organisation internationale des bois tropicaux ... · web viewtableau 3.5 effectifs en 2001 du...

125
ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX (OIBT) Mise en œuvre de la décision du Conseil 10 (XXXII) RENFORCEMENT DES CAPACITES DES MEMBRES DU RESEAU DES INSTITUTIONS DE FORMATION FORESTIERE ET ENVIRONNEMENTALE D’AFRIQUE CENTRALE (RIFFEAC) POUR LA FORMATION EN GESTION DURABLE DES CONCESSIONS FORESTIERES ETUDE DE FAISABILITE François Hiol Hiol et Markku Simula

Upload: others

Post on 01-Sep-2020

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX (OIBT)

Mise en œuvre de la décision du Conseil 10 (XXXII)

RENFORCEMENT DES CAPACITES DES MEMBRES DU RESEAUDES INSTITUTIONS DE FORMATION FORESTIERE ET

ENVIRONNEMENTALE D’AFRIQUE CENTRALE (RIFFEAC)POUR LA FORMATION EN GESTION DURABLE

DES CONCESSIONS FORESTIERES

ETUDE DE FAISABILITE

François Hiol Hiol et

Markku Simula

1 novembre 2006

Page 2: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Table des Matières

SIGLES ET ABRÉVIATIONS I

I. INTRODUCTION 3

1.1 Contexte 31.1.1 RIFFEAC- Instrument de la Coopération de l’éducation et de la

formation forestière dans la Bassin du Congo 31.1.2 Contexte des politiques sous-régionales 4

1.2 Objectifs 51.3 Méthodologie 5

2. INITIATIVES DE L’APPUI A L’ÉDUCATION ET LA FORMATION FORESTIÈRE DANS LA SOUS-RÉGION DU BASSIN DU CONGO 6

2.1 Projets de l’OIBT 62.1.1 Projet PD189/03 Rev. 1(I) 62.1.2 Projet OAB/OIBT PD 124/01 Rev.2(M) 7

2.2 Projet Forinfo 72.3 Projet de l’Union Européenne d’appui à l’ENEF et à l’ERAIFT 82.4 Formation en aménagement forestier de l’ATIBT 92.5 Les projets de WWF 10

2.5.1 Renforcement des capacités des acteurs locaux dans la gestion forestière durable dans le bassin du Congo (Projet DGIS) 10

2.5.2 Appui à la gestion durable et à la conservation des écosystèmes forestiers en RDC 10

2.5.3 Appui au développement d’un module de formation sur la viande de brousse « Bushmeat » à l’Ecole de Faune de Garoua au Cameroun 11

2.6 Organisation nérlandaise de développement (SNV) Cameroun/Bassin du Congo 11

2.7 Autres partenaires 11

3. ETUDES EN BESOIN DE FORMATION EN GESTION DURABLE DES CONCESSIONS FORESTIERES DANS LE BASSIN DU CONGO 11

3.1 Etudes réalisées concernent les besoins de formation 113.2 Etude de la FAO 12

3.2.1 Secteur privé 123.2.2 Administration forestière 133.2.3 Organisations non-gouvernementales 133.2.4 Les populations locales 14

3.3 Etude du projet PD 189/03 143.4 Autres études diagnostiques 153.5 Point de vue des parties prenantes 16

3.5.1 Secteur privé 163.5.2 Administration forestière 16

3.6 Quantification des besoins de formation 163.6.1 Données sur la situation de l’aménagement dans le Bassin du

Congo 163.6.2 Besoins de formation dans le secteur privé 183.6.3 Besoin de formation dans le secteur public 213.6.4 Besoins de formation de spécialistes forestiers 22

3.7 Besoins urgents de formation 23

4. BESOINS D’APPUI DES INSTITUTS DE FORMATION DANS LE BASSIN DU CONGO26

4.1 Besoins logistiques 264.2 Besoins de formation des formateurs 284.3 Spécialisation entre les instituts 284.4 Besoins financiers 31

Page 3: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

4.4.1 Appui logistique 314.4.2 Appui à la formation des formateurs 314.4.3 Besoins financiers totaux 32

5. CONCLUSIONS 32

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 35

ANNEXE 1 DECISION 10(XXXII) 37

ANNEXE 2 RESULTATS DE L’ETUDE FAO SUR LES BESOINS EN FORMATION 42

ANNEXE 3 BESOINS DE FORMATION SELON L’ETUDE OIBT PROJET PD 189/03 REV. 1(I) 48

ANNEXE 4 BESOINS D’APPUI DES INSTITUTS DE FORMATION 69

ANNEXE 5 PERSONNEL ENSEIGNANT DES INSTITUTS DU RIFFEAC 91

Liste des TableauxTableau 3.1 Besoins en formation en relation avec les phases de l’aménagement 15Tableau 3.2 Superficie en milliers d’hectares des forêts de production en domaine forestier

permanent dans les pays du bassin du Congo 17Tableau 3.3 Ressource humaine responsable de la mise en œuvre des aménagements du

Groupe Pallisco 19Tableau 3.4 Besoins estimés pour le secteur privé en personnel en poste dans les pays du

Bassin du Congo pour la mise en œuvre des aménagements des forêts de production 20

Tableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 3.6 Récapitulatif des effectifs en service (Secteurs privés et publics) 25Tableau 3.7 Besoins annuels en formation des professionnels 1) 25Tableau 4.1 Besoins logistiques par institut (synthèse) 27Tableau 4.2 Personnel enseignant des instituts du RIFEFAC 29Tableau 4.3 Pôles proposés de spécialisation et répartition des spécialités (provisoire) 30Tableau 4.4 Besoins financiers pour l’appui logistique aux instituts du RIFFEAC1) 31

Page 4: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

SIGLES ET ABREVIATIONS

AFD Aménagement Durable des ForêtsAFLEG African Forest Law Enforcement and GovernanceATIBT Association technique internationale des bois tropicauxAUF Agence Universitaire de la FrancophonieBRAC Bureau régional de l’Afrique Centrale (IUCN)CAFTN Réseau Forêts et Commerce d’Afrique CentraleCARPO Central Africa Regional Programme Office of WWFCEFDHAC Conférence sur les écosystèmes forestiers denses et humides de l’Afrique CentraleCIBT Conseil International des Bois TropicauxCIFOR Center for International Forestry ResearchCIRAD Centre International de Recherche Agricole pour le DéveloppementCOMIFAC Conférence des Ministres sur la Conservation et la Gestion Durable des Forêts d’Afrique

CentraleCRESA Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture Forêt-BoisDESS Diplôme d’Etudes Supérieures SpécialiséesDGIS Coopération NéerlandaiseDUT Diplôme Universitaire de technologieEFG Ecole pour la Formation des Spécalistes de la Faune de Garoua (Cameroun)ENEF Ecole Nationale des Eaux et Forêts (Gabon)ERAIFT Ecole Régionale Post-Universitaire d’Aménagement et de Gestion Intégrés des Forêts

Tropicales (RDC)FAO Organisation pour l’Alimentation et l’AgricultureFASA Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles – Université de Dschang (Cameroun) FORAFRI Projet Régionale de Capitalisation et de Transfert des Résultats des Recherches menées

dans les Forêts denses humides d’AfriqueFORINFO Projet « Formation et Recherche pour l’Appui au Développement Durable du secteur

Foret  - Environnement en Afrique Centrale ». GDF Gestion Durable des ForêtsGTZ Gesellsschaft für Technische Zumsammenarbeit (Agence de Coopération Allemande)IDR Institut de Développement Rural – Université Marien Ngouabi (Congo)ICRAF International Center for Research in AgroforestryIFIA Interafrican Forest Industries AssociationISDR Institut Supérieur de Développement Rural de Mbaiki (RCA)Km2 Kilomètre carréLMD Licence-master-doctoratMAE Ministère des Affaires Etrangères – République française. OAB Organisation Africaine du BoisOIBT Organisation Internationale des Bois TropicauxONG Organisation non gouvernementalePFBC Partenariat pour les forêts du bassin du CongoPCI Principes-critères-indicateursPFRAFDAC Programme de Formation de Référence en Aménagement Forestier Durable pour

l’Afrique CentralePNUD Programme des Nations Unis pour le DéveloppementRAPAC Réseau des Aires Protégées d’Afrique CentraleRCA République CentrafricaineRDC République démocratique du CongoRIFFEAC Réseau des Institutions de Formation Forestière et Environnementale d’Afrique Centrale SIG Système d’information géographiqueTDR Terme de référenceTIC Technique d’information et de la communicationUE Union EuropéenneUICN Union Internationale pour la Conservation de la Nature (Fond Mondial pour la Nature)WCS Wildlife Conservation SocietyUV Unité de valeurWWF World Wilde Fund for Nature (Fonds mondial pour la nature)

Page 5: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

I. INTRODUCTION

1.1 Contexte

1.1.1 RIFFEAC- Instrument de la Coopération de l’éducation et de la formation forestière dans la Bassin du Congo

Dans sa XXXIIème session (Bali, 13-18 mai 2002) le Conseil international des bois tropicaux (CIBT) décidait de participer au “partenariat/initiative de Type II” en faveur du Bassin du Congo, en vue du Sommet Mondial sur le Développement Durable (SMDD). La Décision 10(XXXII) appuyait le Réseau Régional des Instituts de Formation Forestière par l’organisation, du 17 au 21 février 2003, d’un atelier de formation, destiné aux formateurs sur le thème de la gestion forestière. La décision comprenait des activités additionnelles pour l’appui du Réseau auprès des Institutions de Formation Forestière et Environnementale d’Afrique Centrale (RIFFEAC). Cette proposition de projet est le résultat de la réalisation des activités additionnelles sur la formation forestière.

Les instituts membres du RIFFEAC ont été actifs depuis 2000 en renforçant leur rôle pour atteindre l’Objectif 2000 de l’OIBT. Le processus de révision des programmes de formation a été initié en avril, 2000 lors de l’atelier sur l’adaptation des programmes de formation dans le contexte de la gestion durable des écosystèmes forestiers. Après avoir constaté l’écart existant entre les programmes actuels et les idées et pratiques en pleine évolution, huit écoles forestières de la sous-région se sont engagées dans une démarche collective de mise à jour de leur formation à travers une coopération sous-régionale.

Le RIFFEAC a été créé à l’issue d’une réunion des institutions de formation forestière et environnementale les 4 et 5 octobre 2001, à Libreville. La « Déclaration de Libreville » a été signée par laquelle les responsables des établissements se sont engagés à collaborer en vue de la réalisation des objectifs communs et ont sollicité l’appui des Etats de l’Afrique Centrale, de la communauté internationale, des ONG et du secteur privé pour atteindre ces objectifs avec succès. Le Réseau RIFFEAC a été mis en place pour faciliter le pilotage de l’ensemble du dispositif. Les institutions de formation impliquées sont les suivantes1 :

1. La Faculté d’agronomie et de sciences agricoles (FASA) de l’Université de Dschang (Cameroun),

2. L’Ecole Nationale des Eaux et Forêts de Mbalmayo (ENEF-M) (Cameroun),3. L’Ecole pour la formation des spécialistes de la faune de Garoua (EFG) (Cameroun) ;4. Le Centre régional d’enseignement spécialisé en agriculture forêt-bois (CRESA),

(Cameroun),5. L’Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF-G) (Gabon),6. L’Institut de Développement Rural (IDR) (Congo),7. L’Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR) (République Centrafricaine),8. L’Ecole régionale post-universitaire d’aménagement et de gestion intégrée des forêts

tropicales (ERAIFT) (République Démocratique du Congo).

L’objectif principal du RIFFEAC est de promouvoir la collaboration sous-régionale entre les institutions de formation en vue d’améliorer la qualité de la formation pour répondre aux besoins de la gestion durable des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo. Les domaines prioritaires d’intervention du RIFFEAC sont : (a) la promotion de la prise en compte de toutes les parties prenantes dans la gestion durable des écosystèmes forestiers, (b) l’intégration de la notion de gestion durable des forêts dans les programmes de formation des institutions membres, (c) l’harmonisation des programmes de formation et des activités dans les institutions membres, (d) l’analyse et la recherche de solutions pour les problèmes communs, (e) et la promotion des échanges entre les membres, particulièrement en matière de formation et de recherche.

La stratégie du RIFFEAC est ambitieuse mais le Réseau n’a pas encore eu de moyens financiers propres pour exécuter ses plans.

1 A ce groupe, vont se joindre l’Escuela Universitaria Estudios Agropecuarios, Pesca y Forestal de la Guinée Equatoriale, l’Institut Supérieur d’Agriculture du Burundi et le Département de biologie et de physiologie végétales de la Faculté des Sciences de l’Université de Yaoundé-1.

5

Page 6: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

La première phase de la révision des programmes des écoles forestières suivant une démarche de groupe a été facilitée par l’UICN et le GTZ. Elle a également bénéficié de l’appui de FORAFRI, projet régional de capitalisation et de transfert des recherches forestières menées en zones tropicales humides d’Afrique (CIRAD-Forêt et CIFOR), du Ministère français des Affaires Etrangères, de la Division des ressources forestières de la FAO et du Projet de réhabilitation de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts du Gabon (GTZ). Six modules de formation ont été élaborés et les accessoires pédagogiques qui les accompagnaient ont été consignés dans le Guide pour la formation en gestion participative des ressources naturelles, (Mbolo, 2004b).

Les activités du RIFFEAC ont été planifiées en avril 20022 avec l’appui du GTZ pour les deux années suivantes. Une structure de pilotage coordonnée par l’ENEF (Gabon) a été mise en place. L’UICN a été chargée d’assurer l’appui-conseil au RIFFEAC et de poursuivre la facilitation du processus de mise à jour des programmes selon une démarche de groupe. En collaboration avec l’IUCN et la FAO, ce réseau a ainsi réalisé, en 2002, une étude sur l’évaluation des besoins en formation dans le secteur forestier en Afrique centrale (Mbolo, 2004a).

Le processus s’est poursuivi avec l’atelier régional de formation des formateurs sur la gestion des concessions forestières (composante environnementale et sociale) organisé à Kribi (Cameroun) en février 2003. Cet atelier a mis en évidence la nécessité, pour les écoles de formation forestière, de se conformer aux nouvelles exigences de la GDF en mettant un personnel compétent à la disposition du secteur forestier. C’est donc en réponse à cette urgence que le RIFFEAC a soumis à l’OIBT la proposition de projet PD 189/ 03 Rev. 1 (I) « Projet d’appui à la mise à jour de la formation et aménagement forestier et la gestion des concessions forestières dans les écoles forestières d’Afrique centrale ». Le principal produit de ce projet a été l’élaboration d’un programme de formation de référence en gestion durable des forêts qui devra servir d’aide à la mise à jour des cours dans les écoles du RIFFEAC. Ce projet s’inscrit dans la continuité du projet PD 189/03 Rev.1(I).

1.1.2 Contexte des politiques sous-régionales

Les politiques sous-régionales dans le bassin du Congo sont exprimées dans le Plan de Convergence de la Commission Forestière de l’Afrique Centrale (COMIFAC) approuvé originalement en 2000. Le Plan constitue la plate-forme commune des actions prioritaires à mettre en œuvre au niveau sous-régional et national. Le Plan présente les actions sous-régionales et la compilation de chacun des programmes spécifiques d'actions nationales de chaque état signataire. En mai 2004 la version actualisée du Plan de Convergence a été adoptée par la première Conférence extraordinaire de la COMIFAC.

L’axe 7 du Plan a trait au renforcement des capacités, participation des parties prenantes, information et formation. La composante 7.4 définit les objectifs pour la consolidation et le développement des institutions et des synergies dans le secteur de formation. Ses quatre activités traitent de l’harmoni-sation des programmes de formation, la promotion de la spécialisation entre les instituts, l’amélioration des instituts de formation et l’adoption d’une stratégie sous-régionale sur la formation continue3. Ce projet vise à appuyer la mise en place de l’axe 7 du Plan de Convergence et de ses activités définies sous la coordination générale de la COMIFAC. En mettant en œuvre cette activité, l’OIBT apporte un appui déterminant à la COMIFAC qui a identifié le RIFFEAC comme partenaire dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs à l’échelle de la sous-région (voir ch 1.2).

2 Atelier de planification organisé au Cap Esterias, Gabon3 Mise en œuvre du Plan de Convergence de la COMIFAC. Plan opérationnel 2006-2008. Document du travail. 14

mars 2006.

6

Page 7: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

1.2 Objectifs

Cette étude de faisabilité a pour but de servir de base à l’élaboration d’un projet sous-régional dans le contexte de la mise en œuvre de la Décision du CIBT 10(XXXII) (Annexe 1). Plus particulièrement, cette étude a les objectifs suivants :

1. Analyser les travaux réalisés par le projet PD 189/03 Rev. 1(I) et autres initiatives en cours2. Identifier, analyser et qualifier les besoins d’appui des membres du RIFFEAC en vue

d’améliorer leur curriculums dans l’aménagement forestier.3. Estimer les implications financières de mise en œuvre du manuel de référence de la formation

forestière dans la sous-région

Le document passe également en revue les besoins de formation dans les concessions forestières de la sous-région.

1.3 Méthodologie

Les étapes de la méthodologie utilisée pour élaborer cette étude de faisabilité sont les suivantes :

1. Analyse des activités réalisées dans le cadre du projet PD189/03 Rev. 1(I), des études sur les besoins de la formation et autres initiatives sur l’appui à la formation forestière et environne-mentale dans la sous-région.

2. Des entrevues auprès des parties prenantes dans cinq pays de la sous-région (Cameroun, Congo, Gabon, RCA et RDC). Les parties prenantes consultées représentaient des institutions du RIFFEAC, des organisations bénéficiaires de la formation et autres.

3. La consultation auprès des parties prenantes a permis de collecter les données qualitatives et quantitatives des besoins détaillés nécessaires pour dispenser l’enseignement en GDF Ces enquêtes, sous forme de check-list utilisée dans la collecte des informations émanant des instituts de formation, ont été réalisées pour répondre à la nécessité d’identification des appuis aux priorités identifiées lesquelles étaient spécifiées dans la décision 10(XXXII) du CIBT.

4. Une revue des initiatives en cours dans la sous-région a été effectuée pour appuyer la formation forestière. Ces initiatives ont été répertoriées et analysées pour identifier les synergies et éviter des efforts à double avec ce projet.4

5. L’identification, l’analyse et la quantification des besoins de formation et des besoins d’appui à donner à chaque institution membre du RIFFEAC sont rapportées séparément5. La mise en œuvre effective des programmes revus d’aménagement forestier durable a été considérée en fonction du programme de référence en gestion durable des forêts élaboré dans le cadre du projet PD189/03 Rev. 1(I) (Mbolo, 2004a).

6. Elaboration des trois documents de travail6 et d’une proposition préliminaire du projet sur la base des travaux antérieurs.

7. Un atelier sous-régional a été organisé à Yaoundé les 26 et 27 septembre 2006 en vue d’examiner et de valider les documents de travail et la proposition préliminaire du projet élaborés par les consultants. Les recommandations de l’atelier sont considérées dans ce document et sont intégrées dans la version finale de la proposition7.

4 Les résultats sont rapportés séparément dans le Document de travail no 2. Hiol Hiol, 2006b.5 Hiol Hiol, 2006a. 6 Hiol Hiol (2006a ; 2006b ; 2006c).7 Voir le Compte-rendu de l’atelier sous-régional OIBT-COMIFAC sur l’appui futur au RIFFEAC, Yaoundé le 26 et 27

septembre 2006 (OIBT/COMIFAC 2006).

7

Page 8: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

2. INITIATIVES DE L’APPUI A L’ÉDUCATION ET LA FORMATION FORESTIÈRE DANS LA SOUS-RÉGION DU BASSIN DU CONGO

2.1 Projets de l’OIBT

2.1.1 Projet PD189/03 Rev. 1(I)

Le projet PD189/03 Rev.1(I) intitulé « Projet d’appui à la mise à jour de la formation en aménagement forestier et la gestion des concessions forestières dans les écoles forestières d’Afrique centrale » a développé trois produits importants pour améliorer la formation forestière (Mbolo 2004, 2005a, 2005b).

Une étude des besoins en formation dans le domaine de l’aménagement forestier a été réalisée dans divers secteurs de l’aménagement en Afrique centrale (Mbolo 2004). Elle visait l’évaluation du déficit de compétences entre les formations reçues dans les écoles de formation forestière et environne-mentale d’Afrique centrale, membres du RIFFEAC, et les pratiques et méthodes d’aménagement forestier durable en pleine évolution8.

L’étude a identifié (a) les principaux postes liés à l’aménagement forestier en Afrique centrale et les compétences requises pour ces postes en matière de savoir, savoir faire et savoir être ; (b) quelques produits des institutions de formation forestière et environnementale d’Afrique centrale occupant certains des postes identifiés ; (c) les déficits de compétences issus des institutions de formation forestière et environnementale d’Afrique centrale par rapport aux compétences requises pour les postes occupés ; et (d) les besoins en formation dans le domaine de l’aménagement forestier durable en Afrique centrale.

Le deuxième produit du projet (Mbolo 2005a), consiste en une étude des programmes de formation en aménagement forestier en vigueur dans les institutions membres du RIFFEAC. Les résultats de cette étude sont consignés dans un « programme de formation de référence en aménagement forestier durable pour l’Afrique centrale ». Ce programme est composé de 15 modules. Chaque module dont l’objectif d’enseignement est défini est composé d’une ou de plusieurs séquences. Chaque séquence comprend un contenu (savoir) avec plusieurs thèmes/sessions, des objectifs d’apprentissage (savoir-faire) et des qualités (savoir-être) à développer chez l’apprenant. Il indique aussi pour chaque module les méthodes techniques et les outils pédagogiques à utiliser par le formateur ainsi que les types de techniques et instruments pour l’évaluation des apprenants.

Ce programme de référence est un outil stratégique pour renforcer et harmoniser les programmes de formation des instituts nationaux au niveau sous-régional. Cependant, ce programme de référence étant considéré comme général par son caractère, mérite une restructuration pour renforcer au mieux sa valeur pour les instituts de formation (OIBT/COMIFAC 2006).

Le troisième produit du projet PD189/03 Rev.1(I) est un document sur les méthodes et les outils pédagogiques pour l’enseignement, le suivi et l’évaluation des programmes de formation en aménagement forestier durable en Afrique centrale (Mbolo 2005b). Le but du document est d’indiquer aux utilisateurs (a) les méthodes, techniques et outils appropriés pour chaque séquence d’apprentissage retenu dans le programme de formation de référence en aménagement forestier durable pour l’Afrique centrale (PFRAFDAC) ; et (b) les méthodes et techniques et les instruments pour le suivi et l’évaluation d’un programme d’une séance, d’un module, d’une séquence ou d’une session de formation en général des séquences de formation retenues dans le PFRAFDAC en particulier. Ce document sert au renforcement des capacités pédagogiques des formateurs mais nécessite toutefois un accompagnement et un appui logistique pour les formateurs pour sa mise en œuvre en pratique.

8 Voir chapitre 3.3 pour la discussion sur les résultats

8

Page 9: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

2.1.2 Projet OAB/OIBT PD 124/01 Rev.2(M)

Le projet OAB/OIBT PD 124/01 Rev.2(M) a élaboré une série d’outils pour la mise en œuvre des PCI de l’OAB-OIBT pour la gestion durable des forêts tropicales d’Afrique. Un manuel d’audit a été publié en février 2006 (OAB/OIBT 2006) qui vise à aider :

(i) les gestionnaires forestiers à mettre en pratique les PCI OAB/OIBT en leur fournissant des directives détaillées sur la manière dont chaque indicateur doit être pris en compte dans l’aménagement forestier.

(ii) les auditeurs à préparer des audits bien ciblés et à identifier les moyens de vérification ainsi que les sources d’information pour chaque critère et indicateur.

