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Novembre 2015 | N°04 26 La Citroën DS : la déesse est éternelle arcus : une mobilité au service du secteur social 28 Des voitures électriques sans prise 24 IAA 2015 : plus, ou moins ? 20 Magazine périodique d’Alphabet Luxembourg

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Novembre 2015 | N°04

26

La Citroën DS :la déesse est éternelle

arcus : une mobilité au service du secteur social

28

Des voitures électriques sans prise

24

IAA 2015 : plus, ou moins ?

20

Magazine périodique d’Alphabet Luxembourg

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4,1-4,6 L/100 KM • 109-120 G/KM CO2

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SOMMAIRE

News

p. 08 Visite au Salon de l’automobile (IAA) de Francfort

p. 08 Pneus hiver obligatoires au Grand-Duché

p. 08 Schoenaerts brille de mille feux au Zoute Grand Prix

p. 17 Apple Watch vs Swiss Made

Retro

p. 26 La Citroën DS : la déesse est éternelle

Event

p. 33 La bella macchina : la passion des voitures italiennes

Fleet

p. 12 Rencontre avec le triathlète Frederik Van Lierde

p. 28 arcus : une mobilité au service du secteur social

p. 30 PSA mise sur le « trimarquisme » pour optimiser son offre fleet

Alpha

p. 10 Alphabet Suisse table sur une forte croissance

p. 14 La relève est assurée

p. 22 Paiperleck Jumping Bouferterhaff 2015

Salon

p. 20 IAA 2015 de Francfort : plus, ou moins ?

Apps

p. 32 Des applications pour vous simplifier la route

Eco

p. 24 Shell construit 400 stations à hydrogène en Allemagne

PHOTO DE COUVERTURED’après un concept du bureau d’architecture

britannique Zaha Hadid Architects, le

bâtiment de la nouvelle Maison du Port, le

nouveau siège de l’Autorité portuaire d’Anvers,

est un projet qui ne laisse personne indifférent.

Le nouveau bâtiment promet d’être non

seulement un joyau architectural, mais aussi

un modèle sur le plan de la durabilité.

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Fleet Square | Novembre 2015 | 3

Page 4: Novembre 2015 | N°04

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Fleet Square | Novembre 2015 | 5

Jean-Paul Biordi

Country Manager

Le cap des 3.000 véhicules est en vue... A la même époque de l’année, je vous

annonçais une croissance à deux chiffres de

notre portefeuille pour 2014. Ma prédiction a

été réalisée. Soit six fois mieux que le marché

du leasing opérationnel local. En effet, Alphabet

Luxembourg affiche une croissance élevée pour

la quatrième année consécutive, ce qui renforce

notre 5e position sur le marché luxembourgeois.

La qualité de notre service d’une part, et la

réactivité de nos collaborateurs d’autre part

y sont pour beaucoup. Et je profite de cette

plate-forme pour remercier mon équipe pour son

implication et son engagement sans relâche.

Cette année, nous sommes à nouveau sur la bonne

voie pour réaliser de grandes performances, car

nous allons battre notre record de commandes

depuis la création de la société. En effet, deux

grands acteurs de la place dans le domaine de

l’audit nous ont confié une partie de leur flotte

destinée à leur population « juniors ».

Le moment est également venu de vous informer

sur les nouveautés qui s’annoncent. A l’horizon

2016, de nouveaux outils seront disponibles pour

vous, gestionnaires de flotte, mais également

pour les conducteurs. Je cite ici une toute nouvelle

application mobile destinée à améliorer le confort

sur la route.

Au fil des pages de ce magazine, je vous invite

à faire la connaissance de notre nouveau CEO,

Christel Reynaerts, en poste depuis le 1er juin

2015. Jan van Roon a tiré sa révérence dans

ses fonctions de direction, mais reste à bord

dans le cadre d’un projet de transformation de

notre stratégie commerciale, et ce, à l’échelle

internationale. Je salue au passage les années

de collaboration fructueuse avec Jan van Roon,

qui a œuvré à la cohésion des équipes belges et

luxembourgeoises.

Enfin, vous découvrirez également en images

notre visite à l’IAA à Francfort en septembre et

notre soutien au jumping organisé par la société

Paiperleck, groupe Hein-Soparfi. De même, le

témoignage de notre client Mark Izzard, directeur

adjoint de la société arcus, société sans but

lucratif d’aide aux familles, nous explique son

choix d’Alphabet comme fournisseur unique et

innovant de leasing opérationnel.

Grâce à votre confiance, le cap ambitieux

des 3.000 véhicules en flotte d’ici la fin 2017

s’annonce. Un objectif certes ambitieux pour

Alphabet, mais réaliste.

En vous remerciant de votre confiance et toujours

à votre écoute, bonne lecture à tous !

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Le Manhattan de Singapour

Marina Bay représente le cœur historique de Singapour. Des déve-

loppements récents ont conduit à fermer la baie par poldérisation, et

l'installation d'un barrage a transformé cette baie, autrefois maritime,

en étendue d'eau douce. Cette évolution a permis l'extension du quar-

tier d'affaires, de zones résidentielles, et la construction d'un complexe

d'hôtels et de casino. Aujourd'hui, c'est un endroit incontournable à

visiter à Singapour : ce quartier « futuriste » de la ville-Etat regroupe de

nombreux sites à voir.

© Platongkoh/iStock by Getty Images

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Schoenaerts brille de mille

feux au Zoute Grand Prix

10/10 ? C’est non seulement la date centrale du Zoute Grand

Prix 2015, mais aussi la note que nous donnons à ce prestigieux

événement automobile. Du jeudi au dimanche, pas moins de

100.000 amateurs de mécanique ont mis le cap sur Knokke pour

admirer les plus belles voitures d’hier et d’aujourd’hui. Le top trois

du Zoute GT Tour 2015 fait la part belle à une Ferrari 458 Spider,

une Porsche 991 Turbo S et (surprise !) une Tesla Model S P90D en

« Ludicrous Mode ». Le « Best of Show » du Concours d’Elégance

est allé à une Bentley « Speed Six » Blue Train de 1930. Mais la

star du week-end fut incontestablement l’acteur Matthias

Schoenaerts, qui a participé au célèbre Zoute Rally au volant

d’une splendide BMW 328 Mille Miglia Roadster de 1937. �

Pneus hiver obligatoires au Grand-DuchéDepuis le 1er octobre 2012, les pneus hiver sont obligatoires au

Grand-Duché pour les véhicules, sous certaines conditions météorolo-

giques.

En cas de verglas, de neige tassée ou fondante, de plaques de verglas ou

de givre, il sera interdit de circuler sans pneus hiver, sous peine d'amende

de 74 euros. Cette directive s'applique également aux véhicules non

immatriculés au Luxembourg, mais circulant sur le territoire grand-ducal.

Alphabet vous conseille vivement de prendre rendez-vous rapidement

avec votre centrale habituelle ou pour un premier montage si votre

véhicule vous a été livré cette année, et ce, en vue d'un montage efficace

et rapide. Pour ce faire, consultez nos fournisseurs agréés, sur notre site

www.alphabet.com/fr-lu. �

Visite au Salon de l'automobile(IAA) de Francfort

Quand Alphabet Luxembourg gâte ses clients en leur organisant la

visite du plus prestigieux salon automobile du monde...

Le 17 septembre, 15 clients d'Alphabet ont eu le plaisir de partir à la décou-

verte d'un des événements les plus courus de la planète qui se déroule tous

les deux ans, à savoir l'IAA de Francfort. Une journée riche d'émotions et de

coups de cœur pour des passionnés qui, pour beaucoup, visitaient pour la

première fois cet immense salon se présentant comme une véritable ville

dans la ville.

Après un départ à 7 h 00 du matin et un voyage de 3 h 15 en bus V.I.P., les

participants ont eu tout le loisir de traverser à leur rythme les différents halls.

La pause-déjeuner a été suivie par un dernier café et des mignardises dans le

salon lounge de BMW où tout le monde a pu découvrir en toute tranquillité la

nouvelle BMW Série 7.

Emportés par la foule !

En 2015, près d'un million de visiteurs ont fréquenté l'IAA de Francfort.

Quand on visite un salon d'une telle envergure, les plus blasés ont toujours de

quoi se montrer impressionnés : les stands rivalisent d'inventivité et de moyens

pour éblouir le public, notamment les marques premium qui déploient,

d'édition en édition, des budgets considérables pour le bonheur des visiteurs.

Les participants, clients d'Alphabet, n'ont pas boudé leur plaisir et étaient ravis

d'avoir vécu une telle expérience. A rééditer sans aucun doute ! (cf. article en

page 20) �

News SQUARE

8 | Fleet Square | Novembre 2015

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10 | Fleet Square | Novembre 2015

Le leasing financier domine le marché suisse du leasing

Alphabet Suisse table sur une forte croissance

S Matthias Bischof, Sales & Marketing Director

En Suisse, les voitures de société en circulation sont achetées pour moitié. Une part

considérable du parc... Le potentiel du marché du leasing y est donc particulièrement

élevé. Selon Matthias Bischof, Sales & Marketing Director chez Alphabet Suisse, la

force du franc suisse complique cependant l'essor du leasing. « Mais Alphabet brûle

d'impatience de jouer un rôle de précurseur sur ce marché de croissance. » Interview

exclusive de Matthias Bischof pour Fleet Square.

Comme dans d'autres pays européens,

Alphabet est aussi un acteur important sur le

marché du leasing en Suisse. Ce pays compte

de nombreuses petites compagnies de leasing.

Le peloton de tête regroupe huit entreprises

qui exercent une forte influence sur le marché.

Alphabet Suisse gère environ 5.000 contrats.

Matthias Bischof, Sales & Marketing Director,

nous explique ce qui fait la singularité du mar-

ché suisse et le rôle qu'Alphabet entend y jouer.

Comment décririez-vous le marché suisse ?

La Suisse est un pays atypique sur le marché

européen du leasing. Le pays compte à peine

8 millions d'habitants, mais pas moins de

110 opérateurs. De très nombreux petits

acteurs tentent donc de se tailler une part du

gâteau. Mais il y a aussi, bien sûr, quelques

grands noms. Huit acteurs dominent le marché.

Alphabet est l'un d'eux, en cinquième position.

Notre siège central est situé à Dielsdorf, non

loin de l'aéroport de Zurich.

Quelle est la taille d'Alphabet Suisse ?

Par rapport à nos autres implantations euro-

péennes, nous sommes très petits. Nous gérons

environ 5.000 contrats, répartis sur quelque

400 clients. Alphabet Suisse compte 24 col-

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Fleet Square | Novembre 2015 | 11

laborateurs. Nous ne sommes donc pas très

grands, à l'image du marché sur lequel nous

sommes actifs.

Pourquoi le marché est-il si petit ? La Suisse

compte pourtant beaucoup d'entreprises et

donc un potentiel de leasing élevé ?

Je suppose que cela tient à nos gènes alpins :

un Suisse préfère posséder quelque chose plu-

tôt que le louer ou le prendre en leasing. Vous

savez certainement que d'importants capitaux

sont disponibles dans notre pays. Le Suisse

veut toutefois que l'argent tourne et entend le

dépenser en biens et services. Certains pensent

que le renting et le leasing sont conçus pour

des gens qui ne peuvent se permettre d'ache-

ter. Un non-sens, bien sûr, nous ne le savons

que trop bien.

