mission cottes
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8/17/2019 Mission Cottes
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Travaux scientifiques dela mission Cottes au
sud-Cameroun (1905-1908) : Anthropologie,ethnographie,
linguistique
Source gallica.bnf.fr / Médiathèque du Musée du quai Branly
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 2/164
Travaux scientifiques de la mission Cottes au sud-Cameroun (1905-1908) : Anthropologie, ethnographie, linguistique. 1911.
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EQMMAGE
DE
L'AUTEUR
y
t
;'\
RAVAUX
SCIENTIFIQUES
DE
LA
MISSION
COTTES
AU
SUD-CAMEROUN
(1905-1908)
Anthropologie
-
Ethnographie
—
Linguistique
»
PAR
LE
DR
POUTRIN
Pl'i')':II':d<'llr'
\rr': P Í I A\ I>L',I i, Hi,'¡..il'cNalurelle.
d'après
les
observations
et
documents
recueillis
PAR
Le
Dr
GRAVOT
Médecin
de
laMission.
PARIS
ERNEST
LEROUX,
ÉDITEUR
28,
RUE BONAPARTE,
28
1911
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TRAVAUX
SCIENTIFIQUES
DE LA
MISSION
COTTES
AU SUD-CAMEROUN
1905-1908
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1
Anthropologie.
Les
renseignements
que
la
science
anthropologique
possède
actuellement
sur
les
populationsdu
Gabon
septentrional
sont
peu
nombreux
et
incomplets.
Aussi
bien
cette
région
d un
accès
dif-
ficile
n a
été
parcourue
jusqu ici
que par un
petit
nombre d ex-
plorateurs
et
l ensemble
des
résultats
rapportés
par
la mission
Sud-Cameroun
tire
de
cette double
circonstance
un
intérêt
tout
particulier.
Leur
publication
a paru
utile
et
même
nécessaire
pour
apporter
une
nouvelle
contribution
à
l étude
si
compliquée
et
encore
si
incertaine
des
races
noires
de
l Afrique
équatoriale.
Dans
ce
pays nouveau
où
l européen
était
jusqu alors
inconnu
ou
haï les indigènes
nettement
hostiles
ont
suscité
au
docteur
Gravot
des
difficultés
sans
nombre.
La
résistance
qu apportaient
les
sujets
à
se
laisser
examiner
alla
même
parfois
jusqu à
déter-
miner des
manifestations
malveillantes.
A
ces
conditions
aussi
défavorables
venait
s ajouter
l influence
néfaste du climat;
mal-
gré
cela
le
voyageur
a
pu
mener
à
bien
la
tâche
qu il
avait
entre-
prise
et
on
doit lui
savoir
grand
gré
de
l importante
contribu-
tion
scientifique
qu il
apporte
à
la
connaissance
des
tribus
de
l ouest
africain.
Je
ne
chercherai
pas
à
expliquer
à
nouveau
la
suite des
migra-
tions
qui
ont
amené
dans
la
région
gabonaise
les
populations
de
races
évidemment
différentes
qui
l habitent
aujourd hui
car
elle
a
fait
l objet
de
travaux
sérieux
et
amplement
développésauxquels
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pourra
se
reporter
le
lecteur
(1).
J'étudierai simplement
au
point
de
vue
anthropologique
les individus
observés
et
mesurés
par
le
docteur
Gravot,
en
les
classant,
comme
il l'a
fait lui-même,
en
trois
groupements,
deux de
race
Bantou,
et
un
de
race
Négrille.
f
(
Fong.
I
Pahouins
ou
Fan..
)
Sangha-Sangha.
Bantou.
f
D'Zem.
F tt
f
r°<ï?8°<Ba-Vili>'
Ba-Kongo.
Négrilles
Ba-Binga.
Les
observations
anthropologiques
qui font l'objet
de
cette
étude
ne
sont
pas,
à
la vérité,
très
nombreuses,
mais,
étant
donné
la
rareté
des
documents
réunis jusqu'à
présent
sur
la
question,
elles leur
constitueront
un
notable
appoint,
sans
qu'elles
puis-
sent
néanmoins
fournir
des
conclusions
définitives.
(1)
Consulter
à
ce
sujet
:
AVELOT,
Recher-
ches
sur
l'histoire
des
migrations
dans
le
bassin
de
l'Ogooué
et
la
région littorale
adja-
cente.
Bulletin de
Géographie
historique
et
des-
criptive,
n°
3,
1905.
Id.,
Ethnogénie des
peu-
plades habitant
le
bassin
de l'Ogooué. Bulle-
tin
de la
Société
d'Anthropologie
de
Paris,
1906,
t.
XVII,
pp.
132-137.
Id., La
rive
nord de
l'es-
tuaire
du
Gabon.
Bulletin du comité de l'Afri-
que
française.Renseignements coloniaux,
1908,
pp.
205-208.
Id.,
Le
pays
d'origine des
Pa-
houins
et
des Ba-Kalai. Bulletin
de Géogra-
phie historique
et
descriptive,
nu
3,1908,
pp,
5-7.
BENNETT,
Ethnographical
notes
on
the Fang.
The
Journal of
the
anthropological Institute
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Great Britain
and Ireland,
t.
XXIX,
1899.
BER-
TON,
Les
races
du
Gabon.
De
Lastourville
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Samba. Bulletin
de la
Société
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gie de Paris,
t.
XVI,
1895,
pp.
211-218
BOSIA,
Nègres du Gabon. Bulletin
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la
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1863,
pp.
478-481.
BRUEL,
Les
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Revue
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1910.
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de
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mai
1909,
p.
363.
CHOLET,
Les
indigènes
de
la Sangha. Société de
Géogra-
phie
deParis,
1890,
pp.
460
463.
DE
COMPIÈGNE,
l'Afrique
équatoriale,
Paltouins, Gabonais,
Gal-
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Plon,
1875. COTTES,
Pahouins
et
pygmées.
La
Géographie,
juillet
1908,
pp.
64-73.
DENIKER.
Races
et
peuples
dela
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Schleicher,
1900,
pp.
522-526.
DuCHAILLU,
l'Afriquesauvage,
1868,
pp.
260-267.
DUVAL,
Les Nègres du Ga-
bon.
Bulletin
de la
Société
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de
Paris,
1863,
pp.
154-170. FOURNEAU,
Rapport
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la
mission
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Revuecoloniale,
1900,
p.
1348.
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Exploration
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la
Sangha. Journal
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14
septembre
1801,
p.
4506,
col.
1.
HEDDE,
Notes
sur
les
populations
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La Géographie,
1874,
p.
193.
LARGEAU,
Ency-
clopédie
pahouine,
1901,
pp.
471
472.
LIOTARD,
Les
races
de
l'Ogooué.
L'Anthropologie,
1895,
p.
53.
LOYRE,
Les
populations
de
la
moyenne
Sangha.
Questions
diplomatiques
et
coloniales,
octobre
1909.
MOLL,
Les indigènes
de la
Sangha.
L'Illustration,
20
avril
1907,
pp.
2Ô3-
260. PAYEUR-DIDELOT,
Races
du
Gabon.
Trente
mois
au
continent
mystérieux,
pp.
113-240.
PIT-
TARD,
Notes
sur
deux
crânes
Fang.
Bulletin
de
la
Société Neuchâleloise
de
géographie,
t. XIX,
1908,
pp.58-68.
PONEL,
La Haute-Sangha.
Bul.
letin de la Sociétéde
Géographie
de
Paris,
1896,
pp.
191-192.
SCHENK, Note
sur
dix
crânes
Fang
du Congo français.
Bulletin
de
la
Société
Neufchâtoise
de
Géographie,
t.
XVI,
1905,
pp.
296-
303.
STEIN,
Zeitschrift
fur
Ethnologie,
1897,
t. XXIX,
pp.
602-603.
Ivo
STRUYF.
Aus
dem
Marchenchatz
der Ba-Kongo.
Anthropos,
t.
III,
1908,
p.
741.
TRILLES,
Chez
les
Fang.
LesMis-
sions
catholiques,
1898,
t. XXX,
p.
93. Id.
Mille
lieuesdans l'inconnu,
ibid.,
t.
XXXV,
1903.Id.,
Les
légendes
des
Bena-Kanioka
et le
folk-
lore
bantou. Anthropos.
Bd.
V.
Fasc.
1,1910
p.177.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 17/164
CHAPITRE
1
1.
—
GROUPE
FAN.
Les individus examinés
ont
été
pris
au
hasard,
mais cependant
parmi
ceux
qui,
adultes,
étaient
en
bon
état
de
santé;
les malin-
gres
ou
malades
ont
été
soigneusement
éliminés.
1°
Tribu Fong.
—
Quatorze
individus
douze hommes
et
deux
femmes)
observés
à
la
frontière
du Gabon
et
du
Cameroun,
sur
les
bords du fleuve N Tem,
dans
une
région
dont
le
centre
serait
au
point
de
rencontre
du
2e
degré de
lat. nord
et
du
10e
degré
de long.
est.
2° Tribu Sangha-Sangha.
—
Onze
individus
10
hommes
et
1
femme)
observés
au
confluent
de la
Bumba
et
du N Goko.
3°
Tribu
D Zem.
—
Sept
sujets
U
hommes
et
3
femmes) observés
dans
la
région
traversée
par
le
Djadié, affluent de gauche de
l Ivindo.
Tous
ces
indigènes
se
répartissent depart
et
d autre
de la
fron-
tière
Gabon-Cameroun,
à
peu
près
sur
le
même
parallèle,
le
26
degré de latitude
nord;
en
allant
de l ouest
à
l est
ils
se
ren-
contrent,
dans
l ordre
suivant
:
Fong,
D Zem
et
Sangha-Sangha.
Caractères
extérieurs
Comme
aspect extérieur,
les Fan,
à
quelque
tribu qu ils
appar-
tiennent,
sont
indifférents,
ni
gras
ni
maigres, d un
embonpoint,
convenant
à
des
individus
menant
une
vie active.
Couleur
de
la
peau.
—
La
couleur de
la
peau
varie,
chez
les
Fong,
du brun
clair
au
brun
noir.
Les
femmes de
cette
même
famille
présentent
une
coloration
relativement
très
claire
nos 29
à
A2
de
l échelle
de Broca).
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Les Sangha-Sangha
restent
dans
la
teinte
chocolat foncé
n°
h3).
Les
D Zem
sont
d un brun
noir
nos
hi
à
43).
Le
tableau
ci-dessous
résume
les
observations
faites,
en
indi-
quant,
pour
chaque
couleur de
la
peau,
le
pourcentage
des
cas
observés.
Tableau
de la
couleur
delapeau
chez les
Fan
et
les
Fiotles.
Échelle
chromatique
de
Broca.)
27-28
28-29 28-43
29-42
GROUPES
NOMBRE
NOMBRE
NOMBRE
NOMBRE
de
0/0
de
0/0
de 0/0
de
0/0
sujets sujets
sujets
sujets
Fong 1
7 4
29
1 7
29
44
Fan
<
Sangha-Sangha.
»
»
»
»
»
»
» »
D Zem
»
» »
» »
» »
»
v-
fLoango.»
»
2
l
20
»
»
6
60
I
Ba-Kongo
»
» »
»
3 25
2
16,7
29-43
41-43
43
GROUPES
NOMBRE
NOMBRE
NOMBRE
II
de
0/0
de
0/0
de
0/0
sujets
sujets sujets
-
Fong
»
»
6
43
»
»
Fan
<
Sangha-Sangha.
3
27,2
» »
8 72,8
D Zem
.»
»
7
43
»
»
pwt*
S
Loango
»
»
»
»
2
20
FiotteBa-Kongo
.»
» »
»
7
58,3
Couleur des
yeux.
-
La
couleur des
yeux
varie
entre
les
nos
1
et
2
de
l échelle
de
Broca,
mais
elle
est
généralement
très
foncée
no1).
Deux
hommes
Fong
et
deux
hommes
Sangha-Sangha
pré-
sentent seuls
la
coloration
nos
2-3,
mais
il
n apparaît
pas
qu une
relation quelconque puisse
être
établie
entre
le
degré
de
pigmen-
tation
de
la
peau
et cette
particularité qui
paraît
toute
acciden-
telle.
Système
pileux.
—
Couleur des
cheveux.
—
Chez
les
Fong,
la
cou-
leur des
cheveux
varie dans les
mêmes
limites
que
celle
de
la
peau
nos
41
à 48
de
l échelle
de
Broca).
Il
en
est
de
même
chez
les
D Zem,
tandis
que
les
Sangha-Sangha
comptent
5
individus
se
rapportant
au
n°
48
;
3
dont
la
couleur
des cheveux
est
inter-
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Ilomme
Fong
de
Minvoul
PL
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8/17/2019 Mission Cottes
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Homme
Fong
de
imiégué
PL
II
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médiaire
entre
45
et
48;
1
avec
la
nuance
41
-48;
1
avec
la
nuance
43-45.
Nature
des cheveux.
—
Crépus,
sans
autre
caractéristique
chez
les
Fong,
les cheveux
ont
le
même
aspect
chez les
Sangha-
Sangha
et
chez
les
D Zem,
mais
avec,
en
plus,
une
apparence
franchement
laineuse
qui
peut
provenir
des
matières
grasses
mélangées
de
terre
ou
de
cendres
dont
ces
peuplades
imprè-
gnent
assez
communément
leur
chevelure;
l huile
de palme
est
très
usitée
pour
cet
usage.
Coiffure.
—
La
longueur
des
cheveux
est
variable
chez
les
Fong
;
souvent
très
faible,
elle
atteint
parfois
une
longueur
de
30
centi-
mètres
qui
permet
à
certains indigènes
de
construire
de véri-
tables édifices
aux
formes tourmentées,
comme on
le
verra
plus
loin
dans la description
de quelques
coiffures
d hommes.
Chez
les
femmes,
les cheveux
sont
généralement
courts;
un
seul
homme
a
la
tête
rasée.
Chez
les Sangha-Sangha,
les cheveux
ont
uniformément,
sur
toute
la
surface
de la
tête,
une
longueur de
0
m.
10
à
0
m.
15,
et
sont
assez
longs
pour
pouvoir
être
tressés. Le
nombre
et
l agen-
cement
de
ces
tresses
sont
très
variables.
Les
D Zem,
par
contre,
ne
paraissent
avoir
aucune
règle
à
cet
égard;
ils
portent
les cheveux
tantôt
longs
0m.
08
à
0m.
10),
tantôt
très
courts
0
m.
03),
parfois
même
rasés
complètement
ou
partiellement,
mais
ils
sont
presque
toujours
sans
coiffure.
Les
coiffures
les
plus
compliquées
sont
celles
des
hommes
et
c est
chez les
Fong
que
le
docteur
Gravot
a
rencontré
les
plus
extraordinairement
construites.
Les
photographies
qui
accompa-
gnent
ces
observations
sont,
à
cet
égard, de
précieux
documents.
On
peut,
en
général,
les
rapporter
aux
types
principaux
sui-
vants
:
Le
premier
Pl.
I)
est
présenté
par
un
homme
Fong,
né
à
Ebolea
Cameroun),
et
observé
à
Minvoul.
Le sujet
porte
un
vé-
ritable
casque
qui,
dépassant
sensiblement la
tête
en
avant
et
en
arrière,
est
formé
de
quatre
crêtes
antéro-postérieures, les
deux
crêtes
centrales
étant
les
plus
saillantes.
Elles
sont
séparées
sui-
vant
la
ligne
médiane
et
les
deux
lignes latérales
par
une
sorte
de
fossé
aux
versants
régulièrement
inclinés.
Les
quatre
arêtes
supérieures
sont
tressées
soigneusement
et
comme cousues;
sur
une
partie de
leur
longueur,
elles
sont
ornées
de perles de
verre
8/17/2019 Mission Cottes
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de
grosseur
décroissante
d arrière
en
avant.
Les
cheveux
sont
rasés
assez
haut
sur
le
front jusqu au commencement
de
la
coiffure.
Le
second
type
(Pl.
II)
se
trouve
porté
par
un
Fong
du bassin
duN Tem.
De
face,
la
coiffure affecte
la
forme d un
chapeau
dont
le
bord
antérieur aurait
été coupé
et
remplacé
par
une
double
série de boutons
d os
ou
de
porcelaine,
de fabrication
euro-
péenne.
Sur les
côtés
et
en
arrière,
les cheveux
sont
relevés
de
façon
à
former
une
crête tressée
comme
celles
décrites
plus
haut,
et
ornée
de
perles;
de
cette
arête
partent
deux plans
inclinés
renfermant
entre
eux un épais
substratum
de
cheveux
ou
une
pièce
de bois léger.
Sur
le
sommet
de
la
tète,
les cheveux
forment
un
plateau
incliné d avant
en
arrière.
On
retrouve
la
double
rangée
de boutons
sur
les
côtés
et
en
arrière;
elle
prolonge celle du front.
Au-dessous
d elle,
sur
les
côtés
et
sur
le
front
pendent
une
série
de
petits
cylindres
de
verre
longs
de
h
centimètres
environ.
Un
troisième
individu
(Pl.
III),
de
même
origine,
se
rapproche,
au
point de
vue
de
la coiffure,
du
premier
type,
mais
les
ondula-
tions
des cheveux apparaissent
plus
étroites
et
plus
pointues
donnant l aspect d un véritable
«
bonnet
de
Folie
».
Des
perles
ornent
les
parties
latérales
et
postérieures
de
ce
bonnet
qui
des-
cend jusqu au niveau
des
oreilles.
De
celles-ci
part
un
double
cordon
de
perles
qui,
traversant
la sous-cloison
du
nez,
vient
se
rattacher
à
l autre
oreille.
Le
front
du
sujet
est
ceint
d une
bandelette
en
fibres
tressées.
Ces deux derniers
ornements sont
assez
répandus
chez
les
Fong
et
les photographies des
planches
VI
et
VII
montrent
que
les
femmes
comme
les hommes s en
parent
volontiers.
Chez
ces
dernières,
la
coiffure,
généralement
simplifiée, rap-
pelle
celle
des
hommes,
mais
les cheveux,
parfois plus
longs,
sont
alors divisés
en
un
grand nombre
de
cordons
tressés
qui
descen-
dent,
en
recouvrant
les
épaules,
jusqu au
niveau
des
seins
(Pl.
VII,
n 2).
Moins longs,
mais
disposés de
la
même manière,
se
présentent
les
cheveux
de
certains
hommes
Fong
de la vallée
du
N Tem
(Pl.
VI,
n°
2);
quelquefois les
tresses,
trop
longues,
sont
repliées
sur
elles-mêmes.
Dans
tous
les
cas,
elles
sont
recouvertes
de
perles.
Cette disposition
des cheveux n est
adoptée
que pour
les
8/17/2019 Mission Cottes
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côtés
de
la
tête:
sur
le front,
les
tresses
sont
toujours
redou-
blées une
ou
plusieurs
fois, de
manière
à
le
découvrir et
à
se
raccorder
avec
le
reste
de
la
coiffure
qui
est
abondamment
déco-
rée
de
boutons
ou
de
cauries. La
coiffure
ressemble
aux
types
déjà
décrits:
au
milieu,
s élève
un
cimier
de forme
rectangulaire,
mais de
peu
de
hauteur;
cette
crête
médiane
est
généralement
unique;
parfois
elle
s accompagne,
de
chaque
côté,
de
deux
autres
crêtes
de
dimensions
plus
réduites.
Lorsque, chez
les indigènes
moins
fortunés
ou
de
caste
infé-
rieure,
les
cheveux
sont
portés
courts
et
par
conséquent
non
tra-
vaillés,
la coiffure
ne
présente
que
de
très
rares
ornements,
comme
une simple bandelette
de
fibres
ou
de
petites
tresses
de
quelques
centimètres
seulement
Pl.
V,
n°
1).
Les
Sangha-Sangha Pl.
XI)
déploient beaucoup moins d imagi-
nation
que
les
Fong
dans
leur
manière
de
se
coiffer.
La
surface
de la
tête
est
comme
divisée
en
plusieurs compartiments
dont le
nombre
et
l étendue
sont
variables
avec
les individus; les
uns
portent
les
cheveux
tressés
en
petites
nattes
de
5
à
6
centimètres
de longueur
et
recouvrant
transversalement le
crâne
d un pariétal
à
l autre,
les
autres
sont
presque
complètement
rasés.
Très
rare-
ment,
il
existe
des
tresses
sur
la
partie
médiane du
crâne.
Sur
les parties
non
recouvertes
de
tresses,
les cheveux
poussent
librement
et
sont
laissés
à
la
même
longueur.
Tous
les
adultes
laissent
flotter,
un
peu
en
arrière
des
tempes,
des
mèches
de
cheveux
tressés,
de
forme,
de
longueur
et
de
volume
variables.
Mêmes
observations
générales
pour
les
D Zem
Pl.
VIII,
n03,
Pl.
IX).
Comme
particularités,
je
signalerai
une
femme
du
Haut-
Ivindo
qui
porte
le
casque
décrit chez
les
Fong,
et
deux
autres,
de
Long Cameroun),
dont
la
chevelure,
rasée
circulairement
sur
tout
le
pourtour
de
la
tête,
forme
une
véritable
calotte
Pl.
X).
Système
pileux.
—
C est
à
titre
exceptionnel
que
l on
rencontre
desPahouins
qui n aient
pas
épilé
leur
visage;
aussi
rien
à
signa-
ler
au
sujet de la
barbe.
Chez
les
Sangha-Sangha,
d après
le
docteur
Gravot, la
coutume
veut
que
le
chef
de
village seul
porte
la
barbe
et
la
moustache.
Encore
les
joues sont-elles
épilées,
et
la
barbe
n existe
que
dans
la
région
mentonnière,
où
ses
poils
sont
réunis
en
tresses
de
10 à
12
centimètres
de longueur.
La
moustache
est
courte et
n appa-
8/17/2019 Mission Cottes
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raît
que comme
un
simple duvet.
Les
aisselles
et
le
pubis
sont
épilés.
Mutilations. -Mulilalions
des
denls.-Chez les
Fong,
les
inci-
sives
supérieures
et
quelquefois
les canines
sont
taillées
en
pointe.
FIG.I.
FIG.2.
La
taille
est régulière,
depuis
le
collet
jusqu au
bord libre
de
la
dent
Pl.
V,
n°
2.
Pl.
VI,
n°
2.
Fig. 1).
Chez
les Sangha-Sangha,
incisives
et
canines
sont
toujours
tail-
lées fig.
2). Parfois
même
les
incisives
supérieures,
les
inci-
sives
et
quelquefois les
canines
inférieures
sont
arrachées
fig.
3.
FIG.
3.
FIG.
4.
FIG.
5,
Pl.
XI).
Cette
coutume
peut
s expliquer
par
le
voisinage
des
M Baka
et
des Bondjio, chez
qui
elle
est
très
en
honneur.
Les
D Zem
pratiquent
aussi
la taille
en
pointe des
dents;
tantôt
FIG.6.
FIG.7.
FIG.
8.
la mutilation siège
sur
toute
la
partie
libre
de
l organe,
tantôt
elle
n intéresse
que son
bord
inférieur
fig.
h,
5, 6,
7).
Le
plus
souvent,
ainsi
qu on
peut
le
remarquer
sur
les
photographies
Pl.
X),
la taille
porte
également
sur
les
incisives
et
les
canines
supérieures
et
inférieures. Je
signalerai
un
cas
isolé de
muti-
8/17/2019 Mission Cottes
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lation
des
dents
observé
chez
les D Zem
fig.
8)
:
les
incisives
et
les
canines
supérieures, après
avoir
été
sectionnées
horizontale-
ment
à
mi-hauteur,
ont
été
creusées
d un
sillon profond, intéres-
sant
leur
face inférieure
dans
le
sens
de la
largeur
de la
dent.
Mutilations
du
nez
et
des
oreilles.
—
La
sous-cloison
du
nez
est
fréquemment
perforée
chez les
Fong
pour
livrer
passage
au cor-
don
de
perles déjà signalé
Pl.
111,
VI,
VII),
qui,
simple, double
ou
triple,
va
d une oreille
à
l autre.
Chez
d autres
individus,
cette
perforation
est
occupée
par un
bâtonnet
d os
ou
d ivoire travaillé,
qui
mesure
de
8 à 10
centimètres
de longueur
et est
maintenu
dans
la
position horizontale
Pl. IV,
VII,
n°
1).
La
perforation des
lobules
des
oreilles
se
rencontre
aussi
:
elle
reçoit
des
ornements
divers, de
grandeur
variable; les plus
fré-
quemment
observés
sont
des boutons de cuivre
ou
d os
et
des
bâtonnets
d ivoire
ou
de
bois.
Tatouages.
—
Dans
les
trois
groupes
Pahouins,
les
tatouages
varient
peu.
Je
signalerai
cependant,
d après le docteur
Gravot,
un
véritable
tatouage
de
race
qui
existe
chez les
Fan
et
est
constitué
par
des
raies
cicatricielles
verticales,
au
nombre de
3
à
6,
le long
dela
nuque,
où
elles
sont
plus
ou
moins
rapprochées.
La
face
présente
des
tatouages multiples, variant suivant
les
sujets,
et
à
la
disposition
desquels
il
est
difficile
de fixer
une
loi.
Des
hachures
en
relief
plus
ou
moins
accentué,
vont,
sur une
ligne
double
ou
triple,
de la
racine des
cheveux
à
la
pointe
du
nez,
de la lèvre
inférieure
au
menton et
de
la
commissure
labiale
aux
tempes.
Sur
la
poitrine,
le
ventre,
le
dos,
les
tatouages
affectent la
forme
de
figures
géométriques
plus
ou
moins
compliquées,
cercles
ou
demi-cercles,
losanges
ou
rectangles,
etc.
Il
est
rare
de
voir,
chez
les
hommes,
les
tatouages
dépasser
l ombilic
comme
limite
infé-
rieure.
Chez
les
femmes,
au
contraire,
le
bas-ventre
et
la
partie supé-
rieure
des
cuisses,
indépendamment
dela
poitrine
et
du
dos,
por-
tent des
tatouages
très
saillants
qui
affectent
souvent
la
forme
de
cercles
dont l ombilic serait
le
centre.
Les
tatouages
de la
face
sont
fort
analogues
à
ceux
des
hommes
avec
cette
différence
ce-
pendant
qu ils
sont
le plus
souvent
colorés
en
bleu.
On
rencontre
fréquemment,
chez les
femmes
du
groupe
Sangha-Sangha
un
tatouage
très
particulier,
consistant
en
quatre
perles
de
chair
situées
symétriquement
au
devant
du
tragus
Pl.
XI).
8/17/2019 Mission Cottes
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II.
—
GROUPE
FIOTTE.
Le
second
groupement
étudié
par
le
docteur
Gravot,
celui
des
Fiottes,
appartient
aussi
à
la grande
famille
Bantou; les
tribus
observées dans
ce
groupe
sont
les
Loango
ou
Ba-Vili,
et
les
Ba-
Kongo.
Les
premiers
sont
représentés
par
dix individus
du
sexe
mas-
culin,
étudiés
à
Libreville
et
à
Brazzaville,
où
ils
sont
venus
de
la
côte
du
Loango
avec
les
caravanes
et
où
ils
sont
restés. Les
seconds
comprennent
douze
hommes observés,
eux
aussi,
à
Braz-
zaville,
venus
du Mayumbe
et
du
Bas-Congo
dans
les
mêmes
conditions.
Caractères
extérieurs.
Couleur
de
la
peau.
—
Elle
varie,
pour
les
Loango, du
brun
moyen au
brun
noir
nos
28 à 43
de l échelle
de
Broca). Il
en
est
de
même
chez les
Ba-Kongo.
La
répartition
des
teintes
a
été
indiquée
en
même
tem
ps
que
celle des
Fan.
Couleur des
yeux.
—
Les Loango
ont les yeux
bruns
ou
brun
foncé,
variant
entre
les
numéros
1
et
2
de l échelle
chromatique
de
Broca.
Pour
les
Ba-Kongo,
les
observations
relèvent
sept
sujets
dont
la couleur
de
l iris
varie
entre
1
et
2,
tandis
que
deux
ont
la
couleur
1,
et
trois,
la
couleur
2.
Système
pileux.
—
Loango.
—
La
couleur des
cheveux varie dans
des
limites
assez
étendues
nos
34 à
48),
mais
elle
est
plus
fré-
quemment
brun
noir,
et
correspond
à
peu
près
exactement
au
degré
de coloration
de
la
peau.
Ba-Kongo,
—
Aucune
relation analogue
ne
parait exister ici
:
8
sujets
sur
12
ont
en
effet
les
cheveux
variant
de
couleur
entre
les
numéros
lil
et
h8,
alors
que
les
limites
de
la
teinte
de la
peau
sont
les
numéros 28
et
41.
Comme
nature et
comme
aspect,
chez les
uns
et
chez
les
autres,
les
cheveux
crépus
et
laineux
sont
la
règle,
avec
une
exception
toutefois
pour
un
Ba-Kongo,
dont
la
chevelure
est
très
peu
crépue,
et
sensiblement
plus fine
et
plus
souple
qu on
ne
le
remarque
chez
les
individus
de
même
race.
8/17/2019 Mission Cottes
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Coiffure.
—
La coiffure
est
forcément
des plus
simples,
car
les
cheveux
sont
portés
très
courts
par
tous
les
Loango
et
la
plus
grande
partie
des
Ba-Kongo,
avec
des
variantes
à
l infini dans
la
manière
de
se
raser
les différentes
parties
de
la
tête.
C est
seu-
lement
chez
les
Ba-Kongo
que
l on
trouve
une
coiffure
originale,
caractérisée
par
les cheveux
tressés
sur
les
côtés
et
sur
le milieu
de
la
tête.
La
barbe
ne
présente
rien de
saillant
à
signaler;
comme
la
moustache,
elle
est
le plus fréquemment
épilée
; elle
est
en
tous
cas,
rare,
et,
comme
couleur,
s harmonise
avec
les
cheveux.
De
même
que
chez
les Pahouins,
les poils du
corps
sont
soigneusement
arrachés.
Mutilations.
—
Mutilationsdes
dents.
-
Chez les
Loango,
les
dents
sont
souvent
laissées
intactes,
et
trois
seulement
des
sujets
observés
présentent
des mutilations
qui
sont
d ailleurs
identiques.
Elles
portent
sur
les incisives
supérieures:
les deux
médianes
ont
leur
bord
libre
abrasé
sur
la plus grande partie
de leur
lon-
gueur,
la
taille
ne
respectant
qu un tubercule
sur
le
bord
externe
de
l incisive;
les
incisives latérales
sont
traitées
de la
même
façon,
mais des
tubercules
sont
ménagés
sur
le bord interne
de
la
dent,
de
telle sorte qu ils
correspondent
et s accolent
aux
tubercules
latéraux
des
incisives
médianes fig.
9). Cette
muti-
lation,
spéciale
aux
Fiottes,
a
déjà
été
signalée
par
Virchow
[15]
qui
en
complète
la description
par
des
figures
fort explicites.
FIG.9.
FIG.10.
Les
dents
des
Ba-Kongo
sont
mutilées
de
façons diverses,
mais
la
coutume
consiste
le
plus souvent
à
enlever les
deux
incisives
FIG.11.
FIG.12.
médianes
supérieures
fig.
10).
Quand
ces
dents
persistent,
elles
sont
entaillées
sur
la moitié
de
leur largeur
de
façon
à
former
une
sorte
d arche
à
concavité
tournée
en
bas
fig.
11,
12). Chez
8/17/2019 Mission Cottes
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d autres
sujets,
les
dents
sont
simplement
tronquées,
sans
affec-
ter
toutefois
la
forme en pointe constatée
chez
les Pahouins.
Les sujets
observés
ne
présentaient
pas
de mutilations
du
nez
ou
des oreilles.
Par
contre,
tous
les
Loango,
à
l exception
cepen-
dant
des
Mayumba,
et tous
les
Ba-Kongo
ont
subi la
circoncision
vers
l âge
de
trois
ou
quatre
ans.
Chez
les
Loango, le docteur Gravot
ne
signale
que
de
rares
tatouages
sans
particularités
notables; ils
siègent
sur
la
poitrine,
la
face
et
les
membres.
Les
Ba-Kongo
présentent,
pour
la plupart, des
marques
carac-
téristiques qui consistent,
sur
la
face,
en
quatre
ou
cinq incisions
peu
profondes,
longues
de 5
à 6
centimètres,
qui
se
dirigent
obli-
quement
de
haut
en
bas
et
d avant
en
arrière, de
la
tempe
à
l angle du
maxillaire.