De plus, le projet a élaboré un manuel pour l’aménagement de la forêt tropicale naturelle d’Afrique qui couvre les différents aspects de la gestion durable. Ce document, validé à Libreville au cours d’un atelier sous-régional en septembre 2006, est considéré comme document de référence pour les personnels de l’UFA dans la sous-région et peut être utilisé comme matériel didactique dans les instituts de formation.

2.2 Projet Forinfo

Projet d’une durée de 48 mois ; date prévisionnelle de démarrage depuis mars 2003. Promoteur : Ministère des Affaires Etrangères de la République Française.Montant : 1.650.000 Euros

Le projet FORINFO intitulé «Formation et recherche pour l’appui au développement durable du secteur forêt – environnement en Afrique Centrale» vise le renforcement des capacités régionales par la formation de techniciens, cadres et chercheurs et le soutien de la recherche autour des trois thèmes prioritaires d’intérêt régional suivants : (1) Evolution et évaluation des écosystèmes de la région ; (2) Gestion et aménagement intégré des territoires ; (3) Méthodes et techniques de gestion durable des ressources naturelles. 

Les pays concernés par ce projet sont les suivants : Cameroun, République du Congo, République Démocratique du Congo, République Centrafricaine, Gabon, Guinée Equatoriale et Sao Tomé et Principe.

Ce projet a également pour ambition d’amorcer une dynamique régionale et multi-bailleurs par la mise en œuvre d’un programme régional intégré.

Les composantes 1 et 3 sont celles qui intéressent fortement les instituts de formation forestière et environnementale. La composante 1 (Formation) vise la définition et la mise en place de formations à différents niveaux : formations professionnalisantes de type DESS et DUT, formation continue et campagnes de sensibilisation, formation initiale pour les collèges, lycées, universités et écoles forestières, formation en appui à la recherche, et formation aux techniques de l’information et de la communication.

La composante 3 (Technologies de l’information et de la communication) vise la création de centres “ TIC ” pour faciliter l’accès aux informations et technologies modernes pour les chercheurs, professeurs et professionnels du secteur “forêt - environnement”.

Ainsi ce projet a mis des assistants techniques à la disposition de certains établissements du RIFFEAC tels le CRESA Forêt-bois de Yaoundé, l’ENEF du Gabon et l’ERAIFT de Kinshasa. Un Conseiller Régional est chargé de coordonner les activités de la composante Formation au niveau de la sous-région. Une bonne synergie est développée entre le projet FORINFO et le projet de l’Union Européenne sur l’Appui à l’ENEF et à l’ERAIFT.

A l’actif de ce projet on peut citer de nombreuses missions de diagnostics et d‘identification des besoins d’appui au sein de certaines institutions d’enseignement forestier de la sous-région, de l’organisation des ateliers de réflexion stratégique sur l’appui du RIFFEAC et au sein de l’ENEF et de l’ERAIFT. Une cartographie de toutes les institutions de formation forestière de tous les niveaux en Afrique dans les pays membres de la COMIFAC a été initiée et devrait être finalisée à ce jour.

9

Page 10: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Perspectives et souhait :

● Finaliser la cartographie des institutions de formation forestière d’Afrique Centrale et mieux cibler les appuis et rendre concret la volonté de mobilité ;

● Renforcer la capacité des écoles telles CRESA, ENEFT et ERAIFT à délivrer des formations continues ;

● Donner un appui au développement institutionnel du RIFFEAC (vision, finalisation des statuts et RI) ; atelier de planification stratégique à organiser bientôt ;

● Créer des forums de discussion au niveau des pays sur la formation forestière ; les groupes thématiques n’étant pas fonctionnels ;

● L’OIBT devrait mobiliser tous les partenaires autour du RIFFEAC ; ce qui est difficile pour un projet de coopération bilatérale même si ce dernier est à l’échelle d’une sous-région.

2.3 Projet de l’Union Européenne d’appui à l’ENEF et à l’ERAIFT

Le projet a pour but de renforcer les capacités de l’École Nationale des Eaux et Forêts du Gabon (ENEF) et de l’École Régionale d’Aménagement Intégré des Forêts Tropicales (ERAIFT) en RDC en matière de formation des cadres chargés de la gestion des ressources naturelles renouvelables au Gabon et dans la sous-région. Ces établissements forment des techniciens et ingénieurs en matière de pêche, d’aquaculture, d’environnement et de forêt.

L’ERAIFT et l’ENEF partagent l’objectif de long terme de former des agents au service du développement et de la valorisation durable des ressources naturelles renouvelables.

L’objectif global du projet est "le renforcement des capacités régionales de gestion durable des ressources naturelles" au travers d’un appui ciblé auprès de l’ENEF et de l’ERAIFT vers une meilleure adéquation des formations avec les marchés de l’emploi particulièrement au Gabon et dans la sous-région.

A terme, il s’agira de mettre à disposition de l’ENEF et de l’ERAIFT, un personnel qualifié d’origine régionale formé en fonction des attentes des employeurs publics et privés de la sous-région. En outre, ce projet donnera un appui au Réseau des Institutions de Formations Forestière et Environnementale de l’Afrique Centrale (RIFFEAC) dont l’ENEF assure pour l’heure la coordination.

La complémentarité des deux établissements (ENEF et ERAIFT) se situe au niveau de leurs différents cycles de formation. L’intervention du projet permettra, en outre, de renforcer les liens entre les différentes institutions, surtout au niveau des échanges et des formations communes entre formateurs, de l’harmonisation du recrutement des étudiants et des passerelles institutionnelles entre les écoles (reconnaissance de diplômes, etc..), de l’amélioration de l’adéquation des formations et des débouchés professionnels escomptés.

Les objectifs spécifiques des deux volets du projet (volet ENEF et volet ERAIFT) sont : ● renforcer les capacités du personnel d’encadrement et apporter un appui institutionnel en

profondeur à l’ENEF et l’ERAIFT ;● appuyer la mise en place d’une pédagogie modernisée au service de la valorisation durable

des ressources naturelles et● conforter la place des écoles dans leur contexte régional et créer des passerelles inter-écoles.

A terme il est question de promouvoir les capacités d’autofinancement des deux institutions.

Les acquis à ce jour sont :

● Une assistance technique présente et fonctionnelle dans les deux (02) campus ;● Des études diagnostiques réalisées en terme de besoins d’appui logistique, de mécanisme

d’autofinancement et d’orientation stratégique ;● Préparation de trois modules de formation portant sur les thèmes : (1) la dynamique des

populations des essences commerciales dans les aménagements forestiers, (2) la prise en compte de la composante faune dans les aménagements forestiers et, (3) la prise en compte de la composante populations locales dans les aménagements forestiers. Ces modules sont

10

Page 11: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

destinés dans un premier temps à la formation continue. Ces formations seront animées par les enseignants de l’ENEF avec l’appui des coaches (consultants internationaux qui sont chargés de l’élaboration des modules). Par la suite le contenu de formation sera progressivement intégré dans la formation initiale de l’ENEF. L’ATIBT participera à la validation des contenus des modules (octobre 2006) et assurera l’évaluation des apprenants et co-signera les diplômes.

2.4 Formation en aménagement forestier de l’ATIBT

L’ATIBT a organisé une session de formation en aménagement forestier du 13 au 24 mars 2006 à l’ENEF du Gabon. Vingt huit (28) participants du Gabon, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la République du Congo, de RDC, de France et d’Italie, représentaient les administrations, les ONG, et les entreprises forestières. Les objectifs de cette session étaient de donner une vue d’ensemble des outils de la gestion durable forestière, et de permettre aux participants d’organiser et de superviser le travail sur le terrain lié à la préparation du plan d’aménagement dans les concessions forestières. L’enseignement a été préparé par Yann Petrucci (expert indépendant) et par le Professeur Willy Delvingt (Président de l’ATIBT). 22 des 28 participants qui ont passé avec succès l’examen final ont reçu un diplôme de l’ATIBT.

Le cours de formation d’aménagiste portait sur l’enseignement des 11 modules suivants :

● Généralités-historiques gestion durable ;● Dendrométrie et topographie ;● Cartographie forestière ;● Inventaire d’exploitation ;● Inventaire d’aménagement ;● Botanique/biodiversité ;● Exploitation à impact réduit ;● Faune-chasse ;● Aspects sociaux ;● Organisation du travail ;● Documents de gestion ;● Appui technique/relecture

Une journée a également été passée sur le terrain pour couvrir les modules sur la botanique, l’inventaire forestier et la dendrométrie. Cette journée dans la forêt a permis aux participants de mettre en pratique la méthodologie dispensée pendant les cours.

La qualité de l‘enseignement a marqué les participants issus de pays et de milieux divers et ils ont pu s’exprimer librement pendant les cours. Un représentant d’une importante ONG de conservation camerounaise est également venu discuter des aspects sociaux du plan d’aménagement avec un représentant de l’administration forestière congolaise et un participant d’une entreprise en RDC.

Les partenaires techniques de ce projet sont :

● ADIE, TEREA, FRM, ONFi, NATURE+, CIRAD, ENEF

Les Bailleurs de fonds sont :

● MAE/FFEM

Etant donné le succès rencontré lors de la première session au Gabon, ATIBT organisera une seconde session en octobre 2006 à Kinshasa en République Démocratique du Congo avec les mêmes bailleurs et partenaires. L’expérience acquise au Gabon sera ainsi capitalisée et les modules adaptés au contexte de la RDC. La formation se déroulera à l’ERAIFT en suivant la même formule qui consiste à impliquer les institutions forestières.

L’ATIBT avait préparé auparavant un document des trois volumes sur l’Etude sur le plan pratique de l’aménagement des forêts naturelles de production tropicales africaine (ATIBT 2002, 2005). Trois aspects d’aménagement sont expliqués en détail : (i) production forestière, (ii) aspects sociaux et (iii) aspects de la faune. Ces documents représentent une source d’information incontestable et peuvent être utilisés dans la formation forestière avec quelques adaptations. Les aspects sociaux méritent

11

Page 12: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

encore une intégration avec les questions qui se posent sur l’organisation de la participation effective, les méthodes à employer pour résoudre les conflits avec les populations riveraines, etc..

2.5 Les projets de WWF

2.5.1 Renforcement des capacités des acteurs locaux dans la gestion forestière durable dans le bassin du Congo (Projet DGIS)

Financement de la Coopération des Pays Bas pour le Développement DGIS et mis en œuvre par WWF.

L’objectif principal du projet est de renforcer la mise en œuvre pratique du cadre législatif et réglementaire forestier des pays du bassin du Congo (cas de la RDC, Cameroun et Gabon). Les objectifs spécifiques de ce projet sont :

1. Renforcer les capacités d’application terrain des mesures d’aménagement durable des forêts (ADF) par les partenaires locaux dans les concessions forestières de la RDC, du Cameroun et du Gabon ;

2. Renforcer les capacités d’application et du contrôle général des techniques autorisées d’ADF par les administrations forestières ; et

3. Promouvoir l’évaluation indépendante des techniques d’ADF (certification) par le renforcement de l’implication des capacités locales.

Dans le cadre de l’objectif spécifique (1), un programme de formation spéciale en ADF a été conçu pour aider la RDC, qui n’a aucune concession sous aménagement et qui fait face à une carence notable en ressources humaines de mettre en œuvre l’aménagement durable dans les concessions forestières, à disposer rapidement d’un pool de techniciens opérationnels dans le domaine de l’aménagement des forêts de production (voir détail des modules, thèmes et période des sessions de formation). La cible retenue est constituée : des enseignants des institutions forestières à travers lesquels le projet recherche un effet multiplicateur par l’actualisation de leurs programmes et un savoir-faire pratique dans le domaine de l’ADF ; les jeunes professionnels en foresterie intéressés par les activités de gestion des concessions forestières, l’environnement et la conservation de la nature ; et les agents de l’administration forestière de RDC. Des enseignants de l’Université de Kinshasa intervenant aussi au sein de l’ERAIFT suivent cette formation.

Un « mémorandum of understanding » a été signé avec l’ERAIFT sur l’appui que WWF va donner aux étudiants de l’ERAIFT dans le cadre des stages dans la Réserve de biosphère de Luki et dans d’autres sites.

Au Cameroun il y a eu implication des enseignants de l’Université de Dschang et ENEF de Mbalmayo et des jeunes professionnels dans la pratique d’un inventaire d’exploitation (collecte des données et traitement) dans la prochaine assiette annuelle de coupe des sociétés TRC et PALLISCO. De même des professionnels de concessions forestières ont participé à un inventaire de faune sur le terrain, et enquêtes socio-économiques. Deux botanistes ont effectué des recherches sur les espèces exploitées dans PALISCO. Un travail est fait pour introduire les aspects sociaux de l’aménagement forestier dans le contenu du cours d’aménagement forestier à Dschang.

Au Gabon 04 employés de la SBL (société forestière) ont bénéficié d’une formation internationale dispensée par FORM International sur le RIL.

2.5.2 Appui à la gestion durable et à la conservation des écosystèmes forestiers en RDC

Financement de la Coopération Belge au Développement ; géré conjointement par WWF International et WWF Belgique.

L’objectif global du projet est de promouvoir la gestion durable et la conservation des écosystèmes forestiers en RDC, en favorisant simultanément la sécurisation des recettes forestières fiscales pour l’Etat et la contribution des activités d’exploitation forestières au développement socio-économique des populations locales.

12

Page 13: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Ce projet comporte aussi un important volet formation pour l’atteinte de ses objectifs spécifiques. Il s’agit de :

● La formation du personnel du Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et des Eaux et Forêts en matière de gestion durable des forêts.

● La prestation des formations techniques permettant d’appuyer la mise en œuvre effective de la gestion forestière durable dans le cadre du partenariat technique avec les exploitants forestiers.

2.5.3 Appui au développement d’un module de formation sur la viande de brousse « Bushmeat » à l’Ecole de Faune de Garoua au Cameroun

Cet appui est donné par WWF Carpo avec un financement de WWF/Etats-Unis. La phase de financement actuelle d’un montant de US$ 32.000/an a démarré en 2003 et s’achèvera fin février 2007. Cet appui consiste en la spécialisation d’un enseignant-chercheur dans le domaine du bush-meat (formation de formateur), l’organisation des ateliers de réflexion avec les autres parties prenantes de la filière bushmeat, l’appui à la formation des étudiants (contribution au stage de terrain), paiement de quelques bourses aux stagiaires de l’École de Faune de Garoua.

2.6 Organisation nérlandaise de développement (SNV) Cameroun/Bassin du Congo

La SNV Cameroun/Bassin du Congo a conclu des conventions de partenariat avec certaines institutions du RIFFEAC. Il s’agit de : l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF) de Mbalmayo ; l’Ecole de Faune de Garoua (EFG) et l’ERAIFT de Kinshasa. Ces conventions visent à donner à chacune des institutions un appui dans l’élaboration de manière participative d’un plan stratégique de développement. A l’ENEF de Mbalmayo et l’EFG les plans stratégiques ont été finalisés tandis qu’à l’ERAIFT ce travail est en cours avec la collaboration des projets FORINFO et ENEF Gabon -ERAIFT (UE).

La SNV fait partie du groupe de concertation mis en place par le projet FORINFO autour du RIFFEAC. Elle va également s’impliquer sur le renforcement des capacités des acteurs locaux notamment ONG et jeunes professionnels sur des thèmes tels que la gestion communautaire du terroir forestier.

Il faut indiquer aussi l’appui très significatif donné par la coopération néerlandaise (DGIS) à l’École de Faune de Garoua en terme de financement. C’est son plus grand partenaire financier.

2.7 Autres partenaires

Plusieurs autres partenaires interviennent dans la formation forestière et environnementale dans le Bassin du Congo. Nous n’avons pas décrit en détails les initiatives de ces derniers développements à cause du temps très limité des visites de terrain qui ne nous a pas permis de rencontrer individuellement tous les acteurs. Toutefois, nous citerons ceux des partenaires qui apportent un appui direct à la formation au sein du RIFFEAC avec l’encadrement ou l’octroi des bourses à des stagiaires en provenance des institutions du RIFFEAC tel que les responsables des établissements visités nous l’ont indiqué. Il s’agit de : CIFOR, CIRAD, ICRAF, FAO, GTZ, WCS…

3. ETUDES EN BESOIN DE FORMATION EN GESTION DURABLE DES CONCESSIONS FORESTIERES DANS LE BASSIN DU CONGO

3.1 Etudes réalisées concernent les besoins de formation

Plusieurs études ont été réalisées à ce jour sur les besoins en formation dans le secteur forestier en Afrique Centrale. On peut citer notamment la synthèse régionale de la FAO et l’IUCN (2003) réalisée à partir des études effectuées dans sept pays d’Afrique centrale à savoir le Burundi, le Cameroun, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et la République Centrafricaine. Sans oublier l’étude faite récemment (2004) dans le cadre du Projet OIBT PD 189/03 Rév 1(I) intitulé « Projet d’appui à la mise à jour de la formation en aménagement forestier et la gestion des concessions forestières » (Rapport Technique n°1). Les deux études se complètent ;

13

Page 14: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

l’étude FAO est plus globalisante tandis que celle du Projet OIBT PD 189 s’est focalisée un peu plus en prenant pour cadre d’observation des concessions forestières qui font des progrès dans le processus d’aménagement durable des forêts ; celle-ci s’est également limitée aux institutions de formation membres du RIFFEAC tandis que l’étude FAO a élargi la base des institutions jusque dans les établissements d’enseignement secondaire technique par exemple. Les deux études distinguent les besoins de formation selon les groupes d’acteurs (secteur privé, administration forestière, ONG et Bureau d’Etudes). L’étude FAO donne ces besoins de formation par domaine thématique (politique et administration forestière, aménagement et gestion durable des forêts, techniques et opérations forestières, gestion de la faune et des aires protégées, industrie du bois, commerce du bois) ; l’étude OIBT les donne par poste de travail en partant des responsabilités et tâches liées au poste de travail.

Dans cette actualisation des besoins de formation, on intégrera également les résultats des études diagnostiques des besoins de formation effectuées dans le cadre des initiatives de révision des programmes opérées au sein de certains établissements tels le CRESA – Forêt Bois de Nkolbisson à Yaoundé (Kamdem Simo et al, 2004), l’ENEF et l’ERAIFT dans le cadre du projet d’appui à l’ENEF-ERAIFT de l’Union Européenne. Sans oublier les diagnostics faits dans le cadre de l’élaboration des plans stratégiques par la SNV à l’ENEF de Mbalmayo et l’Ecole de Faune de Garoua.

Aux études ci-dessus mentionnées, nous tiendrons compte des avis d’autres personnes ressources appartenant au secteur privé, à l’administration forestière et aux organisations internationales partenaires au développement du secteur forêt et environnement dans la sous région Afrique Centrale que nous avons consultée du 1er avril au 31 mai 2006 dans le cadre de la présente étude.

3.2 Etude de la FAO

Les tableaux 1 à 6 (Annexe 2) donnent les besoins en formation selon des domaines thématiques en rapport avec la gestion durable des forêts. Selon le rapport FAO, la mise en évidence des priorités des besoins en formation ainsi identifiés ne peut se faire qu’au niveau de chaque pays. Toutefois, même à ce niveau, l’exercice semble compliqué. L’étude a regroupé les besoins par groupe d’acteurs de la manière suivante :

3.2.1 Secteur privé

Les besoins en formation prioritaires au niveau du secteur privé se focalisent sur l’aménagiste, qu’il soit technicien aménagiste ou expert aménagiste. En effet, l’aménagement forestier durable au sein de l’entreprise. En renforçant ses capacité, on s’attend à un effet multiplicateur qui touchera inévitablement le personnel de terrain impliqué dans les inventaires (prospecteurs, notamment) l’abattage, le débardage, le stockage, le transport des grumes, etc. Medicion et classement ?

Les besoins en formation portent essentiellement sur les composantes environnementales et sociales de l’aménagement forestier. Au-delà des aspects liés à la mise en œuvre, au contrôle et au suivi du plan d’aménagement, les besoins suivant ont été identifiés :

● inventaires multi-ressources ;● exploitation à faible impact ;● études d’impact environnemental ;● faune dans l’aménagement forestier ;● gestion participative (y compris la communication sociale et la gestion des conflits)● principes, critères indicateurs et vérificateurs de gestion durable ; ● certification forestière.

A cela, il faut signaler un autre centre d’intérêt lié à l’industrie du bois qui renvoie aux besoins en formation dans les techniques d’affûtage, de conduite de séchoirs, etc.

14

Page 15: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

3.2.2 Administration forestière

Dans la configuration actuelle, le rôle des administrations forestières se focalise sur les fonctions régulatrices de l’État. Pour jouer efficacement ce rôle, le personnel des administrations forestières a besoin d’acquérir de nouvelles compétences. Deux centres d’intérêt en matière de besoins en formation ont été notés. L’un se situe au niveau de la conception (formulation des politiques, élaboration des normes et réglementation, planification et allocation des ressources), et l’autre est au niveau du suivi et du contrôle. On pourrait mentionner :

Depuis l’étude de la FAO une série de facteurs a changé dans l’environnement opérationnel de la filière du bois. Au niveau international la certification et la légalité nécessitent de plus en plus d’attention et le Bassin du Congo est en retard par rapport aux autres régions. Les C&I pour la GDF sont devenus un outil important pour évaluer les opérations au niveau UFA. Au niveau national plusieurs pays ont révisé leurs critères pour les plans d’aménagement, l’abattage etc. Il y des problèmes parce que les fonctionnaires ne sont pas formés pour évaluer les plans et les travaux sur le terrain.

Les besoins en formation qui se rapportent au premier centre d’intérêt sont les suivants :

● formulation participative des politiques et des plans forestiers (enjeux, méthodes, etc.) ;● élaboration participative des lois forestières ;● instruments économiques de la gestion forestière/fiscalité environnementale/écocertification ;● conventions internationales ;● communication sociale ;● la gestion participative ;● les principes, critères, indicateurs de gestion durable.

Les besoins en formation suivants ont été identifiés au niveau du suivi et du contrôle :

● techniques de l’audit forestier ;● études d’impact environnemental ;● suivi de processus ;● suivi et évaluation des projets ;● suivi et contrôle des normes et des règles ;● suivi de la biodiversité ;● communication sociale.

3.2.3 Organisations non-gouvernementales

Deux centres d’intérêt en matière de besoins en formation ont été observés. Le premier se rapporte au rôle de contre pouvoir que les Organisations non-gouvernementales (ONG) sont appelées à jouer pour promouvoir la bonne gouvernance. Le second est lié au rôle d’appui-conseil.

Le problème est que les personnes qui travaillent pour les ONG n’ont pas de formation de base en foresterie. Ils sont souvent biologistes, sociologues, anthropologues, etc. Le manque de connaissance de termes techniques et d’aspects socio-économiques complique leur rôle comme acteurs positifs. Il est nécessaire d’améliorer leurs connaissances de base de la sylviculture, le rôle d’exploitation dans la gestion et les techniques optionnelles pour la production.

Les besoins en formation suivants ont été énumérés pour permettre aux ONG de tirer efficacement l’alarme en cas de dysfonctionnements éventuels concernant :

● la communication sociale ;● les techniques de lobbying ;● les techniques d’audit forestier ;● le métier d’observateur indépendant ;● les études d’impact environnemental ;● les principes, critères, indicateurs et vérificateurs de gestion durable.

15

Page 16: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Dans le rôle d’appui-conseil, les besoins en formation identifiés portent sur la communication sociale suivante :

● gestion participative ;● planification participative du développement local et la gestion des projets ;● gestion des conflits ;● développement organisationnel ;● facilitation du processus.

3.2.4 Les populations locales

Il se dégage trois centres d’intérêts en matière de besoins en formation au niveau des populations locales. Il s’agit notamment de l’accès à l’information, l’accès aux techniques dites « responsables » l’accès aux démarches de gestion participative d’auto-promotion.

Les besoins en formation nécessaires pour améliorer l’accès à l’information (informations sur les politiques et lois forestières / information sur les normes et règles d’exploitation forestière / procédure d’attribution des forêts communautaires et de zone de chasses communautaires, etc.) s’articulent autour de la communication sociale.