Mais une deuxième raison explique la faible

envergure de notre marché. Notre pays est

principalement composé de PME. La Suisse est

certes connue pour ses multinationales, mais

les PME constituent l'épine dorsale de notre

économie. Ces entreprises préfèrent de loin

l'achat au leasing. La moitié du parc de voi-

tures de société est donc achetée, ce qui réduit

d'autant la part du leasing par rapport au reste

de l'Europe. De plus, des 50 % de véhicules

effectivement pris en leasing, à peine 30 % le

sont en leasing opérationnel. Le reste passe en

leasing financier.

Ne trouvez-vous pas cela dommage ?

Bien sûr que si ! J'aimerais, d'une part, voir

la part du leasing augmenter par rapport à

l'achat. Je voudrais, d'autre part, que la part du

leasing opérationnel augmente elle aussi. Il y a

encore du pain sur la planche.

Pourquoi la majorité des clients optent-ils

pour le leasing financier ?

Comme je l'ai dit, la Suisse ne manque pas de

capitaux. Les banques offrent d'excellentes

conditions de financement pour les achats. Et

dans la mesure où une PME n'a généralement

pas énormément de véhicules, il est plus facile

pour elle de les acheter. Mais un revirement

de situation se profile : nous constatons une

augmentation progressive de la part du lea-

sing opérationnel. Et il est évident qu'Alphabet

Suisse sera de la partie.

Quel est le profil des clients d'Alphabet

Suisse ?

Nous sommes surtout actifs dans le segment

des grandes entreprises. Entendez par là des

entreprises du secteur pharmaceutique, de

grands cabinets de consultance et de grands

groupes industriels, notamment Bayer, Alstom,

KPMG ou PWC. Nous sommes moins présents

sur le segment des entreprises du secteur

tertiaire.

Quels types de voitures vos clients

conduisent-ils ?

En toute première place, des voitures du

Groupe BMW, y compris MINI. Les BMW

Série 3 et 5 sont très prisées, de même que

les versions X. Mercedes est aussi tradition-

nellement bien placé chez nous. Comme vous

le constatez, le conducteur suisse préfère les

voitures allemandes. Elles représentent environ

80 % de la flotte. Autre constat : le Suisse aime

les quatre roues motrices.

Alphabet Suisse veut augmenter sa part de

marché. Quelle est votre stratégie ?

Nous voulons rejoindre le top 3 dans les

années qui viennent. Un projet ambitieux, je

vous l'accorde. Pour réaliser cet objectif, nous

souhaitons d'abord élargir notre portefeuille

de clients, surtout avec de plus grandes entre-

prises. Gagner leur confiance est peut-être la-

borieux, mais une fois acquises, ces entreprises

prennent plus de véhicules en leasing que les

petites entreprises. Nous ne ciblons pas d'em-

blée les clients dont le parc est plus modeste.

Pour doper nos ventes, nous tablons aussi sur

une utilisation active des réseaux sociaux.

Grâce à quelles USP pouvez-vous faire la

promotion d'Alphabet ?

Nous ne sommes incontestablement pas les

plus grands, mais nous pouvons à juste titre

être fiers des solutions de mobilité complètes

que nous proposons à nos clients, dont les

voitures électriques. Nous menons avec nos

clients une réflexion active et nous sommes

très créatifs pour concocter et mettre en œuvre

des solutions intégrales pour eux.

Une question un peu hors contexte pour

terminer : comment décririez-vous le style de

conduite du Suisse moyen ?

(Rires) L'automobile symbolise toujours le sta-

tut social pour le Suisse, qui préférera de loin

rouler en Audi qu'en Volkswagen. Il privilégie

les moteurs plus puissants, si possible 4x4,

même s'il ne doit jamais parcourir les routes de

montagnes enneigées. Et plus il y a d'options,

mieux c'est. En ce qui concerne sa conduite à

proprement parler, ne m'en voulez pas, je pré-

fère ne pas m'exprimer sur le sujet. (Nouveaux

rires) �

Alpha SQUARE

S Le siège central d’Alphabet Suisse est situé à Dielsdorf, dans le canton de Zurich.

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12 | Fleet Square | Novembre 2015

Rencontre avec le triathlète

Frederik Van LierdeDepuis sa victoire à l’Ironman d’Hawaï en 2013, le triathlète Frederik Van Lierde fait partie du club très fermé des sportifs

belges de haut niveau. Nous avons eu la chance d’accompagner l’athlète originaire de Menin pendant quelques jours lors d’un

stage sportif à Finkenberg, en Autriche.

Un triathlète n’est pas un sportif comme les

autres : 3,8 km à la nage et 180 km à vélo suivis

d’un marathon (42,195 km)... voilà qui requiert

une approche bien particulière. Toutes les com-

pétitions ne sont néanmoins pas des triathlons

« complets ». Frederik Van Lierde participe éga-

lement à des demi-triathlons et à des quarts

de triathlon. Lorsque nous l’avons rencontré,

au Stock Resort de Finkenberg (Autriche), il

venait de boucler le Championnat d’Europe

d’Ironman. Mais pas le temps de décompres-

ser : une course l’attendait la semaine suivante

à Marseille. « En fait, tout s’articule autour de

l’Ironman d’octobre », explique Frederik pendant

le dîner. Le Belge n’a pas laissé filer l’occasion

de passer quelques jours dans le val de Ziller

avant de mettre le cap sur le sud de la France.

Dressé à 850 m d’altitude, le Stock Resort dispose

d’infrastructures sportives de premier ordre.

Ironman et père de famille

A l’hôtel, Frederik partage un lodge avec son

épouse, Sofie, et leurs deux fils, Aaron (10 ans)

et Simon (7 ans). La présence de la famille ne

doit rien au hasard. L’an dernier, Sofie a compté

le nombre de jours que son mari a passés ailleurs

que chez lui. Résultat : 226, dont environ 100

seul. Sofie a suivi une formation d’enseignante et

travaille au secrétariat d’une école, ce qui permet

à Frederik d’emmener le plus souvent possible ses

proches. La famille a su trouver un bel équilibre,

car il est difficile de concilier sport de haut niveau

et vie de famille.

Agrandi l’an dernier, le Stock Resort compte dé-

sormais trois piscines (dont une avec toboggan),

un espace sauna et bien-être, une salle pour les

sports de balle ainsi qu’un Kids Club et un parc

aquafun pour les enfants. Il est donc dommage

de quitter l’hôtel. C’est pourtant ce que nous

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Fleet Square | Novembre 2015 | 13

Fleet SQUARE

faisons après le petit-déjeuner. Tout le monde

glisse un pull et un manteau chaud dans son sac :

direction le glacier de Hintertux ! Trois téléphé-

riques nous amènent à 3.250 m d’altitude. Des

skieurs et des surfeurs empruntent les remontées

mécaniques : un spectacle pour le moins original

en plein été. Mais aujourd’hui, en dépit de la

météo estivale, six pistes de ski sont ouvertes.

Une fois arrivés au sommet, nous admirons le pa-

norama et visitons le Natur Eis Palast de Roman

Erler. Roman a découvert cet endroit riche en

mystères de la science complètement par hasard.

Un réseau de galeries et une mer de glace de

100 m de long se sont formés au cœur du glacier

de Hintertux il y a plusieurs milliers d’années.

La petite mer de glace atteint vingt mètres de

profondeur à certains endroits. Cette eau sou-

lève bien des interrogations (scientifiques). Une

université allemande a d’ailleurs récemment

débloqué des fonds pour examiner le pourquoi

du comment de cette mer de glace. Les visiteurs

doivent faire preuve de souplesse pendant la

visite du palais des glaces : il faut escalader plu-

sieurs échelles et la visite n’est malheureusement

pas à la portée de tous.

Whereabouts : un programme rigoureux

Encore subjugués par l’Eis Palast, nous redescen-

dons en téléphérique : c’est le moment de tomber

la veste. En hiver, la température atteint facile-

ment -10 °C sur le glacier. Aujourd’hui, le ther-

momètre affiche 1 °C : les pulls et les manteaux

n’étaient donc pas du luxe. Le lunch nous attend

au Wirtshaus am Tuxer Ferner, à 2.660 m d’alti-

tude. Nous empruntons ensuite le téléphérique

pour rejoindre Sommerbergalm, à 2.100 m. Nous

sortons du funitel Gletscherbus pour regagner

Hintertux à pied, 600 m plus bas. Une prome-

nade magnifique ! Et un excellent échauffement

pour Frederik, qui enchaîne avec une balade à

vélo. « Je m’entraîne en moyenne 35 heures par

semaine. A l’approche de l’Ironman d’Hawaï et

après la course de la semaine dernière, je m’en

tiens à 15 ou 20 heures cette semaine, ce qui me

laisse du temps pour d’autres activités, comme le

palais des glaces et les balades. J’ai un entraîne-

ment cycliste tout à l’heure : il est inscrit dans mes

whereabouts, un système très strict assorti de

contrôles réguliers. J’ai été contrôlé quatre fois la

semaine dernière. Qui sait ? Un contrôleur se pré-

sentera peut-être à la réception de l’hôtel demain

à 6 h pour un contrôle matinal. »

Interview et shooting photo

Nouvelle journée, nouveau petit-déjeuner. Le

dernier. Le devoir appelle Frederik, qui part à la

piscine pour une dernière séance de natation en

terres autrichiennes. Aaron et Simon l’accom-

pagnent et jouent les sportifs de haut niveau. « Ils

adorent imiter leur papa », s’amuse Sofie. S’ensuit

un jogging au centre de fitness. Frederik est bien

échauffé : l’idéal pour prendre la route du sud de

la France, plus tard dans la journée. Mais avant,

nous avons encore rendez-vous avec la famille

Stock. Christine, la fille, était présente pour ac-

cueillir Frederik à son arrivée. Aujourd’hui, ce sont

ses parents, Josef et Barbara, qui viennent faire

la connaissance de notre fierté nationale. C’est

la coutume lorsque des champions du monde ou

d’autres sportifs de haut niveau séjournent à l’hô-

tel. Non loin de la salle de sport, nous apercevons

un maillot dédicacé de Manuel Neuer, le gardien

de but de la Mannschaft. L’hôtel publie égale-

ment un journal des activités quotidien pour

ses hôtes (Stock Zeit). Il sort même un véritable

magazine (Stock Times) plusieurs fois par an. Si

Frederik a le temps pour une brève interview et

un shooting photo ? Bien sûr ! �

Frederik Van LierdeMenin, 1979. Après des débuts en nata-

tion, il se lance dans le triathlon à l’âge

de 18 ans. Titulaire d’un diplôme de

professeur d’éducation physique, il fait

également partie des sportifs d’élite de la

Défense.

Son entraîneur est l’ancien triathlète

Luc Van Lierde (aucun lien de parenté).

Frederik coache aussi personnellement

plusieurs jeunes sportifs. Son plus grand

moment de gloire à ce jour reste sa

victoire à l’Ironman d’Hawaï en 2013.

www.austria.info

www.tux.at

S Le triathlète Frederik Van Lierde à l’entraînement. S Encore une interview, cette fois pour le magazine de

Stock Resort.

S Frederik aime que sa famille l’accompagne lors de

ses stages.

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Alpha SQUARE

Jan, quelles sont les trois réalisations

accomplies au cours de votre carrière de CEO

dont vous êtes le plus fier ?

