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MISSION DU CENTENAIRE

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Page 1: MISSION DU CENTENAIRE · 2019. 7. 30. · de Michel Lauricella, un maître et professeur marquant dans mon initiation au dessin. Or entre temps, la technique du scan tridimensionnel

MISSION DU CENTENAIRE

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Table  des  matières  

1.   Contexte  du  Projet .................................................................................................................................3  

2.   Diffusion  et  Territoire.............................................................................................................................3  1.   Diffusion...............................................................................................................................................................................................................3  2.   Territoire .............................................................................................................................................................................................................3  

3.   Adama  et  la  commémoration  du  centenaire...........................................................................................4  

4.   Note  d’intention  du  réalisateur ..............................................................................................................4  

5.   Synopsis .................................................................................................................................................7  

6.   Calendrier  du  projet  dans  son  ensemble.................................................................................................8  

7.   Partenaires.............................................................................................................................................8  

8.   Communication......................................................................................................................................9    

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1. Contexte  du  Projet ADAMA est un long-métrage cinématographique, porté par un jeune auteur-réalisateur, Simon Rouby. Son langage est celui de l’animation et nous avons la conviction qu’Adama, de par son expression profondément originale et ses qualités, saura trouver son public.

Nous avons eu depuis l’origine le désir de produire un film accessible et ambitieux, s’adressant à un public large, à partir de 10/12 ans, au-delà de son format « animation ».

Nous visons les jeunes adultes (18-25ans) notamment les amateurs de films d’animations, les cinéphiles mais aussi les familles, les enfants de CM2, les collégiens de 3ème et les lycéens qui ont dans leur programme scolaire la première guerre Mondiale ainsi que leurs parents.

Nous sommes convaincus que les populations issues de l’immigration seront sensibles à l’histoire de ce jeune héros africain.  

Adama n’est pas une reconstruction historique mais un conte ancré dans la réalité de la 1ère guerre mondiale, dont l’originalité d’expression permet de viser un public large.

2. Diffusion  et  Territoire    

Le « territoire » choisi pour réaliser le projet est double : il s’agit d’une part du territoire de diffusion et d’autre part du territoire de fabrication.

1. Diffusion    

Le film devrait sortir en Novembre 2014 au niveau national sur 200 copies grâce à notre distributeur Océan film. Le projet aura donc une portée territoriale nationale et l’objectif est de réaliser entre 400/500.000 entrées.

ADAMA est par ailleurs un film disposant du potentiel pour être présenté à des festivals majeurs : Sundance, Berlin, Cannes, sélection qui pourrait influer sur la date de sortie. (1er semestre 2015).

ADAMA, film au propos universel, sera également distribué à l’international.

2. Territoire    

ADAMA est une coproduction entre NAIA (Île de France) et PIPANGAÏ (Île de la Réunion) : la fabrication du film se déroulera entièrement à la Réunion. Ce dispositif évite la délocalisation usuelle de l’animation dans les pays d’Asie et permet le recrutement et la formation des jeunes issus de l’ILOI, l’école d’animation de l’île. Pour la première fois, une société réunionnaise produit en tant que producteur délégué un long métrage cinématographique.

Afin d’accompagner la sortie du film, l’avant-première du film aura lieu à la Réunion, symbole de cette coopération entre territoires.

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Sa force réside dans i) la présence d’une école de formation de bon niveau – L’ILOI ii) la qualité de son environnement qui attire les talents iii) l’expérience de 20 ans de fabrication du studio PIPANGAÏ iv) le statut reconnu de symbole de la multi-culturalité.

La production d’ADAMA peut constituer le (re)démarrage d’une activité réussie de production audiovisuelle et cinématographique dans un territoire français très excentré et contribue à renforcer les liens et l’échange économique avec la métropole et la CEE.

Pour l’île de la Réunion, l’enjeu est important : faire connaître la Réunion comme terre de tournage et de production est fondamental dans une région marquée par un chômage des jeunes très élevée.

3. Adama  et  la  commémoration  du  centenaire   ADAMA est un conte moderne et contemporain inspiré de la vie d’un oublié de l’Histoire, Abdoulaye N’Diaye.

