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JUIN 2009 UN JOURNAL PRODUIT PAR MEDIAPLANET MON ANIMAL © Brand X GUIDE BIEN-ÊTRE DE L’ANIMAL DE COMPAGNIE Alimentation Croquettes ou pâtée ? Industrielle ou faite maison ? Selon son espèce, sa race et son âge, découvrez comment choisir la meilleure alimentation pour votre animal. 4-5 Santé Un vétérinaire vous explique en quoi consistent les consultations les plus fréquentes. Au programme : vaccins, allergies et vermifuge… 6 Vive les vacances L’été approchant, retrouvez tous nos conseils pour des vacances sereines avec votre petit compagnon. Appre- nez notamment comment lui éviter le mal des transports. 7-9 Les NAC Zoom sur ces nouveaux animaux qui envahissent nos foyers. Véritable animaux de compagnie ou effet de mode ? Les réponses dans ce dossier. 12-13 • DUCK est une alimentation saine et naturelle. • DUCK contient de la viande fraîche agréée pour la consommation humaine. • DUCK ne contient ni agents conservateurs, ni exhausteurs de goût, ni colorants. • DUCK est facile à utiliser. Les emballages de 1 kg sont divisés en portions de 100 gr. • DUCK est disponible dans les magasins spécialisés, ZOOMART et TOM&CO. SPRL Straetmans Ninoofsesteenweg 26 • 1750 LENNIK • tel. 02 582 0875 • www.ducknatuurvoeding.com • [email protected] VOTRE CHIEN AUSSI AIME LA VIANDE FRAÎCHE

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Page 1: MON ANIMAL - Mediaplanetdoc.mediaplanet.com/all_projects/3608.pdf · MON ANIMAL DE COMPAGNIE 3 Q uand j’étais chiot, je t’ai amusé avec mes ca-brioles. Tu m’as appelé ton

JUIN 2009

UN JOURNAL PRODUIT PAR meDIAPLANeT

MON ANIMAL

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gUIde bIeN-être de l’aNImal de COmPagNIe

AlimentationCroquettes ou pâtée ? Industrielle ou faite maison ? Selon son espèce, sa race et son âge, découvrez comment choisir la meilleure alimentation pour votre animal.

4-5

SantéUn vétérinaire vous explique en quoi consistent les consultations les plus fréquentes. Au programme : vaccins, allergies et vermifuge…

6

Vive les vacancesL’été approchant, retrouvez tous nos conseils pour des vacances sereines avec votre petit compagnon. Appre-nez notamment comment lui éviter le mal des transports.

7-9

Les NACZoom sur ces nouveaux animaux qui envahissent nos foyers. Véritable animaux de compagnie ou effet de mode ? Les réponses dans ce dossier.

12-13

• DUCK est une alimentation saine et naturelle.• DUCK contient de la viande fraîche agréée pour la consommation humaine.

• DUCK ne contient ni agents conservateurs, ni exhausteurs de goût, ni colorants.• DUCK est facile à utiliser. Les emballages de 1 kg sont divisés en portions de 100 gr.

• DUCK est disponible dans les magasins spécialisés, ZOOMART et TOM&CO.

SPRL Straetmans Ninoofsesteenweg 26 • 1750 LENNIK • tel. 02 582 0875 • www.ducknatuurvoeding.com • [email protected]

Votre chien aussi aime la Viande fraîche

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2 MON ANIMAL DE COMPAGNIE

Mediaplanet produit,

finance et crée des

suppléMents à theMe

dans la presse et online.

www.mediaplanet.com

MON ANIMAL DE COMPAGNIE - une publication des éditions MediaplanetProject Manager : nicolas bruyns - [email protected]

Business Development Manager : christophe demir +32 2 421 18 22

Graphic Design : Jérôme Huart +32 496 125 105

Rédaction : lise Vandebossche - Julie Willems - eric Witvrouw

Photos : www.istockphoto.com

Impression : Groupe ipM - sodimco

Mediaplanet est le leader européen en développement, production et distribution de suppléments

à thème intégrés dans les quotidiens. pour plus d’informations, visitez notre site internet www.mediaplanet.com

ou contactez aurore preszow, country Manager / tel: +32 2 421 18 20.

distribué avec la dernière Heure/les sports le 26/06/2009

De plus en plus d’animaux de compagnie à poils, à plumes et à écailles vi-

vent à nos côtés dans nos ha-bitations. Les avantages qu’un animal domestique apporte ne sont plus à démontrer. Le sou-tien moral, le bienfait médical, l’aide à l’évolution psycholo-gique de l’enfant ont été prou-vés par de nombreuses études. Le vétérinaire est un partenaire indispensable de la relation homme-animal. Outre les soins médicaux traditionnels qu’il

prodigue à nos amis animaux, il remplit également un rôle essen-tiel dans le contrôle de la qualité de leur alimentation et de leur environnement. Il est également un acteur essentiel de la santé humaine et est incontournable dans notre société à risques calculés. Il veille au confort du monde animal dans son en-semble. A chaque consultation, nous nous efforçons d’apporter des réponses aux nombreuses questions que vous vous posez à propos de votre animal de compagnie. Pour que la relation affective existant entre vous et votre animal soit harmonieuse et durable, nous vous apprendrons à mieux connaître et mieux comprendre votre compagnon à quatre pattes. Nous avons éga-lement étendu le champ de nos compétences : animaux rares, zoos, poissons, abeilles,… La médecine vétérinaire évolue rapidement et constamment. De nouvelles techniques (écho-

graphie, scanner, chimiothéra-pie, orthopédie,…) et de nou-velles spécialisations (troubles du comportement, cardiologie, ostéopathie,…) se développent tous les jours. Par vocation, le vétérinaire soigne les animaux malades et accidentés. La dif-ficulté et parfois l’impossibilité d’y parvenir ainsi que la détresse ressentie par le propriétaire l’ont amené à rechercher des solutions pour soulager cette souffrance. Nous avons également dévelop-pé des outils de prévention qui contribuent à diminuer le risque de maladies et d’accidents. Les morsures canines consti-tuent une problématique impor-tante. La profession vétérinaire a développé un programme de prévention des morsures à desti-nation des enfants de 3 à 6 ans. Ils représentent statistiquement les plus fréquentes victimes de morsures canines et ce par le chien de la maison ou un chien connu. Renseignez-vous auprès

de votre vétérinaire, il vous don-nera des renseignements sur ce programme de prévention des morsures appelé le chien bleu (contact : [email protected]). L’Union Professionnelle Vété-rinaire (UPV) regroupe les pra-ticiens de cette spécificité. Elle coordonne leur action et elle par-ticipe à l’information du citoyen, propriétaire ou non d’un animal de compagnie (www.upv.be).Je vous souhaite une bonne lec-ture et n’hésitez pas à interpeler un vétérinaire. Nous sommes à votre service. Dr Renard MarcelPrésident de l’Union Professionnelle Vétérinaire.

L’acquisition d’un chien porteur d’un pédigrée LOSH garantit la pureté de

ses origines. Vous n’aurez donc pas de surprises quant à la taille de votre chien devenu adulte, son poil, son tempérament ou encore ses qualités naturelles, fixés par une longue sélection. Depuis 1882, la Société Royale Saint-Hubert (www.srsh.be) émet le seul pédigrée belge re-connu internationalement dans le cadre de la Fédération Cyno-logique Internationale (www.fci.be). Son but est aussi de vous conseiller et de vous guider par l’intermédiaire de ses éleveurs et des 500 clubs affiliés à l’Union

Royale Cynologique Saint-Hu-bert. Sans ces précieux conseils, les nouveaux maîtres non avertis risquent très fort de rater l’édu-cation de leur jeune chien ainsi que son intégration dans sa nou-velle famille et dans la société, au grand détriment de l’animal.Le rôle de nos clubs, répartis un peu partout en Belgique, est d’accompagner le maître afin de parfaire «l’éducation» et la «so-cialisation» du chien. Des moni-teurs et des instructeurs formés ne demandent qu’à vous assister bénévolement. De plus, chaque

maître s’y verra présenter toute une gamme d’activités sportives pour le plus grand bien-être du chien. Et il n’y a pas de doute : à chien heureux, maître heureux !

Fred DenayerPrésident SRSH

Avant d’acquérir le toutou que vous allez adorer, renseignez-vous !

Le vétérinaire : un professionnel qui veille sur vos animaux et... sur vous !

JUIN 2009

UN JOURNAL PRODUIT PAR MEDIAPLANET

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GUIDE BIEN-ÊTRE DE L’ANIMAL DE COMPAGNIE

AlimentationCroquettes ou pâtée ? Industrielle ou faite maison ? Selon son espèce, sa race et son âge, découvrez comment choisir la meilleure alimentation pour votre animal.

4-5

SantéUn vétérinaire vous explique en quoi consistent les consultations les plus fréquentes. Au programme : vaccins, allergies et vermifuge…

6

Vive les vacancesL’été approchant, retrouvez tous nos conseils pour des vacances sereines avec votre petit compagnon. Appre-nez notamment comment lui éviter le mal des transports.

7-9

Les NACZoom sur ces nouveaux animaux qui envahissent nos foyers. Véritable animaux de compagnie ou effet de mode ? Les réponses dans ce dossier.

12-13

• DUCK est une alimentation saine et naturelle.• DUCK contient de la viande fraîche agréée pour la consommation humaine.

