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Notes du mont Royal
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www.notesdumontroyal.com 쐰
LES
AUTEURS GRECSamouras n’nnàs un unions NOUVELLE
PAR DEUX TRADUCTIONS FRANÇAISES
(les quatre chants de l’lliade ont été expliqués llttéralement , traduits
en français et annotés par M. C. Leprévost, professeur au lycéeBonaparte.
Ch. Lahure, imprimeur du Sénat et de la Cour de Cassation,rue de Vaugirard, 9 , près de l’Odéon.
LES
AUTEURS GRECSEXPLIQUÉS n’nnùs un IÉTEODE NOUVELLE
PAR DEUX TRADUCTIONS FRANÇAISES
L’UNE birman: 31’ mxnuuhmz PRÉSENTANT 1.x IOT A uo-r FRANÇAIS
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avec des sommaires et des nom
PAR UNE SOCIÉTÉ DE PROFESSEURS
21 n’auulmsras
HmMeflwæ
;VÎUAÀ1 gHO ERE
CHANTS XVII, XVIII, XIX ET XX DE L’ILIADE
PARISLIBRAIRIE DE L. HACHETTE ET Ch
au PIERRE-SABRAZIN, w Il;(Près de l’École de médecine)
I858
AVIS
RELATIF A LA TRADUCTION JHXTÀLINEAIRE.
On a réuni par des traits les mots français qui traduisent un seulmot grec.
On a imprimé en italiques les mots qu’il était nécessaire d’ajouter
pour rendre intelligible la traduction littérale, et qui n’avaient pasleur équivalent dans le grec.
Enfin, les mots placés entre parenthèses doivent être considéréscomme une seconde explication plus intelligible que la versionlittérale.
ARGUMENT ANALYTIQUEDU DIX-SEPTIÈME CHANT DE L’lLlADE.
Douleur de Ménelas, lorsqu’il apprend la mort de Patrocle. - Ils’avance pour protéger les restes inanimés de son ami. - Il immole
Euphorbe , mais il est repoussé par le valeureux Hector, qui marchesous les auspices d’Apollon. - Ménélas en se retirant cherche Ajaxde tous côtés, et, des qu’il l’aperçoit, il l’invite à voler a la défense
du corps de Patrocle. - Hector recule devant Ajax. - Reprochesde Glaucus qui ramène au combat le héros troyen. - Hector revêtles armes d’Achille et excite ses guerriers a combattre. - De soncôté Ménélas appelle auprès de lui les plus vaillants des Grecs. - Une
lutte acharnée s’engage autour des restes de Patrocle. - Carnageaii’reux de part et d’autre. - Les coursiers d’Achille, éloignés du
champ de bataille, pleurent la mort de Patrocle. - Jupiter leurinspire une force nouvelle; Automédon les ramène au combat. -Aussitôt le char est attaqué par Hector, par Énée et par d’autres
guerriers. -Les chevaux, gracea leur vitesse, échappent aux poursui-tes des Troyens. --Minerve soume a Ménélas une généreuse ardeur. -
Apollon ranime Hector, et Jupiter jette l’épouvante parmi les Grecs.
-- Exploits d’Hector. - Les Grecs plient. - Enroi d’Ajax ; par ordrede ce héros, Ménélas envoie Antiloque annoncer a Achille la mort de
Patrocle et la défaite des Grecs. - Ménélas et Mérion soulèvent le
corps, et, protégés par les deux Ajax qui repoussent l’ennemi, ils le
rapportent vers le camp.
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APIZTEIA MENEAAOT.
OÔS’ ËMG’ ’Arps’oç oiov, ’Ap-nizptkov Mevs’Àotov,
Hdrpoxloç Tptôscot Sapeiç êv Minier.
Bi 8è au: apopoixmv, nexopuôpe’voç «tout lendit
époi. 8’ 59’ ouin? païv’, ô: si: «spi migrai poirat),
RPŒTOTQSXOÇ, xtvupù, où 7:in EÏSUÎŒ rdxow s
(à; flapi Hurpôxhp fictive Emilia; Msvs’Moç.
119660: 85’ oî 869e 1’ Éole mi. écriée revivras” Ëirqv,
Tôt! xroiuevau pariade: 861i: soiîy’ o’wrioç 9.00a
068’ ripa niveau nib; êüupekinç ripâmes
Le fils d’Atrée, Ménélas chéri de Mars, est informé que Patrocle a
péri dans la mêlée sous les coups des Troyens. Il s’avance aux pre-
miers rangs, couvert d’une brillante armure; il marche autour du
héros ponr le protéger, comme on voit tourner autour de son jeune
veau la génisse éplorée, qui, mère pour la première fols, n’a point
encore connu les douleurs de l’enfantement: ainsi s’empressait autour
de Patrocle le blond Ménélas. Il présente en avant du cadavre et sa
lance et son bouclier bien arrondi, impatient d’immoler quiconque
s’avancer-ait contre lui. Mais le fils de Panthoits, habile a manier la
L’ILIADE t
D’HOMÈRE.
CHANT XVII.
fi.-SUPYÉRIORITÉ DE MÉNÉLAS.
Udrpoxioç 8è dupai;Tptôeo’ow êv ôniorfin
prix Ë).GOEV
uiôv ’Aspéo;,
Mevéiaov ’Apniçûov.
Bfi 6è
ôtât «putréfioit,
xixopuôuévo; 100.74; (1100m-
Baîvs 8è in:
émoi suivît,
à); ne tramp nepînôpram,npwrorôxoz,ztvvp’ii,
05x aidois: npiv161mo-6); (hâve flEpI HarpôxiupEmilia: Mevéiaoç.’Eo’zs 8è
1196669 et669v ce ami àoniôotèicnv fiâNTOGE,
pipai»; mâtinai16v 501i: Élite:
àvrio; soins.Titi; 8è ripa IIc’wOou
êÜmLENÏ’qÇ
ovin âuéineev
,âpüpovo; Dandy-koto
Or Patrocle ayant été dompté
par les Troyens dans le combatne fut point cachéau fils d’Atrée,
aMénélas cher-àoMars.
Mais il (Ménélas) alla
à travers les premiers-combattants,armé d’un airain brillant;
et donc il allaitautour ’de lui pour le protéger,
comme une mère autour de son veau,une mère ayant-mis-bas-pour-la-toute-plaintive, [première-fois,n’ayant pas connu auparavantl’enfantement:
ainsi marchait autour de Patroclele blond Ménélas.
Et il tint Ien avant à lui (devant Patrocle)
et sa, lance et son bouclierégal de-tous-cOtés,
impatient de tuercelui qui viendraiten-face-de (contre) celuiæi.Et donc le fils de Pantboüshabile-a-manicr-la-lancene négligea (n’oublia) point
l’irréprocbable Patrocle
4 IAIAAOZ P.Harpôxloto necdvroç âpéuovoç’ oing 8’ 59’ côte?» l0
gara, mi «posés.th ’Apnicptlov Mevs’luov’
a ’Arpeiô-q MevéÀas, Atorpeoèç, (indue MEN,
KaiCeo, Reine 8è vexpov, ËŒ 8’ évinçant Spartiate-
m’a 1&9 TIC «9615904 Tpu’xnv flairai»: 1’ Entxotiçœv
loirpoxîtov Rails 30091 murai xpottepàv ücpivnv. l5Tif) [Le ë’ot idéer; ËGOXov êvi Tpo’wectv nigérien,
un ce Rifle), (in?) 8è gélifiée. 61:qu glouton. n
Tàv 8è péy’ ôxerîoaç «portion Enveèç Msvs’MoÇ
a Z55 «chap, où tu?» midi: ônépëtov sôxsttx’otcectt.
061? oEv nopôuiiioç tâacov us’voq, otite Mou-oc, i 20
06:: cob; xdnpouolodqipovoç, est: péytcroc
finish; le. 61410506: fiÉPL côe’veï filspeaivu, ’366m: niveau Je; êüupsÀiaL cppovéouew.
Ol’laè itèv oôôè [Sir] ’Yneprîvoçoç innoôoiumo
i; 55114 indvnô’, au p.’ d’ivoire, ml la, ôrte’ueivs, 25
lance, n’a point oublié l’irréprochable Patrocle qu’il a vu succomber;
il s’approche et s’adresse en ces termes a Ménélas chéri de Mars :
a Ménélas, lits d’Atrée, élève de Jupiter, chef des peuples, recule;
abandonne ce cadavre et laissevla ces dépouilles sanglantes; car c’est
moi qui le premier, parmi les Troyens et leurs illustres alliés, aifrappé Patrocle de ma lance dans la terrible melée. Aussi laisse-moi
recueillir une noble gloire chez les Troyens, de peur que je ne tefrappe et ne t’arrache une douce vie. s
Le blond Ménélas, enflammé de courroux, lui dit aussitôt:
c Souverain Jupiter, il est peu convenable d’amener cet impudent
orgueil. Ni la panthère, ni le lion, ni le sanglier destructeur, dont lahère poitrine est animée d’une force indomptable, n’ont cette audace
que nourrissent dans leur cœur les fils de Pantboûs, habileAAmanierla lance. Le valeureux Hypérénor, dompteur de coursiers, n’a pu jouir
de sa florissante jeunesse, lorsqu’il osa m’outrager et m’attendre, en
lLlADE , xvu.
maôvroc’
éon-l se ripai du: GÜTOÜ,
zani. RPOO’ÉEHŒ
Msve’iaov ’Apn’iqaiiov ’
a MEVÉÀaE ’Arpsiôn,
Atorpeçèç,
ôpxapc MEN,laïka.
Reine 8è vzxpàv,
E1 8è Evapa. Bpovôevra. ’
oint: yàp Tpo’uov
éntxoûpmv se xismîw
12961590;
sa); Hârpoxlov Bovpixœrà bopimv xpctrepizv.Tri» Eu p.e
âpéeôou évi Tptôecotv
éoflièv xiéoç,
un (idiot ce,àcpéiwpnt: 6è
Ouuèv pelmôéct. I
Eavôôç 6è MevéÀaoç
ôxflfica: pivotnpoac’çn 16v °
a Ze’ü nâœp,
m’a au me»
cûxsrdaoôat birépôtov.
CÔTE 06v pévo; mpôe’titoç,
otite lioit-roc, hotite and; soi-mou ôioôçpovoç,
oins (lupin pêne-r0;pieutant «épi côévsi. rév’t air-6055m,
rôaaov,ôaaov opovéouc’w vis; Harlem:
éüppsliar.
un. de (En ’I’nepfivopo;
innoôaipotooûx &nôvnto oüôè i; fiônç,
5:5 diva-:6 ne,
CV.
étant tombé dans le combat ,-
et donc il se tint près de lui,et adressa-la-paroleà Ménélas cher-à-Mars :
a Ménélas fils-d’Atrée,
élevé-par-Jupiter,
chef des peuples,retire-toi,et abandonne le mort.
- et laisse-la ces dépouilles sanglantes;
car aucun des Troyenset des alliés illustresantérieur a (avant) moin’a frappé Patrocle de sa lance
dans le combat violent.C’est-pourquoi laisse-moi
prendre pour moi parmi les Troyensune noble gloire,de peur queje ne frappe toi,et ne t’arrache
la vie douce-commele-miel. nMais le blond Ménélas
s’étant indigné grandement
adressa-la-paroie-a lui :c Jupiter père (auguste),
il n’est certes pas beau
de se glorifier outre-mesure.Et donc ni la fierté de la panthère,ni celle du lion,ni celle du porc sanglier pernicieux,dont le courage très-grand [forceest-orgueilleux excessivement de sadans ira poitrine,n’est aussi-grande,
que la conçoiventles fils de Panthoüs
habiles-à-manicr-lælance.Or la force d’Hypérénor
dompteur-de-chevauxn’a pasjoui non plus (le sa jeunesse.quand il injuria moi.
Ô IAIAAOZ P.mi pigeon" s’v Aavotoïaw êkëyxwrov nokepwrùv
ËnyEVŒt’ oôôs’ É quint, rosace-i 75 oÎot xto’vra,
eûqapîvou à’loxov ce 906m: xeô’voôq ce fixing.
"Q; env mi côv ëyà) Man» uévoç, si xs’ p.51) ânon
string. ’AÀM e” Ëyœy’ àvaXœp-Iîouvra nahua: 302’; nMôbv Îe’vat, in]? o’w’rioç Yann” Eus-fa,
mais: Il xaxèv unes’ew’ ëexôèv ôé 1:5 wîmoç s’yvœi. n
aQç (paire, 122v 8’ ou vraies” ànttôo’uavoç 8è npocntîôa
u Nüv pèv Si, Meve’Àas Atorpecpèç, ’71 p.004 n’est;
«(mon ëyàv, 16v Ënecpvsç, ênauxôuevoç 8’ âyopeûew 35
pigment; 8è YUVGÏXŒ poli?) OaMiLow viola,
&pntàv 8è TOXEÜGI. 760v ml névOoç gemme.
îH xe’ «ou 850.013: 76m) usai-trompa ysvoinnv,
si xsv 378J moulât; se 159w mi. refixe’ êvsïxaç,
11061019 Ëv pigeant par» ml. (Dpôvttôt 80;]. 40
disant que j’étais le plus lâche des Grecs; et je ne pense pas que par
son retour il ait comblé de joie son épouse chérie et ses vénérables
parents: de même aussi je briserai ta force, si tu restes encore enface de moi. Pour moi, je t’engage à te retirer et à rentrer dans la
foule; renonce à me tenir tète, avant que quelque malheur fonde surloi; mais l’insensé ne s’instruit que par les événements. n
Ces paroles ne persuadent point Euphorbe, qui réplique en cestermes z
a Ménélas, élève de Jupiter, tu vas expier aujourd’hui le meurtre
de mon frère, dont la mort est pour toi l’objet d’un vain orgueil. Tu
as rendu veuve son épouse, dans le réduit de sa chambre nuptiale
encore toute nouvelle, et tu as plonge ses parents dans l’horreur du
deuil et dans la désolation. Certes, je mettrais un terme à la douleur
de ces infortunes, si, rapportant ta tête et tes armes, je les déposaisentre les mains de Panthoüs et de la divine Phrontis. Mais je ne
"JADE , XVII.zani ünépetvé p5,
nui épart-6 p.5 Eppsvat
«deva flânera-10vèv Aavatoîaw -
oûôé nui. à,
même: vs01m nôôsaa’w,
eôqapfivau Éloxôv se (pin
ronflé; ra xeôvoüç.
"D; 011v E76) miMou) GÔV pévoç,
si et: ovin; ivre peu.’AÀXà Haye x3156»
ce âvotxwpr’io’aw-ra
ténu à; «nom,unôè 161460 âvtîoç épia,
«91v nafle’iw
15 xauôv -
vina; 85’ ra
Eva palliée. l(boira au,
m’a me: 6è 76v - v
âu5t66psvoç 8è «poquât: s
a Nüv uèv 61j,
Msvéilae Aiorpeçèç,
ridez; fi peut:èuôv yvœIèv,
16v Eneqaveç- ràyopeûetç 6è éneuxôpevoç ’
pipoient: 6è vwaîxasur?»
véoto anticipera,Eônxaç 6è roxeüo’t
760v mi. néveoç àpmôv.
’H ses vavoipnv xaTâflüViLO. vécu
com Estloîow,si êyâ) êveim:
«in: ce 1.59an mi veulent,par.» êv pipeau-tnival,» mi Sir] tbpôvrtôt.
si
et attendit moi,et dit moi êtrele guerrier le plus déshonoré
parmi les Grecs;et je ne dis (pense) pas luiétant revenu du moins
de ses propres pieds,avoir réjoui et son épouse chérie
et ses parents respectables.De même certes moi aussije briserai ta fierté,si tu le tiens en-face-de mol.Mais moi-du-moins je conseilletoi t’étaut retiré
aller dans la foule, [(éloîgne-toilet ne t’arrete pas en-face-de moiavant d’avoir soutien
quelque chose de mal ;mais l’inseusé
connatt seulement la chose faite. xIl parla ainsi,
mais il ne persuada pas lui ;et celui-ci répondant dit-à lui:
a Maintenant à la vérité,Ménélas élevé-par-Jupiter,
tu payeras certes tout-à-faitmon frère (la mort de mon frère),lequel tu as tué;et tu parles ente glorifiant;or tu as rendu-veuve son épousedans le fondde sa. nouvelle chambre-nuptiale,et tu as causé à ses parents i
un deuil et un chagrin adreux.Certes je serais tin du (je mettrais finà eux infortunés, [au) deuilsi moi ayant rapporté
et ta tète et tes armes,je les remettais dans les mainsa Panthoüs et à la divine Phrontis.
8 , IAIAAOE r.’AÂÂ’ nô p.601 in dupov âneîpntoç nôvoç Essen,
oôde’ 1’ âôfiptrog, 951K o’tÀx’fiç, in 966010. w
V°Qç eimbv, 0511165 un" abriant névroo’ Ëianv’
oôô’ Ëêënëev xahâv’ &vsyvoîpoôn 85’ oî ainsi]
o’w-rriô’ êvi arpentai. i0 3è 8561-590; ôpvueo 10mn?) 45
’Arpsiônç MevëÀotoç, êrrauîoipevoç Ali narpi.
.14; 6’ àVdeCoiAE’VOlO, une cropdxom OÉiLEOÀot’
vôî’, inti 5’ aïno; Ëpstoe, [impair] Xerpi m01’10’aç’
àvrtpr 8’ âtraloîo 81’ aôxs’voç fiÀuô’ inox-ri.
Aoümjoev 3è REGGW, épaté-tics 3è rsüxe’ 33’ ouin?» se
AïfLŒ’tï oî 856mm xénon, Xapirso’aw oncial,
ahanai 0’, o? xpuo’Çi se nazi Limoge) êcçrîxwvro.
OÎov 8è 195:an Ëpvoq’ on)": êptônkèç flairie-
Xriipop êv OÎOTtôhp, 80’ au; àvotËs’Ëpuxsv Üôwp,
mitoit, mleôéov, se 35’ ce matai Sove’ouat 55navroient àvéittov, mi ce [3965i à’vfla’t’ leuxëî’
A041»: 8’ êEomivnç ëveuoç oint Magna zani
veux pas différer plus longtemps l’attaque, et l’on verra qui de nous
deux sera vainqueur ou vaincu. nA ces mots, il frappe le bouclier bien arrondi de son ennemi; mais
il ne rompt pas l’airain; car la pointe de sa lance se recourbe dans lesolide bouclier. Méuélas, fils d’Atrée, s’élance a son tour, un glaive a
la main, après avoir imploré le souverain Jupiter. Au moment ouEuphorbe recule, il le frappe, et, plein de confiance dans la vigueurde son bras, il lui enfonce le fer au fond de la gorge; la pointe tra-verse aussitôt le cou tendre du guerrier. Il tombe avec fracas, et sesarmes retentissent autour de lui; le sang inonde sa chevelure; sem-blable à celle des Grâces, et ses tresses que retiennent attachées desanneaux d’or et d’argent. Comme un jeune plant d’olivier, qu’un
homme élève avec soin dans un lieu solitaire d’où jaillit une source
abondante, se dresse magnifique, étale un verdoyant feuillage, et,caressé par le souffle de tous les vents, se couvre de blanches lieurs;mais soudain les autans, se déchaînant avec fureur, le déracinent et
. lLiADE , sur. 9’AÂÀà noves
du. Étant pain: En ônpèv,àneîpmo; oùôs’ se àô-iiptroç,
in dix-71;,in: 966mo. n
Embv (in, eûmestarât fientât: Ëfnv névrose °oüôè EëënEs xahôv t
aimai] dé 0’.
èveyvo’tpcpen évi àcmiôt xpatepfi.
’O 6è Msve’lato; Àrpeiônç
dipvuto ôaüsepo;
labiésânechiuevoç Art flapi ’
àvaxazopévoto 6è dola,
NE: nattât Oépsôiat nopéxoto,
son; 6è êtépews,
niaisa;pipi guipait] ’
hmm 8è mutin àvrtxpùGui aôxe’voç ànaloi’o.
ÀOÜMEG 8è motive,
stûpa 6è âpdânasv en oui-up.
Royal. oi,épatai Xapireoct,«loupai. se, o’î écpfiwvro
pour? se and âpyûptp,ôsüovro origan.
010v 6è âvùp rpépet
ëpvo; ÈÀaïnç êptflnlèç
èv même) oienôhp,
50t 68m9 àvaôéôpuxev au,salin», mlsfia’tov,
moral dé ce àve’pmv navroient
devenue-t 16,mi ce Bpôet
b0 son?) ’üanivn; 8è évent): nom
div 1min Milan30W se Bo’Gpou
Mais le travail (le combat)ne sera pluscertainement longtempsnon-essayé et non-débattu,
soit de (pour) la victoiresoit de (pour) la peur (la fuite). n
Ayant dit ainsi, il le frappasur son bouclier égal de-tous-côtes;et il ne brisa point l’airain;
car la pointe de la, lance a luifut recourbée dans le bouclier solide.Mais Ménélas fils-d’Atrée
s’élança le second (ensuite)
avec l’airain,
ayant prié Jupiter père des hommes;
et Euphorbe se retirant en arrière,il le frappa dans le fond de la gorge,et lui-me clappuya-fortement,’ Ë-
ayant-con ance ’dans Ç; main robuste; ’et la ointe alla (ressortit) par-devantà tragers le cou tendre.Et il résonna étant tombé,
et ses armes retentirent sur lui.Les cheveux a lui,semblables aux (a ceux des) Grâces,et ses tresses, qui avaient été serraset par l’or et par l’argent,
étaient mouillés de sang.Or tel qu’un homme nourrit (élève)
un rejeton d’olivier très-fleuri
dans un endroit solitaire,ou l’eau jaillit abondamment,
arbre beau, verdissant,et les souilles de vents ditférentsagitent celui-ci,et aussi il se couvre-de-végétationpar une lieur blanche ;mais soudain un veut étant venuavec un grand tourbillonet l’a arraché-de son trou
l
10 IAIAAOE P.poliçai: r’e’EécæpquE and êEere’tvuoo’ ê-iri yeti-(1’
TDÎDVI Hâvôou uïov 569131.5an Eüzpopëov
’A-rpsiônç Mevélotoç Énei naïve, 1567:5 Émile. sar9: 8’ 6’15 ri; te Réuni ôpsoîrpoçoç, and wsnotôôiç,
gouapera: o’tys’Ànç [305v dionée-(1, fin; âpiarn’
si; 8’ ËE uûzév’ gaie, Mât)»; xpotrepoîo-tv 6805m,
npzîi’rov, guetta 85’ 6’ aigu mi ËYKGTŒ mina ÂŒÇÜGO’EL,
8115in duel 8è rôvye active: â’vôpeç ce voyiez; 65fionà p.003 îÛÇouo’tv ânônpoôev, ou ’ ëee’louotv
e’tv-riov êlôs’ttsvou’ poila 7&9 fiançoit Béa: aipei’
à): 15v oÜttvv. ouais; e’vi crâôeacw Érato:
âvriov s’Ms’tLevat Msveldou xu8aMluow.
’Evôat et: pela 9.49m adorât 1:56th Havôoiôao 70.’A’rpeîê’liq, si. p.13 oî àyaïoo’otro (1107.59; ’Arrônmv,
8; psi oî "Enrop’ 51:5ch, 0m?) ârdiavcov 1A pnï,
o’tve’pt eîcéitsvoç, Ktxâvmv ûyr’jropt Mévrg’
ni p.w (putting Ëfiëd mepo’ev-ra «poonuêz’
a "Extop, vÜv si) (tél! (.585 6515:4, ninivite: son», 75
l’étendent sur le sel : tel le fils de Panthoüs, Euphorbe habile ama-nier la lance, tombe sous les coups de Ménélas qui le dépouille de ses
armes. lLorsqu’un lion, nourri dans les montagnes, a, tout fier de sa force.ravi la plus belle génisse du troupeau, il lui brise d’abord le cou qu’il
a saisi de ses fortes dents, puis, la déchirant, il se repait de son sanget de ses entrailles; autour de lui les chiens et les bergers poussentde loin d’efiroyables cris, mais ils n’osent point venir l’attaquer;
car la pale crainte a glacé leurs membres : de même aucun guerriertroyen ne se sent l’audace de marcher contre le glorieux Ménélas.Alors le fils d’Atrêe aurait facilement enlevé les armes illustres d’Eu-
phorbe, si le brillant Apollon, par un sentiment jaloux, ne fût venuexciter contre lui Hector, semblable à l’impétueux Mars; le dieuavait pris les traits d’un guerrier, de Mentès, chef,des Ciconiens; etil adresse a Hector ces paroles qui volent rapides :
c Hector, c’est en vain que , dans ta course, tu poursuis les che-
1mm: , xvn.ni. éEe-rivuo-asv ènl votre ’
roîov être! Meve’iaoç ’Arpeiôvi:
xrdvev Eôcpopôov ulàv HivOauéüpualînv,
êta-0M refilent..0: 6è 61:5
si; se En») àpea’t’rpoça;
nenmôù; am,rigaudon floüv, in; daim(HEM; fiOO’XOPÆ’Vij
avpâ’rsov 8è ËÎÉŒEEV
«mon si;Ratôùv ôôoüot xpnrepoîa’tv,
Errata se ce, 6mm,impudent alitainazi «ivre. ËYXŒTŒ’
tincal 6è TÔVYE
active; 801895; te volais;lô’g’oua-w ânônpofiev paillai nous),
oôôè éôe’louaw
êlôéuevat &vtïov’
Béa; yàp 7;).wpàv
atlpei.’ poila’
(à; 061w: 163vauna; évl «vigiles-«w
évolua. émettent abriai:machinera Mevella’tou.’Evflœ ’A’tpeiôn;
pépons peut
156x50: thrlfiHaVOoiôao,si (homo: ’AnôDmv
in) Matou-nô ai,5; (5a êmeaév ol’Ewropat, &TaîXnv-rov "1&an 001?),
sicilien: âvégt,Mévm imitopt Kntôvauv’
rai omicron; npoœqüôat [UV
Encan mepôev-rwa ’Exrop, vüv où (Lès;
Ilet l’a étendu sur la terre :tel lorsque Ménélas fils-d’Atrée
eut tué Euphorbe fils de Pantboüshabile-à-manier-la-lance,il lui enlevait ses armes.
Or comme lorsqueun lion nonrri-dans-les-montagnes,ayant-confiance dans sa force,a ravi la génisse, qui est la plus belledu troupeau paissant;et d’abord il a brisé
le cou de celle-ci,l’ayant prise de ses dents fortes,et ensuite, la déchirant,il avale le sanget toutes les entrailles;et autour de luiles chiens et les hommes bergerscrient de loin très-souvent,et ils ne veulent (n’osent) pas
aller en face;car une crainte paies’empare d’eux fortement:
ainsi a aucun d’eux
le cœur dans la poitrinen’osait aller en facedu glorieux Ménélas.
Alors le fils-d’Atrée
eût emporté facilement
les armes illustresdu fils-de-Panthoüs,si Phébus Apollonn’eût porté-envie a lui,
lequel (Apollon) excita-contre luiHector, semblable à Mars rapides’étant assimilé a un homme,
a Mentes chef des Ciconiens;et ayant parlé il dit-a luices paroles ailées:
I Hector, maintenant toi a la vérité
12 IAiAAOZ P.«,9l’imam; Aïauti8aa 8aicppovoç’ al a «hivernai
àv8païat vs ôvnro’t’at 8o:y.rîp.evatt 1’18’ élément,
in? 7’ â ’Axüfiï, 18v demain] 153:: (ni-:119.
T dopa. 85’ sot Meva’Âatoç ’Apv’ii’aç, ’A-rpe’oç uib’ç,
Hormona) neptëàç, Tpu’iœv 18v a’t’pta’rov Ënepvs, sa
an00i8nv Eücpopëov, Ë’KŒUGE 8è 006960; mais. in
’52: simbv, ô (Liv dans Ëên 658: en novai; âv8pôiv’
"Europe 8’ advàv cilla; mîmes çpévatç plpcptpehivatç.
I natrums»: 8’ ëp’ gfiêl’ta nattât arixaç’ enfarinai 8’ è’yvœ f
rôv pas»! àaratrvôuavav tolu-tôt ratifia, 18v 8’ Ënl yeti?) as
xaînevov’ Ëêêu 8’ dînai xar’ oùratuévnv éveil-riva
Bi 8è 8tàt npoitaîxuw, xsiopuôuêvoç aillant lança,
ôEe’at xsxlmvtbç, (plia-yl similor; clitanie-toto
dessertir oô8’ uîov Men ’A’rps’aç d’il; fiofioaç’
vaux du belliqueux Éacide. Aucun mortel ne saurait les dompter ni
les conduire; ils n’obéissent qu’a Achille, fils d’une immortelle. Le
fils d’Atrée, le belliqueux Ménélas, en combattant autour de l’a-
trocle, vient d’immoler le plus brave des Troyens, Euphorbe, fils de
Panthoüs, et d’éteindre son impétueuse ardeur. n ’
A ces mots, le dieu rentre dans la foule des guerriers; une sombre
et triste douleur se répand dans l’âme d’Hector. Le héros promène
ses regards sur les bataillons, et aperçoit aussitôt Ménélas’ dépouillant
son ennemi de sa brillante armure, et Euphorbe étendu sur la terre;
le sans coulait de sa large blessure. Alors, couvert d’une cuirasse
étincelante, il s’avance aux premiers rangs, poussant des cris adieux,
semblable a la flamme inextinguible de Vulcain. Sa voix retentissante
"JADE, xvu. 13Gêne (1)63,ôuîmœv
àxiyjrrot,11mm); ôalçpovo: Alaxiêaot
et 6è âleyewolàvôpo’tct flvnroîci vs
ôap’âiLevat 13?: ÔXÉEGÜŒL,
ânm y:à IAXLÀiî,
16v ufimp Granit-n rixe.Tôçpa 8è
Mevélao; ’Ap’âîoz, uîà; ’Arpt’oç,
neptôà; Harmonie),huque 16v épia-cm: Tgu’unv,
Eüqaopôovillaveoi’ônv,
Emma: 8èfini: Boüptôoç. n
Elnàw En,à 056; uèv E611 «61:;
in nôvovàvôptîw ’
ile: 6è alvôv
1:67.169! "Buronçpéva:
âpætuelçiva;’E’net’m 6è &pa fiai-nuire
tarât Mixa:m’nixa 8è éruc-
tôv itèv àmtwüyzvov
refixer: saurât,rôv 6è xeiuevov ênl yaivydu: 6è Ëëëet
narrât ânerifiv oüuuévnv.