Le 10 Novembre 1998, Abdoulaye N’Diaye, 104 ans, se prépare à recevoir l’ambassadeur de France. L’ancienne puissance coloniale, à l’occasion des 80 ans de la victoire de 1918, a décidé de décerner la Légion d’honneur à tous les derniers survivants de la Première Guerre mondiale. Mais l'ambassadeur arrivera trop tard: Abdoulaye N’Diaye meurt la veille de la cérémonie d'un arrêt cardiaque.

Ce qui nous a séduit, dans le projet de Julien Lilti et de Simon Rouby, c’est qu’il échappait à la « lourdeur » de la commémoration pour ancrer cette histoire dans une modernité accessible. Les auteurs réussissent par la fiction à livrer un récit tout à la fois intimiste et universel. Le regard d’ADAMA est celui d’un jeune être humain qui se refuse à la barbarie, avec courage et innocence. Ce qui nous paraît important est de proposer un regard d’aujourd’hui sur cette histoire dans l’Histoire.

ADAMA est un récit rendant hommage aux tirailleurs sénégalais et au-delà, à tous ceux du Sud qui vinrent combattre au Nord. Son héros est un jeune garçon africain et la culture graphique qui s’exprime dans ADAMA est aussi un hommage à la contribution culturelle du Sud à notre culture occidentale.

L’animation constitue un choix parfaitement cohérent, en ce qu’elle est un langage idéal pour le conte. L’animation est passée du statut de format à celui de langage cinématographique, avec des films aussi divers que Tokyo’s godfather, Valse avec Bachir, Persepolis, Kirikou, Les triplettes de Belleville, les films de Myazaki, récemment le jour des Corneilles… Adama innove tout en voulant s’inscrire dans cette tradition du film d’auteurs d’animation ambitieux et accessible. C’est là une des dimensions importantes de ce projet.

Simon Rouby est issu des Gobelins et de CalArts. Il a réuni autour de lui une équipe d’artistes et d’animateurs talentueuse. En termes de fabrication, l’approche du réalisateur correspond à une évolution très importante des nouvelles technologies de l’animation. « Un animateur devient un studio à lui tout seul ». Le budget très mesuré d’Adama est le produit de ces innovations.

4. Note  d’intention  du  réalisateur  

« J'ai grandi à Paris / Où ça? / Loin de la tour Eiffel /

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Quoi de plus universel» (Oxmo Puccino, L’amour est mort, 2001).

Enfant j’ai grandi dans un quartier où les communautés se mélangent aux pieds des immeubles. Je trainais avec les algériens, mais eux ne trainaient pas avec les turcs. Je ne comprenais pas comment les kabyles pouvaient à la fois être roux et algériens. Mon meilleur ami avait grandi à Madagascar. Je jouais au basket avec les zaïrois de ma classe. Nous étions tous classifiés en trois catégories : « français », « noirs », et « arabes ». Tout ça m’apparaissait comme absolument naturel.

J’ai compris plus tard que tous les quartiers n’étaient pas comme le mien. Au moment de rentrer au collège, mes parents m’ont créé une fausse adresse pour que j’accède à un établissement plus « recommandable » avec option latin et allemand.

J’y étais dans un double décalage. D’un côté, j’étais le seul de ma classe à écouter du hip hop, connaître les breakeurs du parvis de l’opéra, passer mon temps avec les tagueurs de Mermoz-pinel et Saint-priest... Mais de l’autre, quand la justice française a commencé à se faire trop menaçante en raison des trains que nous avions peints, j’ai pu, contrairement à eux, aller me réfugier à l’école d’art.

De là, le « hasard » m’a mené rapidement en Afrique. J’ai l’impression d’y avoir été téléguidé, comme si quelqu’un voulait me faire comprendre combien j’étais influencé par la culture africaine. À quel point les mouvements artistiques dont je suis issu sont hérités d’un chant qui a traversé l’Atlantique et la Méditerranée, donnant naissance au Gospel, au Blues, au Reggae, au Rap avant de se transformer en explosions de peinture sur les murs de New York, puis de ma ville.