• DUCK ne contient ni agents conservateurs, ni exhausteurs de goût, ni colorants.• DUCK est facile à utiliser. Les emballages de 1 kg sont divisés en portions de 100 gr.

• DUCK est disponible dans les magasins spécialisés, ZOOMART et TOM&CO.

SPRL Straetmans Ninoofsesteenweg 26 • 1750 LENNIK • tel. 02 582 0875 • www.ducknatuurvoeding.com • [email protected]

Votre chien aussi aime la Viande fraîche

SOMMAIRE

Soyons animalement corrects 3

Mmmh que c’est bon !

Leur nutrition en questions 4

Ennemi n°1 : la prise de poids 5

SOS véto... 6

En été, gare aux parasites… 7

Les vacances ? Avec lui bien sûr ! 8

Au secours, il est malade

en voiture ! 9

Je ne comprends

plus mon chien ! 10

Bête ? Non, juste anxieux… 11

NAC : Nouvelle Affaire

Commerciale ? 12

Un oiseau fait pour moi ! 13

Les chats préférés des Belges 14

Le couchage idéal pour une nuit

douillette 15

Les Belges aiment les bêtes. Pour preuve, notre pays compte plus de deux millions d’animaux domestiques. Ce dossier leur est entièrement consacré. Au fil de ces pages, retrouvez une foule d’infos pratiques et ludiques pour prendre soin d’eux comme ils le méritent.

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MON ANIMAL DE COMPAGNIE 3

Quand j’étais chiot, je t’ai amusé avec mes ca-brioles. Tu m’as appelé

ton enfant, et en dépit de plu-sieurs chaussures mâchées, je suis devenu ton meilleur ami. Mon éducation a pris un peu plus

longtemps que prévu mais nous y avons travaillé ensemble. Progressivement, tu as commen-cé à passer plus de temps au tra-vail, et à chercher un compagnon humain. Je t’ai attendu patiem-ment, t’ai consolé après chaque déchirement de cœur, ne t’ai jamais réprimandé au sujet de

mauvaises décisions et me suis réjoui lors de tes retours au foyer. Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n’est pas une «femme à chien», mais je l’ai accueillie dans notre maison, lui ai montré de l’affection et lui ai obéi. Ensuite les bébés sont arrivés et j’ai partagé votre exci-

tation. Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure, ont poussé leurs doigts dans mes yeux et m’ont donné des baisers sur le nez.

Il y eut un temps où, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi. Ces dernières an-nées tu répondais juste « oui » et changeais de sujet. Maintenant, vous avez une nouvelle oppor-tunité de carrière dans une autre ville et vous allez déménager dans un appartement où les ani-maux ne sont pas admis.

J’étais excité par la promenade en voiture jusqu’à ce que nous arrivions au refuge. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la pape-rasserie et as dit : « Je sais que vous trouverez une bonne mai-son pour elle ». Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé.

Ils sont attentifs à nous ici. Ils nous nourrissent mais j’ai perdu l’appétit il y a plusieurs jours. Au

début, chaque fois que quelqu’un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c’était toi, que tu avais changé d’avis, que c’était juste un mauvais rêve...

J’ai entendu ses pas et j’ai trot-tiné le long de l’allée jusqu’à une pièce séparée. Elle m’a placé sur la table et m’a dit de ne pas m’in-quiéter. J’ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d’années. Elle a glissé l’aiguille dans ma veine. Quand j’ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je l’ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : « Comment as-tu pu ? ».

Avec mes dernières forces, j’ai essayé de me transporter jusqu’à elle et de lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon « Comment as-tu pu » n’était pas dirigé contre elle. C’était à toi, mon maître bien-aimé, que je pensais.

Extraits de « Comment as-tu pu ? » de Jim Willis, 2001.

Plus d’un Belge sur deux possède un animal de compagnie. Ces boules de

poils et de plumes occupent une place énorme dans nos vies et nous remplissent de joie. Les his-toires bouleversantes d’animaux qui ont changé le quotidien de leur maître ne manquent pas. Mais dans le monde animal, tout n’est pas toujours rose…

Trop souvent encore, on acquiert un compagnon sur un coup de cœur. Sans y avoir vraiment ré-fléchi et sans se douter des consé-quences qu’aura notre manque de réflexion. Adopter un animal est un engagement fort portant sur de nombreuses années. Faute d’y avoir suffisamment réfléchi, certains s’en rendent compte trop tard. Et c’est alors l’animal qui paie !

Avant de s’engager, il est bon de se poser quelques questions :

• Ai-je du temps à consacrer à cet animal ?

• Ai-je le budget nécessaire pour couvrir ses besoins ?

• Suis-je certain de la qualité de l’élevage ?

• Ai-je choisi une race qui me convient ?

• Suis-je conscient de m’engager pour plus de dix ans ?

• Mes proches partagent-ils mon envie d’acquérir cet animal ?

Si vos réponses à ces questions sont positives, alors foncez ! Ne ratez pas le bonheur qu’un chien, un chat ou tout autre compa-gnon vous procurera des années durant. Il n’y a rien de plus for-midable que de retrouver son animal fou de joie en rentrant chez soi, à condition bien sûr de toujours se montrer responsable et digne de lui.

Soyons animalement corrects TeXTe: Lise VandenBossche

A lire avant d’adopter un animal

Des chiffres qui interpellent

Dans le cadre d’une grande campagne de sensibilisation menée en 2008, l’association 30 Millions d’amis a mené l’enquête auprès d’un millier de propriétaires de chiens et chats. Son but ? Détermi-ner s’ils étaient des maîtres « animalement corrects ». Des résultats contrastés...

Près de 40% des posses-seurs de chiens ou de chats déclarent qu’ils ont pris un animal « parce que l’occasion s’est présentée, par hasard ». 10% d’entre eux avouent avoir cédé à la « pression de leur enfant ».

Dans 44% des cas, l’ani-mal a été offert. Il ne s’agit donc nullement d’un choix réfléchi.

Les possesseurs de chiens sous-évaluent largement le budget annuel nécessaire pour un animal. Celui-ci est de 1.000€ en moyenne. Or, une personne sur dix se dit prête à dépenser cette somme pour son chien.

72% des personnes in-terrogées considèrent que les cours d’éducation canine ou de dressage sont nécessaires, et cela quel que soit la race du chien.

TeXTe: Lise VandenBossche

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4 MON ANIMAL DE COMPAGNIE

Croquettes ou pâtée ? Pendant des siècles, nos chiens et chats ont reçu les restes de leurs maîtres pour seuls repas. On ne se souciait guère de res-pecter l’équilibre alimentaire de l’animal.

Puis est apparue ce que l’on ap-pelle la « nourriture industrielle humide ». Il s’agit des boîtes d’aliments pour chiens et chats. Elles offrent une alternative in-téressante à l’alimentation faite de restes. Leur composition re-lève d’un savant mélange entre protéines, lipides, glucides, mi-néraux, vitamines et oligo-élé-ments.Enfin est arrivée sur le marché l’alimentation dite « sèche ». Ce sont les croquettes, très à la mode actuellement. On les appré-cie notamment pour leur facilité d’usage et leur longue conser-vation. On constate que de plus en plus de maîtres nourrissent leur animal de compagnie dès leur plus jeune âge avec des cro-quettes. Elles présentent l’avan-tage de réduire l’apparition de tartre sur les dents … mais les boîtes restent plus appétissantes. La forte odeur de ces dernières attire l’animal. Gardez cependant à l’esprit qu’après avoir essayé

l’alimentation humide, votre ami à quatre pattes pourrait bien re-chigner devant un plat de cro-quettes !

Quelles habitudes alimentaires ?Dès son plus jeune âge, le chien doit être habitué à manger à heures régulières et toujours après son maître. Nourrissez-le dans une gamelle à sa taille et systématiquement placée au même endroit. Évitez de lui faire partager vos restes : en « menta-lité chien », partager le repas des maîtres c’est faire partie des do-minants. Et ne laissez en aucun cas votre chien mendier à table. Le chat, lui, est un animal au-tonome. Contrairement au chien assez gourmand, le chat gère lui-même ses rations et sait s’arrêter lorsque la satiété se faire sentir. L’idéal est donc de laisser une écuelle pleine à sa disposition toute la journée.

Des repas diversifiés ?S’il est difficile pour l’homme de manger tous les jours la même chose, les chiens n’ont pas comme nous le besoin ou l’envie de varier leur alimentation. Vous ne lui faites pas de bien en va-riant ses repas même si vous pen-sez lui faire plaisir ! Au contraire, les changements répétés peuvent

entraîner des problèmes de di-gestion ou de la peau. À chaque modification de l’alimentation de votre chien, il convient d’opérer une transition alimentaire pro-gressive : mélangez peu à peu l’ancien aliment au nouveau.

Côté chat, on sait qu’ils appré-cient de mélanger les saveurs et affirment des préférences pour certains goûts. Vous pouvez donc varier leur menu mais en prenant garde à maintenir un régime équilibré. Des restes de table ou des aliments trop riches peuvent engendrer l’obésité, un dysfonc-tionnement du foie, des troubles digestifs, une insuffisance rénale ou encore des problèmes osseux.

