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Accidents de la circulation 28 morts et plus de 1.000 blessés en une semaine N° 3303 - mercredi 09 Janvier 2019 - site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : [email protected] P 16 Faciliter l’introduction de l’internet en zones enclavées et gagner des parts de marchés à l’étranger P 4 L’intersyndicale de l’éducation a appelé à une journée de grève pour le lundi 21 janvier, suivie, le lendemain, d’une journée de protestation et de rassemblements devant les sièges des Directions de l’Éducation des wilayas. P 3 Foncier industriel Grève annoncée dans l’Éducation nationale CNAS/Alger Gaid Salah met en garde de nouveau les généraux à la retraite P 2 P 3 Les syndicats détaillent leurs revendications Recouvrement obligatoire de 1,5 milliards DA en 2018 P 4 L es défis d ’A Lgérie T eLecoms s ATeLLiTes Une taxe de 5% pour bénéficiaires des terrains non exploités

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Accidents de la circulation

28 mortset plus de 1.000blessés en une

semaine

N° 3303 - mercredi 09 Janvier 2019 - site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : [email protected]

P 16

Faciliter l’introduction de l’internet en zones enclavéeset gagner des parts de marchés à l’étranger P 4

L’intersyndicale de l’éducation a appelé à une journée de grève pour le lundi 21 janvier,suivie, le lendemain, d’une journée de protestation et de rassemblements devant les

sièges des Directions de l’Éducation des wilayas.P 3

Foncier industriel

Grève annoncée dans l’Éducation nationale

CNAS/Alger

Gaid Salah met engarde de nouveau lesgénéraux à la retraite

P 2

P 3

Les syndicats détaillentleurs revendications

Recouvrement obligatoirede 1,5 milliards DA en 2018 P 4

Les défis d’ALgérie TeLecoms sATeLLiTes

Une taxe de 5%pour bénéficiaires

des terrainsnon exploités

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2A C T U A L I T E Mercredi 09 Janvier 2019

créATioN de «soNeLgAz-exporT»

L’Algérie va exporter de l’électricitévers l’Europe

Une nouvelle filiale du groupe Sonelgaz est née. Il s’agit en effet du lancement du groupe «Sonelgaz-Export» qui va assurer ladistribution et le transport de l’électricité algérienne qui va être exportée vers les pays du nord de la méditerranée et certains pays

de l’Afrique du nord. C’est ce qu’a fait savoir lundi le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.

«il est anormal que Sonatrachexporte, et Sonelgaz n’ex-porte pas son surplus de7000 méga watts non ex-

ploités durant les 10 mois de l’an-née», a indiqué Guitouni devant lescadres du groupe réunis pour annon-cer le prochain cap du Groupe Sonel-gaz en quête désormais de trouverdes acheteurs de l’excédent en éner-gie électrique produite enAlgérie.Pour réaliser ce nouveau capdu groupe, il faut booster les inves-tissements en matière de stockage etde transport efficient de cette éner-gie vers l’Europe via la mer. A ce pro-pos, M. Guitouni a laissé entendreque le groupe doit s’introduire enbourse à l’étranger. «On a lancé desnégociations pour introduire legroupe Sonelgaz à la bourse d’Es-

pagne», a précisé le ministre.Au ni-veau local, le ministre a souhaité voirle groupe se hisser au rang desgroupes mondiaux, tout en insistantsur l’amélioration des prestations deservices, tels que fournir une factura-tion par SMS, un payement électro-nique et assurer une modernisationdes ressources humaines notam-ment en marketing et le droit inter-national.Rappelons qu’en marsdernier, le ministre de l’Energie, Mus-tapha Guitouni, avait affirmé que«l’Algérie exportera à l’avenir del’énergie électrique vers la Libye viala Tunisie».En juin 2018, un accord aété conclu en Tunisie et porte sur lafourniture de 200 à 300 Mégawatts(MW) par l’Algérie et le Maroc pourpermettre à la Tunisie de faire face àsa demande en cette énergie.

Le Haut Conseil islamique (HCI) a suggérérécemment à la Banque d’Algérie un projetrelatif aux mécanismes pratiques concer-

nant une instance nationale religieuse pourl’encadrement de la Finance islamique et ceafin d’unifier la jurisprudence suite à l’approba-tion, par le Conseil de la monnaie et du crédit(CMC) en novembre dernier, d’un règlementdéfinissant les règles applicables aux produitsde la finance islamique, a indiqué lundi l’expertinternational en économie et finances isla-miques et membre du HCI, Mohamed Boudjel-lal.S’exprimant lors du premier colloqueinternational sur les modes opératoires de la fi-nance islamique (Mofi) tenu à Alger, M. Boud-jellal a mis l’accent sur l’impératif de mettre enplace les mécanismes pratiques de l’instancenationale religieuse devant encadrer la Financeislamique comme le stipule le règlement 18/2sans avoir défini davantage de détails, affirmantque le HCI est l’organe chargé de définir ces mé-canismes et que le projet a été mis en place etremis à la Banque d’Algérie.Soulignant qu’à tra-vers le règlement 18/2, le CMC a permis la créa-tion de guichets opérant par le principe«finance participative (islamique)» spécifiquesaux produits financiers conformes à la Charia,M. Boudjellal a fait savoir que la principale mis-sion de cette instance nationale religieuse estde réaliser l’harmonisation et d’unifier l’opinionjuridique concernant les produits financiers.Il asouligné que la mise en place de guichets dé-diés à la finance participative devrait s’articuler

autour de trois (3) principes fondamentaux, àsavoir «la graduation dans l’application, laconsultation dans l’élaboration et l’inclusion del’ensemble des acteurs économiques et so-ciaux».De son coté, le président de l’instancereligieuse de la Banque Al Baraka, MaamounGacemi a indiqué que le règlement 18/02, quidéfinit les règles applicables aux produits ditsparticipatifs ne donnant pas lieu à perceptionou versement d’intérêt, énonce les catégoriesde ces produits, à savoir la Mourabaha, Mou-charaka, Moudaraba, Ijara, Istisna’a, Salam ainsique les dépôts en comptesd’investissement.Cette nouvelle règlementa-tion est susceptible d’attirer un grand nombrede citoyens désirant faire des transactions fi-nancières conformes aux principes de la Sharia,

a-t-il ajouté.Il a relevé en outre la nécessitépour chaque banque, disposant de guichets of-frant des produits financiers islamiques, d’avoirune instance interne de contrôle en vue de ga-rantir l’adéquation de ces produits avec la Sha-ria, et ce pour acquérir la confiance des clients,ainsi qu’une instance nationale extérieure exer-çant le contrôle en général.Pour M. El Kassimi,le succès de la finance islamique réside dans laformation des cadres en la matière avant le lan-cement des guichets.A ce titre, M. Boudjellal aindiqué qu’il avait supervisé, le 29 décembredernier, le déroulement des examens au profitde 47 fonctionnaires supérieurs appartenant ausecteur bancaire en vue de l’obtention d’un cer-tificat de Financier islamique agréé, ajoutantqu’un examen pareil se déroulerait le 26 janvier

afin de permettre la qualification des cadres su-périeurs des banques dans le domaine de la fi-nance islamique.Par ailleurs, le Directeurgénéral d’Al Salam Bank, Nasser Haider a indi-qué que les transactions financières participa-tives désignaient le partage et la participationen termes de risques, de responsabilités,d’avantages et de contraintes relatives auxtransactions financières, économiques et com-merciales.Les guichets de la finance islamiquesont indépendants financièrement des guichetstraditionnels, outre l’obligation d’un auditeurinterne assurant la conformité de leur produitsavec les principes de la Charia, a-t-il ajouté.Leprésident du Haut Conseil islamique (HCI),Bouabdallah Ghlamallah a souligné, pour sapart, que «la finance islamique permettra auxcitoyens d’épargner leur argent sans aucunsouci concernant les intérêts usuraires».Orga-nisé par le Centre des études et de veille infor-mationnel en technologies de l’information etde la communication, ce colloque intervient«pour renforcer les efforts des pouvoirs publicsvisant à mettre en place des mécanismes juri-diques, financiers et informationnels en vued’accélérer le processus d’intégration financièreau profit des citoyens et des opérateurs écono-miques.Cette rencontre vise également l’ac-compagnement des efforts de modernisationdu système bancaire, notamment à travers leparachèvement des réformes bancaires et fi-nancières en vue d’améliorer leur efficacité etleur caractère concurrentiel.

Hci

Pour une instance nationale religieuse pour l’encadrement de la Finance islamique

foNcier iNdusTrieL

Une taxe de 5% pour bénéficiaires des terrains non exploités

Tout bénéficiaire d’un terrain àvocation industrielle demeuréinexploité pendant plus de

trois (3) ans est soumis à une taxeannuelle de 5% de la valeur vénaledu terrain concerné, indique un dé-cret exécutif publié au Journal offi-ciel no 77.Ce nouveau texte définitles conditions et les modalités d’ap-plication des dispositions de l’article76 de la loi de finances complémen-taire pour 2015, modifié et com-plété, instituant une taxe à la chargede tout bénéficiaire de terrain viabi-lisé à vocation industrielle situé enzones industrielles ou en zones d’ac-tivités, mis sur le marché par voie decession par les organismes aména-geurspublics, demeuré inexploité.Ledécret exécutif précise que la taxevisée est due annuellement par tout

bénéficiaire de terrain demeuréinexploité pendant une période su-périeure à trois (3) ans, à compterde la date de son attribution.Lemontant de cette taxe est fixé à 5%de la valeur vénale du terrain, pré-cise le texte.Ce décret définit le ter-rain viabilisé comme «tout terraindesservi par un réseau de voirie,d’assainissement et d’alimentationen eau potable».Est considéré ter-rain inexploité «tout terrain dont leprojet d’investissement prévu n’estpas entré en exploitation totale oupartielle».L’exploitation partielleétant pour sa part définie par toutprojet dont le niveau des acquisi-tions de moyens de production per-met de produire, mêmepartiellement, dans les conditions etnormesfixées par la législation et la

réglementation régissant l’activitéexercée et pour laquelle le terrain aété affecté.De plus, le texte indiqueque les services de la Direction char-gée de l’industrie, territorialementcompétente, sont tenus d’effectuer

des visites aux niveaux des zones in-dustrielles et des zones d’activitéspour procéder aux vérifications etaux contrôles qu’ils jugent utiles, àl’effet de recenser annuellement lesterrains inexploités.Ces services

sont habilités à recueillir toute infor-mation auprès des administrationset organismes compétents permet-tant d’identifier le propriétaire duterrain inexploité.Dans ce cadre, lesservices de la direction chargée del’industrie territorialement compé-tente peuvent solliciter l’appui de laforce publique, par le biais du waliterritorialement compétent, en casd’entrave à l’exercice de la constata-tion.Un registre de suivi des opéra-tions de constatation de terrainsinexploités est tenu par les servicesde la direction chargée de l’indus-trie, note le texte.En outre, le décretexécutif avise que la perception decette taxe de 5% «n’exempte pas lebénéficiaire du terrain des éven-tuelles poursuites judiciaires pour larésiliation de la transaction».

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3 Marcredi 09 Janvier 2019A C T U A L I T E

Le président et lesmembres de l’Académie

de langue amazighofficiellement désignés

Les membres de l’Académie algérienne dela langue amazigh ont été officiellementdésignés par un décret présidentiel daté

du mercredi 23 décembre et paru, hier, auJournal officiel.L’Académie comportera 40membres, essentiellement des enseignants-chercheurs des trois départements de langueet culture amazigh d’Algérie. Le Professeur Mo-hamed Djellaoui, Doyen de la faculté deslangues et lettres de l’Université de Bouira etchercheur en langue et littérature amazighes,a été nommé président de l’Académie pour unmandat d’une durée de 4 ans.Le projet de loiorganique relatif à l’Académie algérienne delangue amazigh a été examiné et adopté par leConseil des ministres en juin de l’année pas-sée.

«Je tiens, à cette occasion, àrappeler voire attirer l’at-tention sur cette impor-tante question où certains

individus et parties, mus par des am-bitions démesurées et animés pardes intentions sournoises ont prisl’habitude, à l’approche del’échéance électorale présidentielle,de tenter de préjuger, sans véracité,des prises de positions de l’institu-tion militaire vis-à-vis des électionsprésidentielles, et s’arrogent, même,le droit de parler en son nom partous les moyens, notamment les mé-dias », a déclaré le chef d’état-majorde l’ANP et vice-ministre de la Dé-fense nationale, au cours du troi-sième jour de sa visite en deuxièmerégion militaire à Oran. Pour GaidSalah, les gens qui parlent au nom del’ANP sont mués par des « intérêtspersonnels » et des « ambitions dé-mesurées ». « Tel est ce genre d’in-dividus qui font prévaloir leursintérêts personnels étriqués et leursambitions démesurées qui n’est, ab-solument pas en rapport avec leursvéritables capacités sur plus d’unplan. Ces individus optent, désor-mais et sans scrupule, pour cette dé-marche en paroles et en actes, enfaisant fi de toutes les traditions etles bonnes valeurs desquelles est im-prégné l’Algérien correct et qui sontadoptées par le peuple algérien pourdevenir parmi ses spécificités qui lesingularisent d’autrui », assène le pa-tron de l’Armée. Et d’enchaîner : «ces bonnes manières sont lesmêmes auxquelles l’Armée Natio-nale Populaire ne cesse, avec l’aided’Allah, de donner la place méritée.C’est sur cet ensemble d’éthiquesque la démarche professionnelle eteffective de l’Armée Nationale Popu-

laire se repose en permanence, etc’est à la lumière des orientations deSon Excellence, Monsieur le prési-dent de la République, chef suprêmedes Forces armées, ministre de laDéfense nationale que notre arméeœuvre, sans répit, à rendre laconduite de ses personnels militairesavec leurs différents grades et di-verses responsabilités, une sourced’inspiration et un exemple à suivresur le chemin de la droiture quicadre avec les valeurs de l’Armée na-tionale populaire et sur lequel elles’appuie dans sa démarche quiconstitue le fondement de son carac-tère légaliste et républicain, respec-tueux de l’ordre constitutionnel ».Pour lui, l’Armée algérienne n’a pasde « leçons à recevoir d’individus quin’existent que par les cercles qui lescommanditent. » S’adressant au gé-néral-major Ali Ghediri, sans le nom-mer, Gaid Salah ajoute : « Perdant lesens de la mesure, ces individus s’ac-cordent une vocation et une dimen-sion qui ne sont pas les leurs, et selancent, sans aucun scrupule, dans

des affabulations débridées, décou-lant d’un narcissisme maladif, qui lespousse jusqu’à prétendre bienconnaitre le Haut Commandementde l’Armée nationale populaire, pourprévoir sa position vis-à-vis des élec-tions présidentielles ; grave dérivequi dénote d’un seuil inquiétant d’in-conscience que seule l’ambitionaveugle peut provoquer ». Poursui-vant son réquisitoire, le chef d’État-major de l’ANP juge que « cetteambition qui émane de certainesmentalités vaincues par leurégoïsme et leur ingratitude envers laprestigieuse institution qui les a ac-cueillis, a vu grandir et a formés àl’intérieur et à l’extérieur du pays. Ilsont exercé, tout au long de leur car-rière professionnelle, dans de sim-ples fonctions qui ne leurpermettent pas de songer ou d’aspi-rer à avoir meilleur que cela ». Danssa nouvelle mise en garde à l’égarddes généraux à la retraite, Gaid Salahne mâche pas ses mots : « De sur-croît, ces individus se sont permis des’autoproclamer porte-parole de

l’institution militaire et d’être asser-vis à des parties qui n’accordent au-cune considération aux intérêtssuprêmes de l’Armée Nationale Po-pulaire, sachant que porter atteinteà l’Armée de n’importe quelle façonpossible, constitue, assurément, untort contre l’Algérie et son peuple ».Pour Gaid Salah, qui vante son bilan,« les efforts consentis par l’Arméenationale populaire sont des étapesfranchies pour l’Algérie et exclusive-ment pour l’Algérie. Ces étapes s’ap-puient, en réalité, sur une stratégieclairvoyante, qui a permis de releverles multiples défis auxquels fait facenotre région, notamment dans le do-maine de la lutte contre le terro-risme, où la contribution de notrepays et de ses Forces armées, dansla stabilité de la région lui a valu lareconnaissance à l’échelle internatio-nale, où la stratégie et les modesd’action adoptés sont devenus uncas d’école. » Et de préciser : « Quetout le monde sache que l’Armée na-tionale populaire ne prêtera pas at-tention, à travers le parachèvementde son processus effectif, à ceux quiont égaré la capacité d’établir unedistinction entre ce qui est personnelet ce qui est national ». En fin le pa-tron de l’armée réitère ses menaces: « À ce titre, nous soulignons que laréglementation juridique sert tou-jours de contrôleur et de gardiencontre tout agissement ou dépasse-ment, et elle protégera les intérêtsde l’Armée nationale populaire et del’Algérie. Sur ce, cette réglementa-tion juridique doit rester en vigueuret à travers laquelle notre institutionse réserve le droit de faire appliquerà l’encontre de ces individus, les me-sures légales appropriées ».