JVR : « Je pense tout d'abord à l'intégration fruc-

tueuse d'Alphabet Belgique et d'ING Car Lease

au sein du groupe BMW. Je suis aussi fier des

efforts consentis par mes collaborateurs et des

résultats qui en découlent. Je sais maintenant

qu'il suffit de placer les bonnes personnes aux

bons endroits, de les motiver et de leur confier

des projets qui leur permettent de déployer leurs

talents pour réaliser de très belles choses.

Enfin, notre parc automobile s'est fortement

développé de 2009 à 2015. Nous sommes pas-

sés de 24.000 à 44.000 véhicules. Le nombre

de collaborateurs n'a en revanche pas augmen-

té de manière exponentielle. Notre efficacité

est donc redoutable. »

Quel moment restera gravé dans votre

mémoire ?

JVR : « Il y en a tellement... Mais si je dois en

choisir un seul, je remonterai à 2012, l'année

où nous avons connu une croissance fulgurante

sur un marché en stagnation. Nous avons ainsi

pu poser les jalons du développement qui a

suivi. »

Christel, pourquoi avoir accepté cette fonction

de CEO d'Alphabet Belgique & Luxembourg ?

CR : « Je n'ambitionnais pas de devenir CEO,

mais l'opportunité s'est présentée et je l'ai

saisie à deux mains. Le contenu de la fonction

m'intéressait, en effet, beaucoup et je savais

que je collaborerais avec des personnes enthou-

siastes. Je connais le secteur du leasing depuis la

Jan van Roon, CEO d'Alphabet Belgique & Luxembourg depuis six ans, a cédé sa place à Christel Reynaerts le 1 er juin

dernier. Christel a occupé des fonctions internationales stratégiques au siège d'Alphabet International et chez BMW

Group à Munich pendant dix ans. Aujourd'hui, elle s'attelle à un défi de taille : mener à bien la transformation déjà

amorcée d'un spécialiste fleet traditionnel en un fournisseur de services de mobilité innovants. Désireux d'en savoir

plus, Fleet Square s'est entretenu avec Jan van Roon et Christel Reynaerts. Ils lèvent, ensemble, le voile sur le passé,

le présent et l'avenir de l'entreprise.

Jan van Roon passe le flambeau à Christel Reynaerts

La relève est assurée

T Christel Reynaerts et Jan van Roon

14 | Fleet Square | Novembre 2015

Page 15: Novembre 2015 | N°04

seconde moitié des années 90, mais il s'agissait

alors essentiellement de leasing opérationnel.

Aujourd'hui, de nouveaux éléments entrent en

jeu. Pensez aux solutions de mobilité et à la

durabilité. Le contexte est, en outre, beaucoup

plus dynamique. Je n'ai donc pas dû réfléchir

longtemps avant d'accepter le poste. »

De quelle expérience acquise à l'étranger

tirez-vous profit dans le cadre de votre

nouvelle fonction ?

CR : « Mon expérience à l'étranger m'a appris

à m'adapter à de nouvelles situations et à des

cultures diverses. Je jouis également d'une ex-

périence en matière de solutions de mobilité.

Ces compétences me seront très utiles dans ce

secteur en rapide évolution. Le fonctionnement

de BMW Group et d'Alphabet International

m'est, par ailleurs, familier. Appréhender et

comprendre l'organisation et les responsabilités

des différentes divisions du siège peut, en

effet, demander un certain temps. Je sais

maintenant exactement comment et où

trouver le soutien nécessaire. »

Comment pensez-vous acquérir rapidement

une bonne connaissance du marché belge ?

CR : « J'ai travaillé ces dix dernières années à

l'international, mais aussi pour la Belgique. Les

tenants et aboutissants locaux du marché du

leasing ne me sont pas étrangers, mais je me

réjouis de les approfondir davantage. J'entends

étoffer mes connaissances en la matière en

misant sur le contact avec nos collaborateurs,

nos clients et nos fournisseurs. Je souhaite leur

prêter une oreille attentive afin de bien cerner

la situation. »

Jan, quels sont les éléments propres au

marché et à la culture belges ?

JVR : « Bruxelles, la Wallonie et la Flandre ont

chacune leur propre culture. L'idée est de les

associer pour créer un trio gagnant. A mes

yeux, c'est la diversité qui explique le vif succès

de la Belgique à l'étranger. »

Alphabet Belgique & Luxembourg a la cote

auprès d'Alphabet International. Comment

expliquez-vous cette réputation ?

CR : « Par l'ouverture d'esprit des Belges et leur

capacité d'adaptation. Les collaborateurs du

siège en Allemagne aiment travailler avec nous

en raison de cette ouverture, mais aussi parce

que nous faisons preuve d'un positivisme exem-

plaire, d'idées innovantes et d'une créativité à

toute épreuve. »

Selon vous, pourquoi Christel Reynaerts sera-t-

elle un bon successeur ? Quel conseil aimeriez-

vous lui donner ?

JVR : « Si je dois lui donner un seul bon conseil,

c'est de bien observer. Mais l'observation est pré-

cisément l'un de ses points forts. Elle écoute et

observe avec attention avant de tirer ses propres

conclusions. Quand vous travaillez avec des

gens, vous devez faire preuve de suffisamment

d'empathie. Et je suis convaincu que Christel

possède ce don : elle est capable de marquer

de son empreinte un environnement en rapide

évolution sur la base de ce qu'elle voit et entend.

Alphabet est une entreprise de leasing opéra-

tionnel en plein essor. Elle tend à devenir un

fournisseur global de services de mobilité. »

Comment assurer une succession réussie ?

JVR : « Christel et moi avons beaucoup travaillé

sur ce point. Elle a activement participé à des

réunions, aussi bien en interne qu'en externe,

afin de bien maîtriser toutes les facettes de

notre organisation. »

Christel, quels sont les points forts de Jan van

Roon que vous voulez développer ?

CR : « Le positivisme de Jan m'a frappée dès

notre première rencontre. Il sait parfaitement

comment motiver ses collaborateurs et les

rallier à la cause de l'entreprise. Cette attitude

lui a permis de hisser l'entreprise à un niveau

supérieur. Nous avons parfois tendance à nous

focaliser sur les problèmes plutôt que sur la

recherche de solutions. Ce n'est pas du tout le

cas chez Alphabet Belgium. Jan est, par ailleurs,

un people manager hors pair. Il prend toujours

en considération le ressenti de ses collabora-

teurs. »

Comment voyez-vous l'évolution d'Alphabet

Belgique & Luxembourg ces prochaines

années ?

CR : « La continuité est essentielle à mes yeux,

et ce, pas seulement en termes de volume et

de croissance ; la position d'Alphabet Belgique

& Luxembourg est déjà solidement établie sur

le marché. Notre ambition n'est pas d'être le

principal acteur, mais le meilleur. Concrè- X

Alpha SQUARE

Fleet Square | Novembre 2015 | 15

Page 16: Novembre 2015 | N°04

tement, nous entendons miser davantage

sur l'excellence de notre service, proposer des

solutions à nos clients et les accompagner sur

la voie des nouvelles tendances en matière de

mobilité. »

Jan, vous cédez votre flambeau. Mais allez-

vous complètement disparaître du devant de

la scène ?

JVR : « Je travaillerai quelques jours par

semaine pour Alphabet International, sur un

projet international entamé l'année dernière.

Il consiste à analyser les processus et à les

harmoniser entre les différents sites d'Alphabet

afin de garantir une prestation de services par-

faite pour les clients. Je reprends les tâches de

l'actuel directeur de projet qui devient lui-

même CEO d'Alphabet aux Pays-Bas. Ce projet

court jusqu'à la fin de l'année. J'attends impa-

tiemment de connaître les opportunités qui se

présenteront par la suite. » �

S Jan van Roon, l’ancien CEO d’Alphabet Belgique & Luxembourg S Christel Reynaerts, la nouvelle CEO d’Alphabet Belgique & Luxembourg

Les acteurs d'un récit à succès

Jan van Roon (63), ancien CEO d'Alphabet Belgique & Luxembourg, a transmis

le flambeau à Christel Reynaerts le 1 er juin. Ce Néerlandais vit en Belgique avec

sa famille depuis 28 ans déjà. Il a occupé, depuis 1979, diverses fonctions com-

merciales, de marketing et de direction chez ING Car Lease (et ensuite chez

Alphabet) aux Pays-Bas, en Belgique et ailleurs en Europe. Ces six dernières

années, il a occupé le siège de CEO d'Alphabet Belgique & Luxembourg et a

d'ailleurs inscrit différents succès à son palmarès. Il a notamment finalisé avec

brio l'intégration fluide et rapide d'ING Car Lease et d'Alphabet en 2011. Il a

également boosté le chiffre d'affaires de l'organisation intégrée en quelques

années seulement.

Christel Reynaerts (47), son successeur, a, elle aussi, gagné ses lettres de

noblesse : elle a travaillé pendant vingt ans dans le secteur automobile et des

services financiers au sein de diverses organisations. Elle a acquis, au cours de

la dernière décennie, une solide expérience internationale dans diverses fonc-

tions stratégiques chez Alphabet International et au sein de la société mère

BMW Group AG à Munich.

Alpha SQUARE

16 | Fleet Square | Novembre 2015

Page 17: Novembre 2015 | N°04

Fleet Square | Novembre 2015 | 17

News SQUARE

Six, douze, quinze millions... Combien d'Apple Watch seront-elles vendues d'ici la fin de l'année ? En tout cas bien assez pour

que les marques horlogères suisses flairent (enfin !) le danger : celui de rater un tournant technologique majeur. La riposte

s'organise, tardivement mais de façon massive.

« La montre est essentiellement un objet émo-

tionnel, le seul bijou porté par les hommes. »

Cette affirmation sans cesse répétée par les

grands acteurs du secteur horloger est

aujourd'hui remise en question par l'arrivée d'un

instrument de poignet utile au quotidien. Et si le

« gadget » brocardé par certains venait à changer

durablement la finalité de la montre-bracelet ?

On l'a peut-être oublié, mais l'essor de l'industrie

horlogère a longtemps été lié au rôle essentiel

de la montre dans les activités humaines : diriger

les navires sur les océans, synchroniser le trafic

ferroviaire, organiser le travail dans l'entreprise.

Aujourd'hui, nous baignons dans une société

de l'information dans laquelle c'est le téléphone

portable qui permet aux humains de communi-

quer entre eux ; et demain sans doute la montre

connectée, son extension naturelle.

Finalement, les deux objets auront fait, à un

siècle de distance, le même trajet, de la poche au

poignet. Or, à moins d'être Nicolas Hayek Sr, le

fondateur du Swatch Group, dont les bras étaient

couverts de montres-bracelets, la plupart d'entre

nous n'en portent qu'une à la fois.

De là à imaginer que les smartwatches puissent

un jour prochain remiser les montres classiques

au musée est une hypothèse que les marques

Apple Watch vs Swiss Made

Le duel au sommet

S L’Apple Watch S La B55 Connected de Breitling : un plus grand confort d’emploi.

Page 18: Novembre 2015 | N°04

18 | Fleet Square | Novembre 2015

News SQUARE

horlogères ont mis trop longtemps à envisager.

Car porter une montre connectée, et singuliè-

rement l'Apple Watch, risque de s'avérer hau-

tement addictif. Une fois adopté, pourra-t-on

facilement se passer d'un objet qui n'est pas

seulement une montre mais peut aussi servir

à plein d'autres choses comme, entre autres, le

paiement mobile, le monitoring médical ou le

coaching sportif ?