*III.-GROUPE NÉGRILLE.
Le
groupe
Négrille
est
représenté
dans
le
travail du
docteur
Gravot
par
la tribu Ba-Binga
dont
quatre
individus
seulement
ont
été observés.
La
mission Sud-Cameroun
a
rencontré
ces
Négrilles
à
Suanguié,
au
sud
de
la
région
occupée
par
les
D Zem bassin
du Djadié,
vers
la
frontière du
Cameroun).
Je
laisserai
de
côté
un
de
ces
Ba-Binga, qui,
d une
façon incontestable,
est
un
métis
de
Négrille
et
de
Nègre
Pl.
XVI),
et
me
bornerai
à
étudier les
trois
autres.
Je
rappellerai
ici l observation
générale
que
j ai
faite
au
début
de la
présente
étude,
car
elle s applique
surtout
aux
Ba-
Binga
:
leur description
ne
peut
point
être
considérée
comme
devant
entraîner
une
conclusion définitive, mais
le
nombre
des
sujets étudiés
est
jusqu à présent tellement
minime, que
toute
contribution,
si
faible qu elle
soit,
présente
son
intérêt.
Caractères
extérieurs.
La
couleur
de la
peau,
cependant
si
importante chez
ces
indi-
gènes,
a
été
impossible
à
déterminer
en
raison
de
la
peinture
l ougeàtre
qui
recouvrait
le
corps
des
Ba-Binga
observés; celle
8/17/2019 Mission Cottes
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Homme
ong
de
Malem
PL
III
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8/17/2019 Mission Cottes
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Homme
Fong
du
Haut Ivindo
PL
IV
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8/17/2019 Mission Cottes
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des cheveux
et
de
la
barbe apparait
comme
très
claire numéro
AO
de
l échelle
de
Broca), mais
elle
est
visiblement altérée
par
des
teintures
ou
des
cendres,
de
telle
sorte
que
l on
ne
peut
rien
affirmer
relativement
à
sa
nuance
exacte.
Les
yeux sont
de
teinte plus claire, intermédiaire
entre
les
numéros
2
et3.
Les
cheveux
sont
crépus
et
laineux,
en
«
grains de
poivre
»
et
relativement
fins.
Ils
sont
portés
courts
en
général,
quelquefois
rasés
plus
ou
moins complètement,
de
façons
fort
variables,
ainsi
que
le
montrent
les
photographies
Pl.
XVI
et
suiv.)
Sans
présenter
ce
caractère
de
pilosité excessive, signalé par
divers
voyageurs
comme
tout
à
fait caractéristique
desNégrilles
de
la
grande
forêt,
les
Ba-Binga
ont
le
système
pileux du
corps
beaucoup
plus
développé
que
les
Nègres,
et
les
poils
de
la
poi-
trine
et
du
ventre
sont
abondants,
longs
et
frisés.
Les
poils des
aisselles
et
du
pubis,
contrairement
à
ce que
l on vient
de voir
chez
les
Fan
et
les
Fiottes,
ne
sont
ni
rasés,
ni
épilés.
Mutilations.
—
Les
seules
mutilations
sont
celles des
dents,
elles
sont
d ailleurs
fort simples
et
ne
consistent
que
dans
la
taille
en
pointe
plus
ou
moins
accentuée
des incisives supérieures,
a
la
façon
des
tribus
pahouines
voisines.
Les
Ba-Binga
ne
sont
pas
circoncis.
Chez
aucun
des
Négrilles
qu il
a
rencontrés,
le
docteur
Gravot
n a
relevé de
tatouages.
CONCLUSION.
En
résumé,
l étude
des
caractères
extérieurs
ne
fait
pas ressor-
tir
de
différences
notables
entre
les
groupements examinés.
La
couleur
du
tégument
a
une
tendance
à être
plus
foncée
chez
les
Fan
que
les
Fiottes.
Quant
aux
autres
caractères
examinés
plus
haut,
s ils
sont
spéciaux
à
certaines
tribus,
ils n en
sont
pas
moins
des
caractères
essentiellement
modifiables,
bien
plutôt
ordre
ethnographique
que
d ordre
anthropologique.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 36/164
CHAPITRE II (1)
LA
TAILLE
L étude de
la taille
debout
ne
comportera,
pour
les
tribus
dont
il
est
question ici,
qu une
série;
les
individus
observés
étant,
en
effet,
comme
je l ai déjà
signalé,
tous
adultes
et ayant
atteint
leur
pleine
croissance,
il n y
a
pas
lieu
de
tenir
compte
des différences
d âge.
Le
tableau suivant
montre,
pour
chaque
groupe,
la
répartition
des
tailles.
HOMMES
TAILLES GRANDES
TAILLES
TAILLES
PETITES
NOMBRE
EXTRÔMES
TAILLES
tailles.
supérieur..nférieures
tailles
GROUPES
de
e
ÉCARTS
tailles.
slamoyenealamoyene
sujets moyennes
au-dessus
ae
d,i»>64,9au 4es80us
max.min.
de10170il.1m6)
àln.g0delm60
(
Fong.
12
181.5164.5169.717,0642»
¡
Fong.
12 181.51164.5
169.7
17,0
6
4
2
»
Fan
Sangha-Sangha
10
177.4159.5
168.9
17,9
342
1
D zem
4
176.8166.2
171.0 10,6
2
2
»
»
TOTAL.
26
178.5163.4
169.8»
11
TÔ
4
1
H.
J
Loango
10
178.6156.5
168.522,1
4312
otte
Ba-Kongo.
12
170.9156.0
162.9
14,9
127
2
OTAL.22
174.7156.2165.7~T~558
Négrille
1
Ba-Binga
3
159.2jl52.5
1
156.0
6,7»»»3
FEMMES
(
Fong.
2
166.3157.8
162.0 8,50
»1»
1
anSanghaSangha
1
» »
155.9»
»
» »
1
(D zem
3
165.8154.2
158.9
1,16
»
1
»
2
TOTAL.
6
166.0156.0
158.9
»
»
2»
4
(1)
TECHNIQUE.
—
La
technique opératoire
adoptée
par
le
docteur Gravot
a
été
la
sui-
vante:
Dèterminaison
de
la taille
assis:
le sujet
est assis
sur un
plan perpendiculaire à
la
toise,
les
cuisses
pliées
à
angle
droit
sur
le
bassin,
les
bras
pendant
le
long
du
corps,
la
tète
droite,
la colonne
vertébrale
en
contact
avec
la
toise
dans
les
régions
sacro-lombaire
et
interscapulaire
les talons ramenés
sous
le
siège.
Membre
supérieur
:
point
de
repèresupé-
rieur,
le
sommet
de
l acromion;
point infé-rieur,
l articulation radio-humérale, l avant-
bras
étant
fléchi
à
angle droit
sur
le
bras.
Avant-bras:
point de
repère inférieur,
ligne
bi-styloïdienne
radio-cubitale.
Main:
point derepère
inférieur:
extrémité
distale
du médius.
Cuisse:
point
de
repère supérieur
:
le bord
supérieur du
grand
trochanter;
point infé-
rieur: la petite dépression
située
entre la
tête
du
péroné
et
le condyle
externe.
Longueur
du pied
:
de
l insertion
calcanéenne
du
tendon
d Achille à l extrémité
du
gros
or-
teil.
Largeur des
épaules: bord
externe
des
acro-
mions.
Largeur
du
bassin
:
Lèvres
externes
des deux
crêtes
iliaques.
8/17/2019 Mission Cottes
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Fan.
—
La
taille
moyenne
des
26
Pahouins
étudiés
est
de
1
m.
669;
on
ne
peut,
étant
donné
le petit
nombre
d individus,
établir
de
différence
entre
les diverses
tribus. Cependant,
le
tableau
suivant
du
pourcentage
de
la
taille
montre
une
tendance
a
son
élévation
chez
les
Fan
comparés
aux
Fiottes.
GRANDES
TAILLES
TAILLES
PETITES
TAILLES
GROUPES
I
SUPERIEURES
INFERIEURES
PETITES TAH.LES
|
GROUPES
TAILLES
à
la
moyenne
a
la
moyenne
ati-dessotis
de
1-60
1-
au-dessus
de
1-70
de
1
m69,9
à
1,65
de
l-SJfî-60
au-dessous
île1-60
0/0 0/0
0/0
0/0
Fan.
42,3
38,5
15,4
3,8
Flotte.
22,7 22,7 36,4
18,2
Négriiie.0
0 0
100
Nous
sommes
loin, malgré
tout,
de
la
très
grande
taille
attri-
buée
à
ces
indigènes
par
nombre
d auteurs
et
en
particulier
par
Liotard
[8j
qui
indique,
pour
14
Pahouins
dont il
ne
donne
d ail-
leurs
pas
l origine,
une
taille variant
entre
1
m.
58
et
2
m.
00.
La
taille
la
plus exiguë, dans les
séries
du
docteur
Gravot, est
de
1
m.
595,
la
plus
élevée
de
1 m.815.
Pour
les
femmes,
la plus
grande taille
se
rencontre
chez
les
Fong
1
m.
663), la plus
petite chez les D Zem
1
m.
542). La
taille
moyenne
est
de
1
m.
589,
soit
une
différence
sexuelle
de
8
centi-
mètres;
ce
résultat
est,
à
très
peu
de chose
près,
le
même
que
celui
de
Liotard
qui
observe,
pour
les
femmes,
des
variations
de
taille
de
1
m.
54
à
1
m.
66.
En
résumé,
malgré
les
variations
sexuelles
ou
individuelles
de
a
taille,
et
bien
que
quelques éléments
petits
se
rencontrent
dans nos
séries
en
faible
proportion
circonstance
qui
paraît
pouvoir
être
attribuée
à
des
cas
de métissage
avec
les popula-
tions
voisines
de
taille
plus exiguë),
on
peut
conclure
que
la
taille
des
Pahouins
est
généralement
élevée.
Si
on
compare
ces
indigènes
aux
autres
populations
de l Afrique
occidentale,
on
remarque
à
la vérité
que
leur
taille
est
inférieure
a
celle
des
habitants
du
Soudan
français
105
soudanais
occiden-
taux
de
Girard
[6],
taille
moyenne
1
m.715;
433
Nègres du
deuxième
territoire
militaire,
taille
moyenne
1
m.
717,
d après
Ruelle)
[11],
dont
la
taille
est
particulièrement
élevée.
Mais,
com-
8/17/2019 Mission Cottes
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parées
aux
tribusvoisines
qui
occupent
le
Gabon, les
rives
du
Congo
et
del Oubangui,
il
esthors de doute
quelestribus
de
souche
pahouine
peuvent
être
considérées
comme
de plus
grande
taille.
Fiottes.
—
Loango.
—
Les Loango
ont
une
taille
moyenne
de
1
m.
685,
très
voisine
par
conséquent
de celle
des
Fong
ou
des
San-
gha-Sangha,
mais
inférieure
à
celle des
D Zem.
A
côté
de tailles
élevées
1
m.
78),
les
Loango
présentent
des
tailles
fort réduites
1
m.
556) qui
abaissent
beaucoup
la
moyenne.
En
réalité,
ces
indigènes
ont,
en
général,
une
taille
grande
ou
au-dessus
de la
moyenne
:
Deniker
[4]
a
fixé
aux
Loango une taille
de
1
m.
65
et
Zintgraff [16],
pour
les
Loango
et
les Cabinda,
indique
une
taille
moyenne
de
1
m.
68,
qui
se superpose
par
conséquent
à
celle
que
nous
indiquons
plus
haut,
et
qui
présente
des
écarts
ana-
logues
max.:
1
m.
775;
min.
:
1
m.
622).
Ba-Kongo.
—
Les
Ba-Kongo,
avec
une
taille
moyenne
de
1
m.
629,
sont
les
plus petits
des Gabonais
examinés
ici; le plus
grand
sujet
ne
dépasse
pas
1
m.
709,
alors
que
les tailles
infé-
rieures
à
1
m.
65
sont
de
beaucoup les plus
nombreuses.
Douze
Ba-Kongo
étudiés
par
Zintgraff
[16]
viennent confirmer cette
opi-
nion
:
leur
taille
moyenne
est,
en
effet, de
1
m.
6/i,
avec
un
maximum
isolé de
1
m.
720,
et
un
minimum de
1
m.
536.
Le
maximum
de
fréquence
se
rencontre
entre
1
m.
60
et
1 m.65.
Ces
deux
tribus
Fiottessont donc,
au
point
de
vue
de la
taille,
fort
dissemblables,bien
que
de
même
origine,
habitant
les
mêmes
régions
et
vivant
de
la
même
vie.
J ai
mis
en
évidence,
dans
la courbe
ci-contre,
la
différence
de
taille
entre
les Fiottes
et
les
Fan.
La
courbe
présente,
pour
ces
deux
groupes,
les
mêmes
caractères
;
élévation brusque,
jusqu à
un
maximum
unique bien détaché, puis descente
plus
lente,
en
oscillations
décroissantes. La
courbe
des Fiottes
com-
mence
entre
1
m.
53
et
1
m.
55
et
atteint
son
maximum
entre
1
m.
61
et
1
m.
63
;
celle
des Fan
commence,
en
réalité,
entre
1
m.
63
et
1
m.
65
et
son
maximum,
entre
1
m.
65
et
1
m.
67,
mon-
tre
bien
le
plus
grande
taille des Fan.
Négrilles.
—
La
mission
Sud-Cameroun
a
rencontré
les
Ba-
binga
à
maintes reprises,
mais
leur
approche
fut
si difficile,
en
raison de leur
caractère
craintif,
que
quatre
d entre
eux
seule-
ment purent être
examinés
complètement. Cependant,
le
docteur
8/17/2019 Mission Cottes
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Gravot,
qui
parvint
à
approcher
120
Négrilles environ,
fournit,
sur
leur
taille,
les
renseignements
suivants
:
«
Les
tailles au-des-
sous
de
1
m.
50
chez
des
individus
adultes
naturellement),
sont
rares
;
plus
rares
encore
sont
celles
au-dessus
de
1
m.
60.
La
moyenne
des
adultes mâles
est
de
1
m.
5k
;
celle
des adultes
femmes
est
de
1
m.
50.
»
La
différence
sexuelle, de hcentimètres
seulement,
serait donc relativement
faible;
les variations de la
taille
allant,
dans la grande
majorité
des
cas,
de
1
m.
50 à
1
m.60,
seraient,
elles aussi, fort
réduites.
Un
des
quatre
individus
mensurés
est
un
métis de
Pahouin
et
de
Ba-Yaka
ce
terme
de
Ba-Yaka
est
usité
par
les
Fong
et
les
D Zem
pour
désigner
les
Négrilles,
appelés
Ba-Binga
par
les
indi-
gènes
de
la
Sangha
et
de
la
Lobaye). Cet
homme
mesure
1
m.
678;
il
est
le
plus
grand
des
Ba-Binga
de la
région;
outre
les
ren-
seignements
possédés
sur
sa
naissance,
ses
caractères
extérieurs
et
physiques
ne
laissent
aucun
doute
sur son
métissage.
Je
l éli-
minerai
donc
complètement.
Les
trois
autres
sujets
sont
âgés
de
30,
h0
et
h3
ans;
leur
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taille
réciproque
est
de
1
m.
526;
1
m.
59,2
;
1
m.
56,5;
ce
qui
donne
une moyenne
de
1
m.
560.
Il
serait
fort hasardé
de
tirer
quelque
conclusion
d un
si
petit
nombre
d observations,
et
j admettrai
le
chiffre
moyen
de
1
m.
5Zi,
fixé
par
le docteur Gravot
comme
taille
moyenne
des
Négrilles.
Les
Ba-Binga
ne
sont
donc
pas
des
Pygmées
au
sens propre
du
mot,
si
tant est
qu il
en
existe
en
Afrique.
Mais
ce
qui rend
l exiguïté de
leur
taille
vraiment
remarquable,
c est
qu il
s agit
ici,
non
d un individu isolé,
mais
d une tribu
entière,
vivant
au
milieu des
groupements
de Pahouins,
et
formant
ainsi
avec eux
un
contraste
saisissant.
CHAPITRE III
PROPORTIONS
DU
CORPS
§
I.
-
LE
TRONC.
1°
Rapport
de la
taille assis
à
la
taille debout.
Ce
rapport permet,
presque
au
même
titre
que
le
rapport
de
la
hauteur
du
tronc
à
la
taille
de
déterminer
quelles sont les valeurs
relatives
du
membre inférieur
et
de la
partie
supérieure
du
corps.
Rapport
de
la taille
assis
à
la
taille
debout.
HOMMES
GROUPES
NOMBRE
MAXHIUM MINIMUM MOYENNE
ÉCART
ROUPES
de
su
j
ets
MAXIMUM MINIMUM MOYENNE
ÉCART
Fong
12
53,2
50,1 51,5 3,1
Fan.
<
Sangha-Sangha.
10
53,0 49,4 51,3
3,6
D Zem.
4
53,2 48,7
51,0
,
4,5
TOTAL
26
53^1
49,4
1
51,3 4,5
F
tt
Loango.
10
55,0
47,6
51,4
7,4
Ba_K*ng0
52,4
49,7
51,7
2,7
TOTAL.
,
2253,7 48,6
51,5
5,0
Négrille Ba-Binga
3
1
52,2
1
50,8
1
51,9
1
1,4
FEMMES
Fong
2
52,5
50,1
51,3
2,4
Fan.
<
Sangha-Sangha.
1
» »
51,6
»
D Zem.
3
51,0
47,8
49,6
3,2
TOTAL.
6
51,7
48,9
50,42^8
8/17/2019 Mission Cottes
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Fan.
—
On
peut
conclure, de
ces
chiffres
à
peu
près
égaux
pour
les
trois
groupes
de
Pahouins,
que
la
hauteur
du
tronc,
addition-
née
de
la
hauteur
de
la
tête
et
de
celle
du
cou,
représente
un
peu
plus
de
la
moitié de la taille totale
de l individu.
Ce
rapport
est
plus
faible
chez
les
femmes
pour
lesquelles la
moyenne
s abaisse
de
51,26
à
50,4;
ces
dernières
auraient
par
conséquent
la
partie
su
périeure du
corps
relativement
plus
courte,
partant,
le
membre
inférieur
plus long
que
les hommes des
mêmes
tribus.
Etant
données
les
faibles
variations
de
cet
indice,
qui
montre
une
assez
grande
homogénéité
dans
les
groupements
observés
variations
de
4,5
unités)
il
semble que l on peut
lui
accorder une
certaine
valeur.
Les
Amhara
d Abyssinie, étudiés
par
Verneau
[14]
ont
ce
rapport
égal
à
50,12,
plus faible
que
celui
des hommes
Fan.
Par
contre,
six Galla
du
sexe
masculin
ont,
à
cet
égard,
une
moyenne de
beaucoup
plus
élevée:
58;
ce
nombre
est
d ailleurs
donné
par
l auteur
sous
toutes
réserves.
Chez
les femmes Amhara,
le
rapport
taille
assis
—
taille
debout,
est
de
50,00,
presque
égal
a
celui
des
femmes
pahouines.
Fiottes.
—
Loango
et
Ba-Kongo.
—
Les Loango
ont
un
indice
moyen de
51,4,
les
Ba-Kongo
un indice
de
51,7.
Ces
deux moyennes
sont
donc
fort
semblables,
mais
on
doit
remarquer que
celle des
Loango
est
obtenue
avec
des
variations d indice de
7,4
unités,
contre
seulement
2,
4
unités d oscillation
chez les
Ba-Kongo.
La
sériation
des
indices
montre
qu il
existe,
chez
ces
derniers,
10
rapports égaux
ou
légèrement
supérieurs
à
50,
sur
12
individus
observés;
tandis
que,
chez les
Loango,
cette
même
sériation fait
ressortir
que
sur
10
sujets,
6
de
ces
rapports sont
notablement
inférieurs
à
50
;
3
sensiblement
égaux
à 50;
et
un
seul s élevant
à
55,0,
indice
qui
modifie la
moyenne
d une façon
notable.
Le
rapport
vrai
de
la
taille assis
à
la
taille debout est,
chez
les
Loango,
inférieur
de
presque une
unité
à
ce
même
rapport
chez
les
Ba-Kongo,
qui,
de
ce
fait,
ont
le
tronc
relativement
plus
long
et
le
membre
inférieur plus
court.
Négrilles.
-L indice
est
supérieur
à 50
chez
les
3
sujets.
L écart
individuel
est
de
1,4
unité.
La
moyenne
de
51,9
est
franchement
supérieure
à
celle
des
Pahouins.
L indice,
plus élevé
que
celui
des
Fiottes,
montre
que
les
Négrilles
exagèrent
encore
cette
dis-
8/17/2019 Mission Cottes
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position
relative du
membre
inférieur
et
du
tronc
signalée
à
pro-
pos
de
cette
dernière
famille.
2°
Rapport
des dimensions
transversales
du
tronc
à
la
taille.
a)
RAPPORT
DE
LA
LARGEUR
DES
ÉPAULES
A LA
TAILLE.
Fan.—
On
observe,
dans
ce
rapport
de
la
largeur
des
épaules,
mesurée
d un
acromion
à
l autre,
à
la
taille debout,
des
variations
assez peu
étendues
qui ne
dépassent
pas
trois
unités.
Bien que
ce
fait soit
en
contradiction
avec
les conclusions
de
plusieurs
au-
teurs,
il semble
que,
dans
les
séries de
Pahouins,
le
rapport
le plus
élevé
coïncide
généralement
avec
les
plus
grandes
tailles,
et
réci-
proquement,
que
les
individus
les
plus
petits
sont
en
même
temps
les plus
étroits
d épaules.
Rapport
de
la
largeur
bi-acromiale
à
la
taille.
HOMMES
NOMBRE
GROUPES
desujets
MAXIMUM
MINIMUM
MOYENNE
Fong.
12
23,7
21,5
22,3
Fan.
}
Sangha-Sangha 10
24,1
21,1 2-2,8
D Zem 4
23,2
21,4
22,2
TOTAL.
26
23^62Ï^322^4
Loango
10
22,7
20,6
21,7
Fiotte
}
Ba-Kongo
12
23,3
20,1
21,7
TOTAL.
22
23,020,321,7
Négrille
Ba-Binga
3
21,5
t
20,1
1
20,9
FEMMES
Fong.
2 21,8
21,1
21,4
an..
Sangha-Sangha.
1
»
»
21,2
D Zem.
3
22,8
20,5
21,7
TOTAL
622^32 h82M
Chez
les
femmes
Fan,
le
rapport
de
la largeur
des
épaules
à
la
taille
est
inférieur
d une
unité
à
ce
même
rapport
chez les
hommes.
Sa
moyenne
est
de
21,4,
et les
indices extrêmes sont
de
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 43/164
I
—
Homme
Fong
sodè
II
—
Homme
Fong
de
Mimvoul
PL
y
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 44/164
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 45/164
I
—
Femmes
Fong du N Tem
II
—Hommes Fong du
N Tem
PL
VI
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 46/164
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 47/164
28,2
et
20,5.
Comme
chez
les
hommes, les indices
les
plus élevés
coïncident
avec
les
plus
grandes tailles.
L indice
moyen
de
22,h
que
l on
trouve
chez
les
Fan
hommes,
est
relativement
élevé:
chez les Parisiens
cités
par
Topinard
[12.
p.
1082]
cet
indice
varie
de
22,8
à
18,9
;
il
ne
dépasse
pas
19,6
chez
un
grand
nombre de
sujets
américains
;
par
contre,
pour
2.020
Nègres
des
États-Unis,
il
atteindrait
21,3.
Les
grandes
séries
de
Nègres
d origine
connue
donnent,
pour
les
indigènes
de l ancien
«
deuxième
territoire
militaire»,
un
indice
moyen
de
19,46, fort
comparable
à
l indice
des Américains d ori-
gine
européenne.
Les
Sénégalais
de
Girard
[6]
ont un indice
moyen
de
21,20
maximum
23,03,
minimum
20,03).
La
moyenne
des
Am-
hara
est
de
21,07,
celle des
Galla
de
20,13.
Les
Pahouins
seraient
donc,
au
point
de
vue
du développement
des
épaules
en
largeur, plus
favorisés
que
les Blancs
et
que cer-
tains
sujets
de
race
nègre.
La
même
différence
se
retrouve
quand il
s agit des
femmes;
a
moyenne
du
rapport
de la
largeur
des épaules
à
la
taille
est,
on
l a
vu,
chez
les
Pahouines
de différentes
tribus,
égal
à
21,4,
tan-
dis
que
pour
les
femmes
observées
par
Ruelle
[11],
l indice varie
entre
17,70
et
18,98, et
s élève
à
20,19,
chez
les
femmes
Amhara.
J ai
laissé
systématiquement
de
côté
les
chiffres
rapportés
par
To-
pinard
[12],
relatifs
à
ce
même
rapport
chez
les
Européennes
:
elevés
par
des
auteurs
différents, ils
varient
entre
16,3
et
22;
il
y
atout
lieu
de
craindre
qu il
n y
ait
eu
confusion,
de
la
part
des
observateurs,
entre
le
diamètre bi-acromial
et
le
diamètre bi-
huméral,
plus
considérable, puisqu il
fait
entrer
en
ligne de
compte le
développement
des
deltoïdes.
Fiottes.
—
Chez
les
Loango comme
chez
les
Ba-Kongo,
le
rap-
port
moyen
de
la
largeur
bi-acromiale
à
la
taille
est
de
21,7
,
infé-
rieur
de
0,7
unité
à
ce
même
rapport
chez
les Pahouins.
Dans
une
ou
l autre
de
ces
tribus
Fiottes,
jamais
le
rapport
ne
des-
cend
au-dessous
de
20,0,
ce
qui
les classe,
avec
les
Fan,
au-dessus
des
Nègres
du
Soudan
et
à
plus
forte raison au-dessus
des
Euro-
péens.
Négrilles.
—
Les
Ba-Binga,
qui
ont
toujours
été
considérés
par
les
différents
voyageurs
comme
d un grand développement
mus-
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 48/164
culaire
et
en
particulier
comme
ayant
les épaules
fort larges,
ont,
comparés
aux
Nègres
de
grande
taille,
un
faible
diamètre bi-acro-
mial. L indice, de
20,9,
est,
en
effet,
sensiblement
inférieur
1,5
unité),
au
même
indice
chez
les
Pahouins,
et
même
chez
les
Loango-
Ba-Kongo.
b)
RAPPORT
DE LA
LARGEUR
DU BASSIN
A LA
TAILLE.
Ce
rapport
doit
être
étudié
séparément
chez
les
hommes
et
chez
les
femmes,
pour
lesquelles il
est
généralement admis
que
le
bassin
est relativement
plus développé dans
le
sens
trans-
versal.
Le
rapport
à
la taille debout
de la
largeur du
bassin
mesurée
au
niveau des lèvres
externes
des
crêtes
iliaques,
ne
varie
pas,
chez les
Fan
et
les
Fiottes
des diverses tribus, de deux unités.
Rapporl de la
largeur
du bassin
à
la
laille.
HOMMES
NOMBRE
GROUPES
de
stijets
MAXIMUM MINIMUM MOYENNE
Fong
12
15,8
43,8 14,5
Fan
<
Sangha-Sangha.
40
45,6
13,7
14,7
D Zem. 4
15,6
14,2
14,8
TOTAL26
15/713^944,6
Loango
10 14,8 13,1
14,0
Fiotte
•
I
Ba-Kongo.
12
15,0
13,7
14,5
TOTAL
22
14,9
13,4 14,2
Négrille
Ba-Binga
3
16,2 14,1
15,3
FEMMES
Fong
2
15,5 13,8
14,6
Fan
Sangha-Sangha.1
» »
15,4
D Zem.
3
14,6 14,5
14,5
TOTAL
615,0
14,1
14,8
Fan.
—
On
n observe
pas,
entre
les différentes
tribus,
de varia-
tions
notables;
la
moyenne
générale
est
à
peu
près
celle
de
chaque
groupement,
14,65
pour
les hommes.
Le
diamètre bi-iliaque est donc, dans
ces
séries,
beaucoup plus
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 49/164
réduit
que
chez
certains
Européens où
il oscille
autour
de
16,5.
Chez
les
soldats
américains
qui
peuvent
d ailleurs
être
considérés
comme
des
représentants
de la
race
européenne,
la
moyenne
de
cet
indice
est
de
17,5,
tandis
que
chez
les
Nègres
elle
ne
dépas-
serait
pas
16,5
[12].
Cette
grande
différence
entre
les
Nègres
cités
par
Topinard
[12]
et
les
Pahouins
de
Gravot
peut,
à
la rigueur,
s expliquer
par
des
différences
de technique
et
par
ce
fait
que
les
premiers
étaient
de
race
et
d origine
fort
variables.
Les
Sénégalais
observés
par
Girard
[6],
fournissent
une moyenne
de
1/1,89
maximum
15,85:
minimum
13,97).
Les
Nègres
du
Soudan
de
Ruelle
[11]
ont un
indice
moyen
semblable,
14,89
maximum
16,50
;
minimum
14,33).
Quant
aux
représentants
des
différentes
tribus du Chari
qu a
étudiées
Couvy
[1],
le
rapport
de la largeur
du
bassin
à
la
taille
debout,
qui
est
de
14,20
chez les
Boulala
et
de
14,38
chez les
Ouadaiens,
s élève, chez
les
Sara
de la région
de
Fort-Archam-
bault,
jusqu à
15,57.
Un
indice
très
voisin
15,h5),
est
donné
par
les
Amhara
d Abyssinie.
Les
Pahouins
ont
donc,
comparés à
d autres
Nègres
africains,
le
bassin
plus
développé
en
largeur.
Bien
que
le
nombre des
femmes
examinées
à
ce
point
de
vue
par
la
mission
Cottes
soit de beaucoup
trop
minime
pour que
l on
puisse
tirer
de
leur observation
une
déduction
certaine,
on
peut
néanmoins
constater
que
les dimensions
du bassin
en
largeur
n
excèdent
pas,
toutes
proportionsgardées, les
bassins masculins.
La
moyenne
du
rapport
bi-iliaque
à
la
taille
est,
en
effet,
de
14,8
chez
les
femmes.
La
différence
sexuelle
n est
que
de
0,15
unité.
Cette
même
variation
est
sensiblement
plus
faible
que
dans
la
race
blanche
1,5
unité);
elle
reste
un
peu
plus
faible
aussi
que
chez
les Soudanais,
où
elle est,
d après
Ruelle
[11],
de 0,39
Lobi),
0,71
Birifon)
et
0,48
Dagari).
De
ces
observations
on
peut
conclure
que
chez
les
Fan,
le
tronc,
évasé
à
sa
partie
supérieure,
se
rétrécit d une
façon
assez
accusée
au
niveau
des
hanches,
et
cette
disposition contribue
beaucoup
à
donner
à
ces
individus
l apparence
à
la
fois de robustesse
et
délégance
qu on
constate
sur
les photographies.
Fiottes.
—
Comme
chez
les
Pahouins, le
rapport
de
la
largeur
bi-iliaque
à
la
taille
présente,
chez les
Loango
et
les
Ba-Kongo
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 50/164
d assez
grandes
variations individuelles,
qui
atteignent
presque
deux
unités
chez
les
premiers,
et
dépassent
ce
chiffre
chez les
se-
conds.
Le maximum
de
fréquence
correspond,
à
peu
de chose
près,
à
la
moyenne,
qui
est
de
14,22
pour
les
Fiottes.
Ces indi-
gènes
ont
le bassin
légèrement
plus étroit
que
les Pahouins,
et
ce
rétrécissement
est
surtout
notable
pour
les
Loango
qui
ne
four-
nissent qu un
indice de
14,00.
Négrilles.
—
Les
Ba-Binga présentent
une
particularité
fort
re-
marquable
par
le
grand
développement
de
leur
bassin
en
largeur.
Le
rapport
de
la
largeur
du bassin
à
la
taille est
égal, en
effet,
à
15,3,
avec un
maximum
à
16,2.
Cet
indice,
que
je
donne
ici
à
titre
de
simple
indication,
mérite
de faire
l objet
de
nouvelles
recher-
ches
sur
un
plus
grand
nombre de
sujets.
c
RAPPORT
DE LA
LARGEUR DU BASSIN A LA
LARGEUR DES
ÉPAULES.
Mieux
encore que
les indices
qui
viennent d être
mentionnés,
ce
rapport
montre
bien
le
développement
comparatif du bassin
et
des épaules dans les
tribus
qui
font
l objet
de
cette étude.