Le second centre d’intérêt s’oriente vers la vulgarisation des techniques de gestion forestière. Parmi les besoins en formation identifiés, on note principalement :

● l’exploitation forestière à faible impact ;● les techniques améliorées de sciage en long ;● la menuiserie traditionnelle ;● l’agroforesterie.

Le troisième centre d’intérêt a trait au renforcement des capacités. Les besoins en formation suivants sont concernés :

● gestion participative ;● développement institutionnel et renforcement organisationnel ;● planification participative (du local au global) ;● gestion des projets communautaires.

La clé pour ce groupe est de comprendre le rôle de la GDF, de bien entendre leur droits et comment défendre ces droits, et comment participer dans la GDF. Les thèmes importants son par ex. La viande de brousse, produits non-ligneux, infrastructure, etc.

3.3 Etude du projet PD 189/03

L’étude a été faite au sein de quelques structures impliquées dans l’aménagement des forêts en Afrique centrale : l’administration, les ONG, les bureaux d’études et trois entreprises forestières qui sont la CIB-Congo, la CEB-Gabon et Pallisco-Cameroun. Les principaux postes liés à l’aménagement forestier en Afrique centrale et les compétences requises pour ces postes en matière de savoir, savoir faire et savoir être ont été identifiés.

Dans les tableaux 1 à 3 de l’annexe 3, les compétences sont présentées (savoir, savoir-faire et savoir-être) souhaitées pour les principaux postes d’une entreprise forestière privée, de l’administration et des ONG/bureaux d’études. L’étude en besoins de formation du Projet OIBT N° PD 189/03 rev 1(I) fait une synthèse des besoins en formation en relation avec les phases d’aménagement présentée dans le Tableau 3.1.

Les données du Tableau 3.1 sont issues d’une synthèse des données issues elles-mêmes d’une démarche plus systémique qui analyse poste par poste les tâches et sous activités au sein de la concession forestière, de l’administration forestière et des autres structures intervenantes dans l’élaboration et à la mise en œuvre de l’aménagement forestier durable. En cela les données du Tableau 3.1 sont plus pertinentes en ce qui concerne les besoins en formation de l’aménagement des concessions forestières. Toutefois, il s’agit plus d’un listing en vrac que d’une série de besoins en

16

Page 17: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

cohérence avec la programmation des tâches et sous tâches de la pratique de l’aménagement forestier.

Tableau 3.1 Besoins en formation en relation avec les phases de l’aménagement

PhasesCompétences

Savoir Savoir-faire Savoir-êtreEtudes d’aménagement

- Sciences sociales (anthropologie, sociologie, sciences politiques,…)

- Vulgarisation ;- Communication sociale- Langues locales- Droits coutumiers ;- Connaissances

« traditionnelles »- Etudes d’impact

environnemental

Être capable de :- maîtriser les

« technologies » sociales ;- réaliser les études socio-

économiques ; - élaborer une cartographie

participative- maîtriser les relations

publiques- maîtriser la communication

- Respecter les populations, le savoir local

- créer l’esprit nécessaire à l’apprentissage

- être partenaire- faire preuve de rigueur

technique et scientifique

Inventaires - Flore et faune (biodiversité);- Cartographie et SIG- Normes ;- Produits forestiers non

ligneux ;- méthodes d’inventaire de la

faune

- manipuler les instruments forestiers

- reconnaître les plantes et les animaux 

- construction des transects ;- faire le layonnage- appliquer les normes

d’inventaire

- être courageux, endurant ;

- respecter les normes d’aménagement

- faire preuve de rigueur technique et scientifique

Elaboration du parcellaire de l’UFA

- cartographie- normes d’aménagement

- Faire un parcellaire- Utiliser le SIG

- être impartial- être rigoureux

Rédaction du plan d’aménagement

- Démarche de l’aménage-ment forestier

- Directives de rédaction du plan d’aménagement

- Gestion participative

- Analyser les problèmes ;- Formuler les plans

d’aménagement

- Savoir rendre compte ;- Faire preuve d’humilité- Avoir un esprit de

synthèse

Mise en œuvre du plan d’aménagement

- Cartographie et SIG- Techniques d’exploitation à

faible impact (EFI) ;- principes, critères et

indicateurs de gestion durable

- Restauration des sols ;- Agroforesterie- Techniques de négociation

- Collecter les données d’aménagement ;

- Négocier les directives d’aménagement ;

- Mettre en œuvre et suivre le plan d’aménagement;

- Appliquer les techniques d’EFI

- Installer et suivre les placettes permanentes de recherche ;

- Faire preuve de plus de responsabilités

- Etre coopératif- Faire preuve d’humilité- Développer des talents

de communication.

Révision/Actualisation du plan d’aménagement

- Droit de l’environnement ;- Gestion des conflits- Techniques de négociation

- Analyser les problèmes- Négocier les directives

d’aménagement- Suivre/contrôler l’exécution

d’un plan d’aménagement

- Etre attentif, compréhensible

- Développer un esprit critique ;

- Développer des talents de négociateurs

3.4 Autres études diagnostiques

Les résultats des études diagnostiques spécifiques réalisées au sein des institutions membres du RIFFEAC dans le cadre des évaluations des programmes de formation dispensés convergent toutes vers des constats similaires :

● La formation dispensée reste théorique avec très peu ou de pas de pratique.● La formation n’est pas adaptée au contexte de la gestion forestière durable souhaitée dans le

bassin du Congo. ● Les techniques associées à la pratique de l’aménagement durable des forêts évoluent

rapidement et cela nécessite que les capacités des acteurs impliqués soient renforcées de manière continue (développement des programmes de formation continue et recyclage)

17

Page 18: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

3.5 Point de vue des parties prenantes

Pour la préparation de cette analyse les consultants ont fait une série des consultations avec les parties prenantes et les résultats sont synthétisés ci-dessous.

3.5.1 Secteur privé

Il existe un décalage important entre les cours théoriques dispensés dans les instituts de formation par des enseignants qui ont eux-mêmes de nombreuses lacunes et qui sont peu motivés et la pratique dans les entreprises forestières. Ils reconnaissent que leur capacité à offrir des stages aux étudiants est limitée car cela demande des moyens et du temps de travail à dégager au détriment des activités de production de l’entreprise. Les séries de recherche et de protection pourraient servir de cadre pour les partenariats avec les concessionnaires des forêts de production dans le cadre de la formation.

Les lacunes devraient être comblées en priorité dans les domaines suivants :

● Aménagement forestier des concessions forestières ;● Exploitation forestière à impact réduit ;● Cartographie / SIG ;● Gestion des bases des données ;● Gestion des dossiers/Rédaction des documents.

Pour les privés, l’initiative de formation de courte durée type ATIBT est très intéressante mais elle a une ampleur très limitée et ne peut satisfaire la demande actuelle en main d’œuvre qualifiée. Une formation initiale de qualité reste primordiale à tous les niveaux.

Les petits exploitants quant à eux, ont besoin d’appui – conseils ponctuels de techniciens qualifiés en fonction des besoins. Tout dépendra s’ils sont titulaires de petites unités forestières d’aménagement, de forêts communales ou de forêts communautaires qui nécessitent l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’aménagement ou de gestion. Les « petits titres » octroyés dans le domaine non permanents n’ont besoin que de techniciens pour abattre et scier le bois. Tous ont besoin de réaliser des inventaires d’exploitation et de gérer un chantier d’exploitation avec tout ce que cela comporte sur le plan technique et réglementaire.

3.5.2 Administration forestière

Les administrations forestières des pays reconnaissent que les besoins de formation dans le secteur forêt et environnement ont évolué et ont conscience de l’urgence d’adapter les programmes de formation actuels aux contextes de gestion forestière en vigueur dans les pays.

Aussi, les autorités sollicitent les autorités des appuis de la part de la communauté internationale pour réviser les programmes et dispenser les enseignements de qualité au sein des instituts de formation du RIFFEAC parce qu’ils pensent que les programmes actuels des instituts ne sont plus valables dans la situation actuelle.

3.6 Quantification des besoins de formation

3.6.1 Données sur la situation de l’aménagement dans le Bassin du Congo

Globalement, dans l’ensemble des pays du Bassin du Congo, 11,5% de la superficie totale des forêts de production du domaine national sont gérées par des concessionnaires qui ont élaboré un plan d’aménagement en 2005 (Tableau 3.2). Au niveau des pays du bassin du Congo, la RDC qui dispose de la plus grande surface des forêts de production, 5,3% seulement de ces forêts ont un plan d’aménagement. Ces pourcentages sont respectivement de 19,9, 18,6, 7,1 et 21,8 pour le Cameroun, la RCA, la République du Congo, et le Gabon. Quant à la certification, pour l’ensemble des pays du bassin susmentionnés, la gestion forestière est certifiée dans 2,4% des forêts. En 2005, seul le Gabon avait des forêts dont la gestion était certifiée. Malgré les données incomplètes sur les forêts de protection, les aires protégées avec plan d’aménagement et gérées durablement couvrent une très faible superficie.

18

Page 19: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 3.2 Superficie en milliers d’hectares des forêts de production en domaine forestier permanent dans les pays du bassin du Congo

Source : OIBT (2006) : Situation des aménagements des forêts tropicales en 2005. Edition spéciale d’actualités des forêts tropicales.

.

19

Page 20: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Aux forêts du domaine permanent, il faut ajouter tous les « petits titres d’exploitation forestière » du domaine non permanent qui même si les superficies mises en jeu sont insignifiantes, ils emploient tout de même toute une gamme d’acteurs qui peuvent aller du Technicien/Ingénieur spécialisé en cartographie et inventaire d’exploitation (délimitation et matérialisation des assiettes de coupe annuelle et inventaire d’exploitation) à l’abatteur et machiniste opérateur d’une scie mobile.

Ces données montrent l’ampleur des besoins en aménagement des forêts de production et des métiers du bois dans les pays du bassin du Congo. La question qui se pose naturellement est de savoir si les états disposent d’une ressource humaine qualifiée pour répondre à cette demande en aménagement forestier. Bien que ne disposant pas de donnée nous permettant de répondre précisément à cette interrogation, nous pouvons répondre par la négative car, non seulement la situation socio-économique et politique de certains de ces pays n’a pas permis des recrutements dans les administrations forestières des pays, mais aussi la quantité et la qualité des produits formés dans les institutions de formation existante n’est pas en adéquation avec cette demande en aménagement forestier durable. Il faut aussi souligner que l’analyse des évolutions constatées dans le secteur forêt dans la sous-région montre que la préoccupation de la gestion durable des forêts est récente.

3.6.2 Besoins de formation dans le secteur privé

Le secteur privé camerounais a été considéré comme base référentielle pour estimer les besoins en personnel du secteur privé dans le cadre de mise en œuvre des aménagements des concessions forestières. La société Pallisco servi d’exemple (Encadrement 3.1).

Encadrement 3.1 Société Pallisco

La société Pallisco a été établie au Cameroun en 1972 par le groupe français Menuiseries Pasquet. L’installation d’une filiale d’approvisionnement en bois tropicaux répondait aux exigences de l’industrialisation grandissante du groupe depuis les années 50, notamment dans le cadre des grands programmes de construction français des années 60 et 70.

Bien que ce soit l’approvisionnement des menuiseries Pasquet qui ait motivé la création de Pallisco en 1972, la société s’est également développée par la commercialisation des bois envers des marchés tiers. Cette commer-cialisation s’est faite par deux autres entreprises mises en place par le groupe Pasquet : (i) la société de droit français SCBT (Société de Commercialisation des Bois Tropicaux), établie en 1975 ; et (ii) la société de droit camerounais CIFM (Centre Industriel et Forestier de Mindourou) depuis 1996.

Jusqu’en 2000, Pallisco a exploité et commercialisé du bois provenant de licences d’exploitation obtenues dans les zones nord et nord-est de la réserve de faune du Dja. A partir de cette date, la société a été contrainte de travailler dans le cadre légal plus restrictif et contrôlé de l’aménagement forestier durable, tel que précisé par la nouvelle loi forestière de 1994. Bien qu’elle ait encore exploité des ventes de coupe en propre ou en partenariat jusqu’en 2003, elle a progressivement limité ses sources d’approvisionnement aux 5 Unités Forestières d’Aménagement (UFA) qu’elle a acquis en propre ou en partenariat dans la zone Nord-Est du Dja en 2000 et en 2001. (Ces 5 UFA couvrent une superficie totale de 303.413 ha. Dans ce cadre, elle s’est graduellement engagée dans l’aménagement forestier des superficies forestières qu’elle exploite au Cameroun. Les plans d’aménagement des UFA ont été réalisés par l’ONG belge Nature+.

En moyenne, l’aménagement des UFA contrôlées par Pallisco permet une avancée forêt de 8.000 ha/an et une production de 90.000 m3 de grumes. Pour l’année 2005, la société Pallisco et ses partenaires ont bénéficié de 3 assiettes annuelles de coupe totalisant une superficie de 8.642 hectares (chiffres MINFOF). Entre janvier et octobre 2005, Pallisco a exporté 15.160 m3 de grumes et 8.160 m3 de débités, tandis que CIFM a exporté 13.484 m3 de débités (chiffres SEPBC Douala).

Selon l’enquête de terrain réalisée au cours du Projet PD 189/03 Rev 1 (I), la ressource humaine responsable de la mise en œuvre des aménagements du Groupe Pallisco est constituée telle que présentée dans le Tableau 3.3. Le personnel de la direction générale à Douala (service import-export, administration et comptabilité, attaché de direction et chargé de mission n’ont pas été pris en compte dans le décompte du personnel). Ce personnel a soit été formé sur le tas et acquis toutes les compétences nécessaires pour les postes occupés au cours de l’expérience professionnelle ; soit il est issu des institutions de formation nationale et reçu des formations supplémentaires au cours des

20

Page 21: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

stages effectués au sein de différentes structures y compris Pallisco. La quasi-totalité des postes de responsabilité de haut niveau sont occupés par des expatriés formés dans les écoles européennes.

Tableau 3.3 Ressource humaine responsable de la mise en œuvre des aménagements du Groupe Pallisco

Poste Qualification NombreChef de site scierie/Mindourou Ingénieur du bois ou ingénieur spécialisé dans la valorisation du bois 1Chef du personnel Spécialiste en DRH 1Chef scierie Technicien Supérieur Eaux et Forêts/ bois 1Chef raboterie Technicien Supérieur Eaux et Forêts / bois 1Chef d’équipe 1 Technicien/Adjoint Technique Eaux et Forêts / bois 1Chef d’équipe Technicien/Adjoint Technique Eaux et Forêts /bois 1Equipe Ouvriers spécialisés : 3 affûteurs, 1 électromécanicien, 4 opérateurs

de la première scie de tête, 2 opérateurs de la seconde scie de tête, 4 opérateurs de la déligneuse, 8 pour 4 ébouteuses, 2 pour l’ébouteuse, 9 pour les 3 déligneuses à récupération, 1 conducteur parc Trax, 1 conducteur parc Manitou, 1 cubeur parc et 1 aide, 1 cubeur débité et 1 aide, 6 manœuvres pour l’empilage, 2 manœuvres pour le transfert du bois de récupération, 1 manœuvre transfert de bois à la déligneuse, 1 manœuvre récupération à la 2ème scie, 1 manœuvre empilage récupération, 1 magasinier, 1 sérémuleur (enduire le produit), 1 marqueur et 1 colliseur

40

Chef de site exploitation / Mindourou et son adjoint

Ingénieur forestier 2

Chef de garage Ingénieur en mécanique 1Adjoint au chef de garage Technicien supérieur en mécanique 1Chef d’équipe garage Ouvrier spécialisé 1Equipe garage Ouvriers spécialisés 10Chef exploitation des UFA Ingénieur forestier 1Chef équipe exploitation Technicien supérieur des eaux et forêts 2Equipe production forestière Ouvriers spécialisés : 4 abatteurs et 4 aides, 5 conducteurs et 5 aides

(ouverture de pistes de débardage), 1 conducteur et aide pour commencer les routes, 1 graderiste, 2 cubeurs, 2 marqueurs, 1 boussolier et 1 aide (projet route), 2 commis forêts/débardeur, 2 gardiens de forêt, 1 chauffeur du personnel, 1 chauffeur de voiture caravane (entretien machine), 1 mécanicien et 1 aide, 1 opérateur radio, et 1 cubeur de roulage

35

Chef de Cellule d’aménagement Ingénieur forestier spécialisé dans les aménagements 1Responsable du volet social et des relations publiques

Ingénieur Agronome option Economie et vulgarisation rurales spécialisé en aménagement forestier

1

Responsable volet des inventaires

Ingénieur forestier spécialisé en inventaires forestiers 1

Responsable volet faune et chasse

Technicien Supérieur spécialiste de la faune 1

Responsable volet sylviculture et recherche

Ingénieur forestier spécialisé en sylvicultureLe chef de cellule d’aménagement peut assurer aussi cette fonction.

1

Responsable de la cartographie Technicien Supérieur des eaux et forêts avec une bonne maîtrise du SIG

1

Responsable du lancement et suivi des travaux

Technicien supérieur des eaux et forêts 1

Responsable du contrôle des travaux de terrain

Technicien supérieur des eaux et forêts 1

Chargés de reconnaissance et comptage des essences

Techniciens des eaux et forêts avec maîtrise de la reconnaissance des essences

8

Equipe de layonneurs et comptage

Personnes recrutées localement et formées sur le tas

21

Page 22: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Il ressort du Tableau 3.3 que pour une avancée d’environ 8.000 ha/an dans la mise en œuvre des aménagements, Pallisco utilise :

● 05 ingénieurs forestiers avec différentes spécialisations (aménagement, inventaires, exploitation à impacts réduits, sylviculture) ;

● 01 ingénieur spécialisé dans la valorisation du bois ;● 01 socio-économiste ;● 01 ingénieur mécanicien (garage) ;● 01 spécialiste de la DRH (ressources humaines) ;● 01 technicien supérieur mécanicien ;● 01 spécialiste de la faune/TSEF ;● 17 techniciens / techniciens supérieurs des eaux et forêts ;● 40 ouvriers spécialisés et manœuvres pour la scierie (affûteurs, opérateurs de scies, opérateurs

de déligneuse, opérateurs d’ébouteuses, cubeurs, conducteurs d’engins…)● 35 ouvriers spécialisés dans le chantier d’exploitation (abatteurs, conducteurs d’engins,

boussolier, cubeur…)● 10 ouvriers mécaniciens avec diverses spécialités● des layonneurs, prospecteurs des équipes d’inventaires

Si l’on considère la durée de la rotation admise par la réglementation camerounaise qui est de 30 ans, la surface mise en œuvre au bout de 30 ans par les équipes Pallisco actuelles pourrait être estimée à 240.000 ha.

En prenant Pallisco comme exemple, les besoins en ressources humaines pour la mise en œuvre des aménagements si la totalité des forêts de production du domaine permanent du bassin du Congo venait à être attribuée aux concessionnaires seraient repartis ainsi comme il suit dans le Tableau 3.4.

Tableau 3.4 Besoins estimés pour le secteur privé en personnel en poste dans les pays du Bassin du Congo pour la mise en œuvre des aménagements des forêts de production

PaysIngénieur forestier aménagiste/inven-taire/ sylviculture

Ingénieur du bois

Technicien Sup/Techni-cien Eaux et Forêts

Spécialiste socio-écono-miste

TSEF/ Spécia-liste faune

Ingénieur mécani-cien

Techni- cien mécani-cien

OS scierie

OS chantier d’exploi-tation

Cameroun 185 37 629 37 37 37 37 740 648RCA 75 15 255 15 15 15 15 300 270Rép. du Congo

385 77 1309 77 77 77 77 1540 1386

Rép. Dém. du Congo

425 85 1445 85 85 85 85 1700 1530

Gabon 220 44 748 44 44 44 44 880 792Total 1290 258 4386 258 258 258 258 5160 4644

Les petits titres sont en général détenus par les Petites et Moyennes Entreprises (PME) forestières. Ces PME sont généralement gérées par les "nationaux" et constituent un groupe assez hétérogène (FAO et UICN, 2003). Elles exploitent du bois dans les « ventes de coupe », les forêts communautaires et communales et utilisent de plus en plus de jeunes ingénieurs et techniciens pour des opérations forestières spécifiques (délimitation d’assiettes de coupe, inventaires d’exploitation…). En l’absence de statistiques, il est difficile d’en estimer les quantités.

Les organisations non-gouvernementales (ONG) qui interviennent dans le secteur forestier sont relativement nombreuses. On distingue généralement les ONG internationales (UICN, WWF, WCS, WRI, etc.) et les ONG nationales (FAO et UICN, 2003). Leur rôle est reconnu dans toute la sous-région dans l’appui-conseil et la gouvernance. Sur le plan des fonctions d'appui-conseil, le rôle joué dans l’accompagnement des communautés locales, les communes rurales, les services étatiques sur le terrain, etc. dans leur participation à la gestion durable des concessions forestières et des aires protégées est de plus en plus déterminant. Ces structures utilisent aussi bien du personnel technique forestier et environnementaliste que du personnel spécialisé dans les sciences sociales.

22

Page 23: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Les bureaux d'études agissent comme des prestataires de services. Certains ont leur siège social en Europe. D'autres regroupent des nationaux, en particulier des anciens fonctionnaires qui utilisent de plus en plus de jeunes diplômés des écoles forestières en fonction des opportunités du marché. Les prestations de services sont surtout offertes dans l’élaboration et le suivi de la mise en œuvre des plans d’aménagement.

3.6.3 Besoin de formation dans le secteur public

Le secteur public camerounais a été considéré comme base référentielle pour estimer les besoins en personnel du secteur public responsable des fonctions régulatrices et du suivi de la gestion du patrimoine forestier national. Le Tableau 3.5 ci-dessous indique les effectifs du personnel dans les services centraux et extérieurs et dans les organismes et projets sous tutelles du Ministère selon les résultats de la Revue Institutionnelle publiés par Institution et Développement (2001).

Tableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais del’environnement et des forêts

Fonctionnaires Contractuels Agents de l'Etat

Total

A2 A1 B2 B1 C D CadreAgents de Maîtrise

Agents

Services Centraux 90 19 24 33 30 19 17 10 5 53 300

Services Extérieurs 115 46 95 185 244 390 6 23 5 289 1398Personnel dans les provinces forestières 61 31 69 117 114 221 2 13 2 118 778

Personnel dans les provinces couvrant l’essentiel des aires protégées

30 5 10 36 50 107 1 3 1 121 364

Organismes et Projets sous - tutelles MINEFONADEF 32 4 8 22 4 1 0 0 0 0 71Personnel dans les Projets 19 10 2 3 4 1 1 2 0 2 44

Ecole de Mbalmayo 8 7 5 0 1 0 5 0 0 8 34

Ecole de la Faune de Garoua 3 4 1 1 1 2 3 1 0 11 27

Personnel en Formation 17 2 2 1 0 2 0 1 0 0 25

Total Organismes et Projets 79 27 18 27 10 6 9 4 0 21 201

TOTAL GENERAL 284 92 137 245 284 415 32 37 10 363 1899Source : Institution et Développement (2001)

Catégorie A2 : la plus haute catégorie de la fonction publique camerounaise ; en général on y accède avec bac+4 ou bac+5 ou A1 + concours professionnel ou reclassement (Ingénieur de conception).Catégorie A1 : accès avec bac+3 ou B2+concours professionnel ou reclassement (Ingénieur des travaux) Catégorie B2 : accès avec bac+2 ou B1+concours professionnel ou reclassement (Technicien supérieur)Catégorie B1 : accès avec Probatoire+2 ou C+concours professionnel ou reclassement (Technicien)Catégorie C : accès avec Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC)+1 ou D+concours professionnel ou reclassementCatégorie D : accès avec Certificat d’Etudes Primaires (CEP)

« Institution et Développement » (2001) signale une réduction de 2% à 5% par an de personnel consécutive à la mise en retraite et au gel des recrutements.