Quand en 2012, les premières rumeurs concer-

nant le projet d'Apple se sont mises à circuler,

la plupart des patrons de l'horlogerie suisse ont

commencé par relativiser la portée de cette

nouveauté. Les uns considéraient que leur propre

marque appartenait à un segment supérieur qui

la mettait à l'abri de cette concurrence, les autres

déniaient tout caractère innovant aux montres

connectées en préparation.

Dès cette époque pourtant, des voix s'étaient éle-

vées pour dénoncer un aveuglement comparable

à celui dont avaient fait preuve les Suisses lors de

l'apparition du quartz.

Le feu au lac

Début avril, pour son premier week-end de pré-

commande sur ses magasins en ligne, la firme

californienne avait déjà enregistré un million de

ventes. Soit trois fois plus que pour le premier

iPad, et l'équivalent de la totalité des recettes

réalisées l'année passée par Samsung avec ses

montres connectées. Pour l'instant, la majorité

des commandes semble se focaliser sur l'Apple

Watch d'entrée de gamme, positionnée sur le

segment des montres à quartz de moins de

500 euros, fashion ou sportives, telles que celles

intégrant GPS, podomètre ou altimètre. Mais

avec son design à forte connotation horlogère

(couronne numérique, complications virtuelles),

ses trois collections dont une en or, et une cen-

taine de niveaux de personnalisation, il est clair

qu'Apple attaque les marques suisses sur tous les

fronts. Alors, comment celles-ci vont-elles réagir ?

Contre toute attente, la première réponse est

venue d'un leader mondial de l'horlogerie de

luxe. Il s'agit du groupe Richemont, qui par l'in-

termédiaire de Montblanc a dévoilé lors du Salon

International de la Haute Horlogerie de Genève

un concept original permettant de connecter une

montre mécanique classique à un smartphone

sans toucher à l'intégrité technique du garde-

temps.

Le meilleur des deux mondes

L'objet se nomme e-Strap et concrétise une très

bonne idée : associer un bracelet de cuir techno

d'aspect carbone avec un module connecté,

et fixer le tout à une montre mécanique de la

collection TimeWalker. La surpre-

nante intrusion d'un accessoire

électronique dans un salon dédié à

la fine mécanique a évidemment

fait sensation. Cependant, pour le

directeur de l'horlogerie Montblanc

Alexander Schmiedt, cette nou-

veauté s'inscrit parfaitement dans

la philosophie de cette marque de

luxe généraliste (montres,

bijoux, stylos, maroquinerie) : « Nos

produits sont conçus pour être

des compagnons de vie. Nos clients apprécient

qu'ils s'inscrivent dans une vraie tradition de luxe

mais ils désirent aussi profiter des avantages

des nouvelles technologies. C'est la raison pour

laquelle nous avons créé il y a deux ans une cel-

lule New Technology d'où est déjà sorti il y a un

an le StarWalker Extreme, un stylo permettant

d'écrire sur l'écran des tablettes Samsung Galaxy.

Avec l'e-Strap, nous marions le meilleur des deux

mondes. D'un côté une montre automatique

faite dans l'esprit traditionnel de l'horlogerie

mécanique, avec un caractère sportif souligné

par l'emploi d'acier microbillé et de céramique

de l'autre, un bracelet avec un module en acier

recouvert de caoutchouc noir offrant des possibi-

lités identiques à celles d'une montre connectée.

Le module est détachable du bracelet, on peut

donc choisir de le porter ou pas. »

Montblanc garantit pour deux ans la mise à

jour logicielle de son

e-Strap, compatible

tant avec Android

qu'avec l'iOS d'Apple.

Ensuite, si la technolo-

gie évolue, on pourra

conserver le bracelet

de cuir et changer le module si nécessaire.

La nouvelle vie du quartz

Pour les marques horlogères ou fashion qui

présentent des collections de montres à quartz,

l'enjeu est différent. Il s'agit pour elles de se dé-

fendre contre une attaque frontale des fabricants

de smartwatches en ajoutant de la connectivité

à des produits électroniques qui sinon connaî-

traient un danger imminent. Mais le défi est

aussi de concilier cette évolution avec leur

identité et leurs acquis précédents.

Pour ses marques de grands volumes le Swatch

Group a choisi de développer sa riposte autour

des écrans tactiles qu'il propose depuis de lon-

gues années dans les collections Swatch et Tissot.

La première montre connectée du groupe à

entrer en lice sera la Swatch Touch Zero One,

un modèle économique et ludique destiné aux

T L’Apple Watch versus le Montblanc TimeWalker

e-Strap : la concurrence s’annonce rude.

Page 19: Novembre 2015 | N°04

News SQUARE

amateurs de beach-volley : la montre enregistre

la puissance de frappe du lanceur et la force des

applaudissements du public, compte les pas du

joueur et traduit cette dépense calorique sous

l'équivalent d'un... cornet de glace. Plus sérieu-

sement, six fonctions de chronométrage sont

accessibles du bout des doigts, et les données

enregistrées par la montre sont envoyées pour

analyse vers un smartphone via Bluetooth. Grâce

à une application dédiée (Touch Zero App), son

utilisateur disposera d'un suivi de ses perfor-

mances. La Touch Zero One arrivera dans les

boutiques l'été prochain, et Swatch annonce déjà

pour les mois suivants des Touch Zero Two et

Three tournées vers d'autres sports.

De son côté, Tissot a présenté à Baselworld le

prototype d'une montre connectée de la famille

T-Touch, fournie avec une station météo de

salon. Elle s'y connecte via Bluetooth afin de rece-

voir des informations sur la température, l'humi-

dité, la pression barométrique et l'évolution des

conditions météorologiques. Elle permet aussi de

retrouver facilement un objet (portefeuille, GSM,

clés) auquel on aura préalablement fixé un mini -

capteur. L'utilisateur est guidé dans sa recherche

par la position des aiguilles, une alarme se dé-

clenchant à proximité de l'objet perdu. La Tissot

connectée sera commercialisée vers la fin de

l'année, et pourrait d'ici là s'enrichir de fonctions

basées sur la technologie NFC, comme le paie-

ment mobile ou l'ouverture de portes.

Chacun cherche sa place

Autre prototype vu à Bâle, autre concept : celui

de Breitling qui devrait donner naissance l'an

prochain à la B55 Connected, une montre de

pilote embarquant le fameux SuperQuartz, cer-

tifié Chronomètre par le COSC. Le projet n'est

pas encore définitivement bouclé, notamment

en ce qui concerne le design, mais on sait déjà

que ce modèle sera basé sur le Calibre B50,

un mouvement de chronographe électronique

multifonction à affichage analogique et digital

apparu l'an passé.

Ici la coopération avec un téléphone (iOS et

Android) ne poursuit qu'un seul objectif : un

plus grand confort d'emploi. Le principal atout

du smartphone étant la taille de son écran et

l'ergonomie de son interface, le possesseur de

la B55 Connected pourra y recourir afin d'effec-

tuer certains réglages (mise à l'heure, fuseaux

horaires, alarmes, paramètres d'affichage et de

fonctionnement, mode nuit...). Inversement, il

sera également possible de télécharger du chro-

nographe vers le smartphone les résultats de

diverses mesures, comme le temps de vol,

pour les lire plus aisément, les stocker ou

les transmettre.

De son côté, Frédérique Constant a

choisi de se focaliser sur le bien-être

et la santé en faisant appel à une

technologie américaine, le moteur

multicapteur X-Motion (également

employé par Alpina et Mondaine).

D'aspect ultraclassique, sa Horo-

logical Smartwatch suit les cycles

d'activité et de sommeil de son

porteur. Lisibles sur un petit

cadran analogique à 6 h, ces

informations sont transmises

par Bluetooth au smartphone

(iOS et Android), sur lequel une application per-

met de les analyser. Inutile de porter sa montre

quand on dort, ses fonctions restent actives

quand on la place sous un oreiller. Ce modèle a

été commercialisé en septembre.

Quoi qu'on pense de l'Apple Watch, on constate

qu'elle a au moins le mérite de réveiller la créati-

vité des horlogers sur les segments les plus acces-

sibles du Swiss Made. D'autant que cette

(r)évolution n'en est qu'à ses débuts. Gucci a

conclu un partenariat avec Samsung, Victorinox

veut sortir sa montre connectée d'ici la fin de

l'année, et TAG Heuer a fait alliance avec Google

et Intel autour d'un projet annoncé avec grand

fracas à Bâle... mais dont on ne connaît encore

aucun détail.

En attendant, la première montre 100 % connec-

tée d'origine horlogère que l'on va retrouver

prochainement dans le commerce est née très

loin des alpages. Il s'agit de la Guess Connect, qui

sous le design fashion habituel à la marque amé-

ricaine permet d'accéder par commande vocale

à l'ensemble des applications du smartphone

(iOS et Android). Comme on le voit, la concur-

rence s'annonce rude. �

T Guess Connect : accès connecté par

commande vocale.

T Horological Smartwatch de Frédérique Constant :

le suivi de l’activité et du sommeil.

Page 20: Novembre 2015 | N°04

20 | Fleet Square | Novembre 2015

Salon SQUARE

Une sur trois

Outre de nombreuses autres nouveautés, BMW a

profité du salon IAA pour dévoiler trois premières

mondiales. Vu la demande croissante de SUV,

la deuxième génération de la BMW X1 promet

de faire des étincelles. Son prédécesseur avait

déjà séduit 730.000 acheteurs. Le nouveau

modèle arbore, quant à lui, le design familial

contemporain typique des séries X ainsi qu’un

habitacle beaucoup plus spacieux alliant luxe et

fonctionnalité. Plus haute, la nouvelle X1 présente

un coffre d’une capacité de 505 l. Les derniers

moteurs quatre cylindres s’accompagnent d’une

boîte de vitesses manuelle à six rapports inédite

ou de la boîte automatique Steptronic à huit rap-

ports, éventuellement associée à la transmission

xDrive à quatre roues motrices.

Le chouchou

En Belgique, la BMW Série 3 est clairement le

chouchou de nombreux conducteurs de flotte.

Cette gamme fête, cette année, son quaran-

tième anniversaire. A noter que la version à

quatre portes a déjà été construite à 10 millions

d’exemplaires.

La nouvelle BMW Série 3 propose pas moins

de sept moteurs diesel (316d-335d) et une

boîte manuelle (6M) ou une boîte automatique

Steptronic à huit rapports. De face, la dernière

génération en date se distingue par sa toute

nouvelle technologie de phares LED. L’habitacle

arbore quant à lui une nouvelle console centrale,

des finitions épurées et des possibilités de per-

sonnalisation encore plus étoffées.

La marque propose pour la première fois une

hybride rechargeable, la BMW 330e, qui affiche

une puissance de 552 ch (184 ch pour le moteur

à essence 2.0 l + 88 ch pour le bloc électrique) et

une consommation moyenne de 2,1 l/100 km,

pour moins de 49 g de CO2/km.

Offensive dans le domaine de la flotte

Jaguar a travaillé dur pour proposer une offre

concurrentielle dans les principaux segments :

après la XE, la toute nouvelle XF a désormais in-

vesti les showrooms. Le fleuron de la marque, à

savoir la XJ, fera quant à lui peau neuve d’ici à la

fin de l’année. L’IAA a également marqué le lan-

cement du F-Pace, le premier SUV signé Jaguar.

Contrairement à ce qui se fait d’habitude, la

nouvelle XF est un peu plus courte (-7 mm) et un

rien plus basse (-3 mm), avec un empattement

plus long de 51 mm. Elle tire parti d’une struc-

ture « intensive » en aluminium pour gagner

190 kg par rapport à son prédécesseur. La

suspension est empruntée à la F-Type sportive.

