niort • moulin du roc

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LE MOULIN DU ROC . SCÈNE NATIONALE . NIORT CINEMA SEPTEMBRE . OCTOBRE 2012 . N°247

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programme septembre octobre 2012

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Page 1: Niort • Moulin du roc

le moulin du roc . ScÈne nATionAle . niorT

cinemaSepTembre . ocTobre 2012 . n°247

Page 2: Niort • Moulin du roc

paris, de nos jours.

cinq jeunes candidats

à la prêtrise entrent

au séminaire des ca­

pucins, dirigé par le

charismatique et con­

troversé père Fromenger.

entre espoirs et doutes,

corps et esprit, des

paroisses désertées aux

intrigues vertigineuses du

Vatican, une immersion

inédite dans les couloirs

de l’Église.

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carambolage dans la vie d’un quinqua entre rupture, rencontre amou­reuse, vieux conflit familial et irruption du politique. Fort, riche, toni­que, le meilleur film de son auteur. l Le sixième film de Pascal Bonitzer en tant que réali-sateur (après Encore, Rien sur Robert, Le Grand Alibi…) est son film le plus rond, le plus tenu, le plus riche sans doute aussi – au point qu’on hésite à dire que nous sommes parvenus à démêler tous les fils qui le tissent malgré deux visions. Comme jamais dans son ci-néma, l’argument principal est simplissime. Damien, un homme de bien (Jean-Pierre Bacri, admirablement sympa-thique et fragile), professeur de civilisation chinoise, a accepté, sur l’insistance de sa femme Iva (Kristin Scott Thomas), de rendre un service : parler à son père, président du conseil d’État (Claude Rich, halluci-nant), du cas d’une certaine Zorica, menacée d’expulsion par la justice, et tenter de le convaincre d’intercéder en sa faveur auprès d’un homme de pouvoir qui travaille dans l’ombre et répond au nom d’Henri Hortense (d’où le titre du film). Seulement, comme l’avoue Damien à sa bande de copains de bistrot, il n’a

“de rapports simples avec personne”, et surtout pas avec son père, homme narcissique, séducteur et fier de l’être.Les choses vont donc mal se dérouler. Le père de Damien l’évite par tous les moyens, toutes les portes du conseil d’État s’avérant de merveilleux passages dérobés pour fuir les problèmes humains. Par manque de courage et pour plaire à sa femme, Damien va pourtant laisser croire que tout est en bonne voie. Mais il y a complication quand il se rend compte que la jolie employée du restaurant qu’il fréquente quotidiennement

(Isabelle Carré) a un rapport avec l’affaire.Chassés-croisés, trahisons, adultère, sentiments amoureux qui s’éveillent, coïncidences confondantes, le récit avance, entre rires (la scène de déjeu-ner au restaurant thaïlandais avec Claude Rich est déso-pilante) et grandes émotions, avec grâce et une fausse fri-volité, à coups de coq-à-l’âne et de digressions, vers une fin inattendue et qu’on espérait désespérément. (...)

Jean-Baptiste MorainLes Inrockuptibles5 septembre 2012

CHeRCHeZ HoRTenSeFrance - 2012

Réalisation :Pascal BonitzerScénario :Agnès de SacyPascal BonitzerPhotographie :Romain WindingMontage :Elise FievetMusique :Alexei Aigui

avec :Jean-Pierre BacriKristin Scott ThomasIsabelle CarréClaude Rich

Durée : 1h40

Mer 12/09 : 16h . 18h . 20hJeu 13/09 : 18hVen 14/09 : 17h . 19hSam 15/09 : 16h . 18h . 20hDim 16/09 : 16h . 18h . 20hLun 17/09 : 20hMar 18/09 : 18hMer 19/09 : 18h15Jeu 20/09 : 16hVen 21/09 : 19hSam 22/09 : 18h15Dim 23/09 : 18h15Lun 24/09 : 18h . 20hMar 25/09 : 18h15

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l (...) nanni Moretti serait certainement enchanté par La Vierge, les Coptes et moi. namir Abdel Messeeh, qui est le personnage pivot de son film, a une touche morettienne incontestable. Au moins pour deux raisons :La Vierge, les Coptes et moi est une sorte de “journal intime” existentiel, et le cinéaste carbure à l’autodérision.Il faut dépasser les craintes que peut susciter le titre. namir Abdel Messeeh se lance effectivement dans une enquête sur les différentes apparitions de la Vierge en egypte, pays d’où sont originaires ses parents qui habitent en France depuis longtemps. Une visibilité aléatoire, à laquelle le cinéaste ne croit aucunement, mais qui est le prétexte d’un retour vers un pays que namir Abdel Messeeh avait depuis longtemps mis de

côté, ainsi que vers sa famille qui, comme la majorité des Coptes, vit pauvrement dans le nord du pays.Les rapports conflictuels mais comiques avec son producteur - une occasion de dresser une critique drolatique de la difficulté à financer un film a priori étrange et dont le résultat est on ne peut plus risqué - ; la complicité avec sa mère, qui devient la productrice tendrement intransigeante de son film ; la découverte, dans le village de sa famille égyptienne, d’un mode d’existence à la merci du moindre accident, de la moindre maladie, mais qui repose sur la solidarité : voilà autant de fils qui se nouent dans La Vierge, les Coptes et moi, par le biais d’une mise en scène fantasque (rehaussée par une petite musique au poil de Vincent Segal) ne manquant pas d’heureuses idées (comme