Selon le même auteur, les services centraux sont chargés (a) de l’élaboration des programmes et projets ; (b) de la délivrance des permis, titres et agréments en matière de faune, d’exploitation et de transformation forestière ; (c) du contrôle technique et de la réception des programmes d’inventaires,

23

Page 24: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

d’aménagement et de régénération, du contrôle des normes de transformation et d’exploitation, et du contrôle technique des Unités Techniques Opérationnelles (forêt et faune) ; (d) de la détermination du domaine permanent et du classement des unités forestières d’aménagement et aires protégées ; et (e) de l’assistance technique aux collectivités et aux particuliers pour leurs inventaires et aménagements.

Les services extérieurs ont essentiellement un rôle de contrôle, d’instruction, d’étude ou d’initiation de dossiers.

Il convient de signaler que ces attributions ont connu quelques ajustements avec le Décret n°2004/322 du 08 décembre 2004 portant sur la formation du Gouvernement et qui met fin à l’existence du Ministère de l’Environnement et des Forêts (MINEF) et le remplace par les Ministères des Forêts et de la Faune (MINFOF) et celui de l’Environnement et de la Protection de la Nature (MINEP). L’Office National de Développement des Forêts (ONADEF) a été remplacée par l’Agence Nationale des Forêts (ANAFOR) et certaines de ses attributions ont été transférées au secteur privé (élaboration et exécution des plans d’aménagement). En effet, les attributions de l’ONADEF au moment de la réalisation de la revue institutionnelle en 2001 sont celles d’un organisme public opérationnel chargé de réaliser les inventaires forestiers nationaux sur le financement de l’Etat ou des particuliers ; élaborer des plans d’aménagement et de régénération des forêts domaniales et à leur charge ceux des collectivités et particuliers ; exécution des plans d’aménagement et de régénération ; exécution de tout programme de lutte contre la désertification et protection des zones à écologie fragile. L’ANAFOR est une agence d’appui au développement des plantations privées et communautaires dont les fonctions principales seront: (i) maître d’œuvre du programme national de plantations pour le compte du MINFOF (étude, planification, coordination, recherche de financements, etc). (ii) prestataire d’appui conseil au service des opérateurs communautaires et privés (et sur leur financement). Pour le Cameroun l’OIBT (2006) indique les données suivantes : surface des forêts de production totale du domaine permanent du Cameroun 8.840.000 ha ; celle des forêts de protection 3.900.000 ha ; surface totale forestière 23.800.000 ha. Ainsi, le personnel ci-dessus assure la planification, le contrôle, et le suivi de la gestion de ces surfaces de forêts. Les ratios suivants peuvent être calculés :

1. Planification, contrôle et suivi de la gestion  de la surface totale des forêts de production par les services centraux et services extérieurs des provinces forestières : 43.980 ha / ingénieur  ; 36.379 ha / Technicien ; et de façon globale 14.932 ha par agent (Catégories C, D, agent contractuel et agent de l’État).

2. Contrôle et suivi de la gestion  de la surface totale des forêts de protection par les services extérieurs des provinces couvrant l’essentiel des aires protégées : 111.429 ha/ingénieur ; 84.783 ha/technicien ; et de façon globale 13.978 ha par agent .

3. Planification, contrôle et suivi de la gestion  de la surface totale forestière : 63.298 ha/ ingénieur ; 62.304 ha/technicien ; 12.579 ha/agent.

L’interrogation qui peut être faite est de savoir si les ratios ainsi calculés pour l’administration camerounaise sont en cohérence avec les préoccupations de gestion durable. Toutefois dans ce cadre précis les normes seraient difficiles à établir car tout dépendrait des contextes de chaque pays.

Bien que nous ne disposions pas de norme et que nous ne puissions pas affirmer que les ratios du Cameroun sont en adéquation avec les préoccupations de gestion durable des forêts, nous avons tout de même utilisé les ratios du Cameroun pour estimer les effectifs de personnel dans les autres pays du bassin du Congo afin de s’en servir comme base de réflexion sur l’évaluation de la demande en formation.

3.6.4 Besoins de formation de spécialistes forestiers

Le Tableau 3.6 suivant fait un récapitulatif des effectifs qui seraient en service compte tenu des superficies forestières à gérer dans les différents pays. Pour estimer les besoins d’ingénieurs et de techniciens à former, nous avons considéré un taux de renouvellement annuel du personnel de 5% et un coefficient de déperdition de 20% pendant les formations. Ces différents taux appliqués aux effectifs en service nous ont permis d’obtenir les besoins annuels de formation de spécialistes dans les pays de la sous – région du bassin du Congo (Tableau 3.7). Les besoins annuels sont évidemment

24

Page 25: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

plus importants que ce que les écoles peuvent former comme ingénieurs et techniciens forestiers/bois formés.

Il convient de souligner une fois de plus que ces données ne sont que des estimations très grossières qui devraient être révisées à l’échelle de chaque pays.

3.7 Besoins urgents de formation

Selon les études faites sur les besoins en formation IUCN et FA (2003) ; Projet OIBT PD 189/03 Rév 1(I) (2004), les études diagnostiques spécifiques aux écoles telles le CRESA Forêt-bois, l’ENEF et l’ERAIFT, et les enquêtes de cette étude auprès des personnes ressources, des besoins urgents de formation peuvent être formulés comme suit dans le domaine de la gestion forestière durable :

Formation initiale :

1. Gestion des entreprises ; gestion des projets ; comptabilité ;2. Administration publique ; organisation administrative, étude des dossiers ;3. Analyse du contexte socio-économique ; Gestion participative ; gestion des conflits ;4. Politique forestière ; Loi et Réglementation forestières ; Conventions internationales en

matière forestière, faunique et environnementale ;5. Informatique ;6. Dendrométrie ;7. Topographie ;8. Cartographie forestière et Systèmes d’Information Géographique ;9. Botanique et systématique forestières ;10. Inventaires multi-ressources (Inventaires d’aménagement, Inventaires d’exploitation,

Inventaires fauniques, PFNL…) ;11. Elaboration du plan d’aménagement ;12. Exploitation à impact réduit ;13. Sylviculture (Régénération forestière et pratiques sylvicoles)14. Gestion de la faune dans les concessions forestières 15. Economie Forestière (Instruments économiques de la gestion forestière) ; 16. Machinisme Forestier (Moteurs, Outils et Engins utilisés dans l’exploitation forestière) ;17. Technologie du bois ;18. Sécurité au niveau des chantiers d’exploitation forestière et au niveau des unités de

transformation du bois ;

Spécialisation :

19. Analyse du contexte socio-économique ; Gestion participative ; gestion des conflits Communication sociale ; Techniques de négociation ;

20. Systèmes d’Information Géographique ;21. Aménagement durable des forêts dans les concessions forestières ;22. Contrôle, audit et certification Forestières ;23. Etudes des impacts environnementaux ;24. Economie forestière (Instruments économiques de la gestion forestière ; Fiscalité

environnementale ; Outils économiques et Stratégie de promotion de l’industrialisation forestière ; Investissement dans l’industrie forestière ; Commerce du bois et traçabilité…) ;

25. Valorisation du bois et des sous-produits du sciage ;26. Affûtage ;27. Conduite de séchoirs ;28. Contrôle de qualité ;29. Gestion de la faune dans les concessions forestières ; suivi écologique

25

Page 26: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 3.6 Récapitulatif des effectifs en service (Secteurs privés et publics)

Pays Ingénieur forestier aménagiste/ inventaire/ sylviculture

Ingénieur du bois (1)

Technicien Sup/ Technicien Eaux et Forêts

Spécialiste socio-économiste

Ingénieur spécialiste faune (1)

TSEF/Spécialiste faune (2)

Ingénieur mécanicien

Technicien mécanicien

Agents des eaux et forêts

Agents des aires proté-gées (3)

OS scierie(3)

OS chan-tier d’ex-ploitation(3)

Cameroun 598 37 1 048 37 35 83 37 37 3 280 279 740 648RCA 553 15 740 15 28 51 15 15 2 899 221 300 270République du Congo

811 77 1 741 77 26 111 77 77 4 683 205 1 540 1 386

République Démocratique du Congo

2 643 85 3 707 85 242 403 85 85 13 962 1 932 1 700 1 530

Gabon 672 44 1206 44 24 76 44 44 3 723 193 880 792Total 5 277 258 8 442 258 355 724 258 258 28 547 2 830 5 160 4 626

(1) Ces ingénieurs font partie du nombre total des ingénieurs forestiers ;(2) Ces techniciens sont aussi pris en compte dans le nombre total des techniciens des eaux et forêts(3) Ces agents sont aussi pris en compte dans le nombre total des agents des eaux et forêts

Tableau 3.7 Besoins annuels en formation des professionnels 1)

Pays Ingénieurs TechniciensCameroun 42 71RCA 37 49Congo (Rép.) 57 116RDC 186 257Gabon 46 80Total 386 573

1) Excl. ingénieurs et techniciens mécaniciens

26

Page 27: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Les écoles devront continuer de donner des cours de base pour leurs principaux groupes cibles. Les spécialisations viendraient ensuite (une partie comme programme régulier et une partie comme cours de formation supplémentaire et recyclage). En fonction des rôles et des responsabilités spécifiques des acteurs, ces besoins en formation de base pourraient devenir des spécialisations ou des approfondissements. A titre d’exemple, des besoins spécifiques peuvent être regroupés pour des aménagistes de forêts de production ou de forêts de protection. De même que des conducteurs d’engins du chantier d’exploitation ou des communautés gestionnaires d’une forêt communautaire devront être identifiés. Toutefois en ce qui concerne la spécialisation structurée sous forme de programme régulier à l’exemple de la formation d’aménagiste du CRESA Forêt-bois, elle s’avère nécessaire car elle répond à un besoin précis du marché et du contexte, et offre une souplesse et une flexibilité capable de s’adapter aux évolutions de ce marché et contexte qui manque aux formations initiales pratiquées dans les écoles ou universités gérées à 100% par les Etats. Toutefois, le problème se pose de la pérennité des financements de ces formations spécialisées et leur appropriation par les Etats.

4. BESOINS D’APPUI DES INSTITUTS DE FORMATION DANS LE BASSIN DU CONGO

Cette analyse est basée sur l’enquête menée dans les cinq pays membres du RIFFEAC en avril 2006. Tous les instituts ont été visités par les consultants pour recueillir des informations sur les besoins d’appui. Les informations ont été collectées au cours des interviews avec les directeurs et autres membres du personnel des écoles et de visites effectuées dans les locaux des instituts.

Les informations ont été collectées sur la base d’un questionnaire préétabli (check-list). Les résultats détaillés sont rapportés séparément dans l’annexe 4 pour :

● les besoins logistiques ● les besoins en formation pour les formateur, la révision des programmes et les stages.

4.1 Besoins logistiques

Le Tableau 4.8 présente une synthèse des besoins logistiques des instituts. Ces besoins sont considérables. Les observations suivantes peuvent être signalées :

● Certaines écoles sont relativement bien équipées mais ont toutefois toujours besoin d’appuis logistiques (CRESA, EFG, ENEFG et ERAIFT),

● Certaines écoles ont de grands besoins d’appuis à cause du manque de support extérieur et du financement budgétaire. FASA, Yaoundé-1 (nouveau programme), IDR et ISDR en sont des exemples. ENEF-M a également défini des grands besoins mais cette école est déjà en train de recevoir l’appui de l’OIBT,

● Les besoins de IDR et ISDR peuvent être considérés comme prioritaires.

Plusieurs écoles (FASA, CRESA, ENEF-M, Yaoundé-1 et ENEF) manquent de bâtiments et n’ont pas d’infrastructure adéquate9. IDR manque également de salles de classe. Ces investissements doivent être considérés comme un besoin de base pour les écoles.

En ce qui concerne le type d’appui logistique, on observe :

● Toutes les écoles ou presque, ont besoin de :● vidéo-projecteur● matériels informatiques : ordinateurs (portables, fixes et de grande capacité pour la

cartographie), imprimantes et logiciels● équipement GPS● minimum 1 bus et 1 véhicule 4x4 pour les recherches et les travaux pratiques● amélioration de la bibliothèque

● Seules deux écoles ont un accès à internet● Trois écoles ont besoin de laboratoires en différentes spécialités (FASA, Yaoundé-1, ENEF-G)

9 Salles de classe, bureaux, logements, etc.

27

Page 28: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 4.8 Besoins logistiques par institut (synthèse)

ITEM FASA Dschang CRESA ENEF-M EFG Yaoundé-1 ENEF-G IDR ERAIFT ISDRBureaux, logements pour enseignants et apprenants

- Plusieurs Plusieurs - 15 bureaux - - - -

Salles de classe 1 - Plusieurs 1 8 1+5 2 - -Vidéo projecteurs 1 1 - 1 2 3 2 - 2Appareils photos numériques

- - - 2 - - - - 3

Laboratoires (équipements)

1 - - - 3 1 - - -

Ordinateurs 15 unités - 20 fixes15 portables

3+1 50 - 40 10 2+15

Imprimantes 10 - 101 (G)

1 G - - 26 1 G 2 G

Lecteurs VCR/DVD 2 - - 2 - - - - 3Logiciels (cartographie) 2 - 2 3 1 1 3 - 2Salles de cartographie - - 1 - 1 - - - -GPS - 15 20 15 5 - 10 - 5Photos aériennes, images satellites

- Plusieurs - - - - - - -

Accès internet 1 - 1 1 1 - 1 - 1Véhicules, bus 1 1 1 - 2 5 1 1 1Véhicules 4x4 1 1 2 2 2 6 1 1 1Véhicule de direction - - 2 - - - - - -Matériels topographiques/ dendrometrie

- - 20 - - - - - 10

Arboretum 1)Bibliothèque 1) Informatisation 1) 1) 1 1)Séchoir - 1 - - - - - - -Affûteuse - 1 - - - - - - -Tronçonneuse - - 20 - - - - - -Matériel de camping - - - 60 - - - - -Tenues de terrain - - - 20 - - - - -Jumelles - - - 70 - - - - -Pépinières - - - - 1 1 1 - 1Parcelles d’expé-rimentation, forêt école

- - - - 1 4930 ha 1 - -

Photocopieuse, scanner, etc.

- - - - - 6 - - 2

Panneau solaire - - - - - - - - 1Dispositif V-Sat - - - - - - - - 11) Amélioration

Source ; Tableau 1 de l’annexe 4

28

Page 29: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

● Les besoins varient entre les instituts selon les conditions locales et la spécialisation (par ex. EFG)

● Quatre écoles veulent établir une pépinière et trois écoles veulent créer des parcelles expérimentales

● ISDR est le moins équipé au niveau de l’infrastructure de base (énergie), ce qui limite son fonctionnement.

Il est évident que les besoins ne sont pas estimés de la même manière par les directeurs des écoles malgré le questionnaire commun utilisé. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de connaître ultérieurement les besoins avant de finaliser les détails d’appui. Cela est également nécessaire parce que certaines écoles qui reçoivent déjà un appui externe pourraient avoir des besoins différents d’ici une année.

4.2 Besoins de formation des formateurs

Dans les instituts de formation, on compte au total 276 enseignants (Tableau 4.9) don’t

- 111 enseignants permanents- 165 vacataires

Le nombre de permanents varient par institut entre 1 (CRESA et ISDR) et 24 (UY1). Les trois quarts des enseignants se trouvent au Cameroun qui compte également plus de la moitié des vacataires. Dans l’enseignement, CRESA, ERAIFT et ISDR dépendent pratiquement des vacataires. Par conséquent la situations n’est pas considérée comme étant adéquate (Tableau 4.9).

La qualité de l’enseignement vacataire varie car les ressources humaines changent fréquemment. La maintenance de la qualité de leur enseignement aux niveaux pédagogique et technique est un défi permanent pour les instituts. Les besoins de formation des formateurs exprimés par les directeurs des écoles varient mais les mêmes besoins se retrouvent presque dans tous les cas de figure, c’est à dire, formation en informatique, SIG et certification.

Les besoins exprimés par les directeurs ne sont pas essentiellement liés aux besoins réels de la gestion durable des forêts africaines dans le contexte du programme de référence élaboré par le projet PD 189/03. Seules CRESA et ENEF-G ont récemment révisé leurs programmes de formation et le processus est actuellement en cours dans l’ERAIFT. C’est la raison pour laquelle l’enquête réalisée pour cette étude ne donne qu’une vision partielle sur les besoins de formation des formateurs.

Toutes les écoles ont pratiquement besoin d’appuis dans l’organisation des stages et des voyages d’études. Pour faciliter cette tâche, il est nécessaire de créer des contacts étroits avec l’industrie privée et les autres organisations bénéficiaires, y compris les ONG. En ce qui concerne l’industrie, les écoles auraient avantage à engager les syndicats pour formaliser et institutionnaliser l’organisation des stages plutôt que de travailler avec des entreprises individuelles10.

4.3 Spécialisation entre les instituts

Au cours des discussions qui ont eu pendant l’enquête auprès des instituts de l’atelier OIBT/COMIFAC, la question sur les pôles de compétence de chaque institut a été préalablement discutée. Sur la bases de ces discussions et de l’évaluation des besoins, les consultants ont élaboré une première hypothèse, à savoir comment les responsabilités sur les pôles de compétence pourraient être distribuées entre les instituts membres. Cette hypothèse (Tableau 4.10) nécessite davantage de consultations entre les parties concernées avant de finaliser une proposition détaillée. Ces consultations seront effectuées dans le cadre de la planification stratégique en cours du RIFFEAC.

10 Voir Atelier OIBT/COMIFAC 2006.

29

Page 30: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 4.9 Personnel enseignant des instituts du RIFEFAC

Instituts Permanents Vacataires TotalFASA, Cameroun 14 10e 24CRESA 1 60 61ENEF-M 23 2 25EFG 12 11 23UY1, DESS biologie 24 11 35ENEF-G, Gabon 15 28 43ERAIFT, RDC 3 17 20IDR, Congo 18 6 24ISDR, RCA 1 20e 21Total RIFFEAC 111 165 276Source : Annexe 5

30

Page 31: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 4.10 Pôles proposés de spécialisation et répartition des spécialités (provisoire) 

Spécialités Etablissements Localité et Pays ObservationsAménagement des forêts des concessions forestières

CRESA Forêt-bois Yaoundé, Cameroun Il existe déjà un cycle de Master en AménagementERAIFT Kinshasa, République

Démocratique du CongoL’ERAIFT dispense déjà une formation de troisième cycle en aménagement intégré des forêts tropicales.

Industrie du bois CRESA Forêt-bois Yaoundé, Cameroun Il existe déjà un cycle de Master en valorisation du boisTraitement Numérique de l’Information Géographique (TNIG),

ENEF Cap Estérias Gabon L’ENEF dispense déjà une formation de DESS sur le TNIG

Audit et certification forestières Département de biologie et de physiologie végétales de la faculté des Sciences de l’Université de Yaoundé I

Yaoundé, Cameroun Un des enseignants de ce département a une expertise reconnue en certification forestière dans la sous-région et au-delà.

Agroforesterie Département de Foresterie de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’Université de Dschang

Dschang, Cameroun L’université de Dschang dispose de l’une des plus anciennes institutions de formation supérieures dans les sciences agronomiques de la sous-région et est située dans les hauts plateaux de l’ouest Cameroun où la gestion traditionnelle des terres fait recours à des pratiques agroforestières

Agro-sylvo-pastoralisme Institut Supérieur de Développement Rural

MbaikiRCA

Le département de Foresterie a un manque profond d’enseignants (un seul enseignant permanent dans un campus situé à 105 km de Bangui) ; les autres composantes telles la zootechnie et l’agriculture sont beaucoup plus prépondérantes ; zone de savanes humides propice pour le développement de l’agri-sylvo-pastoralisme

Sylviculture et aménagement des forêts des plantations

Institut de Développement Rural (IDR)

Brazzaville Congo Il existe de grandes superficies de plantations forestières mises en place par la République du Congo en partenariat avec les instituts de recherche français.

Audit et certification des plantations forestières

Institut de Développement Rural (IDR)

Brazzaville Congo Idem

Gestion de la faune et des aires protégées Ecole de Faune de Garoua

Garoua Cameroun C’est la seule école en Afrique Francophone qui développe la spécialisation en matière de faune sauvage.

Gestion de la faune dans les concessions forestières

Ecole de Faune de Garoua

Garoua Cameroun C’est la seule école en Afrique Francophone qui développe la spécialisation en matière de faune sauvage.

Evaluation d’Impacts Environnementaux CRESA Forêt-bois Yaoundé, Cameroun Il existe déjà un cycle de Master en Evaluation d’Impacts EnvironnementauxEconomie et Gestion Durable des Ressources Environnementales (ECOFORE)

ENEF Cap Estérias Gabon L’ENEF dispense déjà une formation de DESS sur cette thématique

31

Page 32: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

4.4 Besoins financiers

4.4.1 Appui logistique

Sur la base des données collectées dans les instituts de formation sur les besoins d’appui (voir les chapitres 4.1 et 4.2), les consultants ont estimé les besoins financiers pour l’appui logistique et la formation des formateurs. Cette estimation (Tableau 4.11)

- est basée sur les données quantitatives fournies par les écoles. Les coûts unitaires par poste ont été estimés par les consultants,

- ne considère pas les appuis des projets existants en cours, c’est à dire que les besoins totaux sont plus grands que ceux indiqués dans le Tableau 4.11,

- ne considère pas les besoins d’investissement dans la construction des bâtiments parce qu’ils doivent souvent être considérés dans le contexte plus étendu des universités où les écoles forestières sont abritées,

- couvre les besoins d’appui pour les investissements et les frais opérationnels pour les trois prochaines années

- De plus, il faut noter que les données fournies par les écoles n’ont pas été validées par les consultants, leurs liaisons avec les plans de développement des écoles n’ayant pas été vérifiées.

Tableau 4.11 Besoins financiers pour l’appui logistique aux instituts du RIFFEAC1)

Institut Moyens de transport

Equipements d’enseignement

Equipements spécialisés Total

- 1000 US$-FASA, Dschang 136,5 104,4 - 241,0CRESA 136,5 16,4 115,4 268,3EFG 123,1 41,5 36,5 201,2ENEF-M 275,0 154,8 15,4 445,2Yaoundé-1 273,1 161,2 28,8 463,1ENEF-G 557,7 66,9 28,8 653,5IDR 136,5 123,7 28,8 289,0ERAIFT 136,5 17,3 - 153,8ISDR 136,5 90,2 67,3 294,0

Grand Total 1 911,5 776,4 321,1 3 009,01) Trois ans, sans investissements en immobilier

Pour toutes ces raisons, l’estimation faite peut être considérée comme une première approximation qui doit être vérifiée et sera détaillée ultérieurement.

Le Tableau 4.11 permet les conclusions suivantes :

-- les besoins financiers varient de US$ 150 000 à 650 000 selon la capacité d’absorption et les

appuis récents ou en cours,- deux tiers (64%) des besoins totaux sont destinés à couvrir les moyens de transport,- un quart (26%) est requis pour l’équipement informatique et pour l’enseignement forestier,- 10 pour cent du total est destiné aux équipements spéciaux.

4.4.2 Appui à la formation des formateurs

Les besoins financiers adaptés à la formation des formateurs sont estimés à US$ 1,2 million. Etant donné qu’une partie des activités peut être exécutée au niveau sous-régional, l’estimation par institut ne peut pas être qu’indicative. Le Tableau 4.5 présent les coûts estimés par institut calculés sur la base de la distribution du personnel enseignent.

