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Projet de fin d’Etudes « Analyse fianaciére et Etude de la périnnité de la CMR-T (periode d’analyse de 2004 à 2011)»
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PROJET DE FIN D’ETUDES
Entreprise d’accueil :
La Compagnie Méditerranéenne de Réparation navale (CMR Tunisie)
Elaboré par : Encadré par :
- Ben Ammar Mohamed Amine - Mme Boulaares Rim
- Sadraoui Hamdi
- Mr. Ben Nasser Maher
Année Universitaire : 2012-2013
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Direction Générale des Etudes Technologiques
Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Bizerte
DEPARTEMENT SCIENCES ECONOMIQUES ET GESTION
Référence
Département AA
A.U 2012-2013
N° AA03-13
Diagnostic financier et Etude de la pérennité
Projet de fin d’Etudes « Analyse fianaciére et Etude de la périnnité de la CMR-T (periode d’analyse de 2004 à 2011)»
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Présentation du projet
Cadre Projet de fin d’étude réalisé au sein de la CMR- Tunisie
Thème « Analyse de l’équilibre financier et étude de la pérennité de la CMR-
TUNISIE »
Problématique Comment analyser la situation financière, et quels sont les facteurs- clés
qui assurent la pérennité de la CMR- Tunisie ?
Objectifs
Analyser l’équilibre financier
Analyser la rentabilité de la CMR-Tunisie
Avoir une idée d’ensemble sur la situation financière de la CMR Tunisie
Assurer la pérennité de la CMR-TUNISIE
Démarche
Présentation de la démarche de l’analyse financière
Etude de l’équilibre
Etude de la rentabilité
Etude de pérennité de la CMR-TUNISIE
Projet de fin d’Etudes « Analyse fianaciére et Etude de la périnnité de la CMR-T (periode d’analyse de 2004 à 2011)»
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INTRODUCTION GENERALE
Actuellement, La Tunisie se trouve dans une phase importante de son histoire ; elle
cherche à tout prix la reconstruction dans tous les secteurs et domaines de la vie politique,
économique et sociale. Pour relever ces défis, elle a besoin du concours de tous les acteurs et
intervenants concernés. Dans ce contexte , les entreprises dites privées ont un rôle majeur à
jouer. Pour assurer leurs objectifs de gestion , de contrôle et de développement , ces
entreprises doivent régulièrement procéder à l’analyse de leur situation financière.
Il est à signaler que l’analyse financière est une pratique ancienne ayant pour objectif
l’élaboration d’un diagnostic méthodique de la situation de l’entreprise à partir de ses états
financiers.
Elle à connu un essor particulier après la Seconde Guerre Mondiale. De nos jours,
elle constitue un outil efficace pour suivre les performances des entreprises et assurer leur
pérennité à long terme. Elle pourra aussi intéresser les partenaires de cette entreprise qui ont
intérêt a suivre de près sa gestion.
C’est dans ce perspective et vu l’importance de ce sujet que nous avons choisi
d’étudier la situation de l’une des plus grandes entreprises dans le domaine de réparation
navale en Tunisie à savoir la CMRT et déterminer les facteurs clés assurant la pérennité du
chiffre d’affaires.
Donc tout au long de ce projet de fin d’étude, nous allons essayer de répondre à la
problématique suivante : Comment analyser la situation financière de la CMRT et quels sont
les facteurs clés permettant la pérennité du chiffre d’affaire ?
Par conséquent, le plan général de l’étude comportera quatre chapitres :
- Le premier chapitre, comportera un exposé sur la CMRT.
- Le deuxième chapitre est relatif à l’aspect théorique de l’analyse financière de
l’entreprise.
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- Dans un troisième chapitre, nous présenterons les aspects pratiques du diagnostic
financier établi sur la base des données de la CMRT.
- Enfin, le quatrième chapitre, s’intéresse à l’étude du la pérennité de l’entreprise
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Notre travail à été effectue conformément au chronogramme présenté ci-après (réalisé a l’aide du programme Ms-Project 2003):
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Chapitre 1
Présentation de la CMR-TUNISIE
« L'entreprise n'est pas un trou noir tirant vers le bas ; elle
peut être une voie que l'humanité emprunte pour s'élever » Emmanue l Jaf fe l in
La Compagnie Méditerranéenne de Réparation - CMR Tunisie – est la nouvelle
appellation d’une société enracinée dans l’histoire et dont les débuts s’étendent à l’année 1898 :
date de sa création sous le nom de l’arsenal français à SIDI ABDALLAH ; Menzel Bourguiba.
La CMRT est la seule grande entreprise en Tunisie spécialisée essentiellement dans
le domaine de la réparation navale. Elle a été créée en juin 2004, succédant ainsi à l’ancienne
SOCOMENA, et a démarré ses activités en septembre 2004.
Il s'agit d'une société anonyme dotée d’un capital de 4000 md*, immatriculée au Registre
de Commerce du Tribunal de Première Instance de Bizerte sous le numéro B 2426522004 et de
Matricule Fiscal N° 879570 LAM 000.
Elle emploie 466 employés repartis comme suit :
Tableau: n °1 : les employés de la CMR Tunisie
*MD: Million De Dinars :Dans le présent rapport nous adopterons comme unité monétaire le sigle md.
Administration Productions
Cadres & PDG 7 14
Personnels Permanents 42 178
Occasionnels 11 86
Contractuels 17 98
Apprentis - 3
TOTAL 77 389
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Le Chantier Naval de la CMRT se trouve favorisé par un emplacement géographique exceptionnel,
ouvert sur le Bassin Méditerranéen et un bon climat qui permet d’exécuter les travaux de réparation
navale en plein air durant presque toute l’année
Image n °2 : Emplacement géographique de la CMR Tunisie
La CMRT est dotée d’une importante infrastructure qui s’étale sur une superficie totale de plus
de 25 Ha et qu’elle exploite sous forme de concession moyennant une redevance annuelle de
180 md.
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Les ouvrages et les installations concédés sont composés principalement de :
- 4 bassins de différentes dimensions pour la réparation navale à sec ;
- des appontements pour la réparation à flot ;
-Une station de pompage pour l’assèchement des bassins, équipée d’installations modernes
(machines ALSTHOM) ;
-Divers ateliers équipés de ponts roulants et de diverse machines ;
- Des engins de manutention (grues mobile sur rails et sur pneumatiques) ;
- Des compresseurs ;
- Divers équipements pour la réparation navale : postes de soudure, sableuses, machines de
peinture, machines de lavage a haute pression, machines d’oxycoupage .
Nous présentons si après le plan d’ensemble des bassins et leurs dimensions :
image n°3 :plan des bassins
Longueur Largeur Tirant d’eau Grue sur rail
Bassin 1 200 m 28,60 m 9,70 m } 45 tonnes
Bassin 2 246 m 35,00 m 12,50 m
Bassin 3 90 m 15,80 m 4,40 m
Bassin 4 200 m 28,60 m 9,70 m
Tableau n°4 : Caractéristiques des bassins
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1. Historique
La CMRT est une société qui vient de prendre en concession le chantier naval de Menzel
Bourguiba. Le temps passe et la CMR-Tunisie évolue dans des conditions favorables.
L’historique de ce chantier depuis sa création se présente brièvement comme suit :
1905 : Construction de l’Arsenal Militaire de Sidi-Abdallah et naissance de Ferry-
ville,
1962 : Remise de l’Arsenal de Sidi-Abdallah à l’État Tunisien ;
1963 : Création de la Société Tunisienne de Construction et de Réparation Mécanique
et Navale (SOCOMENA) ;
1990 : Décision de privatiser la SOCOMENA et début d’un programme de
réajustement structurel passant par la réduction des effectifs ;
Juin 2003 : Lancement d’un Appel d’Offres pour la privatisation par concession du
chantier ;
Novembre 2003 : Choix du concessionnaire ;
Juin 2004 : Création de la Compagnie Méditerranéenne de Réparation (CMR Tunisie)
par un investisseur français ;
4 septembre 2004 : Début d’activité de la CMR -Tunisie avec reprise du personnel
restant de la SOCOMENA ;
2009 : Augmentation du capital à 3.000mD par incorporation de bénéfices.
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2. Structure du capital :
Le capital de la société s’élève à quatre million de dinars ( 4000 md) et se réparti comme suit
entre les Actionnaires :
Image n°5 :la structure de capital de la CMR Tunisie
Capital social : 4000000 DT deviser comme suit :
Valeur des actions en md Pourcentages
Groupe Ben AYED 1000.000 25%
Groupe KOOLI 760.000 19%
Mr. Jean ORCIER 21000 0.53%
Sté M.G.I 1148100 28.70%
Sté ENI 84000 2.10%
MR Claude Miguel 986900 24.67%
TOTAL 4000.000 100%
Tableau n°6 : Structure du capital de la CMR Tunisie
25%
19%56%
capital social
Groupe Ben Ayed
Groupe Kooli
groupe Français
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3. L’organigramme de la CMR Tunisie
L’organigramme de la CMR Tunisie se compose de deux Directions et douze Services
Service Gestion Ressources Humaines
Service Financier & Comptabilité
Service Achats
Service Formation & Marketing
Service Maintenance chantier
Service Sécurité
Service Electricité & Maintenance
Service pompage
Service carénage
Service chaudronnerie
Service mécanique
PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL
Directeur Administratif Directeur Technique
Service Management de la qualité
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4. Les différentes divisions au sein de la CMR Tunisie
4.1.LA DIRECTION TECHNIQUE
La Direction Technique est le cœur de l’activité de la CMRT ; elle comprend six
services :
4.1.1.Service mécanique
Outre sa participation active en matière de réparation, ce service examine et répond aux
réclamations des clients dans le cadre de périodes de garanties inférieures à trois ans
Pour ce faire, il est équipé d’un nombre important des machines ; on distingue deux sortes de
machines :
Machines légères telles que :
tours parallèles,
fraiseuses universelles,
Machines lourdes telles que :
station de lavage à chaud
perceuse radiales
4.1.2.Service Chaudronnerie
Il a pour activité principale la soudure des tôles des coques des navires. Ses équipements
comprennent :
- Une presse hydraulique de 200 tonnes ;
- Deux presses plieuses de 250 tonnes ;
- Trois rouleuses de tôles de différentes capacités ;
- Deux cisailles guillotines ;
- Une machine d’oxycoupage automatique à cellule photo- électrique ;
- Une machine de soudage à arc submergé ;
- Une planeuse de largeur 2 m ;
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- Cinq ponts- roulants de différentes capacités de levage avec une capacité maximale de 50
tonnes ;
- Une série de postes de soudure MIG-MAG et de soudure à l’arc.
4.1.3.Service Carénage
Il a pour mission d’assurer tous travaux de carénage, peinture et vernis intérieur ou
extérieur. Avec zéro réserve au départ de navire.
Les moyens mis à la disposition de ce service sont les suivants :
12 compresseurs,
10 sableuses,
8 machines de peinture,
2 Machines de lavage à haute pression (250 bars),
Ils permettent de répondre aux travaux les plus exigeants de traitement de surface.
4.1.4.Service Pompage
La station de pompage assure l’assèchement des bassins afin de permettre la réparation
des navires à sec. Elle est équipée de :
Trois pompes d’épuisement,
Deux pompes d’assèchement,
4.1.5.Service Electricité & Maintenance :
Ce service a un rôle important pour le chantier ; il a pour mission principale l’installation et la
réparation électrique sur les navires, le rebobinage des moteurs électriques et des alternateurs;
l’entretien électrique interne.
4.1.6.Service Sécurité
Ce service a pour rôle de contrôler les appareils sous pression ; il est équipé de :
Trois bouteilles d’extincteurs (poudres /CO2 neige carbonique…),
Compresseurs : utilisé pour les bouteilles de plongées, Co2
Pompe d’épreuve,
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4.2.LA DIRECTION ADMINISTRATIVES ET FINANCIERE
Elle est composée des services suivants :
4.2.1.service financier
Le chef du service Financier a pour fonction essentielle de définir, planifier et
coordonner les opérations liées aux règlements et aux mouvements de fond ainsi que celles
relatives à la gestion des créances de la société et ses engagements, et ce dans le respect de la
politique financière arrêtée par la Direction Générale.
Plus précisément, ses taches sont les suivantes :
Suivre les mesures d’application obligatoire pour toutes les opérations ayant une incidence
sur la trésorerie et notamment les délais et modalités d’encaissement et de règlement,
Etablir en collaboration avec la cellule chargée de la « Gestion Budgétaire » les prévisions
annuelles de trésorerie ainsi que les budgets mensuels correspondants,
Etablir le dossier annuel des crédits et prévoir les mesures susceptibles d’assurer l’équilibre
de la trésorerie courante,
Négocier les conditions d’octrois de crédits,
Vérifier la mise à jour des fichiers « clients » et « fournisseurs »,
Contrôler, analyser et présenter la situation journalière de trésorerie,
Assurer les bonnes conditions de fonctionnement et de sécurité de la caisse et des comptes
bancaires de la société,
Réceptionner les factures de ventes et d’achats et les vérifier,
Positionner les factures vérifiées sur les fiches - extracomptables « clients » et
« fournisseurs » et les classer aux dossiers correspondants,
Relancer le responsable du Recouvrement et du Service Contentieux pour activer le
règlement des factures impayées,
Suivre les opérations de confirmation de soldes et régularisation en conséquence des fichiers
« client » et « fournisseurs »
Dresser le Tableau de bord des Ventes,
Gérer les entrées et sorties des flux,
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4.2.2.Le Bureau De Paie :
La gestion de la paie consiste dans l’organisation du module de rémunération des
employés et du calcul des charges sociales et patronales relatives à cette rémunération
La gestion de la paie constitue un aspect important de l’administration des salariés, matérialisant
la relation entre l’employeur et le salarié , le bulletin de paie est un document périodique
obligatoire devant répondre à certaines règles administratives et légales.