TSA

Gaid Salah met en garde de nouveaules généraux à la retraite

Le général de corps d’Armée Ahmed, Gaid Salah, a mis en garde, une nouvelle fois, hier, les généraux à laretraite, indique le MDN dans un communiqué.

Les attributions du ministre de l’Intérieur fixées par décret

un décret exécutif publié au dernier jour-nal officiel fixe les attributions du minis-tre de l’Intérieur, des collectivités

locales et de l’aménagement du territoire. «Dans le cadre de la politique générale du gou-vernement et de son programme d’action, leministre de l’Intérieur, des collectivités localeset de l’aménagement du territoire prépare etpropose les éléments de la politique nationaledans le domaine de ses attributions et assurele suivi et le contrôle de sa mise en œuvreconformément aux lois et règlements en vi-gueur », stipule le décret, précisant que le mi-nistre « rend compte des résultats de sesactivités au Premier ministre, aux réunions du

gouvernement et au Conseil des ministres ». Ledécret exécutif stipule que les attributions duministre de l’Intérieur concernent les domainesde l’ordre et de la sécurité publics, des libertéspubliques (état et circulation des personnes etdes biens, vie associative et partis politiques,élections, manifestations et réunions pu-bliques), de la situation générale du pays, desopérations d’intérêt national et notammentcelles revêtant un caractère d’urgence, les ac-tivités réglementées, les activités décentrali-sées, le développement local, l’organisationadministrative et territoriale, la gouvernancelocale, l’aménagement du territoire, les fi-nances locales, la coopération inter-collectivi-

tés territoriales, la protection civile, ou encoreles transmissions nationales. Le ministre del’Intérieur « contribue à la définition de la po-litique nationale en matière de sécurité du ter-ritoire, à sa mise en œuvre et à son évaluationet assure la coordination générale en matièrede sécurité intérieure du territoire », et déve-loppe en particulier « toute mesure visantl’identification et la neutralisation des visées etses actions dirigées contre le pays, sa popula-tion, ses institutions, ses potentialités et sonpatrimoine », indique le décret. « Dans le butd’assurer un accomplissement efficace et co-hérent de ses attributions », le ministre de l’In-térieur « développe une stratégie

d’organisation et en définit les moyens hu-mains, structurels, financiers et matériels né-cessaires », stipule le décret signé par lePremier ministre, Ahmed Ouyahia, le 22 dé-cembre dernier. Le ministre de l’Intérieur veilleégalement « au bon fonctionnement des struc-tures centrales et locales et des établissementspublics relevant de son département ministé-riel » et « représente l’Algérie auprès des orga-nisations internationales et régionales dont lesactivités sont liées à celles du secteur et veille,dans le cadre de ses attributions, au respectdes engagements et conventions internatio-naux auxquels l’Algérie est partie », précise parailleurs le décret exécutif.

L’intersyndicale de l’éduca-tion a appelé à une jour-née de grève pour le lundi

21 janvier, suivie, le lendemain,d’une journée de protestation etde rassemblements devant lessièges des Directions de l’Éduca-tion des wilayas. Le Satef, le Sna-pest, le Snte, le Cela et l’Unpef,qui composent l’intersyndicale del’Éducation, portent plusieurs re-vendications détaillées dans uncommuniqué qu’ils ont émisconjointement hier. Les aspectssocio-professionnels viennent enbonne place dans la plate-formede revendication des travailleursde l’Éducation. Ces revendica-tions portent principalement sur« le maintien du travail à traversla commission mixte », « le main-

tien de la retraite proportionnelleet de la retraite sans conditiond’âge » ou encore « l’abrogationdéfinitive de l’article 87 bis (de laloi de finances de 2015) et lacréation d’une prime spécifiqueaux corps communs et ouvriersqualifiés ». Plusieurs revendica-tions salariales sont égalementportées par le mouvement deprotestation des travailleurs del’Éducation. Ils réclament « l’ap-plication immédiate du décretprésidentiel 266/14 ». Ce décretdevait permettre le classementdes enseignants détenteurs de li-cences ou de DEUA dans la caté-gorie 12 de la grille indiciaire dessalaires au lieu de la 11 actuelle-ment, mais il n’a pas été appliquéalors qu’il date de septembre

2014. « L’amélioration de la primede zone sur la base du nouveausalaire de base et non celui de1989 », la mise en place de « mé-canismes qui restaurent l’équili-bre et le pouvoir d’achat » sontd’autres revendications salarialesdes travailleurs du secteur. Lestravailleurs de l’Éducation souhai-tent également que l’idée intro-duite par la ministre NouriaBenghabrit de donner des coursde rattrapage et de soutien auxélèves pendant les week-endssoit abandonnée pour « ne pastoucher au droit du repos hebdo-madaire (des enseignants) »,selon le communiqué. Parmi les «revendications pédagogiques »portées par l’intersyndicale del’Éducation, « la révision des pro-

grammes et méthodes d’ensei-gnement pour les adapter au ni-veau des élèves, notammentdans l’école primaire », « la dimi-nution du volume horaire à tousles paliers avec la prise en comptede la quantité de travail et desobjectifs », ainsi que la « protec-tion de l’autorité pédagogiquedes enseignants ». Enfin, les en-seignants et travailleurs de l’Édu-cation nationale demandent la «levée des entraves aux libertéssyndicales » en ce qui concernel’organisation de conférences, lamise en disponibilité des repré-sentants syndicaux lorsqu’ils ac-complissent leurs missionssyndicales et le droit pour les syn-dicalistes d’accéder à tous les éta-blissements scolaires.

grève ANNoNcée dANs L’éducATioN NATioNALe

Les syndicats détaillent leurs revendications

WiLAyAs déLéguéesfroNTALières du sud

Deux anset demi après,

un bilan mitigéselon

NoureddineBedoui

La virée au sud du ministre del’Intérieur et des collectivitéslocales est aussi l’occasion de

dresser un état des lieux des wi-layas déléguées frontalières, créesdeux ans et demi plus tôt. Un bilanmitigé, a-t-il laissé savoir lundi autroisième jour de sa visite à Ta-manrasset, tout en insistant surl’obligation de rendement puisquela décentralisation ne répond tou-jours pas aux préoccupations deshabitants des contrées du grandSud.Le ministre de l’Intérieur dé-plore le fait que les citoyens conti-nuent de se déplacer trop loin versles chefs-lieux des wilayas mèrespour vaquer à leurs besoins et puissont déçus par l’éloignement et leslenteurs administratives. « Cela ré-duit l’effort de l’Etat qui veut dé-centraliser différends services »,a-t-il martelé devant les responsa-bles et les notables de la wilaya deTamanrasset, étape de sa visitevers le sud du pays.Pour comblerles lacunes, M. Bedoui a soulignéque les prérogatives des wilayasdéléguées sont confortées et lepouvoir de décision local est ren-forcé.Pour les hauts plateaux, leministre a instruit ses servicespour l’élaboration d’une étudedont le rapport sera prochaine-ment transmis au chef de l’Etat quien décidera pour la suite à donneret les objectifs à escompter pourles wilayas déléguées en cours depréparation.

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4 Mercredi 09 Janvier 2019A C T U A L I T E

cNAs/ALger

Recouvrement obligatoirede 1,5 milliards DA en 2018

L’agence d’Alger de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS)a recouvré près de 1,5 milliards de DA en 2018 et ce dans le cadre du «recouvrement

obligatoire» des créances de la Caisse auprès de plus de 4.100 employeurs ayant dérogé aurèglement de leurs situations en matière de versement des cotisations et de déclaration

d’employés, a indiqué lundi le Directeur de l’Agence d’Alger, M. Mahfoud Idris.

intervenant lors d’une confé-rence de presse à l’occasionde la campagne de sensibili-sation sur la déclaration an-

nuelle des salaires et des salariésen faveur des employeurs, M.Idris a précisé qu’il a été procédéau recouvrement de près de1,448 milliards de DA en 2018,suite à des mises en demeureadressées à plus de 4.100 em-ployeurs (secteurs public et privé)retardataires dans le paiement deleurs cotisations et la déclarationde leurs employés.Les formalitésde recouvrement obligatoire ontété engagées par un règlement àl’amiable de leurs dossiers, a sou-ligné le même responsable qui aindiqué qu’à défaut d’observationde ces formalités par les em-ployeurs, ces derniers encourentdes sanctions sévères conformé-ment à la loi 08/08 relative aucontentieux en matière de sécu-rité sociale.L’agence CNAS d’Algera enregistré l’affiliation de 35.594employeurs contre 1,500 millionde salariés représentant plus de10 % des employés assurés au ni-veau national, a fait savoir M.Idris, ajoutant que 31.955 em-ployeurs versent régulièrementleurs cotisations alors que lenombre des employeurs contre-venants s’élève à plus de 4.100pour fausse déclaration ou défautde suite aux mises en demeure.Ils’agit là des mêmes formalités ap-pliquées envers les employeursétrangers, a-t-il enchainé.Dans ce

cadre, M. Idiris a rappelé que letaux de déclaration des employésdans la wilaya d’Alger s’élève à 85% contre 15 % contrevenants, ex-pliquant cela par les mesures as-souplies contenues dans lastratégie de la direction généralede la CNAS à travers son portailélectronique à l’effet de faciliteraux employeurs le paiement descotisations dans de bonnes condi-tions, 24h/24h - 7jrs/7jrs.Plus de27.000 déclarations d’employésont été enregistrées en octobredernier. En 2018, 1800 déclara-tions sont enregistrées chaqueweekend (vendredi) via le portailélectronique de la CNAS, a-t-ilajouté. Par ailleurs, il a affirméque l’Agence d’Alger ne souffraitd’aucun déficit et que les recou-vrements de la Caisse assuraient

près de 25 % des recettes de laCNAS et contribuaient grande-ment au financement de la Caissenationale des retraites(CNR).Après avoir rappelé lesavantages et mesures incitativesoffertes par l’Agence au profit deses affiliés, notamment l’échelon-nement du règlement de leurs ar-riérés des cotisations en fonctionde leurs capacités financières, M.Idriss a fait savoir que le nombredes affiliés à l’Agence locale avaitatteint, jusqu’au 31 décembredernier, trois (3) millions d’affiliés,dont 1,5 millions pris en chargedirectement et plus de 1,5d’ayants-droit.A ce propos, il a ap-pelé les patrons employant destravailleurs étrangers à les décla-rer à travers le dépôt du dossierd’affiliation et d’immatriculation

dans les délais fixés comportantune déclaration d’affiliation, unephotocopie du passeport et undocument valide justifiant l’appti-tude à exercer une activité en Al-gérie, délivré par la Direction del’emploi territorialement compé-tente».La campagne de sensibili-sation sur la déclaration destravailleurs étrangers organiséeau profit des employeurs se pour-suivra jusqu’au 31 janvier 2019 auniveau du siège de l’Agence à laplace des martyrs ainsi qu’au ni-veau de trois centres de paie-ment (Sidi Okba à El Harrach, RueSouidani Boudjemaa à Belouiz-dad et le centre sis au 90, rue Di-douche Mourad) en vue dedéposer les dossiers de déclara-tion des salaires.

Les défis d’ALgérie TeLecoms sATeLLiTes

Faciliter l’introduction de l’internet en zones enclavées et gagnerdes parts de marchés à l’étranger

Lors du dernier Conseil des ministres,avait été adoptée une loi régissantl’activité spatiale, particulièrement

en matière de communications satelli-taires, dont l’impact économique, selonle PDG d’Algérie Télécoms satellites, n’estplus à démontrer.S’exprimant, hier, àl’émission L’Invité de la rédaction de lachaine 3 de la Radio Algérienne, M. Mo-hamed Anouar Ben Abdelwahed explique

que son entreprise envisage, durant lesannées à venir, de mettre en œuvre di-vers projets parmi lesquels ceux deschrono-tachygraphes, de l’éducation,santé et de l’internet résidentiel.Il ex-plique qu’entre autres activités, son en-treprise intervient dans les zonesenclavées et frontalières non desservies,pour les connecter via ses réseaux satel-litaires.M. Ben Abdelwahed annonce

qu’Algérie Télécoms Satellites va s’atta-cher, à partir de 2019 et en plus du sec-teur de la télédiffusion, de capter lemarché des particuliers en y introduisantl’internet satellitaire, « une solution com-plémentaire », dit-il, au réseauterrestre.En dehors de ces prestations deservice, il signale que cette entité cibleplusieurs champs d’intervention à l’inter-national pour y exporter son savoir-faire,

notamment en matière de gestion de sa-tellites de pays tiers, dont le trafic, dit-il,sera assuré par l’Algérie.En plus d’avoirassuré des connexions avec des expo-sants nationaux, en Mauritanie et auMali, l’intervenant signale qu’avec cespays, il est notamment prévu de dévelop-per une coopération visant à leur trans-mettre des solutions par le biais deconnections satellitaires.

L’Office national interpro-fessionnel du lait et desproduits laitiers (ONIL) a

tenu une réunion sur lesmoyens d’améliorer les compé-tences des femmes des zonesrurales dans les domaines del’élevage et de la valorisationdes produits laitiers. À cetégard, l’association nationalepour la femme et le développe-ment rural (ANFEDR), des re-présentants de l’Instituttechnique de l’élevage et de la

Direction de la formation, de larecherche et de la vulgarisation,ainsi que des femmes militanteset des associations des wilayasde Blida, Boumerdes et Bejaiaont été impliquées.Les discus-sions ont porté sur la consolida-tion d’un programme de travailpour l’encadrement et la forma-tion des femmes rurales avec laparticipation de l’ONIL dans di-vers domaines, tels que lestechniques d’éducation ou lesfromages.La promotion des

femmes rurales a toujours étél’un des objectifs prioritaires detout projet de développementrural. Une approche « genre »est favorisée afin que la popula-tion féminine soit impliquéedans la dynamique de dévelop-pement, et que des mesuressont perpétuellement adaptéesà la population féminine et auxbesoins exprimés.Les résultatsréalisés dénotent les efforts dé-ployés par la mobilisation detoutes les forces vives, à l’effet

de renforcer la participation dela femme rurale au développe-ment socio-économique, et parla même occasion, à la concré-tisation du plan national de pro-motion de la femme rurale, etconformément aux orientationsdu gouvernement visant à fairedu secteur de l’agriculture unesource de richesse et un outilde diversification économique.Sans ignorer le lancement del’opération de création d’un ré-seau national de femmes ru-

rales entrepreneurs, qui vise àencenser l’intérêt des femmesrurales à mutualiser leursmoyens et leurs ressources, àpartager des aspirations com-munes, à faire connaître et re-connaître leurs savoir-faire etleurs compétences, à réaliserdes projets communs, tels quel’accès à de nouveaux marchéspour la commercialisation desproduits et l’accroissement deleurs capacités.

fiLière LAiT

Intégration de la femme rurale dans le dispositif d’encadrement

LogemeNTs sociAux

Les tarifs decession connus

Le gouvernement a fixé les prixdéfinitifs qu’il adoptera afinde céder les appartements et

les logements locatifs publics oulogements connus sous la formuledite sociale et qui sont distribuésentre 2004 et 2018.Ainsi, le minis-tère de l’habitat a fixé les prix deslogements sociaux distribuésavant 2004 à 14 000 dinars parmètre carré. S’agissant des loge-ments distribué entre 2004 et2010 le prix est fixé à 18 000 dinarspar mètre carré, alors que ceuxdistribués entre 2010 et 2014, leministère a opté pour le prix de 28000 dinars le mettre carré. Tandisque les personnes qui ont bénéfi-cié de ce genre de logement à par-tir de 2014, devraient payer lemètre carré à 30 000 da.De ce fait,les bénéficiaires de cette formulequi veulent avoir l’acte de pro-priété de leur logement devraients’acquitter des prix de logementselon les tarifs proposés par le mi-nistère. Toutefois, le ministère del’habitat n’a pas encore finalisé sadécision qu’il prévoit de divulguerdans les prochains jours.Dans cecontexte, le directeur général del’Office de la promotion et la ges-tion immobilière (OPGI) SaidSaoud, lors de son passage sur lachaîne privée de Ennahar a indi-qué que l’objectif de récupérertous les logements sociaux quisont exploités d’une manière illé-gale, notamment ceux qui sontloués ou vendusindirectement.Ajoutant que lesmaisons récupérées seront à ladisposition des gouverneurs pourles redistribuer aux nouveaux bé-néficiaires, qui les méritent avantde souligner que la loi est stricte àcet égard, et puniront tous lesfraudeurs.