Bi 6è
ôlà npouâxwv,
xexopuôue’voç maxi?) aillant,
121115701); ôEéa,
ulule: 9101i. (idée-te)Tintin-0m.oüôè 16.09 vlôv ’Mpéoç
tu cours ainsi,poursuivantce-que-tu-ne-peux-atteiudre,les chevaux du belliqueux Éacide;or ceux-ci sont difficilespour les hommes mortels du moinsa eue domptés et à être montés,
pour un autre du moinsque pour Achille,qu’une mère immortelle enfanta.
Mais pendant-ce-tempsMénélas martial, fils d’Atrée,
allant-autour de Patrocle,a tué le plus courageux des Troyens,Euphorbe fils-de-Panthoüs,et l’a fait-désister
de sa force impétueuse. u
Ayant dit ainsi,le dieu à la vérité alla de nouveau i
a travers le travail (le combat)des hommes;et une douleur terriblevoila (enveloppa) Hectorquant au diaphragmenoir-lout-autour.Or donc ensuite il regarda partoutdans les rangs;et aussitôt il reconnutl’un enlevant
les armes illustres,l’autre gisant sur la terre;
et le sang coulaitde la blessure percée (faite).Et il allaà travers les premiers-combattants,armé de l’airain étincelant.
poussant-des-cris aigus,semblable à la flamme inextinguiblede Vulcain;et il n’échappa point au fils d’Au-ée
14 i 11mm): r.ôxO’rîoaç 8’ âge: Élite npàç 8V neyahîropa eupôv’ 90
a ’Q p.01. ëyàw, si ne’v ne Mm» mira noyez! un,
Hérpoflo’v 0’, 8; naira: Étui; E’vex’ êvôéôa rtnîç,
même p.0: Aavaü’w VEiLEC’I’jo’ETŒi, 3: xsv ïômat.
Eî 85’ un c’Eximpt nome; à)»; Xal Tpmo’ï [AGIXŒSLfll
aîôacôslç, poirota; p.5 nsptar’rîœc’ Éva atonal. 95
T pâlot; 8’ ëvôoîôe minot; 01’751 nopuôott’oloç dEx-rwp.
’ADà tin ont raïa-ra p00: ôteléîno Bonde;
(01:1:61’ o’w’hp Ëûe’hn 1:93); ôat’yova peul PÉXEO’ÜŒI,
av x: 05?): un?) Talla oï [45’th flâna mitron.
Tif: prOÜTlÇ Aavaôiv nuisissent, 6’: xev Rural me"Ex-rapt prir’jcowr’, Égal êx Gatien»: noÂepiCst.
El 85’ «ou Ain-:6; y: point âyaôoïo nuôoipwjv,
ânon) x’ «En; ions; Entnvncat’neôa xépnnç,
est reconnue de Ménélas, qui gémit et se dit en son cœur magnat .
nime :
«Malheureux que je suis! Si j’abandonne ces belles armes et le
corps de Patrocle qui a succombé pour venger mon honneur, je crains
que les Grecs, en me voyantfuir, ne s’irrltent contre moi. Si au con-
traire, pour échapper à la honte, je combats seul Hector et lesTroyens, je serai bientôt enveloppé par le nombre; car Hector au
casque étincelant conduit lcl tous les Troyens. Mais pourquoi déli-
bérer ainsl dans mon cœur? Lorsqu’un guerrier Veut combattre un
mortel qu’honore une divinité, il voit bientôt fondre sur Iul un grand
malheur. Non, aucun des Grecs ne s’irritera contre moi, si je recule
devant Hector, puisqu’il combat sous la protection d’un dieu. Ah! si
je pouvais du moins entendre la voix du valeureux Ajax, tous deux
alors, retournant au combat, nous irions lutter, fût-ce même contre
Bof-.61; 656°
rififis-ac 8è En):sine npô; av Ouuàv uqalfiropa’
u ’0 p.0: èydw,
si. [LEV xe maline)refixer: xalà,Hdrpox).6v se, ô: naira! êvûa’tôe
Evexa Eyflç nom,prime Aavaôv,il; 15v Ian-rat,
naniserai (un.El 6è ulôezrfleiç
xe mixeront éd»: naine;’Eutopt ml Tpoyrl,prôna): «aldol
«sprat-limai ne Env’Extwp 6è mot-Gatien:&YEI ëvûo’tôe «évita: Tpüaç.
une sin Guuô; pile; p.0:azaléEato mûre:narré-ra âvsjp èôéln
1:96; Samovar.
naïade: quart,ôv 656; ne rtuë.
Mixa péya. Ripa
noliser] 0l.Tl?) oünç Aavotôv,
6; 1.8V lama".
[repiqua "Eus-cpt,vaporiserai par,émet noleniëu
en 0569W.Et 65’ vs
mûoipmv «ou
Alun; àyotOoïo Boùv.
ânon) xsv ëmuvnaoziueila:
Mini;tous: (1611:,ruine? 1tpôç Surinam,
si me; .
mm: , xvn. 15ayant poussé-un-cri aigu;et celui-ci donc ayant gémidit a (en) son cœur magnanime:
a Hélas à moi! moi-même,si à la vérité j’aurai abandonné
les armes belles,et Patrocle, lequel git icià cause de mon honneur,je crains que-quelqu’un des Grecs,qui m’aura vu,
ne s’irrite contre mol.
Et si ayant-de-la-honteje combats étant seulavec Hector et les Troyens,je crains que étant nombreuxils n’entourent moi qui suis seul;or Hector au-casque-variéconduit ici tous les Troyens.Mais pourquoi le cœur chéri à moi
a-t-il dit-en-lui-meme ces choscs?l Lorsqu’un homme veut
xmalgré une divinité
combattre avec un mortel,qu’un dieu honore,
bientôt une grande calamitéa roulé (fond) sur lui.C’est pourquoi aucun des Grecs,qui m’aura vu
ayant cédé a Hector,
ne s’irritera contre moi,puisqu’il combat
d’après la volonté d’un dieu.
Mais si du moins
je pouvais-entendre quelque partAjax brave au combat.tous-deux nous nous souviendrionsde la guerrey étant allés de nouveau,
quoique malgré une divinité.
pour voir si de-quelque-manit-rc
16 lAlAAOE P.ml Mao; amincirai n59, si tu); ëpuoaipeôat vsxpo
[1111281] ’Axûâît’ xaxâîv 85’ x5 cps’prorrov d’1]. u ne th
d a:I En»: ô rauô’ élpyatvs muât (995m ml mais Gogh,
16:99:: 8’ Êanptômv (nixe; fiÀueov’ 7’1sz 5’ ëp’ ’Exrwp.
Aûrèp Sy’ êEo-rrïew àveXéÇs-ro, laine 8è vsxpov,
êvrpovrahtâtœvoç’ (fiers Hg fiüyévswq,
ô’v pat xüvsç ce ml chape; cirre GTŒÛELOÎO ôiœvrat 1:0
ËYZEGL nul çowfi’ 1:03 8’ s’v opaciv ûxtuov 31.109
«a 9 l ’ , Y 7 l 1xm’ VOUTat, usxwv 85 r 56- une MECGŒUAOIO’
A .ô); (in?) HŒTPÔXÂOLO m’a Eavôbç Mevs’Àao;.
rai 3è peraotptçôelç, ânel ïxsro ëôvoç émigra»,
Inantatvwv Aïavra uëyav, T ehapœvmv uïo’v’ usNiràv os p.003 si!) émince péri]: ên’ âptcrspà «dom,
Gaçoüvove’ êtaîpouç ml. Ënorpuvov’rot palaceat’
(isa-néotov 7&9 qui 9660i: Ënëake (bolée; ’Ano’nwv.
Br; 8è ôéstv, EÏOap 8è naptoroîjtevoq in; 11581 s
un dieu, pour rendre a Achille, fils de Pelée, les restes de son ami;ce serait un adoucissement à tant d’infortunes. a
Tandis qu’il agite ces pensées dans son esprit et dans son cœur, les
phalanges troyennes arrivent, Hector a leur tété. Ménélas se retire et
abandonne le corps de Patrocle, tournant souvent ses regards versles ennemis. Tel un lion a la belle crinière, que les cris des chiens etles piques des bergers repoussent de l’étable; son cœur généreux
frissonne de colère dans sa poitrine, et c’est a regret que l’animal sort
de la cour : tel le blond Méuélas s’éloigne de Patrocle. Arrivé au mi-
lieu de ses compagnons, il s’arrête et se retourne, cherchant du regard
le grand Max, fils de Télamon. ll l’aperçoit aussitôt a la gauche de
l’armée, rassurant ses guerriers et les excitant au combat; car le bril-
lant Apollon leur avait inspiré une terreur divine, Ménélas vole auprès .
du héros et lui dit : 4
"JADE , xvn 17épuaotipsfla
vsxpôv’Axùii finleiôp ’
zaxdw 55’ ne: sin
cémenter]. )
°Emc à
épuatve mûr:narrât çpéva ni narrât Ovnôv,
flippa 6è èm’jluflov
615.75; Tpo’uov’
’Ewroip 8è alpe: fipxsv.
Aüràp 515
dulcifiera èEortiom,laïus ôè vexpôv,
éveponaktCôusvoç-
(Bars H: fiüys’vstoç,
5V po: suive; ce ami âvôpsç
Blouson en omettoit)E7156: nui «panât
irop 6è 6&ro 1:06WŒZVOÜTGL
év cppso’iv,
5611 ôé se aura patrouilleraâs’xmv’
(à; Eavôà; Mevs’laoç
xisv in?) Harpôùoto.21:71 8è nuanças-12051:,
Étui. lus-to
ëflvoç àwipwv,
nantaivœv
s...
néyow Aimant, uîôv Tsioqtdwmv-
évêque 8è (sont: aillant
ê1rl âpre-tapât néon; n°17111;
rèv Gnocûvovrat êrâpov;
un énorpüvovra galantin"d’oîâo; 1&9 ’AnéDmv
Enâalé sont çôôov (instinctBfi 6è 0éew,
naptoraînevo; 8è
nüôa 51019 émut
’ nous pourrions-tirer-à-nous
le cadavrepour Achille fils-de-Pélée;
or de tous les maux celui-ci seraitle meilleur (le plus supportable). n
Tandis que celui-ciagitait ces chosesdans son esprit et dans son cœur,pendant-ce-temps donc arrivèrentles bataillons des Troyens;et donc Hector marchait-le-premier.Alorscelui-la (Ménélas)
se retirait en arrière,et abandonnait le cadavre,se retournant-souvent;comme un lion a-la-belle-crinière,lequel et des chiens et des hommeschassent d’une étable
par des piques et par la voix;et le cœur courageux de celui-cise resserre (frissonne)dans sa, poitrine,et il est parti de la courmalgré-lui : .ainsi le blond Ménélass’en alla (s’éloigna) de Patrocle.
Or Il s’arrêta s’étant retourné,
lorsqu’il fut arrivé
à la troupe de ses compagnons,cherchant-du-regardle grand Ajax, fils de-Télamon;et. il aperçut tout aussitôt
a la gauche de tout le combatlui rassurant ses compagnonset les excitant a combattre;car Phébus Apollonavait jeté-en eux une terreur divine.Et il alla pour (il se mit a) courir, ’et se tenant-près de luiil dit aussitôt cette parole :
18 lAlAAOE P.a AÏav, 85590, Rémy, rapt Hacpôxkow Oavo’vroç no
cnst’ao’onsv, aï xe véxov ne? ’AXIDŒÏ npops’pwnev
yupvo’v’ drap 1&7: rsüxs’ 5x5: xopuôaïoÀoç dExlrœp. n
’94 gour" A’i’avrt 8è 8afçppovz (lupin ëpws’
fifi 8è 8:8 npopoïxmv, finet 8è Euvôoç Meve’laoç.
"Harem nèv Hdrpoxlov, Ërrei. flirtât refixe’ àmjôpa, h 125996, Yv’lo’ur’ tintoit»: napel-lm! ténor ôEs’ï Xalxê’),
18v 8è véxuv prîjcw êpuc’aépevoç mal 80h].
Alfa; 8’ êwüôsv 32X05, cpe’pmv calme, silice nÔpyov.
"Emmp 8’ 8:41 É; (indou: il)»: o’wsxo’tÇeô’ êratpwv,
à; 8icppov 8’ &vôpoucs’ 8i8ou 8’ 6’15 mixent MM me
Tpue’i QE’pEW npofl aïe-ru, nëya XAEIOÇ ËHLEVŒI «hip.
Alu; 8’, époi Msvomoi8’g coince sôpl) xoLMqaotç,
ËG’fl’ijt, (il; si; ce En»: «spi. oîct céxscctv,
(î) pat ce w’jm’ dyovrt GUVŒVT’IIIGŒV’IŒI. ëv en,
dv8peç ënax’rfipsç’ ô 855 ce côévsï filspeaivst’ 135
a Viens, Ajax, viens, mon ami; hâtons-nous de combattre pourles restes de Patrocle, et puissions-nous au moins rapporter a Achilleson corps dépouillé; car ses armes sont devenues la proie d’Hector.
au casque étincelant. n
li dit, et ses paroles touchent l’âme du belliqueux Ajax. Ce hérOs
s’élance aux premiers rangsI suivi du blond Ménélas. Hector, après
avoir enlevé les armes illustres, entrainait Patrocle, pour lui séparerla tété des épaules avec l’airain tranchant et livrer son corps en pâture
aux chiens de Troie. Mais Ajax s’approche, portant un bouclier sem-
blable a une tour. Hector se retire au milieu de ses compagnons, ets’élance sur son char; il ordonne aux Troyens de porter vers la ville
ces armes magnifiques qui doivent être pour lui un éclatant trophée.Ajax se tient auprès du fils de Ménétius, qu’il couvre de son large
bouclier. Telle une lionne autour de ses petits, lorsque, conduisantses jeunes lionceaux dans la foret, elle rencontre des chasseurs ; toute
lLlADE, XVll. 19a Aîav, nénov, 85690,
meûoopev«spi Harpôxloto flavôvroç,
ainepnpocpe’ptoite’v xEv ’Ath’îjî
véxuv yupvo’v’
à’ràp ’Exrœp xopuôaiolo:
E131. raïs TEÛXEŒ. n
’Ecpa-ro il):
ôptve 8è Oupôv Alavrt 8afçpovv
fifi 5è Iôtà aponaîxmv,
and 8è gaves; Mevélaoz.
’Exrmp nèv être Hammam,
fatal sans»TEÛXEŒ une,tu 111m?) ÔEéî
sénat XEnj’ÀV 411:8 (31mm,
8min 8è 16v véxuv
nuai Tpmijc’w
épuaoânevoç.
Ain: 8è i109 êflüôsv,
pépon coince, 1’101: nûpyov.
’Exrœp 8è En 8o]; t
dulcifieraà; ôptlov érziptov,âvôpoua: 8è é; 8içpov’
675 8è 8i80u Tpoxritalât 126x51
(pipent maori dm,Ennemi. «un? me: toréez.
Alu; 8èauptxaluîvlia; Msvoma’iôn
cdxoç eüpù, ’
ËG’T’I’IIEI, (il): si; ce Réuni
«spi. olot téxso’otv,
à) pli ce âyovrt
Mme.dv8peç Énaxfipeç
ouvavw’jaœvcai év (in:
a Ajax, mon cher, m’en: ici,
hâtons-nous de combattreau-sujet-de Patrocle mort,pour voir si-toutefoisnous pourrions-rapporter a Achilleson cadavre nu (dépouillé);
mais (car) Hector achasque-variéa du moins les armes de Patrocle. u
Il dit ainsi;et il remua le cœur a Ajax belliqueux;or celui-ci allaa travers les premiers-combattants,et en même temps le blond Ménélas.
Hector à la vérité tramait Patrocle,lorsqu’il lui eut enlevé
ses armes illustres, -afin que par l’ait-alu aiguil coupât la tète des épaules,
et donnât le cadavreaux chiens troyensl’ayant (après l’avoir) tramé.
Or Ajax vint près,portant un bouclier,comme une tour.Mais Hector étant allé en arrière
se retiraitdans la foule de ses compagnons,et il s’élança sur son char;
et celui-ci donnait aux troyensles belles armes de Patroclea porter vers la ville,pour être à lui une grande gloire.Mais Ajaxayant mis-autour du fils-de-Ménétius
son bouclier large,se tenait, comme un lionautour de ses petits,lequel conduisantses jeunes lionceauxdes hommes chasseursont rencontré dans la foret;
20 IAlAA02 P.ras! 85’ 1’ Enta-nouoit miro) fixent, 6’665 indûment: 1’
ô: Ain; moi 1101196me fignoï fieË-r’ixet.
Àrpeïônç 8’ êrépœôsv, ’ApniÎçtÀoç Msvéhoç,
âorfixst, p.5’yot fiéœoç Ëvi GT’IÎÔECGW âéEtaw.
FMUxoç 8’, Iliturolôxovx) mîïç, Àuxtœv âyèç hôpôîv, 140 -
"Exrop’ farra’ôpa. îôâw quË-nê’) ivirrane plieur
« ç’Eacmp, sÎSoç aplats, poix-q; 591 noXXcav êôsüsot
73’. a" mon); xle’oç êcôkbv ëxst, (puînhv Ëôvm.
09015,50 v’üv (5mm; x5 «au; mi aïe-ru audion;
oÎoç cùv Rotoîct roi ’qu) ênsyéao’tv’ . 1-25
a?) 7&9 1:1; Auxt’œv 75 paxncôuevo; Aavotoicw
sÎct flapi mâtas tirai. oôx aigu 1K xdptç île
udpvotceou ê-qïoto’tv ê-rr’ âvôpoîat molaire; flet.
1163; x5 si» Xsïpova (965m molesta; p.56’ 8mm,
clé-rh’! ënsl Eapmôôv’, flua Eeîvov mi érotïpov, 150
nahua; ’Apyeiowtv 5.7499 mi nippa: yeve’oeat;
fière de sa force, elle fronce ses sourcils et voile ses yeux : tel Ajaxmarche autour du valeureux Patrocle. De l’autre côté se tient le fils
d’Atrée, le belliqueux Ménélas, qui nourrit dans son âme une vive
douleur.Glaucus, fils d’Hippoloque, et chef des guerriers lyciens, lance
a Hector un regard irrité et lui adresse ces durs reproches :a Hector, toi qui parais si beau, tu étais loin de combattre avec
bravoure! Oui, c’est bien sans raison qu’une noble gloire t’euvironne ,
puisque tu n’es qu’un fuyard. Réfléchis maintenant comment tu
pourras, Seul avec tes guerriers troyens, sauver la ville et la cita-delle. Car nul des Lyciens n’ira désormais combattre les Grecs pour
la défense d’llion, puisque l’ingratitude est le prix de notre constance
a lutter sans relâche contre les ennemis. Malheureux! Comment, danslamelée, sauverais-tu un guerrier obscur, lorsque tu as laissé Sarpé-
(lon, ton hôte et ton ami, devenir la proie et la conquête des Argiens?
"JADE, xvui 2là 65’ ce incitative: aûéveî’
axeront 65’ 15 miro)
ne?» êmoxüvtov,
summum 6505sâ); Mot; 656161.51.
flapi flouai Ilotrpo’x).tp.iErépmGev 5è ÉGWÎXEI
’Arpeiôm, MevéÀotoç ’Apnîçtïoç ,
àÉva
hi. GT’ÎIÜSGGL
ile-fa névôoç.
Flamme 6è, mîîç .I’KTIO).ÔXOIO,
6.76; âvôptîw Auxiwv.
iôàw M5691: "Europevivifia-ne poilu) luxent?)-
I "Errata, âpre-te Eïôoc,
non?» ripaèôeüeo noixnç’
’71 aura); ’aléa; êoO).àv Élu
a: ëovm oüënltv.
4,96450 viiv 51mm;oie; si» Maïaroi êyyeytiotaw ’Djtp
ne cramser:nôktv mi. âm’
orin: yàp Auxiœv y:aloi. uaxnaôpevoç Aœvaoîot
moi mélia:entai ripa oünç Xâptç
fie immanenténi àvôpa’tot ôniotm
muent; dei.H63; où, GXE’TMG,
cacheté: ne perd ondoitquina xsipova,but ténue: ZWÜÔVG,du: Esïvov rai èraîpov,crevée-0m ’Aweiotcw
Duo un. nippa;
or celui-ci est-fier de sa force;l et il ramène en bas
tout son sourcil,cachant ses yeux:ainsi Ajax marchaitautour du héros Patrocle.Et de-l’autre-côté se tenait
le fils-d’Atrée, Ménélas chenil-Mars,
augmentant (amassant)dans sa, poitrineune grande douleur.
Or Glaucus, fils d’Hippoloque,chef des guerriers Lyciens,ayant regardé en-dcssous Hectorle gourmanda par cette parole dure :
a Hector, le meilleur en beauté,de beaucoup certestu étais (es)-au-dessousfle la lutte;certes ainsi (sans raison)une gloire noble a (environne)toi étant fuyard.
Songe maintenant commentseul avec les guerriersqui sont nés-dans lliontu pourras-sauverla ville et la citadelle;car aucun des Lyciens du moinsn’iraplus devant combattre les Grecs
pour la ville;puisque donc aucune reconnaissancene futpour nous de combattrecontre des hommes ennemisincessamment toujours.Comment toi, malheureux,aurais-tu sauvé dans la fouleun homme inférieur (obscur),puisque tu as laissé Sarpédon,
à la fois hôte et ami,
devenir pour les Argiensune proie et un butin?
22 iAiAAOZ P.’O; 10! n°793 5115104 yévsro «râlai se mi «616.3,
Zinc; êu’w- vîîv 8’ 06 oî àÀaÀxs’pevat nova: lehm.
T t?) v’ù’v si u; 3540i Auxïwv Êmvrsïasmt âvêpüîv,
o’t’xaô’ïuev, Tpol-n 8è requissent abria: Show; 155
Eî 1&9 v5»; Tpéecct pivot; woÀanpo’èç hein,
ërpouov, aïoli 1’ ëvëpaç ëce’pxs-tott OÎI’KEPI fia’Tp’Ijç
âvôpa’ot ôoousvésoot nôvov mi ê’fipw Ëflevro,
and ne Hdrpoxlov ëpoouîyeea ’IÀtov slow.
î 8’ 05:0: «pari à’ow péya IIptoîuoto évaxroc :50
00m rewriting, mi un; êpuoafusea légale,
«Nid xev ’Apysîot Euprmôâvoç Ëvrea MM
Moerotv, mi x’ «ce» âyoiueôa ’Ihov siam.
Tatou 7&9 Gapénwv «619:6 àvépoç, 8:, nef iota-.04
’Apysïwv suçât muai, mi. âyxs’uaxot Oepâ-rrov-reç. 165
’AÂM oôy’ A’t’auoto; psyaÀfitopoç 06x êtaîÂotaoatç
Sarpédon qui, durant sa vie, fut tant de fois le rempart de la ville etle tien; et tu n’as pas eu le courage d’écarter de lui les chiens dévo-
rants! Aussi maintenant, si les guerriers lyciens veulent suivre mesavis, nous retournerons dans notre patrie, et Troie verra bientôtéclater sur elle d’épouvantables malheurs. Si les Troyens étaient ani-
més de ce courage audacieux et intrépide qui pénètre les cœurs des
hommes, lorsque, pour défendre leurs foyers, ils soutiennent contrel’ennemi une lutte acharnée, nous aurions bientôt entraîné Patrocle
dans les murs d’liion. Si les restes de ce héros, arrachés du champ
de bataille, étaient portés dans la grande cité du roi Priam, les Ar-
giens nous donneraient en échange les belles armes de Sarpédon, et
nous le ramènerions lui-môme dans les murs de Troie. Car il n’est
plus, le compagnon de cet Achille le plus vaillant des Grecs, et aveclui ont succombé de valeureux combattants. Et toi,.tu n’aspas osé
0
une]; , xvn. 23"0:, rob étbv (036;, Lequel certes, étant vivant,yévsto nom: fut en beaucoup de choses (souvent)695M; une utilité (utile)motet 1:: sont «été? et à la ville et a toi-même;vüv 6è ovin Erin; et maintenant tu n’as pas oséexemptant et xûvaç. écarter de lui les chiens.Ta; vüv I C’est-pourquoi maintenantet Tl; àvôpâ’w Auximv si quelqu’un des guerriers Lycienséntnsiaetat époi, obéit à moi,me»: obtuse, il fait! rentrer dans-la-patrie,bison; 8è cri-nia; et une perte épouvantable«squine-mi. Tpoî’g. sera-manifeste pour Troie.Et yàp vûv Car si maintenant[Lévoç noluôapaèç, âcpouov,
êvein Tpéeo’o’w,
016v se èaépxerat âvôpa:
oî «spi néron: Man-o
le courage très-audacieux, intrépide,était-dans les Troyens,tel qu’il pénètre les hommes
qui pourla patrie ont revêtu (engagé)
1:6vov ml ôfiptv le travail-du-combat et la luttechopée: Buapzvêsaatv, contre des hommes ennemis,aillai xev managea Ilo’vrpoxlov aussitôt nous aurions tiré Patrocle
siam ’ntov. en dedans d’iiion.Et 8è 0510; 150m6); Mais si celui-ci mortémoi venait (était porté)maori dm me vers la ville grandethune: Hptâuoto. du roi Priam,tu! épwaipteflâ 1m ’et que nous eussions retiré lui
zappait, du combat,une: ’Apyeîot aussitôt les Argienslûaeta’w xe rendraient-a-ce-prixscellât Encan Xapmôôvoç,
au! âyoiusiia’. xev aùrôv
clam ’litov.
ies belles armes de Sarpédon,et nous conduirions luien dedans d’liion.
Hécpno véto Car il a été tuéaspanœv toton àve’poç. le compagnon d’un tel homme,
à; p.610: lequel est de beaucoupdota-to; ’Apyeiwv le plus brave des Argiensimpôt W61, auprès des vaisseaux,tu! Oeptinovre; ainsi-que se: compagnons.âyxéuaxot. qui-combattent-de-près.’ une «(ne m’as héloient Mais toi-du-moins tu n’as pas osé
24 IAlAAOE p.CTTIHLMCMI. ivre, xar’ 5605 (880v 87,in Ëv 0161?], e
a I v I . v z r r soud tau; uaxsaaoflat 31:51 aco espaçai,- son. uTôv 5’ 59’ ônôdpa îôùv npoaéqm nopuôaioÀoç "Exempt
u Plume, fin 8è on, soie; En, ônéporrlov sumac; no’51 minot, 1’) 1’ êtpoîu-nv ce papi. cppe’vaç Ëppevat Mil
163v accot Auxinv êptGuÏiÀaxu vaudoue-r
a. I a I I I Îvuv de CE!) œvoaottmv rafla) (99940:4, o ov Ëetneç’
des: ne où; Aïotvrot nsÀéptov «il ônopsîvot.
051-0: êyàw è’ëptya pdxnv’, oôôè xrônov Ymrœv’ 17 au
6003 niai ce me; xpsicomv V60: otiytôxow,
âcre mi rampait ëvôpx (poëëï, ml. àoaûero vin-13v
ênïâiwç, 61è 8’ mûron; ê’i’IO’rpÜVEt palëeaoem.
