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Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie Ministère délégué à l'Industrie Conseil Général des Conseil Général des Mines Technologies de l'Information Internet et Entreprise mirages et opportunités ? Pour un plan d'action Contribution à l'analyse de l'économie de l'Internet Rapport de la Mission conduite par Jean-Michel YOLIN, Ingénieur Général des Mines avec

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Ministre de lEconomie, des Finances et de lIndustrie

377

2

Internet et PMI JM Yolin 20 juin 1999 D:\&JM\INTERNET\MIRAGE2004\1215MIRAGE2004.DOC

Rpartition par Pays du nombre de Domaines en Europe

source

www.ripe.net

number of Real Host

sept 2002

PEN Ibrique

6%

Italie

6%

Suisse

5%

Belgique

3%

Grce

1%

Scandinavie

24%

France

11%

Allemagne

23%

Royaume Unis

21%

Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie

Ministre dlgu

l'Industrie

Conseil Gnral des

Conseil Gnral des

Mines

Technologies de l'Information

Internet et Entreprise

mirages et opportunits?

Pour un plan d'action

Contribution l'analyse de l'conomie de l'Internet

Rapport de la Mission conduite par

Jean-Michel YOLIN, Ingnieur Gnral des Mines

avec

Jean-Claude Merlin, Ingnieur Gnral des Tlcommunications

Christian Scherer Ingnieur Gnral des Mines

Grgoire Postel-Vinay Ingnieur en Chef des Mines

Mise jour 1er Janvier 2004

Prambule.

Ce rapport 2004 est la huitime dition depuis la premire demande du Ministre, en 1997 nous chargeant

d'examiner de quelle faon Internet pouvait participer la comptitivit de nos entreprises

de proposer des actions pour que nos entreprises tirent le meilleur parti de cette volution.

Aprs un dveloppement rapide durant la dernire dcennie du sicle pass, les 3 dernires annes amplifiant le mouvement amorc mi-2000, ont t des annes paradoxales avec une divergence totale entre le "monde rel" et le "monde financier" :

Une croissance trs forte des usages tant pour les particuliers que pour les entreprises:

Un effondrement boursier des entreprises du secteur li aux tlcom et au commerce lectronique qui paient les excs des dernires annes du sicle prcdent: excs de la spculation, excs de certains investissements, excs des acquisitions.

2003 a montr une nette reprise pour les "champions" rescaps de la tempte et la nouvelle conomie poursuit son dveloppement mais loin des feux de la rampe : c'est au cur des entreprises qu'elle apporte ses profondes mutations.

Il apparat aujourd'hui clairement qu'Internet ce n'est ni du contenu, ni du contenant (ce n'est ni un "mdia" ni des tlcom et encore moins une synergie entre ces deux mtiers profondment diffrents), ni pour l'essentiel de la Technologie, ni de la Communication, ni de l'Information (dans NTIC, seul N devrait tre conserv!), que les sites web et le commerce lectronique ne sont qu'une infime partie des potentialits qu'il offre, qu'Internet, outil extrmement puissant et qui fera la diffrence dans la comptition n'est pas pour autant un "gri-gri" qui dispenserait d'avoir un vrai mtier avec des vrais produits ou services, avec des vrais clients et un vrai compte d'exploitation

Internet est un outil de rseau, l'outil des transactions qui transmet des instructions oprationnelles autant que des informations. Il change en profondeur l'organisation des entreprises et permet des gains considrables de comptitivit en crasant les cots: cots administratifs permettant un redploiement du personnel vers les clients, cots d'achat, cots de formation, cot du SAV et augmentation de son efficacit, en limitant les stocks et en-cours et donc les besoins de capitaux pour oprer une entreprise, en rduisant temps et cot de conception d'un nouveau produit, en donnant les moyens d'un suivi logistique performant et en assurant aux "nomades" une connexion ce rseau aussi efficace qu'aux sdentaires

C'est un outil de comptitivit de flexibilit et de ractivit: c'est en fait le nouveau systme nerveux de nos entreprises: son appropriation n'est ni un problme technique, ni financier, mais culturel (organisation autour de la satisfaction du client) et organisationnel (accent sur un fonctionnement en rseau autour de projets avec un dplacement fort des mcanismes de pouvoir)

C'est aussi un outil de modernisation des administrations, leur permettant d'tre plus efficaces, d'avoir des guichets lectroniques disponibles en permanence (le 24/7), gnrant moins de frais pour les administrs grce des procdures en ligne et visage plus humain, les tches "de bureau" tant automatises les fonctionnaires devraient pouvoir tre davantage disponibles pour leurs concitoyens

Internet, loin de "dshumaniser" rduit toutes les tches automatisables dans le cadre de process (comptabilit, approvisionnement, organisation de la production, suivi client, archivage, suivi qualit,) et permet l'inverse de redployer les personnes vers des fonctions d'coute client, de dveloppement de partenariats, d'innovation, de conduite de projet

Internet entrane galement une mutation profonde de l'organisation du tissu industriel: rduisant les cots et les dlais des transactions interentreprises (production ou conception d'un produit nouveau) permettant l'indispensable traabilit exige des processus qualit, il conduit les entreprises se spcialiser sur leur cur de mtier et se configurer en rseaux, "entreprise virtuelle" autour de projets (conception et construction d'un avion, chantier petit ou grand de BTP, tourisme,..), en accroissant sa capacit s'adapter aux fluctuations chaque jour plus brutales du march (jusqu'au cas extrme de la Fabless Company): tel point, comme nous l'avons observ aux US, que symboliquement le "firewall", protection des informations sensibles contre les intrusions, n'est plus autour de l'entreprise travers les entreprises mais autour du projet

Bien entendu, cela implique qu'une entreprise ne peut vritablement tirer bnfice d'Internet que si cette volution concerne simultanment ses fournisseurs, clients et partenaires : c'est une des grandes difficults qui confre aux pouvoirs publics et aux grands donneurs d'ordre une responsabilit particulre travers le lancement d'action collective comme ce fut le cas, avec succs, dans le domaine de la qualit il y a quelques annes

2003 a t marqu par le lancement du programme Boost-Aro (et sa composante e-pme) dployant l'chelle nationale et dveloppant l'initiative prise en Midi-Pyrnes dans le domaine aronautique spatial et Dfense

Ce programme a mis en vidence une nouvelle fois le cruel retard de nos infrastructures (disponibilit, capacit, qualit et prix) et la difficile monte en puissance d'une vritable concurrence. La mise en uvre progressive des directives europennes et la capacit d'initiative confre aux collectivits locales devrait, esprons le, permettre de remdier ce trs prjudiciable tat de fait dans les prochaines annes. Par ailleurs l'arrt des investissements provoqu par la situation financire dgrade des oprateurs (qui ont consacr leurs moyens financiers des acquisitions draisonnables l'tranger) ont conduit les producteurs d'quipement, dtenteurs de la technologie, au bord de la faillite handicapant leurs efforts de R&D, ce que nous risquons de payer trs cher l'avenir avec l'mergence de la Chine dans ce secteur

Internet introduisant de nouveaux modles d'organisation, de nouveaux produits ou services, continue offrir des opportunits nombreuses de cration d'entreprises et la folie des start-up de la "bulle" ne doit pas occulter l'importance toujours actuelle de cet enjeu. Mais crer une entreprise redevient ce qu'elle a toujours t, une aventure passionnante difficile et risque, indispensable la vitalit et au renouvellement de notre tissu conomique et qui en tant que tel, mrite une attention d'autant plus soutenue des pouvoirs publics que les financements se font rares.

Les entreprises leaders cres autour de vraies innovations ont pour beaucoup survcu et retrouvent en 2003 des valorisations de plusieurs dizaines de milliards de $

Parmi les innombrables start-up qui ont disparu, certaines avaient dvelopp des concepts qui ne nous paraissent pas pour autant condamns: sans doute en avance sur leur temps elles avaient anticip une adoption plus rapide de leurs produits ou technologies en sous-estimant la lenteur des volutions des esprits, ou dans d'autres cas elles ont t pousses un dveloppement trop rapide, notamment l'international par des investisseurs impatients et elles n'ont pas tenu le choc. Nous n'avons pas voulu gommer ces aventures qui seront sans doute reprises plus tard par d'autres, ni nous gausser de ces checs, car mme si le succs n'est pas au bout du chemin, le fait d'avoir oser crer mrite notre respect

Malheureusement nos nombreux dplacements l'tranger, tant dans les pays du Nord qu'aux Etats Unis ou en Asie nous ont montr le creusement de l'cart entre nos entreprises et leurs comptiteurs: notre modle sociologique d'entreprise, issu, comme dans les autres pays latins, de l'agriculture est bas sur "la dfense de territoires", et donc sur le modle hirarchique, ou la fidlit est plus reconnue que la comptence, et qui se rvle peu adapte une organisation en projets partenariaux en rseau. Nos entreprises ont vu arriver Internet non comme une opportunit mais comme une menace et n'ont pas cach leur satisfaction devant ce qu'ils ont cru tre l'effondrement de la "nouvelle conomie" qui ne concernait en fait que les aspects superficiels et excessif, et ont totalement dtourn leur attention de ce qu'elles considrent aujourd'hui comme un mirage dissip

Le rapport du World Economic Forum 2003 portant sur 82 pays situe la France au 4me rang mondial pour la qualit de ses ingnieurs et scientifiques mais seulement en 19me position en terme de capacit utiliser les rseaux de technologie de l'information (critre ou la Finlande occupe la 1re place et les Etats Unis la seconde). Cette analyse confirmerait l'hypothse que notre retard est structurel et correspondrait une question culturelle et non un retard technologique

Sur le plan gopolitique, ct de la domination des Etats Unis et du niveau d'excellence de l'Europe du Nord on note que le Japon (en dehors des technologies nomades) souffre des mmes difficults culturelles que nous pour pouvoir pleinement exploiter les potentialits de l'Internet, mais qu' l'inverse mergent de nouveaux foyers de dveloppement de trs haut niveau technologique en Inde et dans le "monde Chinois" (priphrie du pacifique et Asie du Sud-Est) : ce serait une trs grave erreur d'analyse que de considrer ces pays comme simplement des "pays bas couts"

Le classement du World Economic 2002 bas sur le jugement des businessmen de la plante, est certes trs contestable, mais, avec une recul de notre pays de 10 places (a la 30me place, l'Italie tant la 39me place) alors que les pays ayant mis sur internet caracolent en tte (Amrique du Nord mais aussi, Pays du nord et Dragons asiatique) doit nanmoins nous inciter la reflexion. 2003 nous a certes permis de regagner quelques places mais nous sommes toujours loin des leaders

Certains philosophes ont mme idalis cet tat de fait dans une apothose de "french arrogance" en dclarant "la France ne prend pas du retard, elle prend du recul": esprons que le prcipice n'est pas juste dans notre dos

Sur le plan de la technologie nous noterons cette anne la perce spectaculaire au niveau mondial de la technologie WiFi qui permet un accs sans fil beaucoup plus rapide que l'UMTS et infiniment moins cher arriveront-elle se complter? certains en doutent et craignent de nouvelles difficults pour la "3G"

Par ailleurs les problmes de scurit ont t au cur des proccupation tant des Etats que des entreprises tant donn le rle cl que jouent maintenant ces technologies dans le fonctionnement de notre socit et de notre conomie : la plus grande efficacit apporte par celles-ci se traduit aussi par une plus grande vulnrabilit, et de difficiles arbitrages doivent tre faits entre scurit et respect de la vie prive (dbats sur le programme "National Strategy To Secure Cyberspace" et le projet "Carnivore" par exemple). Notons aussi depuis l't 2003 une vritable explosion du SPAM (courriers non sollicit ou "pourriels") qui ont littralement envahi les messageries

Confucius disait "l'ennemi de la connaissance n'est pas l'ignorance mais le fait que l'on croit savoir": ce rapport se donne comme objectif d'essayer d'aller au del des apparence et de mettre le projecteur sur les lments cl de cette mutation et les actions entreprendre par les acteurs concerns

Un grand nombre de personnes (entreprises, socits de conseil, organismes de formation,) nous ont suggr d'assurer la mise jour d'un rapport qu'ils utilisent comme document de rfrence (support de cours, source d'exemples d'application pour la sensibilisation et le conseil, guide mthodologique, ).

