dunes d'Oitavos en toile de fondLa vingt-septième édition du Porsche Inter-Company Golf Challenge prend son envol en avril. Cette année, la finale du tournoi organisé par Denis Heskin se disputera dans le cadre magique du resort « The Oitavos », près de Lisbonne. Visite guidée d'un endroit réservé aux épicuriens !

Par Miguel Tasso

doté d'un hôtel cinq étoiles très tendance, d'un spa de la dernière génération et, bien sûr, d'un « cham-pionship course » de grande réputation.inauguré en 2010, « the Oitavos » est situé dans un parc naturel comparable au Zwin, à une vingtaine de minutes de l'aéroport de Lisbonne et à deux pas des cités de Cascais et de Sintra. Situé entre les

Un décor magique sur les bords de l'Atlantique

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dunes de sable et les pinèdes, sur le site excep-tionnel de Quinta da Marinha Original, le domaine s'intègre pleinement dans la nature sauvage de la région et offre une vue imprenable sur l'océan Atlantique. Son design moderne et parfois dérou-tant, avec ses lignes tendues et, surtout, ses espa-ces ouverts, en fait par ailleurs un véritable havre de paix, idéal pour se ressourcer loin du stress et du brouhaha.Le parcours de golf « Oitavos Dunes Course » se marie merveilleusement avec l'environnement. Né du crayon de l'architecte paysagiste américain Arthur Hills en 2001, ce « championship course » (par 71 de 6 300 m) est déjà considéré comme le meilleur du Portugal et a fait une entrée remarquée dans le top 100 mondial établi par la prestigieuse revue américaine « Golf magazine ». Ce n'est assu-rément pas un hasard s'il a déjà accueilli à quatre reprises l'Open du Portugal.Le décor est magique, avec l'Atlantique en toile de fond et, comme dirait Brel, des vagues de dunes pour arrêter les vagues ! Au fil de sa promenade, le joueur en prend plein les yeux tant l'environne-ment sauvage est somptueux. Dans le plus pur esprit des links écossais, tous les trous ont vue sur mer, avec le soleil en prime.Mieux que personne, Arthur Hills évoque son œuvre. « Mon mérite n'est pas grand. Le propriétai-re des lieux, Miguel Champalimaud, nous a offert un des plus beaux sites possible sur le Vieux ▼

Des vagues de dunes pour arrêter les vagues...

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Continent pour la pratique du golf. ici, c'est la nature qui a dessiné le parcours, avec le vent en invité permanent. Selon sa force et sa direction, il peut complètement transformer les données… »et c'est vrai qu'eole joue un rôle déterminant sur ce 18 trous diabolique où il faut à la fois faire preuve de sagesse, de stratégie et de précision. « C'est un parcours qui a de la personnalité et du caractère. Peu importe son niveau, le joueur devra être humble et bien réfléchir avant chaque coup », résume Frederico Champalimaud, administrateur et directeur de ce club semi-privé.Quelques trous sont déjà emblématiques, à l'ima-ge du n° 9, un petit par 3 où il convient de faire preuve d'une grande précision pour déposer sa balle sur un green ceinturé par les bunkers. Le trou n° 14, magique, s'ouvre sur la mer, offrant un paysage à couper le souffle. et le « finishing hole »

est particulièrement challenging avec un arbre planté au milieu d'un fairway étroit et un green aux mille et une pentes. « C'est sur ce trou que l'An-glais Barry Lane avait perdu l'Open du Portugal en 2005 alors qu'il était largement en tête », rappelle Frederico Champalimaud.Oui, ce parcours d'une infinie beauté naturelle, parfaitement intégré dans l'environnement, manu-curé par une armée de jardiniers, est un pur régal. Les finalistes de l'édition 2013 du Porsche inter-Company Golf Challenge, cher à Denis Heskin, ne regretteront pas le voyage !Voilà qui rendra encore plus passionnantes les manches qualificatives qui sont programmées dans cinq clubs royaux : Hainaut (23 avril), Antwerp (3 mai), Zoute (14 mai), Sart-tilman (22 mai) et Latem (29 mai). La finale belge est prévue le 21 juin au Waterloo. ■

Un Clubhouse très design avec vue sur le 18e trou

L'esprit du links écossais sous le soleil du Portugal

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La neige tombe à gros flocons sur Pontarlier. La capitale du Doubs s'habille de son manteau blanc pour accueillir le cinquante-neuvième rallye Neige et

Glace. et les Belges ont encore migré en masse. C'est un esprit, une tradition. Depuis une décen-nie, d'ailleurs, nos compatriotes monopolisent le palmarès de l'épreuve, au grand dam des équipa-ges français !

dans le Doubs et le Jura

L'hivernale la plus sportive a encore sacré un équipage belge. Une magnifique Porsche 356 Pre A de 1954 signe même un doublé noir-jaune-rouge sur le cinquante-neuvième Rallye Neige et Glace. Carnet de route…

Par Philippe Janssens

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en cette veille de congé de carnaval, c'est donc le costume de Blanche-Neige qui revient à la mode. Qu'à cela ne tienne ! Au bout des 650 km qui séparent Bruxelles de cette région frontalière de la Suisse, notre joie est intense. tous les ingrédients sont bien là : de la neige, de la glace et des belles automobiles. Sur les quatre-vingt-cinq équipages engagés et placés sous les ordres de Patrick Zaniroli, près d'un tiers viennent en droite ligne de notre plat

pays. Des Porsche par grandes pelletées. Des 911, pour la grande majorité. Mais aussi deux 914/6, pilotées par Jean-Pierre Vandewauwer et Daniel reuter, habitués aux victoires et aux podiums…

Un peu de glace avec la neige !C'est pourtant la 356 Pre A qui attire notre attention. Construite en 1954, cette petite merveille, dotée d'un toit ouvrant intégré, n'a été sortie qu'à quinze exemplaires de l'usine de Zuffenhausen. Avec sa robe bleu ciel, sa carrosserie impeccable et l'intérieur totalement restauré, c'est non seulement la plus belle mais aussi la plus ancienne à se présenter au départ du rallye. Soixante ans, c'est d'ailleurs, à quelques mois près, l'âge commun de cette voiture et du rallye auquel elle s'apprête à prendre part… « J'ai mis sept ans à la restaurer à l'identique », explique son propriétaire, Michel Closjans, grand amoureux des rallyes de régularité mais aussi de belles automobiles. « C'est mon petit bijou. ▼

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D'ailleurs, j'avais l'habitude de prendre le départ de cette épreuve avec une BMW 2002, mais là, j'ai craqué. J'espère simplement que je ne vais pas trop l'abîmer… »Le pilote liégeois est un routinier du « Neige et Glace » où il a déjà cueilli quelques podiums et collectionné plusieurs places d'honneur. Pour cette édition 2013, il a, une fois de plus, demandé à son ami robert rorife de s'installer dans le baquet de droite. Car s'il s'agit bien de pilotage et de glisse, ce rallye est également particulièrement pointu en navigation et en régularité. et là, l'ami robert, comme nombre d'équipiers belges, est excellent ! « Le “Neige et Glace” est terriblement difficile à remporter. C'est dû aux conditions souvent extrêmes mais aussi à la météo et au choix des routes. Souvent, Patrick Zaniroli et notre compatriote Alain Lopez optent pour un niveau de difficulté extrêmement élevé. et je peux vous assurer qu'il faut être très doué et particulièrement bien équipé pour viser un podium final au terme des trois jours de course ! »

Tombe la neigetrois jours répartis en autant de boucles, dans le Haut-Doubs et le Jura. Un total de près de 1 000 km déclinés en une petite vingtaine de tr (test de régularité) et tracés au gré de petits chemins forestiers à peine déneigés… Après deux journées difficiles, sur des routes particulièrement glissantes, c'est une véritable tempête de neige qui balaie la région. Pas facile, dans ces conditions, de distinguer la route car les piquets de neige signalant les voies ne sont que trop rares. Alors, certains équipiers quittent l'habitacle pour marcher devant la voiture. C'est « Apocalypse snow » ! Les favoris,

chargés d'ouvrir la route, tombent les uns après les autres. Mais la 356 Pre A n°11,

elle, maintient le cap. Déjà en tête de la

catégorie Historic, elle réussit, finalement, l'exploit de se hisser in extremis sur la deuxième marche du podium final au terme d'un rallye parfait.« J'étais venu pour ne pas abîmer ma voiture, et j'ai réussi », explique un Michel Closjans ravi. « Quant au résultat final, il est tout à fait excellent. Vu mes bons résultats des dernières années, je savais que nous pouvions viser quelque chose. Le “Neige et Glace” est terriblement exigeant et difficile à remporter. Je fais plusieurs rallyes par an mais si je ne devais en choisir qu'un seul, ce serait celui-ci… » ■

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Quand on évoque le Members tour, on parle généralement des rencon-tres, disputées en Belgique et à l'étranger, qui permettent aux pros

belges (enseignants, joueurs, etc.) de se mesurer et, surtout, de disputer des tournois afin de garder un niveau de jeu élevé. Chacun sait, en effet – et c'est valable pour tous les professeurs de sport – qu'à force d'enseigner une discipline, on en arrive souvent à « oublier » son propre jeu, trop concentré sur celui des autres.

On oublie parfois que le circuit créé à l’initiative de Fabrice Masson a également pour noble vocation de servir de tremplin pour les jeunes. « trente pour cent des joueurs du Members tour sont consti-tués, en effet, de jeunes stagiaires (assistants pros ou pros première année avec un statut d'amateurs encore) qui tentent d'obtenir leur diplôme de prof de golf. Pour cela, il y a une sorte de procédure à suivre. Pour réussir l'examen pratique, un jeune doit rentrer trois cartes, sur l'année, d'un niveau inférieur ou égal à 3 à l'occasion de concours

MeMbers tour

Cap vers les jeunes !

Le circuit du Members Tour ne fait pas qu'organiser des tournois pour les pros. Il participe aussi à la formation des jeunes qui désirent faire carrière dans le golf. Une belle philosophie.

Par Philippe Van Holle

Mathias Van Hoyweghem au drive au Royal Waterloo Golf Club

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réservés aux professionnels. Comme nous orga-nisons une belle série de manches sur la saison, le Members tour est fatalement très prisé des jeu-nes », explique l'organisateur.Cet aspect est très important pour les « anciens pros ». il leur permet de faire connaissance avec la génération montante et de participer à leur for-mation. « La notion d'échange est très importante. il y a trois ans, par exemple, plusieurs jeunes pros avaient pu jouer des parties en compagnie de Nicolas Colsaerts, qui leur a naturellement com-muniqué une partie de son expérience de cham-pion de haut niveau. Mais un professeur de golf qui enseigne depuis dix ou quinze ans dans un club pourra apporter un autre éclairage sur son activité et ainsi participer lui aussi à l'éducation, entre guillemets, de jeunes qui se destinent à

enseigner », explique l'organisateur. Au moment où nous bouclions ces lignes, l'organisation du Members tour était très proche de sceller un accord avec un nouveau « title Sponsor » après avoir travaillé, avec un grand bonheur, pendant trois années avec Mercedes-Benz. L'an dernier, Deutsche Bank avait parrainé avec succès une manche du tour au touquet. La ban-que semble vouloir s'investir davantage. il se dit que la formation des jeunes l'intéresse tout parti-culièrement. il se pourrait même que l'institution financière puisse prendre sous son aile un jeune qui envisagerait une carrière de golfeur de haut niveau, par exemple en lui procurant une sorte de bourse qui l'aiderait à faire ses premiers pas dans le monde des pros de la petite balle blanche. Mais nous aurons l'occasion d'en reparler... ■

Alejandro Vandenhaute à Hulencourt

Kevin Helin bien concentré sur sa trajectoire de balle devant ses partenaires de jeu

Cedric Lescut en action à Hulencourt

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C'est bien connu : le golfeur est un épi-curien qui voue au dix-neuvième trou un vénérable culte. Pouvait-on rêver de plus belle philosophie pour la pen-

daison de crémaillère du Golf & terroir trophy, nouveau tournoi qui débarque sur nos greens ?« tout au long de la saison, une dizaine de manches qualificatives se dérouleront dans quelques-uns des plus beaux clubs du pays. elles seront ouver-tes aux membres des clubs visités. en marge de la compétition jouée en single stableford, les partici-pants auront l'occasion de découvrir et de dégus-ter différents produits du terroir », explique Michaël rouyer, organisateur de cet événement promis au plus beau succès. Parrainé par la marque Jaguar, le tournoi permettra d'ajouter la balade gourmande à la balade golfique. « Les biscuits Dandoy, les asperges Goffin, le foie gras Upignac, le safran de Cotchia, Darcis Maître Chocolatier feront, notam-ment, partie des producteurs présents. et il y en aura évidemment bien d'autres en fonction des

La première édition du Golf & Terroir Trophy, parrainé par Jaguar, se déroulera, tout au long de la belle saison, aux quatre coins du pays. Le concept : marier les plaisirs du swing avec ceux de la gastronomie. Rien que du bonheur…

Par Miguel Tasso

Golf & Terroir TrophyBalades gourmandes sur les greens

régions… » L'édition 2013 prendra son envol le 30 mars à Latem et fera ensuite escale à La tournette, à Kapellen, à Anderlecht, au Bercuit, au Zoute, à Falnuée, à Pierpont, au Sart-tilman et au Hainaut. La grande finale nationale, qui réunira les lauréats de toutes les manches qualificatives, aura lieu à Pierpont, le 8 septembre.C'est « inside Golf » (filiale de « Media-Sales »), pla-te-forme communautaire destinée aux golfeurs, qui est à l'initiative de ce tournoi original. « Nous invitons d'ailleurs tous les joueurs à se connecter sur www.insidegolf.be pour s'imprégner de notre philosophie », conclut Michaël rouyer. ■

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Pour BMW, le golf a toujours été une prio-rité. Ce n'est pas un hasard si la célèbre marque automobile allemande fêtera, cette année, le vingt-cinquième anniver-

saire de la BMW Golf Cup, l'une des compétitions amateurs les plus prestigieuses organisées en Belgique. « Le swing fait partie de notre ADN. Nous

parrainons de nombreuses grandes compétitions sur le PGA tour américain et sur l'european tour. Nous sponsorisons plusieurs champions, comme Martin Kaymer, héros de la dernière ryder Cup. et nous allons, bien sûr, à la rencontre de nos clients et de nos prospects via cette BMW Golf Cup qui est organisée, simultanément, dans une quaran-

bMW golf cuP

Un quart de siècle sur les greensLa BMW Golf Cup fête, cette année, son vingt-cinquième anniversaire. Rencontre avec Peter Kronschnabl, le nouveau président et CEO de BMW Group pour la Belgique et le Luxembourg.

Par Miguel Tasso

La BMW Golf Cup en Belgique : une organisation rodée par un quart de siècle de succès

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taine de pays et qui réunit, chaque année, plus de cent mille joueurs », rappelle Peter Kronschnabl, le nouveau président et CeO de BMW Group pour la Belgique et le Luxembourg.De fait, il suffit de jeter un œil sur les parkings des club-houses pour se rendre compte que la « Béhè-me » est très appréciée des adeptes des greens. « Nos ingénieurs se font, d'ailleurs, un devoir de vérifier que les sacs de golf entrent aisément dans les coffres de tous nos modèles de voitures… »Né en Forêt-Noire, Peter Kronschnabl est entré, en 1995, chez BMW comme on entre en religion. Manager visionnaire et fin stratège, il a, au gré de

ses promotions, prôné la bonne parole en Afrique, en inde et même en russie. Ces voyages lui ont permis, ici ou là, de s'adonner aux joies du golf. « J'avais pris quelques leçons voici une quinzaine d'années à Munich. Mais c'est en inde que j'ai réel-lement mordu, sur le magnifique parcours du DLF Country Club, à New Dehli. Là-bas, le golf est à la fois un sport et une façon de faire du business. Un peu comme en russie où je jouais occasionnel-lement sur les greens de l'Algalarov Club, encore plus exclusif… ». De retour sur le Vieux Continent, Peter Kronschnabl s'efforce aujourd'hui de garder un cap gagnant à la tête de la filiale belgo-luxem- ▼

Peter Kronschnabl, le nouveau CEO de BMW Group pour la Belgique et le Luxembourg

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bourgeoise. Un vaste challenge. « Le marché belge est très important pour BMW. C'est le qua-trième en europe et le septième dans le monde. Heureusement, les chiffres sont bons et nous res-tons en pointe. De toute façon, quand on joue au golf, il faut être optimiste. Une période de crise apporte aussi son lot d'opportunités à saisir… »Pour l'heure, Peter Kronschnabl n'a pas encore eu le temps de s'inscrire dans un club de golf pour améliorer son handicap (26). « J'espère, surtout, avoir le temps de participer à quelques manches de la BMW Golf Cup 2013. Les rencontres avec les clients sont essentielles pour aller de l'avant. Le

club-house est, en outre, un merveilleux lieu de networking. et puis, les valeurs du golf et de BMW, basées sur le respect, la tradition ou la précision, sont les mêmes… »L'édition 2013 de la BMW Golf Cup s'annonce exceptionnelle avec, en point de mire, une quin-zaine de tournois qualificatifs et une grande finale événementielle belge qui se déroulera sur le par-cours du royal Golf Club du Zoute, le 5 octobre. Un site enchanteur pour souffler les vingt-cinq bougies sur le gâteau d'anniversaire.

Sur les greens comme sur les routes : ça roule !

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Vingt ans !Voilà vingt ans que l'Audi quattro Cup promène sa philosophie golfique sur les greens de Belgique. Au fil

des éditions, le tournoi est devenu un véritable « classique » dans l'agenda du joueur amateur, ravi de participer à cet événement de prestige.remarquablement organisée par l'équipe du groupe D-Side, l'épreuve est toujours restée fidèle

audi Quattro cuP

Vingt bougies à souffler sur les greens !L'Audi quattro Cup fête, cette année, son vingtième anniversaire en Belgique. Et la finale mondiale du tournoi se disputera à Los Angeles !

Par Miguel Tasso

aux grandes valeurs de la marque. « L'idée est d'aller à la rencontre de clients ou de prospects dans une ambiance conviviale et sportive avec, chaque fois, un accueil personnalisé », résume Philippe Gheeraert, « communication manager » d'Audi import.