’ADt’ âys 85’690, WEIROV, nap’ Ép.’ ionise, nui I8: 5910W
navntte’pto; xuxoç Eau-oyat, à»; âyopsôetç, 130
résister au magnanime Ajax, dont tu as aperçu les regards dans lamêlée, et tu n’as pas osé te mesurer avec lui, parce qu’il est plus brave
que toi. nHector, au casque étincelant, lançant à Glaucus un regard irrité,
lui répond aussitôt :
a Glaucus, pourquoi donc toi, si sensé, tiens-tu ce langage hau-
tain? Grands dieux! Je le croyais le plus prudent de tous ceux quihabitent la fertile Lycie; mais je dois aujourd’hui blâmer ta sagesse,
lorsque tu prétends que je n’ai point soutenu l’attaque du terrible
Ajax. Je n’ai jamais redouté ni les batailles, ni le bruit des coursiers;
mais je me soumets à la volonté du maltre de l’égide, de Jupiter, qui
met en fuite un guerrier courageux et lui enlève facilement la vic-toire, tandis que parfois il l’excite lui-mémo à combattre. Ami, viens
ici, reste près de mol, et sois témoin de mes actions; vols si durant
tout le jour je ne serai qu’un lâche , comme tu le dis, ou si je saurai
l
iLiADE , xvn. 25crânent livraAiotvro; peyoth’rtopoz,
miam 5665év âû’rîj 81mm,
oùôè pafiactaôat tec;-
ënsi éon péprspôc aco. r
"Exrœp 8è des nopuôotioioçiôtbv ûnôôpix
1rpoo-s’4pn 16W
- Platine, tin 8è où,êâw roîoç,
lemeç t’a-négocioit;
in «ont, i se èçâpnv
ce opimenaptéppevat mm,163v 80’601. vaterâovm
Auxinv ÊPLËÔM’KŒ’
vüv 5è
divan-6mm «du»
opévaç ose,
olov Esmeç’
âne on;p.5 aux ünoueîvou
mitâmes! Aimez.’Eydw miso: Eëptya
pâxnv, oüôè lTÛKOV (www
me ce vôo;Atàç alytôxoto
«lei xpeîo’o’œv,
âcre mi çoâeî
âvôpat âXxleOV,
un! dosasse datât»:vin-av,m’a-to; 8è ÔTÈ
ëno’rpûvet (taxée-occitan
MM: axe 85590, «étroit,
lavande flapà époi,
Mi ide Epyov,ifs navnuéptoç
Émotion tout, «il; àyopstîetç,
luADE, XVlI.
te tenir en-i’ace
d’Ajax magnanime,
ayant aperçu ses yeuxdans le combat des ennemis,ni combattre directement contre lui;puisqu’il est plus fort que toi. a
Or donc Hector au-casque-variél’ayant regardé en-dessous
dit-à lui :
h c Glaucus, pourquoi donc toi,étant tel,
as-tu parlé orgueilleusement?0 grands-dieux! certes je pensaistoi quant à l’esprit
eue-au-dessus des autres, [tentde ceux autant-qu’ilssont-qui habi-ta Lycie aux-mottes-fertiles;mais maintenantj’ai blâmé (je blâme) entièrement
l’esprit de toi,
pour ce que tu as dit;toi qui prétendsmoi n’avoir point soutenule redoutable Ajax.Moi je n’ai nullement eu-peur
du combat, ni du bruit des chevaux;mais la pensée ( la volonté)de Jupiter maitre-de-i’égide
est toujours supérieure,lequel et met-en-t’uite
un guerrier courageux,et lui a enlevé (lui enlève) facilement
la victoire,et lui-même parfoisl’excite à combattre.
Mais allons, viens ici, mon cher,tiens-toi près de moi,et vois mon ouvrage, ,si durant-tout-le-jourje serai un lâche, comme tu le dis,
2
26 ’ lAiAAOZ r.fi rtv0t mi Aavaâ’iv, fini; (1.00.0: 1:29 papaïne,
6X’IîGtt) âpuvt’jtevott flapi Harpôxloto Oavôvroç. n
n; eimbv, Tpcôso’cw Exéxhro, paxpov atm-
a T9555; mi. Album ne! Anipôavot &qumxnmt,
àve’peç (me, pilot, prénom 8è 006mo; mie, les5:99’ av ëyàiv ’AXtÀfioç épouovoç ivres 860i
MM, rat Harpo’xloto flint: évéptîa xaraxroîç. n
°Qç ripa çmvvîo’aç, 5:11:57] amplifiable; dExrmp
anion En noMuOto’ Géant 8’ lxïxavsv éteigneur,-
33m p.003, 051m rials, moi xpottmoïo: parue-min, 190oî mort 4m (pipoit fiord 1:61:01 thtôao.21è; S’aânéveufls paix-m mluôaxpüeroo, Ëvn’ cimier
rirai. ô. pâti têt a 8531: pépetv «port ’IÀtov îpùv,
pro’t çûomok’pototv’ à 8’ 01’an10: 1:13an five
H’nhtôeœ ’Axûfioç, Ë et 0501 Oûpavîuwsç 195
repousser, malgrésa généreuse ardeur, celui des Grecs qui viendra
venger la mort de Patrocle. Iil dit, et d’une voix formidable il exhorte ainsi les Troyens z
a Troyens, Lyciens, valeureux Dardaniens, soyez hommes de cœur,
amis, et souvenez-vous de votre impétueuse valeur, tandis que je vaisrevêtir les belles armes dont j’ai dépouillé le vaillant Patrocle tombé
sous mes coups. a AA ces mots, Hector, au casque étincelant, se retire du combatmeurtrier. il s’élance, et d’une course rapide il atteint bientôt ses
compagnons qui n’étaient pas encore bien éloignés et qui portaient
vers la ville les armes illustres du fils de Pelée" Se , tenant alors loinde la déplorable mêlée, il change d’armure; il ordonne aux belliqueux
Troyens de porter la sienne dans la ville sacrée d’ilion, et lui-mémé
revét les armes immortelles d’Achllle, présent dont les dieux hono-
muon, xvn. 27in aviva)mi TWŒ Aavauïw,
papaïne: 1:29 àkxfi;
poila,auvvéthvat1159?. Harmonium Oav6v10ç. a
Einùv (in,êxa’xlsro Tpéeo’ow,
âcre-ac paxpo’vi
c T965; mi Aûxtotmi Aâpôotvot- &mttmxmaî,
501e Jwépeç. ÇÎÀOI,
guindas 8èahi; Ooûptôo:,699c: éydw âv sa»
Enta 3mm1105.0: âpûpovoç,
si: èvcipLEa
film Harpôflmomarrée. a
(bonifiera; dont «in,
°Ewrwp xovaaioÀoç
âxéôn En «clapote autour
Os’ow 6è êxiyjzve poila: (Taxon,
061m file,[LEMÙV
mai upamvoîo’tv,
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1167.54 ûDTÈ finition.Eràç 6è émoi-zani);
pipi; mÀvâotxpôrov,épinard Évrea’
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1:61:41 âuôpota
infixe; 11111569»,i 050i Oûpnwiwvr;
ou si je retiendrai (j’empecherai)meme quelqu’un des Grecs,
quoique étant-ardent de couragegrandement,de lutterpour Patrocle mort. n
Ayant dit ainsi,illexhortait iles Troyens,ayant crié haut:
x Troyens et Lyclens Iet Dardaniens combattant-de-près,soyez hommes, amis,et souvenez-vousde votre valeur impétueuse,jusqu’à ce que moi jiaie revêtu
les armes bellesd’Achilie irréprochable,
desquelles j’ai dépouille
la tome de (le valeureux) Patroclel’ayant tué. a
Ayant parié donc ainsi,Hector au-casque-variése retira du combat funeste;et en couranti! atteignit bien vite,pas-encore loin,les ayant suivisavec des pieds rapides,ses compagnons,qui portaient vers la villeles armes illustres du fils-de-Pélée.
’Et se tenant loin
du combat trèspdéplorable..vil changeait d’armes;
en elfet celui-ci donna les siennesaux Troyens belliqueux.pour les porter vers llion sacrée;et lui-mame revêtaitles armes immortellesd’Achille fils-de-Pélée,
desquelles les dieux célestes
98 IAIAÀOË P.tupi (pilot Enopov’ ô 8’ zips ë nonidi dusse-e
ynpoîç’ àÀÀ’ 061 nib; Ëv Ëvreot net-:90; ê-frîçot.
T oit 8’ 6); 03v àmÊveuôev idev veçsÀnyape’w Zeùç,
1561:6: 1111156010 nopuooo’pevov 021mo,
xm’io’aç pot flip-q, npoti. 8V pue-ricain Gupov’ 200
u g 8:03, oûôe’ et 101. Gévaroç itou-00611.16; êo’rw,
8; Si 1:01 07.66»! Êtrrt’ ou 8’ diaspora taules 86mm
âvôpoç àpto’r’q’oç, 1’6er rpops’ouot mi dalot.
To5 8-); Esaîpov lumps: Énée. ce npatspôv re-
«qui 8’ 06 xarà xo’apov lit-nô splitté: se mi d’un»: 205
alleu. ’Atoîp TOI. v’ù’v ye gifla xpoîîo’ç êyyusMîœ,
153v nowùv, 8 TGV. oi’trt poix-q; à: vootficavn
déismes ’Avdpottoîxn me; 156150: HnÀEt’wvoç. u
7H, and monté-non: Ën’ 60960: veÜo’e Kpovt’wv.
"Extopt 8l figues; refixe’ Gui moi. æ 85’ pu ’Açmç medaube, ÊvuoîÀtoc’ «Molle»: 8’ alpe: oî p.96 êv-tbç
rèrent jadis Pelée son père. Ce héros, dans sa vieillesse, les transmit
a son fils; mais Achille n’a point vieilli sous l’armure de son père.
Lorsque Jupiter, le dieu des nuages, voit Hector à l’écart se cou-
vrir des armes du divin fils de Pélée, il agite sa tète et dit en soncœui :
c Infortuné! La mort n’est pointprésente a ta pensée, et cependant
elle est près de toi. Tu revets les armes immortelles d’un héros qui
fait trembler tous les autres guerriers. Tu as tué son doux et valeu-reux compagnon, et tu as indignement arraché ses armes de sa tete etde ses épaules. Cependant je t’accorderai une victoire éclatante pour
te dédommager de ce qu’Andromaque ne recevra pas de tes mains, a
ton retour du combat, les armes illustres du fils de Pelée. nA ces mots, le fils de Saturne abaisse ses noirs sourcils pour con-
tirmer sa promesse. Les armes s’adaptaient bien a la taille d’l-lector;
le terrible et redoutable Mars pénètre l’aine du héros et remplit tee
lLlADE, xvn. 29lnopov «un! (pila) oisô 6è ripa rapiat;Matou-w (î) «and?
0M nib: oôxérôpatv ËVTEGI «sapée.
n; 5è 06v la);vaccin-1595km[65v àsrc’tveuûe
rdv, nopuoo’ôpsvovjeüiem
Oeioto limaiôoto,unifiera; [la xo’tpn,
pvôfio’ot’ro «pari ôv Oupov.
c ’A sans,
Oâvuoç oùôé si éon
xœrotflûptôç son,
de dû èati rot axeôo’v’
et) et ôt’weu 1561:0: épépina
âvôpà; àptorfioç,
sèvre mm sati rpopéouotv.’E-neçveç dû étai’pov roi:
ânée: se upatepôv est
alleu 8è 156x51dard xpotro’ç ce uni ôumv
où Xaîà néo-nov.
’Aràp vin ye
émaillât.) coi même; 142’101,
notvùv
«in,a ’Avôpoua’txn 061i déiste:
156150: alu-rôt finleimvâ:se: voorn’iawn êx [tir-11:. n
Kpovimv fi,rai êtréveuocv
boguet nuavétaot.
Teûxea 6è fipuocsv "En-op:êni xpot ’
’Apnç 6è ôewàç, émaillez,
65 un: °
pèlent 85’ 0l époi
flic-05v êvtà;
donnèrent au père chéri à (de) lui;
et celui-ci donc ayant vieilliles remit à son fils;mais le fils ne vieillit pointdans les armes de son père.
Or donc lorsque Jupiterqui-assemble-les-nuageseut vu a l’écart
lui, s’armant (se couvrant) desarmesdu divin fils-de-Pélée,
ayant agité certes sa tété,
il paria à (en) son cœur:u Ah! malheureux,
la mort n’est en rienprésente-a-l’esprit a toi,
laquelle déjà est à toi tout-près;
et tu revets lesarmes immortellesd’un homme très-brave,
lequel les autres aussi redoutent.Tu as tué certes le compagnon de lui
et doux et courageux;et tu as enlevé ses armeset de sa téte et de ses épaules
non selon la convenance.Cependant maintenant du moitisj’accorderai à toi une victoire grande, e
comme dédommagementde ces choses (de ceci),qu’Andromaque ne recevra pointles armes illustres du fiis-de-Péiéc
de toi étant revenu du combat. nLe fils-de-Saturne dit,
et fit-un-signe ipar ses sourcils azurés (noirs).Or les armes allèrent-bien a Hectorsur son corps;et Mars terrible, belliqueux,pénétra (s’empara de) lui;
et les membres a lui doncfurent remplis en dedans
30 maso: r.011x73; mû. ofléveoç. Marat 8è flattoit; êmxoüpouç
p71 du psys: ÏŒIZOW’ îvddnsto’ 85’ optai. nâot, l
Tê’JZEO’l Kapndusvoç 9571063109 Hnleiwvoç.
"flrpuvav 8è â’xot’nov ênotxo’usvoç Ëwéâddl, et;
315’06an Ira I’Àa’ü’xâv ce, Médovraî ce Espaûtoyov se,
Îàarsçorrotîév ce Asterîvopaî 0’ 131:6!le se, .
(Dépxuv TE Xpopiov ce mi ’Evvouov oïœvwrrîv’
rob; 81’ ânorpüvmV, 51:50: nrspôcvra npoæquôa’
u Kéxkurs, impie: (filet neptxrto’vmv êmxoüpmvt ne05 «(6:9 êyd) 1111103»: dtCtîuevoç, cède Imiter],
êvôa’tâ’ ào’ fluere’pœv «olim flapi: Ëxaorov,
60X ive: pas Tpxôow 01161005; mû. tréma. rémiz
rpoppovéœç plieuses çthomolts’pmv ô1r’ ,AZŒKTW’
et cppove’mv, dépotai noirci-:9610» nui. êëwôfi 225Main, ÔlLEITEPOV 8è ânée-cou dopât; âéEœ.
T Tl; vôv lei»: rsrpapue’voç, fi dualismes),
’Ïjè encodât-or i; 7&9 archaïsez: ôaptcrôç.
’Oç de x: Haï’rpoxlov, mi estimât-ci 1:59, Élu-nm
membres de force et de vigueur. Hector s’avance a grands cris versles illustres alliés, et se montre à tous, sous l’armure étincelante dufils de Pélée. li va de rang en rang exhorter les chefs, Mesthlès,Glaucus, Médon, Thersiloque, Astéropée, Diséuor, Hippothoüs,Phorcys, Chromius et l’augure Ennomus, et, pour les exciter, il leuradresse ces paroles qui volent rapides z
a Tribus nombreuses des alliés voisins, écoutez-moi. Ce n’est point
pour réunir une vaine multitude dont je n’ai nullement besoin, queje vous ai attirés en ces lieux du sein de vos villes; mais je cherchaisdes guerriers ardents a repousser les Grecs belliqueux loin de nosépouses et de nos jeunes enfants. Aussi j’épuise mes peuples pourvous récompenser, vous nourrir et accrottre ainsi votre zèle. Quechacun de vous aujourd’hui, tournant ses ell’orts contre l’ennemi,
succombe ou soit sauvé: telles sont les lois de la guerre. Celui devous qui entretuera PatrocleI quoique mort, au milieu des Troyens
lLlADE, KV".étai: sa! oOe’veoç.
Bi 8è par itime psys.puât Émxoüpou; flairois: °
’ lvôühelro dé cotai. «est,
lait-trouai); refilentpeyotflôpou Unicimvoç
’Qtpuve 6è È’IEÉEO’GIV,
inotxôuevoç Exaflov,Mécfi’mv se mutinât: TE,
Méôovra’. ce espaiioxôv se,
’Aotspo-traïôv ce Aewiivopo’t ce
’Imro’floôv se,
Ôôpxw sa Xpouïov cemi allouer»: ’Evvopov’
615 inorpi’avœv Toùç
figea-nuât: Enta mepôsvra ’
a Kéflutc, son papionEntxoüpoiv neptxrtôvwv t
ou yàp ôtCfipevo: nMOùv,
oôôè laiton,éycb fiyetpa évea’tde
hac-ros:ânà ôpcrépmv «01(th -
me; ive: pénicillium«pygmée»;
faire ’Axauîw ethomolte’pwu
(Roxaneml vigne: rétive: Tptôwv r r
çpovémv rà,
xararpôxw huoit;députe-t zani éôœôfi,
às’Em 6è opérepov lieudit émieroit.
T1?) vint
Tl:terpapps’vo: leur,
à durcissent, fié audience) ’
î) 7&9 dupant); «flânoit.
T1?) et ô; ne: épura Hârpox).ov,
nainep «ornâtes,étame 34 T9601:
31
de vigueur et de force.Et il alla donc criant grandementvers les alliés illustres;
et il apparaissait a eux tous,resplendissant par les armesdu magnanime fils-de-Pélée.
Et il excitait par des paroles,allant-a chacun,et Mesthles et Glaucus,et Médon et Thersiloque,et Astéropée et Disénor-
et Hippothoüs,
et Phorcys et Chromluset l’augure Ennomus;
celui-ci excitant aux.leur adressait, ces paroles ailées :.
u Écoutez, tribus innombrablesd’alliés voisins;
car ce n’est pas cherchant une foule,
ni en ayant-besoin,que moi j’ai tait-venir ici ,
chacun de vous
de vos villes; [moimais afin que vous protégeassiez aavec-ardeurcontre les Achéens belliqueuxles épouses
et les jeunes enfants des Troyens;ayant-dans-l’esprlt ces choses,j’épuise me: peuples
de dons et de vivres,et j’accrois votre cœur de (a) chacun.
C’est-pourquoi que maintenantquelqu’un (chacun de vous)s’étant tourné droit contre l’ennemi,
ou périsse, ou soit sauvé;car c’est là le commerce de la guerre.
Or à celui qui aura traîné Patrocle,
quoique mort,néanmoins vers les Troyens
32 IAIAAOE P. ’Tpâ’mç êç lntro8aîttouç 39661), afin 85’ aï Alec, 230
ipso-u si; êveïpow infinies-oyat, fluide 8’ aïno;
351:) Ëyér t’a 85’ ai. xk’oq gonflant 366w 1140i step. Il
°Qç Écart)" et 8’ toit, Aavotüîv figions-si; 56mn,
8069m1” âvaoxolttcvot’ p.004 85’ coton art-510 dupe;
vaxpîw vîm’ A’lavroç égéen! Telapmvtcî8ao’ 235
v1î1r10tl 1’; ce noh’actv- in? (161:1?) dulies âmüpa.
Kali rdr’ 59 Aime (in: fioùv âyaôôv MevsÏÀaov’
a 79 nénov, a; Mave’Àac ÀtOTquÈÇ, OÔXE’TL vôï
à’).1r0y.at eût-0’) 1:59 vomoépev êx fidéisme.
061:. 1660i! vêtue; nspt8si8ta Hacpdxloto, 2408c ne mixa Tpu’tœv nopéet 16mg fi8’ draveur,
80’60V Êttfi impoli nept8cï8tot, un 1l. mie-5m,
and. brai. fidéisme vécpoc «spi Traîne: xaMmet,
"Entop ’, fipïv 8’ «51’ émoulurent «ixia; asepoç.
’Altlt’ if, aplatis; Actvstîw xŒIÀEl, fit! ne aimée-ln. n 245
dompteurs de coursiers, et qui fera reculer Ajax, recevra la moitiédes dépouilles tandis que l’autre moitié sera pour moi; et sa gloire
égalera la mienne. n .Il dit, et, levant leurs lances, ils fondent sur les Grecs avec impé-
tuosité; ils espèrent dans leur cœur arracher les restes de Patrocle aAjax lits de Télamon. Les insensés ! Combien des leurs seront immolés
sur ce cadavre! Alors Ajax dit au vaillant Ménélas :
a Mon ami, o Ménélas, élève de Jupiter, je ne pense pas que lieus
revenions jamais tous deux du cornbat. Je ne crains pas autant pourle corps de Patrocle, qui bientôt sans doute deviendra la pâture deschiens et des vautours, que pour ta tete et pour la mienne. Un nuagede guerre nous environne de toutes parts, c’est Hector; et je n’en--
trevois qu’une ruine épouvantable. Courage cependant; appelle les
chers des Grecs, et puissent-ils répondre a ta voix! a
imbu, 3mn: 33”innoôeîttouç,
et ôà dép Aide,
anodine-open firman êvo’tpœv,
êyd: 8è aria-:8; Eau fluide ’
18 8è 1&0; Escaut et606w êp.0i1rsp. a
’Epœro div 0l. 8è,
âvaoxôpevot 806 para,lônes)! ifiù; AavaôvBpieœrreç °
aune: 85’ optant
fixera poilaépüetv vexpàv
fine Alun: Tslotuœvm’tôoto ’
vit-mot!’71 se àmlüpa Gupàv
nolio’o’tv èni côté.
Karl 1615 de Aie; sineMevéiaov àyatûôv fiofiv V
c ’0 névrov,
à Msvélae Atotpeçèç,
ouatés: ébrouai
vüî cuirai 1rep .
voomoéuev En «chenue.-Ot’m «émaciâtes rôcov
véxvoç Harpéxloto,
a; mixa ne lopÉEt activa;ses okov0ùç Tpduov,
doum «eptôeîôta épi; menti],
un «a. 7un «douai n-é1rsi véçoç noléporo,
’Ewip,
neptuniums: suivra,»finît! 8è côte
chapelure: 6150m; mimi; rune ive,salai aimeriez; Aavatîw,
in fi;émoudra. a
dompteursàde-chevaux,et à lui (à qui) aura cédé Ajax,
j’accorderai la moitié des dépouilles;
et moi-même j’aurai la moitié;
et la gloire sera a luiaussi grande qu’a moi du moins. P
Il dit ainsi; et ceux-ci,ayant levé leurs lances,
marchèrent droit contre les Grecsayant fait-une-charge;et le cœur a euxespérait beaucoup
arracher le mortde dessous Ajax fils-de-Télamon;insensés;
certes il a enlevé la vieà beaucoup sur-lui (sur le cadavre).Et alors donc Ajax dita Ménélas brave au combat -.
u O mon cher, Io Ménélas élevé-par-Jupiter,
je n’espère plus
nous-memes du moinsdevoir revenir du combat.Je ne crains nullement autantpour le cadavre de Patroele,qui bientôt rassasiera les chienset les oiseaux-de-proie des Troyens,que je crains-pour ma’tete,
et pour la tienne, [malheur;de peur qu’elle ne soutire quelquepuisqu’un nuage de guerre,à savoir Hector, ’
enveloppe tout,et pour nous d’un-autre-côté
apparatt une perte épouvantable.Mais allons,appelle les meilleurs des Grecs,pour voir si quelqu’unt’aura entendu. p
2.
34 un A0: r.’94 âcpar” 068’ drill-que de»: àyaflbç Msvékaoç’
filiez»: 8è 8ta1rpôat0v, Aavaoïe’t yeywvo’sçt
a 79 (pilet, ’Apysïœv fi-("rîropsç 1’189. 5L5’80VTSÇ,
oies nap’ ’Arpeid’nç, ’A-(agts’uvovt mi Matelote),
arien nivouetv, mi. onusivousw gnome est)Moi: (à: 8è A18; un?) ml. :6680; ônn8eï) ’
àpyoûtéov dé p.01: s’en 81aox01rt’à’aôat Ëxactov
flysuôvmvt 16061) 7&9 391: nolis’pow 8éônev s
tillai ne aôràç in», veusctÇs’o’Oœ 8’ êvi Boys?)
"érpoxkov Tptpfict xuo’tv pélnnôpa ysve’côat. n 255°Qç Ëcpar” 62?: 8’ â’xouaev ’OïÂ’n’oç salit; Aie:
même 8” abrie; îles 05m a’và filocha.To» 88 paf ’I’ôojaeveiiç, mati diroient ’Iôopavîoç,
Mmm’vnç, c’nûmtwoç ’Evuakiq) âvdçetqio’vry...
Tôt: 8’ New si: xsv in opaciv oôvo’uar’ eirrot ces36-39: 8h perd-traces 31.8ch fiyetpotv ’Azatôv;
pais; 8è KPOÜTUKIIW êoMésç- âme? âp’ "Emmy.
in; 8’ 82’ ê-rrl npozoiot Affine-rio; maroquin
.
il dit; et le belliqueux Méitélas, docile a ses ordres, s’adresse auxGrecs d’une voix retentissante :
s Amis, chers et rois des Argiens, et vous qui, près des AtridesAgamemnon et Ménélas, buvez aux frais du peuple, et commandez à
des nations (car la gloire et les honneurs viennent de Jupiter), ilm’est ditticile de vous apercevoir tous, tant la guerre étend au loinson lugubre incendie. Mais que chacun s’élance de soi-meme, quetout cœur s’indigne de voir Patrocle devenir la proie des chiens-d’llion. n
ll dit, et le rapide Ajax, fils d’Oïlée, l’entend aussitôt. Le premier
il s’avance en courant à travers le champ de bataille. A sa suite mar-chent idoménée et son serviteur Mérion, pareil a l’homicide Mars.
biais qui pourrait rappeler les noms de tous les héros Achéens quiranimèrent le combat?
Les Troyens s’élancent, les rangs serrés; Hector marche à leur tète.
Lorsqu’à l’embouchure d’un fleuve issu de Jupiter, une vague immense
’Eçato (in ’
Msvélaoc 8è mon 309w
oint ioniens: *yeycovùç 5è Aavaoïcw,
flâne ôta-Itpûmov’
I ’D «pilot.
M1096; iôè niâmes: ’Apyeîuw,
du napà àrpeiôyg’Ayayépwovt ne! Mevelo’up,
«invar. Sima,mi mpaivoue-w âme-to; haï:(ripa) 6è mi 1660:Môeî êx Atâç) t
ÈdTÎ 6è âpraÂe’ov par
aimanta-wonEncre-cm ùyepôvœv ’
rôda-n 1&9 853119:
lm: nounou; Uand 1:; tu» uûrôç,
vepemCs’oOm 6è évi (Mai)
IIa’rrpoxÀov
yeve’oôeu péknnôpa
mai Tptpfiew. n’Eçæro (B; v
Aie: 6è candi: ’Oflfio;
étuvas: 6&6 ’
in: 8è npà’wo: âvrio:
iléon! 6min ônîotfim.
M516: 6è 743v ’Iôopeveùz,
mana, xvn. 35Il dit ainsi;et Ménélas brave au combatne désobéit pas;
et parlant-haut aux Grecs,il cria d’une-voix-pénetrante : I
a 0 mes amis,chefs et princes des Argiens,et ceux qui près des Atrides,d’Agamemnon et de Menélas,
boivent aux-frais-dwpeuple,etcommandentchacuna des peuples(car l’honneur et la gloire
viennent de Jupiter);or il est dimcile a moid’apercevoir
chacun des chefs ;car si-grande s’est allumée
la lutte du combat: [mémen-mais que chacun aille (s’avance) lui-et s’lndigne dans son cœur
Patrocleêtre devenu un jouet (une proie)p0ur les chiens troyens. r
il dit ainsl;et Ajax rapide fils d’Oilée,
entendit aussitôt; .et il alla le premier à-sa-rencontreen courant a travers le combat.Et après lui marchèrent ldoménee,
miômiœv ’160pevfio;,hlnpt6vnç,. et.l’écuyer d’ldoménée, Mérion,
àrâlavroçàvôpsreôvmîEwcüticp, pareil a l’homicide Mars.
Tic 6è un chiot ici. çpseiv- Mais qui dirait dans son esprit)oüvôgnat mini ânon:
bacon 51?]
11:th111519001 perônteôeito’qm ;
Tpüieç ôà dionée;
npoüwqmw t
’Ex’tœp 6è àpaipxsv.
ï); 8è 515 En! «polo-5m
les noms des autresautant-qu’il y en a certes»
parmi les Achéensqui réveillèrent ensuite le combat?
Or les Troyens.serréss’avancèrent-en-avant;
et Hector donc était-a-la-tete.Or comme lorsque aux embouchures
36 IAIAAOZ P.péôpuzev péya x’ù’pa anti ëôov, aimai 82’ 1’ input I
âïo’veç puâmew, ê’psuyouëvnç au; è’Ew’ 265
tous?) aigu T 9535; ïax’fi taon. Aïrcàp ’AXatoi.
Ëfluoav aimai. Msvotrwîôp, Éva Outil»! silence,
appuxôévuç edxecw xalxvîpeotv. ’Attzpi 8’ ripa sur
ÂŒiJerîl-GW nopdôseet Kpow’œv fiépa zonât:
lei)” 3nd oôôè Mtvomoïônv iyfiatpe népoç 7e, ne5149:1, Cuit): Erin, Omettre»: 31v Aîuxîôeo.
Micno’av 8’ in un: Sniœv me) nippa ysve’aôat
T pqfiaw’ ce?) nui oî âiLUVEItLEV Æpcsv Ëtaïpouç.
