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Bulletin de Santé du Végétal Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes / Édition Poitou-Charentes Cultures légumières – N°26 du 28 septembre 2016

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www.aquitainagri.fr

Animateur et rédacteur filière

Jean-Michel LHOTE, responsable Sandrina DEBOEVRE, suppléante

[email protected]

Animateurs délégués Poireau : Sylvie SICAIRE - CA 16 [email protected]

Céleri et carotte : Benoit VOELTZEL - CA17

[email protected]

Pomme de terre primeur : Thierry MASSIAS - CA 17 Thierry.massias@charente-

maritime.chambagri.fr

Tomates abris froids : Geoffrey MONNET - CA 86

[email protected]

Melon : Jean Michel LHOTE ACPEL

[email protected]

Directeur de publication

Dominique GRACIET Président de la Chambre

Régionale d'Agriculture Aquitaine Limousin Poitou-Charentes

Boulevard des Arcades 87060 LIMOGES Cedex 2 [email protected]

Supervision

DRAAF Service Régional de

l'Alimentation Aquitaine– Limousin-Poitou-Charentes 22 Rue des Pénitents Blancs

87000 LIMOGES

Reproduction intégrale

de ce bulletin autorisée.

Reproduction partielle

autorisée avec la mention

« extrait du bulletin de santé

du végétal ALPC Cultures

légumières N°X du

J/M/2016 »

N°26

28/09/2016

Édition Poitou-Charentes

Ce qu'il faut retenir

Poireau • Teigne du poireau : sur la base de 4 sites relevés, le piégeage

est faible. La teigne a repris faiblement son activité.

• Mouche Mineuse : depuis une semaine, l’activité de la mouche mineuse semble suspendue.

Carotte et céleri-rave • Mouche de la carotte : le vol d’automne est en cours depuis 5

semaines. Dans la vallée de l’Arnoult, durant la dernière semaine, les captures ont encore été importantes.

• Septoriose du céleri : le nombre de cycles est important en Vienne et en Charente-Maritime. La pression de ce champignon semble un peu plus faible en Charente.

Tomate en sol, sous abris froid - Bilan • Mildiou : l’apparition des premiers symptômes a été précoce.

De nombreuses cultures ont été impactées. Par la suite, les conditions particulièrement chaudes et sèches de l’été ont stoppé cette maladie.

• Botrytis : les conditions humides du début de saison ont été favorables à l’apparition de symptômes sous abris. À partir de juillet, les conditions sèches ont bloqué l’évolution de ce champignon.

• Tuta absoluta : le suivi des captures permet de confirmer l’avancée de ce parasite vers l’intérieur de la région. Des dégâts sévères sur fruits ont encore été notés sur toute la façade Atlantique (particulièrement sur Ré).

• Helicoverpa armigera : durant la campagne, aucune capture de cette noctuelle spécifique n’a été opérée. Cependant, d’autres noctuelles occasionnent des dégâts sur fruits (notables sur Oléron).

Melon - Bilan • Situation en cours : la campagne n’est pas totalement

terminée, des parcelles sont encore en récolte. Les problématiques sanitaires présentes sont principalement l’oïdium et la bactériose.

• Bilan de campagne : les principales préoccupations sanitaires de cette campagne melon 2016 sont présentées sous forme de bilan.

Bulletin disponible sur le site de la DRAAF http://www.draaf.aquitaine-limousin-poitou-charentes.agriculture.gouv.fr/BSV-2016-POITOU-CHARENTES

Recevez le Bulletin de votre choix GRATUITEMENT en cliquant sur : http://www.bsv-pc.fr/formulaire.php


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Poireau Les suivis sont ciblés sur les principales problématiques rencontrées en région, à savoir, la teigne du poireau en AB (réseau de piégeage) et les suivis de l’activité des mouches mineuses des alliacées.

• Teigne du poireau (Acrolepiopsis assectella)

Pour les 3 sites relevés cette semaine, on note une activité modérée pour 2 d’entre eux. Le vol a repris modérément depuis 2 semaines.

Évaluation du risque : une activité existe, faiblement, pour deux des trois sites relevés.

• Mouche mineuse des alliacées (Phytomyza (Napomysa) gymnostoma)

Un réseau de suivi des piqûres de nutrition de la mouche mineuse des alliacées a été mis en place avec des plants de ciboulettes spécialement positionnés au bord des parcelles de production de poireau. Pour les quatre sites, on ne note pas d’activité de cette mouche, cette semaine.

Évaluation du risque : l’activité de la mouche semble être suspendue.