par exemple le plan où namir Abdel Messeeh entraîne tout le village dans son footing).Reste que cette question des apparitions (d’une Vierge ou autre) concerne le cinéma depuis ses origines. Ce que namir Abdel Messeeh n’oublie pas. Il finit par abandonner son enquête pour se livrer à une reconstitution fictionnelle à la Méliès, dont les personnages, Vierge y compris, sont interprétés par les membres de sa famille. La Vierge, les Coptes et moi se transforme dès lors en création collective, où le cinéma offre des visions plus puissantes encore que tous les mirages prétendument réels. namir Abdel Messeeh signe là un très joli premier film. Il a eu raison d’y croire !

Christophe KantcheffPolitis.fr

18 mai 2012

LA VIeRge, LeS CoPTeS eT MoIFrance, Qatar, Egypte - 2012

Réalisation :Namir Abdel MesseehScénario :Namir Abdel MesseehNathalie NajemAnne Paschetta Photographie :Nicolas Duchêne Montage :Sébastien De Sainte

Durée : 1h25

Programmation ACID,Cannes 2012

Sélections officielles,Festival de Berlin 2012 Festival du Filmde la Rochelle 2012Festival de Belfort EntreVues

Mer 12/09 : 18hJeu 13/09 : 16hVen 14/09 : 21hSam 15/09 : 18hDim 16/09 : 16hLun 17/09 : 18hMar 18/09 : 20hsuivi d'une rencontre publique

ToI, WAgUIHProfitons de la sortie de La Vierge, les coptes et moi, pour découvrir le court-métrage que Namir a réalisé en 2005.

en 1959, en Égypte, plusieurs milliers de communistes ont été arrêtés et envoyés dans des camps de prisonniers. Parmi ces prisonniers, il y avait Waguih, mon père. Waguih a été relâché en 1964. Il avait vingt-neuf ans, l’âge que j’ai aujourd’hui.

namir Abdel Messeeh,2005

France - 2005

Réalisation, scénario :Namir Abdel MesseehPhotographie :Nicolas Duchêne

Durée : 28mn

Tarif unique : 2,30€Mar 18/09 : 19h

Rencontre publique avec Namir Abdel MesseehMardi 18 septembreà l’issue de la séance de 20 heures.

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l on ne peut pas dire que Todd Solondz (Life During Wartime, Happiness) ait jamais été un cinéaste guilleret. Dark Horse semble néanmoins orienter son cinéma sur une voie très légèrement différente : Solondz propose une vision toujours plus sombre et désespérée sur l’Amérique en général, la vie, la société, la famille, le couple, le travail, mais il commence aussi à manifester - cela se voit à de minuscules détails - de l’indulgence à l’égard de ses personnages. enfin - ne rêvons pas non plus - de certains de ses personnages.L’american way of life, le cauchemar aseptisé, l’ennui, l’absence de culture provinciale, le vide spirituel intersidéral de ses meilleurs citoyens (l’hilarante scène où deux vieux couples, incapables de la moindre imagination, parlent sans fin d’autoroutes, de rocades, de raccourcis et de déviation) sont une nouvelle fois décrits dans Dark Horse sans la moindre précaution, la moindre nuance, la moindre pitié : ils sont horribles.Le héros (ou plutôt l’antihéros du film), un trentenaire obèse nommé Abe, travaille dans la petite entreprise de son papa (Christopher Walken), qui gère des espaces dans les centres commerciaux le jour (c’est du moins ce que l’on comprend de cette activité fort excitante) et regarde la télé dans son canapé le soir en buvant de la bière à côté de sa femme qui tricote (charmante Mia Farrow). Abe, lui, rencontre dans un mariage la fille sans doute la plus déprimée de la terre - par ailleurs très jolie (Selma Blair) - et tombe immédiatement amoureux d’elle… Quel choix !Mais Abe, dès sa naissance, a été désigné par les siens comme le “dark horse” de la famille, c’est-à-dire le raté, le loser (et non “l’outsider” comme le répètent les sous-titres de la version originale), tandis que son frère a tout réussi sans aucune difficulté (beau, il est devenu un riche médecin). Dark Horse va, pas

à pas, décrire la marche vers le gouffre d’un individu en qui personne ne croit et que tout pousse vers la chute. C’est à la fois sinistre et extrêmement drôle.Solondz réussit un film équilibré, qui ne condamne ni ne cherche à faire valoir son personnage principal, dénonçant son infantilisme mais montrant que personne ne lui a réellement jamais donné un seul espoir dans la vie. enfin, s’il ne devait y avoir qu’une raison d’aller voir le nouveau film de Todd Solondz, elle porterait le nom

d’un acteur : Christopher Walken, que vous connaissez tous mais que vous n’avez jamais vu sous le jour que propose le film. Lui que son physique singulier a toujours poussé vers les rôles de personnages inquiétants, voire psychopathes, inter-prète ici la folie inverse : le conformisme. Avec sa mou-moute grise, sa raie sur le côté, son pantalon remonté au-dessus des hanches et son regard fixe, il est impayable.