En revenant de ce voyage vers le sud, j’ai redécouvert mon propre monde. Dans le métro, je me suis mis à reconnaître un wolof d’un peule, un accent camerounais d’un antillais, prendre conscience du trajet que ces gens, leurs parents ou grands parents, avaient fait pour venir jusqu’ici. Depuis, j’ai toujours abordé mes films avec cette idée sous-jacente: amener à l’écran le choc d’un homme seul face à la complexité du monde dit moderne.

C’est l’angle que j’ai choisi pour raconter le chemin d’Adama. Sous la forme d’un conte initiatique, le film retrace son passage à l’âge adulte et comment il découvre sa propre unicité, son identité, mais aussi ce qui le rapproche de tous les autres, son humanité même. C’est l’exploration subjective de notre monde par un enfant « d’ailleurs ». Un monde à la fois malade et autodestructeur, mais aussi violemment beau et touchant. Adama devient capable de comparer le monde qu’il découvre au sien, et c’est face à ce choix qu’il va devoir affirmer son origine et devenir un homme.

C’est l’envie de raconter cet éveil au monde qui me pousse depuis maintenant plus de cinq ans à porter ce projet de toutes mes forces. Je sens au fond de moi la nécessité de montrer aux autres cette Afrique noble dont on ne m’avait jamais parlé. De rendre hommage aux hommes et aux femmes qui sont montés vers le Nord au fil des années, pour chercher une vie meilleure, que ce soit en tant que soldats ou travailleurs.

Adama est situé dans un contexte spécifique mais ce n’est pas un film historique. C’est une aventure que je veux très subjective, et ce qui m’importe est la résonance contemporaine des épreuves que traverse le héros. L’animation a la capacité de connecter le spectateur à l’intimité profonde du personnage, de rendre perceptible le changement de regard d’Adama sur ce qui l’entoure. L’écriture filmique nous permet de voir à travers ses yeux un monde traversant la mutation de la Grande Guerre, et qui a finalement donné naissance au nôtre.

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Je conçois l’animation comme un langage très riche et je n’ai jamais voulu me priver d’une partie de son vocabulaire en décidant de faire « un film 2D », « un film 3D » ou « un film peint »… De la 3D au modelage en passant par la peinture, se trouve un véritable éventail de styles graphiques. Avant tout, je veux que l’image « sonne » juste, qu’elle entre en vibration avec le sens, qu’elle soit une retranscription parfaite de mon univers mental.

Travailler en mélangeant sans tabou les techniques est une des lignes de force de mon parcours. C’était au départ un acte spontané qui s’est mué en un acte volontaire et conscient, faisant émerger un style singulier et une méthode de fabrication pragmatique et efficace. Dans cette logique, le dénominateur commun est le réel : dessin d’observation, carnet de voyages, sculpture d’après modèle, scan 3D… Il s’agit toujours d’une forme de capture de mon environnement.

L’exemple des visages illustre cette approche : depuis le départ, je voulais réaliser mes personnages en argile. Animer des visages riches en matière, imparfaits et humains. Pour les modeler, je me suis dirigé vers l’atelier de Michel Lauricella, un maître et professeur marquant dans mon initiation au dessin. Or entre temps, la technique du scan tridimensionnel s’est démocratisée, et l’atelier de sculpture s’est transformé en un point de rencontre entre méthodes millénaires et nouvelles technologies : modelage en terre, moules en plâtre, mis en rapport avec des scanners laser et des reconstructions photogrammétriques. Cette communion m’a permis d’amener telles quelles les sculptures à l’écran et de leur donner vie en conservant la force de la matière dont elles sont faites.

Ces questions techniques sont cruciales en animation, puisqu’elles sont autant de décisions qui façonnent le langage utilisé à l’écran. Ce que je cherche est toujours le meilleur équilibre entre une simplicité d’exécution (qu’elle passe par les nouvelles technologies ou par les méthodes traditionnelles) et la plus grande cohérence possible entre fond et forme.

Le noyau dur de l’équipe est déjà en place : Alexis Liddell, Louis Tardivier, Pierre Ducos, Jeanne Irzenski, tous issus des Gobelins, sont des artistes polyvalents, impliqués sincèrement sur le projet. Plus récemment, Bénédicte Galup nous a rejoints en tant que première assistante-réalisatrice. Expérimentée en long-métrage, elle nous a aidés à insuffler une nouvelle énergie au scénario.

