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Votre ville et vous. Avril-Mai 2015 – n° 11 www.noumea.nc Dossier Assainissement et gestion optimisée des déchets

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Les actualités de la ville de Nouméa - Avril 2015

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Votre ville et vous.

Avril-Mai 2015 – n° 11

www.noumea.nc

Dossier Assainissement et gestion optimisée des déchets

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En 2012, Nouméa accusait un retard de 20 ans sur ses stations d’épuration puisqu’elle n’en comptabilisait que 4 : Yaouhé, Tindu-Kaméré, Anse-Vata et Rivière-Salée, toutes fonctionnant sur un procédé de « boues activées. »

Le schéma directeur d’assainissement voté en 2010 prévoyait la construction de 3 stations supplémentaires : James-Cook, Sainte-Marie et Montravel selon un procédé membranaire cette fois. Ces 7 stations devraient porter la capacité de traitement à 76 685 équivalent habitants.

Les stations James-Cook et Sainte-Marie fonctionnent actuelle-ment en sous régime, entre 15 et 30 % de leur capacité nominale, ce qui induit que les outils de traitement ne sont pas sollicités correctement et qu’il est nécessaire de procéder au raccorde-ment des usagers afin de répondre aux normes en vigueur en ce qui concerne les rejets en milieu naturel afin de le préserver.

Seulement 30 % de la population nouméenne est raccordée à un réseau spécifique de collecte d’eaux usées alimentant une station d’épuration. Le reste est traité par des dispositifs d’assainisse-ment autonomes et rejeté dans le milieu naturel.

Si l’objectif est d’inverser la proportion à échéance 20 ans, il est important de préciser que le raccordement des Nouméens aux réseaux publics desservant les stations d’épuration a été totalement occulté par l’ancien exécutif dans le schéma directeur d’assainissement de la Ville de 2010.

Il appartient désormais à la nouvelle majorité de l’annoncer et la pilule sera amère. Le raccordement est obligatoire et le coût prévisionnel peut varier de 300 000 F à 1 200 000 F, selon les configurations rencontrées.

D’autre part, un règlement d’assainissement, qui, lui aussi, n’avait pas été prévu, sera mis en place cette année. Il fixera les conditions à l’indispensable raccordement des Nouméens, dans les deux ans qui suivront la desserte par un réseau d’assainissement, afin de se mettre en conformité avec le Code de santé publique de la Nouvelle-Calédonie.

Pourquoi l’ancienne équipe a-t-elle caché le principe du raccordement obligatoire et payant pour les Nouméens ainsi que l’absence de règlement d’assainissement ? Encore deux sujets délicats qui s’ajoutent à la longue liste des dossiers laissés en « héritage »…

Sonia LAGARDEDéputée-Maire de Nouméa

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sommaire

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P6Vie des quartiers

Tindu, face à la mer

P4 P19-21 P22

P18

Brèves d’actus

Actu Retouren images

Agenda P24des sorties

Tribune libre P26

Santépublique

Nouméa solidaire

L’importance du gestecitoyen

le nouméaRéalisation :Direction de la CommunicationHôtel de ville 16, rue duGénéral-Mangin BP K198849 Nouméa CedexTéléphone : (687) 27 07 78Télécopie : (687) 27 07 03www.noumea.ncDirecteur de publication :Sonia LAGARDE,Députée-maire de la Ville de NouméaRédacteur en chef :Corinne CHERRIERRédaction :Nancy ENGUEHARD, Corinne CHERRIER, Véronique MEZILLEMaquette : ConceptPAO : EteekPhotos : Niko VINCENT, André PUGLIA, Pierre-Alain PANTZImpression : ArtypoTirage : 49 000 exemplaires

P 13 C’est déjà

demain !Dossier

• Au plus près des familles

• Jeunesse et sport• Ça bouge au Rex• Animations à la médiathèque de Rivière-Salée

Qu’elles talent !

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Soutenir les projets pour le handicap

Le Centre communal d’action sociale organise chaque année depuis 2003, année européenne des personnes handicapées, un appel à projet destiné à promouvoir des actions innovantes visant à favoriser le lien social des personnes porteuses de handicap. Cette action s’adresse aux associations, aux classes d’intégration scolaires des écoles et collèges implantés sur la commune et intervenant en faveur des Nouméens porteurs de handicap.Pour y participer, il convient de compléter le dossier de candidature et de le renvoyer avant le 1er juin 2015. Un jury se réunira en juin pour examiner les candidatures et désigner les lauréats de l’appel à projets.

www.noumea.nc/appelprojethandicap

Inscrivez-vous à la fête de la Musique

Un projet pour votre quartier

Dans le cadre de la saison culturelle 2015, placée sous le signe de la créativité et de la diversité, la Ville de Nouméa souhaite renforcer la place de la culture dans la rue et dans les espaces publics et offrir aux artistes des lieux d’expression pour que la culture soit partout et pour tous. Elle organise ainsi, les 20 et 21 juin prochain et pour la 27e année consécutive, sur l’espace public, la fête de la Musique. Les musi-ciens, amateurs ou professionnels, qui souhaitent y participer sont invités à s’inscrire du lundi 13 avril au mercredi 13 mai. Attention, le nombre de places sur les podiums est limité. Inscriptions auprès du dispositif musique municipal, dont les bureaux sont situés au centre d’Art, 6, bou-levard Extérieur au Faubourg-Blanchot, du lundi au vendredi de 8h à 16h. Le formulaire d’inscription est également disponible à partir du 13 avril sur le site Internet de la mairie :

www.noumea.nc/fetemusique et doit être renvoyé complété à l’adresse mail : [email protected]

Dans le cadre de sa politique en faveur des quar-tiers, la Ville de Nouméa lance un appel à projets auprès des associations œuvrant sur la commune de Nouméa. Les projets présentés devront répondre à l’une des thématiques suivantes : vie des quartiers, prévention, insertion.Le dossier de demande de subvention est à récu-pérer auprès du responsable de l’une des maisons municipales de quartier, qui se tient à la disposition des associations pour discuter de leur projet et les informer des modalités de l’appel à projets ; ou sur le site Internet :www.noumea.nc/subventionassociationsocio-educatif.Il devra être déposé complété avant le 30 mai 2015.

Pour toute information complémentaire, se renseigner auprès de Cécilia Mataïla, chargée d’insertion au service vie des quartiers, par téléphone au 27 07 02 ou par courriel :[email protected]

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Nouméa éteint ses lumières

Fuseau horaire oblige, Nouméa a été la première ville de France, samedi 28 mars, à prendre part à l’opération Earth Hour à laquelle plus d’un milliard d’individus s’associent dans le monde. En plus des ateliers de sensibilisation au changement climatique organisés dans les quartiers, du village d’informa-tion et d’animation installé le jour même place des Cocotiers, Nouméa a éteint, pendant une heure, un certain nombre de sites, tels que l’hôtel de ville, les annexes Gallieni et Ferry, le musée de la Ville, la place des Cocotiers, et des rues telles que la promenade Roger-Laroque, une partie de l’avenue James-Cook, la promenade Pierre- Vernier. Depuis son lancement à Nouméa, l’opération rencontre un succès croissant auprès des Nouméens : en 2009, pre-mière année de participation, la baisse de la consommation électrique enregistrée avait été de 400 kW, soit l’équivalent de la consommation horaire d’un quartier comme Motor Pool. En 2010, elle a doublé. Depuis 2011, la diminution est estimée à plus de 4 500 kW, soit l’équi-valent de la consommation de 16 000 foyers.

Nouméa solidaire

Afin de répondre à l’urgence suite au cyclone Pam qui a frappé le Vanuatu, la mairie de Nouméa a lancé un appel aux dons de vêtements, nécessaires pour bébés, denrées alimentaires non périssables, médicaments, ainsi qu’aux dons financiers. Dans les jours qui ont suivi cet appel, des dons financiers de 235 000 F CFP, ainsi que 8,5 tonnes de marchandises ont été récoltés. La mairie de Nouméa a remis ces dons à la Croix-Rouge Nouvelle- Calédonie qui s’est chargée de les affréter afin qu’ils soient remis à la Croix-Rouge de Vanuatu. La mairie de Nouméa a voté une subvention de 2 millions à la Croix Rouge Française – Délégation de Nouvelle-Calédonie.