Le salaire, contre-parti de la prestation de travail fournie par le salarié, constitue un cout pour
l’entreprise qui doit être comptabilisé.
Dans ce bureau, tous les calculs se font sur un logiciel spécifique pour l’entreprise ( Logiciel sss)
4.2.3.Le Magasin Central :
Le Magasin central est le lieu de stockage des matières premières et consommables
(intrants ou inputs) destinés à satisfaire les besoins du chantier ; il est constitué de :
Magasin d’achats locaux,
Magasin d’achats étrangers,
Dépôt de stockage d’achats spécifiques locaux,
Dépôt de stockage d’achats spécifiques étrangers,
Dépôt de stock des matières périmées,
Dépôt de stockage des produits cautionnés,
Les rôles du magasinier se résument comme suit :
Réception et contrôle des matières et produit livrés,
Etablir un bon de réception en 2 exemplaires,
Vérifier l’état de plombage douanier,
Emission et enregistrement des Bons de sorties lors de la remise des produits et matières
demandées.
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Chapitre 2
Analyse Financière : Exposé théorique
« Faites-nous de bonnes politiques et
nous ferons de bonnes finances » Joseph-Dominique Louis
1. Présentation des notions de base de l’analyse financière
La spécificité des problèmes financiers d’une entreprise est indiscutable ; son
existence même dépend de l’équilibre de sa situation financière et de sa rentabilité.
La sanction de ce déséquilibre est trop grave pour échapper à tout effort d’étude et
d’analyse.
Pour une bonne appréciation de notre travail, et afin de susciter d’éventuelles
observation ou recommandations, nous avons cru utile de définir certains concepts
utilisés en matière d’analyse financière.
1.1Définition de l’analyse financière
L’analyse financière est une pratique ancienne ayant pour objectif l’élaboration d’un
diagnostic complet de la politique économique d’une entreprise, c’est l’ensemble des techniques
utilisées afin d’évaluer le degré de satisfaction des objectifs financiers de l’entreprise en termes
de : Rentabilité, Solvabilité, croissance, flexibilité, indépendance et autonomie financière.
Elle permet particulièrement d’étudier les conditions de maintien de l’équilibre
financier.
D’après Armand DAYAN(1)
« l’analyse financière est une ensemble de concepts
,méthodes et outils qui permettent des informations internes et externes , en vue de
formuler des recommandations pertinentes concernant la situation d’un agent
économique spécifique ,le niveau et la qualité de ses performances, ainsi que le
degré de risque dans un environnement fortement concurrentiel »
On peut aussi la définir comme étant « une technique de gestion qui a pour
objectifs de donner une vision synthétique de la situation financière et de la
solvabilité d’une entreprise, d’en apprécier la rentabilité et les perspectives afin de
faciliter l’investissement . Elle utilise pour ce faire, divers concepts (cash-flow, état
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de trésorerie) et détermine les ratios-clefs pour donner à une entreprise cotée en
Bourse une valorisation absolue en tenant compte de la situation du marché » (2)
De ce fait, l’analyse financière n’est pas seulement l’étude de la situation financ ière
de l’entreprise, mais consiste aussi à étudier et analyser les états de synthèse.
Il est à savoir que l'analyse des états financiers sert principalement à soutenir et à
guider la prise de décision des dirigeants
D’entreprise. Les états financiers ont la capacité de démontrer les dettes à co urt
terme afin d'utiliser les ressources de manière optimale.
L'analyse des états financiers permet également de prévoir le paiement des
obligations à long terme et permet d’assurer le rendement nécessaire pour
d'obtenir des financements.
D’après wikipédia, l’état financier est « une représentation financière
structurée des événements affectant une entreprise, et des transactions réalisées par
celle-ci. Leur objectif est de fournir des informations sur la situation financière, la
performance, et les flux de trésorerie d'une entreprise, ces informations étant utiles
à une gamme variée d'utilisateurs lors de leur prise de décisions économique »
1.2.Les documents de l’analyse financière
D’après la loi comptable(3)
, les états financiers comportent :
- Le Bilan,
- L'Etat de Résultat,
- Le Tableau de Flux de Trésorerie,
- Les Notes Aux Etats Financiers.
(1) Manuel de gestion de Armand DAYAN - Volume 2 P50
(2)Analyse financière de Tunis air,15P (3)loi comptables 03P
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1.2.1.Le Bilan
Le Bilan constitue une représentation, à une date donnée de la situation financière de
l’entreprise sous forme d’actif d’une part, de passif et de capitaux propre d’autre part. L’actif est
constitué des ressources économiques contrôlées par l’entreprise alors que le passif est formé par
les obligations de l’entreprise. L’ensemble constitue la structure financière de l’entreprise
(voir Annexe n° 1)
1.2.2.L’Etat de Résultats :
L’Etat de Résultat retrace les revenus et gains d’une part, les charges et pertes d’autre
part, découlant d’un exercice comptable, engendrant le résultat net de l’exercice et reflétant ainsi
la performance financière et la rentabilité de l’entreprise.
Il comprend trois niveaux de charges et de produits qui sont liés à des opérations : d’exploitation,
de financement et des opérations extraordinaires. Elle se présente dans l’Annexe n° 2
1.2.3.Etat de Flux de Trésorerie
« L’Etat de Flux de trésorerie retrace l’évolution de la situation financière au cours d’un
exercice comptable. Il fournit des informations sur les activités d’exploitation, de financement et
d’investissement de l’entreprise ainsi que sur les effets de ses activités sur la trésorerie. »
Il est utile pour évaluer le risque de liquidité de l’entreprise, sa solvabilité et sa capacité à
s’adapter aux changements ainsi que la manière avec laquelle les bénéfices sont convertis en
liquidités.
L’Etat de Flux de trésorerie se compose de trois catégories de flux (voir Annexe n° 3):
- Les flux liés à l’exploitation comme par exemple : les rentrées de fond provenant des clients,
les payements de fournisseurs, le paiement des salaires et des taxes…etc.
- Les flux liés aux investissements :encaissements et décaissements relatifs à l’acquisition de
titres de participations, encaissements et décaissements découlant des ventes et des achats
d’immobilisations corporelles et incorporelles et d’autres actifs immobilisés.
- Les flux de trésorerie liés aux financements : émission ou rachat d’actions, dividendes et autres
distributions aux actionnaires, emprunts à court ou à long termes, remboursements en principal et
intérêt , des montants empruntés
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1.2.4.Les Notes aux Etats Financiers
Les Etats Financiers doivent être appuyés et complétés par des informations
explicatives présentées sous forme de notes permettant une meilleure compréhension de ces états
et leur bonne assimilation. Ces notes font partie intégrante des états financiers. Elles ont pour
objectifs notamment :
- D’exposer les bases retenues pour l’élaboration des états financiers et les choix des principes
comptables adoptés,
- Fournir des informations supplémentaires qui ne figurent pas dans les états financiers et qui
sont de natures à favoriser une présentation complète et fidèle.
Afin de mieux comprendre les notions de base de l’analyse financière, nous allons passer à la
présentation du diagnostic financier
2. Le diagnostic financier
Le diagnostic financier est une analyse réalisée à partir d’indicateurs spécifiques, extrapolés
des différents tableaux financiers d’un établissement ou d’un organisme gestionnaire .il s’agit de
mettre en évidence la structure des besoins liés à l’activité et la nature des ressources disponibles
.cela permet de mener plus aisément les négociations budgétaires ,de prévenir certains risques
financiers et de faire des choix stratégiques
Les principaux objectifs de l'analyse financière sont :
- Mesurer la rentabilité et la performance de l'entreprise.
-Apprécier les équilibres de la structure financière, constater son évolution et formuler un
diagnostic.
2.1 Analyse de l’équilibre financier
2.1.1. Passage du Bilan Comptable au Bilan Financier :
Dans une entreprise, l’objectif du Bilan Financier ou patrimonial est d’informer le chef
d’entreprise, les associés ou les actionnaires ainsi que les tiers (banques, établissements
financiers, prêteurs, personnel, fournisseurs, chambres de commerce, ...) sur la solvabilité de
l’entreprise et mesurer ainsi, les risques éventuels encourus selon le niveau d’endettement. Le
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bilan financier permet aussi d’apprécier la liquidité de l’entreprise c’est- à- dire sa capacité à
faire face aux échéances des dettes à moins d’un an et à plus d’un an. Plusieurs retraitements du
bilan comptable doivent être effectués à partir d’expertises appropriées, afin de déterminer
l’actif net réel de l’entreprise, c'est-à-dire son patrimoine réel et d’évaluer son risque de non-
liquidité il existe deux type de retraitements.
2.1.1.1. Redressement de l’actif
Tous les éléments de l’actif doivent être pris pour leur valeur vénale ( valeur marchande,
actuelle, réelle…).
Les éléments de l’actif qui feront l’objet d’un redressement sont :
A. Actifs immobilisés
Ces éléments doivent être réévalue, généralement on détermine la valeur réelle sur le
marché, qui doivent être comparée ensuite avec la valeur comptable nette. Si la valeur réelle est
supérieur à la valeur comptable nette, une plus value se dégage. Cette plus value sera ajoutée à
l’immobilisation en question, en contre partie, il faut augmenter les capitaux propres et les
passifs du même montant.
Par ailleurs , si on cède cette immobilisation , la plus value dégagée supportera l’impôt
sur les sociétés, pour tenir compte d cet aspect , on constate une perte latente d’impôt
correspondant à 35%de la plus value en question.
Ajoutée à l’immobilisation concernée.
Plus value 65% ajoutée au capitaux propres.
35%perte latente d’impôt ( dettes fiscale)
Si la valeur réelle est inférieure à la valeur comptable nette, un mois value se dégage, celle-ci
sera diminué des capitaux propre et des passif mais il faut tenir compte des gains d’impôt
résultant de cette dépréciation supplémentaire de l’immobilisation en question ( la moins value
est ue charge déductible de la base imposable).
On aura donc :
Retranché de la valeur nette de l’immobilisation.
Moins value Réduire les capitaux propres à hauteur de 65% du montant
Constaté un gain d’impôt correspondant de la valeurs de la moins value.
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B. Les stocks
Les risques doivent être ajustés par des provisions. En cas de diminution de la valeur des
stocks, cette diminution se déduit hauteur de 65%des capitaux propres et le reste constitue une
créance fiscale (gin d’impôt) correspondant donc à 35%de la valeur de la provision
supplémentaire constatée.
Le stock de sécurité dont la durée de vie dépasse une année sera retranché du compte des stocks
transféré vers le haut du bilan c’est-à-dire vers l’actif immobilisé.
C’est une opération de retraitement de liquidité (reclassement par ordre de liquidité
croissante).
C. Les créances clients
Sont à corriger en cas d’insolvabilité. Même principe que les stocks, les créances dont les
échéances dépassent une année seront retranchés du compte client et ajouter à l’actif immobilisé
(opération de reclassement).
D. Les titres de placements
Les titres coté et faciles à liquider sont placés parmi la trésorerie active, le reste constitue
l’actif circulant hors exploitation.
E. Elimination des non-valeurs (ou actifs fictif)
Bien que ces postes du bilan correspondent à des emplois de fonds, ils ne peuvent donner
lieu à aucun encaissement à terme et ils ne représentent plus un véritable élément du patrimoine
de l’entreprise.
Ce sont des charges engagées par l’entreprise et auraient dus se trouver inscrites à l’état de
résultat, leur prise en compte au bilan se constitue qu’une solution comptable permettant leur
amortissement.
Ces non-valeurs sont liées à une procédure comptable ayant objet :
Soit d’étaler l’impact d’une charge dans le temps (frais préliminaires, charges à répartir,
frais d’émission des obligations,…).
Soit de différer l’incidence d’une charge ou d’un produit sur le résultat ( prime de
remboursement de obligations , charges constatées d’avance , produit constatés d’avance.
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Soit révéler une perte ou un gain latent ( écarts de conversion pour les opérations en
devise).
Ces postes sont donc retirés de l’actif et déduits des capitaux propres au passifs, cependant , il
faut faire attention à certains de ses postes qui contiennent des charges fiscales. En effet, il faut
faire la déduction de ces non-valeurs en nette de l’économie d’impôt.
X (1- t) : à déduire des capitaux propres
Non-valeurs
X t : un gain d’impôt (créances fiscale).
Avec t = le taux d’impôt
2.1.1.2. Redressement des passifs
A. Les provisions pour risques et charges
Elles seront réparties selon qu’elles auraient un objet ou non. Si elles ont un objet, elles
seront reclassées selon la nature de l’objet ( c’est-à-dire dettes à court terme ou dettes à long
terme).
Dans le cas contraire (n’ont pas un objet et par conséquent ont un caractère de réserves) elles
seront ajoutées à hauteur de 65% aux capitaux propres et les 35%restant constituent une dette
fiscale (perte d’impôt) latente puisqu’elles vont être reprises (prises en compte donc dans
l’assiette imposable).
B. Les dettes financières ou les emprunts
Il faut éliminer les concours bancaires et les échéances à moins d’un an, pour les premiers
ils seront placé parmi la trésorerie passive, alors que le seconds, ils seront intégrés parmi les
passifs circulants hors exploitation.