De quoi l’animal a-t-il réellement besoin ?Donneriez-vous un steak à un bébé ? Non, évidemment. Pour bien se nourrir, l’homme répond à ses besoins nutritionnels. Il devrait en être de même pour nos animaux de compagnie. A chaque âge et à chaque animal correspondent des aliments ap-propriés. Un chiot, par exemple, ne mangera pas la même nourri-ture qu’un chaton ni même qu’un chien adulte. Aussi bien pour les chats que pour les chiens, l’équi-libre alimentaire repose sur un

Mmmh que c’est bon ! Leur nutrition en questions

TeXTe: Lise VandenBossche

nous savons tous combien la qualité de notre alimentation influe sur notre santé et notre développement. Mais savez-vous qu’il en va de même pour nos charmantes boules de poils ? en effet, tout au long de sa vie, un animal a besoin d’une alimentation adaptée à son espèce, sa race, sa taille et son âge.

Ennemi n°1 : la p rise de poidsen Belgique, on estime actuellement qu’un chi en sur trois est en surpoids. nos amis les chats ne sont pas épargnés ! L’obésité est bien souvent la conséquence d’un excès de nourriture cumulé à un manque d’exercice. en adoptant notre mode de vie, plus sédentaire, nos compagnons à quatre pattes grossissent. cela représente un vrai danger pour leur santé.

L’obésité se repère par le poids et la silhouette de l’animal. Pour un chien,

on parle généralement d’embon-point lorsque son poids dépasse de 15% son poids idéal. On parle d’obésité pour un excès de poids de plus de 30%. La méthode la plus efficace pour apprécier l’obésité reste la pesée de l’animal. Mais on peut aussi évaluer le problème en observant

sa silhouette et en palpant ses côtes :• s’il est mince ou normal, vous sentez ses côtes sous vos doigts.• s’il est en surpoids, ses côtes

sont difficilement palpables.• s’il est obèse, ses côtes sont impossibles à palper.

La génétique ne les a pas gâtésCertaines races de chiens sem-blent prédisposées à l’embon-

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Mmmh que c’est bon ! Leur nutrition en questionsnous savons tous combien la qualité de notre alimentation influe sur notre santé et notre développement. Mais savez-vous qu’il en va de même pour nos charmantes boules de poils ? en effet, tout au long de sa vie, un animal a besoin d’une alimentation adaptée à son espèce, sa race, sa taille et son âge.

Ennemi n°1 : la p rise de poidsen Belgique, on estime actuellement qu’un chi en sur trois est en surpoids. nos amis les chats ne sont pas épargnés ! L’obésité est bien souvent la conséquence d’un excès de nourriture cumulé à un manque d’exercice. en adoptant notre mode de vie, plus sédentaire, nos compagnons à quatre pattes grossissent. cela représente un vrai danger pour leur santé.

dosage précis en viande, céréales, légumes, levure, graisses et mi-néraux. Un dosage difficile à réaliser soi-même… mais les ali-ments préparés via des méthodes industrielles offrent un rationne-ment précis, pratique et générale-ment plus économique.

Comment lire une étiquette ?Pour offrir des aliments de bonne qualité à votre fidèle compa-gnon, apprenez à décrypter les étiquettes industrielles. Faites la différence entre ce que vous lisez et ce qu’il faut comprendre.• « Au goût de poulet » ou « arôme poulet » comprenez « moins de 4% de viande de poulet »

• « Au poulet » ou « avec du poulet » comprenez « entre 4 et 13% de viande de poulet »• « Riche en poulet » comprenez « entre 14 et 25% de viande de poulet »• « Poulet » comprenez « supérieur à 26% de viande de poulet »

A noter que de nombreuses marques proposent des aliments de type « premium ». Ceux-ci sont de qualité supérieure et contien-nent plus de 26% de viande.

Les interdits Tous les petits os, surtout

de poulet ou de lapin, sont à proscrire. S’ils ne sont pas broyés, ils peuvent entraîner constipation, occlusion ou perforation.

Le chocolat, même en petite quantité, car le cacao contient de la théobromine, une substance qui peut se ré-véler fatale.

Les graisses cuites telles l’huile ou le beurre de cuis-son.

Toutes les friandises en excès.

Les viandes crues mal conservées ou restées long-temps au réfrigérateur.

La nourriture en boîte ouverte depuis plusieurs jours, oxydée ou séchée.

point. Parmi les races courantes, citons notamment le labrador ou le cavalier King Charles. Ces chiens grossissent plus vite si leur alimentation et leur activité physique ne sont pas adaptées. D’où l’importance de contrôler leurs repas dès le plus jeune âge et d’éviter les excès.

L’obésité, un vrai dangerL’embonpoint entraîne de nom-breux risques pour la santé de

votre animal. Il provoque des troubles articulaires, augmente le risque de diabète et génère des infections cutanées. C’est en réa-lité tout le métabolisme de votre ami qui est perturbé. Son cœur, plus fragile, travaille plus lente-ment. Le chien ou le chat sup-porte alors de moins en moins bien l’effort et son surpoids s’ac-croît encore ! Gardez à l’esprit qu’un chien obèse est un chien dont l’espérance de vie est consi-dérablement réduite.

Des solutions ?Pour faire perdre du poids à votre fidèle compagnon, pas de miracle ! Il vous faut changer ses habitudes. Faites-lui suivre un régime amaigrissant en lui offrant des produits allégés en matières grasses. L’industrie du « pet food » propose un large choix de produits « light ». Sup-primez, bien entendu, toutes les friandises de son alimentation et ne lui faites pas sauter de repas : un animal au régime a besoin de

manger deux fois par jour. Il dis-pose ainsi d’assez d’énergie pour ses activités. Ce régime sera cumulé à une activité physique quotidienne. Attention toutefois à ne pas en demander trop d’un coup à votre petit compagnon !

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6 MON ANIMAL DE COMPAGNIE

1. Il se raiditBeaucoup de chiens, en vieillis-sant, deviennent « raides », ils éprouvent des difficultés à se lever, à monter les escaliers, ils boitent… Verdict : ils souffrent d’arthrose, sorte d’usure des car-tilages articulaires associée à la formation d’ostéophytes au ni-veau des articulations. Les chiens obèses ou de grande taille sont prédisposés à présenter de l’arth-rose à partir de l’âge de 7 ou 8 ans.

Malheureusement, une fois ins-tallée, l’arthrose ne peut plus disparaître et il faut apprendre à vivre avec. Par chance, les vété-rinaires disposent aujourd’hui d’un arsenal de médicaments qui leur permettent de bien traiter cette affection et d’en réduire les i n c o n -

vénients (douleur, problèmes de mobilité). Dans le cas de cette maladie, la prévention est la meilleure arme pour protéger votre animal et lui garantir une vieillesse sereine.

2. Ses dents sont pleines de tartre Le tartre est un dépôt de calcaire brunâtre qui apparaît sur les dents des chiens et des chats dès l’âge de 2 ou 3 ans chez les races de petite taille et vers 5 à 6 ans chez les chiens de plus grande taille et chez les chats.

Le tartre et les bactéries qu’il contient sont responsables de gingivites, du déchaus-sement des dents, d’in-fections des voies res-piratoires, de troubles cardiaques et évidem-ment de la mau-vaise haleine de votre animal.

Pour traiter le tartre, il n’y a pas de solution plus efficace qu’un détartrage. Avec un détartreur à ultra-sons (comme chez votre dentiste), on fait éclater les plaques de tartre jusqu’à obtenir

des dents parfaitement blanches. Pour le confort de votre animal de compagnie, cette intervention se réalise sous anesthésie.Afin de prévenir le tartre, veillez à donner une alimentation dure à votre animal, proposez-lui des friandises à ronger et brossez régulièrement ses dents avec un dentifrice adapté.

3. Il se fait vieux Les problèmes liés à la vieillesse sont nombreux : arthrose, obési-té, insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique, tumeurs, verrues,

cataracte…Que peut-on faire ?

A partir de 7 ans, le chien peut être considéré comme « senior ». Il est temps pour lui d’envisager un bilan de santé annuel. Une simple prise de sang peut vous renseigner sur le bon fonction-

nement de ses organes. Un élec-trocardiogramme, associé à une bonne auscultation, permettra de faire un bilan précis de l’état de son cœur. Évidemment, un exa-men général complet et attentif sera nécessaire pour avoir une bonne vue d’ensemble de la san-té de votre animal de compagnie. Enfin, une adaptation du régime alimentaire sera indispensable à partir d’un certain âge.

4. Il a des vers Tous les chiens et les chats peu-vent à un moment donné de leur vie être porteurs de vers, mais

ce sont surtout les chiots et les chatons qui sont atteints.

Si vous découvrez des mor-ceaux de vers dans les selles de votre animal,

qu’il se frotte le der-rière par terre, qu’il

souffre de diar-rhée ou qu’il reste maigre malgré un bon appétit, votre petite protégé a peut-être des

vers.

Chez le chat porteur de cette af-fection, on note une procidence de la troisième paupière qui donne l’impression d’un voile blanc recouvrant les yeux. Pour traiter et/ou prévenir les vers, un vermifuge s’impose pour

tous les animaux de la maison. Les chats doivent être vermifugés 4 fois par an, les chiens 2 à 4 fois.