796m! 8è npôtepot T9535: élimina; ’AXŒtmîÇi
vsxpàv 8è «poli-trône; ûnérpeeatv, 0686, rw’ aôtü’w 275
T9633; ânépeuuot Env Ëyxeaw, iépsvoi rap
tillât vs’xw Êpt’aov-ro. MÉvquat 8è mi 105 ’Azatot
génital ânéaaeoôat’ pâlot 1&9 seyant; 33:3 ËÀs’Àtîev
v
lutte en mugissant contre son cours, les rivages élevés retentissent sous
le choc des flots que la mer soulève avec fracas:telies retentissent lesclameurs des Troyens. Les Achéens, animés d’un même courage, en-
tourent le fils de Ménétius qu’ils protégent de leurs boucliers d’ai-
rain. Le fils de Saturne répand un nuage épais autour de leurs casques
étincelants; ce dieu ne haïssait point le fils de Ménetius, tant que,.
durant sa vie, ce héros fut le compagnonvd’Achille; mais maintenant
il le verrait avec horreur devenir la proie des chiens ennemis. C’est.
pourquoi il excite ses compagnons à lui porter secours.Les Troyens d’abord repoussent les Achéens au vif regard; ceux-
ci, frappés de teneur, abandonnent le cadavre, et les magnanimesTroyens. malgré leur désir, n’immolent aucun d’eux avec leurs lances;
mais ils se hâtaient d’entraiuer le corps de Patrocle. Les Achéens ce-
pendant ne devaient point rester longtemps loin des restes de leurami; ils reviennent aussitôt sous la conduite d’Ajax, qui, après l’irré-
l
notation Atîns’re’oç
finet péyet Béôpuxe
fieri. (560v,ùiôveç 65’ se âxpat
306mm dupai.ne; épeuyoue’vnc Eëœ I
:6661) Eux-a âpot
T9452: Env.Aüràp Marot Ennemi(tupi MEVOthâô’a,
Elena; Eva Oupàv,waxeév’re; coince-t lotitmîpsm.
Kpovtmv 8è zips:xaüev ic’pa «olim
and xopüeeao-t laparpfiai «en: tétai neige; 75oüôè filetage Mevottte’tânv,
699:, éd»: (un);
fiv Oepâmov
Aiaxiôoto.
Mie-nos 6è aient
un! yass-0a: nippamai. Tplpïifît ôtaient ’
tu") zutôpasv étet’pouç
âpuvs’ttsv ni.
Tptîieç 8è npôrspot
Gram Exact); éltxwttat; ’ünérpseav 5è
«poitmôvrsç vexpàv,
T9155: 8è ûnépOuuot,
iépsvoi 1:59,
310v 061m: m’a-nib:
h Encan ’
me épt’mv-ro véxuv.
’Axattol ôà mi
son», ânécesoiiatroü
pivnvea’
Aie; yap étêtât son;pâlot tintât,
Julius, xvn. I ’37d’un fleuve venu-de-Jupiter p
une vague grande a mugicontre son cours,et les rivages élevés
retentissent tout-autour,la mers’éiançant-avechacas dehors:
avec un aussi-grand bruit doncles Troyens s’avancèrent.
Mais les Achéens se tinrentautour du fils-de-Ménétius,
ayant un seul (même) courage,fortifiés de boucliers d’-airain.
Et le fils-de-Saturne doncrépandit un nuage grand (épais)autour des casques brillantsa(d’)eux;
puisque auparavant du moinsil ne haissait pasle fils-de-Ménélius,
tant que, étant vivant,il était le serviteurdu descendaiit-d’anue.Et il détesta (vit avec horreur) donclui devenir une proiepour les chiens troyens des ennemis ;c’est-pourquoi aussi
il excita ses compagnonsà porter-secours à lui.
Et les Troyens les premierspoussèrent les Achéens aux-yeux-nm-et cette-ci s’enfuirent-efi’rayés Unies;
ayant abandonné le mort,et les Troyens magnanimes,quoique le désirant,ne tuèrent aucun d’eux
avec leurs lances;mais ils entrainaient le cadavre.Les Achéens cependantdevaient rester-ioin-de lui
peu-de-temps; .car Ajax fit-retourner euxtrès-promptement,
38 IAiAAoz r. OAin, 8; fiépi pâti 580;, «épi 3’ Ëpya s’immo-
riïw 01va Actvatiôv, un" initialiseriez thiowa. est)’leueev 8è ôtât npopoîlmv, coi d’un; aux-in:
xanpïqi, 80-1? s’v 5956m nova; 000.5906; 1’ dînoit;
(aussi; ëxs’saacev, ëÀtEoîuevoç Suit flanc
(à; oie; Tslautïwo: àyuuoü, guimpe; Ai’otç,
peint ustetcoïttsvoç Tpo’unv Exéôaoee (pilonne, 285oÎ REPi. 111196me païens-av, çpôveov 8è goûtera
nie-ru met apérspov épouti, mati 3580; àps’aôott.
I’H’rot tin 11166010 Hehoyoü paiôiuoç nice,
gIrlwto’liooe, w035i); fixexotrà xpurepàv ôcpïvnv,
Snedpsvoç tslupôvt impôt troupe»: époi révovmç, l 230
’Exropt nui Terbium lapttôpevoç” râla 8’ du?»
:5105 mutin, 10’ et oÜ-rtç ëpûxaxev lette’vow 1:59.
lev 8’ oîèç TeÀaut’Bvoç, ËRŒÎEGÇ à? ôpüoo,
WÀÏELŒÔ’K’OUXESÏTN xuva’nç ôtât ZuXxortotpyîou’
r:saa.Y 7 I I î. A a ne719m5 8 innoôotestot xopuç rapt 80090; emmy),
procliable fils de Pélée, l’emportait sur les autres Grecs en beauté et
en courage. Ce guerrier s’élance aux premiers rangs, semblable auvigoureux sanglier qui, sur les montagnes, dissipe aisément une troupe
de chiens et de jeunes chasseurs, en se retournant sur eux à traversles halliers: tel le fils de l’illustre Télamon, le brillant Ajax, disperse
sans peine par sa présence les phalanges des Troyens qui entouraientPatrocle et qui espéraient l’emporter dans leur ville et se couvrir de
gloire.Cependant l’illustre fils du Pélasge Léthus, Hippothoüs, l’entrainait
par» les pieds a travers la terrible mêlée, après lui avoir attaché une
courroie près de la cheville. jaloux de plaire a Hector et aux Troyens;mais il lui arriva bientôt un malheur dont ses compagnons, malgréleur désir, ne purent le préserven. Le fils de Télamon, s’élançant a
travers la ioule, le frappe de prés et atteint le casque d’airain; lapointe du fer brise ce casque a l’épaisse crinière, traversé par un.
lLlADE , xvn. ’ 39ô: résume
«spi 16v ânon! Aavatîw
lido; pèv,êpya 6è,
peut âpüuove unitéisme’IBuIre 8è
ôtât npopaîxmv,
d’une âlxùv
qui taupin),6m ëv âpre-eu:excédas-as pniôiœç nous
«trucs; ce 011mm");éÂtEoîitevo; été: Brio-ca: -
a; ulè; 5:7:qu Telapüvoç,palotin); Aime,manuéline;êxéëawo’: (laie:
pilonna; Tptômvet fléôae’otv tupi. Hottpàxhp,
epôvsov Bi pâmera:êpüew fieri cepe’repov écru,
mai àpée-Bou 39360:.
’Hror 1117360005
ulàc comme; Hsiaoyoü Autiste,
au: vos noie:xaîà bepivnv aparepùv,
succinate: calaminaRupà. apopèv
au?! révovretc,
lapttôusvo;’Exropt nui. Tpu’racatv "
1’3th 8è me: râla
zzxôv, to051i: ÏEtLÉVmV flip
ipüxaxév ol.
Tlà; 5è TEÂatMÎWOÇ,
hutin; ôtà 611.001),10.7125 16v aürooxsôim
8rd. marin; [alto-trappes ’xôpuç 8è lunatique
lui qui étaitau-dessus des autres Grecset pour l’extérieur,
et pour les travaux de la guerre,après l’irréprochable fiis-de-Pélée.
Et il se précipita-droità travers les premiers-combattants,semblable pour la forcea un porc sanglier,lequel dans les montagnesa dispersé facilement des chienset des jeunes-gens florissants,s’étant retourné à travers les halliers:ainsi le fils de l’illustre ’l’élamon,
le brillant Ajax,les ayant attaquéesa dispersé facilementles phalanges des Troyensqui marchaient autour de Patrocle,ctqui pensaient surtoutl’entrainer vers leur ville,et recueillir de la gloire.
Cependant Hippothoùs,fils brillant du Pélasge Léthus,
entrainait lui par le pieda travers la mélée terrible,l’ayant lié avec une courroie
auprès de la chevilleautour des muscles,faisant-plaisira Hector et aux Troyens;mais a lui arriva bientôtun mailleur, lequelaucun de cette même le désirantn’écarta de lui.
Car le fils de Télamon,s’étant élancé a travers la foule,
frappa lui de prèsa«trav’erslecasqueaux-joues-d’airaivz;
or le casque arl’épaisse-criuiere
40 IAIAÀOÈ P.nlnysïe’ Ënisi ce paprika). xai Xerpi papi-g.
êyxécpaûtoç 8è nep’ aôÂôv’ âvéôpepev ES (brame
ŒÎIUJTÔEKÇ’ 105 8’ «36:. 7.6011 pévoç- En. 8’ sipo Zrtpiôv
Harpéxlow misa (saïmiri-topo: in lapât;
xaïcOott’ 6 3’ du: côtoie fiées npnvùç 37:1 vexpê’r, son
1-793 du?) Aupictmç ëpt60’iluxoç’ ot’aôè reniiez
Ope’nrpot «pilot; &wÉSœxe, ptvwôdôtoç 85’ et qui)»
ËnÀeô’, fm’ Aïatvtoç peyoteôpoo 8009i. dupent.
’Ex’roop la? aËr’Aiavroç choute: Soupl. (patent? ’
à»: 6 (Liv avec: iôtiw phono xéÀxeov ëyxoç, sesculier ô 8è Exsôiov, usyotôüuou ’Icpïrou nioit,»
(bruniroit 61’ à’pte’rov, 8; êv rôdai?) IIotvorrEï
obtînt voteroïotcxs, roÀéco’ ëvôpscatv avoies-Lev,
cèv par ont fluide: gémir Suit 8’ champé: &xp-q
«inti flânai-Il papal veiarov Ëpov nivéole. ne
énorme javelot qu’a lancé un bras vigoureux. La cervelle jaillit tout
ensanglantée de la blessure’le long du fer de la lance; la force d’Hip-
pothoüs est a l’instant brisée; ses mains laissent retomber a terre le
pied du magnanime Patrocle, et lui-mémé tombe en avant sur le ca-
davre, loin de la fertile Larisse. Il n’a pu payer a ses parents le prix
des soins donnés à son enfance : sa vie fut de courte durée; il suc-
comba sous les coups du magnanime Ajax. Hector aussitôt lance contre *
Ajax un brillant javelot; Ajax, qui l’a vu, se détourne et évite le coup;
mais le trait va frapper le fils du valeureux Iphitus, Schédius, debeaucoup le plus brave des Phocéens, Schédius qui habitait un palais
dans l’illustre Panopée et régnait sur des peuples nombreux; Hector
l’atteint à la clavicule, et la pointe d’airain, le traversant de part en
part, ressort au bas de l’épaule. Le guerrier tombe, et ses armes DG--
lLlADE , xvn.
fiptzspapi ânerie?) acupôç,
RÂnYSÎO’G
lue! 1:5 (Lucile)nui xetpî mucha ’
Manioc 5è alparôet;âvéôputtev ü (bruira:
napel aÛÀôv t
«ont 6è pive: couM5011 ’
in 6’: âpa En vos»;
lopaille niellai«66°: [Importante payaitfiropo; ’à 5è «être «pnvùç
51m côtoie épi vequ’i,
tilts âme impie-onc èptôdûaxoç ’
oüdè ànéëmxe 90mg TOXSÜGi
flpe’tr-rpot,
«En 6è Étrier-o ptvuvliâôtô;
et ôapévn
me ôoupl psyaoôpou Aiav-roç.’Exrtop 8è 1515
bévue-e ôoupi 90:5thAin-roc ’
dm à uèvme»; âv-ra
Mariette luce xâlneov,Nov ’
à 8è Bâle Exsôiov,
ulov psyaflûpou ’Ipirou,61a ËPIO’TOV
Ouzfimv,a; mandatent: obtinstv nanti) lIatvorrîfi,Mâcon»
&vôpeaat 1:01:5ch ’
sàv (me tût-niée péonv ’
in»; 6è alun) zanzi-riéreinteras: àvécxe
mpà 6)ro velum.
41
se brisaautour de la pointe de la lance,ayant été frappé
et par une lance grandeet par une main épaisse (robuste);et la cenelle ensanglantéejaillit de la blessurele long du trou de la, lance;et a l’instant la force de luifut déliée (brisée):
et donc il laissa-aller de ses mainsà-terre pour y êtreagisantle pied de Patrocle magnanime;et il tomba ers-avantprés de lui sur le mort, ’
loin de Larisse aux-mottes-fertiles;et il ne paya pas à ses chers parentsle prix-de- leurs-soitis-nourriciers,et la vie fut de-courte-duréea lui ayant été dompté
sous la lance du magnanime Ajax.Et Hector de-son-côté
darda avec une lance brillantecontre Ajax ;mais celui-ci à la vérité
l’ayant vu en-face
évita la lance d’--airain,
en se détournant un peu;or lui (Hector) frappa Schédius,
fils du magnanime lphitus,de beaucoup le plus bravedes Phocéens, ’lequel habitait des maisonsdans l’illustre Panopée,
commandantà des hommes nombreux; [lieu;il le frappa sous la clavicule ait-mi-et l’extrémité-de la pointe d’ airain
traversant de-part-en-part ressortitprés de l’épaule au-bas.
42 mono: P.Aoürqaev 8è nec-(in, àpa’tG-nae 8è veule) êtr’ mon?»
Aie; 8’ et; (Dépituva 8aitppova, malvenu: ulov,
(lmôo’tp acroléine, (Liant! muât YCGTE’th 16415.
flic 8è 063mm; 1600m ’, 8rd 8’ Évrspot [choc
âpres” ô 8’ Ëv xovr’no’t neotbv a: yaîotv âyoc’rêî. 31:.
Xépncoiv 8’ faro ce aspérule: nul. (paï8tttoç dExrtup
’Apyeîm 8è pivot luxov, êpôo’onrro 8è vsxpoiic,
(Dopxuv 0’ ’Innoeoov 15’ Nov-to 8è rsoxe’ du? 665mm
’Evea. xtv «du T ptÎieç ’Ap’qïpûœv inr’ ’AXaHÏW
’Iktov siaavs’6nootv, rivelaine-t 8ap.e’v-rsç’ se’Apye’t’ot 8é x5 :6380; flair, mi ônèp Atàç slow,
xép’reï nul oôs’vgï upsrs’pop. 3703 m7118; lardklœv
Aivetuv (lupins ’, 8é,u.otç Heplpuvrt êorxùç,
tripota.a ’HmrlSn, se et «tapât narp’t yépovrt
xnpôcemv pipeau, pour cppeel. (1:68:01 eiôtbç’ sestu?) puv Enseigne; npocs’çn Ali); albe ’A-iroDanv’
« Aîveiot, nô; av mi intèp 058v ripées-amas
tentissent autour de lui. Ajax de son côté frappe au milieu du ventrele fils de Phénops, le belliqueux Phorcys, qui défendait Hippotlroüs;l’airain brise la cuirasse et déchire les entrailles de Phorcys, qui tombe
dans la poussière et saisit la terre de ses mains. Les premiers rangsdes Troyens reculent, ainsi que le brillant Hector; et les Grecs, pous-sant des cris terribles, entraineut les corps de Phorcys et d’Hippo-thons, et les dépouillent de leurs armes.
Alors les Troyens, pressés par les belliqueux Achéens, se seraientenfuis jusque dans llion, vaincus par leur propre lâcheté, et lesGrecs, mémé contre la volonté de Jupiter, se seraient couverts degloire, grâce a leur force et à leur valeur; mais Apollon vint lui-méméexciter l’ardeur d’Énée, sous les traits du fils d’Epytus, du héraut
Périphas, qui avait vieilli dans cet emploi auprès de son vieux père,et qui était renommé par la sagesse de ses conseils. C’est sous la forme
de ce mortel qu’Apolion lui parle en ces termes :t Énée, comment, mémemalgré la volonté divine, pourriez-vous
[mon , xvn. 43Aoûrma: 6è nec-dm,
"une. 6è àpûfinaev (mi unitif).
Alu; 6è a5 duliexarà. gémi: yatrta’pot
ôalçpova d’ôpuvva,
ulôv (l’avoue;
mptôdvra 11t1t006q) t
ME: 6è WGÀOV 06mm;1111.6; 6è ôtfiçuasv ëvrepa ’
à 6è a: yaîav hormis,mach èv nové-am.
"pôpaxot ôté te
ami çuiôtpoç "Exrœp
ânoxépncav ’
’Apyeîot 8è laxov’pe’ya,
êpûo’avro 6è vexpoùç,
(Dôpxov TE ilamôûoôv te’
Non-o 6è 1561mànô (Blum.
’Eveot du Tpüec,
ôape’vrec àvalxei’gaw,
:îoméôno’a’v un ’Dltov
61:6 ’Axouâ’w lpnîcpflœv ’
’Apyeîm 8è
[lev ne 7560:,au! ûnèp aîcav
Atàç,
denim) mime! mi afiévaî.2116: ’Arrônmv ambré;
ânonner: Alveiav,ému)»; Sépia
Ilspi’çzvri, râpons ’Hmniôn,
a: 74mm:xnpûcaœv
napà 75’90er harpé et,
elôù; 99301gnian cpiÀa ’
ËELGÉILEVOÇ fit?)
Or il retentit étant tombé,et ses armes résonnèrent sur lui.Et Ajax de-son-côté frappa
au milieu-du ventrele belliqueux Phorcys,fils de Phénops,marchant-autour d’Hippothoüs;
et il brisa la cavité de la cuirasse,et l’airain déchira les entrailles;
et celuivci prit la terre de sa main,étant tombé dans la poussière.
Or et les premiers-combattantset le brillant Hectorse retirèrent-enquière;et les Argiens criaient grandement,et entraînèrent les morts,et Phorcys et Hippothoüs ;et ils détachaient les armesde leurs épaules.
Mals alors les Troyens.ayant été domptés par leur lâcheté,
seraient montés-jusqu’à llion
pressés parles Acheeuschers-a-Mars;
et les Argiensauraient remporté de la gloire,même au delà de (contre) la volonté
de Jupiter,par leur courage et leur force.Mais Apollon lui-mêmeexcita Énée,
Apollon ressemblai): de corps,a Périphas. héraut fils-d’Epytus,
lequel vieillissaitfaisant-les-fonctious-de-hérautauprès du vieux père a (de) lui,
sachant (ayant) dans son espritdes conseils (des sentiments) bien-s’étant assimilé à celui-ci [veillanbg
316an nib; me; agacée-n un ’ Apollon fils de Jupiter dit-à lui :I Aivetot, 1:5); a Énée, comment
44 IAlAAOZ P."Dam; aînetvrîv; in; si ïôov o’we’paç ânon;
V mimai ce cee’vef se NETTOLOZJTüÇ, fivope’n ce,
«kiwi. ce «9515,99, mû 611198591 ôfipov Excuse. 330(Hpîv 3è Zen; pèv poll) [Seule-tau Aavaoïct
Vtx’qv’ 0’003 minot rpeît’ liserât-av, oûôè péxseôe. w
aQ; gym" Aiveiaç 3’ ExaTnGôÀov ’Ano’nœv:
Ëva, Eco’wta 3.86in yéyé 8"Extopa ÊÎTJE [Sofia-ag-
a "Enrop 1." 1’13’ oïl-Rot T9030» nival. fiô’ êmxoüpmv, 335
«18(1); EIÈV VÜV ’38: 7’, ’Apnïzpflwv Ôn’ ’Axau’bv
’lhov eicavaôîvat, rivelaine: ôapévraç.
’AÂÀ’ 511 1&9 ri: (mon eeôv, êyoi. 5-00 unipolaire,
Zfiv’, Ünatov picrwpa, paîxnç Ëmvcîëpoeov anima,
T (à (5’ îôbç Aavotâ’w iousv, in]? oîye garnît)! 340
"émondoit mua-h ardue-aima rem-45net. nï): cpoîro° xai par. mm npoydxmv ËEoiÀpevoç Écrn.
sauver la superbe llion? C’est en imitant ces héros que j’ai vus jadis,
pleins de confiance dans leur courage, dans leur force, dans leur va-leur, dans l’intrépidité de leurs troupes bien inférieures en nombre,
C’est a nous bien plus qu’aux Grecs que Jupiter veut donner la
victoire; et cependant vous fuyez tous épouvantés, et vous n’osez
combattre. nll dit; Énée le regarde, et reconnaît Apollon qui lance au loin
les traits. Aussitôt il s’adresse à Hector d’une voix retentissante :
a Hector, et vous tous, chefs des Troyens et des alliés,quelle honte.
si. pressés par les belliqueux Achéens, nous regagnons les hauteursd’llion , vaincus par notre propre lâcheté! Cependantun des immor-
tels, s’olIrant à ma vue, vient de me dire que Jupiter, cet arbitre su-
prême des combats, se déclarait pour nous. Marchons donc contreles Grecs, et ne leur laissons pas sans obstacle emporter vers leursvaisseaux les restes de Patrocle. n
ll dit; puis il s’élance en avant des premiersrangs et s’arréte. Les
1mm; , xvn. 45rai tmèp 056v
algériennes av ’lhov ainsnvfiv;’O: sa
160v ânon: âvs’paç
uniflore: migrai ceoflévst se, fivopén se,
695.7in ce xhfiôeî,
Exovraç Bfipov
mi unepôéa.
Zen: 6è pèv
BOÛÀE’Edt virai: luth
1mm à Amaoîaw ’
me: cuculspeiss aimerait,oùôè pépites. a
’Etpotro (î): ’
Mulot: 6è Ë’Wu) ’Arrônmvz
Examôôlov,
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paria-a; 6è uéva.
du" "Europe: ’ vc ’Ewrcp se fiât aillai
Moi Tpu’uov 416e èmxoûpmv,
fias vs clôt)»; vin pèv,sioavaôfivat ’Dltov
me ’AlŒtÔV ’Apriîpûwv,
dapévraç àvalxeînow.
’Anà vip Tl: euh,
remord: époi tînt,
mob En livet,ünmov principat,civet intràéêoôov pain;
T1?) par
top." les; Aavatïw,
me ulve tumulairemuai»11131.04
1161190va «Naine. n(bât!) (à: ’ mi (Je E4111
titillant); ne»)
même malgré un dieupourriez-vouSLsauver lllon élevée ’.’
En combattant comme déjàj’ai vu combattre d’autres hommes
se confiant et dans leur courageletdans leurforce,etdansleur valeur,et dans leurs troupes,ayant un peuplemême peu-considérable.Et Jupiter à la vérité
veut la victoire pour nous ’
beaucoup plus que pour les Grecs;mais vous-mémés
vous fuyez-tremblantstout-à-l’ait,
et vous ne combattez pas. nIl dit ainsl;
et Énée reconnut Apollon
qui-lauce-au-loiudes-traits,l’ayant vu en-face;
et ayant crié grandementil dit à Hector :
a Et toi, Hector, et vous autres,chefs des Troyens et des alliés,c’estune honte maintenantà la vérité,
nous monter-jusqu’à Illon [Mars,poussés par les Achéens chers-a-ayant été domptés par notre lâcheté.
Cependant quelqu’un des dieux,s’étant présenté a moi tout-près,
dit encore Jupiter,supreme’ conseiller,
étre auxiliaire du (dans le) combat.C’est-pourquoi donc
allons droit contre les Grecs,et que ceux-ci n’approchent pointde leurs vaisseauxtranquilles (à loisir)Patrocle mort. n
Il dit ainsi ; et il s’arrêtas’étant élancé beaucoup
46 lAIAAOZ P.Oî 8’ Bailleurs-av, mi. évada-riot Ëarav ’AXouâ’w.
’Evô’ «31’ Aivsïotc Asnôxpt-rov curetas ôoupi,
uîàv ’Apiaêzv-roc, Auxop1î8soç sans. étuîpov. l au:Tèv 8è weoôvr’ flânas»! ÎAp-niçùoç Auxop’r’,8r.ç*
cri 8è p.03 êyybç En, mi cinéma-s Script QŒEI’IÇV,
mi poilai! ilmtawl8nv ’Ama’âova, notpe’vat Môv,
in» ana npumiêmv, Jeep 8I Ünà yoüvat’ ËÀuoev’
de (2’ Ex Illumine êptôu’ùaxoç eiÀrÀoôOet, 350mi 8è paf ’Acrepomîov &ptflEiJEG’XE pivotiez.
T ôv 8è necôvr’ ôtées" ’Ap-r’iïoç ’Aorspon’uïoç,
ïfluacv 8è and ô agrippa»: Actvaoïc: poixsceut’
aux 05mn: in eÎZs- coincez vàp ëpxuro «ohmEncore; 1:5th Harpo’xhp, 71:96 8è 8oüpar’ ËXov-ro.
Alu; 78:9 poila aréna; Grappes, mm: ultérieurcôte rtv’ êEorrtcœ vsxpo’ü XcîCea-ôut a’wo’iyu,
061e rivât «pouéxecfiut ’Axottôv ëonov (album
ma peut)! gipsy afin? peêoîusv, 6158609! 8è paument.
’Qç Alec été-refis mh’iptoç. AÏua’rt 8è x0301; 360856510 nopçupe’tp’ roi 8’ âyxw’rïvot Emmov
luia!au
Troyens se retournent et font face à l’ennemi. Énée terrasse alors d’un
coup de lance le iils d’Arisbas, Léocrite, vaillant compagnon de Lyco-mède. Lycomede voit tomber son ami, et il est ému de pitié; il accourt
auprès de lui, et lance sa brillante javeline qui perce le foie du filsd’Hippase, d’Apisaon , pasteur des peuples, et lui arrache aussitôt lavie. Apisaon, venu des fertiles contrées de la Péonie, était, aprèsAstéropée, le plus vaillant dans les combats. Le valeureux Astéropéele voit périr, et il est ému de pitié. il s’élance, plein d’ardeur, pour
combattre les Grecs; mais il ne peut les attaquer: car, se serrant au-tour de Patrocle, ils se font un rempart de leurs boucliers, et tiennentleurs lances en avant. Ajax parcourt les rangs, et donne des ordresaux guerriers : que personne n’abandonne le cadavre pour s’avancerloin des .autres Grecs, mais que tous restent autour de Patrocle etcombattent de près : tels sont les ordres que prescrit le redoutableAjax.’La terre était inondée d’un sans noir; et en même temps tom-,
lLlADE, xvn. ’ . 47«papillonO! 8è flamenca,and son»: èvavriot ’Axottüv.
’EvOct «un Alveia; eûmes ôoupî
Acttbxpt’rov, oiôv ’Apîo’ôntvro;
ËGOÂÔV érai’pcv Auxop’r’iôeoç
Auxopr’iôm 8è invitez)»;
flâne: ràv necôvra ’
cri 8è MW par: ênùç,rai àxôv-ntre êoupl commît,
sa! pas, ÎAmao’tovot
Îmtaolônv,
notpéva 145w,
fluoit: (me «poulain,swap 8è enflons mévend.-
.6: à: sihnhoûôu ièx Bannir]; EPIÊÔÂŒIOÇ,
mi 8è p.216: ’Aorsporraîov
épanchons métrant.’Apv’iîoc 6è ’Aorreponaîoç
élémi: si»: «même,
à ôà sont npôçpuw
tous: papotai Aavaoîatv rtintât aunai: filet! En ’
«ohm yàp
lpxaro câxecowtoué-reg tupi lIœrpôx).q),
Elena 8è 1:98 ôoôpata.
Ah; vàp [nuasse aréna; pâlot,
retenu» nantiràvéwct ce
césure: zêtas-0a". vexpoîa
(toutim,«côtelé. se «popâxsoflat
1501m: ânon 11mm,(DE p.04: psôâpev «in»! attitrai,
pipeau 8è excorient..0: luisait): «chipie; Alan.19th 8è 8565:0aluni nqpçupc’tp r
hors des premiers-combattants.Or ceux-ci se retournèrent,et se tinrent opposés aux Achéens.Mais alors Énée blessa de sa lanceLéocrite, fils d’Arisbas,
brave compagnon de Lycomèdc.Or Lycomède chers-Marsprit-en-pitié lui étant tombé;
et il se tint étant venu tout près,et il darda avec sa lance brillante,etil frappa Apisaonfils-d’Hippase ,
pasteur des peuples,» au foie sous le diaphragme,et aussitôtillui délia les genoux;lequel Apisaoncertes était venude la Péonie aux-mottes-fertiles,et après Astéropée
était-le-premier pour combattre.Or le belliqueux Astéropée
prit-en-pitié lui étant tombé,
et lui aussi plein-d’ardeur
alla-droit pour combattre lesGrecs ;- mais il ne le pouvait encore nulle-car de-tous-côtés [ment ;ils étaient entourés de boucliers
se tenant autour de Patrocle,et ils tenaient en avant leurs lances.Car Ajax allait-à tous tout-à-i’ait,
ordonnant beaucoup ;et il prescrivaitaucun ne se retirer du cadavreen arrière,et aucun ne combattreen-avant des autres Achéens, Uni,mais surtout de marcher autour deet de combattre de près.Ainsi ordonnait le prodigieux Ajax.Et la terre était arrosée
d’un sang pourpre;
48 IAIAAOZ P.vsxpoi ôpoî Tpo’iow mi ôneppevs’wv êmxoépwv,
xai Auvat’ïw’ oô8’ 0l yâp âVŒISLŒTlf 7’ Sudxovrw
naupôrspot 8è roll?» peivuflow pépvnvto 7&9 oriel
similor; an’ Stalle»! âAEIEËtLSth cpâvov ainôv. ses°Qc et psi: poipvavro Bêta; nupéç’ ot’aôé ne 9min;
0515 11’01” flânoit 660v ËtLtLEVflt, côte cab-rimait
fiépt 1&9 xaréxovto page Ëm. 866m. alpiste:
ébrasai! âpcpi Munis-0.4814 xarareevnôrt.