Jean-Baptiste MorainLes Inrockuptibles

15 août 2012

DARK HoRSeEtats-Unis - 2011

Réalisation, scénario :Todd SolondzPhotographie :Andrij ParekhMontage :Kevin MessmanMusique :MIichael Hill

avec :Justin BarthaChristopher WalkenSelma BlairMia Farrow

Durée : 1h24

Sélections officielles,Mostra de Venise 2011,Festival de Toronto 2010,Festival de Deauville 2011.

Mer 12/09 : 16h . 20hJeu 13/09 : 20hVen 14/09 : 17h . 19h . 21hSam 15/09 : 16h . 20hDim 16/09 : 18h . 20hLun 17/09 : 18h . 20hMar 18/09 : 20h

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Incisif et percutant, Captive s’impose comme une réflexion majeure sur l’affaiblissement de nos certitudes face à la levée des extrêmes.

l Captive s’inspire de faits réels : en 2001 survinrent aux Philippines plusieurs enlèvements et prises d’otages, dont celle de l’hôtel Dos Palmas à Palawan, perpétrée par le groupe Abu Sayyaf. La séquence inaugurale nous plonge d’emblée dans la violence de l’attaque. La caméra de Mendoza se faufile dans les chambres et les embarcations avec une énergie sidérante, très proche du reportage. A plusieurs égards, Captive emprunte les codes du petit écran, comme dans cette époustouflante séquence où Huppert/Bourgoine, qui cherche à contenir son émotion pour formuler correctement son appel à l’aide, est interrogée par une reporter au milieu de la

jungle. Les écrans sont par ailleurs visibles à plusieurs endroits du film : ce sont eux qui relaient l’information. Comme si le spectateur assistait à une prise d’otages en temps réel, il en devient lui-même captif, désireux de connaître l’issue du drame.Aussi le réalisme de Captive n’est-il pas au service d’une logique référentielle fade et mercantile. Film de survie haletant, qui évoque les grands modèles du genre - on pense plusieurs fois à Délivrance de Boorman - il plonge le spectateur dans l’envers du décor, l’obligeant à réfléchir sur la valeur des images “officielles”. Car ce ne sont guère les motivations de l’acte terroriste qui intéressent le cinéaste. Mendoza filme des rapports de force, des tensions indicibles, comme pour en restituer la complexité. Dans ce film percutant mais humain, tout le monde est captif : non seulement les personnes prises en otage,

mais également le groupe Abu Sayyaf, obligé de s’enfoncer dans la jungle pour échapper aux forces armées. (...)Mais Captive, qui n’est pas un film sur la politique, se garde bien d’apporter des réponses toutes faites au problème posé par le terrorisme. Il suggère plutôt, en se positionnant sur la zone sismique d’une prise d’otages, que les frontières délimitant le Vieux Monde ont bougé. Il invite à suivre Thérèse Bourgoine dans sa prise de conscience d’un effondrement et dans sa tentative de reconstruire un monde libre, défait des rapports de force barbares qu’engendrent la superstition craintive et la haine de l’autre.

Jean-Patrick géraudAvoir-alire.com

CAPTIVeFrance, Philippines, Royaume-Uni, Allemagne – 2012

Réalisation :Brillante MendozaScénario :Brillante MendozaPatrick BancarelPhotographie :Odyssey FloresMontage :Yves DeschampsGilles FargoutKats SerraonMusique :Teresa Barrozo

avec :Isabelle HuppertKathy MulvilleMarc ZanettaRustica Carpio

Durée : 2h02

Sélection officielle,Festival de Berlin 2012

Mer 19/09 : 16h . 20hJeu 20/09 : 18h . 20h15Ven 21/09 : 16h45 . 21hSam 22/09 : 16h . 20hDim 23/09 : 16h . 20hLun 24/09 : 16h . 18hMar 25/09 : 16hMer 26/09 : 15h45Jeu 27/09 : 15h45Ven 28/09 : 19hSam 29/09 : 20hDim 30/09 : 18hLun 1/10 : 15h45Mar 2/10 : 20h

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A 48 ans, Alain Evrard est obligé de retourner habiter chez sa mère. Cohabitation forcée qui fait ressurgir toute la violence de leur relation passée. Il découvre alors que sa mère est condamnée par la maladie. Dans ces derniers mois de vie, seront-ils enfin capables de faire un pas l’un vers l’autre ?

ENtREtIENAvEc StéphANE BRIzé

comment est né ce nou­veau projet ?Avec Florence Vignon, ma co-scénariste, nous avons travaillé autour de quelques intuitions, de quelques éléments dont je devinais qu’ils allaient faire partie de la nouvelle histoire que je voulais raconter : rapport à la mère, la maladie, la mort. D’entrée de jeu, on a deviné qu’on n’était pas sur le chemin de la comédie. Puis nous avons posé les bases de la structure qui devait décortiquer la confrontation d’un homme entre 45 et 50 ans et de sa mère avec laquelle il n’a jamais eu de bons rapports.