Concours bancaire trésorerie passive
Echéances à moins d’un an passifs circulants hors exploitation
(Opération de retraitements liquidité)
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C. Les subventions d’investissements
Ce poste enregistre les subventions accordées par l’Etat ou les collectivités publiques aux
entreprises afin de leur permettre d’acquérir ou de créer des immobilisations. D’une manière
générale, uniquement la partie de la subvention d’investissement non encore intégrée dans le
compte de résultat, doit figurer dans le bilan.
D’un point de vue financier, toute subvention d’investissement (d’équipement) doit être analysée
de la manière suivante :
Puisqu’elle doit être réintégré ans les résultats, elle sera soumise à l’impôt sur les
bénéfices. Une partie de la subvention restera dans les fonds de l’entreprise après
imposition (ajoutée aux capitaux propres).
L’autre partie, qui présente l’impôt, constitue un engagement que l’on peut assimiler à
une dette vis-à-vis de l’Etat à payer ultérieurement. De plus, il convient de distinguer le
montant à payer à moins d’un an (dettes à court terme hors exploitation) et le montant
à payer à plus d’un an (dettes à plus d’un an).
2.1.1.3. Les engagements hors bilan
Une présentation financière du bilan réintègre les biens détenus en vertu du contrat de
crédit-bail ainsi que les effets escomptés non échus (E.E.N.E).
-Les effets escomptés non échus :( E.E.N.E)
Pour se procurer des liquidités, les entreprises remettent à l’escompte leurs effets à recevoir.
L’escompte commercial se traduit par une diminution du poste « 413 clients effets à recevoir »
et une augmentation du poste « 532 banques ».
Tant que ces effets escomptés non échus ne sont pas arrivés échéance, ils supportent un risque
d’impayé. En cas de défaillance du débiteur d’un effet, c’est l’entreprise qui en subira les
conséquences, exactement comme si elle avait conservé l’effet à recevoir en portefeuille.
Le montant des effets escomptés non échus doit donc être :
- Réintégrer aux créances clients (actifs courants d’exploitation)
-Augmenter du même montant les dettes à court terme (trésorerie passive)
E.E.N.E
(+)Créances clients (+) dettes à court termes
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-a) La répartition du résultat
Le but est de déterminer la partie à réintégré parmi les capitaux propres et celle relative
aux dettes à court terme.
Le schéma de répartition du résultat se fait généralement comme suit :
Bénéfice à répartir
- Résultat reporté négatif
= Base de calcule de la réserve légale
- Réserves légales (5%du bénéfice sans que le cumul des réserves légales
ne dépasse 10%du capital social)
+ Résultat reporté positif
= Solde1
- réserves statutaires
- Réserve facultatives (selon la décision de l’assemblée générale
ordinaire de l’entreprise)
- Réserves statutaires (prévue par le statut)
= Résultat à répartir
2.1.1.4. Elaboration du bilan financier
Après avoir fait touts les retraitements nécessaire du bilan comptable on va vous
présenter les rubriques du bilan financier élaboré :
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2.1.2. Détermination de Fonds de Roulement, du Besoin en FR et de la Trésorerie:
L'équilibre financier d'une entreprise peut être appréhendé et apprécié par
référence à des normes elles-mêmes déterminées par le contexte et les objectifs de
l'analyse financière.
Compte-tenu de leur nature, il est impératif de financer la totalité des emplois
stables par des ressources durables. Cependant, cet équilibre financier minimum
pourrait s’avérer insuffisant. L'exploitation de l'entreprise nécessite la couverture
des besoins de financement qui sont la conséquence des décalages temporels liés
aux délais de règlements des charges et des produits (crédits obtenus des
fournisseurs et crédits consentis aux clients) et qui sont liés à l'existence de stocks.
Il existe donc un besoin permanent de ressources pour financer le c ycle
d'exploitation (le BFR).
Actifs
Immobilisation incorporelles
Immobilisation corporelles
A.I Immobilisation financière
Partie du stock a + 1 an
Partie des créances a + 1 an
Stocks
A.C.E Clients
E.E.N.E
T.A Titres de placements liquides
Liquidités et équivalents liquidités
Capitaux propre et passifs
Capital
C.P Réserves
Résultat reporté
Réintégration
D.M.L.T Emprunts à long terme
Fournisseurs
P.C.E Dettes à court terme d’exploitation
Dettes à court terme
hors exploitation
P.C.H.E Echéances à moins d’un an
sur emprunts non courants
Dettes fiscales
Concours bancaires
T.P Créance hors exploitation
Créance fiscales
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2.1.2.1. Le Fond de Roulement
La situation financière de l’entreprise est définie par son aptitude à maintenir un degré de
liquidité suffisant pour assurer en permanence sa solvabilité. Elle résulte de l’opposition et entre
la liquidité des actifs qu’elle détient et l’exigibilité de son endettement. Il représente une marge
se sécurité permettant de financer l’actif courant.
La mesure globale de l’équilibre financier utilise le concept de Fond de Roulement.
C’est à partir du bilan que l’on calcule le Fond de Roulement :
A partir du haut du bilan :
A partir du bas du bilan :
Plus le Fond de Roulement est élevé, plus la solvabilité de l’entreprise est assurée. Par ailleurs,
le fonds de roulement peut être positif ou négatif.
On peut distinguer trois niveaux de situation qu'une entreprise peut connaitre
Équilibre parfait : c’est la situation idéale. Le Fond de Roulement couvre non seulement la
totalité du besoin en fonds de l’entreprise mais dégage un excédent de trésorerie.
Equilibre normal : le Fond de Roulement couvre presque totalement les besoins financier et de
trésorerie de l’entreprise ; le reste est couvert par des crédits bancaires ou de trésorerie comme
l'escompte d'effets de commerce, etc.
Déséquilibre : situation inconfortable : Risque important de cessation de paiement en cas des
suppressions des concours bancaires. En règle générale, cette situation ne peut pas durer
longtemps car elle conduit directement à la cessation de paiements. Il faut donc trouver des fonds
nécessaires pour combler le déficit (Nouveaux apports en espèces, crédits à long ou moyen
terme) afin de renforcer les capitaux propres.
Fonds de Roulement = Capitaux Permanents - Actifs Immobilisés
Fonds de Roulement = Actifs Circulant* – Dettes à court terme
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2.1.2.2. Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
Le fond de roulement n’est pas un simple instrument d’analyse statique. La notion de Besoin
en Fond de Roulement qui lui et associée joue un rôle fondamental pour la mise en œuvre
d’une bonne gestion financière d’une entreprise
Le cycle d'exploitation (achat, production, vente) génère un double décalage :
- Décalage lié à la durée du cycle d’exploitation : il faut d’abord débourser les achats de
matières et de services extérieurs et diverses charges (salaires, loyers …) avant d’encaisser les
ventes
- Décalage lié aux délais de règlement respectifs des achats et des ventes ainsi que les
opérations hors – exploitation. Ces opérations d'exploitation génèrent des besoins de
financement. La confrontation entre les besoins du cycle d’exploitation et les moyens disponibles
permet de dégager un besoin de financement ou Besoin en Fonds de Roulement.
Le Besoin en Fond de Roulement représente donc la différence entre les emplois cycliques
d’exploitation (Compte cyclique de l’actif) et les ressources cycliques d’exploitation (Comptes
cycliques du passif)
L'expression simplifiée du BFR est alors la suivante
Trois situations peuvent se présenter
Le Besoin en Fond de Roulement est positif Dans ce cas, les emplois d'exploitation de
l'entreprise sont supérieurs aux ressources. L'entreprise doit donc financer ses besoins à court
terme soit à l'aide de son excédent de ressources à long terme, soit à l'aide de ressources
financières complémentaires à court terme (concours bancaires par exemple).
Le Besoin en Fonds de Roulement est nul Dans cette situation, les emplois d'exploitation sont
égaux aux ressources ; l'entreprise n'a donc pas de besoin d'exploitation à financer puisque le
passif circulant suffit à financer l'actif circulant.
Enfin, lorsque le Besoin en Fond de Roulement est négatif, il mesure la ressource née de
l’exploitation de l’entreprise. Dans ce cas, en effet, les emplois d'exploitation sont inférieurs aux
ressources. L'entreprise n'a donc pas de besoin d'exploitation à financer (puisque le passif
circulant excède les besoins de financement de l’actif d'exploitation.
BFR = actifs circulant – passifs circulant
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28
2.1.2.3. La trésorerie nette :
La Trésorerie d'une entreprise peut s'évaluer de deux manières différentes selon l'approche
retenue .Tout d'abord, la Trésorerie correspond à la différence entre ses besoins et ses ressources
de financement. Les besoins de l'entreprise peuvent être évalués à l'aide du besoin en fonds de
roulement alors que les ressources de l'entreprise disponibles pour financer ces besoins
s'appellent le Fond de roulement. La Trésorerie nette de l'entreprise correspond alors au solde net
entre ces besoins et ces ressources. Si les besoins excédent les ressources, alors la trésorerie de
l'entreprise sera négative ( elle apparait au passif du bilan), alors que si les ressources sont
supérieures aux besoins, la Trésorerie sera positive (elle figure à l'actif du bilan).
Mais la Trésorerie d'une entreprise représente aussi l'ensemble de ses disponibilités qui lui
permettront de financer ses dépenses à court terme. Dans ce cas, la Trésorerie nette d'une
entreprise se calcule en faisant la différence entre sa Trésorerie d'actif et sa Trésorerie de passif.
Cette trésorerie, encore appelée parfois trésorerie nette est la différence entre l'actif de trésorerie
et le passif de trésorerie.
L'analyse du solde de Trésorerie permet de se faire une idée sur la situation financière de
l'entreprise, trois cas de figure peuvent se présenter :
La Trésorerie nette est positive : Dans ce cas, les ressources financières de l'entreprise sont
suffisantes pour couvrir ses besoins (Fond de Roulement > Besoin en Fonds de Roulement). Cela
signifie que la situation financière de l'entreprise est saine et qu'elle est même en mesure de
financer un surcroît de dépenses sans recourir à des emprunts extérieurs.
La Trésorerie nette est nulle : Cela signifie, que les ressources financières de l'entreprise
suffisent juste à satisfaire ses besoins (Fond de Roulement = Besoin en Fonds de Roulement). La
situation financière l’entreprise est équilibrée mais celle-ci ne dispose d'aucune ressource pour
financer un surplus éventuel de dépenses d'exploitation ou d'investissement.
La Trésorerie nette est négative : le Fond de Roulement est insuffisant pour financer
l’intégralité du Besoin en Fond de Roulement ; l'entreprise ne dispose pas de suffisamment de
ressources financières pour combler ses besoins d’exploitation et doit recourir à des
financements supplémentaires à court terme (découverts bancaires...) Il y a donc un risque
Trésorerie = Fond de roulement - Besoin en Fonds de roulement
Trésorerie = Actif de trésorerie - Passif de trésorerie
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29
financier à court terme si l'entreprise ne parvient pas à accroître rapidement ses ressources
financières.
2.2 Analyse de la rentabilité à partir de l’état de résultat
La signification du résultat comptable s’avère parfois assez limitée, En effet un bénéfice
peut provenir de l’exploitation de l’entreprise mais il peut aussi résulter de plus-values
exceptionnelles sur la vente d’une immobilisation. Une perte peut provenir de l’exploitation de
l’entreprise mais, elle peut aussi être due à des charges financières excessives .Il est donc
important d’analyser le résultat net; cette analyse est effectuée par l’étude du tableau des soldes
intermédiaires de gestion.
Le compte de résultat décrit le fonctionnement de l’entreprise dans ses activités
quotidiennes. Il joue un rôle considérable dans les analyses financières. Non seulement il
explique la constitution du résultat, mais il permet ,par des analyses simples, de mettre en
évidence des éléments aussi essentiels à la conduite de l’entreprise. Ce rôle doit être complété
par l’analyse en termes des soldes intermédiaires de gestion (SIG) pour permettre à l’analyste de
mieux identifier les responsabilités dans la génération du résultat.
2.2.1. Les soldes intermédiaires de gestion
Les soldes intermédiaires de gestion sont des agrégats d’analyse financière qui permettent
d’étudier la composition du résultat de l’exercice, ils sont calculés à partir de l’information
fournie par le compte de résultat ; les SIG permettent de mesurer l’évolution des postes et leurs
performances, et de situer l’entreprise par rapport à son passé.
A. La Marge commerciale :
Elle est utilisée comme indicateur de l’activité commerciale de l’entreprise et de son
pouvoir de négociation avec les clients.
Cet indicateur est plutôt utilisé pour les entreprises commerciales :
B. Production de l’exercice :
Cet indicateur est utilisé surtout pour les activités industrielles. Il dénote de la capacité
productive de l’entreprise.
Marge commerciale = Ventes de marchandises - cout d’achat des marchandises
Production de l’exercice = Production vendue +ou - Production stockée + Production immobilisée
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30
C. La marge sur Coût-matière :
IL dénote la capacité de l’entreprise à maitriser ses approvisionnements
D. La valeur ajoutée brute :
Elle mesure la richesse créée par l’entreprise. Une baisse du rapport VA/CA traduit une
diminution de la liberté de l’entreprise par rapport à ses fournisseurs et à son marché.
E. L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) :
Il mesure la capacité additionnelle d’autofinancement dégagée par l’effort productif. Il
mesure également, ce que l’entreprise dégage de son exploitation normale et courante et
qui lui permettra de renouveler les capitaux empruntés (les charges financières) et de
rétribuer les capitaux propres sous forme de profit ; il est défini par la formule suivante :
F. Le résultat courant avant impôt :
Il mesure la capacité de l’entreprise à supporter des phénomènes extra-ordinaires tels que
des pertes ou des modifications comptables. Il fait apparaitre la performance globale de
l’entreprise. C’est un outil synthétique de comparaison entre des entreprises concurrentes :
G. Le résultat net de l’exercice :
Il met en relief la capacité de l’entreprise à dégager des bénéfices après avoir pris en
compte tous les facteurs liés à l’exploitation ainsi que les éléments extraordinaires.