En route vers les conseils de secteursPrès d’une centaine de Nouméens et Nouméennes ont répondu à l’appel à candidatures pour devenir conseillers de secteur, lancé par la Ville de Nouméa en février. Défendre ses intérêts, apporter ses idées et les parta-ger avec tous les habitants, améliorer et préserver la qualité de vie, lutter contre l’insécurité et les incivilités, proposer des aménagements urbains ou de proximité, favoriser la cohésion sociale, prendre en main la jeunesse, être mieux informé de l’actualité communale, sont autant de motivations qui ani-ment ces habitants qui veulent devenir des citoyens responsables et acteurs. Ne pas tout attendre de la collectivité et être force de propositions pour éclairer les décisions des élus, c’est bien l’objectif partagé et affiché dans le cadre de la nouvelle politique de démocratie participative mise en place par la municipalité. Les premières réunions de travail devraient démarrer en mai.

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Tindu, face à la merCelui qui ne connaît le quartier de Tindu qu’à travers la presse et les faits divers risque d’être fort surpris en découvrant ce site. Car, entre urbanisation rapide, enclavement, désordres sociaux, mais également superbe vue sur mer, vie associative dynamique…, le quartier de Tindu se révèle un lieu de vie tout en contraste.

Adossé aux reliefs boisés du Karuengi, le quartier de Tindu bénéficie d’un très bel environnement paysager. Il suffit de contempler la baie de Tindu et la mangrove de la Briqueterie pour s’en convaincre. L’urbanisation du quartier débute dans les années 70, période du boom du nickel, avec la construction, par la SIC, de 330 logements répartis dans 10 barres de bâtiments disposées en arc de cercle face à la mer. Elle se poursuit par la construction de 97 villas individuelles en 1979, qui seront ensuite vendues à des particuliers.

Entre isolement et solidarité

Peu à peu, la vie de quartier et la solidarité entre habitants s’organisent entre élection de Miss Tindu-Logicoop, concours de cuisine ou opération « Village fleuri ». Dans le même temps, au cours des années 80, le quartier se dote d’équipements sociaux, comme la maison municipale de quartier, la maison de musique, le terrain de sport, et bénéficie de dispositions en matière d’éducation et d’actions sociales,

d’insertion, d’emploi et de formation, d’actions culturelles. Mais, dès le départ, Tindu souffre de son isolement géographique, avec un seul accès pour entrer et sortir du quartier qui participe à son enclavement et favorise l’insécurité. Surpopulation dans les logements, alcoolisation, tapage nocturne, dégradation de biens… font partie du lot quotidien des habitants.

Une crèche municipaleLa crèche le Caillou Blanc a vu le jour le 1er décembre 1997, grâce à l’association des Supers Femmes de Tindu. Reprise par le CCAS, elle est devenue, le 1er février 2000, l’unique crèche municipale de Nouvelle-Calédonie. Elle est agréée pour l’accueil de 22 enfants, dont 2 places en halte-garderie, et est réservée en priorité aux familles vivant sur la presqu’île de Ducos. Par ailleurs, une place en crèche est réservée aux foyers Les Manguiers et Béthanie.

Vie associativeLa vie associative est constituée autour de deux entités principales :• Le Comité Pour le Bien-Être des Habitants de

Tindu qui regroupe 11 associations (l’association de chacun des 10 bâtiments SIC et l’association des propriétaires des villas).

• Une antenne du Secours Catholique, dont le permanent est habitant du quartier.

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Une nécessaire réhabilitation

En 1990, la SIC confirme ce constat et décide d’entamer une réhabilitation globale de la cité, qui comprend des travaux de rénovation sur le bâti des immeubles, l’aménagement des espaces verts et la création de services publics. Cette réhabilitation s’accompagne d’une politique de développement social : les habitants, les associations du quartier, la Ville et la Sic s’unissent dans des actions telles que les concours de balcons fleuris, la fête du quartier, les matinées vertes, la fête du bon voisinage et de l’amitié.

En recherche de cohésionsociale et urbaine

Toujours en butte à la mauvaise réputation, à l’isolement et aux désordres sociaux, Tindu est actuellement en recherche d’une cohésion sociale et urbaine. Le diagnostic réalisé par la cellule proximité agglomération indique que cette cohésion implique de soutenir les familles en situation de précarité ainsi que les parents dans leur rôle parental tout en luttant contre l’isolement du quartier. Il s’agit également d’associer les habitants aux projets de structuration de leur cadre de vie, de favoriser leur implication dans la vie de leur quartier et de les accompagner dans les changements qui peuvent perturber leurs habitudes de vie.

Un nouveau visageDe nombreux projets municipaux, auxquels sont associés les habitants et forces vives du quartier via un comité de pilotage, sont actuellement à l’étude. La requalification paysagère de la plaine, espace récréatif et de détente très utilisé par les habitants, permettrait de redynamiser la zone et de participer à l’ouverture du quartier sur l’extérieur. La restauration écologique de la plage ainsi que la démarche de rénovation urbaine entreprise par la SIC sont notamment deux projets qui vont permettre de donner un nouveau visage au quartier de Tindu.

Un grand frère bienveillantConstruite au début des années 90, la maison municipale de quartier offre, à l’ensemble des habitants de la presqu’île de Ducos, des services au travers de permanences décentralisées, ainsi que des activités et animations tout public. Elle est considérée par les habitants comme « un grand frère bienveillant », un espace d’animation, de détente et d’information, synonyme de convivialité.

Tindu en quelques chiffres• 85,7 hectares de surface• 1 994 habitants dont 71,50 % sont locataires• 97,20 % des locataires occupent

un logement SIC• Plus de 48 % des habitants empruntent

les transports en commun• 32 % de chômeurs contre 7 % dans

la presqu’île de Ducos et 4 % à Nouméa

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La prévention de la délinquanceLa sécurité est un droit fondamental pour tout citoyen. Au-delà de la compétence reconnue à l’État en matière de sécurité, il est devenu évident que l’ensemble du corps social (institutions et partenaires) doit aujourd’hui s’impliquer pour tenter de résoudre les problèmes auxquels la société est confrontée.

À Nouméa, le Conseil local de sécurité et de préven-tion de la délinquance (CLSPD) constitue l’instance de concertation sur les priorités de la lutte contre l’insécurité autour desquelles doivent se mobiliser les institutions et organismes privés concernés. En effet, la prévention de la délinquance est une politique publique à part entière qui se situe au confluent du champ éducatif, social, de l’insertion professionnelle, de la sécurité et de la justice. Le CLSPD est ainsi le lieu unique au sein duquel s’orga-nisent la réflexion et l’action conduites au titre du Contrat local de sécurité (CLS) sur la ville de Nouméa. Une mise en commun des moyensLa mise en commun des potentiels humains, intellec-tuels, matériels et financiers des différents partenaires est aujourd’hui une nécessité et un moyen efficace pour faire reculer l’insécurité. Le CLS doit mobiliser tous ceux qui, sur le terrain, participent aux actions de prévention et ont une connaissance spécifique des différentes facettes de l’insécurité. Concrètement, des fiches-actions, réalisées en concertation avec les partenaires, précisent l’état des lieux, les objectifs, la population cible, la description de l’opération, les résultats attendus, les conditions d’exé-cution du programme, l’évaluation et les financements. Leur suivi se fait au travers des instances du CLSPD qui a ainsi pour rôle de : • Recenser les différentes actions de prévention de la

délinquance et de lutte contre l’insécurité.• Permettre l’échange d’informations concernant les

attentes de la population dans ce domaine.• Définir les objectifs prioritaires à atteindre. • Favoriser la coordination des moyens et des disposi-

tifs entre les différents partenaires.• Évaluer régulièrement l’efficacité et l’efficience des

actions menées.

Les actions mises en place œuvrent dans les domaines de l’éducation, de la prévention, de la dissuasion, voire de la répression. Elles concourent au rapprochement des institutions avec les citoyens et constituent une base de travail commune qui se doit d’être adaptée aux évolutions des problèmes de sécurité et qui peut s’enri-chir de nouvelles actions.