Rapport
de la
largeur
dubassin
à
la
largeur bi-acromiale.
HOMMES
NOMBRE
GROUPES
desujets
MAXIMUM MINIMUM
MOYENNE
Fong
12
67,5
58,7
64,5
Fan.
Sangha-Sangha.
10
71,0
60,2
64,4
D Zem. 4
70,2
63,5 67,1
TOTAL
26
69,560,865,3
VinttA
I
Loango
10
68,5
58,5
64,5
*10tte
Ba-Kongo
12
71,0
61,5
67,1
TOTAL.
22
69,7
60,0
65,8
Négrille
Ba-Binga
3
75,0
j
70,0
71,7
FEMMES
Fong
2
69,5
65,6
67,5
Fan
<
Sangha-Sangha.
1
»
»i
72,9
D Zem.
3
70,1
64,5
66,9
TOTAL
669,865,0j69,1
Il
n existe,
entre les hommes des différentes
tribus
Fan,
qu une
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 51/164
différence
de 2,6
unités
au
profit des
D Zem
;
il y a,
par
contre,
une
différence
sexuelle
assez
considérable
entre
les
moyennes,
65,3
d une
part, et
69,1
d autre
part.
Cette
différence
doit
être
attribuée
bien
plus
au
moindre
développement
du diamètre
bi-acro-
mial
chez
les
femmes,
qu à l accroissement
en
largeur
de
leur
bassin.
Le
même indice
ilio-acromial,
calculé
chez
les
Sénéga-
lais
[6],
est
de
70,23,
soit
une
différence
de
près
de
5
unités.
Il
faut
observer
que
cette
moyenne a
été
obtenue
d après
onze
tri-
bus
différentes,
et
que,
chez
les
Yoloff,
cet
indice
atteint
76,92,
tandis
que,
chez
les
Malinké,
il
ne
dépasse
pas
66,93. Un
pareil
écart
tient
surtout
à
la
variation
très
étendue
de la
largeur
des
épaules
chez
les
Soudanais.
Les
Amhara
[14],
pour
lesquels
ce
rapport
a
été
calculé,
ont
un
indice
ilio-acromial
de
72,43
hommes),
et
de
78,36
femmes)
chiffre
de
beaucoup
supérieur
à
celui des
Fan.
Chez certains
peuples
européens,
ce
rapport
croît
dans de
grandes
proportions, puis-
qu il
atteint,
chez les
Basques,
80,8
;
chez les
Karéliens
78,6.
L in-
dice
s abaisse
d ailleurs beaucoup
chez
les
Hongrois
64,6
[3].
Comparés
à
la
majeure
partie des
Européens,
aux
Nègres
du
Soudan
[6],
et
aux
Nigritiens
d Abyssinie
[14],
les
Pahouins ont
donc
un
bassin
étroit
par
rapport
aux
épaules.
Il
y a
à
la
fois
un
grand
développement
du thorax
à
sa
partie
supérieure
et
une
étroitesse
réelle
du
bassin,
due
à
la
presque
verticalité
des
ilions.
Fiottes.
—
Les
deux
groupements
Loango
et
Ba-Kongo
fournis-
sent
une
moyenne
de
65,8,
fort
comparable
à
la
moyenne
des
Fan.
Comme
chez
ces
derniers,
on
note
une
grande différence
entre
les
tribus,
les
Ba-Kongo
ayant
le
rapport
le plus
élevé,
en
raison
de
leur
bassin
relativement
plus large
que
les
Loango.
Les
écarts
individuels,
très
marqués
comme dans les
autres groupes,
attei-
gnent
9,5
unités,
on
doit
les
attribuer
aux
variations
du diamètre
bi-acromial
plus
qu à celles
de
la
largeur
bi-iliaque.
Négrilles.
—
Les
Négrilles,
à
épaules
plus étroites
et
à
bassin
plus
large
que
les
indigènes
des
groupements
Bantou,
ont natu-
rellement
le
rapport
du
diamètre
bi-iliaque
au
diamètre
bi-acro-
mial
plus
élevé.
L indice,
en
effet,
est
de
71,7,
supérieur de
6,4
unités
au
même
rapport
chez
les
Pahouins.
L indice
maximum
chez
ces
derniers
ne
dépasse
que
de
peu
l indice minimum
des
Négrilles.
La
tendance
à
devenir
égaux que
montrent
les
diamètres
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 52/164
transversaux supérieur
et
inférieur
du
tronc,
donne
au
corps des
Ba-Binga
une
apparence
de
grossière
rudesse.
§
II.
—
MEMBRE SUPÉRIEUR.
1°
Rapport
de
la
grande
envergure
à
la
taille.
Le
rapport
de
la
grande
envergure
à
la
taille
a
été trouvé,
chez
un
grand
nombre
d Européens
appartenant
à
des
nations
diffé-
rentes,
égal
à
104,3.
Topinard
[12]
donne, pour
2.020
Nègres, un
indice
de
108,1.
Verneau
[14]
a
trouvé,
pour
les
Amhara,
un
rap-
port
beaucoup
plus faible
puisqu il
n atteint
que
101,97
pour
les
hommes,
et
100,80
pour
les
femmes.
Rapport
de
la
grande
envergure
à
la
taille.
HOMMES
rGRRnOnUpPEPS
NOMBRE
MAX,MUM
M,N,MUM MOYE™E
Écartentrelagrande
GROUPES IcsujetsMAXIMUM
MINHoIUM
MOYENNE
envergure
etla
taille
Fong.
12
108 101 105
+
9,2
Fan.
Sangha-Sangha.
10 110
99,4 107
+
11,1
D Zem
4
107
102 104
+
7,1
7--
-f-
-
OTAL
M
1Ô8 100,1
ÎÔ5
+
9,1
S
Loango
10
108
97,5 103,9
+7,4
Ba-Kongo 12 110
99,4
104
+
5,8
TOTAL22
ÏÔ998^5104+
6,6
Négrille
Ba-Binga 3
110
1
108
1
109
1
+
16,5
FEMMES
Fong.
2
105 105 105
+
7,7
Fan.
Sangha-Sangha.
1
»
»
104
+
6,5
D Zem.
3
108
104 106
+
10,1
TOTAL.
6
106
104,5
105
+
8,1
Fan.
—
La
grande
envergure
est,
sauf
dans
un
seul
cas,
supé-
rieure
à
la
taille,
la
différence
moyenne
étant
de
9
crn.
1
pour
les
hommes,
et
de
8
cm.
1
pour
les
femmes.
Le
rapport
à
la taille,
égal dans
les
deux
sexes,
est
de
105;
cette
proportion
est
sensiblement
homogène
de
tribu
à
tribu.A
cet
égard,
les
Pahouinsdes
deux sexes
sont semblables,
à
peu
de
chose
près,
aux
indigènes
du
Soudan
et
du
Sénégal, quoique
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 53/164
parmi ceux-ci
on
puisse
rencontrer
des
rapports
plus élevés
107,5,
Dian),
ou
plus
bas
102,2,
Nourma)
[11],
et
que,
chez
les
habitants
du
centre
africain,
Couvy
[1]
ait
vu
ce
rapport
dépasser
110,
pour
les
Boulala
et
les
Boudouma
du
Tchad.
Fiottes.
—
On
remarque,
chez
les
Loango
et
les
Ba-Kongo,
des
variations
individuelles
aussi
accentuées
que
chez
les Pahouins;
comme
chez
eux
aussi,
les
cas
où
la grande
envergure
est
égale
à la
taille
sont
exceptionnels.
La
différence
entre
la taille
et
l en-
vergure
est,
pour
les
Loango,
de
7cm. h,
et
pour
les
Ba-Kongo,
de
5
cm.
8,
au
profit
de l envergure.
La
moyenne
du
rapport est
sensi-
blement
la
même
pour
les
deux
groupes,
et
la
moyenne
générale,
de
104,
est
inférieure
d une
unité
à
la
moyenne
générale
des
Fan.
D après
ces
exemples,
il
ne
semble
pas que
le
Nègre
du
Haut
Gabon
diffère,
par
la
dimension
relative de
sa
grande
envergure,
des
Européens
précités.
Par
contre,
ces
moyennes
de
104-105
sont
notablement
inférieures
à
celle des
Nègres
de
Topinard
[12]
108,1).
Ces
constatationsfont
regretter
que
le
nombre des
termes
de
comparaison
ne
soit
pas
plus élevé.
Négrilles.
—
Avec
un
rapport
moyen
de
l envergure
à
la taille
de
109,
les
Négrilles s affirment
comme
dépassant
de beaucoup,
à
ce
point
de
vue,
les Pahouins
et
les Fiottes.
Le
maximum
du
rapport
est
de
110,
le
minimum
de
108.
La
différence
entre
l en-
vergure
et
la
taille atteint
en
moyenne
16
cm.
5. Une
telle
dispo-
sition
laisse
déjà
supposer
que
les
Ba-Binga
qui
ont
le
diamètre
hi-acromial
1er
terme
de
la
somme),
moindre
que
les
indigènes
de
grande
taille,
doivent
avoir,
par
compensation,
le
membre
su-
périeur
plus
long.
2°
Membre
supérieur
en
totalité.
Points
de
repère.
La
longueur
du membre
supérieur
a
été
cal-
culée
par
le
docteur
Gravot,
de
la
partie inférieure
de
l acromion
à
l extrémité
du
médius,
le
membre pendant
normalement le
long
du
corps
;
il
s agit
donc
d une
mesure
directe
et
non
de la
somme
des
différents
segments
du
membre
pris isolément.
La longueur
du
bras
est mesurée
de la partie
inférieure
de l acromion
à
l épi-
Condyle;
celle
de l avant-bras
de
l épicondyle
à
la ligne
bistyloï-
dienne radio-cubitale.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 54/164
Rapport
de
la
longueur
du
membre
supérieur
à
la
laille.
HOMMES
groupes
desujets
maximum MINIMUM
MOYENNE
l
Fong12
47,7
44,0
45,9
Fan..
Sangha-Sangha.
10 49,2
45,1
47,3
(
D Zem.
4
47,0
45,0
45,6
TOTAL264V)
44/?
46,25
Fiotte
)
Loago.
10 52,7 4i,3
46,4
Ba-Kon 0
12 49,1
44,4
46,0
TOTAL
22~~
5(^9
44,35
46,05
Négrille
|
Ba-Binga
3 48,4 47,6
47,96
FEMMES
(
Fong
2 45,5
45,1
45,3an.
Sangha-Sangha.
1
»
»
47,2
(
D Zem.
3 46,9
43,7 45,8
TOTAL.6
46,
2
4M
45^9
Fan.
—
Étant
donné
que
la
grande
envergure
l emporte
de
beau-
coup
sur
la taille dans
les
différentes
tribus
que
j étudie
ici,
on
doit
s attendre
à
trouver
une
assez
grande longueur
du
membre
supérieur;
car,
si
développée
que
soit,
pour
certains
de
ces
groupes
du
moins,
la
largeur
des épaules, le
diamètre
bi-acromial
est
insuf-
fisant
pour
donner
un
développement
aussi considérable
à
la
grande
envergure.
Le
rapport
du
membre
supérieur
à
la taille
est
donc
élevé.
La
moyenne
de
son
indice
est
de
h6,25
chez
les Pahouins,
mais,
dans les
trois tribus
Fan examinées,
celle
des
Sangha-Sangha
a
un
indice
beaucoup
plus
haut
(h7,3)
que
les D Zem
ou
les
Fong
(h5,6
et
45,9).
Ce
même
indice
est
légèrement
plus
petit
pour
les
femmes
chez
lesquelles
il
ne dépasse
pas
45,9.
Le membre
supérieur
est
plus long
que
chez
les
Européens
(43,4
à
hh,8)
[12]
;
il
est
un peu
plus
long
aussi
que
chez
les
Nègres
d Amérique
(45,2),
et
en
Afrique
que
chez
les
Sara
(45,17)
[1].
Par
contre,
il
est
plus
court
que
chez
les Soudanais
de
Ruelle
[11],
pour
lesquels
ce
dernier
auteur
a
obtenu
des
indices allant
jusqu à
48,77
(Nourma),
indices
qui lui
font conclure,
pour
13
tribus,
à
une
moyenne
de
47,52
pour
les
hommes,
et
de
47,16
pour
les
femmes.
Chez les
Mandingues,
Girard
[6]
a
trouvé
ce
rapport
égal
à
48,04;
et
11
tribus
sénégalaises
fournissent
un
indice moyen
de
46,79,
supérieur
de
très
peu
à
celui
des Pahouins.
Ces
derniers
ont
un
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 55/164
I
II
emmes
ong
de
Mimvoul
PL
Vil
8/17/2019 Mission Cottes
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8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 57/164
I.
—
Femme
D Zem
de
Suanguiè.
II.
Homme
D Zem
de
Sunnguiè.
III.
—
Femme
D Zem
de
Suanguiè.
PL.
VIII.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 58/164
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 59/164
rapport longueur
du
membre
supérieur
à
taille
très
comparable,
quoique
légèrement
plus
grand,
à
celui
des
autres
Nègres du
centre
africain,
et
en
particulier
des Sokoro, Boudouma
et
Oua-
daiens
46,72;
46,89;46,08).
Fiottes.
—
Toutes
les
remarques
précédentes
sont
vraies
aussi
pour
les
Loango.
Le
rapport
maximum
de
52,7
n est
qu un
cas
accidentel,
et
on
pourrait
à
la
rigueur
l éliminer,
au
même
titre
que
le
rapport
maximum chez les
Ba-Kongo
49,1).
Quoiqu il
en
soit,
les
moyennes
de
46,1
et
de
46,0,
sont,
bien qu un
peu
infé-
rieures,
presque
semblables
à
celles des
Fan.
Plus
petites de
1,1
unité
sont
les
moyennes
calculées d après
les chiffres
fournis
par
Zintgraff
[16]
;
les
indices
moyens
de45,4,
égaux
pour
les
Loango
et
les
Ba-Kongo
de
cet auteur,
en
abaissant
le
rapport
général
de
la
longueur
du
membre
supérieur
à
la taille,
viendraient confirmer,
à
ce
point
de
vue,
la place
qu occupent les
Gabonais
entre
les
Soudanais
et
les
Nègres du
centre
de l Afrique.
Négrilles.
—
La
longueur
du membre
supérieur
en
totalité
est
plus
grande
chez les
Ba-Binga
que
chez
les
Nègres;
l indice
mOyen
est
de
47,96
inax.
:
48,4,
min.
:
47,6),
soit
une
différence de
presque deux unités
avec ce même
indice
chez
les
Pahouins.
Si
la
vérification
de
cette
conclusion
sur
un
plus
grand
nombre de sujets
vient
montrer
l exactitude
de
cette
déduction,
ce
serait
là
un
bon
caractère distinctif des Négrilles.
3°
Rapport
du membre
supérieur, moins
la
main,
à
la
laille.
Afin
de
pouvoir
comparer
ce
même
rapport
chez
les
Nègres
du
Gabon
et
chez
les
Amhara
d Abyssinie [15], j ai
retranché
de la
longueur
du
membre
supérieur
la longueur de la
main,
ainsi
que
l a
fait
Verneau
dans les séries
qu il
a
étudiées. Il
a
obtenu
une
doyenne
de
33,80,
avec
des
écarts
de
37,50 à 30,25.
Chez
les
blancs,
Humphry
[7],
puis
Topinard
[12]
ont
trouvé
ce
rapport
respectivement
égal
à
33,7
et
35,0,
et,
chez
les
Nègres,
un
indice
presque
semblable,
3h,6,
et
35,5.
Pour
les
Pahouins
de
la
mission
Cottes,
le
rapport
moyen
du
membre supérieur
moins
la
main
à
la
taille
est
de
34,9
pour
les
Fong
et
les
D Zem,
et
de
35,9
pour
les
Sangha-Sangha
;
cet
indice
est
donc
plus élevé
que
celui
des
Amhara
et
que
celui des Blancs,
et
cela
concorde
avec
ce
qui
a
été
observé
à
propos
du
membre
supérieur
dans
sa
totalité.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 60/164
Calculé de
la
même façon, le
rapport
du
membre
supérieur
à
la
taille
varie,
pour
les Fiottes,
dans
le
même
sens
que
lorsqu il
s agissait
du
membre
en
totalité:
l indice
moyen
est,
pour
les
deux tribus, de
35,15,
légèrement
supérieur
à
ce
qu on
observe
chez
les
Fan.
Les
Négrilles
ont
un
indice égal
à
36,2,
plus élevé
que
dans
les
autres
groupes.
hO
Rapport de
la
longueur du bras
à
la
taille.
L étude de
la longueur
relative des
divers
segments
du
membre
supérieur permettra
de
connaître
si
la
variation
de
lon-
gueur que
l on
constate
dans
le
membre considéré dans
son
entier,
porte
sur
la
totalité du
membre
ou
si,
au
contraire,
dans différentes
tribus,
un
segment
déterminé
est
plus
particulièrement
intéressé.
La
proportion
de
la
longueur
du bras
à
la taille semble,
si
l on
s en
rapporte
aux
chiffres recueillis
par
Topinard [12],
d après
plusieurs
auteurs,
fort
variable:
elle
va
de
17,8
pour
un
groupe
de Roumains
à
21,9
pour
les
Hottentots,
et
à 19,2
pour
les
Nègres
du
Congo.
L auteur,
à
propos
de
ces
séries,
fait
remarquer
combien
cette
proportion,
chez
des
individus
de
même souche,
peut
va-
rier.
Deux
groupes
de
Roumains,
étudiés
il
est
vrai
par
des
au-
teurs
différents,
donnent
des
indices
de
17,8
et
de
18,7.
Rapport
de
la longueur du
bras
à
la taille.
HOMMES
GROUPES
dOIjS
MAXIMUM
MINIMUM MOYENNE
de
sti
j
ets
1
Fong.12 49,5
17,6
18,5
Fan.
]
Sangha-Sangha.
10
20,0
17,4
18,9
D Zem.
4
18,9 18,4
18,6
TOTAL
26
19,417,8
18,66
Pintto
Loango
10
19,2
17,7
18,4
?
Ba-Kongo.
12
19,9
17,1 18,7
TOTAL.
2219,517,418,55
Négrille
Ba-Binga 3 19,4
17,6
18,7
FEMMES
C Fong.
2
18,4 18,1
18,2
Fan.
Sangha-Sangha
1
» »
19,6
D Zem
3
19,6 18,8 19,0
Totai
6
ÏMÏM
18^9
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 61/164
Fan.
—
Le
rapport
moyen
18,66),
est
notablement
inférieur
à
celui
des
Nègres
de
Topinard
19,2) [12],
le bras
est
donc
plus
court
que
ne
le
feraient
croire
les
chiffres de
ce
dernier
auteur.
Cet
indice
se
rapproche,
d ailleurs, de
celui des
Nègres
du bassin
du
Ghari,
chez
lesquels
Couvy [1]
a
trouvé, à côté
d indices
infé-
rieurs,
15,57
et
17,73,
ou
supérieurs,
19,50,
des
chiffres
fort
compa-
rables,
18,86
Sokoro),
et
18,98
Ouadaiens).
Quant
à
la
variation
individuelle, elle
est
assez
considérable;
le
rapport
du
bras
à
la taille oscille
entre
20,0
et
17,h.
La
variation
sexuelle
ne
dépasse
pas
0,24
unité,
au
profit des femmes
qui
auraient
le
bras
très
légèrement plus long
que
les
hommes
:
le
chiffre
moyen,
18,9
chez les
femmes,
est
obtenu
au moyen
d in-
dices
variant
entre
19,6
et
18,1.
Fiottes.
—
La
longueur
relative
du
bras
est
la
même
chez
les
Loango
et
les
Ba-Kongo
que
chez les
Pahouins; le
rapport
moyen
est
de
18,55,
à
peine inférieur
à
celui
des
Fan;
il
est
obtenu de
variations
individuelles
semblables.
Négrilles.
—
Il
en
est
de
même
des Ba-Binga,
pour
qui
le
rap-
port
de
la
longueur
du
bras
à
la taille
est
de
bien
peu
supérieur
à
celui
des
Fan
18,7).
En
résumé,
les
différences
que
l on
constate
chez
les
Nègres
du
Haut-Gabon,
au
point
de
vue
de la longueur relative
du
bras,
sont
insignifiantes,
et
ce
rapport
fournit
des indices
très
inférieurs
à
ceux
des
Hottentots
et
même
des
Nègres
du Congo
cités
par
Topinard.
5°
Rapport
de
la longueur
de
l avant-bras
à
la
taille.
Il
existe,
d après
les conclusions
de
Topinard
[12]
aux
travaux
duquel
il
faut
toujours
se
reporter
en
ce
qui
concerne
les
propor-
tions
du
vivant,
une
grande
différence
dans
les
rapports
de
avant-bras
à
la
taille,
suivant
les
races.
C est
ainsi
que,
dans
la
race blanche,
cet
indice
varie
de
15,6
chez les Tziganes,
à
16,0
chez
les
Roumains,
mais
que,
chez
les
Nègres
du Congo,
observés,
il
est
vrai,
en
très
petit
nombre,
il
s élève
à
18,6,
mettant
en
évi-
ence
un
très
grand développement
de
l avant-bras.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 62/164
Les
Fan
rencontrés
par
la
mission Sud-Cameroun
ne
fournis-
sent
pas,
à
beaucoup
près,
un
indice
aussi
élevé.
On
doit
s attendre,
étant
donné
ce
que
l on
sait de
la
longueur
du bras
et
de la grande
envergure
relativement
à
la
taille,
à
trouver,
dans
ce nouveau
rapport,
des variations
assez
sensibles
entre
les
différentes
tribus.
Rapport
de
la longueur
de
l avant-bras
à
la taille.
HOMMES
NOMBRE
GROUPES
desujets
MAXIMUM MINIMUM
MOYENNE
Fong
12
17,0
15,5 16,2
Fan Sangha-Sangha.
10 18,7 15,7 16,6
D Zem. 4
16,5
15,5
16,2
TOTAL.
26
17^4
15,5616,33
F
tt
Í
Loango.
10
17,0
15,3 16,2
Fiotte
l
Ba-Kongo.12
18,7
15,5
16,3
TOTAL22 17,8
15,4
16,25
Négrille
Ba-Binga.
3
1
16,7
1
16,3
1
16,5
FEMMES
Fong
2
15,2
15,0
15,1
Fan
<
Sangha-Sangha.
1
»
»
16,5
D Zem.
3
16,1
15,4
15,8
TOTAL.615,615,2
15,8
Fan.
—
La
moyenne
de
ce
rapport est
de
16,33
pour
26
hommes.
Le
maximum,
18,7,
est
lui-même inférieur
aux
chiffres de Topi-
nard.
Il
faut
noter,
d ailleurs,
des variations
individuelles
assez
étend ues,
avec,
semble-t-il,
dans
le
groupement
Sangha-Sangha,
une
tendance plus
marquée
à
l allongement
de
l avant-bras.
Chez
les
femmes,
la
moyenne
de
ce
même
indice
ne
dépasse
pas
15,8.
L avant-bras
des
femmes
Fan
est
donc
légèrement
plus
court
que
celui
des hommes.
Fiottes.-Le
rapport
de
l avant-bras
à
la
taille
est
de
16,25
pour
les
Loango
et
les
Ba-Kongo
réunis,
plus
petit
que
chez
les
Pahouins.
Le
moindre développement
déjà
noté
du membre
supé-
rieur
porte
à
la
fois,
et dans les
mêmes
proportions, sur
le
bras
et
l avant-bras.
Les
Nègres du
Gabon,
ont
en
général, l avant-bras
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 63/164
moins développé en
longueur
que
ceux de
la
région
du Tchad.
Les
indices
recueillis
par
Gouvy
[1],
sur
cinq
tribus
du
Chari,
sont
en
effet,
à
l exception
d un
seul
Boudouma,
15,57)
plus
élevés,
à
des
degrés
divers,
que
dans
les tribus
Fan
ou
Fiottes
:
Sara,
16,35;
Sokoro:
16,86;
Boulala:
16,46.
Négrilles.
—
La
même
différence
légère
constatée
avec
les
autres
groupes
pour
la
longueur
du
bras
se
retrouve
pour
celle
de
l avant-bras,
qui
est
un peu
plus
long
chez
les Ba-Binga
que
chez
les
Nègres.
Le
rapport
est
de
16,5,
soit
une
différence d indice
de
0,3
unité.
6°
Rapport
de
la
longueur de l avant-bras
à
la longueur
du
bras.
Indice anti-brachial.
Les
observations
précédentes
ont
montré
que
l avant-bras du
Nègre
était
plus
développé
que
celui
du
Blanc.
Déjà,
au
siècle
dernier,
White
avait
attiré
l attention
sur
ce
fait
que
le
rapport
de
la
longueur
de
l avant-bras
à
la
longueur
du
bras,
ou in-dice
anti-brachial,
était plus élevé chez
les
Nègres
que
chez les
Blancs.
Les
indices
recueillis
par
Topinard
[12]
pour
divers
peuples
Montrent
bien
cette
différence puisque l indice
anti-brachial,
égal
à
93,4
chez
les
Nègres
du Congo,
s abaisse
à 83,5
chez
les
Allemands.
Les
Cafres,
les
Nègres
d Algérie
constitueraient,
à
ce
point
de
vue,
des
intermédiaires
entre
ces
deux
extrêmes,
avec
des
indices
de
88,7
et
de
87,9.
Les
Amhara
de
la
mission
Duchesne-Fournet [14]
ont
un
rap-
port
de
l avant-bras
au
bras
égal
en
moyenne
à
88,12, avec
des
variations
de
96,55
à
75,76.
L indice
anti-brachial
est
encore
plus
élevé
pour
les
femmes chez
lesquelles il atteint
88,74
max.
:
95,83
;
min.
:
82,1h).
Les
tribus
du
Gabon fournissent
des
indices
analogues.
Fan.
-
L indice
anti-brachial
moyen
de
26
hommes
Fan
est
de
88,1;
il
n y
a,
au
premier
abord,
entre
les
groupes
qu une
diffé-
rence
peu
appréciable;
mais
chez des
individus
isolés
on
peut
noter
des
écarts
assez
grands, puisqu ils atteignent
11,6
unités.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 64/164
Tableau
de
l indice
anli-brachial.
HOMMES
°
ROUPES
desujets
MAXIMUM
MINIMUM MOYENNE
Fong
12
93,2 83,4
88,7
Fan
<
Sangha-Sangha.
10 95,0
83,5
86,9
D Zem.
4
90,0 83,4
88,7
TOTAL
2692,783,488,1
i
Loango
10
93,0 86,0
88,1
Ba-Koiigo.--
-
12
93,1 82,5
87,7
TOTAL.
22
93,05
84,2
87^9
Négrille. Ba-Binga
3
1
90,5
1
85,1
1
87,8
FEMMES
l
Fong.
2
84,5
83,5
84,0
Fan
Sangha-Sangha.1
»
»
84,3
|
D Zem.
3 84,9
83,5 84,3
TOTAL6
84/7
83^584^2
La
mise
en
série
permet
de
mettre
en
évidence
des
variations
considérables
qui
n apparaissent
pas
quand
on
se
contente
d une
simple
moyenne.
Répartition
de
l indice anti-brachial
dans
quelques
tribus
Nègres
du
Gabon.
NOMBRE
HAPPOHT
HAPpanT
GROUPES
de
RAPPORT
RAPPORT
sujets
INFÉRIEUR
A83,5
DE83,05
A86
Hommes
Femmes
Hommes
Femmes
Fong
14
1
1 3
1
Fan.
}
Sangha-Sangha.
11
»
»
6
1
D Zem.
7
»
2
»
»
Fiotte
Loango
10
»
1
»
1
»
1
»
iotte
1
Ba-Kongo
1
»
3
»
Négrille.
1
Ba-Binga
3
»
»
1
»
RAPPORT RAPPORT
DE86,05A
88
SUPÉRIEURA88
Hommes Femmes Hommes Femmes
i
Fong
14
2
»
6
»
Fan
•
•
Sangha-Sangha.
11
2
»
2
»
D Zem.
7
1
1
3
»
FiLotteLoango
10
7
»
3
»
lotte..
Ba-Kongo
12
2
»
6
»
Négrille.
Ba-Binga.
3
1
»
1
»
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 65/164
Il
semble
qu il
y
ait,
chez
les
Fong
et les D zem, une
tendance
à
l élévation
de
l indice anti-brachial, plus
bas
au
contraire
chez
les
Sangha-Sangha.
Les
Fan,
par
leur
indice
anti-brachial
moyen
se
confondent
avec
les
autres
races
nègres
pour
lesquelles
cet
indice
a
été
calculé.
L indice
moyen
des
femmes,
84,2,
dont le maximum
ne
dépasse
Pas
84,9,
est,
par
contre,
notablement inférieur
à
la
moyenne
que
Verneau
[14]
a
trouvée
pour
les
femmes
Amhara
88,7); mais
ce
chiffre
de
84,2
est
obtenu
sur un
nombre
de
sujets
beaucoup
trop
réduit
pour
que
l on
puisse
en
tirer
autre
chose
qu une
indication.
Fiottes.
—
Tandis
que
l indice
anti-brachial
des
Loango
est
égal
à
l indice
moyen
des
Fan, 88,1,
le
rapport
de l avant-bras
au
bras
semble
être
plus
petit
chez les
Ba-Kongo. Leur sériation
montre
qu en
réalité les indices
anti-brachiaux
des
groupements
Fiottes,
comme
ceux
des
groupements
Fan,
ont
leur
maximum
de
fréquence
un
peu
au-dessus de
88.
Négrilles.
—
L indice
antibrachial
moyen
des
Ba-Binga
est
égal
a
celui des
Ba-Kongo,
mais
avec
une
tendance
à
s abaisser
au-des-
sous de
88.
Ce point
de
détail
demanderait
à
être
vérifié
sur
des
séries
plus
importantes.
Dans
la
région du
Chari,
Couvy
[1]
a
trouvé
des indices
anti-
brachiaux
très
variables,
inférieurs:
8h,66
Ouadaiens);
égaux:
88,87 Boulala),
outrès
supérieurs,
91,94
Sokoro),
92,22
Sara)
et
qui
s élèvent
même à
100
chez
les Boudouma. Il
semble
que
daussi
grandes
différences
ne
peuvent
être
attribuées
qu à
une
Modification
dans la
technique,
bien
que
les
points
de
repère
dont
sest
servi
cet
auteur
paraissent
avoir
été
les
mêmes
que ceux
utili-
sés
par
le Dr
Gravot.
Il
ressort
néanmoins de
ces
observations
de
Couvy
faites
par
le
même
observateur
dans
les
mêmes condi-
tions,
qu on
rencontre,
dans
le
centre
africain, de
grandes
varia-
tions
de
l indice
anti-brachial,
variations
qui
atteignent
une
amplitude
de
15,3h
unités.
Je
n ai
pu
comparer
l indice
antibrachial des
Nègres
du Gabon
au
même
indice
chez les
Soudanais
ou
les
Sénégalais
observés
Par
Ruelle
[11]
et
par
Girard
[6],
ces
deux
voyageurs
s étant
servis
de
la
coudée
pour
déterminer,
en
la
soustrayant
de
la
lon-
gueur
du
membre supérieur,
la
longueur
du
bras
et celle
de
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 66/164
l avant-bras
après
avoir
éliminé
la
longueur
de
la
main
:
dans
ces
conditions,
il
est
évident
que
le
segment
supérieur
du membre
se
trouve
raccourci, tandis
que
le
segment
inférieur
est
augmenté
de
toute
la
longueurdel olécrâne.
Pour
des
motifs analogues
relevant probablement
de différences
de technique,
je
n ai
pu
utiliser
les
observations
de
Zintgraff[16],
en ce
qui
a
trait
aux
dimensions
et
aux
rapports
du
bras,
de
l avant-bras
et
de
la
main.
L indice
anti-brachial
varierait
en
effet, d après
ce
dernier
auteur,
entre
/15,9
et
66,5
pour
les
Ba-Kongo,
et entre
58,9
et
82,7
pour
les Loango.
7°
Rapport
de
la
longueur
de
la
main
à
la taille.
Le
rapport
de la longueur
de la
main
à
la taille
est
égal, d après
Topinard
[12]
à
12,5
chez
les
Nègres
du Congo,
et
à
11,7
chez
ceux
d Algérie.