La prsente version essaye de rpondre cette demande: Comme la prcdente, celle-ci est consultable l'adresse www.ensmp.fr/industrie/jmycs (depuis sa premire publication ce rapport a reu plus d'un million de requtes provenant de 103 pays), o il est possible de la tlcharger ou de l'utiliser en format html comme plate-forme de navigation pour accder toutes les sources cites (le sommaire trs dtaill essaie de faciliter un accs direct et rapide la proccupation du lecteur).

En outre une page de News - www.yolin.net - permettra de continuer l'enrichir progressivement par des dveloppements spcifiques (formation, intelligence conomique, dveloppement conomique local, cration d'entreprises dans les NTIC, infrastructures et amnagement du territoire, Internet et collectivits locales, scurit, les nouveaux mtiers, la e-sant, la "soft-war", les clubs d'entreprise, les actions collectives comme Boost-Aro, les rapports de mission,) et de rester votre coute pour continuer capitaliser notre exprience collective

Merci tous

201L'Internet en deux mots

1.1Le fruit trange de la liaison entre la rigueur des militaires et la crativit libertaire des chercheurs sur fond de guerre froide20

1.1.1Dans les annes 70, une initiative pour limiter la vulnrabilit des rseaux informatiques en cas d'attaque nuclaire :20

1.1.2Un apport dcisif des chercheurs en terme d'ergonomie et de convivialit :21

1.1.3Qui paye ? Qui contrle ? :23

1.1.3.1Aujourd'hui un financement 90% priv et une rgulation par consensus23

1.1.3.2sauf pour prparer la gnration suivante : une action forte de l'Etat amricain23

1.1.3.3Qui le contrle ? : une rgulation par consensus24

1.1.4Une technologie peu onreuse, et accessible aux PME24

1.1.5Une technologie simple et intuitive dans sa mise en uvre25

1.1.6Invulnrable aux attaques atomiques... mais pas aux pirates: l'e-crime26

1.1.7Une distinction oprer entre rseau de transport et rgles de circulation: "la tuyauterie"(le rseau Internet) et les "protocoles" (les "technologies" Internet)26

1.1.8l'Internet : ni "du contenu" ni "du contenant", mais un standard transactionnel permettant un fonctionnement en rseau , c'est le "systme nerveux" de notre conomie26

1.2Au-del du mail et de la navigation, les multiples fonctions d'internet:27

1.2.1.1De nouveaux moyens de communiquer efficaces, rapides et bon march,27

1.2.1.1.1Le courrier lectronique l'e-mail ou courriel27

1.2.1.1.2La tlphonie "IP" (VoIP): "l'international pour le prix du local" avec d'importantes fonctionnalits en sus28

1.2.1.1.3Web-cam, visiophonie, tlconfrence, vidoconfrence pour une communication plus riche29

1.2.1.1.4voir distance en trois dimensions : un atout pour le tourisme, l'immobilier ou les catalogues30

1.2.1.1.5Des Forums, des espaces pour bavarder (IRC "Internet Relay Chat", messageries instantannes),30

1.2.1.1.6Un phnomne nouveau depuis 2003 : "wiki" et "weblog"30

1.2.1.1.7La Radio et la tlvision sur internet30

1.2.1.2Des outils pour faciliter la communication31

1.2.1.2.1La reconnaissance vocale31

1.2.1.2.2La synthse vocale31

1.2.1.2.3La traduction automatique31

1.2.1.2.4La reconnaissance de l'criture manuscrite31

1.2.1.2.5La Vision 3D, ralit virtuelle32

1.2.1.2.6de nouveaux outils prts sortir des laboratoires: got, odorat, toucher, reconnaissance des expressions du visage, ralisaion d'objets en 3D32

1.2.1.3Des outils pour trouver l'information pertinente33

1.2.1.3.1Internet reprsente aujourd'hui la nouvelle encyclopdie universelle33

1.2.1.3.2Les annuaires et moteurs de recherche : trouver une information parmi des milliards de documents33

1.2.1.3.3La recherche travers les newsgroup34

1.2.1.3.4La recherche dans les banques de donnes34

1.2.1.3.5L'exploitation des flux d'information35

1.2.1.3.6en exploitant l'information spatiale sous-jacente aux contenus ou aux donnes existantes.35

1.2.1.4Se procurer des produits et services sur le web35

1.2.1.4.1Le tlchargement de programmes informatiques, de donnes, d'images, de sons, de vido... :35

1.2.1.4.2Faire ses courses sur internet, des magasins ouverts 24/7 payer en ligne ou entre particuliers35

1.2.1.4.3Accomplir les formalits administratives35

1.2.1.5Publier de l'information accessible du monde entier36

1.2.1.6Travailler ensemble malgr les distances : Internet un outil de rseau36

1.2.1.6.1Partager des documents : le travail collaboratif36

1.2.1.6.2mutualiser des moyens de calcul les "grilles de calcul" ou "data Grid"36

1.2.1.6.3Partager des moyens de stockage de donnes37

1.2.1.6.4Partager ses carnets d'adresse37

1.2.1.7Au del de l'information, Internet un protocole transactionnel : Des outils pour surveiller et agir38

1.2.1.7.1Un outil de communication entre les machines: l'usine comme la maison (domotique)38

1.2.1.7.2Tlsurveiller et tloprer : du SMS au MEMS , l'irruption des nanotechnologies39

1.2.1.7.3Un dbut d'abolition des frontires entre l'inerte et le vivant : NBIC et BANG40

1.2.1.8L'arrive du haut dbit et de l'accs internet nomade40

1.2.1.9Le Peer to Peer (P to P), un retour au source, la mise en rseau des ordinateurs sans serveur central40

1.2.1.10De la rserve de puissance sous le pied: les lois de Moore, de Machrone et de Rock41

1.3Un dveloppement explosif: une "Hot-Technologie". Quelques statistiques42

1.3.1.1Dans tous les pays dvelopps une croissance exponentielle mais difficile mesurer42

1.3.1.1.1La fantastique explosion d'Internet : les "dog years"42

1.3.1.1.2Mythes et ralits du modle de l'Internet "gratuit"42

1.3.1.1.3mais que mesure-t-on? Est-ce significatif de la ralit des volutions importantes?42

1.3.1.2Quelques repres chiffrs nanmoins45

1.3.1.3Un paradoxe apparent : la bourse s'effondre et les usages continuent croitre sans rupture pendant que la rentabilit se dveloppe46

1.3.1.4Les statistiques cachent plus de choses qu'elles n'en montrent: les "achats Online" ne sont que le sommet de l'isberg48

1.3.1.5Que faut-il penser du concept de "Nouvelle conomie"?49

1.3.1.5.1C'est bien plutot d'une "nouvelle organisation de l'conomie" dont il est question49

1.3.1.5.2Mme si l'on s'en tient au commerce lectronique, ce serait une erreur de l'opposer au commerce traditionnel: les Click & Mortar49

1.3.1.6la croissance en France, en Europe et dans le monde51

1.3.1.6.1La France est en retard51

1.3.1.6.1.1les dernires annes du sicle auront vu le dcollage mais pas le rattrapage et cette tendance se poursuit.51

1.3.1.6.1.2Encore trs masculin et litiste52

1.3.1.6.1.3Les grands groupes franais prennent le virage, l'anne du dcollage pour les mutations en profondeur53

1.3.1.6.1.4Les PME: en 2003 une prise de conscience encore faible53

1.3.1.6.2L'Amrique du Nord et Israel54

1.3.1.6.3L'Asie, partie plus tardivement mais elle connait une forte croissance54

1.3.1.6.4Les pays europens: la fracture Nord/Sud entre pays latins et anglo-saxons, les champions Nordiques56

1.3.1.6.5Quelques statistiques : nos PME face leurs concurrents europens61

1.3.1.6.5.1nos PME ne sont pas en retard en matire d'investissements informatiques61

1.3.1.6.5.2une croissance des usages des technologies de l'internet mais un retard qui ne se dment pas61

1.3.1.6.5.3un retard encore plus important des secteurs BTP et logistique.62

1.3.1.6.5.4Un retard galement dans le domaine de la scurit62

1.3.1.6.5.5La situation est encore pire pour les PME de plus de 100 salaris que pour les TPE62

1.3.1.6.5.6en conclusion : la fracture Nord/Sud passe entre les pays latins et les pays anglosaxons63

1.3.1.6.6Le Minitel : notre langue d'Esope63

1.3.1.6.6.1Un atout :63

1.3.1.6.6.1.1Un fonds de commerce dj tabli pour le commerce lectronique (transport, banque, VPC,...)63

1.3.1.6.6.1.2Une profession d'diteurs nombreuse et prospre grce en particulier la formule kiosque qui a permis une facturation simple et bien accepte.64

1.3.1.6.6.1.3Des cyber-commerants avant la lettre64

1.3.1.6.6.1.4Une profession de "tlmaticiens" performante64

1.3.1.6.6.1.5Des bases de donnes et des fonds documentaires trs importants64

1.3.1.6.6.1.6Des ressources financires confortables qui permettent le financement du web64

1.3.1.6.6.2Un handicap :65

1.3.1.6.6.2.1le Minitel a renforc notre tendance raisonner au niveau Franco-Franais65

1.3.1.6.6.2.2il nous a plus habitu payer le temps que l'information65

1.3.1.6.6.2.3la confortable facilit de gestion d'un outil qui permet de facturer bien des choses65

1.3.1.6.6.2.4apportant une rponse partielle mais rapide aux besoins principaux il limite l'apptence pour le web66

1.4Internet et les technologies traditionnelles de transfert de donnes lectroniques66

1.4.1Internet : quoi de plus que le Minitel ?66

1.4.1.1beaucoup d'avantages :66

1.4.1.1.1Il est mondial, les "Netizen"66

1.4.1.1.2Peu onreux et en baisse rapide66

1.4.1.1.3Il offre quantit de fonctionnalits nouvelles67

1.4.1.1.4Il conduit pour les infrastructures la "convergence" entre Tlphone, TV et information67

1.4.1.1.4.1Mais pas de convergence pour les terminaux ( l'exception des "nomades"67

1.4.1.1.4.2Et encore moins convergence "contenant-contenu" pour les entreprises67

1.4.1.2Mais encore des problmes rgler :68

1.4.1.2.1Facturation complexe par absence d'une fonction kiosque68

1.4.1.2.2Une lenteur parfois dsesprante, plantages et dconnexions ncessitent patience et nerfs solides68

1.4.1.2.3Paradoxe: l'Internet favorise une diversit culturelle mais la langue anglaise s'impose pour le business68

1.4.2Des problmes de scurit pour les changes via internet et pour la conservation des documents69

1.4.2.1Votre correspondant est-il ce qu'il prtend tre? vos changes n'ont-ils pas t altrs? Lus par un tiers?: vers une architecture de confiance permettant de donner une valeur juridique aux changes69

1.4.2.2Lors de l'tablissement d'un contrat lectronique chaque "partie" en conserve un exemplaire: comment s'assurer de sa conformit l'exemplaire d'origine ?69