5. Ma chienne a ses chaleurs Les chaleurs débutent vers l’âge de 6 mois chez les chiennes de petite taille et vers 8 à 10 mois chez les chiennes de grande taille. Ensuite, elles se manifes-tent tous les 6 mois.Leur durée est de 21 jours en moyenne. Pendant les 10 pre-miers jours, la chienne a des pertes de sang, elle attire les mâles et refuse la saillie. Les 10 jours suivants, les pertes s’éclair-cissent pour devenir rosées et la chienne accepte alors la saillie.Pour éviter les chaleurs, la meilleure solution est la stéri-lisation, qui permet également d’éviter les problèmes gynéco-logiques. Les piqûres contra-ceptives, réalisées tous les 5 mois, sont une autre possibilité. L’animal n’aura plus de chaleurs mais des troubles gynécologiques éventuels resteront possibles (métrite, grossesse nerveuse, tu-meurs mammaires).

6. Il se gratteVoilà certainement un des pro-blèmes les plus fréquemment rencontrés dans les cabinets vé-térinaires. Le chien se gratte, le chat se lèche et s’arrache tous les poils… Outre les parasites externes qui sont très souvent responsables des démangeaisons, les chiens et les chats peuvent souffrir d’allergies.Dans les cas d’allergie alimen-taire, l’animal réagit à une subs-tance présente dans sa nour-

riture. Une fois la substance identifiée, il faudra l’éliminer à vie de la ration de votre animal. Dans d’autres cas, l’al-

lergène se trouve dans le milieu environnant de l’animal (les poussières de maison, les acariens, le pollen, ...). Il faut alors changer certaines habitudes et utiliser des médicaments qui diminuent les effets désagréables de l’allergie.

SOS véto...

TeXTe & dessins : Éric WiTVrouW

Les problèmes traités en cabinets vétérinaires sont multiples et variés. Les vétérinaires, experts de la santé animale, écoutent, soignent et prodiguent toujours les meilleurs soins à nos amis à poils, à plumes et à écailles. nous avons demandé à Éric Witrouw, vétérinaire depuis plus de 20 ans, de détailler pour nous quelques pathologies fréquemment traitées.

Éric WitvrouwVétérinaire spécialisé dans les troubles du

comportement.Actuel Président du GERC

(Groupe d’Étude et de Recherche

en Comportement) Auteur de l’essai

« La loi du plus fort » aux éditions i’M

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MON ANIMAL DE COMPAGNIE 7

En été, gare aux parasites…

Six conseils pour mieux le protéger :

Traitez votre animal de préférence le soir, et ne le manipulez plus jusqu’au len-demain (jusqu’à ce que son pelage soit tout à fait sec).

Traitez l’animal 2 jours avant le départ en vacances. De cette manière, il sera tota-lement protégé dès votre ar-rivée sur le lieu de vacances.

Traitez tous les animaux de la famille en même temps avec un produit adapté (bien respecter les indications) et recommencez régulièrement l’opération.

Préférez les sprays pour les chiens à poils longs ou

denses (Terre-Neuve, Chow-Chow..), les résultats seront meilleurs car le spray se dif-fusera plus uniformément sur les poils.

Passez l’aspirateur au moins une fois par semaine, en insistant sur les tapis, ca-napés, plinthes et endroits de couchage des animaux. Ce geste simple vous débarras-sera de la plus grande partie des oeufs et larves de puces.

« Papouiller » votre chien à chaque retour de promenade afin de chercher d’éventuelles tiques qui se seraient accro-chées au pelage de votre petit compagnon.

aoûtats, puces, tiques, vers… chaque année, avec les beaux jours, les parasites reviennent gâcher la vie de nos animaux. et avec eux surgit toute une série de maladies. difficile d’éviter les mauvaises rencontres à nos amis. alors, en maîtres responsables, il nous faut être vigilants et privilégier la prévention.

Ah l’été ! Le grand air, les balades au soleil, les jeux sur les pelouses,…

Autant d’activités qui ravissent nos compagnons mais qui ne sont pas sans danger. Pelouse, forêt ou plage cachent en effet de multiples parasites prêts à s’en-fouir sous les poils de nos amis. En tête, les tiques et les puces.

Les puces, ennemies de nos maisonsElles vivent à l’extérieur mais in-tègrent nos intérieurs lorsqu’un

animal de compagnie les y ra-mène. « Les chats sont les plus exposés. Ils sont, par nature, très indépendants et passent beau-coup de temps dehors. Lorsque le chat va fouiner dans les fourrés, la puce lui saute dessus, le pique et se nourrit », explique Fabienne Bedet, vétérinaire.« Comme nous, la puce appré-cie le confort. Plus il fait chaud, plus elle se multiplie facilement. Elle pond sur l’animal et ses œufs tombent, se retrouvant par exemple entre deux lames du plancher », ajoute-t-elle. Visible à l’œil nu, on peut observer ce petit parasite courir et sauter. Lorsqu’un animal est infesté de puces, il se gratte. « Certains chiens déclenchent une réaction allergique appelée dermite aller-gique (DAPP). La réaction est alors très forte : l’animal va jusqu’à s’arracher les poils. Dans le cas du chat, on appelle cela une dermite miliaire. La peau se retrouve couverte de petites croûtes», affirme la vété-rinaire.

Les tiques, suceuses de sangElles forment de petites boules sur la peau de votre chien ou de

votre chat. Initialement petites, les tiques grossissent à mesure qu’elles se gorgent de sang. « Les risques sanitaires liés aux

tiques sont plus importants. Ces petits parasites sont porteurs de maladies transmissibles à l’homme notamment la mala-die de lyme ou la piroplasmose. Cette dernière détruit les globules rouges et provoque une anémie chez le patient », affirme Fa-bienne Bedet. Pour enlever une tique, il faut la maintenir et effectuer un mou-vement de rotation. « L’idéal est d’utiliser un crochet spéciale-ment conçu à cet effet qui em-pêche que la tête de la tique ne reste accrochée à la peau ».

Quel traitement ?Pour protéger votre compagnon

des tiques, puces et autres indé-sirables, vous disposez d’un large choix de traitements. Sprays, colliers, comprimés, pipettes,… « Toutes ces solutions sont effi-caces mais pas forcément adap-tées à tous les animaux. Mieux vaut demander conseil à votre vétérinaire qui connaît les pro-duits ainsi que les besoins spéci-fiques de votre animal », conclut le docteur Bedet. On peut toute-fois retenir que les colliers agis-sent pendant longtemps (3 à 4 mois en moyenne) mais que les sprays et les pipettes sont certai-nement les méthodes de préven-tion les plus pratiques et les plus fiables.

TeXTe: Lise VandenBossche

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EFFIPRO 2,5 mg/ml solution pour pulvérisation cutanée pour chats et chiens Principe actif : Fipronil 2,5 mg/ml Indications : Traitement des infestations par les puces (Ctenocephalides spp.) chez le chien et le chat. Traitement des infestations par les tiques (Ixodes ricinus, Rhipicephalus sanguineus) chez le chien et le chat. Le traitement des infestations par les poux broyeurs chez le chien (Trichodectes canis) et le chat (Felicola subrostratus). Le produit peut être utilisé dans le cadre d’une stratégie thérapeutique pour traiter la dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP). La durée de l’effi cacité insecticide contre les nouvelles infestations par des puces adultes est de 6 semaines chez le chat et de 3 mois chez le chien, selon le contexte environnemental. La durée de l’effi cacité acaricide du produit est de 4 semaines contre les tiques, selon le contexte environnemental. Contre-indications : Ne pas utiliser chez les animaux malades (maladies systémiques, fi èvre…) ou convalescents. Ne pas utiliser chez les lapins, car des effets indésirables voire la mort peuvent se produire en réaction au produit. Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité au principe actif, ou à l’un des excipients. Effets indésirables : Si l’animal se lèche, on pourra observer un bref épisode d’hypersalivation, principalement lié à la nature du solvant. Parmi les effets indésirables suspectés extrêmement rares, des cas de réaction cutanée transitoire tels qu’érythème, prurit ou alopécie ont été rapportés après l’utilisation. Exceptionnellement, des cas d’hypersalivation, des symptômes neurologiques réversibles (hyperesthésie, dépression, symptômes nerveux), des vomissements ou des signes respiratoires ont été observés après l’utilisation. Si vous constatez des effets indésirables graves ou d’autres effets ne fi gurant pas sur cette notice, veuillez en informer votre vétérinaire. Posologie pour chaque espèce, voie(s) et mode d’administration : Le pistolet vaporise 0,5 ml (présentation de 100 ml) ou 1,5 ml (présentation de 250 ml) ou 3 ml (présentation de 500 ml) par pulvérisation. Afi n d’humidifi er le pelage jusqu’à la peau, appliquer 3 à 6 ml par kg de poids corporel (7,5 à 15 mg de principe actif par kg de poids corporel), selon la longueur des poils. En l’absence d’études d’innocuité, l’intervalle minimum de traitement est de 4 semaines. Les chiots et les chatons peuvent être traités en toute sécurité dès l’âge de 2 jours. Distributeur : VIRBAC BELGIUM S.A. Rue de la Station 17 1300 Wavre. À usage vétérinaire – Délivrance libre. Lire attentivement la notice. N° d’AMM : BE-V336953