32

Page 33: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 4.5 Besoins financiers par institut

Instituts Appui logistique Formation des formateurs

Total

- 1000 US$-FASA, Cameroun 241,0 104,3 345,3CRESA 268,3 265,2 533,5ENEF-M 201,2 108,7 309,9EFG 445,2 100,0 545,2UY1, DESS biologie 463,1 152,2 615,3ENEF-G, Gabon 653,5 187,0 840,5ERAIFT, RDC 289,0 87,0 376,0IDR, Congo 153,8 104,3 258,1ISDR, RCA 294,0 91,3 385,3Total RIFFEAC 3009,0 1200,0 4209,0

Les activités de formation incluent :

- l’élaboration des modules d’enseignement- la révision des programmes de formation- les ateliers de formation sous-régionaux et régionaux- l’octroi des bourses aux enseignants- les études spéciales- les activités de promotion.

4.4.3 Besoins financiers totaux

Les besoins financiers des 9 écoles forestières sont estimés à US$ 4,2 millions (Tableau 4.5) :

US$ million- Logistique 3,0- Formation des formateurs 1,2- Total 4.2

Le projet d’appui de l’OIBT, avec un budget d’environ US$ 900 000 couvre à lui seul 21% des besoins totaux.

5. CONCLUSIONS

Le projet devrait répondre aux besoins de priorités d’appui identifiés par les instituts. Deux échelles nécessitent une intervention : une échelle pays et une échelle régionale. A l’échelle des pays le projet devrait donner son appui à la révision des contenus des programmes, à la formation des formateurs et à l’équipement des écoles en logistique et en infrastructures appropriées pour assurer effectivement la mise en œuvre du programme de formation. Quant à l’échelle régionale, l’harmonisation et la coordination des programmes, la complémentarité et les interrelations entre les institutions membres du RIFFEAC seront recherchées.

Le projet devrait avoir quatre axes d’intervention : (a) des programmes de formation des instituts membres du RIFFEAC ; (b) développement du matériel didactique en utilisant un programme référentiel de la gestion durable des forêts et de ses modules adaptés aux conditions nationales et adoptés par les institutions et les groupes cibles ; (c) renforcement de la qualité des enseignements par la formation des formateurs, et (d) renforcement des ressources financières et des appuis logistiques des instituts.

33

Page 34: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Le projet devrait renforcer le RIFFEAC à travers ses produits et ses activités comme par exemple, la facilitation de l’établissement des conventions de partenariat écoles-entreprises forestières et d’autres acteurs intéressés dans le cadre de la formation continue de leur personnel et l’accueil des étudiants/ stagiaires, devrait se faire dans le cadre du renforcement du RIFFEAC.

L’approche participative est nécessaire dans l’ensemble des activités du projet, notamment dans la révision des programmes et le développement de nouveaux modules. Les ateliers regroupant diverses parties prenantes sont organisés. La révision des contenus des programmes est un processus interne aux différentes institutions où le projet apporte des facilités dans l’évaluation des anciens programmes et l’élaboration des nouveaux. Les programmes révisés par chacune des écoles sont validés par l’ensemble des instituts du RIFFEAC.

La logique de coaching en vue de renforcer les capacités du RIFFEAC est souhaitable. Cette approche pourrait résoudre la question de la participation, la question de la durabilité et l’appropriation du processus et du développement des synergies. L’accompagnement pourrait être assuré par l’appui sous forme de conseils à chaque institut par le coordonnateur du projet et les consultants nationaux et régionaux pendant toute la durée du projet.

La capitalisation des expériences acquises dans les anciens projets de l’OIBT est nécessaire. Ainsi, les résultats des projets d’appui aux membres du RIFFEAC PD 189/ 03 Rev. 1 (I) et celui d’appui à l’ENEF de Mbalmayo PD 77/01 Rev. 2 (I,F) devraient être valorisés. Le programme référentiel de formation des aménagistes et des techniciens servira d’outil au renforcement et à l’harmonisation des programmes de formation des institutions individuelles. Dans le cadre du projet PD 189/03, 15 modules du programme référentiel ont été identifiés. Le projet ne peut pas développer tous les modules. Actuellement les modules qui peuvent être considérés comme prêts ou suffisamment avancés sont :

● Les modules sur la gestion participative et la résolution des conflits et le volet social développés par le Projet UE-ENEF-ERAIFT.

● Les modules sur l’audit de la GDF qui couvrent aussi l’aspect de la certification, développés dans le cadre du projet 124/101 Rev.2 (M).

● Plusieurs modules de la formation sur l’exploitation de faible impact élaborés dans le projet de l’OIBT en Asie et en Amérique latine qui sont aussi relevants dans les conditions du Bassin du Congo.

● Module de la politique forestière développé par CIRAD-Forêt.● Module sur l’économie forestière développée par ECOFOR.● Plusieurs éléments et modules sur la gestion de la faune, développés par CIRAD-Forêt, EFG,

WWF, etc.● Méthodologie sur la planification stratégique de la formation forestière développée par SNV.● Modules développés par la FAO, CIRAD-Forêt et autres sur la recherche forestière.● Modules sur parcelles permanentes et l’enrichissement des populations des essences par

FORAFRI.● Un module générique sur TIC développé par AIUF.● Module pédagogique développé par FORAFRI qui démarrera sous forme pilote en 2006.

Le projet devrait utiliser tous les modules disponibles et ses composantes dans l’élaboration des modules prioritaires du programme de référence.

Une synergie et des partenariats avec les autres initiatives en cours dans la sous-région sont nécessaires dans le domaine de l’appui à la formation et à la recherche forestière. Ainsi, l’équipement des institutions en logistique et en infrastructure devrait tenir compte de ce qui existe déjà et des appuis apportés ou planifiés par les autres partenaires. Cet équipement (valise pédagogique) a essentiellement pour but de renforcer la formation professionnelle des enseignements jugée très théorique en l’absence de logistique et d’infrastructure appropriée.

Le projet devrait mettre l’accent sur la formation des formateurs (permanents et vacataires) car l’on ne peut valablement enseigner que ce que l’on maîtrise. Ici, les aspects et pratiques de la gestion durable des concessions forestières, devraient être privilégiés. Ces formations qui se font dans les pôles de

34

Page 35: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

spécialisation existants ou lors des cours de sessions de formation de courte durée de type ATIBT organisés à l’intention des professionnels de la filière, permettront de rompre l’isolement et la déconnexion des établissements de formation par rapport aux réalités de terrain. Une interface fonctionnelle est nécessaire entre les institutions et le secteur privé (y compris les syndicats) et devrait inclure les autres bénéficiaires de la formation: les administrations, les sociétés forestières, les bureaux d’études, les ONG, et les forêts communautaires et communales.

Le développement des pôles de compétence au sein des institutions constitue un axe du renforcement des capacités des institutions du RIFFEAC. En effet, des pôles de compétence nécessitent un développement de nouveaux contenus adaptés à la gestion durable des forêts dans le Bassin du Congo. Ils offrent le cadre recherché pour la fédération des appuis de différents partenaires et la mobilité des enseignants du RIFFEAC avec pour objectif la valorisation des compétences existantes (exemple des DESS de l’ENEF du Gabon et Master du CRESA Forêt-Bois). Ces pôles étant développés par les institutions du RIFFEAC elles-mêmes, elles s’en approprieront par la suite. Le projet devrait appuyer ces pôles pendant l’exécution parce que les modules spécifiques pourraient être développés et testés en coopération avec les instituts qui sont identifiés comme étant spécialisés dans les matières concernées.

La tâche est énorme et le projet ne peut fournir qu’une partie des appuis nécessaires. Le projet devrait chercher des synergies et des complémentarités par rapport à d’autres initiatives d’appui en cours dans la sous-région. L’approche d’exécution s’appuiera sur la fédération et la coordination tant au niveau des appuis fournis par les partenaires internationaux du secteur forêt-environnement qu’à celui des efforts réalisés par les Etats, les entreprises et la société civile dans le cadre de la GDF dans le Bassin du Congo.

35

Page 36: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Bigombe Logo, P., 2006 : Analyse des besoins en formation dans le secteur forêt – bois – environnement au Cameroun ; Rapport final d’une consultation exécutée par le CIRAD – forêt pour le compte du Projet UE ENEF – ERAIFT.

COMIFAC. 2006. Mise en œuvre du Plan de Convergence de la COMIFAC. Plan opérationnel 2006-2008. Document du travail. 14 mars 2006.

Compte-rendu de l’atelier sous-régional OIBT/COMIFAC sur le renforcement des instituts de formation forestière dans le Bassin du Congo. Yaoundé 26 et 27 septembre 2006.

FAO. 2003 : Rapport évaluation des besoins en formation dans le secteur forestier en Afrique centrale.

FORINFO. 2005 : Rapport d’activité 2005 et programmation 2005 du projet FORINFO Second comité de pilotage.

FORINFO. 2006 : Compte rendu Atelier « cartographie des institutions de formation forestière et environnementale d’Afrique Centrale – Douala, Cameroun du 01 au 03 Février 2006.

Hiol Hiol, F. 2006a : Initiatives développés dans la sous région Afrique Centrale en matière de formation forestière. Données collectées dans le cadre de consultation pour le compte de l’OIBT en vue de la préparation du projet d’appui aux institutions du RIFFEAC . Document de travail. 28 août 2006.

Hiol Hiol F. 2006b : Actualisation des besoins de formation en aménagement forestier durable sur la base des travaux antérieurs. Données collectées dans le cadre de consultation pour le compte de l’OIBT en vue de la préparation du projet d’appui aux institutions du RIFFEAC ; rapport non publié. Document de travail no. 2. 28 août 2006.

Hiol Hiol, F. 2006c Les besoins des appuis des instituts membres du RIFFEAC. Document de travail no. 3. 8 septembre 2006.

Institutions et Développement. 2001 : Mission Revue Institutionnelle du secteur forestier. Bilan diagnostic du secteur forestier Camerounais – Annexe II Bilan diagnostic du MINEF.

Kamdem Simo, C., F. Awounke, B. Bodzewan et Kongnyuy, 2004 : Rapport final « étude diagnostic des besoins de formation des cadres du secteur forêt afin de concilier les types et modes de formation offerts par le CRESA forêt – bois aux besoins réels sur le terrain - novembre 2004.

MAE. 2003 : Rapport de présentation du projet « Formulation et recherche pour l’appui durable du secteur forêt environnement en Afrique Centrale – 2003 soumis au MAE République Française pour financement.

Mbolo M., 2004a. Etude des besoins en formation dans le domaine de l’aménagement forestier en Afrique Centrale : Rapport technique n°1. Projet OIBT PD/189 03 Rev. (1). Août 2004.Mbolo M., 2004b. Programme de formation de référence en aménagement forestier pour l’Afrique

Centrale. Rapport technique n°2. Projet OIBT PD/189 03 Rev (1), Novembre 2004.

Mbolo M., 2005a. Méthodes et outils pédagogiques, suivi et évaluation des programmes de formation en aménagement forestier durable en Afrique Centrale. Rapport technique n°3. Projet OIBT PD/189 03 Rev. (1). Novembre 2004.

Mbolo, M. 2005b. Rapport de l’atelier de formation des formateurs aux méthodes et outils pédagogiques suivi et évaluation des programmes de formation en aménagement forestier ; Brazzaville République du Congo ; du 05 au 09 Avril 2005 ; Projet OIBT PD/189 03 Rev. (1).

OIBT. 1999 : Manuel de l’OIBT pour la formulation des projets. 2ième édition.

OIBT. 2004 : Projet PD 189/03 Rev. 1 (P) – 2004, Document du Projet.

OIBT. 2006 : Situation des aménagements des forêts tropicales en 2005. Edition spéciale d’actualités des forêts tropicales. Yokohama.

Pelletier R. et R. Njoukam. 2006 : Plan Directeur de formation de l’ENEF de Mbalmayo – Draft du 04 Mai 2006.

36

Page 37: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

PFBC, 2005 : Rapport réunion du cadre de concertation régional, formation du partenariat pour la forêt du bassin du Congo (PFBC), opérationnalisation de l’axe stratégique n°7 du plan de convergence Kinshasa (RDC) – 02 et 03 Novembre 2005.

République du Congo, 2005 : Proposition de Projet soumise à l’OIBT en 2005 par le Gouvernement de la République du Congo intitulé « Harmonisation de la formation forestière en vue du renforcement des capacités nationales à mener l’aménagement durable des forêts du Congo.

Réunion du cadre de concertation régional formation du partenariat pour les forêts du Bassin du Congo. Opérationnalisation de l’axe stratégique No 7 du Plan de Convergence. Rapport de synthèse. Kinshasa (RDC) 2 et 3 novembre 2005.

RIFEAC, 2006 : Compte rendu réunion des partenaires de l’appui au RIFFEAC 20 Mars 2006 INSG Libreville.

RIFFEAC. Mise à jour du plan d’actions RIFFEAC 2006 – 2008.

UICN-BRAC, 2005 : Proposition de projet préparé par et soumis à l’OIBT et intitulé « Renforcement des capacités des institutions de formation forestière et environnementale d’Afrique Centrale et formation continue du personnel des concessions forestières.

Université LAVAL – CRC SOGEMA, 2001 : Rapport final « Etude stratégique sur la formation à l’ENEF Cellule de Coordination du Projet Forêt Environnement (PFE) Ministère des Eaux et forêt, de la Pêche, du Reboisement chargé de l’environnement et de la protection de la nature. République Gabonaise – Mai 2001.

37

Page 38: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Sites web www.iucn.org/places/brac/programme/cefdhac.htmwww. pfcb/documentswww.

TRENTE-DEUXIEME SESSION13-18 mai 2006Bali, Indonésie

ANNEXE 1 DECISION 10(XXXII)

PROMOTION DE LA GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO

Le Conseil international des bois tropicaux,

Reconnaissant la valeur des forêts africaines et l’importance économique, environnementale et sociale du commerce du bois pour beaucoup de pays du continent africain ;

Rappelant l’importance du travail déjà réalisé en Afrique par l’OIBT grâce à de nombreux projets ;

Par ailleurs, rappelant la Décision 7 (XXIV) concernant la coopération entre l’OIBT et l’Organisation Africaine du Bois (OAB) et les actions qui en resultent ;

Rappelant le Plan d’Action de Yokohama relatif à la promotion de la gestion durable des ressources forestières tropicales ;

Rappelant la Déclaration de Yaoundé par laquelle les Chefs d’Etat de six pays d’Afrique centrale se sont engagés à oeuvrer pour une gestion concertée des forêts du Bassin du Congo, sous-tendue par le Plan de Convergence et le Plan d’Action Prioritaire ;

De plus, prenant acte des contributions et recommandations des récentes missions de l’OIBT dans la région, dont la mission d’appui au gouvernement du Congo et la Décision 11 (XXX) relative à la mission technique “Renforcement de la gestion durable des forêts en Afrique Centrale (Bassin du Congo)”;

Reconnaissant l’importance du Sommet Mondial sur le Développement Durable (SMDD ) et l’engagement de l’OIBT de concilier le commerce des bois tropicaux, la promotion du développement durable et la conservation du milieu forestier tropical.

Decide de:

1. Participer au “partenariat / initiative de Type II” en faveur du Bassin du Congo, en vue du Sommet Mondial sur le Développement Durable (SMDD) en s’engageant au côté d’autres partenaires dans des actions concrètes sur le terrain. L’implication de l’OIBT dans cette initiative se fera notamment au travers des propositions de contributions aux actions citées aux paragraphes 3 et 4. La contribution de l’OIBT à la réunion de preparation de l’initiative “Bassin du Congo” n’excèdera pas 50 000 US$.

2. Demander au Directeur exécutif de rendre compte aux sessions du Conseil des accords obtenus dans le cadre de l’initiative “Bassin du Congo” et de proposer des actions pouvant être entreprises par l’OIBT dans son domaine de compétences ;

3. Demander au Directeur exécutif d’organiser un atelier ayant pour objectifs de développer un programme régional de recherche appliquée et d’identifier les approches permettant la mise en oeuvre de ce programme en s’appuyant sur les entités, initiatives et réseaux existants.

CONSEIL INTERNATIONAL

DES BOIS TROPICAUX

Distr.GENERALE

ITTC(XXXII)/2418 mai 2002

FRANÇAIS

I T T O

38

Page 39: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Ce programme veillera particulièrement à combler les lacunes existantes entre la recherche et ses applications sur le terrain. L’atelier devra identifier des activités de recherche centrées sur les aspects sociaux, économiques et environnementaux de la gestion des forêts tropicales et du commerce. L’atelier se deroulera en francais et sera ouvert aux autres pays africains. Il devra egalement reprendre et étendre les initiatives et travaux en cours : CIFOR, CIRAD, TROPENBOS, FAO, IUFRO et PNUD par exemple. Les resultats de cet atelier, dont des propositions d’actions, seront presentés pour avis à la 34ème session du Conseil. Afin de faciliter la préparation de cet atelier, il est demandé au Directeur exécutif de préparer le programme detaillé de l’atelier dont le budget n’excèdera pas 150 000 US$ ;

4. Contribuer à l’élaboration d’une stratégie régionale pour l’amélioration de la gestion des concessions forestières par la mise en oeuvre des lignes directrices de l’OIBT. Une attention particulière sera portée à l’impact de l’exploitation forestière industrielle sur les communautés locales et sur les sites transfrontaliers identifiés commes prioritaires pour la conservation de la diversité biologique. A cet effet, les actions suivantes seront enterprises :

a. Envisager un bilan et une analyse des expériences en matière de gestion forestière et de partenariat entre les divers acteurs de cette gestion prenant en compte les activités pilotes déjà financées par l’OIBT dans la région ainsi que les autres opérations menées par WCS, Agence Française de Développement et WWF. Le Directeur exécutif présentera à la 34ème session du Conseil, une proposition de termes de référence et de budget pour cette opération.

b. Appuyer le Réseau Régional des Instituts de Formation Forestière par l’organisation d’un atelier de formation destiné aux formateurs sur le thème de la gestion forestiere, en portant l’accent sur les composantes environnementales et sociales de la gestion des concessions forestières. Le budget de cet atelier n’excedera pas 52 000 US$.

5. Autoriser le Directeur exécutif a rechercher des contributions volontaires des Etats membres, n’excédant pas 252 000 US$ pour financer ces activités.

39

Page 40: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

DECISION 10(XXXII)

PROMOTION OF SUSTAINABLE FOREST MANAGEMENT IN THE CONGO BASIN

ADDITIONAL ACTIVITIES

To support the implementation of the COMIFAC Regional Convergence Plan and 2015 COMIFAC Objective, these additional activities will be carried out:

1 (i) Undertake a study on the potential for a synergy between the African Timber Organization (ATO) Action Plan on the Further Processing of Tropical Timber in Africa and the COMIFAC sub-regional Convergence Plan, based on the terms of reference (TOR I) listed below, and,

(ii) Based on the most urgent needs identified by the study, develop a regional project proposal to contribute to the promotion of further tropical timber processing in the ITTO member countries of COMIFAC, taking into account specific activities identified in the Action Plan that are consistent with the ITTO Action Plan [US$55,196.00];

2 (i) Conduct a feasibility study, based on terms of reference listed below (TOR II), for the implementation of the revised training programs in forest management and forest concession management resulting from project PD 189/03 Rev.1 (1) implemented by the Network of Central African Forestry and Environmental Training Institutions (RIFFEAC) and,

(ii) Develop a regional project proposal, based on the most urgent needs identified by the study, taking into account relevant on-going initiatives, for the implementation of these training programs in the various RIFFEAC affiliated training institutions [US$57,547.00].

TERMS OF REFERENCE I

(i) Identify common activities and propose measures for their strengthening in order to build synergy between the ATO Plan on the Further Processing of Tropical Timber in Africa and the COMIFAC Plan of Convergence;

(ii) Identify in the strategic activities included in the African Timber Organization (ATO) Action Plan on the Further Processing of Tropical Timber in Africa those actions that can constitute a basis for the development of a regional project aiming at promoting further processing in Africa

(iii) Based on the report of the study, develop a project proposal for the promotion of further processing in ITTO/COMIFAC member countries.

(iv) Assist in the organization of a regional workshop in order to evaluate the work carried out under points (i) to (iii) and revise as appropriate the project proposal based on comments from participants at the workshop.

TERMS OF REFERENCE II

(i) Analyze the work carried out under project PD189/03 Rev. 1(I) and other on-going relevant initiatives.

(ii) Identify and analyze each RIFFEAC member needs of improving its curricula in forest management based on the reference-training program developed under project PD 189/03 Rev. 1(I) and other on-going relevant initiatives.

(iii) Assess the financial implication of the implementation of the reference manual for the training program developed under project PD 189/03 Rev. 1 (I).

40

Page 41: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

(iv) Develop a project proposal taking into account the most urgent specific needs of each institution on its training program in forest management improvement and other on-going relevant initiatives.

(v) Organize a regional workshop to discuss and validate the project proposal.

41

Page 42: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

ANNEXE 2 RESULTATS DE L’ETUDE FAO SUR LES BESOINS EN FORMATION

Tableau 1  Besoins en formation dans le domaine de la politique et l’administration forestières

ActeursBesoins en formation « politique et administration forestières »

Savoir Savoir Faire Savoir ÊtreAdministration forestière

- Procédure de formulation de la politique forestière

- instruments économiques de la gestion forestière/fiscalité environnementale

- conventions internationales- principes, critères

indicateurs de gestion durable

- techniques de planification stratégique

- communication- gestion participative et

négociation- techniques d’organisation

du contrôle et du suivi

Être capable de :- maîtriser la logique et les

méthodes de formulation des politiques et plans forestiers

- concilier les intérêts multiples

- intégrer les instruments techniques, réglementaires et économiques de la gestion forestière

- planifier l’administration forestière (stratégies, programmes de travail)

- communiquer et promouvoir la transparence

- suivre, documenter les leçons apprises et réviser

- être partenaire- être leader, capable de

faciliter des processus

Secteur privé (société d’exploitation forestière)

- étapes d’un processus participatif de formulation des politiques et lois forestières

- communication- instruments économiques

de la gestion forestière

- participer à la formulation des politiques et lois forestières

- respecter et faire respecter la loi forestière

- être partenaire

ONG nationale - étapes d’un processus participatif de formulation des politiques et lois forestières

- communication- techniques de lobbying- le métier d’observateur

indépendant

- participer à la formulation et la mise en œuvre des politiques et lois forestières

- faire circuler l’information sur les politiques et lois forestières

- consolider la bonne gouvernance

- être neutre- être partenaire

Populations locales - étapes d’un processus participatif de formulation des politiques et lois forestières

- rôle des populations dans la gestion forestière

- communication

- participer à la formulation des politiques et lois forestières

- s’approprier les politiques et lois forestières

- participer à la consolidation de la bonne gouvernance

- être partenaire

Page 43: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 2  Besoins en formation dans le domaine de l’aménagement et la gestion durable des forêts

ActeursBesoins en formation « Aménagement et gestion durable des forêts »

Savoir Savoir Faire Savoir ÊtreAdministration forestière - Démarche de l’aménagement

forestier- inventaire multi-ressources- cartographie numérique / SIG- études d’impact environnemental- gestion participative- principes, critères, indicateurs,

vérificateurs de gestion durable

Être capable de :- élaborer des normes

d’aménagement- évaluer la faisabilité des

directives d’aménagement- suivre/contrôler l’exécution

d’un plan d’aménagement

- Respecter les savoirs locaux et les modes d’appropriation locales

- être partenaire- savoir rendre

compte (imputabilité)Secteur privé(sociétés d’exploitation forestière)

(Bureaux d’Etudes)

- élaboration mise en œuvre et suivi du plan d’aménagement

- inventaire multi-resssources- études d’impact environnemental- traitements sylvicoles améliorés- techniques d’exploitation à faible

impact (abattage, débardage, tronçonnage etc.)