Quelque 83 % des pièces utilisées sont neuves.

Elle présente une répartition du poids idéale

de 50:50.

On retiendra particulièrement le modèle 2.0d qui

développe 163 ch et 380 Nm, tout en affichant

des émissions de CO2 d’à peine 104 g/km et une

consommation moyenne de 3,9 l/100 km. Des

résultats qui grimpent légèrement, à 109 g/km et

4,2 l/100 km, avec la très confortable boîte auto-

matique à huit rapports.

IAA 2015 : plus, ou moins ? Less is more. Voilà qui résume parfaitement une visite de deux jours au salon IAA de Francfort. L’événement est toujours aussi

époustouflant. Au programme : pas moins de 219 premières mondiales ! Presque toutes les marques annoncent, tous segments

confondus, un poids allégé, une consommation réduite et, dès lors, une diminution des émissions de CO2. Le tout sans

envisager outre mesure des techniques de transmission alternatives. Les nouveautés étaient plus nombreuses que jamais, avec

une attention accrue accordée au design, au confort, à la sécurité, à la technologie et, surtout, à la connectivité.

Salon SQUARE

visite de deux jours au salon IAA de Francfort. L’événement est toujours a

premières mondiales ! Presque toutes les marques annoncent, tous segmments

aussi

ments

S La BMW 3

S La BMW X1

S La Jaguar XF

Page 21: Novembre 2015 | N°04

Fleet Square | Novembre 2015 | 21

Salon SQUARE

Une suite qui a de quoi séduire

Il n’est pas rare que les modèles à succès se

multiplient et se déclinent en différents types de

carrosserie. Lors du salon IAA, Mercedes-Benz a

par exemple présenté l’élégante Classe C Coupé

et le GLC en guise de variante SUV.

Le design s’inspire clairement de la Classe S Cou-

pé, bien plus chère : grille de calandre « diamant »

emblématique et capot allongé. Le châssis est

quant à lui 15 mm plus bas que sur la berline et

le break. Côté design intérieur, la différence se

marque notamment au niveau des sièges sport

intégraux et des coloris exclusifs.

Il existe déjà une version d’entrée de gamme

à moteur essence (C180) ou diesel (C220).

Avec 510 ch et un V8 biturbo 4.0 l, l’AMG C 63 S

domine la gamme. On a hâte de découvrir la

Classe C Cabriolet...

Subtile offensive de charme

La nouvelle Audi A4 débarque d’emblée sous

deux formes : berline quatre portes et Avant.

Le relooking esthétique a beau être moins

spectaculaire qu’attendu, l’habitacle, tout en

élégance et en raffinement, ainsi que l’offre de

technologies à couper le souffle le compensent

largement.

L’habituelle grille de calandre « Single Frame »

griffée Audi a été clairement élargie et abais-

sée. La balance affiche 120 kg de moins et le

coefficient aérodynamique chute à 0,23. A la

clé ? Une diminution de 21 % de la consomma-

tion moyenne. L’offre technologique comprend

notamment un cockpit virtuel à écran 12,3’’, un

pavé tactile pour le système d’infodivertisse-

ment, un écran 8,3’’ pour le système d’infodiver-

tissement et de navigation MMI, la commande

vocale dans la langue usuelle, la « phone box »

avec fonction de recharge sans fil, etc.

Fraîche et dispose

Chez Opel, tous les projecteurs étaient braqués

sur la très prometteuse nouvelle Astra et sa

variante break, l’Astra Sports Tourer, qui ne sera

commercialisée qu’au printemps 2016.

Selon le modèle, la nouvelle 120 aux lignes

dynamiques a perdu jusqu’à 200 kg. En dépit

de dimensions légèrement réduites (-5 cm en

longueur), l’habitacle semble considérablement

plus spacieux. L’équipe chargée du développe-

ment s’est donné du mal pour faire de la nou-

velle Astra un concurrent plus que redoutable,

en témoignent le choix des matériaux et la qua-

lité des finitions ainsi que les options de connec-

tivité modernes. Cerise sur le gâteau : l’assistant

personnel « Opel OnStar ».

La transmission fait elle aussi la part belle

à l’innovation, les moteurs de base étant

le 1.4 ECOTEC Direct Injection Turbo

(107 kW/150 ch) et le 1.0 ECOTEC Direct

Injection Turbo (77 kW/105 ch). Ils sont

rejoints par un moteur diesel 1.6 CDTI de

95, 110 ou 136 ch.

Fidèle à elle-même

La Toyota Prius en est déjà à sa quatrième

génération. Si la nouvelle Prius a gagné en

longueur (5,54 m) et en largeur (1,76 m),

l’empattement de 2,7 m n’a pas changé.

Dévoilée à Francfort, elle met en œuvre une

nouvelle génération de système hybride

complet, qui consomme désormais moins

sur autoroute. Toyota mise, en outre, sur une

accélération plus rapide et linéaire. La voiture

est également plus silencieuse à vitesse élevée.

Sans parler de la plateforme TNGA (Toyota New

Global Architecture) inédite à centre de gravité

abaissé. A la clé ? Un plaisir de conduite décu-

plé. Enfin, l’utilisation d’une batterie hybride

plus petite et à plus forte densité a permis

d’agrandir le coffre. La nouvelle Prius affiche,

par ailleurs, une consommation de carburant

et des émissions inférieures à celles du modèle

précédent.�

Salon SQUARE

uoi séduire

Il n’est pas rare que les modèles à succès se

multiplient et se déclinent en différents types de y q

Une suite qui a de qu

Il n’est pas rare que les

La transmission fait elle aussi la part belle

à l’innovation, les moteurs de base étant

le 1.4 ECOTEC Direct Injection Turbo

griffée Audi a été clairement élargie et abais-

sée. La balance affiche 120 kg de moins et le

coefficient aérodynamique chute à 0,23. A la

S L’Audi A4

S La Mercedes Classe C Coupé

S L’Opel Astra

S La Toyota Prius

Page 22: Novembre 2015 | N°04

22 | Fleet Square | Novembre 2015

Alpha SQUARE

Du 10 au 13 septembre, des dizaines de cava-

liers luxembourgeois, français, allemands, belges

et russes ont participé aux 19 épreuves de saut

d’obstacles qui animent cette compétition hip-

pique très courue. Organisé par les Cavaliers Réu-

nis Luxembourgeois, il bénéficie du soutien fidèle

de Paiperleck du Groupe Hein, client d’Alphabet.

Alphabet qui, pour sa part, n’était pas en reste

en sponsorisant le « Small Grand Prix », une

épreuve comportant des obstacles de 1,40 m.

Les trois premiers cavaliers du concours se sont

vu remettre leurs prix par Sandrine Vidammant

et Jean-Paul Biordi : l’incontournable bouquet de

fleurs, un magnum de champagne et également

une couverture aux couleurs d’Alphabet.

A noter que le Grand Prix, sponsorisé par le

Garage Chlecq-Fiat, a été remporté par un des

champions luxembourgeois bien connu de cette

discipline, Victor Bettendorf.

Grâce au talent et à l’accueil chaleureux des

organisateurs du Jumping, l’équipe d’Alphabet a

eu le sentiment de prendre part à une manifes-

tation de très grande qualité. �

Paiperleck Jumping Bouferterhaff 2015 :

le Luxembourg en haut du podium !Alphabet a soutenu le concours hippique international qui a réuni plus d’une centaine de cavaliers,

champions de saut d’obstacles. L’élégance et le talent au service d’un événement prestigieux.

Page 23: Novembre 2015 | N°04

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Page 24: Novembre 2015 | N°04

24 | Fleet Square | Novembre 2015

Shell construit 400 stations à hydrogène en Allemagne

Des voitures électriques sans prise

Eco SQUARE

« Nous aurons besoin de toutes sortes de carburants et de voitures dans les décennies à venir », explique Oliver Bishop,

general manager « hydrogène » chez Shell. « Nous avons conscience que la demande de véhicules continuera d’augmenter.

Pas spécialement en Europe, mais surtout à l’échelle mondiale. Shell souhaite contribuer à la réduction des émissions de CO 2

sur les routes. C’est pourquoi nous investissons dans l’hydrogène et dans d’autres sources d’énergie alternatives. »

Intrigué par une récente présentation relative

à l’écologie et au transport lors du Shell

Eco-Marathon européen, Fleet Square a voulu

approfondir le sujet avec Oliver Bishop, global

manager de Shell dans le domaine de l’hydro-

gène.

Pourriez-vous expliquer aux non-initiés la

différence entre une voiture qui roule à

l’hydrogène et une voiture électrique ?

Les voitures à hydrogène sont également

connues sous le nom de voitures à pile à com-

bustible. Ce n’est donc pas là que se situe la

différence : les véhicules à hydrogène et les vé-

hicules électriques sont tous deux des moteurs

électriques sur roues. La grande différence

réside dans l’endroit et le mode de génération

de l’électricité nécessaire pour alimenter le mo-

teur. Dans une voiture électrique, par exemple

une Tesla, la source d’énergie est une batterie

qui se recharge sur le réseau électrique. Une

Tesla se branche sur une prise. Une voiture à

pile à combustible, soit une voiture à hydro-

gène, puise son énergie dans de l’hydrogène

(gazeux) disponible à la pompe : on fait donc

le plein comme avec une voiture classique.

Une réaction chimique transforme l’hydrogène

en courant, qui actionne à son tour le moteur.

Quels sont les avantages d’une voiture à hy-

drogène par rapport à une voiture électrique ?

L’un des principaux avantages d’une voiture à

hydrogène réside dans la rapidité des pleins.

Une voiture électrique doit généralement

rester branchée longtemps alors que le plein

d’un véhicule à hydrogène se fait aussi vite

que celui d’une voiture normale : quelques mi-

nutes suffisent pour remplir le réservoir. C’est

le premier avantage. Deuxième avantage :

une voiture à hydrogène permet de parcourir

une plus longue distance. Il faut compter un

Page 25: Novembre 2015 | N°04

Fleet Square | Novembre 2015 | 25

Eco SQUARE

kilo d’hydrogène pour cent kilomètres. Quand

on sait qu’un réservoir moyen contient de 5 à

7 kilos, le calcul est vite fait. L’autonomie atteint

facilement 500 à 700 km, à condition, bien sûr,

d’avoir un réseau de stations à hydrogène...

Contrairement à une voiture électrique, une

voiture à hydrogène ne se branche pas à la pre-

mière prise venue. Il s’agit là d’un inconvénient.

Un réseau de stations à hydrogène est

essentiel. Sans réseau, la voiture à hydrogène

n’a pas l’ombre d’une chance...

Vous avez mis le doigt dessus. Je vous invite

à un petit voyage dans le temps. Il n’y a pas

si longtemps, Shell a construit des stations

à hydrogène dans de nombreux pays : en

Grande-Bretagne, au Japon, en Islande, sur

la côte ouest des Etats-Unis, en Chine... La

construction de ces stations n’a pas posé

problème : elle a juste pris du temps – d’un an

à un an et demi par projet. Le problème ne

venait pas non plus de notre connaissance

de la technologie. Le vrai problème est venu

d’ailleurs : les voitures n’ont pas suivi. Je vous

laisse deviner la suite : aucune voiture à la

pompe. Les stations ont donc fermé leur porte.

Mais j’ai une bonne nouvelle : Shell a conclu

une joint-venture avec d’autres parties en Alle-

magne pour la commercialisation d’hydrogène.