EFFIPRO 50 - 67 - 134 - 268 - 402 mg solution pour spot-on Principe actif : Fipronil 50 - 67 - 134 - 268 - 402 mg Indications : Chez les chats : Traitement des infestations par les puces (Ctenocephalides spp.) et les tiques (Dermacentor reticulatus). La durée de l’effi cacité acaricide du produit est de 2 semaines contre les tiques (Rhipicephalus sanguineus, Ixodes ricinus, Dermacentor reticulatus). Chez les chiens : Traitement des infestations par les puces (Ctenocephalides spp.) et les tiques (Dermacentor reticulatus). La durée de l’effi cacité insecticide du produit contre les nouvelles infestations par des puces adultes est de 8 semaines. La durée de l’effi cacité acaricide est de 4 semaines contre les tiques (Rhipicephalus sanguineus, Ixodes ricinus, Dermacentor reticulatus). Si des tiques appartenant à certaines espèces (Rhipicephalus sanguineus et Ixodes ricinus) sont présentes au moment de l’application du produit, elles peuvent ne pas être tuées dans les premières 48h, mais pourront l’être dans la première semaine. Le médicament peut être intégré dans un programme de traitement de la Dermatite par Allergie aux Piqûres de Puces (DAPP) si celle-ci a été diagnostiquée par le vétérinaire préalablement Contre-indications : En l’absence de données disponibles, le produit ne doit pas être utilisé sur des chatons de moins de 2 mois et/ou pesant moins de 1 kg. Ne pas utiliser chez le chiot âgé de moins de 2 mois et/ou pesant moins de 2kg en l’absence d’informations disponibles. Ne pas utiliser chez les animaux malades (maladies systémiques, fi èvre…) ou convalescents. Ne pas utiliser chez les lapins, car des effets indésirables voire la mort peuvent se produire en réaction au produit. Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité au principe actif, ou à l’un des excipients. Effets indésirables : Si l’animal se lèche, on pourra observer un bref épisode d’hypersalivation, principalement lié à la nature du solvant. Parmi les effets indésirables suspectés extrêmement rares, des réactions cutanées transitoires (squamosis, alopécie locale, prurit, érythème) sur le site d’application et des cas de prurit général ou d’alopécie ont été rapportés après l’utilisation. Exceptionnellement, des cas d’hypersalivation, des symptômes neurologiques réversibles (hyperesthésie, dépression, symptômes nerveux) ou des vomissements ont été observés après l’utilisation. Si vous constatez des effets indésirables graves ou d’autres effets ne fi gurant pas sur cette notice, veuillez en informer votre vétérinaire. Posologie, voie et mode d’administration : A usage externe uniquement. Appliquer directement sur la peau 1 pipette de 0,5 ml par chat, 1 pipette de 0,67 ml pour un chien pesant entre 2 kg et 10 kg, 1 pipette de 1.34 ml pour un chien pesant entre 10 kg et 20 kg, 1 pipette de 2.68 ml pour un chien pesant entre 20 kg et 40 kg, 1 pipette de 4.02 ml pour un chien pesant entre 40 kg et 60 kg, Pour les chiens pesant de plus de 60 kg, utiliser deux pipettes de 2,68 ml.Des dépôts blancs peuvent apparaître sur le site d’application jusqu’à 48 heures après l’application. En l’absence d’études d’innocuité, l’intervalle minimum de traitement est de 4 semaines. Distributeur : VIRBAC BELGIUM S.A. Rue de la Station 17 1300 Wavre. À usage vétérinaire – Délivrance libre. Lire attentivement la notice. N° d’AMM : BE-V336962 (50 mg), BE-V336971 (67 mg), BE-V336987 (134 mg), BE-V336996 (268 mg), BE-V337005 (402 mg).

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QUAND VIRBAC LANCE UNE ALTERNATIVE ANTIPARASITAIRE INNOVANTE, CELA MÉRITE D’Y REGARDER DE PLUS PRÈS.

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Fabienne BedetVétérinaire pour petits

animaux - Ex-présidente de la SAVAB Spécialiste en comportement et en NAC

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8 MON ANIMAL DE COMPAGNIE

Avant toute chose, assu-rez-vous que votre lieu de villégiature accepte

la présence d’animaux. N’oubliez pas que si certains hébergent volontiers un animal de petite taille, ils peuvent se montrer plus réticents devant un Dogue allemand. Destination la mer ? Prudence, gardez à l’esprit que de nombreuses plages sont inter-dites à nos amis à quatre pattes.Vous passez la frontière ? Alors veillez à respecter les règles de

vaccination en vigueur dans le pays visité. Pensez enfin à vous procurer l’adresse du vétérinaire le plus proche de votre lieu de vacances et, en prévision du pire, préparez dans vos bagages une photo de votre compagnon que vous pourriez présenter en cas de perte de l’animal sur place.

La voiture en toute sécuritéAvant de démarrer votre mo-teur, votre animal doit être bien installé et parfaitement sécurisé. Selon Touring, le seul moyen to-talement sûr de transporter un chien ou un chat en voiture est la cage, idéalement placée par terre derrière le siège du conducteur. Cette option n’est évidemment

possible que pour les petits gaba-rits. Pour les animaux de grande taille, fixez la cage dans le coffre et équipez votre véhicule d’une grille robuste. Plus simple mais moins efficace en cas d’accident, votre compagnon peut voyager sur la banquette arrière, attaché avec un harnais de sécurité, lui-même fixé à l’attache de la cein-ture. Dans tous les cas, n’oubliez pas d’aérer le véhicule. Votre ani-mal a besoin d’air frais pour bien supporter le voyage. Enfin, si vous voyagez de nuit, pensez au gilet de sécurité fluorescent, bien utile pour les pauses hygiéniques dans l’obscurité.

Sur le railVous voyagez avec votre chat,

votre petit chien ou tout autre petit animal pouvant voyager dans un panier ou dans une cage? Dans ce cas, vous devrez acquérir un titre de transport spécial, disponible en gare pour un prix forfaitaire de 7,60€ (TGV Bruxelles-France) ou 5,80€ (TGV intérieur français). Votre chien ne peut voyager dans un panier ou dans une cage ? Dans ce cas, il pourra voyager sur vos genoux, ou bien au sol, tenu en laisse. Dans les deux cas, votre chien devra être muselé. Vous devrez acquérir en gare un titre de transport pour votre animal. Le prix représente environ la moitié

du tarif plein pour un voyageur adulte en seconde classe.

Il s’envoie en l’airSi vous voyagez en avion et que votre animal pèse moins de 5 kg, il pourra voyagez avec vous en cabine. Les autres gabarits de-vront emprunter la soute. Celle-ci n’a rien d’inconfortable : elle est chauffée, ventilée et pressu-risée. Tous les animaux en avion doivent être placés dans une cage de transport conforme aux exi-gences de l’Iata (Association du transport aérien international).

Les vacances ? Avec lui bien sûr !

TeXTe: Lise VandenBossche

un touriste sur deux possédant un animal voyage avec lui. cette année, c’est décidé, vous ferez partie de ceux-là ! Bonne idée mais attention, emporter son animal en vacances ne s’improvise pas. Futur estivant rime avec maître prévoyant. alors, avant de vous lancer sur la route des vacances, voici quelques conseils pour réussir votre périple.

Les 5 commandements du maître responsable

A l’arrivée sur votre lieu de résidence, partez à la décou-verte de ce nouvel environne-ment avec votre compagnon.

La promenade n’est pas un jeu. Sachez maîtriser votre chien et tenez-le en laisse.

Des inconnus veulent ca-resser votre animal ? C’est à vous de gérer la rencontre et d’imposer des limites. Gare aux morsures…

Évitez les nuisances so-nores en ne laissant pas votre chien aboyer sans modération.

Ramassez ses déjections et respectez les lieux interdits aux animaux.

Il existe différentes formules pour le faire garder en votre absence.

La pensionC’est la formule la plus uti-lisée. En pension, les chiens résident dans des boxes, voire dans de vraies chambres aménagées. Ils sont sortis au moins une fois par jour. Cer-taines pensions proposent des services haut de gamme avec menu personnalisé ou web-cam pour surveiller toutou. Selon les services proposés et le gabarit de l’animal, les prix varient. Comptez de 10 à 30 euros par jour.

Le dogsitterCette solution est de plus en plus utilisée. Soit une famille d’accueil, soit un particulier

garde votre compagnon à son domicile. Une première ren-contre est souhaitable afin d’observer si le courant passe entre le dogsitter et le chien. Plus chère que la pension, cette formule vous coûtera entre 15 et 40 euros par jour.

La garde à domicileIl s’agit de la solution la plus confortable pour votre chien. Une personne ou un couple s’installe chez vous et prend soin de votre fidèle compa-gnon. En plus, la maison est gardée. Assurez-vous toute-fois que la personne chargée de garder votre chez vous est digne de confiance… Le prix moyen pour un week-end : 75 euros.

Et si Médor reste au pays…

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MON ANIMAL DE COMPAGNIE 9

À chaque voyage, c’est la même rengaine : vous vous épuisez à calmer

votre chien ou votre chat, vous expliquez aux enfants que leur copain n’aime pas la voiture, et vous tentez de maintenir le calme au sein de l’habitacle. « Certaines personnes ne prennent carrément plus leur animal en voyage tant le mal des transports de celui-ci est problématique », souligne Dominique Peeters, doc-teur en médecine vétérinaire.

Le mécanisme du mal des trans-ports chez l’animal est semblable à celui de l’enfant en bas âge. « Pour chaque mouvement, le chien ou le chat perçoit trois types d’informations senso-rielles : visuelles, liées à l’oreille interne et liées à des récepteurs présents dans la peau et les muscles. En voiture, il est malade

parce que son système nerveux perçoit une contradiction entre ces trois informations. L’animal sent que le véhicule bouge tan-dis que les passagers et lui-même sont statiques », explique le doc-teur.