Des
recherches
anthropologiques plus
récentes
fixent
cet
indice
entre
11
et
11,75
pour
les indigènes du bassin
du Chari,
à
11, h9
pour
les
Soudanais,
et
à 10,9
pour
les
Sénéga-
lais.
A
propos
de
ces
variations, le professeur
Verneau
[14] fait
remarquer qu elles tiennent probablement
aux
différences des
procédés
employés
et
donne,
pour
les Amhara,
une
moyenne
de
10,81
hommes)
et
de
10,88
femmes).
Rapport
de
la longueur
de
la
main
el
la
taille.
HOMMES
GROUPES
NOMBRE
MAXIMUM
MINIMUM MOYENNE
ROUPES
de
°
sujets
MAXIMUM
MINIMUM MOYENNE
Fong.
12 11,8
10,1 11,1
Fan.
]
Sangha-Sangha
10
12,2 10,4 11,4
D Zem
4
11,7 10,9
11,1
TOTAL
2G
11,9
10,4
11,2
Loango.
10
12,0
10,4
11,1
noue
1
Ba-Kongo
12
11,5 9
9310
6
Total2211,7
10,1
10,8
Négrille.
Ba-Binga
3
12,2
1
11,3I
11,8
FEMMES
Fong.
2
11,5
11,5 11,5
Fan. Sangha-Sangha.
1
»
»
11.3
D Zem.
3
11,4
10,7
11,1
TOTAL
6
11,4511411,26
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 67/164
Homme
D Zem
de
Suanguiè
PL
IX
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 68/164
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 69/164
Femme
D Zem
de
Suanguiè
PL
X
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 70/164
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 71/164
Fan.
—
Le
rapport
de
la
longueur
de
la
main
à
la
taille est
égal
chez
les
Fan
hommes
à
11,20;
il
est
de
11,26
pour
les
femmes.
Dans
les
deux
sexes,
il
y
a
des
variations
allant de
10,1
à
12,2
et
de
10,7
à
11,4.
Les
mensurations
ayant
été
prises
avec
la
même
méthode
en
utilisant
des
repères
identiques,
il
faut
donc admettre
que
dans
les
tribus
du
Gabon nord, de même
que
dans
les
autres
populations,
il
se
rencontre
des
individus
à
main
longue
et
des
individus
à
main
courte,
sans
que
le
sexe
paraisse avoir
une
grande
influence.
L absence
de
renseignements
sur
la largeur
de
la
main
ne
permet
pas
de savoir
si
son
accroissement
en
lon-
gueur
s accompagne
d une
augmentation
de
sa
largeur et
si
le
rapport largeur-longueur
de la
main
est
sensiblement
constant
ou
si,
au
contraire, il
y a,
chez
ces
indigènes,
des mains
effilées
et
des
mains
larges.
Flottes.
—
La main
est,
en
général,
et
malgré des
écarts
indivi-
duels
assez
étendus, plus
courte,
surtout
chez
les
Ba-Kongo,
pour
qui
l indice
moyen
est
10,6.
De même
que
les
deux
segments
supérieurs
du
membre,
le
segment
inférieur participe
donc
au
raccourcissement
total.
Négrilles.
—
Le
rapport
de
la longueur
de
la
main
à
la taille
s
élève
à
11,8;
il
est
supérieur
à
celui
des
Fan
et
surtout
à
celui
des
Ba-Kongo
l écart
est
de
1,2
unité).
A
l exception
des
Négrilles,
les
sujets
observés
par
la
mission
Cottes
sont
donc,
une
fois
de
plus,
intermédiaires
entre
les
popu-
lations
du
Soudan
et
celles du
Chari.
8°
Rapport
de
la
main
au
bras.
Fan.
—
Étant
donné
ce que
l on
sait
des variations du
rapport
de
la
longueur
de
la
main
à
la
taille
on
doit
chercher
s il n existe
pas
des
écarts
analogues
dans
le
rapport
de la main
au
bras.
En
effet,
le
chiffre
moyen
de
ce
rapport
égal,
pour
les hommes
et
pour
les
femmes
à
59,6,
n est
obtenu qu avec
des
divergences
d indices
atteignant
7,5
unités chez
les
hommes,
et
5,6
unités chez
les
femmes.
Les
indigènes
du
groupe
Sangha-Sangha
ont
le
rapport
le
plus
élevé,
60,3,
et
cette
élévation de
l indice
tient plus,
ainsi
que
le
montrent
les
rapports
des
longueurs
de la
main
et
du
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 72/164
bras
à
la
taille,
à
l allongement
de
la
main
qu au raccourcisse-
ment
du
bras.
Rapport
de
la
longueur de
la main
à
la
longueur du
bras.
HOMMES
NOMBRE
GROUPES
desujets
MAXIMUM
MINIMUM MOYENNE
Fong.
12 60,2
57,8 59,8
Fan.Sangha-Sangha.
10 63,5 56,0 60,3
D Zem.
4
60,1 58,0 58,7
TOTAL.
26
61,257,2
59,6
Fiotte.
Loango.10
63,5 56,2
60,2
1
Ba-Kongo
12 64,0 52,7 57,1
TOTAL2263,7554^5M
Négrille.
|
Ba-Binga
3
69,4
1
59,2
1
63,2
FEMMES
Fong
2 63,0 62,5
62,75
an.Sangha-Sangha.
1
»
»
57,8
D Zem.
3
59,5
57,4
58,3
TOTAL
6
61,259,959,6
Fiottes.
—
Les
Fiottes,
dont les longueurs relatives
du
bras
et
de la main
sont
moindres
que
chez
les Pahouins,
ont,
d un
autre
côté,
un
rapport
de
la
main
au
bras
inférieur d une
unité
au
même
rapport
chez
les
Fan,
ce
qui
tient
à
ce que
la réduction
relative
de longueur
est
plus
grande
chez
eux pour
la
main
que
pour
le bras.
Ce
rapport est
d ailleurs plus
grand
de
3,1
unités
chez
les
Loango
que
chez
les
Ba-Kongo,
les
premiers
ayant,
dans
le
groupe
Fiotte,
le bras
le
plus
court et
la
main
la plus longue.
Négrilles.
—
Le
rapport
moyen
est
de
63,2
soit
une
différence
de
3,6
et
de
h,6
unités
au
détriment
des
Fan
et
des
Fiottes.
Les
Ba-Binga
ayant
le
bras
à
peine
plus
long
que
les
Nègres
de
grande
taille
et
la
main
plus
développée,
ces
conditions suffisent
à
expliquer
l élévation
de
l indice.
90
Rapport
de la
longueur de
la
main
à
la
longueur
de Vavant-bras.
Le
rapport
de
la
main
à
l avant-bras
pouvant
être
considéré
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 73/164
comme le
quotient
du
rapport
de
la
main
à
la
taille par
le
rapport
de
l avant-bras
à
la
taille, les
variations
de
cet
indice, calculées
d après
les
mesures
directes, devront
se
produire
dans le
même
sens
que
les
variations du premier
de
ces
rapports
main
à
taille),
et
en
sens
inverse
des variations du
second
avant-bras
à
taille).
C est
ce
que
montrent
les
tableaux
correspondants
à
ces
divers
indices.
Rapport
de
la
longueur
de
la main
à
la
longueur
de l avant-bras.
HOMMES
NOMBRF
GROUPES
jgsujeis
MAXIMUM MINIMUM MOYENNE
Fong12
74,5
63,5 68,8
Fan.<
Sangha-Sangha
10 73,7
63,1 68,9
D Zem.
4
75,2 66,5 68,8
TOTAL
2674,464,368,8
Fiotte.
)
Loango. 10 75,0
64,0
68,5
Fiotte.
Ba-Kongo 12 69,2 58,9
64,9
Total
22
72,41
61,4
66,7
Négrille.
|
Ba-Binga
3
77,0
1
67,5
71,2
FEMMES
Fong.
2 75,0
74,3
74,6
Fan.
Sangha-Sangha
1
» »
68,6
D Zem.
3
72,5 69,6 70,6
TOTAL6
73,7
71,95
Fan.
—
Les
Fan
ont
ce
rapport
égal
en moyenne
à
68,8,
les
femmes
du même
groupe fournissent
une moyenne
de
71,2,
in-
dice
plus
élevé
qui
est
conforme
à
la
règle
énoncée
plus
haut.
Fiottes.
—
L indice
main
à
avant-bras
est
de
66,7,
plus
petit
que
chez
les
Pahouins
de
1,1
unité;
l avant-bras
est,
à
la
vérité,
très
légèrement
plus
court,
mais
ce
raccourcissement
est
com-
pensé
et
au
delà
par
celui
de
la main
relativement plus
considé-
rable.
Ceci
est
surtout
appréciable
pour
le
groupe
Ba-Kongo.
Négrilles.
—
L indice
main
à
avant-bras
est
de beaucoup
plus
élevé
:
71,2.
Ici,
l avant-bras est
un peu plus long, mais
la
main
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 74/164
est notablement
de
plus
grande
dimension.
Dans
les variations
du
rapport
de
la
main
à
l avant-bras,
c est la
main qui
a
l influence
prépondérante.
Conclusion.
En
résumé,
les différents
rapports
du
membre
supérieur
ou
de
ses
segments
à
la
taille debout, les
rapports
de
ces
segments
entre
eux,
varient
assez peu
entre
les
groupes
Fan
et
Fiotte.
La
grande
envergure,
la longueur
relative
du membre
en
totalité
et
celle du
bras
présentent
des différences
peu
importantes. L avant-
bras, la
main
sont
légèrement
plus longs
chez les Pahouins
que
chez les
Loango-Ba-Kongo
;
de
même
l indice
anti-brachial
est
plus élevé
et
les
rapports
de la
main
au
bras
et
de la main
à
l avant-bras
fournissent
un
rapport
supérieur.
Les
Négrilles
diffè-
rent
mais
ceci
n est
qu une
conclusion
qui
devra
être
confirmée)
des
Nègres,
par
leur
envergure
beaucoup plus
grande,
contrastant
avec
l étroitesse relative
des
épaules;
par
le grand
développement
du membre
supérieur,
développement qui
se
répartit
sur
les
diffé-
rents
segments,
mais qui
intéresse
surtout
la main
;
cette
dernière
disposition
se
traduit
par l élévation
des
divers indices
où la
main
entre
comme
facteur.
§
111.
—
MEMBRE
INFÉRIEUR.
Les
points de
repère
utilisés
par
le docteur
Gravot
dans
l étude
du
membre
inférieur
et
de
ses
segments
ont
été
le bord supérieur
du
grand
trochanter
et
l interligne articulaire
tibio-fémoral.
On
peut
regretter
que
l observateur n ait
pas pu
mesurer
la
hauteur
du
sommet
de la malléole
interne au-dessus du
sol,
ce
qui,
outre
la
hauteur
du
pied,
indique
la
longueur
de la jambe.
1°
Rapportdumembre
inférieur
en
totalité
à
la
taille.
Il
apparaît
comme
évident
que,
pour
une
taille
donnée,
la lon-
gueur
du
membre
inférieur
est
en
raison
inverse
du
développe-
ment
du
tronc.
On
peut,
par
conséquent,
d après le
rapport
de
la
taille
assis
à
la
taille
debout,
présumer
d une
façon
à
peu près
exacte
de
ce
que
sera
le
rapport
du membre
inférieur
à
la
taille.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 75/164
DifFérentes
techniques
ayant été
utilisées pour
déterminer
la
longueur
totale
du
membre
inférieur prenant
comme
points de
repère
tantôt
l épine
iliaque
antéro-supérieure,
tantôt
letrochan-
ter,
le
pubis, le
plan
ischiatique
ou
le
périnée), il
se
trouve
que
les
résultats
comparables
aux
nôtres
sont
en
nombre
restreint.
Parmi
eux,
je citerai
les
suivants:
Gillebert
d Hercourt
[5]
trouve
le
rapport
du
membre
inférieur
à
la
taille
égal
à
53,1
sur
10
Nègres
d Algérie
et
à
53,h
chez
13
Ber-
gers,
alors
que,
d après le
même
auteur,
il
est,
chez
20
Arabes,
de
52,6.
Les Belges,
d après
Quételet [10],
ont
ce
rapport
égal
à
52,0.
Rapport
du membre
inférieur
en
totalité
à
la
laille.
HOMMES
GROUPES
de°sirjets
MAXIMUM
MINIMUM MOYENNE
Fong
12 55,8
53,3
53,9
Fan..
)
Sangha-Sangha.
10 55,1
51,3 53,9
D Zem.
4
56,3
55,0
55,9
TOTAL
26
55J
53^2
54,55Fiottp
I
Loango
10 56.2
51,7
54,2
Ba-Kongo.
12
58,4
52,0
53,9
TOTAL
2257^3
51,854,0
Négrille
Ba-Binga
3 54,0
1
52,6
53,4
FEMMES
F¡Fong.
2 54,8
54,2
54,5
an.
Sangha-Sangha
1
» »
56,8
D Zem.
3 55,2 52,3
54,1
TOTAL
655^53^55,1
Fan.
—
Le
rapport
du
membre
inférieur
à
la taille
est,
d après
les
chiffres
ci-dessus,
plus
grand
que
chez les
Européens
et
que
chez
les
Nègres d Algérie.
Autrement
dit,
les Pahouins
et
les
Hottes
du
Gabon
auraient
le
membre inférieur
plus
long.
Dans
les
tribus
Fan,
les
Fong
et
les Sangha-Sangha
ont,
en
général,
le
même
indice;
la
moyenne
est
identique
53,9)
pour
ces
deux
groupes,
mais
avec
des
écarts
plus
grands dans la
première
tribu.
Les
D Zem,
malheureusement
en
trop
petit
nombre
pour
permettre
de
conclure utilement,
ont
un
indice moyen plus élevé
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 76/164
de
2
unités
55,9).
Les
femmes
Fan, en
comparaison
des
hommes,
ont
le
membre
inférieur
légèrement plus
long
;
le
rapport
à
la
taille
est
en
effet de
55,1.
Fiottes.
—
Les
Fiottes,
Loango
et
Ba-Kongo,
se
rapprochent,
à
ce
point
de
vue,
des
Pahouins,
avec
des indices
de
54,2
et
de
53,9.
Il
y a
d ailleurs, dans
les
tribus, des
écarts
individuels
assez
considérables,
atteignant
5
unités
pour
les
Fan
et
6,7
uni-
tés
pour
les
Loango,
écarts
qui
compensent
les
écarts
en sens
inverse
constatés
dans
le
rapport
taille assis-taille debout.
Sur
12
Ba-Kongo
dont les
mesures
ont été relevées par Zint-
graff
[16],
le
rapport
de la
longueur du
membre inférieur
à
la
taille
varie
entre
54,8
et
50,7;
la
moyenne
est
de
52,7;
elle
est
donc
inférieure de
presque
2
unités
à
cette
même
moyenne
chez
nos
Ba-Kongo.
Les Loango
et
les Cabinda du
même
auteur
ont,
au
contraire,
un
indice
de
54,5,
presque
identique
à
celui
que
j ai relevé chez
ces
mêmes
indigènes, bien
qu il
soit obtenu
avec
des variations
plus
considérables maximum:
59,9,
minimum
:
51,2).
Ruelle
[11]
et Girard
[6]
ayant
mesuré
la
longueur
du
membre
inférieur,
l un
de l épine iliaque
antérieure
et
supérieure,
l autre
du
plan
ischiatique,
je
ne
comparerai
pas
les
indices qu ils
ont
obtenus
avec
ceux
provenant
des Pahouins
de la
mission Sud-Ca-
meroun.
Couvy
[1],
en
prenant
comme
point
de
repère
supérieur
le
grand trochanter,
a
trouvé
le
rapport
du membre inférieur
à
la
taille
égal
à: 52,60
Sara),5Zi,08 Sokoro),
52,92
Boudouma),
54,70
Boulala),
par
conséquent
semblable
ou
inférieur
à
celui
des
Fan
et
des Fiottes.
Négrilles. — Les Ba-Binga,
comparés
aux
tribus
de
grande
taille
du
Gabon,
ont
le
membre inférieur
plus
court
;
son
rapport
à
la
taille
est
de
53,4,
ce
qui
ne
saurait
étonner
puisqu on
a
observé,
chez
les
Négrilles,
un
plus grand
développement du
tronc
en
hauteur.
Cela
concorde d ailleurs
avec ce que
l on admet
généra-
lement
pour
ces
indigènes qui
ont
le membre inférieur
relative-
ment
moins
développé.
2°
Rapport
de
la longueur
de
la
cuisse
à
la
taille.
La
connaissance
de la
longueur
relative
de
la
cuisse
peut
être
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 77/164
d un grand intérêt,
en
montrant auquel
de
ses
segments
on
doit
attribuer
l élévation
ou
l abaissement
du
rapport
du
membre
in-
férieur
à
la
taille
;
il
est
regrettable
à
ce
point
de
vue
que
nombre
dobservateurs
n aient
point
utiliséle
grand
trochanter
pour
déter-
miner
la
longueur
de
la
cuisse;
le
champ des
comparaisons
se
trouve,
de
ce
fait,
extrêmement
restreint.
HOMMES
3
NOMBRE
GROUPES
de
sujets
MAXIMUM
MINIMUM MOYENNE
Fong
12
28,0
25,6 26,6
Fan..
Sangha-Sangha.
10 27,5
24,2
25,9
D Zem.
4
28,5
27,3
28,1
TOTAL.
26 28,0
25,7
26,8
i
Loango.
10
26,6 24,1 25,2
Finttp
e
•}
Ba-Kongo
12
29,5
23,8
26,0
TOTAL.
22 28,0
23,9 25,6
Négrille
Ba-Binga
3
26,2 25,2 25,6
FEMMES
F
Fong.
2
27,1
26,5
26,8
Fan.
)
Sangha-Sangha.
1
»
»
29,0
D Zem
3
27,6
25,6
26,7
TOTAL627^2M27^5
Fan.
-
Le
rapport
moyen
de
la cuisse
à
la
taille
est
de
26,8
chez
les
Fan,
et montre
une
tendance
à
s élever
chez les
D Zem
28,1),
qui
auraient la
cuisse
plus
longue.
On
trouve
d ailleurs,
dans
les
deux
autres
groupes
Fong
et
Sangha-Sangha,
des
variations
indi-
viduelles
atteignant
2,4
et
3,3
unités, variations
qui
prouvent
bien
que,
dans la
même
tribu,
le
type
est
loin d être
homogène.
Les
femmes
pahouines,
avec un
indice de
27,5,
ont
la
cuisse
plus
longue
que
les
hommes,
et
cela
d une
façon
presque
constante.
On
a
déjà
vu
que
le
membre
inférieur
était
chez
elles
légèrement
plus
long,
ce
qui
semble
être
dû
à
l allongement
de la
cuisse
plutôt
qu à
celui
de
la
jambe.
Fiottes.
—
Les
deux
tribus Fiottes
ont
des
rapports
assez
dis-
semblables:
25,2
et
26,0.
La
moyenne,
25,6,
est
inférieure
d une
unité
à
cette
même moyenne
chez
les Fan;
mais
on
ne
saurait
en
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 78/164
tenir
grand
compte,
car
des
écarts
individuels
assez
considé-
rables,
de
29,5 à
23,8,
entrent
dans
sa
détermination.
Les Loango
et
les
Ba-Kongo
de
Zintgraff
[16]
ont,
d après les
chiffres
de
cet auteur,
la
cuisse
notablement
plus
courte.
Les
pre-
miers
en
effet fournissent
un
indice
de
23,6
maximum:
24,9,
mi-
nimum:
22,5),
contre
25,2
pour
les
Loango
de
Gravot, soit
1,6
unité
de différence;
chez les
seconds,
l indice
ne
dépasse
pas
24,0
maximum:
27,8,
minimum
:
22,2)
alors
que
nos
Ba-Kongo
ont
un
indice de
26,0.
Le
rapport
à
la
taille
de la longueur
de
la
cuisse
est,
pour
les
différentes
tribus étudiées
par
Couvy
[1]
dans
le
bassin
du
Chari,
égal
à 24,09
Sara),
24,58
Sokoro),
23,9h
Boudouma),
24,96
Boulala),
et,
par
conséquent,
inférieur
à
ce
même
rapport
chez
les
indigènes
du Gabon,
à
qui
il
semble,
du
moins d après les docu-
ments
de
la
mission Sud-Cameroun,
que
l on
puisse
attribuer
une
cuisse
assez
longue.
Négrilles.
—
Les
Ba-Binga
ont
la
cuisse
de
même
longueur rela-
tive
que
les
Fiottes,
25,6
maximum
:
26,2,
minimum
:
25,2). Le
raccourcissement
du membre
inférieur
constaté
chez
eux
porte
donc ou
sur
la
jambe,
ou
sur
la
hauteur
du pied.
3°
Rapport
de
la
longueur
de
la
jambe
à
la
taille.
Comme
je
l ai
fait
remarquer
plus haut, la hauteur du pied dis-
tance
du
sommet
de la
malléole
interne du
sol) n ayant
pas
été
relevée,
on
ne
connaît,
dans
les
mesures
du
docteur Gravot,
que
la
hauteur
de l interligne
articulaire
tibio-fémoral au-dessus du
sol.
Il
eut
été
facile
de diminuer
cette
longueur totale du
dernier
segment
du
membre
de
la
hauteur
moyenne du
pied, calculée
sur
un
certain
nombre de
Nègres
de
même
taille. J ai néanmoins
préféré
étudier,
pour
plus d exactitude, la
mesure
de
la jambe, du
genou
au
sol,
telle
qu elle
a
été
prise
directement
sur
le
sujet.
Si
l indice
ainsi
obtenu
n exprime
pas
le
rapport
vrai
de la lon-
gueur
de
la
jambe
à
la
taille,
il
permet
cependant
d arriver
à
des
conclusions
corroborant
pleinement celles
que
fournit
le
rapport
de
la longueur
de
la
cuisse
à
la taille. C est ainsi
que
les
femmes,
qui
se
trouvent
avoir la
cuisse relativementplus longue
que
les
hommes,
ont,
chez
les
Fan, la
jambe
un
peu
plus
courte;
que
les
Ba-Binga,
au
membre
inférieur
moins
développé,
mais
à
la cuisse
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 79/164
Femme
Sangha Sangha
de
Tibundi
PL
XI
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 80/164
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 81/164
omme
Loango
de
Libreville
PL
XII
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 82/164
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 83/164
relativement
aussi longue que
les
représentants
des
tribus
Fiottes,
ont
la
jambe
plus
courte
de
presque une
unité
que
les
Loango
et
les
Ba-Kongo.
Rapport
de
la
longueur de
la jambe genou
à
sol)
à
la
taille.
HOMMES
GUOUPES
NOMBRE
MAXIMUM MINIMUM
MOYENNE
de
sti
j
ets
Fong
12 28,2
25,7
27,1
Fan
)
Sangha-Sangha.
10
29,2 25,9
27,6
D Zem.
4 28,3 26,9
27,5
TOTAL.
26
28,626,127,4
Fiotte
Loango.
40
30,4
25,8
28,3
p:fttf
e
- *
}
Ba-Kongo.
12 30,6 26,1
27,8
TOTAL2230^2^9
2*M)
Négrille
Ba-Binga
3 27,7 26,9 27,1
FEMMES
Fong
2
27,4
27,1
27,25
Fan
<
Sangha-Sangha.
1
»
»
27,4
D Zem.
3 27,4
26,7
27,0
Total
6
27^
26^9
27^2
Dans
les différentes tribus
Fan,
on
note
des
écarts
individuels
de
3,5
unités
et
une
moyenne
générale de
27,4;
dans les
groupes
Fiottes,
l indice
moyen
est
de
28,0,
et
les
extrêmes
sont
de
30,5
et
de
25,9.
Les
Fiottes
ont
la hauteur
du
genou
au
sol
plus
grande
que
les
Pahouins.
D après
les
statistiques
américaines,
le
rapport
de la hauteur
du
genou
à
partir du
sol)
à
la taille
debout
est
de
28,9
moyenne
de 2.020
Nègres);
ce
chiffre
est supérieur
à
celui
que
fournissent
les
indigènes
du Gabon. Cet
indice,
de
27,7
chez
les
Français
et
les
soldats
Américains,
monte
à
28,2
c
hez les
Allemands
et
les
marins
Américains
[12].
Pour
les
Nègres
de
Zintgraff [16],
l indice
moyen
de
la
distance
verticale
du
genou
au
sol obtenu
par
addition de
la
hauteur
de la
jambe
et
de
la
hauteur du
pied)
à
la
taille
serait de
29,0
pour
les
Ba-Kongo,
et
de
29,3
pour
les
Loango;
on
ne
peut
donc
établir
aucune
sorte
de
comparaison
avec
les Fiottes de
Gravot
indices:
27,8
et
28,3).
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 84/164
4°
Rapport
de
la
longueur du
pied
à
la laille.
Les
différents
auteurs
qui
ont
déterminé
cet
indice
ont
trouvé
que,
relativement
à
la
taille,
le
pied
du
Nègre
était
plus
long
que
celui
du Blanc.
Si Topinard
[12],
pour
plus
de
150 Européens,
indique
un
in-
dice
moyen
de15
et,
pour
5
Nègres
du
Congo,
un
indice
de
14,6,
ce
qui lui
fait dire
que ces
derniers
ont
«
grandes
mains, petits
pieds
»,
d autres observateurs
aboutissent
à
des résultats
opposés.
Girard [6],
chez les
Soudanais occidentaux, conclut
à
un
indice
moyen
de
15,54;
cet
indice
est
de
15,32
pour
les indigènes de la
boucle
du
Niger
observés
par
Ruelle
[11],
et
atteint
16,66
et
16,45
chez les
Boudouma
et
les Sokoro
de
Couvy
[1].
Les
Abyssins
étu-
diés
par
Verneau
[14]
ont,
le plus
souvent
78,22
p.
100),
le
pied
petit,
puisque
le
rapport
moyen
de
sa
longueur
à
la
taille
ne
dépasse
pas
14,88
pour
les
hommes
et
14,52
pour
les
femmes.
Rapport
de
la
longueur du
pied
à
la taille
debout.
HOMMES
NOMBRE
GROUPES
desujets
MAXIMUM
MINIMUM
MOYENNE
Fong
12 15,9
13,7
15,0
Fan
<
Sangha-Sangha.
10
16,7
15,2
15,9
D Zem.
4
16,2 15,3 15,5
TOTAL
2616,314,715,45
FiotteI
LoanS°
10
15,7
13,9
14,7
1
Ba-Kongo.
12
15,6
13,9
14,9
Total
22
Ï5J
13,9 14,8
Négrille
Ba-Binga
.1
3
1
15,6
¡
15,1
15,3
FEMMES
Fong
2
15,2
15,0
15,1
Fan
)Sangha-Sangha.
I
»
»
14,9
D Zem. 3
14,5
13,7
14,1
Total
6
14,813,814,7
Fan.
—
Chez
les
hommes Fan,
le
rapport
de
la
longueur
du
pied
à
la
taille
dépasse
toujours
15
et
atteint
même
15,9
chez les
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 85/164
Sangha-Sangha;
la
moyenne
générale est
de
15,45.
Les Pahouins
ont
donc
le
rapport
du pied plus
élevé
d une demi-unité
que
les
Européens.
Les
femmes
ont
un
indice
de
14,7,
plus
petit
d une
façon
notable
que
celui
des
hommes.
Fiottes.
—
Les
Fiottes,
contrairement
à
la règle
généralement
admise
pour
les
Nègres,
ont
des
indices de
14,7
et
14,9,
avec
une
moyenne
de
14,8,
qui,
en
les éloignant
de leurs voisins du
Gabon,
les
classe
légèrement au-dessous des
Européens,
les
confondant
ainsi
avec
les
Nègres
de
Topinard observés
au
Congo.
Les
chiffres
de
cet
auteur sont
donc
renforcés d une série
de
22
indigènes,
et
on
serait
tenté
d affirmer
la petitesse relative
du pied des
Loango
et
des
Ba-Kongo,
si
ces
mêmes
tribus n avaient
fourni
à
Zintgraff
[16]
des
indices
moyens
de
15,3
12
Ba-Kongo)
et
de
15,55
4
Loango-Cabinda),
bien supérieurs,
qui
remettent tout
en ques-
tion.
Négrilles.
—
A
l inverse des
observations
qui
leur
attribuent
des
extrémités
fines, les
Négrilles
se
trouvent
avoir
ici
le
pied
presque
égal
en
longueur
à
celui
des
Fan
indice
moyen,
15,
3)
et,
en
tous
cas,
bien plus
grand
que
celui
des Fiottes.
Conclusions.
—
Les
conclusions
que
l on
peut
tirer
de l étude
des
rapports
du
membre inférieur
à
la taille
peuvent
se
résumer
ainsi:
Le
membre
inférieur pris
dans
sa
totalité
est
sensiblement
égal
dans
les
deux
groupements
Fan
et
Fiotte.
Il
est
plus
grand
chez
les
femmes
que
chez
les
hommes.
Les
Négrilles
ont
le
membre
inférieur
plus
court
que
les
Nègres.
Les femmes
pahouines
ont
la cuisse
plus longue
que
les hommes
des
mêmes
tribus,
qui
l ont
eux-mêmes
plus
développée
que
les
Fiottes
et
les
Négrilles.
Par
compensation,
la
jambe
est
plus
courtechez
les
femmes
que
chez les
hommes
Fan
;
elle
atteint
son
développement
maximum
chez
les
Loango-Ba-Kongo.
Les
Né-
grilles
ont
la
jambe la plus
courte
des
groupements
examinés.
Le
pied
est
relativement plus
petit
chez
les
femmes
que
chez les
hommes
du
groupe
pahouin,
pour
lequel il
est
le
plus
développé;
les
Fiottes
ont
le
pied
presque
aussi réduit dans
sa
longueur
que
les
femmes, tandis
que
celui
des
Négrilles
atteint,
à
peu
de
chose
près,
le
développement
du
pied des Fan.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 86/164
§
IV.
—
COMPARAISON
DU
MEMBRE
SUPÉRIEUR
AVEC
LE MEMBRE
INFÉRIEUR.
1°
Rapport
de
la longueur
du membre
supérieur
à
celle du
membre
inférieur.
Indice intermembral.
La
longueur
du
membre
supérieur
en
totalité
s entend
de
la
longueur comprise
entre
l acromion et
l extrémité
inférieure
du
médius;
pour
le membre
inférieur, il
s agit
de
la distance
du
bord
supérieur
du
grand
trochanter
au
sol.
Le
tableau
suivant
indique les
variations du
rapport
des
deux
membres
chez
les
tribus
du Gabon
étudiées
par
le docteur
Gravot.
Indice
inlermembral.
II
O
MMES
°
ROUPES
etesujets
MAXIMUM MINIMUM
MOYENNE
Fong
12
87,5 82,5 85,4
Fan.
Sangha-Sangha 10 90,7
84,8
87,9
D Zem
4
84,2 79,4
81,8
TOTAL.
2b87^5
82,285,0
Loango
10
88,0
82,3
85,0
Fiotte
1
BaKongo
12
88,5
82,0
85,05
TOTAL22
88,3
82,1
85,02
Négrille
Ba-Binga
3
91,0
87,2
88,9
FEMMES
Fong.
2
83,2
82,6 82,9
Fan.
Sangha-Sangha.
1
»
»
83,1
D Zem.
3
84,9
83,5
84,3
TOTAL
6
84,0
83,0
83,4
Fan.
—
Chez
les Pahouins,
le
membre
supérieur
est
au
membre
inférieur
comme
85
est
à 100
hommes)
et
comme
83,h
à
100
femmes).
Dans
les
différentes
tribus,
les
Sangha-Sangha
ont
le
rapport
le
plus
élevé,
le
membre
supérieur
atteignant
une
plus
grande longueur
que
dans
les
tribus
voisines,
alors
que
la
dimen-
sion du
membre inférieur reste
la
même. Les D Zem,
au
contraire,
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 87/164
qui
ont
à
la fois le
membre
inférieur
plus long
et
le
membre
su-
périeur
plus
court,
abaissent
cet
indice
à
81,8.
Ce
même raisonne-
ment
s applique
aussi
aux
femmes qui
ayant,
comme
on
l a
vu,
le
membre
supérieur plus
court et
le membre
inférieur plus
long,
ont
un
indice
intermembral
plus
faible
que
les hommes.
Fiottes.
—
Pour
les
Fiottes,
l indice
intermembral
moyen
est
de
85,55,
de
très
peu
supérieur
à
ce
même
indice
chez les
Fan. Des
deux
groupes
qui
ont
été
étudiés,
les
Loango
ont
un
indice
de
85,0,
égal
à
très
peu
près
à
celui des Ba-Kongo,
85,05.
