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DOSSIER DE PRESSE POETE - RAPPEUR - RESISTANT

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Dossier de presse Neg Lyrical -2012-

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Page 1: Neg Lyrical

DOSSIER DE PRESSE

POETE - RAPPEUR - RESISTANT

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NEG LYRICALPionnier du rap martiniquais

Neg Lyrical voit le jour le 2 Juillet 1974 à Fort-de-France en Martinique au sein d’une famille où la culture tient une place importante. C’est à travers la littérature et l’étude de son histoire qu’il comprends la société dans laquelle il est né cette éducation lui permettra à l’age de 14 ans, de prendre son pre-mier micro. Une passion pour l’écriture l’anime, à cette époque il entends dans les médias des pionniers d’une musique nouvelle, militante, comme Pu-blic Enemy, Run DMC, Krs One ou encore Gang Starr, toutes ces références du rap américain et cette écoute vont lui permettre d’affiner son style musical, une fusion savante entre les sonorités traditionnelles en Martinique et le flow inspiré par les plus grands MC de l’époque.

Neg Lyrical est depuis cette époque non seulement un pionnier mais aussi un maitre à penser en matière de rap et de texte. Il aborde ses thèmes avec une agilité linguistique hors du commun.

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AuteurCompositeurProducteur

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BIOGRAPHIENeg Lyrical

1989 : Création du groupe Negkipakafelafet en Martinique.

1990 : Premieres scènes, radios (sun fm freestyles le samedi soir) ; Succès du titre «Discipline» extrait de la compilation «Martinique Dancehall».

1991 : Autre compile du même producteur «Dancehall Party» avec le titre “Plita-plitris” tournage du clip «Discipline» réalisé par Eric Prad membre du groupe ???? originaire du Queens N.Y. (RIP).

1992 : Le groupe devient une association et organise ainsi pendant plusieurs an-nées des spectacles au forum Frantz Fanon à Fort-de-France.

1993 : Sortie de «Plitaplitris» remix le 1er single autoproduit par le groupe, accom-pagné de 2 clips toujours réalisés par Eric Prad.

1994 : 1ères mixtapes spécial rap kreyol , 1ères soirees Hip-Hop a Fort-de-France.

1995 : Début de l’émission radio «Hip-Hop Bokay» qui durera plusieurs années et influencera la plupart des Mcs de l’époque aujourd’hui plus connus.

1996 : Sortie du premier album solo (autoproduit) de Neg Lyrical “Kimmannyeou-pédimwenanbagaykonsapefet” (Declic Com) excellent accueil de la presse fran-caise ,notamment de Radikal et L’affiche.

1997 : De plus en plus de monde dans les soirees Hip-Hop, de plus en plus d’au-diteurs : le mouvement grossit en martinique grâce aux soirées, émissions et mix-tapes de Neg Lyrical. Connection avec FABE qui invite Madnick, Rachid et Neg Lyrical sur le titre «Code noir» extrait de son album «Détournement de son» (Sony/BMG).

1998 : Sortie de «Made In Nina» le premier album du groupe qui invite Fabe sur le titre «Faut qu’on bouffe aussi» (Hibiscus RCDS) et aussi la compile «972 Hip-Hop».

1999 /2000 : De nombreux concerts avec la formation «Kool and dread» ; Juillet Août : organisation de soirées hip-hop chaque semaine au Xenakys à Fort-de-France. Connection avec Typical Féfé pour la mixtape «Mouvman Anba Fey» avec la participation de Chinah sur un des titres .

2001 : Sortie de «Beleboumbap» (Hibiscus) une experience musicale de Kali réu-nissant jeunes rappeurs et anciens chanteurs traditionnels, le clip tourne en boucle à l’époque sur les médias aux Antilles. En meme temps Neg Lyrical sort «Trinity Flow», un cd autoproduit dont sont extraits deux clips diffusés sur RFO, ATV... Du jamais vu pour une mix tape à l’époque.

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2002/2005 : Enregistrement sur les compilations : «Groovin Attitude», «Megawatt», «Pass Di Rhum», «Ghetto Raid», «Atomic Riddim», «Gwadajah 2», «Poutchi Rid-dim», «Woukook Riddim». Présent sur l’album de Straika D (un instrumental et un featuring), album «Hifi» (scratchs), «Piti à Piti» dont est extrait le clip «Esclav an lespri», ; Concerts Beleboumbap en Espagne avec Kali, Marce, sortie du cd et du live ; Concert Carribean All Stars en Suisse avec Straika, Baby G, Matinda, Daddy Mory et d’autres artistes ; Quelques dates dans la tournée Chaos et Harmonie de Ali en tant que DJ pour le label 45 Scientific (Marseille, Lille, ect...) ; De nombreuses diffusions sur le cable notamment Trace TV du clip «Une semaine de grève» (Le-man et Neg Lyrical) ; Fin 2005 : Sortie de la mixtape «Fewoss»

2006 : Sortie de la nouvelle mixtape «Bondamanjak» tournage du clip «La vi a» et diffusion sur les chaines de télévisions Trace TV, RFO, ATV, ou encore KMT ; Concerts en Martinique (Festival de Fort de France) à Paris (Espace des peupliers).