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Mercredi 09 Janvier 2019La5 Hérault: 45interpellations aprèsl’incendied’un local deVinciQuarante-cinq personnes ontété arrêtées hier matin dansl’Hérault lors d’une vaste opé-ration dans le cadre de l’en-quête sur l’incendiemi-décembre d’un local deVinci sur le péage de Bessan,a appris l’AFP auprès de lagendarmerie.Quelque 150gendarmes ont lancé cetteopération sur commission ro-gatoire du parquet de Béziersdans le cadre de l’enquête surl’incendie de ce bâtiment surce péage de l’A9 survenu dansla nuit du 15 au 16 décembre,a-t-on ajouté de mêmesource. Un autre incendieavait visé le même local dansla nuit du 18 au 19 décembresur ce péage considérécomme l’un des bastions des«gilets jaunes».

Le magnat de l’automobilede 64 ans, qui a subi unechute brutale après êtredevenu un personnage

tout-puissant, s’est défendud’une voie claire et forte, sansmontrer d’émotion, au cours

d’une audience qui a attiré lesmédias du monde et de nom-breux curieux.Vêtu d’un costume sombre, sanscravate, sandales vertes en plas-tique au pied, il est apparu net-tement amaigri, les joues

creuses, menotté, avec unecorde autour de la taille avant ledébut de la séance qui a duréquasiment deux heures, à partirde 10h30 locales (2h30 heure deParis).S’exprimant en anglais, il arappelé avoir dédié «deux dé-

cennies de sa vie à relever Nissanet bâtir l’alliance», une entre-prise qu’il dit aimer. Le dirigeantfranco-libano-brésilien affirme«avoir agi avec honneur, légale-ment et avec la connaissance etl’approbation des dirigeants de la

compagnie», selon une déclara-tion écrite qu’il a lue.Il a assurén’avoir nullement fait couvrir despertes personnelles à Nissan et adétaillé les transactions pour les-quelles il est accusé d’abus deconfiance, assurant que lessommes versées par une filialede Nissan à un homme d’affairessaoudien l’ont été en rétributionde services rendus pour aider legroupe dans la région duGolfe.Le juge a justifié de soncôté son maintien en détentionpar un risque de fuite à l’étranger«où il a des bases» et d’altéra-tion de preuves. «Il y a suffisam-ment d’éléments pour estimerque le suspect pourrait inciterdes personnes concernées à dis-simuler des infractions», a arguéle magistrat Yuichi Tada.

Devant le tribunal, Carlos Ghosns’est dit «faussement accusé»Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, s’est dit «faussement accusé et détenu de manière injuste», lors

de sa première comparution devant un juge, près de deux mois après son arrestation surprise à Tokyo.

Syrie: 32 morts lors de contre-attaques de l’EI

des dizaines de combattants ontpéri lors de contre-attaquesmeurtrières menées par le groupe

Etat islamique (EI) contre une coalitionarabo-kurde soutenue par Washingtondans l’est

de la Syrie, a annoncé hier l’Observatoiresyrien des droits de l’Homme (OSDH).Les contre-attaques lancées par l’EI di-manche soir à la faveur d’une tempête desable et de mauvaises conditions clima-

tiques ont tué 23 combattants desForces démocratiques sy-

riennes (FDS), tandisque neuf djiha-

distes ont péri

en menant ces assauts, selon l’OSDH.«Utilisant des kamikazes, l’EI a lancé descontre-attaques meurtrières contre lesFDS sur trois axes, notamment dans lesvillages de Soussa et al-Chaafa», a indiquéà l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami AbdelRahmane.Appuyée par la coalition inter-nationale antidjihadistes emmenée parWashington, la coalition arabo-kurde desFDS a lancé en septembre une offensive

meurtrière contre un ultime réduit de l’EIdans la province orientale de Deir Ezzor,non loin de la frontière irakienne.Aprèsune montée en puissance fulgurante en2014 et la conquête de vastes territoiresen Syrie et en Irak, l’EI a vu son «califat»auto-proclamé se réduire comme peau dechagrin. Déclenché en 2011, le conflit sy-rien a fait plus de 360.000 morts et desmillions de déplacés et réfugiés.

Thaïlande: le HCR vient en aide à une jeune Saoudienne

Le Haut Commissariat de l’Onu pour les réfugiés (HCR) a annoncé hier que son personnels’entretenait avec une Saoudienne de 18 ans qui s’est barricadée dans une chambred’hôtel à l’aéroport de Bangkok pour éviter d’être renvoyée vers l’Arabie saoudite, où

elle affirme que sa vie est menacée.Rahaf Mohammed al Qunun a reçu hier soir l’autorisationdes autorités thaïlandaises d’entrer dans le pays, près de 48 heures après son arrivée à Bang-kok en provenance du Koweït. Un représentant du HCR, qui a pu la rencontrer lundi, doit s’en-tretenir avec la jeune femme mardi concernant sa demande de statut de réfugié.Les autorités

thaïlandaises, qui ont dit n’avoir fait que respecter la loi en refusant samedi l’entrée à Qunundans le pays, ont renoncé à renvoyer la jeune femme en Arabie saoudite devant la vague de

soutiens qu’elle a reçus sur les réseaux sociaux. L’ambassade d’Arabie saoudite a nié les informa-tions selon lesquelles Ryad a demandé l’extradition de Qunun.Rahaf Mohammed al Qunun a indi-

qué qu’elle avait fui sa famille lors d’un voyage au Koweït et gagné la Thaïlande dans l’espoir dedemander ensuite l’asile à l’Australie. «Ma vie est en danger. Ma famille a menacé de me tuer», a-t-elle

dit à Reuters, ajoutant qu’elle avait été séquestrée pendant plusieurs mois par ses proches.

Chine:20 enfants blessés dansune école par un agresseur

vingt enfants ont été blessés hier matin dans leur école primaireà Pékin, dont trois grièvement, par un homme qui a été arrêté, aannoncé la municipalité du quartier. Selon les autorités du quartier

de Xicheng, dans l’ouest de la capitale chinoise, les jours des trois enfantsles plus grièvement blessés ne sont pas en danger et leur état est stable,après l’attaque survenue à 11h17 (heure locale) dans une écoleélémentaire.Le quotidien Global Times a indiqué que l’assaillant était équipéd’un marteau. L’ensemble des petits blessés a été conduit à l’hôpital. L’auteurde l’agression a été maîtrisé sur place, ont indiqué les autorités sans donnerplus de précisions.Ce type d’attaque visant des établissements scolaires oudes étudiants n’est pas rare en Chine. En novembre, un jeune homme de20 ans a tué un étudiant et en a blessé neuf autres ainsi que deux profes-seurs dans une école technique du Yunnan, une province du sud-ouestdu pays. La veille, un chômeur de 29 ans, avec des problèmes de cou-ple selon les médias officiels, avait tué cinq enfants en fonçant sureux alors qu’ils traversaient la rue devant une école élémen-

taire, dans la province du Liaoning (nord-est).

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Mercredi 09 Janvier 20196r é g I o n s

sétif

Renforcement à partir de mai del’approvisionnement en eau potableLe ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a donné, lundi, dans la wilaya de Sétif, des instructions re-

latives au lancement de l’opération de renforcement de l’approvisionnement en eau potable de certainescommunes de la région Nord de cette même wilaya, à partir de mai prochain.

Quelque 35 nouvellesAgences de tourisme etde voyages (ATV) ont

été agréées en 2018 à Oran, a-t-on appris de la direction lo-cale du tourisme et del’artisanat.»Ces nouvelles

agences de voyages ont permis,à la fin de 2018, à la wilayad’Oran, de disposer d’un réseaude 180 agences de voyages, aindiqué à l’APS, le chef de mis-sion en charge des ATV à la di-rection locale chargé de ce

secteur, Nabil Benachour.Lemême responsable a ajoutéque le ministère de tutelle aprocédé à la régulation de l’en-semble des agences agréées,suite au passage de l’agrémentde type A et de type B à l’auto-

risation d’exploitationunique.L’agrément de type Aconcerne le tourisme réceptifet celui de type B concerne letourisme émetteur. «Désor-mais, les agences ont l’autorisa-tion d’exploitation unique»,

a-t-il expliqué.La mise en placed’une plateforme en ligne en2018 a permis de diligenteravec célérité le traitement desdossiers par la commission ad-hoc, a relevé le même respon-sable.

une Production de 50 mégawatts enénergie électrique hybride, selonune technologie qui associe éner-

gies renouvelables (solaire, éolienne) etcombustible fossile (gasoil), sera lancée pro-chainement dans le sud du pays, a révélélundi à l’APS le président directeur généralde SKTM (Sharikat Kahraba wa Takat Mou-tajadida), une filiale de Sonelgaz chargéedes énergies renouvelables.S’exprimant enmarge d’une cérémonie d’installation de ca-dres supérieurs de différentes unités SKTM, Chahar Boulakhras a affirmé que ces nou-veaux projets de valorisation énergétiquesolaire et éolienne pour la production del’électricité dans le sud du pays visent à ré-

duire la dépendance des centrales élec-triques du sud de l’énergie fossile et le coutdu transport de cette énergie fossile vers leswilayas du sud ainsi que la mise à la dispo-sition du citoyen des zones les plus reculéesdu pays des bienfaits de l’énergie élec-trique.La réduction de la consommation degasoil des turbines et générateurs de pro-duction d’électricité conventionnelle per-met inéluctablement de diminuerl’émission de gaz à effets de serre et la pol-lution, a expliqué le PDG de SKTM.»Nousvenons de lancer un appel d’offre pour laréalisation et l’équipement en panneaux so-laires des différentes centrales de produc-tion d’énergie à base de combustible fossile

dans le sud», a fait savoir le meme respon-sable précisant que les pouvoirs publics ontmis en place une stratégie visant à réduiresensiblement et graduellement les cen-trales électriques à gasoil.Actuellement, laproduction énergétique en Algérie provientà 70% des centrales alimentées par les com-bustibles fossiles (Gaz et Gasoil) et 30 % deproduction d’énergies propres et renouve-lables, a-t-poursuivi, en signalant que l’Al-gérie s’est fixé pour objectif de réduire etrenverser graduellement cette tendancepar des actions concrètes, basée sur le dé-veloppement à grande échelle des énergiesrenouvelables et le renforcement de l’effi-cacité énergétique.M.Boulakhras a indiqué

également que les pouvoirs publics favori-sent la production nationale et l’intégrationdu produit local dans la fabrication des pan-neaux et autres installations photovol-taïques.»Notre défi actuellement estd’assurer la maintenance et la réparation dumatériel en cas de pannes et la sensibilisa-tion aux bonnes pratiques de pérennisationdes projets par leur appropriation par lespopulations locales», a-t-il soutenu.SKTM,dont le siège social est à Ghardaïa, a étécréée en 2012 pour prendre en charge laproduction d’électricité conventionnellepour les réseaux isolés du sud et des éner-gies renouvelables pour le territoire natio-nal.

ghardaïa

50 MW en énergie électrique hybride produits prochainement dans le Sud

oran

Agrément de 35 nouvelles agences de voyages en 2018

Au deuxième jour de sa visite de travaildans cette wilaya, le ministre a souligné,lors de l’inspection des travaux de raccor-dement de 9 communes de la région desHauts-Plateaux, à partir du barrage de IghilEmda (Bejaia), «la nécessité de procéder àl’alimentation en eau potable de certainescommunes du Nord de Sétif durant le Ra-madan prochain, soit au mois de mai, enoptant pour toutes les mesures suscepti-bles de faire gagner du temps, comme lerecours aux réservoirs existants jusqu’à laréception des nouveaux».M. Necib a éga-lement fait état de la nécessité de «releverle défi consistant à réduire les délais et àdémarrer l’opération d’approvisionnementen eau, même si cela est fait partiellement,une commune après l’autre», estimantqu’il est important de gérer ce projet, dontle taux de réalisation total est de 12%, demanière à répondre aux besoins de la po-pulation de la région qui souffre dumanque d’eau.»L’Etat a pris la décision deréaliser ce projet en dépit de la crise éco-nomique», a relevé le ministre, soutenant,qu’à partir de maintenant, «les travaux doi-vent être menés à une cadence qui per-mettra au projet de satisfaire les besoinsdes citoyens de la région dans les meilleursdélais».Il a fixé, en ce sens, la phase du lan-cement de l’alimentation en eau potableaux villes des communes de Beni Ourtilaneet Ain Legradj au mois de mai prochain auplus tard, donnant des instructions aux res-ponsables du projet en vue de respecter cedélai quelles que soient lescirconstances.Le ministre a aussi a révéléque la station d’épuration, qu’il considèrecomme «le cœur du projet», et les diverséquipements «seront prêts et disponi-

bles», indiquant que «rien ne s’oppose à laconcrétisation de cette opération dans lesdélais impartis».Affirmant, par ailleurs,que «toutes les conditions nécessairessont requises et qu’il ne reste plus que lestravaux de terrain», le ministre des Res-sources en eau a déclaré que «le projetavec tous ses segments représente unepriorité et que l’Etat veille à accompagnerses responsables et à éradiquer tous lesobstacles».A noter que ce projet qui s’ins-crit dans le cadre des grands transfertsd’eau à partie des wilayas de Jijel et de Be-jaia vers celle de Sétif, a trait principale-ment à la seconde tranche du transfertOuest ciblant les communes de Beni Our-tilane, Ain Legradj, Beni Mouhli, Beni Che-bana, Guenzet, Harbil et Guergour dans la

wilaya de Sétif, ainsi que Ouled Dahmane,Tassameurt et Zemoura à Bordj Bou Arre-ridj.Ce projet a couté au trésor public plusde 6,432 milliards de dinars pour un délaid’exécution fixé à 26 mois sur une lon-gueur de 70 608 m, en plus de la réalisa-tion de 6 réservoirs d’eau d’une capacitétotale de 44 000 m3 et de 10 stations depompage.Le ministre poursuivra sa visiteen se rendant dans la wilaya de Bejaia, ouil supervisera dans la commune de Draa ElKaid, la mise en service du projet de trans-fert du barrage d’Ighil Emda vers le barraged’El Mouane de Sétif au niveau de la sta-tion de pompage SB 1, de meme qu’il as-sistera à une opération de reboisementavant de retourner à Sétif pour inspecterplusieurs projets et en inaugurer d’autres.