Nombre de teignes pour 2 pièges delta relevés :

N° de la semaine 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38

N°

du

sit

e d

e

pié

geag

e

1 57 54* 20 24 19 56

2 2 7 2 1 1* 6 19

3 6 3 2 22 11 13 1 0 0

4 8 5 5 6 20 2 0 1 3

5 0 0 0 0 1 0 0

6 0 0 0

7 16 66 20 11

8 0 7 2

*dont estimation pour un piège

Piqures de nutrition sur ciboulette :

N° de la semaine 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40

Co

mp

tag

e

no

mb

re d

e

pie

ds

tou

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(%)

Sit

e

1 10 20 10 10 20 50 0 0

2 0 0 0 0 0 0

3 10 30 20 0 20 0

4

5

No

tati

on

O/N

Sit

e 6 N N N N N N N

7 N N N N N N

8 N N


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Carotte et Céleri-rave Les suivis sont ciblés sur les principales problématiques rencontrées en région. À savoir, la mouche de la carotte (sur carotte et céleri-rave) et la prévision du risque septoriose (modèle sur céleri-rave).

• Mouche de la carotte (Psila rosae)

Le vol d’automne de la mouche de la carotte est en cours. Suivant les sites et les cultures, les situations sont différenciées : En culture de carotte, sur deux des trois sites relevés, des piégeages sont notés, mais à un niveau faible (en dessous du seuil de nuisibilité pour cette culture, de 0,1 mouche par jour et par piège). En culture de céleri-rave, sur le secteur de l’Arnoult, trois sites sur quatre piègent des mouches. Deux des sites sont au-dessus du seuil de nuisibilité pour cette culture (de 0,2 mouche par jour et par piège).

Évaluation du risque : le troisième vol (dit d’automne) est en cours depuis 5 semaines. La situation demeure variable suivant les sites. Le risque semble élevé sur le secteur de l’Arnoult.

• Septoriose du céleri (Septoria apiicola )

Des données météo des secteurs de Trizay (17), d’Agressais (86) et de Mansle (16) sont utilisées pour les calculs du modèle de prévision des risques Septoriose céleri DGAL (sur Inoki®). Pour des plantations du 15 avril, les cycles du champignon au 27 septembre, sont :

Les cycles se succèdent rapidement et assez continuellement pour les données de la Vienne (station à Agressais près de Mirebeau). Pour la Charente (station à Mansle), la pression est plus faible avec un nombre de cycles moindre et surtout moins de jours de risque « avec des sorties de taches ». Pour la vallée de l’Arnoult (Charente-Maritime), la situation est intermédiaire.

Évaluation du risque : le niveau de risque septoriose est élevé en Vienne et Charente-Maritime.

Nombre de mouches relevées par semaine sur 5 panneaux par parcelle : N° de

semaine 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38

N°

de s

ite d

e p

iég

eag

e

Caro

tte

1 11 5 3 4 2 13 4 0 1 0 1 0 2 0 1 0 0

2 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0

3 0 0 0 0 1 1 0 0 5 1 0 0 2 2

5 0 8 1 3 0 0 6 40 2

6 0 0 0 2 0 1 0 0 0 1 0 0 0

7 0 0 1 0 0 0

Céle

ri 1 2 0 3 2 1 0 0 0 8 19 5 2 0 8 22 17 16 3

2 6 2 0 0 0 1 0 0 0 0 3 2 2 1 2 25 2 23 6 12

3 0 3 0 3 0 0 0 0 0 2 1 1 2 0 2 1 1 0 3 0

4 0 1 5 2 0 0 0 0 0 0 3 1 0 0 3* 2* 0* 13 2 10 Les numéros de site qui ne figurent plus dans le tableau correspondent à des postes sans retour depuis quelques semaines

Site station Nombre de cycles de contaminations

Dates théoriques des dernières ou des prochaines sorties de taches

Trizay (17) 9 Du 30 septembre au 10 octobre (cycle 8) et à partir du 12 octobre (cycle 9)

Mansle (16) 8 Du 2 octobre au 8 octobre (cycle 7) et vers le 20 octobre (cycle 8)

Agressais (86) 9 Jusqu’au 1er octobre (cycle 8) et reprise à partir du 3 octobre (cycle 9)


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Tomate en sol, sous abris froid – Bilan de campagne

• Mildiou (Phytophthora infestans)

Des symptômes de mildiou sur tomates ont été observés précocement. Les conditions climatiques de mai et de juin ont été particulièrement favorables à ce champignon. Quelques cas sévères (en intensité) ont été relatés particulièrement en AB. Par la suite, les conditions sèches et chaudes ont bloqué l’évolution.

• Moisissure grise (Botrytis cinerea Pers) En début de culture, le maintien d’une atmosphère humide (aération parfois compliquée par les conditions météo) a conduit à des symptômes de Botrytis. La fréquence d’observation et l’intensité ont été assez inhabituelles, surtout en AB. Par la suite, le climat sec a contribué à stopper l’évolution du champignon.