Les deux représentants belges - Pierre Kridelka et Serge Bodarwé - sur le parcours d'Arabella

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et ça marche ! Quatorze tournois qualificatifs sont ainsi au menu de l'édition 2013 avec, en toile de fond, une finale nationale au Damme Golf & Country Club le 20 septembre et une finale internationale qui aura lieu dans le cadre magique du trump National Golf Club, à Los Angeles ! Pas besoin d'un dessin : lors des qualifications, les deux mille cinq cents joueurs attendus sur le tee n°1 rêveront déjà de birdies hollywoodiens…Comme de coutume, la formule de jeu sera, tout au long de la saison, le « greensome stableford » où les deux joueurs d'une même équipe alternent les coups après avoir frappé, chacun, leur départ. Là aussi, Audi privilégie donc des valeurs fortes comme le « team spirit », la complicité et la complémentarité. Les compétitions seront réservées tantôt aux membres des clubs visités, tantôt aux invités des distributeurs. L'occasion pour la marque automobile aux anneaux de présenter ses nouveaux modèles, de soigner ses relations publiques et de fidéliser sa clientèle.

Le premier tournoi de l'édition 2013 aura lieu au Zoute, fin avril. L'Audi quattro Cup fera ensuite escale dans des clubs aussi prestigieux que Méan, Spa, Ostende, Waterloo, Kapellen, Houthalen ou La tournette. rien que du bonheur sur les greens et en dehors…La finale mondiale 2012 s'est, elle, disputée, fin novembre, sur le parcours d'Arabella, en Afrique du Sud. L'équipe belge était représentée par Serge Bodarwé et Pierre Kridelka, membres au royal Golf Club du Sart-tilman. Nos deux joueurs défendirent crânement leur chance, terminant à une honorable vingt-cinquième position dans le classement « Net ». Mais l'important n'était pas de gagner mais bien de participer et de profiter d'une merveilleuse région où le golf est élevé au rang d'art de vivre. Dessiné en bord de mer par Peter Matkovich, l'Arabella Golf Club est l'un des plus beaux « championship courses » d'Afrique du Sud. et inutile de préciser que l'accueil « made in Audi » fut à la mesure de l'événement ! ■

Les lauréats de la finale mondiale qui s'est disputée en Afrique du Sud

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Un beau rêved'

Sincèrement, avec le recul, je considère que les années les plus intéressantes de ma vie, je les ai connues après 1980. Si vous me demandez ce que j'ai préféré

dans mon existence de pilote, ce n'est pas du tout d'avoir fait de la F1 ou d'avoir remporté des Grands Prix. Ce qui a le plus compté, c'est la découverte de thierry Sabine et de l'Afrique. Plus globale-ment, c'est de m'être ouvert un horizon à 180°, tellement plus large que celui d'un pilote profes-

sionnel en circuit. » Lorsqu'il évoque ses années « Dakar » et rallye-raid, Jacky ickx a le regard qui s'éclaire et qui vagabonde sur l'horizon. C'est sans doute le point commun qu'on peut retrouver chez tous les passionnés d'Afrique et du désert. Plus de trente ans après le plus grand pilote belge de l'histoire, d'autres Bruxellois, Stéphane Henrard et Jean-Cédric Legein, viennent de rallier Dakar au volant d'une Porsche, rebaptisée pour l'occasion la « Comme Jacky »…

Près de trente ans après Jacky Ickx et Claude Brasseur, Stéphane Henrard et Jean-Cédric Legein ont rallié Dakar au volant d'une Porsche. Témoignages et perspectives…

Par Philippe Janssens

«

Afrique

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Une Porsche 911 sur la plage de Dakar : souvenir, souvenir ! Au volant, Stéphane Henrard a pris un plaisir immense...

C'était en 1984, Jacky Ickx lançait Porsche avec sa 911 revisitée et rebaptisée 959, dans la grande aventure du Dakar...

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La passion « porschiste »et si les plus pointilleux souligneront effectivement qu'outre les apparences et le terrain, il n'y a pas grand-chose de commun entre la Porsche 959 4x4 d'usine pilotée par Jacky ickx sur les éditions 1985 et 1986 du Paris-Dakar et la 911 de 1982 achetée par Stéphane Henrard en décembre dernier, dix jours avant le départ de la cinquième édition de

l'Africa eco race, c'est dans l'esprit d'aventure et du défi mais aussi dans la passion « porschiste » que ces deux histoires partagent la même piste.« Peu de gens savent qu'il s'agissait, au départ, d'une 911 », poursuit Jacky ickx. « Nous sommes partis d'une voiture du Safari rally et le hasard veut que nous étions, à l'époque, en pleine réflexion sur la traction intégrale. C'était le ‘ bébé ’ de roland Kussmaul. De là est née la 911 Carrera SC 4x4 qui est devenue, par la suite, la 959. il y

avait, donc, à la fois l'envie, la voiture et le ‘ Dakar ’ qui devenait un gros événement. il ne manquait qu'un modèle quatre roues motrices, qui était en préparation. J'ai engagé les voitures sous mon propre nom. Personne n'était prêt à parier un franc sur la réussite de ce projet… et ça a marché ! A l'époque, n'oublions pas que nous n'étions que vingt personnes en tout pour trois voitures en course. On ne changeait rien sur les voitures, même lors de la journée de repos ! » ▼

Un intérieur racing, sobre et efficace : finalement, il n'y a que l'indispensable GPS qui vient s'ajouter au tableau de bord

Stéphane Henrard et Jean-Cédric Legein avec toute leur équipe sur le podium final de l'Africa Eco Race : une immense satisfaction pour le team Legend-Drive

En 1986, René Metge, aujourd'hui organisateur de l 'Africa Eco Race, avait remporté le Dakar sur Porsche 959

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Rendez-vous en 2014 !A voir le sourire qui se dessinait sur le visage de Stéphane Henrard, le 9 janvier dernier, sur le podium d'arrivée de l'Africa eco race, dressé sur les bords du mythique lac rose, on devine aisément que l'histoire de Porsche en Afrique ne s'arrêtera pas là…« J'avoue que je me suis lancé un peu par hasard dans cette aventure », souligne-t-il. « L'ambitieux projet des buggys DunBee ayant été reporté à 2013, je n'ai pas voulu manquer l'aventure extraordinaire de l'Africa eco race. De plus, avec l'instauration d'une catégorie Classic, c'était l'occasion d'assouvir un vieux rêve, entre potes… »il l'avoue aisément, le pari était audacieux. Une Porsche d'origine de 1982, dix jours de travail et… près de 6 000 km à accomplir sur les pistes hostiles d'Afrique. Mais à l'arrivée, à Dakar, le Bruxellois tout comme, d'ailleurs, le Britannique Francis tuthill, véritable expert en matière de préparation de Porsche, étaient complètement conquis !« Ce fut l'une des belles expériences de ma jeune carrière », poursuit le Bruxellois. « Les sensations ressenties sont très émotionnelles. C'est de l'ordre de la relation entre un motard et sa machine. C'est très intense. Même à basse vitesse, sur les pistes

▼ africaines, une Porsche offre un plaisir de pilotage extrême. De plus, à moindres frais, quelques réglages de suspensions permettent d'aborder des dunes en toute confiance, même en deux roues motrices ! »il en est persuadé : avec un roadbook encore plus spécifique, surtout dans les portions plus cassantes du Maroc, la catégorie Classic de l'Africa eco race s'est trouvé un bel avenir. « rien qu'en Belgique, il existe des dizaines de propriétaires de Porsche qui rêveraient de tenter l'aventure. C'est pourquoi, l'année prochaine, avec notre département de location de voitures anciennes, Legend-Drive, surtout destiné à offrir l'accès à des voitures d'exception aux petites et moyennes entreprises lors d'incentives, nous allons monter une structure pour préparer et assister quelques voitures sur cette course… »Le risque est donc grand de voir, dès l'année prochaine, les pistes africaines résonner à nouveau du doux ronronnement d u f a m e u x 6 cylindres à plat de la marque de Leipzig… ■

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Le fameux team britannique Tuthill, a également fait l'expérience positive d'une Porsche engagée en catégorie Classic sur l'Africa Eco Race 2013...

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Mondialement connu et reconnu pour ses animaux sauvages,

le Kenya est aussi une destination très appréciée des golfeurs. Et pourquoi ne pas combiner, durant un

même séjour, les joies du safari et du swing ?

Par Miguel Tasso

Swings et safaris au Kenya

Aux dernières nouvelles, on ne vit qu'une fois ! Alors, mieux vaut en profiter dès que possible… réputé pour ses safaris et ses plages, le Kenya est aussi un

paradis pour les golfeurs. Le pays compte une qua-rantaine de parcours, dont une dizaine de « cham-pionship courses ». Selon son humeur, le visiteur peut donc swinguer le long de l'océan indien, près du lac Nakuru ou dans la région de Nairobi, la capi-tale. Dans ce contexte, le must est évidemment de mélanger, selon ses souhaits, le golf, le safari et le farniente à la plage. Les éléphants, les lions et les léopards le matin, les birdies, les eagles et les albatros l'après-midi ! Avec un zeste de chance, le joueur peut même combiner les deux car il n'est pas rare de voir des animaux — en particulier des singes — se balader sur les fairways, probablement

curieux de vérifier la qualité du swing de leurs hôtes ! en vérité, le Kenya recèle tous les atouts pour combler les golfeurs de tous les niveaux. Le soleil, omniprésent durant une bonne partie de l'année, permet de jouer dans des conditions cli-matiques très agréables, les infrastructures hôte-lières sont de bonne qualité et le décalage horaire est minime. Cerise sur le gâteau : il existe de nom-breux vols directs au départ de Bruxelles !

Vue aérienne du Windsor

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Escale au « Windsor Golf Hotel & Country Club »Comment s'étonner que les tours-opérateurs spé-cialisés accordent de plus en plus d'importance à la destination. C'est, notamment, le cas d'Ac-tive Golf travel (www.activegolf.be) qui propose désormais, dans son vaste catalogue, un séjour personnalisé pour les golfeurs souhaitant élargir leurs horizons et goûter aux joies du safari. Libre à chacun, bien sûr, de choisir son itinéraire selon ses priorités, son humeur et la durée de son séjour.L'idéal, pour apprécier réellement ce merveilleux pays, est d'y élire résidence durant une douzaine de jours. Brussels Airlines propose un vol direct, au départ de Zaventem, pour Nairobi. C'est évidem-ment très pratique et confortable.D'autant que la capitale compte, dans sa banlieue, un resort d'exception où le swing est élevé au rang d'art de vivre. Le « Windsor Golf Hotel & Country ▼

Des parcours de golf de grande qualité

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Club » est un hôtel de luxe 5 étoiles de style victorien, doté de 130 chambres très confortables. Parfait pour prendre ses marques et pour poser à la fois son sac et ses soucis ! L'endroit a réelle-ment tout pour plaire avec un esprit très « british », des restaurants de qualité, un spa pour se relaxer et, bien sûr, un parcours de golf réputé. Vérita-ble « championship course » (6 500 m), le Wind-sor propose un défi technique et tactique avec de nombreux obstacles d'eau, une septantaine de bunkers et des greens redoutables. Le challenge est d'autant plus intéressant que le parcours est situé à plus de mille mètres d'altitude et que les balles fusent donc bien plus loin qu'au niveau de la mer !

Le Muthaiga Golf Club, sis également dans les envi-rons de Nairobi, mérite tout autant le détour. Vieux d'une centaine d'années, il a fait l'objet récemment d'une complète rénovation — signée de l'architecte sud-africain renommé Peter Matkovich — et marie désormais la tradition « à l'anglaise » avec les

Un décor de rêve pour les golfeurs au Windsor Golf Hotel & Country Club

Escale au Mara Explorer Chambre au Windsor

Face à la mer, à Monbasa

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paramètres d'un parcours moderne. Ce n'est pas un hasard si le club a déjà accueilli plusieurs fois l'Open du Kenya. Balisé par les obstacles d'eau, c'est, de l'avis unanime, l'un des meilleurs par-cours de l'est de l'Afrique.

A la rencontre des « Big Five »...Après cette mise en condition sur les greens, place au dépaysement ! D'abord, direction Naivasha et le « Great rift Valley Lodge & Golf resort », là-haut vers les montagnes, à moins de deux heures de route. L'endroit est d'une beauté incomparable et offre des vues imprenables. il se situe à 2.300 m d'altitude, au-dessus du lac Naivasha et à une heure du lac Nakuru et de ses flamants roses. ici,

à hauteur de l'equateur, le soleil se lève tous les jours à 6 h et se couche à 18 h. Pas besoin de radio pour régler sa montre…Le resort (chambres et cottages) plaira, bien sûr, aux golfeurs grâce au parcours 18 trous très agréable à jouer dans un décor majestueux, avec le volcan Longonot, la chaîne des Aberdares et la vallée du rift en toile de fond. Mais il ravira aussi les amoureux de la nature. Ce ne sont, en effet, pas les excursions qui manquent dans les environs avec la possibilité d'aller à la rencontre des girafes, des hippopotames et des crocodiles…Une simple mise en bouche avant les choses sérieuses et le véritable safari ! Direction la réser-ve nationale de Maasai Mara. Un vrai must. ▼

Sous la tente, dans la réserve de Maasai Mara

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Un exemple de golf-safari au Kenya

du 1er au 4e jourséjour au « Windsor golf Hotel & country club » à nairobi • 18 trous Windsor GC (sur place) • 18 trous au Muthaiga GC

du 4e au 7e jourséjour « great rift valley lodge & golf resort », à naivasha• 18 trous sur place• Excursions au lac Navaisha et/ou Nakuru

du 7e au 9e jourséjour au Mara explorer• safaris matin et après-midi (à la rencontre des « Big Five »)

Du 9e au 13e jour Séjour au « Swahili Beach Hotel 5*», à Mombasa(bord de l'océan indien)• 18 trous au Leisure Golf Club• 18 trous au Mombasa Golf Club

renseignements et réservations :

Active Golf & thalasso traveltél. : 02 511 85 70, [email protected]

parfaitement avec l'environnement exotique. et les restaurants, construits devant les cascades de la piscine, assouviront l'appétit des meilleures fourchettes !et le swing dans tout ça ? Le Leisure Golf Club de Diani aura tôt fait de réveiller ceux qui auraient pris trop de soleil en bord de mer. Dessiné par thomas Fjastad, il s'agit d'un parcours d'une rare beauté naturelle avec quelques trous particulièrement spectaculaires. On pense, par exemple, au n°15, un par 3 de 152 m dont le green est ceinturé par l'eau. inutile de préciser que le choix du bon club est indispensable pour ne pas noyer sa balle !Le Mombasa Golf Club, qui vient de fêter son cen-tième anniversaire, plaira également aux connais-seurs. A défaut d'être très long, il offre des vues imprenables sur la mer…Oui, le Kenya est décidément une destination de rêve, au propre comme au figuré. Les parcours de golf sont d'un bon niveau et la passion du swing est un merveilleux prétexte pour découvrir ce pays multiple et passionnant.

Le Mara explorer propose – pour le repos des guerriers ! – des tentes spacieuses plantées sur des plates-formes en bois surélevées, donnant sur la rivière talek. C'est évidemment magique ! La décoration est sobre et élégante à la fois. On y retrouve une baignoire victorienne sur pieds, une coiffeuse d'époque, une moustiquaire…Mais c'est évidemment pour partir à la rencontre des animaux — et des « Big Five » — que le visiteur a effectué le voyage dans cette magnifique région. il ne sera pas déçu !Du lever au coucher du soleil, il partira à la ren-contre des éléphants, des buffles, des rhinocéros, des léopards et, bien sûr, du fameux lion Maasai. Sans parler, bien entendu, d'une avifaune riche et colorée et des nombreux herbivores qui ont élu résidence dans ce coin de carte postale, véritable régal pour les yeux et les sens. Pas besoin d'un dessin : l'appareil photo est vivement recommandé pour immortaliser ces moments de découverte inoubliables au cœur d'une nature préservée.

Repos à MombasaPour terminer ce séjour, comment résister à quel-ques jours de repos sous les tropiques ? Plus au sud du pays, face à l'océan indien, Mombasa est une escale incontournable. elle propose à la fois les joies du farniente en bord de mer dans un cadre féerique et la chasse aux birdies qui fait aussi par-tie des plus beaux safaris…Le « Swahili Beach Hotel » est un camp de base très agréable, face aux eaux turquoise de l'océan. Les chambres, modernes et confortables, se marient

Des vues à couper le souffle au Great Rift Valley

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Si Cuba, sur terre, est un livre d'histoire, ses eaux regorgent de trésors méconnus. Dans l'archipel de Los Jardines de la Reina, protégé par l'Unesco, le gouvernement local a récemment ouvert la destination aux amateurs de sensations fortes. Au milieu de la mer des Caraïbes, nous avons plongé avec les requins. Et pêché le tarpon.

Par Béatrice Demol

sous l'eau, avec les requins !A Cuba,

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Vous pouvez conserver la vieille Buick louée à La Havane pour vous rendre à el Jucaro, dans le sud de la province de Camaguey, mais le magnifique auto-

bus climatisé aux fauteuils extra-larges affrété pour dormir ou admirer le paysage est idéal. Cinq heures de trajet pour rejoindre le ponton préféré des pêcheurs et des plongeurs. Puis, trois heures de bateau-taxi pour mériter les sept jours qui vont se dérouler au cœur d'une mangrove de rêve, sur l'une des plus belles formations coralliennes au monde (300 km de long sur 80 km de large), vierge de toute industrie et de structure touristique.en effet, le « tortuga », notre bateau flottant, se trouve à 120 km des côtes et est réservé à un seul opérateur. Dans les parages, il n'y a qu'une station biologique dont le travail consiste à gérer le site, à préserver le plus riche écosystème des Caraïbes et à noter les comportements des milliers d'espèces rares ou protégées. il y a aussi quatre yachts qui appartiennent à la même société et ne sont jamais plus de deux à croiser dans les eaux limpides de Los Jardines de la reina.

Le luxe aussi pour les sportifsNous embarquons sur le « speedboat » avec une douzaine de voyageurs, emmenés par un célèbre photographe espagnol spécialiste de l'image sous-marine et qui prête

Première plongée, premiers requins !