Six axes prioritaires pourdes actions concrètes

Le CLS 2011-2015 est articulé autour de six axes repris dans le CLSPD :• Prévenir la délinquance des mineurs et des jeunes

majeurs.• Renforcer la lutte contre la délinquance de voie

publique.• Développer l’aide aux victimes.• Développer la lutte contre l’insécurité routière.• Renforcer la lutte contre l’alcoolisme et la toxicomanie.• Prévenir la récidive.

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Collège de Rivière-Salée.

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Accompagnement scolaire, permanences décentralisées de psychologues, chantiers d’insertion, développement du système de vidéoprotection urbaine, auxiliaires de proximité, permanences décentralisées d’aide aux vic-times, prévention de la déscolarisation dans les collèges de Nouméa, examen médical des personnes interpel-lées en état d’ivresse publique manifeste… sont autant d’actions mises en œuvre dans le cadre du CLSPD.

La prévention du décrochage scolaire dans le primaire

Le projet de dispositif de prévention du décrochage scolaire dans le primaire pour l’année 2015 part du constat que l’échec scolaire se construit dès l’entrée à l’école primaire, à l’âge de 6 ans, et ce jusqu’à 16 ans, lorsque l’enfant a la possibilité légale de quitter l’école.L’objectif est donc de mettre en place un dispositif expérimental de réussite éducative consistant à créer, pour les enfants scolarisés dans le primaire, et leurs familles, des dispositifs d’aide sanitaire, sociale, cultu-relle et éducative.À partir d’un éducateur spécialisé positionné sur le sec-teur sensible de la presqu’île de Ducos, il s’agit de créer un réseau de veille s’appuyant sur le bureau de la pro-tection de l’enfance de la Direction de l’Education (DES) qui détecte une déficience parentale à la scolarisation des enfants dans les écoles primaires. Le travailleur social intervient à la demande de ce bureau dans le cas de situations d’absentéisme ou de dérives comporte-mentales que le dispositif propre de l’école ne suffirait pas à traiter.

Qu’est-ce que le CLSPD ?C’est une instance placée sous la présidence de madame la députée-maire à laquelle participent l’État, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, la province Sud, la Ville de Nouméa, ainsi que les professionnels des différents corps de métiers et institutions, responsables d’entreprises ou d’associations.

Le CLSPD en quelques chiffres (bilan 2014)

• 188 jeunes suivis en prévention de la déscolarisation sur 4 collèges (Kaméré, Rivière-Salée, Normandie et Portes-de-Fer) :

– 77 déscolarisés– 66 décrocheurs progressifs– 45 absences ponctuelles

• 766 permanences décentralisées de psychologues

• 1 906 personnes bénéficiaires de ces permanences

• 919 personnes suivies par les éducateurs de quartiers

• 1 076 Nouméens reçue par l’Adavi (aide aux victimes)

Budget global du CLSPD : 457 millions par an via le Contrat d’Agglomération, dont 49 % pris en charge par la Ville de Nouméa, 14 % par la province Sud et 37 % par l’État. Auxquels il faut ajouter les financements hors Contrat d’Agglo-mération de ces 3 partenaires et notamment ceux du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Réunion du CLSPD du 27 février 2015.Conformément à une loi de 2007, les communes de

plus de 10 000 habitants et les communes comprenant une zone urbaine sensible sont dans l’obligation de

créer un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD). La Ville de Nouméa dispose ainsi d’un CLSPD depuis 2006 qui se réuni en séance

plénière au moins une fois par an.

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Dans le cadre du volet « développement d’une agricul-ture urbaine durable » de son Agenda 21 et de l’appel participatif en cours « Un jardin près de chez moi », la Ville de Nouméa s’est associée à l’association Malee’va à l’occasion de son projet d’accueil de Bernard Alonso, permaculteur de renommée internationale. Plusieurs animations ont ainsi été proposées afin de sensibiliser à la permaculture urbaine. Ayant vocation à dynamiser le développement de jardins de proximité avec des moyens simples et accessibles à tous, cette opération

s’inscrit également dans les programmes municipaux déjà engagés en matière de réduction des déchets, de maîtrise de l’énergie, de renforcement du lien social et de promotion des quartiers nord. Une matinée d’échange dans les jardins familiaux municipaux de Normandie a eu lieu le 21 mars, à laquelle les publics des différents jardins familiaux de quartier ont participé. Une conférence publique, gratuite, sur la permaculture urbaine a également eu lieu au Rex Nouméa le 25 mars, qui a rassemblé 200 personnes.

Le samedi 28 mars, a eu lieu l’Earth Hour. La Ville de Nouméa s’est associée, en partenariat avec l’associa-tion WWF, à cette manifestation en éteignant certaines parties de la ville, en organisant un village d’information et d’animation place des Cocotiers, mais également en organisant, au sein de la Maison de la nature et des loi-

sirs, des ateliers de sensibilisation. Ces ateliers visent à faire connaître les principaux enjeux environnemen-taux, le changement climatique et ses conséquences sur les espèces animales, sur les différents milieux de notre planète et à sensibiliser les enfants aux gestes qui permettent de limiter l’empreinte écologique.

Tous les mercre-dis de février et de mars, les enfants inscrits ont ainsi pu, de façon ludique, appréhender les dif-férents aspects du changement clima-tique. Fabrication de lucioles, de bou-gies en canettes, apprentissage de chants, confection de tee-shirts, fabri-cation d’un aqua-rium…, chaque atelier a été prétexte à une séance péda-gogique d’explica-tion, le tout avec le concours du WWF.

De l’agriculture en ville

Des ateliers de sensibilisation au changement climatique

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La Maison de la nature et des loisirs a déménagéAnciennement située à côté de la mai-son municipale de quartier de Tindu, la Maison de la nature et des loisirs est désormais installée à l’espace Ducos, rue de Papeete. À sa tête, la fidèle animatrice Angélique Bongnaim, qui a décidé de faire de sa passion pour l’environnement son métier : « Depuis toute petite, j’aime la nature. Ma mère est Kanak et mon père métis fidjien-vanuatais. J’ai grandi à Thio, en tribu. La nature, l’environnement, font partie intégrante de mes traditions. Et c’est ce respect de l’environnement, cet amour de la nature que je veux incul-quer aux enfants et aux jeunes de Nouméa. Et comme je suis également titulaire d’un brevet d’éducateur socioculturel, le poste d’animatrice environnement me permet de faire le lien avec l’animation. » La Maison de la nature et des loisirs a pour mission l’éducation et la sensibilisation à l’environnement et au développement durable par le biais d’activités ludiques et sympathiques : mercredis loisirs, stages de découverte, formations spécifiques (sur le recyclage, fabrication de composteurs, etc.), soirées à thème, jardins pédagogiques, expo-sitions sur le thème de l’environnement…

Maison de la nature et des loisirs – 45, rue de Papeete – Ducos – Tél. : 27 75 64

Deux nouvelles maisons de quartier connectéesAprès les maisons municipales de quartier de Tindu, de Saint-Quentin, de Rivière-Salée, de Magenta et de Tuband, les maisons municipales de quartier de la Vallée-du-Tir et de la Vallée-des-Colons viennent d’être équipées d’une connexion wifi gratuite. La Ville de Nouméa étend ainsi le système installé au départ place des Cocotiers à de nouveaux sites. Quel que soit l’endroit où l’on se trouve, il sera ainsi possible d’accéder gratuitement au wifi avec les mêmes identifiant et mot de passe en se connectant à Wifi Nouméa.

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Ces travaux d’assainissement, divi-sés en trois lots, vont permettre de transférer une partie des eaux usées collectées actuellement en direction de la STEP de Rivière-Salée vers la STEP de Sainte-Marie et de réhabi-liter deux postes de refoulement. Ils doivent s’achever mi-juin.

Le tour des chantiers

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Des travaux d’assainissement et de renouvellement de la conduite d’eau rue de VerdunCes travaux, localisés entre la rue d’Austerlitz et l’Avenue du Maréchal-Foch, comprennent la fourniture et la pose de tuyaux, la reprise des branchements des habitations et des commerces ainsi que la pose des différents regards. La fourniture et la pose d’un réseau de distribution d’eau potable en fonte ductile et la préparation des raccorde-ments aux conduites existantes et des pièces annexes sont également en cours. Ces travaux devraient s’achever début juin.