2.2.2.Capacité d’autofinancement :
Marge sur cout matière = Production – achats consommés
V.A.B = Marge sur cout matière + marge commerciale +subvention d’exploitation - autres charges externes
L’Excédent Brut d’Exploitation = Valeur ajoutée brute – impôt et taxes – charges du personnel
Résultat courant avant impôt = Résultat d’exploitation + produits financiers – charges financières
Résultat net = Résultat des activités ordinaires +/- résultat des activités extraordinaires –impôts
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La capacité d’autofinancement, connue sous le sigle CAF, correspond au potentiel d’une
entreprise à dégager une ressource financière, sur une période donnée.
En d’autres termes, la CAF représente le résultat des opérations de l’entreprise ayant une
influence sur la trésorerie. Elle est un indicateur explicite des ressources financières que génère
l’établissement. Cet argent peut ensuite être utilisé pour financer la croissance de l’activité ou
pour rembourser des dettes contractées auprès des banques. S’il reste une somme suffisamment
importante, elle peut servir à verser des dividendes aux actionnaires de l’entreprise, On peut
calculer la capacité d’autofinancement (CAF) selon deux méthodes :
- Méthode soustractive
- Méthode additive
A. Méthode soustractive :
Ce mode de calcul découle directement de la définition de la CAF .Il s’agit d’un calcul de
la CAF selon son origine. La CAF se calcule en faisant la différence entre les produits
encaissables et les charges décaissa blés dont dispose l’entreprise. Ainsi, les opérations de
financement ou d’investissement n’interviennent pas dans le calcul.
Capacité d’Autofinancement =
Excédent Brut d'Exploitation
Plus :
Transferts de charges d'exploitation
Autres produits d’exploitation
Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
Produits financiers
Produits exceptionnels
Moins :
Charges financières
Autres charges d’exploitation
Charges exceptionnelles décaissa blés
Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
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Participation des salariés aux résultats
Impôts sur les bénéfices
B. Méthode additive :
Cette seconde méthode est plus utilisée que la méthode soustractive car son calcul est
plus rapide. En effet, elle se calcule à partir du résultat net auquel on additionne ou soustrait
certaines charges.
Capacité d’autofinancement =
Résultat Net Comptable
Plus :
Autres charges non décaissa blés
Valeur nette comptable d'Éléments Actif Cédés
Moins :
Autres produits non encaissables
Produits de Cession d'Éléments d'Actif - comptes
Quote-part des subventions d'investissement virées au résultat de l'exercice
C. Calcul de la CAF à partir du Résultat Net Comptable :
Après avoir fait dans une première partie une présentation des soldes intermédiaire de gestion,
nous allons nous intéresser dans une seconde partie aux ratios de l’état de résultat
2.2.3.Les ratios d’analyse de l’Etat de Résultat :
Il n’existe aucune norme en la matière .Il est donc très important de définir ce que l’on
veut faire.
Capacité d’autofinancement = Résultat Net comptable – produit non encaissable + Charges non-décaissables
Autofinancement = Capacité d’autofinancement – Distribution des dividendes
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33
On distingue :
-Les ratios d’activité
-les ratios de rentabilité
A. Les ratios d’activité
Ils correspondent à une analyse de la mesure de la production et de ses caractéristiques.
On calculera par exemple :
Il exprime la contribution de l’entreprise à la production nationale.IL est appelé encore taux ou
degré d’intégration.
Il donne l’évolution de l’entreprise au cours de l’exercice.
Ce ratio permet de relativiser la progression du ratio précédent : la performance de l’entreprise
est d’autant plus grande que la croissance de son chiffre d’affaire augmente plus vite que celui
du secteur.
L’excédent brut d’exploitation (EBE), mesure le surplus généré par l’entreprise au niveau de son
activité d’exploitation .Le solde est obtenu avant de tenir compte des amortissements et de
provisions , et avant l’incidence du financier et de l’exceptionnel. Ce ratio mesure donc les
performances industrielles et commerciales de l’entreprise.
B. Les ratios de rentabilité
Ils décrivent la part d’une marge ou de résultat par rapport à une une grandeur .On calculera :
Le taux de marge bénéficiaire = Résultat de l’exercice
CA HTVA
Ce ratio mesure les performances globales de l’entreprise. Il est intéressent pour les propriétaires
de l’entreprise
Le taux de marge commerciale =Marge commerciale
CA
Le taux de valeur ajoutée = valeur ajoutée
Production
Le taux de croissance = CA n – CA n-1
CA n-1
Part de marché = CA n de l’entreprise
CA n du secteur
Le taux de marge brute d’exploitation = EBE
CA
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Dans les entreprises commerciales, la marge commerciale est le premier indicateur de
performance. Le taux de marge exprime l’importance de la marge permettant de payer les
charges et de réaliser des bénéfices.
Après avoir fait une analyse de la rentabilité à partir de l’Etat de Résultat,nous allons étudier la
rentabilité à partir du bilan .
2.3. Analyse de la rentabilité à partir du bilan :
Parmi les outils d’analyse financière les plus utilisés , la méthode des ratios est la plus
couramment utilisée. Un ratio est un rapport pertinent et significatif entre deux postes du Bilan
ou de l’Etat de Résultat permettant d’évaluer la situation de financière actuelle et future de
l’entreprise et de la classer comparativement à d’autres entreprises similaires.
Ainsi conçue, l’étude de l’évolution des ratios apporte un éclairage sur :
- Le niveau de performance de l’entreprise et sa situation financière actuelle et future,
- Le positionnement des résultats de l’entreprise relativement à ceux des entreprises similaires
opérant dans le même secteur,
- Le niveau de performance de l’entreprise comparé à la moyenne du secteur dont elle relève.
Il faut noter que cette technique d’analyse a souvent la préférence des analystes extérieurs
alors que les services financiers de l’entreprise doivent le plus souvent traiter les données
brutes pour répondre aux exigences de la gestion financière
Nous devons cependant signaler que toute tentative de rechercher des ratios idéaux, valables
quelque soit l’entreprise est vouée à l’échec dans la mesure où chaque entreprise possède des
caractéristiques propres, fruit de son activité et de la façon dont elle est conduite par ses
dirigeants.
Dans cette partie, nous allons présenter :
- Les ratios de structure,
- Les ratios de gestion,
- Les ratios de performance
2.3.1. Les ratios de structure :
Deux catégories d’analyse peuvent être distinguées :
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35
-l’analyse de la liquidité
- l’analyse de la solvabilité
2.3.1.1.Les ratios de liquidité :
Ils permettent d’évaluer la capacité d’une entreprise à faire face à ses dettes exigibles à court
terme. On distingue généralement les ratios suivants
A. Ratio de liquidité générale
Ce ratio montre dans quelle mesure l’actif circulant permet de couvrir les dettes à court terme.
Il traduit l’excès de liquidités potentielles par rapport aux obligations à court terme de
l’entreprise .
Plus ce ratio est élevé, plus l’entreprise est capable de faire face à ses engagements à court terme.
Ce ratio doit être supérieur à 1 ce qui signifie que les actifs réalisables doivent permettre de
couvrir les passifs exigibles
B. Ratio de liquidité réduite
Ce ratio constitue une mesure plus restrictive de la liquidité de l’entreprise que le ratio
précédent. Il Permet de mesurer la capacité de l’entreprise à faire face aux dettes à court terme
avec ses valeurs réalisables et ses valeurs disponibles.
Si la valeur de ce ratio est égale à 74% par exemple, cela montre que l’entreprise est en mesure
de rembourser 74% de ses dettes à moins d’un an en mobilisant la totalité de ses créances et de
ses liquidités et équivalents de liquidités.
C. Ratio de liquidité immédiate
Ratio de liquidité réduite = (Actifs Courants – stocks)
Passifs Courants
Ratio de liquidité générale = Actifs circulants
Passifs courants
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Nous citons enfin le Ratio de Liquidité Immédiate retenu par certains analystes financiers
et comparant les valeurs disponibles aux dettes à court terme (lesquelles pourront être
instantanément honorées par prélèvement sur l’encaisse déjà disponible) :
Plus le ratio de liquidité est élevé, plus l’entreprise est considérée comme étant liquide c’est-à-
dire capable de faire face à ses engagements à court terme.
2.3.1.2.Ratio de solvabilité
Le ratio de solvabilité générale est défini par la formule suivante :
Ce Ratio doit être nettement supérieur à 1 et montre la capacité d’endettement de l’entreprise.
En effet et en cas de liquidation, par exemple, la réalisation des actifs doit permettre de
rembourser la totalité des engagements.
A. Ratios d’autonomie financière
Le ratio d’autonomie financière se calcule par le rapport suivant :
On peut également calculer un ratio d’endettement.
Ce ratio peut se calculer comme suit :
- Soit par le rapport des passifs sur les capitaux propres
- Soit par le rapport des passifs sur le total du bilan
2.3.2.Ratios de gestion
Ils complètent les ratios de structure en prenant en considération le volume d’activité de
l’entreprise et en particulier en mesurant la vitesse de rotation des biens réels et des biens
financiers
On distingue les ratios suivants
A. le Ratio de Rotation de l’Actif :
Ratio de liquidité immédiate = Liquidité
Passifs Courants
Ratio de solvabilité Générale = Actifs Réel
Passif exigible
Ratio d’autonomie financière = Passifs non courants
capitaux
propres
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37
Il a pour objectif de juger si l’entreprise utilise efficacement ses actifs dans la réalisation
du chiffre d’affaires
B. Ratio de rotation de stock
Il indique combien de fois l’entreprise lance une commande au cours d’un exercice.
Il est souvent utilisé en raison de l’importance des stocks dans l’actif circulant d’une entreprise
Pour le cas de la CMR TUNISIE, le propriétaire d’un navire est en droit d’inspecter les
stocks de matières (peinture marine, tôle navale, électrodes de soudure….etc.) avant de confier
son navire pour réparation, d’où l’importance de ce ratio.
La vitesse de rotation des stocks est égale à :
Un ratio de rotation des stock élevé est ,en général préférable à un ratio faible
Ce ratio donne une idée sur la rentabilité de l’actif.
C. Délai moyen de règlement des clients et comptes rattachés :
Il indique la période qui s’écoule entre le moment de la vente et celui de règlement par le
client .Il est exprimé par le rapport :
Un délai moyen trop court indique une politique de crédit trop restrictive et inversement .
Par contre, l’allongement de la période de règlement (et donc un ratio élevé ) accroit les besoins
de l’entreprise en capitaux
D. Délai moyen de règlement des dettes fournisseurs
R = Cout d’achat des stocks (TTC)
Stocks moyen
R= client et comptes rattachés x 360
Chiffre d’affaire total
Ratio de Rotation de l’Actif = Chiffres d’affaires total HT
Total des actifs
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38
Ce ratio indique la durée moyenne des crédits accordés par les fournisseurs à l’entreprise
pour régler ses achats et se définit par le rapport :
Le crédit obtenu des fournisseurs, exprimé en nombre de jours ,permet de compenser celui que
l’entreprise accorde à ses clients
2.3.3.ratio de rentabilité
la rentabilité de l’entreprise est définie comme étant son aptitude à faire des
bénéfices .Elle est mesurée par des ratios qui mettent en rapport les résultats d’une part ,et
capitaux propres d’autre part .
A. Ratio de Rentabilité de l’Actif :
B. Ratio de rentabilité financière :
C. Ratio de rentabilité commerciale :
2.3.4.Avantages et limites de l’analyse par les ratios
A. les avantages de la méthode
La méthode de l’analyse par les ratios permet de :
Faire une synthèse de la situation de l’entreprise.
Suivre l’évolution de la performance de l’entreprise à travers le temps.
Faire des comparaisons inter-entreprises
R= fournisseurs et compte rattachés x 360
Achats
Ratio de rentabilité de l’actif = Résultat Net
Total Actif
Ratio de Rentabilité Financière = Résultat Net
Capitaux Propres
Ratio de rentabilité commerciale = Excédent Brut d’Exploitation
Chiffre d’affaires Hors-Taxe
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Dégager des corrections qui ne peuvent pas être détectées si on prend les valeurs
séparément
B. Les limites de la méthode
L’analyse financière par la méthode des ratios comporte certaines limites :
La comparaison des ratios d’une entreprise à ceux de l’ensemble des entreprises œuvrant
dans le même secteur doit être effectuée avec précaution. En effet, des différences au
niveau d la taille et de l’âge entre les entreprise peuvent compliquer l’analyse.
De plus, le ratio moyen d’un secteur peut poser certains problèmes :
Il y a des secteurs ou le nombre d’entreprise est très réduit (car influencé par
l’entreprise dominante)
Implicitement, on suppose que la performance désirable serait la moyenne du
secteur, ce qui n’est pas nécessairement bon.
