numéro spécial annonceurs 2012

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Rue de l’Industrie 13, 1950 Sion – Tél. 027 329 75 11 Rédaction: [email protected] Mortuaires: Fax 027 329 75 24 – [email protected] Abonnements: 027 329 78 90 – [email protected] Publicité 027 329 51 51 Distribution 0800 550 807 ÉDITION «SPÉCIAL ANNONCEURS» 2012 www.lenouvelliste.ch MOBILE Soyez présents sur les écrans des smartphones PAGES 24-25 MÉDIAS «Le Nouvelliste» confirme sa place de numéro 1 BANDEAU UNE FORMAT FIXE 280 x 50 mm QUADRICHROMIE CHF 1530.– Votre annonce se retrouve gratuitement dans le journal de l’application iPad et le journal en ligne du «Nouvelliste» (TARIFS 2012) Pour plus d’infos: www.lenouvellistepub.ch PUBLICITÉ Numéro spécial annonceurs MAGAZINES les magazines vous offrent une publicité ciblée PAGE 30 NOS OFFRES DYNAMIQUES ou comment faire de bonnes affaires PAGE 29 WEB Réussir sa pub sur le web: mode d’emploi PAGES 24-25 DR À CONSERVER PRÉCIEUSEMENT Votre guide pour garantir le succès de vos campagnes présentes et futures avec les tarifs 2012, les formats et les bons plans... (TARIFS BRUTS 2012. TVA EN SUS. Sous réserve de modifications) JOYEUX ANNIVERSAIRE Une offre «cadeau» vous attend... PAGE 15

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Numéro spécial annonceurs 2012

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Page 1: Numéro spécial annonceurs 2012

Rue de l’Industrie 13, 1950 Sion – Tél. 027 329 75 11 � Rédaction: [email protected] �Mortuaires: Fax 027 329 75 24 – [email protected] � Abonnements: 027 329 78 90 – [email protected] � Publicité 027 329 51 51 �Distribution 0800 550 807

ÉDITION «SPÉCIAL ANNONCEURS» 2012 � www.lenouvelliste.ch

MOBILE

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PAGES 24-25

MÉDIAS «Le Nouvelliste» confirme sa place de numéro 1

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PAGE 30

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PAGES 24-25

DR

À CONSERVER PRÉCIEUSEMENT Votre guide pour

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futures avec les tarifs 2012, les formats

et les bons plans...

(TARIFS BRUTS 2012. TVA EN SUS. Sous réserve de modifications)

JOYEUXANNIVERSAIREUne offre«cadeau» vousattend... PAGE 15

Page 2: Numéro spécial annonceurs 2012

2 GRAND ANGLEMARDI 28 FÉVRIER 2012 LE NOUVELLISTE

ERIC MEIZOZ

Ce numéro «spécial annon-ceurs» a été créé spécialementpour vous afin de vous présen-ter un panel des nombreusesopportunités qu’offre le sup-port publicitaire numéro 1 enValais. Et comme la publicitépresse est reconnue comme laplus efficace, nul doute quevous trouverez chaussure à vo-tre pied. Au fil des pages vousdécouvrirez également lespossibilités à ne pas manqueren matière de publicité numé-rique, que ce soit sur l’inter-net, sur les mobiles ou encoresur les tablettes. Enfin, vousaurez également tout loisir de

découvrir ou redécouvrir lesmagazines du «Nouvelliste»et les différents formats publi-citaires disponibles. Voustrouverez la liste exhaustive detous les emplacements pu-blicitaires et des tarifs surwww.lenouvellistepub.ch.Notre équipe de con-seillères et de conseillersse tient également volon-tiers à votre dispositionpour vous aider dans laréalisation et la planifica-tion de vos campagnes decommunication. N’hési-tez pas à prendre contactavec nous.�

LU QUOTIDIENNEMENT PAR 116 000 PERSONNES «Le Nouvelliste» confirme sa place

Publicitas Valais, une

ÉLÉONORECLAIVAZFAUCHÈREProduct ManagerTél. 027 329 52 [email protected]

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NOËLIE BRANDResp. médiasnumériques etcommunicationTél. 027 329 53 [email protected]

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116 000 personneslisent

quotidiennement «Le Nouvelliste».

66% des Valaisans lisenttous les jours «Le

Nouvelliste», soit 114 000 lecteursquotidiens en Valais.

186 000 personneslisent

régulièrement «Le Nouvelliste», soitau moins 1 à 2 éditions parsemaine.

43 000 exemplairesdont 90%

d’abonnés, c’est le tirage du médiaNo 1 en Valais.

30 minutes, c’est le tempsde lecture moyen du

«Nouvelliste»

80% des abonnésreçoivent leur

journal avant 7 heures du matin

3.73 million de pages vueset 124 000 clients

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�«La publicité presseest reconnue commela plus efficace.»

ERIC MEIZOZ DIRECTEUR DE PUBLICITAS VALAIS

Nombre de lecteurspar titreen Valais romand

Pénétration par région

Le service de vente interne de Publicitas Valais au grand complet: Gréta Sallé, Sabine Mayor, Tania Giorgianni, Isabelle Fontannaz, Chantal Mottet etLaurence Bühlmann.

EN CHIFFRES

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INFO+

SPÉCIAL ANNONCEURS 2012

Page 3: Numéro spécial annonceurs 2012

GRAND ANGLE 3

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de support publicitaire numéro 1 en Valais.

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QUADRICHROMIE CHF 2995.–

Votre annonce se retrouve gratuitement dans le journal de l’application iPadet le journal en ligne du «Nouvelliste»

(TARIFS 2012) Pour plus d’infos: www.lenouvellistepub.ch

SERGE ROH RÉGION SIERREConseil-clientTél. 079 449 06 [email protected] [ANDREE-NOELLE_POT]

BÉATRICE SAUTHIER RÉGION MARTIGNYConseil-clientTél. 079 310 56 [email protected] [ANDREE-NOELLE_POT]

DÉBORAH COQUOZ RÉGION MARTIGNYConseil-clientTél. 079 476 34 [email protected] [ANDREE-NOELLE_POT]

MAGALI COPPEY DUBUIS RÉGION SIONConseil-clientTél. 079 291 41 [email protected] [ANDREE-NOELLE_POT]

ARNAUD MAGNIN RÉGION CHABLAISConseil-clientTél. 078 845 48 [email protected] [ANDREE-NOELLE_POT]

OLIVIER DEBONS SOUS-DIRECTEURChef marketing et venteTél. 027 329 54 [email protected] [ANDREE-NOELLE_POT]

SILVIA ESTEVES RÉGION SIONConseil-clientTél. 078 634 64 [email protected] [ANDREE-NOELLE_POT]

ERIC MEIZOZ DIRECTEUR PUBLICITAS VALAIS

Tél. 027 329 54 [email protected] [DR]

Page 4: Numéro spécial annonceurs 2012

LE NOUVELLISTE MARDI 28 FÉVRIER 2012

4 PAGES

AN-NONCE85 x 49 mm

QUADRICHROMIE CHF 2’950.–

(TARIFS 2011)

ANNONCE85 x 193 mm

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ANNONCE5 col. x 160 mm

QUADRICHROMIE CHF 1832.–1 COULEUR CHF 1560.–

NOIR/BLANC CHF 1112.–

Votre annonce se retrouve gratuitement dans le journal de l’application iPadet le journal en ligne du «Nouvelliste»

(TARIFS 2012) Pour plus d’info: www.lenouvellistepub.ch

ANNONCE2 col. x 50 mmNOIR/BLANC

CHF 139.–Votre annonce se retrouve gratuitement

dans le journal de l’application iPadet le journal en ligne du «Nouvelliste»

(TARIFS 2012)Pour plus d’info: www.lenouvellistepub.ch

ANNONCE4 col. x 140 mm

QUADRICHROMIE CHF 1282.401 COULEUR CHF 1092.–

NOIR/BLANC CHF 778.40

Votre annonce se retrouve gratuitement dans le journal de l’application iPadet le journal en ligne du «Nouvelliste»

(TARIFS 2012) Pour plus d’info: www.lenouvellistepub.ch

ANNONCE1 col. x 57 mm

NOIR/BLANCCHF 79.25

Page 5: Numéro spécial annonceurs 2012

CRÊTELONGUEEt la tendresse...Les détenus de Crêtelongueveulent pouvoir faire l’amour enprison. Ils ont lancé une pétitionpour qu’une chambre conjugalesoit mise à leur disposition. 7

SPÉCIAL ANNONCEURS 2012 LE NOUVELLISTE

VALAISMONTHEY | MARTIGNY | SION | SIERRE 5

[LENO

UVEL

LISTE

]

COLLOMBEY Alors qu’on parle du rachat de Tamoil, sa raffinerievalaisanne n’a plus une goutte de brut. Employés inquiets.

Les cuves sont à secGILLES BERREAU

Deux sources internes à la raffi-nerie de Collombey ont confir-mé cette semaine que l’installa-tion valaisanne n’a plus depétrole brut. Les cuves sont vi-des. «J’ai contrôlé moi-mêmeleur état de remplissage. Je vou-lais en avoir le cœur net», lâcheun ouvrier, dépité. «Que va-t-ilnous arriver, à nous les em-ployés. Notre outil de travail esten danger.» Tamoil Suisse af-firme ne pas manquer de liquidi-tés pour acheter du brut.

«C’est tout simplement parceque la raffinerie allait être arrê-tée pour maintenance que nousn’en avons pas acheté», indiqueLaurent Paoliello, son porte-pa-role. Il précise que les cuves d’es-sence pour la réserve stratégiqueen cas de crise imposée par laConfédération n’ont pas été tou-chées. «Nous sommes en ordreavec les normes légales.»

Simple mesureéconomique?Pourtant, lors des précédents

arrêts de maintenance, qui du-rent de trois à cinq semaines, lescuves chablaisiennes n’avaientpas été vidées. Laurent Paolielloexplique que la situation est dif-férente aujourd’hui, «car actuel-lement, avec la crise pétrolière,le prix du brut est très élevé. Dèslors, il n’est pas opportun d’enacheter, alors que les installa-tions ne tournent pas. Les mar-ges bénéficiaires de raffinagesont exécrables.»

«D’ailleurs les raffineries dansleur ensemble ne travaillent pasà pleine charge. Elles tournentsoit au ralenti, soit en profitent

pour faire des travaux. C’estpour la même raison financièrequenousavonsavancécesopéra-tions de maintenance, prévuesinitialement au mois de juin.»Ainsi donc, avant de fermer pro-visoirement boutique, la raffine-rie a utilisé tous ses stocks.

Un spécialiste du secteur pé-trolier en Suisse confirme les ex-plications de Tamoil Suisse: «Si

les cuves sont vides à Collom-bey, je ne pense pas que cela soitprovoqué par une rupture de li-vraison. Mais plutôt parce queTamoil doit faire face commetoutes les raffineries à de faiblesmarges avec un pétrole trèscher.»

De plus, depuis l’affaire du filsKadhafi à Genève, la Libye ne li-vre plus de pétrole à Collombey.

Il provient du Kazakhstan et del’Azerbaïdjan.

«Pas de chômagetechnique»Selon Tamoil Suisse, face à la

situation actuelle aucun chô-mage technique ne serait àcraindre et la situation finan-cière de Tamoil Suisse seraitsaine. «Nous avons l’avantaged’avoir vu notre société recon-nue comme étant suisse et doncnon soumise aux restrictions,gels ou sanctions décrétés con-tre la Libye.»

Néanmoins, selon le mêmespécialiste pétrolier cité plushaut, certaines compagnies quis’approvisionnent à Collombeyne veulent plus avoir à faire avecTamoil pour l’instant, même enSuisse.

«Malgré les assurances don-nées par la Confédération, ellescraignent de se voir reprocherun jour d’avoir alimenté finan-

cièrement le régime de Kadhafien ayant acheté de l’essence àTamoil Suisse. Les ramificationsde cette société avec le régime li-byen ne sont pas claires pour el-les.»

InquiétudeRécemment, BP et Shell

avaient demandé une clarifica-tion du statut de Tamoil dans lecadre des mesures prises contrela Libye. En attendant, elles nes’approvisionnaient plus à Col-lombey. Aujourd’hui, la ques-tion ne se pose plus, l’installa-tion étant à l’arrêt.

Et les employés valaisans se de-mandent à quelle sauce leur en-treprise sera mangée (voir danscette page). «Nos familles viventdes semaines très pénibles. Onse demande si les installationsvont redémarrer après les tra-vaux d’entretien», nous confiaitjeudi un employé de la raffine-rie.�

Les cuves de Collombey-Le-Grand contiennent habituellement du pétrole brut ou des produits finis (essence, mazout, etc.). [LE NOUVELLISTE]

Annoncée à plusieurs repri-ses ces dernières années, lavente de Tamoil a toujourséchoué. On parla en 2006 deRepsol, Erg, Total, ou encoreCarlyle. Cette fois, c’est un fi-nancier libano-américain, à latête de la société Netoil, quimonte au créneau pour fairepart de son intention de «sau-ver» le groupe internationalTamoil. Roger Tamraz n’est pasun inconnu à Collombey. Eneffet, cet homme d’affaires néau Caire avait fondé la pre-mière société du groupe Ta-moil dans les années quatre-vingt, avant de céder quelquesannées plus tard seulement lecapital à l’Etat libyen.

Cité par le quotidien «24heu-res», Roger Tamraz aurait af-firmé avoir signé en août 2010un mémorandum d’ententepour la vente des actions de laholding Tamoil. La transac-tion, prévue en début de cetteannée, n’aurait pas été finalisée

suite à la révolution libyenne.Tout serait stoppé suite au blo-cus international décrété con-tre le régime de Kadhafi. Ungouvernement que RobertTamraz connaît bien puisqu’ila cherché à convaincre récem-ment le leader libyen d’accep-ter des négociations avec lesinsurgés.

De son côté, Tamoil Suisserappelle que le groupe n’est pasà vendre et estime que RogerTamraz veut profiter de la si-tuation actuelle. Maisl’homme, qui selon nos infor-mations a aussi des visées surle groupe Italpetroli et le clubde foot AS Roma, croit encoreen ses chances sur le dossierTamoil. Et affirme vouloirmême maintenir en activitéles trois raffineries de Collom-bey, Cremona (Italie) et Ham-bourg.

Faut-il prendre ces promes-ses au sérieux, alors que l’onsait que la raffinerie de Cremo-na va fermer ses portes d’ici aumois de mai, licencier des cen-taines d’employés et devenirun dépôt de carburant?D’ailleurs, selon nos informa-tions, Tamoil Suisse projetted’envoyer en Italie des ca-mions pour récupérer des piè-ces d’occasion, afin de les utili-ser en Valais...� GB

Il veut racheter la raffinerie

Le financier Roger Tamraz. [DR]

PUBLICITÉ

EN CHIFFRES

224 collaborateurs. (400à 500 avec les sous-

traitants).

19% la part de laconsommation suisse

assurée par Collombey

760 en milliers le nombrede m3 stockés dans

90 cuves en Suisse.

150 wagons et 200camions-citernes

maximum par jour.

AUTOROUTE A9Nettoyagedes tunnels

Dès lundi, les tunnels de l’auto-route A9 vont faire l’objet des ha-bituels nettoyages de printemps.Pour permettre le bon déroule-ment de ces travaux, des tron-çons seront fermés à la circula-tion.

La galerie de Sion-Champsecsera fermée dans sa sectionmontante en direction de Bri-gue, du lundi 11 avril dès 4 h dumatin au mercredi 13 avril àmidi. L’autre tube sera fermé dumercredi 13 avril à midi au ven-dredi 15 avril à 17 h. Pendant cestravaux, la circulation se fera enbidirectionnel.