Tiaret

369 millions DAconsacrés aux actionsde solidarité en 2018

un montant global de 369 millionsDA a été consacré pour financerdes actions de solidarité, initiées en

2018, a-t-on appris du directeur de l’actionsociale de la wilaya de Tiaret, Kada Bena-mar.Le même responsable a souligné quesa direction a mobilisé ce montant de 369millions DA pour financer des opérationsde solidarité en faveur des couches dému-nies de la wilaya dont 64.896 familles né-cessiteuses, sans-revenus et auxbas-revenus qui ont bénéficié au mois duramadhan de 116.016 repas d’iftar et de ladistribution de kits alimentaires, en colla-boration avec les APC.Durant le mois duramadhan passé, 31 restaurants de l’iftaront été ouverts à travers la wilaya, en col-laboration avec le mouvement associatif.La wilaya de Tiaret a contribué avec 21 mil-lions DA dans cet élan d’entraide.Par ail-leurs, l’opération de solidarité, prise encharge par la DAS, a permis de distribuer552 tenues de l’aïd en faveur des enfantsnécessiteux et ce en collaboration avec ladirection des affaires religieuses et deswakfs.La même direction a fourni 6.260trousseaux scolaires, 260 cartables 103paires de lunettes pour des élèves mal-voyants et assuré le transport gratuit à 244handicapés et leurs accompagnateurs àtraves la wilaya.La même source a ajoutéqu’en plus des opérations de solidarité, unmontant de 500 millions DA a été alloué, àl’occasion de la célébration de fêtes natio-nales et internationales, au profit des per-sonnes aux besoins spécifiques et descatégories vulnérables qui avaient besoind’appareillages spécifiques et d’assistanceparticulière.Par ailleurs, 65 familles pro-ductives ont bénéficié de mesures et descrédits au titre du dispositif de l’Agence na-tionale de gestion du microcrédit(ANGEM) pour financer des projets dansles domaines de fabrication de gâteaux etde la couture.La DAS de Tiaret compte,pour cette année 2019, intégrer de nou-velles activités dont l’agriculture et l’avicul-ture au profit des familles productives,avec le concours de la conservation des fo-rêts, de la chambre d’artisanat et des mé-tiers et doubler les aides destinées auxfamilles nécessiteuses.

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Mercredi 09 Janvier 20197m o n d E

Al’heure où un deuxièmesommet avec DonaldTrump se profile, M.Kim doit rencontrer du-

rant son séjour le président chi-nois Xi Jinping, ont indiqué mardiles agences de presse officiellesnord-coréenne et chinoise.LaChine est un important acteur di-plomatique dans le dossier sensi-ble des programmes nucléaire etbalistique de la Corée du Nord,car le géant asiatique est sonprincipal soutien diplomatique etcommercial.Le jeune leader nord-coréen pourrait chercher à coor-donner sa stratégie avec M. Xi envue d’une prochaine rencontreenvisagée avec le président amé-ricain, après celle de juin 2018 or-ganisée à Singapour.Kim Jong Un,accompagné de son épouse Ri SolJu et de plusieurs hauts digni-taires, est parti lundi de Pyon-gyang à bord d’un train spécial, arapporté l’agence de presse offi-cielle nord-coréenne KCNA.Il estarrivé mardi en fin de matinée engare de Pékin, a indiqué de soncôté l’agence sud-coréenne Yon-hap.Le président Xi est à l’originede cette visite en Chine, qui doits’achever jeudi, selon la mêmesource.La venue de Kim Jong Unintervient une semaine après unavertissement aux Etats-Unis.Dans son discours du Nouvel An,il a indiqué qu’il pourrait changerd’attitude si Washington mainte-nait, malgré le rapprochement di-

plomatique opéré depuis l’an der-nier, ses sanctions économiquescontre Pyongyang.«L’aide de pékin»«MM Xi et Kim voient un intérêtà coordonner leurs positionsavant les sommets Kim-Trump.Cela semble désormais une habi-tude», juge Bonnie Glaser, duCentre pour les études straté-giques et internationales, un cen-tre de réflexion américain.»Kimcherche également l’aide dePékin pour obtenir l’allègementdes sanctions internationales»,

estime-t-elle.La Chine et la Russiejugent que l’ONU devrait considé-rer une levée de ces sanctions.Mais Donald Trump a affirmé di-manche qu’elles resteraient enplace tant qu’il n’y aurait pas derésultats «très positifs» sur la dé-nucléarisation.La visite de KimJong Un intervient par ailleurs ausecond jour de discussions àPékin entre négociateurs chinoiset américains, qui visent à résou-dre la guerre commerciale entreles deux puissances.»Le timing nepouvait pas être meilleur», es-

time Harry Kazianis, du cabinetconservateur américain Centerfor the National Interest.»Celamontre que Pékin, manifeste-ment, peut jouer la carte de laCorée du Nord s’il le jugeutile.»Kim Jong Un, qui fêteraitmardi son 36e anniversaire, s’estrendu trois fois en Chine l’an der-nier pour des entretiens avec XiJinping.Jusqu’à son premiervoyage en mars dernier, M. Kimne l’avait jamais rencontré depuisson accession au pouvoir fin2011, les relations entre la Corée

du Nord et la Chine s’étant dégra-dées ces dernières années en rai-son du soutien chinois auxsanctions de l’ONU contre Pyon-gyang.six essais nucléairesMais 2018 a accouché d’un ex-ceptionnel rapprochement inter-coréen, marqué par troisrencontres entre le leader nord-coréen et le président sud-coréenMoon Jae-in, et le sommet histo-rique avec Donald Trump à Singa-pour.Ce dernier s’était conclu surune déclaration en faveur de la«dénucléarisation de la pénin-sule». Mais peu de progrès ontété enregistrés depuis, et lesdeux capitales ne sont pas d’ac-cord sur la signification précise decette formulation.Donald Trumpa affirmé dimanche que des né-gociations étaient en cours pourdéterminer le lieu de son pro-chain sommet avec Kim Jong Un,tout en restant évasif sur le calen-drier.Washington exige toujoursde Pyongyang le démantèlementde son arsenal nucléaire. LaCorée du Nord refuse touteconcession si les Etats-Unis n’enfont aucune, et veut notammentdes garanties sur la sécurité deson régime.Au fil des ans, Pyon-gyang a effectué six essais nu-cléaires et développé et testé desmissiles balistiques qui, selon desexperts, seraient désormais capa-bles d’atteindre le territoire conti-nental des Etats-Unis.

corée du Nord

Kim Jong Un en Chine, avantun sommet envisagé avec Trump

Kim Jong Un est arrivé hier à Pékin pour une visite surprise chez l’allié chinois du dirigeant nord-coréen, qui intervient quelques jours après sa menace de changer d’attitude envers les Etats-Unis s’ils maintiennent leurs sanctions.

états-unis

Un prime time pour vanter les mérites d’un mur anti-migrants

donald Trump ne lâcherien. Bien au contraire, ilfait monter encore un peu

plus la pression sur le Congrès. Leprésident américain est bien dé-cidé à faire construire son mur àla frontière mexicaine pour met-tre un terme au flux de migrantsen provenance d’Amérique cen-trale et du Sud. Pour vanter lesmérites de son projet, il a fait sa-voir qu’il s’exprimerait mardi soir,avant de se déplacer à la fron-tière demain. Un discours qui sefera depuis le Bureau ovale et quiest prévu pour 21 heures (2heures GMT). Engagé dans unbras de fer avec les démocratesqui a provoqué la fermeture par-tielle des administrations fédé-rales, le président américaindresse depuis plusieurs jours letableau d’une grave crise face àl’afflux de migrants. Cette carac-térisation est rejetée avec forcepar ses adversaires qui dénon-cent une basse manœuvre poli-tique.« Je suis ravi de vous

informer que je vais m’adresser àla nation sur la crise humanitaireet de sécurité nationale à notrefrontière sud », a tweeté le pré-sident au 17e jour du « shut-down », qui affectequelque 800 000 fonctionnairesfédéraux contraints soit à resterchez eux, soit à devoir attendre lafin du blocage pour être payés.Exhortant le président à « arrêterde faire souffrir le pays » et àmettre fin au « shutdown », lesdémocrates ont réclamé la possi-bilité de pouvoir, eux aussi,s’adresser en direct à l’Amériqueà une heure de grandeécoute.« Maintenant que leschaînes de télévision ont décidéde diffuser la déclaration du pré-sident qui, si l’on en croit ses pré-cédentes déclarations, devraitêtre un tissu de désinformationet de malveillance, les démo-crates doivent se voir immédiate-ment accorder un temps deparole équivalent », ont écritNancy Pelosi et Chuck Schumer,

les deux leaders démocrates duCongrès. Donald Trump exige ledéblocage de quelque cinq mil-liards de dollars pour édifier lemur promis en campagne afin delutter contre l’immigration clan-destine. « Nous n’avons pas lechoix », a-t-il lancé dimanche.

Absence totale de progrès etmenace de mesures exception-nellesLes démocrates, qui ont repris lecontrôle de la Chambre des re-présentants à l’issue des élec-tions de novembre, répètentqu’ils sont opposés au finance-ment de ce mur qu’ils jugent« immoral », coûteux et ineffi-cace. Les négociations menées aucours du week-end par le vice-président Mike Pence n’ont paspermis la moindre avancée.« Aucun progrès n’a été réalisé. Àce stade, aucune autre rencontreavec ce groupe n’est prévue », arésumé, laconique, un responsa-ble démocrate à l’issue de la réu-

nion de dimanche. Ces derniersjours, Donald Trump et sesproches laissent planer la possibi-lité de recourir à une procédured’urgence exceptionnelle.L’idéeavancée serait de déclarer une« urgence migratoire » à la fron-tière en vertu du National Emer-gencies Act qui permet auprésident des États-Unis d’avoirrecours à des pouvoirs extraordi-naires. Nombre de ses prédéces-seurs ont fait usage de cesdispositions, comme George W.Bush après les attentatsdu 11 septembre 2001 (pour aug-menter les moyens de l’armée au-delà du budget voté) ou BarackObama lors de l’épidémie degrippe H1N1 (pour lever certainesdispositions du secret médical).Mais le Congrès a le pouvoir decontester tout décret d’urgence.Et l’opposition démocrate, quicontrôle désormais la Chambredes représentants, a d’ores etdéjà indiqué qu’elle ferait toutpour le bloquer.Si le président

franchissait le pas mardi soir, sadécision serait par ailleurs proba-blement immédiatement contes-tée devant la justice. En mars2018, Donald Trump s’était renduà San Diego, près de la frontièreavec le Mexique, pour examinerlors d’une visite savamment miseen scène des prototypes de mur.Durant la campagne et depuis sonarrivée au pouvoir il y a deux ans,le président a envoyé des mes-sages très différents – et parfoiscontradictoires – sur la longueuret la nature exacte du mur qu’ilespérait. Depuis quelque temps,il émet l’idée d’un mur fait debarres verticales en acier et nonen béton dans l’espoir de rendrele projet plus acceptable pour lesdémocrates. Mais ces derniersn’ont pas été du tout sensibles àl’argument. Et le record du pluslong « shutdown » de l’histoirepourrait bientôttomber : 21 jours, entrefin 1995 et début 1996, sous leprésidence de Bill Clinton.

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8Mercredi 09 Janvier 2019

L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

Les experts aux idées fracassantes

Economistes en guerrecontre les chômeurs

La pression ne cesse de s’ac-centuer sur les chômeurs etles « bénéficiaires » d’allo-cations sociales durable-

ment écartés de l’emploi. Elles’étend à l’ensemble des paysmembres de l’Organisation decoopération et de développementéconomiques (OCDE), et s’exerceà tous les niveaux : discours poli-tiques, prises de position des es-sayistes et des commentateurs,gros titres de la presse, rapportsofficiels. Sans oublier l’essentiel :les politiques de l’emploi mises enœuvre, qui réservent un traite-ment particulier aux privés d’em-ploi.Ce mouvement est général etcoordonné. Dans ses Perspectivesde l’emploi 2006, l’OCDE avancesans fard les grandes lignes straté-giques qui forment selon elle l’«économie politique des réformes» entreprises depuis 1994 (1),dont la partie la plus copieuseconcerne les « stratégies d’activa-tion des chômeurs ». L’organisa-tion qui siège au château de laMuette (le bien mal nommé) vou-drait « s’intéresser davantage àl’ensemble des aspects de la pro-tection sociale ». Elle poursuitdonc sans relâche son travail d’ac-climatation de la doctrine duworkfare (rendre le travail «payant ») à l’ensemble des paysmembres. Lesquels sont invités,sous couvert de « faciliter le pas-sage de l’assistanat à l’activité pro-fessionnelle », à démêlerl’écheveau des institutions protec-trices du salariat, à commencerpar les systèmes d’allocations-chô-mage. Le cœur de la doctrine estplus que jamais réaffirmé : «Puisque beaucoup de personnesinactives en âge de travailler bé-néficient d’allocations, il importeque celles-ci ne constituent pasdes obstacles à l’emploi (2). »Rien que dans le cas de la France,l’inventaire des « réformes » en-treprises depuis une dizaine d’an-nées sous la bannière du workfaresuffirait à donner le tournis. Aunom de l’« encouragement au tra-vail », les politiques de l’emploi et,plus largement, les politiques fis-cales et sociales ont été réorien-tées de façon à alterner le bâtonet la carotte en direction des chô-meurs.Le mécanisme d’intéressement àla reprise d’emploi pour les béné-ficiaires du revenu minimum d’in-sertion (RMI) a plusieurs fois été

réformé, les dispositifs d’aide aulogement ont été reprofilés, lesseuils et la durée d’exonération dela taxe d’habitation ont été revus,la prime pour l’emploi, créée en2001, a été renforcée par les gou-vernements successifs, le revenuminimum d’activité (RMA) a faitson apparition en 2004, et le RMI,qui n’a plus été revalorisé depuisbien longtemps, a perdu 25 % desa valeur par rapport au smic de-puis 1990…Dans le même mouvement, lesdroits aux allocations-chômageont été revus à la baisse, en 2004et en 2006, en allongeant, d’unepart, la durée minimale d’activiténécessaire à l’ouverture desdroits, et en diminuant, de l’autre,la durée d’indemnisation. A l’autrebout de la chaîne, la durée de l’al-location spécifique de solidarité(ASS), qui « recueillait » les recal-culés (3) de l’assurance-chômageet les chômeurs en fin de droit, aété considérablement réduite.Parallèlement, les contrôles et lessanctions à l’égard des « faux chô-meurs » se sont précisés. Depuis2001, dans le cadre du projet d’ac-tion personnalisé (PAP), l’Assedicpeut saisir le directeur départe-mental du travail « lorsqu’elle es-time qu’il existe un doute sur lerespect de la condition de re-cherche d’emploi ou sur la volontéde l’allocataire de suivre une for-mation prévue par le PAP ». Et si,comme il est possible, le « doute» ne bénéficie pas à l’accusé, le di-recteur départemental du travailpeut alors suspendre l’allocationquand l’intéressé « ne fournit pasles pièces justifiant du caractèreréel et sérieux de sa recherched’emploi (4) ».

Haro sur la gratuité des trans-ports

En pratique, la suspension pure etsimple de l’indemnisation, jugéetrop cassante, était peu appliquée.Pour rendre opérationnel le sys-tème de sanction, la circulaire du5 septembre 2005 (5) a mis enplace un système de réductiongraduée du montant des alloca-tions dont le taux augmente (de20 % à 50 %, puis 100 %) chaquefois que les chômeurs refusent lesoffres qui leur sont faites, à condi-tion toutefois « que celles-cisoient compatibles avec leur spé-cialité ou leur formation et avecleurs possibilités de mobilité, etrémunérées à un taux de salairenormalement pratiqué dans laprofession et dans la région ».