De même, il n’y a pas de fondement théorique et scientifique à cette méthode, il s’agit
d’une méthode qui émane des praticiens (les banquiers)
2.4. L’analyse de la rentabilité à partir de l’état de flux de trésorerie
L'analyse de l’Etat des Flux de Trésorerie (anciennement appelé état de l’évolution de la
situation financière) permet de compléter le diagnostic de la performance et de contourner la
plupart des difficultés associées à une analyse qui se limite à l’examen de l'Etat des Résultats et
du Bilan. Elle représente un complément essentiel à tout diagnostic de la situation financière
d'une entreprise et précise le jugement porté sur la rentabilité, l'efficacité et la solvabilité. De
plus, elle fournit des éléments d’analyse de gestion de la croissance. L’Etat de Flux de Trésorerie
est un document comptable obligatoire faisant partie de l’ensemble des états financiers exigés
par la législation commerciale et comptable. Il permet de faire une comparaison dans l’espace
(entre les entités) et dans le temps (inclut les informations relatives à l’exercice comptable en
cours et celui de l’année précédente). Il reflète l’impact des décisions prises , en matière
d’investissement et de financement, sur la trésorerie d’exploitation, et donne une idée sur la
solvabilité de l’organisme.
Les informations produites par ce document doivent être simples claire et compréhensibles. En
effet, l’Etat de Flux de Trésorerie sert à mettre en place des études rétrospectives et
prévisionnelles. Il décortique les différentes ressources financières de l’entité en précisant les
moyens de financement et la méthode de leur allocation.
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40
2.4.1.Activités d’exploitation
Les activités d’exploitation sont les principales activités d’une entreprise génératrices de
produits et de toutes les autres activités qui ne sont pas définies comme étant des activités
d’investissement ou de financement.
Le montant des flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation est un indicateur
clé
pour voir dans quelle mesure les opérations de l’entreprise ont généré suffisamment de flux de
trésorerie pour rembourser ses emprunts, maintenir la capacité opérationnelle de l’entreprise,
verser des dividendes et faire de nouveaux investissements sans recourir à des sources externes
de financement.
En conséquence, ils résultent en général des transactions et autres événements qui entrent
dans la détermination du résultat net.
Exemples de flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation :
- les entrées de trésorerie provenant de la vente de biens et de la prestation de services (y
compris l’encaissement des ventes à crédit ainsi que des effets à court ou à long terme
tirés sur les clients et liés à des ventes)
- les entrées de trésorerie provenant de redevances, d’honoraires, de commissions et
d’autres produits (tels que les subventions d’exploitation, les revenus des immeubles non
affectés aux activités professionnelles et les jetons de présence)
2.4.2.Activités d’investissement
La présentation séparée des flux de trésorerie provenant des activités d’investissement est
importante car les flux de trésorerie indiquent dans quelle mesure des dépenses ont été
effectuées pour l’accroissement de ressources susceptible de générer des produits et flux de
trésorerie futurs.
Exemples de flux de trésorerie provenant des activités d’investissement :
- Sorties de trésorerie effectuées pour l’acquisition d’immobilisations corporelles,
incorporelles et d’autres actifs à long terme. Ces sorties comprennent les frais de
développement inscrits à l’actif et les dépenses liées aux immobilisations corporelles
produites par l’entreprise pour elle-même ;
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41
- Entrées de trésorerie découlant de la vente d’immobilisations corporelles,
incorporelles et d’autres actifs à long terme (…etc.)
2.4.3.Activités de financement
La présentation séparée des flux de trésorerie provenant des activités de financement est
importante, car elle est utile à la prévision des flux futurs de trésorerie attendus par les apporteurs
de capitaux.
Exemples de flux de trésorerie provenant des activités de financement :
- Entrées de trésorerie provenant de l’émission d’actions ou d’autres instruments de
capitaux propres ;
- Sorties de trésorerie pour le remboursement des montants empruntés ;
- Les dividendes distribués
- Les remboursements d’emprunts contractés.
2.5. Analyse de l’Etat des Flux de Trésorerie par les ratios
Le tableau de flux de Trésorerie à pour but d’expliquer la variation de trésorerie d’un
exercice à un autre. Le flux de trésorerie d’exploitation représente la capacité de l’entreprise à
récupérer dans les meilleurs délais les capitaux investis dans l’exploitation.
2.5.1. Ratio global de couverture (RGC) :
RGC = (flux de trésorerie d’exploitation / décaissement emprunt + décaissements provenant de
l’acquisition d’immobilisation corporelles et incorporelles
Ce ratio nous renseigne sur la capacité de l’entreprise à générer une trésorerie d’exploitation -
suffisante pour couvrir ses besoins d’investissement et de financement.
Si le Ratio global de couverture est > 1 : l’entreprise est capable de couvrir la somme des
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42
investissements et cout du capital.
2.5.2. Ratio de couverture des dettes (RCD) :
RCD = (flux de trésorerie d’exploitation – dividendes et autres distributions) / décaissement
emprunts
Ce ratio mesure la capacité de l’Entreprise à assurer les remboursements de ses dettes au moyen
de sa trésorerie d’exploitation.
2.5.3. Ratio d’encaissement des ventes (REV) :
Ce ratio nous renseigne sur la performance commerciale de l’entreprise.
Si REV = 100% : le service commercial de l’entreprise est performant.
Si REV< 100% : l’entreprise rencontre des difficultés pour le recouvrement de ses créances.
REV = ( Encaissement reçus des clients / chiffre d’affaire) x100
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43
Chapitre 3
Aspects pratiques du diagnostic financier
« Il se sert des analyses et des statistiques comme un ivrogne se
sert d'un réverbère pour se soutenir et non pour s'éclairer »
Jean-François Daigne
Le diagnostic financier d’une entreprise et l’étude de sa pérennité sont étroitement tributaires et
conditionnés par un environnement multidimensionnel (sur le double plans national et
international ) dans le quel se situe l’entreprise , et réalise son activités.
L’objectif de ce chapitre est de faire :
- Etude préalable de l’environnement de la CMRT ;
- Un diagnostic financier et interprétation des résultats
- Regrouper les informations et résultats obtenus et proposer des recommandations.
1. L’environnement de la CMRT
2.1.Le secteur d’activité
Opérant dans le secteur de la réparation navale, la CMR Tunisie s’est engagée, depuis sa création,
dans une politique qualité ayant pour objectif primordial de satisfaire ses clients et de répondre à
leurs exigences en matière de qualité, de fiabilité des travaux et de délais d’exécution.
2.2.Le marché
2.2.1. Marché de l’approvisionnement
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44
L’activité « réparation navale » est un conglomérat de plusieurs métres –par conséquent ,les
approvisionnement du chantier ,en matières premières et consommables (locales et importées )et
en services sont très diversifiés
Les principaux achats de la société portent sur les produits et services suivants ( liste non
exhaustive ) :
-Tôle navale
-Produits sidérurgiques
-Bois et toutes essences (chênes , liège d’isolation , acajou , frêne, bois rouge )
-Electrodes d soudure
-Oxygène et acétylène
-Produit abrasifs
-Quincaillerie et articles sanitaires
-Prestations d’électricité
-Produits de génie civile et de bâtiment
-Fourniture d’eau douce (pour les besoins des équipages ainsi pour le lavages des coques des
navires )
-Produits de sablage (scorex et sables particularisa) et de carénage (peinture marine ,peinture
ordinaire )
-Achats d’équipements (postes de soudures ,compresseurs, sableuses et véhicules engins divers )
2.2.2. Marché de la vente
Le marché cible de la CMRT est essentiellement constitué par :
- les armateurs (Propriétaires de navires) et le transport tunisiens maritimes tunisiens et
étrangers comme Compagnie Tunisien Navigation par exemple ou Gabes Maritime tankers
- Les Transitaires et Agences maritimes(tels que : Agence d’Assemble la S.T.T.A.T,
S.T.U.M.A.R…)
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45
- Les entreprises prestataires de service portuaires (ex :l’office de la marine marchande et des
ports O.M.M.P, la société Tunisienne d’acconnage et de manutention « S.T.A.M »
- Les sociétés de ravitaillement de services off-shore ( ex : sud cargos, gaz océan , la SAROST),
- Les Bacs de transbordement utilisé par le ministre de l’epuipement,
-Les sociétés de transports civils ou touristiques ( comme de la S.O.N.O.T.R.A.K qui dispose de
4 unités reliant Sfax aux iles Kerkennah ou des entreprises de navigation touristique opérant à
Jerba , Tabarka,et Hammamet),
- Les unités composant la flot-tille nationale de pêche,
- Diverses entreprises industrielles qui apportent au chantier un complément de charge et
constituent, par lui-même, un instrument privilégie de promotion.
2.3.La taille
La Compagnie Méditerranéenne de Réparation a démarré son activité en septembre 2004 ; c’est
une grande entreprise qui réalise un chiffre d’affaire relativement important ( se situant entre
20.000 md et 25.000 md. Elle dispose d’une infrastructure qui s’étale sur plus de 25 Ha et
emploie prés 466 employés.
Son capital à subi diverses augmentations pour atteindre 4.000mD à ce jour.
2.4.Chronologie
Etapes Années
La création de la
société
Juin 2004 Création de la Compagnie méditerranéenne de réparation
(CMR Tunisie) par un investisseur français
Démarrage des
activités des
Septembre 2004 Début d’activité de CMR Tunisie avec reprise de l’ensemble
du personnel restant de la SOCOMENA
Phase de croissance 2005-2006-2007 Augmentation des Investissements et amélioration de
techniques utilisées ce qui permet d’accroitre la production.
Phase de maturité 2008 Le chiffre d’affaire de la CMRT atteint un niveaux
appréciable
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46
Phase de déclin 2009-2010-2011 Les résultats des dernières années sont déficitaires
Image n° 7 : la cycle de vie de la CMR T
2.5.La clientèle :
Les clients de la CMR T sont principalement les suivants :
Marine nationale
Compagnie tunisienne de navigation (CARTHAGE , ULYSE ,AMILCAR ,SALAMBO )
Office de Marine Marchande et des ports ( OMMP)
Ministère de l’Equipement et de l’ Habitat
TRAPSP
Société Nouvelle de Transport de Kerk-ennah ( SONOTRAK)
La Société nationale maritime Corse Méditerrané
3. Passage du Bilan Comptable au Bilan Financier
L’analyse de l’équilibre financier de la CMR T est établie essentiellement sur la base d’un bilan
établi à partir du bilan comptable présenté dans l’ Annexe n° 4
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
cycle de vie la CMR TUNISIE
chiffres d'affaires
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47
3.1.Les retraitements
Pour les besoins de l’analyse, il est nécessaire de retraiter le bilan comptable
puisqu’il ne reflète pas la situation réelle de la CMRT, les principaux
retraitements sont :
3.1.1. les immobilisations
Les immobilisations incorporelles, corporelles figurent au bilan comptable à leur cout
historique on ne possède pas des valeurs réels du ces immobilisations donc elles figurent au
bilan financier au même montant que le bilan comptable
3.1.2. Les autres actifs non courant
Cette rubrique ne figure pas dans le bilan comptable donc il n y a pas de retraitement.
3.1.3. Le compte client et compte rattache
Il existe des créances dont l’échéance dépasse une année et qui sont comptabilisés parmi les
actifs courants.
Ici on doit faire des opérations de reclassement : il s’agit de diminuer le compte client et compte
rattaché de ces créance et les ajouter aux les immobilisations financière du même montant
- Le compte client et compte rattaché devient :
Années Formules Montant
2009 6425677-106457 6319220
2010 3648061-247132 3400929
2011 4348361-480287 3868074
Tableau n° 8 : calcul des compte clients et compte rattaché
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48
3.1.4. Les immobilisations financière :
Années Formules montants
2009 273781+106457 380238
2010 279448+11582 395330
2011 28140+349037 630477
Tableau n° 9 : calcul des immobilisations financière
3.1.5. Les subventions d’investissement
La subvention d’investissement figure parmi les autres capitaux propre pour le montant total reçu par
l’état. Réellement l’entreprise ne reçoit que 70%de la valeur de la subvention puisque les 30%vont étre
reversée à l’état sous forme d’impôt.
Donc on doit faire une opération de reclassement :
- Pour la partie de la subvention figurant dans les capitaux propres :
Tableau n°10 : calcule de la subvention
- Pour la partie de la subvention figurant dans les dettes à moins d’un an
Années Formules Montant
2009 32486*70% 22740,2
2010 36031*70% 25221,7
2011 17024*70% 11916,8
Années Formules Montant
2009 32486*0,3/3 3248,6
2010 36031*0,3/3 3603,1
2011 17024*0,3/3 1702,4
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49
Tableau n°11 : calcul des dettes a court terme
- Pour la partie de la subvention figurant dans les dettes à long et moyen terme :
Année Formule Montant
2009 32486/0,3-32486*0,3/3 6497,2
2010 36031/0,3-36031*0,3/3 7206,2
2011 17024/0,3-17024*0,3/3 3404,8
Tableau n°12 : Calcul des dettes à long et moyen terme
3.1.6. Fournisseurs et compte rattaché
Dans ce compte figure beaucoup de sous compte parmi ses compte on trouve les fournisseurs
d’immobilisation qui sont des dettes à long et moyen terme, donc on doit les retranché du compte
fournisseurs et compte rattaché et les réintégré dans les dettes à long et moyen terme.
Années Formules Montant
2009 2715033-214882 2500151
2010 2446365-215068 2231297
2011 2916444-93082 2823362
Tableau n°13 : calcul des fournisseurs immobilisées
3.1.7. Répartition du bénéfice
En 2009 et 2011 ses deux exercices sont déficitaires donc il n’y a aucun retraitement
par contre, en 2010 la CMRT à réalisé un léger bénéfice qui doit être distribué de la façon
suivante :
- Pour la réserve légale on la met dans la grille de distribution du bénéfice car le résultat n’a
pas atteint 10% du capital alors on 5% du résultat.