La galerie de Saint-Mauricesera fermée dans sa sectionmontante en direction de Bri-gue, du lundi 18 avril dès 4 h dumatin au jeudi 21 avril à 17 h.L’autre tube sera fermé du mardi26 avril dès 4 h au vendredi 29avril à 17 h.

En ce qui concerne le tunnelde Sierre, les travaux débuterontle lundi 2 mai à 4h pour se ter-miner le vendredi 6 mai à 17hpour le tube menant au haut-Va-lais. Dans la direction inverse, leservice d’entretien a lieu la se-maine suivante selon le mêmehoraire.

Le tunnel de Gamsel seraquant à lui fermé à la circulationdu lundi 11 avril au vendredi 15avril. Une déviation sera mise enplace sur la route canto-nale.� C/JYB

CHÔMAGEUne baisse recorden Valais

Le Valais est le canton où lechômage a le plus reculé enmars. A la fin du mois dernier, letaux était de 3,9% dans le can-ton, en baisse de 0,7 point.

Si le recul s’explique par desphénomènes saisonniers, la si-tuation n’en est pas moins ré-jouissante. Par rapport au mêmemois de l’année précédente, ladécrue s’élève à 17%.

En mars, avec la reprise des ac-tivités, les secteurs de la cons-truction et de l’agriculture enre-gistrent une forte baisse dunombre de chômeurs, avec unrecul de 40% par rapport à fé-vrier. Par contre, les premièresinscriptions au chômage sontenregistrées dans les activitésliées au tourisme.� JYG/C

Voir chiffres suisses en page 23

jcz - gb

PAVÉVALAIS

FORMAT FIXE

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Page 6: Numéro spécial annonceurs 2012

LE NOUVELLISTE SPÉCIAL ANNONCEURS 2012

6 SION RÉGION

VAL D’HÉRENS Le Parc naturel régional au chevet du patrimoine bâti.

Les granges ont peut-être un avenir...PASCAL FAUCHÈRE

«Quel avenir dans un parc natu-rel pour le patrimoine bâti?»C’était le thème du 4e débat pro-posé par les Jeudis du Parc hé-rensard à Saint-Martin. Confé-rencier de la soirée, l’architectePatrice Gagliardi a annoncéqu’un groupe de travail s’étaitconstitué dans le cadre du projetde Parc naturel régional (PNR).Sa mission? Inventorier les édi-fices et ensembles bâtis présen-tant un intérêt évident. «Dansles communes, ces inventaires sontsoit incomplets, soit poussiéreux»,indique celui qui a été long-temps membre de la sous-com-mission cantonale pour la pro-tection des sites. L’objectif de cegroupe de travail, emmené par

Patrice Gagliardi et composéd’un représentant par com-mune, est de mettre en exergueles objets dont la valeur est évi-dente. «La sélection se fera parconsensus et pour la première foisde manière coordonnée à l’échelledes sept communes. Car on nepourra pas tout valoriser.»

Pas de contrainte en plusLe conférencier a rappelé que

le patrimoine bâti était déjà bienprotégé par les instruments lé-gislatifs en vigueur. Mais paral-lèlement, de nombreux bâti-ments ruraux sont abandonnésou tombent en ruine. D’où lesinterrogations dans le publicprésent lors de ce forum. LePNR va-t-il encore ajouter unecouche légale de contraintes supplémentaires? «Clairement

non», ont assuré les porteurs duprojet, quel que soit d’ailleurs le

secteur d’activités: agriculture,artisanat, remontées mécani-ques tourisme ou environne-ment. Pas de règlement supplé-mentaire, au contraire. SelonPatrice Gagliardi, «le PNR peutcontrebalancer ces contraintesgrâce à une vision hérensardecoordonnée qui permettra à la val-lée d’avoir un poids supplémen-taire auprès des instances canto-nales et fédérales. On peut doncmême envisager un certain assou-

plissement en matière de construc-tion.» Autre interrogation, fi-nancière celle-là: le parc pré-voit-il quelque chose en matièred’incitation à la rénovation dupatrimoine bâti? Les responsa-bles du projet ont rappelé parexemple que des subventions àfonds perdu existaient déjà parle biais de l’aide au logement. «Sile parc contribue financièrement àdes objets d’intérêt public, rien nedit qu’il ne pourra pas le faire pourles privés», a précisé le présidentde l’Association du PNR DannyDefago. «Mais ce sont les commu-nes, par le biais de leur règlementdes constructions, qui restent maî-tresses en la matière.»

150 000 francs investisCôté réalisations, le Parc naturel

hérensard a déjà investi près de150 000 francs en 2010 pour par-ticiper à l’entretien du milieu bâti.

Ainsi, la maison Gauthier decinq étages située à Vex a ététransformée en lieu culturel. Latoiture de la cabane des Essertes àHérémence a été refaite selon lestechniques traditionnelles. Toutcomme celle du moulin de labourgeoisie de Nax, ancienne-mententuilesdebriquesrougesetdésormais en bardeaux de mé-lèze. Enfin cette année, la cha-pelle Immaculata à Saint-Martindevrait bénéficier d’une rénova-tion grâce au parc. Reste le crédode Patrice Gagliardi. «Conservern’est pas une attitude suffisante. Ilfaut exploiter», dit-il en pensantnotamment à des visites touristi-ques. Et de conclure: «Le parc estune réelle opportunité pour valori-ser le patrimoine bâti.»�

PUBLICITÉ

�«Le parc estune réelleopportunitépour valoriserle patrimoine.»

PATRICEGAGLIARDIARCHITECTE ETURBANISTE

[BIT

TEL/

A]

SION

C’est l’histoire d’un don...4600 francs. C’est la somme

que se sont partagées les associa-tions caritatives Rajo et Diffé-rences solidaires. Cette manneprovient d’un spectacle donnéen fin d’année dernière à Sionpar l’association C’est l’histoired’un mec qui a offert un petitvoyage au cœur des jongleurs,montreurs d’ours et raconteurs.

Rajo, basée à Sion, s’engage de-puis une année à scolariser despetits Somaliens. Plus de 800enfants ont déjà pu bénéficier

d’une aide concrète. Quant àl’association Différences Solidai-res, active depuis trois ans, elledonne la possibilité à des per-sonnes en situation de handicapde pratiquer du sport à moindrecoût. Elle est aidée par des per-sonnes en voie de réinsertionprofessionnelle ou de jeunes endifficultéafind’encadrercesacti-vités sportives particulières.

www.association-rajo.chwww.differences-solidaires.ch� PF

SIONHistoires fascinantes de Chine.Cédric Jossen raconte des «Histoires fascinantes de Chine» aujourd’huisamedi 9 avril à 20h à la Place du Midi 36 à Sion. Une soirée tout public.Chapeau à la sortie. La collation est offerte.Réservations souhaitées au 079 301 10 61 ou [email protected].

CONTHEYSe nourrir sainement et pas cher.«Comment manger sainement sans se ruiner?» Voilà la question àlaquelle tâchera de répondre la Fédération romande des consommateurs(FRC). Dans le cadre de sa nouvelle série de cours, la FRC donnera des pistespour décrypter les offres alléchantes et montrera qu’il est possible desavourer des plats sains et appétissants sans dépenser plus.Le lundi 11 avril à 19h30 au cycle d’orientation régional, Chemin de lachappelle 6 à Conthey.

SIONLorsqu’ils souffrent de démence.Le service des cours de la Croix-Rouge Valais organise son prochain coursintitulé «Comment accompagner les personnes souffrant de démence» àla HES-SO Valais, chemin de l’Agasse 5 à Sion.Ces cours auront lieu les 11, 14, 18 et 21 avril ainsi que les 2, 5 et 9 mai. Prix:210 frs. Les inscriptions doivent se faire auprès de Croix-Rouge Valais,service des cours, Rue du Chanoine Berchtold 10, CP 310, 1951 Sion ou partéléphone au 027 322 13 54. Email: [email protected].

MÉMENTO

SPORTS Nouvelle halle de curling située au sud de la piscine couverte de Sion.

De la glace pour Noël 2012CATHRINE KILLE ELSIG

Le dossier datait de plus decinq ans. Il a pris un tour-nant décisif avec la décisioncommunale de situer la hallede curling de Sion au sud dela piscine. Le vice-présidentde la ville et chef du dicas-tère des sports, Gérald Pfef-ferlé, a confirmé cette infor-mation. Les puristes dirontque c’est un peu normalpuisque dans ce sport, aprèsêtre lâchée, la pierre tournesur elle-même sur un axeperpendiculaire à la glace,elle atteindra son but en dé-crivant une courbe. Il y avaiten effet trois variantes àl’étude dans ce secteur. C’estla Municipalité qui a tran-ché. Le futur bâtiment seraplacé derrière la piscine cou-verte, à l’emplacement del’actuel parking. Mais que lesnageurs se rassurent, la toi-ture du projet ne masquerapas les bains vitrés et lesamateurs de natation pour-ront toujours contempler lepaysage, les pieds dans l’eau.Prochainement, la commu-nauté d’architectes qui a déjàsigné la couverture de la pati-noire détaillera la construc-

tion qui pourrait être envisa-gée. La commune met à dis-position le terrain et acquit-tera les frais defonctionnement. Freddy Rie-der se réjouit de cette déci-sion. «Elle nous convient par-

faitement, nous allons tenirune assemblée prochainementavec les clubs valaisans con-cernés, assemblée durant la-quelle nous pourrons présenterl’avant-projet», poursuit leprésident du CC Sion. Les

fonds nécessaires viendrontdes curleurs et un emprunt

pourrait être décidé. Si laprocédure de mise à l’en-quête ne suscite pas d’op-position, les sportifs sédu-nois espèrent uneinauguration en 2013. «Ceserait un très beau cadeaude Noël 2012», précise tou-tefois Freddy Rieder.

Choix techniqueL’emplacement a été

choisi en raison de la pro-che présence des groupes

de froidsnéces-sairesau bonfonc-tionne-ment.Pourl’heure,on ignoreencore siquatre oucinq pistespourrontêtre amé-nagées.Cette édifi-cation pro-chaine s’ins-crit dans lecadre d’une

Image directrice de l’Ancien

Stand. Des vestiaires plusadaptés ont été demandéspar le CA Sion et un boulo-drome pourrait être aména-gé dans le secteur. Evidem-ment, si l’emplacementactuel du grand parking de-vait être occupé par uneconstruction, il est plus queprobable que des places pourles automobilistes devrontêtre aménagées au sud.

Club à succèsFondé il y a cinquante et un

ans, le CC Sion voit ses effec-tifs augmenter depuis unedécennie.

S’ils étaient 100 en 2002,ils sont maintenant plus de220 à s’intéresser à ce sport.

Pour l’heure, la glace nepeut leur être réservée qu’unsoir par semaine en raison dela forte occupation de la pati-noire.

Ce n’est pas suffisant, deséquipes doivent rester au re-pos à certaines occasions.Cette nouveauté permettraaussi de renforcer le mouve-ment junior.

Freddy Rieder espère pres-que doubler les effectifs desjeunes dans deux ans. Ré-jouissant. �

jmt - gb

Le site de l’Ancien Stand va s’étoffer avec cette halle de curling, à édifier surl’emplacement actuel du parking. PHOTO-MONTAGE CLAIVA

RÉCLAME2 col. x 90 mm

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Page 7: Numéro spécial annonceurs 2012

MARDI 28 FÉVRIER 2012 LE NOUVELLISTE

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Vincent Riesen, pensez-vousqu’une ligne aérienne pourravoir le jour en 2015?Bien sûr, cela semble difficile avectoutes les voies de recours encoreouvertes. Mais, une ligne aériennese construira de toute façon plusvite qu’une ligne enterrée. Celapermettra au Valais de tenir sesengagements sur le plan nationalet international et d’aller dans lesens du rapport des experts man-datés par le Conseil d’Etat qui con-clut à l’urgence de la constructionde la ligne entre Chamoson etChippis.

Donc, la CVCI mise tout surl’aérien…L’aérien dans un premier tempspour répondre aux besoins de l’in-dustrie et de l’artisanat qui n’ont

pas le temps d’attendre un éven-tuel enfouissement avec tous lesproblèmes techniques, d’aména-gement du territoire et de respectdes droits individuels que celasuppose et qui mettront peut-êtredes lustres à trouver des solutions.En revanche, si l’on parvient à réali-ser un amortissement rapide de laligne aérienne, en quinze ans parexemple comme le préconise unemotion du conseiller aux EtatsJean-René Fournier, rien n’empê-che de démonter les pylônes et deprévoir une tranchée sûrementplus facile et moins chère à réaliserdans le cadre du projet de troi-sième correction du Rhône.

Démonter une ligne qui fonc-tionne bien, cela ne voussemble-t-il pas surréaliste?Il faut tenir compte de tous les inté-rêts en jeu et ne pas jouer des unscontre les autres. La ligne aériennerépond aux besoins de l’économie,la ligne enterrée, à ceux du tou-risme et de la qualité de vie. Ils’agira de choisir. Mais, ce que la

CVCI ne veut pas, c’est que l’onfasse porter la charge supplémen-taire d’une ligne enterrée sur lesentreprises valaisannes. Que ceuxqui en tirent avantage paient àl’image des transporteurs qui s’ac-quittent de la redevance poidslourds, RPLP, pour compenser leurimpact sur les routes et l’environ-nement. Les communes concé-dantes qui utilisent la ligne pourtransporter une énergie qui leurrapporte force dividendes de-vraient passer à la caisse.

La CVCI ne risque-t-elle pasde se mettre nombre de ci-toyens à dos avec cette prisede position peu dans l’air dutemps?La CVCI défend les entreprises valai-sannes. Les conditions-cadres deces dernières ont connu une sensi-ble dégradation ces deux dernièresannées. Il ne faudrait pas y ajouterdes soucis énergétiques. Nousnous battons pour un approvision-nement garanti, de qualité cons-tante à un prix raisonnable.� PM

ÉCONOMIE Selon la CVCI, Chamoson - Chippis doit voir le jour d’ici à 2015.

Priorité à la création de la lignePIERRE MAYORAZ

La Chambre valaisanne decommerce et d’industrie,CVCI, entre à son tour dans ledébat de la ligne à très hautetension Chamoson - Chippis.Pas question pour elle quecette construction prenne duretard et qu’elle dépassel’échéance 2015. Elle donne saposition dans un communiquéenvoyé hier à la presse.

La CVCI souligne la nécessitéde cette ligne pour l’approvi-sionnement de ses membres etla fiabilité du réseau suisse etson rôle stratégique sur le planeuropéen. Selon son président,Bernard Bruttin, «l’Office fé-déral de l’énergie et le cantondu Valais doivent faire face àleurs responsabilités et démon-trer qu’ils sont des partenairesfiables pour l’approvisionne-ment en électricité du Valais etde la Suisse». Cela signifie quela ligne doit se construire dansdes délais qui ne permettentpas son enfouissement. LaCVCI insiste sur le fait que la li-gne aérienne respecte les nor-mes les plus strictes de protec-tion de la population.Cependant, consciente de sonimpact environnemental, ellese dit favorable à un enfouisse-ment partiel pour autant que ladate butoir de 2015 ne soit pasdépassée et les surcoûts inhé-rents pas uniquement pris encharge par les ménages et lesentreprises.