Une rencontre qui se fait au moment où cette mère a décidé d’accélérer sa fin de vie en allant en Suisse pour se suicider avec l’aide d’une association.oui et en même temps cette

mort assistée, événement essentiel dans le récit, n’est pas le sujet principal du film, ce n’est même pas le déclencheur du conflit entre les personnages, c’est un événement dramaturgique qui vient donner une date à la mort d’un des deux personnages principaux. Ce qui constitue un élément de narration très fort puisque la question qui se pose est de savoir si ces deux personnages vont parvenir à apaiser leurs rapports, à échanger ces quelques mots essentiels à toute vie, avant qu’il ne soit définitivement trop tard.

votre film évoque le suicide assisté. Une pratique in­terdite en France mais possible en Suisse. com­ment vous est venu l’idée ?en 2004, j’ai vu un documentaire extraordinaire à la télévision : Le choix de Jean. Ce film montrait les derniers mois de la vie d’un homme, Jean, atteint d’une maladie incurable, qui avait décidé de mourir avant d’arriver en phase terminale de la maladie. J’ai vu le film, il m’a bouleversé et puis il est resté dans un coin de ma tête. et sur un bout de bande magnétique car je l’avais enregistré. en 2009, j’ai ressenti le besoin de revoir ce film. J’ai été à nouveau ému par cette histoire et ce film fut un des premiers éléments de réflexion lorsque nous avons commencé à travailler avec

Florence Vignon. en fait, il nous a donné l’idée d’uti-liser le suicide assisté comme un élément dramaturgique fort. Il m’a aussi permis de découvrir le protocole précis que suivent les personnes qui décident de mourir de cette manière. Ça, je ne pouvais pas l’inventer. J’ai contacté les réalisateurs du documentaire, Stéphanie Malphettes et Stephan Villeneuve, je leur ai demandé si je pouvais m’inspirer des scènes de leur film pour tout ce qui concerne le protocole d’aide au suicide et ils ont accepté. Plus tard, j’ai rencontré des membres des associations d’aide à l’auto-délivrance en Suisse afin d’être le plus juste possible dans mon film.

Est­ce pour autant un film militant sur ce sujet ?Je ne défends aucune thèse. Je ne me sens aucune légitimité pour émettre un avis sur un sujet comme celui-là. C’est une décision qui appartient à chacun. C’est une question infiniment intime qui va toucher au plus profond de l’individu. C’est la décision que prend Yvette, le personnage de la mère dans le film.

Mais cela semble incroya­blement simple pour elle de faire cette démarche.Quand on découvre cette femme dans le film, ça fait déjà pas mal de mois qu’elle est malade. elle a donc

QUeLQUeS HeUReS De PRInTeMPSFrance - 2012

Réalisation :Stéphane BrizéScénario :Stéphane BrizéFlorence VignonPhotographie :Antoine HéberléMontage :Anne KlotzMusique :Nick CaveWarren Ellis

avec :Vincent LindonHélène VincentEmmanuelle Seigner

Durée : 1h48

Sélection officielle,Festival de Locarno 2012

Mer 19/09 : 16h . 18h . 20hJeu 20/09 : 16h . 18h . 20hVen 21/09 : 17h . 19h . 21hSam 22/09 : 16h . 18h . 20hDim 23/09 : 16h . 18h . 20hLun 24/09 : 16h . 20h15Mar 25/09 : 20hMer 26/09 : 18hJeu 27/09 : 18h . 20hVen 28/09 : 17h . 21hSam 29/09 : 16h . 18hDim 30/09 : 16h . 18hLun 1/10 : 16h . 18h . 20hMar 2/10 : 16h . 18h . 20hMer 3/10 : 16h . 18hJeu 4/10 : 16h . 20hVen 5/10 : 17h . 19hSam 6/10 : 18h . 20hDim 7/10 : 18h . 20hLun 8/10 : 16h . 18hMar 9/10 : 16h . 18h . 20h

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réfléchi depuis longtemps à son geste, sa décision est prise, elle n’est pas en train de se demander si c’est une bonne idée ou non. elle a fait ce choix et elle l’assume. elle explique d’ailleurs à son fils à un moment qu’elle n’a pas fait ça comme ça, qu’elle a réfléchi. et elle conclut même en disant : “ça fera au moins quelque chose que je décide”. Ce qui lève un coin de voile sur ce qu’a sans doute été sa vie.