- Pour les dividendes, puisque la CMRT à réalisé un bénéfice donc on doit déduire le
montant des dividende
Dividendes : 1920857,3 - 1796470 = 184152,3
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50
Année 2009 2010 2011
résultat de l'exercice -59765 130934 -1933798
Réserve légale 210000 6546,7 216547
Solde 150235 124387,3 -2150345
Résultat reporté 1856235 1796470 1920857
Reliquat 2006470 1920857,3 -229488
Dividendes ??????
Résulta reporté 1856235 1796470 1920857
Tableau n°14 : calcul de dividendes
- Pour que l’équilibre du bilan financier soit respecter on a retranché les dividendes de la résulta reporter
car ses dividendes vont être distribué pour les associe.
Après avoir fait les retraitements du bilan comptable, nous obtenons le bilan financier suivant
pour les exercices 2009/2010/2011:
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51
0
Bilan financier
ACTIFS
Exercices et Montants (md)
ACTIFS immobilisés 2009 2010 2011
immobilisation incorporelles 12678 12865 6469
immobilisations corporelles
14929274
15346731 14646570
immobilisations financières(1)
380238 395330 630477
Valeurs d'exploitation
Stock 1932193 2460368 3255153
Clients (2)
6319220 3400929 3868074
valeurs hors exploitation
autres actifs courants 704904 716386 521501
Valeurs d'exploitation
Liquidités 440635 180067 352331
Total des actifs 24719142 22512676 23280575
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52
Passifs Années et montants
2009 2010 2011
capitaux propres
capital social 3000000 3000000 4000000
Réserve 210000 210000 216547
Résultat reporté 1856235 1612317,7 1920857
Autre capitaux propres (3) 22740,2 25221,7 11916,8
Résultat de l'exercice -59765 130934 -1933798
Provision pour risques et charges 359289 359289 359289
Total des capitaux propres 5388499,2 5337762,4 4574811,8
Dettes à long et moyen terme
Emprunt 6766687 5981515 4907052
Fournisseurs d'immobilisations 214882 215068 93082
Dette fiscale (5) 6497,2 7206,2 3404,8
Passifs courants d'exploitation
Fournisseurs et compte rattachés 2500151 2231297 2823362
Dettes à moins d'un an 3248,6 3603,1 1702,4
Autres passifs courants 2610901 2379769 3862947
Dividendes 184152,3
Concours Bancaires 7228276 6172303 7017213
Total du passifs 19330642,8 17174913,6 18708763,2
Total des capitaux propres et passifs 24719142 22512676 23283575
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53
4. Analyse de l’équilibre financier à partir du Bilan
4.1.Fond de roulement
2009 2010 2011
Capitaux permanent 12 376 565,4 11 541 551,6 9 578 350,6
Actifs immobilisés 15 322 190 15 754 926 15 283 516
= FDR - 2 945 624,6 - 4 213 374,4 - 5 705 165,4
Tableau n° 15 : calcul de FDR par le haut du bilan
2009 2010 2011
Actifs courants 9 396 952 6 757 750 7 997 059
Passifs courants 12 342 576,2 10 971 124,4 13 705 224,4
= FDR - 2 945 624,6 - 4 213 374,4 - 5 705 165,4
Tableau n°16 : calcul de FDR par le bas du bilan
Durant les trois années 2009-2010-2011 le Fond de Roulement est négatif , la première
condition de l’équilibre financier n’est pas vérifié puisque la CMRT n’arrive pas à financier les
emplois stables par des ressources à moyen ou long termes
La CMR T ne dispose pas d’une marge de sécurité cela signifie que la pluparts des emplois
stables est financées par des ressources à court terme
FDR par le haut du Bilan = Capitaux permanent – actifs immobilisé
Capitaux permanent = (Capitaux propre + Passifs non courants ) – actifs immobilisé
FDR par le bas du Bilan = actifs courants – passifs courants
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54
Déséquilibre financier
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55
4.2.Le Besoin en Fond de Roulement
2009 2010 2011
Actifs courant hors trésorerie 8 956 317 6 577 683 7 644 728
Passifs courant hors trésorerie 5 114 300,6 4 798 821,4 6 688 011,4
= BFR 3 842 016,4 1 778 861,6 956 716,6
Tableau n°17 : calcule de BFR
Image n° 18 : évolution du BFR
Pour les trois années 2009-2010-2011 le Besoin de Fond de Roulement est positif cela
signifie que les besoins cycliques(1)
sont supérieurs aux ressources cycliques(2)
.
Il existe donc un décalage dans le temps entre les flux physiques et les flux monétaires
engendrés par le cycle d’exploitation
D’après l’histogramme ; on constate que le BFR de la CMRT à diminué entre 2009 et 2011
cela peut être expliqué par la diminution des emplois cycliques de l’année 2010 et
l’augmentation des ressources cycliques pour 2011.
Déséquilibre financier
(1) les besoins cycliques sont les stocks, les créances ,les effets à payer
(2) les ressources cycliques sont les dettes frs ,TVA collectées
0
2000000
4000000
20092010
2011
3842016,4
1778861,6
956716,6
BFR
2009
2010
2011
BFR = (Actifs courants – Trésorerie de l’actifs) – (Passifs courants – Trésorerie du passifs)
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56
4.3.Trésorerie Nette
Tableau n°19 :calcule de trésorerie nette
2009 2010 2011
Liquidité et équivalent de liquidité 440 635 180 067 352 331
Concours bancaire 7 228 276 6 172 303 7 017 213
= TN - 6 787 641 - 5 992 236 - 6 661 882
Tableau n°20 :calcul de trésorerie a partir du liquidité
Durant les trois années, la trésorerie nette est négative ; cela signifie que la troisième condition
de l’équilibre financier n’est pas vérifiée et on en déduit que le Fond de Roulement ne couvre
pas les Besoins en Fond de Roulement. L’entreprise fait recours aux dettes bancaire à court
terme pour financer ses engagements courants
2009 2010 2011
FDR - 2 945 624,6 - 4 213 374,4 - 5 705 165,4
BFR 3 842 016,4 1 778 861,6 956 716,6
= TN - 6 787 641 - 5 992 236 - 6 661 882
TN = Fond De Roulement – Besoin Fond de Roulement
TN = Liquidité et équivalent de liquidité – concours bancaires
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57
5. Analyse de la rentabilité à partir de l’Etat de Résultat
5.1.Les soldes intermédiaires de gestion
5.1.1. Marge sur Coût-matière :
Tableau n°21 : calcul de marge sur cout-matière
La CMR-T maitrise bien ces approvisionnement ,il ne présente que 27% de la valeur total de la
production de 2009 , 29% en 2010et 25% en 2011 . (voir Annexe n° 12/13/14)
5.1.2. La Valeur Ajoutée Brute :
Années
Libellés 2009 2010 2011
Marge sur cout matière 14969171,07 15184164,2 13400428,12
Autres charges externe 3781558,8 3842208,8 3164126
V,A,B, 11187612,27 11341955,4 10236302,12
Tableau n°22 :calcule de la valeur ajoutée brute
La richesse crée par l’entreprise est à l’ordre de 11187612.27 en 2009, 11341955.4 en 2010 et
10236302.12 en 2011
(voir Annexe n° 12/13/14)
Années
Libellés 2009 2010 2011
Production 20413220,56 21445337,4 17813804
Achat consommés 5444049,5 6261173,2 4413375,9
Marge sur cout matière 14969171,06 15184164,2 13400428,1
La marge sur cout matière = production – achat consommés
V.A.B = Marge sur cout matière + marge commerciale +subvention d’exploitation - autres charges
externes
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5.1.3. L’excédent brut d’exploitation (EBE)
L’excédent brut d’exploitation = Valeur ajoutée brute – impôt et taxes – charges du
personnel
C’est le montant des ressources que l’entreprise obtient régulièrement de son exploitation.
Tableau n°23 :calcule de l’excédent brut d’exploitation
Durant les trois années la CMR-T dégage par ces effort productif un excédent de 2043567,294 en 2009 ,
3167874,55 en 2010 et 1633227,392 en 2011 ,l’entreprise utilise cet excédent pour renouveler ses
capitaux empruntés et de rétribuer ses capitaux propres sous forme de bénéfice (voir Annexe n°
12/13/14)
5.1.4. Le Résultat courant avant impôt :
Résultat courant avant impôt = Résultat d’exploitation + produits financiers – charges
financières
Années
Libellés 2009 2010 2011
Produit 2819366,928 3516841,36 1787463,639
charges 2873998,5 3361363,9 3717552,6
Le résultat courant avant impôt -54631,572 155477,458 -1930088,961
Tableau n°24 :calcul du résultat avant impôt
La CMR-T a réalisé une perte durant les années 2009 et 2010 cela est due a la diminution des travaux
exécuté par l’entreprise et aussi à l’augmentation des charges (voir Annexe n° 12/13/14)
Années
Libellés 2009 2010 2011
Valeur ajoutée brute 11187612,27 11341944,5 10236302,07
Impôt et taxes 23429,776 24735,802 22127,878
Charges du personnel 9120615,2 8149334,1 8580946,8
2043567,294 3167874,55 1633227,392
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5.1.5. Résultat net de l’exercice :
Résultat net = Résultat des Activités Ordinaires +/- Résultat des Activités Extraordinaires –
Impôts
Années
Libellés 2009 2010 2011
résultat d'activité ordinaires -54631,596 155477,455 -1930089,01
impôt sur le résultat 5133,498 24543,813 3707906
Le résultat courant avant impôt -59765,094 130933,642 -5637995,01
Tableau n°25 : calcul du résultat net
Durant les deux années la CMR-T a réalisée une perte cette perte est due a plusieurs causes, que
nous allons analyser si âpres (voir Annexe n° 12/13/14)
5.2. Capacité d’autofinancement
a)Méthode soustractive
Années
CAF = 2009 2010 2011
EBE 2043567,36 3167885,56 1633227,4
plus Autres produits
d'exploitation 285127,743 89168,235 23798,038
plus Produits financiers 226373,604 257931,915 122583,664
plus Transfert de charges 2750 1849,712 7222,518
moins charges financiers 941922,325 983366,546 1050059,51
moins charges d'exploitation 393282,702 353353,249 566179,868
moins impôt sur les bénéfices 5133,498 24543,813 3707,906
CAF = 1217480,19 2155571,81 166884,338
Tableau n°26 : calcul de CAF a partir de EBE
CAF = EBE +(Autres produit d’exploitation +Produits financiers +transfert de charges)-( Charges
financières +Autres charges d’exploitation +Impôts sur les bénéfices)
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b)Méthode additive :
2009 2010 2011
résultat net comptable -59765,094 130933,642 -1933796,92
moins produits non encaissable 261548,217 5,94 632,015
plus charges non-decaissables 1538793,5 2024644,11 2101313,27
CAF = 1217480,19 2155571,81 166884,338
Tableau n°27 : calcule de CAF a partir du Résultat net
5.2.Analyse de la rentabilité à partir des ratios de l’Etat de Résultat
Nous avons analysé la rentabilité de l’Etat de Résultat à partir des soldes intermédiaire de
gestion, pour que cette analyse soit fiable, on doit la compléter par l’analyse des ratios de l’Etat
de Résultat. On distingue deux catégorie de ratio :
- Ratios d’activité
-Ratio de rentabilité
5.2.1. Les ratios d’activité
A. Le taux de la valeur ajoutée :
Année 2009 2010 2011
V.A 11 187 612,3 11341955,5 10 236 302,1
Production 20 413 220,56 21 445 337,44 17 813 804
Ratio = 0.54 0,52 0,57
Tableau n°28 : calcul de taux de la valeur ajoutée
La Valeur Ajoutée au PIB tunisien égal à 11 187 612.3 en 2009, 11341955.5en 2010 et 10236302.1en
2011. Pour les trois années on remarque que la production égal 50% de la valeur ajoutée.
(voir Annexe n° 12/13/14)
Capacité d’autofinancement = Résultat Net comptable – produit non encaissable + Charges non-décaissables
R= valeur ajouté
Production
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B. Le taux d’excédent brute d’exploitation
Année 2009 2010 2011
EBE 2 043 567,36 3 167 885,56 1 633 227,4
CA 21 532 394 20 825 316 16 972 806
Ratio = 0,094 0,15 0,096
Tableau n°29 :calcul du taux d’excédent brute d’exploitation
-c)Taux de croissances :
Années 2010 2011
Taux de croissance - 3,28% - 18,4%
Tableau n° 30 :calcul de taux de croissance
On Remarque que le chiffre d’affaire de 2010 à diminue de – 3,28 par rapport à 2009
On remarque que le chiffre d’affaire de 2011 à diminue de – 18,4 par rapport à 2010
5.2.2. Ratio de rentabilité :
Le taux de marge bénéficiaire =
Année 2009 2010 2011
Résultat net -59765,094 130933,642 -1933796,92
CA HT 21 532 394 20 825 316 16 972 806
Ratio = - 0.0027 0.0062 - 0.11
Tableau n°31 :calcule de taux de marge bénéficiaire
R= EBE
Chiffres d’affaires
R= CA n –CAn-1
Can-1
R= Résultat net
CA HT
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6. Analyse de l’équilibre financier par la méthode des ratios
6.1.Les Ratios de Structure
6.1.1. Les ratios de structure de l’actif
A. Le poids des immobilisations incorporelles
Année 2009 2010 2011
Immobilisation
incorporelles
12 678 12 865 6469
Actif total 24 719 142 22 512 676 23 280 573
Ratio 1 0,051% 0.058% 0,028%
Tableau 32: Calcul du poids des immobilisations incorporelles dans l’actifs
Le poids des immobilisations incorporelles est faible dans l’actifs total ; cela signifie
que la CMRT ne dispose pas d’immobilisation incorporelles importantes par rapport aux
autres immobilisations .