Vers un projet globalLa CVCI se dit favorable à un

enfouissement total à terme,dans le cadre d’un projet globaldont profiterait tout le Valais.Pour le moment, elle en appelledonc à un compromis qui ne pé-nalise pas l’économie cantonale.La première étape du processusreste la réalisation rapide de la li-gne, la réduction des impacts surle paysage ne venant qu’en se-conde position au moment oùdes solutions financières aurontété trouvées.�

La ligne aérienne, seul moyen d’être dans les temps. [BITTEL/A]

Paul-André Roux, à droite, remplace René-Pierre Antille à la présidencede la Chambre immobilière du Valais. [LE NOUVELLISTE]

ÉCONOMIE Paul-André Roux remplaceRené-Pierre Antille.La Chambre immobilièrechange de tête

Notre canton compte plus de65% de propriétaires, record deSuisse. Le chiffre dit bien l’im-portancedelaChambreimmobi-lière du Valais, CIV, qui repré-sente leurs intérêts. Aprèsquinze ans de service à la tête dela CIV René-Pierre Antille a pas-sé hier, lors de l’assemblée géné-rale, le témoin de la présidenceau conseiller national Paul-An-dré Roux. Le président sortant avu le nombre de membres dou-bler pendant son règne pourpasser à 1500. Il se félicite de labonne visibilité de la chambredans les milieux politiques et desbonnes relations entre proprié-taires et locataires qui existenten Valais. Seul regret, le peu decoopération qu’il a réussi à éta-blir avec la chambre haut-valai-sanne plutôt tournée vers laSuisse alémanique.

Paul-André Roux se défend decumuler des mandats sans rap-port les uns avec les autres: «Jem’occupe de la défense des vi-gnerons, de l’énergie et des pro-priétaires immobiliers, trois do-maines liés. Un conseillernational a tout à gagner à setrouver au cœur même de cequ’il doit défendre. Quant à lachambre, elle dispose d’un pas-seur d’idées sur les plans canto-

nal et fédéral. Je me fixe trois ob-jectifs principaux. La chambredoit devenir une force incon-tournable qui va lutter contre lesrestrictions à la construction quise préparent. Je veux doubler lenombre de ses membres d’ici àtrois ans. Ensemble, nous seronsplus forts. Enfin, nous devonstravailler pour un aménagementdu territoire harmonieux. Ilnous incombe de promouvoirles économies d’énergie dans lebâtiment. Nous allons passer lavitesse supérieure dans le do-maine à travers des conférenceset des propositions politiques.Fini le temps des discussions,place à l’action!»

Le nouveau président penseque cette dynamique passe parle changement de certaines ma-nières de voir. Il compte aussisur la prise de conscience dupeuple valaisan des attaquescontre la propriété immobilièrequi pointent à l’horizon. En saqualité d’homme politique, ilpromet de tout mettre en œuvrepour que la Confédérationmette en place des conditions-cadres favorables sur les plansfiscal et de l’aide à l’accès à la pro-priété.�PM

En savoir plus, www.civ.ch

= QUATRE QUESTIONS À...

VINCENT RIESENDIRECTEUR DE LA CVCI

VALAIS 7SPÉCIAL ANNONCEURS 2012 LE NOUVELLISTE

Page 8: Numéro spécial annonceurs 2012

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Page 9: Numéro spécial annonceurs 2012

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Colonnes 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Annonces (largeur en mm) 25 54 83 112 142 171 200 230 - 289Réclames (largeur en mm) 45 94 143 192 241

Colonnes 12 13 14 15 16 17 18 19 20 22

Panoramique (largeur en mm) 314 343 372 401 430 460 490 519 548 606

noir-blanc 10 col. 30 mm 10 col. 220 mm 1.92 1 couleur 10 col. 50 mm 10 col. 220 mm 2.71 quadri quadri 10 col. 50 mm 10 col. 220 mm 3.28

EMPLACEMENT SOUS-TEXTEPRIX AU mm

noir-blanc 40 mm 220 mm 4.731 couleur total min. 160 mm 220 mm 5.86quadri total min. 160 mm 220 mm 6.65

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La hauteur de l’annonceest variable.Méthode de calcul:Nbre de colonnes x hauteuren mm + 2mm x prix au mm

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Page 10: Numéro spécial annonceurs 2012

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Page 11: Numéro spécial annonceurs 2012

MARDI 28 FÉVRIER 2012 LE NOUVELLISTE

PAGES 11

La rubrique Emploi se renouvelleL’EMPLOI? Cela nous concerne tous. Dans cette optique, «Le Nouvelliste» et Publicitasmettent à votre disposition une vitrine quotidienne aussi vivante qu’attractive.

La rubrique Emploi, quotidienne dans votre«Nouvelliste», est un rendez-vous incontournablepour les annonceurs et les fidèles lecteurs enquête d’emploi.

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Page 12: Numéro spécial annonceurs 2012

LE NOUVELLISTE SPÉCIAL ANNONCEURS 2012

12 RÉGION

SALQUENEN Un nom pour la mascotte du Centre nature et paysage.

Finya règne sur le parc naturel Pfyn-Finges600 personnes ont participé ce

week-end aux journées portesouvertes du Centre nature etpaysage de Salquenen, un suc-cès pour les organisateurs. Ilssont venus en famille, souvent àvélo pour découvrir le nom de lanouvelle mascotte du Parc natu-rel Pfyn-Finges. Le petit elfevert, qui symbolise la relationentre l’homme, les animaux et lanature, se nomme Finya. «Unnom qui prend en compte le Fi deFinges et le ny de Pfyn», expliqueViola Anthamatten, directriceadministrative du parc. Un con-cours de dessins et de proposi-tions de nom avait été lancé endécembre dernier dans les éco-les des communes du Parc et700 enfants du Haut et du Bas-Valais ont envoyé leurs œuvres,600 d’entre eux des noms. «Il y aeu, étonnamment, très peu de ré-

pétitions parmi les 600 proposi-tions, les enfants ont vraimentbeaucoup d’imagination!», a

constaté Viola An-thamatten, membredu jury avec SybilleOmlin directrice del’Ecole cantonaled’art du Valais et Jo-nas Wysser, gra-phiste. Cinq enfantsont proposé Finya,ils ont été départagéspour les prix par ti-rage au sort: il s’agitde Deborah Ruppende Gampel, Del-phine Preisig deMollens, DiandraKössler de Tourte-magne ainsi queKerstin et Milke Kal-bermatten de Tour-temagne. Par

ailleurs, Sybille Omlin a insistépour que 30 jeunes auteurssoient récompensés pour la qua-

lité et la créativité de leur dessin!Partout, à l’intérieur, comme àl’extérieur du Centre, les 700dessins étaient exposés, commeune magnifique décoration. Du-rant les deux journées, les visi-teurs ont participé à des ateliersde dégustations à l’aveugle deproduits du terroir où l’on pou-vait aussi découvrir les différentsarômes contenus dans les vins.Les organisateurs avaient mis àdisposition des familles un ate-lier de bricolage mais aussi dedéguisements et de danses pourles plus petits.

Dans une ambiance bon en-fant et sous le soleil, les enfantsont pu rire avec l’humoristeGnom et découvrir un faucon-nier qui, avec sa jolie bête, accro-chée sur le bras, a fait tout soneffet!�ISABELLE BAGNOUD LORETAN

L’Association valaisanne des scieries(AVSc) tenait son assemblée à Miège.Dans son rapport, Guy Rouiller,président de l’association, a relevéque la forêt valaisanne avait suconserver avec bonheur ses clientshabituels, «preuve d’une intelligenceréfléchie et constructive». «Aujourd’huinotre souci se situe plutôt au niveaude la valeur diminuée de l’euro, quipénalise les marchés de l’exportation.Les grandes scieries ne trouvent enprincipe pas de clientèle assezimportante chez nous et, ce sont lespays environnants qui absorbent cemarché pléthorique. Ce phénomène

pourrait inciter les petites etmoyennes scieries de notre pays às’approvisionner auprès de leursgrandes sœurs pour se consacrersimplement à la distribution tout encessant leur activité principale», arelevé M. Rouiller.«Je vous rends attentifs à ce risque etje vous invite à vous solidariser envous servant, si nécessaire auprès devos collègues valaisans qui ontégalement un grand potentiel.L’équilibre économique de notrebranche et celui de la forêt endépendent» a mentionné le président.� CD

ANNIVIERS Expositions, animations, concerts: la tour d’Anniviers fait peau neuve alors qu’une association voit le jourpour l’animer de manière régulière.

Une tour pour la culture à VissoieCHRISTIAN DAYER

Que faire de la tour d’Anni-viers? C’est la question qui s’estposée au Conseil communald’Anniviers après que l’office dutourisme a quitté les lieux ré-cemment. Propriétaire de la bâ-tisse depuis 2009 (avant cettedate elle appartenait à la com-mune de Vissoie), la communed’Anniviers décidait d’affecterla tour à la culture. Comme lesouligne le municipal Marc-An-toine Genoud (en charge desloisirs et de la culture), «la com-mune a entrepris de rajeunir latour et de la rendre accueillanteen la rénovant et la restaurantpour un investissement de hui-tante mille francs. Comme ce n’estpas à la commune d’animer leslieux, une association vient devoir le jour pour mener à biencette tâche. Il y a trois étages quiseront dévolus aux expositions etle 4e et dernier étage se transfor-mera en une petite salle de specta-cle d’une cinquantaine de places,avec une galerie qui la surplombe.Il existe une offre culturelle en An-niviers mais elle n’est pas assezmise en avant. Il faut l’exploiter.La tour devrait être le phare cul-turel, le point central de la vallée»souligne le municipal en préci-sant qu’il faudra aussi unifierl’offre culturelle de la vallée.

Comme un phare sur lavallée«J’ai eu pour mission de choisir

les futurs membres du comité enayant aussi le souci de la repré-sentation de toutes les communesau sein de l’ACTA (associationculturelle de la tour d’Anniviers)»précise Michel Savioz, prési-dent fraîchement nommé.«Toute la culture ne se fera pas àVissoie mais la tour sera commeun phare qui rayonne sur la val-lée. Il faudra voir si la populationjoue le jeu mais j’y crois. La tour aune grande importance dans lavallée. C’est un lieu extraordinairequi ne demande qu’à revivre. Biensûr on devra faire avec les con-

traintes du lieu. Pas questiondonc d’agrandir l’espace à disposi-tion» explique le président.Pour la vice-présidente del’ACTA, Christiane Favre, «lespersonnes qui composent le comi-té ont été ou sont actives dans lesdomaines culturels et cela a touteson importance».

Ouverture cet étéEn travaux jusqu’au mois de

juin,– décapage des murspour retrouver les pierres na-turelles, réfection des sols,mise en place de l’éclairage,travaux de sécurisation des es-caliers – la tour accueilleraune première exposition avecles œuvres de l’artiste RogerTheytaz, cet été. «Nous n’al-lons pas nous concentrer sur lesartistes anniviards uniquement,mais nous ouvrir au monde. Il ya une demande dans ce sens, dela part du public et de la partd’artistes qui se réjouissent devenir dans ce lieu magique», ditencore Christiane Favre. «Cequi est intéressant, c’est quenous partons de rien et qu’il y atout à faire en espérant que lapopulation jouera le jeu» con-clut Michel Savioz.

La tour d’Anniviers date de lafin du XIIIe siècle. Déjà au XIesiècle, la vallée appartenait àl’évêque de Sion. C’est dans unacte du 23 octobre 1235 qu’ap-paraît pour la première fois lamention d’un vidame d’Anni-viers qui fut Guillaume d’Anni-viers (de 1235 à 1255). A partirde 1311, les vidames épisco-paux prirent le titre de comted’Anniviers et par la suite sesuccédèrent les seigneursd’Anniviers, les châtelains etvices-châtelains et ceci jus-qu’en 1798. Tour d’Anniviers,cour Neuve, tour de l’Evêque,tour du Château: les appella-tions sont diverses à traversles récits et l’histoire.�

Souscription: Acta, case postale 97,3961 Vissoie Anniviers.

Le fauconnier a fait la joiedes enfants. [LE NOUVELLISTE]

ASSOCIATION VALAISANNE DES SCIERIESUn marché pénalisé

SAINT-NICOLAS Un motard décèdeHier matin vers 7 heures sur la route principale entre Saint-Nicolas etStalden, un motocycliste valaisan de 23 ans a perdu la vie dans unaccident de la circulation. Après avoir dépassé un véhicule de livraisonau lieu dit Sälli, le motard a perdu la maîtrise de son véhicule et aheurté un mur sur le bord droit de la chaussée. Le malheureux estdécédé sur les lieux de l’accident.� C

�«Un lieu extraordinairequi ne demande qu’àrevivre.»MICHEL SAVIOZ PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION CULTURELLE

DE LA TOUR D’ANNIVIERS

[LENO

UVEL

LISTE

]

�«Nous n’allons pasinviter que des artistesanniviards.»CHRISTIANE FAVRE VICE-PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION[LE

NOUV

ELLIS

TE]

L’ACTA: David Zufferey, Marie-Thé Rion, Adrien Florey, Laurette Etienne-Steffe, Christiane Favre, Michel Savioz, Pierre Wagnières. [LE NOUVELLISTE]

Toute la culture ne se fera pas uniquement à Vissoie, mais la tour d’Anniviers entend jouer un rôle phare. [LE NOUVELLISTE]

8 SIERRE RÉGION

Page 13: Numéro spécial annonceurs 2012

SPÉCIAL ANNONCEURS 2012 LE NOUVELLISTE

RÉGION 13

Sur l’air de«Mission impossible» (2)Expliquer la politique vaudoise –nous en étions restés là il y aquinze jours – avec ces deux ques-tions: avec quelle subtilité un so-cialiste vaudois peut être de droiteet un radical peut tendre à gauche?Attaquons la première question.Dans les années 1970, pour ne pasremonter trop loin, le socialismevaudois se vivait de manière trèsintellectuelle. Je dirai même qu’ilétait presque de bon ton de déve-lopper des concepts de gauche,notamment dans certains milieuxuniversitaires ou journalistiques. Lesocialisme se vivait dans les dis-cussions et un peu moins dans leterrain. Rappelez-vous les premiersdébats télévisés où l’on ne voyaitplus les protagonistes après vingtminutes d’émission, tant la fuméedes gauloises bleues avait envahile plateau. Sans parler du vin blancdans les verres. A cette époquedonc et jusqu’au tout début desannées 1980, de nombreuses per-sonnes sont devenues «socialis-tes» par conviction intellectuelle,par effet de mode et au travers deleur appartenance sociale en réac-tion avec leur statut. L’autre élé-ment était le lieu d’habitation. On

savait les villages bourgeois quientouraient Lausanne et si certainsrestaient des fiefs de droite sansfaille (Lutry par exemple), d’autres,de par le développement de quar-tiers plus populaires (Epalinges),abritaient ou donnaient naissanceà des mouvements ou des sec-tions du Parti socialiste vaudois.C’est ainsi que mes parents avaientun ami très cher qui habitait unesplendide maison vaudoise, quiétait avocat et colonel à l’armée. Etsocialiste. A Epalinges, le socialisten’était donc pas forcément le«même» qu’à Renens ou Chavan-nes. Ce socialiste là était donc «dedroite», sans que cela fût péjoratif.La réponse à la seconde questionest le miroir de la réponse à la pre-mière. A la différence près qu’histo-riquement parlant et en remontantau XIXe siècle cette fois, on oublieparfois que les radicaux étaient laforce de gauche et d’opposition en1848. Dans le canton de Vaud, ontrouve des radicaux de gauchedans les villes et pratiquement pasdans les villages.�

* Délégué à la communicationdu Département de l’intérieur vaudois

STATION-SERVICE AGIP À SAINT-GINGOLPH

Trois cambrioleurs épinglésLa Police cantonale valaisanne

est parvenue à appréhendertrois Roumains en plein cam-briolage de la station-serviceAGIP à Saint-Gingolph, hiervers 3 heures du matin. Depuis2008, il s’agit de la cinquièmetentative de cambriolage (tenta-tives réussies ou non). Une listeà laquelle il faut encore ajouterun brigandage.