Pourquoi l’Allemagne ? Pour plusieurs raisons :

le pays accueille de grands constructeurs auto-

mobiles, les pouvoirs publics y appliquent une

politique stimulante et d’autres compagnies

pétrolières agissent de concert. Sans parler du

soutien de la Commission européenne. Bref :

de nombreux acteurs qui partagent les mêmes

valeurs y jouent chacun un rôle clé. Nous avons

bien sûr conscience que les consommateurs

allemands qui opteront prochainement pour

une voiture à hydrogène devront aussi pouvoir

voyager par-delà les frontières. Au moment

venu, nous devrons donc envisager la création

d’un réseau de stations-service dans les pays

voisins tels que la Belgique, les Pays-Bas, la

Suisse, la France et la Grande-Bretagne. Nous

n’avons pas de projets de stations à hydrogène

en Belgique. Du moins pas encore. L’histoire

des premières stations à hydrogène nous a

appris qu’il fallait en construire là où plusieurs

acteurs industriels unissent leurs forces et

où l’opinion publique soutient les travaux

d’infrastructure. Vous devez donc construire

des stations à hydrogène là où le bon type de

véhicule est assemblé, vendu et utilisé. Vous

avez aussi besoin d’un soutien local et national

suffisant, et de l’appui d’institutions telles que

la Commission européenne pour supporter le

risque financier. C’est pour cette raison que

nous sommes si fiers de ce qui se passe en

Allemagne pour l’instant. Nous avons une

joint-venture avec plusieurs maillons essentiels

de la chaîne de valeur : la compagnie pétro-

lière, le constructeur automobile, le fabricant

qui fournit le matériel de production d’hydro-

gène, les pouvoirs publics allemands et l’Union

européenne. La synchronisation est vitale, c’est

la clé du succès.

Pourquoi un chauffeur devrait-il opter pour

une voiture à hydrogène ?

Pour la rapidité des pleins et l’autonomie

accrue ; nous en avons déjà parlé. J’ajouterai

l’excellente expérience de conduite que les

voitures à hydrogène ont en commun avec

les véhicules électriques : moteurs puissants,

silence, absence de gaz d’échappement. Je ne

prétends pas qu’une technologie est meilleure

que l’autre ; je les considère plutôt comme com-

plémentaires. Nous aurons besoin de toutes

sortes de carburants et de voitures dans les

décennies à venir pour pouvoir répondre à la

demande croissante. La voiture électrique à

batteries et la voiture à hydrogène ont toutes

deux un bel avenir devant elles dans les centres

urbains, où la pollution et le bruit occasionnent

des nuisances. En France, La Poste utilise des

Renault Kangoo à hydrogène. Elle peut donc

organiser des tournées tard le soir sans gêner

personne.

L’hydrogène et les véhicules à hydrogène

seront-ils bientôt un gros marché ?

Je pense qu’ils resteront longtemps un marché

limité. J’ai du mal à croire qu’une technologie

vieille de cent ans telle que le moteur ther-

mique puisse disparaître du jour au lendemain.

On en est loin. Comme toute nouvelle technolo-

gie, la voiture à hydrogène a besoin du coup de

pouce de l’industrie, des pouvoirs publics et du

consommateur. Pour Shell, l’hydrogène est une

technologie et un carburant parmi d’autres.

Shell planche aussi sur des technologies à

faibles émissions de carbone, notamment les

biocarburants et les carburants synthétiques.

Je ne suis pas devin, mais quand j’examine les

différents scénarios, j’imagine que nous roule-

rons bientôt dans divers types de voitures. Rien

n’est tout noir ou tout blanc. Alors qu’un citadin

optera pour une voiture électrique, une auto-

mobiliste qui parcourt souvent de plus longues

distances préférera une voiture à hydrogène.

L’hydrogène et les sources d’énergie alterna-

tives occupent donc une place centrale dans

la stratégie de Shell, n’est-ce pas ?

En effet. Shell prend les changements clima-

tiques très au sérieux et entend jouer un rôle

significatif dans la réduction des émissions

de CO 2 sur les routes. Nous sommes égale-

ment conscients de la demande croissante en

matière de transport : le nombre de voitures

va augmenter à l’échelle mondiale. D’où

l’importance de participer au débat et de trou-

ver des solutions. L’hydrogène n’est que l’une

des possibilités qui permettront d’atteindre cet

objectif. �

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26 | Fleet Square | Novembre 2015

La déesse est éternelle

« Voici la Bombe Citroën. » Tel était le titre choisi par le magazine automobile français L’Auto-Journal pour présenter la nouvelle

Citroën DS en exclusivité à ses lecteurs dans son édition du 15 septembre 1955. Un titre pour le moins prophétique : lors de sa

présentation au grand public, en octobre, la « déesse » a effectivement fait l’effet d’une bombe.

6 octobre 1955. Salon de l’Auto de Paris. Lorsque

la DS apparaît sur le stand de Citroën, le public

s’extasie devant une époustouflante voiture de

grande classe, dont la carrosserie se décline dans

un ton champagne pétillant alors que le toit

arbore des nuances chaudes d’aubergine. La pa-

lette de coloris mise sur le registre gastronomique.

Synonyme de romantisme, à l’époque, la voiture

constitue le moyen de transport de prédilection

de la bourgeoisie fortunée pour ses déplacements

entre lunch et dîner. Le public tombe d’emblée

sous le charme de la DS. Quelque 749  bons de

commande sont signés en moins d’une heure et

sa beauté irrésistible conquiert 12.000 acheteurs

en l’espace d’une journée. De quoi faire retentir

la sonnette d’alarme chez le concurrent Peugeot.

En effet, si la nouvelle DS coûte plus cher que la

Peugeot 403 de même catégorie, elle ne tarde

pas à l’éclipser complètement.

Problèmes de production

La semaine qui suit le lancement parisien du nou-

veau bébé de Citroën, les commandes affluent

par dizaines de milliers. Mais ce succès commer-

cial place le fabricant face à un problème de

taille, car les usines ne sont pas équipées pour

une telle production de masse. Il faudra donc

attendre 1956 pour que les premières DS soient

livrées aux clients. Dans l’intervalle, de nombreux

clients ont annulé leur commande. Avec 1,5 mil-

lion d’exemplaires vendus en vingt ans d’exis-

tence (1955-1975), la voiture ne parvient pas à

atteindre les objectifs commerciaux, en dépit de

l’incroyable intérêt suscité lors de son lancement.

Les coûts de production élevés, le design hors

du commun et les technologies de bord inno-

vantes de la DS – qui ont effrayé bon nombre

de conducteurs – ont barré la route à un succès

commercial massif.

Un classique en termes de design

La Citroën DS s’est malgré tout élevée au rang de

voiture culte en se taillant, au fil des décennies,

une place de choix dans le cœur de nombreux

férus d’automobiles. Le magazine automobile

britannique Classic & Sports Car a sacré la déesse

française « plus belle voiture de tous les temps »,

avant la Jaguar XK120 et la Ferrari 275GTB. Le

jury comptait quelques grands noms du secteur,

notamment le designer automobile Giorgetto

Giugiaro et Ian Callum, l’actuel directeur du

design de Jaguar. Giugiaro décrit la Citroën DS en

ces termes : « L’unique exemple de voiture conçue

dans un esprit résolument différent. » Le design

futuriste a acquis le statut de classique dès 1955

Page 27: Novembre 2015 | N°04

Fleet Square | Novembre 2015 | 27

Retro SQUARE

et ne l’a toujours pas perdu, soixante ans plus

tard. Outre ses qualités esthétiques, la DS est

également un bijou d’innovation technologique.

Cent ingénieurs répartis dans six studios avaient

passé des années à développer des techniques

innovantes dans le plus grand secret. Epinglons

notamment la suspension hydropneumatique

ingénieuse et les freins à disques. Mais il ne s’agit

là que de quelques-unes des nouveautés tech-

nologiques. Il faut savoir que la DS a décroché le

titre d’« innovation technique la plus avancée du

vingtième siècle ».

La griffe de Bertoni

Au moment des premières ébauches de la DS,

personne n’imaginait qu’elle deviendrait l’une

des plus belles voitures jamais conçues. « Nous

ne nous soucions pas de l’esthétique », avait écrit

Pierre Boulanger en 1938 dans un mémo destiné

à préparer le développement d’une nouvelle

voiture censée succéder à la Traction Avant. En sa

qualité de directeur de l’ingénierie et du design,

Boulanger devait remettre l’entreprise sur les

rails. Citroën avait fait faillite quatre ans plus tôt

parce que son fondateur, André Citroën, estimait

que « le prix n’avait aucune importance, tant que

l’idée était bonne ». Michelin avait sauvé l’entre-

prise du naufrage, mais prônait une approche

plus réaliste de la gestion d’entreprise. Boulanger,

le père spirituel de la 2CV, a alors placé deux

pions clés dans le projet DS : l’ingénieur André

Lefèbvre et l’expert en hydraulique Paul Magès.

La Seconde Guerre mondiale mettra un sérieux

coup de frein au projet, mais les bases étaient là,

bien que Boulanger ait ajusté sa vision initiale

en cours de route. Il est d’abord parti du principe

selon lequel la technologie suffirait à définir le

design. Il décidera finalement d’impliquer le sty-

liste Flaminio Bertoni dans le projet. Ce sculpteur

et architecte italien, également designer auto-

mobile, avait déjà fait montre de son ingéniosité

dans le cadre de la conception de la TPV (« très

petite voiture », ensuite rebaptisée 2CV). Après

la libération de Paris, en 1944, il a dessiné les

croquis qui allaient mener à la DS finale. Au pro-

gramme : des lignes élégantes, un long empatte-

ment, un large « museau » emblématique (qui lui

vaudra le surnom de « brochet ») et un centre de

gravité abaissé.

Sur pneus crevés

Au lendemain de la catastrophe de la Seconde

Guerre mondiale, le lancement de la DS ne

marque pas simplement la sortie d’une nouvelle

Citroën. Il symbolise une France meurtrie par la

guerre, qui se relève et renoue avec des valeurs

telles que la technologie, l’art, la démocratie et

le luxe. Une mission lourde à porter pour une

voiture ! Mais la DS s’en sort avec brio. La voiture

entre définitivement dans la légende en 1962,

lorsque le président français Charles de Gaulle

se rend à la base aérienne de Villacoublay en

Citroën DS et tombe dans une embuscade

tendue par l’OAS, l’organisation armée qui lutte

contre l’indépendance algérienne. Les comman-

dos ouvrent le feu et crèvent les pneus de la

voiture, mais grâce à la suspension hydropneu-

matique de qualité supérieure, le chauffeur du

président parvient à stabiliser le véhicule. Ils

échappent ainsi à leurs assaillants et fuient à

tombeau ouvert. �

DS DEVIENT UNE MARQUE PREMIUMJuste avant le lancement de la Citroën

DS, les directeurs n’étaient pas d’accord

sur son nom. Paul Magès, le génie à

l’origine du système révolutionnaire de

suspension hydropneumatique, insistait

pour la baptiser Gazelle. Selon lui, ce

patronyme symbolisait parfaitement la

légèreté et la rapidité de la nouvelle voi-

ture. Mais d’autres responsables se sont

imposés et ont opté pour DS, ou déesse :

la voiture divine. Citroën a relancé l’appel-

lation DS en 2009 (cette fois, DS signifiait

Different Spirit), en référence au nouvel

élan que le constructeur souhaitait don-

ner à sa marque. La DS3 a ouvert le bal,

suivie de la DS4, de la DS5 et, l’an dernier,

de la DS6, un SUV compact spécialement

conçu pour le marché chinois. Depuis

cette année, la dénomination DS est

affranchie du nom Citroën. Le groupe PSA

(auquel appartient Citroën) entend ainsi

commercialiser une marque premium de

luxe ponctuée d’une touche typiquement

française.