Sans précision de durée hebdo-madaire de travail.L’ensemble de nos institutionséconomiques et sociales sont pas-sées au tamis de l’incitation à lareprise d’emploi. Emportés parleur élan, d’aucuns n’hésitent pas,hors d’haleine, à s’interroger surle rôle désincitatif des tickets decantine ou des tarifs réduits pro-posés par les bibliothèques muni-cipales. Car l’heure est grave, et ilserait temps de créer le « sursaut». Ainsi, le très officiel rapportCamdessus, commandé par M. Ni-colas Sarkozy, à l’époque où il étaitministre de l’économie et des fi-nances, propose « une action desensibilisation et d’informationauprès des collectivités localespour que celles-ci modifient lesmécanismes actuels d’allègementdes tarifs locaux (cantines, biblio-thèques…) (…). En effet, en discri-minant entre les inactifs ouchômeurs et les actifs faiblementrémunérés, les collectivités localesont tendance à réduire les gains fi-nanciers à la reprise d’un emploiet à accentuer les situations de“trappe à inactivité” que l’oncherche à réduire au niveau natio-nal (6) ».Le rapporteur général du Centred’étude des revenus et de la cohé-sion sociale (CERC) s’est, lui aussi,mis en chasse des dernières «niches à chômeurs » : « Il reste en-core un certain nombre d’autrestrappes à inactivité moinsconnues car elles relèvent souventde la responsabilité des collectivi-tés locales. C’est par exemple lagratuité des transports accordéepar certaines communes auxRMistes ou aux chômeurs. Cer-taines villes – je pense en particu-lier à Rennes – se sont attaquéesau problème (7). » Il ne reste plusqu’à examiner les effets désincita-tifs des gains faramineux glanés

aux jeux de grattage par ceux (leschômeurs) qui ont le temps de s’yadonner…Ce qui s’est fait en France s’inspired’une philosophie d’ensemble queJohn Kenneth Galbraith avait rail-lée ainsi : « Les aides publiques (…) opèrent un transfert de revenusdes actifs vers les oisifs et autresbons à rien, et, de ce fait, décou-ragent les efforts de ces actifs etencouragent le désœuvrementdes paresseux. (…) Donc, en pre-nant l’argent des pauvres et en ledonnant aux riches, nous stimu-lons l’effort et, partant, l’économie(8). »La stratégie européenne de l’em-ploi (SEE), mise en place en 1997,et réactualisée en 2003 et 2005,pour qu’elle cadre mieux avec lesobjectifs du sommet de Lisbonne(2000), reprend à travers seslignes directrices l’essentiel de cemessage du workfare : il faut «adapter en permanence les incita-tions et les effets dissuasifs décou-lant des systèmes deprélèvements et de prestations, ycompris la gestion et la condition-nalité des prestations et la réduc-tion sensible des tauxd’imposition marginaux effectifsélevés, notamment pour les per-sonnes à faible revenu, tout en ga-rantissant des niveaux deprotection sociale appropriés (9)». Les membres de l’Union euro-péenne sont invités à faire connaî-tre en retour leurs plans d’actionnationaux pour l’emploi, en phaseavec ces lignes directrices. Aprèsquoi le Conseil de l’Union euro-péenne renvoie ses recommanda-tions. A en croire le ton courroucédu Conseil, qui juge utile d’«adresser des recommandationsplus fortes aux Etats membres »,le compte n’y est pas encore. Ilconvient « d’inciter davantage depersonnes à entrer et rester sur le

marché du travail et de faire dutravail une véritable option pourtous (10) ». Le travail « en option», c’est assurément l’avenir.Si la SEE déplore le retard pris parrapport à l’agenda de Lisbonne, le-quel prévoyait une marche forcéevers le plein-emploi à l’horizon2010, l’OCDE est moins pessi-miste. L’organisation des Etats lesplus « développés » de la planètesurveille de près la prise en consi-dération par les pays membresdes conseils qu’elle leur dispenseen matière de politique de l’em-ploi. Soulignant qu’on peut maxi-miser les avantages des «politiques actives du marché dutravail » en les intégrant à « unestratégie complète d’activationdes chômeurs », l’organisation seréjouit qu’« un nombre croissantde pays de l’OCDE se [soient]beaucoup rapprochés d’un sys-tème de ce type ».Pour s’en tenir aux réformes struc-turelles qui ont été entreprises enmatière d’indemnisation du chô-mage depuis 1994, l’OCDE publieun tableau synthétique des ac-tions qui vont dans la bonne direc-tion. Si les pays membres ont prisdes mesures un peu dépareilléesconcernant le montant des alloca-tions-chômage, le mouvement estnettement plus convergent en cequi concerne la réduction des du-rées de versement. Une dizaine depays, parmi lesquels l’Allemagne,la France, le Royaume-Uni, la Bel-gique, le Danemark ou les Pays-Bas, ont entrepris des « réformesallant dans le sens de la stratégiede l’OCDE pour l’emploi ». S’agis-sant du « durcissement des condi-tions de disponibilité pour unemploi », des mesures prises pour« limiter la possibilité offerte auxchômeurs de refuser une offred’emploi, en raison d’une incom-patibilité professionnelle avec l’ac-tivité, la rémunération et/ou lelieu de travail antérieurs », c’estmieux encore. Ici, parmi les trentepays que compte l’organisation,vingt se sont montrés bons élèves.Les autres ont pu se rattraper endurcissant les critères d’admissibi-lité au système d’indemnisation,en subordonnant certaines pres-tations à une « formation », ou eninstaurant des délais de carence.Au total, dix-sept pays peuvent af-ficher de moindres « désincita-tions au travail ». Toutefois, quatrepays se seraient distingués pouravoir mis en place ou renforcé leurassurance-chômage : l’Italie, laGrèce, la Turquie et la Corée.Les recommandations de l’OCDE

Par Laurent Cordonnier

Il y a douze ans, M. Jacques Chirac fit de la lutte contre la « fracture sociale » l’objectif de sa présidence. Il devait être atteint grâce à labaisse du chômage et à l’augmentation des salaires (« La feuille de paie n’est pas l’ennemie de l’emploi »). Alors que s’ouvre une nouvellecampagne présidentielle, le niveau de vie des catégories populaires continue à se dégrader, en particulier à cause du coût du logement. Etquand le chômage recule, cela tient pour beaucoup à l’importance des classes d’âge qui partent à la retraite, à la généralisation des stages

et contrats sous-payés, enfin à la rigueur punitive de l’indemnisation des chômeurs.

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9Mercredi 09 Janvier 2019

L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

en matière d’indemnisation duchômage constituent un des pi-liers des politiques de workfare,dont l’organisation a énoncé lepostulat, lequel n’a pas varié de-puis dix ans : « Les recommanda-tions de la stratégie de 1994 pourl’emploi partaient du principe quel’octroi d’allocations de chômageélevées, pendant une périodelongue, risquait de perturber lefonctionnement du marché dutravail. » Dans la doctrine écono-mique dominante, le marché dutravail, censé conduire spontané-ment au plein-emploi, ne doitdonc pas être « perturbé ».

Les délices de l’oisiveté

Or, au chapitre des perturbations,« les allocations-chômage peu-vent aggraver le chômage de deuxfaçons ». La première renvoie àl’indolence et à la coquetterie deschômeurs : « En rendant les chô-meurs moins empressés à cher-cher un emploi et à accepter cequi se présente, l’indemnisationpeut allonger la durée du chô-mage ou même amener certainsallocataires à se retirer purementet simplement de la vie active. »La seconde raison est que l’indem-nisation a tendance à enchérir leprix du travail. Non pas à cause dumontant trop élevé des cotisa-tions à l’assurance-chômage, maisdu fait que les employeurs doiventpayer davantage pour arracher lessalariés aux délices de l’oisiveté,lorsque celle-ci se double d’un re-venu de remplacement : « Enabaissant le coût d’opportunité del’inactivité, [les indemnités-chô-mage] sont susceptibles d’accen-tuer les revendications salarialesdes travailleurs et, en définitive,de diminuer la demande de main-d’œuvre [des entreprises]. »L’« armée de réserve du capital »(les chômeurs), qui était censée,selon Marx, faire pression à labaisse sur les salaires, se mettraitdonc à fonctionner en sens in-verse. Elle deviendrait la causemême de son propre chômage, enfaisant monter les salaires ! Enréalité, c’est exactement l’inversequi s’est produit : le coût relatif dutravail n’a cessé de baisser depuisvingt-cinq ans (la part des salairesdans la valeur ajoutée a régresséde plus de quatre points enmoyenne dans l’ensemble despays de l’OCDE), sous la pressiondu chômage justement… Peu im-porte : à ceux qui pensaient, unpeu naïvement, que le systèmed’assurance-chômage était là poursecourir les chômeurs, l’OCDE en-tend expliquer que c’est aucontraire les allocations-chômagequi créent le chômage !La théorie du workfare se dissoutdès qu’on la trempe plus de cinqsecondes dans la réalité : l’OCDEelle-même n’est pas avare en effetde graphiques montrant que le «taux marginal d’imposition » d’unallocataire du chômage, au mo-ment où il retrouve un emploi, sesitue entre 80 % et 100 % (ce quisignifie que, sur le papier, l’essen-tiel de l’augmentation de ses reve-nus lorsqu’il retrouve du travail estcontrebalancé par la diminutionde ses allocations diverses et l’aug-mentation de ses impôts). L’appel

au bon sens est évident : com-ment ne pas penser que les chô-meurs sont désincités à reprendreun emploi, quand on calcule aveceux le peu de gains financiersqu’ils pourraient en tirer ?Tout le problème est que cet appelau bon sens est asymétrique. Lavéritable curiosité consisterait eneffet à se demander comment il sefait qu’en France, par exemple, 25% des salariés (insistons : un quartde la population salariée !) aient «fait le choix » de travailler pour unrevenu mensuel moyen (ou ra-mené à une base mensuelle) infé-rieur à 1,14 fois le smic (11)… alorsqu’ils n’auraient pratiquementrien à perdre à se mettre en rouelibre pour toucher le jackpot del’assistance ? Si la théorie du work-fare opérait vraiment, il y auraitactuellement, en France, non pas2 millions de chômeurs officiels,mais 7 millions de chômeurs vo-lontaires ! Au lieu de bénir le cielque cette théorie ne fonctionnepas, l’OCDE peaufine sa stratégiepour mieux faire passer ses priori-tés. Car l’important, c’est la doc-trine.

Bons élèves espagnols et portu-gais

Comment, se demande alors l’or-ganisation, faire accepter des ré-formes du marché du travail quiseraient dans l’intérêt des salariéset des chômeurs, mais dont ils neveulent pas ? Les recommanda-tions aux gouvernements des peu-ples tumultueux sont soulignéesen gras et en italique dans le rap-port : il faut procéder à des « ré-formes partielles : réformer à lamarge pour mettre en œuvre deschangements de politique ulté-rieurs plus profonds ». L’offensivedoit donc passer par les ailes, etsaper les contreforts les plus fra-giles du salariat, en réservant pourun second assaut le « noyau dur »: « Pour éviter les conflits avec lesprincipaux groupes d’intérêt, lesgouvernements peuvent, dans unpremier temps, introduire des ré-formes à la marge du “noyau dur”du marché du travail, sans vérita-blement toucher aux structuresinstitutionnelles dont bénéficientles travailleurs en place. Cela tendà renforcer la dualité du marchédu travail, ce qui peut ensuite per-mettre de gagner progressive-ment le soutien de l’opinionpublique à des réformes plus fon-damentales des institutions et po-litiques du marché du travail. »Et l’organisation de donner enexemple l’Espagne et le Portugal,où cette stratégie s’est déployéeavec succès. Au Portugal, en par-ticulier, on a pris soin de libéraliserl’intérim et les contrats à duréedéterminée (CDD) avant d’élargirles motifs de licenciement admis-sibles pour les contrats à durée in-déterminée (CDI) et d’abolirl’autorisation préalable pour les li-cenciements collectifs.Cette bataille menée en bonordre, conclut l’OCDE, « a proba-blement placé les travailleurs titu-laires d’un contrat permanentdans une position de faiblessepour s’opposer aux réformes dansla mesure où travailleurs tempo-raires et chômeurs étaient relati-

vement nombreux ». Dans cettestratégie d’approche par les flancs,visant à percer le front par leslignes de moindre résistance, oncomprend rapidement que le plusefficace consiste à s’attaquer enpremier lieu aux chômeurs eux-mêmes.Le rationnel est l’ami du bien : «Les réformes structurelles, quicommencent par générer descoûts avant de produire des avan-tages, peuvent se heurter à uneopposition politique moindre si lepoids du changement politiqueest supporté dans un premiertemps par les chômeurs. En effet,ces derniers sont moins suscepti-bles que les employeurs ou les sa-lariés en place de constituer unemajorité politique capable de blo-quer la réforme, dans la mesureoù ils sont moins nombreux etsouvent moins organisés. » Lestravaux de l’OCDE coûtent trèscher aux contribuables, mais ilssont francs.La validité de la doctrine du work-fare s’étend cependant au-delàdes visées stratégiques qu’ellecontribue à armer idéologique-ment. Une théorie du chômagequi postule le caractère volontairede celui-ci, et qui fait virtuelle-ment de chaque chômeur un «faux chômeur », a certainementun caractère fonctionnel, lorsquel’impuissance des pouvoirs publicsabandonne chacun à ses propresfrayeurs. En ces temps d’insécuritééconomique et sociale grandis-sante, et d’institutionnalisation dela précarité, la frayeur qu’inspirela perspective de la chute, du dé-classement, et finalement de lapauvreté, trouve en partie saconjuration dans l’institution ima-ginaire d’une altérité radicale etfautive des déchus (12). Si en effetle malheur avait la délicatesse desélectionner ses proies au stig-mate d’une faute morale avérée(la paresse ou l’indolence signa-lant ici le bon client), la plupartd’entre nous pourraient se sentirlargement protégés. Ce qui seraitbien utile quand on sait, comme lerappelle Emmanuel Pierru, qu’«un travailleur sur deux est passépar le chômage ! ».Une litanie de « petites phrases »et autres remontrances senten-cieuses de nos hommes politiquesà l’adresse des chômeurs a accré-dité la thèse du chômage volon-taire. Faut-il s’appesantir sur lerôle parfois trouble des médiasdans l’orchestration d’un brou-haha redoutable visant à confon-dre les maraudeurs occasionnelsdu système d’assurance-chômage(cela existe forcément !), les frau-deurs patentés (comment évitercela ?) et le grand banditisme(certes inquiétant). Cela vautpeut-être la peine de s’y arrêter,d’autant que l’opinion publique s’ylaisse, semble-t-il, parfois prendre(lire « Une enquête dérangeante,enfin ! »).Mais on s’étonnera toujours queles quelques fraudes et autres ra-pines attirent davantage l’atten-tion que les énormes économiesréalisées par le système d’assu-rance-chômage lorsqu’il n’indem-nise que 60 % des chômeurs (13).Par ailleurs, en supposant mêmeque 10 % des dépenses de l’assu-