Les malfrats s’étaient intro-duits dans le bureau de l’entre-prise, vide à cette heure-là, aprèsavoir démoli un mur extérieur àcoups de masse. Le systèmed’alarme mis en place a, fortheureusement, fonctionné, cequi a donné l’alerte. Quelquesminutes plus tard, une premièrepatrouille de la Police cantonaleest arrivée sur place et a empê-ché les auteurs de quitter leslieux. L’un d’eux a tenté de pren-dre la fuite et a été immédiate-ment interpellé.

D’autres patrouilles (PIHL,Police cantonale vaudoise, Po-lice municipale de Monthey)sont rapidement parvenues surles lieux. Grâce à ces renforts, lebâtiment a été fouillé et deuxautres individus, qui se ca-chaient à l’intérieur, ont été ar-rêtés. Les trois malfrats ont étéécroués et seront déférés devantle Ministère public. L’enquêteest en cours.

«On ne va pas baisser les bras,mais à la longue ça devient fati-gant», raconte l’une des em-ployées. «Heureusement, grâce ànotre nouveau système de sécuritéinstallé après le dernier cambrio-lage en date (20 janvier) et notrebonne collaboration avec la police,la tentative a été déjouée cette fois-ci.»

Les dégâts se résumant à untrou de 40 cm de diamètre, lastation a pu rouvrir rapidement.� FAZ

La station AGIP de Saint-Gingolph est régulièrement au cœurde l’actualité depuis maintenant trois ans. [LE NOUVELLISTE]

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SAINT-MAURICEAVIVO. L’assemblée générale de l’AVIVO Saint-Maurice et environs estagendée à demain sur le coup de 14 h au Centre sportif. Cette dernièresera suivie par une conférence de Gabrielle Nanchen, la première femmevalaisanne élue au Conseil national, à l’occasion des 40 ans du droit devote octroyé aux femmes.

MONTHEYMédiathèque. La médiathèque ira à la rencontre des lecteursaujourd’hui et demain dans le cadre de la Journée mondiale du livre.Comme chaque mois, elle accueillera également une activité «Né pourlire», ce matin entre 9 h 30 et 11 h, ouverte aux 0-5 ans accompagnés del’un de leurs proches.

PORT-VALAIS, SAINT-MAURICE ET VIONNAZDouceurs. Des distributions de chocolat dans le cadre de la Journéemondiale du livre auront lieu aujourd’hui à Vionnaz (bibliothèquecommunale), Port-Valais (bibliothèque communale aujourd’hui etdemain) et à Saint-Maurice (à la Médiathèque aujourd’hui et demain de16 à 18 h ainsi que dans la Grand-Rue de 11 h à midi et de 16 à 17h).

MÉMENTO

MASSONGEX Une procédure judiciaire gâche le quotidien des villageois.

La porte du Denner demeuredésespérément fermée

FABRICE ZWAHLEN

Le Denner à Massongex n’estpas près de rouvrir ses portes,dans un futur proche. Ferméune première fois le 25 janvier,puis à nouveau exploité jusqu’au8 mars par un autre patron, lenégoce affiche volets clos depuislors.

Cette situation découle d’unebisbille entre l’homme à la têtede l’établissement durant denombreuses années et son suc-cesseur qui a repris le commerceen ce début d’année. Dans unepremière ordonnance, le juge dedistrict a donné le droit de gérerl’affaire au nouveau venu. Unedeuxième décision de justice ainvalidé la première mesure. Re-

tour à la case départ? Pas vrai-ment puisque, désormais, c’estune plainte pénale concernantdivers inventaires effectués ausein du magasin qui demeurependante. Une procédure quibloque de facto le dossier. Quiest le gérant du Denner masson-géroud? Aujourd’hui, bien diffi-cile de l’affirmer avec certitude.

Devant cette situation ambi-guë, la commune de Massongexachoisid’agir.«Nousallonsmettresur pied une mesure transitoirejusqu’à la réouverture du maga-sin», précise Bernard Moulin, leprésident de la commune.

«Nous allons proposer un serviceà la population qui consistera à co-voiturer des citoyens afin qu’ilspuissent se rendre dans les maga-

sins de leur choix, dans la région.Mis sur pied deux fois par se-maine, il s’adressera aux person-nes qui ne peuvent pas effectuerleurs commissions via internet, no-tamment celles qui ne possèdentpas de cartes de crédit.»

Une prestation qui devraitdonc être prioritairement utili-sée par des personnes âgéeset/ou à mobilité réduite. Un tousménages faisant office d’appelaux chauffeurs bénévoles et d’in-formation pour les utilisateurspotentiels est en cours d’élabora-tion est sera envoyé rapidement.Objectif: que le nouveau con-cept soit opérationnel débutmai.

«Par deux fois», reprend le pré-sident, «nous avions déjà voulu

introduire ce service mais à cha-que fois le gérant de longue datenous avait promis que le magasinallait rapidement rouvrir. Ce quiest aujourd’hui toujours faux!»Corollaire: la Municipalité estdonc cette fois-ci passée à l’acte.

«Le but c’est bien sûr de voir cecommerce rouvrir le plus vite possi-ble. Mais avant cela, il faudra ré-gler divers problèmes (bail, trouverun distributeur prêt à approvision-ner, définir qui a le droit de gé-rance)», résume Bernard Mou-lin. «Parallèlement, nous allonsnous renseigner afin de savoir àquel niveau la commune peut in-tervenir dans ce dossier qui con-cerne des privés. Notre but, c’est degarantir la pérennité d’un magasind’alimentation à Massongex.»�

Dans l’attente d’une décision de justice concernant les inventaires, le Denner de Massongex n’accueille plus de clients depuis le 8 mars.[LE NOUVELLISTE]

Journaliste *

MONTHEY RÉGION 13

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Page 14: Numéro spécial annonceurs 2012

CONFÉRENCETreize œuvres de Land Artpour dynamiser le ValaisJean-Maurice Varone présente unprojet culturel qui rassemblecommunes et canton. PAGE 17

SPÉCIAL ANNONCEURS 2012 LE NOUVELLISTE

LE MAG[D

R]

MONTREUX JAZZ FESTIVAL Comme l’an passé, la programmation a été éventée justeavant son annonce officielle. Beau joueur, Claude Nobs la présentait hier à Zermatt.

«Un festival cinq étoiles»JEAN-FRANÇOIS ALBELDA

«La Suisse est le seul pays en Eu-rope où il suffit de louer un champde patates et de monter une scènepour créer un festival. Cela déna-ture quelque peu ce mot, «festi-val»... Mais le Montreux Jazz estun festival cinq étoiles...» C’estavec un léger mélange de colèreet de fierté que Claude Nobsévoquait hier son MontreuxJazz, son «bébé» qu’il chérit de-puis maintenant 45 éditions.Peut-être l’irritation à peine per-ceptible dans sa voix était-elledue à cette nouvelle indiscrétiondu web, qui a permis au publicde prendre connaissance de laprogrammation 2011 - qui feravibrer Montreux du 1er au 16juillet prochain - un jour avant lasacro-sainte conférence depresse. Qui avait lieu hier dansle cadre du Zermatt Unpluggedet dans le décor somptueux del’hôtel Mont-Cervin. «Cela gâ-che un peu la fête», regrettaitd’ailleurs Mathieu Jaton, secré-taire général du MJF.

Les mêmes valeursLe choix de Zermatt pour dé-

voiler l’affiche 2011 - mêmeéventée - était l’occasion pourles deux festivals de soulignerune certaine proximité de vi-sions en matière de musique.Chercher à se distinguer des au-tres manifestations, créer desmoments uniques et exclusifs...«Seal, qui joue ici ce soir, sera éga-lement à l’affiche à Montreux. Etnous marquons notre présence àZermatt durant tout le festivalavec notre Montreux Jazz Boat.Mais ce sont surtout des notionsd’amitié et de valeurs communesqui prévalent à ce rapproche-ment», déclarait Mathieu Jaton.«J’ai amené ici pour la premièrefois plusieurs artistes de rockcomme Deep Purple», racontaitencore Claude Nobs. «Leur cla-vieriste de l’époque, John Lord, estdevenu un habitué des lieux.»

RecentrageAu-delà de ces considérations

amicales, le but de ce rendez-vous en altitude était tout de

même la divulgation du pro-gramme. Programme déjà pas-sablement commenté sur latoile et mis en miroir avec celui,très aventureux cette fois-ci, duPaléo Festival. «Nous recentronsnos activités sur les deux salles duCentre des Congrès, l’AuditoriumStravinski - totalement rénové - etle Miles Davis Hall. Il y aura desgrands noms dans les deux salles.

Et nous mettons toujours l’accentsur les spécificités du MJF, les pro-jets spéciaux, la fidélité entre lesartistes et le festival ainsi que laqualité intemporelle. Car nous nemettons pas d’échelle de valeur se-lon l’ancienneté des artistes.»

Des habitués...En consultant le programme,

on constate en effet que les amis

de toujours Carlos Santana, B.B.King, Quincy Jones ou JohnMcLaughlin sont une fois en-core de la partie. «Lorsque MilesDavis est revenu pour la dixièmefois jouer à Montreux, peu avant samort, les gens m’en faisaient le re-proche. Après son décès, ils di-saient: «C’est bien d’avoir pu le voirune dernière fois...»», souriaitClaude Nobs. Une façon de sou-

ligner le fait qu’il est impossiblede plaire à tout le monde. «Deplus, ils réaliseront comme à cha-que fois des performances desti-nées à Montreux uniquement...»

... et du risqueEt aux esprits chagrins qui

trouvent à cette cuvée 2011 unpetit goût de rance, Mathieu Ja-ton mettait en avant la venue duphénomène indie rock cana-dien Arcade Fire, le nouveausoulman Raphael Saadiq, unesoirée bien rock avec Black Dub,Lamb et Mogwai ou encore le30e anniversaire du label de hiphop Tommy Boy où viendrontAfrika Bambaataa, Coolio, Digi-tal Underground, House OfPain, Naughty By Nature et

Prince Paul. «Du jamais vu àMontreux...» «C’est sûrementl’édition la plus éclectique quenous ayons eue», concluaitClaude Nobs.

A noter enfin que la scène gra-tuite dévolue aux découvertes -le Montreux Jazz Club - dévoile-ra lui sa programmation à la mi-juin. Histoire de titiller l’appétitdes mélomanes insatiables, Ma-thieu Jaton lâchait quelquesnoms, la révélation anglaiseAnna Calvi ou le trio californiendétonant Funéral Party. En effet,l’été sera éclectique sur les bordsdu lac Léman.�

B.B. King, au Miles Davis Hall le 2 juillet et le lendemain à l’AuditoriumStravinski. Du club à la grande salle, avec la même ferveur. . [LIONEL FLUSIN]

Arcade Fire, le 10 juillet àl’Auditorium Stravinski. [DR]

Carlos Santana, trois soirées enson honneur cette année. [DR]

�«Nous accueillons souvent les mêmesartistes, c’est vrai. Mais ce sont deslégendes et les voir sur scène est toujoursprécieux.»

CLAUDE NOBS DIRECTEUR DU MONTREUX JAZZ FESTIVAL

Plus de renseignements sur:www.montreuxjazz.com

INFO+

= L’AVIS DE

MATHIEUJATONSECRÉTAIREGÉNÉRALDU MONTREUXJAZZ FESTIVAL

«Nous restons fidèlesà nos valeurs»«Nous avons poursuivi cette année dans lavoie de l’éclectisme qui est propre au festival.On retrouve la musique brésilienne, le reggae,le hip hop, le funk, le rock, le jazz. C’est ça quinous fait vibrer. Apporter à chaque fois cebouquet de couleurs, c’est vraiment la patte deMontreux. Ceci dit, la programmation dépendbeaucoup des artistes, s’ils sont en tournée...La stratégie de programmation est souventun vœu pieux, dépendant du marché. Il peut

y avoir des années très rock, des années trèsjazz... Cette année, Paléo est très rock. Celanous réjouit car il y a une complémentaritéassez exceptionnelle entre les deux festivals.Tous deux se distinguent également des au-tres festivals européens où on retrouve trèssouvent les mêmes artistes.Sinon, à un niveau personnel, j’ai beaucoup decoups de cœur sur cette édition. Je me réjouisdes concerts de Mogwai et Lamb, deux grou-pes que j’affectionne tout particulièrement.Arcade Fire, la soirée funk, Raphael Saadiq...Difficile de faire un choix...»� JFA

Sting en concert avec orchestre, à l’Auditorium Stravinski le 11 juillet. Le concert affiche déjà complet. [DR]

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Page 15: Numéro spécial annonceurs 2012

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Page 16: Numéro spécial annonceurs 2012

CLAUDE TALABER

«Fight Nigtht: Round 4» était im-pressionnant de réalisme, porté pardes graphismes fouillés et un game-play presque sans faille. «Fight NightChampion» ne déroge pas à la règle etvient effacer son prédécesseur en pro-posant un titre encore plus réaliste,avec une plastique superbe, peaufi-nant les détails jusqu’à voir les gouttesde sueur des boxeurs voler sur le ring,les visages de ceux-ci se décomposerau fur et à mesure que le match pro-gresse et à entendre les cris de la foulecomme si vous étiez celui qui va mon-ter sur le ring. Mais là où «Fight NightChampion impressionne» le plus,c’est au niveau de son mode Cham-pion scénarisé, qui permet de vivrel’aventure de son boxeur comme unesuperproduction hollywoodienne. Etl’expérience est impressionnante! Cer-tes, les combats rapides, les séancesd’entraînement et le mode Carrièreclassique sont toujours présents, maisce nouveau mode vous plonge dans

une véritable aventure. Vous entrezdans la peau du boxeur André Bishop,boxeur fictif, avec qui vous allez dé-couvrir les coulisses de la boxe, sescoups hauts et ses coups bas. Entremafia et corruption, honneur et com-bats, ce mode, à travers plusieurs ciné-matiques, est un complément inatten-du mais ô combien réjouissant.

Au niveau du gameplay, ElectronicArts semble avoir bien entendu les re-marques des gamers. Ce titre permet ànouveau de donner des coups via lestouches de son pad sans délaisser ceuxdonnés au stick, et permet ainsi unemeilleure réactivité. Les parades sontelles aussi plus faciles à effectuer. Onnotera aussi des nouveautés comme le«one punch KO», permettant de met-treenunseulcoupsonadversaireauta-pis, à la façon de Mike Tyson. Et lemode online, toujours aussi fun avec lechampionnat du monde et les mat-ches classés, vous met à disposition ungymnase entièrement customisablepour vous y entraîner ou combattre lesjoueurs connectés.�

1Crysis 2Crysis 2 est

un fps quinous plongeen pleincombat dansun New Yorkdévasté, où la menaceextraterrestre se fait pressante.Support: PC, Xbox 360, PS3Testé sur: PS3

2MotorstormApocalypse

MotorstormApocalypse estun jeu decourse orientéarcarde pourles boulimiques du bitume lancésà toute allure au volant de bolidessuperpuissants.Support: PS3Testé sur: PS3

3Total War:Shogun 2

Total War:Shogun 2 est unjeu de stratégiequi garde lesbases de lafranchise ens’attardant cette fois sur le Japonféodal. Pour gagner, devenezShogun!Support: PC Testé sur: PC

4Killzone 3Sur la

planèteHelghan, laguerre entreles terriens etles helghastscontinue à fairerage. Seul, en mode 2 joueurs ouen multijoueurs, devenez le hérosde l’humanité.Support: PS3Testé sur: PS3

5DragonAge II

Grace à ungameplay plusdynamique etun soinparticulierapporté àl’aspect global, Dragon Age IIravira une nouvelle fois lesamateurs de jeux de rôles heroïc-fantasy.Support: PC, PS3, Xbox 360, testé: PS3

FIGHT NIGHT CHAMPION Depuis 2004, la franchise de boxe «Fight Night» a su s’améliorer d’épisodeen épisode. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Percutant.