1.4.2.3L'authentification des documents de toute nature: photo, vido, dessin,69

1.4.2.4la signature lectronique, les certificats, "l'Infrastructure Cls Publiques" (ICP ou PKI)69

1.4.2.4.1le principe des cls asymtriques : Intgrit, authentification, confidentialit, non rpudiation70

1.4.2.4.1.1Intgrit et authentification de l'metteur, en chiffrant l'aide de la cl secrte de l'metteur: la signature70

1.4.2.4.1.2Confidentialit: chiffrement avec la cl publique du destinataire70

1.4.2.4.1.3Intgrit, authentification et confidentialit: le double chiffrement70

1.4.2.4.1.4Principe du thorme d'Euler:70

1.4.2.4.2Dans les faits c'est un peu plus compliqu : le "condens" ou "hachis" et les "cls de session"70

1.4.2.4.2.1Pour l'Intgrit et identification de l'metteur ou du signataire, le "condens" ou "hachis"70

1.4.2.4.2.2Pour la confidentialit les "cls de session", cls de cryptage symtriques71

1.4.2.4.3Principe de l'architecture de confiance: comment tre certain de l'identit de l'emetteur71

1.4.2.4.3.1L'Autorit de Certification (AC), tiers de confiance71

1.4.2.4.3.2L'autorit d'enregistrement72

1.4.2.4.3.3Les Services d'horodatage et d'archivage72

1.4.2.4.3.4L'architecture de confiance ICP (infrastructure de cls publiques) ou PKI (Public Key Infrastructures)72

1.4.2.4.3.5Une complexit qui heureusement n'est pas perceptible au niveau de l'utilisateur pour les messageries72

1.4.2.4.3.6Une ergonomie encore non stabilise pour les documents (contrats,)72

1.4.2.4.4Vers une valeur juridique aussi forte que le papier, aux niveaux mondial, europen et national72

1.4.2.5Les mthodes bases sur le cryptage sont elles sures?73

1.4.2.6Enjeux pour les entreprise et pour le pays de la rglementation de la cryptographie'73

1.4.2.7Des solutions pour scuriser les transactions financires, problme des vol de numros de carte de crdit74

1.4.2.7.1La carte puce et e-card (carte virtuelle dynamique ou CVD)75

1.4.2.7.2Le porte-monnaie lectronique (PME)75

1.4.2.7.3Le paiement entre particuliers par e-mail, Web, tlphone, SMS, infrarouge, 76

1.4.2.8Risques d'intrusion dans les systmes informatiques : virus, vers, bombes logiques, chevaux de Troie, hoax, backdoors, rtrovirus,76

1.4.2.9SPAM, nouvelle forme de pollution: une explosion en 2003 avec les virus pilleurs de carnet d'adresse, les robots harvester et le rtrospam. Comment se protger?77

1.4.2.9.1Quelques donnes sur le SPAM77

1.4.2.9.2Qui sont les spammeurs? Pourquoi le SPAM? Leurs techniques? Quel "business model"?77

1.4.2.9.3Que faire contre le SPAM: les mthodes de premire gnration, parfois un remde pire que le mal79

1.4.2.9.4Depuis l't 2003, nouvelles technologies des spammeurs : robots "harvesters", virus pilleurs de carnets d'adresse, piratage de serveurs pour les envois, et chevaux de troie qui vous transforment en metteur de SPAM votre insu79

1.4.2.9.5Un nouveau facteur de risque les logiciels "sociaux" de type Plaxo80

1.4.2.9.6La ncessit d'employer des moyens beaucoup plus sophistiqus pour se protger81

1.4.2.9.7Se dfendre mais aussi attaquer le mal la source82

1.4.2.10C'est un Far-West aussi en matire de droit et de police83

1.4.3Quoi de plus que les RSEAUX d'change de donnes professionnels existants ?83

1.4.3.1Moins onreux et plus volutif :83

1.4.3.2Mais jusqu'alors une moindre garantie de scurit et de dbit: ncessit de passer de IPV4 IPV683

1.4.4Les TECHNOLOGIES Internet : quoi de plus que les systmes propritaires ?84

1.4.4.1Des avantages majeurs: des logiciels plus abondants d'une qualit suprieure et moins cher84

1.4.4.2Le paradoxe des Logiciels Libres84

1.4.4.2.1Un logiciel dont le code source est disponible la license GNU/GNL84

1.4.4.2.2Principaux handicaps : psychologiques84

1.4.4.2.3Son premier avantage : le rapport cout / efficaci84

1.4.4.2.4Second atout : ne pas dpendre d'un gros diteur ni le "prescrire" ses utilisateurs, un impratif pour les pouvoirs publics85

1.4.4.2.5Dernier atout, mais il est majeur : la scurit86

1.4.4.3Aucun inconvnient identifi89

1.5jamais une nouvelle technologie ne s'tait impose aussi rapidement89

2Des mutations majeures dans l'organisation des entreprises91

2.1.1L'information reprsente une part fortement croissante de la valeur ajoute91

2.1.2Internet crase le temps en passant d'un processus discontinu un processus continu91

2.1.2.1aujourd'hui des tapes de production effectues les unes aprs les autres91

2.1.2.2Vers un processus continu: dlais crass, stocks supprims, une personnalisation de masse : les technologies de l'Internet fournissent le systme nerveux de l'entreprise92

2.1.3L'impratif du respect des standards, cl de l'ineroprabilit et donc de l'entreprise en rseau94

Les implications sur l'organisation de l'entreprise de cette logique de standards94

2.1.3.1Le problme de "l'hritage" (les legacy systems): les "services web" (Web services), l'EAI94

2.1.4centralisation ou dcentralisation des pouvoirs dans l'entreprise?95

2.1.5concentration gographique ou entreprise clate95

2.1.6une modification en profondeur des circuits commerciaux le "B to C to B"96

2.1.7Une industrie moins gourmande en capitaux: rduction des stocks et "fabless company" et stratgie du lombric96

2.1.7.1rduction des stocks par une production pilote par la demande96

2.1.7.2les atouts de l'entreprise sans usine : flexibilit, conomie de capitaux97

2.1.7.3mais une volution qui conduit la stratgie du lombric97

2.1.8le "projet" comme structure forte de lconomie au dtriment de lentreprise avec sa hirarchie97

2.1.8.1le programme "e-pme" : l'industrie aronautique et spatiale dans un premier temps98

2.1.9L'Internet au service tant de la comptitivit que de l'expansion100

2.1.9.1Les technologies de l'Internet et la comptitivit : "faster, better, cheaper"100

2.1.9.2Les technologies de l'Internet et le dveloppement100

2.1.10Internet et la cration d'entreprises100

2.1.11Faire une distinction entre PME et PMI n'apparat pas pertinent101

3Les entreprises dont le mtier repose sur le traitement de l'information102

3.1Les entreprises directement concernes par le fonctionnement d'Internet:102

3.2Les industries dont le mtier consiste produire ou traiter de l'information: des clients naturels...mais qui vont devoir repenser leur mtier102

3.2.1.1Les producteurs de logiciels102

3.2.1.2La presse, les mdias, les diteurs de journaux et magazines (papier, radio ou TV)103

3.2.1.3La formation: un march plein de promesses, le "e-learning"106

3.2.1.3.1Un enjeu majeur tant pour les parents que pour les entreprises et pour le Pays106

3.2.1.3.2Les atouts du e-learning : moins cher, plus efficace et s'adaptant mieux aux contraintes des "apprenants"106

3.2.1.3.3une volution radicale des mtiers d'enseignant107

3.2.1.3.4Un cruel manque de R&D dans ce domaine108

3.2.1.3.5Une approche pnalise par la qualit et le cout de nos infrastructures de tlcom109

3.2.1.3.6Quelques sites de rfrence109

3.2.1.4Les professions financires: banques, assurance, courtiers, bourses des valeurs109

3.2.1.5Les producteurs de services de loisir : htel, tour operator, oprateurs de billetterie113

3.3les professions o l'information est au cur de la valeur ajoute, mais qui, nanmoins, ncessitent un contact physique ou la livraison d'un objet :114

3.3.1.1Parmi les mtiers rinventer : ceux de la chane ditoriale114

3.3.1.1.1.1Les livres114

3.3.1.1.1.2La musique115

3.3.1.1.1.3la valeur attache la connaissance du client116

3.3.1.1.1.4De nouveaux modes de rmunration : les liens marchands, affiliation116

3.3.1.2Les intermdiaires du march immobilier116

3.3.1.3Les entreprises et professions concernes par la Sant : la e-sant117

3.3.1.3.1Un outil au service des patients117

3.3.1.3.2y compris dans ses dplacements118

3.3.1.3.3dtection des signes avant coureurs et gestion de crise : pidmies et catastrophe118

3.3.1.3.4mais aussi pour la distribution des mdicaments : les e-pharmacies. Avantages et risques d'abus119

3.3.1.3.5une source d'conomies pour les patients et les systmes d'assurance maladie119

3.3.1.3.6Un outil pour les industries du mdicament : du "drug design" au suivi des essais cliniques120

4Quelles opportunits pour les PME "ordinaires", pour lesquelles le contenu "immatriel" n'est pas considr comme l'lment essentiel du mtier?121

4.1Emettre de l'information : Site Web, Commerce lectronique121

4.1.1NIVEAU 0 : l'option "zombie" mettre sur le Web une "carte de visite", le site "plaquette"121

4.1.1.1Le site zombie modeste. Un seul avantage, l'achat de votre nom121

4.1.1.2Mais de graves inconvnients123

4.1.1.3Une variante dans les grandes entreprises ou les institutions : le site "zombie trilingue de luxe "124

4.1.1.4De tout cela nous tirons une rgle d'ergonomie majeure : la rgle d'or des "20 kilo, 3 clic et 0 mpris"124

4.1.2NIVEAU 1 : le site catalogue125

4.1.2.1interactif : l'coute du client en lui apportant des rponses rapides ses e-mail126

4.1.2.2Ergonomique: penser d'abord en faire un outil efficace pour le visiteur126

4.1.2.3Mise jour permanente, richesse de l'information, conomies par rapport au papier126

4.1.2.4Une visibilit internationale127

4.1.2.5Beaucoup d'information mais avec une stricte gestion des accs : le principe de la minijupe128

4.1.2.6Le site catalogue un moyen pour trouver de nouveaux partenaires.128

4.1.2.7Un moyen galement pour trouver de nouveaux collaborateurs129

4.1.2.8Analyser la frquentation de votre site pour en amliorer lefficacit:129

4.1.2.8.1Qui vient vous voir?129

4.1.2.8.2Comment les visiteurs circulent-ils entre vos pages?129

4.1.2.9Un site spcifique pour les partenaires financiers129

4.1.2.10La communication en cas de crise: un site fantme prt tre mis en uvre?129

4.1.3NIVEAU 2 : vendre grce Internet: Le site transactionnel131

4.1.3.1Le paiement on line : un problme la plupart du temps secondaire et pourtant mis en tte des proccupations par 43 % des PME franaises interroges132

4.1.3.1.1Le paiement proprement dit, ne reprsente que 1% (ou moins) du prix final, sa valeur ajoute est donc faible (sauf pour les micro-paiements)132

4.1.3.1.2Rinventer une fonction kiosque au profit des diteurs et des marchands: Telco, Portails ou Banques?132

4.1.3.1.2.1Les professionnels de la facturation: oprateurs de tlcommunications, fournisseurs d'accs Internet, compagnies dlectricit, 133

4.1.3.1.2.2sites portails, principales portes d'entre sur le web (AOL, Yahoo !, Netscape, Lycos)134

4.1.3.1.3"we need banking but not bankers" (Bill Gates) la cration de monnaie virtuelle?135