Quel est le regard du fils sur le choix de sa mère ?Quand Alain le découvre, il est évidemment surpris et bouleversé. Mais comme dans cette famille, on ne parle pas, difficile d’aller demander des explications à sa mère. D’autant que leur relation est particulièrement conflictuelle. Ils en parlent quand même un peu dans un moment d’apaisement mais l’espace intérieur n’existe pas pour parler de cela paisiblement. Ils n’y ont pas accès et c’est justement là leur grande souffrance.

c’est un chemin com­pliqué pour eux.et le véritable sujet du film est là. C’est une histoire d’amour entre un fils et sa mère. Une histoire d’amour encombrée d’une douleur profondément enkystée chez ces deux êtres incapables d’exprimer leurs sentiments. Je reconnais que c’est un thème assez récurrent chez moi mais j’ai essayé cette fois-ci d’aller plus loin, plus profond, dans l’étude de cette relation pleine de paradoxes.Ils s’aiment mais ils se déchirent. et quand ils par-viennent à avoir un instant de répit, ils s’arrangent pour le faire dégénérer. Car même si la bagarre fait mal, ils sont en terrain connu, ils ont leurs repères. et pendant ce temps-là, ils évitent de se confronter à ce qui leur fait le plus peur : exprimer leurs émotions et leur affection l’un pour l’autre. C’est bien pratique. Mais je trouve qu’il n’y a pas plus grand gâchis que celui-là. La question est de savoir s’ils vont se rater jusqu’au bout.

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La chronique d’une longue et violente rup-ture amoureuse, entre souvenirs autobiogra-phiques du cinéaste et souffle romanesque. L’un des plus beaux films indépendants américains de l’année.

l Qu’est-ce qui fait qu’une photographie est réussie ?Dans son précieux essai L’Image fantôme (1981), Hervé guibert, qui revendiquait tel un mantra son amateurisme en matière de technique, écrivait qu’une bonne photographie est nécessairement “fidèle au souvenir de l’émotion” éprouvée au moment précis du déclenchement de l’ap-pareil, et qu’elle ouvre un accès à “l’intériorité de l’auteur”, perceptible par l’œil étranger.La formule pourrait aussi bien s’appliquer au cinéma autobiographique de l’Amé-ricain Ira Sachs pour dire la vibration saisissante de son quatrième et plus beau film, Keep the Lights on. (...)Le cinéaste revient ici sur un long chapitre de sa vie sentimentale, avec pour double projet de restituer la vérité d’un souvenir douloureux et, c’est le propre de l’écriture sur soi, tenter de s’en libérer - Ira Sachs évoque un geste “exutoire”.Keep the Lights on découvre donc deux jeunes et beaux personnages new-yorkais au seuil de leur rencontre :erik, un documentariste

un peu caméléon, tantôt animal brusque tantôt garçon délicat (soit l’alias du réalisateur, incarné par le très fort Thure Lindhardt), et son amant Paul, un agent littéraire plus ombrageux qui défie la mort dans la consommation frénétique de crack.C’est à l’écrivain Bill Clegg que l’on pense forcément ici, l’ancien amant d’Ira Sachs in real life, qui a témoigné de sa descente aux paradis artificiels dans le récent Portrait d’un fumeur de crack en jeune homme (Éditions Jacqueline Chambon), dont Keep the Lights on est une réponse désenchantée.Le film débute sans illusion au moment de leur premier baiser, une nuit brûlante de 1998, et s’achèvera dix ans

plus tard par la rupture sans éclats du couple, vaincu par le temps, la défonce et la distance.entre ces deux instants, Ira Sachs aura déplié une fresque sentimentale comme le cinéma américain n’en produit - malheureusement -presque plus : un long parcours accidenté fait de séparations et de retrouvailles, de promesses et de démissions, toutes saisies dans un enchaînement de séquences autonomes formant un journal de bord aux humeurs indécises. (...)

Romain BlondeauLes Inrockuptibles

21 août 2012

KeeP THe LIgHTS onEtats-Unis - 2012

Réalisation :Ira SachsScénario :Ira SachsMauricio ZachariasPhotographie :Thimios BakataMontage :Affonso Gon AlvesMusique :Arthur Russel

avec :Thure LindhardtZachary BoothMarilyn NeimarkPaprika Steen

Durée : 1h41

Teddy Award,Prix du Meilleur Film Gay,Berlin 2012

Sélection officielle,Sundance 2012

Mer 26/09 : 18h . 20hJeu 27/09 : 16hVen 28/09 : 21h15Sam 29/09 : 20hDim 30/09 : 20hLun 1/10 : 18hMar 2/10 : 16h

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Après Gomorra, je voulais faire un film différent, changer de registre. C’est pour cela que j’ai essayé de faire une comédie.Reality est à la fois un film sur la perception du réel et sur l’abandon de la réalité par un homme qui se met à plonger dans son propre monde imaginaire.J’ai toujours pensé que Luciano, le personnage principal du film, était un Pinocchio des temps modernes, à l’innocence et à la candeur enfantines.C’est pourquoi je l’ai filmé comme s’il vivait un conte de fées.