© Photo : Fausto De Nevi Herrera

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ses talents à la société Avalon, gardienne de l'archipel. A côté de nous, un superbe yacht 5 étoiles baptisé « Avalon Fleet One » emporte dans les mêmes eaux un groupe de pêcheurs qui n'en reviennent pas. « D'habitude, les bateaux affrétés pour les plongeurs et les pêcheurs sont assez sommaires, le sport est privilégié et le confort, un peu négligé. ici, on a aussi droit au luxe, comme les autres ! » se réjouissent les passagers qui assureront plus tard qu'ils ont mouillé aux quatre coins du monde et n'ont jamais trouvé un endroit aussi préservé. « ici, on est seul, le corail et les poissons sont intacts, l'industrie de la pêche est inexistante et la reproduction, assurée. » Les autres navires de la flotte recueillent également les suffrages de leurs passagers, plongeurs et pêcheurs du monde entier, beaucoup d'hommes mais aussi des femmes qui, si elles ne plongent pas, partagent leurs journées entre les plages des petites îles vierges, les balades en bateau dans la mangrove et le recensement de ce que rapportent chaque jour les heureux lanceurs de ligne encadrés par des guides disponibles dès 7 h du matin et souvent tard le soir. Ces précieux accompagnateurs sont d'une disponibilité incroyable, « à la discrétion » du client, sans limitation d'essence pour les petits skiffs réservés à deux personnes maximum, multipliant les allers-retours entre les repas à bord et les pauses à l'ombre, cherchant les meilleurs sites en fonction du calendrier et de la pêche désirée. il y a ceux qui préfèrent le « spinning », lancer aveugle avec canne et roulette. Les puristes ne jurent que par le « flying fishing », plus élégant : un observateur sur une passerelle surélevée et le pêcheur qui lance sa ligne dans un grand mouvement circulaire. Les néophytes optent généralement pour le « trolly fishing » et laissent courir la ligne tandis que le bateau tire. Dans tous les cas, il s'agit d'une pêche sportive étudiée pour ne pas faire mal aux poissons. Celui-ci reste moins de deux minutes à l'air, au ras de l'eau quand il s'agit d'une espèce moins résistante, le temps de faire la photo et de peser et de mesurer la bête lorsqu'il s'agit de compétiteurs. Bonefish, permit, tarpon et snook de taille et de poids impressionnants concourent fréquemment pour l'international Game Fish. Complètement novices, nous avons tâté de la canne et ramené un énorme

grouper tandis qu'il avalait un barracuda ! Le guide criait : « two o'clock, twenty meters. Cast ! Cast ! Strip it ! » il a fallu s'y mettre à trois pour remonter la bête !

Paradis pour plongeurs et pêcheursimpressionnant ! Mais c'est avec notre groupe de plongeurs que les émotions furent les plus fortes. Sur la « tortuga », le rythme est soutenu. A 7 h, café et jus de fruit au lit. Puis, petit déjeuner en

Le maître Carlo Suarez (au centre) prodigue des cours de photo sous-marine

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L'Avalon Fleet One pour sillonner Los Jardines de la Reina

L'aquarium géant !

organisant l'ordre du jour selon les marées, le vent et les enseignements de la veille avant de préparer le matériel sur le pont avant. Si le pêcheur se contente d'un chapeau et de beaucoup de crème solaire, la tenue du plongeur ne laisse rien au hasard. tout est mesuré et vérifié avant et après chaque sortie. Le scratch, la collerette ou les manchons pour assurer l'étanchéité et la protection. Les appareils,

La Tortuga, dans la mangrove de Los Jardines de la Reina

Le crocodile, plus terrifant que les requins !

© P

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purges, gants, montres, sangles ou manomètres ont tous une utilité et la moindre négligence peut être fatale. Le matériel photo aussi impressionne. Caisson flexible, grand angle à baïonnette, projecteur, flash, zoom. Le soir, quand on se regroupe autour des ordinateurs pour découvrir le résultat, c'est un enchantement.Le premier jour, nous avons accompagné les deux premières plongées. requins soie et caribéens. Un des moniteurs remonte une pièce de 3 m dans ses bras, le spécialiste connaît les deux points névralgiques à pincer pour plonger le monstre dans un état de conscience modifié pendant quelques minutes, le temps de nous donner un cours de biologie. Chaque jour, pendant la sieste, Fausto nous apprend les rudiments. Cours théoriques accélérés pour pouvoir accompagner les autres dans les profondeurs de la mer des Caraïbes. respiration, compensation, régulation, décompression. Le lendemain, nous descendons à 3 m pour les exercices pratiques. L'appréhension disparaît dès l'immersion. Le jour suivant, nous plongeons à 15 m. Près d'une heure au milieu des crustacés, des murènes, des anémones, des oursins, du corail rouge et bleu, des raies géantes qui se laissent nettoyer les écailles par les petits poissons et des… requins. Dix, vingt, plus sans doute. Nous sommes d'abord tétanisés, puis curieux. Comme eux. C'est le monde à l'envers. ils nous repèrent bien avant qu'on ne les voit. L'expérience est extraordinaire. Les premiers jours, nous ne « sortons » ▼

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L'expérienceLa société Avalon organise le séjour dans Los Jardines de la reina. Quatre yachts de luxe climatisés sont à partager ou à louer pour une aventure personnalisée. Air France assure un vol quotidien Paris-La Havane. Les pros, plongeurs ou pêcheurs, emmèneront sans doute leurs palmes fuselées ou leurs moulinets mais il est possible de tout louer sur place. Par contre, les photographes amateurs n'oublieront pas leur matériel, ils pourront s'en mettre plein l'objectif ! Pour rappel, aucun vaccin ou traitement particulier n'est nécessaire. Six heures de décalage, été comme hiver, et idéalement à coupler avec un séjour sur terre.

du temps, nous visitons les atolls, accompagnons les pêcheurs, profitons des plages, jouons avec les iguanes et les ratons-laveurs, en respectant scrupuleusement les consignes pour ne pas rencontrer les trois crocodiles qui, le soir, viennent rôder autour de la « tortuga ». Carlos Suares, le photographe qui mène l'expédition, nous demande de tenir la canne sur laquelle pend un morceau de poulet afin d'attirer le plus gros pour le photographier… sous l'eau ! A choisir, les requins sont plus sympas, même lorsqu'ils foncent sur nous à 20 m de profondeur en nous regardant droit dans les yeux avant de bifurquer net à 50 cm de notre masque.Le soir, pendant l'apéro mojito et après le repas composé de la pêche du jour, les récits des plongeurs, des pêcheurs et de l'équipage ne lassent jamais. Les héros côtoyés la journée, qu'on a vus caresser le ventre des requins-marteaux à 30 m sous l'eau, au milieu des tortues, des barracudas et des goliath tiger fish, sont comme des enfants devant les images qu'ils comparent. Carlos a beaucoup voyagé avec ses appareils, il travaille pour les plus grands magazines spécialisés et ses yeux brillent comme au premier jour. « Ceci est probablement le plus beau site de plongée au monde. »

Pêche miracu-leuse même pour les neophytes

qu'une fois – contre trois plongées pour les habitués – mais nous suivons scrupuleusement la formation assurée par le moniteur. Normalement, les plongeurs doivent avoir leur brevet – c'est

l'évidence s'ils veulent profiter de leur semaine et s'améliorer s'ils sont

aussi adeptes de la photographie. Le reste

© Photos : Movipress

© Photos : Noel Lopez

© Photos : Noel Lopez

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Autrefois, c'était un petit restaurant spécialisé dans la bouillabaisse. Aujourd'hui, c'est un magnifique hôtel de luxe. Au Cap d'Antibes, les modes changent mais la magie de la vue sur la mer reste.

Par Miguel Tasso

Cap d'Antibes :le cie, le soleil et la mer

Presqu'île aux parfums azuréens, le Cap d'Antibes fait rêver. L'endroit est tradi-tionnellement très couru lors du Festival de Cannes où les stars aiment y élire

résidence, si proches et si loin du brouhaha de la Croisette. Situé sur la commune d'Antibes, tout près de Juan-les-Pins, c'est un havre de paix où il fait bon poser, en même temps, ses valises et ses soucis. il y a le ciel, le soleil et la mer…

Le « Cap d'Antibes Beach Hôtel » est aujourd'hui l'une des escales les plus appréciées. Situé sur des terres d'un hectare, près d'une crique, cet établissement réunit tous les ingrédients suscep-tibles de combler les épicuriens en quête de luxe, de raffinement, de paresse et de gourmandise. et plus si affinités… Le décor est celui d'une carte postale avec une plage de sable fin posée entre le port Gallice et

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le port des Croutons et un panorama grandiose sur les îles de Lérins et le massif de l'estérel. et le reste est à l'avenant. L'hôtel, propriété de la famille Ferrante et labellisé « relais & Châteaux », propo-se vingt-sept chambres et suites à l'architecture contemporaine et aux lignes épurées. Deux res-taurants (dont le fameux étoilé « Les Pêcheurs »)

comblent les papilles, les pieds dans l'eau, ou presque. et l'été, c'est quasiment sur la plage que les esthéticiennes du Centre Welness prodiguent leurs massages…

Une petite maison de pêcheursFlash-back. Zoom arrière. Au début du XXe siècle, seul un petit sentier permet de découvrir le Cap d'Antibes. Deux cabanes bâties en pierre dominent alors la baie des Croutons sur la petite presqu'île. Ces édifices rudimentaires permettent aux pêcheurs d'entreposer leurs filets. Les « anciens » racontent que le baron, propriétaire de la presqu'île, autorisait cette présence en contrepartie de la préparation, une fois l'an, d'une… bouillabaisse !C'est en 1954 que Camille rayon, héros de la résistance connu sous le pseudonyme d'« Archi-duc », prend possession des deux cabanes et du terrain. il obtient l'autorisation d'endiguer et gagne peu à peu sur la mer. Le petit port des Crou-tons est né. rapidement, le nouveau propriétaire construit un restaurant qu'il baptise « La Maison des Pêcheurs ».L'adresse devient incontournable pour son authen-ticité et sa fameuse bouillabaisse préparée par ricardo. et elle attire, comme un aimant l'aiguille, la belle clientèle de toute la Côte d'Azur. C'est « the place to be ». Les élections des Miss Festival de Cannes s'y déroulent. Brigitte Bardot et son mari Pierre Charrier y font une arrivée remarquée en 2 CV. toutes les stars et les personnalités de l'épo-que, de Sophia Loren à Gary Grant, y ont leur table réservée. eddy Barclay y inaugure même chaque année ses célèbres fêtes aux thèmes colorés.en 1960, la famille rayon aménage l'espace sous le restaurant. elle construit un établissement de nuit et une salle de spectacles avec un magasin de mode, une piscine extérieure et un bowling. C'est la grande époque de Juan-les-Pins. « La Maison des Pêcheurs » devient le rendez-vous de la nuit et ▼

Un intérieur très design

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des festivaliers. Les jazzmen adoptent l'endroit et le font résonner au rythme de « Jam Sessions » endiablées. Musique, smokings élégants, robes de soirée glamour et voitures américaines animent alors les folles soirées du Cap d'Antibes….

Renaissance étoiléeGrandeur et décadence. Victime de son succès, « La Maison des Pêcheurs » collectionne, dans les années 80, les propriétaires, perdant peu à peu de sa magie et de sa notoriété. elle entre même carrément en sommeil.il faut attendre 2003 pour que l'endroit renaisse, tel le Phénix, de ses cendres grâce à la famille Ferran-te qui investit plusieurs millions d'euros dans le réaménagement de l'espace. Un travail de titan, presque une mission. Ainsi naît, en 2009, le « Cap

d'Antibes Beach Hôtel », nouveau fleuron de l'hôtel-lerie de luxe, mis au goût du jour par la décoratrice Sybille de Margerie et dirigé par Franck Farneti.en saison estivale, avec le soleil pour témoin, l'en-droit dégage un petit parfum de paradis. Au gré de son humeur, le visiteur peut, au choix, déguster quelques langoustes sur la plage de sable fin, faire la sieste dans des divans profonds sous voile blanc, goûter aux joies des plaisirs aquatiques. et savourer la carte des soins et des massages à ciel ouvert.et ce ne sont évidemment pas les excursions qui manquent dans les environs, sur terre ou dans les mers. Le tout à mi-chemin entre Cannes et Nice. et à quelques kilomètres à peine de quelques-uns des plus beaux parcours de golf de la Côte d'Azur, comme Cannes Mougins, royal Mougins, Saint-Donnat ou La Grande Bastide.

Vu de l'extérieur, difficile d'imaginer le petit coin de paradis qui se cache derrière les murs de l'entrée principale

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LMH_HQ • Visual: Cape Cod Institutional (SS13) • Magazine: MEMBERS ONLY FR (BE) • Language: French • Issue: 29.3.2013 • Doc size: 210 x 297 mm • Calitho #: 03-13-83945 • AOS #: HER_00712 • EB 8.3.2013

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L e g o û t d u s p o r t

Montre Cape Cod en acier

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En devenant le nouveau chronométreur officiel et partenaire horloger de la Formule 1, Rolex affirme un peu plus encore sa passion historique pour les grands événements automobiles, références de technologie, de performance et de recherche d'excellence…

Par Philippe Janssens

L'excellence, au sommet del'automobile

Paul -Newman et J a ck i e S t e w a r t -Rolex-at-Riverside-Raceway

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Rolex deviendra dès la saison prochaine — et pour plusieurs années — la mon-tre et le chronométreur officiels des Grands Prix de F1. Un nouveau sponsor

de luxe pour la discipline reine du sport auto.Les plus grands noms de l'horlogerie aiment s'as-socier à l'automobile pour exprimer ensemble leur conception de la course au temps. La présence de rolex dans l'univers du sport automobile remonte aux années 30. en 1935, le pilote anglais sir Mal-com Campbell passe la barre des 484 km/h. La rolex « Oyster » accompagne cet exploit.en 1959, l'horloger suisse s'associe au circuit amé-ricain Daytona international Speedway, sur lequel se dispute la course d'endurance des 24 Heures. L'épreuve inspire la fameuse « Cosmograph Day-tona » qui permet de calculer la vitesse moyenne. Depuis la fin des sixties, rolex compte également en la personne de sir Jackie Stewart, figure emblé-

matique de la course automobile et l'un des pilotes de Formule 1 les plus titrés des quarante dernières années, un de ses ambassadeurs légendaires. La marque suisse est enfin, depuis 2001, le parte-naire officiel des 24 Heures du Mans. Outre-Atlan-tique, le célèbre horloger parraine le championnat d'endurance Grand-Am ainsi que des manifestions prestigieuses, à l'image du concours d'élégance de Pebble Beach.

Un mariage évidentSon arrivée en Formule 1, le sommet incontesté de la compétition automobile, est donc ressenti com-me un aboutissement logique… « Ce partenariat constitue un développement très stimulant pour rolex dans la mesure où l'adéquation entre la F1 et notre marque est des plus naturelles. Comme tout partenariat exceptionnel, il se passe dès lors d'ex-plications », affirme Gian riccardo Marini, direc-teur général de rolex SA. « Dans leurs disciplines respectives, rolex et la F1 incarnent l'ingénierie superlative et la volonté de repousser les limites de la technologie, deux aspirations qui ont un fort pouvoir d'évocation auprès des plus jeunes géné-rations. Nos montres mécaniques à remontage automatique – comme le chronographe “Oyster Perpetual Cosmograph Daytona”, dédié aux pilotes de course – sont de véritables concentrés d'innova-tion technologique et de savoir-faire humain grâce à la passion du détail de nos ingénieurs et de nos horlogers. Nos montres font directement écho à la quête du plus haut niveau de performance et de fiabilité qui caractérise la Formule 1. » ▼

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On devine aisément que pour Bernie ecclesto-ne, CeO du groupe Formula One, ce nouveau par-tenariat est à la hauteur de ses espérances. « rolex est sans conteste un partenaire de choix pour une compétition sportive de niveau mondial comme la Formule 1. Le prestige de la marque, l'excellence de ses montres ainsi que l'engagement passionné et de longue date de rolex dans les sports automo-biles lui confèrent une forte légitimité. »

A l'heure des marchés émergentstennis, golf, ski, voile… et maintenant la F1. Pion-nier du sponsoring sportif, l'horloger de luxe pour-suit donc son expansion dans le sport. Un mécénat auquel la maison suisse consacre chaque année entre 100 et 150 millions d'euros, selon une étude de « Worldtempus/Sponsorize », pour un chiffre

d'affaires d'environ 3,65 milliards d'euros. Avec la F1, rolex cherche surtout à miser sur la redistribu-tion géographique des Grands Prix vers les pays émergents. Cette année, huit des vingt courses se tiendront dans des marchés stratégiques pour l'industrie du luxe (Bahreïn, Chine, turquie, Singa-pour, Abu Dhabi…), contre seulement trois en Asie et au Moyen-Orient au début des années 2000. La couverture médiatique des courses n'est pas non plus étrangère à cet intérêt de la grande maison helvète : retransmis dans cent quatre-vingt-sept pays, le championnat 2012 a été suivi par un mil-liard de téléspectateurs. Quant à la F1, elle voit certainement ce nouveau partenariat comme une

aubaine, à l'heure où les organisateurs, les écu-ries et la FiA discutent d'une nouvelle répartition pour 2013 des gains générés par la discipline. Cha-que année, les recettes de sponsoring rapportent environ 225 millions d'euros à Formula One, sur un budget d'1,5 milliard. Pour les marques, le tic-ket d'entrée est d'ailleurs élevé : de 2 à 5 millions d'euros pour être partenaire d'un GP, en fonction du prestige de la course. L'investissement le plus cher reste celui demandé aux sponsors titres des écuries (red Bull, McLaren, Ferrari, Mercedes, Lotus, etc.) qui dépensent, en moyenne, 50 mil-lions d'euros par an pour voir leur logo apposé sur les voitures.

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Audi quattro Cup

Audi quattro Cup 2013

www.audiquattrocup.be

2 qualifications Invités

Vendredi 3 mai Limburg Golf & Country Club

Vendredi 21 juin Golf Château de la Tournette

4 qualifications Membres

Samedi 13 avril Royal Zoute Golf Club

Samedi 7 septembre Royal Waterloo Golf Club

Dimanche 8 septembre Royal Waterloo Golf Club

Samedi 14 septembre Royal Antwerp Golf Club

8 qualifications Exclusives

Vendredi 26 avril Royal Zoute Golf Club Jennes

Vendredi 24 mai Royal Golf Club du Hainaut RAS CHARLEROI

S.A.N. - MAZUIN

Jeudi 30 mai Five Nations ALLART MOTOR

CENTR’AUTO CHARLEROI

Vendredi 31 mai Five Nations Llorens & Llorens & Fils

Vendredi 14 juin Royal Golf Club des Fagnes XCLUSIVE CARS by CENTRACAR

ET LA CLOCHE

Vendredi 28 juin Royal Ostend Golf Club DON bOSCO GARAGE

AUTObEDRIJF bUSLOT

Vendredi 6 septembre Royal Waterloo Golf Club bruynseels

Vendredi 13 septembre Royal Antwerp Golf Club ACM

Garage Rietje

Finale nationale

Vendredi 20 septembre Damme Golf & Country Club belgique

Finale internationale

7 – 11 octobre Trump National Golf Club (Los Angeles, United States)Règlement et conditions :

• Formule de jeu : 18 trous, Greensome Stableford, 1 seule catégorie mixte (équipe de 2 personnes, chaque joueur ne pouvant avoir un handicap de plus de 36) • La somme des 2 handicaps ne peut excéder 56 • La différence d’handicap entre les 2 joueurs ne peut excéder 20 • Age minimum : 18 ans • Classements brut et net • Lors de chaque qualification, les deux premières équipes en net et la première équipe en brut seront qualifiées pour la finale nationale • Finale nationale : 1re équipe net qualifiée pour la finale internationale de l’Audi quattro Cup au Trump National Golf Club (Los Angeles - Etats-Unis) • Approbation fédérale : Règle 4-2g RbGF/51/2013.