Un test pour de nouveaux trottoirs rue Anatole-France

Réalisation d’un mini-giratoire à l’intersection des rues Berthelotet édouard-Unger à la Vallée-du-Tir

La Ville de Nouméa procède actuellement, et jusqu’à la fin du mois d’avril, à la pose de dalles préfabriquées en béton le long de l’Hôtel de Ville. La surface traitée est d’environ 255m2 sur la rue Anatole-France. Les bordures et caniveaux béton existants vont être remplacés, puis les dalles seront mises en œuvre. Le choix de cet essai s’est porté sur des revêtements modulaires (dalles en béton qualitatif 40 cm x 40 cm) provenant d’Australie. L’utilisation de revêtements modulaires permettra à terme de réaliser de nouveaux travaux d’enfouis-sement de réseaux sous les trottoirs sans abîmer le revêtement de surface qui aura été au préalable déposé, puis reposé à l’identique en fin de chantier. Suite à la réalisation de cet essai, une consultation sera lancée pour la fourniture des dalles nécessaires au traitement de l’ensemble du centre-ville.

Afin de fluidifier la circulation au carrefour des rues Berthelot et Unger, à la 2e Vallée-du-Tir, la Ville de Nouméa a réalisé des travaux d’un mini-giratoire à l’intersection de ces deux rues. Le mini-giratoire est ainsi opérationnel depuis le vendredi 27 mars au matin.

Réhabilitation et sécurisation du réservoir du Mont-CoffynDes travaux de réhabilitation et de sécurisation de ce réservoir d’eau potable qui connaît une dégradation de la dalle de couverture, des non-conformités, ainsi qu’une dangerosité des accès aux cuves et aux bâtiments d’ex-ploitation sont nécessaires. La phase 1 correspond aux travaux de terrassement, à la reprise de l’étanchéité exté-rieure, des menuiseries et des serrureries. Ils devraient se terminer début juin.

Raccordement des eaux uséesdes quartiers de Magenta, Portes-de-Fer et Aérodromeà la station de la baie de Sainte-Marie

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C’est déjà demain !La tendance mondiale est à l’urbanisation. En 1950, la population urbaine ne repré-sentait que 30 % de la population mondiale. En 2050, on estime que le taux de population urbaine atteindra 70 %. La Nouvelle-Calédonie n’y échappe pas. La ville de Nouméa a ainsi vu sa population quadrupler au cours des 50 dernières années, jusqu’à atteindre presque 100 000 habitants. Face à cette situation, il est indis-pensable d’adopter une vision nouvelle, notamment en matière d’environnement urbain. Assainissement et gestion optimisée des déchets sont désormais au cœur de la politique environnementale de la Ville de Nouméa.

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Nous avons tous aujourd’hui conscience que l’eau est une ressource précieuse et qu’il ne faut pas la gaspiller. En revanche, nous nous soucions souvent beaucoup moins de savoir ce que devient l’eau que nous utilisons dans notre vie quotidienne. Où va l’eau de la lessive, des toilettes, de la vaisselle ? Comment est-elle récupérée, traitée ? Où est-elle déversée ?

Tout savoir sur l’assainissement

La collecte et le traitement des eaux usées nous concernent tous, car il s’agit de préserver notre envi-ronnement, nos sols et nos réserves en eau. C’est pré-cisément le rôle de l’assainissement qui a pour objet l’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales par des dispositifs compatibles avec les exigences de santé publique et de préservation de l’environnement. L’ob-jectif de l’assainissement est de restituer à la nature, et dans le cas de Nouméa, au littoral et aux cours d’eau, une eau aussi dépolluée que possible.

De quelles eaux s’agit-il ?

Lorsque l’on parle d’assainissement, on vise aussi bien les eaux usées (ou effluents) que les eaux pluviales (eaux de pluie), même si ce sont bien les premières qui méritent le plus d’attention en termes de retraite-ment et de prévention de la pollution. Le terme « eaux usées » désigne à la fois les eaux vannes (l’eau des toilettes) et les eaux grises (lavabos, cuisine, douche, lave-linge…). Ces eaux ne peuvent être rejetées en l’état au milieu naturel, car elles contiennent notamment des micro-organismes potentiellement pathogènes, nocifs. On pense aux matières organiques, mais aussi aux pro-duits chimiques que nous utilisons comme les lessives, les produits d’entretien, etc. Si ces eaux ne sont pas traitées, c’est-à-dire épurées, elles vont polluer les sols, les cours d’eau, les eaux du littoral et peuvent être à l’origine de nuisances environnementales et de risques sanitaires pour la vie aquatique et la santé humaine.

La facture de l’usager

La facture d’eau comprend une redevance sur l’assainissement répartie comme suit :• Une part pour la Calédonienne des Eaux (exploi-

tant pour le compte de la ville.• Une part pour financer les investissements

récents sur les stations d’épuration.• Une part pour la Ville de Nouméa pour financer

les études et travaux du schéma d’assainisse-ment et pour le renouvellement des réseaux.

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Un schéma directeurd’assainissement

Deux systèmes d’assainissement coexistent à Nouméa. Les eaux usées sont soit rejetées dans un réseau d’assainissement collectif, sous la responsabi-lité de la commune, soit récupérées et prétraitées à la parcelle dans des équipements d’assainissement non collectifs, dits aussi individuels ou autonomes. Par ailleurs, le réseau collectif peut être séparatif, c’est-à-dire composé de deux réseaux, un pour les eaux usées, l’autre pour les eaux pluviales, ou unitaire, ce qui signifie un réseau unique recueillant l’ensemble des eaux usées et des eaux pluviales. L’actuel schéma directeur d’assainissement vise à pla-nifier les investissements par le développement d’un réseau de collecte des eaux usées en réseau sépa-ratif mais également en permettant le traitement de ces eaux dans les stations d’épuration. Deux récentes stations d’épuration, celle de l’avenue James-Cook au centre-ville et celle de la baie de Sainte-Marie, com-plètent ainsi les cinq existantes qui ont été ou seront mises à niveau. Leur capacité totale permet poten-tiellement de traiter l’ensemble des eaux usées de la ville de Nouméa. Le schéma directeur fixe ainsi des priorités de déploiement des réseaux en fonction de la sensibilité des milieux récepteurs (qui reçoivent les eaux traitées), plages, zones de baignade, mais éga-lement afin de raccorder le maximum d’effluents des habitants.Les années à venir seront déterminantes en matière d’assainissement avec l’enjeu de capter les rejets qui n’aboutissent pas encore aux stations d’épuration dimensionnées pour les traiter. L’effort est donc mis sur le raccordement et sur l’incitation aux particuliers à se raccorder à ces nouveaux réseaux de collecte. Entre 700 et 800 millions de francs sont consacrés, chaque année, aux travaux d’assainissement dans la commune.

Le bureau raccordementset permis de construire

La Ville de Nouméa effectue actuellement toute une série de travaux dans diverses rues afin de poser les réseaux de collecte séparatifs ainsi que les boîtes de branchement auxquelles les parti-culiers doivent se raccorder dans les 2 ans. Un bureau des raccordements et permis de construire a été spécialement créé au sein de la mairie afin d’informer et d’accompagner les habitants.

Comment fonctionneune station d’épuration ?

Le rôle d’une station d’épuration est d’abattre le maximum de la charge polluante des eaux usées afin de rendre une eau propre au milieu naturel. Le procédé épuratoire débute par une séparation physique qui permet de retenir successivement les gros déchets, les matières solides, les sables et les graisses. Viennent ensuite le traitement bio-logique (dans un bassin en présence d’oxygène, les bactéries naturellement présentes dans l’eau se développent puis meurent en consommant la pollution dissoute), l’étape de clarification (sépa-ration des boues de l’eau épurée), et l’étape finale de désinfection : l’eau épurée est rejetée en lagune, mangrove ou cours d’eau, puis rejoint le littoral. Afin de préserver la qualité des eaux de baignade, la désinfection, dernière étape du trai-tement de l’eau, se fait de façon standard par un procédé avec ultraviolet ou, pour les stations les plus performantes, par un procédé de filtration membranaire capable de retenir les particules de la taille du micron.

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Cette démarche se décline en deux temps. Il s’agit, en amont de la col-lecte, de promouvoir les actions de prévention, qui permettent de réduire à la source les déchets, et, en aval de la collecte, de dévelop-per un réseau de points et de quais d’apport volontaire, qui permettent le recyclage des déchets.