4.1.3.1.4La scurit: Le risque rel n'est pas toujours o l'on croit135

4.1.4NIVEAU 3: l'coute du client permettant une production sur mesure138

4.1.4.1Le vrai enjeux: la valeur ajoute de toute la partie commerciale reprsente gnralement 20 30 % du prix d'un produit ou d'un service vendu.138

4.1.4.2Ecoute attentive des clients et "production sur mesure de masse" (mass customization)138

4.1.4.2.1Pour les clients individuels, la cl du succs : le marketing "one to one" ou "1.2.1"138

4.1.4.2.2Le vritable fonds de commerce: la connaissance du client. Le problme des fichiers139

4.1.4.2.3Le cas Amazon: le leader mondial du commerce lectronique poursuit sa croissance en 2003140

4.1.4.2.4L'mergence des communauts d'acheteur : une cible privilgie pour les PME :141

4.1.4.3Le dveloppement de la marque et du produit, le rfrencement, la publicit, l'e-pub, l'e-mailing142

4.1.4.3.1Le rfrencement: une tape essentielle142

4.1.4.3.2la publicit, l'e-pub pourquoi143

4.1.4.3.2.1Le dveloppement de la notorit de la marque et des produits: un enjeu souvent majeur143

4.1.4.3.2.2Une stratgie qui explique les "pertes comptables" des leaders144

4.1.4.3.2.3Des techniques publicitaires en pleine volution: de la pollution vers le service144

4.1.4.3.2.4un domaine promis un brillant dveloppement: mesure d'audience, base de facturation145

4.1.4.3.2.5des outils pour un pilotage des campagnes de publicit en temps rel145

4.1.4.3.2.6Mais encore bien des problmes techniques et surtout donthologiques146

4.1.4.3.3l'e-pub, oui mais comment ?: 16 stratgies se dgagent pour chasser le pigeon sur le Web146

4.1.4.3.3.1La chasse l'afft : s'afficher sur un portail, le bandeau, pop-up et pop-down, le sponsoring146

4.1.4.3.3.2La chasse la glue : Le "mouse trapping"146

4.1.4.3.3.3La souricire : offrir un accs gratuit ses clients147

4.1.4.3.3.4la technique du coucou: graver directement votre publicit sur le disque dur de votre prospect147

4.1.4.3.3.5l'appeau: payer l'internaute pour regarder votre publicit et attirer des congnres : la "cashbar"147

4.1.4.3.3.6le miroir aux alouettes: loteries gratuites cadeaux, clic humanitaire et jeux concours147

4.1.4.3.3.7La pche au chalut: une prsence sur une multitude de petits sites148

4.1.4.3.3.8La "chasse courre": ne faire apparatre sa publicit qu'en fonction de l'internaute, les tags.148

4.1.4.3.3.9La chasse au furet : s'introduire masqu dans une "chat-room"149

4.1.4.3.3.10Baguer les pigeons : cookies, web-bugs, brownies, et autre "spywares"149

4.1.4.3.3.11Le braconnage: acheter le nom de son concurrent comme mot cl sur les moteurs, les hijackwares150

4.1.4.3.3.12La chasse l'appt: le "couponing"151

4.1.4.3.3.13La chasse la mixomatose :Le marketing viral151

4.1.4.3.3.14La chasse en meute: les partenariats, les changes de bons procds ( Web Ring)152

4.1.4.3.3.15La chasse en battue l'aide de rabatteurs: les "liens marchands et les contrats avec les shopbots152

4.1.4.3.3.16La chasse la mitraille: l'e-mailing ou e-marketing, simple, rapide, peu onreux mais viter le SPAM : le "permission marketing"153

4.1.4.3.4L'e-pub : un march en forte croissance jusqu'en 2000 et qui entre en phase de maturit154

4.1.4.3.5Ne pas confondre publicit sur le Web et publicit pour votre Web155

4.1.4.3.6La fausse bonne ide : la galerie marchande155

4.1.4.4L'coute du client, la ngociation commerciale et le back office155

4.1.4.4.1Premire forme de dialogue: les FAQ et les systmes experts156

4.1.4.4.2Seconde tape : l'change par e-mail156

4.1.4.4.3Troisime tape : dialogue avec un oprateur, le click&talk et le click&see156

4.1.4.5Les centres dappel157

4.1.4.6la logistique: cots et respect des dlais, facteurs dterminants du succs157

4.1.4.6.1Dmatrialiser totalement quand c'est possible157

4.1.4.6.2Si l'Internet est le systme nerveux, la logistique est le systme sanguin: l'infogistique157

4.1.4.6.3Un lment de cot trs important qu'Internet permet de maitriser au plus prs158

4.1.4.6.4La vitesse de livraison et le respect des dlais159

4.1.4.6.5Une profession et de multiples mtiers promis une volution profonde159

4.1.4.7La facturation, l'encaissement, la gestion: elle se trouve trs simplifie160

4.1.4.8Le service aprs vente: ne pas l'oublier sous peine de voir fuir les clients160

4.1.5Des formes d'achat et de vente plus sophistiques : softselling, enchres, brocante, bourses, 162

4.1.5.1Le "softselling": des sites pour se distraire ou trouver une information de rfrence162

4.1.5.1.1Des sites qui attirent, mais surtout qui retiennent: une qualit ncessaire sur le web, tre "collant"162

4.1.5.1.2 et qui savent se rappeler bon escient votre souvenir163

4.1.5.1.3"labourez moins large mais plus profond", prfrez "la part de client" la "part de march"": le CRM Customer Relationship Management163

4.1.5.1.4Les sites visant l'achat "coup de cur"163

4.1.5.1.5Pour des acheteurs recherchant le meilleur rapport qualit/prix: informations, analyses comparatives, forums pour les clients, outils de simulation, liens vers d'autres informations,164

4.1.5.1.6Des sites qui ne vendent un produit mais qui apportent une rponse globale au problme du client165

4.1.5.1.7Un nouveau march de gros: celui de l'information, la "syndication de contenu"166

4.1.5.2Les Meta-Marchands167

4.1.5.3La vente aux enchres sur le Web, les brocantes, le we-commerce167

4.1.5.3.1La vente aux enchres: depuis "e-soldes" jusqu' un march majeur167

4.1.5.3.2La vente "au cadran"169

4.1.5.3.3Quand c'est le client qui est ammen proposer un prix169

4.1.5.3.4Les enchres hollandaises170

4.1.5.3.5La brocante, la vente de "particulier particulier": le "C to C": le cas eBay170

4.1.5.4Le troc171

4.1.5.5Les achats groups: le we-commerce: les prix baissent en fonction du nombre de clients171

4.1.5.6Les sites d'appel d'offres : les enchres inverses172

4.1.5.7Un outil pour toutes les bourses173

4.1.5.7.1A tout seigneur tout honneur : les bourses des valeurs173

4.1.5.7.2Mais aussi toutes les autres bourses: emploi, fret, dchets, technologies, partenariats, changes, matriel d'occasion175

4.1.6Quelles PME peuvent esprer le plus de bnfice d'un "investissement Internet" pour faire du commerce lectronique?175

4.1.6.1Pour le B to C175

4.1.6.1.1Tout d'abord bien entendu, les produits ou services dmatrialisables: tourisme, finance, musique,176

4.1.6.1.2En fonction du produit ou du service176

4.1.6.1.2.1Produits ncessitant beaucoup d'informations et de conseil voire des simulations avant l'achat176

4.1.6.1.2.2produits ayant potentiellement un crneau troit mais mondial176

4.1.6.1.2.3produits s'adressant un public de haut niveau culturel177

4.1.6.1.2.4produits s'adressant une clientle de passionns177

4.1.6.1.2.5produits s'adressant aux jeunes ou une clientle "branche"177

4.1.6.1.2.6produits cadeaux : une "hotte technologie" et cadeaux d'affaires177

4.1.6.1.2.7Services visant au rapprochement de l'offre et de la demande quand celui-ci est complexe et onreux:178

4.1.6.1.2.8produits dure de vie courte178

4.1.6.1.2.9produits saisonniers qu'un march mondial permet de dsaisonnaliser179

4.1.6.1.2.10produits dfinis sur mesure avec le client (marketing "one to one")179

4.1.6.1.2.11produits dont le cot de transport est faible par rapport la valeur179

4.1.6.1.2.12produits qui peuvent se dfinir facilement par des caractristiques objectives179

4.1.6.1.2.13produits ncessitant un service aprs vente important (gros lectromnager, vhicule,.)179

4.1.6.1.2.14produits ncessitant pour leur laboration des changes techniques et administratifs nombreux179

4.1.6.1.2.15service rapide et personnalis ncessitant beaucoup d'informations pour le client et lui conomisant du temps:179

4.1.6.1.2.16les produits susceptibles d'tre vendus aux enchres ou dans le cadre de bourses179

4.1.6.1.2.17entreprises jouant le rapport qualit/prix et cherchant tre repres par les agents intelligents spcialiss179

4.1.6.1.2.18entreprises disposant d'une marque forte et qui ne peuvent s'offrir d'tre absentes sur le Web179

4.1.6.1.2.19entreprises dsireuses de fdrer autour d'elles des offres correspondant des profils d'acheteurs179

4.1.6.1.3Bien entendu, produits destins d'autres entreprises : le B to B (business to business)180

4.1.6.2Mais rappelons le, le e-commerce n'est qu'une infime part des opportunits qu'offre Internet pour conomiser des couts, des fonds propres, des dlais, accroitre la ractivit et se dvelopper180

4.2Rception d'information : recevoir, se faire livrer ou aller chercher l'information181

4.2.1Passive : exploiter ce qui arrive, le data mining181

4.2.2Semi-active : dfinir ses centres d'intrt afin de recevoir automatiquement l'information pertinente ainsi que les mises jour des logiciels utiliss (PUSH et Agents Intelligents)181

4.2.2.1La veille conomique, technique ou commerciale :181

4.2.2.2Des informations personnalises : le "narrow casting"182

4.2.2.3Une mise jour automatique de vos logiciels182

4.2.2.4Une fonction d'alerte qui vous permet de ragir plus vite pour parer un danger ou saisir une opportunit182

4.2.2.5Des agents intelligents qui cherchent votre place et apprennent mieux connatre vos besoins183

4.2.2.6Tlalerte et tlaction184

4.2.2.7Ce sujet est de ceux qui soulvent les passions184

4.2.3Une utilisation active des ressources du web184

4.2.3.1Recherche de comptences : la recherche d'emploi et le recrutement184

4.2.3.2Une nouvelle voie pour la formation des membres du personnel de l'entreprises185

4.2.3.3Recherche de partenaires technologiques ou commerciaux185

4.2.3.4Aller chercher des services sur le Web186

4.2.3.5L'utilisation de services volus en ligne: les ASP (Application Services Providers)186

4.2.3.6L'Intelligence Economique: Recherche d'informations techniques et conomiques (brevets, publications, banques de donnes, normalisation, marques,.... )186

4.2.3.7Recherche d'information sur l'offre des concurrents187

4.2.3.8Renseignements commerciaux ou financiers sur les clients ou les partenaires187

4.2.3.9Recherche d'appels d'offre187

4.2.3.10Les achats; recherche de nouveaux fournisseurs (sourcing), e-procurement, shopbots, market-places188

4.2.3.11Des partenaires incontournables: les administrations189

4.2.3.11.1Le poids des formalits administratives reprsente une charge non ngligeable189

4.2.3.11.2Une opportunit pour faire des conomies et gagner en transparence: les marchs publics189

4.2.4En guise de conclusion"de l'information moins fausse plus vite"190

4.3travail coopratif : l'apport majeur de l'Internet191

4.3.1un point commun: rduire les couts, les dlais de ralisation et de conception, les besoins de capitaux en augmentant ractivit et flexibilit191