0337_PM_golf_cup_2013_homme_297x210_FR.indd 1 8/03/13 15:29

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Site classé sur les Champs-Elysées, la célèbre brasserie chic a conservé toute sa magie

d'autrefois. Propriétaire des lieux, le Groupe Barrière complète désormais

l'offre avec un hôtel de luxe.

Par Miguel Tasso

« Le Fouquet's » :

un monument classé

C'est une institution de la vie parisienne, au même titre que la tour eiffel, le « Lido » ou Le Louvre. C'est un lieu magique sur lequel le temps n'a aucune emprise. Sur les Champs-

elysées, c'est carrément un monument. Classé !Oui, « Le Fouquet's » est bien davantage qu'une brasse-rie-restaurant. C'est un lieu à part qui, depuis plus d'un siècle, voit défiler le tout-Paris du cinéma, des affaires ou de la politique. L'endroit est connu et reconnu de tous, du touriste japonais en goguette au titi parisien blasé. Même Nicolas Sarkozy en avait fait son QG pour fêter sa victoire lors des présidentielles de 2007 !

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Chevaux et avionsLa longue histoire du « Fouquet's » commence au début du XXe siècle lorsque Louis Fouquet, un limo-nadier, rachète « Le Critérion », discret estaminet fréquenté essentiellement par des cochers. il flaire là une bonne affaire car il a l'avantage de se situer sur la célébrissime avenue des Champs-elysées, véritable « cœur battant » de la capitale totalement désertée par les cafés et les restaurants. A l'épo-que, le tout-Paris se rue « Chez Maxim's », l'éta-blissement à la mode de Maxime Gaillard. Louis Fouquet décide de la même façon « d'angliciser » son nom. « Le Fouquet's » est né.A sa disparition, Léopold Maurier, propriétaire de deux grands restaurants parisiens — « Le Café de Paris » et « Le Pavillon d'Armenonville » — prend la relève. il décide de faire du « Fouquet's » un établis-sement de luxe susceptible d'attirer une clientèle élégante qu'il aperçoit passer les jours de courses à Longchamp et à Auteuil. Deux chefs cuisiniers historiques — Auguste escoffier et Prosper Monta-gné — font aussitôt du restaurant l'une des meilleu-res tables de France.

Ainsi, comme par magie, « Le Fouquet's » devient rapi-dement le rendez-vous des personnalités du monde hippique; turfistes, propriétaires, entraîneurs, jockeys et journalistes en font leur quartier général. et à partir de 1916, il devient également le repère des « As », ces héros de l'aviation française qui y passent leurs soirées à refaire le monde. Le bar du « Fouquet's » est même rebaptisé alors « Bar de l'escadrille ». ▼

Une gastronomie toute par is ienne, vers ion brasserie ou restaurant

Un hôtel cinq étoiles sur la plus belle avenue du monde

Accrochés au mur, les photos des stars qui ont fait la renommée du Fouquet's

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propriétaires koweïtiens de l'immeuble voulurent résilier le bail de l'établissement. Un vrai crime de lèse-majesté qui soulève aussitôt un large front de contestation. Du prince rainier à Charles trénet, en passant par Jean-Paul Belmondo ou Alain Delon, la mobilisation est générale. Sous la pression, en 1988, « Le Fouquet's » est classé monument his-torique par le ministre de la Culture, Jack Lang. il entre dans l'immortalité !

Un hôtel cinq étoilesDix ans plus tard, en 1998, Dominique Desseigne et son épouse Diane Barrière-Desseigne engagent le Groupe Lucien Barrière dans le rachat du « Fou-quet's » et lui redonnent, à l'occasion de son cen-tième anniversaire, une seconde jeunesse.Mieux : en 2006, Dominique Desseigne transforme le rêve familial en réalité en y attachant un hôtel de luxe. L'immeuble du « Fouquet's » était, jusque-là, résidentiel. en le transformant complètement, l'architecte edouard François et le décorateur Jac-ques Garcia en font un véritable palace moderne et chaleureux. « the place to be », sur les Champs !L'hôtel « Fouquet's Barrière » offre la simplicité d'un luxe convivial et raffiné à la hauteur d'un service 5 étoiles. il ne manque rien. La situation est, bien sûr, unique avec des chambres et des suites qui donnent sur la plus belle avenue du monde. Mais l'hôtel propose également à sa clientèle cosmo-polite un spa avec une énorme piscine intérieure (en plein Paris, c'est déroutant), un jardin inté-rieur où le temps semble s'arrêter, des chambres dotées des dernières nouveautés technologiques (le téléviseur est aussi un miroir), un restaurant gastronomique « Le Diane » et même un service personnalisé de majordomes. et le client de l'hôtel peut, bien sûr, rejoindre la brasserie mythique par le côté coulisses et s'en aller déguster les grands classiques de la carte : le merlan Colbert, pomme au four à la persillade, sauce tartare; le bar de ligne en croûte d'algues, betterave et pâtisson sautés, jus de perles noi-res fumées; les raviolis au homard ou encore le fameux steak tartare. Le tout dans un cadre boisé avec, aux murs, les portraits des légendes du ciné-ma qui – suprême détail – ont, toutes, leur rond de serviette à leur nom. Au « Fouquet's », Paris sera toujours Paris…

Comme au cinémaLes années trente marquent l'arrivée du cinéma parlant, avec la création de salles prestigieuses comme le Normandie ou le Colisée. Les Champs-elysées deviennent l'avenue du cinéma et « Le Fou-quet's » s'érige en point de ralliement de la famille du septième art. raimu, Marlène Dietrich, Colette et Fernandel y croisent Carné, Clouzot et Guitry. Les contrats se signent entre deux plats et les scénarios des films s'écrivent avec le pousse-café ! Une bonne par-tie des chefs-d'œuvre de cette époque sont ainsi créés sur la terrasse, côté « Georges V » ! A partir des années 50, la nouvelle vague incarnée par Godard, truffaut et Chabrol perpétue la tradition. Plus que jamais, la brasserie est le lieu de rendez-vous incontournable de la culture « made in Paris ».Personne ne s'étonne qu'en février 1980, la céré-monie des César, présidée par Jean Gabin, se ter-mine par un dîner de gala au « Fouquet's ». Une tradition qui se perpétue aujourd'hui.L'histoire est belle. elle a failli pourtant mal se terminer lorsque, au milieu des années 80, les

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Les Champs Elysées, depuis le balcon de l'hôtel

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Piaget RoseWhite gold, diamond set ring

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Alost - JUWELIER ZWITSERLAND - tél.: 053/77.02.61 • Anvers - JUWELIER SLAETS (Corner Piaget) - tél.: 03/213.50.80 - JUWELIER SLAETS - tél.: 03/226.41.44 • Bruxelles - GEORGE JOAILLIERS - tél.: 02/343.52.34 - GILSON - tél.: 02/512.86.99 -

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Les Emirats sont devenus incontournables sur la carte du golf mondial. Des parcours défiant la raison sont sortis des sables du désert. Etonnant !

Par Miguel Tasso

Le marchand de sable est passé

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Si, si, le golf dans le Golfe, c'est très ten-dance. Au fil des ans, les emirats arabes unis sont devenus, en effet, l'une des capi-tales mondiales du swing. De nombreux

parcours sont sortis miraculeusement des sables du désert, faisant du golf un véritable vecteur de l'industrie touristique de la région. inutile de pré-ciser, que dans ce coin du globe, où le soleil est invité permanent, le mercure ne descend jamais sous les 20°C !

Un tapis sur le sableLe premier parcours local – l'Awali GC, à Bahreïn – date de 1938. Créé à l'initiative de la colonie britannique, il était dessiné sur le sable. Les joueurs emmenaient avec eux un petit tapis de gazon sur lequel ils déposaient la balle lorsque celle-ci était sur la piste !

Les plus beaux parcours du GolfeAbu Dhabi Golf Club (Abu Dhabi)Saadiyat Beach (Abu Dhabi)Yas Link (Abu Dhabi)Al Badia Golf Club (Dubaï)Dubai Creek (Dubaï)emirates (Dubaï)the Montgomerie (Dubaï)Jumeirah Golf estates (Dubaï)Doha Golf Club (Qatar)royal Golf Club (Bahreïn)

Rory McIlroy, Tiger Woods et Justin Rose lors du dernier Open d'Abu Dhabi

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rien à voir, évidemment, avec les parcours d'aujourd'hui, construits avec des moyens défiant la raison grâce aux pétrodollars. Les premiers du genre ont vu le jour au début des années 80, à Dubaï. il s'agissait de l'emirates et du Creek. La grande famille du golf n'en croyait pas ses yeux en découvrant, au beau milieu de nulle part, ces véritables « championship courses » dotés de fairways dignes de la Floride et de greens de qualité écossaise !Depuis, de nombreux autres parcours ont été érigés en plein cœur du désert. A Dubaï, capitale du tourisme et du bling-bling, mais aussi à Abu Dhabi, au Qatar, à Bahreïn. ils sont plus spectaculaires les uns que les autres, balisés par des palmiers et des cascades et entourés, bien sûr, d'hôtels de grand luxe. Lorsque les baromètres sont à la baisse en europe, le golfeur ne peut raisonnablement rêver plus belle destination pour poser son sac !

La démesureParallèlement, les emirats sont également devenus une terre d'accueil idéale pour les grands tournois professionnels. en sortant leurs chéquiers, les cheikhs locaux ont eu tôt fait de convaincre les pontes du circuit et les meilleurs joueurs du monde de faire un petit détour au pays de l'or noir ! Une technique qui a, de la même façon, fait ses preuves en Formule Un automobile et dans d'autres disciplines. Dubaï possède même une piste de ski artificielle !

La première édition du Dubai Desert Classic s'est déroulée en 1989 et le tournoi avait, d'entrée, bénéficié d'une très belle affiche. Au fil des éditions, même tiger Woods est devenu un habitué de l'épreuve. Aujourd'hui, l'european tour fait escale dans de nombreux pays du Golfe. en 2012, des tournois ont ainsi élu résidence à Abu Dhabi, à Doha et à Dubaï. et le bouquet final est traditionnellement tiré sur le nouveau et pharaonique parcours du Jumeirah Golf estates, lors du dernier tournoi de l'année. Balisé par plus de cent bunkers, de nombreux obstacles d'eau (le green du trou n°17 a des allures d'îlot) et trois mille cinq cents arbres, ce « championship course » symbolise la démesure des lieux. tout comme le prize-money de l'épreuve : huit millions d'euros, auxquels s'ajoute un bonus ! en vérité, rien n'est trop beau – ou trop onéreux – pour les puissants industriels de la région qui ont décidé d'anticiper la fin annoncée des ressources pétrolières pour investir dans de nouveaux secteurs comme la banque, l'immobilier ou le tourisme. Le golf s'inscrit pleinement dans cette stratégie à long terme.Certes, la récente crise financière mondiale a ralenti certains projets, notamment à Dubaï. Le parcours dessiné par tiger Woods, qui devait être accolé au palais monumental, est, pour l'instant, à l'arrêt. Mais d'après les experts, ce n'est que reculer pour mieux sauter. Plus que jamais, golf et Golfe sont unis pour le meilleur et rien que le meilleur !

Un gazon écossais au milieu du désert !

Des clubhouses pharaoniques au milieu des sables émouvants

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BMW Golfsport

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WANT TO DRIVE WITH US?Deelname kan enkel op uitnodiging van een BMW concessiehouder of een partner van de BMW Golf Cup International 2013. Een gift van € 40 moet op het moment van de inschrijving gestort worden op de rekening van een bepaald goed doel. Een fiscaal attest zal automatisch bezorgd worden. Deze data blijven onder voorbehoud van wijzigingen.Goedkeuring regel 4-2g RBGF/50/2013

Participation uniquement sur invitation d’un concessionnaire BMW ou d’un partenaire de la BMW Golf Cup International 2013. Au moment de l’inscription, un don de € 40 devra être fait au profit d’une bonne œuvre définie. Une attestation fiscale sera délivrée automatiquement. Ces dates restent sous réserve de modification.Approbation règle 4-2g RBGF/50/2013

May 8 Limburg Golf & Country Club Private Tournament for: van Osch Halen, van Osch Hasselt, van Osch Tienen

May 17 Royal Antwerp Golf Club Private Tournament for: Jorssen Schoten

May 21 Keerbergen Golf Club Private Tournament for: Juma, Ottevaere, Patrick Smets, Tanghe

May 23 Royal Golf Club des Fagnes Private Tournament for: Bortolin s.a., Delbecq s.a.

May 28 Royal Zoute Golf Club Private Tournament for: BMW Brussels

May 31 Royal Golf Club du Sart Tilman Private Tournament for: Discar s.a.

June 7 Golf de Falnuée Private Tournament for: Louyet Charleroi, Louyet Sambreville

June 19 Golf du Bercuit Private Tournament for: Ginion Overijse, Ginion Wavre, Ginion Waterloo, Ginion Group

June 21 Royal Antwerp Golf Club Private Tournament for: Meeusen Kalmthout

June 23 Golf Club Spiegelven Private Tournament for: Peter Beckers

June 28 Golf & Country Club Oudenaarde Open Tournament for: BMW Belux

July 3 Golf & Country Club De Palingbeek Private Tournament for: Leterme bvba

July 5 Rinkven Golf & Country Club Private Tournament for: Centrauto Malle, Centrauto Wijnegem

August 23 Golf Club de Sept Fontaines Private Tournament for: Gregoir

September 6 Royal Golf Club du Château Royal d’Ardenne Open Tournament for: BMW Belux

September 13 Royal Waterloo Golf Club Private Tournament for: Ginion Overijse, Ginion Wavre, Ginion Waterloo, Ginion Group

BMW Golf Cup Belgium-Luxembourg FinalRoyal Zoute Golf ClubOctober 5BMW Belux

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Thierry Boutsen a parfaitement réussi sa reconversion. L'ancien pilote gère aujourd'hui une société d'aviation privée basée à Monaco et qui porte son nom. De la piste étoilée aux couloirs aériens…

Par Christian Lahaye

ThierryBoutsende la piste étoilée aux couloirs aériens

Entre la vérité apparente, synonyme de calme, de précision, d'ordre et de méthode, et la réalité quotidienne de cet homme qui a multiplié les « excès de

vitesse » sur terre et dans les airs, il y a comme deux personnalités qui se dégagent d'une seule et même personne. thierry Boutsen est l'un et

l'autre. Placide, timide, effacé, discret, c'est l'ano-nyme qui n'a pas une minute de retard. il réfléchit, parle sans s'agiter, ponctue ses analyses de rai-sonnements sans faille, déteste l'esbroufe. Face à lui, il y a son double en combinaison de pilote, prêt à aller au combat et à prendre des risques pour gagner un dixième de seconde. il s'est mis

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en danger, a joué avec le feu, s'est deux fois, au moins, fait très mal. en Formule 1, au sommet de son art, il a gagné trois Grands Prix. La Belgique n'avait plus connu la victoire depuis ickx et après Boutsen, le désert du résultat gagne encore et encore du terrain. Dernier succès de thierry : août 1990, en Hongrie. Nous sommes vingt-trois ans plus tard. Puis, principalement après la Formule 1, il y eut les Prototypes avec en 1999, dix ans après un effroy-able accident à rio lors d'essais privés juste avant la saison de F1, son accrochage au Mans alors que la victoire avec la toyota Gt One lui était promise. il faillit être paralysé, souffrit des années durant mais sa volonté hors norme fit le reste.

Dans les airs, il ne se ménagea point. Son premier avion, un Piper Cheyenne 2, lui permit de voyager en fonction de ses besoins réels et sans perte de temps dès 1988. en F1, il était chez Benetton et allait encore vivre quatre saisons très confortables sur le plan financier. Des avions personnels, il en acheta cinq en tout et se sépara du dernier il y a trois ans. Depuis, la crise a marqué les porte-feuilles, parfois, et les esprits, toujours, et comme les prix sont en baisse, il n'a pas envie de jouer à pile ou face son florissant business. ▼

Danie la , la femme de Thierry, est responsable des aménagements intérieurs

Daniela et Thierry Bou tsen : mar iés depuis la naissance de… Boutsen Aviation

Leo, l’emblématique patron du Piccolo Mondo, et son ami Thierry devant le Piper Cheyenne 2, première acquisition de Boutsen. En route vers un Grand Prix…

Thierry Boutsen entre l’avion de Heinz Harald Frentzen, ancien pilote de F1, et la Williams avec laquelle le Bruxellois a remporté sa première victoire en Grand Prix, le 18 juin 1989 au Canada

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2 300 heures de volC'est en 1981, année de ses débuts en Formule 2, qu'il prit ses premiers cours de pilotage avec Chris-tian tarin comme instructeur. Nous sommes 2 300 heures de vol plus tard en tant que pilote !« J'ai les qualifications iFr, LearJet et Citation. J'ai toujours piloté seul sauf quand l'avion nécessitait un deuxième navigant pour des raisons de sécurité. Aujourd'hui, je pilote trop peu, uniquement quand j'accompagne un ami ou que je participe à un vol de démonstration avec l'avion de mes clients. » Ses col-lègues le savaient passionné. il conseilla rosberg, Frentzen et Hakkinen afin de leur dégoter l'appareil répondant à leurs besoins. Sur le tas, un nouveau métier naquit. « Durant les plus belles années de ma carrière en F1, Lauda, rosberg, Piquet, Berger, Senna et moi, on participait le dimanche après midi à une course sans grande importance (joke), puis au vrai Grand Prix entre le circuit et La Pizzeria à Monaco. Je me suis plus souvent imposé en avion qu'en voiture mais cela rapportait moins ! » C'est en décembre 1996 que thierry Boutsen a créé Bout-sen Aviation (www.boutsen.com). Seize ans plus tard, il a trois associés dont son fils aîné Kevin et sa deuxième épouse, Daniela. L'équipe est composée de onze personnes dont dix travaillent à Monaco et le petit dernier à Dubaï où l'entreprise a ouvert un bureau de représentation le 5 novembre 2012. Les débuts sont très encourageants. Métiers de l'entre-prise ? L'achat, la vente et le courtage d'appareils. C'est un métier de services et de haute technolo-gie : il faut trouver les appareils, fixer les bons choix, s'occuper des aspects juridiques, des négociations,

de l'entretien, de l'exploitation et aussi, de plus en plus souvent, fournir tous les éléments d'un nouvel équipement. C'est le job de Daniela. « elle travaille plus que moi. elle choisit les assiettes, les couverts, tout ce qui sert au confort dans un avion et qui n'est pas fourni par le vendeur. elle a déjà équipé qua-tre Airbus, un Gulfstream, un Bombardier Global 6000 et un CrJ. elle croule sous les commandes

et négocie plusieurs contrats en parallèle. » Daniela contrôle également le département « aménage-ment » : cuirs, bois précieux et autres matériaux nobles le disputent aux draps en soie, aux robinets dorés, aux saucières en argent.Depuis, les bureaux de Monaco se sont agrandis de l'autre côté de la… rue. Juste en face ! Coup de chance… Daniela occupe cette nouvelle surface, dédiée à son département, avec notamment un showroom de très belle qualité. Des fortunes sont dépensées en accessoires mais ce n'est jamais perdu. Cela valorise l'avion d'autant mieux.