- principes, critères, indicateurs, vérificateurs de gestion durable

- communication sociale

- coordonner les activités de chaque étape de l’élaboration du plan d’aménagement

- négocier les directives d’aménagement

- réaliser un inventaire d’aménagement

- mettre en œuvre et suivre un plan d’aménagement

- respecter les savoirs locaux et les modes d’appropriations locales

- être partenaire

ONG nationale - gestion participative/gestion des conflits

- Etudes du milieu (Analyses socio-économiques)

- planification du développement locale et des projets communautaires

- gestion des projets communautaires

- initier et faciliter un processus de cogestion et de gestion des conflits

- accompagner un processus de développement local

- réaliser les études socio-économique

- être neutre- savoir susciter la

confiance et honorer de cette confiance

Populations Forêt de production

- techniques de négociation- gestion des projets

communautaires- développement institutionnel et

renforcement organisationnel - communication sociale

- défendre leurs « droits »- s’approprier du

développement local- échanger avec les autres

acteurs

- être partenaire- savoir rendre

compte (imputabilité)

Forêt communautaire

- procédures d’attribution des forêts communautaires

- Elaboration des plans simples de gestion

- comptabilité et financement du développement

- monter un dossier de demande d’attribution de forêt communautaire

- utiliser les techniques d’exploitation à faible impact

- gérer les recettes et les dépenses d’une unité de foresterie communautaire

- avoir le sens de l’intérêt com-munautaire

- savoir rendre compte (imputabilité)

Page 44: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 3 Besoins en formation dans le domaine des techniques et opérations forestières

Acteurs Besoins en formation « techniques et opérations forestières »

Savoir Savoir Faire Savoir Être

Administration forestière - Régénération forestière et pratiques sylvicoles améliorées

- études d’impact environnemental

- cartographie numérique / SIG

- Systématique forestière

Être capable de :- définir les normes et les

règles d’exploitation en veillant à la réduction des impacts écologiques et sociaux

- faire respecter les normes et les règles d’exploitation

- être partenaire

Secteur privé (société d’exploitation forestière

- normes et les règles d’exploitation forestière

- pratiques sylvicoles améliorés

- cartographie numérique / SIG

- exploitation à faible impact (abattage, débardage, tronçonnage, construction des routes, etc.)

- études d’impact environnemental

- connaître et appliquer les normes et les règles d’exploitation forestière

- appliquer les techniques d’exploitation à faible impact

- faire preuve de travail soigné

- être un bon dirigeant

ONG nationale - études d’impact environnemental

- techniques de lobbying

- évaluer les impacts de l’exploitation forestière

- sensibiliser l’exploitant forestier sur le niveau des impacts observés

- attirer l’attention des autres parties prenantes en cas d’abus

- être neutre

Populations locales - normes et les règles d’exploitation forestière

- exploitation à faible impact- agroforesterie

- respecter les normes et les règles d’exploitation du bois de feu et des produits forestiers non ligneux

- appliquer les techniques d’exploitation à faible impact

- domestiquer les espèces à haute valeur écono-mique

- être partenaire- faire preuve de plus de

responsabilité

Page 45: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 4 Besoins en formation dans le domaine de la gestion de la faune et des aires protégées

Acteurs Besoins en formation « gestion de la faune et des aires protégées »

Savoir Savoir Faire Savoir ÊtreAdministration forestière - méthodes de démarches

d’aménagement des aires protégées et des zones de chasse

- gestion participative (en rapport avec le développement)

- écotourisme- communication / marketing- inventaire de la faune- cartographie numérique / SIG- suivi de la biodiversité

Être capable de :- coordonner l’élaboration, la

mise en œuvre et le suivi d’un plan d’aménagement

- valoriser les aires protégées (utilisation « douce » des ressources)

- apprendre par l’action

- être partenaire- savoir rendre compte

(imputabilité- être un bon manager- savoir susciter la

confiance et honorer de cette confiance

Secteur privé

Guides de chasse

- élaboration d’un plan de gestion de la zone de chasse

- normes et règles d’exploitation de la faune

- gestion participative

- connaître et appliquer les normes d’exploitation de la faune

- élaborer et mettre en œuvre le plan de gestion (en collaboration avec les populations riveraines)

- être partenaire

Sociétés d’exploitation forestière

- dispositions légales sur la protection des espèces menacées

- l’intégration de la gestion de la faune dans le plan d’aménagement

- assumer ses responsabilités en matière de gestion de la faune dans les concessions forestières

- être partenaire

ONG nationale - gestion participative/ gestion des conflits

- communication- développement organisationnel- planification du développement

local

- initier et faciliter un processus de gestion participative

- promouvoir l’apprentissage par l’action

- faciliter la communication- appuyer l’éco-développement

- être neutre- savoir susciter la

confiance et honorer de cette confiance

Populations locales - gestion participative/ gestion des conflits

- gestion des zones de chasse communautaire (au Cameroun et en RCA)

- communication- éducation au niveau de

l’environnement- planification et financement du

développement local- agroforesterie- techniques de domestication des

espèces animales à hautes valeurs économiques

- participer à l’élaboration du plan d’aménagement

- développer les alternatives à la chasse dans les aires protégées

- respecter les engagements pris conjointement

- faciliter la circulation des informations

- maîtriser les techniques d’agroforesterie

- être partenaire- faire preuve de plus de

responsabilité

Page 46: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 5 : Besoins en formation dans le domaine de l’industrie du bois

Acteurs Besoins en formation « industrie du bois »Savoir Savoir Faire Savoir Être

Administration forestière - outils économiques et stratégie de promotion de l’industrialisation forestière

Être capable de :- proposer des options

(choix) stratégiques appropriées pour la politique nationale

- être en mesure de travailler dans une équipe pluridisciplinaire

Secteur privé

Cadre - technologie du bois- investissement dans

l’industrie forestière- valorisation du sous produit

du sciage- sécurité

- améliorer le rendement matière

- valoriser les essences secondaires

- veiller au respect des consignes de sécurité

- Etre un bon manager

Ouvrier - affûtage- conduite de séchoirs- contrôle de qualité- sécurité

- organiser et gérer le poste d’affûteur / conducteur de séchoir

- connaître les règles de sécurité

- respecter les consignes de sécurité

- faire preuve d’un travail soigné

- être ordonné

Populations locales - techniques améliorées de sciage en long

- artisanat- menuiserie traditionnelle- sécurité

- faire usage des techniques améliorées de sciage en long

- utiliser des techniques d’exploitation à faible impact

- réaliser localement des objets en bois

- connaître les règles de sécurité et respecter les consignes de sécurité

- faire preuve d’un travail soigné

- faire preuve de plus de responsabilité

Page 47: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 6 Besoins en formation dans le domaine du commerce du bois

Acteurs Besoins en formation «   commerce du bois   »

Savoir Savoir Faire Savoir Etre

Administration forestière

- convention CITES- certification forestière- normalisation- commerce du bois et

traçabilité- technique de l’audit forestier- principes, critères,

indicateurs et vérificateurs de gestion durable

Être capable de :- défendre une image

positive des bois d’Afrique centrale

- fixer les modalités d’application de la CITES dans le pays

- combattre le commerce illégal du bois

- contrôler l’application des normes

- être partenaire- faire preuve de probité

morale

Secteur privé (société d’exploitation forestière

- convention CITES- certification forestière- normalisation- marketing/communication- commerce du bois et

traçabilité- classement et contrôle de

qualité- principes, critères,

indicateurs et vérificateurs de gestion durable

- préparer les conditions pour une certification des forêts exploitées

- redorer l’image de la profession

- vendre le bois à un prix rentable

- avoir du flair- avoir le sens des relations

publiques- être courtois

ONG nationale - technique de l’audit forestier- principes, critères,

indicateurs et vérificateurs de gestion durable

- vérifier les principes, critères et indicateurs de gestion durable

- défendre une image positive des bois d’Afrique centrale

- être neutre- faire preuve de probité

morale

Page 48: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

ANNEXE 3 BESOINS DE FORMATION SELON L’ETUDE OIBT PROJET PD 189/03 REV. 1(I)

Tableau 1. Postes identifiés et compétences requises - Concessions forestières

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de :) Savoir-être

Responsable du Site d’exploitation

1. Gérer et optimiser les ressources humaines

1.1 Recruter le personnel

- connaissances en techniques d’organisation et de communication

- maîtriser l’organigramme de l’entreprise

- étudier un dossier- faire confiance- organiser les tests de recrutement

Etre :- objectif- expérimenté

1.2 Appliquer la législation du travail en vigueur

- connaître le code du travail (convention collective)

- connaître le barème des salaires

- connaissances en gestion d’entreprise et gestion comptable

- recueillir les données nécessaires au calcul des salaires

- payer les salaires à temps- primer les travailleurs méritants- punir les indélicats- déterminer le rendement du personnel- respecter les engagements avec la CNPS- nommer son personnel

Etre :- ponctuel- assidu- objectif- réaliste- honnête- discret

1.3 Assurer la santé et la sécurité au travail, les premiers soins

- connaissances en administration du travail

- gestion d’entreprise

- créer et entretenir une infirmerie- organiser un système de prévention, de

contrôle et de lutte contre les incendies en forêt ou en usine

- donner les premiers soins

- être humain - avoir un esprit de

groupe

1.4 Former et/ou recycler le personnel

- gestion d’entreprise- andragogie

- apprécier le rendement du personnel- organiser des modules de formation de

recyclage dans l’entreprise- faire former ou de recycler les travailleurs dans

des instituions spécialisées

Etre :- un bon directeur- objectif

1.5 Informatiser la gestion

- connaître les avantages de l’informatique

- acheter les outils informatiques- utiliser ou faire utiliser les ordinateurs

- être ouvert au monde

2. Gérer le matériel 2.1 Assurer l’achat du matériel

- connaissance en comptabilité

- gestion comptable- maîtrise des coûts

- savoir acheter le matériel à la pointe en vue de moderniser l’outil informatique

- acheter le matériel demandé et de qualité- vérifier la conformité entre commande et

réception

Etre :- honnête- vigilant

2.2 Distribuer le matériel dans les différents services

- connaissance en informatique

- comptabilité-matières

- utiliser l’outil informatique- savoir gérer les stocks

Etre vigilant

2.3 Veiller à une utilisation rationnelle du matériel

- gestion d’entreprise - demander et exploiter les rapports périodiques des différents services sur la situation du matériel

- encourager le bon entretien du matériel

Etre :- travailleur- pointilleux

3. Etablir et évaluer le programme de

3.1 Etablir un programme de

- maîtriser les rouages de l’entreprise

- élaborer un calendrier d’exécution des diffé-rentes tâches

- être un bon directeur

Page 49: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de :) Savoir-êtreproduction production - planification - définir les priorités

- écouter les partenaires et acteurs3.2 Evaluer le

programme de production (rendement)

- statistiques- gestion

- respecter le planning des activités- gérer les ressources humaines et matérielles- calculer le coût de production et estimer le

coût d’exécution de certains travaux- détecter les faiblesses et y apporter des

correctifs afin de le maximiser

- avoir un esprit de suite et de discernement

- être méthodique

4. Superviser toutes les activités du site

4.1 Recevoir les rapports pério-diques de chaque poste

- gestion d’entreprise - recevoir et exploiter les rapports techniques - avoir l’esprit de synthèse

- être méthodique

4.2 Tenir à jour les documents administratifs

- administration- gestion d’entreprise- comptabilité

- classer et distribuer la documentation- préparer les lettres, procès-verbaux et autres

documents administratifs

- être méthodique- être bon manager

4.3 Diffuser l’information auprès du public

- communication - utiliser les moyens de communication- identifier l’information à diffuser à tel ou tel

public

- être discret (avoir le secret professionnel)

4.4 Coordonner les mesures de santé et de sécurité au travail

- gestion - administration

- suivre l’infirmerie- élaborer et mettre en œuvre un programme de

santé et de sécurité au travail- faire appliquer les mesures de sécurité

relatives aux travaux en forêt et en usine

- bon directeur

Responsable de la cellule d’aménagement

1. Intégrer les populations riveraines à l’aménagement durable des forets

1.1 Caractériser son environnement

- avoir des connaissances en sociologie

- connaissances en administration

- connaissances en communication

- -étudier les habitudes d’un groupe- diriger un message à l’attention du groupe- aptitudes en approches participatives- distinguer les individus d’une communauté

- avoir un contact facile

- être réceptif- être sociable- être tolérant- avoir du tact

1.2 Identifier les savoir-faire locaux en matière de gestion des terres et des forêts

- maîtriser les enquêtes socio-économiques

- connaître les domaines d’activités des populations

- inventorier les activités menées dans la forêt- privilégier les causeries (contact direct)- décrire les modes de gestion des ressources

naturelles

- savoir écouter les participants et savoir faire une synthèse de leurs idées

- accepter les critiques

1.3 Identifier les contraintes pouvant nuire à la gestion durable

- connaître les intérêts des populations riveraines

- connaître les modes de vie des populations cibles

- connaissance en andragogie

- sonder- Donner la priorité aux domaines d’activités des

populations cibles- reconnaître physiquement toutes les élites- identifier les totems

- aborder facilement les élites

- être un bon parleur- être sociable- avoir l’esprit critique

Page 50: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de :) Savoir-être1.4 Sensibiliser la

population- avoir des connaissances

en techniques de communication

- connaissance en andragogie

- parler- définir les objectifs- écouter les autres- reconnaître les leaders d’opinion- animer les discussions

- être ouvert et accepter les critiques

- aimer la discussion- être psychologue

1.5 Former la population riveraine

- connaissances en andragogie

- connaissance en socio-économie

- connaissance en docimologie

- formuler les objectifs de formation- utiliser les NTIC- transmettre- évaluer

- patient- ouvert- méthodique- un homme de

terrain- bon pédagogue

2. collaborer avec les collectivités locales

2.1 Recenser les élites intérieures et extérieures

- maîtriser les enquêtes démographiques

- connaissance en communication sociale

- élaborer et utiliser les outils d’enquête participative

- dialoguer

- un bon enquêteur

2.2 Informer les autorités locales administratives et traditionnelles

- connaissance en communication sociale

- connaissance en administration

- connaissance en gestion participative

- rendre compte- informer

- respecter la hiérarchie

2.3 Faire participer ces population dans la mise en œuvre de l’aménagement

- connaissance en gestion participative

- organiser une restitution en présence de tous les acteurs du milieu

- recruter les locaux- sous-traiter avec les ONG locales

- bon partenaire

2.4 Gérer les conflits - inventaires des ressources naturelles

- gestion participative- gestion alternative des

conflits

- Inventorier (identifier) les ressources naturelles pouvant faire l’objet de litiges (exemple du Moabi)

- utiliser les modes de gestion et de résolution des conflits liés aux ressources naturelles

- neutre- méthodique- pédagogue- un homme de terrain

3. concevoir et réaliser les études socio-économiques

3.1 Concevoir les techniques d’études socio-économiques

- socio-économie- statistiques- démographie

- confectionner et utiliser les outils de recensement et d’inventaire des ressources

- méthodique

3.2 Former le personnel sur les techniques de conduite de réunions, de prise de notes et d’utilisation d’outils appropriés pour faire passer le message

- pédagogie- sociologie- docimologie

- confectionner et utiliser les outils pédagogiques

- transmettre les méthodes et techniques pédagogiques

- évaluer

- un bon pédagogue- avoir la méthode

Page 51: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de :) Savoir-être3.3 Inventorier les

ressources- connaissance en inventaire- connaissance en démogra-

phie- socio-économie- informatique

- traiter les données d’inventaires et de recensement

- utiliser l’outil informatique

- homme de terrain

4. Gérer et optimiser les ressources humaines

4.1 Participer au recrutement

- andragogie - interroger (évaluer) - honnête- rigoureux

4.2 Former le person-nel/recycler

- maîtriser tous les aspects de l’aménagement forestier

- connaître les compétences des travailleurs

- formuler les objectifs de formation ou du recyclage

- identifier les besoins de formation et les besoins en formation

- juste- honnête- rigoureux

4.3 Etablir les fiches de présence

- connaissance du code de travail

- législation du travail

- concevoir une fiche de présence- appliquer le règlement intérieur

- rigoureux- objectif- ponctuel- assidu

4.4 Proposer des primes incitatives au personnel méritant

- connaissance en docimologie

- évaluer son personnel- appliquer le barème de notation

- rigoureux et objectif- expérimenté

4.5 Sanctionner le personnel indélicat

- idem - idem idem

5. conduire une équipe d’inventaire forestier

5.1 Constituer les équipes d’inven-taires

- connaissance en inventaires forestiers

- déterminer le nombre d’ouvriers- désigner un chef d’équipe- faire confiance- organiser

- avoir du tact- méthodique

5.2 Programmer les inventaires et contrôler les moyens mis à la disposition des équipes

- connaissances en inventaire

- connaissances en gestion comptable et gestion d’entreprise

- connaissance en informatique

- maîtriser les techniques de planification

- faire des prévisions- établir un budget- utiliser les outils de gestion (calculatrices,

logiciels)- élaborer un calendrier d’exécution des tâches

identifiées- respecter un planning

- être méthodique et ordonné

- être réaliste- être honnête

5.3 Réaliser les inventaires sur le terrain

- management- inventaires forestiers- cartographie- informatique

- suivre les équipes- faire inventorier les ressources ligneuses

- avoir une résistance physique éprouvée

- homme de terrain- rigoureux - solidaire

5.4 Collecter les relevés de terrain et traiter

- informatique- traitement de données

- demander un compte-rendu- encoder- traiter les données

- vigilant

Page 52: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de :) Savoir-être- utiliser l’outil informatique

5.5 Rédiger les rapports d’inventaires

- connaissances en gestion d’entreprise

- rédiger un rapport technique - méthodique et ordonné

- savoir rendre compte

5.6 produire les cartes forestières

- connaissances en cartographie, en topographie, en informatique et en statistiques

- inventaires forestiers

- exploiter l’outil informatique- connaître les objectifs d’inventaires

- méthodique et ordonné

5.7 Contrôler le travail sur le terrain

- connaissances de l’écosystème forestier

- connaissances de types et des techniques d’inventaires

- travailler en forêt- utiliser le SIG

- un homme de terrain

- méthodique et ordonné

- résistant6. conduire des

traitements sylvicoles6.1 Mettre en place

une pépinière et contrôler l’état sanitaire des plants.

- connaissances en production de plants

- connaissances en pédologie et en phytopathologie

- sélectionner et récolter les semences nécessaires à la régénération forestière

- identifier et traiter les pathologies- travailler le sol afin d’en améliorer la structure

- homme de terrain- travailleur

6.2 Caractériser les divers traitements sylvicoles

- maîtriser les objectifs d’aménagements

- connaissances de l’écosystème forestier

- mettre en œuvre un plan d’aménagement - homme de terrain

6.3 Suivre les men-surations et le comportement des essences en plantation et dans les parcelles expérimentales

- connaissances en den-drométrie, en dendrologie, en physiologie végétale

- contrôler les mesures - surveiller le développement des plants et

effectuer les analyses appropriées

- homme de terrain- attentif

6.4 Récolter, et traiter les données des traitements sylvicoles

- informatique - demander un compte-rendu- encoder et traiter les données- utiliser l’outil informatique

- prompt- vigilant- méthodique et

ordonné6.5 Rédiger un

rapport technique- idem - idem idem

6.6 Produire des cartes forestières (peuplement)

- idem - idem idem

7. Participer à la rédaction (ou révi-sion) et a la mise en

- connaissances en aména-gement forestier

- connaissances des

- faire les prévisions réalistes- mener des enquêtes et inventaires et identifier

les résultats

- partenaire- réceptif et accepter

les critiques

Page 53: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de :) Savoir-êtreœuvre du plan d’aménagement /

objectifs d’aménagement- connaissances en commu-

nication- connaissances en gestion

participative- connaissance de la loi en

matière d’aménagement forestier

- indiquer les normes d’interventions en milieu forestier

- tolérant et constructif

8. Préparer les dossiers de demande d’assiettes de coupe /

- connaissances de la loi sur les demandes d’attribution d’assiettes de coupe

- rédaction administrative

- identifier les données et informations utiles- avoir une bonne maîtrise des éléments du

dossier- respecter les délais

- honnête

9. organiser une restitution en présence de tous les acteurs du milieu pour une mise en œuvre efficace

/

- connaître les différentes interventions possibles dans le milieu

- maîtriser l’écologie- connaître les techniques

d’aménagement- connaissances en

technique d’organisation et de conduite

- connaissances en technique de communication

- définir les objectifs- rendre compte- faire une synthèse- parler posément en articulant bien les mots- avoir les qualités d’un meneur d’hommes - pouvoir identifier les leaders d’opinions- écouter les autres

- méthodique- ordonné- ouvert et accepter

les critiques - avoir un esprit de

groupe

10 assurer la protection et l’exploitation durable de la faune /

- connaissances en faune- connaissances en

techniques de chasse

- maîtriser les techniques de protection de la faune

- maîtriser les techniques de chasse

- amoureux de la nature

11 Evaluer l’impact environnemental

11.1 Identifier l’impact positif

11.2 Identifier l’impact négatif

- connaissances en études d’impacts

- connaissances des écosystèmes

- maîtriser les disparitions d’éléments de l’environnement

- maîtriser les évolutions vers d’autres écosystèmes

- corriger les impacts négatifs

- méthodique- ordonné

Responsable de la cellule d’aménagement

1. Intégrer les populations riveraines à l’aménagement durable des forêts

1.1 Caractériser son environnement

- avoir des connaissances en sociologie

- connaissances en administration

- connaissances en communication

- étudier les habitudes d’un groupe- diriger un message à l’attention du groupe- aptitudes en approches participatives- distinguer les individus d’une communauté

- avoir un contact facile

- être réceptif- être sociable- être tolérant- avoir le tact

1.2 Identifier les savoir-faire locaux en matière de gestion des terres et des forêts

- maîtriser les enquêtes socio-économiques

- connaître les domaines d’activités des populations

- inventorier les activités menées dans la forêt- privilégier les causeries (contact direct)- décrire les modes de gestion des ressources

naturelles

- savoir écouter les participants et savoir faire une synthèse de leurs idées

- accepter les critiques

Page 54: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de :) Savoir-être

1.3 Identifier les contraintes pouvant nuire à la gestion durable

- connaître les intérêts des populations riveraines

- connaître les modes de vie des populations cibles

- connaissance en andragogie

- sonder- priorité aux domaines d’activités des

populations cibles- reconnaître physiquement toutes les élites- identifier les totems

- aborder facilement les élites

- être un bon parleur- être sociable- avoir l’esprit critique

1.4 Sensibiliser la population

- avoir des connaissances en techniques de communication

- connaissance en andragogie

- parler- définir les objectifs- écouter les autres- reconnaître les leaders d’opinion- animer les discussions

- être ouvert et accepter les critiques

- aimer la discussion- être psychologue

1.5 Former la population riveraine

- connaissances en andragogie

- connaissance en socio-économie

- connaissance en docimologie

- formuler les objectifs de formation- utiliser les NTIC- transmettre- évaluer

- patient- ouvert- méthodique- un homme de

terrain- bon pédagogue

Page 55: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de) Savoir-être2. collaborer avec les

collectivités locales2.1 Recenser les

élites intérieures et extérieures

- maîtriser les enquêtes démographiques

- connaissance en communication sociale

- élaborer et utiliser les outils d’enquête participative

- dialoguer

- un bon enquêteur

2.2 Informer les autorités locales administratives et traditionnelles

- connaissance en communication sociale

- connaissance en administration

- connaissance en gestion participative

- rendre compte- informer

- respecter la hiérarchie

2.3 Faire participer ces population dans la mise en œuvre de l’amé-nagement

- connaissance en gestion participative

- organiser une restitution en présence de tous les acteurs du milieu

- recruter les locaux- sous-traiter avec les ONG locales

- on partenaire

2.4 Gérer les conflits - inventaires des ressources naturelles

- gestion participative- gestion alternative des

conflits

- Inventorier (identifier) les ressources naturelles pouvant faire l’objet de litiges (exemple du Moabi)

- utiliser les modes de gestion et de résolution des conflits liés aux ressources naturelles

- neutre- méthodique- pédagogue- un homme de

terrain3. concevoir et réaliser

les études socio-économiques

3.1 Concevoir les techniques d’études socio-économiques

- socio-économie- statistiques- démographie

- confectionner et utiliser les outils de recensement et d’inventaire des ressources