Un animal peut toutefois s’habi-tuer à voyager en voiture. « On constate que de nombreux chiots sont malades en voiture mais que leur mal s’estompe avec

l’âge. L’idéal est de persévérer et d’habituer le chien à voyager. On commence par des petits trajets puis on les prolonge. On constate d’ailleurs parfois que les longs trajets se passent mieux que les petites routes du quotidien. »

Le mal des transports de votre animal peut se traduire par diffé-rents symptômes : salivation ex-cessive, halètement, déglutition, agitation, tremblements, vomis-

sements, défécations, etc. « Ces manifestations varient d’un animal à l’autre et peuvent être liées à une forme de stress. Les chiens et chats qui supportent mal les trajets en voiture peu-vent devenir anxieux dès qu’ils comprennent qu’ils vont em-barquer. Certains d’entre eux peuvent même se mettre à ré-gurgiter avant de monter dans le véhicule », souligne Dominique Peeters.

Au secours, il est malade en voiture !Votre animal vous adore et veut vous suivre partout. Mais voyager en voiture avec lui est un véritable cauchemar. nausée, vomissements, agitation : tout cela vous fait renoncer à l’emporter avec vous. Pas de panique, des solutions existent pour vous faciliter le voyage. dès son plus jeune âge, vous pouvez lui apprendre à mieux se sentir à bord. et la médecine vétérinaire peut aussi être une alliée précieuse.

Vite, un petit comprimé…Une étude menée en février 2009 à travers l’Europe a révélé qu’un chien sur six souffrait de mal des transports lorsqu’il voyageait. Près de la moitié des propriétaires de chiens ont indiqué qu’ils emmèneraient plus volontiers leur animal en voyage si celui-ci ne souffrait pas du transport. Face à ce pro-blème courant, la médecine vé-térinaire cherche des solutions toujours plus adaptées pour nos compagnons à quatre pattes.Par le passé, les propriétaires de chiens utilisaient principalement des sédatifs vétérinaires ou des produits octroyés sans ordon-nance. Cette enquête a révélé un fort niveau de mécontentement quant à ce genre de thérapies. « Les sédatifs endorment le chien. Il se retrouve amorphe et il est difficile d’estimer combien de temps l’animal va rester dans cet état », explique le docteur en médecine vétérinaire José Mot-tet.A l’heure actuelle, des nouveaux produits se développent. Ingérés sous forme de comprimés, ils n’endorment pas le chien. Ce-lui-ci reste vif tout au long du voyage et est prêt à jouer avec son maître dès qu’il arrive à destination. Et le spécialiste de poursuivre : « Ce nouveau type de médica-ments agit sur le système ner-veux central du chien et bloque la sensation de mal-être. Des tests ont prouvé que 93% des chiens traités réagissaient po-sitivement au traitement. Ce nouveau médicament peut-être obtenu en consultant son vété-rinaire ».

TeXTe: Lise VandenBossche

Dominique PeetersDocteur en médecine

vétérinaireProfesseur de médecine interne des animaux de

compagnie à l’ULG

Votre chien souffre-t-ildu mal des transports?

Il existe une nouvelle approchegrâce à laquelle il pourra profiter des joies du voyage.

Demandez conseil à votre vétérinaire. www.chien-malade-voiture.be

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10 MON ANIMAL DE COMPAGNIE

La vie de nos compagnons à quatre pattes n’est pas toujours évidente. Nous

exigeons d’eux de plus en plus : combler un manque affectif, nous attendre des heures durant,… Et nous leur offrons de moins en moins : moins d’espace, moins de dépense physique et toujours plus de solitude.

La plupart des chiens s’accom-modent très bien de cette nou-velle façon de vivre, d’autres ne s’y adaptent pas et peuvent exprimer leur mal-être par toute une série de comportements étranges, devenant parfois inac-ceptables. Agressivité, phobie, trouble obsessionnel compulsif ou encore destruction ne sont que quelques exemples de ce qu’on appelle plus généralement des troubles comportementaux. Maîtres déboussolés

Les maîtres sont dépassés, ne comprennent pas pourquoi leur adorable toutou, d’ordinaire si gentil, se retourne soudainement contre eux ou se remet à faire ses besoins dans la maison. Un nouveau métier a fait son apparition il y a une vingtaine d’années. Comme son nom l’indique, le comporte-mentaliste s’attache à observer et à inter-préter le comporte-ment des animaux en milieu naturel mais s’intéresse surtout à la re-lation homme-animal en gé-néral et à celle du chien et de son maître en particu-lier. Connaissant les be-soins spécifiques du chien, il cherche à identifier les facteurs environnementaux susceptibles

de perturber son comportement pour, ensuite, proposer au maître des solutions qui corrigeront ce trouble.

Qui sont ces comportementalistes ?Idéalement, il s’agit d’un vétéri-naire qui a suivi une formation complémentaire en comporte-mentalisme ou d’un psychologue qui a orienté son cursus univer-sitaire vers l’éthologie. Car outre les connaissances scientifiques et bien sûr l’amour des chiens, des qualités humaines sont indispen-sables : écoute, empathie, tact, observation, réflexion et intuition.

Celles-ci permettront de comprendre les difficul-tés rencontrées par les propriétaires, de

leur expliquer ce que le chien veut exprimer à travers ce com-portement gênant pour lequel ils consultent et de les accompagner dans leur travail de reconstruc-tion d’une relation harmonieuse. Une collaboration étroiteLa réussite de l’entreprise est entre les mains du maître : mise en application des conseils, mo-dification de ses propres atti-tudes, aménagement de l’envi-ronnement, etc. Elle peut être fulgu-rante si le

maître est motivé. Elle est parfois plus lente et demande alors une évaluation régulière des progrès par le comportementaliste.

Merveilleux métier que celui qui réconcilie le maître et son com-pagnon en visant au bien-être du « fidèle ami de l’homme » !

Julie [email protected]

www.juliewillems.be0497/48.15.57

Je ne comprends plus mon chien !

TeXTe: JuLie WiLLeMs

Mon chien est anxieux, s’attaque aux objets, n’est pas propre… autant de troubles comportementaux que développent les toutous d’aujourd’hui. Les comportementalistes peuvent vous aider à rétablir l’équilibre et à assurer un mieux-être pour l’animal et son maître.

Du bon choix de la race Beaucoup trop de troubles comportementaux apparaissent suite à un choix de race inadapté au départ. Chaque race ayant ses particularités, l’idéal est évidemment d’acquérir un chien dont les besoins correspondent à peu de choses près à ceux de son futur maître. Vous voulez faire du sport avec votre chien ? Choisissez un chien de troupeau ou un chien de chasse : border collie, berger belge, beagle, braque,… Vous êtes peu actif ? Optez pour un chien de compagnie : bichon, shih tzu, chihuahua, cavalier king charles, carlin,… Vous avez des enfants à la maison ? Adoptez une race calme, patiente et tolérante : labrador, bouvier bernois, setter,… Vous voulez un chien de garde ? Choisissez une race vigilante, protectrice mais non violente : hovawart, dobermann, dogue allemand,… Vous êtes souvent absent ? Ne prenez pas de chien, ou prenez-en deux !

Julie WillemsComportementaliste canin Licenciée en psychologie

D.E.C. en biologie animale

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MON ANIMAL DE COMPAGNIE 11

La réponse naturelle au stress!La réponse naturelle au stress!

Problèmes de comportement à cause du stress !Une solution naturelle !

• Votre chien ou chat montre une attitude difficile ?

• Peur de l’abandon, peur de rester seul à la maison

• Séjour en chenil ou pension • Uriner dans la maison • Peur des bruits ou des personnes

• Léchage ou grattage excessif • Destruction d’objets

• Stress lors des voyages

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« En anglais, le terme stress signifie pression. Cette pres-sion que l’on ressent peut

être due à notre environnement intérieur ou extérieur. Lorsqu’il y a modification de l’environ-nement, il y a perte de repères et, parfois, cela entraîne une sensation de stress. Encore plus que nous, l’animal a besoin de se sentir rassuré dans son envi-ronnement », explique le vétéri-naire comportementaliste Claude Beata.Le stress est un élément constant de la vie quotidienne de nos ani-

maux. « Il surgit lorsque l’animal ne parvient plus à s’adapter à son milieu de vie. Celui-ci angoisse et va changer de comportement physique ou mental », affirme le spécialiste. Il ne faut pas né-cessairement un grand boule-versement dans son quotidien pour que l’animal s’angoisse. Un départ en vacances, une absence prolongée du maître, des enfants qui s’agitent autour de lui : voilà autant de situations banales qui peuvent perturber votre fidèle compagnon.Les démonstrations de stress les plus courantes sont des aboie-ments ou des miaulements, de la destruction ou de la malpropreté. « D’autres anomalies peuvent être constatées : troubles du sommeil ou de l’alimentation, léchage des extrémités, refus du contact et parfois morsures. »Mais un animal n’est pas l’autre et l’anxiété s’exprime différem-ment selon l’espèce et la race. « Chaque espèce a son propre répertoire comportemental », analyse Claude Beata, « un chat stressé va démontrer des signes négatifs, c’est-à-dire qu’il va faire moins : il va moins explorer que d’habitude, il va s’inhiber. En revanche, le chien va faire plus : il va aboyer, faire ses besoins, vomir… ».