4.3.2A l'intrieur de l'entreprise l'Intranet191

4.3.2.1premier pas: donner chaque salari de l'entreprise une adresse lectronique191

4.3.2.2Dvelopper un Intranet ?191

4.3.2.3L'Intranet zombie : le e-journal d'entreprise192

4.3.2.4Les Intranets de premire gnration : la communication interne192

4.3.2.4.1Un point cl, donner l'accs tous les sites d'implantation et au personnel nomade: les VPN192

4.3.2.4.2une messagerie interne : l'annuaire, la norme LDAP193

4.3.2.4.3Un rseau tlphonique IP193

4.3.2.4.4Un site web avec un portail d'accueil, des forums ou news group et un moteur de recherche193

4.3.2.4.5des fonctions "secrtariat gnral"193

4.3.2.4.6un systme "Push" pour apporter chacun l'information dont il a besoin193

4.3.2.5Le vritable Intranet: le systme nerveux de l'entreprise193

4.3.2.5.1L'Intranet devient l'outil qui permet de rduire les cots de fonctionnement194

4.3.2.5.2Internet dshumaniserait? Bien au contraire194

4.3.2.5.3L'intranet sige de la conception des nouveaux produits: le PLM Product Lifecycle Management195

4.3.2.5.4L'intranet permet le passage direct de la conception la fabrication et la conduite de la production195

4.3.2.5.5La Tlmaintenance196

4.3.2.5.6L'intranet permet une connaissance et un suivi du client permettant de mieux le servir: le "Customer Relationship Management" CRM196

4.3.2.5.7L'Intranet permet l'intgration des systmes de gestion (ERP).196

4.3.2.5.8L'Intranet un outil pour les achats le e-procurement, la SCM " supply chain management"197

4.3.2.5.9Il est particulirement bien adapt pour les organisations par centres de responsabilits ou par chantiers197

4.3.2.5.10Il est un outil prcieux dans le domaine de la qualit: organisation, gestion et traabilit198

4.3.2.5.11L'Intranet devient le sige de l'intelligence conomique et de la veille technologique198

4.3.2.5.11.1Il est l'outil qui permet d'alimenter le systme en informations198

4.3.2.5.11.2Il est l'outil qui permet de les stocker de faon les rendre exploitables199

4.3.2.5.11.3Enfin il permet de diffuser en temps rel l'information cible aux membres de l'entreprise (Push)199

4.3.2.5.12Il facilite la mise disposition d'outils d'expertise permettant en particulier des simulations199

4.3.2.5.13L'outil pour la DRH199

4.3.2.5.13.1Pour la gestion du personnel199

4.3.2.5.13.2L'Employee Relationship management (ERM) : le cliemploy199

4.3.2.5.13.3pour construire et capitaliser un potentiel de comptence: le knowledge management (KM)199

4.3.2.5.13.4pour La formation interne du personnel : le e-learning200

4.3.2.5.14Dmultiplier l'efficacit des commerciaux en les connectant aux services du sige201

4.3.2.5.15Un outil au service des techniciens de maintenance201

4.3.2.5.16L'Intranet, facteur de dcentralisation qui se construit lui-mme de faon dcentralise202

4.3.2.5.17Des possibilits nouvelles pour le tltravail202

4.3.2.5.17.1De nombreux avantages pour les salaris, l'environnement et l'amnagement du territoire202

4.3.2.5.17.2Le gain est par contre bien moins vident pour l'entreprise et pour les syndicats de salaris :203

4.3.2.5.17.3Des rsultats dcevants203

4.3.2.5.17.4Tltravail et tlservices204

4.3.2.5.18l'laboration de la stratgie de l'entreprise204

4.3.2.5.19L'outil de pilotage pour les managers205

4.3.2.5.20Touchant tous les aspects de la vie de l'entreprise il concerne galement les syndicats205

4.3.2.5.21Moins de bureaucratie, plus de contacts humains avec les collgues et les clients205

4.3.2.5.22Le stade ultime, l'Intranet de l'entreprise tendue: les extranets206

4.3.2.6Les pathologies des Intranet207

4.3.2.6.1.1une confusion entre le "physique" et le "fonctionnel"207

4.3.2.6.1.2une confusion entre "information" et "dcision"207

4.3.2.6.1.3Un confinement l'intrieur de l'entreprise207

4.3.2.6.1.4Deux questions test permettent de savoir s'il s'agit d'un Intranet "plaquette" ou d'un vritable Intranet:208

4.3.3L'entreprise avec ses partenaires : Internet ou Extranet208

4.3.3.1Un extranet: l'Intranet de l'entreprise tendue, "l'usine virtuelle"208

4.3.3.2Relations client/fournisseur, donneur d'ordre et sous-traitants, banques et entreprises : l'EDI209

4.3.3.2.1Un abaissement drastique des cots de transmission en utilisant le rseau Internet (l'EDI sur IP)209

4.3.3.2.2Des solutions plus simples, moins chres mais sans doute transitoires: EDI dans IP (Web EDI, EFI)209

4.3.3.2.2.1L'EFI : "change de formulaires informatiss210

4.3.3.2.2.2Le Web-EDI : mise disposition des informations sur le Web210

4.3.3.2.3Le nouveau format XML : le vritable outil du e-business, le protocole ebXML211

4.3.3.2.4Pour ces changes entre entreprises, les rseaux extranets: lignes prives, VPN et Places de March211

4.3.3.3Echange de donnes techniques "co-ingnierie": gain de temps et d'argent pour concevoir et fabriquer de nouveaux produits, le "single sign on", la "Virtual Network Organisation" , le PLM212

4.3.3.4De la conception la production214

4.3.3.5Suivi d'excution des commandes, maintenance dpannage et service aprs - vente214

4.3.3.6L'animation des rseaux de prescripteurs, distributeurs, importateurs,...215

4.3.3.7L'Internet "classe affaire" et "classe tourisme"215

4.3.3.8Les pathologies des extranets:216

4.3.3.8.1le syndrome du "territoire"216

4.3.3.8.2la peur de la transparence : une ncessaire culture de la confiance216

4.3.4Les rseaux d'entreprises : un champ d'application privilgi?216

4.3.4.1La Mondialisation de l'conomie entrane tout la fois la concentration des grands groupes et le dveloppement d'une multitude de PME travaillant en rseau : le principe de subsidiarit216

4.3.4.2Quels types de rseaux de PME ?219

4.3.4.2.1Entreprises gographiquement proches219

4.3.4.2.2A l'inverse, rseaux d'entreprises quadrillant le territoire219

4.3.4.2.3Des rseaux temporaires219

4.3.4.2.4entreprises sous-traitantes dun mme type de donneur dordre220

4.3.4.2.5entreprises appartenant un club actif d'utilisateurs220

4.3.4.2.6entreprises appartenant un mme secteur professionnel gographiquement concentr220

4.3.4.2.7entreprises appartenant une mme communaut professionnelle gographiquement disperse sur tout le territoire220

4.3.4.2.8entreprises situes dans un mme Technoparc220

4.3.4.2.9Entreprises ayant entre elles des liens capitalistiques221

4.3.4.2.10Entreprises participant des partenariats internationaux221

4.3.4.3Les communauts virtuelles : travailler ensemble plus efficacement et dvelopper une force de frappe vis vis de l'extrieur221

4.3.4.3.1Un travail en rseau plus efficace avec mise en commun de comptences et de services221

4.3.4.3.2Une capacit de ngociation accrue pour les achats222

4.3.4.3.3Une meilleure visibilit internationale pour la promotion et les ventes :222

4.3.4.3.3.1Un site Web riche en information sur le domaine de comptence de la communaut222

4.3.4.3.3.2Une plus grande richesse dans le catalogue propos au client222

4.3.4.3.3.3Une politique active de marketing : reprsentants rgionaux, mailing, achats d'espaces222

4.3.4.3.3.4La possibilit de se faire rfrencer comme fournisseur dans une place de march222

4.3.4.3.3.5La mise en commun de stocks222

4.3.4.3.4Comment se construisent de telles communauts? les "community brokers" et les "infomediaires"222

4.3.4.3.4.1Sous l'impulsion d'un leader de la profession223

4.3.4.3.4.2Sous l'influence d'un fournisseur commun la plupart des membres de la communaut223

4.3.4.3.4.3A l'initiative d'un donneur d'ordre dont la comptitivit dpend de celle de ses fournisseurs223

4.3.4.3.4.4Sous l'influence d'une structure professionnelle223

4.3.4.3.4.5A l'initiative d'une entreprise qui fait profession de mettre en place de telles organisations223

4.3.4.3.4.6De nombreux magazines professionnels tentent galement de jouer ce rle auprs de leurs lecteurs.224

4.3.4.3.4.7Bientt aussi les grands sites "portail" comme Amazon.com , Yahoo!, geocities,?224

4.3.4.3.4.8Sous la direction d'une entreprise qui se cre spcifiquement pour fdrer l'offre de service ou de produit de cette communaut vis vis de l'extrieur224

4.3.4.3.4.9Soit sous l'impulsion des pouvoirs publics224

4.3.4.3.5Quelques autres exemples224

4.3.4.4Des communauts de mtier au niveau des ouvriers "professionnels" et non plus celui des entreprises225

4.3.5Quid des intermdiaires? La cration de la relation de confiance avec le client225

4.3.5.1un contact direct avec le client "dconomisant" tous les intermdiaires?225

4.3.5.2vers une disparition des intermdiaires qui n'apportent que surcouts et dlais226

4.3.5.3mais besoin de Conseil Confiance: dans un univers de plus en plus complexe, la rgle "des 2 CON"226

4.3.5.3.1Davantage d'opportunits dans une monde plus complexe et en volution rapide : un besoin de conseil226

4.3.5.3.2L'loignement du client et du fournisseur et la nature virtuelle de leur contact pose l'un comme l'autre un problme de CONfiance.227

4.3.5.4"De nouvelles chanes de valeur vont se crer liminant au fur et mesure les anciennes": les infomdiaires229

4.3.5.4.1des intermdiaires spcialiss dans les achats: faire gagner du temps et de largent aux clients229

4.3.5.4.2Les mandataires de communauts : les "infomdiaires"230

4.3.5.5l'mergence brutale depuis dbut 2000 des "market places dans tous les secteurs professionnels230

4.3.5.5.1les avantages offerts par les places de march: conomies, rapidit, services, connaissance du march230

4.3.5.5.2Une plus grande efficacit pour chacun des partenaires travers le dveloppement d'outils collaboratifs231

4.3.5.5.3poursuivre l'laboration de standards pour mener l'intgration son terme : les "services web", l'EAI232

4.3.5.5.4Pour essayer de classer les market Places il existe de nombreuses typologies.232

4.3.5.5.5market-places cres par des intermdiaires: start-up, entreprise du secteur et courtiers232

4.3.5.5.5.1les start-up: de forts risques232

4.3.5.5.5.2Des entreprises du secteur concern: rarement acceptable par les acteurs du march233

4.3.5.5.5.3Des intermdiaires existants (courtiers, banquiers) : les meilleures chances233

4.3.5.5.6Des places de march constitues par des coopratives d'acheteurs235

4.3.5.5.7Troisime cas enfin: c'est une coalition de vendeurs236

5Comment saisir les opportunits offertes par l'Internet?238

5.1Les freins et les moteurs238

5.1.1Les arguments voqus par les entreprises qui hsitent se lancer238

5.1.1.1.1"Ce n'est pas un outil pour travailler srieusement"238

5.1.1.1.1.1C'est un gadget qui va faire perdre du temps nos salaris (Syndrome du Minitel rose).238