Oî 8’ «filet Tpâieç ml êüxwîpt8eç ’Axatol 310combat woléptCov in.” aifis’pt’ - WEIMŒÎO 8’ ouït-fi
flafla!) ôësîa, vécpoç 8’ nô (pubien «in;
fixing, oû8’ opérer perarraoo’pcvot 8’ Épaixovro,
011113km «inhibions; pèlent cravatai-rat,
110).va épandre; Toi. 8’ êv péon) il?! Ë’NŒGXOV 375
tfiépt mi woÀÉuqr reipovro 8è imitât lulu?)
baient amoncelés les cadavres des Troyens, des généreux alliés et des
Grecs. Les Grecs ne combattaient point sans que leur sang coulât;mais ils succombaient en moins grand nombre, car ils songeaient
- toujours dans la melée à se préserver mutuellement d’un horrible
trépas.
Ainsi ces guerriers combattaient, ardents comme le feu; on eut ditque le soleil et la lune s’étaient éclipsés; tant était épais le nuage de
poussière, qui, dans le combat, enveloppait tous les héros rassemblés
autour du fils de Ménétius. Ailleurs les Troyens et les Achéens aux
belles cnémides combattaientsans obstacle sous un ciel serein : au-dessusd’eux le soleil brillait d’un vif éclat, et l’on ne voyait apparaltre aucun
nuage ni sur la terre, ni sur les montagnes. lis luttaient donc et sereposaient par intervalles, évitant de part et d’autre les traits meur-
triers, et séparés par une large distance; ceux qui combattaient aucentre soutiraient de vives douleurs causées par les ténèbres et par les
horreurs de la guerre ; et les braves étaient déchirés par le cruel airain.
mans , xvn. 49roi 6è vsxpoî Entnrov âYXto’TïVOt
ôpoü Tptôaw
and êmxoüpmv ônsppavémv,
v.0.1 Auvotüzv ’
olôà yàp son épileur)ôtvatpwri y: ’
çôivufiov 8è
me neupo’repot t
neuvaine 16:9 alelËAEEËtLêvat tin-filon;
Xa’tà ôpton
çôvov altrûv.
01 pèv
pépvawto duôépuç «me; I
oùôé ne pain:
côte hélio»), côte celfivnv
Eupevotl’. «on 660V ’
âme-rot 16:9
au". lama-avâpxpl Mevotrto’tôn narareôvnôtt,
narézovro fiépt
sui pépie.
01 6è âne: T9155;la! Salami èüxvr’mtôs;
ROAÉtLtCOV soumet
un?) alôépt t
wifi ôè ôEeîa idiot)
flint-ara,vécue 6è ou ÇŒÏVETO
«dans vainc.oüôè bpe’uw t
èuâxov’ro 8è
perqnauôpevm, Iàlssivovrs; Sélect infilmvnovôsvrnt,assumées; «ohm.Toi 8è tv néo-u)
trimoit thymhip! ml «oléine: ’
imans, XYII.
et les morts tombaient serrésen-méme-temps des Troyenset des alliés tout-puissants,et des Grecs;car ceux-ci ne combattaient passans-répandre-de-sang du moins ;ils périssaient cependant
beaucoup moins-nombreux;car ils songeaient toujoursà écarter les-uns-des-autrcsdans la foule (mélée)
la mort terrible.Ceux-ci à la vérité
combattaientaiusicomme le feu;et tu n’aurais dit
ni le soleil, ni la luneetre encore intacts:car les plus bravestous-ceux-qui se tenaientautour du fils-de-Ménétius mort,étaient arrétéspar le brouillard
dans le combat.Et les autres Troyenset Achéens aux-belles-cnémides
combattaient tranquillessous un ciel-serein;et l’éclat vif du soleil
s’était répandu,
et un nuage n’apparaissait point
sur toute la terre,ni sur les montagnes;et ils combattaientse reposant-par-intervalle,évitant les traits les-uns-des-autres,qui-font-gémir,
se tenant-éloignés beaucoup.
Mais Ceux qui étaient dans le milieu
t soutiraient des douleurspar les ténèbres et par la guerre;
50 iAtAAoz P.30’601. ëptcrot Ëo’av. A60 8’ 06m.) pairs nenuaônv,
&vépe xuôoth’pw, epaoupnî8nç ÀVTthK-ôç ce,
Harpôxkoto eavâvroç àuupovoç, 0&3 Ër’ épure
3;me Ëvl nptôrq) 851.0819 Tptôsatrt [allache 380Tilt 8’ êtrtocoops’vu) OtiVŒTOV ml (pétant éraipœv,
vôcptv êpapva’toO-qv, ênsi à: âne-ténue Néorwp,
ôrpôvmv nôÀepov8s pelatvaîmv club vnôv.
Talc 8è wavnpspiot; 5918m1 péya vcîxoç ôpoîpev
o’tpyuÀE’nç’ statuaire) 8è ml l8ptîi treillagée miel ses
vauvert-ci se minai se, 11:68:; ’ ône’vspflev émince,
xsïps’ç 1’ ôtpôa).p.oï se trabée-este papvupe’votïv,
àpxp’ àyaôàv Osmium-rot «086x50: Aîaxi8ao.
ne 8’ 81’ civil? rempote [508; pevtflmo 905an
loto-t’ont 8(1);" tavôsw, peôôoucav campât 39°EsEoËpcvot 8’ alpe: roiys 8tacro’tvreç revécue:
xuxMc’, dring 85’ ce lXtLàÇ 861], 86vst 82’ 1’ âÂottpù,
noÀM’iv ékxdvrwv, vivotait 85’ se nana 8tot1rpôt
Deux guerriers illustres, Thrasymède et Antiloque, ignoraient la mortde l’irréprochable Patrocle; ils pensaient que, vivant encore, ce héros
était aux premiers rangs et poursuivait les Troyens. Tous deux ,voyant leurs compagnons fuir ou succomber, luttaient à l’écart, do-ciles aux ordres de. Nestor, qui les avait envoyés au combat loin dessombres navires.
Cette grande et terrible lutte se prolongea tout le jour; la sueur etla fatigue accablaient les guerriers dont les genoux, les jambes, lespieds, les mains et les yeux étaient souillés par la poussière dans lecombat qui se livrait autour du valeureux compagnon d’Achille auxpieds légers. Lorsqu’un homme ordonne a ses serviteurs d’étendre la
peau d’un énorme bœuf, imprégnée de graisse , ceux-cl la prennent,
et, Se tenant tous en cercle, ils la tirent avec force en sens contraire;l’humidité s’en échappe aussitôt, et la graisse pénètre dans le cuir
qui, sous leurs nombreux etiorts, s’étend de toutes parts: ainsi, dans
mans, xvn. 51ôcaot 8è lei-av apte-rot
reipovro vous valet.Afin 8è sans, àve’pe xuôaiitun,
Opawufiô-nç ’Avriloxôç se,
06mn nettüaônv
àpûpovoç Hatpôxitoto ôavôvroç.
tillât ëpavro ces».
poilu-Out En Tptâsactvèvl rapière) ôpâôtp.
T6) 8è émoncops’vm Galvanov
sui pGÇow éraipaw,
épatpvo’toônv vôoptv,
Éfiél Nécrmp tuméfiera (in,
brpiîvmv «ôlspôvôs A
8m?) mm pskatvâmv.Neîxoç 8è pivot
éptôoç âpyahén;
ôpo’ipEt roi;
navnuspimç °
miel 8è veilleuse
voûta-roi te xvfipai 15,11685: 1-5 émia-ton ûnévepOe,
pipé: ce ôpôaluoi ce
papvattévoüv
(tupi àyaôôv Oepânovrct
Alaxiôaonoôu’ntsoç,
trahies-etc statuaire) mi iôptii.tIl; 8è 512 âvùp
841m ravûstv Matin A(icelui:
invitoit: 308; ruôpoto,pcôüoucav àAotqifi ’
4:06.75 8è alpe 85EdpevotTEVÛOUGI
ôtas-rives; aumône,(lump 8E se lapât: lôn,àhtqaù dé sa Buvet,
«unau; élxôvrmv,’tÛNU’t’at se se «au
et tous ceuxqui étaient les plus bravesétaient épuisés par l’airain cruel.
Or deux hommes, guerriers illustres,Thrasymède et Antiloque,n’avaient pas encore été informés
de l’irréprochable Patrocle mon,
mais ils pensaient lui vivantcombattre encore les Troyens[rangs).dansle premiertumulte(aux premiersEt eux-deux songeant a la mortet à la fuite de leurs compagnons,combattaient à l’écart,
puisque Nestor l’avait ordonné ainsi,
les poussant au-combatloin des vaisseaux noirs.
Or la lutte granded’une dispute funestes’était élevée pour eux
pendant-tout-ie-jour ;et toujours sans-cesseet les genoux et les jambes,et les pieds de chacun en-dessous,et les mains et les yeuxd’eux combattant
autour du brave serviteurdu descendant-d’Éaque
aux-picds-rapides,étaient souillés de fatigue et (le sueur.
Or comme lorsque un hommeadonné a étendre à ses serviteurs
la peau de-bœufd’un grand bœuf taureau,imprégnée de graisse;
or donc ceux-ci l’ayant reçuel’étendent
s’étant éloignés en-cercle,
et aussitôt l’humidité en est sortie ,
et la graisse pénètre,
beaucoup tirant le cuir,et la peau est tendue tout-entière
52 "tArAAoz P.(à; oïy’ Éveil nul ËvOot vs’xuv olim êvl [capa
gluoit c’tppôrepot’ pélot yép capta-tv âne-to Goulag, 395A
prolv PÈV, êpôsw «po-ri ’IÂtov, «(11:89 ’Axatoïç,
viet: Ëntylapupéç’ mpi 8’ ouït-03 p.610: ôptbpet
à’yptoç’ oûôs’ x’ ’Ap’qç A!00’0’60;, oô8é x’ ’AÔrîw;
tons î8oÜo” ôvo’cott-r’, oû8’ si paillot itw 1610; lm.
T oîov Zeùç Ë’I’tl. Hurpôxhp o’tv8pâ’w ce ml. ïmmv 400
figent et? êta’vuo’ce xaxàv uôvov. 068’ âpot 1rd) Tt
i855 HérpoxÀov rsôvnâra 8ïoç ’AXtÀÀeôç.
fient» «(le o’trroîveues vsôSv pépvavro Ooâmv,
reixet 37:0 Tptôwv’ se pur OÜTtO’tE fluera lippu?
TEQVŒ’tLEV, &ÂAà (inlay, ËVtXptutpôe’vrct KOA’QC’W, 405
au]: olrrovoonîo’stv’ ÊTES). où8è 18 âme-ru népmtv,
êxrrépoetv moMsOpov â’vsu 565v, 0889. Gin aôrÇ).
lIoAMxt yèp 1675 pfltpb; émues-to, vôctptv àxoümv,
il et ânayyéÂÀsaxs Atèç psyélmo vônua’
un espace étroit, les Troyens et les Grecs tirent, chacun de leur côté,
le cadavre de Patrocle. Les Troyens espèrent l’entraîner jusque dans
llion, et les Achéens, l’emporter vers leurs creux navires; autour de
lui s’élève un affreux tumulte : ni Mars, qui excite les peuples, ni
Minerve elle-même en fureur, n’aurait pu se plaindre de leur mollesse.
Telles sont les rudes fatigues (dont Jupiter accable en ce jour lesguerriers et les chevaux autour des restes de Patrocle. Le divin Achille
ne savait pas encore que Patrocle avait succombé; car on combattait
loin des rapides vaisseaux, sous les murs des Troyens. Il ne pensaitpas dans son cœur que son ami fût mort, mais il croyait que vivantencore, après s’être approché des portes, il reviendrait vers les na-
vires; car il n’espérait point que Patrocle pûtsans lui, ni mémé avec
lui, renverser lllon. il tenait ce secretde Thétis sa mère, qui, l’entre-
"sans , xvn. 538tot1tp6 ’
il); ulveâvi 7.16m) élira
Eheov appâtentvéxuv évent nul ËVÛU.’
bouc); yo’tp www élusse poila,
Tpœcrl uèv.
êpuatv «par: mm,crû-rap ’Axotto’t’ç,
épi vfict; ylaçupa’t; t
pima; 8è âyptoç optime:
«spi aéro?) t
oüôè ’Aim: lemming,
oùôè ’Aôr’ivn iôoüc’a rôvys
ôvôoatttô xev,
oüôè cl x0310;
ixot un! poila.Zeùç a?! imam
sténos-65v ê-rtl Harpo’xhp
roîov TCÔVOV sans:
âvôpôv se ne! lmmv.Aîoç 85 &pa 17.0.1912;
013m) Tl fiôss
Hârpoflov «av-néron
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de-tous-côtés : 0ainsi ceux-ci (lesTroyens et les Grecs)dans un espace petittiraient les-uns-et-les-autresle cadavre ici et la;car le cœur a eux espérait fortement,aux Troyens a la vérité,
le tramer vers llion,et aux Achéens,
le traîner vers les vaisseaux creux;et un tumulte violent s’était élevé
au Sujet de lui;ni Mars qui-excite-le-peuple,ni Minerve ayant aperçu luine l’aurait blâmé,
pas-meme si la colèreavait pénétré elle fortement.
Jupiter en ce jourdéploya au-sujet-de Patrocle
un tel travail funesteet des hommes et des chevaux.Et donc le divin Achillene savait pas encorePatrocle être mort.Car ils combattaient bien a l’écart
des vaisseaux rapides,sous le mur des Troyens;pour cela (c’est pourquoi) il nedans son cœur [pensait paslui être mort,mais il croyait lui vivant,s’étant approché des portes,
devoir revenir en arrière;puisqu’il n’espérait pas du tout cela,
Patrocle devoir détruire la villesans lui, nî-méme avec lui.
Carsouventécoutant a l’écart (loin des autres),
il avait appris cela de sa. mère,laquelle rapportait à lui.
54 IAxAAoz r.8;] 161: y’ 06 oî Est-ne xaxàv 166w, 366w ërôxôn, 4109411119, 65m. été ai roll: portaux (13X21? éruïpoç.
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tenant à l’écart, lui révélait les desseins du grand Jupiter; mais elle lui
avait caché Fameux malheur qui devait arriver, la perte de soncompagnon le plus cher.
Les combattants, tenant leurs lances a la pointe acérée, ne cessentde lutter autour du c davre, et s’immolent les uns les autres. Alorsun des Achéens, aux cuirasses d’airain, s’écrie :
c Amis, c’est une honte pour nous de retourner auprès des creuxnavires. Ah! que plutôt la terre entr’ouvre ses ablmes pour nous yengloutir! Il vaudrait mieux périr que de permettre aux Troyens.dompteurs de coursiers, d’entraîner Patrocle jusque dans leur ville etde se couvrir ainsi de gloire. n
Un des magnanimes Troyens dit a son tour:c Amis, dussions-nous, par l’ordre du Destin, succomber tous au-
près de ce cadavre, qu’aucun de nous n’abandonne le combat. a
C’est ainsi que chacun, par ses paroles, ranime le courage de soncompagnon.
Ainsi combattaient ces guerriers. Le bruit du fer monte a traversles plaines stériles de l’air jusqu’au ciel d’airain.
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la pensée du grand Jupiter;mais alors du moins sa mèrene dit pas a lui le malheuraussi-grand, qu’il fut accompli,
que certes avait péri le compagnonde beaucoup le plus cher a lui.
Or ceux-ci se heurtaient toujourssans-cesse autour du mort,ayant leurs lances aiguisées,et se tuaient ies-uus-les-autres.Et quelqu’un des Achéens
aux-cuirasses-d’airain
disait ainsi :u O amis,
il n’est certes pas glorieux pour nousde retourner vers les vaisseaux creux;mais que la terre noires’entr’ouvre pour nous tous ici!
Cela arrivant aussitôt serait pourde beaucoup meilleur, [noussi nous devons-permettreaux Troyens dompteurs-de-chevauxde tramer celui-ci (Patrocle)vers leur ville,et de remporter de la gloire. u
Et quelqu’un
des Troyens magnanimesparlait ainsi a son tour:
c 0 amis , même si le destin étaitnous tous ensemble être domptés
auprès de cet homme,que-jamais quelqu’un
ne se retire du combat. nQuelqu’un donc disait ainsi,
et excitait le couragede son compagnon.
Ceux-ci combattaient ainsi;et un bruit de-fervenait au ciel d’-airaina travers l’air stérile.
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«and pèv 8p (Léa-cm (loi Éneyuïs-ro Geivtov, 430nantit 8è MEIÂtXËOta’t npoon68ot, fientât 8’ âpttî’; ’
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Les coursiers d’AchiiIe pleuraient, loin du champ de bataille, de-puis qu’ils avaient vu leur guide tombé dans la poussière, sous lescoups de l’homicide Hector. Cependant Automédon, valeureux fils de
Diorès, les excite tantôt en les frappant de son fouet rapide, tantôt
en leur adressant de douces paroles, tantôt en leur faisant des me-naces; mais ils ne veulent ni retourner vers les vaisseaux près dularge Bellespont, ni se mêler au combat des Achéens. De même que
la colonne funéraire reste immobile sur le tombeau d’un homme ou
d’une femme : de même ils restent sans mouvement attelés au char
magnifique, la tète penchée vers la terre; des larmes brûlantes cou-
lent de leurs paupières : tant ils sont sensibles a la perte de Patrocle!Leur brillante crinière tombe, souillée de sang, de chaque côté dujoug. A la vue d’une si grande douleur, le fils de Saturne est ému de
pitié; il agite sa tète et dit en son cœur :
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Or les chevauxdu descendant-d’Éaque,
étant a l’écart du combat,
pleuraient, lorsque d’abord (dès que)
ils eurent remarqué leur conducteurtombé (renversé) dans la poussièrepar l’homicide Hector.
Certes pourtant Automédon,fils courageux de Diorès,souvent d’un côté les pressait
en les frappant du fouet rapide,souvent de l’autre s’adressait-a aux
par des paroles douces,et souvent par des menaces;mais ceux-ci ne voulaient pointaller en arrière vers les vaisseauxvers l’Hellespont large,
ni au combat vers les Achéens;mais comme une colonnereste ferme (immobile),laquelle se tient sur le tombeaud’un homme mort ou d’une femme:
ainsl ils restaienttenant le char magnifiquesans-bouger,ayant approché leurs tètes de la terre;
et des larmes chaudescoulaient a-terre des paupières
a eux se lamentant, [ducleur;par le regret de la perte du con-et leur crinière brillanteétait souillée,
tombant de-chaque-côté
de la partie-latéraie-du-jougle-loug-du joug.Or donc le fils-de-Saturneayant vu ceux-ci se lamentantles prit-en-pitié,et ayant agité sa tète,
il une (en) son cœur:3.
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T à) 8’, du?) xuttoîwv novi’qv 058aîc8e palmite,
a Ah! malheureux! Pourquoi vous donnâmes-nous à Pelée, roi
mortel, vous que ne doivent atteindre ni la vieillesse ni la mort!Était-ce pour que vous eussiez a supporter les souffrances des mal-heureux mortels? Parmi les âtres qui respirent et rampent sur laterre, il n’en est certes point de plus infortuné que l’homme. Mais
Hector, fils de Priam, ne montera point sur votre superbe char: jene le permettrai pas. N’est-ce donc pas assez qu’il ait revêtu les armes
d’Achille, et qu’il s’en glorifie? Je vais donner de la force a vos
membres, du courage a vos cœurs, afin que vous emportiez Automé-
don loin du combat vers les creux navires; car j’accorderai encoreaux Troyens la gloire de porter partout le carnage, jusqu’au moment
ou ils seront arrivés près des vaisseaux aux nombreux bancs de ra-meurs, et où le soleil se couchant fera place a la divine obscurité de
la nuit. s ’Par ces paroles, il leur inspire une généreuse ardeur. Les coursiers
aussitôt, secouant la poussière qui couvre leur crinière épaisse , en-
lLlADE, xvn. 59a îA ont»,
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nui tulipe; lepôv(1:57.011. a
Eimbv me,évémsvosv Îfifiûlfl
pive; M.T6) 8è, punitives 06601085
novtnv en xatro’tuw,
louper: pipeau
a Ah, malheureux!pourquoi donnâmes-nous vousa Pélée roi mortel
(or vous, vous étés
et exempts-de-vleillesseet immortels)?Est-ce que c’était afin que
vous eussiez des douleursparmi les hommes malheureux PCar il n’est rien quelque-partde plus misérable que l’homme
parmi tout ce-qui et respireet rampe sur la terre.Mais certes Hector üls-de-Prian)ne sera pas porté-sur vous du moinset sur votre char magnifique;car je ne le permettrai pas.Est-ce que ce n’est pas assezque et il ait les armes d’Aehîlle,
et il se glorifie ainsi?Or je mettrai de la forcedans les genouxet dans le cœur a vous,afin que vous sauviez du combataussi Automédon
vers les vaisseaux creux;car j’accorderai encore à eux
la gloire, à savoir, de tuer,jusqu’à ce qu’ils soient arrivés
aux vaisseauxbien-garnisde-rameurs,et que le soleil se soit couché,et que l’obscurité sacrée
soit survenue. sAyant dit ainsi,
il souilla aux chevauxune force généreuse.
Et ceux-ci, ayant jeté a-terrela poussière de leur: crinières,emportaient promptement
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és’a ne»: 7&9 (psûyso’xsv ô-nèx Tpo’mv ôpopayôo’ü’,
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trament à la hâte le char rapide au milieu des Grecs et des Troyens.Automédon, malgré la douleur que lui cause la mort de son compa-gnon, Se précipite au combat emporté sur ces coursiers, comme unvautour fond au milieu d’une troupe d’oies. Il échappe facilement autumulte des Troyens et s’élance à la poursuite de leurs nombreusesphalanges; mais dans sa course impétueuse, il n’immole aucun guer-rier; car, seul sur le char divin, il ne peut à la fois lancer le javelotet retenir les rapides coursiers. Enfin un de ses compagnons, Alci-médon, fils de Laercès descendant d’Émon, llaperçoit; il se tient der-rière le char et dit a Automédon :
a Automédon, quel est donc celui des dieux qui t’a inspiré ce fataldessein et qui t’a ravi la raison? lnsensé! Tu combats seul aux pre-miers rangs contre les Troyens! Cependant ton noble compagnon asuccombé; et Hector est fier de porter lui-même sur ses épaules les
armes d’Achille. n .Automédon, fils de Diorès, lui répond en ces termes :a Alcimédon,quel est celui qui, parmi les Achéens, pourrait comme
lLiADB , xvn. . 61E994 006v(Le-riz Tpüiotç nazi ’Axatoûç.
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ci; 7&9 un 6’010: ’Axauîw
le char rapideparmi les Troyens et les Achéens.Et Automédon, quoique afiligé
à cause de son compagnon.
combattait .s’élançant sur ces chevaux,
comme un vautour parmi des oies;car il fuyait a la vérité facilement
du tumulte des Troyens,et il s’élançait facilement
a travers la foule nombreuse
en poursuivant. ,Mais il ne tuait pas d’hommes,lorsqu’il s’élançait pour poursuivre;
car il n’était nullement possible
lui étant seul sur le char divins’élancer avec sa lance,
et retenir les chevaux rapides.Mais enfin un homme compagnon .Alcimédon ,fils de LaErcès issu-d’Émon,
vit lui de ses yeux;or il se tint derrière le char,et dit-à Automédon :
a Automédon, lequel des dieux donca mis à toi dans la poitrineun dessein inutile,et t’a enlevé le bon sens?
puisque tu combats seulcontre les Troyens [rangs);dans la première foule (aux premierscependant un compagnon a toia été tué;
et Hector se glorifieayant lui-même sur les épaulesles armes du descendant-d’Éaque. u
Et Automédon, fils de Diorès,dit-a lui de-son-cûté:
a Alcimédon,
que] autre donc parmi les Achéens
l
62 I mono: r.iman âôavoîtow êxs’va sifflait! ce pive; se,
si 9:); Hérpoxloç, 0:6qu pfinœp àro’tMv’roç,
(tao; êu’w; NUV qui Gain-roc ml 9.0190: xtxoîvet’
me: où tub pantys: ml fivïot myotMevra
BÉEat, Ëyâ) 8’ 11:an ânoërîoopou, 599m pâlement. u 480
me Écart" ’Ahtpéôœv 8è, Môôov &99.’ imperium,
mprrah’pwç putative! and 17Mo: lattera xepoïv’
Aûropéôwy 8’ ânôpouce. Nonce 8è catalpa; "Étang.
«orins: 8’ Aîveiav npoaeqm’weev, ëwbç 56m t
« Aîveîa, T9u’)wv poulncpôpe xahoxnn’wœv, 485
ïmrw 1d)? Évêque: noôu’oxsoç Aîaxiôuo
i: filmoit npoçavëvrz «in fivto’xowt xaxoîo’t.
T1?) xev êeÀnoïymv «indou, si 667: 00Mo
Cl?) ËôéÀetç’ Errel oôx av, ëçopttnôe’vrs 7: me l,
florin êvavrtÊtov crains: paxéaacôat ’A9nï. n ’ 490
toi arrêter et exciter l’élan des coursiers immortels, si ce n’est Patro-
de, égal aux dieux par la prudence de ses conseils, lorsqu’il était
plein de vie? Mais il est maintenant au pouvoir de la mort et de lasombre Parque. Prends le fouet et les rênes brillantes; moi, je des-
cendrai du char pour combattre. tIl dit; et Alclmédon, s’élançant sur le char rapide, saisit aussitôt
de ses mains le fouet et les renes; Automédon descend; le brillantHector, qui les aperçoit, s’approche d’Énée et lui dit :
a Énée, conseiller des Troyens aux cuirasses d’airain, je viens d’a-
,percevoir les coursiers du rapide Achille, conduits au milieu descombats par des écuyers maladroits. Aussi j’espère m’en rendre
maltre, si tu veux me seconder. Précipitons-nous sur ces guerriers;ils n’oseront point lutter face a face avec nous. s
lLlADE, XVll. 63 Lânon;
exiguôpioiv se pive; TlImam àôavoîrœv,
et un Hârpouioç,trôcrwp àrâlavro; Oeôçtv,
Ëàw tonic;Nüv m’a Béva’ro;
nui p.0’C9a.
xtyo’tvsr
(filât en) pèv
ôéâav. Mauve:
nui. Mia otyaiôevra,êydu 6è ânoâficopat Parton,
ôçpa FâXMlLGl. n
’Ecparo diç’ ’Ahtuéôow 8è
emporia-ac599.4 ponûôov,
Mitan xapnotkipmç xepcî
adorna ml ûvia’Aérone’ôwv de ànôpouoe.
diamine; 8è ’Ewtwp voracerai’nîxa. 5è
npoceçu’weev Alvsizv,
lône: iwûra AIVEËŒ,
BoulnqaôpsTptbwvxaÀonL-rdivœv,
évêque «sa: hmm
Ataxiôato
n°86150;«papave’vre à; «:615va
du ivrôxowt tamia-t.Tri) xev êe).1roiy.1)v alpno’s’nev,
si 6675éeélet; en?) 009.15.
inti, mât vs époplmôévre,
oint âv daim!wzécaaeat’Apnl
moine; èvowriôtov. n
est semblable à toipour avoir-en-mainet la répression et l’élan
de ces chevaux immortels,si ce n’est Patrocle,
conseiller égal aux dieux,étant (quand il était) vivant?
Mais maintenant la mortetla destinéel’atteignent (l’ont atteint);
mais toi a la vérité
prends le fouetet les rênes splendides,et moi je descendrai des chevaux,afin que je combatte. a
il dit ainsi; et Alcimédons’étant élancé
sur le char qui-vole-au-combat,prit promptement dans ses mainsle fouet et les rênes;et Automédon s’élança du char.
Or le’brillant Hector les aperçut;
et aussitôtil parla-a Énée,
qui-était tout-près de lui :a Énée,
conseiller des Troyensaux-cuirasses-d’airain,j’ai aperçu ces-deux chevauxdu descendantd’anue
aux-pieds-rapidesayant paru dans le combatavec des conducteurs maladroits.Aussi j’espérerais les enlever,
si toi-du-moinstu le veux dans ton cœur; [m,puisque, nous nous étant élancés-sur
ils ne supporteraient pasde combattre par Marsen se tenant en-face. a
64 IAIAAoz r.°Qç sont?” oôô’ ointe-465v Ëù; irai; ’Ayxicmo.
T6) 8’ Mia; fifimv, [ksi]; EiÂupÆ’vœ (l’insu:
«finet, Magasin - nolis: 8’ ênsM’M-ro ZaÀxôç.