Entrez dans les gants d’un champion!TOP FIVE

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PAR SMS: Envoyer NF JEUX au numéro363 (CH1.-par SMS)

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«Killzone 3» est gagné par Brigitte Constantin à Fully

CONCOURS

FICHE TECHNIQUEPLATES-FORMES:iPhone, Xbox 360, PC,PS3TESTÉ SUR:Xbox 360GENRE:Sport, combatMULTIJOUEURS: ouiPEGI: 16+ÉDITEUR:Electronic Arts

LES NOTESGRAPHISME: 9JOUABILITÉ: 9DIFFICULTÉ: 8BANDE-SON: 9

GLOBAL:9/10

LES PLUSLe gameplay,le modeChampion.

LES MOINSRien à signaler,à éviteruniquement sivous n’aimezpas les jeuxde boxe

LE MAG MULTIMÉDIA

CLAUDIA DODUN-PETRE

Fujifilm est un précurseur enmatière de 3D, puisqu’en 2009,elle présentait sa technologieReal3D, lepremiersystèmeinté-gral 3D sans lunettes, qui com-prenait la prise de vue ainsi quela visualisation. Entre-temps, denombreuses améliorations ontété proposées, dont la plus ré-cente, le FinePix Real 3D W3,a été présentée au Salon de la

Photo à Paris au mois d’octobredernier. Elle permet de capturerdes photos et des vidéos 3D enHaute Définition tout en étantcompatible avec les TV 3D ac-tuellement disponibles sur lemarché. L’appareil dispose d’unlarge écran LCD de 3,5’’, et lesphotos et vidéos 3D peuventêtre visualisées directement àl’œil nu sur son écran, sans de-voir porter des lunettes spécia-les. Une simple connexion à une

TV 3D via un câble HDMI estpar ailleurs suffisante pour vi-sionner ses créations sur grandécran, avec une paire de lunet-tes, cette fois-ci.

Sony et la 3D fixeSony a obtenu un franc succès

avec ses modèles TX9 et WX5lancés l’automne passé, qui intè-grent tous les deux un mode Pa-norama par balayage en 3D. Au-jourd’hui, le constructeur

nippon peut se targuer de possé-der la gamme d’appareils photo3D la plus complète du marché,avec cinq nouveautés dotées dela 3D fixe, dont le produit phareest le Cyber-Shot HX9. Ce der-nier offre un capteur rétroéclairéde 16,2 mégapixels, un ultragrand-angle 24 mm, un zoomoptique 16x, la vidéo Full HD etpossède également la fonctionGPS, commercialisé dès cemois.

A l’heure actuelle, les ventes decompacts numériques progres-sent sensiblement en volume,entraînant par là même des of-fres en matière de 3D qui de-viennent de plus en plus attracti-ves aux yeux du consommateur.En 2011, cette tendance devraitse confirmer, avec comme con-séquence une baisse continuedes prix. Gadget ou non, le con-sommateur aura de toute façonle dernier mot.�

TENDANCE En photo, la 3D apparaît comme un élément stratégique, mais pasencore primordial, et toutes les marques ont opté pour une mise en avant globalede cette technologie.

L’image prend du relief

POWERSHOT A800

Instantanés sur le vifSuffisamment compact pour seloger dans une poche, arborantun design à arêtes arrondies etéquipé du mode Smart Auto, lePowerShot A800 dispose d’uncapteur de 10 mégapixels, d’unzoom optique 3,3x ainsi qued’un écran LCD lumineux de6,2 cm.Proposé à partir de CHF 98.–en rouge, argenté, noir oubleu gris, il détecteautomatiquement jusqu’à19 scènes différentes etsélectionne les meilleursréglages en fonction du sujet.

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Page 17: Numéro spécial annonceurs 2012

ÉNERGIE Dans son dernier livre, l’ancien secrétaire d’Etat à l’environnement,Philippe Roch, s’en prend vertement aux partisans des grandes éoliennes.

Et si l’atome brûlait les ailes d’Eole?

PROPOS RECUEILLIS PARSARA SAHLI

Philippe Roch, après la catas-trophe de Fukushima, ne voustrompez-vous pas de cible envous attaquant aux éoliennes?

Je ne m’attaque pas aux éolien-nesensoi,maisàunecertainedé-mesure dans leur utilisation.Quant au nucléaire, il n’en fautpas: c’est une technologie tropdangereuse. Mais les antinucléai-res se trompent s’ils pensent queleséoliennesgéantesfreinerontlaconstruction de nouvelles centra-les. Laurent Favre, le président deSuisse Eole déclarait lui-même ily a trois ans que malgré leur po-

tentiel, il ne croyait pas à un ap-provisionnement assuré par lesénergies renouvelables et que lerenouvellement de deux centra-les nucléaires serait nécessaire.

Les écologistes pro-éoliennessont-ils pour autant naïfs,comme vous l’écrivez, de sou-tenir cette énergie?

Ce que je trouve naïf, c’est queparce que c’était du renouvelable,certains d’entre eux se sont ruésdans cette brèche ouverte par lesgrandes compagnies d’électricité,lesmêmesquidéfendent l’atome.

Vous dites que derrière les hé-lices se cachent des réacteurs?

Les mêmes sociétés qui veulentlancer aujourd’hui l’énergie duvent à grande échelle soutiennentla construction de nouvelles cen-trales. Les promoteurs de l’éoliensont aussi ceux du nucléaire.

Et d’où viendrait cet intérêtdes partisans de l’atome pourle vent?

Il y a tellement de pression pourfaire du renouvelable. Investirbeaucoup d’argent dans de gigan-tesques installations envoie un si-gnal fort dans ce sens. Commel’éolien ne produira jamais beau-coup d’électricité globalement, ilsera facile de démontrer une foisle pays dévasté et en l’absenced’une politique d’économie, queles énergies renouvelables ne suf-fisent pas à satisfaire la consom-mation. Et qu’il faudra recourir àde nouvelles centrales.

Mais que dire alors de la prisede conscience suscitée par Fu-kushima?

Fukushima ne changera rien.Pour les grandes sociétés énergé-tiquessuisses, iln’estpasquestionde renoncer à l’atome. Axpo ad’ailleurs refusé de retirer ses de-mandes d’autorisation pour denouvelles centrales nucléaires.

Face à la pénurie énergétiquequi guette, les éoliennes ne

constituent-elles pas un com-promis acceptable?

Pas quand on accepte d’abîmernature et paysage pour 2 à 3% degains d’électricité. L’écologie estune science de l’équilibre. Le re-nouvelable a du sens du momentque l’on réduit la consommation.

La population augmente...La consommation par habitant

aussi. Il faudrait commencer paragir là-dessus, il y a un réel poten-tiel d’économie en modifiant noshabitudes. Imaginer que les solu-tions techniques pourront toutrésoudre est illusoire.

Vous semblez pourtant placervos espoirs dans le dévelop-pement technologique?

Je suis totalement en faveur dudéveloppement technique mo-derne. Lorsque j’étais à l’Office fé-déral de l’environnement, j’avaisd’ailleurs proposé au Parlementun article pour soutenir financiè-rement les énergies vertes de4 millions de francs par année.Ce que je conteste, c’est que le dé-veloppement technique suffiraseul.Nousenavonsbesoinmaisilfaut en même temps remettre enquestion notre fuite en avant.

Si baisse de la consommationet solutions techniques vontde pair, que préconisez-vouspour ces dernières?

Une politique visionnaire en fa-veur des énergies renouvelables.L’éolien peut avoir sa place, maiscombiné avec le solaire, la géo-thermie et d’autres technologiesrenouvelables. Le soleil donnesur la surface de la terre dix millefois l’énergie que nous consom-mons. Les progrès techniquesdans le domaine du solaire sontprometteurs. Or, c’est justementle parent pauvre de la politiqueénergétique suisse.�

Dans son récent «Eoliennes, des moulins à vent?» (Favre),Philippe Roch examine l’équation énergétique «épuise-ment des ressources fossiles, fin du nucléaire & consom-mation qui ne décroît pas». Quelles solutions? Il les passeen revue, pour s’arrêter à l’éolien et en dresser d’abordl’historique, illustré d’une grande éolienne de 1888… enbois! Bien trapue, rien des lignes élancées des modernesaérogénératrices! Qui n’emballent pas du tout PhilippeRoch: il les juge gâcheuses de panoramas et de nature. Etquand bien même l’auteur admet la subjectivité du regard,il donne une leçon d’esthétique du paysage fort autori-taire, taxant d’irrationnelle la perception positive des éo-liennes – dans des pages qui, paradoxe, se lisent bienaussi du point de vue inverse.De là un réquisitoire, qui laisse souvent perplexe – fustigerl’éolien «bonne affaire» tout en affirmant sa faible produc-tivité, craindre que des oiseaux puissent pâtir d’éoliennestout en trouvant problématique quand ils apprennent àgarder leurs distances, etc! L’énumération des frondesanti-éoliennes reste sans exemple à contrario – n’y en a-

t-il aucun, vraiment? –, et des crédits détournés dans l’éo-lien européen donnent lieu à une brève anthologie! Re-doutons que d’autres livres ne viennent obscurcir encore ledébat énergétique en attaquant, sur le même modèle,l’énergie solaire, l’hydraulique… puisqu’aucune sourcen’est sans inconvénients, nous dit Philippe Roch.Son livre, «instantané» d’un processus en cours, ne suffitpas à se forger sa propre opinion, selon le vœu de l’auteur,mais peut inciter, utilement, à s’informer au-delà. Réguliè-rement, car les chiffres avancés par Philippe Roch, déjàvertement contestés par plusieurs personnalités, évoluentconstamment, forcément, de par les progrès techniques,définitions d’objectifs cantonaux, tri des projets…, qui, en-semble, corrigent le lancement un peu précipité de l’éolienpar la Confédération, que déplore Philippe Roch.Autre évolution envisageable, ignorée par Philippe Roch:d’ici quelques décennies, les grandes éoliennes, signesd’une époque, quittant la scène sans traces ni déchets, àl’avènement d’une nouvelle énergie propre…� JEAN-LUC RENCK

UN RÉQUISITOIRE QUI LAISSE PERPLEXE

Affreux ventilateurs géants ousymboles de l’énergie du futur,les turbines à vent divisent lesmilieux écologistes. PhilippeRoch est de ceux qui ont souffléun premier vent de contestationsur les éoliennes lorsqu’ellesont fleuri sur les crêtes du Jura.L’ancien secrétaire d’Etat à l’en-vironnement dénonce leur dé-mesure et l’aveuglement deleurs défenseurs.

RAPPEL DES FAITS

NUCLÉAIREDes centrales pas si sûresLes centrales de Mühleberg etBeznau présentent des faiblessesen cas de séisme etd’inondation. Un débranchementest envisagé si des améliorationsne sont pas faites. p. 22

SPÉCIAL ANNONCEURS 2012 LE NOUVELLISTE

L’ACTUSUISSE | MONDE | ÉCONOMIE 17

[KEY

STON

E]

�«Lerenouvelablea du sens,du moment quel’on réduit laconsommation.»

PHILIPPE ROCHANCIEN SECRÉTAIRED’’ÉTAT ÀL’ENVIRONNEMENT

A lire:«Eoliennes, des moulins à vent?»,éditions Favre, 168 pages

INFO+

A l’image de l’éolienne de Collonges près de Martigny, l’implantation de grandes aérogénératrices en Suissefait encore et toujours débat. [KEYSTONE]

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Page 18: Numéro spécial annonceurs 2012

LE NOUVELLISTE SPÉCIAL ANNONCEURS 2012

18 RÉGION

MUNICIPALES La droite s’est révélée impuissante hier à Genève. La gauche a réussi à placer hierses quatre candidats. Le patron du MCG Eric Stauffer sauve toutefois l’honneur à Onex.

La gauche triomphe en ville de GenèveEn ville de Genève, la droite

n’a rien pu faire contre le rou-leau compresseur de la gauchequi a réussi à placer hier ses qua-tre candidats à l’exécutif. Le radi-cal sortant conserverait sonsiège en évitant de justesse undeuxième tour. Le socialisteSami Kanaan réussit lameilleure élection, selon des ré-sultats encore provisoires. Il bé-néficierait ainsi de la popularitéde Manuel Tornare, magistratsocialiste pendant douze ans,dont il a été le bras droit. Vien-nent ensuite la maire socialisteSandrine Salerno, le magistratd’Ensemble à gauche Rémy Pa-gani et la Verte Esther Alder.

Le magistrat sortant radicalPierre Maudet a flirté toutl’après- midi avec la barre fatidi-que de la majorité qualifiée de33% pour passer au premiertour. En début de soirée, le ris-que d’un deuxième tour s’éloi-gnait de plus en plus.

Coup de poker ratéCes résultats sont à l’image de

ceux du conseil municipal de

mars dernier où le bloc de gau-che avait raflé 46% des suffra-ges. Avec ses 28%, l’Entente nepesait pas lourd pour tenter deconquérir un deuxième siège.La stratégie des libéraux quiont placé leur candidate surune liste commune avec l’UDCn’y a rien fait.

Ce coup de poker n’était pasdu goût des autres partenairesde l’Entente traditionnelle. Etles électeurs l’ont sanctionnédans les urnes.

«Nous avons voulu partir divi-sés à droite, c’était une erreur»,a admis le président du partilibéral genevois Cyril Aellen.

Un seul siège pour le MCGLe MCG qui avait fait sensa-

tion en mars en décrochantonze sièges au municipal a,faute d’alliance, échoué à placerun de ses deux candidats à l’exé-cutif. Cet isolement politiquelui coûtera aussi dans les autresvilles. A Vernier, l’alliance desVerts et des socialistes avec les li-béraux a remporté son pari: leMCG sortant Thierry Cerutti

est éjecté dimanche de l’exécutifcommunal. Ce bloc inédit de-vance la liste commune duMCG, de l’UDC et des radicauxalors que le candidat PDC estcomplètement distancé.

Le MCG et l’UDC ainsi que lecandidat radical voulaientpour leur part bouter la gau-che, c’est-à-dire Yvan Rochat

(Verts) et Thierry Apothéloz(socialiste) hors de l’exécutif.Ces deux conseillers adminis-tratifs ne s’entendaient pasavec le MCG Thierry Cerutti.De nombreuses ruptures decollégialité ont émaillé la ma-gistrature de la deuxième villedu canton. A Onex, par contre,le patron du MCG Eric Stauf-

fer a été élu. Il siégera aux cô-tés d’une socialiste et d’uneVerte. L’exécutif de la sixièmeville du canton reste ainsi àgauche. Le PDC sortant a perduson siège au bénéfice d’EricStauffer. Le président du MCGavait raté son entrée à l’exécu-tif d’Onex en 2007 lors d’un se-cond tour.� ATS

Remy Pagani (Ensemble à Gauche), Esther Alder (Les Verts) et les socialistes Sandrine Salerno et Sami Kanaanont été élus au Conseil administratif de la ville de Genève. Ils arrivent tout sourire à Uni Mail où le dépouillementdes bulletins de vote a été centralisé. [KEYSTONE]

ZURICHLa grève des flicsperdure

A Zurich, l’Association desfonctionnaires de police de laville(PBV)et lamunicipalitéontdécidé vendredi de se retrouverautour d’une table ronde suiteau mouvement de grève desamendes entamé par les agents.Les policiers zurichois protes-tent contre les mesures d’écono-mies décidées par les autoritésmunicipales. Le PBV exige uneaugmentation des salaires en2012 et une hausse des effectifs.