Négrilles.
—
Les
Ba-Binga
diffèrent
des
Nègres
de
presque
4
unités
dans l indice
intermembral,
et
ce
résultat
ne
laisse
pas
que
d être
intéressant malgré le
nombre
trop
petit
des
repré-
sentants
des
Négrilles.
L élévation de l indice
intermembral
est
due
à
ce
double
fait:
1°,
que
le
membre inférieur
des Ba-Binga
est
plus
court
que
celui des
Nègres;
2°,
que
le membre supérieur
est
plus
long.
Ces
deux
particularités,
intéressantes
à
signaler
ici,
doivent
être,
comme
je
l ai déjà dit, vérifiées
par
de
nombreuses
observations
avant qu on puisse les
considérer
comme définiti-
vement
admises.
Pour
ce
qui
a
trait
à
l indice
intermembral,
bien
peu
de comparai-
sons
sont
possibles;
pour
les
Nègres
d Afrique,
Couvy
[1] etZint-
graff
[16]
sont
en
effet
les
seuls
qui
aient pris
le grand trochanter
comme
limite
du
membre
inférieur.
En
calculant l indice
inter-
membral
d après les
chiffres
fournis
par
les indigènes
du Chari
et
du
Tchad,
on
trouve
85,87
Sara),
86,39
Sokoro);
88,60 Bou-
douma);
86,16
Boulala). Ce
sont
là des indices supérieurs
à
ceux
des
Pahouins
et
des Fiottes
;
ils
traduisent, d une
autre
façon,
la
diminution
plus
ou
moins
accentuée
qui existe dans la
longueur
du
membre
inférieur,
coïncidant
avec un
allongement
variable
du
membre
supérieur.
Je
citerai,
pour
mémoire,
l indice
intermembral
obtenu d après
les
mesures
de
Zintgraff
[16]
:
la
moyenne
est
de
86,1
chez
les
Ba-Kongo
plus
forte
d une
unité
que
chez les
Ba-Kongo de
jravot),
mais
avec
des
variations
étendues de
91,4 à
80,1.
La
moyenne
est
de
83,4
chez
les
Cabinda-Loango
de
2,5
unités plus
faible
que
chez
nos
Loango),
mais
elle
ne
repose que sur
quatre
observations
et
présente
des variations
de
87,7
à
78,5.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 88/164
L indice intermembral semble
donc
être,
chez
les Gabonais
Fan
et
Fiottes),
relativement
homogène;
sa moyenne
générale,
85,0,
est,
au
contraire,
toute
différente de la
même
moyenne
chez
les
Négrilles
88,9).
2°
Rapport
de
la
longueur
du bras
à
la
longueur de
la
cuisse.
Le
rapport
moyen
de
la
longueur du bras
à
la
longueur de
la
cuisse est
de 69,8 chez
les Fan hommes. Les
Fong
et les
Sangha-
Sangha
ont
des
indices supérieurs
à
70,
alors
que, pour
les D Zem,
le
rapport
s abaisse
à 65,7,
chiffre
qui
peut
être suspecté à
bon
droit,
en
raison
du petit nombre d individus.
L indice
moyen
de
22 Fan
Fong
et
Sangha-Sangha)
est
de
71,4,supérieur
à
celui
des
femmes du
même
groupe
68,8),
mais inférieur
à
celui
des Fiottes
72,6).
HOMMES
GROUPES
NOMB~TE
MAXIMUM
MINIMUM
MOYENNE
ROUPES
de
sujets
MAXIMUM
MINIMUM
MOYENNE
Fong
12 75,2
64,5 70,2
Fan Sangha-Sangha.
40 76,5 65,5
73,6
D Zem.
4
69,0 63,0
65,7
TOTAL2673^564^3bp
Loango 10
76,6
67,5
73,0
Fiotte
Ba-Koiigo
12
78,6 66,4
72,3
TOTAL2277,6
67,0
72,6
Négrille Ba-Binga
3
1
79,1
1
70,2
73,6
FEMMES
Fong
2
69,5
67,5
68,5
an.
Sangha-Sangha.
1
»
»
67,2
D Zem.
3
73,5 67,5
70,8
TOTAL.
6
71,5
67,5
68,8
En
se
reportant
aux
différents indices déjà calculés,
on
se
rend
compte
des
causes
de
variations
de
ce
rapport.
Elles
sont
dues,
chez
les
Fong
et
les
D Zem,
au
grand
allongement
de la
cuisse,
tandis
qu il
n y
a
qu une légère augmentation
de la
lon-
gueur
du
bras
d où
l abaissement
de
l indice;
le
rapport s élève,
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 89/164
au
contraire,
chez
les
Fiottes,
à
cuisse beaucoup plus brève alors
que
le
bras
ne
subit
qu un
raccourcissement
minime.
Les
Ba-
Binga,
qui,
de
toute
la
série observée, présentent
le
rapport
le
plus
élevé,
ont,
avec
la
cuisse
courte,
comme
les
Fiottes,
le
bras beau-
coup
plus
long.
Je
n insiste
pas sur
le
rapport
du
bras
à
la
cuisse
tel
qu il
résulte
des
mesures
de
Zintgraff
[16]
:
la
moyenne
en
est
de
91,4 chez
les
Ba-Kongo,
de
86,2
chez
les
Loango-Cabinda.
Les
Nègres du
Chari
ont
des indices
généralement
plus élevés,
allant
jusqu à
77,32,
ce
qui tient
à
la brièveté
plus
grande
de
la
cuisse,
le
bras
restant
sensiblement égal
ou
étant
très
légèrement
plus
court
que
le
bras des
Gabonais.
3°
Rapport
de la longueur
de la main
à
la
longueur du pied.
L étude
des
rapports
des
longueurs
de
la main
et
du
pied
à
la
taille
peut
faire pressentir
quel
sera
le
rapport
de
la
longueur
de
la
main
à
celle
du
pied. Cependant, dans
les différentes
familles
d une
même
race,
l accroissement
de
la
main
en
longueur
n est
pas
toujours
proportionnel
à
l augmentation de
la longueur
du
pied
et
réciproquement.
On
rencontre,
en
effet,
chez
certains
su-
jets,
de
grandes
mains coïncidant
avec
de
petits pieds, et
il
peut
être
utile
de consigner dans
un
tableau
les
résultats
que
fournis-
sent
les
Pahouinset
les
Fiottes
à
ce
point
de
vue
particulier.
Fan.
—
La
moyenne
générale
du
rapport
de
la longueur
de la
main
à
celle
du
pied,
de
72,6
chez
les
Fan,
est
déterminée
par
des
éléments
hétérogènes. Les
Fong
ont
un
indice élevé
74,4)
;
les
Sangha-Sangha,un
indice
bien
plus faible
71,6), les D Zem
sont
intermédiaires
71,8).
L élévation de l indice
chez
les
Fong
tient
à
la
petitesse relative
de
leur
pied.
La
comparaison des
sexes
met
en
évidence
un
indice notable-
ment
plus
élevé
chez les
femmes
;
cet
indice oscille
entre
77,7
et
75,5.
Les femmes
D Zem,
pour
qui
l indice
main
à
pied
est
de
76,5
ont
la
main de
longueur
sensiblement
égale
à
celle
des
hommes
de
la
même
tribu,
mais
leur
pied
est
plus
petit de
1,4
unité.
Fiottes.
—
Les
Loango
ont
un
indice plus
élevé
:
76,1
;
on
a vu
que
ces
indigènes,
avec
une
main
sensiblement
égale
à
celle
des
Pahouins,
ont
le pied
nettement
plus
court
rapport
dela longueur
du
pied
à
la taille
:
44,7
au
lieu
de
15).
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 90/164
Les Ba-Kongo
ont
un indice
inférieur
à
celui des Loango, en
raison du plus
petit développement
relatif
de la main
coïncidant
avec
un
plus
grand
développement
du
pied
en
longueur.
Les
Loango
et
les
Ba-Kongo
de Zintgraff
[16] fournissent des indices
de
69,6
et
de
66,h,
qui
ne
sont
pas
comparables
à
ceux
qui viennent
d être
cités,
pour
les raisons
énoncées
déjà
au
cours
de
cette
étude.
Rapport
de la longueur
de
la
main
à
la
longueur du
pied.
HOMMES
GROUPES
de
stijets
MAXIMUM
MINIMUM
MOYENNE
Fong
12
79,8 69,5
74,0
Fan
Sangha-Sangha.
10 76,2
67,5
71,6
D Zem.
4 76,6 68,5
71,8
Total2677^567^572,6
Fiotte
.,
Loango.
10
81,6
67,4
76,1
Fiotte
I
Ba-Kongo.
12 77,5
68,5 71,8
TOTAL
2279,5
68,1
73,9
Négrille
Ba-Binga.
1
3
80,0
74,5
1
76,7
FEMMES
Fong
2 76,6 75,5
76,0
Fan
<
Sangha-Sangha.
1
»
»
75,3
D Zem.
3
77,8
75,5 76,5
TOTAL.
6
77,775,575,9
Négrilles.
—
Les
Négrilles
enfin,
avec un
indice de
76,7, pré-
sentent
le
rapport
main
à
pied de beaucoup
le
plus
élevé.
Toutes
proportions gardées,
ces
indigènes
onten
effet
le
pied aussi déve-
loppé
que
les
Nègres,
mais
leur main
est
très
sensiblement plus
longue.
Conclusion.
—
L indice
intermembral, égal
pour
les
groupements
Nègres,
est
beaucoup
plus élevé
chez les
Négrilles,
conséquence
de
la
grande
longueur
du membre
supérieur
et
de
la
brièveté du
membre
inférieur.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 91/164
Homme
I o mpo
do
Libn ville
PL
MU
8/17/2019 Mission Cottes
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8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 93/164
Homme
Ba Kongo
de
Mavounga
PL
XI
8/17/2019 Mission Cottes
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8/17/2019 Mission Cottes
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CHAPITRE
IV
LA TÊTE.
§
I.
—
Le
crâne.
A.
—
INDICE CÉPHALIQUE
1).
Étant
donné les
variations
individuelles de
l indice
céphalique,
variations qui
dépassent,
dans
certains groupes,
10
unités,
on
risquerait,
en
étudiant
les
tribus
d après les seules
moyennes
obtenues,
de
conclure
à
tort
à
l existence
d une
mésaticéphalie, qui
n existe
pas en
réalité.
Les
cas
extrêmes
de
dolichocéphalie
et
de
brachycéphalie
vraies
montrent
combien,
dans
certaines
familles
du
Sud-Cameroun
et
du Gabon, l indice céphalique
est
variable.
Pour
mettre
en
valeur
cette
pluralité des
types,
on
doit
recourir
à
la
sériation.
Sèrialion
de
l indicecéphalique Fan,
Fiolles, Négrilles).
HOMMES
FEMMES
INDICES
FAN FIOTTES
2)
NÉGRILLES
FAN
Sangha-
Ba-. Sangha-
Fong
SanghaDZero
Loango
Kongo
Ba-Binga
Fong
SanghaDZero
ha
0
»»
»
»»»»
1
»»»14»»»»
2
»1»»1»»»
»
3
»»»241»»
»
4
»1»
2
2»»»
»
5
»
1
»14»»»
»
6
1
2
»
2
4»»»»
7
»4
»
i
1»1»4
8
21»321»»
»
9
1121»»»»
4
0
1
» »
»
»»
»
1
»
81
2»»»»»»»
»
2
11
»
»»1»»
»
3
2»
1
»»»»»
»
4
21»»»»»»
1
5
»
»
»
»
»»
»
» »
86
»»1»»»1»»
OTAL
~42
40
4
44
23
3
2
I 3~
1)
Le
rapport
du
diamètre transverse
maximum
au
diamètre
antéro-postérieur
maximum
est
exprimé,
dans
les
séries
étu-
diées, sans réduction,
et
les indices sont
classés
d après la
nomenclature de Broca.
2)
Les
mensurations
de
Zintgraff
ont
été
ajoutées
à celles
du docteur
Gravot.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 96/164
Ainsi
qu on
le
voit,
la
répartition
de
l indice céphalique
se
fait
d une façon
toute
différente
dans
les
groupes
et
même
dans
les
diverses
tribus.
Fan.
—
En
effet,
tandis
que
le
maximum
de l indice
céphalique
est,
d une
façon
très
nette,
au-dessus de
80
chez
les
Fong,
que
cette
même
tendance
vers
la
brachycéphalie
se
retrouve
chez
les
D Zem,
les
Sangha-Sangha
ont
au
contraire
un
indice
extrême-
ment
variable, allant de
70
à 84.
Une
telle variation
montre
le
peu
d homogénéité
de
ce
groupement,
et
permet
de
croire
à
un mé-
tissage
avec
les populations
voisines,
nettement
dolichocéphales.
Dans
les
trois tribus, les indices les
plus hauts
:
86,2; 8h,15
;
83,42
;
82,81,
ont
été
relevés
sur
des
hommes
dont
les tailles
res-
pectives
sont
de
1
m.
74; 1
m.
69
;
1
m.
71
; 1
m.
81tandis
que
les
indices
les
plus bas:
72,80
;
74,83,
correspondent
à
des
sujets de
taille de
1
m.
65.
L association qu on
a
quelquefois observée
entre
la
brachycéphalie
et
la petite
taille
ne se
retrouve
donc
point ici,
où
il
semble
qu au
contraire
la
grande
taille
se
lie
à
un
indice
céphalique
élevé.
Chez les
femmes
Fan,
l indice céphalique
présente
des variations
analogues
à
celui
des
hommes,
son
minimum
ne
dépasse
pas
77,
son
maximum atteint
86.
Fiottes.
—
J ai réuni, dans
cette
étude
de
l indice céphalique
des
Fiottes,
les
mesures
de
Zintgraff
[16]
à
celles de
Gravot.
Les
Loango
et
les
Ba-Kongo
sont,
à
ce
point
de
vue,
fort
comparables.
L indice
ne
dépasse
pas
79
et est
en
général beaucoup
moins
élevé
que
chez
les
Fan.
Les
Fiottes
sont
très
nettement
dolichocé-
phales.
Négrilles.
—
Des
trois individus observés,
un
seul
est
sous-bra-
chycéphale
à
82
taille
1
m.
52),
les
deux
autres sont
mésati.
taille
1m.59),
et
dolichocéphale
taille 1m.56).
Ces
deux
derniers,
bien
que
cas
isolés,
tendraient
à
prouver une
fois
de
plus
que
les
Né-
grilles
n ont
pas
forcément
la
tête
courte,
et
que
la
dolichocéphalie
peut
se
rencontrer
chez
eux
au
même
titre
que
la
brachycéphalie.
Comme
dans
les
tribus
de
Nègres,
il
n apparaît
pas
qu il
existe,
chez
les
Négrilles,
de
rapport
net
entre
la
taille et l indice
cépha-
lique.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 97/164
Pourcentage
de l'indice
céphalique
(Fan et Fiolles.
Hommes).
DOLICHO-
SOUS-DOLICHO-
MÉSATI-
SOUS-BRACHY-
BRACHY-
u05
CÉPHALES CÉPHALES
CÉPHALES
CÉPHALES CÉPHALES
GROUPES
s
S
-
I
J
-~-~
S
*
-;;----
S
*
û û
-
<0 >Û
GROUPES
--
o
o
ûi
S
S «S
/i•
S
/1»
9
0/0
c-oS
000
z;
z z
z
ong.
12
»
»
1
8,8
3
25
6
50°/o
2
16
Fan.)
Sangha-Sangha..
10
3
30°/o
4 40
°/0
1
10
1
10
°/0
1
10
°/0
(
D'Zem
4
»
»
»
»
M
Il
3
75
1
25
TOTAL
26 3
11,5
5
19,2
4 15,
3
10
38,4
°/„
4
15,3
Loango.
14
750,00 7
50
»
»
»
» M
Flotte.
(Ba-Kongo.
23
1669,56 7
30,43
°/
»
»»
»
TOTAL. 37
23
62,33
14
37,56»
»
Il
»
»
»
Négrille
|
Ba-Binga.
3
1
33,33
°/
133,33 133,33
0/01
»1
»
Du
tableau
ci-dessus,
il
ressort
qu'entre
ces
deux
familles
du
Gabon,
les
Fiottes
et
les
Fan,
familles
bien différentes
par
leur
origine,
il
existe une
grande
dissemblance dans
l'indice
cépha-
lique.
Chez
les
Pahouins, le
crâne
accuse une
tendance
très
mar-
quée
vers
la
brachycéphalie
;
chez
les
Fiottes
au
contraire,
l'in-
dice
reste
franchement
dolichocéphale
ou
sous-dolichocéphale.
Dans
ce
groupe,
la
proportion
de dolichocéphales
est
en
effet
de
62,33
p.
100,
et
celle des
sous-dolichocéphales
de
37,56
p.
100,
tandis
que
chez
les
Fan
il n'y
a
que
11,5
p.
100
de dolichocé-
phales
et
19,2
p.
100
de
sous-dolichocéphales,
contre
38,4
p.
100
desous-brachycéphales
et
15,3
p.
100
de brachycéphales
vrais.
Les
quelques
dolichocéphales,
11,5
p.
100,
appartiennent
tous
à
la
tribu
des Sangha-Sangha.
Ces
caractères
si
distincts
des
deux
grands
groupements
qui
font
l'objet de
cette
étude
sont
bien
mis
en
évidence
par
la
courbe de l'indice
céphalique.
Le
maximum
de
fréquence
est
atteint
chez les Fiottes
à
75;
il
est nettement
dolichocéphale,
alors
que
celui
des
Fan
est
à 79,
presque
sous-brachycéphale,
avec
un
autre
sommet
très
accusé,
brachycéphale.
De
plus, alors
que
la
courbe
tombe
brusquement
chez
les
Fiottes
et
revient
au
zéro
à
80,
la
courbe
des Fan
se
prolonge
jusqu'à
87,
dépassant
de
beaucoup
la
limite de
la
brachycéphalie.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 98/164
J avais déjà
signalé
[9]
cette
élévation
de
l indice céphalique
chez les
Fan,
au
sujet
d une
série de
h8
crânes
Pahouins,
dont
les
indices
les
plus fré-
quents
sont
sur
le
crâne
sec)
de
76
et
de
77,
et
qui
présentent,
en
outre,
un
nombre
très
notable
d indices dé-
passant
80.
Si
ces
crâ-
nes
n atteignent
pas
à
la
brachycéphalievraie,
ils
s en rapprochent
néan-
moins
d une
façon
re-
marquable,
et
les
ré-
sultats des
mesures
sur
le
vivant
viennent
con-
firmer
ce
fait
qu au Ga-
bon
ou
plutôt
à
la
fron-
tière
sud
du
Cameroun,
on
trouve
à
la
fois des
Nègres
de grande taille
à
indice
céphalique
éle-
vé,
et
des
Nègres
doli-
chocéphales
;
de
plus,
on
n observe
pas,
dans
cette
région du moins,
de
corrélation
entre
les
variations
de
la
taille
et
celles de
l indice
céphalique.
B.
—
VOLUME
DU
CRÂNE.
Le volume
du
crâne
peut
être
apprécié,
d une façon
d ailleurs
assez
peu
exacte,
en
raison
de
la
plus
ou
moins
grande
masse
des
cheveux
et
de
l épaisseur
de la
coiffure,
par
sa
circonférence
hori-
zontale.
En
raison de
ces
difficultés de
technique,
quelques tribus
n ont
pu,
sur
ce
point,
être
examinées.
Les
Fan
ont
le
crâne
plus
développé
que
les
Fiottes,
aug-
mentation
de
développement
qui
se
traduit
par
une
circonférence
horizontale
plus
grande de
3
centimètres.
Les
Négrilles
au
con-
traire
auraient
le
crâne
très légèrement
plus petit
que
les
Loango
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 99/164
ou
les Ba-Kongo.
La
réduction
qu on observe
est d ailleurs
fort
minime
et
n est
pas en
rapport
avec
la
petite taille
de
ces
sujets.
Comparée
à
la
taille,
la
tête
des
Négrilles
est
en
réalité
plus
grosse que
celle
des
Nègres
voisins,
et
cela
correspond bien
à
ce
que
l on admet
généralement
sur
le
volume
du
crâne
de
ces
indigènes.
Circonférence
horizontale
de la
tête
Hommes).
Expriméeencentimètres.)
NOMBRE
GROUPES
desujets
MAXIMUM MINIMUM
MOYENNE
Fong
12 57,4
56,6
57,0
Fan
}
Sangha-Sangha.
10
»
»
»
D Zem.
4
61,0 57,6
59,0
Total26
59^2
57^1
58,0
i
Loango
10
58,6
53,5
55,3
Fiotte
?
Ba-Kongo.
12
57,2
53,3
55,7
TOTAL.
22
57,9
53,4
55,5
Négrille
1
Ba-Binga
3
l
56,8
1
54,5
l
55,3
La circonférence
de la
tête,
calculée
chez les
Loango
et
les
Ba-Kongo
deZintgraff
[16],
est
de
53
et.
9
max.
:
55
et.
6;
min.
:
50
et.
1),
inférieure
par
conséquent
de
presque
2
centimètres
à
cette
même
mesure
dans
les observations
de Gravot.
J ai
relevé
[9],
surlh crânes
de Fiottes adultes
hommes),
une
cir-
conférence
horizontale
totale de
50
et.
5
en moyenne,
correspondant
à
une
capacité de
1.485
centimètres
cubes,
et,
sur
27
crânes
de
Fan,
adultes
hommes,
une
circonférence
de
50
et.
6,
correspondant
à
une capacité moyenne
de
1.449
centimètres
cubes.
La
circonférence
horizontale
des
crânes
Pahouins
n est
donc
pas
beaucoup
plus
grande
que
celle des
crânes
Loango,
et
il
me
semble
que
la
diver-
gence
qu on
observe
dans
cette
même
mesure,
prise
sur
le
vivant,
peut
être
attribuée
à
la
coiffure
si
compliquée
et
si
épaisse
des
Pahouins; il
serait
par
conséquent
risqué de
tirer
aucune
conclusion,
en ce
qui
concerne
cette
tribu.
Quant
aux
Loango
et
aux
Ba-Kongo,
leurs
cheveux,
courts
ou
rasés,
ont
permis
une
mesure
plus
exacte
et
d une
valeur réelle.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 100/164
C.
—
INDICE
FRONTAL.
L indice
céphalique
a
montré
le
développement
maximum du
crâne
en
largeur
dans
sa
partie postérieure,
au
niveau des parié-
taux;
l indice
frontal
montre
le développement
relatif
de
sa
partie
antérieure
et
de
sa
partie
postérieure.
Indice
fronlal.
HOMMES
GROUPES MAXIMUM
MINIMUM
MOYENNE
Fong
81,34
70,92
78,07
Fan
Sangha-Sangha.
83,45 72,00
78,50
D Zem.
77,85
74,50 75,21
TOTAL
80,8872,4777,26
v.
Loango
80,00
71,72
75,66
Fiotte
i
Ba-Kongo.
83,20
74,82 78,64
TOTAL.
81,60
73,27
77,15
Négrille
Ba-Binga
.[
76,81
1
72,78
1
74,29
FEMMES
Fong
85,60
85,47
85,53
Fan
<
Sangha-Sangha
»
»
84,20
[
D Zem.
78,94
74,12 77,14
TOTAL.
82,27
79,7982,29
L indice
frontal
est
sensiblement
égal chez les
Fan
et
chez
les
Fiottes,
77,26
et
77,15.
Il
met
en
évidence
un
fort
beau
dévelop-
pement
du
front
en
largeur.
Girard [6],
Ruelle
[11]
et
Couvy [1]
avaient déjà fait
remarquer
que
l indice frontal était
très
élevé
chez
les
Nègres qu ils
avaient observés.
Le
maximum
est,
chez
les
Soudanais,
réalisé
par
les Malinké,
77,69
en
exceptant
deux
Diola,
81,63,
et
un
Timéné,
79,47)
;
le
minimum
se
trouve
chez
les
Kassonké,
7/i,28.
Pour
les indigènes de
la
boucle du Niger,
l in-
dice
frontal
varie
entre
77,91
Marka)
et
68,97
Koo). Enfin, les
Nègres
du
Tchad
ont
fourni
à
Couvy
des
indices variant
de
74,69
à
76,34.
Les Fan,
comme
les
Fiottes,
se
classent
donc,
sous
ce
rapport,
au
même
niveau,
sinon
au-dessus
des
Nègres
du
Soudan,
du
Séné-
gal
eL
du
centre
africain. Les
Fong,
les
Sangha-Sangha
chez
les
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 101/164
Pahouins, les
Ba-Kongo chez
les Fiottes, ont des indices frontaux
plus
grands
que
78,
alors
que
les D Zem
et
les
Loango
ne
dépas-
sent
pas
75.
Contrairement
à
l opinion
émise
par
les
auteurs
pré-
cédents,
qui
ont
conclu
que
le
front
est
d autant plus large
que
l individu
appartient
à
une
race
plus
inférieure
et
plus
primitive,
je
ferai
remarquer
que
les
représentants
des
Négrilles,
qui
appar-
tiennent
à
une
race
primitive
par
excellence,
ont
un
indice
fron-
tal
dont
la
moyenne,
de
74,29,
est
inférieure
de
trois
unités
à
ce
même indice
dans
les
groupes
Nègres
de
la
côte
du Gabon
ou
du
sud
du
Cameroun.
Les
femmes
ont
le
front
plus large
que
les
hommes,
l indice
frontal
atteint
82,29
;
une
différence sexuelle
dans
le
même
sens
a
été
observée
par
Ruelle
au
Soudan [11].
On
remarquera, en
outre,
sur
les
photographies
des
Négrilles,
la
direction
presque
verticale
du
front.
|
II.
—
La
face.
Les
points
de
repère
utilisés
par
le
docteur Gravot
pour
les
mesures
verticales
de
la
face
n étant
pas ceux
qui
sont
générale-
ment
admis,
ne
permettent
de
faire aucune
comparaison
;
les
mesures
dans
le
sens
vertical
doivent
donc
être
laissées
de
côté.
Les
mensurations faites dans
le
sens
transversal
fournissent
au
contraire
des
renseignements
précis.
A.
—
DIMENSIONS
DE LA FACE.
LONGUEUR LARGEUR
L°2UVFUR
DIAMÈTRE
i-zygomatique
interne
du
nez
du
nez
bouchebI-gomaque
ROUPES
.--.--------
bi-goniaque
.;=
;.:.
£
interne
o
S.5ë*S
s
GROUPES
s
g
aaaesaaaaasaaaas
-
-
-
-:-
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
--
Fong.
15,112,7
13,8
»
»
«5,34,04,6
4,93,7
4,3
»»»
11,48,410,1
Fau.
]
Sangha-Sangha..
13,9
12,4
13,3
4,03,23,65,14,24,74,93,44,3
6,24,95,7 10,68,9
9,8
(
D Zem
14,7
13,7
14,1 3,83,3
3,6
5,64,6 5,0
5,2
4,3
4,6
6,05,4
5,7 10,8
9,3 9,9
TOTAL
14,512,913,7
3,93,23,6
5,34,24,85,03,84,4
6,15,1 5,7 10,68,99,9
Motte.
(
Loango 13,5 11,5
12,5
3,92,63,45,04,14,44,53,5
4,1
5,74,65,3
10,2
8,9
9,7
<iotte..
(
Ba-Kongo.13,2 12,2
12(.
35313)34639424,8
3,5 4,0 5,34,55,0
10,28,8
9,7
-----
---
----
---
---
OTAL
13,311,9 12,5
3,72,83,34,84,04,34,63,5
4,0
5,54,55,1 10,28,8
9,7
1 1
1
1 1
Négrille
Ba-Binga13,713,213,53,53,3
3,45,14,8
4,9
5,1
4,54,96,05,25,7
10,5
9,49,8
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 102/164
Rapportentre les
diamèlres
transversaux
de
la
face et
du
crâne.
HOMMES
DIAMÈTRE.
DIAMÈTRE,l
DIAMÈTRE
DIAMÈTRE
bi-zygomatique
frontal bi-orbitaire
in
terne
bi-goniaque
àdiamètre
-
-
ROUPES
transverse
à
diamètre
bi-zygomatique
max.
min.
moy. max.
min.
moy. max.
min.
moy.
max.
min.
moy.
Fotin,
95,71 87,41
91,3181,34 70,92
78,07
»
»
78,7272,4674,51
Fan.
Sangha-Saagha.
95,06
84,70 91,19 90,3U.
77,00
83,10
30,00 23,50 27,60 81,5064,00
74,00
(
D Zem.
95,94 88,96 93,55 83,33 77,35
80,53
27,50
25,40
26,40
73,4667,3970,16
-
MOYENNE..
95,83
87,02 92;03
84,99
75,09
80,57
28,70
24,45
27,00
77,4667,95
74,89
L
a -0.
»
~86,9à
7
1
,
S
a ~
78
,
5
,,)
F. Loaugo..95,0784,1389,2988,6877,7884,79»
.»
» 86,9571,8578,55
FlOtte
1
Ba-Kongo.99,25
89,20
92,93 90,10
79,70 84,70
28,20
23,80 26,40 83,6071,9076,90
MOYENNE..
97,16
86,66
91,11 89,39 78,74 84,74 28,2023,8026,4085,2771,8777,72
Négrille
|
Ba-Binga95,6792,4694,0080,3078,10[79,02126,5024,2025,l0j75,20
70,07
72,08
FEMMES
(
FonB .94,28 82,98
88,63 85,60
85,47
85,53
Il
» »
84,62 67,42
76,02
Fan.)Sangha-Sangha
Il
»
88,81
Il
»
84,20
»
»
126,81)1
Il
72,40
(
D Zem.
97,20
89,47 93,81 82,67
75,54
78,15 31,2027,2029,01174,8066,1871,45
-
OYENNE
95,74
86,22 90,41
84,13 80,50 82,63
31,2027,2027,9179,71
66,80
73^29
a)
Rapportdu
diamètre
bi-zygomalique
au
diamètre
transverse
maximum.
Le
diamètre bi-zygomatique
maximum, qui
représente
la
face
dans
sa
plus
grande
largeur,
est
également
développé
dans les
deux
groupes
Fan
etFiotte
où
ses
rapports
moyens au
diamètre
transverse
sont
de
92,03
et
91,11;
il
est
plus
grand chez les
Ba-Binga,
où
il
égale
9h,00.
L examen des
photographies
est
très
affirmatif
à
cet
égard,
en
montrant des
différences fort appréciables
de
la
largeur
dela face
dans les
divers
groupes.
Le
diamètre
bi-zygomatique
est
moins
développé
chez
les
Pahouins
et
les
Fiottes
que
chez
les
indigènes
du
Soudan,
où
son
rapport
au
diamètre
transverse
maximum
est
toujours
supérieur
à
94,59,
et
tend d une
façon
très
nette
à
se
rapprocher
de
100 [11].
Les
Nègres
du
centre
africain
[1]
ont
un
indice
fort
variable,
mais
relativement
peu
élevé,
allant
de
88,81
(Boudouma)
à
96,57
(Sokoro).
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 103/164
Homme
Ba Kongo
de
Jinga
PL
XV
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 104/164
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 105/164
Ilommc
Ba-Binya
métis
de
Suanguiè.
PL.
VI.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 106/164
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 107/164
b)
Rapport
du
diamètre
frontal
au diamètre
bi-zygomatique.
Le front
est,
on
l a
vu,
également
développé
en
largeur chez
les
Fan
et
les
Fiottes,
et
plus
étroit
chez
les
Ba-Binga.
Cette dispo-
sition
est.
rendue
plus
apparente
encore par
le développement
relatif
des
arcs
zygomatiques. En
effet,
l indice
fronto-zygoma-
tique,
de
79,02
pour
les
Négrilles
à
front
étroit, s élève
à
80,57
chez
les
Fan
et
à 8h,7h
chez les Fiottes,
aux
arcades
zygomatiques
moins développées.
Cela
se
traduit,
chez le vivant,
par
une
dé-
pression
plus
ou
moins marquée
au
niveau des
tempes,
au-dessus
de
l arcade
zygomatique
:
cette
dépression, très
accusée
chez
les
Négrilles,
est
presque
absente
chez les Pahouins
et
surtout
chez
les
Fiottes.