Toïct 8’ au Xpouioç se ml ”A 91.10; 05051.89);
fiïcow appâtent p.604: 85’ ému, fluera Guy)»; sesaô’ru’i ce xreve’stv, élémi 1’ êptaôxevaç iman; - ’
vv’mwt, ot’iô’ (19’ ËpsÀÀov àvatpxori y: vésoeou
«au: o’m’ Aûrope’ôovroç. i0 8’ eôEoïthvoç Ali narpi,
üxfiç mi oeévsoç 10511:0 ç9s’votç âpptpslotivaç.
Ain-(m 8’ ’Ahtus’ôovta npocmiôa, marin érotîpov’ son
a ’Alxtpeôov, ph 81j pot e’mô-rrpoôsv îcxs’psv innouç,
vinât [MOU êprwsiov-re permçpévtp. 06 7&9 570075
"Europe: Hptapiôvjv pêne; exilassent ois),
npiv 7’ ên’ 110Mo; nanirptxe Mitan ïTETEO),
vâït’ xarotxreivowra, çoôfioai ce crixotç âv89â’w 505
Ï I y ’ i i I t IA9ystœv, fi x aure. êvr npwrototv «hlm. n
il dit; et le noble fils d’Anchise obéit aussitôt. Les deux héros
s’avancent, les épaules couvertes de solides boucliers formés de peaux
de bœuf et garnis de lames d’airain; avec eux marchent Chromius et
Arétus aux formes divines. Ils espèrent dans leur aine immoler leursennemis et ravir les superbes coursiers. Les insensés! Ils ne doiventpoint revenir sans que leur sang ait coulé sous les coups d’Automédon.
Ce guerrier, après avoir imploré Jupiter, sent dans son cœur uneforce et une ardeur nouvelles. Aussitôt il s’adresse à Alcimédon, son
compagnon fidèle :
a Alcimédon, ne tiens pas les chevaux éloignés de moi; je veux
sentir leur haleine sur mes épaules. Car je ne pense pas qu’Hector,
fils de Priam , mette un terme a sa fureur, avant de nous avoir im-molés tous deux, avant d’être monté sur les superbes coursiersd’Achille, avant d’avoir dispersé les bataillons argiens ou d’avoir été
fait prisonnier lui-meme aux premiers rangs. a
1mm: , xvn.’Epœro si):
ëb; 8è qui; maisonoù! chitines.Té) 6è Bfimv loin,
silupévo) 690v;906’214 miam.
Grenier11116; 6è 1min;
ensimons."Ana 8è raïa: Xpopt’o; se
and ’Ap-nro; ôeostôùç
fiioav àpoârspot’
Gunôç ôé GÇIO’IV Harem pélot
urevésw se 4016),élémi sa triton: êptaûxevaç ’
Minot, -oûôè gamay (E90: vs
vissant du;in?) Auropéôovsoç
avoinant.’O 8è eÔEâusvo;
Att 1:41:92,
flirte 50.15,4 mû aliéna;99530:; âtLçtpeÀotivctç.
Marina. Bi. npoo’nûôc.
’Ahtps’ôovra, érotî9ov innove
C ’Ahipeôovm’h si. loxs’uev pot
inox); ànônp’ofisv,
me. mais ip-mreiovrs percnopévtp.’Eymye 1&9 001. être
"Exropa Hptanîônv
crimes-fiat uévsoç,
1:9iv y: êmëiipsvathmm ’Aztnfioc
xai.).i19txe,storax-tsivavta wifi,çofifiaai 1re
mixa; àvôpd’w ’Apvetmv,
fi oui-:6; xev (infraëvl «pétrole-tv. n
a:La
Il dit ainsi;et le noble (ils d’Anchisene désobéit pas.
Et ceux-ci-tous-deux allèrent droit,enveloppés quant aux épaulesdepeauzde-bœursdesséchées,
solides;or un airain épaisavait été étendu-dessus.
Et avec eux et Chromiuset Arétus a-la-forme-divineallèrent tous-les-deux;et le cœur a eux espérait beaucoupet les tuer eux-mêmes.etemmenerlesclievauxan-cou-élevé:insensés,
ils ne devaient donc plus du moinsaller en arrière (retourner)d’auprès d’Automédon
sans-avoir-versé-du-sang.Or celui-ci, ayant adressé-des-prières
a Jupiter père des hommes,fut rempli de courage et de forcedans son cœur noir-tout-autour.Et aussitôt il s’adressa
à Alcimédon, son compagnon fidèle :
l Alcimédon, ne tiens pas a moi
les chevaux a distance, [desmais tout-a-fait sonfilantvsur monCar moi-du-moins je ne pense pasHector fils-de-Priamdevoir se désister de son ardeur,
. avant du moins d’avoir montésur les chevaux d’Achille
à-la-belle-crinière,ayant tué nous-deux,et d’avoir mis-en-fuite
les bataillons des guerriers argiens,ou avant que lui-mémé ait été pris
parmi les premiers combattants. n
66 iAiAAOZ p."a: 53min, Aïzv’re mise-facetta nui Mevs’laov’
a Aïowt’, ’A97simv 517731095, nui MsvéÀus,
i101 93v 18v v5x98v êm’rpoï-neO’, oi’1te9 à’9tcrot,
8:qu du?) .8560îp.5v, mi. âpôveaeat mixa: c’w8963r mevôîïv 8è (moïcw àpaîvsrs imites: 89.019.
Tfi8s 7&9 è’69wotv «6159m0 mira 8ax9065v1u
"Exrm9 Aîvsl’aç 0’, ai T9u’uov 5îciv âpre-rat.
MW 111m 95v redira 055v ëv 706v10-t naira: ’
fieu) 7&9 mi É7a’)’ 18: 8:5 xsv Ali minot pelvien. u 515
1’H 9a, niai oigne-trahiiv "poist Bohxôaxtov 57,99
and. 900m: ’Apfiroto xur’ 0’w1ri8a nivroa’ êicnv’
in 8’ 06x 8779; Ë9u-ro, 8ta1r98 8è sic-am 7.000666
Vitalp’g 8’ Ëv 7ao’r9i 8d: Cœurfipoç flacon.
’52; 8’ 81’ 81v 858v Ëxmv «5’15an uïCv’lïoç e’wù9, 520
Xôklldç ËEo’mflsv x590ioiv poise; 8179010010,
in: faim] 8rd NÏG’XV, 6 88190909th É9i1rncw’
ô: à’9’ 875 7:90009tiiv m’est; Ümtoç- êv 8é ci 5110;,
Il dit, puis il appelle les deux Ajax et Ménélas :
a Ajax, chefs des Grecs, et toi, Ménélas, confiez aux plus vaillants
guerriers le soin de protéger les restes de Patrocle et d’écarter lesphalanges ennemies, et détournez de nous le jour fatal. Hector et Énée,
les plus braves des Troyens, dirigent leurs eiforts de ce côté danscette guerre lamentable. Mais notre sort est entre les mains desdieux. Pour moi, je lancerai mon javelot; Jupiter prendra soin detout. n
il dit, et brandissant une longue javeline, il la lance et atteint lebouclier bien arrondi d’Arétus; le trait, loin d’être arrêté, pénètre
tout entier, et s’enfonce, a travers le baudrier, jusque dans les flancsdu héros. Lorsqu’un homme encore jeune, tenant à la main une hache
tranchante, frappe au-dessus des cornes un bœuf rustique, et coupeentièrement les nerfs du cou, l’animal bondit et tombe: tel Arétus
iLiADE , xvn. s7Elvtùv die, xaiéao’a’ro
Havre mi. M5véiaov’« Havre, fiY’I’ITopE ’Apysiœv,
nui Msvéitas, five; pèvimvpo’mere 18v vexpàv,
01m9 épia-rot,3566.9.9: 841.91 GÛ’IÇ),
rai. émondent91601: âvôpôv’
infusas 8è fi9a9 males;vôiv (moîcw.
’Exrwp 7&9 Aivefaç 1:5.
o’t 516w épiant Tpo’imv,
Espion 77385xavà 116).:ro8ax9965v-ra.100.6: i110; 95v mûre:zaïre". èv 706mm. 6513Wnui 7&9 E78» fiaw’
mina 85 Tà715113651. ne Atf. a
’H 9a,
ml «poter E710; 80).:160-xtov,àpnsnaitùv,sui Bâle zani âmiôa ’A9-r’rroto
item: nâvtoos’
il 8è
oint E9wro E7109100.18; 8è douro 8t0t1r96’
flaque 85ôtât Zwrfipoç
Év vaccin yole-mi.
Il; 85 615 &vùp déifia;élan télexai: ôEùv,
mon; êEômÔsv x590’tœv
Bob: à79atü).oto,
martin) Éva nâoav,
à 85 épia-pat 390609th ’
V (il); 0194 87e
néoev tin-troc «pofiopn’w’
Ayant dit ainsi, il appelales deux-Ajax et Ménélas :
c Ajax, chefs des Argiens,et toi, Ménélas, certes a la vérité
confiez le mortà cette qui sont les meilleurs,pour aller autour de lui,et pour écarterles bataillons des hommes (ennemis);et éloignez le jour fatalde nous-deux encore vivants.Car Hector et Énée,
qui sont les plus braves des Troyens,ont fait-une-charge de-ce-côtéa travers cette guerre(mélée)
lamentable.Mais certes a la vérité ces choses
reposent sur les genoux des dieux;car moi je lancerai mon javelot;et toutes ces chosesseront-a-soin à Jupiter. n
il dit donc,et il lança sa lance Mangue-ombre,l’ayant brandie,
et il frappa au bouclier d’Arétuségal de-tous-côtés;
et ce bouclierne repoussa point la lance,mais l’airain traversa de-part-en-part;et Alcime’don fit-entrer la, lance
a travers le baudrierdans le bas-ventre.Or comme lorsque un homme jeunetenant une hache aiguë,ayant frappé derrière les cornesd’un bœuf rustique,a coupé le nerf tout-entier, A
et que celui-ci tombe ayant bondi :ainsi donc celui-citomba a-la-renverse ayant bondi;
68 IAIAAOZ r.vnêulotcn pi? 68: xpaôatvo’pevov, Ms yuïa.
"Emmp 8’ .Aô-rope’ôowoç âxôvncrs Soupl quem? 525il? ô pèv à’vm 3.8an ’I’IÂEÜŒTO pilum Ëyzoç’
notice!» 7&9 xme’xuv e’ ce 8’ ëEo’môsv âo’pu uaxpov
fiait Ëvwxipqaô’q, ênl 8’ aôpiaxoç rslspt’yfl’q
Ëyxsoç’ Ève: 8’ Ëmnl âçist pëvoç 569mo; ’A 913:.
Kami v6 ne 891 Etçe’ecc’ «ôtooxaôèv ôppnôfiænv, h 530
si gré aqaw’ Aïeux: 8:53:9an ysyuôrs,
aï ê’ âkôov mô’ ôptlov, érat’pou mûrie-www.
T ou; ânorapfirîoav’raç Élément! mm»: «3m
alêne)? Aîvsïaç 1’ 1’15è Xpoluioç Oeoetôvîç
39mm! 6è au? «56L Hum, ôeôaïyuévov E109, 535xeiysvovt AL’a-rope’Sœv 8è, 6013:3 àTG’AüVTOÇ ’Apnï,
noyé 1’ ëEevoïpiEe, ml. eûxôpsvoç Ënoç nù’ôot’
a 3H 891 pàv ôMyov 73 Mevomoïëoto flavone;
xfip 01’150; ueôe’nxa, legsïovoî ne? xa-rarte’cpvœv. n
bondit et tombe à la renverse. Le trait a la pointe acérée frémit dans
ses entrailles, et lui ravit les forces. Hector lance contre Automédonun brillant javelot; Automédon l’aperçoit et évite la lance d’airain;
il se penche; le long javelot va derrière lui s’enfoncer dans la terreen frémissant, et le trait impétueux perd sa force. Les deux héros se
seraient sans doute attaqués, le glaive a la main, si les Ajax, pleinsd’une noble ardeur, ne fussent venus les séparer, accourant à travers
la foule à la voix de leur compagnon. Hector, Énée et Chromius aux
formes divines, reculent frappés d’en’roi; ils laissent la gisant sur le
sol Arétus. dont le cœur est transpercé. Automédonv, semblableàl’impétueux Mars, le dépouille de ses armes. et s’écrie d’un air de
triomphe :a J’ai du moins un peu apaisé dans mon cœur le chagrin que je
ressentais de la mort du fils de Méuétlus, quoique j’aie immolé un
guerrier moins brave que lui. n
âne; 8è, xçaôaivôpevov
pâlot 65v) vnôuiowi,
Rue yuîa’ ai.
"Exrwp 8è
àxôvrtcav Aûrope’ôovroç
Soupl ÇaEtvÇ)’
and: à pèvlôùv &VTŒ
mon: nyoç panserxa-réxoille vàp npôacm’
ce 5è ôôpu paupôv
êvwxiucpôn êEômOev OÜSEI,
oûpiaxoç 6è E7150;
èmmkpixôn.Entra 6è èves:
un: 66mm;étoles prévue.
Kari vu 61a
xev ôppnôfimvaûtoo-xeôôv EIQÉEG’G’W,
si Havre perruchep.9) ôtéxpwciv «pas,
oî par filflov noirci. ôpilov,
éraipou IDOŒ’WXOVTOÇ.
"Emmp Aivslaç ce1’155 Xpoploç 0503M;
ünotapâ-âoavreç roùç
exclama-av «élu! du?xara’ih’rrov 6è islpsvov «60L
39mm, ôeôaîyuévov firop’
Aüropéôwv 6è,
àro’üavro; ’Apnî 00g"),
èEevéptEé ra rsûxea,
nui. eüxôpsvo; 11136:1 Ënoç’
a ’H ôù p.6w àMyov y:
indéfini. x1739
âxso;
Mevomâ’ôao Ouvôvroç,
xararre’çvœv «en
xzpeiova. s
ILlADE, xvn. i 69or la lance, étant vibréetrès-acérée dans les entrailles,
délia les membres à lui.
Et Hectordarda contre Automédonavec son javelot brillant ;mais celui-ci a la véritél’ayant vu en-face
évita la lance d’-airain;
car il se pencha en avant;et la lance longues’enfonça par-derrière dans le sol,
et l’extrémité de la lance
se remua (trembla);et ensuite alorsMars (le fer) impétueuxperdit sa force.
3 Et sans-doute alorsils se fieraient élancés (attaqués)
de près avec les glaives,si les Ajax étant-pleinsd’ardeur
n’eussent séparé eux, Houle,les Ajax qui vinrent à travers laleur compagnon les appelant.Hector et Énée
et Chromius a-la-forme-divineayant eraint-un-peu ceux-cise retirèrent de nouveau en arrière;et ils laissèrent gisant laArétus, ayant été percé au cœur g
or Automédon,
pareil à Mars rapide,et le dépouilla de ses armes,et se glorifiant dit cette parole:
a Certes déjà un peu du moinsj’ai relâché mon cœur
du chagrin qu’il ressentaità cause du fils-de-Ménétius mon,
quoique avant tuéun homme inférieur (moins brave)...
v
70 lAIAAOS P.Ï); elrrtbv, à; ôiçpov êhhv Ëvapot ripaton-ra 540Gin" av 8’ aürôç 360m5, «68:1; ml xeîpaç Üuspôev
aîparo’szç, (in; ri; ra Rémv murât Ta’Üpov 38’486);
Mil: 8’ êrri 1141196pr récura xparsp’h fla-pin,
zip-voûtât], noMôuxpuç’ 575495 8è veina; ’AOr’pm,
oôpavoôev xaraÊâ’a-a’ npoîixe 7&9 539601120: lei); sis
épulpeur Aavaoüc’ 8h 1&9 vâoç êrpoîrrer’ «6105.
’Hôre nopoupe’nv Îptv Ovnroïot raideur]
Z5214 êE oûpavôôsv, 15’911: épinent il endémie,
û ml xemôvoç ôuoealmts’oç, 8; psi r: Ëpyœv
&vôpdmouç àve’vrauoev ênl xôovl, pila 8è xrîôsi’ 550
â); fi nopçups’n vecpékg ruminai ê aÔIùv,
êüaer’ ’AXatti 50m, rivage 8è (91510: gnole-10v.
[Ipü’nov 8’ ’Arpe’oç uîàv ênoïpôvoucu «poe-468:1,
ïçeliLOV Msvs’Àuov (ô 7&9 (Soi oî 571609 in),
aïe-afin; (1)06th SéiLŒÇ ml harpée pœv’rîv’ 555
a Eol très! 8h, Msve’Àas, nuançait. ml avetôoç
A ces mots, il place sur le char les dépouilles sanglantes; il ymonte lui-meme, les pieds et les mains tout ensanglantés, semblableau lion qui vient de dévorer un taureau.
Alors recommence autour de Patrocle une lutté acharnée, funeste,lamentable; Minerve descend du ciel pour ranimer ie’combat; c’estJupiter, le dieu retentissant, qui l’envoie pour réveiller l’ardeur des
Grecs; car il avait changé de dessein. De meme que du haut du cielJupiter étend l’arc aux mille couleurs pour annoncer aux mortels ou
la guerre ou la froide saison, qui sur la terre arrête les travaux deshommes et attriste les troupeaux : de même la déesse, enveloppéed’un nuage de pourpre, se plonge dans la fouie des Achéens et excite
chaque guerrier. Elle adresse d’abord ses encouragements au filsd’Atrée, au vaillant Ménélas qui se trouvait près d’elle; elle avait em-
prunté les traits et la forte voix de Phénix :q Quel opprobre,quelie honte pour’toî, Ménélas, si le fidèle com-
une]: , xvn. I 7lEivrùv du,
8?)er à: ôippov
Evapat (390165erêldw’
161:6; 6è âvéôutvev,
entendue drapesnôôa; nui xeîpaç,
il); si; 1: Réa»:
«15511863; raüpov.
’Eni 6è Hugo-414p
récura à? beuh-nxpotrcpfi, &pyalén. nolôôatxpu; ’
10mn 6è, xaraôâcra oùpavôôev,
herpe veina; ’
Zsù; yàp eüpüona.
npoïptcv ôpvûpevou Aavaoüçt
69; 1&9 vàoç «6106
ërpc’mero.
’Hôrs EE oôpavôesv
let); revues-1,1 Omniumîpw nopçupe’nv,
ëpuevou râpa: à actinote,à mi 1541.4Mo; ôooOahtéog,ô; pat ra àvénauo’ev âvflpdmou:
ému»: ksi xôovi,
xfiôet 6è pila:
ô: il .mxâcaae’t à aûtùv
sceau nopcpupe’n,Bue-etc Eûvoç ’Axauîiv,
éyetpe 8è ëxao’rov pâma.
Ilpâ’nov 5è «panifia
uibv ’Arpe’oç, hmm Mevëlaov,
êflotpüvovaa,
(ô yo’tp par. fiev ênôoev et),
eleape’vn ÔOÎVIKI
65’114: ne! çmvùv drapée"
«Karnçein Kari 6vsxôo;,
Msve’lae,
instar ôù col. pèv,
l
Ayant dit ainsi.il plaça sur le charles dépouilles sanglantesles ayant(après les avoir) prises;et lui-mémé montait-dessus,
ensanglanté en-dessusaux pieds et aux mains,comme un lionqui-a-dévoré un taureau.
Et autour de Patrocles’étendit de nouveau un combat
terrible, affreux, lamentable;or Minerve, étant descendue du-ciel.
excitait la lutte;car Jupiter retentissant-au-loiul’envoya pour exciter les Grecs;car déjà la pensée de luiavait été changée.
De meme que du-haut-du-cielJupiter étend pour les mortelsl’arc-en-ciel de-pourpre,
pour etre présage ou de la guerre,ou même de la saison froide,qui certes fait-cesser aux hommes ’leurs travaux sur la terre,et qui attriste les troupeaux :de même celle-cis’étant enveloppée elle-même
d’un nuage de-pourpre,pénétra dans la foule des Achéens,
et excita chaque guerrier.Et d’abord elle s’adressa
au fils d’Atrée, au vaillant Ménélas,
en l’encourageant,(car celui-ci était près d’elle),s’étant assimilée à Phénix
pour le corps et la voix infatigable:a L’opprobre et la boute,
Ménélas,
seront certes a toi a la vérité,
72 IAIAAOZ P.ËGGETŒI, si x’ ’AxtÀ-fioç âyauoü marin Eraïpoil
nixe; 51:0 T péon taxée; suive; âÀxficouatv.
’ADÜ il» uparepâîç, 619m 8è habit ânonna. n
T in! 3’ mare npoee’ams pain: ’o’tyaôàç Meve’laoç ’ 560
a (DoïvtE, titra, yeputè nalatyevèç, si 7&9 ’Aflviv-r-
Soin mîproç Égal, peltétov 8’ âxspüxot êpœv’w:
T1?) xev Ëywy’ Ëeékoqu napeo’rdpevm and âuévew
Harpôxlttp’ pallia 7&6: tu Oavàw ËGEtLGIÆO’a’rO ôuuov.
’AD.’ "Exrmp rupin; a’wèv ëxet pévoç, oôô’ attelai-fat ses
100w?) Bnïâwv’ fi?) yèp Zebç 1.580; ôrra’tCEt. n
tu; qui-tv flânant 3è 05è yltotuxômç ’Aôrîvm
311i. (Soi et nâunpmra 0547W fipvîeato névrmv.
’Ev 8è faim (humai ml. êv yoüvotcew ËO-qxs,
nui et point; 0éme; èvl 61-60mm: êv’fixev, 510fies, Xul. êpyopÉv-q 52.00.01. 1:39 X906; àvôpope’oro,
îoxaveîqt ôuxéetv, lapés: té oÎ aîp.’ o’wôpu’mou’
pagnon de l’illustre Achille devient, sous les murs d’Ilion, la proiedes chiens dévorants! Mais reste inébranlable, et enflamme tout ton
peuple. aLe valeureux Ménélas répond aussitôt:
I Phénix, mon père , vieillard vénérable, plût aux dieux que Mi-
nerve me donnatla force et me préservât des traits impétueux! Alors
je voudrais défendre et protéger Patrocle; car sa mort a vivementému mon cœur. Mais Hector a la force terrible du feu; il ne cessede répandre le carnage , le fer a la main; Jupiter le comble degloire. n
il dit, et Minerve, la déesse aux yeux d’azur, se réjouit de ce queMénélas l’implore la première entre toutes les divinités. Elle donne
une force nouvelle aux épaules et aux genoux du héros, et souilledans sa poitrine l’audace de la mouche , qui, sans cesse écartée du
corpsde l’homme, revient toujours pour le piquer, tant elle est avidede sang humain : telle est l’audace dont Minerve remplit le cœur noir
[LIADE , xvn. 73si suive; TGXÉEÇ xev élxficouotv
fluo ’ŒÎXEi. Tptânw
êraîpov matoir
àyatvoü 110.7104.
une ËXEO uparepôç,
ôrpvve 8è (havre. 146v. nMeve’hoç 6è Manioc fioùv
«(tonème div des ’
n (MME, lit-rat,yepatè «chaumée.si 1&9 ’Afir’wn
ôoin flip-roc époi,émepüxot 8è
épurât: BsÀéwvl
T6) Eywye’ xev êOs’Àotut
xapsoro’tpevatt
nazi àpôvew 11:19:50.1,» ’
01W)»: 1&9
laepoîcaaro peut: ne flottoit.KAN. ’Ex’twp
ëxst pive; aivôv noçât,
ouïe (inclinaiôniômv zani?) t
la); yàp (Sulfite: si?) xüôoç. n
thé-ra (5; ’ ’AO-ijvn 8è,
056: ylaUxtîx-rttç,
Titilnoev, am (Je:fioriturenâpnpw’tâ et
nâv-rmv 055w.’Eonxs 8è Blnv
èv (imam ne! év voûvcto’oi.
uni èvfiitev ëvi cefiOsaoiv oi.
Mesa: maint.in, zoning épyopæ’vn pâlot
zone; àvôpopéoto,
batavia, ôaxe’ew,
aluni ce àvilpdmouMp6» o! *
mitré un:lLlADE, XVll.
si les chiens rapides déchirentsous le mur des Troyensle compagnon fidèlede l’illustre Achille.
Mais tiens-toi fermement,et excite tout ton peuple. n
Or Ménélas brave’au combat
dit-a elle a-son-tour :a Phénix, mon père,
vieillard né-depuis-longtemps.plût-aux-dieux-que Minerve -donnât de la force a moi.et écartât-damail’impétuosité des traits!
Ainsi moi-du-moins je voudraisassisteret défendre Patrocle;car étant mort (par sa mort)il a ému fortement moi au cœur.Mais Hectora la force terrible du feu,et il ne cesse pastuant (de tuer) avec l’alrain ;
car Jupiter accorde a lui la gloire.»Il dit ainsi; et Minerve,
déesse aux-yeux-d’azur,
se réjouit, de ce que certesil avait adressé-des-prièrestout-d’abord à elle
parmi toutes les divinités.
Or elle lui mit la forcedans les épaules et dans les genoux,et elle fit-entrerdans la poitrine a luil’audace de la mouche,qui, quoique étant écartée souvent
du corps humain,persévère à mordre,
et le sang de l’homme
est agréable a elle :
Minerai remplit lui
74 lAIAA02 P.scion pu: Quinoa); flics opériez; âpçtpeltctivctç.
Bi 8’ êrrl llarpôxhp, ml âxôvrtat 8oupl. quem?»
’Eo’xs 8’ 8th Tpo’uoct 1108713 olim ’Heriwvoç, 515
&cpvstôç 1’ 0170106; ne goûtera 8é p.w riait "Enrotp
84men, Ëml cl. érotïpoç 511v «pilot; ailantvao’n’lc’
16v pot x1181 Comrfipu pâlie Eavôè; Msvâaoç,
&tEaVTŒ 9660v8z’ 8tct1tpà 8è XcOtxàv ûaooe’
8061m65v 8è matin. ’Arèp ’A’rpei8nc Matelote; 530vexpèv me» Tptôœv Ëpuoev p.518 ËOVOÇ Érat’pœv.
"Exropct 8’ Ëflôôev laminaire; thrpovev ’Arro’nwv,
(l’auront ’Aotaîôn êvaMyxtoç, 8; et âxévrwv
Eelvœv çflræroç Éaxsv, ’AGu866t obtint valoir
si; nu: ëewoîttevoç «portion émiera-(oc ’Arrônœv’ ses
a "Ex-top, si; xi 6’ Ër’ Mec ’Axutâiv rapô’rîoeœv;
oÎov 8’); MevéÀaov onérpecuç, 8; renaître; 1:59
pœXOaxoç uîxpn-nîç’ vÜv 8’ oixerott oÏo; âeipaç
vsxpàv ÔTtÈX T pilum, 68v 8’ Ëxravs filGTàV érotïpov,
de Ménélas. Ce héros marche vers Patrocle et lance un brillant jave-
lot. Parmi les Troyens était un homme opulent et courageux, Podès,fils d’Éétion; Hector l’honorait surtout entre ses concitoyens, parce
qu’il était a la fois son compagnon et son convive chéri. Le blondMénélas l’atteint au baudrier, au moment où il s’élance pour prendre
. la fuite; l’airain traverse le corps de Podès qui tombe avec fracas, etMénélas , fils d’Atrée, arrache aux Troyens le cadavre et l’entralne
vers la foule de ses compagnons.Apollon s’approche d’Hector et l’encourage, sous les traits du fils
d’Aslus, de Phénops, qui, habitant un palais dans Abydos, était pourHector un bote bien-aimé; c’est sous la forme de ce héros que le dieu
qui lance au loin les traits, vient lui dire :- Hector, quel est donc celui des Achéens qui te redouterait désor-
mais, pulsque tu fuis devant Ménélas, guerrier jusqu’ici sans courage?
Maintenant il se retire, après avoir, a lui seul, enlevé aux Troyens le
"JADE, xvn.
colon Oéposv;çpévat: àpctuelatvaç.
B7; 8è en Harpôxlnl,ut âxôvrto’e ôoupl camp.’Evî. 8è Tomes-cm
lente IIoôfiç, vioc ’He-riœvoç,
écimé; ce ansé; 1:5 ’
’Exrmp 8è rie un pâma
5mm",être! lnv ci.éraîpo; allantvotmùc clic; 12m08: Meve’Àotô; pat
Bâle narrât (musico 18v,Manse: çôôovôe ’
flancs 8è xaÀxàv
8:11:96 -
806mo; 8è modw.’Aràp Mevélctoç 119511811:
lpuoe vexpàv IÛ’KÈK Tpo’xov
pet-à EOvoç É’l’dipwv.
’A1t6lhnv 8è ôrpuvev ’Exropa,
insinua: W095évaliyxtoç motivant ’Acta’t8m,
5:, voltov chia.Àsvôo’fit,
Enta oi pilum;836:er .Esivuw -étreigne; si),’AwôÀÀm émana;
mousson un ’
u ’Ewrop, Tic (Un; ’Alnttîw
rapôfiorte’ xev En ce;010v 891 Û’KÉTPEMÇ MevéÀctov,
a; méca: n59aimanta); pannée ’
vin 8è allanthics; oie;vexpàv une: Tpn’mw,
mon ôà o’àv iraîpcv nmèv,
75d’une telle audace
dans son cœur noir-tout-autour.Or il marcha vers Patrocle,et darda avec sa. lance brillante,Or parmi les Troyensétait Podès, fils d’Eétion,
et opulent et courageux ;et Hector lldnoralt lui le plusde son peuple (entre ses concitoyens),parce qu’il était pour lui Iun compagnon convive chéri ;le blond Ménélas donc
frappa au baudrier lui,qui-s’était -élancé pour-la-fulte ;
et il lit-entrer l’airain
de-part-en-part ;et Podês retentit étant tombé.Mais Ménélas tils-d’Atrée
cntraina le mort rhors (loin) des Troyensvers la foule de ses compagnons.