Le directeur des négociationsPeter Arbenz se dit confiant. Ilsouhaiteentamer lesdiscussionsau plus vite. Une première tableronde devrait être convoquée auplus tard après Pâques. Les pre-miers résultats pourraient euxêtre obtenus avant les vacancesd’été, selon les intéressés.

Le municipal en charge de lapolice Daniel Leupi (Verts) placede grands espoirs dans ces négo-ciations. Même si tous les pro-blèmes ne pourront pas être ré-glés, il sera possible de trouverdes solutions, a-t-il assuré hiersur les ondes de «Radio 24». Enoutre, il a réaffirmésonintentionde défendre la création de postesde policiers supplémentaires aulégislatif de la ville. � ATS

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18 SUISSE

Page 19: Numéro spécial annonceurs 2012

SPÉCIAL ANNONCEURS 2012 LE NOUVELLISTE

RÉGION 19

JAPON Selon des experts français, l’impact sanitaire à Fukushima sera toutefois très inférieur.

Un accident au niveau de TchernobylMARC MENNESSIER - LE FIGARO

L’accident de la centrale de Fu-kushima Daiichi, consécutif auterrible tsunami du 11 mars, est-il aussi grave que Tchernobyl?Hier, la décision de l’Agence ja-ponaise de sécurité nucléaire(Nisa) de classer, «à titre provi-soire», cet événement au niveau7 sur l’échelle des événementsnucléaires et radiologiques(Ines), égalant ainsi le triste re-cord de la catastrophe survenuedans la centrale ukrainienne enavril 1986, a incontestablementsemé le trouble.

Impression de cacophonieLe premier ministre japonais,

Naoto Kan, se montrait toute-fois rassurant en déclarant unpeu plus tard que la situation desréacteurs endommagés «avancepas à pas vers une stabilisation» etque les émanations radioactivessont en diminution. Au risquede paraître contradictoire et derenforcer l’impression de caco-phonie.

Selon la définition de l’échelleInes, le niveau 7 signifie qu’un«rejet majeur de matières radioac-tives» a eu lieu avec «des effetsconsidérables sur la santé et l’envi-ronnement». De fait, la Nisa a re-levé le classement de Fukushi-ma, du niveau 5 au niveau 7, sur«la base des mesures d’iode 131 etde césium 137» effectuées autourde la centrale et qui lui permet-tent d’évaluer le volume desémissions «à environ 10% de cel-les de Tchernobyl».

Tepco inquietEn clair, «il y a eu des rejets de

vapeursetde fumées(réd:radioac-tives) à Fukushima, mais pas demême ampleur ni de même nature(réd: que dans la centrale ukrai-nienne)», a tempéré l’un de sesresponsables. On respire... Saufque Tepco, l’opérateur de la cen-trale accidentée, n’a pas cachéson «inquiétude» de voir «les fui-tes radioactives», qui n’ont pascomplètement cessé, «dépasserfinalement celles de Tchernobyl».

Réagissant à ce flot d’informa-tions contradictoires, PatrickGourmelon, le directeur de laradioprotection à l’Institut de ra-dioprotection et de sûreté nu-

cléaire (IRSN), a assuré hier lorsd’un point presse qu’«à l’heureoù nous parlons, Fukushima n’estpas et ne sera pas Tchernobyl,même s’il s’agit d’un accident trèsgrave. Il aura probablement unimpact sanitaire, mais d’un niveautrès inférieur.»

«Les rejets n’ont pas changé, ilfallait réévaluer le classement carle niveau 5 qui avait été donnéprécédemment ne convenait pas»,a renchéri Thierry Charles, di-

recteur de la sûreté à l’IRSN enrappelant que Claude-André La-coste, le président de l’Autoritédesûreténucléaire,aclassédès ledébut Fukushima au niveau 6.En outre, «le fait de passer au ni-veau 7 ne changera rien sur lesopérations menées sur la cen-trale» pour reprendre le con-trôle des installations, a-t-il ajou-té.

Selon les experts français, l’es-sentiel des rejets atmosphéri-

ques s’est produit au plus fort dela crise, soit entre le 12 et le21 mars, suite aux explosionsd’hydrogène et aux opérationsde dégazage. Outre que leur ni-veau est dix fois plus faible qu’àTchernobyl, ces retombées con-cernent une surface géographi-que nettement plus réduite, del’ordre de 1500 km2. Rien à voiravec le nuage de Tchernobylconsécutif à l’explosion du cœurdu réacteur numéro 4 – à Fu-kushima, les trois réacteurs acci-dentés n’ont (pour l’instant) quepartiellement fondu – qui avaitensuite contaminé la majeurepartie de l’Europe.

Autre différence, selon PatrickGourmelon: aucune mesure n’aété prise en 1986 pour protégerla population vivant dans les ré-gions voisines de Tchernobyl, enparticulier contre les émana-tions d’iode 131 responsablesd’une hausse importante descancers de la thyroïde chez les

moins de 18 ans. Les évacua-tions étaient notamment surve-nues trop tard.

À l’inverse, les autorités japo-naises ont rapidement évacuéles zones situées dans un rayonde 20 km autour de la centrale etpris des mesures de confine-ment, puis de restrictions ali-mentaires. «Il est toutefois envisa-geable que l’on assiste à unehausse des cancers de la thyroïdedans les années à venir si ces mesu-res n’ont pas été efficaces», estimePatrick Gourmelon.

Tout dépendra également de lacapacité des Japonais à éviter lacontamination au césium, vial’alimentation, dont la périodephysique est de 30 ans. «Il estpossible de limiter la pollution enprocédant à des labours profondspour enterrer ce radioélément ouen décapant les premiers centimè-tres du sol là où il y a eu des dé-pôts», explique Didier Cham-pion, de l’IRSN.�

Tepco, l’opérateur de la centrale accidentée, n’a pas caché son inquiétude de voir les fuites radioactives, qui n’ont pas complètement cessé, dépasserfinalement celles de Tchernobyl. [KEYSTONE]

LIBYE Les troupes gouvernementales continuent leurs attaques.

L’Otan pressée d’intensifier ses raidsParis et Londres ont pressé

hier l’Otan d’intensifier ses raidspour détruire les armes lourdesdétenues par les forces deMouammar Kadhafi. La rébel-lion libyenne de son côté rejettetoute solution diplomatique neprévoyant pas le départ du colo-nel.

Malgré les raids de l’Allianceatlantique, les troupes gouver-nementales libyennes poursui-vent plus que jamais leurs atta-ques contre Misrata, à 220 km àl’est de Tripoli, où au moins 250personnes auraient péri depuissix semaines. Elles pilonnentégalement les insurgés à Ajda-biah, sur la route de Benghazi,fief de la rébellion.

«Il faut que l’Otan joue pleine-ment son rôle. L’Otan a vouluprendre la direction militaire desopérations, nous l’avons accepté,elle doit jouer son rôle au-jourd’hui, c’est-à-dire éviter queKadhafi n’utilise des armes lour-des pour bombarder des popula-tions», a dit le ministre françaisdes Affaires étrangères, AlainJuppé.

La France, a précisé Alain Jup-pé, devait soulever ce point lorsd’une réunion des ministres eu-ropéens des Affaires étrangèresdans la journée à Luxembourg,ainsi que demain et vendredi àBerlin devant le Conseil de l’At-lantique Nord.

Son homologue britannique,

le secrétaire au Foreign OfficeWilliam Hague, a également de-mandé que l’Alliance intensifieses efforts. Les ministres italien,français et britannique de la Dé-fense devaient par ailleurs se ré-unir dans la soirée à Rome pourexaminer aussi les moyens d’ac-centuer la pression militaire surKadhafi. L’Italie n’a pas exclu dese joindre aux opérations.

Dans l’Ouest, un navire venud’Italie est attendu dans le portde Misrata pour évacuer descentaines de travailleurs immi-grés, a annoncé l’Organisationinternationale pour les migra-tions. Auparavant, il doit appor-ter de l’aide humanitaire à Ben-ghazi.� ATS-REUTERS-AFP

Des Rafales de la force françaiseen mission. [KEYSTONE]

CÔTE D’IVOIRE

Réconcilier un pays déchiréAu lendemain de la chute de

Laurent Gbagbo, Alassane Ouat-tara est confronté en Côted’Ivoire à une tâche immense:réconcilier et reconstruire unpays déchiré par quatre mois deguerre civile et dont l’économieest à genoux.

Si la reddition de LaurentGbagbo suscite un grand espoirde paix à Abidjan, nombreuxsont ceux qui estiment que lesrues de la métropole ivoiriennene retrouveront pas le calmeavant plusieurs jours, voire dessemaines. La bataille d’Abidjan aprécipité la capitale économiqueau bord d’une catastrophe huma-nitaire, avec des quartiers livrésaux pillages. Des tirs d’armeslourdes ont encore retenti hier

en fin de matinée dans les quar-tiers du Plateau et de Cocody,deux bastions de l’ex-présidentLaurent Gbagbo, selon plusieurstémoins.

Le premier défi du président,Alassane Ouattara, sera donc derétablir la sécurité à travers lepays. C’est dans cet esprit qu’il aappelé lundi soir, lors d’une allo-cution retransmise par sa chaînede télévision TCI, ses compatrio-tes à s’abstenir de tout acte deviolences et de représailles. «No-tre pays vient de tourner une pagedouloureuse de son histoire. Nousvoici enfin à l’aube d’une nouvelleère d’espérance», a-t-il dit. Avantd’exhorter les derniers partisansde Laurent Gbagbo à déposer lesarmes.� ATS-REUTERS-AFP

TUNISIEL’UE attend uneaction forte et claireL’immigration clandestine est un«défi commun» et la Tunisie doitaccepter la réadmission de sesressortissants, a affirmé hier àTunis le président de laCommission européenne, JoséManuel Durao Barroso. Il aannoncé une aide financièresupplémentaire d’environ140 millions d’euros.� ATS-AFP

SOMALIEUn navire a été libérépar les piratesHier, des pirates ont dit avoirlibéré, contre une rançon de cinqmillions de dollars, un naviremarchand thaïlandais détournéen décembre dernier.� ATS-AFP-REUTERS

PALESTINEL’ONU soutientMahmoud AbbasL’Autorité palestinienne duprésident Mahmoud Abbas estlargement prête à gouverner unfutur Etat de Palestine, affirme unrapport de l’ONU publié hier àJérusalem. Ce texte doit êtreprésenté aujourd’hui à Bruxellesaux pays donateurs engagésdans les territoires palestiniens.� ATS-AFP

BELARUSPlusieurs arrestationsaprès l’attentatPlusieurs personnes ont étéarrêtées hier au Belarus, aulendemain de l’attentat qui a fait12 morts à Minsk. Le président,Alexandre Loukachenko, aordonné au KGB de «retournertout le pays» pour élucidercet acte susceptible de provoquerun nouveau tour de vis dansle pays.� ATS-AFP

ÉGYPTEMoubarak victimed’une crise cardiaqueL’ancien président égyptien,Hosni Moubarak, a étéhospitalisé hier après avoir étévictime d’une «crise cardiaque»pendant un interrogatoire, arapporté la télévision publique.Aucune précision n’a été donnéesur l’état de santé de l’ancien«raïs».� ATS-REUTERS

�« Il est toutefois envisageableque l’on assiste à une haussedes cancers de la thyroïdedans les années à venir si cesmesures n’ont pas été efficaces.»PATRICK GOURMELON DIRECTEUR DE LA RADIOPROTECTION À L’IRSN

MONDE 19

Page 20: Numéro spécial annonceurs 2012

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Page 21: Numéro spécial annonceurs 2012

SPÉCIAL ANNONCEURS 2012 LE NOUVELLISTE

RÉGION 21

FULVIO PELLI Le président du PLR explique comment redresser la barre.

La punition du nucléaireBERNE - SERGE GUMY

Les dimanches électoraux sesuivent et se ressemblent pour leParti libéral-radical. Des diman-ches noirs en série. Après Bâle-Campagne et Zurich, c’est auTessin (perte d’un siège au Con-seil d’Etat et de quatre au parle-ment) et à Lucerne (moins sixsièges au Grand Conseil) qu’il aessuyé des défaites le week-enddernier. En quatre ans, le PLR apassé de 635 sièges à 552 dansles législatifs cantonaux. Com-ment stopper l’hémorragie à sixmois des élections fédérales? Leprésident du PLR suisse, FulvioPelli, répond.

Le PLR fait-il les frais de sonchangement de stratégie surle nucléaire?

Toutes ces élections cantona-les, sauf celles au Tessin, ont étéinfluencées par l’accident nu-cléaire de Fukushima. Or, jus-que-là, le PLR croyait ferme-ment que le nucléaire étaitindispensable pour assurer 40%de notre approvisionnement enélectricité. C’est notre positionpro nucléaire qui a été punie,pas notre volonté d’examinerdes alternatives.

Alors, pourquoi avez-vousété punis, et pas l’UDC qui estelle aussi pour le nucléaire?

Parce que nous sommes un

parti plus faible, avec plus d’élec-teurs volatiles. Et parce quel’UDC est solide et attire les élec-teurs sur d’autres sujets, commel’immigration.

Et si les partis traditionnelsdu centre droit, PLR et PDC,n’avaient plus grand-chose deneuf à dire aux électeurs?

Le problème de fond, c’est queles gens ne jugent pas les partissur leur travail. Car la Suisse estdans une situation largementmeilleure à celle des autres paysdu point de vue de ses financeset du chômage.

Et c’est seulement grâce auPLR?

C’est grâce à ceux qui gouver-nent, et donc à nous, pas à ceuxqui protestent. Mais les élec-teurs n’ont plus confiance et vo-tent en fonction de leurs préoc-cupations quant à l’avenir:Fukushima et le nucléaire, lesflux migratoires en provenanced’Afrique du Nord. Autant deproblèmes sur lesquels nousavons peu d’influence.

Peut-être le PLR n’est-il pasassez à l’écoute des préoccu-pations des gens?

Nous connaissons très bienleurs problèmes. Mais pour faireface aux immigrants d’Afriquedu Nord, il ne sert à rien deconstruire un mur aux frontiè-

res du Tessin. La solution, c’estune procédure d’asile plus ra-pide et des accords de rapatrie-ment vers les pays d’origine oude transit des migrants. Ces so-lutions ne sont pas spectaculai-res, mais fonctionnent.

Sauf que les électeurs ne lesavent pas. Problème de mar-keting?

L’alternative est la suivante:soit on a les médias de son côté,soit on a les moyens de se payerune communication directe àcoup de millions, comme le faitl’UDC.

Alors demandez la transpa-rence du financement despartis!

Notre choix est difficile: en dé-voilant nos sources de finance-ment, nous pourrions démon-trer que nous recevons desmontants très corrects (3,5 mil-lions) de militants, de parrainset aussi d’entreprises. Mais nousperdrions alors le soutien de nossponsors, qui tiennent à la confi-dentialité.

Qui sont vos adversaires au-jourd’hui?