Le Programme local de prévention des déchets

« Le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit ». C’est sur la base de ce principe que la Ville de Nouméa s’est engagée dans la mise en œuvre du premier Programme local de prévention

des déchets (PLPD) de Nouvelle-Calédonie. Ce programme a pour ambition de réduire de 7 % la quantité de déchets résiduels par habitant à l’horizon 2018. Un diagnostic territorial a été réalisé en 2013 et a permis de définir un plan d’action 2013-2015 autour de six axes stratégiques :

Moderniser la gestion des déchetsChaque année, la Ville de Nouméa collecte plus de 28 000 tonnes de déchets. Jusqu’à fin 2013, la quasi-totalité de ces déchets étaient enfouis, ce qui est généralement considéré comme la solution la moins favorable en termes de gestion de déchets. Aussi, au titre de sa compétence de collecte, la Ville de Nouméa a mis en place une démarche de modernisation de cette gestion.

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Christelle-Lucie, un engagement écologiquePour Christelle-Lucie, foyer témoin composé d’une seule personne, par-ticiper à cette opération de réduction des déchets est une évidence : « je suis sensibilisée à l’environnement depuis toujours. Et quand je vois les quanti-tés de déchets que j’ai pu mettre sur le trottoir, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose pour réduire et réutili-ser. Je pratique déjà le tri sélectif ainsi que le compostage. J’ai même fait un stage pour apprendre toutes les subti-lités du compostage. Avoir des poules ne me pose aucun souci, car j’en ai déjà eu et je sais comment faire. »

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• Axe 1 : communiquer, animer et sensibiliser ;

• Axe 2 : promouvoir l’écoconsom-mation ;

• Axe 3 : éviter les flux de déchets ;• Axe 4 : favoriser le réemploi ;• Axe 5 : une mairie exemplaire.

En 2014, 3 actions ont été conduites dans le cadre du PLPD : la sensibilisation des écoliers nou-méens dans le cadre d’École Verte avec 10 260 élèves de 590 classes sensibilisés à la réduction et au tri des déchets ; la sensibilisation du grand public sur des événements, avec plus de 900 personnes ren-contrées et 10 événements cou-verts ; la mise en place de bornes textiles permettant au grand public de déposer ses dons de vêtements en dehors des heures d’ouvertures des associations (plus de 50 tonnes de déchets détournées).

Une action phare pour2015 : les foyers témoins

Cette opération a pour objectif d’accompagner 70 foyers bénévoles dans la réduction de leurs déchets. Au travers de cette expérience, la Ville souhaite démontrer qu’il est simple et possible de réduire ses déchets. L’opération permet égale-ment d’obtenir des résultats chiffrés et d’orienter les actions futures du PLPD. Le premier mois, les foyers ne modifient pas leurs habitudes de consommation et pèsent leurs

déchets : c’est l’état zéro. À partir du deuxième mois, les foyers choi-sissent d’adopter 4 gestes de pré-vention parmi les 10 proposés. Les déchets sont pesés tout au long de l’opération. Cela permettra d’éva-luer le poids des déchets évités. La

démarche est suivie régulièrement pendant 3 mois par la mairie. À la fin de l’opération, la Ville réalisera un bilan quantitatif global. L’objectif est de réduire de 20 % les quanti-tés de déchets résiduels des foyers témoins.

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Steve Debes, une décision familiale

Steve Debes, professeur en collège a tout de suite adhéré au pro-jet : « Dès que j’ai eu connaissance de cette opération, je me suis porté volontaire. Avant, je vivais en Métropole et là-bas, nous avions l’habitude du tri sélectif au porte-à-porte. Mais en arrivant en Nouvelle-Calédonie, comme rien n’était organisé, nous avons vite repris des mauvaises habitudes et nous ne trions plus rien. » Avec son épouse et ses deux enfants, de 14 ans et 10 ans, Steve est donc l’un des foyers témoins qui vont, au fil des mois, peser et réduire leurs déchets, avec notamment l’adoption de deux poules. « En France, nous pratiquions le compostage ; du coup, c’est une expérience nou-velle pour nous. » Une formation sur les poules sera ainsi donnée aux familles concernées qui doivent également signer une charte d’enga-gement. « Nous allons également adopter d’autres gestes, comme le tri du papier, du verre, des cannettes. Nous en avons discuté tous ensemble et c’est une décision familiale », conclut Steve.

Une seconde vie pour les déchets

Toujours dans le cadre de sa politique de gestion optimisée des déchets ménagers et de son Agenda 21, la Ville de Nouméa a construit deux nouveaux quais d’apport volontaire (QAV) situés dans le quartier de Magenta et au 6e Km. Ces nouveaux équipements complètent un dispositif comprenant notamment le QAV de Ducos et les 32 points municipaux d’apport volontaire (PAV) répartis dans toute la ville. L’objectif est de lutter contre les dépôts sauvages, d’améliorer le cadre de vie des Nouméens et de les inciter au tri sélectif de leurs déchets ménagers. Grâce à ces équipements, après avoir triés leurs déchets, ils pourront plus facilement les déposer dans une structure adaptée, où ils seront traités et valorisés. Depuis leur installation, les PAV ont ainsi permis la collecte de plus de 150 tonnes de déchets. Ouverts aux Nouméens depuis début avril, mais également aux habitants des 3 communes du Grand Nouméa, les QAV,

gérés par le Syndicat intercommunal du Grand Nouméa, témoignent de la volonté de la Ville de Nouméa et de ses partenaires de favoriser une démarche inter-collectivités. L’investissement de plus de 285 millions de F CFP a été financé conjointement par la Ville de Nouméa, la province Sud et l’Ademe.

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Commençons par quelques chiffres révélateurs : depuis fin octobre 2014, sur l’ensemble du territoire, 58 personnes atteintes du chikungunya ont été détectés dont 54 importés de Polynésie française. À Nouméa, 33 malades ont été déclarés dont 2 cas autoch-tones. Par contre, plus aucun cas autochtone n’a été détecté depuis celui du 9 janvier 2015, ni aucun cas importé depuis celui du 23 février 2015. On ne peut donc que constater que l’épidémie a été évitée. Et ce, grâce au travail quoti-dien des 15 agents du Sipres de la Ville qui aident les habitants à lutter contre la prolifération des larves d’Aedes aegypti en visitant les habi-

tations et en les sensibilisant à la détection des gîtes larvaires et aux bonnes habitudes de destruction. Car, si l’épandage est exclusive-ment une mesure d’urgence en cas de maladie déclarée, la recherche et la destruction manuelle des gîtes larvaires sont, quant à elles, indispensable au quotidien. C’est d’ailleurs l’ensemble de cette poli-tique de lutte anti-vecteurs qui est actuellement prise en exemple par nos voisins. La Ville de Nouméa est ainsi sollicitée par le gouver-nement polynésien, qui a subi une très grave épidémie avec plus de 60 000 personnes touchées par le chikungunya en 2014, pour partager son expérience.

La chasse aux gîtes larvairesEpandages, épidémies, chikungunya … l’Aedes aegypti fait beaucoup parler de lui. Mais ce que l’on sait moins, c’est que le travail au quotidien des agents de la Ville a permis à Nouméa d’éviter le développement d’une épidémie.

L’heure de la rentrée a sonné et la formation des cantinières, désormais appelées responsables d’office, des aides-cantinières (ou agents d’office) ainsi que des surveillants animateurs périscolaires a débuté. Élaborée et dispensée par les contrôleurs du Sipres de la Ville en partenariat avec la Caisse des écoles, le service vie scolaire et la division bâtiment de la mairie, cette formation vise à voir, ou revoir, les principes d’hygiène dans une cantine. Réglementation, bonnes pratiques, vigilance sur les installations, procédures à respecter, modes opératoires… tout est passé au crible. Au cours de ces sessions de 3 heures de formation, des questions très pratiques, telles que comment se laver les mains, qu’est-ce qu’une bactérie, comment alerter en cas d’anomalie… sont abordées. L’effectif total du personnel travaillant en cantine, y compris les surveillantes, sera ainsi formé cette année.

Formation hygiène pour le personnel des cantines

Quelle surveillance pour les eaux de baignades ?