Page 28: Novembre 2015 | N°04

28 | Fleet Square | Novembre 2015

Fleet SQUARE

En 2008, cinq associations performantes dans

le domaine de l’aide sociale et de l’accompa-

gnement aux familles ont fusionné afin de

mettre en place une meilleure synergie de leurs

compétences. En 2011, cette fusion s’est dotée

d’un nouveau nom : arcus. Véritable acteur pro-

fessionnel du secteur social, arcus propose un ré-

seau de services éducatifs, psychopédagogiques

et thérapeutiques en faveur des enfants, des

jeunes, des adultes et des familles. Mark Izzard,

arcus : une mobilité au service du secteur social

Au service de l’enfance, de la jeunesse et des familles, arcus asbl a développé un

éventail de services qui exige disponibilité, efficacité et flexibilité. Dans le cadre

des activités ambulatoires, des équipes socio-éducatives se rendent à domicile

pour aider les plus fragilisés. Œuvrant sur tout le territoire luxembourgeois, les

collaborateurs peuvent compter sur les avantages d’un leasing auprès d’Alphabet.

Page 29: Novembre 2015 | N°04

Fleet Square | Novembre 2015 | 29

Fleet SQUARE

directeur adjoint d’arcus, explique combien ses

collaborateurs ont besoin de pouvoir se déplacer

en toute sécurité. « Nos voitures leur permettent

de se rendre à domicile dans le cadre de notre

service d’aide familiale (par exemple en cas de

maladie, d’hospitalisation d’un des parents...).

Concernant notre service d’assistance familiale,

nos collaborateurs apportent un encadrement

intensif des parents, des jeunes et des enfants

pour une meilleure cohésion au sein de la famille.

Le service Placement Familial intervient pour

l’accompagnement continu, la médiation et l’en-

cadrement des relations complexes entre enfant,

famille d’accueil et parents biologiques. Autant

de services qui exigent une grande mobilité, dans

tout le pays. »

Simplification à tous niveaux

L’option du leasing s’est dessinée avec la diversi-

fication et l’étendue des activités d’arcus. « Nous

avons 63 contrats chez Alphabet, depuis début

2014. C’est la première fois que nous faisons

appel à une société de leasing. Auparavant, nous

avions une flotte d’une trentaine de véhicules

gérée en interne. Nos besoins en mobilité ayant

fortement augmenté, il était préférable de choi-

sir le leasing. L’aide d’Alphabet au niveau de la

gestion de la flotte est indéniable. De plus, pas

de mauvaises surprises quant au coût, le prix

comprend aussi bien la location des véhicules

que l’assistance et les autres services et notre

comptabilité s’en trouve simplifiée puisqu’il n’y a

plus qu’une seule facture mensuelle. Et avec un

montant fixe, nous voyons le calcul de notre bud-

get simplifié. Un point essentiel est l’assurance,

pour nos collaborateurs, de pouvoir bénéficier

de véhicules fiables et performants, comprenant

les plus récents dispositifs de sécurité. La durée

de contrat renouvelable permet de jouir des mo-

dèles les plus récents et donc, les plus sûrs. Quand

nous gérions nos propres voitures, nous n’avions

pas cette opportunité de pouvoir, comme

aujourd’hui, changer les véhicules tous les trois

ans ! De plus, nous ne devons pas nous occuper

de leur revente, encore une charge qu’Alphabet

remplit très bien. »

Un atout : le choix du garage

Chaque collaborateur a le choix du garage,

agréé, dans lequel il souhaite se rendre en fonc-

tion de sa région et de ses facilités. Il a tout le

loisir, au moindre souci, de se mettre directement

en contact avec Alphabet ou son garage de réfé-

rence. Une liberté hautement appréciable par les

collaborateurs. Il en va de même pour les fournis-

seurs de pneus, chaque collaborateur a le loisir de

se rendre dans le garage agréé de son choix.

« Notre contrat avec Alphabet nous fait gagner

énormément de temps et d’énergie. Nous devons

juste suivre le kilométrage de nos voitures afin

de ne pas dépasser celui que nous avons fixé par

avance. Nous avons un système de pool car : si un

véhicule atteint la limite, on change de conduc-

teur pour un autre qui parcourra de moindres dis-

tances. Car selon les régions, nos collaborateurs

sont amenés à se déplacer de façon variable. A

priori, un collaborateur garde la même voiture

durant le contrat mais il peut donc être amené à

en changer suivant le kilométrage. »

Mark Izzard a eu plusieurs réunions au préalable

avant d’arrêter son choix sur Alphabet. Il a ren-

contré d’autres concurrents. Qu’est-ce qui a donc

été déterminant dans sa décision ? « C’est mon

garagiste qui nous a conseillé Alphabet. Par rap-

port aux autres concurrents, ils nous ont fait des

conditions financières très intéressantes. Mais la

taille de l’entreprise nous a également séduits et

a vraiment joué en sa faveur. Ecoute, disponibili-

té, réactivité... L’expérience nous a montré à quel

point ce n’était pas de vains mots chez Alphabet.

Par exemple, j’ai, depuis le début, le même inter-

locuteur, ce qui est vraiment agréable, et impor-

tant dans une relation de confiance qui s’établit

au fil des mois. »

Alphabet possédant une panoplie de marques

très étendue, arcus a pu accéder à son désir de

travailler avec Opel. �

Carte d’identité

Entreprise : arcus asbl

Date de création : 28 octobre 2008

Siège : Luxembourg-Ville

Personnel : plus de 600

Activités : association active sur tout le

territoire luxembourgeois, comprenant

différents services d’aide à la famille, à

l’enfance et à la jeunesse. Le soutien et

la protection sont au centre de tous ses

services, ancrés dans les offres de struc-

tures d’accueil pour enfants, des services

ambulants de l’aide familiale socio-péda-

gogique, des services de placement d’en-

fants, des foyers pour enfants et jeunes,

dans le travail pédagogique réalisé auprès

des maisons de jeunes ou le service

« Quai 57 » qui offre du conseil et de

l’assistance aux toxicomanes ainsi qu’à

leurs familles.

www.arcus.lu

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30 | Fleet Square | Novembre 2015

Fleet SQUARE

Bruxellois trilingue, depuis un quart de siècle

au service de Peugeot, Paul-Hervé Polet

engage aujourd’hui les 24 membres de son

équipe dans un nouveau challenge. Désormais

responsable de la division B2B pour les trois

marques du groupe PSA, cet homme de 48 ans

nous explique comment cette nouvelle organi-

sation va enrichir l’offre proposée à la clientèle

des grands comptes et ainsi renforcer durable-

ment la position de PSA sur le marché Belux.

Comment cette nouvelle organisation

s’articule-t-elle ?

Forte de 24 personnes, la nouvelle direction

B2B de PSA a pour objectif de remplacer

l’ancienne organisation monomarque par

une offre trimarque (Peugeot, Citroën et DS).

Il est important de noter que les ventes aux

particuliers, artisans, indépendants ou petites

PME restent l’apanage des réseaux Peugeot

et Citroën. La nouvelle direction s’adresse

exclusivement aux loueurs de longue durée,

aux loueurs de courte durée, aux marchés

publics et aux grands comptes (qui repré-

sentent plus de 120 à 150 véhicules en parc).

Nous reprenons également l’activité véhicules

d’occasion et remarketing (à savoir tout ce qui

touche à la gestion des fins de contrats et la

revente des véhicules d’occasion).

La Belgique et le Luxembourg continueront

d’être gérés ensemble, depuis notre entité

située à Braine-l’Alleud. Cette nouvelle

démarche a impliqué de nombreux départs et

des changements dans l’organigramme. Nous

avons dû nous remettre en cause et réfléchir

à d’autres manières de fonctionner, tout en

garantissant le service et l’offre commerciale

aux clients. Connu de tous en Belgique depuis

de nombreuses années, Harald Pluym va ainsi

changer de métier. Restant exclusivement

Peugeot, il va s’occuper de l’animation des

ventes B2C. Le nouveau fleet manager, Peter

De Saegher, lui succédera en prenant en

charge les trois marques.

Quel est l’objectif premier de cette nouvelle

organisation ?

Cette approche est très logique pour les lea-

sers de longue ou de courte durée. Pour eux,

cela n’avait pas beaucoup de sens d’aller une

fois chez Citroën, une fois chez Peugeot pour

discuter de points finalement très proches. Ils

pourront désormais s’adresser à un seul inter-

locuteur PSA, représentant les trois marques.

Dans le cadre de la réduction des car policies,

il est par ailleurs judicieux de se présenter sous

PSA mise sur le « trimarquisme » pour optimiser son offre fleet

Dans le cadre d’une profonde restructuration européenne, PSA Belgique

Luxembourg a totalement réorganisé son département B2B. Désormais sous la

bannière PSA, le constructeur peut proposer aux professionnels une offre

trimarque, à la fois Peugeot, Citroën et DS. Pour Paul-Hervé Polet, le directeur de

cette nouvelle entité, « cette nouvelle donne doit être vécue comme une

opportunité ».

S Paul-Hervé Polet,

Directeur B2B

Page 31: Novembre 2015 | N°04

Fleet Square | Novembre 2015 | 31

Fleet SQUARE

une seule bannière, avec une offre enrichie.

Ainsi, si, du fait du rythme de renouvellement

des gammes, un client ne trouve pas son bon-

heur chez Peugeot, autant qu’il le trouve chez

Citroën plutôt que dans une marque concur-

rente. De même, il n’était pas obligatoirement

utile que nos commerciaux se ruent chez un

client qui n’a que des Peugeot pour essayer de

lui vendre des Citroën...

Y a-t-il eu des réticences internes ? Certaines

équipes sont très attachées à leur marque.

Il y a toujours beaucoup d’émotion dans

l’automobile. Dans ce commerce, on travaille

avec ses tripes, et il est courant de s’identifier à

sa marque. Ce n’est pas toujours facile quand

on a été 25 ans sous la marque Peugeot de

se mettre sous la bannière de trois marques.

Même pour moi ! Ce changement est un

nouveau défi qu’il faut mettre en place de

manière intelligente. Cette notion d’intelligence

commerciale est la clé de nos succès futurs

et j’essaie de l’insuffler à toutes mes équipes.

Nos clients doivent se sentir à l’aise de penser

« demain, je prendrais bien des DS pour mes

managers et des 308 SW pour mes techniciens,

ou des C4 Picasso pour les users choosers ».

Y a-t-il une différenciation de la démarche

commerciale entre la Belgique et le

Luxembourg ?

En tant que marque généraliste, nous adap-

tons notre offre produits à chaque marché.

Les véhicules vendus au Luxembourg seront,

par exemple, équipés de motorisations plus

puissantes. L’impact fiscal du CO2 étant dif-

férent au Luxembourg, on peut y positionner

des moteurs plus puissants qu’en Belgique.

On différencie également la communication.

Mais pour le reste, la démarche et la relation

avec les loueurs, le réseau et les clients sont les

mêmes pour les deux pays.

Comment allez-vous positionner chaque

marque dans cette offre globale ?