Matteo Garrone

l C’est un carrosse doré au toit nacré et aux fauteuils rouges, tiré par deux chevaux blancs emplumés. L’équipage sent le toc à 200 mètres, à peu près l’altitude de ce plan aérien inaugural qui montre la bonne ville de naples, ses embouteillages, sa pollution et ses quartiers pittoresques traversés par ce véhicule de carnaval. Par un curieux effet abrutissant, l’objet dégoulinant de mauvais goût verrouille le regard, mais l’illusion s’estompe aussi vite qu’elle a surgi.A l’intérieur du carrosse, un couple de mariés débarque dans un château à la Disneyland où, comme

des dizaines d’autres, ils s’apprêtent à célébrer leurs noces. Rien ne manque : les loufiats en livrée, le lâcher de colombes, la pluie de confettis dorés et la photo de groupe devant une fausse cascade aux rochers de béton. Tout est frelaté, même le clou de la soirée, l’apparition éclair d’une fausse star qui distribue baisers et autographes à l’assemblée. L’unique fait d’armes du guignol : être arrivé en finale de grande Fratello, la plus populaire émission de télé-réalité d’Italie.tatoué. Matteo garrone, en trois plans séquences, donne le ton de sa comédie grinçante. Il ne sera question que de cela dans Reality : les faux-semblants, la poudre aux yeux et surtout la désolante et cruelle certitude de chaque individu à croire que la gloire est à portée de main. Son héros, Luciano, est un brave type un peu faible d’esprit que ces rêves de célébrité vont faire basculer dans une folie autodestructrice. Il est poissonnier dans un quartier populaire de naples où il fait office de petite vedette locale. Il est costaud, tatoué, drôle, invariablement jovial et, bien sûr, pauvre comme Job. Chaque jour, il fait son numéro dans son échoppe et quand il rentre chez lui, c’est pour faire le zouave sur commande pour sa femme, ses enfants et sa tentaculaire famille qui vit dans la cour délabrée d’un vieil immeuble.Tout dans cette mise en place gueule très fort un hommage nostalgique à la comédie italienne des grandes années :les vieilles pierres de la cour, les disputes familiales colorées, le petit peuple napolitain… (...)

Bruno IcherLibération

18 mai 2012

ReALITYItalie - 2012

Réalisation :Matteo GarroneScénario :Maurizio BraucciUgo ChitiMatteo GarroneMassimo GaudiosoPhotographie :Marco OnoratoMontage :Marco SpoletiniMusique :Alexandre Desplat

avec :Aniello ArenaLoredana SimioliNando PaoneGraziella Marina

Durée : 1h55

Grand Prix du Jury,Festival de Cannes 2012

Mer 3/10 : 18h . 20hJeu 4/10 : 16h . 18h . 20hVen 5/10 : 17h . 19h . 21hSam 6/10 : 18h . 20hDim 7/10 : 16h . 20hLun 8/10 : 18h . 20hMar 9/10 : 16h . 20h

Realitysera à l’affiche jusqu’au 23 octobre.

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Un bouillonnement d’énergie et un instan­tané explosif de Géné­ration Y made in USA.

l La fin de l’année scolaire, un bus de ville et une grap-pe d’élèves représentative de tous les spécimens ado-lescents : il y a les cancres au dernier rang, les timides, les complexés, les gratteux cool, les leaders et les suiveurs, les allumeuses, les gays, les oubliés.Voilà la situation choisie par gondry pour tirer sa nouvelle bobine. La traversée du Bronx en transport en commun devient le lieu d’observation et d’expres-sion d’une certaine jeu-nesse américaine. Les pro-tagonistes sont ceux avec lesquels le réalisateur a travaillé ; ils ont écrit leur histoire, ils interprètent leurs rôles. La facture finale est un tsunami de vitalité qui encapsule dans un espace clos l’éparpillement habituellement désordonné d’une sortie d’école avant les grandes vacances.Au sein d’une même communauté, celle d’une classe, les clans sont marqués, les alliances et les trahisons se créent. gondry glisse sa caméra d’un jeune à l’autre aussi vite que les joutes verbales et les jeux de regards lancés de l’avant à l’arrière du bus. elle est au milieu d’eux, participe à tous les échanges, rit de toutes les bâches que l’on se lance à tout va. et ça n’arrête pas ! Car le vase clos du bus tient aussi la

place de la scène sur laquelle chacun est en représentation ; lorsqu’on est ado, il faut soigner son image devant le groupe et sortir vainqueur du combat pour le premier rôle. Question d’affirmation maladroite de soi. Regarder vivre ce microcosme laisse pantois, dans la façon qu’il a de se défier et d’accepter les défis, dans ses codes à la fois naturellement cools et humainement violents.Puis au fur et à mesure, le bus se vide et les rapports évoluent. L’intimité prenant le pas sur le collectif, le dialogue augmente - le vrai, pas celui des textos, le calme invite à dévoiler ses fragilités. Ce glissement progressif sert autant la vie des élèves que la nécessité du film. en passant du nous au Je, Michel gondry transforme les individus en de vrais personnages.

