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En connaître un peu plus sur la dépression
Apporter des distinctions
L’impact de l’activité physique et du
kinésiologue
Quelques outils d’intervention
4% des athlètes font une tentative suicidaire en cours
de cycle olympique
14% des athlètes développeront une psychopathologie
24% souffriront d’une détresse psychologique post-
carrière
Pas de données de recherche en ce sens
Sur le terrain, quelques exemples des plus grands aux
plus petits
Bien évaluer pour bien orienter le traitement
Le physique qui sonne comme le psychologique… (ex.
la ménopause, l’hypothyroïdie, l’intolérance au gluten)
Avoir les « Bleues » ?
« Down » pour fatigue-découragement-lassitude ?
Difficulté avec l’automne ou novembre ?
Sommeil-Irritabilité-Léthargie
Épisode dépressif suite à un deuil, échec, perte d’emploi …?
Plusieurs sortes
Multiples facteurs en sont la cause (Hérédité, anomalies
génétiques, lumière, facteurs environnementaux)
10% à 25% de la population
La dépression s’étend à tous les pays, cultures, classes
de la population
1854 Jean Falret, psychiatre français, parle de la maladie de la « folie circulaire »
1896 Émile Kraeplin parle « maladie maniaco-dépressive »
Donc 3 types: la dépression, la manie (excitation), l’alternance des 2
Évolution du traitement (hydrothérapie, anti-dépresseurs, lithium, pharmacothérapie et psychoth.)
La reconnaissance et l’acceptation sont les premiers pas dans le traitement
L’importance de la réaction des proches, de leur capacité de s’adapter aux changements d’humeur de la personne atteinte, leur compréhension, leur soutien et leurs conseils sont cruciaux dans le traitement
« S’ils pouvaient comprendre ce qui m’arrive » et « Pourquoi se conduit-elle ainsi ? »
Accès de tristesse et de déprime causés par un mauvais training allant à une contre-performance en compé jusqu’à la perte du plaisir pour cause de blessure ou encore la retraite
Sensation de dépression est tout à fait normal
Parfois la déprime de l’athlète est inexplicable
Peut s’agir de la perte d’un espoir, échec d’un objectif ou condamnation d’un ambition
L’acceptation de la tristesse versus l’acceptation de la
douleur chez l’athlète
Modifications cycliques de la chimie du cerveau
(transporteurs de sérotonine)
Tristesse, sentiments de dépression qui perdurent (3-6
mois) et qui sont intenses sont des manifestations
dépressives pathologiques
Le critère diagnostique du médecin tient compte du
degré de la tristesse ressenti, atteinte ou non du
sommeil et de l’appétit, des modifications de l’estime
de soi et de l’impression générale sur la vie
La vision de l’avenir à court-moyen-long terme
(Olympiques) est affectée voir même inexistante
La dépression réactionnelle
La dépression névrotique
La dépression endogène
La dépression de la PMD
Les dépressions secondaires
La plus fréquente chez l’athlète
Accentuation de sentiments de tristesse qui suivent une perte quelconque (contre-performance là où il devait « peaker »)
Présence d’anxiété de performance, humeur sombre, colérique et irritable
L’athlète se sent au plus bas en soirée et peine à trouver le sommeil (anxiété)
A des pensées sans répit et veut s’en dissocier par des
excès alimentaires ou un sommeil prolongé
Dépression peu profonde et l’athlète est souvent
soulagé par une bonne conversation
Présence possible d’idées suicidaires, de passage à
l’acte par de fortes doses de somnifères ou autres
médicaments
Fait référence aux prédispositions et structure de la
personnalité (personnalité instable et trouve intolérable
des inconvénients mineurs)
Suite à une succession d’épisodes de dépressions
réactionnelles
2 types de structure de personnalité plus vulnérable
(Perfectionniste obsessionnel, le type passif-dépendant)
Cousine de la dépression névrotique
Liée à des facteurs d’organicité interne de l’athlète et
souvent des facteurs héréditaires
Incapacité à expliquer les accès de tristesse
Rien ne le soulage
Impression de profond désespoir
Baisse d’estime de soi allant au mépris de soi
Insomnie de fin de nuit (réveil matinal avec idées
noires)
Perte d’appétit et de poids, incapacité à se concentrer et
à prendre des décisions et tout semble exiger un effort
extrême, indifférence aux préoccupations habituelles
Dues à d’autres maladies psychiatriques ou non (Ex.
déprime succédant à une bonne grippe)
Suite à une infection virale, anémie, troubles
glandulaires ou thyroïdiens
Suite à une prise soutenue de médicaments (corticoïdes,
hypertenseurs)
La prise d’alcool
Dysthymie
Cyclothymie
Anxiété
Angoisse
L’approche mentale de la compétition
La personnalité de l’athlète
Le surentraînemement
La désirabilité sociale (surtout chez l’adolescent = sport à développement hâtif)
Conduites alimentaires
La pharmacothérapie
La psychothérapie
Le traitement combinée
La dépression amplifiée par la retraite de l’athlète ou la
préparation de la retraite
Vigilance et dépistage
Sensibilisation et référencement à un autre
professionnel de la santé
Utilisation de l’activité physique comme processus
dissociatif avec le passé (rumination)
Dosage de l’entraînement et sensibilisation de
l’entraîneur
Écoute
Non-jugement
Appui
Accompagnement au besoin
Vigilance aux messages suicidaires
La restructuration cognitive au quotidien
Valoriser l’importance du repos dans l’équation de la
performance
Intervention psychoéducative en technique de
relaxation (respiration 4-6, respiration filtrée,
mouvement vagal, contracte-relaxe, marche afghan)
Utilisation de l’humour
L’écoute
La remise en perspective (approche mentale de la compétition)
Discours sur s’occuper de l’objectif versus se préoccuper de l’objectif
Le support à la présence
« Nous portons tous des masques
mais vient un temps où on ne peut
plus les retirer sans s’arracher la
peau »
André Berthiaume