Chez DS, la volonté ferme est de proposer des

voitures avec un équipement ultra complet

pour un prix parfaitement positionné sur le

marché. Peugeot mise davantage sur une

politique de libre choix de l’équipement. Dans

le cadre de l’offre fifty-fifty, le client peut, par

exemple, totalement personnaliser sa voiture

en payant seulement la moitié du prix des op-

tions choisies. Chez Citroën, nous partons sur

le concept d’« achat intelligent », avec des ver-

sions business bien équipées à un prix maîtrisé.

Quels sont les services qui vous différencient

de la concurrence ?

Le réseau doit rester la clé de voûte du sys-

tème. Nous avons développé des « Business

Centers » chez Citroën et DS ainsi que des

« Professional Centers » chez Peugeot. Ces

structures spécifiques apportent un service de

qualité à la clientèle exigeante que sont les

fleets. Information produit, réactivité, mobilité,

essai, relations avec les loueurs, fiscalité, finan-

cement... Parfaitement formé, le personnel de

ces centres doit savoir tout maîtriser avec réac-

tivité et efficacité. Leur performance est notre

véritable plus-value.

En s’appuyant sur ses trois gammes, sur des

technologies comme la télématique, le diesel

Blue HDI ou la nouvelle boîte automatique

« EAT6 » et sur cette nouvelle organisation,

PSA peut se positionner comme une forte

alternative aux marques premium dans des

budgets nettement plus maîtrisés. Son objectif

évident est de gagner des parts de marché en

Belgique, comme au Luxembourg. �

INCENTIVE !

PSA Peugeot Citroën gâte les lecteurs de

Fleet Square avec de beaux cadeaux de

trois marques différentes.

Que diriez-vous de gagner un tire-bouchon Peugeot, une couverture de voyage Citroën ou une clé USB originale signée DS ?

Vous souhaitez tenter votre chance ?

Répondez à la question suivante :

« Combien de travailleurs le département

B2B de PSA compte-t-il au Belux pour les trois

marques confondues ? »

Envoyez votre réponse à

[email protected] et peut-

être serez-vous l’un des heureux gagnants !

Page 32: Novembre 2015 | N°04

Des applications pour vous simplifier la route Que vous partiez en voyage ou preniez le volant pour un trajet habituel, un petit coup de pouce est toujours le bienvenu.

Surtout lorsqu’il s’agit d’une assistance fiable et intelligente. Nous avons à nouveau sélectionné quelques applications pour

votre smartphone. De quoi vous simplifier la route.

INRIXINRIX n’est pas très connue sous nos latitudes.

Dommage ! Il s’agit pourtant d’une des meil-

leures applications de trafic du marché. Elle calcule la

durée nécessaire pour parcourir un trajet déterminé. INRIX

vous indique aussi votre temps de parcours et votre heure

d’arrivée, même si vous ne démarrez que dans une heure.

Cet assistant intelligent tient en effet compte en temps

réel des incidents sur votre trajet et utilise les informations

d’autres téléphones mobiles et les données GPS de mil-

lions de poids lourds, capteurs routiers et systèmes de na-

vigation des voitures. Cette application est gratuite, mais

vous devrez débourser 9,99 euros pour bénéficier des plus

vastes possibilités de la version premium.

Gratuit pour iOS et Android

BlaBlaCarBlaBlaCar met en relation les conducteurs qui ont une place libre

dans leur véhicule et des passagers à la recherche d’un moyen

de transport. Indépendamment de cette fonction, l’application est l’outil

par excellence pour calculer la répartition des coûts d’essence et de péages

entre vous et vos passagers. Adieu les rancœurs et discussions à l’arrivée.

Vous pouvez en outre publier une offre pour plusieurs dates en une fois si

vous parcourez souvent le même trajet.

Gratuit pour iOS

Save fuel Faites une fleur à votre portefeuille en optant

pour les pneus adéquats. Cette petite appli-

cation de Lanxess calcule les économies de carburant

réalisées grâce aux bons pneus. Le label européen est

obligatoire pour les pneus depuis quelques années déjà et

s’applique à chaque pneumatique. Le classement reflète

l’efficacité du pneu. Cette application vous rappelle aussi

qu’il est temps de vérifier vos pneus et vous indique la dif-

férence en termes de distance de freinage sur revêtement

mouillé avec un pneu adéquat.

Gratuit pour iOS

Google GogglesS’il y a une application que

l’on adore par-dessus tout,

c’est bien Google Goggles. Vous vous

demandez, en chemin, quel est ce mo-

nument, ce que signifie le nom d’une

rue... ? Prenez simplement une photo

avec Google Goggles pour recevoir ins-

tantanément toutes les informations

souhaitées. Nous l’avons testée en

photographiant une voiture, un billet

de banque étranger et une boîte de

conserve de légumes chinois. Résultat ?

Un sans-faute.

Gratuit pour Android

XE CurrencyVous vous trouvez dans un pays qui n’utilise pas l’euro ?

L’application XE Currency vous sera indispensable pour

convertir un montant en un minimum de temps. Cette applica-

tion conviviale se fonde sur les taux de change les plus récents.

Autre atout non négligeable à l’étranger : l’application fonctionne

aussi sans connexion Internet.

Gratuit pour iOS et Android

AlphaGuide – Enhancing your mobility soon Alphabet travaille dans l’ombre à une version améliorée

d’AlphaGuide, qui donnera la part belle à la facilité d’utilisation du

conducteur et du gestionnaire de parc automobile. Pour plus d’informa-

tions, rendez-vous régulièrement sur notre site ou sur les réseaux sociaux !

iOnRoad Augmented DrivingFixez votre smartphone à un

support installé sur votre tableau de bord

pour lui donner une bonne visibilité sur la

route. La caméra intégrée surveille la circu-

lation pour vous et calcule la distance

qui vous sépare des véhicules qui

vous précèdent. Un signal vous

avertit lorsque vous les collez de

trop près ou risquez une sortie

de route. Une fonctionnalité qui

peut vous sauver la vie en cas de

distraction ou de somnolence. L’application

vous fournit aussi des informations sur votre style

de conduite, comme la consommation et l’impact écolo-

gique. L’application vous permet enfin de photographier

les pirates de la route qui vous font des queues de poisson.

4,99 euros pour iOS et Android

Apps SQUARE

32 | Fleet Square | Novembre 2015

Page 33: Novembre 2015 | N°04

Event SQUARE

La bella macchina : la passion des voitures italiennesAutoworld organise tous les ans, en fin d’année, une grande exposition spéciale. Cette année, l’expo « Italian Car Passion »

propulsera la culture de l’automobile italienne sous le feu des projecteurs. Rendez-vous avec l’élégance à l’état pur...

Infos pratiquesAutoworld, Parc du Cinquantenaire 11, 1000 Bruxelles. Du 3 décembre

2015 au 31 janvier 2016. Ouvert tous les jours de 10 h à 17 h, jusqu’à

18 h le samedi et le dimanche. Egalement ouvert le 25 décembre et le

1er janvier.

www.italiancarpassion.be

INCENTIVE !Oubliez l’hiver belge l’espace d’un instant et

évadez-vous avec les mythiques voitures ita-

liennes. Grâce à Autoworld, Fleet Square offre

à ses lecteurs une chance de remporter

un des 10 tickets duo pour

l’exposition Italian Car Passion. Question du concours

A quelle série policière populaire des années

80 la Ferrari Testarossa doit-elle sa renommée

auprès du grand public ?

Comment participer ?

Envoyez la bonne réponse par e-mail à

l’adresse [email protected].

Les gagnants seront prévenus personnelle-

ment.

Du 3 décembre au 31 janvier, le musée bruxellois

vous invite à venir admirer une cinquantaine

de voitures italiennes toutes plus luxueuses et

légendaires les unes que les autres. Dans le décor

d’une ville italienne, vous retournerez à l’âge d’or

de l’industrie automobile. Dans les années 50 à

80, les constructeurs tels que Ferrari, Maserati,

Lamborghini, Lancia et Alfa Romeo furent, en

effet, au sommet de leur gloire. Tout comme

les concepteurs Pininfarina, Bertone, Spada et

Zagato. Les marques rivalisaient d’ingéniosité

pour proposer des moteurs toujours plus perfor-

mants qui ont valu à l’Italie de gagner ses lettres

de noblesse à l’échelle mondiale. Les voitures

originaires de la botte symbolisaient la passion,

l’élégance et la dolce vita.

Au cœur de l’exposition : la piazza, une place

typique comme on en trouve dans toute ville

italienne. C’est là que sont exposés les modèles

phares : la Lamborghini Miura de 1967, conçue

par Gandini et construite par Bertone, ainsi que

l’Alfa Romeo Disco Volante de 1952, fabriquée

à quatre exemplaires seulement et empruntée

pour l’occasion au Musée de l’Automobile de

Turin. La piazza accueille, en outre, une ving-

taine d’autres belles cylindrées, notamment la

Ferrari 275 GTS Pininfarina ayant appartenu à

l’actrice Raquel Welch, la Lambo LM001, la Fiat

V8 Zagato et la Lancia B24 Spider Pininfarina.

Mais les rues italiennes des années 50 et 60 ont

également vu défiler des véhicules plus petits

et plus populaires auxquels l’exposition accorde

aussi une place de choix : une Fiat Cinquecento

Giardiniera, un triporteur Vespa, un taxi Multipla,

une Bianchina Cabrio et une Alfa Romeo des

carabinieri. Installez-vous à la terrasse du bar à

vin, un verre à la main, et laissez-vous porter par

l’ambiance italienne...

A côté de la piazza, un véritable concorso d’ele-

ganza voit s’affronter six carrosseries d’exception

et plusieurs modèles mythiques de l’univers des

courses. Ils s’offrent à vos yeux ébahis devant un

grand écran qui vous fait revivre les étapes des

célèbres courses que sont les Mille Miglia et la

Targa Florio.

Les voitures contemporaines ne sont pas en

reste : un showroom plongé dans un décor bien

à propos leur a été réservé. L’occasion d’admirer

l’Alfa Romeo Disco Volante de Touring Super-

leggera (2013), la Lamborghini Veneno et la

LaFerrari.

Enfin, un espace complet est consacré au spon-

sor Lamborghini, avec des modèles tels que la

350 GT, la Countach, l’Aventador et la Huracan. �

Fleet Square | Novembre 2015 | 33

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Fleet Square est une publication éditée par Alphabet Belgium Long Term Rental nv. La reproduction d’articles ou d’extraits ne peut se faire qu’avec la mention de leur source et de leurs auteurs. Les informations qui vous

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relative à la protection de la vie privée à l’égard du traitement des

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Rédacteur en chef : Dirk Rasschaert

Conseil de rédaction : Jean-Paul Biordi - Kirsten Major - Ann Massart -Dirk Rasschaert - Christel Reynaerts - Marc Vandenbergh

Ont collaboré à ce numéro : Eduard Coddé - Daphné Debaenst - Patrick Delaroche - Wim De Mont - Evy Dermaut - Aart De Zitter - Kurt Focquaert - Anne Léveillé - Morgane Levenez - Dirk Remmerie - Dirk Schoofs - Hermien Vanoost - Stephanie Verelst

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Réalisation : Roularta Custom Media

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Imprimeur : Roularta Printing

Editeur responsable : Christel ReynaertsAlphabet Belgium Long Term Rental nv - Ingberthoeveweg 6 - 2630 Aartselaar

Tél. : 03 450 18 18 · Fax : 03 457 41 31

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