Stéphane SimonPalmaresmagazine.com

20 mai 2012

ENtREtIEN AvEc MIchEl GoNdRY

Quand avez­vous eu l’idée de The we and the I ?Il y a plus de vingt-cinq ans. Je prenais le bus 80, à Paris, et je suis tombé sur une vingtaine d’écoliers qui sont montés au même arrêt à la sortie du lycée. Comme ils repartaient un à un à des stations différentes, leurs conversations et leur attitude changeaient en fonction

du nombre d’individus. J’avais un peu mis cette idée en pratique - mais sans dialogues - dans un clip pour Amina. L’effet de groupe m’a toujours intrigué, parce que moi je ne me suis jamais senti appartenir à aucun groupe. De l’extérieur, je pouvais voir des gens dont la personnalité changeait selon qu’ils étaient en groupe ou seuls. Cela me paraissait étrange, alors que chez nous, on se disait sans cesse qu’il fallait être soi-même. Être naturel était une qualité que l’on prisait.

ce qui frappe en voyant pour la première fois les passagers du bus, c’est le mélange des ethnies :on ne sait même plus qui est hispanique, noir ou asiatique…Ces gens sont pareils ! Ils vivent ensemble au même endroit, et les différences s’estompent. J’ai toujours trouvé plus intéressant de montrer les ressemblances entre les gens que de mettre en avant leurs différences. et puis, c’est vrai, tout est mélangé : prenez la famille Chen, par exemple. Leur mère est portoricaine, leur père sud-coréen, ils portent le bien ensemble. Aujourd’hui il y a d’énormes problèmes, notamment de pollution, asthme chez les enfants, etc. Toutes les marchandises transitent par le Bronx avant d’arriver à Manhattan, mais ses habitants n’en profitent pas, ils n’ont que le gaz d’échappement des camions !

THe We AnD THe IEtats-Unis - 2012

Réalisation :Michel GondryScénario :Michel GondryPaul ProchJeff GrimshawPhotographie :Alex DisenhofMontage :Jeff Buchanan

avec :Michael BrodieTeresa LynnLaidychen CarrascoRaymond DelgadoJonathan Ortiz

Durée : 1h43

Quinzaine des Réalisateurs,Cannes 2012

Mer 26/09 : 16h . 20hJeu 27/09 : 18hVen 28/09 : 17h . 19hSam 29/09 : 16h . 18hDim 30/09 : 16h . 20h15Lun 1/10 : 20hMar 2/10 : 18hMer 3/10 : 20hJeu 4/10 : 18hVen 5/10 : 21hSam 6/10 : 16hDim 7/10 : 18hLun 8/10 : 16h . 20hMar 9/10 : 18h

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Le CHIen DU TIBeTl Après la mort de sa mère, Tenzin est obligé de quitter la ville pour aller vivre avec son père, docteur dans la prairie tibétaine. Ce changement de vie radical est difficile pour cet enfant de dix ans : il doit s’habituer

à la vie de nomades, se familiariser avec ce père qui est un inconnu, allant même jusqu’à garder un troupeau de moutons, bétail des plus indisciplinés…Un jour, le jeune garçon est témoin d’un combat entre

des chiens de garde tibétains et un chien aux poils dorés étranger à la meute… Celui-ci deviendra son plus fidèle ami. Mais dans les montagnes, un danger rôde. La chasse s’organise alors…

Chine, Japon - 2012

Réalisation :Masayuki KojimaScénario :Naoto InoueD’après le roman de Zhijun YangMusique :Hidekiyo Murai

Durée 1h35

Sélection officielle,Annecy 2011

à partir de 7/8 ans

Tarif unique : 4€

Mer 3/10 : 16hSam 6/10 : 16hDim 7/10 : 16h

Le Chien du Tibet sera à l’affiche jusqu’au 14 octobre.

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Supplément mensuel du magazine du moulin du roc, Scène nationale de niort.9 boulevard main . 79 000 niorttel : 05 49 77 32 30internet : http://www.moulinduroc.asso.frcourriel : [email protected]

Achevé d’imprimer sur les presses de l’imprimerie nouvelle Sté Angevin à niort sur papier consort royal Silk 135 g. en caractère baskerville, en 5000 exemplaires. conception graphique­réalisation : Sylvie bourdin. rédaction et choix des textes : Jacques morel, marc lanel. directeur de la publication : Jacques morel.

la salle de cinéma du moulin du roc est adhérente àl’A.c.o.r. (Association des cinémas de l’ouest pour la recherche), à l’A.F.c.A.e. (Association Française des cinémas d’Art et d’essai)

à l'A.c.i.d. et à l'A.d.r.c.

Dans le cadre de son festival, l'association en Vie Urbaine vous propose, cette année en-core, un film: De L'encre .... Pour plus d'informations sur la programmation du festival consultez le site :www.envieurbaine.com"

l Dans De l’encre, réalisé pour Canal+, le duo de La Rumeur décrit le combat d’une rappeu-se pour préserver son art de la récupération et du marketing. Un regard acéré sur le milieu de la musique et des médias.(...) Au-delà du rythme et de la pulsation que confèrent au récit les textes et les chansons de nejma, De l’encre soigne tous ses personnages, filmés au plus près, dessinés à la pointe sèche, des plus hostiles (les re-quins de la maison de disques) aux plus humains (les proches de nejma). Aux côtés de son complice trahi, Romuald, les parents (Béatrice Dalle et Slimane Dazi) et le disquaire pointu des puces de Clignan-

court (Keita Bakari) dessinent une famille affective parallèle, dont les élans, fébriles mais authentiques, sont aussi la tra-ce d’une volonté de résistance, qui s’agite dans l’ombre des vies fortunées.