Alors, que faire face à un animal anxieux ? « Les maîtres connais-sent très bien leur animal. En général, ils sont attentifs et re-

marquent vite un changement de comportement. S’ils constatent que le mal-être persiste, ils doi-vent se rendre chez le vétérinaire

qui effectuera un examen global de l’animal ». Le spécialiste va donc rechercher les causes du stress ressenti par le chien ou le chat. Il pourra notamment pres-crire un traitement contre ses effets.« Il est aujourd’hui possible de prévenir le stress grâce à cer-tains produits doux qui ont un effet physiologique bénéfique », explique le vétérinaire, « on re-connaît notamment l’efficacité de produits issus du lait qui ren-ferment une molécule aux vertus anxiolytiques capable d’apaiser efficacement l’animal ». En conclusion, Claude Beata se veut rassurant : « Le stress, c’est la vie. Il faut savoir vivre avec… Mais rassurez-vous, tout stress n’est pas pathologique ! »

Bête ? Non, juste anxieux…

TeXTe: Lise VandenBossche

ah, le stress ! il fait partie de notre quotidien à tous. cette sensation bien connue fait que l’on se sent oppressé, tendu, agressé. et une irrésistible envie de décompresser nous envahit. Mais l’espèce humaine n’a pas le monopole de l’anxiété. nos amies les bêtes peuvent, elles aussi, manifester leurs angoisses.

Claude BeataVétérinaire

comportementalisteDiplômé du European College of Veterinary Behavioural Medicine

Les vacances, sources de stressLes départs en vacances sont souvent générateurs de stress pour nos amis à quatre pattes. Ceux-ci voient leurs maîtres s’agiter, sortir des bagages, charger la voiture… Résultat : ils angoissent. Il arrive même que certains chiens soient malades avant d’avoir embarqué dans le véhicule.« Il ne faut pas attendre le dernier jour pour habituer l’animal à la voiture. Afin de diminuer le risque de stress, le maître peut habituer son chien ou son chat à sa cage de transport en le laissant l’explorer à sa guise. En sortant la cage à la dernière minute, l’animal pourrait prendre peur. Il faut être vigilant car un chat qui a pris peur une fois aura probablement peur toute sa vie », précise le vétérinaire Claude Beata.

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12 MON ANIMAL DE COMPAGNIE

NAC : Nouvelle Affaire Commerciale ?on les appelle les nac ou « nouveaux animaux de compagnie ». Furets, pythons, perroquets, chinchillas, iguanes, mygales,… depuis le début des années ’90, ces animaux exotiques fascinent et attirent un public toujours plus grand. Mais ces compagnons d’un genre nouveau ont-ils réellement les dispositions requises pour devenir de vrais animaux de compagnie ?

L’asbl Carapace les sauve

C’est dans un bateau, au cœur du Parc Paradisio, que se loge le centre de revali-dation de l’asbl Carapace. Ici, ses membres prennent en charge les NAC. Ils of-frent une seconde chance à ces créatures velues ou à sang froid que saisissent la police fédérale, les douanes et l’inspection vétérinaire. Carapace sert de refuge à

ces animaux détenus illégalement dans des commerces ou abandonnés par des particuliers qui cherchent à s’en dé-barrasser. « Les animaux ont souvent vécu dans de mau-vaises conditions et décèdent rapidement après leur arrivée au Parc », précise Pascal Dortu, responsable de l’association. Née en 1991 et reconnue par le ministère de l’Agriculture, l’asbl s’appuie sur une équipe de soigneurs rétribués par Paradisio, mais aussi sur des bénévoles et un herpétologue, c’est-à-dire un spéciliste des reptiles et des amphibiens. « Nous recueillons beaucoup de reptiles : pythons, boas, iguanes et d’autres spécimens exotiques au centre d’un com-merce juteux », explique le responsable. L’an dernier, près de 400 spécimens ont été récupérés par Carapace. « Cette année, les chiffres sont toujours aussi alarmants. Nous observons notamment un afflux d’iguanes auquel nous devons faire face en plus des tortues déjà nom-breuses », confie Pascal Dortu.

En Wallonie, on estime que plus de 250.000 particu-liers possèdent un ou plu-

sieurs NAC. La liste de ces nou-veaux animaux est vaste. Pour les vétérinaires, cet acronyme désigne tous les petits animaux, autres que chiens et chats, vus en consultation. Il y a encore trente ans, nous faisions connaissance avec ces animaux uniquement sur les plateaux de télévision, dans des émissions à sensation ou à ca-ractère didactique. Aujourd’hui, les charmantes bébêtes habitent nos maisons. Nos compatriotes se passionnent pour les serpents, lézards, rongeurs et autres arai-gnées. Résultat : pour les satis-faire, des éleveurs, des animale-ries mais aussi des particuliers importent chaque année des mil-liers de NAC dans notre pays.À Bruxelles, la détention de NAC

est interdite. En Wallonie, un permis d’environnement avec en-quête de voisinage est exigé. En Flandre, les propriétaires doivent posséder un permis à partir de 30 spécimens. Mais peu se soucient de ces règlementations. Sur les 250.000 particuliers qui possé-deraient un NAC en Wallonie, à peine une trentaine détiendrait le permis.Pourtant, la vie en appartement avec un python ou un crocodile peut s’avérer plus problématique qu’avec un hamster ! Il n’est, dès lors, pas rare de voir des pro-priétaires se débarrasser de leur

NAC dans la nature, avec tous les risques que l’on peut imagi-ner tant pour les animaux eux-mêmes que pour ceux qui pour-raient les rencontrer. Avant d’acquérir un NAC, il faut être conscient des besoins de l’animal. Un perroquet, par exemple, demande énormément d’espace, tandis qu’un serpent exige une installation complexe avec chauffage, plante, espace, etc. Sans parler du budget qu’il vous faudra débourser pour leur alimentation. A titre d’exemple, un python royal se nourrit de souris, rats et autres gerbilles…

Fabienne Bedet est vétérinaire spécialisée dans les NAC. Elle ré-pond à nos questions.

Les vétérinaires sont-ils bien formés à soigner les NAC ?À l’époque où j’ai fait mes études, on parlait peu des NAC. Aujourd’hui ça a changé. Les fa-cultés forment les futurs vétéri-naires. On peut aussi s’informer lors de congrès et auprès du GE-NAC.

Les NAC représentent-ils un risque pour notre santé ?Oui, certains. Les rats, les reptiles ou les perroquets peuvent être porteurs de maladies. La psitta-cose, par exemple, est une ma-ladie infectieuse qui touche les oiseaux.

Les NAC peuvent-ils vivre heureux en cap-tivité ?Le bonheur est une notion très

vague pour les reptiles… Il leur faut un bon terrarium et de l’ali-mentation appropriée. Pour les autres, le respect de leur étho-gramme apporte le bien-être né-cessaire à leur développement. Si on prend l’exemple du perroquet, il vit en groupe dans la nature. Or, ces conditions de vie sont difficilement respectées chez le particulier.

Quels sont les pro-blèmes que rencontrent les propriétaires de NAC qui viennent vous consulter ?Le chapitre est vaste ! Pour les lapins, les problèmes les plus fréquents sont d’ordre dentaire. Pour les reptiles, il s’agit de pa-thologies liées à des carences ali-mentaires ou à des conditions de vie inadéquates.

Le top 5 des NAC les plus appréciés

1. Les psittacidés (perroquets, cacatoes, perruches, …)2. Les reptiles (pythons, iguanes, tortues, …)3. Les rongeurs (rats, chinchillas, souris, …)4. Les arachnides (mygales, scorpions, …)5. Les primates (saïmiris, singes-écureuils, …)

L’avis du vétérinaire

TeXTe: Lise VandenBossche

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MON ANIMAL DE COMPAGNIE 13

Avant de vous ruer chez l’éleveur, déterminez le type d’oiseau qui vous

attire car le choix ne manque pas : chanteur, talentueux parleur, imitateur de haut vol ou encore petit titi facile à apprivoi-ser.

Lors de l’achat, assurez-vous que votre futur compagnon est en bonne santé. Il doit se montrer vif et attentif à ce qui se passe autour de lui, mais pas effrayé. Ses yeux sont brillants, ses na-rines propres et son plumage bien fourni. S’il gazouille, sautille et fait sa toilette, c’est tout bon !

Des plumes étincelantesVous êtes un amateur de belles choses et craquez pour les oi-seaux au plumage original ? Vous avez l’embarras du choix. Il existe des canaris aux tons vifs ou pastels, des inséparables et des diamants présentant une pa-lette de couleurs époustouflante, des perruches et des perroquets aux couleurs de l’arc-en-ciel, et bien d’autres encore.

Une voix cristallineVous rêvez d’écouter une mélo-die enchanteresse à longueur de journée ? Adoptez un canari. Le serin du Mozambique et le rossi-gnol du Japon sont aussi de très bons chanteurs. Notez que les

mâles sont toujours de meilleurs chanteurs et qu’en période de mue, un oiseau ne chante pas.

Un beau parleurLes oiseaux qui papotent et imi-tent toute sorte de sons vous séduisent ? Le roi incontesté de cette discipline est le perroquet gris, appelé communément le Jaco. Ce grand bavard n’a pas son pareil pour imiter les cris d’animaux et n’aura de cesse de vous surprendre par ses répar-ties et son vocabulaire. Certaines amazones et perruches sont aussi très douées. Sans oublier le mainate, grand siffleur et fin causeur.