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« La F1 m'a appris à relativiser »en janvier 2013, deux cent cinquante-trois appa-reils avaient généré des transactions pour 1,2 mil-liard de dollars. record actuel : un Airbus A319 CJ de 105 millions de dollars. Boutsen en dispose, reste plus qu'à le vendre ! thierry est comme un oiseau dans le ciel. Ce métier très particulier lui a donné des ailes. « Je rencontre des chefs d'etat, des personnalités hallucinantes, des hommes d'affaires d'une intelligence sidérante mais méfions-nous de l'irréalité d'un monde parfois surfait. La F1 m'a

Au volant de son Audi Q7 V12, il se fait plaisir quand l'occasion se présente. C'est sa voiture préférée.« Volume, confort, tenue de route, je ne vois pas ce qu'il y a de mieux d'autant qu'avec le moteur V12 qui l'équipe, elle arrache ! Mais si je pouvais choisir un moyen de transport, ce serait plutôt un avion d'affaires. Le top, c'est le Gulfstream G550, un oiseau de 50 millions de dollars. il est plus facile à acheter qu'à vendre. Hélas ! je n'en ai pas les moyens. »Une dernière fois, nous le ramenons vers sa pas-sion d'origine. Pas envie de refaire quelques cour-ses ? « Pas le moins du monde. J'ai passé 23 ans de ma vie à ne faire que ça et à ne penser qu'à ça, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Au plus haut niveau du sport automobile, j'ai vécu de grandes satisfactions mais j'ai aussi payé mon tribut par sacrifices interposés. Désormais, je me consacre en priorité à notre famille recomposée et à notre business qui m'apporte autant de satisfactions que la course. »Chaque avion vendu, c'est une nouvelle victoire. Au compteur, il en a deux cent cinquante-trois. Deux cent cinquante… de plus qu'en F1. La comparaison ne tient pas mais thierry s'en amuse ! Certitude : il a magnifiquement négocié le virage ardu de la recon-version. De la piste étoilée aux couloirs aériens, il a pourtant gardé les pieds sur terre.

appris à relativiser. il est question d'énormément d'argent et la moindre erreur peut être fatale. »

Utile d'avoir été pilote de F1 ?« Pas nécessairement. Le fait que je sois

ingénieur technicien me donne plus de crédit. Au début,

ma carrière de pilote de F1 servait d'aimant, puis mes contacts

me reprochaient de ne pas être du métier.

Aujourd'hui, j'ai des clients qui ne savent rien de ma première vie en

F1 mais qui, quand je les conduis, estiment que j'ai de belles aptitudes. encore heureux ! » ■

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Un « Belgian Bomber » chez Callaway !

Nicolas Colsaerts est devenu l'un des ambassadeurs de la prestigieuse marque américaine. Pour le joueur bruxellois, c'est à la fois une reconnaissance et un défi.

Par Miguel Tasso

Callaway sort le grand jeu ! La presti-gieuse firme américaine vient encore de renforcer son « team » de joueurs en recrutant des valeurs montantes

du swing mondial comme les Américains Gary Woodland, Luke List et Chris Kirk, le Japonais ryo ishikawa et, bien sûr, notre compatriote Nicolas Colsaerts.Longtemps, le champion belge est resté sourd à l'appel des équipementiers. il préférait mélanger dans son sac des clubs de marques différentes afin de garder toutes ses sensations d'artiste. Ces derniers mois, toutefois, il s'est rendu compte que les clubs Callaway étaient largement majoritaires. il y avait le driver, bien sûr, mais aussi la plupart des fers et, en prime, le putter (« Odissey »). Fort logiquement, il est donc devenu l'un des nouveaux ambassadeurs de la société de Carlsbad, en Californie. Un choix mûrement réfléchi. et, dans l'absolu, une forme de reconnaissance, voire de consécration.

La référenceDans le monde du golf, Callaway est, il est vrai, « la » référence. Le must. Fondée en 1982 par ely Callaway, la marque est devenue le leader mondial dans le matériel de golf et est même cotée en Bourse à Wall Street. tout au long de ses trente années de vie, elle n'a cessé d'innover et de créer,

participant largement à l'évolution du jeu. Nul n'a oublié le fameux « Big Bertha » — un driver doté d'une énorme tête — qui, à la fin des années 80, fit office de véritable révolution et scella l'entrée du golf dans une nouvelle ère.A Carlsbad, quartier général de Callaway, des ingénieurs ultra-spécialisés travaillent d'arrache-pied pour mettre au point un matériel ultra-sophistiqué, inspiré des dernières nouveautés de la Nasa, de l'armée ou de voitures de sport, comme Lamborghini. Les clubs du XXie siècle, parfumés de titane et de graphite, sont désormais de véritables joyaux technologiques qui catapultent les balles — elles aussi de plus en plus sophistiquées — à plus de 300 m avec un taux de tolérance exceptionnel. Cette avancée gigantesque n'est d'ailleurs pas étrangère à la métamorphose des parcours modernes de golf, beaucoup plus longs qu'autrefois. Pour contrer les « longest drives », les architectes ont souvent dû revoir leur copie…

Dans le club des icônesMoteur de cette (r)évolution, Callaway ne cesse d'aller de l'avant, respectueux de l'héritage d'ely Callaway, véritable visionnaire. Les nouveaux clubs de la marque, révélés lors du dernier Salon PGA d'Orlando, en sont la plus belle preuve. Les drivers « rASZr Fit Xtreme » (utilisés par Mickelson, ▼

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els et Furyk) et, surtout, « XHOt » (utilisés par les plus grands frappeurs) font déjà le buzz ! en signant chez Callaway, Nicolas Colsaerts a franchi un nouveau cap dans sa carrière. il rejoint des icônes du golf comme Arnold Palmer, Gary Player, Johny Miller, ernie els, Jim Furyk ou, bien sûr, Phil Mickelson. Pour le « Belgian Bomber », il s'agit d'un formidable défi. rares sont les champions européens qui défendent les couleurs de Callaway sur le circuit américain. Mais le Bruxellois réunissait tous les atouts pour convaincre les décideurs californiens : un talent naturel, un drive exceptionnel, un véritable charisme. et plus si affinités !A l'instar de Gary Woodland, Chris Kirk ou ryo ishokawa, il symbolise la nouvelle vague du swing. Qu'on se le dise : la génération des « grands frappeurs » est en phase avec les nouveaux produits Callaway.

Ely Callaway, le visionnaireNé en 1919, ely Callaway avait plus de 60 ans lorsqu'il créa, en 1982, la société de golf qui porte son nom. Cet homme d'affaires, visionnaire, avait, jusque-là, fait fortune dans le textile (en commercialisant la marque de chaussettes Burlington) et le vin (en créant différents vignobles dans le sud de la Californie). Swingueur averti, il se lança dans l'industrie du golf en reprenant la marque Hickory Sticks, rebaptisée Callaway. Les débuts furent difficiles : ely Callaway vendait ses clubs depuis sa… Cadillac. Le lancement des drivers « Big Bertha » — un bois métallique à la tête surdimensionnée qui procure à la fois de la distance et du contrôle — sonna, au début des années 90, le signal d'une étonnante « success story ». Les golfeurs du monde entier, conquis, s'arrachèrent ce club révolutionnaire, faisant même entrer la société au New York Stock exchange ! ely Callaway est mort en 2001, laissant en héritage une entreprise qu i fa i t tou jours référence sur les greens.

Phil Mickelson

Ernie Els

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Ville libérale et attachante, la vibrante cité néerlandaise combine tous les avantages d'une métropole : culture, histoire, divertissements, moyens

de transports pratiques, tout en étant une ville calme à taille humaine, volontiers anticonfor-miste. ici, le vélo remplace avantageusement la voiture et l'art n'hésite jamais à descendre dans la rue. Construite par des pêcheurs au début du Xiie siècle, Amsterdam était à l'origine une zone marécageuse. il fallut, donc, établir tout un réseau de digues et de canaux pour la désengorger. Le XViie marque le début d'une ère de prospérité. Ce « siècle d'or » se caractérise par l'essor de l'art néerlandais et par l'immigration de riches protes-

Amsterdam, entre deux eauxEntre l'ancien et le moderne, son cœur balance. De ses canaux à ses musées mondialement célèbres, en passant par ses multiples cur ios i tés et r ichesses historiques, Amsterdam est le (nouveau) terrain de jeu des architectes et des artistes. A (re)voir.

Par Raoul Buyle

tants français (les huguenots) ainsi que de com-merçants juifs et flamands. Ce fut également l'âge d'or du colonialisme. Amsterdam créa, en effet, la Compagnie des indes orientales en 1602, ce qui lui permit de s'enrichir considérablement.

Esplanade des muséesLa Museumplein, ou esplanade des musées, ras-semble les trois plus grands musées d'art de la ville : le rijksmuseum, le Musée Van Gogh et le

L'esplanade des musées

La « Ronde de nuit », de Rembrandt, au Rijksmuseum

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Stedelijk Museum (surnommé « la baignoire » par les Amstellodamois, rénové et agrandi par le cabinet hollandais ultra-contemporain Benthem Crouwel Architects). ici, c'est le grand écart artis-tique assuré ! D'un côté, une toile XXL, haute en couleur, de l'artiste américain Sol LeWitt, dans une des salles phares du Stedelijk Museum; de l'autre côté de la place, la mythique « ronde de nuit » de rembrandt au rijksmuseum. Avec un seul billet d'entrée, vous pourrez admirer « La Laitière » de

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Vermeer, un Picasso de la période bleue ou « Les tournesols » de Van Gogh. Non loin de là, le Von-delpark, poumon vert du centre-ville, invite à une pause rafraîchissante après la visite des musées.

Dans la cour du « Grand »en remontant (à pied) le canal Herengracht, on retrouve les fers de lance du renouveau archi-tectural d'Amsterdam : le NeMo de renzo Piano (architecte du musée Beaubourg à Paris), l'Arcam de rené Van Zuuck et l'Openbare Bibliotheek de Jo Croenen. Non loin de là (à Amsterdam, vous n'êtes jamais bien loin de votre destination !), se trouve le « Sofitel Amsterdam the Grand ». N'hésitez pas à franchir la majestueuse cour de ce palace légendai-re. Ce lieu chargé d'histoire a hébergé un couvent au XVe siècle, les appartements royaux, les quar-tiers de l'Amirauté, une annexe de l'hôtel de ville… et rencontre aujourd'hui l'inspiration élégante de la décoratrice (parisienne) Sybille de Margerie. Le soir, dînez au « Samhoud Places ». « La » révéla-

Le Sofitel à Amsterdam, les pieds dans l'eau...

« Wall Drawing # 1084 », de Sol LeWitt, au Stedelijk Museum

un kaléidoscope atypique, souvent inattendu, d'humour, d'art et d'histoire.

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EYE Film InstitutePosé à fleur d'eau, comme un vaisseau spatial, sur la rive nord du « lac », ce nouveau musée est consacré au cinéma. Conçu par le cabinet viennois Delugan Meissl Associated Architects, le bâtiment avant-gardiste évoque un « œil ». Dans ses vastes salles, on projette films classiques et blockbus-ters, on alterne espaces d'expositions, salles inte-

tion gastronomique de l'année. Comptez 160 € pour un menu dégustation de six plats (sans les vins). réservation obligatoire (car c'est toujours complet). www.samhoudplaces.com

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Un lieu idéal pour déjeuner : le « jardin d'hiver » de l'hôtel « Krasnapolsky », construit en 1880 dans le style Arts-Déco

ractives, performances musicales sur fond de films muets et haute technologie. Un lieu étonnant à voir, seul ou en famille. Sans doute la plus grande collection de films (directement accessibles) d'eu-rope (répertoriée par l'Unesco).www.eyefilm.nl

Renouveau du design hollandaisA l'instar du design scandinave, le design hollan-dais se reconnaît par son identité forte, son aspect à la fois simple et coloré, presque un peu naïf (à la manière de la « ligne claire » dans la BD). reflet d'une culture commune dans laquelle le concept « d'art utile » (brukskunst) est source de confort et de beauté plus que symbole social, il reflète aussi la relation privilégiée qu'entretient la Hollande avec son environnement. La nature est évoquée au travers de formes et de couleurs qui rappellent la faune ou la flore nordique, d'où parfois l'appel-lation de design organique. Depuis le mouvement « De Stijl », tous les ingré-dients sont réunis pour activer une capacité arti-sanale à mélanger les genres et une industrie créa-tive. résultat : on se bouscule à la galerie Moooi (187 Westerstraat), aux expos artys de Marcel Wanders, le designer star, et à celles, très inventi-ves, du Studio Job et de la Design Academy d'eind-hoven. C'est cette école qui a lancé des designers mondialement reconnus comme Hella Jongerius, tord Boontje ou Maarten Baas.

info : www.amsterdam.infowww.rentaboatamsterdam.comNouvelle appli « Visit Holland »à télécharger gratuitement(et en français) dansl'Apple Store

« The place to be » : « Cafe De Jaren »; 20 Nieuwe Doelenstraat

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Design : la manufacture Royal Tichelaar Makkum propose des accessoires (dont ce bac à eau) en faïence inspirés de la mythique Porcelaine de Delft (design by Studio Job)

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Histoire de

Il y a deux bons moyens pour se fâcher avec un ecossais. Le premier est de le confondre avec un Anglais. Le second est de lui dire, s'il est vêtu d'un kilt, qu'il porte une jupe… Car non,

définitivement non, le kilt n'est pas une jupe. Un kilt, c'est un kilt. et la chose ne date pas d'hier. en fait, le kilt que l'on voit porté aujourd'hui la plu-part du temps n'est pas celui des origines. Le vrai kilt des débuts, le « grand kilt » (le « feilheadh mor »), n'était qu'une simple couverture. On la déployait sur le sol, sur une ceinture, on s'en enroulait, on bouclait la ceinture à la taille et, à l'arrivée, la partie en dessous constituait le kilt tel qu'on l'imagine et la partie supérieure était drapée sur l'épaule, pou-vant servir de manteau dans les brumes glaciales des Highlands, la partie septentrionale et monta-gneuse de l'ecosse. La meilleure illustration de ce « grand kilt » est donnée dans le film « Braveheart », même si celui-ci n'est pas d'une fiabilité absolue.

kiltSi l'Ecosse est indéfec-tiblement liée au monde du golf, elle est aussi, dans l'imaginaire populaire, tout à fait indissociable de sa marque vestimentaire la plus emblématique : le kilt.

Par Philippe Bidaine

Toujours élégante et parfaite en soirée, la version « black tie » du kilt avec la fameuse « Prince Charlie Jacket »

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Interdits !Vers 1720, va apparaître une nouvelle forme de kilt, celle que nous connaissons aujourd'hui : le « petit kilt » (« philibeg »). en effet, alors que se développe la sidérurgie et l'exploitation des mines, on s'est rapidement rendu compte que le « grand kilt » était non seulement peu pratique mais même dangereux

au travail ! C'est pourquoi un Anglais — un comble ! — du Lancashire, un certain thomas rawlinson, met au point ce vêtement nettement plus pratique.Mais long ou court, le kilt va connaître au milieu du XViiie siècle une large éclipse. en effet, après la bataille de Culloden, en 1746, et la sévère répres-sion du mouvement jacobite, toute arme mais éga-lement toute manifestation extérieure de la culture écossaise se voient strictement interdites, en ce compris le port des vêtements nationaux !il va falloir attendre la fin de cette sinistre période, et plus particulièrement l'année 1822, lorsque le roi d'Angleterre Georges iV décide de se rappro-cher de ses sujets écossais et de leur rendre une visite (la première d'un souverain britannique dans les Highlands depuis 1650), pour voir débarquer celui-ci dans une tenue écossaise flamboyante et ainsi réhabiliter complètement le kilt. Déjà bien intégré dans les régiments écossais fidèles à la couronne, celui-ci va alors ne plus cesser d'être le porte-drapeau de la nation écossaise.