Or Apollon excitait Hector,se tenant tout-près de lui,semblable a Phénops fils-d’Asius,
lequel, habitant des demeuresà-Abydos,
était a lui le plus cherde tous ses hôtes;s’étantlassimiléa lui (à Phénops),
Apollon qui-lance-au.loin-les-traitsdit-a lui (a Hector) :
a Hector, quel autre des Achéens.
redouterait encore toi?puisque tu as fui-devant Ménélas,
qui auparavant cependantétait un guerrier sans-force;et maintenant il se retireayant enlevé tout-seulle mort aux Troyens,et il a tué ton compagnon fidèle,
76 IAIA A02 P.étrilloit e’vl npopéxotat, Ïloôfiv, uîèv ’He-riœvoç. n 590
"a; ouïro’ 18v 8’ avec noël?) acanthe pékatva’
fifi 8è 8t8t apopéxwv, xexopuônévoç aïôom XaÀxtîr.
Kari ro’r’ in Kpovi8nç’ g).e-r”otï7(8ct Ouacuvôsooctv,
pappape’nv’ ’l8’qv 8è mirât vecpe’eo-ot n°00449,
a’wrpoîqmç 8è, poila peydlt’ écru-ne, 7th 8’ êtivaEe’ ses
viner)»: 8è Tpu’leo’o’t 8i8ou, êqaôÊno-e 8’l’Axutoôç.
Hpt’ôtoç Enfiler»; Bow’ntoç in; cpo’Ëoto.
BEN 7&9 (item 80091, «pour» recpapluévoç ciel,ù’xpov âmMy8nv ’ ypétltev 8el ci âcre’ov îxptç
mixai; Houhu8o’tpotvroç- ô 7&9 à; è’GotÀe axe88v 9.64m. soc
Afiïrov «30’ "Exrœp cxe8èv côtoies xeïp’ êxl. xaprrêî,
oïl»: ’Altextpuovoç neyatôüttou, maïas 8è KŒ’flL’IIÇ:
rpe’coe 8è mmvîvotç, Évrel oôxe’rt Elvire-to (initia),
fixe; Élu»: e’v Zêlpl, paxrîoecôat Tpéeaow.
"limogez 8’ ’l8otLeveùç pesât Aviïrov ôpttnôe’vva 605
corps de ton compagnon fidèle, de Podés, fils d’Eétlon, qu’il a im-
molé aux premiers rangs. nli dit; un sombre nuage de douleur enveloppe Hector. Le héros
s’avance aux premiers rangs, couvert de l’airain étincelant. Alors le fils
de Saturne saisit sa brillante égide aux franges d’or; il couvre de nuagesles sommets de l’lda, fait briller ses éclairs et gronder sa foudre, etsecoue son égide; par ce signe, il donne la victoire aux Troyens etmet les Grecs en déroute.
Pénélée le Béotien donne le premier l’exemple de la fuite. il avait
été légèrement blessé à l’extrémité de l’épaule, lui qui toujours fai-
sait face a l’ennemi; la lance, de Polydamas, qui le frappa de près,lui avait déchiré les chairs jusqu’à l’os. Hector aussi blesse au poignet
bette, fils du magnanime Alectryon, et le force de cesser le combat;Léite se retire effrayé, en portant ses regards autour de lui; car iln’espère plus pouvoir combattre les Troyens, une lance a la main.Mais au moment où Hector se précipitait sur Lélte, ldoménée l’at-
teint a la cuirasse dans la poitrine, près du mamelon; la louguelancc
"JADE , XVll.écOÀèv ëvi npopaîxowt,
Iloôiv, ulèv ’Herimvoç. u
diésa il); -
une)”; 8è pelotons âxeo;èxâluqæe 16v ’
Bit 5è
ôtât npopâxœv,
xexopufipévo: latin?) alitant.Kul 161:5 époi. Kpoviônç
nm alyiôct OUŒUGV ôeooctv,
Mrearénv ’
surexcitons 8è vecpéeootv "161w,ôta-spécial; 8è,
Etc-rune pâlot perdant,écrivais 8è rfiv t
6iôou 6è vixnv Tpa’seaotv,
évitâmes 8è ’Axcttot’lç.
BOW’YÉLOÇ Unvéleo);
fipxe reparte; çôôoto.
Illico yèp ènùHB-ma
âxpov ôpov
ôoupi,
tespappévo; oriel riposta tetlni-ù 8è Hou).u8cîpctv’ro:
ypâqaev âxptc àoréov et t
à vip pat édifie»
man axeôôv."Exrwp arbre oürctoe
xeîpa. fifi tapinaiAfii’rov,
uiôv peyafiüpou ’AÀExrçuovoç,
naüoe 8è nippa]: trpécoe 8è
narrâvaç, -ënel oüxén ËÂ’NETO
OUF-5’,
Éxmv eue; èv letpl,parfilassent: Tpéeo’atv.
’Iôopeveùç 8è fieôlfixet 0039111.:
and: orifice noçât potÇ8v
77
brave parmi les premiers-combat-Podes, fils d’Éétion. a [tants,
li dit ainsi; .et un nuage sombre de douleurvoila (enveloppa) lui (Hector):et il s’avança
a travers les premiers-combattants,armé de l’airain brillant.
Et alors donc le fils-de-Saturnesaisit son égide garnie-de-franges,resplendissante ;et il couvrit de nuages l’lda,et ayant lancé-despéciairs,
il tonna très-fortement,et il agita celle-ci;oril donnait la victoire aux Troyens,et il mit-en-fuite les Achéens.
Le Béotien Pénélée
commença le premier la fuite.Car il fut frappé a-la-surfacea l’extrémité-de l’épaule
par une lance,étant tourné toujours par devant:etla pointe-de-la-lance de Polydamasdéchirajusqu’à l’osà lui ;
car celuHi le frappaétant venu près.
Hector de-son-coté blessaà la main près du poignetLéite,
fils du magnanime Alectryon,et lui lit-cesser le combat;et Mite s’enfuit-enrayé
regardant-de-tous.cOtés,puisqu’il n’espérait plus
dans son cœur,ayant une lance dans la main.devoir combattre les Troyens.Mais ldoménée frappa a la cuirassesur la poitrine prés du mamelon
73 lAlAAOE P.fieëh’jxet 003mm and «me: nupàt’pctCo’v’
Ëv notoit?) 8’ étira 80).th 869w sol 8’ êëâno’av
T9833; ’0 8’ ’ISOpevîo; âxôvrtoe Aeuxctlti8oto,
«îlotage êçeorctéroç’ 703 pe’v (5’ ânà rurôbv Épap-tev’
uûràp 8 anto’vato ôxoîovoî 0’ fivioxo’v ce, neKoipctvov, 5g ë’ à): Afin-roc Ëüxrtpc’v-qç être? du?)
(item; 7&9 marginent kurdes: ve’uç àpqzteltioc-ctc
imide, ml ne Tpœc’l itéYŒ xpoîroç êyyucîlttEev,
si ph Koipctvoç (fixa no8tôxeotç filateur l’mtouç’
and 1K?) pèv (paie; îlien, îpuve 8è ansèç âpnp’ oum’a-:8; 8’ (bleue ôopôv 69’ l’Ex-ropoç c’tv8pocpo’v0to)’
18v par 61:8 yvotôpoïo ml OÜÆTOÇ, et 8’ âp’ ô86vrotç
au: ôôpu xpupvàv, 8:81 8è fiais-cou stipe pedum.
’Hpme 8’ êE ôxeœv, nard: 8’ fiviot xe’üev ËpaCe.
Kari tory: antôvnq actes»: pipent (pilum 620attique 3x ne8i0to, lial ’I8opev9ïct apomôôw
a MÉG’EIE vüv , site; ne 008:; 316: viet; iman
se brise auprès du manche, et les Troyens poussent un cri. Hectorlance un javelot contre ldoménée, fils de Deucalion, qui se tenait de-
bout sur son char; le trait s’écarte de lui, et va frapper le serviteuret l’écuyer de Mérion, Céranus, qui, pour suivre ce héros, avait quitte
la populeuse Lyctos. ldoménée vint a pied,lorsqu’il s’éloigna des na-
vires qui se balancent sur les flots, et il aurait procuré une gloireimmense aux Troyens, si Céranus n’eût, a sa place, conduit les ra-
pides coursiers; il sauva son ami, écarta de lui le jour fatal, maislui-méme perdit le sonfile de la vie sous les coups de l’homicideHector. Le javelot frappe Céranus sous la mâchoire, près de l’oreille;
la pointe lui brise les dents et lui coupe le milieu de la langue. Leguerrier tombe du char et laisse échapper les rénes qui flottent àterre. Mérion se penche, les relève, et s’adresse à ldoménée :
a Fouette maintenant tes coursiers , jusqu’à ce que tu sois arrivé
"JADE , xvn. 79’Ex-ropaàpnnôs’vta [LETà Afiîtov r Hector qui-s’était-élancé sur Léite;
8691) 6è 80h16»! Êdfl’
tv mon ’roi. 8è Tpûe; èôônaav.
’O 8è àxôvuoev
’lôopevfioc Aeoxaliôao,
içenaôroç ôicpptp r
MMPTE’ pu WTOÔV ce?) pév ’
aùràp 6 poiluàmiova’i se
flviolôv se aniôvao,Kolpavov, 6: (5a Encre du?)fit Aôwrou Êüxtiuévnç
(flues vip mû; ïanpû’ra
lmùv vicieânçtelioaaç,
au! émo’LÀLEe’ ne TpmGî
xpàroç pivot,
et Koipowoç
ph Muni un Entahmm»: noëu’meaç ’
and i102 [Lev
vioc "in(mon 8è final» valsé; °
me; 6è bleue Ounàv61:6 âvôppço’voto ’Exropo;) ’
16v 4ûnô waGiLoîo ml 06030:,
upupmôv 6è 8690 époi
55106sz ôôôvraç,
flétans 6è yMSa-cow péan-m.
’Hpme 8è êE ôxéœv,
atonique 8è iman Epate.Karl antôvn; x6444:llaôev in mêlera 1&7:gainai xeipsa’ai,
nui «panifiât: ’Iôonevfia’
’c Mime vüv,
aux un limonënl via: Gode ’
et la lance longue se brisadans la tige (le manche);et les Troyens crièrent.Or celui-ci lança-un-traitcontre ldoménée fils-de-Deucalion ,
qui-se-tenait-sur son char;il s’écarta un peu de lui àla vérité;
mais il frappa ncelui qui était et serviteuret écuyer de Mérion,
Céranus, qui suivait luide Lyctos bien-habitée(car ldoménée vint à-pied d’abord
ayant quitté les vaisseauxagités-de-deux-côtes,
et il aurait procuré aux Troyensune victoire grande,si Céranus
n’eût pas conduit à-la-bàto
les chevaux rapides-des-pieds;et Céranus vint à la vérité
comme secours (salut) à lui,et il écarta de lui le jour fatal;maislui-méme perditle souille-vitalpar l’homicide Hector);
Hector le frappasous la mâchoire et l’oreille,
et le bout-de sa lance donclui brisa les dents,et coupa la langue au-milieu.Or il tomba du char,et laissa-flotter les rênes a-terre.Et Mérion s’étant penché
prit du sol cellesæiavec Ses mains.et s’adressa-a ldoménée:
« Fouette maintenant tes chevaux,jusqu’à ce que tu sois arrivé
aux vaisseaux rapides;
80 IAIAAOZ P.YlYVuIN’XllÇ 8è mi aôroç 81’ oôxe’rt migra; Axuu’ïiv. n
dû: Ëqmr” ’Iôotkeveîaç 5’ Yucca: xani’rptxaç Ymrouç
vînt; ira flaçupoîç’ 89] 7&9 8504 EnyŒGE ÔUFLÎÔ. 625
Oôô’ ËMG’ Aimant: gaulât-09a mû. MevÉÂotov
Zsbç, au 8h T poireau 880i: Êrspakxéot vixnv.
Toïat’ôè païen»! âpxe peyotl; Telapu’wmç Aïaç’
a ’Q minot, 31’81, ps’v x5 mi 84 pût: Muté; s’en
vvoîn au Tpu’ncct muât) Zsbç aüroç âpvîyet. 630
. TIEN uèv 7&9 nivaux! ps’Às’ &merat, ô’s’ttç équin,
à xaxoç, à âyotôôç- Zen; 8’ ËlLMÇ mîwr’ Nova.
fipîv 8’ aürœç nËotv chroma rimer. ËpaCe.
’AXA’ âyer’, cob-roi 1:59 opaÇépsôa [situ épia-mV,
âpèv ô’vrwç 16v vsprv êpüoaopev, fiat mi w310i 535
flippa (pilou; étripant: yevépaôa morfla-curer
aux rapides vaisseaux; tu vols toi-même qu’il n’est plus de victoire
pour les Achéens. u
Il dit; et ldoménée pousse vers les creux navires ses chevaux à la
belle crinière; car déjà la crainte s’est emparée de son âme.
Le magnanime Ajax et Ménélas s’aperçoivent que Jupiter vient
d’accorder aux Troyens une victoire décisive. Le noble Ajax, fils de
Télamon, adresse le premier ces paroles à ses compagnons :
u Grands dieux! Le plus insensé des mortels reconnaitrait que le
souverain Jupiter seconde aujourd’hui les Troyens. Tous leurs traits
portent, que ce soit la main d’un lâche ou celle d’un brave qui les
lance. C’est Jupiter qui dirige leurs coups; nosjavelots au contraire
vont, inutiles, s’enfoncer dans la terre. Mais allons, prenons un sage
parti; voyons comment nous pourrons entrainer le cadavre, et, par notre
retour, combler de joie nos compagnons chéris; ils sont afiligés sans
ambrât 6è mi yiyvu’wxuç
on 15.910;013x611. ’AXatôv. n
’Eçœro (à: ’
’Iôopevsiaç 6è inane-u
imitoit; xctnîtptxct:61:1 vfiaç flatçupo’t; ’
Bi; yàp ôéoc
Epueae 011w?»
la): 6è oint me:peyotlfiropaAiavt-axaî. MtvéMov,
6re 81h ôiôou Tpcôeo-ot
viroit èrepcùxéa.
Maïa; BÈ Ah; TeÀapeôvw;
âme rom pûliœv ra ’0 minot, fiôn pèv
and 6; écu me même;
yvoin xev iôta Zeùc NM?(imine; aürôç Tpôeaat.
Basa ph 16:9 rôv névrmvrimerai,661K,fi muât, h âYaOèh
ricain rla): 6èlûôver. newton eurent ’
fipîv 8è ira-m
trime: aura): Ëflôo’id EpaÇs.
me: civets,annulation w310i 1:59âpiamv parut,huèv 51:0);
êpôaaopev 76v vexpôv,
fiôè mi attirai.
voarfio’avre;
yevrôpefiot flippa
étripant (pilot?o! «ou àxnxéôot’rat
lLlADE , xvn. sior toi-même aussi tu comprendsque la victoire [les Achéens.) sn’est plus des Achéens (possible pou r
Il dit ainsi; *et ldoménée poussa-en-fouettant
ses chevaux a-la-belle-crinièrevers les vaisseaux creux;car déjà la crainteétait tombée-dans son cœur.
Et Jupiter ne fut point cachéau magnanime Ajaxet à Ménélas,
lorsqu’il donnait aux Troyensune victoire décisive.Or le grand Ajax fils de-Télamoncommença a eux ce discours z
c 0 grands-dieux l déjà a la vérité
même celui-qui est tout-à-fait insensé
reconnaîtrait
que Jupiter père (auguste)porte-secourslui-memeaux Troyens.Car les traits d’eux tous
atteignent le but,quel-que-soit-celuî-qui,ou lâche, ou courageux.les a lancés;
or Jupiterles dirige tous entièrement;mais les traits à nous toustombent ainsi inutiles a-terre.Mais allez,imaginons nousomemes du moinsle meilleur parti,et commentnous entraînerons le mort,et meme continent nous-memcsétant revenus
nous deviendrons un objet-de-joieà nos amis chéris;
lesquels sans-doute sont affliges4.
3-2 iAIAAoz P.aï «ou 8eÜp’ épépine: âxnxe’8atr’, oô’ô’ Ërt (puoit!
"Europe; àvêpoqae’voto pive: mi pipa; dei-mou;
exfieeaft’, aux Êv vaquai palabraient moineau.
Eïn 8’ son: érotipoc âfiŒWEÜŒtE régata. onHulsiôir inti 05 put ôiopat oô8è «amidon
Âuypîq (incline, au et (pile; (filet? éraïpeq.’AÀÀ’ 061m 86vatpau 186w: retoïhov ’AZŒUÏW’
fiépt 7&9 xorréxovrat 611.63; ait-roi se mi Ï’M’EGt.
le?) nui-cep, filât si) 56m1 ôn’ fiéçeç Je: mais" i enraineroit 8’ aïepnv, 8b; 8’ ôçOetÀtLoîetv Î8e’e’0at-
s’y 8è (paie: mi 515mm, tirai v6 rat EÜŒSEV OSÏQK. n
°Qç guai-to; 18v 8è n°11919 ôÀoçôpotro 8axpuxs’evret’
etôrixet 8v 4.59a pèv cue’ôae’sv, uni oint’ïio’ev ôuiXÀnvr
flâna; 8’ énâanqae, paix-11 8’ êni «En çaéven. 650Kali rôr’ «19’ Ain; site peint and», MEVE’NXOV’
a Exs’m’ee va, Msvéhe Atorpeçèç, aï xev ï8neu
(on et” ’Avrikexev, peyeôt’ipeu Néo-topo; nier
doute de ce triste spectacle, et pensent que nous ne résisterons plusa la force et aux bras invincibles de l’homicide Hector, mais que noussuccomberons sur les noirs vaisseaux. Plut au ciel qu’un de nos guer-riers se rendit en toute hâte auprès du fils de Pelée pour lui portercette triste nouvelle; car il ignore encore. je pense, la mort de soncompagnon chéri. Mais je ne puis découvrir un tel messager parmi lesAchéens; un nuage épais les enveloppe de toutes parts, eux et leurschevaux. Souverain Jupiter, arrache les fils des Grecs à l’obscuritéqui les couvre; ramène la sérénité dans le ciel; accorde a nos yeuxde revoir la lumière, et fais-nous périr du moins à la clarté du jour,puisque telle est ta volonté. n
il dit; et le dieu de l’Olympe est touché de ses larmes; aussitôt ildissipe les ténèbres et chasse les nuages; le soleil rayonne et de sesfeux éclaire le champ de bataille tout entier. Alors Ajax dit au valeu-reux Ménélas:
a Regarde maintenant, Ménélas, élève de Jupiter; vois si le fils du
magnanime Nestor, Antiloque, est encore vivant; et, si tu le découvres,
[une , xvn. - 83ripâmes; ôcüpe,
(puai 8è
ouatée: exficsefieu
pive; &vôpeçôveie Taupe:aux! pipa; dirimoit ç,
8.116: moineauêv muai pelaivpmv.E11; 8è
éraîpoc ont; charmeuserâpa-ter. Hnleiôp t
3nd oint àtepan 0666un) nenôeeat luypfi; andins61: éraiïpoç 90.0; et (bien.
1ms oint-n avivement 182’erreioürov ’Axemiiv -
aure! vip se ne! Enter.xate’xovrat épiai; ûêpt.
Zeü «drap, -
me où (En; faire nèpe;nia; ’Axauîw, .«cintroit 8è aiOpnv,
sa; 8èlôéo’fiat ôçeuÀuoîaw ’
51men 8è mitv çéet,
brai vu eôaôs’ roi 06103:. n
sbire à: ’
mm)? 8èbleçôpno 18v ôaxpuxs’ov-ru ’
mâtina 8è
axéôete’e pèv fiépa,
tu! ânées): ôpiximv ’
flûte; 8è énéietptps,
[dixit 8è minet èmçaàvon.
Km! rôts (in Alec;sires MEVÉAŒOV âyaôàv [Sein ’
t Ixémeo vüv,Meve’lae Aiorpsqaèç,
a! au 18mn. la: («nov’Avrfloxov,
en regardant de-ce-côté,
et disent (pensent) nousne devoir plus soutenirla force de l’homicide Hector
et ses mains invincibles,mais devoir succombersur les vaisseaux noirs.Mais plût au ciel qu’il y eutun compagnon qui annonçât celatrès-promptementau fils-de-Pélée ;
car je ne crois nullementlui avoir appris la triste nouvelle,qu’un compagnon cher à lui a péri.
Mais je ne puis nullement voirun tel messager parmi les Achéens;car et eux-mêmes et leurs chevauxsontenveloppésàla foispar unnuage.Jupiter père (auguste),mais toi tire de l’obscurité
les fils des Achéens,
et fais un ciel-pur,et donne (accorde)-tewrde le voir de leur: yeux;et fais-les-périr même (du moins)fila lumière,
puisque donc il a plu à toi ainsi. nil dit ainsi ;
et le père (l’auguste Jupiter)
prit-en-pltié lui versant-despleurs;et aussitôtil dissipa à la vérité le brouillard,
et écarta le nuage;et le soleil resplendit,
pet le combat tout-entier fut éclairé.
Et alors donc Ajaxdit-a Ménélas brave à la guerre:
a Regarde maintenant,Ménélas nourrisson-de-Jupiter,
si tu pannais-er encore vivantAntiloque,
84 11mm: p.érpuvov 8’ ’AxiXiï SaiqapoVi Gâcoov iôvrei,
ainsi»; Sari éd eî iroit) (pilum; (315W êra’i’peç. n 055
°Qç Épar” oü8’ énième (Soin: àyatôàç Mainate:
Bî 8’ îe’veii, (in; ri; ra Muni être tLEO’O’ŒÜAOIO,
âcr’ Énei à’p Xe nippai suive; r’ à’vôpeiç ’r’ êprôitœv,
cire in» ei’ni chiot 3063i: âx rrïeip fléchi,
iraiwuxor ëyp’r’leo’evreç’ ô 8è nperâ’w êpariÇmv aco
i063, 0’003 oÜri ripiîeeet’ (initiée; 7&9 e’i’xevreç
âvrioi âice’ouei Opaceie’itov (in?) lapant,
xaieueveiî ra 8erai , raie-r5 rpsî ânonnât; me
sans» 8’ àrrove’cripiv ëân urine" GDtLtîJ’
à: cirre Harpexloro (Se-i)»: avec; Msve’hec sesflic «air o’iéxmv’ «spi 7&9 ôte pi; un: ’Axeiiei
n’ipyoiÂE’ou «pi: 966mo glu)? (bien): Marcia.
HeÀAài 8è aniôvn ré nui Aîdvrecre’ Ërre’rsMev’
u A’i’eivr’, ’Apyeiuw fiyw’lreps, aniôvn ce,
vÜv ri; êv’qei’nç Harpoxlfioç 8ti7loîo s70
engage-le à sa rendre en toute haie auprès du belliqueux Achillepour lui annoncer la mort de son compagnon chéri. a
Il dit; et, docile à ses ordres, le valeureux Ménélas se précipite,comme un lion repoussé d’une étable après avoir vainement irrité les
chiens et les bergers qui, éveillés toute la nuit, empochent le monstrede se repaitre de la graisse des bœufs; avide de chairs, il s’élance,mais en vain; de toutes parts fond sur lui une grêle de traits lancés pardes mains audacieuses, et de toutesparts volent des torches enflammées,devant lesquelles il recule, malgré sa rage; et, des la pointe du jour,il se retire, la tristesse dans le cœur : tel le valeureux Ménélas s’éloigne
de Patrocle, bien a regret; car il tremble que, troublés par unecrainte funeste , les Achéens n’abandonnent cette proie aux ennemis.Mais, avant de s’éloigner, il s’adresse en ces termes a Mérion et aux
Ajax :t Ajax, chefs des Argiens, et toi, Mérion, rappelez-vous maintenant
la douceur de l’infortuné Patrocle. Tant qu’il respira, il fut pour nous
lLlADE, xvn.
018v ptyaliüpeu Néerepo; t
ôrpuvev 8è
levrei flâeoov
dirait: 8aiçpevr Exil-Ettir-ri [la éraipo: «en: cil-retro; et
(bien. I’Eçaire à”; ’
Matelote; 8è àyotOô; [301W
et’ni auditrice t
fifi 8è tout,il); ri; ra lérot! âne masculine,
’ âcre étui vip 75 népneiv
épeôitwv novai; ra chape; ré,aire, éypr’jeeevreç nâvvuxei,
eût sidis-i pivêEsÂée’ôeit nîetp (305w t
ô 8è éparlÇwv xpsiü’w,
iôûei,
ànà oÜri npfieeei râKoVTGÇ yôip Guinée;
die-envahi livrierdu?) xeiprïw limitation,Serai r5 xaiôpeveii,raie-1e rpeî, ’éeeôpevô; nrp’
ÜŒOEV 8è En àrrovôaçiv
«prix rumen ’
il); Mevélato; âyaeàç peint
me: âne Harpôxloienonidi âixwv tneplôie yàp
un 4966m0 àpyeils’oo
’Axeiiei npoMireiév par:
lion: 8nieteiv.’Enérelh 8è nenni
anievn ra irai Aieîvreeaiv t -I Montre, viril-reps ’Apyritov,
Mflplôiln ra,ri; vînt pvnaa’oôio
émeinç ôrtleîe Harpoxlfioc -
85
fils du magnanime Nestor;et engage celui-ciétant allé promptement
à dire au belliqueux Achilleque le compagnon de beaucoup lea péri. s [plus citera lui
Il dit ainsi;et Ménélas brave à la guerrene désobéit pas;
et il marcha pour aller,comme un lion repoussé d’une étable,
lequel lorsque donc il s’est fatigué
en irritantetleschiensetles hommes,qui, veillant pendant-toute-la-nuit,ne permettent pas luiprendre la graisse des bœufs;orlui étant-avide de chairs,se précipite-tout-droit,mais il ne réussit en rien ;car des traits fréquentss’élancent contre lui
partis de mains audacieuses,et des torches enflammées.lesquelles il craint,quoique étant emporté;et des-l’aurore il est parti loinavec un cœur affligé;ainsi Ménélas brave à la guerres’en allait d’auprès de Patrocle
tout-a-fait malgré-lui;car il craignait-beaucoupque par une crainte funesteles Achéens n’abandonnassent lui
comme proie aux ennemis. [ses0ril recommandait beaucoup de cho-et à Mérion et aux Ajax:
a Ajax, chefs des Argiens,et toi, Mérion ,
que chacun maintenant se souviennede la bouté del’infortuné Patrocle ;
86 lAIAAOZ r.pvncâalim’ vrac-w 7&9 histoire (Harle; civet,au, édw’ vüv a; Gentiane; mi po’i’pei xiZoîvei. n
’Qç tipi: (purifient, sinisa EnvOà: MsvÉÀeteç,
minous runabout, être? aieràç, au psi ré quem
ôEL’orurov 8c’pxeo’0ai àrreupeiviœv ire-renvioit. 6758m, xeii WO’ s’évroi, nôôaç taxi; oi’ax flues mûri ,
Mpmp in? âpçixeutp xaraxstpievoç’ cillai r’ Érr’ mûri?)
levure, mi ré par; 83x41 10:6th E’Eeûero eupe’v-
tîiç r61: coi , Maillets Aierprtpiç , dans parmi)
minou 8iveieônv, arova noir?! 50m; érui’ptuv, est)si irou Née-topo: uiàv in (dans 180w.T8v 8è pû’ en? évoque poirat êrr’ o’ipitrupà arde-11:,
OeipoiîvevO’ éraîpouç nui irrorpôvevra poixrcôeii.
’Ayxo’ü 8’ irrigue; «portion Eavôèç Meve’Àoioç-
a ’Avrûex’, si 8’, i7: 825;», Aiorpstpèç, appui amenait ces
ADYPÎÇ hyaline, il un (3921).: yrvs’aeoii.
l’I-l8r; p.4): ce nui au’rrôv étripoit eieopôwvroi
plein de bienveillance; mais aujourd’hui, il est au pouvoir de la mortet de la sombre Parque. s
A ces mots, le blond Ménélas se retire, portant les regards de touscôtés, comme l’aigle, qui, de tous les oiseaux de l’air, a, dit-on, la vue
la plus perçante, et qui, même du haut de l’espace, aperçoit un lièvre
agile, blotti dans un buisson épais, fond sur lui, le saisit aussitôt etlui arrache la vie : ainsl , Ménélas, élève de Jupiter, tu tournes de
tous côtés tes yeux brillants sur la fouie de tes nombreux compagnonspour y découvrir si le fils de Nestor est encore virant. Bientôt ill’aperçoit, à la gauche du champ de bataille, rassurant ses soldats etles excitant au combat. Le blond Ménélas s’approche d’Antiloque et
lui dit :s Antiioque, élève de Jupiter, allons, viens ici; viens apprendrela
triste nouvelle d’un malheur que les dieux auraient du nous épargner.Déjà toi-mémo, je le pense, tu as reconnu qu’un dieu fait peser sur
Entoure 76:9civet: utihxo: niant,En (0)6; ’
vôv nô Galvano: ne! nous:
mxâvu. n
émiera; clips: du,EavOàç Mevélao: ànéôn,
nantaîvœv minou-e,
(En: alerèç,av 9:2 ré «pas:
ôépxeoeou àEô-rarov
fiê’l’S’IIVÔV ûnoupavùov,
livre. un! êôvm inlaôflr,
06x DallemùE Taxi); «660:9
xaruxsiuevoç imà Mimi,»àpqamôpup ’
tillé. ce Écoute éd m’ai-Ç),
and. 15 laôo’w p.w (En.
flûtera Ouuôv e
à; 161:5 6665 ennemi) coi,
Mafia: Amrpeqaèc.ôweicOnv névrose
navrât Eevoç v(rafiot-w «aléa»,
a! 16m6 novutàv Nécropo; («Sofia En.