5.1.1.1.1.2"avec le courrier lectronique les employs vont tre submergs de mail"238

5.1.1.1.1.3"Ce n'est qu'une mode, comme les cercles de qualit"238

5.1.1.1.2dans le domaine du Luxe, cela risque d'impliquer un prix uniforme238

5.1.1.1.3Internet, outil pour effectuer des transactions? Alors c'est inutile tant que nos partenaires ne seront pas branchs239

5.1.1.1.4Nous manquons d'information permettant de voir les usages vritablement efficaces239

5.1.1.1.5Crainte d'une technologie complexe rserve aux entreprises de pointe239

5.1.1.1.6il y a des urgences plus grandes, nous n'avons pas le temps!239

5.1.1.1.7"Les technologies voluent trop vite. Attendons qu'elles soient stabilises"239

5.1.1.1.8"c'est trop cher" ! ou l'inverse "cette gratuit ne m'inspire pas confiance"239

5.1.1.1.8.1"C'est une technologie trop onreuse pour ma PME"239

5.1.1.1.8.2 l'inverse la "gratuit" nous a plusieurs fois t prsente comme un facteur de blocage :240

5.1.1.1.8.3Le rel problme des cots?240

5.1.1.1.8.4des prix encore prohibitifs pour se raccorder au fournisseur d'accs internet241

5.1.1.1.8.5Malgr des baisses depuis 1998 des prix encore prohibitifs pour les lignes loues241

5.1.1.1.9"C'est un rseau au bord de l'apoplexie : on ne peut pas btir une stratgie sur lui"243

5.1.1.1.10"C'est trop dangereux": des prcautions ncessaires mais le danger est aussi de surestimer les risques244

5.1.1.1.10.1les risques d'agression244

5.1.1.1.10.2Les risques juridiques encourus par l'entreprise cause d'un usage mal maitris de la messagerie: les "Sniffers"244

5.1.1.1.11Mais aussi des blocages lis la remise en cause des pouvoirs qui transparaissent dans les ractions244

5.1.2Les raisons qui poussent les entreprises tenter l'aventure245

5.1.2.1"on ne peut pas ne pas faire"245

5.1.2.2"on risque d'tre oblig de faire"245

5.1.2.3La comprhension du fait que les outils de l'Internet sont d'abord une source d'conomies245

5.1.2.4une source de comptitivit en apportant souplesse efficacit et ractivit247

5.1.2.5La perception qu'Internet ouvre des horizons, certes alatoires, mais prometteurs247

5.2Une profonde mutation pour tous les mtiers dans tous les secteurs et pour les entreprises de toutes tailles249

5.2.1Internet offre des outils pour toutes les fonctions d'une entreprises249

5.2.2Internet au service de la stratgie de l'entreprise250

5.2.2.1Pour renforcer la comptitivit en augmentant productivit, ractivit et flexibilit250

5.2.2.2Pour faciliter l'expansion de l'entreprise250

5.2.3Une modification profonde de tous les mtiers dans l'entreprise251

5.2.3.1Les "VRP" : moins de travail administratif, des outils plus puissants mais une perte d'indpendance dans bien des cas251

5.2.3.2Les commerciaux en magasin , vont devoir davantage devenir des conseillers que des vendeurs251

5.2.3.3Le marketing/vente/sav : briser les cloisons252

5.2.3.4Pour le service achat : un profond renouveau, une fonction qui gagne en importance252

5.2.3.4.1Les prix tout d'abord : objectif 20%252

5.2.3.4.2La qualit252

5.2.3.4.3Mais aussi l'innovation : l'acheteur un homme cl d'une quipe projet252

5.2.3.4.4Un mtier en cours de transformation profonde: quelles qualits requises253

5.2.3.5Pour les services les services "appro" : disparition253

5.2.3.6Pour les services les services comptables : ne reste que l'audit etl'valuation des "pertes et profits"253

5.2.3.7Pour le service logistique : une fonction cl253

5.2.3.8Pour l'ingnieur de production : la conception et le monitoring des process253

5.2.3.9Pour l'oprateur de MOCN : un largissement des responsabilits254

5.2.3.10Pour le "DSI" : du Service Informatique la Stratgie de l'Information254

5.2.3.11Pour le DRH : des taches administratives vers l'optimisation du potentiel humain255

5.2.3.12Pour les "cadres": d'un pouvoir par la rtention d'information de vritables managers255

5.2.3.13Les rponses toutes ces questions ne peuvent tre l'vidence que celles du "patron".255

5.2.3.14Cela va ncessiter un immense effort de formation256

5.3Ni un problme financier Ni un problme technique : Internet est au premier chef un dfi stratgique, un problme d'organisation et de gestion du pouvoir256

5.3.1.1Peu onreux pour le matriel et les logiciels, et facile techniquement mettre en uvre256

5.3.1.2Mais le vritable problme est celui de la stratgie de l'entreprise, redfini partir des opportunits offertes par le Net et celui de la capacit mettre celle-ci en ordre de bataille.257

5.3.1.3Quelques questions cl avant de se lancer258

5.3.1.3.1L'entreprise et ses partenaires sont-ils techniquement capables d'accomplir une telle mutation?258

5.3.1.3.2La structure humaine de l'entreprise est-elle capable de tenir le choc?258

5.3.1.4Certaines organisations sont plus propices que d'autres:258

5.3.1.5l'atout d'avoir dj mis en place une organisation "qualit"258

5.3.1.6Les entreprises intgres dans un rseau sont l'vidence les premires concernes:259

5.3.1.7La culture de l'entreprise joue un rle essentiel259

5.3.1.8Ne pas confondre Stratgie et planification259

5.4Par o commencer ?.260

5.4.1.1Start Simple ! Grow Fast ! Do It Now !260

5.4.1.2Une premire tape dans tous les cas : l'e-mail261

5.4.1.3Une premire stratgie: prudence et d'amlioration de la comptitivit, l'Intranet puis l'extranet261

5.4.1.4Une logique de conqute de marchs nouveaux : le site Web et les techniques de promotion262

5.4.1.5Au bout du processus une intgration de toute la chane: internet, extranet et Intranet262

5.5Comment conduire cette volution : quelques pistes262

5.5.1.1Un ncessaire engagement du patron262

5.5.1.2Dtecter, reconnatre et s'appuyer sur les comptences latentes262

5.5.1.3Profiter le d'exprience des autres : runion entre les managers d'entreprise, les clubs263

5.5.1.4Un autre moyen puissant d'aller de l'avant : les stages longs d'lves ingnieurs, le win.win.win263

5.5.1.5Savoir utiliser des comptences extrieures264

5.5.1.6Dvelopper les comptences et les moyens internes265

5.5.1.7Enfin ne pas ngliger la scurit265

5.5.1.7.1Les risques de fuite d'information sensible265

5.5.1.7.2Les risques dus aux brigands de toute espce266

5.5.1.7.3Les risques dus au manque de rigueur dans la conception des systmes informatiques267

5.5.1.7.4Les risques enfin d'accidents : incendie, inondation, panne de matriel267

6Les grandes volutions technologiques : le haut dbit et l'Internet nomade268

6.1Le haut dbit: Les autoroutes de l'information, l'Internet large bande268

6.1.1Un fort besoin pour des usages qui concernent la fois les grandes entreprises et les TPE268

6.1.1.1La fibre optique: effondrement des prix explosion des dbits, des hierarchies bouscules268

6.1.1.1.1Les progrs de la R&D268

6.1.1.1.2Dans l'industrie l'augmentation des dbits suit galement la loi de Moore de doublement tous les 18 mois269

6.1.1.1.3Des couts de dploiement finalement relativement modiques270

6.1.1.1.4La transmission optique trs haut dbit: la technologie laser multiplexe270

6.1.1.1.5Pour les grandes artres : surcapacits thoriques et des pnuries relles sur fond de polmiques271

6.1.1.2Les constellations de satellites: une technologie de niche271

6.1.1.3Le dveloppement de Drones et de dirigeables: une ide intressante?272

6.1.1.4Les technologies ATM (voix, vido ou donnes): une technologie intermdiaire?,273

6.1.1.5Les rseaux conus directement autour de la norme IP semblent tre la voie d'avenir273

6.1.1.6Les nuds d'interconnexion: en Europe un grave goulot d'tranglement275

6.1.1.7Les "bretelles d'accs l'autoroute: l'actuel goulot d'tranglement, mais les techniques sont prtes275

6.1.1.8L'utilisation des rseaux cbls: un dveloppement rapide276

6.1.1.9XDSL et ADSL un dbit multipli par 100 sur le fil du tlphone classique: l'enjeu du "dgroupage"276

6.1.1.9.1Le principe de la technologie DSL, son potentiel technique276

6.1.1.9.2Pourquoi une telle lenteur de dploiement? L'enjeu du dgroupage,277

6.1.1.9.3Pourquoi "brider autant les dbits?279

6.1.1.9.4Quelques statistiques sur l'ADSL279

6.1.1.10la connection directe du client final par fibre optique (fiber to home), une tape intermdiaire la fibre hybride?280

6.1.1.11La boucle locale radio (BLR) pour les zones faible densitet une alternative l'oprateur historique280

6.1.1.12Les WAN (Wide Area Network) radio: la norme 802.11 ("WiFi"), (802.16a) WiMAX, et Bluetooth 3281

6.1.1.12.1Les technologies WiFi et Wimax281

6.1.1.12.2Les "hot spots" : une nouvelle forme de rseau dans les zones de forte densit282

6.1.1.12.3 mais aussi une alternative l'Adsl dans les zones isoles en couplage avec le satellite282

6.1.1.12.4une solution galement pour les rseaux domestiques282

6.1.1.12.5un concurrent dangereux pour l'UMTS ou une technologie complmentaire?282

6.1.1.12.6WiFi et usages industriels283

6.1.1.12.7Et des rflexions sur des aplications futuristes284

6.1.1.12.8Wifi et scurit284

6.1.1.12.9la situation en France284

6.1.1.13l'Ultra Wide Band (UWB)285

6.1.1.14La rception directe par satellite: une place sans doute plus modeste que prvu il y a quelques annes285

6.1.1.15La technologie PLC (Powerline Communications) utilise les fils de la distribution lectrique basse tension285

6.1.1.15.1.1Pour la boucle locale285

6.1.1.15.1.2Pour la desserte interne des batiments286

6.1.1.16Quelques chiffres287

6.2L'Internet nomade287

6.2.1.1Pour les mobiles les normes GSM ("2G"), WAP, GPRS (2,5G) Edge et UMTS (3G) en 2010 la 4G?287

6.2.1.1.1.1Le GSM, les rsultats dcevants du WAP et le succs spectaculaire et inattendu du SMS287

6.2.1.1.1.2la "2,5 G" : Le GPRS287

6.2.1.1.1.3la "3G" : UMTS et Edge, IMT 2000 et CDMA 1X288

6.2.1.1.1.4La future norme "4G"289

6.2.1.2Le protocole ENUM289

6.2.1.3La convergence des appareils portables, le m-business et le "m-commerce" et les inattendus SMS289

6.2.1.4Dans la mme logique l'automobile va se trouver profondment transforme294

6.2.1.5Il commence en tre de mme pour le train et l'avion295

6.3Des techniques permettant de limiter les volumes d'information transmettre295

6.3.1.1les techniques de compression notamment d'images vido (MPEG) et de sons (MP3)295

6.3.1.2La multiplication des serveurs de proximit (Proxy) et les Content Delivery Network (CDN)295

6.4Une saturation constante quelle que soit la largeur de bande?295

7Internet : une chance saisir pour dvelopper cration d'entreprises et emploi297

7.1La cration d'entreprises dans les NTIC: un enjeu majeur, un problme spcifique297