2007 : Sortie du titre «Tot ou tard» extrait de la compilation de Rap français «Ecoutes la rue Marianne».

2008 : Deuxième album solo «De A à Z» (sur des productions de Boogie Flaha), Kaprisson, Neg Lyrical, Badlee). L’album comporte de nombreux featuring dont le rappeur américain Buddah Monk du groupe Wu Tang Clan. ; Sorti de «Hold Up» sur l’album de Baby G. Parution d’un titre extrait de l’album De A à Z sur la compi-lation «Dancehall Vacances 2009»

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INTERVIEWNèg Lyrical et ses Explicit LyricsPublié le 21 Juillet 2012 par Miss Baylavwa Nyouz

Le rappeur Nèg Lyrical, toujours fidèle au M.I.C., revient sur le devant de la scène. Explicit Lyrics est le nom de son nouvel al-bum. Il nous en propose un avant-goût avec le clip de la chan-son Tu les tues qui est déjà en rotation, notamment sur le net. Encore et toujours, Nèg Lyrical nous invite à découvrir un album riche musicalement mais aussi et surtout riche grâce aux thé-matiques abordées. Avec Explicit Lyrics, il convie son public à surfer dans un univers bien différent de celui de ses précédents albums. Cet M.C. partage ainsi d’autres facettes de son art qui ne laisseront certainement pas indifférents ceux qui découvri-ront l’album.

Ms B. : Peux-tu présenter ton nouveau projet ?

N. L. : L’album s’appelle Explicit Lyrics. C’est un album 22 titres dont la sortie est prévu prochainement. Là on vient de lancer notre premier single Tu les tues qui est extrait de l’album. Avec

Explicit Lyrics, j’aborde comme toujours des textes conscients mais cette fois j’ai aussi tenu à traité de thèmes plus variés. Donc avec certains morceaux, je reste dans le militantisme black et avec d’autres, mon discours est plus universel.

Ms B. : Qu’est-ce qui explique cette transition entre ton précédent album Marronnage dans lequel tu as abordé des thématiques liées aux réalités des populations noires et ce tout dernier projet ?

N. L. : En fait, en tant qu’homme, il y a des choses que j’ai envie de dire. J’ai envie d’aborder des sujets que je n’abordais pas forcément avant, des sujets d’ordre psychologique, des sujets qui traitent plus du quotidien. Donc, parfois je m’éloigne de certains thèmes politiques pour parler de certains thèmes humains.

Ms B . : Qu’est-ce qui justifie que tu ressentes maintenant l’envie de traiter de ces ques-tions ?

N. L. : Je pense que c’est lié au fait que je fasse beaucoup de morceaux. J’explore donc des uni-vers différents. Je crois que cela est nécessaire pour que mon travail ne devienne pas ennuyeux pour moi mais aussi pour ceux qui m’écoutent. 22 morceaux sur la même thématique, ça aurait satisfait une certaine audience peut-être mais cette même audience aurait trouvé ça répétitif.

Ms B. : Dans ton nouveau clip Tu les tues, on peut noter la présence des danseurs de Khe-perankh-street. Comment cette connexion s’est-elle réalisée ?

N. L. : En fait, ils ont eu l’occasion de m’inviter dans certaines de leurs manifestations. Ils m’ont justement connu avec mes vidéos et par rapport aux thèmes de mes textes, ils se sont rendus compte que nous sommes dans la même mouvance. Nous sommes donc en contact depuis un certain. Cette collaboration s’est faite assez naturellement, particulièrement grâce à Max-L’Hor aussi appelé Nefershu’ankh.

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Ms B. : Aurais-tu désormais une vision afrocentriste ?

N. L. : Ce n’est pas nouveau pour moi. Cela a toujours été mon cheval de bataille. Maintenant, je ne fais que rencontrer des gens qui sont dans la même optique. Je découvre un certain dyna-misme à ce niveau. Il y a des associations, des gens qui font des choses et finalement, ça devient logique qu’on finisse par travailler ensemble.

Ms B. : Tu as pourtant toujours revendiqué faire du rap créole. N’y a-t-il pas là une contra-diction ?