• Mineuse sud-américaine de la tomate (Tuta absoluta) Ces dernières années, l’observation de premières atteintes dues à la mineuse sud-américaine a amené à la mise en place d’un réseau de piégeage. Il y a quelques années, cet insecte a fait son apparition par le secteur côtier (île d’Oléron, en particulier). Durant cette campagne, sur les îles de Ré et d’Oléron, les dégâts ont été très importants (sur Ré, un producteur ne peut plus récolter un seul fruit indemne depuis le milieu de l’été). Les retours de piégeage montrent une progression de l’insecte vers l’intérieur du territoire, des captures ont été notées durant la campagne en Deux-Sèvres et à proximité d’Angoulême (des dégâts ont été observés en limite des Deux-Sèvres/Vienne).

Même si, vous vous ne sentez pas concernés (absence de captures, pas de dégâts), cet insecte progresse sur le territoire. Dès que Tuta absoluta est « installée » les dégâts peuvent être très conséquents. En prévision de la prochaine campagne, il est d’ores et déjà important d’intégrer des mesures de prophylaxie. Des documents sont téléchargeables sur le site Ecophytopic. Et notamment un cahier technique accessible par ce lien : http://www.ecophytopic.fr/sites/default/files/cahier_technique_tutapi_cle8d9a49_0.pdf

• Noctuelle (Helicoverpa armigera)

Cette campagne, un réseau de piégeage (phéromone spécifique à Helicoverpa armigera) a été mis en place. Mais aucune « Helicoverpa armigera » n’a été capturée. Cependant, des dégâts sévères, causés par des noctuelles « autres qu’Helicoverpa armigera », ont été observés (particulièrement chez les maraîchers de l’île d’Oléron).

• Autre

Sur tomate, on a noté la présence inhabituelle de pucerons en juin et juillet.

Moyenne du nombre de mineuses par site de piégeage : N° de

semaine

16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37

Nu

méro

du

sit

e

de p

iég

eag

e

1 45 42 16 60 60 30 137 115 150 110 130 140 2 9 6 15 13 14 46 32 3 12 110 209 220 230 190 210 Destruction parcelle

4 0 0 3 3 0 2 2 6 2 10 4 6 10 88 45 38 129 245

16 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 5 19 1 0 1 0 0 1 0 0 0 4 12 10 3 3 20 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 21 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 3 22 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 23 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 24 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 2 6

Les numéros de site qui ne figurent plus dans le tableau correspondent à des postes sans retour depuis quelques semaines


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Melon – Situation et Bilan de campagne

• Situation

La campagne n’est pas totalement terminée, des parcelles sont encore en récolte pour quelques entreprises. Les problématiques sanitaires à risque sont principalement l’oïdium et la bactériose.

Bilan des principales problématiques rencontrées : • Sclérotinia (Sclerotinia sclerotiorum)

Le climat frais et humide a été favorable à l’expression du sclérotinia sur la culture de melon. Ces dégâts ont été importants dans les créneaux très précoces (pertes de 30 à 35% dans certaines parcelles). Des symptômes de plus faible intensité ont été observés jusqu’aux plantations des semaines 16 à 18. Toutes les variétés sont sensibles, mais certaines le sont tout particulièrement.

• Botrytis (Botrytis cinerea)

Ces pourritures grises ont été beaucoup moins fréquentes et moins intenses que le sclérotinia. Mais l’humidité du mois de juin a été favorable à ce champignon généralement peu fréquent en région.

• Bactériose (Pseudomonas syringae pv. aptata)

Entre le 15 et le 20 juin, dans de nombreuses parcelles précoces (chenilles et bâches), des symptômes de bactériose ont été observés sur plantes et sur fruits. Dans quelques parcelles, les dégâts (taches sur fruits) ont été significatifs et ont occasionné des pertes de production. Par la suite, le climat particulièrement chaud et sec de l’été a été peu favorable à l’expression de symptômes de bactériose. Cependant, dès l’abaissement des températures, la pression bactériose redevenait présente. En l’absence de symptômes au champ, des évolutions en post-récolte (apparition de taches en chambre froides) ont été notées. Cette problématique reste donc préoccupante dans le bassin.


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• Cladosporiose (Cladosporium cucumerinum)

Cette maladie a été très peu présente durant cette campagne, car la présence d’humidité sur la plante et de températures fraîches sont nécessaires à ce champignon.