B. Le poids des immobilisations corporelles
Année 2009 2010 2011
Immobilisation corporelles 14 929 274 15 346 731 14 646 570
Actif total 24 719 142 22 512 676 23 280 575
Ratio 2 60,3% 68,1% 62.9%
Tableau 33 : Calcul du poids d’immobilisations corporelles dans l’actifs
Ce ratio montre l’importance des immobilisations corporelles dans l’actif ,il est peut être
expliqué par la caractère industriel de la CMRT et l’importance du matériel et des
équipements utilisés par les ateliers.
R1 =Actifs immobilisé incorporelle
Actif total
R2 = Immobilisations corporelles
Actif total
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C. Le poids des immobilisations financières
Année 2009 2010 2011
Immobilisations financières 380 238 395 330 630 477
Actif total 24 719 142 22 512 676 23 280 575
Ratio 3 1,53% 1,75% 2,70%
Tableau 34: Calcul du poids des immobilisations financières dans l’actifs
La CMRT s’intéresse à la production plutôt qu’aux investissements externes.
6.1.2. Le Ratio de structure du passif
Année 2009 2010 2011
Capitaux propres 5388499,2 5337762,4 4574811,8
Capitaux permanents 12 376 565,4 11 541 551,6 9 578 350,6
Ratio4 0.43 0.46 0.47
Tableau 35 : calcul de ratio de structure de passif
Ce ratio est inférieur à 0.5 c'est-à-dire que les capitaux propres doivent au moins représenter
la moitié des capitaux permanents
A. Ratio d’endettement
Année 2009 2010 2011
Dettes à moyens et long termes 6688066.2 6203789.2 5003538.2
Capitaux propres 5388499,2 5337762,4 4574811,8
Ratio 5 1.24 1.16 1.09
Tableau 36 : calcul de ratio d’endettement
Ce ratio est supérieur à 1 donc il donne la capacité d’endettement de l’entreprise
La capacité d’endettement de l’entreprise est saturée
R3 = Immobilisations financières
Actifs total
R4= Capitaux propres Capitaux permanents
R5= Dettes à moyens et longs termes Capitaux propres
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B. Ratio de délai de remboursement des dettes à long terme
Années 2009 2010 2011
Dettes à moyens et long termes 6688066 6203789 5003538
CAF 1217480 2155572 166884
R6= 5 3 30
Tableau n 37 : calcule de délai de remboursement des dettes
Ce ratio signifie que 5 années de résultat de l’entreprise (CAF) seront nécessaires pour rembourser les
dettes à long terme accordés à la CMR-T en 2009 ;3 années en 2010 ; 30 ans en 2011
6.2.Les ratios de liquidité
6.2.1..ratio de liquidité générale :
Année 2009 2010 2011
Actifs courants 9 396 952 6 757 750 7 997 059
Passifs courants 12 342 576,2 10 971 124,4 13 705 224,4
Ratio 4 0.76 0,61 0,58
Tableau 38 : Calcule du ratio de liquidité générale
Ce ratio représente le rapport des actifs courants par rapport au passifs courants ;ce
ratio est inferieur à 1 pour les trois années 2009-2010-2011ce-qui signifie que la CMR T ne
dispose pas de suffisamment de liquidités pour faire face a ces obligations à court terme .
R7 =Actifs courants
Passifs courants
R6 = Passifs non courants CAF
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6.2.2.ratio de liquidité réduite :
Année 2009 2010 2011
Actifs courants – stocks 7 464 759 4 297 382 4 741 906
Passifs courants 12 342 576,2 10 971 124,4 13 705 224,4
Ratio 5 0,60 0.39 0,34
Tableau 39 : Calcul du ratio de liquidité réduite
la CMR T rembourse 60% en 2009,39% en 2010et 34% en 2011 de son passif courant
sans réaliser des ventes supplémentaires. L’entreprise n’est pas capable de faire face à ces
dettes à court terme avec ses valeurs réalisable et de ses valeurs disponibles
6.2.3.ratio de liquidité immédiate
Année 2009 2010 2011
Liquidité et équivalents de liquidités 440 635 180 067 352 331
Passifs courants 12 342 576,2 10 971 124,4 13 705 224,4
Ratio 6 0,035 0,016 0,025
Tableau 40 : Calcul du ratio de liquidité immédiate
Ce ratio est un indicateur de la capacité de l’entreprise à respecter ses obligations à
court terme,
La CMRT est en mesure de réglé ses dettes à court termes à raison de :
3.5% en 2009
1.6% en 2010
2.5% en 2011
L’entreprise ne dispose pas de trésorerie improductive.
R8 = (Actifs courants – stocks)
Passifs courants
R9 = liquidités et équivalents de liquidités
Passifs courant
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6.3.Les Ratios de solvabilité Générale
6.3.1. Ratio d’autonomie élargie :
Années 2009 2010 2011
Capitaux propres 5388499,2 5337762,4 4574811,8
Passifs total 19330642.8 17174913.6 18708763.2
Ratio11 0.27 0.31 0.24
Tableau n 41 : calcule de ratio d’autonomie élargie
Pour l’entreprise industrielle ce ratio doit être >ou égal 25% plus ce ratio est élevé plus elle
est solvable
6.4.Les ratios de gestion :
6.4.1. Rotation de l’actifs :
Année 2009 2010 2011
Chiffre d’affaire HT 20206854 20307794 16 365 525
Actif total 24 719 142 22 512 676 23 280 575
Ratio 11 0,81 0,90 0,70
Tableau n°42 : calcul de rotation de l’actif
1dt investi en actif génère :
0.81 dt en 2009
0.90dt en 2010
0.70dt en 2011
R10 = Situation net rentable
Dettes Totales
R11 = Chiffre d’affaire HT
Actif total
R11 = capitaux propres
Passifs total
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6.4.2. Ratio de rotation des créances commerciales :
Année 2009 2010 2011
Chiffres d’affaires 20206854 20307794 16 365 525
Clients et compte rattaché 6 319 220 3 400 929 3 868 074
R 12 3,19 5,97 4,23
Tableau n°43 :calcule de rotation des créances
Les calcule donnent les résultat suivants
Délai de recouvrement des créances en 2009 : 112 jrs
Délai de recouvrement de créances en 2010 : 60 jrs
Délai de recouvrement de créances en 2011 : 85 jrs
L’entreprise est en difficulté financière donc elle doit réduire les délais de recouvrements des
créances afin d’éviter le risque de dépendance financière à court terme
R12 = chiffre d’affaire HT
client compte rattachés
Délais de recouvrement = 360
ratio de rotation
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6.4.3. Ratio de rotation des crédits fournisseurs :
Année 2009 2010 2011
Achats de marchandises
consommés TTC
6 423 979 7 388184,14 5 207 783,68
Fournisseurs et comptes
rattachés
2 500151 2 231 297 2 823 362
Ratio = 2,57 3,31 1,84
Tableau n°44 : calcul de la rotation des dettes fournisseurs
Le delais de recouvrement des dettes fournisseurs sont les suivantes :
En 2009 :140jrs
En2010 : 108jrs
En 2011 :195jrs
6.5.Ratio de rentabilité
6.5.1. Ratio de marge commerciale :
Tableau n°45: calcul de ratio de marge commerciale
Année 2009 2010 2011
Marge Brute 16 088 344,52 27 086 489 12 560 530,1
Chiffres d’affaires HT 20206854 20307794 16 365 525
= R 0,79 1,33 0,76
R13 = Achat TTC
Fournisseurs et comptes rattachés
Délais de recouvrement = 360
Ratio de rotation
Ratio de marge commerciale = marge brute
chiffres d’affaires HT
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Marge brute = Chiffre d’affaires de l’entreprise HT – Cout d’achat des marchandises
vendues
On remarque qu’il y a une augmentation considérable de ce ratio entre 2009,2010 et une
légère diminution en 2011.
En 2009 pour 1dt de vente , il reste à l’entreprise 0,79 pour investir et payer les charges
financiére.
En 2010 pour 1dt de vente, il reste à l’entreprise 1.33 pour investir et payer les charges
financière.
En 2011 pour 1dt de vente, il reste à l’entreprise 0.76 pour investir et payer les charges
financière.
6.5.2. Ratio de marge nette
Tableau n°46 :calcule de ratio de marge nette
En 2009, pour 1dt de vente l’entreprise s’endette de 0.0029dt pour payer la totalité de
ses charges
En 2010, pour 1dt de vente l’entreprise s’endette 0.0064dt pour payer la totalité de ses
charges.
En 2011, pour 1dt de vente l’entreprise s’endette 0.12dt pour payer la totalité de ses
charges.
Année 2009 2010 2011
Bénéfice net - 59 765 130 934 -1 933 789
Chiffres d’affaires 20206854 20307794 16 365 525
= R - 0,0029 0,0064 - 0,12
Ratio de marge nette = bénéfice net
chiffres d’affaires HT
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6.5.3. Ratio de rentabilité des actifs :
Année 2009 2010 2011
Bénéfice net - 59 765 130 934 -1 933 789
Total actif 24 719 142 22 512 676 23 282 575
= R - 0,0024 0,0058 - 0.083
Tableau n°47 :calcule de ratio de rentabilité des actifs
On constate que ce ratio est négatif durant les exercices 2009 et 2011. Par contre en 2010 ce
ratio est positif.
Ceci montre que la rentabilité de la CMR T durant cette période est non satisfaisante.
6.5.4. Ratio de rentabilité financière :
Année 2009 2010 2011
Bénéfice net - 59 765 130 934 -1 933 789
Capitaux propres 5038956
5173435
4220630
= R - 0.0118 0.0253 - 0.458
Tableau n°48 : calcule de rentabilité financière
En 2009 : 1dt de capital rapporte un résultat négatif de 0,0118
En 2010 : 1dt de capital rapporte un résultat positif de 0.0253
En 2011 : 1dt de capital rapporte un résultat négatif de 0.458
L’entreprise aura des difficultés à attirer des nouveaux actionnaires puisque la rentabilité est
négative pour les années 2009, 2011 et faible pour 2010
Ratio de rentabilité des actifs = Bénéfice net
Total de l’actifs
Ratio de Rentabilité Financière = Résultat Net
Capitaux Propres
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6.5.5. Ratio de rentabilité commerciale :
Année 2009 2010 2011
EBE 2043567,36 3167885,56 1633227,4
Chiffres d’affaires 20206854 20307794 16 365 525
= R 0,101 0,155 0,099
Tableau n°49 :calcule de rentabilité commerciale
Ratio de rentabilité commerciale = EBE
Chiffre d’affaire Hors Taxe
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72
Chapitre 4
Etude de la pérennité de la CMRT
« Il sert des analyses et des statistiques comme un ivrogne se
sert d’un réverbère ; pour se retenir et non pas pour s’éclairer »
Jean-François daigne
1. Chiffre d’affaires et production
La production comprend :
- La production vendue mesurée par le chiffre d’affaires,
- La production stockée mesurée par l’augmentation des stocks de produits finis, semi- finis et
travaux en- cours,
- La production immobilisée : travaux faits par l’entreprise pour elle-même ;
Chiffre d’affaires et production sont les leviers du développement de l’entreprise et de
sa pérennité. A cet effet, et après avoir enregistré une évolution favorable à partir de
l’Exercice (2005) jusqu'à l’exercice (2008), le chiffre d’affaires de la CMRT a entamé , à
partir de l’année (2010) un processus de déclin qui s’est traduit par des résultats comptables
déficitaires.
La baisse ainsi constatée ne nous semble pas accidentelle ou conjoncturelle
puisqu’elle a été également observée en (2010) et (2011) ; cette tendance à la baisse serait de
nature, si des actions appropriées ne sont pas entreprises immédiatement et sans délai, à
mettre en cause la pérennité de la société.
Depuis (2004), année de démarrage de la CMRT , celle-ci a réalisé les niveaux d’activité
représenter par le graphique ci- après :
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73
graphique n°50 : Evolution de l'activité
1976
9748
11064
12815
25219
20207
20308
16365
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Evolution de l'activité de la CMR-T
(chiffres d'affaires 2004 à 2011)
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74
Tableau n°51 : Evolution de l’activité de la CMR-T
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
production 2054419,71 10251916,3 11930653,7 14382792,7 25333544,7 20413220,6 21445337,4 17813804
-Achat consommés 661090,882 2858275,18 4348408,01 4738714,43 7618165,92 5444049,5 6261173,2 4413375,9
= Valeur Ajouté Brute 1072160,34 5500225,74 5901548,06 7705035,67 14650625,8 11187612,3 11341955,5 10236302,1
-Charges du Personnel 1015047,69 4111205,04 4635041,75 5560501,91 7580869,43 9120615,2 8149334,1 8580946,8
-Impôt et Taxes 29695,382 42112,114 20607,443 20239,196 25318,17 23429,776 24735,802 22127,878
= Excédent brute d’exploitation 27417,262 1346908,58 1245898,87 2124294,57 7044438,21 2043567,36 3167885,56 1633227,4
- charges de structure a ajouter 85120,617 375786,096 877209,509 1556740,86 3722514,96 2873998,5 3361363,9 3717552,6
+ Autres Produits 161172,208 1475450 1366008,64 2384404,62 7509977,72 2819366,93 3516841,36 1787463,64
= Résultat net des activités
ordinaires 76051,591 1099663,9 488799,129 827663,761 3787462,76 -54631,572 155477,458 -1930088,96
-Impôt sur résultat 17430.580 49327.357 47123.178 23010.873 86513.598 5133.498 24543.813 3707906
= Résultat nette 58621.011 1050336.542 441675.951 804652.88 3700949.162 -59765. 130933.642
-
1933796.916
Projet de fin d’Etudes « Analyse fianaciére et Etude de la périnnité de la CMR-T (periode d’analyse de 2004 à 2011)»
75
L’inventaire des solutions envisageables n’est pas restreint et il incombre à la Direction
Générale d’identifier une stratégie et mettre en œuvre les mesures de redressement pour
arrêter ce déclin et préserver la pérennité de l’entreprise.