N. L. : Non, je ne vois là aucune contradiction. Personnellement, je me considère autant africain qu’antillais. Je ne fais pas partie des gens qui disent : je suis créole donc je ne suis pas africain. Moi, je suis les deux. Ce n’est pas parce que je dis que je suis créole, que je parle créole, que j’ai des origines antillaises que je renie le fait d’être africain. Pour moi, ce sont des choses qui vont ensemble. Et, justement je ne comprends pas que certains adeptes de la créolité disent qu’ils ne sont pas africains parce qu’ils sont créoles. Je ne trouve pas cela logique. Moi, je n’ai aucun complexe à assumer ma créolité comme je n’ai aucun complexe à assumer mon africanité. Je suis un afro-caribéen. C’est la façon dont je peux le mieux me définir. Je ne suis effectivement pas né au Sénégal ou en Côte d’Ivoire, etc., mais je suis conscient que mes ancêtres viennent de là. Je suis conscient qu’arrivé aux Antilles, on a changé mon nom et maintenant, je ne peux pas remonter mon arbre généalogique pour savoir d’où je suis vraiment. Je suis conscient que ce sont des décisions politiques de l’histoire qui font que j’ai grandi dans les îles et pas en Afrique. C’est ma conscience africaine qui est là. Et, je suis aussi conscient que dans les Antilles nous avons développé une identité autre notamment dans nos musiques, nos expressions cultu-relles. Nous avons nos spécificités.

Ms B. : Tu annonces un album entièrement réalisé en français. Pourquoi ce choix ?

N. L. : J’avais envie justement de faire un album uniquement en français. Mais, ça ne veut pas dire qu’après il n’y aura pas un album entièrement en créole. En fait, j’ai diverses identités mu-sicales, différents styles donc j’essaie de varier. Ce n’est pas parce que j’arrive en français main-tenant que désormais je ne rappe plus qu’en français.

Ms B. : Que réponds-tu à ceux qui diront que désormais tu fais dans le commercial ou que tu trahis les tiens ?

N. L. : Dès mes premiers titres, il y a eu du français. Je me suis fais connaître dès 1990 sur des freestyles en radio avec des titres en français et en créole. Effectivement, les gens ont retenu un certain aspect de mon travail par rapport au groupe Nègkipakafèlafèt. Il est vrai que nous avons été les précurseurs du rap créole. Mais mon truc à moi, ce n’est pas forcément le rap créole mais plutôt le rap conscient. D’ailleurs, j’ai toujours aimé rapper en français, cela apporte une autre couleur à ma musique. Depuis de A à Z, les albums sont moitié français, moitié créole alors qu’avant les albums étaient entièrement en créole. Je ne regrette pas parce que ça a donné des titres comme La langue est piégée et d’autres encore. Donc même ceux qui critiquent ma dé-rive vers le français sont parfois obligés d’admettre qu’il y a certains titres en français qu’ils ont particulièrement appréciés. Pour moi, le rap c’est avant tout faire passer un message positif ou au moins instructif. En fait, ce n’est pas la forme qui compte mais le fond, ce qui est dit. Et ça, je pense que les gens le comprendront.

Propos recueillis par Miss Baylavwa - Photo par Franck Blanquin

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INTERVIEWNèg Lyrical : Pionnier du rap martiniquaisPublié le 28 août 2012

Rencontre avec l’un des pionniers du hip-hop martiniquais, de passage dans son pays.

Nèg Lyrical. Pseudonyme déjà révélateur de l’importance, cru-ciale pour l’artiste, de la parole. Sa nécessité, sa pertinence, son urgence. La passion de Lyrical pour le rap naît à la fin des années 80, en écoutant – religieusement, fiévreusement – des émissions radio de musiques afro-américaines restées qua-si mythiques pour les amateurs (et sans doute inconnues aux moins de 30 ans). « J’attendais le samedi soir pour enregistrer ma cassette de la semaine », nous confiera t’il dans un sourire nostalgique.

Genèse d’une vocation Lyrical commence à raper avec un ami (Boogie Flaha) au col-lège, puis, un autre ami (Ti Flash) monte un club de rap au Lycée

Schoelcher. Rapidement, tous ceux ayant des affinités avec cette forme d’expression musicale se retrouvent « au club » le midi. Des entités satellites (Sénoumèm, Artistes Illimités) font vite partie du « posse » (communauté, ndr) : Hip-Hop Bò Kay. Communauté comportant un groupe fondateur, au nom instantanément synonyme de rap martiniquais : Nègkipakafèlafèt. A l’instar de groupes de rap (légendaires) comme « Public Enemy », leur nom atteste immé-diatement d’une posture ; mieux, d’une volonté de rupture : « On voulait briser cette image doudouiste, de carte postale, associée à la Martinique ». A une époque où le zouk est roi, où le ragga en est à ses balbutiements, ces jeunes détonnent : « On passait pour des américains, ou alors pour des gars bizarres. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne passait pas inaperçus » raconte Lyrical. Premiers rappeurs martiniquais à avoir rapé en créole.