Une affaire de plisPour mémoire, un kilt est traditionnellement com-posé d'une bande de tissu de pas moins de 7 m de long, pliée à l'arrière et plate sur le devant. L'étoffe est normalement de la laine tissée dans le motif que l'on appelle tartan et qui s'identifie généralement à un clan mais peut aussi être celui d'une région, d'une organisation, d'un métier, voire même d'une unité militaire… tout est possible et l'on peut sans problème déposer très officielle-ment un motif personnel auprès du Scottish regis-ter of tartans.Différentes manières de réaliser les plis existent, la plus connue étant le « knife pleated », les plis se recouvrant tous dans le même sens. Une autre manière, le « box pleated » — les plis se présentant en creux — permet d'utiliser moins de tissu. enfin, une des méthodes les plus élégantes de plis est sans doute le « dubbel box pleated ».Un autre point auquel il faut faire attention avec le kilt est la manière dont le motif est intégré au pli. Soit il est visible — « to the set » — car plié ▼

Très « relax », la version « Utility Kilt » à l’américaine est très pratique pour la randonnée et les travaux d’extérieur…

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en reproduisant le motif, ce qui est la plupart du temps le cas des kilts civils, soit il est plié sur la ligne — « to the stripe » — c'est-à-dire qu'une ligne verticale de couleur est choisie sur le motif et qu'elle se reproduit sur chaque pli, ce qui est généralement le cas des kilts militaires. Le kilt se tient ou non avec une ceinture mais est toujours accompagné de la bourse traditionnelle – le « sporran » — qui remplace les poches. il se porte normalement avec de hautes chaussettes (« kilt hoses ») fixées par une sorte de jarretière dont dépassent les franges (les « flashes »). Le poi-gnard typique, le « sgian dubh » (prononcez « skin dou ») – littéralement le poignard noir, souvenir de l'époque où les armes étaient prohibées — se glisse dans le haut de la chaussette droite. enfin, il ne faut pas oublier les chaussures typiques de berger écossais, les « ghillie brogues », reconnaissables à leurs ouvertures — destinées au départ à laisser sécher plus vite les pieds trempés par la boue — et à leurs longs lacets.

Pour les grandes occasionsen ce qui concerne le haut, l'embarras du choix existe. Du plus détendu, un simple tee-shirt ou sweat-shirt pour aller assister à un match, au plus élégant « doublet » avec jabot en dentelles, en pas-sant par la chemise « jacobite » (nouée au cou), la traditionnelle veste Argyll ou la très répandue « Prince Charlie Jacket » (l'équivalent de notre smo-king), tous les degrés d'élégance sont possibles.N'ayons pas peur de l'écrire, aujourd'hui en ecos-se, le kilt est encore rarement porté au quoti-

dien. réservé aux grandes occasions (mariages, soupers robert Burns, jeux écossais et mani-festations sportives), il est de moins en moins présent dans les garde-robes traditionnelles, les amateurs se contentant de le louer pour les occasions précitées. toutefois, assez paradoxalement, c'est à travers la diaspora écossaise que le kilt se porte visiblement le mieux. Aux USA mais également partout à tra-vers le monde, des descendants d'ecossais mais aussi de nombreux amoureux de la culture écos-saise se mettent à porter le kilt. Plusieurs forums internet y sont consacrés et le plus célèbre d'entre eux, « X marks the Scot » ( www.xmarksthescot.com ), constitue une véritable fraternelle interna-tionale des porteurs de kilt !Par ailleurs, si la plupart des bons fabricants écos-sais proposent eux aussi leurs services sur le Net – on peut parfaitement acheter un excellent kilt sur mesure via une série de sites spécialisés — il faut se méfier des fabricants « exotiques » (essentielle-ment pakistanais) qui proposent toute une série d'articles aux prix aussi bas que leur qualité !Une exception étrangère absolue à ces arnaques : les remarquables produits proposés par la tout aussi remarquable Christelle Amyot depuis ses montagnes de Haute-Savoie. Couturière de for-mation, celle-ci, forte des antécédents écossais familiaux de son mari robert, propose des piè-ces absolument fabuleuses, à découvrir sur le site www.lady-chrystel-kilts.com. Une démonstration de plus que le kilt est décidé-ment bien plus que simplement... écossais !

Robert Amyot arborant fièrement une des superbes créations de son épouse « Lady Chrystel »

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La région limbourgeoise, fût-elle en Belgique ou aux Pays-Bas, recèle quelques trésors pour l'épicurien en goguette. Petite visite guidée des bonnes adresses gastronomiques, hôtelières ou golfiques !

Par Miguel Tasso

Les

du Limbourg

Le saviez-vous ? A Maasbracht, à une vingtaine de kilomètres de Maastricht, se cache un restaurant d'exception qui ne cesse d'alimenter les conversations

et les papilles des gastronomes avertis ! Le « Da Vinci », deux étoiles au « Michelin », a la particu-larité d'avoir une femme pour grand chef. Une première aux Pays-Bas. Louangée par toute la profession, Margo reuten tire une légitime fierté de ce flot de superlatifs mais reste, néanmoins, les pieds sur terre. « Le restaurant a déjà 20 ans d'âge mais j'ai toujours l'âme d'une débu-tante… » sourit-elle. Son restaurant est à son image. N'hésitant pas à servir personnellement aux tables des clients, elle laisse aussi apercevoir son travail derrière les fourneaux, en laissant

escales épicuriennes

entrouvertes les portes de la cuisine. Au vrai, elle aime faire partager sa passion, simplement, en toute transparence.et elle a raison car sa carte vaut le détour dans ce coin des Pays-Bas si proche de la frontière belge. Les produits mis en avant sont quotidiennement choisis et travaillés avec amour. A l'arrivée, selon les humeurs de « la » chef, les menus seront tan-tôt classiques, tantôt plus inventifs et modernes. Mais toujours délicieux, sans excès. Pêle-mêle, on pourra déguster le turbot de la mer du Nord à la truffe et pommes de terre ou les tomates au vinaigre balsamique et à la sauce hollandaise. Les poissons, les crustacés et le plateau de fromages sont également vénérés comme ils le méritent. Un pur régal.

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Margo Reuten, Grand Chef étoilée, et Petro Kools

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« La Butte aux Bois »L'hostellerie de « La Butte aux Bois » constitue une escale idéale sur la route du retour vers la Belgi-que. Cet établissement de charme, sis à Lanaken, au cœur de la réserve naturelle de Hoge Kempen et du pittoresque Maasland (pays de la Meuse), a tout pour plaire. Luxe, calme et volupté, dirait le poète ! Manoir, villa, parc jalonné d'étangs, fontaines et kiosques romantiques : il ne manque rien pour se ressourcer. Pour un peu, on se croirait revenu à l'époque du chevalier sir Lagasse de Locht pour

et Cuisine) sont respectés de la cave au grenier ! Les chambres, aménagées dans un style rustique « à la française », sont très confortables et spacieu-ses. Le centre de Wellness « Aquamarijn » est l'un

qui ce bâtiment fut édifié en 1924. L'hôtel, pro-priété de la famille Bullens, se distingue par son ambiance élégante et discrète. Les 5C du relais & Châteaux (Courtoisie, Charme, Caractère, Calme

des plus réputés de la région. Les esthéticiennes déclinent, avec expertise, la carte des soins : traitements, rituels, massa-ges, manucure, pédicure. Avec la marque Shisheido comme passeport de qua-lité. La piscine intérieure, le sauna et le bain à bulles complètent l'offre. Les restaurants « La Source » et « Het Binnenhof » s'inscri-vent dans le même esprit. Le premier, de niveau gastronomi-que, propose notamment un menu gourmand (cinq services); le second est plus classique avec, en prime, une terrasse pour ▼

L'entrée du Da Vinci, à Maasbracht

L'hostellerie de La Butte aux Bois : un certain art de vivre

Le Spa de La Butte aux Bois : idéal pour se relaxer

Margo Reuten, une femme qui aime faire partager sa passion

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les beaux jours. inutile de préciser que cette région, en pleine nature, est riche en escapades de tout genre. A pied, à vélo, à Vtt, voire même à cheval ! et pour ceux qui préfèrent le shopping, signalons que le centre commercial haut de gamme de Maasmechelen Village est à dix minutes à peine en voiture !

Swings à Houthalen !Un séjour épicurien au Limbourg ne serait pas com-plet sans l'une ou l'autre halte golfique. La région compte plusieurs clubs de grande qualité. On pense notamment au Millennium (à Paal-Beringen), au Flanders Nippon (à Hasselt) ou au Spiegelven (à Genk). Ceci dit, le connaisseur ne manquera pas de faire un petit détour pour élire résidence sur le tee numéro un du Limburg Golf & Country Club, à Houthalen. il s'agit sans conteste de l'un des plus

beaux parcours de Belgique. Dessiné par Fred Haw-tree en 1967, il s'inspire des inlands classiques de Grande-Bretagne et oblige le joueur à sortir, en permanence, ses meilleurs coups. Plutôt plat, d'ap-parence très lisible, ce véritable « championship course » recèle de nombreux pièges. il faut jouer juste et être à la fois long et précis pour éviter les obstacles et toucher les greens en régulation. Ce n'est pas un hasard si les pros font de ce parcours l'un des plus délicats à négocier du royaume ! Grâce à son sol sablonneux, le « Limburg » peut se jouer, avec le même plaisir, durant toute l'année. C'est toutefois à la fin de l'été et en automne, lorsque la bruyère est en pleine floraison, qu'il est esthé-tiquement le plus beau. On conseille cependant aux visiteurs de ne pas se laisser trop distraire par l'environnement, fût-il magique, sous peine de col-lectionner les bogeys sur leur carte de score…

Le parcours de golf de Houthalen est l'un des plus beaux de Belgique

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Details and informationin your club or visitwww.passionforgolf.be

Golf de Rigenée 23-24/03Antwerp Int. Golf & Country Club Rinkven 23-24/03 Golf du Bercuit 13/04Golf & Country Club Henri-Chapelle 14/04RGCCR Ardenne 28/04Royal Ostend Golf Club 04/05Golf de Rougemont 05/05Golf du Château de la Bawette 26/05Royal Latem Golf Club 26/05Golf & Hôtel de Mazy-Falnuée 02/06Kempense Golf Club 02/06 Golf & Country Club Oudenaarde 08-09/06Golf de l’Empereur 09/06

Golf Château de la Tournette 16/06Ternesse Golf & Country Club 23/06Royal Golf Club Sart Tilman 29/06Royal Golf des Fagnes 30/06Cleydael Golf & Country Club 31/08-01/09International Gomzé Golf Club 01/09Golf 7 Fontaines 08/09Keerbergen Golf Club 08/09Royal Golf Club du Hainaut 14/09Damme Golf & Country Club 15/09Royal Waterloo Golf Club 21-22/09Golf & Country Club De Palingbeek 22/09BELGIAN FINAL - Golf Club d’Hulencourt 05/10FINAL ABROAD - Terre Blanche 18-20/10

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Le Royal Golf Club Hainaut fête, cette année, son quatre-vingtième anniversaire. Pour marquer l'événement, le conseil d'administration a décidé de supprimer le droit d'entrée pour ses nouveaux membres.

Par Miguel Tasso

On ne présente plus le royal Golf du Hainaut, considéré, à juste titre, comme l'un des plus beaux de Belgique. Ce n'est pas un hasard

si, dans son édition 2012, le « Guide rolex » l'a hissé au rang des « 1 000 plus beaux parcours du monde » avec une cote de 85 sur 100 !Sis à erbisoeul, sur les terres du prince de Croÿ, le club est une pure merveille. Dessiné par le légen-daire architecte anglais tom Simpson en 1933, le parcours historique (9 trous du « Quesnoy », 9 trous

Le Royal Hainautjoue l'ouverture

Sur les terres du Prince de Croÿ, à Erbisoeul, un parcours majestueux

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des « Bruyères ») fait partie de la légende du golf bel-ge. Classique, naturel, très tactique, balisé par les bunkers, il serpente dans un décor forestier excep-tionnel. Le 9 trous « Les etangs », de construction plus récente (1990, par Martin Hawtree), présente un profil différent, plus moderne et spectaculaire avec, notamment, quelques obstacles d'eau. en vérité, les 27 trous se complètent parfaitement et proposent une offre golfique de très haut niveau dans un cadre d'une infinie beauté.

Un tabou qui tombeJusqu'ici, le membre du royal Hainaut devait acquitter un droit d'entrée par famille qui pou-vait s'élever à 2 000 ou à 3 000 euros selon les modalités. « Le conseil d'administration a décidé de le supprimer. Cette initiative historique s'inscrit pleinement dans la politique d'ouverture du club et dans sa volonté de démocratiser réellement l'accès à la discipline », explique Gilles Franeau, président depuis sept ans. Afin de ne pas être lésés dans cette (r)évolution, les membres qui ont déjà payé ce fameux droit d'entrée bénéficieront d'une cotisation privilégiée. « Nous comptons actuellement sept cent cinquante

membres. Grâce à cette initiative, nous espérons attirer de nouveaux joueurs, notamment

des jeunes et des débutants… » en Belgique, bizarrement, le

golf est toujours victime d'une réputation de ▼

Gilles Franeau : un président dynamique pour un club qui regarde vers l'avenir

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sport élitiste. Le fait qu'un des plus prestigieux clubs du pays, labellisé « royal », fasse ainsi un ges-te fort de démocratisation prouve que des tabous sont, peu à peu, en train de tomber sur les greens. « Le golf belge est à un tournant. Les exploits de Colsaerts l'ont placé sous les feux de la rampe. et ce n'est qu'un début. en 2016, la discipline rede-viendra olympique. Je crois qu'il est important d'aller dans le sens de l'histoire. Le royal Hainaut est un club qui respecte la tradition mais qui vit avec le présent et regarde vers l'avenir », ajoute Gilles Franeau. Dans cet esprit novateur, le club hennuyer donne l'exemple, sans perdre son âme. « il est clair que notre démarche a une connotation commerciale et a pour but de créer une nouvelle dynamique dans une région où la crise économique est importante et où le golf n'est pas le sport le plus populaire. Mais nous voulons aussi clairement

surfer sur la vague et faire tomber certains clichés qui ont la vie dure. il est impor-

tant d'aller à la rencontre de nouveaux membres. il ne faut plus avoir peur de franchir les portes d'un club-house »,

ajoute Gilles Franeau.

Le « Golfpass Simpson »Parallèlement à cette opération charme, le royal Hainaut travaille également sur un autre projet : le « Golfpass Simpson ». L'architecte anglais, créa-teur du club hennuyer, a également dessiné des parcours illustres comme Fontainebleau, Morfon-taine, Chiberta, Chantilly, Hardelot (en France), Sunningdale (en Angleterre) ou même Ballybunion (en irlande). et en Belgique, il a signé l'Antwerp, le Sart-tilman et Les Fagnes. « Nous travaillons sur un projet qui permettrait aux membres de tous ces clubs de bénéficier de tarifs très avantageux sur les green-fees grâce à un accord de réciprocité. Une sorte de ''Simpson pass'' qui ne manquerait pas d'allure à l'heure de découvrir de nouveaux par-cours prestigieux », confie encore Gilles Franeau.Bref, qu'on se le dise : ça bouge au royal Hainaut ! A terme, il n'est d'ailleurs pas impossible – si les résultats de cette politique d'ouverture sont au ren-dez-vous – que le club d'erbisoeul ajoute 9 trous à son offre et propose, donc, deux parcours de 18 trous à ses membres et à ses visiteurs. « Nous avons les terres. et le dessin du nouveau parcours est déjà dans nos tiroirs. Pour l'heure, ce n'est pas nécessaire. Mais si le nombre de membres augmente, nous pourrions accélérer les choses », conclut le président.

Le Clubhouse et son toit de chaume

Des arbres centenaires pour baliser les fairways

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TrévallonGénéreusement choyés dans leur magnifique environnement géographique provençal et combien appréciés pour leur style inimitable, les vins du Domaine de Trévallon jouissent de la plus flatteuse des réputations auprès des meilleurs dégustateurs mondiaux.

Par Philippe Bidaine

L'art deTrévallon

Un vin réussi est parfaitement assimi-lable à une œuvre d'art. Aucun œno-phile véritable ne remettra cette vérité en cause. Mais lorsque, de

surcroît, ce vin est issu d'un environnement qui relève lui-même à plus d'un titre de l'art, alors les sens sont parfaitement comblés. Ainsi en est-il des produits du Domaine de trévallon.

il y a, d'abord, l'environnement dans un des plus beaux coins de Provence. Nous sommes à Saint-etienne-du-Grès, entre Avignon, Arles et Saint-rémy. Là, au pied des Alpilles, se dresse un mas lumineux, dont les volets bleu pastel semblent tout droit sortis d'une toile de Cézanne. tout autour, entre chênes verts, oliviers et amandiers, la vigne a su creuser, grâce à la main de l'homme, son

Le vignoble de Trévallon

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espace vital dans la roche calcaire travaillée. et puis, il y a l'Art, avec un grand A, omniprésent à trévallon depuis le rachat de la propriété, dans les années cinquante, par le peintre et sculpteur rené Dürrbach, élève du pionnier du cubisme Albert Gleizes et grand ami de monuments comme Picasso, Léger ou Delaunay.

Un style à partA cette époque, bien que l'artiste qui vient de l'acheter soit persuadé qu'il existe un potentiel viticole sérieux sur le domaine, aucune vigne n'y est encore plantée. il va falloir attendre 1973, année où eloi, le fils de rené, qui se prédestinait d'abord à l'architecture, vient s'installer sur place afin de fuir la grisaille parisienne, pour que l'idée de la viticulture se concrétise.Le travail est colossal. Au départ, seuls trois hectares de garrigue sur les soixante que compte le domaine vont être défrichés. et les premiers cépages plantés le sont dans l'esprit des vignes pré-phylloxériques du coin : du cabernet et de la syrah, ceci même alors que le cabernet a disparu de la région. Un choix qui ne sera pas sans conséquences, même si le style trévallon vient de naître. trois ans plus tard, les premières vendanges permettent, enfin, de sortir les premières bouteilles, marquées par les arômes particuliers du cabernet, à la fois épicés de cannelle et de poivre et tout empreints d'une sévérité tannique, heureusement tempérés et arrondis par la générosité de la syrah, ici plantée sur le versant nord, plus

Alpilles

Vallon fontaine

frais, et ainsi récoltée plus tardivement pour un résultat tout en douceur. Une association déjà préconisée par le célèbre agronome du XiXe Jules Guyot mais qui n'est pas évidente dans une région où le cabernet a virtuellement disparu. Pour couronner le tout, en 1993, lors de la création de l'appellation Baux de Provence, l'iNAO décide unilatéralement que le cabernet sauvignon ne peut plus rentrer qu'à concurrence de 20 % dans les vins relevant du décret. Un grave cas de conscience se pose alors à eloi Dürrbach qui doit faire le choix de se plier aux impératifs de l'iNAO en plantant entre autres de la grenache pour pouvoir bénéficier de l'AOC ou alors de garder le style de son vin très apprécié en restant fidèle à son idée de départ mais en se contentant d'être commercialisé sous la dénomination un peu dévalorisante « vin de pays ».