L aplatissement
latéral
du
front
est
plus
marqué
encore
chez
les
Soudanais
de
Ruelle
[11],
pour
qui
le
rapport
fronto-zygomatique
ne
dépasse
pas
73,49,
tandis qu au
contraire,
chez les
Sara [1],
il
est
de
83,36,
se
rapprochant
de
celui des
Gabonais.
c) Rapport du diamètre
bi-orbitaire interne
au
diamètre
bi-zygomatique.
L espace
inter-orbitaire
est
sensiblement
moins
grand
chez
les
Ba-Binga
que
chez les
Bantou
voisins
rapport
au
diamètre bi-
zygomatique
:
Négrilles,
25,10; Bantou,
26,40,
27,00).
Les
yeux
semblent
donc
être
plus rapprochés chez
les Négrilles.
d)
Rapport
du
diamètrebi-goniaque
au
diamètre
bi-zygomatique.
Le
développement
du
maxillaireinférieur
est
à
peu
près
le
même
chez
tous
les
Nègres
observés,
et
les faibles
variations
de l indice
gonio-zygomatique
sont
attribuables
bien
plus
au
développement
variable
des
masséters
qu à des
modifications
dans la
forme
ou
la
puissance
de
l os.
A
ce
point
de
vue, des trois
groupes
étudiés
ici,
les
Négrilles
ont
très
nettement
le
diamètre
bi-goniaque
le
plus
réduit
72,08).
Les
Fan
et
surtout
les Fiottes
rapports
:
74,89
et
77,72)
ont
un
appareil
masticateur beaucoup
plus
développé
en
largeur,
et
ceci
peut
paraître
quelque
peu
étonnant,
en
raison
de
tout
ce
qu on
a
dit
de
l alimentation
des
Négrilles
et
de la
grande
puissance de
leur
mandibule.
Ces variations
se
retrouvent,
avec
à
peu
près
la
même
amplitude, dans
diverses
familles
afri-
caines,
et
le
Nègre
du
Gabon
est
semblable
aux
autres
groupes
au
point
de
vue
de la largeur
du
maxillaire
inférieur.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 108/164
Les femmes Fan ont des
caractères faciauxpeu
différents
de
ceux
des
hommes.
Cependant,
les
arcs
zygomatiques
sont
moins
développés
rapport
au
diamètre
transverse:
90,41)
;
le front des
femmes
étant
plus
large,
l indice
fronto-zygomatique
est
plus
élevé
82,63).
En
résumé,
chez
les
Pahouins
du Sud-Cameroun
et
chez
les
Fiottes
de la
côte,
la
face,
large
au
niveau
des
arcades
zygomatiques,
est
plus
ou
moins
étroite, suivant
les tribus,
à
sa
partie
supé-
rieure,
au
niveau du front,
comme
à
sa
partie inférieure
au
niveau
des
angles
du
maxillaire.
Ainsi
que
l a fait
remarquer
Ruelle [1,
p.
537],
la
face
dessine
un
ovale
dont
«
le
haut
est
beaucoup moins
resserré
que
le
bas,
et
moins
resserré
chez le
Nègre
que
chez le
Blanc,
tandis
que
le bas l est
au
contraire davantage,
nouvelle
preuve
de
ce que
nous
avancions
au
sujet
du prétendu
écartement
des
angles de la mâchoire
».
B.
—
LE
NEZ.
Le
rapport
de
la largeur
à
la longueur
du
nez
constitue
un
élé-
ment
anthropologique
de
premier ordre.
Chez
les
Nègres
notam-
ment,
la forme
du
nez
varie
suivant
les
divers groupes, et
la
con-
sidération
de
l indice
nasal
est souvent
d une
aide
précieuse
dans
la
classification
des
différentes
familles.
Indice
nasal.
HOMMES
GROUPES
°
S
MAXIMUM
MINIMUM MOYENNE
ROUPES
desujet
MAXIMUM
MINIMUM MOYENNE
Fong 12
116,66
79,24 95,21
Fan
<
Sangha-Sangha.
10
106,52 71,73
90,58
D Zem.
4
97,83
75,00
87,49
TOTAL
26
107,OU
75,3291,09
Fiotte
Loango.
10
100,00
72,00
92,23
PnWouto
}
Ba-Kongo.
12
109,75
77,77
95,88
TOTAL22104,87
74,8894,05
Négrille
Ba-Binga.
3
l
105,16
1
90,00
1
98,38
FEMMES
Fong 2
85,42 82,61
84,01
Fan
<
Sangha-Sangha.
1
»
»
88,69
D Zem.
3
97,56 88,37
92,20
TOTAI
6
91,4985,49
88,10
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 109/164
Ainsi qu on peut
le
voir, des deux
groupes
Bantou examinés,
les
Fiottes
ont
l indice
nasal le plus
élevé
94,05),
mais
le
maxi-
mum
de
109,75
que
l on
trouve
à
côté
du
minimum
de
77,77
montre
bien
qu il
n y
a pas
uniformité
dans
le
type
nasal
Pl.
XII-XV).
Cela
est
plus vrai
encore
pour
les
Fan
:
les
Fong,
en
effet,
ont
un
indice
moyen
de
95,21,
et
présentent
un
maxi-
mum
isolé
à
116,66,
alors
que
les
D Zem
ont
une moyenne
réel-
lement
inférieure
87,49).
Chez les
femmes,
le
nez
est
franche-
ment
plus
haut
que
large,
et
l indice
est
de
88,10.
Zintgraff
[16]
donne
comme
indice nasal
moyen
pour
les
Ba-
Kongo
95,50 max.
:
116,68;
min.
:
84,78),
chiffre identique
à
l indice
que
j ai
relevé
dans
la
même
tribu;
pour
les
Loango,
une
moyenne
de
88,71
max.:
98,00;
min.
:82,70), chiffre
très
inférieur
à
celui
que
j ai
trouvé
chez
les
Loango
de
Gravot.
Les
Négrilles
ont
le
nez
beaucoup
plus
développé
en
largeur
que
les
individus
de
race
Bantou,
et
l indice
nasal
moyen,
98,38,
accuse
nettement
une
tendance
vers
l égalisation
de la largeur
et
de
la
longueur.
Cette largeur
du
nez au
niveau
du
lobule, déjà
signalée
à
maintes
reprises
par
les
voyageurs,
se
trouve
vérifiée
par
la
mensuration
et semble pouvoir
constituer
un
bon
caractère
distinctif
des
Négrilles.
Répartition
de
l indice nasal.
HOMMES
GROUPES
Mésorhiniens
Platyrhiniens
Hyperplatyrhiniens
70-84,9 85-99,9
>100
Fong.
2
5
5
Fan
}
Sangha-Sangha.
26
2
D Zem.
1
3
»
Total
5
44
7
Loango
2
6 2
Ba-Kongo.
1
6
5
Total3
12
7
Négrille
Ba-Binga.
»
1
1
2
FEMMES
Fong
1 1
»
Fan
<
Sangha-Sangha.»
1
»
D Zem»
3
»
TOTAL.
1
5
»
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 110/164
La
répartition, suivantl indice, enméso,
platy
ethyperplatyrhi-
niens
montre
qu au point
de
vue
de l indice
nasal, les hommes
et
les
femmes
Fan
sont
très
comparables.
Les
Pahouins
comptent
plus
de
mésorhiniens
et
de
platyrhiniens
que
les Fiottes,
chez
lesquels
au
contraire
on
relève
une
plus
grande
proportion
d hyperplatyrhiniens.
Quant
aux
Ba-Binga, l un
est
platyrhinien,
les
deux
autres
franchement hyperplatyrhiniens.
En
comparant
les divers
indices
que
je
viens de citer
à
ceux
fournis
par un
certain
nombre d auteurs, il
apparaît
comme
évi-
dent
que les
indigènes rencontrés
par
la
mission Cottes ont
le
nez
moins large
que
beaucoup
d autres
Nègres
:
Mandingues
et
Bambara
Deniker
et
Collignon). Indice
101,6
Foulbés
—
—
95,3
Toucouleurs
— —
99,9
Soudanais
occidentaux
Girard).
—
99,9
Nègres
de la
boucle
du
Niger Ruelle).
—
99,70
Négresses
— —
—
100,17
Nègres
du
Tchad
Couvy).
—
89,35
Dans
ces
séries,
seuls les
indigènes
du Chari
et
du
Tchad
ont
un
indice
nasal inférieur
à
celui
des Pahouins
et
des
Fiottes.
Les
Nègres
de
l Afrique
occidentale
française
se
rapprochent
beau-
coup
de
rhyperplatyrhinie
que
nombre
d entre
eux
atteignent;
ils
ont
par
conséquent
un
indice
nasal bien supérieur
à
celui
que
j ai
trouvé
sur
les indigènes
du
Haut-Gabon,
même
sur
les
Négrilles.
A
côté
de
ce
rapport
de
la largeur
à
la hauteur du
nez
doivent
se
classer quelques caractères descriptifs
qui,
tout
en
n ayant
pas
la valeur
absolue
des
chiffres,
peuvent
fournir
d utiles
renseigne-
ments.
C est ainsi
qu on doit étudier la
forme
générale du
nez,
la
forme
et
la
disposition
de
sa
racine, de
son
arête
dorsale
et
des
narines.
Chez
les
Fan,
la
racine
du
nez
est
assez
déprimée,
mais
cet
enfoncement
tient
surtout
à
une
saillie
très
marquée
des
arcs
sourciliers
et
de la
glabelle,
qui,
nettement
dessinés,
forment
une
voûte fortement
proéminente,
et
non pas
à
un
affaissement
réel
des
os
propres
du
nez
à
leur
partie
supérieure.
Chez les
Loango
et les
Ba-Kongo
au
contraire,
la
racine
du
nez,
très
élargie,
ne
fait
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 111/164
le
plus souvent,
entre
les
deux
yeux,
qu une
très
faible
saillie
Pl.
XII,
XIII, XIV,
XV). Sur
ce
point,
les Fiottes diffèrent
net-
tement
des Pahouins.
Chez
les
Négrilles, le
nez
est
très
volumineux, mais
le
docteur
Gravot
fait
remarquer
que,
« au
moins
pour
les
spécimens
mesu-
rés,
le
nez
est
moins
aplati
à
sa
racine
et
moins
enfoncé
que
dans
les
autres
races
de la
région
».
Chez les Pahouins,
l arête dorsale,
parfois
concave,
est
assez
souvent
droite,
mais,
dans
tous
les
cas,
le
dos
du
nez
est
large,
et
sa
pointe, relevée
à
des
degrés divers,
laisse
voir
des narines
bien faites et
modérément
larges.
Les
Fiottes ont
le
dos du
nez
plus
large
et
plus
concave
;
le
nez,
moins
saillant,
a
l extrémité
plus
relevée;
les
narines,
largement
dilatées, regardent
le plus
souvent
franchement
en
avant.
Les
quelques
Ba-Binga observés
présentent
les
caractères
sui-
vants
:
la pointe
du
nez
est
arrondie, la sous-cloison
horizontale,
et
le
sillon
narinien
très
accusé.
Aucun
d eux
ne
présente
ce
nez
aquilin,
descendant
bas
vers
la
bouche,
signalé
par
Crampel
[2]
et
par
Trilles
[13].
Vue
de
face, la
base
du
nez
a
une
apparence
trilobée,
due
au
grand
développement
des narines
dans
le
sens
transversal,
apparence
qui
d ailleurs
se
retrouve
aussi chez
les
Loango.
Une
disposition
qui semble
particulière
aux
Négrilles,
et
qui,
d ailleurs,
a
été
relevée
par
quelques
auteurs,
mérite
de
rete-
nir
l attention
:
l espace naso-labial
des
Ba-Binga
est
fortement
convexe
en
avant;
il s avance
comme
une
sorte
de
museau,
alors
que,
chez les
autres
indigènes,
il
est,
dans la
majeure partie
des
cas,
droit
ou
concave.
Cette
disposition
va
d ailleurs
de
pair
avec
le
développement de
la
lèvre supérieure,
développement
fort
variable
ainsi
qu on
le
verra
plus
loin.
C.
—
PROGNATHISME.
Le prognathisme
n a
pas
été
calculé.
Il
est,
dans
les
différents
groupes
étudiés,
exclusivement
maxillaire.
Très
peu
marqué
chez
les
Négrilles, il
atteint
son
maximum
de
développement
chez les
Fiottes
et
en
particulier chez
les
Loango,
pour
qui,
dans
certains
cas,
il
est nettement
accusé.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 112/164
D.
—
LA
BOUCHE.
Rapport
de
la
largeurde la
bouche
au
diamètre
bi-zygomatique.
HOMMES
GROUPES
MAXIMUM MINIMUM
MOYENNE
Fong
»
»
»
Fan.
Sangha-Sangha.,
50,00
37,70
43,70
D Zem
43,80
37,50
40,17
TOTAL
46,90
37,60
41,62
Fiotte.
Loango.
46,08
39,20 42,70
Fiotte.
l
Ba-Kongo.
41.00
36,00
39,30
TOTAL.
43,54
37,60
41,00
Négrille 1
Ba-Binga
45,06
41,39 44,19
FEMMES
Fong
»
»
»
Fan.Sangha-Sangha »
»
40,90
D Zem
39,1
36,2 37,33
Total39^13t^239,11
La
bouche,
chez les Pahouins
et
chez
les
Fiottes
a,
à
peu
de
chose
près,
la
même
largeur;
cependant, les
Ba-Kongo,
avec un
rapport
au
diamètre
bi-zygomatique
de
39,3,
ont
la
bouche
beau-
coup
plus
petite. Divers
observateurs,
voyageant
surtout
dans
l Est
africain,
avaient
signalé
les grandes
dimensions
de
la
fente
buc-
cale chez
les
Négrilles
:
leur
appréciation
est
vérifiée
par ce
fait
que
la
bouche
se
trouve,
pour
les
Ba-Binga,
malgré
le
dévelop-
pement
du diamètre
bi-zygomatique,
égaler
à
peu
près
la moitié
de
la
largeur
maxima
de
la
face,
dépassant
de
plus
de
deux
unités
le
rapport
constaté
dans
les
autres
groupes.
a) Lèvres.
—
Les
Fan,
hommes
et
femmes,
avec
leurs
lèvres
en
général
modérément
charnues
et
peu
éversées,
n exagèrent
en
rien
la
disposition
classique
chez
le
Nègre.
Il
en
est
de
même
pour
la
majorité
des
Ba-Kongo;
les
Loango,
par
contre,
présen-
tent
souvent
comme
un
véritable prolapsus de
la
muqueuse
labiale,
intéressant
les
deux
lèvres.
Cette
disposition
est
parfois
si
accentuée que
la
surface
interne
de
la
lèvre supérieure, bridée
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 113/164
par
le
repli
muqueux gingivo-labial,
offre
une apparence bilo-
bée
Pl.
XIII).
Vues
de profil,
les
lèvres,
par
leur
développement
exagéré
et
la
protrusion des parties
voisines,
pourraient
faire
croire
à
un
prognathisme
fort
accusé.
Chez
les
Ba-Binga,
les lèvres
sont,
pour
ainsi
dire,
inexistantes,
surtout
la
lèvre
supérieure,
à
peine dessinée;
cette
disposition,
si
remarquable
pour
des
indigènes
de
l Afrique équatoriale,
donne
à
la
bouche
l apparence
d une
simple
fente
au
milieu
de la
face,
et
a
permis
à
certains
auteurs
de
comparer
la bouche du
Négrille
à
celle
des
simiens.
b)
Dents.
—
En
dehors des
mutilations signalées
au
début de
ce
travail,
les
dents
sont,
pour
les différents
groupes,
saines,
de
grande
dimension,
implantées verticalement
et
régulièrement.
E.
—
OREILLES.
Peu
de
choses
sont
à
signaler
au
sujet
des
oreilles; bien
faites,
au
pavillon bien
ourlé, elles
sont
généralement de dimen-
sions
moyennes
chez les
Fong
et
les
Sangha-Sangha,
et
plus
petites
chez
les
Fiottes
et
en
particulier
chez
les
Loango. Les Ba-
Binga
ont
les oreilles
nettement
plus
grandes
que
les indigènes
des
autres
groupes.
Il
y a
d ailleurs,
pour
chacune des tribus,
d assez
grandes
variations
individuelles
quant
à
la
forme
du pavil-
lon,
plus
ou
moins
circulaire
ou
trapézoïdale,
et
à
celle
du
lobule,
en
même
proportion
libre
ou
adhérent.
F.
—
MENTON.
Le
menton est peu développé
comme chez
presque
tous les
Nègres.
Pour
certains
individus,
la fuite du
menton est
encore
exagérée
par
la
saillie
considérable des
lèvres.
En
résumé,
pour
tous
les
caractères
faciaux, les Pahouins
et
les
Fiottes,
quoique
avec
des
différences
de détail
qui donnent
aux
premiers
une
physionomie
plus
fine
et
plus
expressive,
sont
assez
voisins.
Les
Ba-Binga,
au
contraire,
autant
que
l on
peut
en
juger
par
un
si
petit
nombre
de
sujets,
ont
une
allure
bien
carac-
téristique.
La
face
est
plus
large,
le front
plus
étroit,
le
menton
plus
effacé.
Le
nez,
plus
saillant
à
sa
racine,
est
beaucoup
plus
8/17/2019 Mission Cottes
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large
à
son
extrémité
l espace naso-labial
est
convexe
la
bouche
est
grande
et
les lèvres
minces
presque
absentes
contrastent
avec ce que
l on observe
dans
les
autres
groupements.
Ces
der-
nières
constatations
sauf
ce
qui
a
trait
à
la
base du
nez
concor-
dent
d ailleurs
avec ce
que
l on connaissait
jusqu ici
desNégrilles.
CHAPITRE
V
CONCLUSIONS
La
comparaison
des
représentants
des
deux
grandes
familles
Bantou
les
Pahouins
et
les
Fiottes
met
en
évidence des
diffé-
rences
notables mais
cependant
moins
étendues
que
celles
qui
les
séparent
d autres
groupements
africains
tels
que
les Souda-
nais. Les
modifications de la
taille
de
la
musculature les légères
variations
des
dimensions
et
des
rapports
des
membres
et
seg-
ments
de
membre
peuvent
ainsi
que
quelques-unes
des
particu-
larités
signalées
dans la
face
être
fonction des
conditions
de
la
vie.
J attribuerai
la valeur
d un
caractèredifférentiel
à
la
sous-bra-
chycéphalie
et
à
la brachycéphalie
vraies
constatées
pour
certaines
tribus
pahouines
qui
présentent
un
type
crânien
s opposant
nette-
ment
à
l extrême
dolichocéphalie
des
Fiottes.
Un
autre
caractère
de
valeur
est
constitué
par
la
dé pression de
la
racine
du
nez
si
fréquente
chez
les
Loango
et
les
Ba-Kongo
et
qui
ne se
rencontre
pour
ainsi
dire
pas
chez les
Fan.
Les
Bantou
venus
de l Est dans
une
lente
traversée
du
continent
africain et
arrivés récemment
au
Gabon et dans les
régions
limi-
trophes
se
distinguent donc
par
certains
côtés
des
Bantou
ins-
tallés depuis
longtemps
sur
la
côte
occidentale
et
dans l estuaire
du
Congo
et
il
est
probable
que
des études approfondies
portant
sur un
grand nombre
de
sujets
mettraient
en
valeur
d autres
dif-
férences
permettant
de
séparer
ces groupes.
Les
Négrilles
rares
survivants de la
race
qui
occupait
autrefois
une
grande
partie du
continent
noir
ont
un
type
physique qui
leur
est
propre
irréductible
sur
de nombreux
points
à
celui des
Bantou;
il
peut
être
dû
à
une
longue
adaptation
au
milieu
spécial
8/17/2019 Mission Cottes
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Homme
Ba Binga
de
Suanguiè
PL
XVII
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8/17/2019 Mission Cottes
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Ilomme
Ba Binga
de
Suanguiè
PL
XVIII
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8/17/2019 Mission Cottes
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Homme
Ba Binga
de
Suanguiè
PL
XIX
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8/17/2019 Mission Cottes
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Hommes
Ba-Binga
de
Suanguiè.
Voir
les
tètes
Pl.
XVI
et
XIX.
Hommes
Ba-Binga
de
Suanguiè.
PL.
XX.
8/17/2019 Mission Cottes
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8/17/2019 Mission Cottes
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de
la
forêt, et est
caractérisé
par
le
grand
développement du tronc
en
hauteur,
la
grande longueur
du membre supérieur, la
brièveté
du
membre
inférieur,
et
en
outre
par un
type
facial
particulier.
Quant
à
la
brachycéphalie,
dont
on a
autrefois fait la
propriété
exclusive
des
Négrilles,
il
est
actuellement
démontré
que,
si
elle
existe
bien
chez
eux
en
réalité,
elle
ne
leur
est
pas
un
caractère
spécial,
et
que
ces
indigènes offrent,
par
surcroît,
des
cas
indé-
niables
et
fréquents
de
dolichocéphalie.
Ces conclusions
sont-elles définitives?
Je
l ai
déjà dit
à
plusieurs
reprises, elles
ne
sauraient
l être,
et
les résultats de
ce
travail,
s ils font
présumer
de
la
condition
anthropologique
des
Nègres
du
Gabon
septentrional,
ne
permettront
de
l établir solidement
qu après
de
nouvelles
et
nombreuses
observations.
INDEX BIBLIOGRAPHIQUE
(1)
Couvv,
Notes
anthropométriques
sur
quelques
races
du
territoire militaire
du
Tchad.
l Anthropologie,
t.
XVII, 1907,
p.
549.
(2)
CliAMPEL.
HARRYALIS, Note
sur
les
Ba-Yaga
Pygmées de Crampel.
Soc. de
Géographie
de Paris,
7
septembre
1890.
MIZON, Voyage de
Crampel
au
Congo
français.
Bull.
de
la Soc. de
Géographie
de Paris,
1890,
p.
545.
(3)
DE ARANZADI,
Anlropometria.
Barce-
lone,
1903.
(4)
DENIKER,
Races
et
peuples de la
terre.
(5) GILLEBERT
D HERCOURT,
Cité
par
Topinard
(12).
(6)
GIRARD,
Notes
anthropologiques
sur
quelques
Soudanais
occidentaux.
VAnthropologie,
t.
XIII, 1902,
p.
42.
(7)
HUMPHRY,
Cité
par
Topinard (12).
-
8) LIOTARD,
Les
races
de
1
Ogooué.
L Anlhropologie,
1895,
t.
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pp.
53-64.
(9)
POUTRIN,
Contribution
à l étude
des
Pygméesd Afrique.
VAnthropologie,
t. XXI,
1910,
pp.
435-504.
(10)
QUÉTELET,
Cité
par
Topinard
(12).
(11) HUELLE,
Notes
anthropologiques
sur
quelques populations
du
2
territoire
Mr.
de l Afrique
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française.
L Anthropologie,
t.
XV,
1904,
pp.
520-657.
(12)
TOPINARD,
Anthropologie générale.
(13)TRILLES,
Millelieuesdansl inconnu.
Les Ba-Yaga.
Les
Missions catholiques,
1903,
t.
XXXV,
pp.
407-430, 431-455.
(14) VERNEAU,
Mission Duchesne-Four-
net
en
Abyssinie,
pp.
119-266.
(15)
VIRCHOW,ZeilschriftfurEthnologie,
Verhandlungen,
1886,
t.
XVIII,
pp.
33-36.
(16) ZINTGRAFF,
Kôrpermessungen
von
Negern
am
Kongo. ZeilschriftfurEthno-
logie,
1886,
t. XVIII,
pp.
26-33.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 124/164
II
Ethnographie.
En
outre
des
mensurations
et
photographies
qui
ont
fourni
les
matériaux
de la
précédente étude
la
mission du Sud-Cameroun
a
rapporté
un
certain nombre d objets
qui
ont
actuellement
leur
place
marquée
au
Musée
ethnographique
du Trocadéro.
L obli-
geance
de
M.
le
professeur
Verneau
m a
permis
de
les
étudier
et
je
vais maintenant
en
donner
une
rapide description
en me
bor-
nant
d ailleurs
aux
principaux d entre
eux.
Ils
proviennent
tous
sauf
un
allume-feu
qui
est
en usage
chez les
Ba-Binga
des
tri-
bus
pahouines
D Zem
et
Fong.
I.
—
SUPPORTS
DE
COUCHETTES
ou
DE BANCS.
Ils
sont
au
nombre
de
trois
deux ont
la
même
taille
0 85
cen-
timètres
de
hauteur
;
le troisième
plus petit
ne mesure
que
0 60
centimètres.
Tous
trois
sont
cylindriques.
Les
deux
pre-
miers
de
ces
supports ont
un
diamètre
de
0 14
centimètres;
ils
sont
sculptés
sur
une
hauteur
de
0 50
centimètres
mais les
sculptures
offrent
une
saillie
très
faible
quelques millimètres
seulement
et
sont
par
suite
presque
des
dessins.
Les
ornements
de l un
affectent
une
forme
géométrique:
ce
sont
des
bandes
circulaires
avec
des
losanges
inscrits
ou
d au-
tres
avec
des
contours
réguliers.
8/17/2019 Mission Cottes
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La
surface
de
l autre
est divisée
en
deux
parties
;
la
première
présente
des
ornements
variés
en
forme
de
pointe
de flèche
ou
de
sagaie,
opposées
par
le
sommet;
la seconde
est
occupée
par
une
figure humaine
au nez
allongé
et
droit,
à
la bouche
petite,
aux
lèvres
minces,
aux yeux
et
aux
sourcils
très
grands,
à
l inverse
de
ce que
l on
pourrait
attendre
d une
reproduction,
si imparfaite
qu elle
soit,
d un
visage
de
Nègre.
Sur le
troisième,
l ornementation
est
également
divisée
en
deux
parties égales:
à
la
partie
inférieure,
se
trouve
un
crocodile
ver-
ticalement
dressé
entre
deux
flèches
dont
les
pointes
sont tour-
nées
vers
le
bas;
à
la
partie
supérieure, une
figure
d homme
au
nez
étroit
et
long,
sur
le dos duquel
se
trouvent,
prolongées
sur
le
front
jusqu à la racine
des cheveux,
les
stries
linéaires
qui
constituent
le
tatouage
de
race.
La
bouche
et
les
yeux
sont
petits.
Les
trois
supports sont,
sur
la
face
opposée
aux
décors,
entaillés
à
mi-hauteur
jusqu à leur
extrémité supérieure, de
façon
à présenter
une
encoche
profonde
dans
laquelle les lattes
qui
forment le lit
viennent
s appuyer.
II.
—
MASQUE
DE
SORCIER OU
DE DANSEUR.
Le
docteur
Gravot s exprime
ainsi
sur
l usage
fait
de
cette
pièce
chez
les
D Zem
et
les
Fong
:
«
Aux
jours
de fête,
aux
enterrements,
pendant les
danses,
un
sorcier,
vêtu
d un
costume
en
raphia, le
corps
barbouillé
de
cou-
leurs
où
prédominent
le
rouge,
le blanc
et
le
noir,
se
mêle
subi-
tement
aux
groupes
des
danseurs,
affublé de
ce
masque que les
D Zem
appellent
Bôl
et
les
Fong
N Gué.
»
Ce
masque
Pl. XXI)
est
formé d un
tronc
d arbre
de
0,27
centimètres
de diamètre,
d une hauteur
totale
de
0,35
centi-
mètres
;
il
est
évidé
sur
0,25
centimètres,
pour
permettre
à
une
tête
d homme de
s y
loger.
La
surface
extérieure
est
à
peine
dégrossie;
la
face
est
aplatie
;
le
nez,
très étroit,
se
prolonge
dans
la
région
frontale
par une
nervure
saillante
représentant
le
tatouage
de
race
dont
il
a
été
question
plus haut
;
les
sourcils
sont
épais
et
très
arqués,
les
yeux
sont
figurés
par
deux
saillies
8/17/2019 Mission Cottes
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cylindriques et
creusées
en
leur centre, rappelant
assez
exacte-
ment
les
extrémités
de deux
canons
;
la bouche
est
étroite,
les
lèvres,
minces,
sont
très
saillantes
et
portent,
sur
leur bord libre,
des
entailles
qui
figurent
les
mutilations
des dents
si fréquentes
chez
les
Fong.
A la
partie
postérieure
du
masque,
de chaque
côté,
sont
des
rainures
dont le
fond
est
peint
en
rouge
et
bordées
chacune
de
deux
nervures
saillantes.
Enfin,
la partie inférieure
porte,
à
sa
périphérie,
un
certain
nombre
de
trous,
probablement
destinés
à
laisser
passer
les cordons
qui
retiennent
le
costume
de
raphia.
Un
autre
orifice, de
diamètre plus
grand, est
percé verticale-
ment
au
sommet
du
masque, pour
recevoir
un
panache.
III.
—
STATUETTE
DE BOIS
1).
Cette
statuette
Pl.
XXI),
fétiche
sans
aucun
doute,
me-
sure
0,55
centimètres de hauteur.
Elle
représente
un
homme
dont les
organes
génitaux ont été
détruits
et
ne
forment plus
qu une
faible saillie.
Le
buste
est
mince
et
d une
longueur
dis-
proportionnée
;
les
jambes,
très
courtes,
sont
fléchies
sur
les
cuisses;
le
sujet
est
comme
assis.
Les
bras
sont
repliés
en
avant
du buste
et
maintiennent
contre
le
tronc
une
sorte
de
couteau
de
sacrifice dont
la
poignée
est
placée
dans
la main
droite.
La tête,
d un
volume
considérable
pour
la
grandeur
totale de
la
statuette,
est
travaillée
soigneusement,
et
l artiste,
s il
est
permis
d em-
ployer
ce
mot, est
parvenu,
cette
fois,
à
reproduire
assez
fidèle-
ment
le
facies d un
Nègre
africain,
à
la
bouche
largement
fendue,
aux
lèvres
lippues,
au
prognathisme
accusé.
Les yeux
sont
repré-
sentés
seulementparles
paupières
supérieures,
qui
sont
abaissées
et
déterminent
une
forte
saillie.
Les
cheveux
sont
tressés
en
plu-
sieurs
crêtes,
et
forment
une
coiffure
tout
à
fait
comparable
à
celles
qui
ont
été
décrites
au
chapitre
de
l étude
sur
le vivant.
Une
couche
de
peinture
rouge
recouvre
le buste,
le
reste
du
corps
est
peint
d un
mélange
de
rouge
et
de noir.
La
statuette
présente,
dans le prolongement de la
colonne
ver-
1)
Un
fétiche
analogue
a
été
décrit
par
Gûnther
Tessmann
Globus,
1910, 1er
semestre,
p.
25),
8/17/2019 Mission Cottes
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Couteaux
fétiche
masque
monnaie
et
jetons
de
«
Belo
»
PL
XXI
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8/17/2019 Mission Cottes
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tébrale, une tige
de
bois,
de
forme
cylindrique,
de 0,25
centimètres
de long
sur
0,04
centimètres
de diamètre,
sorte
de manche
servant
à
porter
le fétiche
ou
à
l enfoncer
dans
le toit d une
case,
dont
il
surmonte
habituellement
la
porte.
IV.
—
COUTEAUX.
Entre
les
très
nombreux
couteaux
rapportés
par
la
mission
Cottes, je
ne
décrirai
que
deux
poignards, d un
travail
soigné
qui
dénote
une
véritable
habileté
professionnelle,
et
un
couteau
de
sacrifice.
Le
premier
poignard Pl.
XXI)
mesure
0,50
centimètres de
longueur.
La
poignée,
de
0,42
centimètres de
long,
est
en
bois;
la croisière,
également
en
bois,
est
prolongée
par
une
partie
de
même
nature
dont
la
forme
et
la
largeur
sont
les
mêmes
que
celles
de la
lame,
et
qui
est
recouverte
d un filigrane
en
laiton.
Le
dessin
de
l ornementation
formée
par
le
filigrane
est
constitué
par une
série
de
V
creusés
dans
le bois
et
dans
lesquels le
fil
de laiton
est
repoussé
et
enfoncé.
La
lame
est
tranchante
des
deux
côtés
avec
une
pointe
très
effilée. Elle
est
ornée,
sur
6
cen-
timètres
à
partir
de la
base,
de guillochures
régulières.
Sa
base
est
ornée
en
outre
de
deux
pédoncules latéraux
entourés
de
fil
de laiton.
Le
fourreau
est
en
bois
entouré
de
bandes de
fer
et
recouvert
de
peau
de
serpent;
sur
les bords
du
fourreau,
on
trouve
des clous
de
cuivre
à
large
tête
ronde,
et
à
sa
partie supérieure,
une
ornementation
de
filigranes
disposés
suivant
des
arcs
de
cercle.