• Mildiou (Pseudoperonospora cubensis)

Dès début juin, les premiers foyers ont été observés sur l’île d’Oléron. Entre le 20 et le 25 juin, des foyers significatifs ont été notés à la fois dans les Charentes et dans le Poitou. La pression a perduré pendant quelques semaines. Par la suite, durant l’été, le climat sec et les températures particulièrement élevées ont bloqué les cycles du champignon. Sans cette météo, cette maladie aurait été difficile à contenir en raison de la présence précoce d’inoculum sur l’ensemble du bassin de production. À noter, que l’observation de dégâts par ce champignon était peu fréquente auparavant. Depuis 4 années consécutives, cette maladie est présente à un moment ou l’autre de la saison.

• Oïdium (Podosphaera xanthii et Golovinomyces cichoracearum)

Les conditions de l’année n’ont pas été favorables au développement précoce de ce champignon. Les premiers symptômes ont été confirmés au 20 août. La pression a ensuite été constante sur la fin de saison.

• Fusariose (Fusarium oxysporum)

Avec des sols très chauds, la pression fusariose a été faible durant cette campagne. L’évolution des quelques foyers observés précocement a généralement été lente.

• Verticiliose (Verticillium dahliae)

C’est une préoccupation montante sur le bassin. Sur certains secteurs, les symptômes vont au-delà d’un affaiblissement ou jaunissement des plantes. On peut assister à un écroulement complet de la culture et des pertes significatives.

• Pucerons (Aphis gossypii et autres)

Dans le Centre-Ouest, la « préoccupation pucerons » est généralement limitée à certains créneaux précoces. Le fait marquant de l’année est la présence continuelle de colonies dans de nombreuses parcelles et durant toute la campagne. La faible présence des auxiliaires naturels, cette année, est probablement une des explications.


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• Virus

En lien avec une pression pucerons toute la durée de la campagne, l’observation de virus a été anormalement fréquente. Les analyses réalisées montrent la présence de WMV (Watermelon mosaic virus - Virus de la mosaïque de la pastèque).

• Dégâts de corbeaux et de mulots Cette année encore, sur de nombreux secteurs, on a observé de nombreuses perforations de fruits (parfois jeunes, juste noués) par des corbeaux. De même, on a noté des mortalités de plantes en raison du sectionnement des collets par des rongeurs (mulots).

• Synthèse melon pour 2016

Fréquence d’observation Intensité des dégâts Évolution de la problématique Situation générale

Sclérotinia Très présent dans les créneaux précoces

Variable suivant les parcelles, mais les cas sévères sont nombreux

Champignon très présent sur le bassin. Dégâts dès que les conditions sont favorables

Botrytis Fréquence d’observation inhabituelle

Dégâts modérés // sclérotinia Présence liée au climat du printemps

Bactériose Fréquence importante sur une période

Conséquents pour les parcelles concernées

Problématique de fond sur le bassin. Le climat sec et chaud a été déterminant pour limiter le risque

Cladosporiose Peu présente cette campagne

Généralement peu importants

Le climat de l’été n’a pas été favorable à ce champignon. Les années plus fraîches sont à risque

Mildiou Nombreux foyers en début de campagne

Présence précoce (dès juin). Le climat chaud a ensuite bloqué les cycles

Maladie présente depuis 4 années consécutives

Oïdium Observation fréquente en fin de saison

Variable, mais maladie généralement contenue Situation relativement stable

Fusariose Relativement peu de parcelles touchées cette année

Les conditions de l’année ont limité la progression des foyers

Année calme pour cette maladie mais qui reste une problématique de fond (moyens de contrôle limités)

Verticiliose Certains secteurs sont concernés

Affaissement des plantes dans certaines parcelles

Sur certains secteurs, c’est une problématique en progression (surtout en précoce)

Pucerons Fréquence importante Non généralisé, conduit surtout à un risque de viroses

Présence anormalement continuelle durant cette campagne

Virus Fréquence faible, mais notable en comparaison à d’autres campagnes

Quelques parcelles Présence inhabituelle (généralement quasi absence)

Corbeaux, rongeurs

De plus en plus fréquent sur certains secteurs

Problématique loin d’être anecdotique

Devient une constante (surtout corbeaux)


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Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture Aquitaine-Limousin–Poitou-Charentes dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).

" Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture et le ministère chargé de l’écologie, avec l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto ".

Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal d'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes Cultures légumières sont les suivantes : Ce bulletin est rédigé par l'ACPEL avec la collaboration de référents par culture (techniciens des Chambres d'Agriculture de la Charente, de la Charente-Maritime et d'Indre et Loire et de la Vienne) sur la base d'observations réalisées par des producteurs et des techniciens : AGRISEM, les entreprises de production de melon (Soldive, Rouge-Gorge et Haut Poitou), la coopérative UNIRE, des producteurs d’Agrobio, le Lycée de Chadignac...

n°26 Édition poitou -charentes...

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