Vin de Pays des AlpillesLe choix est rapidement fait et maintenant les amateurs ne voient plus aucune objection, que du contraire, à déguster ce « simple » Vin de Pays des Alpilles, qui pourrait en remontrer à bien d'autres étiquettes nettement plus prestigieuses…Aujourd'hui, avec vingt hectares plantés et quelque trente millésimes à son actif, le Domaine de trévallon peut légitimement être cité en ▼

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exemple. Par ses méthodes de culture pour commencer, sans engrais ni pesticides avec pour seul apport de la fumure de mouton et avec de profonds labours pour que les racines puissent aller chercher aussi loin que possible dans la terre ce dont elles ont besoin. Par ses méthodes de taille enfin, très courte afin d'obtenir de faibles rendements et une grande longévité des pieds. Fin des années 80, en replantant des cépages comme la marsanne ainsi que la roussane (cette dernière avait quasi disparu de la région), eloi Dürrbach a enrichi le domaine d'une petite production en blanc, fortement limitée (deux hectares seulement) mais unanimement appréciée, à laquelle est venue s'associer, depuis 1998, une petite quantité de chardonnay.enfin, en marge de la vigne, on s'en voudrait de ne pas signaler le millier d'oliviers plantés pour associer magnifiquement, dans le plus pur style méditerranéen, le soleil de l'huile et le sang de la terre.Disponibles depuis peu auprès de la Maison De Coninck, les vins du Domaine de trévallon font aujourd'hui partie des coups de cœur des meilleurs dégustateurs et figurent à la carte des restaurants les plus pointus. Considérées parmi les productions provençales les plus intéressantes de ces dernières années, voici bien des bouteilles qui méritent que l'on se penche un peu plus sur leur contenu véritablement délicieux !

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De Coninck Waterloo :Chaussée de Bruxelles 37, 1410 Waterloo - tel. : 02 353 07 [email protected] - www.deconinckwine.com

De Coninck ixelles :Avenue du Pesage 1, 1050 Bruxelles - tel. : 02 640 44 65

De Coninck Stockel :Avenue Orban 3, 1150 Bruxelles - tel. : 02 772 40 65

De Coninck Wemmel :Place Cdt Deblock 21, 1780 Wemmel - tel. : 02 460 44 65

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On ne soulignera jamais assez l'im-portance du putting (40 % des coups sur un parcours) dans la bonne performance d'un golfeur.

C'est ce qui a poussé Julien Lepage, pro à Louvain-la-Neuve, à créer le premier « Centre d'enseignement, d'entraînement et de perfectionnement en putting » de Belgique. « Au practice, les golfeurs n'ont qu'une envie : frapper le plus loin possible. Mais ils oublient de travailler leur petit jeu… »A Bierges, Julien Lepage a donc mis en place une structure indoor idéale pour peaufiner les putts de ses élèves et améliorer ce secteur clé du jeu. Au programme : des conseils personnalisés, bien sûr, mais aussi, et surtout, le recours à la technologie pour décrypter les défauts et trouver les bons remèdes. Autour du tapis de practice, plusieurs caméras ont été placées. « J'utilise le Sam PuttLab, un outil d'analyse de très haute précision qui permet d'observer en temps réel tous les paramètres qui déterminent la précision et la constance de chaque putt… »A l'arrivée, le mariage « vidéo-informatique » permet de disséquer chaque mouvement via un logiciel spécialement conçu. « Le golfeur n'imagine

En golf, un bon putting est essentiel. Julien Lepage a créé, à Bierges, une structure indoor spécialement destinée à améliorer ce secteur clé du jeu.

Par Miguel Tasso

pas combien le moindre détail est essentiel sur le green : la position de la balle, la posture, la position des yeux, l'alignement du corps, le grip, le contact sur la face, l'angle d'attaque, le rythme… »Au terme d'une seule visite (75 euros l'heure), l'ordinateur énonce son verdict, implacable, noir sur blanc. « et il est temps, alors, de trouver les bonnes solutions en corrigeant, ici, le cheminement du putter, là, la vitesse ou la stabilité du mouvement… »Aux leçons théoriques, Julien Lepage ajoute également des conseils pratiques dans la lecture des bonnes lignes, dans la routine, dans l'attitude devant la balle. et il n'hésite pas, le cas échéant, à conseiller l'élève sur le matériel, après un « fitting » personnalisé. Son centre (www.puttinggolfstudio.com) s'adresse, bien sûr, aux joueurs amateurs qui souhaitent améliorer leur handicap grâce à un bon petit jeu. Mais aussi aux joueurs chevronnés et aux jeunes élites qui savent combien le putting est essentiel pour gagner. « et mes portes sont, bien sûr, ouvertes à mes collègues pros qui désireraient donner cours à leurs propres élèves en bénéficiant de toutes mes infrastructures. J'ai prévu des formations à cet effet… » ■

JulienLepage« Monsieur Putting »

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ChristopheVanderkeelen,

Attiré par la cuisine comme une aiguille par l'aimant, il a commencé le métier à 15 ans, sur un coup de tête ! « J'ai quitté la maison familiale de Grez-Doiceau et

je suis parti à Lyon, berceau de la gastronomie française ! J'ai proposé mes services à ‘La bonne auberge’, un restaurant étoilé. Le chef m'a regar-dé d'un drôle d'air mais, devant ma détermination, a fini par me prendre à l'essai… »Le début d'une grande aventure. Meilleur apprenti du rhône en 1988, puis de France en 1989, il brûle les étapes au soleil de son talent, avec des escales chez troisgros et chez Bocuse. Une rencontre avec le chef richard Kopp, propriétaire de la boutique « L'Atelier Gourmand », l'incite à reprendre le che-min de la Belgique en 1996. Le concept de la mai-son, sise rue Vanderkinderen, à Uccle, est simple : cuisiner comme dans les plus grands restaurants et proposer, en service traiteur, des plats de très grande qualité. « Je suis d'abord entré dans le capi-tal avant d'acquérir, en parfaite intelligence avec mon mentor, la totalité des parts… »Aujourd'hui, l'adresse fait référence. Auprès de la clientèle huppée du sud de Bruxelles mais aussi auprès de nombreuses sociétés qui font appel à Christophe Vanderkeelen pour des dîners d'af-

Traiteur en vogue du Tout-Bruxelles, il dépose des plats « étoilés » à domicile.

Par Miguel Tasso

faires. « en boutique, je n'ai pas de carte. J'aime trop improviser en fonction du marché du jour. Je propose quotidiennement une dizaine de plats différents que le client a juste à réchauffer. Pour les repas d'affaires, nous nous déplaçons sur place pour du sur-mesure…»Sa philosophie épicurienne est aussi transparente que sa cuisine. « Je ne propose que des produits frais et naturels. tout est fait maison avec une obsession pour la qualité et la flexibilité ! »Le concept traiteur a le vent en poupe. « Durant la période de Noël, j'ai préparé trois mille repas ! Les tests d'alcoolémie incitent de plus en plus les gourmands à rester chez eux », sourit-il. en propo-sant des plats à emporter dignes d'un restaurant étoilé, il a assurément trouvé un créneau porteur. « Ceci dit, je sais qu'un jour ou l'autre, je céderai à la tentation d'ouvrir mon propre restaurant avec, à la carte, mes plats préférés et les meilleurs crus de Châteauneuf-du-Pape, mon péché mignon… » en attendant, il ramasse les projets à la pelle pour asseoir sa notoriété. Avec sa nouvelle passion pour le golf en bandoulière ! « il n'est pas impossible que je m'occupe de quelques buffets dans les club-houses, voire même de haltes gastronomiques sur le parcours lors de certaines compétitions corporate… »

artisan gourmand

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La société de droit commun (ci-après dénommée SC) est un instrument indiqué pour toutes les personnes désireuses de mettre leur patrimoine familial à l'abri.

Cet article montre que la SC offre, en tant qu'ins-trument de gestion de biens mobiliers, une réponse adéquate aux préoccupations des clients fortunés.On peut idéalement décrire la SC comme une indivision contractuellement organisée, bien qu'elle dépasse ce cadre. La SC est l'instrument indiqué pour les personnes qui souhaitent mettre

en commun un patrimoine familial mais aussi le gérer en commun. Le « pater familias » peut, en outre, garder toute sa vie le contrôle du patrimoine familial et le transmettre à la génération suivante d'une manière fiscalement avantageuse.

CaractéristiquesPour être valable, une SC requiert qu'au moins deux personnes associent leur patrimoine et leurs efforts pour atteindre un objectif commun de nature civile. Cet objet peut être la gestion et le

La société civile

La société de droit commun, communément appelée société civile, fait, depuis quelques années, un véritable come-back dans le cadre d'une planification successorale bien préparée. Décryptage.

Par Annick Haerens et Katia Gevaert

Maintien du contrôle et discrétion

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maintien du patrimoine familial. Pour l'atteindre, les associés apportent des éléments de patrimoine, créant ainsi une indivision entre les associés quant à ces biens. en échange de cet apport, les associés reçoivent des parts. Celles-ci représentent des fractions ou pourcentages abstraits dont la somme est égale à 100 % ou 1.La grande liberté contractuelle qui caractérise la SC permet un travail sur mesure. Aucune règle de forme n'est prescrite pour sa constitution. Un acte notarié n'est pas nécessaire. Un acte sous seing privé suffit. Pour ces raisons, cette construction juridique est très discrète, ce qui offre d'énormes avantages dans le cadre familial. La SC n'a pas de personnalité juridique et pas de patrimoine propre. Cela signifie qu'elle n'est pas propriétaire des biens apportés mais que ceux-ci appartiennent en indivision aux associés. Cette transparence a, entre autres, des conséquences sur le plan fiscal. La SC n'est pas soumise à l'impôt des sociétés. Les produits générés par les investissements apportés sont imposés dans le chef des associés.

PlanificationNous constatons que la plupart des personnes souhaitent garder leur mot à dire sur leur patrimoine familial tout au long de leur vie. elles souhaitent également éviter autant que possible les droits de succession lors de la transmission à la génération suivante. elles cherchent, en outre, un outil de gestion qui ne génère pas de coûts. Autant d'attentes auxquelles la SC apporte une réponse. Un organe de gestion est constitué pour assurer une bonne gestion du patrimoine. Le « pater familias » est ainsi désigné gérant statutaire dans les statuts. Son mandat ne peut être révoqué pendant la durée de la SC, généralement la durée de vie du « pater familias », qu'à l'unanimité des associés. Le gérant a donc un droit de veto contre sa propre révocation. en ce sens, le « pater familias » est pratiquement intouchable.

en qualité de gérant, il pourra continuer à gérer les biens apportés, par exemple un portefeuille de placements. il pourra investir et réinvestir. il pourra également décider de distribuer les bénéfices de la SC aux associés ou de les réserver. Outre l'organe de gestion, on crée également un organe de contrôle – l'assemblée générale – qui est composé de tous les associés. L'assemblée générale contrôle le gérant et est compétente pour toutes les matières qui ne font pas partie du champ de compétences du gérant et qui dépassent le cadre de la gestion quotidienne. en principe, l'assemblée générale se réunit une fois par an. Deux approches sont possibles pour éviter les droits de succession. La SC peut être constituée d'abord, avec ou sans les enfants. Le « pater familias » apporte alors son portefeuille, ses œuvres d'art, etc. il procède, ensuite, à une donation de la majorité des parts à la génération suivante. il conserve, ce faisant, une partie des parts. Cette donation doit faire l'objet d'un acte notarié. elle s'accompagne, en Belgique, de droits de donation de 3 % en ligne directe. Aucun droit de donation n'est dû aux Pays-Bas mais le donateur doit survivre au moins trois ans à la donation pour éviter les droits de succession. Si tel n'est pas le cas, les parts seront considérées comme faisant partie de la succession du donateur et seront, en tant que telles, soumises aux droits de succession. ▼

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DonationLe « pater familias » peut également d'abord donner son portefeuille ou ses œuvres d'art par la technique du don manuel ou bancaire. Les enfants et le « pater familias » constituent ensuite ensemble une SC à laquelle ils apportent le patrimoine donné. Les dons manuels et bancaires ne font l'objet d'aucun droit de donation et d'aucun droit de succession pour autant que le donateur soit encore en vie trois ans après la donation. Le « pater familias » fait, lui aussi, un apport afin d'obtenir un certain nombre de parts. Pour obtenir des revenus, le « pater familias » peut se réserver l'usufruit des parts. Cette réserve doit

être stipulée dans une donation notariée. en cas de don manuel ou bancaire précédant l'apport dans la SC, une charge de par exemple 4 % peut être prévue sur la valeur des biens donnés. De cette manière, le « pater familias » peut continuer à bénéficier de revenus de la SC. Ce sont donc les donations des parts de la SC ou les donations des éléments de patrimoine qui précèdent la constitution de la SC qui permettent d'éviter les droits de succession. en tant que telle, la SC ne permet pas d'épargner les droits de succession mais elle est constituée pour garantir le contrôle et l'unité sur le patrimoine familial.

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mètres, les gros frappeurs de Callaway ont choisi le driver X Hot. Pas besoin d’un dessin : ça déménage ! La face Speed Frame ajustable permet de régler l’angle en position ouverte, square ou fermée afin de définir avec précision la trajectoire idéale pour chaque swing.Infos : www.callawaygolf.com

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Versa : le putter de référenceVoilà le putter phare de la marque Odyssey pour cette année 2013. Le contraste noir et blanc accentue l’angle de la face à l’adresse, ce qui permet d’aligner le putter vers la cible avec plus de précision et d’améliorer la concentration. L’insert White Hot favorise la qualité du toucher et la régularité tandis que le procédé de découpe au laser génère une grande tolérance. Apprécié par de nombreux champions du circuit professionnel, ce putter est devenu une référence. Même Phil Mickelson a craqué !Infos : www.odysseygolf.com

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une distance de 40 mètres. Ses dimensions (60 x 58 x 30 lorsqu’il est plié) le rendent très pratique à emporter ; son poids (à peine 10 kilos, avec la batterie lithium longue durée) est un autre grand atout.Infos : www.foissygolf.com

Vicky Tomko à l’heure de Maurice LacroixLa prestigieuse manufacture de montres de luxe Maurice Lacroix a signé un contrat de partenariat avec la joueuse professionnelle belge de golf Vicky Tomko, âgée de 25 ans et promise au plus bel avenir sur le circuit féminin. Sur notre photo, la championne d’origine slovaque pose aux côtés de Daniel Dressen, Brand Manager de l’horloger.

VPAR : l’heure du livescoringLes nouvelles technologies s'invitent de plus en plus sur les parcours de golf. Lors de compétitions amateurs, il est désormais possible pour un joueur de vivre, en « live », les résultats de toutes les parties. «Le principe est simple. Les participants partent avec un GSM spécialement paramétré pour le golf. Ils notent, en appuyant sur la bonne touche, leur score après chaque trou. Celui-ci est envoyé, via une puce électronique, vers un serveur qui le met aussitôt en ligne. A l’arrivée, tous les compétiteurs peuvent connaître, en temps réel, leur score et celui de leurs adversaires. Comme s’il s’agissait du leaderboard d’un tournoi professionnel… » explique Jan Baert, détenteur de la licence de commercialisation du produit - baptisé « VPAR » - pour la Belgique.Infos : www.vpar.com

La griffe Louis VuittonEn matière de sac de golf, on ne peut pas rêver plus classe ! Signé Louis Vuitton, le « Damier Geante Golf Bag » en jette plein la vue sur le tee numéro un ! Le modèle, griffé du logo de la célèbre marque française, n’assure pas le birdie. Mais, bon, pour impressionner le passant, il est difficile de trouver mieux ! Chic et cher… Infos : www.louisvuitton.com

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La plus chère du momentLimité à six exemplaires seulement : la montre la plus compliquée et la plus exclusive de la manufacture (allemande) A. Lange & Söhne, la « Grande Complication », nous

fait découvrir les sommets de l’horlogerie de pré-

cision. L’exceptionnel mouvement (mécanique

à remontage manuel) allie dans le même boî-

tier un signal sonore avec grande et petite sonnerie, une répétition minutes, un

chronographe à rattrapante avec compteur des minutes et seconde foudroyante, ainsi qu’un quantième perpétuel avec affichage des phases de lune. Avec un son d’une extrê-me pureté.Infos www.alange-soehne.comPrix : 1,92 million €Une mer si bleue

Sur la nouvelle bague Bahia de Pomellato, les topazes bleues London semblent avoir été sculptées par les vagues, avec de petits saphirs roses, le tout magni-fiquement tenu ensemble par une base en or rose. Grâce à la taille arrondie, le bleu des pierres se fait liquide et lumineux, un effet qui est mis particuliè-

rement en valeur sur les pendants d’oreille, véritables cascades de reflets marins.

Infos : www.pomellato.comPrix : 7 700 € (bague)8 010 € (boucles d’oreille)

Suzuki ClassicsL’expo moto « Suzuki Classics » éliut résiodence à Autoworld (Cinquantenaire) jusqu’au au 28 avril 2013. A découvrir : la collection de Domi-nique Moorkens, dont sa fameuse 500 Titan (T500), une deux-cylin-dres à deux-temps, aussi puissante qu’une twin 750 de l’époque, mais moins lourde. A voir aussi, la Suzuki GSX-R750 qui va créer la mode des réplicas, entraînant derrière elle tous les autres constructeurs dans la course aux machi-nes « hyper-sportives ».Infos : www.autoworld.be

Record de ventesC’est la crise…mais pas pour tout le monde ! En 2012 Rolls-Royce (qui appartient désormais au groupe BMW) a battu un nouveau record de ventes depuis sa création il y a 108 ans. Il s’est vendu, l'an dernier, quelque 3 575 modèles de ces voitures britanniques de très grand luxe, dont le premier prix tourne autour des 299 000 euros. Rolls a ainsi vendu, dans le monde, 37 voitures de plus qu'en 2011, déjà une année record (+ 31 %, après + 150 % en 2010). A découvrir en Belgique : la nouvelle Phantom Series II Coupé.Infos : www.rolls-royce.com – www.giniongroup.be

Laurent : une institution parisienneC’est probablement l’une des meilleures adresses et l’une des plus belles terrasses de Paris. Avenue Gabriel, au bas des Champs Elysées, près de théâtre Marigny, le restaurant étoilé Laurent est un vrai monument de la gastronomie française. Rendez-vous du Tout-Paris politique, cet ancien pavillon de chasse est un incontournable. Le Chef Alain Pégouret régale les papilles avec des grands classiques. Et quel plaisir, lors des beaux jours, de déguster araignées de mer ou langoustines sous les marronniers, à quelques mètres à peine du brouhaha de la ville. Un vrai symbole de l’art de vivre à la française.Infos : www.le-laurent.com

Chef d’œuvre horlogerCette année, pour la première fois,

la Royal Oak Offshore d’Audemars Piguet reçoit un calibre réunissant quelques-uns des plus fantastiques développements mécaniques jamais produits de main d’horlogers : une répétition minutes (sonnerie des heures, quarts et minutes), un

chronographe à rattrapante et un calendrier perpétuel avec phases de lune, réunis dans un boîtier de 44mm

de diamètre en titane et céramique. La Royal Oak Offshore Grande

Complication est éditée en seulement trois exemplaires.