Les
coins
inférieurs
du
fourreau
présentent,
comme
la
lame, des
pédoncules fort accentués,
garnis
aussi
de
fil
de
laiton.
Enfin, le
fourreau
est
muni,
à
sa
partie
supérieure,
d une
sorte
d anse
formée
d une
lame
de
bois
courbé
entourée
de
peau
de
serpent,
et
d un
baudrier, constitué
par une
simple
bande
d étoffe.
Le
second
poignard
Pl.
XXI)
est
tout
à
fait analogue
au pre-
mier, mais
la poignée
est tout
entière
recouverte
de filigrane,
et
le
fourreau, revêtu
complètement
de
fer,
porte
des
ornements
géométriques
très
régulièrement
disposés,
comme
le
montre
la
photographie.
Le
couteau
dit
de
sacrifice
a
la
forme
tourmentée
qu ont
géné-
8/17/2019 Mission Cottes
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ralement
les
instruments
de
cette sorte
Pl.
XXI).
La
poignée
est
recouverte
d une corde
très
soigneusement
tressée,
et
au
pommeau
est
fixée
une
touffe de
lambeaux de
peau
de singe
d une
dizaine de
centimètres
de
longueur.
V.
—
ALLUME-FEUX.
Deux
allume-feux figurent
parmi
les
objets
rapportés
par
la
mission
:
l un
est
d origine
Ba-Binga,
c est
le plus complet
et
le
plus
caractéristique, l autre
provient
du
pays
D Zem.
Le
premier
de
ces
engins
est
constitué
par
deux baguettes d un
bois
excessivement
léger,
comparable
à
ce
point
de
vue
au
liège,
et
de
0,55
centimètres
de
longueur.
L une
porte
à
une
de
ses
extré-
mités
un
petit
godet, qui
reçoit la
pointe de
l autre
baguette. La
rotation
rapide
de
ce morceau
de bois dans
le godet préalable-
ment
rempli
de
résine
suffit
à
produire le
feu, qui
est
recueilli
sur
une
sorte
de
coton
issu des graines d un arbre
de
l espèce
des fromagers.
Les
deux
baguettes
sont
accolées
l une
à
l autre
et
maintenues
par une
petite
cordelette,
ce
qui enfaciliteet
en
assure
le
transport
pendant
les
déplacements
si
fréquents des
Ba-Binga
dans la
grande forêt.
Pendant la
marche, l appareil
est
fixé
contre
la
nuque
Pl.
XX,
nos
1,
2).
L allume-feu
des
D Zem
est,
comme
je
l ai
dit,
moins
complet
:
il
se
compose
d une
petite
planchette
faite
du
même
bois
très
léger;
elle
porte
des
trous
qui,
au
nombre de
sept, servent
de
logement
à
une
petite
toupie
de
bois
dur, de forme
conique.
La
rotation
de
cette
toupie,
assurée
par une
cordelette
qui
s attache
à
une
mèche
ménagée à
sa
partie
supérieure,
suffit
à
produire
le
feu.
VI.
—
MONNAIES.
La
monnaie
la
plus usitée
est,
comme
dans
tout
le
Centre
afri-
cain,
le
fer,
mais
elle
a
ici
une
forme
particulière. Elle
se com-
pose
d une
plaquette
métallique
aplatie
et
réduite
à
une
faible
épaisseur,
réunie
à
une
tige
de
fer
de
0,15
centimètres
de
long,
qui
sert
à
la
manier.
Pour
les
compter et
les
transporter,
ces
«
pièces
»
de
monnaie
sont
réunies
par
paquets
de
dix,
chaque
tige
8/17/2019 Mission Cottes
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étant
prise
entre
deux
bâtonnets
demi-cylindriques liés
à
leurs
extrémités
par
des fibres
de bois.
Le
paquet tout
entier, véritable
petit
fagot
duquel
sortent
les
plaquettes
de
fer
orientées
à
la
manière
de
rayons,
est
lié
de
la
même
manière Pl.
XXI). Cette
monnaie servirait
spécialement
à
l achat
des
femmes.
VII.
—
JETONS.
Ces
jetons
semblent
être
les
cartes
à
jouer
d un
jeu
spécial
aux
Fan,
le
«
Bélo
».
Ce
sont des fragments
du
péricarpe
d une graine
de grandes
dimensions
analogue
comme
couleur
à
nos
marrons
d Europe, mais
plus
allongée.
Sur
ces
jetons,
de
forme
plus
ou
moins
régulièrement ovalaire
et
dont le grand
axe a
de
0,03
à
0,04
centimètres,
sont
gravées
au
couteau
des
figurines
diverses
Pl.
XXI).
Ce
sont
des hommes debout
ou
accroupis, des
groupes
de
personnages,
des indigènes
armés
de
leurs
sagaies
et
de leurs
boucliers,
des
antilopes,
des
éléphants, des
léopards,
des
crocodiles,
etc.
Ce
sont
aussi des
ornements
de forme
nette-
ment
géométrique, des croix
de Malte,
des
cercles
concentriques,
des losanges,
etc.
8/17/2019 Mission Cottes
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III
Linguistique.
Quinze
vocabulaires
ont
été
recueillis
par
le
docteur
Gravot,
à
la
fois
au
Gabon
et
au
Cameroun.
Les
recherches
ont
porté
:
au
Cameroun,
sur
les dialectes
Duala,
Bali, Bayon,
Wuri,
Yaundé;
au
Gabon,
sur
les dialectes Kélé A-Kélé,
ou
Ba-kalai),
Benga,
Suahéli
idiome«Bangala»
parlé
sur
toutes
les
rivières du Congo),
UZirnu
village de Sambabo),
D Zem village de
Suanguié),Sangha-
Sangha
village de Tibundi), Gllmba Mabéa,
au
N.-E.
de Kribi),
Fong;
et
enfin
sur
deux dialectes
Ba-Yaga
Ba-Binga
du
Gabon);
la
première de
ces
langues
était
parlée
par
des Ba-Binga
voisins
du
groupement
D Zem
de
Suanguié,
la
seconde
par
des
Ba-Binga
riverains
du
N Tem.
Je
me
suis
borné
à
transcrire
intégralement
les
vocabulaires,
en
mettant
en
valeur,
ainsi
que
l avait
fait
le
voyageur,
les racines
bantou
probables
et
les analogies relevées
entre
certains
dia-
lectes.
Pour
la
commodité de la
lecture
du
vocabulaire, j ai
réuni
en
un
seul
groupe
les
mots
de
même
signification
dans
les
di-
vers
dialectes,
en
adoptant la classification
suivante:
1)Duala;
2)Bali;
3) Bayon; h)
Wuri; 5)
Yaundé;
6)Kélé;
7)
Benga;
8)
Suahéli;
9)D Zimu;
10)D Zem;
11)Sangha-Sangha;
12)
Gumba;
13)
Fong;
1/j) Ba-Yaga de Suanguié
;
15)
Ba-Yaga
du
N Tem.
8/17/2019 Mission Cottes
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Le
docteur
Gravot
a
pu
faire
sur
ses
vocabulaires les observa-
tions
suivantes
:
«
Les
quatre
idiomes
:
WZimu,
D Z
em,
Sangha-Sangha,Gumba,
semblent
appartenir
à
la
même
famille
Bantou,
tant
par
l identité
d un
grand nombre
de
radicaux,
que par
la
correspondance
de
quelques
procédés
de
grammaire.
«
Jo. Identité
des radicaux.
—
Elle
est nettement
affirmée
par
la
concordance
fréquente
des
mots
avec ceux
de plusieurs
langues
voisines,
langues bantou:
au
Cameroun,
avec
les dialectes
Duala,
Bali,
Bayon,
Wuri,Yaundè;
au
Gabon,
avec
les
dialectes
Kélé,
Benga,
Fong.
Il
existe
même
des
termes
que
l on retrouve dans
la
presque
généralité des
langues
bantou
:
éléphant,
crocodile,
hippopotame,
sanglier,
poule, léopard
(tigre),
maison,
etc.
«
IJo.
Correspondancedes procédés
grammaticaux.
—
On
ren-
contre
un
pluriel
à
préfixe
ma :
fa-dié, dents,
dans
les
quatre
dialectes.
Ma-bio,
ma-biu,
pieds,
en
D Zem
et
en
D Zimll.
Ma-sa,
plumes;
ma-bie,
œufs,
en
D Zimu.
Ma-sio, défenses,
en
Gllmba.
On
trouve
l accord imposé
à
l adjectif dans
les deux nombres
:
Ma-vum
ma-ba
et
Ma-vum
ma-bali, en Gumba.
On
rencontre
un
pluriel
à
préfixe mi
:
Mi-tuma,
enlever,
en
Gumba.
Le
rapport
de
l objet
possédé
au possesseur
est
indiqué
par
une
particule
pronominale sous-entendant la
préposition
«
de
»,
pro-
cédé
spécial,
dans
les
langues bantou,
à
plusieurs
dialectes
du
groupe
nord-ouest,
au
nord
du
Congo:
A-ke-li-/(ubo,
œuf
lui
(de poule),
en
D Zem.
A-ko-ko-ngal. pierre
de
fusil (silex),
en
D Zem.
Ma-pa-gi-ndidu,
pierre
de feu
en
D Zimu.
ltfa-pa-badll, pierre
de feu
en
Sangha-Sangha.
«
III0.
La
numération
est
décimale
en
Sangha-Sangha
et
en
Gumba,
ce
qui
est
le
cas
ordinaire
en
Bantou;
elle
est
quin-
quénaireenD Zimu
et
en
D Zem,
fait
plus
rare,
observé
cepen-
dant
en
Kélé,
Vllté
au
Cameroun
et
dans
quelques
autres
dia-
lectes.
Les
deux
idiomes
Ba-
Yaga
sont
à
exclure
du
domaine
bantou.
Les
vocabulaires
ainsi
que
les
procédés
grammaticaux
correspon-
dent
si fréquemment
avec
ceux
des
Banziri
et
des
Bondjio,
qu il
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semble possible
de
considérer
ces
quatre langues
comme
ayant
entre
elles
de
très
grandes
affinités
:
«
7°. Identité dans la
manière
d exprimer
le
rapport
de
l objet
possédé
au possesseur, par
la
simple
situation
de
l objet possédé
immédiatement
après
le
nom
possesseur,
sans
intercalation d au-
cune
particule
:
Te-bo,
dent
d homme.
Te-ya,
dent d éléphant.
Si-djo,
poil de
tête
cheveu).
Be-bo,
bras
d homme.
«
11°.
La
formation
de la
première personne
de
l indicatif pré-
sent
est
la
même
:
pronom
personnel subjectif, plus
l infinitif:
Ma-djo,
je
mange.
Ce dernier
procédé
n est
pas
particulier seulement
aux
langues
Banziri,Bondjio,
Banda
et
aux
autres
langues
parlées
au
nord
de
l équateur,
il
est
également usité dans beaucoup de
dialectes
bantou.
«
En
résumé,
les
Ba-Yaga de
la
forêt
équatoriale
que
nous
avons
rencontrés,
bien
que
de taille plus
élevée
que
les
Négrilles
A-Koa, A-Jongo,
Ba-Bongo du Sud du Gabon
environs
du
Fer-
nan-Vaz),
et
que
les Négrilles
Wa-Tua de l Est
africain
anglais
et
allemand, doivent
être
rattachés
au groupe
des Négrilles,
et
les
vocabulaires
Ba-Yaga
recueillis
en
constituent
une
nouvelle
preuve.
Les
Négrilles n ont
pas
une
langue
propre,
ou
du
moins
on
n en
trouve
pas
de
traces, et
ils semblent
avoir
subi,
aussi
bien
au
point
de
vue
de
la
langue qu à celui des
mœurs
et
des
coutumes,
l in-
fluence
des
tribus
au
milieu
desquelles ils
vivent plus
ou
moins
en
parias.
Les uns
parlent
une
langue
non bantou,
apparentée,
sinon sem-
blable
aux
langues
parlées
par
les peuples
voisins
:
Bondjio,
Banziri,
Baya;
les
autres,
disséminés
au
milieu de
groupements
bantou,
ont
adopté
un
idiome
dérivé
des
dialectes
bantou.
»
8/17/2019 Mission Cottes
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VOCABULAIRE
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
iMakèkobli
9)
Lobotè
14)
Abattre
Leelsche 10)
Eto
45)
Leabilo
11)
Equimè
12)
I
La-iiyiii
6)
Pôki
14)
Egu 9)Pôki
15)
Abeille
Agnokiam
10)
Bugu
11)
Nioë
12)
Mufun
13)
1
boyer
Dom
,
1)Bolo
14)
W
Racine
M
Bue
9)Bolo
15)
bantou
Sèbum
10)
Chien
Bllè
il)
u
aE-Buiii
13)
fBala
9)Bola
14)
f-bri:
Esa 10)
Bola
15)
Racine
)
antou:
Bala
11)
«
BaIa»
Eba
12)
I
M Ba 13)
|
Cuèlenda
Kal-
Clomèlè
14)
Accepter
mè
9)
un
cadeau
)
jVow/ssa
Dis-
Clomèlè
15)
1
semi
10)
ÎDiokominobala
Mayouabèlè
14)
Accompa-
9)
Enguèbo
15)
gncr
N Da-Ka
10)
Alotoadiku
11)
Sinjianami
12)
ÎNièsabua
9)
Nièbua 10)
Accoucher
Manô
11)
Nièbami
12)
E-byé
13)
Accuser
1
Woosa
9)
)
Numua
8)
Mabiloa 14)
Acheter
sAbum
9)
Mabiloa 15)
fSébum
10)
FRANÇAIS
BANTOU
négrille
Abamll
11)
Acheter
)Mua
12)
lE-shum
13)
Edilo
9)
Tilili
14)
Aider
,Edilo
10)
Tilili
15)
AIdcr
sDUo
H)
\Nziabimèma iii)
fTondo
1)
Mayemo
14)
Aimer
ICadoktialono
9)
Jalel
15)
Milombè
10)
Aller
i
DJ<a
8)
Mènikèmè
15)
Hacine
DJo
10)
bantou:lEke
l
13)
«
°ya
»
1
Egulè
)
>
Tiltada
lladda
Ua
14)
[2]
9)
Ulna
15)
Tilladu
addo
Allumer
10)
Je
feu)
Du
11)
Bialèsia
12)
E-bu
ndlla
13)
[{èlè
9)
Ananas
1
Elanya
11)
1
Nabine
9)
Dismè
14)
Anneau
j
Lankèlè
10)Bèabo
15)
Gulo
11)
Via
6)
M Buli
14)
M Buli
9)
[3]Kôpé
15)
[41
Antilope
liBiné
10)
-
grise)
<
M BuU
11)
Sô
12)
Muul
13)
Yapè
9)
Mèquiem
14)
Aperce-
Diang
Kolèdzia
Machialè
15)
voir
10)
Ij
Mabititikago
11)
ru
En
Bondjio,
aboyer:
Bolo.
LZJ
EnBondjio,
en
Banziri,
le
feu
:
Ua.
[3]
Dans beaucoup
de
langues
de
l Afrique
orientale,
chèvre:
Mburi.
[4]
En
Banziri,
grande
antilope
=
Kobé.
8/17/2019 Mission Cottes
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FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
INako
(9) N Daulll (15)
At
ppel,er
Nako
(10)
AppelerNako
(H)
f
N zia
(1 2)
IBCIII
(9)Bandjio (15)
lUBa
(10)
Arbalète
M Bano
(11)
Pambo
(12)
(
M Beinge
(13)
n</e
(13)
Ebongo
(1)
Bunjoli (14)
Elè
(8)
Mango
(15)
Lè
(9)
Lè
(10)
Arbre
Lè
(11)
i
Ellè
(12)
e
i
(13)
(13)
IDi-punga
(1) Bobo
(15)
1
)N Dolo
(9)
Arc
N Gola
(10)
(
Pondjio
(11)
Nyu-Nzi
(I) Danga
(15)
Arc-en-
Gllen-Gono
(9)
ciel
(jMitchen-idjono
(10)
ÎMapali
(9)
Aburbulo
(14)
Arracher
Djukoméli
ési
Nièke
(15)
\.e
(10)
manioc)
Mamulellè
(11)
Vundè
(12)
Arrêter
INauella
pata
(9)
Sika
(15)
(arrête-
i
Tèba
(10)
toi)
(E-Tebe
(13)
i
Kon (9)
Arrière Pio (10)
t
Nia
(12)
AttacherS
Wolo
(9)
Dalèbo
(14)
Attacher
(WOlo
(10)Molinga
(15)
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
(
Wolo
(H)
-1
Attacher
Kagabu
(12)
CAt/adu
(9) Dodèkèlla
(1411
Att
Wumbeloda
(10)
Yedzimaulua
18er
Cholada
(11)
(15)
Djima
(12)
Moss
(9)
Magokadjèkè
Mu
(10)
(14)
Aujour-
Mai
(11) Djanga
(15)
Ul
Dol
(12)
(
Emil
(13)
Minga
(1) Mamè
(^)
Miva
(6)Malè
(1)
Mèa
(8)
Avaler
Momino
(11)
[
Miné
(12)
Emiun
(13)
IjVdima
(1)
Lè
(14)
\Ndjime
(6)
Chiabo
(H»
illiss
(9)
Aveugle
Mi
(10)
jDimu
(11)
f
Kiguina
(12)
N Djim
(13)
1
L
-
Balafon
1
Mangganga
(5)
[
Egllya
(9)
Magonda
nia
.,.
Edguga
(10)
ngu
(14
SelmlRnerJAqoya
(11)
[S
Suqa
(12)
)1
Dihllbe
(1)
Mundendè
(IJj
D~H6e
(1)
Mu/ïcf6/ de
11L Î
Chol
(9)
Mundendè
\:J;
Banane
Chol
(10)
Cholo
(11)
Mokumbè
(12)
jDZèiè
(6) [3]
Lokaka
(14)
Barbe
DjeU
(9)
Sindjio
(15)
[41
DjeZ
(10)
[1]
En Baya,
avaler
:
Misave.
[2]
En
Bonjio
et
en
Banziri
:
moi
aller
à l eau=
me
go
uda
niaugu.
[3J
En Baya,
barbe
=
zèle
ou
dzèlè.
[4]
En
Bondjio
et
en
Banziri,
barbe
=
Su
nJlu
(poildelète).
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FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
LDjeli
11)
Barbe
Dzèli
12)
N=el
13)
Se
battreCBènulumuni
9)
Malèlè
15)
faire
Mabio
10)
la
guerre)
Esniani 1 2)
ÎEguo
9)
Bikoa
15)
Imbia
10)
Beau
Eguo
11)
Bamba
12)
Mve
13)
IPumi
6)M Vuma
14)
Pianè
9)
Jl Viima
15)
M piini
10)
Blanc
1Gllgamdi 11)
N Tangane
121
[1J
l
A-fum 13)
l
Guitè
9)
Vuimbè 14)
Bleu
Adjuno
10)
Yllimbè
15)
Lobo
11)
1
NYliri
1)
JVI Boko
14)
Gombè 8) M Boko
15)
Bœuf
Djomo
9)
Racine
Dzuona
10)
banlou:D.
11)
«
gombè»
)omo
t 1k1\)\
Niaka
12)
Nyar
13)
Mèpadè
9)
Madjongo
14)
B
Mèpadè 10)
[2]
d
ore
Mèdèmadibo il)
Madjongo
15)
IdA
1eau)
N.l,
m
E-Nyuè
13)
Djéli
6)
Ua
14)
Bois
Ti
8)Ua
15)
arbre)
Gola
9)
Racine
Elt
10)
bantou
:
I
Gota
11)
«
Ti»
Sè
12)
lE-Ii
13)
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
Disuo
9)
Lèado
14)
yntumè
10)
Abandaï
15)
Borgne
N Duo
11)
*
12)
ode
1
12)
Voob
9)
Mobo
14)
Niiin
10)
Tènani
15)
Bouche
Niiinbo
11)
NLlTnbi
12)
A-Nu 131
1
Guba
9)
Bouclier
jGuba
10)
OUC
ICI
Zilaga
12)
N Gu
131
ÎEsum
9)Conga 15)
Guo
10)
BraceletGubo
11)
N Saga 12)
N Gos
13)
[Ekeb
9)
Djolo
14)
Braneh
e
Milo
10)
M Bangalo
15)
Kambo
11)
Kambo
12)
f
Wo
12)
M Bo
1)
Bèbo
14) [3]
M Bo
6)Bèbo
15)
\M Bo 9)
Bras
<M Bo
10)
Mo
11)
m Bo
12)
[
Wo
131
fBota
6)
MaYLlTno
14)
Esèguè
9)
Dembè
15)
Briser
Buka
10)
j
Yènè
11)
B vua
12)
Buffle
NYat
1)
M Boko
14)
Racine
frt yati
8)M Boko
15)
1
bantou:
Doan
9)
«
Nyali»
Doan
10)
[1]
Dans le
sud-est
du Cameroun,
blanc
=
N tangana.
[2]
En
Bondjio
:
je
bois
=
Madjongo.
[3]EnBondjio,bras=Babo.
8/17/2019 Mission Cottes
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FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
Buffle
lDjamo
(11)
Racine
JNyaka
(12)
bantou:
(13)
Nyati»yar
Caïman
Il
N Gandu
(1)
(15)
Racine
N Gandll
(8)
bantou:
N
Gandll
(12)
«
Ngandu
(N Gan
(13)
iBep
(9)
N Bado
(15)
Calebasse
N Da
(10)
Kllia (12)
IElela
(1)Kanga
(15)
[1]
N Dambyè
(6)
Djadjia
(9)
Canard
Azobo
(10)
Mastisu
(11)
Ebola (12)
Shobo
(13)
NDemba
(9)
N Dembo (15)
C
t
N Dembo
(10)
NDembo
(11)
chouc
N
Dambo
(1la2)
r
N Dam
(13)
Machui
(9)
Machui
(14)
JMachui
(10)
Sudu
(15)
Cendre
lMachui
(11)
Djubu
(12)
1
N sonashu
(13)
(
Gô
(9)
Kunda
(14)
Champi-
Djô
(10)
Tulu
(15)
[2]
gnon
Guô (11)
gnon
Evoèvoè
(12)
[
Vy-ô
(13)
ilmba
(8)
Ma
ngueya
(14)
Chanter
j
Guiep
(9)
Ma
suei
(15)
Djiem
(10)
FRANÇAIS BANTOU
NÉGRILLE
Chanter
Djembo
(11)
I
Bèdia
(12)
jMagnOIO
(9)
Magnolè
(14
Chat
Malè
(10)
Makuyo
(15)
j
Magnolè
(11)
|
Singui
(12)
)
Ouess
(9)
Didiku
(14)
Chaud
Bièbilo
(10) Djonga
(15)
(soleil)Bilobo
(11)
Bidô
(12)
N geiil
(9)Muli
(44j
Chaud
N Djolè
(10)
N Geulu
(15)
(feu)
Muli
(41)
(
Medjua
(12)
(Kumudaii
(9)
Mobala
[3]
(14)
Chef
Tamanot
(10)
Bikoa
(15;
le
vIllage
j
Xumudali (11)
Fuina
[4](12)
[Kavalo
(1)
Kobala
(l^J
Cheval
J
Yanga
[5] (9)
1
N Kabela (13)
UfBô
(9)Sindjo
(14)
M Buo
(10)Sindjo
[6]
(15)
Cheveu
M Bô
(11)
Wang
(12)
1
Es
il
(13)
(
Ta
(9)Bèlè
(14)
[8]
Ta
(10)Bèlè
(15)
Chèvre
Wobo
(H)
(
To
(12)
1
N taba
[7](13)
Mbo
(1)Bolo
(14)
Imbua (2)Bolo
(15)
Chien
M bua (8)
[9]
M buè(9)
M buè
(10)
M buè
(11)
[1]
Dans
beaucoup
de
langues
d Afrique,
Kanga
=
pintade.
[2]
En
Bondjio,
en
Banziri,
chamDienon
=
Tulu.
[3]
En
Bondjio,
chef
de
village=
Moraba.
|4j
En Bantou
oriental,chef
de
village
=
Fumo;
en
Ba-Kongo
=
M Fumo.
[5] En
Baya,
cheval
=
Janga.
[6] En
BondjioetenBanziri, Sindjo=poil
de
tête.
[7]
En
M Pongwè,
chèvre
=
N Taba.
[8] En
Bondjio
et
en
Banziri, chèvre
=
Bèrè.
[9]
En Ba-Kongo et dans beaucoup
de
dialectes
bantou, chien
=
M Bua.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 139/164
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
Chien
M bi
(12)
Chien
M vu
(13)
1
Euahè
(1) Sèku
(45,
Uako
(9)
Chim-
Ua (10)
panzé
<
Uako (11)
,
Ua
(12)
Uara
(13)
I
(9)
C/:M/fu~
(t4)
Dilia
(9)
Chukudu
(14)
Chouette
Tilchiko
(10)
Chukudu (15)
Kii
(11)
(Fung
(12)
)
Dyna
(8)Libolo
(14)
Gano
(9)
Bambu
(15)
Ciel
Diuo
(10)
Ganobo (11)
M Vuo
(12)
\Dyo
(13)
[
Tétè
(9)
Alataï
(14)
C.
1
Akulungu
(10)
Dengni
(15]
Igae
Tétè
(11)
rElè
(13)
I
Buo
(9)
Muimboko (14)
CireSigua(10)
Poki
(15)
ire
Bangoko
(11)
[Eko
(13)
|
N goa
CI)
M Pamè
(14)
[2]
Kun
(2)
M Pamè
(15)
lA Guwe
(8)
N Gugè
(9)
Cochon
N Gu
(10)
[1]
N Gugo
(11)
iiYGo
(-12)
I
IV GU
TV~~-
{
(13)
I
Uokimiè
(9) Tankapè eddè
Combien
Bimuè
(10)
(15)
Igiè
(11)
1
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
(Makebom
(9)
Maguabomo(l4)
C
Tomakomsè
(10)
Maguabomo(45)
Commer-1
Maiokabomo
cer
)(11)
Diaga
(12)
1
Yo
(2)
Madjè
(14)
Djoha
(6)
Madjè
(15)
Compren-
Gua
(8)
dre
JMandguakayè
(je
com-
(9)
prends) Jlidjuo
(10)
Moguko
(11)
[
Djua
(12)
CLau
(6)
Salapè
Madjuè
ompter
(Lau
Madjua(tO)(15)
11
Mokovali
(9) Magè
(14)
Content
iJnkuel
(10)
C,,ont,ent,
Mokoali
(11)
Emiengo
(12)
iDjimbo
(8)
Mobiobio
(14)
[3]
Nièkua
(9)
Koko
(15)
Djumkubo
(10)
Djambo
(11)
Djuni
(12)
Nomeku
(13)
1
Kin
(6)
Jobo
(14)
Kiu
(9)
Jobo
(15)
Cou
Tchi (10)
Kiu (11)
Tiung (12)
Kin (13)
DzaSSè (9)
Magon
dalali
Se
cou-
Dzassè
(10) (14)
[4]
cher
Dzassè (11)
Magou
dalali
1
Bango
(12)
(15)
(Mapatia
(9)
Makuo
(14)
C
Tchiko
(10) Makuo
(45)
Couper
Mokèko
(11)
J
1
Kullè (12)
[1] En
Baya,
cochon
=
N guya.
[2J En Bondjio
et
en
Banziri,
sanglier
=
Lame.
[3J
En
Banziri,
coq,
Mobiobio.
[4] En
Bondjio
et
en
Banziri, Ma
gu
=
je
vais.
8/17/2019 Mission Cottes
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FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
iPunda
6) Ualo
14)
Mékab
9) Ualo
15)
Courir
Kam
10)
Kambo
11)
M Fundè
12)
E-vulè
13)
SM Boko
9)
M Bako
14)
[1]
C
t
M ba
10)
M Ba
15)
ou
eau
M
bako
11)
,M Fuma
12)
)
Butalo
9)Kolèlè
15)
Couver
Abandubo
10)
Abanlobo
11)
ATo/n
10)Brangueii
14)
Couver-
)JBrangiièti H)
[2]
ture
[2]Konbuibui
15)
IEru
12)
Eddo
9)
Galoubei 14)
{Libèkoko
10)
CrIer
M lèlaba
11)
Guiè
12)
N GandU
1)
Gandu
14)
[3]
N Gan
5)
M Buesso 15)
Crocodile
Lamba
6)
Crocodile^Guel„
t
9)
[4]
M ban
-
10)
I
Gandu
11)
jiVGtf/ï
13)
ÎYanè
9)
Sambo
14)
D zam
10)
Duso
15)
Cuire
Dguicimbo
11)
Djambo
12)
1
Eyam
13)
Do
9)Nama
14)
Do
10)
Ténuè 15)
Cuisse
Késo
11)
Bo
12)
Abi
13)
FRANÇAIS BANTOU
NÉGRILLE
1
Te
tell 9)Chu
14)
Tetell
10)
Chu
15)
Debout
Tetell
11)
Tuo
12)
Utentele 13)
fNyana
1)
Begnao
14)
\Mapanya
9)
Tenduè
15)
Déchirer Aguaka
10)
I
Mepagna
11)
Tendè
12)
Sheba
6)
Sièbo
14)
siô
9)Teya
15)
[5J
Défenses
Madiè
10)
Sièbo 11)
Massio
12)
Diamen 9)Biki
14) [6]
Demain
Bimien 10)
Biki
151
Demain
.,
Meno
)1.1).
jNomèna 12)
Songa
1)
Tebo
14) [7]
Jfadiè
9)
Tebo
15)
D~
Nadiè
10)
Dent
Madiè 11)
Madiè 12)
Açong
13)
Vllla
6)
Quabo 14)
[8;
Bimu
9)Mèbo
B)I
Djino
10)
DOIgt
Guino
11)
Dzima
12)
Anu
13)
1
Guiènè
9)
Dèlè
14)
Donner
,Dja
10)
Tapi
15)
onner
Uèmè
11)
V
Tumbèlè 12)
1
iBeonyo 1) Magudalaii
14)
Dormir
[9],
Shendja
6)
Magudalaii
15
:
Ajo
9)
i1
[1]
EnBondjio,couteau
=
M Ba.
[2]
Mots
d origine
anglaise;blanket=couvprhnrp
[3]
En
Banziri,
crocodile
=
N gandu.
-
[4]
Dans
beaucoup
de
dialectes
bantou,
croco-
dile
=
N gandu,
N gando,
gando.
[5]
En
Banziri, dent d éléphant
=
Teva.
rh]
En
Ranziri,
demain
=
Biki.
[71
En Banziri, dentd homme
=
Tebo.
[8]
En Banziri,
doigt
d homme
=
Quabo.
[9]
En Bondjio, dormir
=
Lala.
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FRANÇAIS BANTOU
NÉGRILLE
jDjO (10)
Dormir
Diagllo
(11)
Dormi.
r
<
rmlr
Dio (12)
1
Eye
oio
(13)
ÎMongo
(1)Ko
(14)
Dos
N Ko
(6)
Pèbo
(15)
Racine
Ka
(9)
bantou:
Ko (10)
(C
Mongo»
Ko
(11)
IKong
(12)
ÎDeli
(6)
Solo
(15)
Elébo
(9)
Dur
Edilo
(10)
Edélo
(11)
Alet
(13)
Madiba
(1)
N Go
(14)
[1]
l
Madiba (4) N Go
(10)
Eau
I
Madiba
(6)
Racine
Mai (8)
bantou:
l
Madi
(9)
«
maï,
Madibo
(10)
madi
I
Madibo (H)
f
Madjllo (12)
Medjim
(13)
j
Gani
(9)
Puè
(14)
Écorce
Djll
(10)Pèbè (15)
Ecorce
<
(11¡
vi/l
(13)
fEvin
(13)
1N ju
(1)
Ya
(14)
[2]
i
N
sMi
(5)
l a
(15)
Njâki
(6)
iW
ok
(9)
[3]
N Jo
(10)
N Joko
(11)
D Juè
(12)
N Jork
(13)
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
Muna
(4)
Binda
(14)
Mon
(2)
Yandè
(15)
Mana (6)
Enfant
Muana
(7)
Racine
\MandiP
(9)
bantou:
¡
an
lp
)
<Muana
„ÏMantiem
(10)
Dosna
(44)
I
Monanlua
(12)
1
Morrè (13)
ÎBombo
(1)Bango
(14)
Nièkua
(9)
Kuè
(15)
[4]
S enfuir
Kuè
(10)
Kuibo
(11)
Niamkèmè
(12)
I
9
égossi*
(9)
Siang
(14)
Enterrer
Todili(10)Dulabo
(15)
nerrer
N
(11)
gossl
(11)
Suong
(12)
1N Gia
(8)
Nakali
(14;
Entrer Mopani
(9)
Guanda
(15) [5]
Racine
Nigo
(10)
bantou:
Mopani
(11)
«
N gia»
N zia
(12)
Eko
(13)
1Abèbiè
(6)Ebèkè
(14)
i
Bega
(8)
Mabèkè
(15)
Epaule
[61Biè
(9)
Racine
Dzam
(10)
bantou-
Bega»
(11)
I
Mabia
(12)
Aban
(13)
Muiva
(8)Malo
(14)
Épine
Egua
(9)
Ti
(15)
Racine
Adjua
(10)
banlou:
Aguo
(11)
«Muiva»
Efum
(12)
Eyo
(13)
[1]
En
Bondjio
eten
Banziri,
eau
=
N go.