I ’Evn’nos 8è pélot umlaut
in! âptarepà rating néon;rôv, Oapoüvovra étépou:
and énorpôvovra passent.’Ia-raîpevo; 8è Gram")
5m06: Mevéiaoç npoos’cpr, ’
c El 8è, avr, ôeüpo,’Avn’loxe Atorpeoèç,
599c «Genou
101971: âYYENnc,
fi :5921): un yevéaflou.
mon p.èv flouaice m’nàv mi chopâmes:
mais, xvn. 87car il savaitêtre doux pour tous,étant (lorsqu’il était) vivant;
malsmaintenantla mort etla destinéel’atteignent (l’ont atteint). u
Ayant donc parlé ainsi.le blond Ménélas se retira,
jetant-les-regards de-tous-cOtés,comme un aigle,lequel certes on ditavoir-la-vue la plus perçantedes oiseaux qui-volentvsous-le-ciel,et auquel, même étant en-haut,n’a pas échappé
un lièvre rapide des pieds.étant couché sous un buisson
à-la-haute-chevelure ;mais Il s’est élancé sur lui,
et ayant saisi lui promptementlui a ôté la vie:
ainsi alors les yeux brillants a toi,Ménélas nourrisson-«Jupiter,
se tournaient de-tous-côtésa travers la foulede tes compagnons nombreux.cherchant si tu verrais quelque-partle fils de Nestor vivant encore.Et il aperçut tout aussitôtversla gauche du combat tout-entierlui, rassurant ses compagnonset les excltant a combattre.Or se tenant près de luile blond Ménélas lui dit z
a Si tu veux, allons, viens ici,Antiloque nourrisson-«Jupiter,afin que tu apprennesune triste nouvelle,qui aurait du ne pas arriver.Déjà à la vérité je pense
loi-meme aussi voyant cela
un. I III Innll-nl
88 IAIAAoz r.YLYVUIJG’XEW 31L 1:15pm 05è; Aavuoïm xulïvôst,
vin; 8è Tpo’aœv’ réparant 8’ épie-toc ’AZatGSV,
Hérpoxloç, 11.510011 8è me), Aavaoîot cérumen 690’Anè eüy’ ouf ’Axùîï , en.» écu. via; ’Aypuiëv ,
ainsi»: aï x: râpera véxuv inti vînt Gardien
yupvov’ âràtp réys refixe’ 5X5: xaçanioÀoç afinança. n
i9: spart” ’Avrûoxoq 8è xa-re’crruye, pîeov ohmique.
Aùv 85’ un; zippent-n êTEE’an M6? ni) Sé oî dans 695
ôaxpuôcpt «Mo-Oeil, 9111599] 85’ et 50121:0 cpmvrî.
30X 068’ (Î): MeveÂdou êpnuooôvnç même
Bi 3è eéEW, têt 8è reôxe’ dilution 855m»: ê-raïpq),
Aaoôo’xcp, 6’; ai. 6x58ôv Ëmpsqae gaélvuxotç ïrmouç.
Tàv pèv Saxpuxe’ovw m5854 (pépov êx relégua, 700
117.1587; ’Axûâlï xaxov Eus; âwslëovra.
Oôô’ sipo: coi, MevéÀae Atorpscpèç, i051: Gogo;
les Grecs des maux all’reux, et donne la victoire aux Troyens. Leplus brave des Achéens, Patrocle, n’est plus, et sa mort est pour les
Grecs un sujet de deuil et de regret. Toi du moins, vole auprès desvaisseaux des Grecs, dis a Achille qu’il se hâte de sauver son cadavre
dépouille; car ses armes sont devenues la proie d’Hector au casque
étincelant. a
Il dit; et Antiloque frémit en entendant ce discours. Il reste long-
temps muet de stupeur; ses yeux se remplissent de larmes, et savoix retentissante s’arrête entrecoupée. Cependant il ne néglige
point les ordres de Ménélas; il s’éloigne après avoir remis ses armes
à son irréprochable compagnon, a. Laodocus, qui, près de lui. diri-
geait les vigoureux coursiers. Emporté dans sa course loin du combat.
il va, versant des larmes, porter le triste message a Achille, fils de
Pelée. pToutefois, o Ménélas, fils de Jupiter, tu ne veux point secourir les
ytyvo’wuew du 026;
mlivôet 1:71pm Aavaoîa-r,
vin: 8èTpo’mv ’
épart-oc 6è ’Axetuîw,
liai-:901)»; newton,peyalù 8è mûr]
cérumen Auvotoîow.
’AHà cuve, (leur;
521:1 viet; ’AXauîw,
chah mitiger ’Axùfiz
ont ne cordier) raillera.tînt vie:
véxuv yuuvôv ’
àràp °Exrmp nopoflaiolo:E15: tévé rsôxea. n
’Eqaaro üç’
’AvrtMypç 8è xaréc-ruyev,
àxoûo’ac püôov.
’Apçaain 6è ênéow
Mât: p.w div °
se); 8è Bacs et
«licita êexpvôçt,
(profil 6è 000.5915) ai Equo.
une oûôè à);
minouèçnpoaôvn; Meveloîou °
fifi 6è eéew,
Bains 8è rôt refixer:éraïptp &püpovt,
Aaoôôxip, ô; oïsôo’v o!
êotpsqaev huron; névraxes.Hôôe: uèv
pépov êx «dépota
16v ôaxpuxéovw,énucléons:
être; xaxôv’Axùiî 117.1531).
Oupà; 6è coi âge,Main-1M: Atmpeçèç,
"JADE, xvn. , 89reconnaitre qu’un dieu
roule le malheur sur les Grecs,et que la vlctolreest des (aux) Troyens;or le meilleur des Achéens,Patrocle, a été tué,
et un grand regretest causé aux Grecs.Mais toi-du-molns, courantversles vaisseaux des Achéens,va dire vite à Achilles’il pourra-sauver très-promptement
en le portant sur un vaisseaule cadavre nu (dépouillé);
car Hector au-casque-variéa les armes de Patrocle.»
n dit ainsl; iet Antiloque frémit,ayant entendu ce discours.Or l’absence de paroles (le mutisme)
prit (tint) lui pendant-longtemps;et les yeux a luifurent remplis de larmes,et la voix forte a lui s’arrêta.Mais pas meme ainsi (malgré cela)il ne négligeal’ordre de Ménélas;
et il alla pour courir,mais il donna ses armesa son compagnon irréprochable,a Laodocus, qui près de luidirigeait ses chevaux au-dur-sabot.Les pieds a la vérité
emportaient hors du combatcelui-ci versant-des-pleurs ,devant annoncerune parole (nouvelle) fâcheusea Achille fils-de-Pélée.
Et le cœur a toi cependant,Ménélas nourrisson-de-Jupiter.
90 [Animé P.terpous’votç êtaîpowtv duuve’pcv, 3:va (fluidifia
’Avriloxoç, payât] 8è noôù floueront hâlen-
ÉÀÀ’ 875 TOÎ’JW uèv Épacupfiôeu 810v âvfixsv, 705
auto; 8’ à? Ë1ri 1101196me fipmï piG’IîXEl’
tu?) 8è nap’ Aîaîvtsoot Oe’ow, sieur: 5è upas-468w
a Ksïvov prix 8?] v-quaiv êrmrpoe’nxa Oofiow,
êMeïv si; ’AXtÂÎŒ 3680m ruxôv’ oôôs’ pu oie)
vîîv îe’vat, poila 1:59 nexoÀwus’vov "Exropr ôiui’ 710
où vip in); au: yupvèç Ëôw T 9035661 pâlotte.
’Hueîç 8’ m’a-roi 1:59 crapulâmes: pins; &piornv,
ripés: 311w; 16v vsxpov êpéc’c’ouev, fiôè mi ord-roi
Tpo’mv ÊE Ève-tri; Oeillet-rail and [Gigot 9670m9. n
Tèv 8’ flueîësr’ errent: pivote T alumina; A’v’aç’ 715
a Hein-or xar’ aïeul: sans; , âyaxleèç 85 M9194?
0’003! ab psi: and antâvnç ôvroSv’ov-re p.003 âme ,
vsxpôv égipans: cette!" êx névou. Aûràtp 5moôe
guerriers de Pylos qui, dans leur détresse, regrettent vivement Auti-loque. Mais le fils d*Atrée place a leur tète le divin Thrasymède etretourne lui-même auprès de Patrocle. Arrivé près des Ajax, il s’arrete
et leur dit aussitôt : ’ .a Je viens d’envoyer Antiloque vers les vaisseaux légers auprès du
rapide Achille; mais je ne penSe pas que, malgré son violent courroux
contre le divin Hector, le fils de Pelée vienne maintenant; car il nesaurait, sans armes, combattre les Troyens. Nous du moins, prenonsun sage parti; voyons comment nous pourrons entralncr le cadavre,et, du milieu de ce tumulte, échapper nous-mêmes a la mort et à lasombre Parque. n
Le noble Ajax, filsde Télamon, lui répond en ces termes :n C’est la raison même, glorieux Ménélas, qui te dicte ce langage.
Toi donc et Mérion, glissez-vous adroitement, et, soulevant le cadavre,
hâtez-vous de l’emporter loin du combat. Derrière vous, nous résiste-
:
lLlADE, xvn. 9106x fieelev àpuvépsvétâpotot revpopévotç,
Ev05v ’Av-rilozo; t’a-trime,
payais): 5è n°61) fluxer]
Hulioto’w t
am: 675 âvfixe TOÎO’i. (tu
ôîov envenima,crût-è; 6è (356?,sz aure
èni fipœî Havpôxhp ’
iléon 8è
et?) impôt AÏaVTEG’Ul,
«poquât: 6è eîiiap r
a ’Em-npoérixa ôù (LEV
xsïvov Mue-i enflant,é).05îv si; 110.930:
razùv nôôot; ’
oüôè on.) [.le
Iévut vi’av,
uxolmuévov nep poilaGin) "En-cpt r
En 16:9 mua;cône); En: (sixain Tptôeo-o-tv.’Hueîc 6è aérai 1:29
optâmes: àpiomv pfirw,
me. am;épuce-oust! 16v vexpôv,
ûôè mal. cuirai
pôymuev
ES horrifie Tpo’xov
Géva’rov un Kfipa. u
I Méyaç 6è Ah; Telaudivtoc
fineiôero Emma 16v ’
a ’Eemeç arrivera
and miam,à Matelas aryanisé; ’
630.6: où pèv and antôvn:ûrroôüvre (si): Gin,
dépanne; vexpèv
pépere En nôvoo.
Aù-ràp wifi
n’a point voulu porter-Secoursà des compagnons épuisés,à l’endroit d’où Antiloque était parti,
et un grand regret a été causé
aux habitants-demies;mais celui-ci fit-sortir pour euxle divin Thrasyméde,et lui-mémé alla de nouveauauprès du héros Patrocle;or venant-en-courantil s’arrêta près des Ajax,
et s’adressa-a eux aussitôt:c J’ai envoyé déjà a la vérité
celui-ci vers les vaisseaux rapides,pour aller auprès d’Achille
rapide quanlaux pieds;et je ne pense pas lui (Achille)venir maintenant,quoique étant irrité fortement
contre le divin Hector;car étant nu (sans armes) [Troyens.
il ne combattrait nullement lesMais nous-mêmes du moinsimaginons le meilleur parti ,-et commentnous culminerons le mort,et même comment nous-mêmesnous échapperonsdu tumulte des Troyensa la mort et à la Destinée. a
Or le grand Ajax fils de-Télamonrépondit ensuite a lui;
a Tu as dit toutselon la convenance,o Ménélas très-glorieux;mais toi à la vérité et Mérion
ayant glissé-en-dessous très-vite.ayant soulevé le mortemportez-le hors du combat.Mais nous
92 lAlAAOZ P.viliï paxnaâpeôa proiv ce mi "Errata; ôitp,
Ïa’ov Guppy Ëxovreç, ôptôvupot, aï ronépoç 7:59 I 120
uiuvotLev (En ’Apnat wap’ &ÀÂrîÀarc-t pévovrec. n
Île âme" aï 8’ 49:: vsxpàv aïno xôovàq &yxoîCovro.
fiait par: payât»: Ën’t 8’ in; ne); 5m60:
Tpmïxoç, à); sidavro vs’xuv aïpavrazç ’AXuLodç.
"16110001 8è naïves-cm êoméreç, oY-r’ lui xénqu 725
m’arrive) âÎEmc’t «po xaupœv Oppnr’âpwv’
Soie lus»: 7&9 ce tisaner, Staëëuîaar panachage
80W au si p’ Ëv raïa-tv éliîemr, âkx’v-lrearatôr’oç,
au. r’ âvsxdiprloew, ôtai -r’ Ërpeaav 600.1131; ailler
ôÇ T9535: du): pèv épinai»: aîèv grume, inModem; Eiqaeaiv ra and ËYXÊO’W &pçtylîatatv-
6093 ô’rs si ë’ Aïotvre peraarpecpôe’vrs xa-r’ aüvoîaç
araine-am, 15’»: 8è rpaîrrero madre, oôôs’ ne élût,
npôacw âontç, mp1 vexpo’ü ônptéacflat.
rons aux Troyens et au divin Hector; nous sommes animés du mêmecourage, nous portons le même nom; et déjà nous avons jusqu’ici,
nous prêtant un mutuel secours, soutenu de rudes attaques. IIl dit; Ménélas et Mérion saisissent le cadavre et le soulèvent de
terre. Derrière eux, les Troyens poussent un cri, des qu’ils voient les
Grecs enlever les restes de Patrocle. ils se précipitent, semblables ades chiens qui s’élancent en avant des jeunes chasseurs sur les traces
d’un sanglier blessé; ils courent a sa poursuite, impatients de le dé-
chirer; mais lorsque l’animal, plein de confiance dans sa force, se re-
tourne contre eux , ils reculent, et , saisis d’eilrol , se dispersent detoutes parts : ainsi les Troyens en foule poursuivaient les Grecs sansrelâche, les frappant de leurs glaives et de leurs lances a double tran-chant; mais lorsque les Ajax se retournent et s’arrêtent, les Troyenschangent de couleur, aucun d’eux n’ose avancer pour leur disputer le
cadavre de Patrocle.
lLlADE , XVll. I 93palno’ôusôa émues
proi se un! ôïtp "Extopt,Exovre; 100v flouoit,ôuo’wuum,
a? tonifia; m9pivoine: fiaçà (immola:pluvouev ÔEÙV ’Apna. n
’Ecpovro 43; ’ et 6è alpe:
âyxtitovro ânô 1003:6; vsxpàv541.. pâlot 1151600); ’
10:6; 8è prîxôç
èniuxev SmGOev,à); s’iôovro fixatoùc
alpov-rotç vêxuv.
’Ieucav 8è
vinaire; xüvesow,otte àleowfifi mm B).np.e’vq)
1:96 xoüpwv hpnrôpœv ’
Béotien 7&9 p.6: ra
élima
pauma; Btaèoaîcou t
me En si] (la,renter)»: 603d,skièrent èv roïo’w,
avexuîpnoâv ce 604;,
Btécpeoaîv se
âne; annal; tô: Tpâeç pfev
havre atèv outlaôàv
choc,vüccovreç Eiqaeo-i ce
ml lueur:âuçwûoww ’
am ôte 61’) (la Mourre
pernorpecpes’vre nacrât miroir:
drainoient,mon 8è 1ch couinera.«in: 6è hlm, filin; «géo-am,
hominem 1:29! vexpoü.
nous combattrons par-derrièreet les Troyens et le divin Hector,ayant un même cœur,ayant-le-meme-nom ,nous qui auparavantrestant l’un près de l’autre
soutenions un vif combat. nIl dit ainsi; et ceux-ci doue
enlevaient de terre le morten haut très-grandement;or le peuple des-Troyenspoussa-un-crl par-derrière ,des qu’ils virent les Achéens
enlevant le cadavre.Et ils se précipitèrent-tout-droitressemblanta des chiens ,qui s’élancent.
sur un sanglier frappé (blesse)en avant des jeunes chasseurs;car ils courent a la vérité
pendant-quelque-temps ,désirant-vivement le déchirer;
mais lorsque donc le sanglier,étant-confiant dans sa force.se retourne contre eux,et ils se retirent en arrière,et ils fuient-enrayés [côté:l’un d’un côté, l’autre d’un-autre-
ainsi les Troyens à la véritésuivaient toujours en-i’oule
pendant-quelque-temps ,frappant et avec leur: épées
et avec leurs lancesqui-blessent-des-deux-côtés;
mais lorsque donc les Ajaxs’étant retournes contre eux
se furent arrêtés ,
alors la couleur d’eux changea.etaucun n’osa.s’étant élancé en avant.
combattre au sujet du mort.
94 iAiAAoz P.°Qç 077: FEFŒËWE véxuv 95’903: s’x «dégote ’ 735
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Les deux héros se hâtent de l’emporter loin du champ de bataille
vers les creux navires; alors s’étend partout un combat terrible,semblable au feu qui, soudain allumé, embrase une cité populeuse;les maisons s’écroulent dans ce vaste incendie qu’attise encore la,violence des vents : ainsi, sur les pas de Ménélas et de Mérion qui saretirent, s’élève un affreux tumulte de chevaux et de guerriers. De
même que des mules, faisant de vigoureux efl’orts, tralnent du hautd’une montagne, à travers un chemin escarpé, une poutre ou unepièce de bois destinée à la construction d’un navire; dans leur marche
empressée, elles sont accablées par la fatigue et par la sueur a demême les deux héros se hâtent d’emporter le corps de Patrocle.Derrière eux cependant, les deux Ajax arrêtent les ennemis, commeun tertre boisé, s’étendant au loin dans la plaine, retient les eaux ,
s’oppose aux rapides courants de fleuves impétueux, et dirige leur
cours errant I travers la plaine; leur choc violent ne peut rompre
lLIADE, xvn.
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95Ainsi ceux-ci pleins-d’ardeur
emportaient du combat le mortvers les vaisseaux creux;mais pour eux s’étendit (s’éleva)
un combat violent, comme le leu ,qui étant lancé
sur une ville d’hommesla brûle s’étant levé soudain ,
et les maisons périssentau milieu d’une grande flamme;
et la violence du ventfrémit-dans (fait frémir) celle-ci :ainsi à la vérité un tumulte atÏreux
et de chevaux et d’hommes guerrierspoursuivait ceux-ci s’en allant.
Et ceux-ci, comme des mules,s’étant revêtus de (ayant employé)
une force puissante,trament d’une montagne
à travers un chemin escarpé
ou une poutre , [seau;ou une grande pièce-de-bois devais-et en-dedans le cœura elles s’empressant
est accablé à la fois
et par la fatigue et par la sueur :ainsi ceux-ci pleins-d’ardeur
emportaient le cadavre.Mais par derrière les deux-Ajaxarretaieut les Troyens,comme un tertre boiséarréte l’eau,
occupant la plaine au-loin;lequel tertre contientet les courants funestesdes fleuves impétueux ,
et aussitôt , les faisant-errer,donne à tous un cours dans-la-plalne;
et les courantsne brisent nullementlul par la force:
96 iAIAAoz r;du airai Alarme [th,an âvéspyov (intacte
Tptôwv’ et 8’ &y.’ Ë-rrovro, 86m 8’ s’v roîat nome-ra,
Mulot: 1’ Àrxtctéênç and çulôtpoç c’Iîicrcnp.
T d’un 8’, (in: tilapâiv venet; ËPXEîal 13è x0105», 755
calmi nexMyovrsç , 81:: npoiëcbc’tv îôvrot
xipxov, 8 TE outxpïiat çâvov cpépu ôpvîescrotv-
ôiç Ëp’ 63’ Aîvetot ce mi "Extopt xoîîpm. ’Axouâîv
051w xexMyovrsç ïo’aw, Àfieovro 3è idppnç.
Bond 8è 1261:1 un néoov rapt 1’ cintrai 1:2 réopov , 760çewôvrwv Amaô’w’ noÀépou 5’ 05 yiyvsr’ êponî.
l’obstacle : de même les deux Ajax répriment la fureur des Troyens;
ceux-ci cependant s’acharnent à leur poursuite; les plus ardents sontÉnée, fils d’Anchise, et le brillant Hector. Do mémo qu’une nuée
d’étourneaux et de geais s’enfuit en poussant des cris aigus à la vue
du faucon qui donne la mort aux petits oiseaux : de même, sous lescoups d’Hector et d’Éuée, les fils des Achéens s’éloignent en jetant
des cris affreux, et ne songent plus a combattre. Les Grecs, dansleur fuite, laissent échapper leurs belles armes, qui tombent en grandnombre dans le fossé et sur les bords du fossé ; et le combat n’a pointde relâche.
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lLlADE , xvn. 97ainsi les Ajax par derrièreréprimaient le combat des Troyens;ceux-cl cependantpoursuivaient en-meme-temps ,et deux surtout parmi eux,et Énée fils-d’Anchise
et le brillant Hector.Or de même que s’enfuit
une nuée d’étourneaux ou de geais,
en poussant-un-cri terrible ,lorsqu’ils aperçoivent
un faucon qui-vient,lequel porte la mortaux oiseaux petits:de même donc les fils des Achéenss’en allaient .sous les coups et d’Énée et d’llector
en poussant-un-cri terrible ,et ils oublièrent le combat.Et les armes bellesdes Grecs fuyanttombèrent nombreuseset dans le fossé et autour;et il n’y avait point
cessation de combat.
..----Q.-------
lLlADI, XVll.
NOTES
SUR LE DIX-SEPTIÈME CHANT DE L’ILIADE.
Page 6 : l. ........... pexôèv ôe’ ce Mme; Eyvm.
Mais l’insense’ ne s’instruit que par le: événements.
Hésiode reproduit la meme idée avec la même concision :. ..... . . . . . . . fifiÔÜW bé ce vfimoç ËYVD).
L’insense’ ne s’instruit que par son malheur.
Tite-Live met aussi le mémé langage dans la bouche de Fabius :Stultorum magister est coentus.
Page 8 : l. . . . ........ nattât nopâxoto hépatite.
au fond de la gorge.Il est important de remarquer ici que le mot - atonale; signifie
l’ouverture, l’orifice, le gosier, et non pas l’estomac. Virgile a em-ployé stomaohus dans le meme sens z
. ...... .......... Volet lulaeomusActa per tenerum, stomachoque infixa sub altumFoetus obit. , ..... .
(linon Énr’idc, 1X. 691.)
Dryope succombe de meme sous les coups de Clausus :me Caribou, fidens primaevo empare, ClaususAdvenit, et rigidâ Dryopen ferit eminns hantaSub mentnm, graviter pressa, paritarque loquentisVocem animamquo rapit, trajecto glanure; et illeFront: fait terrain, et crassai. vomit ors murera.
(VllG., Éne’ide. x, ses.)
Page 8 : 2. Olov 6è rpéqaet Epvoç. . . . . . . .
On peut rapprocher de cette peinture si poétique et si gracieusede l’olivier que déracine le souille des autans, cette charmante com-paraison de l’hyacinthe :
Qualun vlrgineo demeulun pallies florem.Sen mollis violæ, sen huguentis hyacintbi ,Cni neque fulgor adhuc. necdlun sua forma recueil;Non juin mater alit tenus. viresque ministrst.
(Vm.. merde, au. ce.)Page 20: l. Div ôé 1’ éntaxt’mov miro) Datant, bacs item-Item ’
Elle (la lionne) fronce ses sourcils et voile ses yeux.Pline a dit: Oculorum aolem tradltur de ere in terrant, ne
ucnabula espaceront. (Histotre Naturelle, V If, 16.)
nous son LE xvua CHANT ne L’imam. 99Page 2l : l. 061m èwbv ëpëtyot paixnv, airât xrûnov imam -
je n’ai jamais redouté ni les batailles ni le bruit des cour-riers.
La réponse de Turnus a Énée n’est pas moins noble :
.................. Non me tua fervidn terrentDieu), ferox; Dl me terrent et Jupiter battis.
(vin, Émile, x". son.)Page 30: i. madrier-o, im arf. de lvôa’tnouau, qui signifie appa-
raître, se montrer sous une orme sensible, et non ressembler.Page 32 : l. ...... âne! relégua véooç flapi navra «allumez.
’Ex-rtop, ......
Un nuage de guerre nous environne de toutes parts, c’estHector.
Cette image parait forcée et hardie; aussi peut-on soupçonner cevers d’interpolation.
Page 40: l. Aûlôv, le trou de la lance, c’est-à-dire la partiecreuse du fer dans laquelle on emmanchait le bois.
Page 42: i. Nom, la partie creuse c’est-à-dire bombée quicouvrait la poitrine.
-- 2. ................ aux ÆÔTÔÇ ’Ano’nœvAivciatv dispuve, ....... . .........
B Dans Virgile, Apollon apparalt à Énée sons les traits du vieuxutès :
......................... ibal ApolloOmnin longævo similis, vocunque, coloremque,Et crins: albos, et sæva sonorihns arma.
(Vllo., Éne’ide. 1x, 649.)
- 3. Kfipuxt. Les fonctions de héraut consistaient a convoquerles assemblées du peuple et à y maintenir l’ordre. Pendant la guerre.ils négociaient avec les ennemis; en temps de paix, ils prenaientsoin des sacrifices et des festins. Ils étaient les messagers de Jupiter,qui les avait sous sa protection.
Page 48 : 1. Tn’ «illégal, en plein air, répond à l’expression latinesub dia.
Page 50 : l. Toi; 5è navnpspiotc Eptôoç ........
Cette lutte des Troyens et des Grecs qui se disputent les restes dePatrocle, rappelle les eil’orts des Latins et des Grecs:
Pro se quisquc viri summû niluntur optant vi;Net: mura, nec requins ; vosto camarine tendon.
(Vm.. mon ni, 552.)Page 56 : l. °Imrot 6’ Mention, péril; àna’tveufisv ténu,
slalom ............... . ...........Les coursiers d’Acht’lle pleuraient loin du champ de bataille.Homère développe un peu plus bas la même pensée; voici les
100 NOTES SUR LI X"? CHANT DE L’lLlADE.réflexions que fait Roliin à ce sujet : a Il n’est pas étonnant qu’lio-mère, qui anime les choses même insensibles, nous représente leschevaux d’Achilie si affligés de la mort de Patrocle. Il les peint, aprèsce funeste accident, tristement immobiles. la tète penchée vers laterre, laissant traîner leurs crins sur la poussière, et versant deslarmes en abondance. La description que fait Virgile de la douleurd’un cheval est plus courte et n’est pas moins vive :
Pùst beliator «plus, pacifia insignibus, Ætlwnlt lacrymans, puisque hument grandibns pu.
(Vraa., infinie, XI. 89.)
Pline parle de la sensibilité (les chevaux : Amiens lugent domi-nos, lac masque interdum desiderw fundunt. (Histoire Natu-relle, V1! , 64.)
Racine a dit de meme sur les chevaux d’Hippoiyte , en se rappro-chant toutefois de nos idées modernes:
L’œil morne maintenant et la tête baisséeScmblnient se conformer à sa triste pensée.
(Racine. Phèdre, acte V, se. n.)
Page 62: i. ’Eçopunfiévu wifi. Nominatif absolu.
Page 70: i. giflai-mm, é: ôiçpov au)»: lvapot aporôevu
in ....... . ...........A ce: mots, il place sur le char les dépouilles sanglantes.De meme Turnus suspend à son char la dépouille d’Amycus et de
Diores qui ont succombé sans ses coups :
...... ...... .....CurruqneabscimdnorumSuspendit «pita. et roumis sanguine portal.
un», made. x", su.)Page 76 : l. Km! 161." âpa Kpovîônç ......
Virgile représente aussi Jupiter armé de son égide redoutable :
........... ....... .........ArcadesipuunCrednnt sa vidisse Jovem, qnum sape nigrantemÆgida concuteret dextrl, nimbosque cierel.
(Vina, mon vul. 352.)Page 88 : 1. 1]; lçat’ ’ ’AVttÀOXOÇ 6è urémyz, (LÜÛOV houant;
Il du ,- et Antiloque frémit en entendant ce discours.l La douleur de Turnus n’est pas moins amère que celle d’Anti-oque :
Obstupnit mu confinas imagine remuaTurnus. et obtntu tacito sutit t aussi insu)!Imo in .cortle pudor, mixtoque innnia luctn,Et fuma agitants un", et conseil vinas.
(vu... made. nues.)