- méthodique

3.2 Former le personnel sur les techniques de conduite de réunions, de prise de notes et d’utilisation d’outils appropriés pour faire passer le message

- pédagogie- sociologie- docimologie

- confectionner et utiliser les outils pédagogiques

- transmettre les méthodes et techniques pédagogiques

- évaluer

- un bon pédagogue- avoir la méthode

3.3 Inventorier les ressources

- connaissance en inventaire- connaissance en

démographie- socio-économie

informatique

- traiter les données d’inventaires et de recensement

- utiliser l’outil informatique

- homme de terrain

4. Gérer et optimiser les ressources humaines

4.1 Participer au recrutement

- andragogie - interroger (évaluer) - honnête- rigoureux

4.2 Former le - maîtriser tous les aspects - formuler les objectifs de formation ou du - juste

Page 56: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de) Savoir-êtrepersonnel / recycler

de l’aménagement forestier

- connaître les compétences des travailleurs

recyclage- identifier les besoins de formation et les

besoins en formation

- honnête- rigoureux

4.3 Etablir les fiches de présence

- connaissance du code de travail

- législation du travail

- concevoir une fiche de présence- appliquer le règlement intérieur

- rigoureux- objectif- ponctuel- assidu

4.4 Proposer des primes incitatives au personnel méritant

- connaissance en docimologie

- évaluer son personnel- appliquer le barème de notation

- rigoureux et objectif- expérimenté

4.5 Proposer des sanctions au personnel indélicat

- idem - idem idem

5. conduire une équipe d’inventaire forestier

5.1 Constituer les équipes d’inventaires

- connaissance en inventaires forestiers

- déterminer le nombre d’ouvriers- désigner un chef d’équipe- faire confiance- organiser

- avoir le tact- méthodique

5.2 Programmer les inventaires et contrôler les moyens mis à la disposition des équipes

- connaissances en inventaire

- connaissances en gestion comptable et gestion d’entreprise

- connaissance en informatique

- maîtriser les techniques de planification

- faire des prévisions- établir un budget- utiliser les outils de gestion (calculatrices,

logiciels)- élaborer un calendrier d’exécution des tâches

identifiées- respecter un planning

- être méthodique et ordonné

- être réaliste- être honnête

5.3 Réaliser les inventaires sur le terrain

- management- inventaires forestiers- cartographie- informatique

- suivre les équipes- faire inventorier les ressources ligneuses

- avoir une résistance physique éprouvée

- homme de terrain- rigoureux- solidaire

5.4 Collecter les relevés de terrain et traiter

- informatique- traitement de données

- demander un compte-rendu- encoder- traiter les données- utiliser l’outil informatique

- vigilant

5.5 Rédiger les rapports d’inventaires

- connaissances en gestion d’entreprise

- rédiger un rapport technique - méthodique et ordonné

- savoir rendre compte

5.6 produire les cartes forestières

- connaissances en cartographie, en

- exploiter l’outil informatique- connaître les objectifs d’inventaires

- méthodique et ordonné

Page 57: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de) Savoir-êtretopographie, en informatique et en statistiques

- inventaires forestiers5.7 Contrôler le travail

sur le terrain- connaissances de

l’écosystème forestier- connaissances de types et

des techniques d’inventaires

- travailler en forêt- utiliser le SIG

- un homme de terrain

- méthodique et ordonné

- résistant6. conduire des

traitements sylvicoles

6.1 Mettre en place une pépinière et contrôler l’état sanitaire des plants.

- connaissances en production de plants

- connaissances en pédologie et en phytopathologie

- sélectionner et récolter les semences nécessaires à la régénération forestière

- identifier et traiter les pathologies- travailler le sol afin d’en améliorer la structure

- homme de terrain- travailleur

6.2 Caractériser les divers traitements sylvicoles

- maîtriser les objectifs d’aménagements

- connaissances de l’écosystème forestier

- mettre en œuvre un plan d’aménagement - homme de terrain

6.3 Suivre les mensurations et le comportement des essences en plantation et dans les parcelles expérimentales

- connaissances en dendrométrie, en dendrologie, en physiologie végétale

- contrôler les mesures - surveiller le développement des plants et

effectuer les analyses appropriées

- homme de terrain- attentif

6.4 Récolter, et traiter les données des traitements sylvicoles

- informatique - demander un compte-rendu- encoder et traiter les données- utiliser l’outil informatique

- prompt- vigilant- méthodique et

ordonné6.5 Rédiger un

rapport technique- idem - idem idem

6.6 Produire des cartes forestières (peuplement)

- idem - idem idem

7. Participer à la rédaction (ou révision) et à la mise en œuvre du plan d’aménagement

/

- connaissances en aménagement forestier

- connaissances des objectifs d’aménagement

- connaissances en communication

- connaissances en gestion participative

- connaissance de la loi en matière d’aménagement forestier

- faire les prévisions réalistes- mener des enquêtes et inventaires et

identifier les résultats- indiquer les normes d’interventions en milieu

forestier

- partenaire- réceptif et

accepter les critiques

- tolérant et constructif

Page 58: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de) Savoir-être

8. Préparer les dossiers de demande d’assiettes de coupe

- connaissances de la loi sur les demandes d’attribution d’assiettes de coupe

- rédaction administrative

- identifier les données et informations utiles- avoir une bonne maîtrise des éléments du

dossier- respecter les délais

- honnête

9. organiser une restitution en présence de tous les acteurs du milieu pour une mise en œuvre efficace

/

- connaître les différentes interventions possibles dans le milieu

- maîtriser l’écologie- connaître les techniques

d’aménagement- connaissances en

technique d’organisation et de conduite

- connaissances en technique de communication

- définir les objectifs- rendre compte- faire une synthèse- parler posément en articulant bien les mots- avoir les qualités d’un meneur d’hommes - pouvoir identifier les leaders d’opinions- écouter les autres

- méthodique- ordonné- ouvert et accepter

les critiques - avoir un esprit de

groupe

10. assurer la protection et l’exploitation durable de la faune /

- connaissances en faune- connaissances en

techniques de chasse

- maîtriser les techniques de protection de la faune

- maîtriser les techniques de chasse

- Aimer la nature

11. Evaluer l’impact environnemental

11.1 Identifier l’impact positif

11.2 Identifier l’impact négatif

- connaissances en études d’impacts

- connaissances des écosystèmes

- maîtriser les disparitions d’éléments de l’environnement

- maîtriser les évolutions vers d’autres écosystèmes

- corriger les impacts négatifs

- méthodique- ordonné

Responsable du volet socio-économique

Etudes socio-économiques du plan d’aménagement

Diriger les enquêtes socio-écnomiques

Elaborer les TDR des consultants

Choisir les consultants

Maîtriser :- les études socio-

économiques en milieu rural

- l’outil informatique- les Lois et règlements

forestiers- les Principes de gestion

des ressources humaines- les règles de

communication sociale- la planification et la gestion

du développement rural et des projets communautaires

- les nouvelles pratiques sociales

- accompagner un processus- de développement villageois- initier et faciliter un processus de groupe - gérer les conflits- réaliser une enquête socio-économique

- à l’écoute- communicateur- négociateur- rassembleur

Responsable des inventaires

Planifier l’organisation des inventaires

Réaliser les inventaires d’aménagement et

Connaître :

- les techniques et les

- Coordonner les activités d’inventaire d’aménagement

- réaliser un inventaire d’aménagement

- un homme terrain (de forêt)

- un dirigeant

Page 59: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de) Savoir-êtreSuivre et coordonner les équipes d’inventaire

d’exploitation

Traiter les données d’inventairesRédiger un rapport d’inventaires

normes d’inventaire- l’outil informatique- les techniques de

planification- techniques aménagement,- la cartographie numérique- les techniques

d’exploitation à faible impact

- les Normes et réglementation de l’exploitation forestière

- es technique de dendrométrie

- les technique de classement de bois sur pays

- Botanique et Systématiques forestières

- réaliser un plan d’inventaire- faire bon usage des normes et règles

d’exploitation forestière- appliquer les normes et techniques

d’inventaires- manipuler les différents instruments

(boussole, GPS, clisimètre, dendromètre, …)- Identifier les essences forestières- lire et utiliser une carte- interpréter les résultats des inventaires- élaborer une base de données- utiliser l’outil informatique

- un homme aimant le travail soigné

- rigoureux dans le travail

Responsable cartographie

Cartographie numérique Réaliser des travaux de cartographie.

Traiter les données d’inventaire mettre à jour les cartes

- cartographie classique- cartographie numérique- traitement des données

d’inventaire- Système d’information

géographique (SIG)- outil informatique- logiciels de cartographie

- élaborer une carte thématique en utilisant le SIG ;

- interpréter les photographies aériennes, les images radars et satellites

- coordonner les activités de mise à jour des cartes numériques

- un homme aimant le travail rapide et soigné

- meneur d’hommes- un partenaire- patient- méticuleux

Responsable volet Faune et chasse

- -

Responsable du contrôle des travaux de terrain

1. Mettre en place les routes et pistes de débardage

1.1 Déterminer le tracé des chemins à construire

- topographie- cartographie- machinerie forestière- connaître la forêt

- maîtriser l’emplacement des chantiers d’exploitation forestière

- réduire les distances - éviter les zones sensibles- éviter les routes et pistes utilisées par les

populations riveraines

- homme de terrain - aimer le travail en

forêt

1.2 Planifier la construction et l’entretien des chemins forestiers

- planification- génie civil (génie forestier)

- lier la construction d’un chemin forestier à un chantier d’exploitation en fonction des commandes

- organiser et diriger la construction de chemins forestiers

- organiser et coordonner les travaux d’entretien saisonnier des chemins forestiers.

- homme de terrain - aimer le travail

bien fait

Page 60: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de) Savoir-être2. Gérer et optimiser les

ressources humaines

idem - idem - idem idem

3. Programmer et superviser le travail en forêt

3.1 Composer les équipes et veiller à leur discipline

- exploitation forestière- gestion du personnel

- constituer une équipe en tenant compte de toutes les opérations d’exploitation forestière

- connaître toute la chaîne de l’exploitation forestière

- assurer la discipline des ouvriers et manœuvres

- assidu- honnête- souci du travail

bien fait

3.2 Planifier et suivre les opérations d’exploitation forestière

- planification- exploitation forestière- sécurité / santé au travail

- maîtriser les différentes étapes de la production forestière

- réaliser les opérations d’abattage, de tronçonnage, de cubage, de débardage

- organiser et diriger les opérations de chargement, de transport et de déchargement en suivant le programme de production établi.

- prévenir les accidents de travail en éduquant le personnel et en veillant à l’application des règlements de santé et de sécurité

- assidu- honnête- souci du travail

bien fait

4. Se conformer aux normes d’interven-tion en milieu forestier

4.1 Veiller au respect des prescriptions sur les grumes

- législation forestière- normes d’intervention en

milieu forestier

- faire numéroter, marquer, mesurer les grumes

- faire inscrire toutes les grumes au carnet de chantier avant toute transformation

- souci du travail bien fait

4.2 Veiller au respect des normes d’exploitation forestière

- normes d’intervention en milieu forestier

- principes, critères, indicateurs, vérificateurs de gestion durable

- techniques d’exploitation à faible impact (abattage, débardage, etc.)

- ne faire abattre que les arbres marqués lors de l’inventaire d’exploitation

- faire protéger les sujets en régénération lors de l’abattage

- faire minimiser les dégâts lors du débardage- veiller au respect des normes de préparation

et de transport des grumes.

- respect de la hiérarchie

5. Contrôler le programme de production

5.1 Evaluer le rendement du personnel

- gestion du personnel - établir une fiche de présence- noter ouvriers et manœuvres- suivre le travail de chacun dans le temps et

dans l’espace

- honnête- rigoureux- objectif- homme de terrain- dialoguer- motiver

5.2 Evaluer le rendement de la machinerie et du procédé

- fonctionnement de la machinerie forestière

- veiller à l’entretien quotidien des machines (voiture caravane)

- maîtriser le fonctionnement des différentes machines forestières

- comparer différentes productions hebdomadaires en relation avec les commandes

Page 61: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de) Savoir-être- assurer la productivité sur les chantiers et y

apporter des correctifs nécessaires, s’il y a lieu

5.3 Préparer les rapports à la hiérarchie

- administration- gestion d’un chantier

- rédiger un rapport technique- connaître la production du chantier

- savoir rendre compte

- respect de la hiérarchie

6. Entretenir la communication entre le bureau et la forêt

- Administration - recevoir les messages venant des bureaux- appliquer le contenu de ces messages- renseigner la hiérarchie- réajuster le programme de production en

fonction des impératifs de contrats de commandes

- entretenir l’opérateur radio

- savoir rendre compte

- respecter la hiérarchie

Responsable du volet recherche, sylviculture et protection de l’environnement

Conduire des inventaires de biodiversité

Elaborer et coordonner les travaux de recherche

protéger l’environnement

Conduire des inventaires de biodiversitéElaborer des programmes et projets de rechercheMettre en œuvre les programmes et projets de rechercheCoordonner les activités de recherche

- les Techniques des inventaires de biodiversité

- la pratique de la recherche en milieu forestier

- les pratiques sylvicoles- l’outil informatique- les études écologiques- les études d’impacts

environnementaux

- conduire des études d’impacts environnementaux

- élaborer et conduire des programmes sylvicoles

- réaliser un inventaire de biodiversité (multi-ressources)

- utiliser l’outil informatique- conduire des programmes et projets de

recherche

- travailler en équipe

- chercheur confirmé

- homme de terrain

2.1 veiller à l’entretien périodique de la machinerie forestière

2.2 s’approvisionner en pièces de rechange

2.3 gérer les stocks2.4 détecter les

pannes élémentaires

2.5 veiller à l’utilisation sécuritaire des engins lourds.

- Principe de fonctionnement d’un moteur alternateur, transformateur, accumulateur ; et en reconnaître les principaux organes

- utilisation d’instruments de mesure et de contrôle

- mise au point de la machinerie forestière

- principes de lubrification de la machine forestière

- utiliser les matériels de chantiers en respectant les conditions d’emploi

- faire réaliser les réglages- prévoir et contrôler l’exécution des opérations

d’entretien- élaborer un plan de stockage du matériel,

des pièces détachées et des produits (carburant, lubrifiant) et en contrôler l’exécution.

- attentif- savoir observer - discipliné /

ordonné- habile- savoir manipuler- patient- respecter les

mesures de sécurité en matière d’électricité et les mesures à prendre en cas d’accident

- faire preuve d’un travail soigné.

Page 62: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de) Savoir-être- aimer le travail

bien faitResponsable de l’unité de transfor-mation du bois

1. Veiller à l’approvi-sionnement de l’unité de transfor-mation en matière première dans le parc à grumes

1.1 Réceptionner les billes au parc

- systématique- botanique forestière

- dresser l’état des lieux du parc à grumes en quantité et en qualité

- passer les commandes en forêt- identifier le nombre et la qualité des

essences réceptionnées- dresser un rapport de réception

- honnête - savoir rendre

compte

1.2 Gérer un parc à grumes

- gestion des stocks- exploitation forestière- systématique- botanique forestière- classement- phytopathologie- chimie des pesticides

- diriger les opérations suivantes :* dentifier les essences* marquage et cubage des grumes* classement des billes par lot d’essences* tronçonnage des billes en fonction des commandes* manutention

- dresser un rapport quotidien sur la situation du parc à grumes

- identifier les défauts sur les essences

- respecter les commandes

- savoir assurer la livraison

2. Gérer et optimiser les ressources humaines

idem - idem - idem idem

3. Gérer les équipements

3.1 Assurer le bon fonctionnement et optimiser le rendement des équipements

- gestion des stocks- gestion du personnel

- faire respecter les consignes d’utilisation - appliquer un programme d’entretien des

machines- entretien approprié des machines- commander et faire remplacer à temps les

pièces défectueuses- bien penser le temps de travail en évitant la

fatigue, somnolence

- savoir écouter les travailleurs

- rendre compte à la hiérarchie

- assidu

3.2 Assurer le bon fonctionnement de l’unité d’affûtage

- maîtrise du fonctionnement des machines d’affûtage

- commander et réceptionner le matériel (lames, etc.)

- travailler les lames- maîtriser les différents types de dentures- repérer les défauts d’affûtage sur les bois

sciés et y remédier à temps

- méthodique- ordonné- vigilant

3.3 Détecter les pannes élémentaires

- connaissances du fonctionnement des machines de l’unité de transformation

- identifier et repérer un dysfonctionnement d’une machine

- observer les anomalies- y remédier à temps

- avoir du flair- attentif- bon observateur

3.4 Veiller à l’entre-tien quotidien de l’outil de production

- gestion des stocks - donner la situation réelle technique de chaque machine

- s’assurer de la qualité et de la quantité de lubrifiants, carburants utilisés

- assurer le dépannage systématique et à temps du matériel défectueux

- bon directeur

Page 63: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de) Savoir-être- faire respecter les consignes de sécurité

4. Exécuter les commandes et assurer les livraisons

4.1 Etablir les programmes de travail

- planification - planifier les opérations et procédés de fabrication en fonction des impératifs de production

- respecter les commandes en qualité (contenu) et à temps

- diriger les opérations de confection de colis, d’emballage et de stockage en évitant les intempéries

- contrôler la qualité du produit

- ordonné- respectueux de la

hiérarchie- avoir le souci du

travail bien fait

4.2 Assurer les livraisons

- gestion d’entreprise - classer les produits semi-finis- livrer en conformité avec les commandes et à

temps- signer les documents comptables

- méticuleux- méthodique- ordonné

5. promouvoir la sécurité au travail

5.1 Prévenir et gérer les accidents de travail

- code du travail - organiser les séances explicatives de prévention des accidents de travail

- gérer à temps les accidents de travail- faire acheter le matériel de prévention ou de

lutte contre les accidents de travail

- humain- assidu

5.2 Veiller au respect scrupuleux des consignes de sécurité

- code du travail- gestion du personnel

- faire connaître les mesures de sécurité- faire (appliquer) respecter les mesures de

sécurité- sanctionner en cas de non respect

- rigoureux

6. conduire le séchage du bois

6.1 Contrôler le taux d’humidité

- séchage du bois - utiliser le matériel approprié- diriger les installations de séchage- connaître le taux d’humidité nécessaire

- bon directeur

6.2 Contrôler la température dans le séchoir

- séchage du bois - utiliser le matériel approprié- connaître la température idéale- maintenir cette température

- méthodique

6.3 Veiller à l’alimen-tation de la source d’énergie

- électricité - respecter les consignes en matière de source d’énergie

- apprêter un relais en cas de défection

- attentif- bon directeur

Page 64: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir Savoir-faire (être capable de) Savoir-être

Chargé de la sécurité et de l’environnement

1. Elaborer et faire appliquer les normes de sécurité et environnementales

1.1. Rédiger les TDR1.2. Rédiger les

normes de sécurité et environnemen-tales

1.3. Veiller au respect des normes élaborées

1.4. Participer aux études d’impacts environnemen-taux

1.5. Elaborer des programmes de sensibilisation et de vulgarisation

- Sécurité du travail - reconnaître le matériel approprié- lancer les commandes- gérer les stocks disponibles- concevoir et mener des campagnes de

sensibilisation.- Identifier les risques environnementaux- Déterminer les mesures d’atténuation des

risques- Elaborer un programme de suivi

environnemental

- Avoir la conscience de l’entreprise

- Etre un bon communicateur

2. Elaborer et faire appliquer les normes environne mentales

Page 65: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 2. Postes identifiés et compétences requises au niveau de l’administration

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir (connaissances fondamentales) Savoir-faire (être capable de) Savoir-être

Chargé de la programmation, de la conception et de la validation des plans d’amé-nagement et autres documents techniques

1. Examiner la pertinence des plans d’aménagement et autres documents techniques

2. Donner des avis techniques sur ces documents

3. Mettre à jour des fichiers relatifs aux documents d’aménagement

1.1. Veiller aux délais prescrits par la réglementation en vigueur

1.2. Organiser les commissions techniques d’analyse

1.3. Créer une base de données

1.3. Organiser les commissions de restitution avec les opérateurs économiques

1.4. Organiser les missions de vérification

- Aménagement forestier et disciplines connexes

- Réglementation en vigueur (Code forestier, textes d’application, Principes-Critères et Indicateurs d’aménagement forestier durable

- Administration

- Animer une commission de travail- Traiter l’information reçue- Définir un échantillonnage- Utiliser le SIG

- Un leader

- Collaborateur (travail en équipe)

- Impartial

- Intègre

- Transparent

- Endurant

- Avoir un esprit de

Chargé du suivi de la mise en œuvre des plans d’aménagement

1. Concevoir, mettre en œuvre et réviser un système de suivi des aménagements forestiers

1.1 Rédiger les TDR1.2 Organiser des

ateliers1.3 Créer une base de

données1.4 Organiser les

missions de terrain1.5 Traiter l’information1.6 Rédiger les procès-

verbaux1.7 Assurer l’appui-

conseil

- Aménagement forestier et disciplines connexes

- Réglementation en vigueur (Code forestier, textes d’application, Principes-Critères et Indicateurs d’aménagement forestier durable

- Administration

- Organiser les ateliers- Synthétiser les différents rapports

et Procès-verbaux- Discuter avec les différentes

parties prenantes- Evaluer la mise en œuvres des

plans d’aménagement- Traiter les données à l’aide de

l’outil informatique- Utiliser le SIG- Rédiger les rapports et Procès-

verbaux de suivi

- Un leader

- Collaborateur (travail en équipe)

- Impartial

- Intègre

- Transparent

- Un esprit de synthèse

Page 66: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Poste Activités TâchesCompétences

Savoir (connaissances fondamentales) Savoir-faire (être capable de) Savoir-être

Chargé des inventaires

Inventaires forestiers et disciplines connexes

- Elaborer les program-mes d’invenaires forestiers

- Rédiger le cadre réglementaire des inventaires

- Contrôler et suivre les programmes d’inven-taires forestiers

Idem

Chargé de la sylviculture

Sylviculture et sciences connexes

- Elaborer et suivre les programmes de sylviculture

- Mettre en œuvre les programmes et les interventions sylvicoles

Idem

Chargé de la Géomatique

Sciences géomatiques et disciplines connexes

- Concevoir et consti-tuer les bases de données géographiques

- Analyser et interpréter les données géoréferenciées

- Elaborer les cartes thématiques

Idem

Chargé de la communication sociale

Sociologie, Anthropologie,Sciences de la communication, psychologie

- Maîtriser les techniques de communication

- Concevoir les outils de communicationMettre en œuvre les programmes de communication

● Idem +● Bon médiateur● facilitateur

Page 67: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 3. Postes identifiés et compétences requises au niveau des ONG

PosteCompétences exigées ou exigibles

Savoir Savoir faire (être capable de ) Savoir être

Auditeurs forestiers et environnementaux

● Sciences biologiques et environnementales

● Sciences sociales et économiques● Sciences forestières● Avoir une connaissance des normes en

vigueur

● Interpréter les lois et règlements en vigueur

● Comprendre et interpréter un plan d’aménagement

● Appliquer et respecter les normes

● Rigoureux, Intègre,● Leader● Communicateur

Page 68: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

ANNEXE 4 BESOINS D’APPUI DES INSTITUTS DE FORMATION

Tableau 1 : Besoins logistiques des instituts du RIFFEAC11

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

DEPARTEMENT DE FORESTERIE, FACULTE D’AGRONOMIE ET DES SCIENCES AGRICOLES (FASA) DSCHANG, CAMEROUN

Bac+5 ; diplôme d’Ingénieur des Eaux, Forêts et Chasse 

Tronc Commun 2 ans ; Filière Forestière 3 ans 

Nombre d’étudiants : en moyenne 30 par niveau (Niveaux III, IV, V) soit 90 étudiants pour l’ensemble de la filière forestière.