7.1.1Un enjeu majeur au del des coups de folie de la bourse297

7.1.1.1Pour le dveloppement conomique, l'emploi et la balance commerciale298

7.1.1.2Quelques repres sur les montants investis en capital risque299

7.1.1.2.1.1Aux Etats-Unis299

7.1.1.2.1.2En Europe300

7.1.1.2.1.3En France300

7.1.1.3Les innovation les plus radicales proviennent quasiment toujours dentreprises nouvelles301

7.1.1.4Une conomie de Standards: les premiers arrivs prennent les places et sont ensuite indlogeables304

7.1.1.5Quid de la stratgie du "me too" (les "suiveurs")?306

7.1.2La cration d'entreprise dans les NTIC: de fortes spcificits par rapport aux autres secteurs306

7.1.2.1Dans beaucoup de projets peu d'exprience professionnelle requise pour dmarrer306

7.1.2.2On peut distinguer trois catgories de petites entreprises: les enfants les nains et les pygmes307

7.1.2.3Pour dmarrer peu de capitaux sont ncessaires308

7.1.2.4Un jeune diplm est naturellement bien en phase avec ces nouveaux marchs308

7.1.2.5Les artistes aussi309

7.1.2.6Un domaine o la croissance de l'entreprise et la matrise d'un march l'emporte sur une vision patrimoniale de contrle et de transmission familiale309

7.1.2.7C'est l'ge ou l'on peut se permettre de prendre des risques310

7.1.2.8"vendre ses salades dans le dsert"? : Une dose d'humilit souvent ncessaire310

7.1.2.91999: la rupture du contrat moral entre ingnieurs et Grandes Entreprises310

7.1.2.10N'oublions pas cependant une autre source de cration : l'essaimage partir des grandes entreprises311

7.1.2.11Des volutions boursires spectaculaires en hausse comme en baisse ("Start-up" et "Start-Down"), mais nanmoins une importance contamment croissante dans notre conomie311

7.1.2.12Les paradoxes d'une conomie de standards: quelle est la valeur d'une start-up? B2B: Back to Basics312

7.1.2.12.1Mme dans la "nouvelle conomie" la valeur" d'une entreprise reste son esprance de gains actualise312

7.1.2.12.2L'apparent paradoxe: la valeur conomique d'une start-up peut tre un multiple de ses pertes!313

7.1.2.12.2.1Pour une entreprise visant devenir le standard du march313

7.1.2.12.2.2pour une entreprise dveloppant des technologies nouvelles et visant se faire racheter313

7.1.2.12.2.3la relation entre "pertes" et valorisation dans une entreprise de croissance314

7.1.2.12.3les drives du systme, la vague de mars 2000 et le creux de 2001 : le e-krach314

7.2Typologie des entreprises dont on peut considrer la cration comme directement lie au dveloppement de lInternet316

7.2.1.1Les "Chercheurs d'or" : Entreprises exploitant linternet pour dvelopper leurs activits316

7.2.1.2Les "fabricants de pelles et de pioches" crent les outils exploitant les potentialits de l'Internet316

7.2.1.3Les "Marchaux-Ferrants" : Entreprises de service Internet316

7.2.1.4"Shrifs, Saloon et banquiers" : Entreprises nutilisant pas ncessairement Internet mais cres partir des nouveaux besoins quil gnre316

7.3Les difficults surmonter pour accroitre le nombre de cration d'entreprises316

7.3.1.1Aujourd'hui paradoxalement les mieux forms sont les moins crateurs316

7.3.1.2Le contexte culturel est trs important : le rle des mdias316

7.3.1.3Il dpend galement de la reconnaissance sociale du crateur qui est aujourd'hui tent de s'expatrier317

7.3.1.4Outre-Atlantique il est valorisant d'avoir cr une entreprise, mme si l'aventure s'est termine par un chec et ce n'est malheureusement pas encore le cas chez nous318

7.3.2Dispositif d'appui : incubateurs et kiosques d'informations318

7.3.2.1Le crateur d'entreprise a besoin d'conomiser son temps318

7.3.2.2Il a surtout besoin d'tre connect des rseaux : les incubateurs publics et privs318

7.3.2.2.1.1L'incubateur: le point d'intersection de 4 rseaux318

7.3.2.2.1.2les incubateurs publics: dominante technologique319

7.3.2.2.1.3Les incubateurs privs : entre la socit de service et le capital risque319

7.3.2.2.1.4Les incubateurs "corporate" : un outil de veille technologique pour les grands groupes319

7.3.3Le financement de la cration d'entreprises et du dveloppement des jeunes entreprises: manque d'argent ou manque de projets?319

7.3.3.1Paradoxalement les deux sont vrais319

7.3.3.2Soyons clairs : le banquier stricto sensu, celui qui prte l'argent des autres, ne peut et ne doit prendre de risques que trs limits319

7.3.3.3Les investisseurs : Ceux dont le mtier est le commerce du "risque"320

7.3.3.4Mais cette profession elle-mme se subdivise en de nombreux mtiers320

7.3.3.4.1Le capital risque : le plancher du million d'euros320

7.3.3.4.1.1Un retard dans notre pays en cours de rattrappage mais une volution qu'il convient de consolider320

7.3.3.4.1.2Un financement cibl sur des projets dj bien dvelopps: la barre du Million d'Euro321

7.3.3.4.2Les marchs des capitaux : un lment dterminant pour le capital-risque321

7.3.3.4.3Le capital de proximit : une capacit de dmultiplication322

7.3.3.4.4La "love money" : essentiel pour le dmarrage322

7.3.3.4.5Les "fonds d'amorage" (Seed Money) : une bonne solution pour les entreprises technologiques323

7.3.3.4.6Les aides publiques (Drire, Anvar, Crdits d'impot,): problmes d'adaptation et de vitesse323

7.3.3.4.7Les Business Angels et les stock options : les lments cl du dispositif324

7.3.3.4.7.1Les Business Angels : de l'argent, mais surtout une expertise et un rseau324

7.3.3.4.7.2Financer et fidliser des cadres expriments, payer avocats, conseil et fournisseurs sans sortir de cash: les stock-options327

7.3.4Manque de projet ou manque d'entrepreneur? la solution de l'atelier de l'innovation327

7.4Une pitre connaissance de la cration d'entreprises en France328

7.5Autres problmes mritant d'tre signals328

7.5.1.1Allger les formalits, simplifier les procdures : le cri du cur!328

7.5.1.2Un problme important et urgent : le danger d'adopter une rglementation l'amricaine en matire de brevets sur les logiciels329

7.5.1.2.1le risque de pousser au secret quand le brevet devrait entrainer la connaissance publique des inventions329

7.5.1.2.2une dure de 20 ans inadapte l'innovation logicielle329

7.5.1.2.3paradoxalement, un outil au main des gros diteurs pour s'approprier les innovations des petits329

7.5.1.2.4une arme contre les logiciels libres330

7.5.1.2.5Un des facteurs de la "bulle" Internet330

7.5.1.2.6Une opportunit pour l'Europe: crer une rglementation sui generis performante330

7.5.1.3Aujourd'hui les rgles des marchs publics liminent les entreprises qui n'ont pas de rfrences suffisantes et donc les crateurs330

8Propositions pour un plan d'action331

8.1Les pouvoirs publics ne peuvent pas ne pas agir331

8.1.1L'Etat responsable de fixer les rgles de droit331

8.1.2Les administrations gnrent des contraintes, facteurs de cots de gestion331

8.1.3Les pouvoirs publics sont un acteur conomique majeur331

8.1.4Les pouvoirs publics responsables d'un dveloppement harmonieux des territoires331

8.1.5Les pouvoirs publics ont une mission "d'clairage public"331

8.1.5.1Diffuser l'information qu'ils dtiennent331

8.1.5.2Mettre en place un observatoire pour que chacun puisse se situer par rapport aux volutions en cours332

8.1.5.3Assurer une formation adapte aux volutions332

8.1.5.4Orienter les efforts de la recherche publique aux fins de donner des armes nos entreprises pour forger leur avenir332

8.1.5.5Crer les conditions de la confiance : signature lectronique, registre du commerce, certification,332

8.1.5.6Un rle d'clairage public vis vis du tissu des PME332

8.1.5.7Les pouvoirs publics se doivent enfin d'tre exemplaires : Protocoles ouverts, accessibilit tous333

8.1.6Le programme d'action des pouvoirs publics333

8.2Amliorer l'environnement global pour crer les conditions du dcollage333

8.2.1Faire voluer l'environnement juridique334

8.2.1.1Faire voluer les rgles de droit pour qu'elles apportent des rponses claires et stables aux nouvelles questions poses par l'internet334

8.2.1.2Crer les conditions de la confiance ; signature lectronique, nommage, registre du commerce, contrats type, certification,334

8.2.1.3Runir les conditions permettant un vritable dveloppement du paiement lectronique336

8.2.1.4Autoriser un niveau raisonnable dans le domaine du cryptage336

8.2.1.5Adapter le droit de la concurrence et le faire respecter notamment dans le domaine des Tlcom336

8.2.1.6Devenir des acteurs encore plus actifs de la construction d'un droit ncessairement international: le problme du ressort337

8.2.1.6.1.1Quid du droit d'expression sur internet338

8.2.1.6.1.1.1responsabilit pnale et civile pour un site accessible depuis tous les pays du monde,338

8.2.1.6.1.1.2protection contre la calomnie, les injures, la diffamation, l'atteinte la vie prive338

8.2.1.6.1.1.3Quid l'inverse de la libert d'expression338

8.2.1.6.1.1.4Quid des lois rglementant les publications?339

8.2.1.6.1.2Quid de la protection des individus339

8.2.1.6.1.2.1protection des mineurs (ge de la majorit?,...)339

8.2.1.6.1.2.2protection de l'adulte contre des tentations prjudiciables sa sant (drogue, alcool,...) ou ses finances (jeux, loteries, casino, paris sur les match de foot,...) ou sa moralit (censure,...)?339

8.2.1.6.1.2.3protection assure aux malades : vente de mdicaments en ligne, publicit pour les mdicaments339

8.2.1.6.1.2.4Quid des consultations en ligne (avocats, mdecins,)?340

8.2.1.6.1.2.5protection de la vie prive:340

8.2.1.6.1.2.5.1laboration et commercialisation des fichiers340

8.2.1.6.1.2.5.2web-bugs et autres spywares340

8.2.1.6.1.2.5.3Quid de la publication sur Internet des dcisions de justice?:341

8.2.1.6.1.2.5.4Quid de l'exploitation des camra de vido-surveillance, de la golocalisation341

8.2.1.6.1.2.5.5protection du secret des correspondances et donc du droit de les crypter341

8.2.1.6.1.2.6protection des travailleurs (tltravail)341

8.2.1.6.1.2.7quid des actions syndicales, droit de manifestation341

8.2.1.6.1.2.8protection du consommateur? Lgislation du vendeur ou de l'acheteur?342

8.2.1.6.1.2.9protection de l'pargnant? empcher les oprations de dsinformation:342

8.2.1.6.1.3Quid de la proprit intellectuelle ?343

8.2.1.6.1.3.1droit d'auteur, copyright, droit de suite pour les uvres d'art, site "warez",...343

8.2.1.6.1.3.2droit du brevet sur les logiciels343

8.2.1.6.1.3.3du droit des marques? problmes poss par les procdure de nommage sur Internet?343

8.2.1.6.1.4Quid du droit de la concurrence, exclusivits territoriales, monopoles, abus de position dominante?,344

8.2.1.6.1.4.1publicit comparative, dnigrement, appel boycott, publicit mensongre, parasitisme commercial, paracommercialisme,...344