rance-chômage soient liées à desprestations indues (personne n’ajamais « sorti » une estimation siextravagante ), on atteindrait avecdifficulté une perte pour lescaisses d’assurance-chômage de 3milliards d’euros par an… soit unesomme très éloignée du montantde la fraude fiscale, estimée à 50milliards d’euros par an pour laFrance (14). Curieusement, quandon vole l’Etat, il semble que celasoit moins grave. Il faut dire queles voleurs ne sont sans doute pasles mêmes.Lorsque la mort de Keynes fut dé-crétée par l’académie, vers la findes années 1970, et que l’ambi-tion d’édifier un welfare state futconviée à lui faire cortège jusquededans sa tombe, la vision dumonde qui s’y substitua fut bapti-sée workfare. L’idée revint enforce que, pour secourir les pau-vres, mieux valait ne pas les aider.Le welfare state fut en effet jugécoupable d’avoir tissé un réseaud’institutions trop protectricespour le salariat, les chômeurs etles pauvres. Cela suffisait presqueà expliquer tous les maux dontsouffraient les économies occi-dentales à la fin des « trente glo-rieuses » (15). Les gens de peu enayant pris trop à leur aise, aidés encela par une longue période deplein-emploi, ils avaient fini paramener le capitalisme au bord dugouffre. Leur pouvoir de négocia-tion avait déformé à leur avantagele partage de la valeur ajoutée. Larentabilité du capital chutait enconséquence. La productivité dé-clinait elle aussi du fait des en-traves mises au besoin deflexibilité, à la modernisation del’appareil industriel, à la restructu-ration des grandes multinatio-nales.L’inflation elle-même fut perçuecomme le résultat des politiquesmonétaires keynésiennes «laxistes » qui servaient à cachersous le boisseau la réalité d’unchômage structurel sous-jacent enentretenant le plein-emploi àcoups d’illusions monétaires.Lorsqu’on s’attaqua enfin à lasource du mal (les politiques key-nésiennes inflationnistes), la réa-lité du chômage structurelapparut au grand jour, et sescauses théoriques furent validéesex post comme par une sorte depreuve par le pudding (la preuveque le pudding existe, c’est qu’onle mange). Il ne servirait donc plusà rien de stimuler la demande tantque les ressources productives, eten particulier les travailleurs, refu-sent de se vendre au prix du mar-ché.L’essentiel de nos maux venaientde problèmes d’offre. Et d’offre detravail au premier plan. L’ennemidevint alors l’ensemble des insti-tutions protectrices du salariat(droit du travail, sécurité sociale,assurance-chômage, aide sociale,etc.), lesquelles, en délivrant lestravailleurs de l’insécurité écono-mique, leur permettaient de sevendre trop chèrement, dépri-mant la demande de travail desentreprises, et créant par là mêmele chômage. Vingt-cinq ans après,nous en sommes toujours là.Dans La ferme des animaux, le cé-lèbre roman de George Orwell,

chaque fois qu’un malheur s’abatsur la communauté animale – la-quelle a mené sa révolution prolé-tarienne en chassant lespropriétaires de la ferme –, on en-tend le vieux cheval de trait, Ma-labar, pousser son cri rédempteur: « Je vais travailler plus dur ! »Ainsi, le moulin de la ferme, plu-sieurs fois détruit, est aussitôt re-construit grâce à un déploiementd’ardeur contre l’adversité. Mala-bar à la besogne !Mais l’économiecapitaliste n’est pas la ferme desanimaux, ni une économie agri-cole renvoyant même vaguementà la conquête de l’Ouest. Il ne suf-fit pas de prendre sa pelle et sapioche, de se barder de tout lecourage obtus d’un Malabar ou dela fierté d’un pionnier irlandais,pour s’en aller siffler ainsi au seuildes grands chantiers ou des bellesusines, afin que l’emploi surgisseen quantité. La formule de Mao –« une bouche, deux bras » –, donton s’étonne qu’elle constitue le pi-lier de la conception orthodoxe del’emploi, s’applique lorsqu’il existede vastes étendues de terre sansdroits de propriété antérieurs (16)et qui ne demandent qu’à être fer-tilisées par le labeur des hommes.Toutefois cette formule n’est d’au-cune utilité pour comprendre unesociété capitaliste. De même quece n’est pas le fait d’étudier quicrée des emplois qualifiés, demême que ce n’est pas le fait departir à la cueillette des champi-gnons qui fait pousser les champi-gnons, de même que ce n’est pasle fait de vouloir tomber amou-reux qui multiplie les jolies fillesou les beaux garçons (quoique…),ce n’est pas le fait de chercher unemploi qui crée l’emploi ! « Fi-chons la paix aux chômeurs ! »,telle devrait être la seule maximerespectable lorsque le niveau de lademande effective et l’appétitd’accumulation des entrepreneurssont inadaptés aux espoirs de l’en-semble de la population de trou-ver un travail.La bonne foi pourrait mêmeconduire à admettre, lorsque l’em-ploi fait défaut, et face à l’amora-lisme des prélats de la corvée, quela rationalité économique lamieux pensée commande de pro-clamer l’institution du chômagevolontaire. En effet, lorsque la pé-nurie s’installe, mieux vaut frus-trer ceux qui ont le moins besoindu « bien » tant désiré. Nousavons remis les clefs de la maisondepuis deux siècles à l’économied’entreprise privée, pour le meil-leur et pour le pire. Quand sur-vient le pire (le « meilleur » s’estparfois produit lorsque le mondecapitaliste développé était key-néso-fordien), la raison « libérale» au sens vrai du terme comman-derait d’adoucir au maximum lapeine de la collectivité, de laisserles individus « choisir » qui doitêtre au chômage et qui doit occu-per un emploi. Ce n’est pas toutà fait l’orientation qui se des-sine…Depuis longtemps, les peuples sa-vent que c’est avec le produit deleurs impôts qu’on les envoiefaire la guerre. La nouveauté ra-dicale est qu’en finançant l’OCDEils lèvent des armées contre eux-mêmes.

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11Mercredi 09 Janvier 2019

Tizi-ouzou

Lancement des activités de célébration de Yennayer 2969Le coup d’envoi des activités célébrant Yennayer 2969, coïncidant avec le premier anniversaire de la consécration de

cette journée comme fête nationale, a été donné lundi à Tizi-Ouzou par les autorités locales.

La cérémonie d’ouverture,abritée par la maison de laCulture Mouloud Mam-

meri, s’est déroulée en présencede quelque 35 exposants de dif-férentes régions du pays, qui ontexprimé leur satisfaction deprendre part à cette célébrationplacée sous le thème "Yennayer: une référence nationale, histo-rique et mémorielle", qui reflète"la profondeur culturelle et ledestin commun des amazighs".Lors de son allocution d’ouver-ture, la directrice de la Culture,Nabila Goumeziane, a soulignéque Yennayer reflète "le partageet la communion" célébrés parles populations nord africaines"dans la joie, la convivialité et lasolidarité".Il est, a-t-elle rappelé, accompa-gné de pratiques sociales qui ca-drent avec "les valeurs etprincipes spécifiques de notreéducation et notre culture à sa-voir la solidarité, la communion,la fraternité et l’esprit d’en-traide".Pour le wali de Tizi-Ouzou, Ab-delhakim Chater, la consécrationde Yennayer comme fête natio-

nale par le président de la Répu-blique, Abdelaziz Bouteflika, estun "acte important qui renforcela culture et l’identité nationale".Mettant en exergue, elle aussi,l’importance de "sa consécrationconstitutionnelle comme fête

nationale", Mme Goumeziane aestimé que c’est un acte par le-quel c’est toute "la culture ama-zighe qui est consacrée ( ), lapérennisation de la culture na-tionale assurée et l’identité na-tionale renforcée".

Différentes expositions du patri-moine culturel national portépar plusieurs musées nationauxsont au programme de cette ma-nifestation qui sera, également,marquée par plusieurs activitésculturelles, spectacles artis-

tiques, parades, ateliers pédago-giques, animation et projectionssont prévues à travers l’ensem-ble des structures culturelles dela wilaya.Des journées d’étude autour dupatrimoine immatériel amazigh,dédiées au professeur feu Mo-hand Akli Haddadou animéespar une pléiade de conféren-ciers, linguistes, spécialistes de laculture amazigh et dans le do-maine du patrimoine ainsi qu’uncolloque autour de la poésie po-pulaire amazigh sont, égale-ment, prévus au programme decette manifestation.Pour célébrer la "dimension cu-linaire" qui caractérise l’évène-ment, un "marché de Yennayer"sera tenu tout au long de cettecélébration, par la direction deservices agricoles (DSA) et lachambre de l’artisanat et desmétiers (CAM) à l’ancien Hôtelde ville et à la Place de l’Olivieret plusieurs villages procèderontà l’organisation de Timechret, ri-tuel traditionnel consistant àégorger plusieurs bœufs et àprocéder à un partage équitableentre les habitants du village.

L'Orchestre de l'Académie du Théâtrede la Scala de Milan, sous la direc-tion du maestro Paolo Carignani, a

animé lundi à Alger, un concert de musiqueclassique et chants d'opéra, dans le cadredes échanges culturels entre l'Algérie etl'Italie, devant un public nombreux et re-cueilli.Exprimée en octobre 2018 à Alger, par leministre de la Culture Azzeddine Mihoubiet le surintendant du Théâtre de la Scala deMilan, Alexander Pereira, la volonté decréer des échanges réguliers entre le Théâ-tre de la Scala de Milan et différentes insti-tutions culturelles en Algérie, s'est traduitepar ce premier concert, animé au Théâtrenational Mahieddine-Bachtarzi (TNA), quia fait peau neuve, après plusieurs mois detravaux de ravalement de sa façade.Près de deux heures de temps, le nom-breux public du TNA a pu apprécier les voixpures et percutantes, d'Anna Pirozzi (so-prano), Stefano Secco (Ténor), Simone Piaz-zola (baryton) et Riccardo Zanellato (Basse)interprétant en deux parties, une dizained'extraits d'opéras peu repris en Algérie, ducélèbre compositeur italien, GiuseppeVerdi (1813-1901).Présentant au public chaque pièce au pro-gramme, Paolo Carignani, dirigeant d'unemain de maître ses 73 instrumentistes, an-nonçait également, à tour de rôle, la can-tatrice et les trois vocalistes qui se sontsuccédé sur la scène, faisant montre deleur maîtrise technique et leurs grandes ca-pacités vocales, étendues sur de larges tes-situres.Les solistes, aux voix étoffés très applau-dies par le public, accompagnés dans la ri-gueur académique, par l'ensemble des

musiciens, ont entonnées durant la pre-mière partie, entre autres pièces, "La Forzadel destino" (ouverture), "Don Carlo, OCarlo ascolta", "Simon Boccanegra, il lace-rato spirito" et "Trovatore tacea la notte".Le temps de quelques échanges en cou-lisses entre musiciens qui exprimaient leur"bonheur de se produire à Alger", la son-nerie, stridente et continue, du théâtre re-tentit pour annoncer l'entame de ladeuxième partie, déroulée avec la mêmeintensité, dans des atmosphères solen-nelles, ornées d'interprétations en duo, entercet et en quatuor.Les variations modales, rendues dans desexercices de haute exigence, alliant tech-nique, rapidité et dextérité, ont permis à lavirtuosité d'interprétation de l'ensembledes musiciens et des vocalistes de rappelerle génie créatif de Giuseppe Verdi, à tra-

vers, notamment, l'exécution, dans uneparfaite synchronisation, de phrasés enquadruples croches étalés sur un tempo re-lativement élevé.Les extraits d'opéras, "Vespri Siciliani" (ou-verture), "Macbeth : Ah ! La paternamano", "Don Carlo : Restate" et "Don Carlo: Vago Sogno", ont figuré parmi les piècesau programme de la deuxième partie duconcert.Les ministres, de la Culture, Azzeddine Mi-houbi, des Affaires étrangères, AbdelkaderMessahel, de l'Education nationale, NouriaBenghebrit, l'envoyé spécial et chef de laMission d'appui des Nations Unies enLibye, Ghassan Salamé, le Wali d'Alger Ab-delkader Zoukh, et l'ambassadeur d'Italieen Algérie, Pasquale Ferrara, ont assisté auconcert, après avoir inauguré la Place "PortSaid-Mohamed Touri", ouverte au public

après plusieurs mois de travaux de restau-ration.A l'issue du concert, organisé par l'Etablis-sement Arts et Culture, sous l'égide de lawilaya d'Alger, Azzeddine Mihoubi et Ab-delkader Zoukh ont remis au surintendantdu Théâtre de la Scala de Milan, un bur-nous et une kouitra (instrument à cordesqui s'apparente au Oud), sous des salvesd'applaudissement du public qui a savourétous les instants du concert dans la délec-tation.Théâtre d'Opéra italien, la Scala de milan,fondée en 1778, compte actuellement,selon Alexander Pereira, 1600 étudiants etfait partie des salles d'opéra de renomméeinternationale, avec le "Théâtre San Carlo"de Naples, qui date de la meme époque, etla "Fenice" de Venise, bâtie quatre ans plustard.

L'Orchestre de l'Académie du Théâtre de la Scala de Milan en concert à Alger

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12sporTs Mercredi 09 Janvier 2019

dossier mArio BALoTeLLi

L’OM encore engagé dans une interminable saga

TrANsferT

Boudebouz donne son accordpour rejoindre l’OGC Nice

Le milieu offensif international algérien du Bétis Séville (Liga espagnole de football)Riyad Boudebouz, en manque du temps de jeu, a donné son accord pour rejoindre l’OGC Nice(Ligue 1 française), rapporte lundi l’édition en ligne du quotidien ibérique Estadio Deportivo.

face à la crise de résultats,les dirigeants de l’Olym-pique de Marseille,

Jacques-Henri Eyraud en tête,souhaitent enrôler l’attaquantitalien. Mais alors que tout devaits’accélérer, les dernières rumeursindiquent que le joueur de Niceest encore loin d’avoir quitté l’Al-lianz Riviera.Englué dans unecrise sportive profonde, notam-ment après l’humiliante défaiteen coupe de France face à André-zieux (0-2), l’Olympique de Mar-seille doit se reprendrecollectivement et sans doutemettre les bouderies de chacunde côté pour sortir de l’œil du cy-clone. Mais dans certains bu-reaux du centre d’entraînementRobert Louis-Dreyfus, dont celuidu président Jacques-Henri Ey-

raud, l’une des solutions poursortir de cette crise est l’arrivéed’un attaquant, et pas n’importelequel : Mario Balotelli (28ans).En froid avec l’OGC Nice,l’Italien, qui n’a inscrit aucun butdepuis le début du championnat,

souhaite ardemment quitter lesAiglons. Il y a trois jours, sa signa-ture à l’OM était d’ailleurs an-noncée comme imminente. Maissix mois après la première tenta-tive marseillaise, c’est toujours lamême sérénade. En clair, Balo-

telli à l’OM, ce n’est pas encorefait. Sur le principe, tout estpourtant clair : l’OM fait figure decourtisan n° 1 et l’OGC Nice estdisposé à le libérer de ses six der-niers mois de contrat (sans les luiverser, précise bien Nice-Matin).

Ça risque de traînerCar avec Balotelli, il y a toujoursun «mais». Dès l’annonce d’unearrivée imminente sur la Cane-bière, déjà de premiers échoslaissaient penser que la décisionde le faire venir à Marseille nefaisait pas vraiment l’unanimité.Et depuis hier, des rumeurs circu-lant de l’autre côté des Alpes in-diquent que plusieurs formationsde Serie A aimeraient doublerl’OM dans l’affaire. Info ou intox? Dans son édition du jour, La

Provence fait savoir que la direc-tion marseillaise ne foncera pastête baissée dans ce dossier etque la patience est de mise.Uneversion confirmée par Nice-Matin. Le quotidien local affirmeen effet que si l’OM prend sontemps, c’est parce que le clubphocéen est encore loin d’êtreconvaincu à 100% par le recrute-ment de Balotelli. Un dossierparti pour durer donc, comme l’aconfirmé au journal l’entouragedu buteur niçois, qui évoque «une situation très compliquée,qui risque de traîner ». Vous l’au-rez compris, le feuilleton Balotelliest reparti. Mais contrairement àl’été dernier, les plus anxieuxpourront toujours se dire que çane durera qu’un mois, au grandmaximum.