En 2011, j’ai réalisé un test d’animation de trois minutes (cf DVD, Trailer) avec mise en situation de l’équipe dans les conditions de production d’un long métrage. Il nous a permis d’éprouver notre métissage de méthode face aux contraintes imposées de temps et de budget. J’ai pu y tester mes intentions graphiques et narratives, en les confrontant à la réalité des délais et moyens mis en œuvre pour ce film, que nous avons avec le producteur toujours voulu maintenir dans une échelle budgétaire raisonnable. Ce pilote, malgré ses imperfections, a constitué un énorme pas en avant qui m’a mené aujourd’hui au style graphique définitif du film. (cf DVD, Pré-Production)

Lors de sa réalisation, j’ai contacté l’artiste Oxmo Puccino, pour qu’il prête sa voix au personnage de Djo. Musicien d’origine malienne arrivé en France à l’âge d’Adama, il a tout de suite eu sur le projet un regard enrichissant, et notre collaboration s’est révélée plus fructueuse que prévu. Nous avons abordé la musicalité des différents accents français comme base de l’identité vocale des personnages : subtilités entre pays d’origine, franc parlé de Maximin… Oxmo m’a également présenté au violoncelliste Vincent Segal et au koriste Ballake Sissoko, dont le duo « Chamber Music » était déjà une de mes références principales pour le thème du film, et qui ont accepté de travailler sur le projet.

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J’avance parallèlement avec le compositeur Pablo Pico pour la musique « diégétique » de la flûte d’Abdou, sa variante jouée lors de la cérémonie d’initiation, l’improvisation guitare/percussion de la scène de l’Albatros…

Comme dans tous mes films précédents, j’accorde une grande importance aux ambiances. (Cf DVD, Le Présage, Blind Spot). Je les utilise dans ma mise en scène pour créer une couche de rythme supplémentaire, presque « subliminale » : bruits de pas, sons de vent, rapports entre cri stridents d’oiseau et chute d’obus, percussions et explosions, bruit d’aspiration de la grotte réentendu dans le tunnel du métro en construction... Ces sons créent du sens et permettent à Adama de s’orienter aussi bien en regardant qu’en écoutant. Ils sont autant de présages qui le guident sur le chemin de son initiation, ce rituel non-traditionnel qu’il devra inventer.

Toutes ces avancées me font sentir aujourd’hui que la cohérence entre fond et forme a été atteinte. Cette cohérence qui doit faire que, du moindre détail d’un plan au rythme d’une séquence, de l’atelier de sculpture aux notes du musicien, tout le film résonne d’une même note, celle du monde intérieur d’Adama, et du nôtre.

Simon Rouby

5. Synopsis    

Percussions. Des mains volent, frappant le cuir. Le village est réuni sur la place centrale. Tous observent dans la même direction, le vieux marabout Ogotomelli. Il surplombe quatre jeunes adultes assis au sol côte à côte, Samba, frère d’Adama (12 ans) en fait partie. Tous doivent recevoir les scarifications rituelles qui purifieront leur regard sur le monde.

Mais soudain l’initiation de Samba est interrompue : on le soupçonne d’être possédé par les Nassaras, les esprits qui vivent au delà des falaises, dans le Monde des Souffles.

Plus tard, seul avec Adama, Samba se confie. Bravant l’interdit il est allé à la rencontre des Nassaras. Il a été séduit par leurs promesses. Il ne saurait accepter plus longtemps l’immobilisme du village. Samba part dans la nuit, après avoir fait jurer à Adama de ne rien dire à leur père.

Quand Adama apprend des anciens qu’on ne revient pas du Monde des Souffles, il réalise l’ampleur de son erreur : il a laissé Samba disparaître à jamais. Tiraillé par la culpabilité de ne pas l’avoir retenu, il franchit à son tour le sommet des falaises pour le sauver.

Téméraire il se lance dans la traversée du monde des souffles : une plaine périlleuse et sans fin où les vents de sable manquent de l’avaler. Il parvient finalement jusqu’au bord d’une immense étendue d’eau, l’océan, et à un port de fortune.