Un oiseau fait pour moi !L’adoption d’un oiseau ne doit pas se faire à la légère. Pour faire le bon choix, il faut connaître les besoins de l’animal. souvenez-vous que les petits oiseaux comme les canaris vivent entre 6 et 10 ans, alors que les perroquets ont une espérance de vie de plus de 30 ans ! Voici donc quelques conseils pour choisir l’espèce qui vous comblera.

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A prendre en compte…Vous avez craqué pour un charmant oiseau ? Parfait. Mainte-nant demandez-vous si vous êtes en mesure de le rendre heu-reux en respectant ses besoins spécifiques. Il vous faut tenir compte de différents paramètres : votre budget, l’espace dont vous disposez et votre disponibilité quotidienne.

Le budget Outre le prix d’achat de l’oiseau, il faut songer au budget néces-saire à l’acquisition d’une cage, d’accessoires, de l’alimentation et des soins. Certains oiseaux comme les perroquets sont très chers à l’achat et réclament une très grande cage.

L’espace N’oubliez pas que votre oiseau va passer toute sa vie en cage. Il convient donc de lui en offrir une la plus spacieuse possible. Les petites espèces, comme les canaris, doivent pouvoir voler et les plus grandes, comme les perroquets, doivent pouvoir battre des ailes sans se cogner aux barreaux.

La disponibilité Si vous êtes souvent absent, n’adoptez pas un perroquet ni une perruche qui réclament beaucoup d’attention. En raison de vos absences répétées, ces oiseaux seront malheureux et seraient susceptibles de présenter des troubles du comportement : cris stridents, agressivité, morsures, etc. Optez plutôt pour un com-pagnon à plumes moins exigeant comme un canari ou un man-darin.

Vous pouvez aussi adopter deux oiseaux de la même espèce qui se tiendront compagnie. Pour certaines races, comme les insé-parables, le couple est même conseillé. Attention, si vous prenez un mâle et une femelle, gardez à l’esprit qu’ils risquent de se reproduire. Veillez alors à ne pas adopter deux oiseaux issus des mêmes parents afin d’éviter la consanguinité.

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14 MON ANIMAL DE COMPAGNIE

Les chats préférés des Belgesdans notre plat pays, le minet a la cote ! en effet, on estime qu’un ménage belge sur quatre possède un chat. Mais dans le domaine félin comme ailleurs, les goûts évoluent et la mode dicte ses lois. Petit inventaire des races félines les plus en vogue…

Persan, Birman et Chartreux : les indétrônablesDepuis des années, le podium des chats préférés des Belges reste inchangé : le Persan remporte l’or, l’argent va au Chartreux et le bronze revient au Sacré de Birmanie. Le nombre de nais-sances de ces trois races domine largement les autres. Le Persan à lui seul a su conquérir un quart des amateurs de chats. Ce minet aux longs poils n’a encore jamais perdu sa place de premier de classe. Mais attention, le classe-ment pourrait bien évoluer…Au cours des cinq dernières an-nées, le sacré de Birmanie est devenu un rival sérieux pour notre numéro 1. Deux rai-sons principales expliquent le recul du Persan. « Le Persan demande beaucoup de soins. Son long pelage nécessite un toilettage méti-culeux et quasi quotidien », explique Denise W., éleveuse de Persans depuis plus de quinze ans à Charleroi. « Il y a quelques années, la race a aussi souffert d’une maladie rénale grave qui a

découragé pas mal d’éleveurs. »A la seconde place, le Birman sé-duit par son aspect nounours et ses yeux magnifiques. Le Char-treux, pour sa part, stagne à la troisième place. Il est de plus en plus rattrapé par d’autres races comme le Norvégien ou le British shorthair.

Maine coon, Norvégien, British et Ragdoll : des races qui montent

Depuis quelques années, des races nouvelles prennent place dans nos foyers. Cet engouement pour la nouveauté porte surtout sur des chats de grande taille. Ils sont plus grands, plus lourds et en imposent. On pourrait même les comparer à de petits chiens ! Les hommes, notam-ment, démontrent une affection toute particulière vis-à-vis de ces « géants ». Le Maine coon est l’un de ces grands chats domestiques. Il séduit par son allure sauvage, sa beauté toute puissante et son poil d’une grande douceur. Le Norvégien, lui aussi, monte au palmarès des minous les plus

appréciés. Ce chat des forêts nor-

diques donne une impres-sion de puis-sance et de r o b u s t e s s e inouïes. Autre vedette : le Bri-tish à poil court. Doux comme un nounours, son pelage présente

des couleurs extraordinaires. Son homologue à poil long est, lui aussi, en train de remporter de plus en plus de suffrages. Enfin, dernier géant : le Ragdoll. Celui qui devient aussi mou qu’une poupée de chiffon lorsqu’on le porte connaît une progression fulgurante. Avec sa large poi-trine et son masque en V, cette star féline pourrait bien détrôner d’autres camarades d’ici quelques années !

Bengal, Spynx et Abyssin : des originaux

qui nous séduisentPour acquérir ces chats

exotiques, il faut parfois être prêt à casser sa tirelire.

Mais ces compagnons fé-lins en valent très largement

la peine. Le Bengal est certaine-ment le plus incroyable. Ses

taches lui confèrent une apparence spectaculaire

de petite panthère. Quant au S p h y n x et à l’Abyssin, ils ne lais-

sent personne indifférent. L’un revêt une allure royale, l’autre est « dénudé ». On les aime ou on les déteste. Mais la tendance montre que ces deux-là ne font que monter…

Tombé en désuétude

Autrefois adoré, le Siamois était un hôte privilégié des foyers chics. Victime à pré-sent du succès de certaines nouvelles races émergentes, ce minou semble être dé-laissé des amateurs. On le retrouve de moins en moins représenté lors des expo-sitions félines. Probable-ment un effet de mode ! Un jour peut-être il rejoindra à nouveau le clan très VIP de nos chats favoris car, en matière de mode féline, nous constatons que rien n’est jamais figé…

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A chacun son nidLes animaleries et magasins spé-cialisés regorgent de couchages pour animaux. Pour bien choi-sir, il faut avant tout prendre en compte le confort offert. L’idéal est un couchage douillet, à la taille adaptée et, si possible, fa-cile d’entretien. Pour les chiens et chats allergiques, il existe des paniers et coussins en fibres na-turelles lavables en machine.

Grand ou petit ?C’est en connaissant la mor-phologie de votre animal que vous opterez pour le meilleur couchage. Choisissez sa taille à l’œil. Il est évident qu’un panier pour doberman ne conviendra pas à un chihuahua ! Mais il est conseillé de prendre une cor-beille légèrement plus grande que la taille de votre ami. Il doit s’y sentir confortable et pouvoir y installer ses coussins, couver-tures, et autres doudous…

Le plastique c’est pratiqueChaque race possède une tex-ture de poils qui lui est propre : courts, longs, lisses, abondants, bouclés,… Pour un chien au pe-lage épais dont la mue est im-portante, choisissez un couchage en plastique ou en rotin, avec un matelas lavable en machine. A noter qu’il existe désormais des matelas ton sur ton qui s’accor-dent « pile poil » avec le pelage de votre animal !Le choix de la matière va aussi dépendre du caractère de votre petit protégé. Un chiot ou un chaton nerveux s’attaquera vo-

lontiers au tissu de son joli cous-sin ou aux bords de sa corbeille en osier… Dans ce cas, optez pour un couchage en plastique, moins esthétique mais certainement plus résistant.

Dehors ou dedans ? Un chien qui dort dehors se considérera comme le gardien de la maison. Sauf maladie particu-lière, contre-indication de votre vétérinaire ou pelage mal adapté, votre chien peut aimer passer la nuit à l’extérieur. Certaine

races y sont mieux adaptées que d’autres : un chien nordique sup-porte bien l’hiver mais un petit gabarit à poils courts aura vite froid… Pensez à placer sa niche à l’abri du vent, des intempéries et de l’humidité. Agrémentez-la d’une couverture ou d’un tapis et désinfectez l’endroit une fois par mois. Autre conseil : vérifiez régulièrement que l’animal ait de l’eau propre à disposition.

Pas dans le lit…Faire dormir votre fidèle com-

pagnon dans votre lit est une mauvaise idée. Le maître est le dominant et doit rester à sa place. L’animal, en s’appropriant votre matelas, pourrait un jour se montrer menaçant et vous empê-cher d’y monter. Et côté hygiène, dormir avec son chien ou son chat est à bannir quand on pense à toutes les bactéries retenues dans les poils…

Question de goûtCertains animaux n’apprécient pas de se coucher dans un panier.

Ils préfèrent changer de place et choisir à leur guise. N’oubliez pas que vous êtes le maître et que vous pouvez fixer des règles : on ne monte pas dans les fauteuils, pas sur le lit… Il est difficile d’im-poser un panier à un chien ou un chat qui n’y a jamais été habi-tué. Pour vous faciliter la tâche, vous pouvez toujours y déposer des jouets et, éventuellement, des vieux vêtements de ses maîtres dont l’odeur familière le rassu-rera.

Le couchage idéal pour une nuit douilletteun bon couchage se choisit minutieusement. Votre animal passe beaucoup de temps à dormir. un chiot ou un chaton peut somnoler pendant les deux tiers de la journée… en réservant un endroit douillet à votre compagnon, vous lui assurez confort et sécurité. coussin, tapis, panier, couverture ou cage, à vous de choisir !

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