Depuis 2010, c’est le gouverne-ment de la Nouvelle-Calédonie qui est en charge de la surveil-lance de la qualité des eaux de baignade de Nouméa, pendant la saison balnéaire, c’est-à-dire de décembre à avril. Un prélèvement mensuel est ainsi effectué sur des points identifiés comme poten-tiellement à risque. Les résul-tats sont ensuite affichés par la mairie qui doit également mettre en œuvre les recommandations de la DASSNC : déconseiller ou interdire la baignade. En fonction des situations, les services muni-cipaux diligentent également une enquête, tant sur les réseaux de raccordement publics que privés, afin de rechercher l’origine de la pollution.

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Santé publique

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La politique familiale de la Ville, via le service enfance et coéducation du CCAS, repose sur 4 axes : le bien-être de l’enfant dans sa globalité, la professionnalisation des acteurs de la petite enfance, la prévention des difficultés parentales et la prise en charge éducative spécifique.

La petite enfance, une préoccupation majeureLe bien-être de l’enfant dans sa globalité ainsi que la profession-nalisation des acteurs de la petite enfance sont au cœur de la poli-tique familiale de la Ville de Nou-méa. Elle répond ainsi aux diffé-rentes attentes des familles et pro-pose un service d’accueil adapté à la demande et à l’évolution des besoins. Des actions sont mises en œuvre afin de respecter le rythme et les besoins de chaque enfant accueilli à la crèche municipale et

de sensibiliser les acteurs de la petite enfance à cette probléma-tique, tout en soutenant les actions des associations. La profession-nalisation des acteurs de la petite enfance passe par la formation, en collaboration avec les autres communes, des assistantes mater-

nelles du réseau intercommunal et par le cofinancement de l’interven-tion, au sein des crèches privées, de différents intervenants artis-tiques, musicaux et sportifs et de diverses formations.

La prévention des difficultés parentalesLe soutien à la parentalité est un axe fort de la politique familiale. Soute-nir la fonction parentale est en effet indispensable au bon développe-ment de l’enfant. Le CCAS organise des réunions-débats à destination des parents sur différentes théma-tiques en lien avec l’éducation, met en place des temps d’écoute et d’échange avec des professionnels de la petite enfance et assure des permanences d’accueil, d’informa-tions et d’orientations.

La prise en charge éducative spécifiqueCette prise en charge passe par l’orientation des familles vers les structures adaptées, l’accueil des enfants porteurs de handicap à la crèche municipale et à la Maison de la famille et l’offre de différents types d’accueil, afin de répondre aux besoins des familles (crèche, halte-garderie, RAM, DAP, …).

La famille joue un rôle essentiel, non seulement dans l’épanouissement des individus, mais également dans le développement même de la société. Or, les réalités auxquelles sont confrontées les familles ont considérablement changé au cours des dernières années. De nouveaux enjeux apparaissent, telle la conciliation famille-travail, et appellent à la mise en place de mesures novatrices.

La Maison de la Famille, ouverte du lundi au vendredi de 9h à 17h (16h le samedi), est composée d’une équipe de 2 éducatrices de jeunes enfants et 2 éducatrices spécialisées qui animent des actions de sou-tien à la parentalité (ateliers enfants-parents, réunions débats avec les parents, un espace info familles, le café des aidants, les après-midi ados, …). Elle organise également chaque année une journée récréa-tive à l’intention des jeunes enfants et de leurs parents. Programme disponible sur :

www.noumea.nc/progmdfmars-mai2015

La Maison de la famille

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Au plus près des familles

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Jeunesse et sport

C’est la rentrée pour le CMJ

Premier mercredi pédagogique de l’année : première réunion pour le conseil municipal junior. Accueillis en salle d’honneur de la mairie le mercredi 4 mars, les jeunes conseil-lers ont repris leur rôle pour la seconde année. Au programme de cette année citoyenne : la concré-tisation des projets retenus en 2014, l’organisation de la journée des CM2 sous le signe du sport et des loisirs de découverte, ainsi qu’un spectacle sur la médiation scolaire. Pour ces deux derniers

événements, les conseillers juniors endosseront le rôle de promoteurs et responsables de communication tout en participant activement à l’organisation. Par ailleurs, toujours dans le cadre de leur mandat, ils ont profité de la deuxième matinée pédagogique de l’année, mercredi 25 mars, pour se rendre à l’hôtel de la province Sud, afin de mieux connaître l’institution et son fonc-tionnement, puis au centre culturel Tjibaou, dans le cadre des actions de sensibilisation aux différentes

cultures. Ils ont ainsi pu découvrir son architecture, le chemin kanak, ainsi que les salles d’exposition et la médiathèque. Enfin, grande nou-veauté de cette année, la parution du CMJ Mag, dont le numéro 1 a été distribué à l’occasion de cette réunion de rentrée. Objectif : rendre plus lisible l’action du CMJ, notam-ment auprès de leurs camarades et professeurs.

Plus d’information surhttp://www.noumea.nc/enfance-et-jeunesse/lecole-citoyenne

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Constitué de 5 programmes d’activités sportives (Sport action « hebdo », « vacances », « mer-credis sportifs », « aventure » et « rencontres sportives »), Sport action propose 10 mois par an, une quinzaine d’activités sportives gratuites, sur les installations muni-cipales. Cette opération s’adresse aux jeunes à partir de 8 ans, en temps périscolaire, les week-ends et pendant les vacances, et a pour objectif d’assurer l’encadrement technique des jeunes et l’initiation dans les multiples pratiques spor-tives. Il s’agit également de déve-lopper un savoir-être grâce aux vertus formatrices et éducatives du sport, de rassembler les jeunes de tous les quartiers autour de rencontres et d’échanges, tout en

intégrant les règles de la citoyenneté.Sport action « hebdo », qui orga-nise des activités sportives gra-tuites pour les jeunes des quartiers de plus de 8 ans, deux fois par semaine, en temps périscolaire, fait partie du programme. Chaque année, plus de 1 500 jeunes s’ini-tient ainsi à différentes disciplines sportives sur les plateaux spor-tifs et terrains de football munici-paux. Tout comme Sport action « aventure » qui propose des journées conviviales et des pro-jets de quartier autour d’activités sportives, le samedi sur différents sites des communes de l’agglo-mération.

Plus d’information surhttp://www.noumea.nc/sport-et-plein-air

La médiathèque municipale de Rivière-Salée a repris ses ani-mations régulières, pour les petits comme pour les grands. Au programme, des séances de Bouquins câlins, de Musicâ-lines, de Mercredi conte, de Samedi musicâlines, de Samedi spectacle, mais également des ateliers à l’espace public numé-rique et des accueils person-nalisés pour les scolaires et les groupes.La médiathèque de Rivière-Salée propose par ailleurs un fonds documentaire varié de 42 000 documents (livres, magazines, CD, DVD), ainsi qu’un espace public numérique animé par une animatrice multimédia.Médiathèque de Rivière-Salée : 4, rue Raphaël-Ménard.Tél. : 41 54 02 [email protected].

Plus d’information sur la page de la médiathèque municipale :www.mediatheque.noumea.nc

Mis en place par la mairie pour répondre aux attentes des 12-26 ans, le Rex Nouméa est un espace socio-culturel de 1 000 m2 ouvert en fin de journée, après les cours, le mercredi et durant les vacances scolaires. C’est également un lieu d’écoute et de proximité qui dispose en outre d’une cyberbase, de deux grandes

salles polyvalentes et d’une salle de projection. Tout au long de l’année, des ateliers accueillent les jeunes autour de différentes disciplines artistiques : éducation à l’image (ateliers audiovisuels, festival de cinéma jeunesse, etc.), cultures urbaines (hip-hop, slam, rap, DJing), danse (moderne, ragga dancehall,

capoeira…), théâtre, jeux de société, etc. Le Rex Nouméa propose éga-lement des courts-métrages, des battles, des conférences…

Consulter le programme détaillé 2015 sur :www.noumea.nc/espace-jeunes/culture/le-rex-noumea

Le sport en action

Ça bouge au Rex Nouméa

Animations à la médiathèque

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Qu’elles talent !

Films de guerre sous les étoilesLe musée de la Seconde Guerre mondiale en Nouvelle-Calédonie a présenté pour la deuxième année consécutive l’événement « Films de guerre sous les étoiles », du 16 au 20 mars. Cinq films incontour-nables du cinéma de guerre ont été projetés gratuitement, en plein air, dans la cour du musée.