Pourquoi ? Prise de conscience ? « Même pas. Un jour on rapait comme d’habitude sur des instrumentaux, et puis l’un de nous s’est mis à raper en créole. Tout simplement. On a tous en-chainés derrière, et c’était parti. Spontanément », indique Lyrical. Les membres du groupe étant aujourd’hui établis dans différentes villes françaises (et en Martinique), l’entité est de fait en « stand by » – même si ses membres sont en contact régulier (et présents sur le dernier album de Lyrical). Débrouillardise et … groupe de rap indépendantiste ?

Par la teneur de leurs textes (très influencés par d’immenses penseurs comme Césaire, Fanon ou Cheikh Anta Diop), Nègkipakafèlafèt se voit vite attribué par certains l’étiquette « indépen-dantiste ». « Pendant longtemps on n’a pas fait de CD. On a monté une association et on orga-nisait nos propres podiums (notamment au « regretté » Forum Frantz Fanon à Foyal, ndr). On a sillonné toutes les fêtes patronales du pays. On avait des tubes, mais des tubes de podiums », précisera le rappeur. Vient le 1er album solo de Lyrical, « Ki mannyè ou pé di mwen an bagay kon sa pé fèt ? », en 1996 (avec un très bon accueil critique dans la presse hexagonale), puis le 1er (et unique) album des Nègkipakafèlafèt, « Made in Nina », en 1998. « De A à Z », deuxième album de Lyrical, sort en 2008. Douze ans d’intervalle c’est long, mais l’homme n’a pas été inactif. Loin de là. Outre des emplois « alimentaires » (il ne vit de sa passion que depuis un an

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« tournant » en France et en Europe), il n’a cessé d’abreuver la scène underground de « mixtapes » (cassettes audio de « mix » de titres rap – vé-ritable institution dans la culture hip-hop). Un nouvel album aux productions et textes à la fois percutants et soignés, et où le chant est plus présent qu’avant ; « un apport à ma musique » indiquera Lyrical.

En France durant le mouvement social de fé-vrier, il est informé par les médias hexagonaux, mais surtout, quotidiennement, par ses proches.

«En France, on était comme des lions en cage dans nos appartements, à ne savoir que faire.

Donc on a réagi musicalement. Une contribution culturelle en quelque sorte». Lyrical et ses amis composent en effet un titre, avant la fin des 38 jours, intitulé « Lagrèv baré mwen.» Un mouvement social dont l’artiste retient tout particulièrement la solidarité. Et qui a secrété en lui l’espoir que certaines « habitudes » changent...

Publié dans le magazine Antilla - Photo par Franck Blanquin

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EXPLICIT LYRICSNeg Lyrical

Neg Lyrical nous présente son dernier opus. «L’album s’appelle Explicit Lyrics. C’est un album 22 titres

dont la sortie est prévu en septembre 2012. Là on vient de lancer notre premier single Tu les tues qui

est extrait de l’album. Avec Explicit Lyrics, j’aborde comme toujours des textes conscients mais cette

fois j’ai aussi tenu à traité de thèmes plus variés. Donc avec certains morceaux, je reste dans le militan-

tisme black et avec d’autres, mon discours est plus universel.» Un album riche musicalement mais aussi

et surtout riche grâce aux différentes thématiques abordées par son auteur. Toute la force des textes

de Neg Lyrical repose sur son art de l’écriture et ses punchlines toujours aussi efficace le place dans la

catégorie des maitres du genre. Avec ce nouvel album il convie son public à surfer dans un univers bien

différent de celui de ses précédents albums et partage ainsi d’autres facettes de son art qui ne laisse-

ront certainement pas indifférents ceux qui découvriront l’album.

Pour voir la video du premier single extrait de l’album :

http://www.youtube.com/watch?v=Z37RGxoUIHI

Tracklist :

01. Quel Dieu servez-vous ?02. Zanzibar03. Mes héros04. 22 Mai05. Tu les tue06 . Black is beautiful07. Etre noir en France08. Blacklist09. Insurrections (feat. Edson X)10. La version officielle11. Cas sociaux (feat. Kool Saze & Ti Flash)12. Coeur de pierre (feat. Gaé)13. Elle savait (feat. Booghie Flaha)14. Mr Radio15. Méditations16. La chair et l’esprit17. Sex addicts18. Global19. Le diner20. Crise même dans les cartoons21. Facebook22. Trop bon trop con

Date de sortie : Septembre 2012

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Pour contacter Neg Lyrical

Email : [email protected]

Photos par Franck Blanquin - Réalisation du book par Pépites Events.