TriATHLoN exTrêmede TAgHiT

Les TchèquesVabrousek et Vratna

remportent l’Ironman

Le Tchèque Petr Vabrousek a rem-porté la 1ère édition du triathlon ex-trême de Taghit, premier triathlon

dans le désert au monde, disputée di-manche dans l’oasis algérienne situéedans la wilaya de Béchar, avec la partici-pation de 51 athlètes représentant unedizaine de pays.Vabrousek, recordman dumonde de la spécialité, a remporté letriathlon longue distance, plus connusous le label «Ironman» (3,9 km de nata-tion, 180 km de vélo et 42 km de courseà pied), avec un chrono de 8h 35min56sec 9/100.Chez les dames, la course aété remportée par la Tchèque AlenaVratna avec un chrono de 12h 35:44.5.Letriathlon distance olympique (1,5 km, 40km, 10 km) est revenu au Français TomyDegham (1h 53:23.0) et à l’AlgérienneNayra Bouzidi (2h 39:41.7), alors que lesemi-distance (1,9 km, 90 km, 21 km) avu la consécration d’un autre Tchèque,Jan Kubecka (5h 08:48.9).Organisé parl’association «Triathlon North Africa» encollaboration avec la Direction de la jeu-nesse et des sports de Béchar et le clubde l’Université sportive d’Oran, cette édi-tion a enregistré la participation de 51triathlètes, dont des professionnels, re-présentant une dizaine de pays.Intégréau programme olympique depuis les JO-2000 de Sydney (Australie), le triathlonest un sport qui regroupe trois disciplines: la natation, le vélo et la course à pied.

Après avoir émis levœu de rester en An-dalousie jusqu’à la finde la saison, Boude-

bouz (28 ans) a fini par donnerson accord à l’issue d’une dis-cussion téléphonique avecl’entraineur français du clubazuréen Patrick Vieira, précisela même source.Reste à trou-ver un accord entre les deuxclubs sur le plan financier. Es-tadio Deportivo ajoute que leBétis aurait refusé l’option d’unprêt et réclame 14 millionsd’euros pour céder l’ancien so-chalien, alors que Nice insistepour un prêt avec optiond’achat ne dépassant pas les11 millions d’euros.Dans le casoù le transfert se concrétise,Boudebouz rejoindrait soncompatriote et coéquipier enéquipe nationale le latéraldroit Youcef Atal. Ayant rejointle club andalou durant l’été2017 en provenance de Mont-pellier (France) pour un contratde quatre saisons, Boudebouz(28 ans) n’a pu exprimer plei-nement son talent avec le

Bétis.Il compte dix apparitions(612 minutes) depuis le débutde la saison, toutes compéti-tions confondues. Boudebouz

(25 sélections avec l’E.N/ 2buts) avait quitté la France en2017 après neuf saisons (301matchs, 45 buts et 53 passes

décisives) où il avait eu à por-ter également les couleurs deBastia et Sochaux.

Le Tribunal arbitral du Sport (TAS) a re-jeté ce lundi l’appel déposé par la So-ciété sportive par actions (SSPA)/CR

Belouizdad, pour la restitution des troispoints défalqués suite à son forfait à domi-cile face à l’AS Ain M’lila (défaite sur tapisverts : 3-0), pour le compte de la premièrejournée du championnat de Ligue 1, a ap-pris l’APS auprès du club algérois.»L’appela été rejeté. L’actionnaire majoritaireMadar-Holding en concertation avec le di-

recteur général Said Allik va entreprendreune autre démarche pour permettre auCRB d’être rétabli dans ses droits», a af-firmé à l’APS Karim Chetouf, membre duConseil d’administration, également prési-dent du CSA/CRB.Dans un communiquépublié le 20 décembre dernier, la SSPAavait annoncé sa décision de faire appel auniveau du TAS comme première étape,avant de saisir la Fédération internationalede football (Fifa).»Le CRB s’estime lésé et

victime d’une application erronée de la loipar les instances du football en Algérie,alors que les mêmes instances croient ap-pliquer la loi. Après épuisement de toutesles voies de recours auprès de la Ligue defootball professionnel (LFP) et de la fédé-ration algérienne de football (FAF), il a étédécidé de réserver notre action à la saisinedes instances juridictionnelles à savoir leTAS et la Fifa pour le recouvrement de nosdroits.», indiquait le communiqué.Cette

décision faisait suite aux déclarations duprésident de la Fédération algérienne defootball (FAF), Kheireddine Zetchi, qui avaitannoncé à la Radio nationale que «les troispoints défalqués au CR Belouizdad ne se-ront pas restitués».Le CR Belouizdad, sé-rieusement menacé par la spectre de larelégation, occupe la dernière place duclassement avec 11 points, à l’issue de la16e journée championnat de Ligue 1, àsept unités du premier club non-relégable.

Le TAS rejette l’appel du CRB pour la restitution des trois points défalqués

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Mercredi 09 Janvier 2019

13sporTs

JourNAL du mercATo

Le PSG s’active en coulissesAu PSG, ça s’accélère. Le club parisien s’active du côté des départs. Les dirigeants franciliens entendent toujours résilier

le contrat de Lassana Diarra très prochainement et prêter Timothy Weah au Celtic Glasgow. À 33 ans, le milieu depourrait même aller vers l’arrêt de sa carrière selon RMC.

mANcHesTer uNiTed

Comment Ole Gunnar Solskjaer a remis Romelu Lukaku en selle

dans le creux de la vaguelorsque José Mourinhoofficiait à Manchester

United, le Belge a été l’un desgrands gagnants du change-ment d’entraîneur opéré par sesdirigeants. Dans une interviewaccordée au site officiel des RedDevils, l’ancien joueur de Chel-sea explique pourquoi.Il n’y apas que Paul Pogba qui a béné-ficié du limogeage de José Mou-rinho. A la cave lorsque lePortugais était à la tête de Man-chester United, Romelu Lukakurevit depuis que le Special Onea laissé sa place à Ole GunnarSolskjaer. Ancien buteur deManchester United, le Norvé-gien a su redonner confiance àl’attaquant belge qui reste surtrois buts marqués lors de sestrois dernières apparitions (1 ti-tularisation). Un renouveau quiillustre parfaitement le change-ment de visage des Mancu-niens. Et surtout un discours

reçu cinq sur cinq par le Belge.«Mes discussions avec Anthony,Rom, Alexis, je suis là pour lesaider à rester sur le bon cheminet, ensuite, c’est à eux de jouersur le terrain. C’est à eux defaire la différence lorsqu’ils ontune opportunité, c’est le jeupour les footballeurs de haut ni-veau, c’est à eux de jouer . Tu ne

peux pas dire aux joueurs cequ’ils doivent faire, tu dois sim-plement leur dire de prendre duplaisir à jouer pour ce club »,avait en effet déclaré Solskjaerau moment d’expliquer com-ment il comptait faire pour re-lancer plusieurs éléments duclub en perte de vitesse. De-puis, Lukaku en a donc pris

bonne note. Tout heureuxd’avoir retrouvé de l’efficacité,le Belge en a profité pour ren-dre hommage à son nouveaucoach.

Solskjaer parle beaucoup à Lukaku

« Il me parle tout le temps etj’aime ça. Il avait un style quej’aime et que l’équipe aimeaussi. Nous savourons notrefootball en ce moment. Il m’abeaucoup appris. Les déplace-ments intelligents et d’autreschoses comme ça. Il sait le typede buteur que je suis. Quand jesuis revenu, il avait déjà fait uneanalyse complète de mesmatches. J’ai été très surpris,mais ça m’a énormément aidéet je veux continuer à travailleravec lui. Il veut vraiment que jesois face au but, que je sois toutle temps en mouvement, parcequ’il sait que c’est là où je suisle plus dangereux », a-t-il dé-

claré sur le site officiel des RedDevils. Avant de poursuivre.« Letravail que l’on a effectué cesdeux dernières semaines estbon. Je veux progresser dansmon jeu. Il avait du sang-froiddevant la cage et c’est quelquechose que j’apprécie. Je veuxtravailler et aider l’équipe de lameilleure manière qui soit etmaintenant tout va bien, passeulement pour moi mais aussipour le reste de l’équipe. J’ensuis ravi. Je ne peux pas avoir deregrets » Regonflés à bloc, Lu-kaku et les siens espèrent main-tenant confirmer ce joli regainde forme contre Tottenham le13 janvier prochain. Et en cas denouveau succès probant, le PSGaura la confirmation que ce nesera pas le MU apathique dudébut de saison qu’il affronteraen Ligue des Champions. Maisça, Thiago Silva et ses parte-naires s’en doutent déjà un peu.

Quant au jeune atta-quant américain, ildevrait d’abord pro-longer son contrat au

PSG avant de s’envoler pourl’Écosse pour une durée de 6mois. Toujours à la page départ,Chelsea aurait fait une offre deprès de 55M€ pour recruterEdinson Cavani. Cependant, leParis Saint-Germain sera difficileà convaincre pour vendre sonbuteur dès ce mercato de jan-vier. Côté arrivé, c’est encore trèscalme pour l’instant dans la ca-pitale française. Seul le nom deJulian Weigl était sorti récem-ment avec insistance. Mais lesdirigeants du Borussia Dort-mund n’accorderaient pas debon de sortie à son joueur pourcet hiver. Cela semble donc trèscompliqué pour acquérir le mi-lieu de terrain allemand. Parispourrait aller chercher ailleurs :Leandro Paredes du Zenit Saint-Petersbourg, Abdoulaye Dou-couré de Watford et IdrissaGueye d’Everton sont visés parParis pour renforcer son milieude terrain et enfin trouver sonnuméro 6.En France, c’est plutôtMonaco qui enflamme le mar-ché pour l’instant. Après la si-gnature de Naldo et Lyle Foster,les dirigeants monégasques sontsur le point d’enrôler Cesc Fabre-gas ! Les deux parties se sontmises d’accord sur un contrat dedeux ans et demi avec une primeà la signature pouvant dépasserles 10 millions d’euros. Mais cen’est pas tout, le Bordelais Fran-çois Kamano pourrait également

suivre. On parle d’une offre de15M€ de la part de Monaco àl’attention des Girondins de Bor-deaux. Cette dernière est jugéeinsuffisante par les bleus marinepuisqu’il en faudrait au moins 5de plus de plus pour convaincreles Bordelais. Quant à Pepe (35ans), le défenseur portugais, l’af-faire semble pour l’instant aupoint mort. Le joueur qui a rési-lié son contrat avec le Besiktaspréférerait retourner chez lui, auPortugal. Le FC Porto serait tou-jours sur le coup. Enfin selon nosinformations, Jérémy Mathieu(35 ans) a été contacté par leclub de la Principauté. Le joueurse sent bien au Portugal, maisn’est pas fermé à l’idée de reve-nir en L1. Du côté du SportingLisbonne, un départ du défen-seur français est à exclure pour

cet hiver.

En bref en FranceSelon nos informations, TimothyWeah va signer ce lundi sa pro-longation de contrat jusqu’en2021 au Paris Saint-Germain. Ildevrait être prêté dans la fouléeau Celtic.Pas vraiment à sonavantage depuis son arrivée àMarseille, Nemanja Radonjic nedevrait pas pour autant quitter lacité phocéenne cet hiver. Malgréun intérêt de Stuttgart, l’OM n’aaucune intention de le laisserfiler rapporte La Provence cematin.Contacté par nos soins,l’agent de Tomas Hubocan, KarolCsonto, a confié au sujet de sonjoueur. « Nous recherchons unnouveau club. Pour cet hiver.Tomas a décidé de quitter Mar-seille. On espère trouver la

bonne solution ».Annoncé sur ledépart, Robert Beric a destouches avec l’Olympiakos no-tamment et des clubs espagnols.Pour ne pas risquer de perdre cetransfert à cause d’une blessure,Saint-Etienne avait décidé hierde ne pas aligner le buteur slo-vène contre l’Olympique Stras-bourg en 32e de finale de Coupede France (victoire 6-0 desVerts).

Les infos du jour à l’étrangerBrahim Diaz est enfin madrilèneDepuis dimanche soir c’est offi-ciel, Brahim Diaz quitte Manches-ter City et rejoint le Real Madridpour un transfert estimé à 15 M€.Le jeune espagnol de 19 ans s’estengagé chez les Madrilènesjusqu’en 2025.Le club espagnold’Elche a annoncé que l’ancien

défenseur de l’ASSE FlorentinPogba sera mis à l’essai cette se-maine en vue d’une éventuelleintégration en équipe première.Le frère de Paul Pogba pourraitdonc se relancer en deuxième di-vision espagnole.Alors que CescFabregas se rapproche de l’ASMonaco, Chelsea cherche tou-jours son successeur. Nicolo Ba-rella (Cagliari) et Leandro Paredes(Zenit) sont dans le viseur du clublondonien selon la presse an-glaise.

En bref à l’étrangerD’après la Gazzetta dello Sport,Manchester United serait très in-téressé par Kostas Manolas. Unélément qui vient, pour informa-tion, de s’attacher les services deMino Raiola.Davide Zappacostapourrait retourner en Italie.Selon Il Messagero, le défenseuritalien de Chelsea pourrait rem-placer Caceres à la Lazio Rome.On parle d’une indemnité detransfert de l’ordre de 15M€.Bryan Dabo est sur le départà la Fiorentina. Le club allemandd’Hanovre s’est positionné sur ledossier, mais l’ancien Stéphanoisdonne toujours sa priorité à unretour en Ligue 1, d’autant qu’ildiscute avec plusieurs clubs fran-çais.Auteur d’une première par-tie de saison canon avec 15 butsen 24 matches en Championship,Neal Maupay (Brentford) inté-resse Aston Villa assure le Sun. Leclub cherche un remplaçant àTammy Abraham (Chelsea), dontle prêt va prendre fin puisqu’il vaêtre prêté à Wolverhampton.

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Mercredi 09 Janvier 2019S a n T é

Le point avec le Dr Bruno Stan-koff, neurologue à l’HôpitalTenon, à Paris. L’évolution de lasclérose en plaques est totale-

ment imprévisible et varie selon les per-sonnes. Car, selon le siège de la lésion, onobserve des symptômes variés.

-FatigueBien qu’il soit «invisible» c’est sans doutele symptôme le plus fréquent. Environ80% des personnes atteintes de sclérose enplaques connaissent la fatigue. Une formede fatigue très particulière, liée à l’atteinteneurologique de la maladie : une fatiguequi apparaît au moindre effort, intellectuelou physique. On ressent une très grande fa-tigabilité qui apparaît rapidement après ledébut de l’effort et qui grandit à mesureque la journée avance.-Troubles de mémoire: Cela ne ressemble pas aux troubles d’am-nésie importante que l’on peut connaîtreavec d’autres maladies neurologiques,comme la maladie d’Alzheimer. C’est plu-tôt une difficulté à maintenir son attentionde façon prolongée, à se concentrer long-temps sur quelque chose ou à traiter plu-sieurs informations à la fois de façonrapide. Cela a donc un retentissement surla mémoire car le rappel des souvenirs de-

mande un effort. Ces troubles sont fré-quents mais n’évoluent pas vers une am-nésie sévère.-Flou visuel: C’est une sensation qui est provoquée parune atteinte inflammatoire du nerf optiqueappelée névrite optique. Cela se manifeste

par une sensation de voir flou, une dimi-nution de l’acuité visuelle ou une diminu-tion de la vision de certaines couleurs.C’est un symptôme qui survient dans untiers des cas aux tous débuts de la maladie.Cela devient plus fréquent au cours del’évolution de la maladie.

-Engourdissement: Cela fait partie des troubles sensitifs quiaccompagnent parfois la sclérose enplaques. Cela peut aller de la simple sen-sation de picotements qui durent sur plu-sieurs jours à la difficulté de percevoir lessensations dans un membre en passant parune sorte d’engourdissement de certainesparties du corps: les bras, les jambes ou levisage.-Troubles de la motricité: Ces troubles sont une des caractéristiquesde la sclérose en plaques. Cela peut être untrouble ressenti lorsque l’on marche ou quel’on mobilise ses membres. Cela peut êtreaussi une vraie faiblesse qui s’installe dansun des membres (on n’arrive plus à empê-cher les objets à glisser de nos mains parexemple) ou sur tout un côté du corps. Cestroubles peuvent aller jusqu’à des troublesde l’équilibre si le cervelet est touché parla maladie.-Troubles urinaires: Il ne faut pas les négliger, car il faut savoirles identifier pour mieux les traiter. En casde sclérose en plaques, ces troubles uri-naires peuvent être totalement opposés:soit on a une envie urgente d’aller fairepipi, soit carrément une absence d’envieavec une difficulté de vidange de la vessie.