A la fois l’UDC et les Vert’libé-raux,mais ilnousestplusdifficilede lutter contre les seconds carils nous ressemblent. Or, soit lespartis qui se revendiquent du li-béralisme travaillent ensemble,

ou mieux, ils deviennent un jourle même parti, et alors ils aurontune chance de gagner; soit ils sedivisent, et ils perdront. Faut-ilune fusion? La question ne seposera pas lors de cette législa-ture.

Le PLR doit-il craindre pourun de ses sièges au Conseilfédéral?

On en parle depuis des années,pourtant nous avons toujoursdeux sièges!

Mais avec le recul, ne vousaurait-il pas fallu une star mé-diatique comme Karin Keller-Sutter?

C’est clair, elle nous serait utile,mais le Parlement a porté sonchoix sur un très bon entrepre-neur (réd: Johann Schneider-Ammann), qui s’imposera sûre-ment par ses qualités. Et si leseul reproche fait à nos minis-tres Burkhalter et Schneider-Ammann est d’être compétentsmais pas médiatiques, je leprends pour un compliment.

Avez-vous pensé à la démis-sion?

Je suis un homme tenace. J’aipromis à mon parti d’aller aubout de mon deuxième mandat(réd: il arrive à échéance en2012). Et je crois que mon par-ti a toujours confiance en moi.�

Après Bâle-Campagne et Zurich, c’est au Tessin et à Lucerne que le Parti libéral-radical a essuyé des défaites le week-end dernier. (KEYSTONE)

TRAFIC Le Conseil d’Etat genevois appuie une traversée autoroutière du lac.

Une autoroute au-dessus du Léman?Le Conseil d’Etat genevois est

persuadé de la nécessité de réali-ser une traversée autoroutièredu lac d’ici à 2030. Dans un rap-port de faisabilité publié hier, ilchiffre le coût total de l’ouvrageentre 3,1 et 3,7 milliards defrancs suivant les options choi-sies.

Une traversée lacustre amélio-rerait énormément la circula-tion dans la région genevoise, asouligné le conseiller d’Etat

Mark Muller. Cette solution se-rait nettement plus bénéfiqueen matière de trafic qu’un élar-gissement de l’autoroute de con-tournement, actuellement àl’étude à l’Office fédéral des rou-tes. Le coût d’un tel projet a étéestimé à Berne à 1,2 milliard defrancs.

Reste maintenant au canton deGenève à convaincre la Confé-dération de la pertinence de cepoint de vue. «Comme nous som-

mes en présence d’un tracé auto-routier», Berne aura le derniermot que ce soit au niveau politi-que ou pour les questions ayanttrait au financement, a rappeléMark Muller.

Si rien n’est fait, en 2030, l’auto-route de contournement de Ge-nève court à l’asphyxie. Sa capa-cité maximale actuelle de80 000 véhicules par jour seralargement dépassée, puisque lesprojections tablent sur 115 000

véhicules par jour. La traverséelacustre permettrait de ramenerce chiffre à 70 000.

Bien qu’aucune décision n’aitété prise et que tout reste envisa-geable, le gouvernement a unepréférence pour la solution dupont. Le tunnel coûterait pluscher, serait plus compliqué àréaliser et poserait des problè-mes tant au niveau de la sécurité,que sur le plan de l’environne-ment.� ATS

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Page 22: Numéro spécial annonceurs 2012

NathalieElle a toujours le sourire aux lè-vres. Le sourire lumineux d’unefemme comblée. Nathalie Studer,maman de deux jeunes gens,consacre depuis six ans l’essentielde son activité professionnelle aubien-être des clientes de l’institutAude à Sion. «Faire plaisir»: le cre-do manifeste de cette bienheu-reuse esthéticienne….Comment avez-vous rencontréFabienne Baud?En répondant à une annonce… eton peut de suite parler d’un véri-table coup de foudre profession-nel pour ma patronne. FabienneBaud, c’est un moteur. Elle esttoujours en quête de nouvellestechniques et d’appareils de der-nière génération pour optimalisernos prestations. Nous travaillons àses côtés dans une vraie dynami-que d’équipe.Les nouvelles technologiessont incontournables de nosjours?Oui d’autant que la clientèle estgénéralement bien informée surla question. Maîtriser et combinerces différentes techniques de ma-nière personnalisée pour chaquecliente nous garantit une grandecrédibilité professionnelle. C’estaussi une manière d’avancer danssa propre trajectoire profession-nelle, d’être et de rester dans lecourant et la tendance actuelle.Quel est votre plaisir profes-sionnel?J’avoue avoir un grand faible pourles soins du corps qui permettentd’évoluer avec sa cliente dans unobjectif bien précis. Il s’ensuit uncontact privilégié. Et quand les ré-sultats sont là et que ma clienteest heureuse, je ressens beau-coup de fierté et de satisfactionpersonnelle…Vous arrive-t-il de travaillerégalement à Conthey?Jamais. Le même esprit caractérisetoutefois les deux instituts deFabienne Baud, c’est plutôt laclientèle qui diffère. Aude à Sionaccueille davantage de citadines,des femmes actives qui appré-cient notre disponibilité sur l’heuredu midi. Le Beauty Center deConthey est essentiellement fré-quenté par des mamans qui pro-fitent des heures d’école ou dusamedi matin pour se faire cocoo-ner.Et vous, comment vous faites-vous du bien?En m’occupant de ceux quej’aime. En pratiquant de la courseà pied et de longues balades. Mavie n’est pas bien compliquéemais bien remplie toutefois, par-faite même. Ceci dit sans aucuneprétention.

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cross-country et de des-cente, que de faire de sapassion son métier! Le 5décembre dernier, il inau-gure, avec son associéJacques-André Héritier, leurnouveau magasin dotéd’une surface non négli-geable de 250 m2, quasi-entièrement axé sur le vé-lo. Ce duo travaille essen-tiellement avec la marqueTREK, connue pour ses vé-

los de route, de descenteet VTT, garantissant un ex-cellent rapport qualité/prix.«Un service après-venteimpeccable, avec une ga-rantie à vie sur le cadre del’ensemble de nos vélos»insiste Alexandre.Une longueur d’avance…Avec les vélos électriquesVilliger, ces professionnelsveulent rendre leur passionaccessible à tous. «C’est

idéal pour les trajets au tra-vail, les randonnées duweek-end ou pour faciliterla vie des seniors». L’enga-gement d’Alexandre etJacques-André Héritier dé-passe la simple vente; ilsveillent aussi à la perfor-mance du vélo, du premierau dernier jour…

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Le vélo électrique : uneassistance à toute épreuveAlexandre et Jacques-André Héritier, de CYCLONE SPORTS à Savièse, organisentdemain une journée «portes ouvertes» dédiée à cet engin prometteur…

SION. Le spécialiste valaisandes poissons et crustacés afait appel à un enfant de pê-cheur… qui savait probable-ment naviguer avant de mar-cher! Poissonnier de métieret originaire des côtes bre-tonnes, James Seurin estdonc, depuis début mars, lenouveau responsable durayon poissonnerie sédu-nois. Dans cette perspective,les intermédiaires sont ré-duits; notre poissonniers’adresse directement à depetits pêcheurs de sa régionpour obtenir deux fois parsemaine, la livraison de pro-duits frais et de qualité. Mis à

part bien sûr la truite et l’om-ble chevalier d’origine suisse.«Je suis disponible, au ser-vice de mes clients, pour leurfournir des explications surles bienfaits du produit ainsique des recettes goûteuseset accessibles à tous» nousexplique James Seurin.Résultat: un étal attractif,achalandé de poissons d’ex-ception, dont le secret résidedans le respect des saisons.«Je préfère renvoyer un pois-son qui n’est pas de qualitéau fournisseur plutôt que dele vendre!»

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Savoir-faire bretonau service des ValaisansLe Salon de l’Epicurien mise sur la qualitédes poissons bretons et a engagé le profes-sionnel James Seurin, comme responsablede son enseigne TOUT EN POISSON.

Le Salon de l’Epicurien avec son enseigne TOUT EN POISSON (rtedes Ronquoz 122 à Sion) compte sur le professionnalisme d’unhomme de la mer, James Seurin, pour séduire les Valaisans.

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VIÈGE - AMBRI 5-3 Mené de deux longueurs, Viège s’offre un cinquième match!

Des braves, ces joueurs-là!CHRISTOPHE SPAHR

Onatoutdit, toutécritàproposde cette équipe cette saison.Mais Viège n’en a pas encore ter-miné. Hier, il est parvenu à in-verser le cours des événements,très nettement contraires, poureffacer à deux reprises deuxgoals de retard. Face à uneéquipe de LNA, excusez du peu.Et face à un adversaire qui me-nait déjà trois à rien dans la sé-rie. Décidément, Viège n’a passon pareil pour renverser des si-tuations compromises, à la li-mite d’une cause perdue.

Mais où Viège va-t-il encorechercher cette énergie? Au plusprofond de ses tripes, sans au-cun doute. De toute évidence,les joueurs haut-valaisans n’enpeuvent plus. Physiquement, ilssont à bout de force, à la limitede la rupture. Mentalement, ilsne doivent pas être beaucoupmieux non plus, eux qui viventdes émotions très fortes depuisquelques semaines. Reste lecœur, cet organe majeur qui, iciplus qu’ailleurs, n’est pas tout àfait «construit» comme les au-tres. En toute sincérité, quelleautre équipe qui, déjà menée 3-0dans la série, bousculée à cepoint en début de match et quipossédait deux goals de retardaprès onze minutes, déjà, seraitrevenue dans le match? Inutilede chercher, Viège n’est pas uneformation comme les autres.Définitivement.

Il faut bien avouer qu’il n’enmenait pas large, au terme d’unpremier tiers durant lequel il aplus souvent couru après le puckqu’il ne l’a eu au bout de lacanne. Bäumle pouvait «dor-mir» tranquille, il ne risquerait àpriori rien. Evidemment, c’étaitcompter sans cette foi haut-va-laisanne, ce refus de mourir etde céder le moindre centimètrede glace à son adversaire. Pa-tiemment, Viège a donc laissépasser l’orage jusqu’à se créer,enfin, quelques occasions.

Deux buts de BruléClin d’œil du destin, c’est avec

un homme de plus sur la glacequ’il a gommé son retard. Luiquiavait laissépasser tropd’occa-sions lors des situations spécia-les, dans cette série, il a cette fois

exploité chaque opportunité.Mais à peine était-il revenu dansla partie qu’Ambri inscrivait letroisième, douchant une fois deplus l’assistance. Les Tessinoisparaissaient alors hors de por-tée, définitivement à l’abri detoute mauvaise surprise. Deuxminutes, toutes rondes, ont suffià évacuer cette certitude et à re-lancer Viège, démonté, survoltédès le moment où il a recollé à lahauteur de son adversaire.

Restait encore vingt minutes àjouer, les vingt dernières, peut-être, d’une saison de toute façonexceptionnelle. Mais parce qu’iln’avait pas l’intention de «mou-rir» devant son public, qu’il étaitsurvolté comme il ne l’avaitpeut-être encore jamais été,Viège s’est donc offert un cin-quième match. Mille fois méri-té, bien sûr. Parce qu’il ne pou-vait pas s’incliner dans cettesérie sans mettre au moins unefois son adversaire à la raison.

C’est donc à cinq contre quatre,deux fois, qu’il a forcé la déci-sion. Avouez que c’est assezsymbolique pour une équipe quin’avait pas su forcer sa chanceavec un homme de plus sur laglace, lors des deux rencontresen glace tessinoise.

Un goal de Brulé – auteur dedeux buts, hier soir -, un autre deBrunold, en l’espace de quatreminutes, c’en était trop pourAmbri qui, probablement, avaitcru l’affaire dans le sac aprèsvingt minutes.

De sacrés hérosqui y croient encoreMais voilà, on ne réveille pas

un Haut-Valaisan, aussi fatiguésoit-il, qui dort. Et quand bienmême Viège n’en peut probable-ment, il n’a pas abdiqué. Il n’a ja-mais renoncé. Ces joueurs, cesont des braves. Des héros quin’ont pas encore dit leur derniermot.�

C’est ce qu’on pourrait appeler les Vié... joie! [KEYSTONE]

5 VIÈGE (0-3-2)3 AMBRI PIOTTA (2-1-0)

Patinoire de la Litternahalle, 4300 specta-teurs. Arbitres: MM. Rochette, Stricker, Fluri etMüller.Buts: 5’51 Botta-Walker 0-1; 11’04 Kariya-Deni-sov 0-2; 27’54 Brulé-Zeiter (Viège à 5 contre 4)1-2; 29’17 Hofmann-Bundi 1-3; 30’51 Antha-matten-Dolana 2-3; 32’51 Brunold-Schüpbach(Viège à 5 contre 4) 3-3; 55’10 Brulé-Forget(Viège à 5 contre 4) 4-3; 55’50 Brunold-Triulzi(Viège à 5 contre 4) 5-3.Pénalités: 6 x 2‘ contre Viège, 4 x 2‘ contre Am-bri.Viège: Müller; Wiedmer, Schüpbach; Heldstab,Anthamatten; Heynen, Portner; Triulzi, Bru-nold, Dolana; Brulé, Forget, Loichat; Furrer,Zeiter, Küng; Joss, Füglister, Imhof. Entraîneur:Bob Mongrain.Ambri: Bäumle; Casserini, Denisov; Gautschi,Guerra; Bundi, Schulthess; Stirnimann, Mar-ghitola; Duca, Kariya, Pestoni; Botta, Walker,Murovic; Raiffainer, M. Bianchi, E. Bianchi; Isa-bella, Brunner, Hofmann. Entraîneur: KevinConstantine. Notes: Ambri sans Demuth, Ko-

PLAN FIXE

LNA Kloten interrompt la série davosienne.

Rendez-vous à Davos samediCette fois-ci, la réussite n’a pas

boudé les Kloten Flyers. Vain-queurs 3-0 lors de la quatrièmemanche de la finale des play-offdeLNA, lesZurichoisontobtenula victoire de l’espoir.

Davos ne mène plus que 3-1dans la série avant de recevoir cesamedi les Flyers à la VaillantArena. Le sacre grison annoncé

n’est plus aussi certain. Quandles coéquipiers de Ronnie Rüe-gerretrouventunzested’efficaci-té devant le but de Leonardo Ge-noni, ils peuvent tout à faitprétendre au titre national.

Jusqu’à la mi-match, le scéna-rio de la partie a ressemblé àceux des deux matches précé-dents. Les Zurichois se sont créé

un gros nombre de véritables oc-casions de buts à l’image de Bie-ber, Bodenmann, Kellenbergeret Santala, qui ont tous eu la pos-sibilitédebattreGenoni lorsde lapremière période.

Il a fallu attendre la 32e minutepour que le «mur» davosien sefissure. Prochain rendez-vous,samedi à Davos.� SI

LNA

Play-offs - FinaleAu meilleur des 7Kloten Flyers - Davos . . . . . . . . . . . . . . . . . 3-0

1-3 dans la série

LNA-LNB

BarrageAu meilleur des 7Viège - Ambri Piotta . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5-3

1-3 dans la série

Ambri est à terre, [KEYSTONE]

LES CHIFFRES

4 Quatre jeux de puissance, quatre goals pour Viège qui avait manquétant d’occasions de faire la différence dans cette série alors qu’ilévoluait avec un homme de plus sur la glace.

21 C’est le nombre de matches déjà disputés par Viège depuis la finde la saison régulière. Trois matches par semaine depuis un mois etdemi. Un chiffre qui doit donner le coup de barre à certainsfootballeurs…

LA PHRASE«Il est sympa, ce club»D’un journaliste extérieur, lui aussi conquis par l’atmosphère qui règneautour du club haut-valaisan.