Jean-Marie DurandLibérationJuin 2011

De L’enCReRéalisation, scénario :Hamé et Ekoué,de la Rumeur

avec :Karine Guignard Reda KatebBéatrice DalleMalik IssolahSlimane Dazi

Durée : 1h18

TARIF UNIQUE : 4E(pour cette séance,les cartes ciné-5et ciné-20 ne seront pas acceptées)

Jeu 27/09 : 20h

procHAinemenT Sur leS ecrAnS du moulin du roclA pirogue

de mouSSA Tourein AnoTHer counTry

de Hong SAngSoole Jour deS corneilleS

de JeAn­cHriSTopHe deSSAinT

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I.S.S.n.1161 - 7799 . Licences spectacles en cours.

SepTembreocTobre

16H 18H 20H

peTiTe SAlle grAnde SAlle peTiTe SAlle grAnde SAlle peTiTe SAlle grAnde SAlle

MERCREDI 12 dark Horse cherchez Hortense la Viergeles coptes et moi cherchez Hortense dark Horse cherchez Hortense

JEUDI 13 la Vierge ... cherchez Hortense dark Horse

17h30 : Ainsi soient­ils (Épisode 1) / débat à 18h30 / 19h30 : Ainsi soient­ils (Épisode 2)

VENDREDI 14 17h :dark Horse

17h :cherchez Hortense

19h :dark Horse

19h :cherchez Hortense

21h :dark Horse

21h : la Viergeles coptes et moi

SAMEDI 15 dark Horse cherchez Hortense la Viergeles coptes et moi cherchez Hortense dark Horse cherchez Hortense

DIMANCHE 16 la Viergeles coptes et moi cherchez Hortense dark Horse cherchez Hortense dark Horse cherchez Hortense

LUNDI 17 la Viergeles coptes et moi dark Horse cherchez Hortense dark Horse

MARDI 18 cherchez Hortense dark Horse

19h : Toi Waguih / 20h : la Vierge ... + rencontre publique avec n. A. messeeh

MERCREDI 19 captive Quelques heures de printemps

18h15 :cherchez Hortense

Quelques heures de printemps captive Quelques heures

de printemps

JEUDI 20 cherchez Hortense Quelques heures de printemps captive Quelques heures

de printemps20h15 :captive

Quelques heures de printemps

VENDREDI 21 16h45 :captive

17h :Quelques heures ...

19h :cherchez Hortense

19h :Quelques heures ...

21h :captive

21h :Quelques heures ...

SAMEDI 22 captive Quelques heures de printemps

18h15 :cherchez Hortense

Quelques heures de printemps captive Quelques heures

de printemps

DIMANCHE 23 captive Quelques heures de printemps

18h15 :cherchez Hortense

Quelques heures de printemps captive Quelques heures

de printemps

LUNDI 24 captive Quelques heures de printemps captive cherchez Hortense 20h15 :

Quelques heures ... cherchez Hortense

MARDI 25 captive 18h15 :cherchez Hortense Quelques heures de printemps

MERCREDI 26 The We and the i 15h45 :captive Keep the lights on Quelques heures

de printemps The We and the i Keep the lights on

JEUDI 27 15h45 :captive Keep the lights on The We and the i Quelques heures

de printemps de l'encre Quelques heures de printemps

VENDREDI 28 17h :The We and the i

17h :Quelques heures ...

19h :captive

19h :The We and the i

21h15 :Keep the lights on

21h :Quelques heures ...

SAMEDI 29 The We and the i Quelques heures de printemps The We and the i Quelques heures

de printemps captive Keep the lights on

DIMANCHE 30 The We and the i Quelques heures de printemps captive Quelques heures

de printemps20h15 :

The We and the i Keep the lights on

LUNDI 1er oCTobRE Quelques heures de printemps

15h45 :captive Keep the lights on Quelques heures

de printemps The We and the i Quelques heures de printemps

MARDI 2 Keep the lights on Quelques heures de printemps The We and the i Quelques heures

de printemps captive Quelques heures de printemps

MERCREDI 3 Quelques heures de printemps le chien du Tibet Quelques heures

de printemps reality The We and the i reality

JEUDI 4 Quelques heures de printemps reality The We and the i reality Quelques heures

de printemps reality

VENDREDI 5 17h :Quelques heures ...

17h :reality

19h :Quelques heures ...

19h :reality

21h :The We and the i

21h :reality

SAMEDI 6 le chien du Tibet The We and the i Quelques heures de printemps reality Quelques heures

de printemps reality

DIMANCHE 7 le chien du Tibet reality The We and the i Quelques heures de printemps reality Quelques heures

de printemps

LUNDI 8 Quelques heures de printemps The We and the i reality Quelques heures

de printemps reality The We and the i

MARDI 9 reality Quelques heures de printemps The We and the i Quelques heures

de printemps reality Quelques heures de printemps

I.S.S.n.1161 - 7799 . Licences spectacles n°1-19495/2-19496/3-19497