Pour mieux comprendre et apprécier les causes de cette évolution et proposer des solutions,
nous avons :
- Etabli et circularisé un questionnaire auquel les principaux responsables de la CMRT on eu
l’amabilité de répondre,
- Procédé à des investigations complémentaires au sein du chantier et auprès des ingénieurs et
des cadres administratifs de l’Entreprise.
Les informations ainsi recueillies nous permettent de formuler les observations et les
recommandations suivantes :
- Il faut d’abord améliorer le chiffre d’affaires et désamorcer le processus de chute constaté
depuis 2009. Ce paramètre ne doit pas seulement retrouver les niveaux enregistrés avant
2009, mais, aussi, s’accroitre grâce à des actions commerciales agressives.
- Diversifier la clientèle et améliorer la quote-part des clients étrangers ( car le marché
nationale est trop restreint et ne permet pas une utilisation optimale de la capacité de
production)
Dans ce contexte, la CMRT qui bénéficie du statut d’entreprise totalement exportatrice et des
avantages fiscaux, douaniers, et autres qui en découlent, a la responsabilité d’améliorer
sensiblement son carnet de commandes en matière de réparation d’unités étrangères.
- Eventuellement, revoir les tarifs appliqués pour la facturation des prestations de réparation,
et mettre au point des Bordereaux de Prix compétitifs, car le marché de la réparation navale
est à la fois concurrentiel et aléatoire ; il est étroitement tributaire de la conjoncture
économique générale et de l’évolution du transport maritime en particulier. Ce dernier subit,
quelques années, les contre-coups de la crise économique mondiale.
Projet de fin d’Etudes « Analyse fianaciére et Etude de la périnnité de la CMR-T (periode d’analyse de 2004 à 2011)»
76
2. Valeur ajoutée et Résultats d’exploitation
Pour compléter notre analyse, nous allons examiner les résultats générés par la mise en œuvre
des facteurs de production :appareil productif (Equipements et installations, matières …etc) et
travail humain.
2.1. Valeur Ajoutée
La valeur ajoutée est un critère pertinent d’appréciation de l’importance d’une entreprise.
Elle se définit par la relation :
Valeur Ajoutée =Production – Consommations Intermédiaires
Les consommations intermédiaires sont constituées des biens et service acquis en-dehors de
l’entreprise et consommés dans le cadre du processus de production.
Ainsi définie, la valeur ajoutée dégagée par l’effort productif semble, à première vue
,appréciable, puisqu’elle représente entre 49% et 58%de la production comme le montrent le
tableau et le graphique suivants qui retracent l’évolution, de (2004) à (2011)de la valeur
ajoutée par rapport à la production :
valeur ajouté production %
2004 1072160,337 2054419,71 52%
2005 5500225,737 10251916,3 54%
2006 5901548,063 11930653,7 49%
2007 7705035,668 14382792,7 54%
2008 14650625,81 25333544,7 58%
2009 11187612,3 20413220,6 55%
2010 11341955,45 21445337,4 53%
2011 10236302,1 17813804 57%
Tableau 52 : Evolution de la valeur ajoutée
Projet de fin d’Etudes « Analyse fianaciére et Etude de la périnnité de la CMR-T (periode d’analyse de 2004 à 2011)»
77
graphique n°53 : Evolution de la valeur ajoutée
Production et valeur ajoutée : Représentation graphique
Il est à constater que la valeur ajoutée est inférieure aux normes généralement acceptées pour
un chantier naval et en tout cas insuffisante pour couvrir les charges d’exploitation ( salaires
et impots) et dégager un excédent pour couvrir les autres charges de l’entreprise.
En effet, et contrairement aux entreprises manufacturières ou de transformation dont
les inputs sont plus importants que les charges de main-d’œuvre, un chantier naval est une
entreprise prestataire de service de réparation ( utilisant le facteurs main- d’œuvre dans une
proprtion plus élevé que les consommation de matières et services ) .
Les dites consommations sont relativement faibles, la norme en la matière ce situant entre 25
et 30% de la production alors que les charges de salaires accaparent la part la plus importante
de la valeur ajoutée dégagé par l’effort productif.
2.2 Résultats d’Exploitations
La valeur ajoutée, diminuée des charges de personnel et des autres charges d’exploitation,
devient un Excédent Brut d’Exploitation. Après prise en compte des charges de structure
(amortissement, provisions et autres charges), nous obtenons successivement le Résultat
Net d’exploitation successivement et le résultat net d’exercice ces paramètres permettent
donc de mesurer l’évolution des performances économique de la CMRT
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
70000
80000
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
V,A,J
Achats consommés
production
Projet de fin d’Etudes « Analyse fianaciére et Etude de la périnnité de la CMR-T (periode d’analyse de 2004 à 2011)»
78
L’analyse de la formation de ces résultats est effectuée à travers le tableau analytique ci-
après et la représentation graphique qui en découle :
Projet de fin d’Etudes « Analyse fianaciére et Etude de la périnnité de la CMR-T (periode d’analyse de 2004 à 2011)»
79
Tableau 54 : Evolution de la valeur ajoutée
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Valeur Ajouté Brute 1072160,34 5500225,74 5901548,06 7705035,67 14650625,8 11187612,3 11341955,5 10236302,1
-Charges du Personnel 1015047,69 4111205,04 4635041,75 5560501,91 7580869,43 9120615,2 8149334,1 8580946,8
-Impôt et Taxes 29695,382 42112,114 20607,443 20239,196 25318,17 23429,776 24735,802 22127,878
Excédent Brute d’exploitation 27417,262 1346908,58 1245898,87 2124294,57 7044438,21 2043567,36 3167885,56 1633227,4
- charges de structure 85120,617 375786,096 877209,509 1556740,86 3722514,96 2873998,5 3361363,9 3717552,6
+ Autres Produits 161172,208 1475450 1366008,64 2384404,62 7509977,72 2819366,93 3516841,36 1787463,64
= Résultat net des activités
ordinaires 76051,591 1099663,9 488799,129 827663,761 3787462,76 -54631,572 155477,458 -1930088,96
80
Graphique n 55 :Comparaison « valeur ajoutée et frais de personnel »
On remarque que les charges personnel augmente plus vite que la valeur ajouté cela est due a
l’augmentation des couts de mains d’œuvres externes .
les armateurs des navires exigent la présence des techniciens du la même maison constructeur
de leurs navires
0
5000000
10000000
15000000
20000000
25000000
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
charges de personnel
valeur ajoutée
81
Interprétation
En conclusion, nous pouvons émettre un tableau qui traduit nos observations et nos
recommandations :
Observations Recommandations
- Les frais de personnel sont anormalement
élevés et sans rapport avec l’effort productif.
- Il y a un sur effectif au sein de la CMRT.
- Il y aurait lieu de remédier à cette situation
et d’optimiser le montant des salaires servis.
- Utilisation des salaries de la CMRT sans
avoir un recours à la sous-traitance surtout
que les 460 employées sont capables
d’exécuter ses travaux.
- Les prix des achats importants, les
responsables de la CMRT ne font pas des
appels d’offre afin d’avoir des tarifs
concurrentielle de la part des fournisseurs.
- Il y a trop d’absentéisme aux seins de la
CMRT .
- En ce qui concerne les prix et pour les
achats importants, il faut procéder par
consultations auprès de plusieurs
fournisseurs et effectuer des appels d’offres
rationnels.
- En faisant face à l’absentéisme et en
particulier les absences par cause de maladie
la productivité des salariés va s’améliorer.
Avant de terminer et d’une façon plus générale, certains responsables ont carrément parlé
(directement ou à travers le questionnaire « voir Annexe n°15 » qui leur a été remis) de
mauvaise gestion et de gaspillages, en particulier en matière de charges de personnel (
voir questionnaire en Annexe). Ils nous ont également signalé un sens insuffisant des
responsabilités( démission de certain hiérarchies) et contrôle inefficace
En revanche certains responsables on tenu des propos plus favorables et ont même niés
l’existence de pertes durant les exercices ( 2009,2010et 2011) et ce bien que ces résultats
soit dégagé par des bilans certifié par le commissaire au comptes et approuvés par les
organes délibérants ( conseil d’administration et assemblée générale des actionnaires )
82
qui parlent d’eux-mêmes et ne nécessitent pas d’efforts particulier de compréhension et
d’interprétation.
Observations d’ordre juridique et comptable :
Les pertes cumulées enregistrés par la CMRT jusqu’à (2011), nous amènent à évoquer
les dispositions du Code des Sociétés Commerciales et notamment les articles (21) et (27)
du dit code qui stipulent :
« La société peut être dissoute lorsque ses fonds propres se trouvent être inférieurs à la
moitié de son capital social suite aux pertes constatées dans ses documents comptables.
Dans ce cas le représentant légal de la société est tenue de convoquer l’Assemblée
Générale délibérant aux conditions prévues par les statuts pour décider de la dissolution
de la société ou de sa continuation avec régularisation de sa situation. »
Si la dissolution n’est pas décidée la société est tenue : d’augmenter son capital d’un
montant au moins égal à celui des pertes ( Articles 387 et suivants du Code des Sociétés
Commerciales)
Sur un autre plan et pour améliorer la physionomie du bilan( pour le rendre plus
bancable) et renflouer les fond propres, il y aurait lieu d’effectuer , dans une deuxième
phase, une augmentation du capital par des apports nouveaux en numéraires.
Sur un autre plan et en vue de rétablir l’équilibre entre le capital et l’actif ( cf article308
du Code de Commerce), il y aurait lieu d’effectuer dans une deuxième phase, une
augmentation du capital par des apports nouveaux en numéraires.
83
Conclusion générale
Au terme de notre projet de fin d’études, il importe de passer en revue des grandes
lignes qui le composent et de présenter brièvement les résultats, auquel il a abouti.
Pour appréhender notre étude et répondre effectivement aux objectifs de notre recherche, nous
avons utilisé les techniques et les méthodes généralement utilisées en matiére d’études et
d’analyse financières ( et en particulier l’analyse de l’équilibre financier et l’étude de la
pérennité de l’Entreprise), complétées par une documentation appropriée et la technique des
interviews et des questionnaires .
Pour ce faire, nous avons délimité notre sujet dans le temps et dans l'espace ; notre recherche au
sein de la CMRT s’est étalée sur une période allant de 10 février au 25 juin 2013 ( soit quatre
mois et trois semaines).
Cela ayant été préalablement signalé, nous présentons ci – après les conclusion générales que
nous croyons pouvoir tirer de nos études et de nos investigations sur le terrain.
La CMRT est une importante entreprise de par le rôle économique et social qu’elle joue sur le
plan local et régional d’une part et sur le plan national d’autre part.
Au niveau local, la CMRT qui emploie un effectif assez important et distribue des salaires
appréciables contribue, avec les autres entreprises, à assurer la dynamique économique de la
région et sa stabilité sociale.
Sur le plan national ( ou macro-économique), et en tant qu’entreprise prestataire de service (
prestation de main d’œuvre pour la réparation navale), la CMRT dégage une valeur ajoutée plus
importante que celle dégagée par d’autres activités exercées dans la région ( essentiellement des
activités manufacturières, de transformation ou de montage), à faible valeur ajoutée. De ce fait,
elle contribue, dans une proportion importante, à la formation du Produit National Brut ( et donc
du Revenu National), qui est, rappelons-le, une somme des valeurs ajoutées des diverses unités
de production qui constituent le tissu économique national.
84
De ce fait, son activité doit être, impérativement préservée et sa pérennité garantie contre tous
les aléas de la conjoncture politique ou économique.
Nous signalons à ce niveau que les clignotants classiques généralement retenus ( Ratios et
autres indicateurs de gestion) pour décrire la situation financière d’une entreprise montrent un
dangereux dérapage en matière d’équilibre financier et de rentabilité.
Cette « glissade » est due aux résultats déficitaires enregistrés depuis l’exercice ( 2009) et
l’érosion des fonds propres qui en résulte.
Cette situation défavorable ( pour ne pas dire problématique ) incite à une prudence et une
vigilance particulières et il faudrait à ce titre :
Renflouer les fonds propres par de nouveaux apports en numéraires et recapitaliser
l’Entreprise
Assainir l’actif anormalement alourdi par les pertes successives enregistrées depuis
(2009). La CMRT en sort passablement mal menée en termes de prestige auprès des tiers
et notamment les organismes financiers ( Banques, Bourse des valeurs mobilières
assureurs …etc).
Fournir des efforts particuliers pour accroitre les commandes de réparation ; celles-
ci ont, en effet,, chuté d’une façon sensible depuis ces trois dernières années entrainant
une baisse notoire du chiffre d’affaires et des résultats.
Seules des actions énergiques et agressives au niveau commercial ( complétées par la mise en
œuvre de mesures appropriés dans les autres domaine de gestion) seraient susceptibles de
désamorcer cette tendance à la baisse, préserver la pérennité de la CMRT, sauvegarder ( et
pourquoi pas augmenter) les emplois et sauvegarder le climat social général.