Source: TopSanté

Sclérose en plaques

Six signes à ne pas négligerLes symptômes de la sclérose en plaques étant très variés, seul un examen par IRM peut permettre d’identifier

la maladie. Mais certains symptômes avant-coureurs peuvent vous inciter à aller consulter un médecin.

On dit souvent que le ven-tre est notre deuxièmecerveau. Mais le cerveau

(le vrai) influence-t-il notre ven-tre, et en particulier les intestinsquand on est stressé ? Des cher-cheurs de l’Inra se sont penchéssur la question. Quand vous êtesstressé, vos intestins travaillent etdeviennent douloureux ? Ce malde ventre lié au stress serait enfait influencé par le cerveau, ontdécouvert des chercheurs del’Institut national de la rechercheagronomique (Inra) à Toulouse.Pour le savoir, ils ont exposé unrat à une situation de stress. L’ani-mal a été placé dans une bassine

d’eau sans sortie possible. Une si-tuation de danger qui s’est tra-duite chez l’animal, contraint denager, par une montée de stress.Les chercheurs ont ensuite vérifiéles conséquences de cette réac-tion physiologique à l’intérieur del’intestin. L’expérience attesteque l’intestin réagit de façon par-ticulière sous l’effet du stress. Lescellules épithéliales qui tapissentl’intérieur des intestins se trou-vent en effet plus espacées que lanormale, laissant passer les molé-cules. “Ces molécules vont acti-ver les neurones qui envoient lemessage de douleur au cerveau”,explique allodocteur.

L’intestin emmagasine le stressUne autre expérience a permis deconfirmer l’hypothèse des cher-cheurs. Le gonflement d’un miniballon dans le côlon d’un rat apoussé l’animal à contracter sonabdomen, ce qui démontre unefois plus qu’en situation de stresset de douleur, le cerveau commu-nique avec l’intestin. Il se pour-rait même que le stress vécu dansl’enfance laisse des traces dansl’intestin. Des bébé-rats séparésde leur mère ont présenté uneanatomie intestinale différentedouze semaines plus tard.

Source: TopSanté

Stress

Comment le cerveau agit sur l’intestin

Boire du café régulièrement eten grande quantité réduiraitles risques de développer du

diabète selon une nouvelle étudescientifique américano-singapou-rienne. Amateurs de petit noir, ré-jouissez-vous ! Le café possède despropriétés antidiabétiques. Et aug-menter sa consommation quotidiennediminuerait les risques de devenirdiabétique d’après les résultats d’uneétude publiée dans la revue médicaleDiabetologia. Les chercheurs de laHarvard School of Public Health ontanalysé les données médicales deplus de 123 733 hommes et femmessuivis dans le cadre de trois étudesdifférentes sur la santé. Tous les vo-lontaires ont répondu à des question-naires sur leur alimentation et en

particulier sur leur consommation decafé et sur leur santé. Leurs réponsesont été réévaluées tous les 4 ans pen-dant 20 ans. Dans cette étude, leschercheurs ont voulu comprendre lelien entre l’importance de la modifi-cation de la consommation café et lesrisques de développer du diabète.Boire au moins 1 tasse par jourpour réduire les risques de diabèteLes scientifiques ont constaté que lefait de boire une tasse et demie decafé supplémentaire chaque jour surquatre ans contribuait à une diminu-tion de 11% de risque de développerdu diabète de type 2. Et les partici-pants qui consommaient régulière-ment 3 tasses de café par jourréduisaient, eux, de 37% ce risque parrapport aux consommateurs d’1 tasse

ou moins par jour.En revanche, les chercheurs ont re-marqué que le risque de diabète aug-mente de 18% quand le buveurdiminue sa consommation quoti-dienne de café de une à deux tasses.Ces conclusions sont valables quelleque soit la consommation initiale decafé. «Nous avons observé qu’uneaugmentation de la consommation decafé, mais pas de thé, pendant quatreans était associée à un risque diminuéde diabète au cours des quatre annéessuivantes», explique le Dr Frank Hu,l’École de santé publique d’Harvardà Boston. Cette nouvelle étudeconforte les conclusions de précé-dentes recherches. Une étude menéeen juin 2013 par des chercheurs deHarvard auprès de 126 000 gros

consommateurs de café révélait queles personnes qui consomment aumoins 6 tasses de café par jouravaient entre 29 et 54% moins derisques de développer un diabète detype 2. Selon ces chercheurs, ce pro-

cessus est dû au fait que la caféine aun effet booster sur l’organisme, maisaussi que le potassium, le magnésiumet les antioxydants du café aident lescellules à absorber le sucre.

Source: TopSanté

Diabète

Le café réduit les risques de diabète

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15Mercredi 09 Janvier 2019 dETEnTE

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Piment contre lespouxÉtait-ce vraiment cela, toujours est il quenous n’attrapions jamais de poux grâce anotre maman qui, regulierement, nousfrottait les cheveux avec des gousses depiment rouge!recette rapportée d’Afriquedu temps des colonies!bon courage a tous

Congestion nasaleUne infusion de menthe forte a un effetdécongestionnant certain. versez 1/2 litred’eau bouillante sur 15g de feuilles dementhe, laissez infuser de 5 à 20 minutes. Ajoutez éventuellement du miel pouradoucir la gorge.

HOrIzONTALEMENT

1 - MAUvAIS2 - CONDUCTrICE HABITUELLE3 - IDENTIFIÉE PAr SONANNEAU - POUrFENDrA4 - MOT DE FIN D'OFFICE - AMASPrÉ-gLACIAIrE - SIgLE D'UNEOrgANISATION CArITATrICE5 - TrAIT D'UNION - COLèrE DECABOT - MOT D'UTOPIE6 - BrILLANT ExÉCUTANT -ExTrA-TErrESTrEIMAgINAIrE7 - SUçOTErA - NETTOIE àFOND8 - SAPEr PAr LA PArOLE -SAINT EN NOrMANDIE9 - CÉLèBrE - DON D'ArTISTE10- LIQUIDE DE NOUrrICE -POrTEUr D'ArAIgNÉE

vErTICALEMENT

A - PAS TrÉS DÉCIDÉEB - COLLECTIvISErASC - PÉTrIFIEr - MANIèrES DEPArLErD - ALLIAgE POUr PAPIErSPÉCIAL - DÉCOUvErTE - ArrIvE - PAS grAND CHOSEF - grAvELEUSE - FErMETTEg - CHAUFFEUr DE CLÉOPâTrE- INDICATION DE TrANSIT -QUArT DE TOUrISMEH - CONSTErNErAI - LA MOITIÉ DU FILS - rÉSUMÉPOUr TOUTE LA SUITE -CHEMIN DE MArINIErJ - BALLADE EN gErMANIE -CHATONSK - CONCASSErONSL - CANALISATION SOUS-MArINE - gUIDE POUr AvOIrUNE BELLE LIgNE

MotsMots C R O I S É S N° 484

Page 16: N° GGDG - mercredi DI Janvier FDEI - site web : www ... › images › pdf › 2019 › Edition du 09.01.2019.pdfsur l’amélioration des prestations de services, tels que fournir

N° 3303 - mercredi 09 JANvier 2019site web : www.lecitoyenonline.com

e-mail : [email protected]

AccideNTs de LA circuLATioN

28 morts et plusde 1.000 blessésen une semaine

vingt-huit (28) personnes ont perdu lavie et 1.370 ont été blessées dansdes accidents de la circulation, sur-

venus durant la période du 29 décembre2018 au 5 janvier 2019, dans plusieurs ré-gions du pays, selon un bilan établi hier parles services de la Protection civile.La wilayade Khenchela déplore le bilan le plus lourdavec le décès de 4 personnes alors que 6autres ont été blessées, suite à 14 acci-dents de la route.Durant la meme période,les unités de la Protection civil sont, enoutre, intervenues pour l’extinction de 623incendies urbains et industriels, l’évacua-tion de 8.838 malades vers des structureshospitalières et effectué 4.287 opérationsd’assistance aux personnes en danger.

Trois morts et deuxblessés dans

l’effondrement d’unedalle en béton d’un

chantier à Alger

Trois (3) personnes sont décédées etdeux autres blessées, hier matin,suite à l’effondrement d’une dalle en

béton d’un chantier au niveau de la com-mune de Rahmania dans la wilaya d’Alger,selon un nouveau bilan des services de laProtection civile.Une troisième victime estdécédée suite à son évacuation à l’hôpitalde Douera, précise la même source.L’acci-dent a été enregistré vers 7 heures dans unchantier dans la commune de Rahmania etles victimes ont été évacuées vers l’hôpitalde Douera, ajoutent les services de la Pro-tection civile.

Tourisme

l’Algérie parmi les 7 destinationsphares pour 2019

L’Algérie a été citée dans la liste des « sept destinations phares de l’année 2019 » établie par le touropérateur français Voyageurs du Monde, en partenariat avec la version française du magazine

américain Vogue.

L’Algérie est citée en compa-gnie d’autres destinationsphares, telles que le Dane-mark et la Suède, le Népal,

le Rwanda, la Suisse, la région d’Épireen Grèce, la France, la Suisse ou en-core le Nord du Soudan.« Longtempsdéconseillée aux voyageurs, l’Algéries’ouvre enfin et culmine, fatalement,en tête de liste des destinationsphares de 2019 », affirme le voya-giste. Pays aux multiples visages, ons’y rend à la découverte d’Alger et deson passé de comptoir carthaginois.Mais aussi à Oran, Tlemcen ou encoreGhardia avec à la clef des panoramasplus extraordinaires les uns que lesautres, a-t-il également indiqué.A encroire le voyagiste français, la desti-nation Algérie continue de séduire,notamment par la diversité de sespaysages époustouflants et par sonpatrimoine naturel et architectural.L’année dernière, le journal américainUSA Today avait cité la ville deConstantine parmi les 11 villes dumonde « hors radar » à visiter en2018.En dépit de tous ces classe-ments et références qui font leslouanges de la destination Algérie, letourisme dans notre pays continue desouffrir de plusieurs lacunes, à com-mencer par la cherté des hôtels et lemanque d’infrastructures hôtelières.

C’est pourquoi la Tunisie et la Turquierestent les deux destinations touris-

tiques les plus prisées par les Algé-riens.De nombreux touristes algé-

riens avaient pris « d’assaut » la Tuni-sie pour passer les fêtes de Nouvelan. En une journée, environ 12.000personnes qui s’étaient rendues enTunisie qui reste la destination la plusattractive pour les Algériens, en rai-son des prix compétitifs qu’offre laTunisie.Le secteur de tourisme en Al-gérie a beaucoup de chemin à fairepour se hisser aux standards interna-tionaux, notamment en matière d’in-frastructures hôtelières, pour quel’Algérie entre de plain-pied dans letourisme de masse et se libere dutourisme « à la carte », basé unique-ment sur la destination saharienne.

Samsung Electronics Co., Ltd. a présenté aujourd’huises dernières innovations en matière de technologied’affichage à LED micro modulaire lors de son évé-nement annuel First Look CES à l’Aria Resort & Ca-sino de Las Vegas. Les nouvelles technologiesrévolutionnaires de technologie Micro LED présen-tées à l’événement comprenaient : un nouvel écrande 75 pouces, le téléviseur « The Wall » de 219pouces ainsi que diverses tailles, formes et configu-rations révolutionnaires pour un écran micro LEDmodulaire de nouvelle génération : un lauréat duprix de l’innovation au CES 2019. « Depuis des dé-cennies, Samsung est à la pointe des innovations enmatière d’écrans de nouvelle génération », a déclaréJonghee Han, président de Visual Display Businesschez Samsung Electronics. « Notre technologieMicro LED est à la pointe de la prochaine révolutionde l’écran avec des écrans intelligents et personna-lisables qui excellent dans toutes les catégories deperformances. Samsung Micro LED n’a pas de fron-tières, seulement des possibilités infinies. ”

Micro LED avec 75 pouces Micro LED et l’écran “TheWall” de 219 pouces

Dotés d’une technologie auto-émissive de pointe etde capacités modulaires, les écrans Micro LED deSamsung offrent une qualité d’image, une polyva-lence et un design inégalés. Ces écrans de télévisiontransformateurs sont constitués de modules indivi-duels de Micro LED auto-émissives, comprenant desmillions de puces LED microscopiques inorganiquesrouges, vertes et bleues qui émettent leur propre lu-mière pour produire des couleurs brillantes à l’écran,offrant une qualité d’image incomparable qui sur-passe toute technologie d’affichage actuellementdisponible sur le marché. Lors du CES de l’année der-nière, Samsung a présenté la technologie Micro LEDen dévoilant The Wall, l’écran de 146 pouces priméet acclamé par la critique. Grâce aux progrès tech-niques du processus de conditionnement des semi-conducteurs à pas ultra-fin qui réduit l’écart entreles puces LED microscopiques, Samsung a été enmesure de créer un superbe écran Micro LED 4Kdans un format plus petit et plus convivial de 75”.Grâce à la nature modulaire de la technologieMicro LED, cette technologie offre une flexibilité de

taille d’écran qui permet aux utilisateurs de la per-sonnaliser pour s’adapter à n’importe quelle pièceou espace. En ajoutant des modules Micro LED, lesutilisateurs peuvent agrandir leur affichage à la taillede leur choix. La fonctionnalité modulaire de MicroLED permettra aux utilisateurs de créer l’affichageultime même pour des tailles d’écran irrégulières de9x3, 1x7 ou 5x1 qui conviendront à leurs besoinsspatiaux, esthétiques et fonctionnels. La technologieMicro LED de Samsung optimise également lecontenu quelles que soient la taille et la forme del’écran. Même lors de l’ajout de modules, les micro-écrans à LED Samsung peuvent évoluer pour aug-menter la résolution, tout en maintenant la densitéde pixels constante. De plus, le Micro LED peut pren-dre en charge tout, du contenu 16 : 9 standard auxfilms grand écran 21 : 9 aux rapports de format nonconventionnels comme 32 : 9, voire 1 : 1, sans fairede compromis sur la qualité de l’image. Enfin, étantdonné que les écrans Micro LED ne comportent pasde cadre, il n’y a pas de frontières entre les modules,même lorsque vous en ajoutez d’autres. Le résultatest un superbe effet de piscine à débordement sansfaille qui permet à l’affichage de se fondre avec élé-gance dans n’importe quel environnement. Les pos-sibilités de conceptions attrayantes ne sontaméliorées que par les nouvelles fonctionnalités dumode ambiant. Pour plus de détails sur les gammesQLED 8K et Micro LED 2019 de Samsung, rendez-vous sur le stand n ° 15006 dans le hall central duCentre des congrès de Las Vegas lors du CES 2019(8-11 janvier 2019).

sAmsuNg dévoiLe L’AveNir des écrANs Avec

La technologie micro LED modulairerévolutionnaire au salon CES

Plus de 300 kg de kif traité saisisà Tlemcen, Oran et Sétif

Plus de 300 kilogrammes de kif traité ont été saisis lundi, lors d’opérations distinctes à Tlemcen, Oranet Sétif par des détachements combinés de l’Armée nationale populaire (ANP), a indiqué hier le minis-tère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.»Dans le cadre de la lutte contre la criminalitéorganisée, des détachements combinés de l’Armée nationale populaire ont arrêté, le 07 janvier 2019,trois (03) narcotrafiquants et saisi (304) kilogrammes de kif traité lors d’opérations distinctes à Tlemcen,Oran (2e Région militaire) et Sétif (5e RM)», a précisé le MDN.Par ailleurs, un détachement de l’ANP adéjoué, à El Oued (4e RM), une tentative de contrebande d’une importante quantité de médicamentss’élevant à 10.752 boites, tandis que des Garde-côtes et des éléments de la Gendarmerie nationale ontmis en échec des tentatives d’émigration clandestine de 51 personnes à Oran, Aïn Témouchent et Tlem-cen (2e RM), a-t-on ajouté.