La mairie a dignement célébré la Journée internationale de la femme, le dimanche 8 mars, sur la place de la Marne et le square Olry, avec une exposition de selfies des agents féminins municipaux, des démonstrations d’artistes, des stands d’information et des murs d’expression. Un grand bal, ainsi qu’un feu d’artifice ont clôturé en beauté cette journée 100 % féminine.

Un dictionnaire pour les CM2

Sonia Lagarde s’est rendue, le lundi 2 mars, à l’école Émily-Panné de la Vallée-des-Colons pour offrir à chacun des élèves de CM2 un dictionnaire, afin de marquer leur dernière année de scolarité primaire. Les 1 600 élèves de classes de CM2 et de CLIS des 41 écoles élémen-taires de Nouméa ont également reçu chacun un dictionnaire, de la main des adjoints au maire au cours du mois de mars. Cette remise a lieu en début d’année scolaire, afin que les élèves puissent en disposer durant toute l’année et se familiariser avec cet outil pédagogique avant leur passage dans le secondaire.

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Le premier « Samedi découvertes » organisé par la Maison de la famille a été consacré au sport en famille avec des stands d’information et de nombreuses animations proposées en partenariat avec des associa-tions sportives. Rugby, capoeira, Pilates, chambara, danse… ont été au rendez-vous.

MégaRex Party

La Ville de Nouméa et le Rex Nouméa ont organisé, le vendredi 3 avril, la soirée annuelle de danses urbaines, la MégaRex Party. Celle-ci a marqué, comme l’an dernier, l’ouverture de la quinzaine du hip-hop, évènement consacré aux cultures urbaines et soutenu par la province Sud. Nouveauté cette année, après avoir longtemps soutenu la breakdance et la danse hip-hop au sol chères aux B-boys, le Rex Nouméa met en avant d’autres formes de musique (le rap) et de danses urbaines appréciées et pratiquées par ses adhérents : le newstyle (lock/pop), le ragga dancehall et le krump, le tout avec des invités de marque.

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La saison 2015 du centre d’Art de la Ville de Nouméa s’est ouverte mardi 3 mars avec une soirée interactive et participative, où les arts plastiques et la musique ont été à l’honneur. Cette soirée a également été l’occasion de découvrir les œuvres de l’artiste Michaël Husser et de participer à des ateliers animés par des artistes. Un concert de clôture de soirée a été donné par des musiciens des maisons municipales de musique sur la scène extérieure du centre d’Art.

Soirée de lancement de la saison artistique du centre d’Art

Du sport en famille

7e édition des dimanches en modes douxDans le cadre de sa politique d’animation du centre-ville, la Ville de Nouméa, en partenariat avec Nouméa Centre-Ville, propose chaque premier dimanche du mois, depuis septembre 2014, l’opé-ration « Les dimanches en modes doux ».Dimanche 1er mars, de 9h à 18h, les voies de circulation ont été fermées aux voitures et réser-vées aux vélos, rollers, trottinettes, skates.Les nouveautés au rendez-vous de cette 7e édition : sensibilisation à la sécurité routière avec la Prévention routière, location de vélos élec-triques, spectacle déambulatoire pour enfants et initiation à la capoeira.

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En soirée

Expos

Le concert sans retourCINQ DE CŒUR

21 ET 22 MAI. CONSERVATOIRE DE MUSIQUE

Dans ce nouveau spectacle a cappella, Cinq chanteurs présentent des œuvres du répertoire romantique allemand, jusqu’à ce que tout déraille et devienne matière à sketchs. De Bach à Montand ou de Saint-Saëns à Queens, il n’y a qu’un pas, qu’ils s’empressent de franchir pour notre plus grand plaisir. Quel que soit le registre, leur technique vocale comme leur humour sont imparables.

COMME UN CHIEN EN AVIGNON Compagnie Art’ScénicDu 30 avril au 3 mai.Théâtre de Poche.Une compagnie de théâtre calédo-nienne va jouer pour la première fois au Festival d’Avignon. Mais, le festival est en grève, les affiches sont trop petites, les flyers trop grands et la troupe est au bord de la crise de nerfs.

COUP D’FÊTE CHEZLES POLYSONG7, 9, 10, 15, 16 et 17 mai.Théâtre de Poche.Pour son 20e anniversaire, le groupe vocal propose une sélection d’extraits de ses spectacles les plus appréciés du public.

LA TEMPÊTE D’APRÈSSHAKESPEARETroupe du Nord et Pierre Gope9 et 10 mai. Théâtre de l’île. Victime d’une conspiration, Prospero se retrouve, avec sa fille, prisonnier sur une île. Une nuit, il fait échouer le bateau de ses ennemis. Se déroule alors une course contre le temps pour tout résoudre et retrouver sa place légitime.

ÊTRE OU PARAÎTREThéâtre du Corps,Pietragalla- DerouaultDu 20 au 23 mai. Théâtre de l’île.Aux côtés du pianiste Yannaël Que-nel, le danseur JulienDerouault fait entendre les mots d’Aragon et de Sha-kespeare qui dialoguent subtilement avec son corps.

LE PAYS DE RIEN de Nathalie Papin. Compagnie Face & Cie Du 20 au 23 mai.Centre culturel Tjibaou.Au « pays du rien », cris, sons, cou-leurs, soupirs, rires ne sont pas autori-sés. Le peuple est parti en exode, des enfants s’éteignent d’avoir perdu leurs rêves… Mais un jeune homme va chan-ger tout cela…

UN FAUTEUIL POUR DEUXFokesasorte Cie et Samuel SafranaDu 21 au 23 mai.Théâtre de Poche.Suite à une erreur de programmation, un chanteur et un comé-dien sont conviés le même soir sur une même scène. Ces deux artistes à l’ego démesuré vont devoir travailler ensemble durant 1h30.

EXPO MUSICALE SUR L’ENFANCE4 et 5 juin.Conservatoire de musique.Des toiles de Renoir, Manet, Picasso, Matisse, Gauguin projetées sur grand écran seront accompagnées de com-positions de Chopin, Debussy, Fauré, Poulenc jouées par des artistes du Conservatoire.

L’HOMME QUI RIT DE VICTOR HUGO. Compagnie Collectif 8Du 4 au 6 juin. Théâtre de l’île.Une invitation à pénétrer dans l’univers des fêtes foraines, où l’illusion tient une place prépondérante. Un véri-table voyage initiatique entre spectacle vivant et arts visuels.

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Nuit des musées22, 23 ET 29 MAI

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Organisée sur deux week-ends, la Nuit des musées proposera les 22 et 23 mai, de 18h à 20h30, un spectacle par la compagnie L’Archipel au musée maritime, et le 29 mai, de 18h à 22h, des animations sur le thème de la musique de la Grande Guerre dans le Pacifique, au musée de la Ville, et un mapping sur la demi-lune du musée de la Seconde Guerre mondiale avec une projection créative de Nicolas Molé sur la musique et les festivités en Nouvelle-Calédonie pendant la guerre du Pacifique. Des animations seront également proposées au parc forestier le 22 mai, au centre culturel Tjibaou le 27 mai, au musée de Nouvelle-Calédonie le 30 mai.©

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LE SECRET DE LA SEINE Jusqu’au 27 septembre. Musée maritime. En 1968, la Marine nationale retrouve l’épave de la Seine, une corvette de guerre naufragée en 1846 au large de Pouébo. Mais que venait faire ce navire militaire en Nouvelle-Calédonie sept ans avant la prise de possession par la France ?

DESSEIN DESSINJusqu’au 30 avril. Centre d’Art. Quatorze artistes exposent leurs travaux de recherche et de réflexion. L’occasion pour le public de découvrir les desseins qui animent les artistes dans la réalisa-tion de leurs œuvres.

ILLUSTRATIONDu 5 juin au 9 juillet. Centre d’Art. Dans le cadre du premier Festival de la littérature jeunesse en Nouvelle-Calédo-nie, une exposition collective présentera des illustrations, autour du thème de l’album jeunesse, réalisées suite à un concours lancé par le centre d’Art.