L’INFOComme prévu, Viège a lancé hier soir la souscription en vued’augmenter le capital-actions. Pour souscrire une action, il vousfaudra débourser 200 francs. Rendez-vous sur le site internet –www.ehc-visp.ch – pour ceux qui veulent devenir actionnaires. Viègeespère porter son capital-actions à 500 000 francs, un objectif réalistecompte tenu de l’euphorie qui entoure le club.� CS

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Page 27: Numéro spécial annonceurs 2012

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Page 28: Numéro spécial annonceurs 2012

LE NOUVELLISTE MARDI 28 FÉVRIER 2012

28 PAGES

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FORD TROPHY 180 jeunes de 11 à 15 ans ont participé à la finale, à Veysonnaz.

Une dernière en beautéLAURENCE PERNET

Une dernière compétitionpour les OJ valaisans qui ontainsi pu clore la saison et se di-riger par la même occasionvers un printemps déjà très es-tivale vu les températures éle-vées du week-end. Le coup dechapeau était dès lors à tireraux organisateurs de Veyson-naz Timing qui ont su conser-ver une piste adéquate jusqu’àla fin de la saison. «C’est laquatrième année que nous fai-sons ces finales ici. Ils ont l’habi-tude d’organiser des courses FISet des entraînements pour laCoupe du monde. L’orientationnord de la piste et l’injection pé-riodique d’eau dans la neige ontpermis de conserver une piste

praticable à ce jour», expliquaitGérald Mayoraz, président ducomité d’organisation.

Saison réussiepour Loïc MeillardLes sourires de Loïc

Meillard et de Sandrine Kep-pel en disent beaucoup surleurs excellentes performan-ces cette saison. Championsuisse en super combiné etvictorieux de multiplesépreuves nationales et inter-régionales, l’Hérémensards’adjugeait l’or lors des deuxgéants de samedi dernier. «Jesuis satisfait de ma saison. J’aivraiment beaucoup progressé.J’ai fait une bonne préparationphysique cet été. A ce momentlà, j’ai pris en musculature. Je

suis très bien entouré et toutceci a aussi permis d’augmenterma confiance dans les bonscomme les mauvais moments.Et ce week-end, j’ai su finir lasaison en beauté sur les géantsqui restent quand même maspécialité», précisait le jeuneskieur de 15 ans.

Keppel et Grandau coude à coudeLa skieuse de Loèche, San-

drine Keppel, peut de soncôté se montrer heureuse dela magnifique constancequ’elle a su maintenir cetteannée, en terminant réguliè-rement dans le top 5 desépreuves nationales et régio-nales. «Cette année, j’ai eu undéclic. Je suis plus concentrée,

je mets l’accent sur la prépara-tion d’avant-course et je déve-loppe une pensée très positive.J’ai quatre amies skieuses duHaut-Valais qui me poussent àplus m’entraîner. C’est une con-currence très saine. Je m’accro-che à mon rêve», concluait lajeune femme. Pour anecdote,la combinaison avec laquelleskie la Haut-Valaisanne n’estautre que celle de RabeaGrand, l’exemple de San-drine, qui a grandi dans sonvillage et a été prise dansl’équipe nationale. Lors du se-cond tracé, Sandrine cédaittoutefois la première place àMedea Grand. Les deux jeu-nes filles terminaient ainsi lajournée avec une première etune deuxième place.�

Loïc Meillard (à gauche) et Sandrine Keppel ont réussi leur sortie. [PERNET]

RÉSULTATSGéantManche 1: OJ1 garçons: 1. Dionis Kippel,Eggishorn Fiesch, 1’03’’62; 2. Theo Carroz, Verbier,1’04’44; 3. Nils Lugon, Martigny, 1’04’67’’; 4. AlainZurbriggen, Zermatt, 1’04’87’’; 5. Andrin Heldner,Visperterminen, 1’05’’38.OJ2garçons: 1. Loïc Meillard, Heremencia, 1’00’’36;2. Michel Thalmann, Dent-Blanche EvolèneRégion, 1’01’’48; 3. Dario Walpen, Eggishorn Fiesch,1’02’’18; 4. Sebastian In Albon, Belalp Naters,1’02’’53; 5. Jonas Ruff, Brigerberg, 1’02’’77.OJ1 filles: 1. Camille Rast, Nendaz, 1’01’’07; 2.Charlène Genolet, Heremencia, 1’01’’37; 3. LindyEtzensperger, Brigerberg, 1’01’’49; 4. Tatjana Meier,Belalp Naters, 1’01’’84; 5. Julie Kohler, SSC Allalin,1’02’’04.OJ2 filles: 1. Sandrine Kippel, Eggishorn Fiesch,58’’07; 2. Medea Grand, Albinen-Torrent, 58’34’’; 3.Natacha Gabioud, Martigny, 58’79’’; 4. Sandra deKalbermatten, Heremencia, 59’07’’; 5. FabienneArnold, Brigerbad, 59’35’’.

Manche 2: OJ1 filles: 1. Mélanie Meillard,Heremencia, 58’84’’; 2. Charlène Genolet,Heremencia, 1’00’’65; 3. Camille Rast, Nendaz,1’02’’10; 4. Lindy Etzensperger, Brigerberg,1’02’’18; 5. Sophia Meyer, Brandegg-Bürchen,1’02’’77.OJ2 filles: 1. Medea Grand, Albinen-Torrent,59’81’’; 2. Sandrine Kippel, Eggishorn Fiesch,1’00’’32; 3. Fabienne Arnold, Brigerberg,1’00’’65; 4. Sarah Lattion, Reppaz Gd-St-Bernard, 1’00’’85; 5. Natacha Gabioud,Martigny, 1’01’’14.OJ1garçons: 1. Theo Carroz, Verbier, 1’05’’19; 2.Dionis Kippel, Eggishorn Fiesch, 1’06’’01; 3.Andrin Heldner, Visperterminen, 1’06’’20; 4.Elio Von Grünigen, Schönried, 1’07’’06; 5. SvenChanton, Zermatt, 1’07’’13.OJ2 garçons: 1. Loïc Meillard, Heremencia,1’03’’48; 2. Michel Thalmann, Dent-BlancheEvolène Région, 1’05’’56; 3. Dario Walpen,Eggishorn Fiesch, 1’05’’59; 4. Niki Lehikoinen,Blonay, 1’06’’43; 5. Sebastian In Albon, Belalp

= L’AVIS DE

PIRMINZURBRIGGENPRÉSIDENTDE SKI-VALAIS

«Je suis satisfaitdes résultats des jeunes.»«Je suis satisfait des résultats de mes jeunes. Certainsd’entre eux peuvent monter dans le cadre. Il y a de laqualité. Ce ne sera donc pas facile de faire mieux mêmes’il y a toujours des petits défauts à améliorer. Nous es-sayons toutefois de ne pas penser qu’au côté élite et depréserver une atmosphère, une motivation et un plaisirsains à la pratique du ski. Quant à moi, j’essaie de trans-mettre ma passion à mon fils, sans lui mettre de pression.Il est important qu’il s’engage dans quelque chose durantle temps libre, tant mieux si c’est dans le ski.»�

[PER

NET]

DIDIERDÉFAGOSKIEURDE L’EQUIPENATIONALE

«Le sport est une belleécole de vie.»«C’est important pour moi de donner une petite motiva-tion aux jeunes et de joindre ainsi l’utile et l’agréable. Sij’avais un conseil à leur donner, ce serait de ne jamaisbaisser les bras et de profiter au maximum de ce qui estlà. Le sport est une belle école de vie, on apprend beau-coup sur soi. Quand je vois Pirmin (ndlr.: Zurbriggen)soutenir son fils en compétition, je me projette assezplus tard, avec mes enfants qui ont 2 et 3 ans.»� LP

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SPÉCIAL ANNONCEURS 2012 LE NOUVELLISTE

Page 29: Numéro spécial annonceurs 2012

MARDI 28 FÉVRIER 2012 LE NOUVELLISTE

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Remarques:offre valable pour toutes les rubri-ques sauf les emplacements fixes.Formats et emplacements identi-ques pour les 2 annonces maischangement de texte accepté encas de matériel complet

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À CHAQUE SITUATION, UNE OFFRE AVANTAGEUSE!Une campagne dans «Le Nouvelliste» n’offre pas uniquement l’assuranced’un impact fort auprès des 116 000 lecteurs quotidiens du journal.Elle permet également de profiter de conditions attrayantes dans un supportpublicitaire de référence.

NOS OFFRES DYNAMIQUES

Page 30: Numéro spécial annonceurs 2012

LE NOUVELLISTE MARDI 28 FÉVRIER 2012

30 PAGES30 MAGAZINES

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AFFICHEZ-VOUS DANSNOS MAGAZINESEn insérant votre annonce dans nos magazines de format tabloïd,vous bénéficierez d’un environnement rédactionnel ciblé et de qua-lité, richement illustré. L’avantage du papier satiné et une durée devie importante en font des supports publicitaires privilégiés. Encar-tés dans «Le Nouvelliste», ces magazines profitent également detous les avantages du quotidien numéro 1 en Valais.

«FONDATION GIANADDA»Le magazine culturelconsacré aux expositionsde la Fondation Gianadda.

Parution:deux fois par année

Tirage:200 000 exemplairespour l’édition d’été

140 000 exemplairespour l’édition d’hiver

«TERROIRS»Tout ce que nous offre notreterroir est dans «Terroirs».

Parution:quatre fois par année

Tirage:43 000 exemplaires

«HABITER»Le magazine «lifestyle» pourles branchés de l’architectureet de la déco.

Parution:deux fois par année

Tirage:43 000 exemplaires

«BOUGER»Le magazine de l’évasion,du sport et des loisirs.

Parution:deux fois par année

Tirage:60 000 exemplaires

«CULTURE»Le tour de l’horizon de la cul-ture en Valais.

Parution:deux fois par année

Tirage:43 000 exemplaires

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MARDI 28 FÉVRIER 2012 LE NOUVELLISTE

PAGES 31

LA COMMUNICATION D’UNE MANIFESTATION REVÊT UNE IMPORTANCE PRIMORDIALE afin d’en garantir le succès. A cet effet,«Le Nouvelliste», Canal 9 et Publicitas proposent une formule spécialement conçue pour les organisateurs de manifesta-tions. Alliant divers médias (presse, internet, SMS et télévision), cette offre publicitaire est particulièrementavantageuse (jusqu’à 66% de rabais).

Pour toute réservation d’un forfait trois mois avant votre manifestation, nous vous offrons 1/8ede page couleur supplémentaire (valeur Fr. 1130.-).Ces conditions exceptionnelles sont octroyées aux manifestations de type concerts, festivals de musique, événements sportifs ou culturels (hors lotos) qui associent «Le Nouvelliste» et Canal 9 à leur événement. *Ces prixs’entendent hors TVA et hors contrat «Nouvelliste».

«Le Nouvelliste» et Canal 9soutiennent les manifestationsvalaisannes

FORFAIT N°2

Fr. 2100.–*(valeur Fr. 4855.–*)

2 annonces en quadri-chromie dans«Le Nouvelliste»(1/4 de page+ 1/8 de page)

25 000 affichages surwww.lenouvelliste.chen rubrique Loisirs

AvecOption Canal 9:

+ Fr. 550.–*(valeur Fr. 1121.–*)

1 spot de 8 secondes sur Canal 91 création visuelle et voix-off1 semaine de diffusion les mardiet jeudi, 6x/jour

FORFAIT N°3

Fr. 3600.–*(valeur Fr. 8431.–*)

2 annonces enquadrichromie dans«Le Nouvelliste»(1/2 de page+ 1/8 de page)

25 000 affichages surwww.lenouvelliste.chen rubrique Loisirs

1 spot de 8 secondessur Canal 91 création visuelleet voix-off1 semaine de diffusion les mardiet jeudi, 6x/jour

FORFAIT N°4

Fr. 4600.–*(valeur Fr. 13 371.–*)

2 annonces en quadrichromie dans«Le Nouvelliste»(1 page + 1/8 de page)

25 000 affichages surwww.lenouvelliste.chen rubrique Loisirs

1 spot de 8 secondessur Canal 91 création visuelleet voix-off1 semaine de diffusion les mardiet jeudi, 6x/jour

FORFAIT N°5

Fr. 6000.–*(valeur Fr. 17 907.–*)

2 annonces en quadrichromie dans«Le Nouvelliste»(1 page + 1/4 de page)

25 000 affichages surwww.lenouvelliste.chen rubrique Loisirs

1 concours exclusifet personnalisé dans«Le Nouvelliste»(1/4 pagequadrichromie)

1 spot de 8 secondessur Canal 91 création visuelleet voix-off1 semaine de diffusion 6x/jourdurant les jours ouvrables+ intégration du spot à l’émission«Complètement Foot»

FORFAIT N°1

Fr. 1100.–*(valeur Fr. 1490.–*)

1/8 de page quadrichromie dans«Le Nouvelliste»

AvecOption Canal 9:

+ Fr. 550.–*(valeur Fr. 1121.–*)

1 spot de 8 secondes sur Canal 91 création visuelle et voix-off1 semaine de diffusion les mardiet jeudi, 6x/jour

OFFERTdans chaque forfait1 conception graphiquepersonnalisée

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à la page «Concours»du «Nouvelliste»

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LE NOUVELLISTE MARDI 28 FÉVRIER 2012

32 LA DER

SUDOKU N° 51

Difficulté 4/4

Complétez la grilleen utilisant les chiffresde 1 à 9. Ils doiventobligatoirement figurerune seule foisdans chaque ligne,chaque colonneet chaque carré de 3X3.Solution dans«Le Nouvelliste»de demain.

Solution de la grille N° 4

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Grille proposéepar la filière informatiquede gestion

NUMÉRO «SPÉCIAL ANNONCEURS»: DÉPÊCHEZ-VOUS DE RÉSERVER VOS EMPLACEMENTS... PAGE 2-3

PAVÉ MÉTÉOFORMAT FIXE143 x 60 mm

QUADRICHROMIE CHF 900.–Votre annonce se retrouve gratuitement dans le journal de l’application iPad

et le journal en ligne du «Nouvelliste»

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L’HUMEUR DU JOURFRANÇOIS DE RIEDMATTEN

Hasta la vista, Bibi!

Ok J’avoue! Oui j’ai tuéBibifoc! Oui le roi desphoques dans l’Antarc-

tique. Mais c’est la faute detous ces slogans pourris dugenre: «Trouvez votre astro-sport pour être encore plusfort». Ni une ni deux, je suistombé dans le panneau, tel un«bleu». Faut dire que dans lebureau, y’a que des sportifs dehaut niveau. Entre une Jean-nie Longo du tricycle, unSherpa ronchon et une coachen yogi-thérapie des algues,j’ai vite compris que j’allais de-voir ramer sévère.

Puis Rodgeur fut. Alors là jeme suis dit: «Tennis». Mais auvu des moult raclées reçues,mon ego et moi-même, on s’est

dit que ça n’allait pas le faire.Aussi, après avoir touché le fondde la piscine dans mon p’tit pullmarine et sectionné mes ponta-ges en session patinage, jen’avais plus d’autres choix que decommettre l’irréparable. I killedBibi!

Oui! Comme tout bon Valescoqui se respecte, après la coupemulet, la Subaru «spoilerisée»et la copine aux mèches rouges,j’ai craqué. J’ai acheté des peaux.

Résultat: j’ai grillé tout monbudget «picole» pour suer desnaseaux, grincer des dents etcloquer des pieds. Conclusion:superbe matériel de montagne àvendre au plus offrant à un prixdérisoire. Et Vive le sport! SurAntenne 2 bien sûr!�

LE NOUVELLISTE SPÉCIAL ANNONCEURS 2012