8.2.1.6.1.4.2Lutte contre les monopoles : le cas Microsoft344

8.2.1.6.1.4.3ententes et abus de position dominante : les Market places ?345

8.2.1.6.1.5Quid du droit commercial, comptable, fiscal, douanier345

8.2.1.6.1.5.1signification de l'exclusivit territoriale d'une concession?345

8.2.1.6.1.5.2Quelle est la priode lgale des soldes sur la toile?345

8.2.1.6.1.5.3Quid du droit de la preuve en cas de contrats lectroniques?345

8.2.1.6.1.5.4Quid de la protection des donnes sensibles des entreprises346

8.2.1.6.1.5.5Quid de la protection de certains privilges (monopole des commissaires-priseurs, loi bancaire, quotas, rgime des pharmacies d'officine, prix unique du livre,)346

8.2.1.6.1.5.6Quid des rgles comptables346

8.2.1.6.1.5.7Quid des lgislations fiscales et douanires sur les produits dmatrialiss ou vendus sur internet346

8.2.1.6.1.6Quid des rgles protgeant la socit, lutte contre la cyber-criminalit et le cyberterrorisme347

8.2.1.6.1.6.1Quid contre le terrorisme s'attaquant nos rseaux d'information et de commandement347

8.2.1.6.1.6.2Quid de la protection de la socit contre la violence347

8.2.1.6.1.6.3capacit des Etats se protger (censure, interdiction de la cryptographie, attaque des sites contrevenants...)?347

8.2.1.6.1.6.4le SPAM : une nouvelle forme de pollution, chaque jour plus envahissante, multiforme et sophistique347

8.2.1.6.1.6.5les pirates, les producteurs de virus, de bombes logiques, de Worms, de Hoax, de Chevaux de Troie,:348

8.2.1.6.1.6.6cyber-escrocs, blanchiment d'argent, chanes pyramidales, abus de confiance, dsinformation, dtournement de moyens de calcul, sites de "carding"348

8.2.1.6.1.6.7Comment tre aussi rapides que les dlinquants348

8.2.1.6.1.7Quid du rle rgalien de l'Etat349

8.2.1.6.1.7.1droit d'mettre de la monnaie?349

8.2.1.6.1.7.2Quid des organes de rgulation dans le domaine des NTIC?349

8.2.1.6.1.7.3Quid du rle donner l'autorgulation (codes de bonne conduite) par rapport au pouvoir normatif des Etats? La "corgulation"?349

8.2.1.6.1.7.4Une rvolution dans l'laboration des normes349

8.2.1.6.1.7.5Des rgles ncessairement internationales sinon des "arbitragistes" jouerons des diffrences de lgislation350

8.2.1.6.1.8Quid de la e-dmocratie: le vote lectronique ou "e-vote"350

8.2.1.7Assurer une participation active de spcialistes franais aux instances informelles qui laborent les rgles de droit sur le net351

8.2.2Allger le poids des contraintes administratives,352

8.2.2.1.1Accs l'information, dmatrialiser les procdures, moderniser l'Etat : le e-gouvernement352

8.2.2.1.1.1accder l'information publique de faon simple et rapide , le 24/7352

8.2.2.1.1.2permettre d'accomplir les formalits en ligne : impts, dclarations sociales352

8.2.2.1.1.3un vecteur de modernisation de l'Etat et des administrations des collectivits locales353

8.2.2.1.2utiliser la golocalisation354

8.2.3Les pouvoirs publics, acteurs conomiques efficaces et facteurs de progrs354

8.2.3.1Grer les achats publics sur lInternet: une source d'conomie, un facteur d'entranement354

8.2.3.1.1.1Au minimum publier gratuitement les appels d'offre (et si possible les prvisions)354

8.2.3.1.1.2 de faon simplifier le travail administratif des soumissionnaires355

8.2.3.1.1.3l'utilisation des enchres sur Internet pour les achats publics: les marchs publics355

8.2.3.1.1.4sans oublier une autre source de gain d'efficacit: la gestion de l'excution des marchs355

8.2.3.2utiliser Internet comme canal de vente355

8.2.3.3Encourager la migration sur Internet des services Minitel356

8.2.4Favoriser toute initiative permettant d'amliorer la vitesse de transmission et de diminuer les cots pour le client356

8.2.5Une mission d'clairage public357

8.2.5.1Avoir au niveau des pouvoirs publics un discours fort clair et crdible sur Internet357

8.2.5.2Diffuser l'information publique358

8.2.5.3Favoriser l'usage d'Internet toutes les tapes du processus ducatif et former les spcialistes ncessaires.359

8.2.5.4Conduire une politique de recherche ambitieuse359

8.2.5.4.1Bien entendu dans le domaine des technologies dures359

8.2.5.4.2Mettre au point les outils adapts aux PME360

8.2.5.4.3Quelques sujets de recherche qui paraissent essentiels pour permettre aux entreprises et la socit d'utiliser les potentialits d'Internet plus intelligemment360

8.2.5.4.3.1Quelles mutations Internet gnre-t-il dans les structures industrielles? la fabless corp?361

8.2.5.4.3.2Quelles mutations dans l'organisation des entreprises?:361

8.2.5.4.3.3l'Internet une conomie de standards et non de High Tech: NTIC ou plutt NST?362

8.2.5.4.3.4Quelles volution dans les modles conomtriques: les cots? La rentabilit des investissements immatriels? Les mcanismes de financement?362

8.2.5.4.3.5La proprit intellectuelle, le brevet logiciel:362

8.2.5.4.3.6l'urbanisme362

8.2.5.4.3.7l'amnagement du territoire362

8.2.5.4.3.8dans le domaine juridique363

8.2.5.4.3.9dans le domaine social et politique363

8.2.5.4.3.10dans le domaine artistique364

8.2.5.4.3.11Dans le domaine militaire: la soft-war364

8.2.5.4.3.12Dans le domaine de la formation: NTE et e-learning : les "Sciences Cognitives"366

8.2.5.4.3.13Dans le domaine mdical366

8.2.5.4.3.14dans le domaine de la politique de la recherche et de l'valuation des chercheurs366

8.2.5.4.3.15Dans le domaine macroconomique enfin : comment valuer l'impact global, le benchmarking367

8.2.5.4.4Mobiliser tout particulirement les coles relevant de notre Ministre367

8.2.5.5Favoriser la cration de labels pour clairer le client367

8.2.5.6Les pouvoirs publics promoteurs du dveloppement conomique368

8.2.5.7Aider les PME se saisir des opportunits offertes par Internet et favoriser la cration d'entreprises368

8.3Des mesures spcifiques pour les PME369

8.3.1Une ncessit pour les pouvoirs publics : travailler en quipe de projet interministrielle369

8.3.2Informer les PME et les sensibiliser aux enjeux d'Internet370

8.3.2.1Une action de sensibilisation est encore malheureusement ncessaire370

8.3.2.2Les grandes runions de sensibilisation371

8.3.2.2.1En gnral un coup d'pe dans l'eau371

8.3.2.2.2Une exception : quand c'est le gros client qui organise la crmonie..371

8.3.2.2.3La technique du Coucou, efficace et peu onreuse372

8.3.2.2.4Un risque grave: se reposer sur un grand oprateur pour conduire cette sensibilisation372

8.3.2.3Une sensibilisation par une politique de communication au niveau rgional ou local372

8.3.2.3.1.1L'organisation de concours et de prix372

8.3.2.3.1.2Une collaboration avec les organes de presse372

8.3.2.4Un travail d'vanglisation sur le terrain372

8.3.2.4.1S'appuyer sur les rseaux qui travaillent dj au quotidien avec les chefs d'entreprise372

8.3.2.4.2Donner ces conseillers les atouts leur permettant d'tre efficaces373

8.3.2.4.2.1Une formation aux usages performants et utiles des outils de l'Internet dans une PME373

8.3.2.4.2.2Des moyens techniques permettant une pratique professionnelle quotidienne en adquation avec le discours373

8.3.2.4.2.3Une banque de success stories pour permettre au chef d'entreprise de voir concrtement ce qu'Internet peut lui apporter373

8.3.2.4.2.4Des outils d'autodiagnostic, cahiers des charge type, guides sectoriels, annuaires des comptences374

8.3.2.4.2.5mettre en commun tous ces outils entre les rgions?: le webring des acteurs de terrain375

8.3.2.4.2.6Des actions qui doivent faciliter l'mergence du conseil priv et non se substituer lui375

8.3.2.4.2.7Sensibiliser les patrons de PME par l'intermdiaire de certains rseaux de professionnels ayant un rle de conseil, souvent trs couts, comme les experts-comptables375

8.3.2.4.2.8Des plateformes de dmonstration fixes ou itinrantes pour pouvoir "toucher du doigt"375

8.3.2.5Utiliser le potentiel que reprsente les stagiaires en entreprise376

8.3.2.5.1.1Les stages de fin d'tude des Grandes Ecoles376

8.3.2.5.1.2les CFA (Centres de Formation d'Apprentis), un outil fantastique pour toucher les TPE376

8.3.2.6L'utilit des actions tournes vers le tissu associatif377

8.3.2.7Une ncessaire coopration de tous les acteurs de terrain pour mener les actions de sensibilisation377

8.3.3Passer de la sensibilisation l'action377

8.3.3.1Proposer des prdiagnostics courts377

8.3.3.2Veiller ce que dans chaque prestation de conseil aid (FRAC) il y ait un minimum de rflexion sur l'utilisation d'Internet dans le domaine considr378

8.3.3.3Aider les chefs d'entreprise engags dans une dmarche internet s'entraider et se former mutuellement: les clubs378

8.3.3.3.1.1Des Clubs actifs ou passifs?378

8.3.3.3.1.2Homogne, htrogne ou centr sur un cluster d'entreprises379

8.3.3.3.1.3 Gros ou petit, local ou rgional?379

8.3.3.4Agir travers des groupes d'entreprises dj constitus379

8.3.3.4.1.1Utiliser des rseaux ou clubs existants, autour d'un centre d'intrt ou d'un projet commun379

8.3.3.4.1.2Organiser (ou de profiter d') un voyage l'tranger379

8.3.4Une claire priorit : le montage d'actions collectives380

8.3.4.1Six arguments forts pour cette priorit380

8.3.4.2Pistes creuser pour les actions collectives :380

8.3.4.3Quelques ides de thmes qui pourraient intresser les entreprises participant ces rseaux381

8.3.4.4N'oublions pas l'intendance : la logistique, un facteur cl383

8.3.4.5Des oprations lourdes qui ncessitent la mobilisation de tous les partenaires384

8.3.4.6Un objectif prioritaire pour les Centres Techniques Industriels (CTI)384

8.3.4.6.1utiliser cet outil de communication pour mieux travailler avec les "ressortissants" :384

8.3.4.6.2donner au CTI flexibilit, ractivit, efficacit en comprimant ses couts384

8.3.4.6.3Enfin, et surtout le rle du CTI est d'aider les entreprises de son secteur tre plus performantes385

8.3.5Accompagner les dveloppements les plus ambitieux386

8.3.5.1Savoir rsister la tentation d'oprations spectaculaires, peu onreuses, touchant un grand nombre d'entreprises et permettant un fort effet d'annonce...mais contreproductives386

8.3.5.2Par contre savoir intervenir au stade coteux, risqu, mais fort enjeu : celui du vritable engagement sur les technologies Internet386

8.3.5.3Ne pas inventer des procdures nouvelles. Le portail des concours publics388

8.3.6Un volet incontournable de tout plan d'action efficace : la formation des acteurs389

8.3.6.1Une priorit : former le patron, ou mieux, l'quipe dirigeante390

8.3.6.2Former les conseillers de l'entreprise sans