Tout y est nouveau et surprenant, à commencer par les inquiétants Nassaras, ces hommes sans visages qui font monter les hommes noirs dans un immense navire. Aidé de Djo, un homme vaillant et idéaliste, Adama apprend qu’il arrive trop tard : Samba est déjà parti à destination de la dangereuse Terre des Nassaras… Refusant d’abandonner son frère, Adama embarque clandestinement à sa poursuite.

Grâce aux révélations hypnotiques et lucides d’Adbou, un griot enrôlé de force, Adama comprend que le monde vers lequel il vogue est bien plus grand et complexe que tout ce qu’il peut imaginer. Les Nassaras sont en guerre. Samba a choisi de combattre en leur nom. Il faudra bien plus que la restitution de sa prime

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d’engagement pour obtenir son retour. La place d’un enfant n’étant sûrement pas dans cette « guerre mondiale » qui déchire l’Europe, tous tentent de dissuader Adama de continuer sa quête.

Emprisonné dès l’arrivée, Adama voit Samba et la Terre des Nassaras lui échapper. C’est sans compter sur l’aide de Maximin, un «gamin des rues», un peu profiteur sur les bords. Ils s’évadent ensemble et Adama, sans repère dans ce pays inconnu, doit composer avec cet allié inespéré, mais intéressé.

Trahi et volé par Maximin, Adama parvient tout de même à atteindre la capitale. Livré à lui-même dans ce monde fascinant et brutal, Adama s’oriente seulement grâce à sa capacité à interpréter chaque élément comme un signe. Il fait ainsi la connaissance d’Elsa, qui va l’aider à s’entendre à nouveau avec Maximin. Grâce à eux deux, Adama parvient à monter dans un train en route pour le front.

Ce train le mènera en fait tout au bout du Monde des Souffles... Là où les hommes dorment dans des tranchées creusées dans la boue et combattent un ennemi invisible. Dans ce monde en perdition, avec l’énergie du désespoir, Adama tentera de libérer Samba, toujours aveuglé par l’emprise des Nassaras.

C’est finalement à Abdou que les deux frères devront leur salut. Il parviendra à ouvrir les yeux de Samba, et à leur indiquer le chemin du retour, un chemin inattendu qui les ramènera à la vie.

 

6. Calendrier  du  projet  dans  son  ensemble    

Le développement du projet a débuté en juillet 2010. Sa fabrication sera achevée en Octobre 2014.

En fonction des sélections potentielles dans les festivals, la sortie du film aura lieu entre novembre 2014 et mai 2015.

Le film sera ensuite diffusée en vidéo et vidéo à la demande avant d’être diffusé sur les chaînes de PayTv puis sur les chaînes hertziennes.

La production prévoit l’édition et la diffusion du support pédagogique pour Septembre 2014.

7. Partenaires  Pipangaï : Studio d’animation situé sur l’île de la Réunion. Co-producteur du film. Parte- naire principal. CNC : Centre National du Cinéma, partenaire financier à différents degrés (aides à la réécriture, aides aux nouvelles technologies, avance sur recette...) Région réunion : Aide à la production de la région OCEAN Films Distribution : distribution Salles et VIDEO EDCA : Sofica spécialisée dans l’animation France 3 Cinéma (en cours)

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8. Communication    

La communication du projet a commencé, OCEAN ayant déjà annoncé la sortie du film pour la fin 2014. C’est une communication purement professionnelle dont l’objectif est d’envoyer un premier message vers les salles de cinéma.

La Région Réunion souhaite être associée à la communication spécifique qui sera organisée quant à la fabrication du film.

A partir de janvier 2014, nous allons produire un premier ‘teaser’ du film, environ 15 secondes, avant de diffuser un format de 30s fin juin 2014 et les bandes-annonces définitives seront prêtes fin septembre 2014. Ces images seront diffusées essentiellement sur internet et les réseaux sociaux.

Un support pédagogique spécifique sera élaboré pour une diffusion en direction des scolaires à la rentrée 2013 et nous souhaitons établir un partenariat avec le programme « Ecoles & Cinéma » du CNC.

Un dispositif transmédia sera mise en œuvre pour la rentrée scolaire 2014

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