SALLES RÉAMÉNAGÉESSUR LA GRANDE GUERREÀ partir du 24 avril.Musée de la Ville.

L’espace sur la Première Guerre mondiale et son impact en Nouvelle- Calédonie a été réaménagé et présente des photos, des textes, des archives ainsi que des documents multimédias et des objets de cette période.

CALÉDOUNDu 21 mai au 16 août.Centre culturel Tjibaou.Une exposition sur l’histoire de la com-munauté arabe installée de force en Nouvelle-Calédonie au XIXe siècle.

KERMADECJusqu’au 28 juin.Centre culturel Tjibaou.Des œuvres issues de l’expédition de 9 artistes aux Kermadec qui ques-tionnent sur l’avenir de l’océan et de la planète.

FEMMES AU CŒUR DU CONFLIT EN NOUVELLE-CALÉDONIE, 1939-1945Jusqu’au 8 août. Musée de la Seconde Guerre mondiale. Les parcours exceptionnels de fem-mes calédoniennes et leur vie quoti-dienne au travers de photographies, textes, archives, témoignages, multi-médias et objets.

CONFÉRENCES• 7 mai à 18h15 au centre culturel

Tjibaou : La géopolitique française dans le Pacifique entre 1958 et 1961 par Allison Lotti.

• 28 mai à 18h15 au centre culturel Tjibaou : Les « Arabes » de Calédoun (1864-1921) par Louis-José Barbançon.

• 16 juin : Commémoration du 66e anniversaire de l’arrivée du dernier convoi des Indonésiens par Cathe-rine Adi avec le cercle du musée.

• 18 juin à 18h au musée maritime : L’inoubliable voyage des émigrants du café par Christiane Terrier.

ART’PÉRITIFSScène extérieure du centre d’Art• 5 mai : Art’pé musique avec les

groupes Simple Soul et Nayrouz• 19 mai : Art’pé danse avec des

troupes de danses japonaises, indo-nésiennes ou de danse classique et de hip-hop

• 2, 9 et 16 juin : Art’pé théâtre avec la compagnie de l’Archipel qui présen-tera une pièce de théâtre sur le thème de la comédie qui tiendra en haleine le public sur trois semaines.

CINÉ’ART12 mai à 18h30. Théâtre de Poche.Tout va bien : 1er commandement du clown par Pablo Rosenblatt et Émilie Desjardins. Film présenté par Lucie Dorio, comédienne et intervenante en théâtre au centre d’Art, suivi d’une dis-cussion autour de l’art du clown.

LIVE AU KIOSQUE20 mai de 18h à 19h30.Concert par le groupe Djeepa et un groupe du Mouv’ au kiosque à musique.

L’ÎLE Ô LIVRE :1ER FESTIVAL INTERNATIONAL DU LIVRE JEUNESSE EN NOUVELLE-CALÉDONIEDu 2 au 10 juin Ce festival mettra à l’honneur l’album jeunesse et la bande dessinée avec 4 invités extérieurs : Satomi Ichikawa, Thierry Dedieu, Claude K. Dubois et Emen et de nombreux auteurs et illus-trateurs calédoniens. Au programme, animations, spectacles, projections, expositions et rencontres sur la place des Cocotiers, au musée de la Ville, au centre d’Art, à la médiathèque de Rivière-Salée et à la Maison du Livre.

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Femmesau coeur

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Tribune libre

Les tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine.

Union pour la Calédonie dans la France

« Avec nous, ça va changer ! » Un an après les dernières élections municipales, le changement est toujours au point mort ou presque. Les dimanches en modes doux, le bal populaire, et les coûteuses illuminations de fin d’année ont été les seules nouvelles actions menées à grand renfort de publicité. Le plan Marshall est resté bien vide, les actions de sécurité se sont inscrites dans la continuité du plan déjà en cours, qu’il s’agisse des patrouilles pédestres ou du renforcement de la présence policière par le biais de l’îlotage.

On se demande également quelle logique pousse madame la Députée-Maire et son équipe à abandonner la réalisation du cœur de quartier de Magenta dont l’objectif était de favoriser la vie sociale, culturelle, éducative et économique du quartier. En effet, la nouvelle majorité préfère investir 800 millions dans un centre aquatique. Dommage !

Et que dire, de la suppression des 8 conseils de quartier réduits à 5 grands comités de secteurs chapeautés par un super conseil des quartiers. Ce n’est pas notre conception de la proximité.

Décidément, on a bien du mal à suivre la politique menée…

Charles ÉRICChef de groupe UCF

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Avec nous, ça va changer !

Une année s’est déjà écoulée depuis la victoire aux dernières élections municipales. La victoire des Nouméennes et des Nouméens qui ont choisi de rompre le cycle de 28 ans de gestion par un seul et même parti. Une victoire marquée par la confiance dans une équipe, dans son programme et sa capacité à le mettre en œuvre.

Tels sont les fondements de l’action quotidienne du groupe « Avec Nous Ça va changer », autour de Sonia LAGARDE, en collaboration permanente avec les 1 200 agents de la mairie et dans un contexte budgétaire parmi les plus contraints de ces 10 dernières années (un milliard de recettes en moins).

Le premier enjeu consistait à réussir la prise en main des commandes de la commune. Avec plus de 225 délibérations présentées en 11 séances de conseil municipal, on peut affirmer qu’elle s’est faite sans les heurts ou les catastrophes annoncées par l’opposition municipale. Depuis Sergueï Prokofiev et son Pierre et le loup, on sait pourtant qu’à force de crier au loup, on finit par perdre sa crédibilité !

Mais nous avons surtout commencé à mettre en œuvre les premiers de nos engagements de campagne.

Nous avons supprimé la TCA, taxe communale d’aménagement, qui majorait de 3,5 % (soit en moyenne 800 000 F) le coût de la construction au détriment principalement des classes moyennes et des jeunes ménages. Entre 2011 et 2013, la surface de logements autorisés avait été réduite de 41 %. Il était urgent de prendre cette décision afin de ramener de l’habitat jusqu’au centre-ville en favorisant des projets de construction de logements à destination des familles calédoniennes, de contribuer à inverser les flux de circulation et ainsi réduire les encombrements aux entrées de la ville.

Nous avons également décidé d’offrir aux clubs et associations sportives l’opportunité d’accéder gratuitement aux installations et équipements sportifs gérés par la commune, pour les moins de 18 ans. Au-delà de ce bol d’air pour des dizaines d’associations et des milliers de pratiquants, le soutien à une pratique plus large des activités extra-scolaires constitue une des réponses aux problématiques que rencontre la jeunesse calédonienne.

En termes de redynamisation, l’organisation de la fête des lumières qui a attiré plusieurs milliers de Nouméennes et de Nouméens, la mise en place d’ateliers de street art et l’instauration du rendez-vous des « dimanches en modes doux » notamment, traduisent la volonté de redonner un souffle nouveau au centre-ville.

Autre axe fort de notre programme, la restauration d’une démocratie participative concrète per-mettant effectivement aux référents des quartiers de disposer de moyens propres et dédiés à leurs projets. Ce sont ainsi 100 millions F qui ont été dégagés au bénéfice des conseils de secteurs créés le 21 avril.

Le projet d’un nouveau centre aquatique à Magenta, qui draine un des plus gros bassins de population de la commune, a aussi été lancé. Le concours d’architectes a été lancé et le budget a d’ores et déjà réservé les premiers crédits d’un investissement de plusieurs centaine de millions.

Autre programme ambitieux : la réfection des trottoirs qui commence cette année avec l’objectif de reprendre plus de 60 000 m² de surface sur la mandature. Les travaux utilisant la nouvelle technique retenue sont déjà engagés au centre-ville dans une zone témoin rue Anatole-France. D’autres chantiers sont en cours dans les quartiers nord, ainsi au niveau du rond-point de Kaméré, et prochainement rue Bonaparte à Rivière-Salée. L’ensemble des travaux représente un montant d’1,5 milliard F pour le seul centre-ville.

Ces quelques exemples sont les illustrations de notre volontarisme, de notre souci de tenir nos engagements, de faire bouger les lignes. Nous vous le devons. Nous en serons comptables devant vous, et devant vous uniquement, tout au long de cette mandature. Soyez certains de notre investissement total à votre service.

Philippe DUNOYER3e adjoint au maire chargé du budget

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