MISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

DIRECTION GENERALE DES AFFAIRES ECONOMIQUES

JOURNEES SCIENTIFIQUES DE L’ECONOMIE BENINOISE (JSEB)

FACTEURS NATURELS ET CROISSANCE DE LA

PRODUCTION COTONNIERE AU BENIN, DES

PROUESSES AUX PIEDS D’ARGILE

ou

FACTEURS NATURELS ET DURABILITE DE LA

CROISSANCE DE LA PRODUCTION COTONNIERE

AU BENIN

Présenté par:

MAKPONSE Makpondéou

Cotonou, Hôtel Novotel, du 29 au 31 octobre 2019

PLAN DE PRESENTATION

I- CONTEXTE DE L’ETUDE

II- OBJECTIFS DE l’ETUDE

III- CADRES THEORIQUE ET EMPIRIQUE

IV- METHODOLOGIE

V- RESULTATS

VI- CONCLUSION

I- CONTEXTE DE L’ETUDE 1

Le coton est de loin, la production la plus importante à

l’exportation et celle qui assure les revenus monétaires les moins

instables pour le pays et les paysans dont les recettes monétaires

ont dépassé dix milliards de francs CFA après retenue pour

remboursement du crédit (F. Médénouvo, 2012, p. 79).

CONTEXTE DE L’ETUDE 2

La filière cotonnière constitue la base de l’économie rurale et

agroindustrielle au Bénin. Selon P. Ton et E. Wankpo (2004,p.75),

au Bénin, la contribution du coton en terme de valeur ajoutée, est

estimée à13 % du PIB et représente environ 70 % de la valeur totale des exportations et 35 % des rentrées fiscales (hors douanes).

CONTEXTE DE L’ETUDE 3

•Constats dans les milieux de production:

- amélioration de l’habitat et acquisition des moyens de transport par les producteurs

- absence d’autosuffisance alimentaire et insécurité alimentaire

- persistance de la pauvreté

- accélération de la déforestation et de la dégradation des sols

CONTEXTE DE L’ETUDE 4

- fréquence des aléas climatiques notamment de la sécheresse,

des irrégularités des pluies et des inondations. Questionnement

Comment concilier la gestion des facteurs naturels et la

croissance de la production cotonnière pour un

développement socio-économique durable au Bénin ?

OBJECTIFS DE l’ETUDE 1

La présente recherche a pour objectifs:

- d’analyser l’état, la gestion, la dynamique des ressources

naturelles afin de savoir si leur capacité est en mesure de rendre

durable la croissance de la production cotonnière.

-Attirer l’attention des producteurs et des décideurs à divers

niveaux sur la vulnérabilité de la croissance de la production

cotonnière au Bénin

CADRES THEORIQUE ET EMPIRIQUE 1

Une problématique dégagée grâce à la revue de littérature.

- Des hypothèses sont formulées et des objectifs sont fixés pour

confirmer ou infirmer les hypothèses. Des concepts ont été

clarifiés. Les données recueillies sont de nature quantitatives et qualitatives

CADRES THEORIQUE ET EMPIRIQUE 2

- De la population-mère a été constitué un échantillon grâce à un

un choix raisonné. Des questionnaires, une grille d’observation et

un guide d’entretien ont été utilisés pour recueillir des données

socio-économiques. Les données ont été traitées.

METHODOLOGIE 1

• Collecte des données

-Recherche documentaire. -Techniques utilisées: entretiens,

interviews, sondage, focus group, observations directe et

indirecte -Echantillon constitué de 188 personnes suivant des

critères. Modèles d’analyse des résultats: SWOT, PEIR, systémique

RESULTATS 1

Corrélation pluies et production cotonnière

Figure 1 : Variations annuelles des hauteurs de pluies de 1970 à 2017 Figure 2 : Evolution de la production du coton dans la zone nord Source : ASECNA Source : MAE P

Une production essentiellement pluviale

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Année de production

Production

RESULTATS 2

Les hauteurs annuelles de pluies se réduisent des années

anciennes vers les plus récentes. Le déficit hydrique pluvial

s’accentue d’années en années alors que le potentiel

hydroagricole est estimé à 322 000 ha de terres irrigables dont

RESULTATS 3

moins de 4 % ont été aménagés. Moins de 2 % des bas-fonds ont été aménagés.

Selon la Direction Générale-Eau ( 2010) le Bénin disposerait de

309 ouvrages dont 201barrages et le reste constitué de mares ou

de surcreusements de mares

RESULTATS 4

•Corrélation sol et production du coton

L’analyse des échantillons de sols au Laboratoire National des

sols a révélé des traces des polluants métalliques comme le zinc,

le plomb, le cuivre, le Nickel, le mercure, des engrais chimiques,

des pesticides et des herbicides. Conséquences: Pauvreté des

RESULTATS 5

sols ,la perte de la biodiversité et surtout la dégradation du couvert végétal.

• Couvert végétal et production cotonnière

Figure 3 : Occupation du sol de la commune de Banikoara en 1989 Figure 4 : Occupation du sol de la commune de Banikoara en 2006

CONCLUSION 1

La chute des rendements nécessitent la prise des mesures:

maîtrise de l’eau par la construction des retenues d’eau pour

l’irrigation des champs, la pratique d’une agriculture biologique,

le reboisement des versants, l’association des cultures, les labours en courbes de niveau, la transformation du coton sur place