[2]
En
Bondjio
et
en
Banziri, éléphant
=
Ya.
[3]
Dans
beaucoup
de
dialectes
bantou,
élé-
phant
=
N Djoku,
N Djokiu,
N Djogogu,N Djogo.
[4] En Bondjio,
s enfuir
=
Kuè.
[5]
EnBanda,Gu
=aller
dans
;
Anda
=
la
maison.
l6J
En
Baya, épaule
=
babia.
8/17/2019 Mission Cottes
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FRANÇAIS BANTOU
NÉGRILLE
Mundjam
(1)
Molanga
(14
Moamul
(9)
Uèsalè
(15
Mammauam(10)
Epouse
<
Bomba
(11)
Moda
(12)
j
Munga
a
nen-
lura
(13)
1
Mue
(1)
Bombitcha
(14
Namè
(8)
Kalénomoma
(9)
Epoux
<
Motum
(10)
Kalebombia
(11)
1
Mè
(12)
l
Namè
(13)
iMuhom
(1)
Molamba
(14
Nlumua
(8)
Kuom
(9)
Esclave
Kuom
(10)
Kuom
(11)
Mikuma
(12)
N lobè
(13)
1
Duèkas
(9)
Bakogniagnia
Est
Duèka
(10)
(14;
Dobo
(11)
Dukoè
(15)
jDima
(1)
Disnidiamoya
i
Dimadu
(6)
(14)
Zima
(8)
Uamilè
(15)
[1]
Eteindre
Dimodu
(9)
<
eln
re
¡Ed
.k
ÉteindreEdiinosiko
(,10)
IDimodu
(11)
Dimavu
(12)
Edjimè
(13)
i
Ngengoti
(1)Ninga
(15)
INzeteli
(6)
Étoile
1Nyata
(8)
Racine
Konèkuil
(9)
bantou:
1
Tulchuen
(10)
«
Nyata
Konékuil
(11)
MVuo
(12)
j
Otiti
(13)
FRANÇAIS
BANTOU NÉGRILLE
Boso
(1)
Papè
(15)
Face
Boshe
(6)
Racine
Bombo
(9)
bantou:
J
Bombè
(10)
«
Uso
Biiibo
(11)
1
Bombi
(12)
Mulo
(1)
Uèsè
(15)
Mi-oli
(6)
Femme
lll-lama
(8)
Racine
Mllma
(9)
bantou
Muma
(10)
«
Marna
»
Wuma
(11)
mère
IModa
(12)
Munga
)
(13)
Nga
i
{
iPubim
(9)
Mue
(15)
F
Biemm
(10)
Alla
(11)
Bena
(12)
Egeï
(1)
Gudjo
(14)
Guoss
(9)
Bikoa
(15)
Bitche
(10)
Fesse
Gogo
(11)
Ekiè
(12)
Iki
(13)
1
1
Uea
l
Léna (15)
Œ
Uea
)
(15)[2J
Du
(6)
Vega
(7)
Feu
Du
(9)
Dudo (10)
Du
(11)
Sia
(12)
N Dua
(13)
1
IAbiay
(6)
Munjaka
(14)
Ka
(9)
Gugo
(15)
Ka
(10)
Feuille
<
BD
ungo (11)
j
Maka
(12)
Oke
(13)
[1] En
Bondjio,
éteindre
le
feu
=
ua
miri.
[2]
En
Bondjio
et
en
Banziri,
feu
=
ua.
8/17/2019 Mission Cottes
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FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
Aguo
(9)
Sedjuo
(10)
FièvreBakossa
(11)
Yo
(12)
Avo
(13)
\1
Jfuva
Mone
(1)
Yandè (15)
Mualla
(8)
Fils
Mudip
(9)
Racine
JMabua
(10)
,,
bantou
:
W„T,Doma
(11)
Muana.
orna
MOlla (12)
Mone
fam
(13)
Finir
(
(9)
Racine
Esio
(10)
banlou:jSio
(11)
«Isa»
(Ellsirnè
(12)
l,
Mbandja dipun-
Bili
(15)
ga
(1)
Dolo
(9)[1]
Flèche
(Ballgala
(10)
Toli
(11)
,
Bandé
(12)
Ebè (13)
Dia
(9)
N Go
(15)
[2j
Fleuve
Dibo
(10)
Fleuve)
Dia
(11)
Mundia
(12)
1
Eyidi(1)
Bèlè
(14) [3]jtidi(1)Bèlè(14)[3]
Muitll
(8)
Bèlè (15)
Dik
(9)
Forêt
j*
j
(10)
1
Diku
(11)
DJa
(12)
D ja
(12)
JiV GaZ/
(6)
Piti
(15)
Foudre
NGalègoïo
(9)
Pllbo
(10)
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
,N Gali
(11)
Foudre
M Vuo
(12)
l
Bosuku
(9)M Bo
(15)[4]
Fourmi
JBosu
(10)
I
Bosuku
(11)
Muna
Nyango
Saniè (15)
(1)
Manyangue
(6)
Frère
(Moniè
(9)
J
1fonio
(10)
l
Moniango
(11)
|
Mone
dzam
(13)
Ngo
(1)
Uèu
(9)
Froid
Massa
(10)
FroidjUèu
(11)
f/o
(12)
Aju
(13)
¡M BombO
(1)Pèbo
(15)
Bop
(9)
Front
Bal ampom
(10)
Bombo
(11)
l
Boambi
(12)
(Itutu
(-1)N Gua
(15)[5]
V
Vuluku
(9)
Fumée
Djubo
(10)
Vulanku
(11)
Zidèdè
(12)
|
Adèlolo
(9)
Bèlako
(15
*»»•
]\¡ Dola
(10)
Fumer
Adèlolo
(11)
Bembi
(12)
1
Mékao
(9)Koala
(15
Miko
(10)
Gale
Mèkao
(11)
1
Mètiango
(12)
Méko
(13)
[1] En Baya,
flèche
=
doro.
[2]
En
Bondjio
et
en
Banzin,
eau
=
Ngo.
[31EnBondjio,forêt=Bélè.
[4]
En Banziri,
fourmi
=
M Bo.
[5]
En Bondjio,
fumée
=
N Gua
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FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
iMuntu
a
mame
Dembi
151
,
1)
Garçon
Moliep
9)
Garçon
M,,olum
10)
Mudembu
11)
1
Marne
fam
13)
15)15)
D GU
9)
Bobo
yyziio
io)
Gorille
jD Zi7°
ii
p
Gon-lH
e
jfluo
12)
\N Dzina\^S^
1
„
a
9)
MBalè
15)
Grand
Ado
11)
VilleVulè
12)
Ndènè
1)
Guenguèlè
15)
Abuè
9)
Ebuo
10)
Gras
Aboko
11)
Nènè
12)
Nènè
13)
iMèfabotèkan
9)
[oyo
-
bongo
iBorkhané
10)
15)
Habiller
1
Mèfabotèkan
11)
E-bol è
13)
ÎNinki
2)
Kugu
15)
Kuku
9)
Ilier
Kio
10)
Aii
11)
Mokogo
12)
Angorè
13)
Ngubi
6)[2]Sanango
15)
iKubu
9)
Hippopo-jKubu
10)
tame
/KUbU
H)
iM Bobu
12)
[3]
N Gline
13)
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
Mo-To
1)
Mukosso
15)
Mu-bani
2)
Mu-Tu
8)
Homme
Mo-Tum
9)
Racine
<
NATzum
10)
banlou
:
zum
M,,-T,,
Mo-Tum
11)
Mo-Dum
12)
Mone
mur
i
ur
13)
1
)
i
iUon
1)Mosiki
15)
Ua
6)
Ici
Koniam
10)
Ua
12)
Va
13)
1
Yolè
mè okè 9)
Diambo
15)
ola
10)
InJurIcr
JAlè
;
Ini.un.
er
Ela 13)
1
13)
i
Pobo
9)
Gll-anga
15)
l
Pom
10)
Jambe
Pmnbo
11)
1Pombi
12)
A-bo
13)
1
¡Ka
9)No
15)
Pè 10)
Jarre
<
M Bombo
11)
D juok
12)
E-S
hura
13)
Jaune
i
)
Piane
9)
aune)
Pen 11)
I
1
ÎEmaas
9)
Kaele-
Benga
Lancer Guizalalwa
10)
15)
la sagaie)
Mahusso
11)
Vuzè
12)
[1]
EnAbiowa,
gorille=
N Gnya;
en
Mpongwè
=D Gina.
[2J
En
beaucoup de langues bantou,
hippopo-
tame
=
N Gubi.
[3]
En
Zulu, hippopotame
=
im-vubu.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 145/164
FRANÇAIS
BANTOU NÉGRILLE
Diem
(9)
Paso
(15
Diem
(10)
Langue
Guimu
(il)
Diènaè
(12)
Dem
(13)
Ga
(1)
Maniangu
(15'
Shu
(2)
[1
Laver
Fagui
(9)
Adjèa
(10;
Fagui
(11)
Suga
(12)
(Aguia
(9)
Titili
(15)
LTe,ger
Aguabè
(10)
eger
Aieu
(H)
|
Yadubèlè
(12)
EYli
(9)Qolo
(15)
Edja
(10)
Loin
Eyaw
(11)
IDja(12)
Ni
(13)
Dita
(1)
Pè
(15)
[2]
Edil (9)
Lourd
Edilo
(10)
Edil
(11)
Dilè
(12)
Adjit
(13)
1j/odi
(I)
Ma
(2)[3]
Ngudi (4)
Ngandje
(6)
LLuunne
Ngande
(7)
W
Lune
Bakua
(9)
Ba-Kua
(10)
(11)
[
Gandè
(12)
ivgon
(13)
1
M
Jfllbiu
(1) Nembè (15)
MMi.gre
Kasha
(6)
FRANÇAIS BANTOU
NÉGRILLE
Mèkè(10)
Mèkasso (10)
Maigre
Mèkasso
(11)
N'kè
(12)
Okar
(13)
1
Di-biandji
(6)
N'Guluma (15)
,
Akens
(9)
Main
Makllè
(10)
Akens
(11)
M'Bo
(12)
1
Uo (13)
M'basi
(1)Bumbo
(15)
M'bussa (9)
Maïs
.M'Pia
(10)
1WBussa
(11)
Mèpodè
(12)
Fum
(13)
N'Daba
(1)
N'Da (14)
Maison
li\TZ>i'a
(9)Bola
(15]
Racine .M'Bè
(10)
b
(11)
«
0,
\Nièb0
( >
Nda»
N'Do
(12)
A~D~
(13)
Il
Boa
(1
)
Dembi
(15)
l
Dia
(6)
Abbè
(9)
Malade
Selma
(10)
Abbè
(11)
1
Tada (12)
E-Kom
(13)
Maladie
(Alimo
(9)
du
Nianduma
(11)
sommeil
(
Oyo
(13)
1
Eddè
(9) Ma-djo
(15) [5]
Manger
Ujadde
(10)
Racine
Addi
(id)
bantou:
«
DIa»
Di
(12)
E-dji
(13)
[1J
En
Bondjio
et
en
Banziri, baigner
=
Yangu.
[2JEnBondjioetenBanziri,lourd
=lJe
ou
Y-pè.
[3]
En
Bantouoriental,
lune
=
Muezi,
mueri.
[4] En
Ba-Kongo,
lune
=
Ngondè.
[5]
En Banziri,
manger
=
Dzo.
8/17/2019 Mission Cottes
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FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
iKaîa
(9)
anioc*T
(10)
amoc
BaIa
(11)
Belam
(12)
iEliané
(9)
Uêoè
(15]
Mt.
(Olchal
(10)
en
Ir
IBodjia
(11)
jDu
(12)
Mer
Abbo-dibo
(9)
Bœniqngo(V6)[l]
tMan
(12)
|
Nyango
(1)
Nièm
(15)[2]
Nyangllè
(6)
Mère
Marna
(8)
Racine
Niagam
(9)
bantouNa
(10)
Inya,
Wa
(10)
mama»
Niangumo
(11)
[
Ya
(12)
[
Nyia
(13)
IlTélen
a muese
N'janga
(15)
(1)
Télémonessi
(9)
Midi
Tèmono
(10)
¡
Donogoguch(11)
Mono
(12)
iVzàmos
(13)
1M'Bai'
(7)
Poki
(15)
Miel
Egu
(9)
Racine
Quan
(10)
bantou:
Egu
(11)
«
Uki»
Quana
(12)
Il
ru
(13)
iMbibia
(6)
Kèka
(15)
Eknèku
(9)
Montagne
Akè
(10)
Eknèku
(11)
N'Kuli
(12)
N'Kol
(13)
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
iBadjiu
(9)
Ouchili (15)
M
h
Balldehi
(10)
ouceBadjiu
(11)
D'Juong
(12)
[3]
1
Uo (1)
Abundaï
(15)
l
Gua
(6)
[4]
Ediè
(9)
Mourir
Œdjuè
(10)
j
Esiè
(U)
Nienyu (12)
Euu
(13)
M
N'dzel
(9)
Injo
(15)
Mousta-
Ijiel
(10)
che
N'dzel
(11)
(vOIrbarbe)N'
dzel
(12)
cBkuku
(9)
Moustique
]
Binzimu (11)
Engengu (13)
iNyoye
(1)
Paka
(15)
Nakoa
(9)
Nager
Moguako
(11)
Goa
(12)
Edjo
(13)
jE-BUmbu
(1)
Penda
(15)
Natte
Abum
(6)
Natte
Bum
(9)
Bum
(11)
1
iDyolo
(6)
Bengabo
(15)
\iV'Z)o
(9)
Nez
NDo
(10)
ez
¡N'Do
(11)
N'Duè
(12)
Dju
(13)
)
Tinga (1)
J/atèlé
(15)
Nœud
N'den
(6)
Eti
(9)
1
[lj En Bondjio
et
en
Banziri,
eau
=
Neo.
[2]EnBondjioet
en
Banziri,mamère=
Inian.
[3J
En plusieurs dialectes
bantou,
mouche
=
Nzi.
[4] En plusieurs
dialectes
bantou,
mourir
=
Fa.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 147/164
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
lElido
(10)
Nœud
Tingo
(11)
I
Tiang
(12)
f
A-Tsin (13)
1
Uinda
(1)Bibi
(15)
[1
M Guido
(9)
Noir
E-djimo
(10)
J
M Guido
(11)
¡
N Zindè
(12)
E-vine (13)
-U / 6
(13)
iMa-ni
(9)Otalê
(15)
Non
Ibein (10)
Ma-naumbè
(12)
tBubu
(1)Biiima
(15)
[2]
Nyum (2)
Nagulo
(9)
Nuit
<Adjimo
(10)
)
Nagulo
(11)
MIvuii
(12)
Alusè
(13)
1
Ero
(1)
Leu (15)
[3]
Diso
(4)
Diso
(9)
OEil
Dis
(10)
Diso
(11)
N Ji
(12)
D zis
(13)
(Ké
(2)
[4]
Nièkè (15)
1
Dioki (6)
l
Makè (9)
Œuf
Akèli
kubo (10)
i
[5]
Kiè
A-ki
(13)
(Inu
(1)[6]Nau ( 15)
[7]
Oiseau
jMonènè
(9)
Nonè
(10)
1
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
iMonèu
(11)
Oiseau
Nonè
(12)
(
Onu
(13)
Toi
(1)
Dzè
(15)[8]
Gualè
(6)
Elloè
(9)
Oreille
Loguel
(10)
Elloè
(11)
Allo
(12)
Allo
(13)
Evèsè
(1)
Bèki
(15)
Avesha
(6)
Guesso
(9)
Os
D jukè
(10)
Guesso
(11)
Zia
(12)
Evès
(13)
1
Uec
(1)
Ma-guaka
(15
Vani
(6)
Yèllanè
(9)
Où
Mitui
(10)
Yèvè
(11)
Okè
(12)
Evè
(13)
lEdimbi
(9)
lIIa-Salè
(15)
Medzia
(10)
Oublier
Edimbi
(11)
|
Uosa
(12)
Bikoko
(9)
Bakèago
(14)
Ouest
iDuobiko
(10)
Banguli
(15)
(Moabilo
(H)
Illè
(9)
lYGako
(15)
Oui
IV,0
(10)
OUI
iiè
(il)
Mialè
(12)
Ouvrir
(Dibila
(1)
Moniokuè
(15)
vrlr
(Dibila
(6)
[1]
En
Bondjio,
noir
=
Bibi;
en
Banziri
=
Bi.
12J En
Bondjio,
iitiit=
Biti.
[3J
En
Banziri
el
en
Baya,
œil
=
La
(4J
En beaucoup
de dialectes bantou
orientaux,
oeuf=Kè.
[5]AkèliKubo=oeufpoule.
[6]
En
beaucoup
de
langues
bantou,
oiseau
=
uni.
[7J
En
Bondjio
et
en
Banziri,
oiseau
=
Nil.
[8J En
Bondjio
et
en
Banziri,
oreille
=
Zè;
en
Baya,
oreille
=
Dzala.
8/17/2019 Mission Cottes
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FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
iDia
(9)
Ouvrir
Dibi (10)
O~
uvrir
Dibi
(11)
A-Kap
(12)
Inliab
(5)Dimba
(15)
Labiapi
(6)
Kapi
(8)
Pagaie
N duko
(9)
Inkob
(10)
iVduko
(11)
A-Kap
(13)
¡
Atokaquil
(9)
Bèlè Bèlè
(15)
Paresseux
)
Buo
(10)
aresseux
Bonguè (11)
1
iTonèkum
(9)Dembè
(15)
Pauvre
Du
(10)
Suko
(11)
Sana
(1)
Tendi
lali
(15)
I
Divè
(6)
Tudamè
(9)
Payer
Ua (10)
Tundè (11)
Dana
(12)
[
Aba
(13)
JKônô
(9)
Benguè
(15)
iEkuon
(10)
Peau
Kundo
(11)
Kunda
(12)
Eko
(13)
Sango
(1)
Sanguè
(6)
Sa-gam
(9)[1]
Père
A
Ko
(10)
Siangoa(11)[1]
Ta
(12)
Tara
(
(d3)
Esa
(13)
1
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
iBumail (9)
Kudu
(15)
Perle
NGuè
(10)
Bumait (11)
Taba
(12)
Aa
(9)Lèlè
(15)[2j
Tilia
(10)
Petit
Avula
(11)
Tualua
(12)
N Kenfeli
(13)
lAkab
(9)
Magumua (15)
Peur
Mikllè
(10)
eur
Akab (11)
(
Fundè
(-12)
I
Di-bo
(6)
Bengamlla
(15)
Ma-Ko
(9)
Se-bo
(10)
Pied
Mo-Ku
(11)
[3]
1
Bikundè (12)
1
Aeul(
(13î
-bu)
1
Di-lzalzi
(6)
Timbi
(15)
[4]
Molaku (9)
Pierre
1
Ako (10)
Molaku
(11)
Kuè
(12)
IAkork (13)
Pi°seon
Apaba
(10)Kukiilii(15)
[5]
Igeon
Kola-kola
(11)
[Nalaba
(9)
Alamba (15)
Piment
lN Tama
(10)
PIment
Alamba
(11)
1
Numbo
(12)
Mbea
(1)Makudo(15)[6]
Nsho
(6)
Tom
(9)
Ipe
To
(10)
Tom
(11)
1
M bi (12)
[1]
Sagam,
Sia
ngoa
=
mon
père.
[2]
En
Banziri, jeune
enfant
=
Lè.
[3J
En
beaucoup de
dialectes
bantou,
pied
=
Mu,magun.
[4]
En
Banziri,
pierre
=
Timi.
[51
En Banda,
pigeon
=
Kukuru.
[6J En
Baya, pipe
=
Makudu,
8/17/2019 Mission Cottes
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FRANÇAIS
BANTOU NÉGRILLE
Bolo
(1)Tondè
(15
i
Biabi
(6)
Eleto
(9)
Pirogue
Bael
(10)
PIrogue
;palandi
(il)
Bialè
(12)
Bial
¡
(13)
'l„, <«>
.II'Biia
(1)
Ma
(15)
[1]
M'Bun
(2)
M'Bula
(6)
HTBai
(9)
M
Bio
(10)
Bimuo
(11)
[2]
Jl'Vuo
(12)
MVen
(13)
ÎMcisa
(9)
M'bèti
(15)
Dam
(10)
Plume
Min
(11)
Sa
(12)
A-she
(13)
Poison
1
Nèa
(9)
OIson
Nèa
(11)
lue (1)Singu
(15)
r
Tchui
(2)[3]
Sii
(9)
Poisson
Basu
(10)
(BOSU
(11)
(
Fu
(12)
[
Kos
(13)
I
R111
(2)
Timbabo
(15)
Avala
(6)
Poitrine
(9)
-
1
rme
Bit
(10)
Bit
(11)
Fudè
(12)
1
Pont
Lanola
(10)
Djanguè
(15)
(
Tima
(12)
1
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
I
-
i
Uba
(1)
Kubo
(15)
N'Gab
(2)
j
Ku
(9)
[4]
Il
Poulet
<Ku
(10)
I
Ko-ubo
(11)
I
FUO
(12)
I
Ku
(13)
(N'h
ndji
(6)
Samuè
(15)
[5]
eut
(9)
eii
Queue
Kun
(10)
I
Kundi
(11)
I
Ngem
(13)
I
1
N'han
(5)
Bambala
(15)
1
Racine
llèkanal
(6)
acme
JJfèpiem
(10)
I
1
Mèkanal
(11)
j
(Ko
(1)Bili
(15)
I1l1
San
(9)
Rat
Po
(10)
I
Buasso
(11)
I
Fu
(13)
I
Membula
(9)
Guassili
(15)
I1
Membula
(10)
tetourner
Membula
(11)
I
i
Nèafiè
(12)
I
È-Viè
(13)
I
(Wdzè
(9)[6]Padji
(15)
r7l
I|
N'dzè
(10)
Route
N'dzè
(H)
Il
N'Dzi
(12)
Il
N'zen
(13)
I
1
Kôn
(2)
Binga
1(151)1
)N'KÔIl
(3)
Ako
(9)
I
Sagaie,Akoa
(10)
I
tAko
(11)
I
Quan
(12)
I
(Akon
(13)
I
[1]
En
Bondjio
et
en
Banziri,
pluie
=
Ma.
[21
Dans
beaucoup
dedialectes
bantou,
pluie
=
ua,Vua.
1
En
Bantou
oriental,
poisson
=
Nsi.
Li]
En
Bantou
oriental,
poulet
=
Kuliu.
[5]
En
Banziri,
queue
=
So.
[6]Enbeaucoup de
dialectes
banlou,
roule
=
dia,
Nzia.
RIEnBanziri,route=Paze.
8/17/2019 Mission Cottes
http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 150/164
FRANÇAIS
1
BANTOU
NÉGRILLE
Il
Mahi
(5)
Mandia
(15)
1
Mahyemba
(6)
Maki
(9)
Makio
(10)
Sang
)N Kia
(11)
Tiè
(12)
Maki
\Meki
)
(13)
Yoobo
(9)
Asèkè
(15)
Sec
Eso
(10)
Bis
(11)
Mosal
(9)Tô
(15) [1]
Mosal
(10)
Sel
Mosal
(11)
i
Makimbo
(12)
,N Khu
(13)
rAmoamo
(9)
Semer
Amoamo
(10)
Amoamo
(11)
Maniunabo
(9)
Dungu
(15)
Sentir
Mamumo
(10)
Mamumobo
(11)
iNyo
(2)[2]
Volo
(15)
Nyon
(6)
SSèemrpeennt
Nyo
(9)
<
Niu
(10)
Nyo
(11)
,
Nuang
(12)
Nyo
(13)
Silex
M
gi
didu
Timbi
(15)
(pierre
apagllII
Tirnbi
(15)
pIerre
(9)
à
feu)
Ako
ko
ngai
(10)
,
Mapa
ba
du
(11)
Kema
(1) [3]N Kièma
(15)
i
Kima
(8)
Singe
IltI Kiem
(9)
lWKiem
(10)
M Kiem
(11)
Kièma
(12)
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
1
Dyobia
(6)
Bakô
(14)
Duo
(9)
Bakô
(15)
Soleil
Duo
(10)
Dobo
(11)
f
Muo
(12)
Dyô
(n)
iUo
(9)
Nukomaiè
(15)
,N Dibo
(10)
Sourd
UO
(11)
WDue
(12)
N Dor
(13)
1KZLO
(9)
Sucre
(N Kw
(13)
l
Daba
(2)
Bèlè
(15)
i
Dalak
(9)
Tabac
Tap
(10)
Tlaabbaac
Dalak
(11)
jDolao
(12)
[
Tara
(13)
Bas
(9)Tolo
(15)
Biboa
(10)
T
ftfotè
(11.)
Tleerrrre
Malè
(12)
Sil(13)(4)
Metei,
N Lo
(5)Njo
(15)
[6]
IlIolu
(7) [5]
Lo
(9)
Tête
)Lo
(10)
Lo
(11)
Lo
(12)
N
Lu
(13)
1
Tglli
(8)
N gllala
(15)
iN Guen
(9)
Tigre
N Goï
(10)
[7]
(Léopard)
(iV Goï
(11)
D zè
(12)
N zè
(13)
fIl
En
Bondjio,
en
Banziri,
en
Baya, sel
=
Tô.
[2]
Dans
les
langues du Cameroun,
serpent
=
nvoba,nobia.
[3]
En
M Pong wè, singe
=
N Kema.
[i]
Dans
beaucoup
de
dialectes
buritou,
lerre
=
Ti,
si.
[51 En
A-Kua,
lête=
molo.
[61
En
Hondjio,
en
Banziri, tete= JNjo.
-
7]
En
Baya,
en
beaucoup
de langues bantou,
tigre
=
NVo.
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http://slidepdf.com/reader/full/mission-cottes 151/164
1
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
If
Kat
(9)
Bongo
(4S)
[4]
Délè
(10)
Toile
Kat
(11)
Elèlè
(12)
Avela
(13)
Songo
(1)
Shan
(6)
Son
(9)
TombeauSo
(10)
Son
(14)
(
Dilè (42)
Shon
(13)
Tonnerre
1
N'Gal (45)
Tsé-tsé
Bapll
(11)
se s
Obo
(13)
¡NIGllin
(9)
Machuèlè
(15)
N'Jako
(10)
Tuer
N'Guiu
(11)
N'Guiu
(12)
E-Gu
(13)
(
Ya
(1)
Damu
(15)
[3]
N'dja(6)[2]
N'Da
(9)
Venir
¡N'Da
(10)
N'Da
(11)
IN'zia
(12)
E-ndju
(13)
N'da
ha
(9)
N'daha
(10)
Viens
N'dau
(11)
N'da
(12)
N'zar
(13)
(Pupo
(9) [4J
N'Gubuma
(15)
Pupo
(10)
Vent
Pup
(11)
J 'Pébo
(12)
M'FUl'é
(13)
FRANÇAIS
BANTOU
NKGRILLE
Di-biim
(4)
Mo (9)
Ventre
1
Mo
(40)
Ivo
(11)
Abium
(12)
Abum
(13)
Mu-vdi
(4)
Alosiki
(45)
Abioldi
(6)
Mdji
(8)
Del
(9)
VIllagefDZè
(10)
I
Dabi
(41)
Koadè
(42)
IDyal
(13)
Akoèkoè
(9)
Damoyaga
(45)
Kaka
(40)
ViteJKoboKobo
(11)
jUamiè
(12)
Avuel
(13)
Iba
(4)
DjullgU
(15)
Iba
(8)
Gui
(9)
Voler
<Djibo
(10)
j
Guibo
(11)
IDjuo
(12)
f
E-ju
(13)
(Niotè
(9)
Uapèdè
(15)
Vrai
'Tapunya
(11)
raI
tPonèpuè
(12)
ti
(13)
Ginat
(6)Bodè
(14)
Ual
(9)Bodè
(15)
Un
(Guorr
(10)
j Uolo
(11)
1
M'Fude
(12)
Fô
(13)
( 11
En
Bondjio
et
en
Banziri,
toile
=
Bongo.
[2J En
beaucoup de dialectes
bantou, venir
=
Dya.
[3]
En
Banda,
viens
ici
=
na
gamu.
[4]
En
beaucoup
de
dialectes
bantou,
vent
=
Pépo.
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I
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
:
Biba
1)Bidè
14)
Bena
6)
Bidè 15)
Deux
Iba
9)
Racinelba
10)
bantou:
IBiba
11)
Bi-ba»
11)
Béba
12)fié
13)
1
Bilali
6)
Bola 14)
i
Ilali 9)
Bola
15)
Ilali
10)
TrOIS
Jlali
11)
ilali
12)
Ta
13)
1
Binan
6)
Bana
14)
Quatre
Na
9)
Bana
15)
Racine
Na
10)
bantou:
Bina
11)
«
Ntiè
»
Bèna
12)
Nè
13)
[Bitani
6)
Vuè
14)
Cinq
ytanè
9)
Kuè
15)
Racine
Itané
10)
bantou
:jBitanè
11)
«
Tanu
»
Bilanè
l2)
ITan
13)
iNtu
2)
Vuè tè
bodè
14)
Nlo
3)
Dendo
15)
Bitani
na
ginat
6)
Six
liane
na
ual
9)
liane
na guorr
10)
Tanobo
11)
Inlono
12)
ISan
13)
Lombi
1)
Vuètèbidè
14)
Bilaninabiba 6)
Tati
15)
Embuèdi
7)
Sept
Itane
na
iba
9)
Itanenaiba 40)
Tamali
11)
f
Embuèdi
12)
1
Dzangua
13)
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
Dibua
1)
Vuè
te
bola
14)
BitaninabilaliSibila
15)
6)
Itane
na
ilali
Huit
9)
Ul
liane
na
ilali
10)
I
Moambi
11)
Sombi
12)
Mum
13)
1
Dom
1)
Vuè
tè
bana
14)
Bitani
na
binan
Gomandjok
15:)
6)
Ibua
7)
Neuf
Itane
na
na
9)
Itanenana 10)
Buo
11)
Divua
12)
iEbul
13)
[Djom
9)Kama 14)
Dix
Kamo
9)
Tati
15)
Racine
Kamo
10)
bantou
:
Kama
11)
«
Kumi
»
jVumi
12)
vum
13)
1
IKamo
na
uat
9)
Vuè
pa
Kodè
Kamo
na
uat
14)
J
10)
Vuè
pa
Kodè
Onze
Kama
na
uolo
15)
11)
Vumi
na
fudi
1
12)
Kamo
na
iba
9)
1Kamo
naiba 10)
ama
na
biba
Douze
<
Vumi
na
bèba
12)
jKamo
na
ilali
Treize
9)
amanailali
11)
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FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
ÎMabom
maba
6
Mokamo
ba
9
Vingt
Kama
moba 11
Mavum
ma
ba
13
iMabom
ma
lali
6
Trente
Mokamo
ilali 9
Kama
molali
11
FRANÇAIS
BANTOU
NÉGRILLE
Alavum
mabali
rene
0
1S
Mabom
manan
6
Quarante
Mokamona
9
Kama
mo
bina
12
Cent
Moluku
9
Mille Mituku
9
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8/17/2019 Mission Cottes
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8/17/2019 Mission Cottes
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8/17/2019 Mission Cottes
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ERNEST
LEROUX,
EDITEUR
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28
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Occidentale,
Tibet,
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la
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M.
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