Infos : www.audemarspiguet.comPrix : 608 000 €

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Capteur Exmor R™ 18,2 mégapixels, zoom optique 20x, Full HD 50p, 3D, écran LCD 7,5 cm, panorama intelligent par balayage, enregistrement journal GPS. Il n'y a pas photo : cet appareil réunit tous les ingrédients pour immortaliser tous les instants de la vie. En une seule pression, réalisez de superbes vidéos HD nettes et détaillées pour profiter d'images stables et sans flou tout en marchant ou en zoomant. Enregistrez 50 images Full HD (1920 x 1080) par seconde pour filmer des scènes d'action fluides comme au cinéma !

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Il n'y a pas photo !Faites des photos (10 par seconde, si vous le souhaitez !) de qualité professionnelle grâce au capteur APS-C ! Cet appareil (16,1 mégapixels) de dimension comparable à celui d'un reflex numérique calcule automatiquement la direction et les mouvements pour une mise au point et une prise de vue rapides. Grâce à l'écran tactile LCD, il vous suffit de toucher l'écran pour que tous les bons réglages s'effectuent automatiquement. Rien que du bonheur !

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La télé de tous les superlatifsC'est le must absolu en matière de télévision. Certes, il faut avoir la pièce pour accueillir un écran de cette dimension (plus de 2 m de diagonale). Mais ensuite, quel bonheur ! Même à 1,6 m de distance, le téléspectateur profite d'une image d'exception (résolution 4K affichant plus de 8 millions de pixels). Le moteur de traitement X-Reality Pro ajoute encore à la richesse des détails et à la vivacité des couleurs. Avec des images 3D d'une telle clarté, on a l'impression d'être au cinéma dans son salon ! Et la qualité du son (50 W de puissance, 100 enceintes individuelles avec haut-parleurs d'aigus) défie également la raison. D'un murmure à peine entendu à une explosion retentissante, on ne se contente pas d'entendre chaque son : on le ressent ! Avec ce téléviseur, en démonstration exclusive chez Steylemans, Sony a frappé un très grand coup !

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g a l e r i e t e c H n o l o g i Q u eP r i N t e M P S 2 013

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Le légume dans tousses états !

Le printemps nous donne d'irrésistibles envies de fraîcheur et de légèreté, et donc… de légumes ! Sous l'impulsion de quelques cuisiniers de premier plan, ces derniers retrouvent dans la cuisine contemporaine une place qu'ils n'auraient jamais dû perdre. Rencontre avec Frank Fol, actuel président des Maîtres Cuisiniers de Belgique.

Par Philippe Bidaine © P

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Si les légumes ont toujours figuré au cœur de la cuisine tradition-nelle de terroir, il faut bien reconnaître que, durant des

décennies, la haute gastronomie les avait un peu oubliés, les reléguant souvent au rang de simple garniture, leur présence se justifiant souvent plus par un souci d'esthétique que par une préoccupation diététique ou même simplement gourmande.Ce mouvement s'est fort heureuse-ment inversé et, aujourd'hui, les chefs les plus créatifs de la planète redonnent aux légumes une place qu'ils n'auraient jamais dû perdre.Ainsi en est-il de grosses pointures françaises, comme Alain Passard ou Michel Bras, mais aussi au royaume-Uni, avec un Jamie Oliver qui a réap-pris aux Anglais à manger des légumes.

La griffe de Frank Folen Belgique, nous ne sommes pas en reste. Chez nous, le champion incontesté du légume est certai-nement Frank Fol qui, dans son restaurant le « Sire Pynnock », à Louvain, a longtemps combattu pour une présence plus importante du légume dans la gastronomie. Un combat qu'il a mené également lorsqu'il occupait la présidence des Jeunes res-taurateurs d'europe et qu'il poursuit aujourd'hui en tant que président de l'Association des Maîtres Cuisiniers de Belgique.A l'origine de produits comme la « Légumaise », une alternative à la fois savoureuse et légère à la mayonnaise, Frank Fol est aussi un consultant très écouté de la chaîne exki. Son expérience l'a amené à devenir le cuisinier de la délégation belge aux jeux Olympiques de Pékin et de Londres mais aussi à exercer ses talents dans les domaines de la recherche spatiale ainsi que des expéditions polaires avec les explorateurs antarctiques Dixie Dansercour et Sam Delfour. Une expérience qu'il considère volontiers lui-même comme un des moments « les plus excitants de ma carrière »...Sa philosophie « Pensez légumes, pensez fruits » connaît de plus en plus d'adeptes, aussi bien au sein du Benelux que bien au-delà de nos frontières. et l'homme a parcouru une bonne partie du monde pour en faire la démonstration.

RevalorisationAux yeux et au palais de Frank Fol, les légumes présentent le double avantage d'être aussi savou-reux que sains… Comment lui est venue cette passion ? « tout a commencé lors d'un festival de cuisine en thaïlande, en 1986. J'avais été surpris de voir la simplicité avec laquelle les cuisiniers locaux travaillaient les légumes. Ce traitement rapide conservait aux produits toute leur saveur et leur structure. »Ce constat sert d'électrochoc à notre chef louva-niste. Alors que la Belgique est un pays où la culture des légumes est de première importance, avec des produits sensationnels comme les chicons, les choux… de Bruxelles, les salsifis, les choux-fleurs, les salades ou même encore les tomates, il fallait bien avouer que ceux-ci n'étaient, en général, plus mis en valeur par la haute cuisine et ne faisaient même plus l'objet d'un traitement très imaginatif de la part de la simple ménagère.Dès son retour à Louvain, le chef décide donc de changer son fusil d'épaule. A sa carte, les légumes se retrouvent désormais placés sur le même plan que la viande ou le poisson. Une démarche nou-velle en Belgique mais qui plaît très rapidement à la clientèle. ▼

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La notoriété est rapidement au rendez-vous et c'est via la télévision que Frank Fol devient une véritable vedette, entre autres via l'émission « MondFol ». Ce programme diffusé sur la chaîne flamande tV1 – une des premières émissions culi-naires à connaître un tel succès – assoit définitive-ment sa réputation, le consacrant comme le « chef des légumes » !Les raisons de cette passion résident dans les remarquables atouts que présentent les légumes, selon Frank Fol : « La première de ces caractéris-tiques est certainement la prodigieuse diversité de saveurs que l'on y trouve, de la plus raffinée à la plus puissante. Cette grande variété se marque également en terme de parfums, ici aussi du plus discret jusqu'au plus robuste, à l'image des choux, par exemple… enfin, je m'en voudrais d'oublier l'aspect visuel, avec une palette de formes et de couleurs qui fait de certaines variétés de véritables œuvres d'art en elles-mêmes ! A l'arrivée, l'incroya-ble assortiment de produits disponibles permet aux chefs de déployer une créativité quasi illimitée… »

Bons pour la santé !Mais pour notre spécialiste, au-delà de leur aspect gastronomique, les légumes présentent également une incroyable série d'atouts diététiques. « Ces aliments sont pour la plupart extrêmement riches en nutriments indispensables au bon fonctionne-

ment de notre organisme, comme des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des fibres… Le pouvoir antioxydant de nombreux légumes, entre autres en raison de leur teneur en vitamine C, est largement démontré. Avec à la clé le pouvoir de jouer un rôle dans la prévention de certains can-cers ainsi que d'aider l'organisme à se rétablir en cas de stress. et je n'évoquerai même pas ici le rôle d'une alimentation riche en légumes dans la prévention des problèmes cardio-vasculaires ou du diabète de type 2... »Pour mettre convenablement les légumes en scè-ne, Frank Fol propose quelques pistes. « il ne faut pas hésiter à changer son mode de réflexion : partir d'abord du légume et, une fois celui-ci choisi, se demander ce que l'on va lui associer, viande ou poisson… Voire même de décider de le laisser se débrouiller tout seul. L'idée est en tous les cas de respecter une proportion d'au moins deux tiers de légumes dans une préparation ! On choisira bien entendu de préférence des légumes indigènes. Ceci permet, en effet, de raccourcir autant que possible les temps de transport et d'assurer ainsi une fraîcheur optimale au produit. » Une véritable nouvelle philosophie culinaire qui, au-delà de ses aspects gourmands indiscutables, devrait donc nous amener à manger à la fois de manière plus saine et plus responsable. A suivre avec enthousiasme !

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Jaeger-LeCoultre :180 ans de manufacture« L'œil, la main et le cœur », la devise est belle ! C'est celle de Jaeger-LeCoultre. Depuis 1833, l'histoire de la manufacture horlogère a toujours été ponctuée de moments forts. A n'en pas douter, 2013 en sera un aussi.

Par Raoul Buyle

Acteur majeur de l'histoire horlo-gère suisse, la manufacture Jaeger-LeCoultre célèbre ses 180 ans. Nourrissant, depuis sa création, une

passion pour les grandes complications. Au-delà de la précision, la marque a créé mille deux cent quarante-deux calibres différents depuis son origine, contribuant ainsi au développement du patrimoine horloger. rappelons que, depuis 1833, Jaeger-LeCoultre a déposé plus de quatre cents brevets. On se souvient qu'à son couron-nement, la reine elisabeth ii portait une raris-sime « Duoplan » Jaeger-LeCoultre, la montre

qui, depuis 1920, possède toujours le plus petit mouvement mécanique au monde (le calibre 101). en 2007, la « Grande Maison » (comme on l'appelle dans la région) inaugu-rait sa Galerie du Patrimoine. Au cœur de l'actuelle manufacture, à l'emplacement du premier ate-lier de Charles-Antoine LeCoultre, une étonnante scénographie met en lumière environ cinq cents objets de haute horlogerie. Les visiteurs découvrent en particulier une monumentale paroi de verre courbe, un « mur » transparent qui contient la plus extraordinaire collection de mouvements et de calibres horlogers jamais exposée (à découvrir uniquement sur rendez-vous).

Toujours à la même adresseAlors que l'horlogerie suisse était encore structu-rée en petits ateliers à domicile, Antoine LeCoultre et son fils elie décident de rassembler sous un même toit les multiples savoir-faire de la montre. LeCoultre & Cie devient ainsi la première manufacture

Les premiers bâtiments de la manufacture, au Sentier, dans la vallée de la Joux; 1833

« Master Ultra-Plate Jubilée », en platine

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de la vallée de Joux. Aujourd'hui encore, elle abrite sous un même toit plus d'un millier de personnes, du manutentionnaire au plus pointu des horlogers, qui exercent plus de quarante métiers horlogers et maîtrisent plus de vingt technologies de pointe nécessaires à la conception et à la fabrication inté-grale d'une montre. et cela, pour fabriquer seule-ment une vingtaine de milliers de montres par an. Mais quelles montres ! « Nos 180 ans d'histoire servent à quelque chose : donner un supplément d'horlogerie à nos calibres, à nos clients, à nos modèles. A chaque fois que nous développons une nouvelle boîte, nous créons un nouveau mouvement ou nous améliorons le précédent, parfois sur des détails infinitésimaux (...) Nous investissons des millions d'euros dans la production de nos calibres », confie Jérôme Lam-bert, CeO de la société (depuis 2002).

Entre autres nouveautés2013 compte quelque quatre-vingts nouveaux modèles et donne un bel aperçu de la virtuosité de ce « généraliste » de l'horlogerie suisse. Côté montres compliquées, Jaeger donne naissance à une « Collection Jubilée » composée : d'une « Mas-ter Grande tradition » en platine avec tourbillon

« Reverso » « for ever »est-ce que la « reverso » fait toujours rêver ? Oui ! Le bestseller de la marque reste la « Duetto Classique », pour laquelle Jaeger est fréquemment en rupture de stock. Le style des années 20 dont elle est empreinte séduit toujours autant, voire plus, dans la mesure où les montres de forme attirent un public féminin croissant dans les pays émergents et correspondent sur des marchés tels que les USA aux goûts actuels de montres sophistiquées et élégantes d'une clientèle urbaine masculine. Depuis le lancement des nouvelles versions ultra-plates, la « reverso » convainc autant par son contenu horloger que par son équilibre esthétique qui était traditionnellement sa signature.

cylindrique et quantième perpétuel; d'une « Mas-ter Ultra-Plate Jubilée » en platine (qui avec son boîtier de 4,05 mm décroche le titre de montre mécanique manuelle la plus plate au monde); et d'une « Master Grande tradition Gyrotourbillon » (volant) « 3 Jubilée » avec fonction chronographe à affichage digital instantané (NDLr : il s'agit du dixième opus de la série « Hybris Mechanica » réservée aux plus grandes complications de la manufacture). Ces trois montres d'exception (en édition très limitée) sont disponibles dans un même coffret. A voir chez De Greef. D'autre part, le public (féminin) découvre la collection « rendez-Vous » qui reflète la nature horlo-gère de Jaeger-LeCoultre et sa capacité à capter l'attention des femmes depuis des décennies. Un succès qui touche tous les continents.

« Grande Reverso Lady Ultra Thin by Valextra »

« Rendez-Vous Celestial »; difficile de ne pas succomber au charme galactique de cette exceptionnelle montre sertie en or gris avec, sur le cadran, la voûte céleste et les constellations sur une plaque de lapis-lazuli et une « étoile » pour indiquer un rendez-vous personnel

« Master Grande Tradition Gyrotourbil lon 3 Jubilée »; collection « Hybris Mechanica »

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Montre « Calibre », de Cartier, chronographe; il s'agit du premier mouvement chronographe conçu et développé par la manufacture Cartier; existe en acier ou en or rose

L'atelier de Cartier, 53 rue Lafayette (Paris); 1927

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A Genève, Cartier présente ses propres mouvements, fruits de longues années de recherche et de développement. Fidèle à son esprit créatif, cette collection de formes et de calibres exprime le regard de la manufacture sur la haute horlogerie. La signature d'un style unique.

Par Raoul Buyle

Dès 1888, on trouve dans les livres de comptes Cartier mention des pre-mières montres, dont un grand nom-bre de montres de gousset. Mais

pour Louis Cartier, l'avenir est franchement du côté des montres-bracelets. C'est le début d'une longue histoire d'amour, qui donnera naissance à des modèles devenus mythiques : la montre « tonneau », la montre « tortue », la « tank », la « Pasha », etc. Design innovant, graphisme élégant, géométrie actuelle, elles s'identifient au premier coup d'œil, reflet d'une esthétique dépouillée mais habillée. L'équation idéale qui fait d'elles des montres masculines ou féminines, plutôt « sport » ou plutôt « soir », selon l'heure ou la manière dont elles seront portées. Certaines arborent même le « Poinçon de Genève », label d'excellence garant du savoir-faire horloger suisse. Aujourd'hui, à La Chaux-de-Fonds, la manufacture Cartier équipe

ses montres de ses propres calibres et rassemble tous les corps de métier de l'horlogerie (plus de mille collaborateurs), véritables chefs d'orchestre de l'infiniment petit, de l'orfèvre à l'émailleur, du lapidaire à l'horloger, du graveur au concepteur de mouvement. Jusqu'à l'obtention d'une chronomé-trie parfaite.

Les métiers d'artCurieux du monde et de ses merveilles, Cartier se passionne cette année pour une technique d'orfèvrerie très ancienne (d'origine étrusque) : la granulation d'or. Véritable semis de grains d'or, la technique de la granulation consiste à réaliser des billes à partir de fils d'or découpés et chauffés à la flamme. Les grains d'or sont alors assemblés (à la main) un à un et fusionnent avec la plaque d'or afin de créer le relief sensuel du motif. Le résultat est saisissant : une tête de panthère, magnétique,

Complications élégantes chez Cartier

Montre « Ballon Bleu », de Cartier, en or gris avec mouvement mécanique Manufacture à remontage manuel, certifié « Poinçon de Genève », tourbillon volant et double fuseaux horaires à saut instantané

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solaire, rayonne sur le cadran d'une montre « rotonde ». témoin d'un artisanat ancestral, traversant les époques, le « fauve » semble défier la course.

Classiques revisitésAvec ses attaches intégrées au boîtier, la « tank » est tout à la fois un carré et un rectangle, coup de génie stylistique unique en son genre qui consiste à dissimuler les points d'attache sous les célèbres brancards verticaux plats à arêtes vives de la montre. Sa force, c'est de rompre d'un coup net avec le goût du moment pour les circonvolutions, imposant sa rigueur formelle. Son succès est alors immédiat ! Aujourd'hui, Cartier propose une nouvelle version féminine de la « tank Américaine » épurée avec bracelet « maille serpent » en or et diamants. Cartier redécouvre également un modèle féminin créé en 1967 : la « Crash ». Née à Londres, cette montre anticonformiste véhicule l'esprit d'effervescence d'une époque en liberté. elle cristallise la rencontre entre le grand horloger des formes et ce courant de transgression joyeuse et pop qui bouscule les règles. L'histoire veut qu'un client ait rapporté une tank accidentée afin de la faire réparer et que Jean-Jacques Cartier, alors à la tête de Cartier Londres, ait été séduit par la forme du boîtier au point de vouloir la reproduire en l'état.

CV EXPRESS deCarole Forestier Chez Cartier, le maître horloger est une horlogère ! Le fait est suffisamment rare pour le signaler. A la sortie des six ans d'études à l'ecole d'Horlo-gerie de La Chaux-de-Fonds ainsi que de nom-breuses études menées dans le cadre de l'atelier horloger familial, Carole Forestier entre, à 22 ans, chez Conseilray où elle passe deux ans en tant

que constructeur de mouvements. Ses missions comprennent, entre autres,

le développement du mouvement « elite » de Zenith. elle est ensuite engagée chez renaud & Papi com-me responsable du bureau techni-

que durant quatre ans et entre en 1999 chez Cartier au département

développement mouvements où elle occupe succes-

sivement les postes de constructeur mou-

vements de haute horlogerie, puis res-ponsable du déve-loppement mou-vements de haute horlogerie.

La manufacture de haute horlogerie Cartier, à La Chaux-de-Fonds; 2013

Montre « Rotonde », de Cartier, motif « Panthère » réalisé grâce à une technique très ancienne : la granulation d'or

Montre « Crash » lunette sertie or rose

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