Essentiellement les subventions de l’Etat Au niveau du Département

2005, 2 millions fcfa dont 1 million pour voyages d’étude et 1 million pour missions et consommables ;

Appui ponctuel du Projet d’Appui à la Formation et Recherche en Agroforesterie (PAFRA) 2,5 millions

Au niveau de la faculté :

2005 : Subvention de l’Etat 220 Millions fcfa ;Recettes propres de la Faculté 11.000.000 FCFADroits universitaires 25.000.000 FCFAFrais de pré- inscription 7.000.000 FCFAActivités Génératrices de revenus 40.000 FCFA

Salles de classe 01 amphithéâtres 150 places avec accessoires

Video-projecteur 01

Lecteur VCR 01

Lecteur CD/DVD 01

Laboratoire d’aquaculture 01 testeur multiparamètre, pH, redox, conductivité (B 93376)01 oxymètre YSI 550 (B40004 câble 8m)01 balance de précision portable (B 17342)01 luminomètre portable mini lum (B 21312)01 loupe Cambridge (Z45E)

Matériel informatique 15 ordinateurs avec accessoires

Logiciel de cartographie Arcview ; GISarcviewAccès Internet Installation d’une connexion Internet prévue par le projet

FORINFO (Facture Pro forma faite ; Fournisseur attendu).Matériel roulant Un bus de 30 places pour les voyages d’études et autres sorties

de proximité

Un véhicule 4x4 pour les sorties de terrain des enseignants chercheurs

Bibliothèque Une bibliothèque spécialisée existe au Département de Foresterie. Environ 1500 ouvrages sont disponibles. Depuis quatre ans elle n’a plus été approvisionnée.

11 Sur la base d’enquêtes réalisées en avril-mai 2006

Page 69: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

CENTRE REGIONAL D’ENSEIGNEMENT SPECIALISE EN AGRICULTURE – FORET-BOIS (CRESA Forêt-Bois), YAOUNDE, CAMEROUN

Trois filières de formation 1. Aménagement et gestion participative

des ressources forestières ;2. Valorisation industrielle du bois3. Etudes d’Impacts Environnementaux

La formation est sanctionnée par un Master

La formation dure 15 mois

Nombre d’étudiants :Filière Aménagement : 09 nationalités : Camerounais, Togolais, Gabonais, Centrafricains ;

Filière Bois : 06 nationalités : Camerounais, Togolais, Burundais, Burkinabé.

Filière Environnement : 19 nationalités : Camerounais, Togolais, Burkinabé.

50% du budget est couvert par l’AUF7% du budget couvert par l’Etat camerounaisLe reste il faut le trouver.

Logements pour les enseignants et les apprenants

Construire des logements pour gérer l’augmentation de la capacité suite à la création d’un cycle MASTER- I au CRESA (éloignement du CRESA par rapport aux structures d’accueil de la ville). Le nombre des bâtiments et les dimensions sont à fournir par le CRESA

Video-projecteur 01GPS 15Photos aériennes Ensemble de la couverture du CamerounImages satellites A spécifier par le CRESA Matériel pour séchage Le CRESA souhaite mettre en place un séchoir de capacité

moyenne pour des besoins de la formation continue et de la spécialisation. Le CRESA s’est promis de donner les spécifications techniques de ce séchoir

Matériel pour affûtage Le CRESA a promis de donner les spécifications techniques sur les affûteuses qu’il veut acquérir.

Matériel roulant Un minibus de 16 places pour les voyages d’études sur bonne route et autres sorties de proximité Un véhicule 4x4 de type Land Cruser de 12 places au moins pour les sorties de terrain en forêt (sur terrain difficile)

Bibliothèque Un projet de réorganisation et de modernisation du centre de documentation du CRESA a été élaboré. Il consiste en deux volets : (1) la réorganisation du centre de documentation ; (2) l’informatisation du centre d’information.

Le coût estimé du projet est de 4.803.500 FCFA (voir document du projet en annexe).

Page 70: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

ECOLE NATIONALE DES EAUX ET FORETS (ENEF) DE MBALMAYO, CAMEROUN

L’ENEF de Mbalmayo forme les Agents Techniques des Eaux et Forêts (ATEF), des Techniciens des Eaux et Forêts (TEF) et des Techniciens Supérieurs des Eaux et Forêts (TSEF) ;

Conditions d’admission : (1) ATEF (BEPC ou CAP)(2) TEF (probatoire ou GCE A avec 1 matière) (3) TSEF (BACC ou GCE A)

Pour chacun des cycles, la formation dure deux ans 

Nombre d’étudiants : TSEF (65) ; TEF (43) ; ATEF (60).

Ressources financières propres (8 %)Frais de scolarité Frais d’association des étudiants

Subventions et budget de fonctionnement de l'Etat (66%)Contrepartie du projet, Dons et Legs (26%) : OIBT (17%) et ministère des Forêts et de la Faune (9%)

Projet OIBT PD/01 Rev. 2 (I,F), intitulé « Contribution au Développement des Compétences et Structures Techniques d’Encadrement de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts de Mbalmayo ».

Bâtiments Rénovation des bâtiments - Agrandissement des salles de cours- Aménagement des salles informatique et cartographie

climatisées - Finition de l’amphithéâtre (écran, rideaux, climatisation) - Rénovation de l’ancien bâtiment en bois - Construction de 4 petites maisons pour personnel de base - Rénovation des villas des enseignants : - Création de trois blocs sanitaires avec fosses - Remise en état du bloc cuisine-réfectoire - Entretien général et étanchéité du bâtiment principal 

Accès Internet Branchement Internet et câblage des divers bâtimentsRemise en état Arboretum, forêt classée et étang

- Ouverture d’un layon de 8 m de large à la lame de bull,sous-solage ou labour et plantation de deux lignes d’arbres sur la nouvelle limite de la forêt école : Entretien pendant 5 ans de cette plantation au Girobroyeur + finition manuelle

- Ouverture de pistes motos pour le contrôle- Replantation de 20 ha de zones agricoles par méthode

taungya- Remise en état des étangs - Remise en état de la pépinière- Création d’une unité d’élevage rustique

Page 71: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

Matériel informatique, de topographie et de dendrométrie

Matériel informatiqueOrdinateurs « de base » pour la bureautique, l’informatique de base et les branchements Internet, 20 ordinateurs poste fixe15 ordinateurs portables 10 imprimantes

Salle de cartographie SIG05 ordinateurs de grandes capacité 01 imprimante A3 de grande capacité 02 scanners 01 traceur AO

Logiciel Arcview, GISarcviewMatériel de topographie et de dendrométrie

20 GPS20 boussoles type Sunto (+ 10), 50 boussoles de tourisme (+ 20), 20 dendromètres type Sunto2 niveaux de chantie2 théodolites2 mires graduée30 jalons professionnel20 rubans de 20 mètres10 rubans de 30 ou 50 mètres10 dendromètres10 relascopes de Bitterlich

Matériel pour entretien atelier et forêt

- 10 petites tronçonneuses - 5 grosses tronçonneuses - 5 débrousailleuses - Matériel et outils pour machines à bois - Matériel pédagogique de base - Matériel d’atelier - Matériel forestier et d’étangs - Consommables divers

Page 72: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

Matériel roulant - Un bus de 30 places pour les voyages d’études et autres sorties de proximité

- 2 véhicules 4 x 4 pick up - 2 véhicules de direction - Carburant et entretien véhicule  - Assurances, vignettes, conventions avec entreprises,- divers et imprévus

Bibliothèque Une bibliothèque d’une capacité de 50 places offre 1000 vieux ouvrages. Il n’y a plus eu d’approvisionnement depuis 5 ans.

ECOLE POUR LA FORMATION DES SPECIALISTES DE LA FAUNE DE GAROUA (EFG), CAMEROUN

Formation des Spécialistes de la Faune ; Diplôme de Spécialiste de la Faune ;Cycle « C » (BEPC + 2) ; Cycle B (Bac + 2)

Nombre : Cycle C (08 étudiants) ; Cycle B (32 étudiants) ;14 nationalités : Cameroun, Togo, Sénégal, Bénin, Mali, Burkina Faso, Congo, Gabon, Burundi, Tchad, RCA, Guinée, Mauritanie.

Tous les étudiants sont des professionnels qui viennent se spécialiser en faune.

Mode de recrutement : Etude de dossier plus bourse. Pas de concours. Recrutement tous les deux (02) ans

Gouvernement du Cameroun : Entretien des bâtiments, frais des missions des enseignants2005 : Prévu 42.500.000 FCFA ; effectivement reçu 42.500.000 FCFABudget de fonctionnement : Fourniture de bureau, petit matériel, mobilier.2004 : 19.136.250 FCFA2005 : 15.461.165 FCFA

Partenaires :Projet Pays-Bas  2004-2005 : 239.000.000 FCFAOctobre 2005 : 103.500.000 FCFA2006 : 140.500.000 FCFADeux volets :Appui à la mise sur pied d’un cycle post-universitaire :

Appui régulier : Bourses aux étudiants (14)pour TPFormation des formateurs ;WWF-ENF2003- fin Février 2007 : US$ 32.000/an(Mise en place d’un module sur la viande de brousse « bushmeat »Bourses d’études (04).

Salle de classe 01 amphithéâtre 150 places avec accessoires

Vidéo-projecteur 01

Appareil photo numérique 02

Meubles de rangement pour les cartes

01

Jeu de cartes topographique du Cameroun

01

Page 73: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

Petit équipement pour l’orientation en forêt

15 GPS ;30 boussoles

Matériel informatique 03 ordinateurs de grande capacité pour contenir les logiciels de cartographie avec accessoire et une imprimante A3 de grande capacité ;

01 ordinateur pour l’herbier

Logiciel Arcview ; GISarcview pour la cartographie

CIEL pour la comptabilité

Accès Internet Installation d’une connexion Internet

Matériel de camping 60 lits de camping60 matelas de camping60 bottes de travail dans les zones humides70 gilets de sauvetage80 gourdes

Tenues de terrain- Chemises- Pantalons- Chapeaux- Ceinturon- Chaussures

20

Jumelles 70Matériel roulant 02 camions UNIMOG pour les sorties de terrain dans les aires

protégées.

Page 74: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

DESS en FILIERES PROFESSIONNALISANTES DU DEPARTEMENT DE BILOGIE & PHYSIOLOGIE VEGETALES DE LA FACULTE DES SCIENCES, UNIVERSITE DE YAOUNDE-1, CAMEROUN :● Technologie des Semences (IS/TS)● Assainissement et Restauration de

l’Environnement (SE/ARE)● Biodiversité et Production Forestière

(SF/BPF) ;● Agroforesterie (SF/AF)● Collections Biologiques ;● Audit et Certification des forêts.

DESS

2 niveaux répartis sur 2 années académiques

Nombre moyen d’étudiants ?

Les ressources financières sont allouées par l’Etat. Budget de fonctionnement en 2006 du département : 10 Millions fcfa.

Amphithéâtres Matériel de sonorisationSalles de classe 1 salle de conférence

2 salles de 100 places5 salles de 50 places2 Rétroprojecteurs2 écrans

Laboratoires 3 autres labos de 20120 microscopes ordinaires120 loupes1 Laboratoire de cartographie5 GPS 10 boussoles 2 tables de digitalisation10 stéréoscopes Salle de culture2 Pépinières1 Serre 2 Autoclaves

Parcelles d’expérimentation Acquisition d’un terrain appropriéMatériel informatique Salle informatique avec :

- 50 ordinateurs- 2 scanners - Logiciels de SIG

Accès Internet Connexion haut débitMatériel roulant 2 pick-up 4x4

2 bus de 30 placesBureaux des enseignants Construction d’un bâtiment de : 15 bureaux; 15 tables; 15

armoires

Page 75: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

ECOLE NATIONALE DES EAUX ET FORETS CAP ESTERIAS, GABONTrois cycles :1. Moyen :● Agent Technique des Eaux et Forêts ; durée 2

ans ; ● Adjoint Technique des Eaux et Forêts ; durée

3ans ; ● Supérieur :● Ingénieur des Techniques des Eaux et Forêts ;

durée 3 ans ; ● Ingénieur des Eaux et Forêts ; durée 3 ans ; ● Post Universitaire :● DESS :TNIG, EVEN, ECOFORE  Nombre d’étudiants : en moyenne 20 cycle moyen ; 20 cycle supérieur ; 10 cycle post-universitaire.

Pour les cycles supérieurs et post-universitaires, les étudiants sont originaires de tous les pays de la sous-région Afrique Centrale

Les subventions de l’Etat en 2005 s’élevaient à 264.303.000 FCFA. Les engagements effectués s’élèvent à 263.428.000 FCFA ; Ordonnancement 263.428.000 FCFA ; N° Avis ordonnancement 875.000 FCFA (ce disponible correspond aux engagements non ordonnancés). Les salaires sont gérés par les finances.

Il faut signaler dans le cas spécifique du département des 3ème Cycle et Formation continue, il existe des appuis extérieurs à prendre en compte dans ce budget. Exemple 2004-2005 : SAC/EGIDE/MAE 14 Millions, FAC/ADIE 7 Millions ; BAD 7 Millions.

L’ENEF a des relations avec de nombreux partenaires. Parmi les partenariats en cours, on peut citer le projet d’appui ENEF-ERAIFT de l’Union Européenne et le projet FORINFO du Ministère Français des affaires étrangères qui apportent un appui significatif à l’ENEF sur le plan logistique et structurel.

Salle de classe01 amphithéâtre 200 places avec accessoires

05 salles de classe de 30 places/salle

Video-projecteur 03

Rétroprojecteur 03

Etang de pisciculture 02 étangs à empoissonner

Pépinière 01 pépinière à réhabiliter 3000 plants

Forêt classée, parcelle des conservateurs

4930 ha ; 16 ha de noyau central ; réhabilitation des circuits

Parcelles d’observation Réhabilitation des parcelles

Aménagement du local unité de recherche sur la dynamique des milieux (UDM-UR-01)

Voir détail sur la facture proforma

Aménagement du local Cartothèque

Voir détail sur la facture proforma

Matériel informatique, équipement de laboratoire et de terrain et accès Internet

Voir Etats de besoins détaillés préparé par l’ENEF avec l’assistance du Projet d’Appui UE ERAIFT-ENEF (Annexes). Ces états donne les besoins globaux et les quantités qui pourraient être supportées par l’UE.

Matériel roulant 05 bus de 32 places06 véhicules tout terrain 4x4 ; un pour chaque département

Page 76: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

Bibliothèque Besoin des livres dans les sciences fondamentales (chimie, physiologie animale et végétale), anatomie du bois et du poissoin, biophysique, gestion des projets, marketing, management, génie-civil, hydraulique, électricité.01 photocopieuse de grande capacité, 02 scanners, 01 machine de fax, 02 machines à plastifier les livres.

INSTITUT DE DEVELOPPEMENT RURAL (IDR), BRAZZAVILLE, CONGODeux cycles de formation à l’IDR :

- Cycle long (Bac + 5 ans) ; diplôme ingénieur de développement rural ;

- Cycle court (bac + 3 ans) ; diplôme ingénieur des travaux de développement rural.

Environ 100 étudiants pour l’ensemble des 3 années du cycle court. Le cycle long n’est pas opérationnel.

Le financement de l’IDR est essentiellement assuré par les subventions de l’Etat. Le budget de fonctionnement de l’IDR s’élève à 31 Millions fcfa ; montant effectivement décaissé 20 Millions Les salaires sont gérés au niveau central. Il convient de signaler ici la forte tutelle de l’Université Marien Ngouabi en matière de gestion financière et notamment les difficultés au niveau du décaissement des fonds.La part de ce budget qui revient à la formation forestière n’est pas connue.

Salle de classe 02 salles de classes de 30 places

Video-projecteur 01 + écran

Rétroprojecteur 01

Flip-chart 05 avec papiers conférences

Laboratoire 01 laboratoire de recherche forestière (regroupant l’herbier, la xylothèque, les semences et l’unité de géomatique ou SIG)

GPS 10 GPS

Pépinière 01 pépinière permanente est créée et équipée

La forêt de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts de Mossendjo pour les travaux pratique parcelle des conservateurs

01 forêt école réhabilitée pour TP

Page 77: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

Matériel informatique Salle Informatique propre pour l’IDR avec 20 ordinateurs et 02 grosses imprimantes accessibles aux étudiants :01 + imprimante Directeur01 + imprimante Secrétaire académique ;04 + 4 imprimantes les départements ;01 + imprimante Bureau des stages ;01 + imprimante Secrétariat ;02 + imprimante Bibliothèques ;10 + 2 grosses imprimantes Enseignants Total ordinateurs = 40 ordinateurs + 04 grosses imprimantes + 09 imprimantes moyenne capacitéBesoin de logiciels :

● Statistique ;● Cartographie : ARCVIEW, MAPINFO

Accès internet Acquisition du réseau Internet et connexion (V-Sat, accessoires et câblage, installation).

Matériel roulant Un bus de 32 places pour les voyages d’étudesUn véhicule tout terrain 4x4 pour les visites de terrain sur pistes et mauvaises routes

Bibliothèque La bibliothèque est presque inexistante. Environ 200 documents (livres et journaux) sont entreposés sur des paillasses d’un laboratoire. Il n’existe pas de bibliothécaire.

Page 78: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

ECOLE REGIONALET POST-UNIVERSITAIRE D’AMENAGEMENT INTEGRE DES FORETS ET DES TERRITOIRES TROPICAUX (ERAIFT), KINSHASA, R.D. CONGO

DESS : 24 mois de formation (entrée Bac + 4 et 3 ans d’expérience, avoir au plus 40 ans) ;

Doctorat : 3 ans au minimum (entrée DESS de l’ERAIFT ou équivalent).

En moyenne 20 étudiants pour le cycle de DESS et 4 pour le Doctorat.Les étudiants formés à ce jour à l’ERAIFT sont originaires 10 pays africains : Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Guinée, Madagascar, Niger, RCA, RDC, Tchad, et Togo.

Ressources financières propres (10%):Origine:- Frais de scolarité  : 20$- Frais d’inscription  : - Travaux du laboratoire de

cartographie : 17260$/2005- Coût de la formation par étudiant :

7500$

Subventions (+90%)Origine : UNESCO, Coopération Belge, Union Européenne

Matériel informatique 10 ordinateurs

Une grande imprimante A3 pour le labo de cartographie numérique

Matériel roulant Un bus de 32 places pour les déplacements d’étudiantsUn véhicule tout terrain 4x4 Land Cruser pour les travaux de terrain

INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL (ISDR), MBAIKI, RCA

Deux cycles :● Technicien Supérieur ; durée : bac + 2 ;

diplôme BTS .● Ingénieur ; duré : bac+ 5 ; diplôme Ingénieur

En moyenne une 20 d’étudiants par cycle pour l’option forestière.

Il n’a pas été possible d’avoir les données sur les ressources financières et leur répartition entre les différents postes budgétaires de l’ISDR.

Matériel de terrain 05 GPS10 Boussoles05 Clisimètre 10 Galon circonférenciel 05 Dendromètre 03 Relascope de Bitherlich 02 Tronçonneuse03 Topochaix02 Théodolite 10 Cartes géographiques (1/500.000)

Annexes pédagogiques Création d’une (01) pépinière permanente Vidéo-projecteur 02Photocopieuse 02Appareil photo numérique 03

Page 79: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC RESSOURCES FINANCIÉRES ET APPUIS DIVERS LOGISTIQUE

Matériel informatique 15 ordinateurs de moyenne capacité avec accessoires02 ordinateurs de grande capacité pour abriter le SIG02 imprimantes de grande capacité02 scanners01 panneau solaire (énergie électrique pour la salle d’informatique)01 dispositif V-SAT

Logiciel de cartographie Arcview ; GISarcviewAccès Internet Installation d’une connexion Internet Matériel roulant Un bus de 30 places pour les voyages d’études et autres sorties

de proximité Un véhicule Pick-Up 4x4 pour les sorties de terrain des enseignants chercheurs

Bibliothèque Une bibliothèque existe à l’ISDR. 314 documents sont disponibles dans le domaine de la Foresterie dont 256 ouvrages et 58 rapports. Depuis au moins une dizaine d’années la bibliothèque n’a plus connu d’approvisionnement. La bibliothèque ne dispose pas d’ordinateur (pas de bases de données gérées électroniquement) ; pas de connexion Internet. Les documents tel le MEMENTO du Forestier sont très demandés par les étudiants mais ils n’existent pas.

Page 80: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

Tableau 2 : BESOINS EN FORMATION DES FORMATEURS, REVISION DES PROGRAMMES ET STAGES

INSTITUTIONS DU RIFFEACRESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMES

STAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

DEPARTEMENT DE FORESTERIE, FACULTE D’AGRONOMIE ET DES SCIENCES AGRICOLES (FASA) DSCHANG, CAMEROUN

Bac+5 ; diplôme d’Ingénieurs des Eaux, Forêts et Chasse 

Tronc Commun 2 ans ; Filière Forestière 3 ans 

Nombre d’étudiants : en moyenne 30 par niveau (Niveaux III, IV, V) soit 90 étudiants pour l’ensemble de la filière forestière.

03 postulants pour un diplôme terminal (Doctorat, sylviculture, inventaires forestiers, gestion de la faune,) ;

Formation de courte durée à tous les enseignants et personnel du département (07) en informatique (WORD, EXEL, Internet) ;

Formation de courte durée pour les enseignants (SIG 03 ; certification 02 )

Recyclage du bibliothécaire dans les nouvelles techniques de gestion des centres de documentation

Il est prévu une révision des programmes tous les 5 ans. La dernière révision des programmes a été faite en de 2002 avec validation officielle en 2003.

Appui dans la recherche des organismes d’accueil des stages/ préparation des stages (frais de mission d’enseignant pour un tour des organismes ou entreprises chaque année)

Essentiellement les subventions de l’Etat Au niveau du Département

2005, 2 Millions fcfa dont 1 M pour voyage d’étude et 1 M pour missions et consommables ;

Appui ponctuel du Projet d’Appui à la Formation et Recherche en Agroforesterie (PAFRA) 2,5 M

2006, 3 Millions fca dont 1 pour voyage d’étude et 2 pour missions et consommables diversUn appui de 10 M est prévu pour la connexion Internet.Au niveau de la faculté :

2006 : Subvention de l’Etat 220 Millions fcfa ;

Recettes propres de la Faculté 11.000.000 FCFA

Droits universitaires 25.000.000 FCFAFrais de pré- inscription 7.000.000 FCFA

Activités Génératrices de revenus 40.000 FCFA

Appui dans le suivi des stagiaires par les enseignants (frais de mission des enseignants pendant séjour d’encadrement dans les lieux de stage) Organisation d’au moins 30 jours de voyage d’études thématiques dans l’année

Page 81: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC

RESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMES

STAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

CENTRE REGIONAL D’ENSEIGNEMENT SPECIALISE EN AGRICULTURE – FORET-BOIS (CRESA Forêt-Bois), YAOUNDE, CAMEROUN

Trois filières de formation 4. Aménagement et gestion participative

des ressources forestières ;5. Valorisation industrielle du bois6. Etudes d’Impacts Environnementaux

La formation est sanctionnée par un Master

La formation dure 09 mois suivie d’un stage de 06 mois comprenant la rédaction et la soutenance d’un mémoire

Nombre d’étudiants :Filière Aménagement : 09 nationalités : Camerounais, Togolais, Gabonais, Centrafricains ;

Filière Bois : 06 nationalités : Camerounais, Togolais, Burundais, Burkinabé.

Filière Environnement : 19 nationalités : Camerounais, Togolais, Burkinabé.

Les enseignements du CRESA sont essentiellement dispensés par des vacataires (60). Un seul enseignant permanent est en poste au CRESA.

Aucun besoin de formation des formateurs n’a été exprimé. En revanche, le CRESA souhaiterait que le Ministère de l’Enseignement Supérieur mette à sa disposition au mois 03 enseignants permanents supplémentaires avec des profils appropriés pour assurer les responsabilités de coordonnateur de filière (Aménagement, Bois et Environnement) et que l’enseignant permanent camerounais actuellement en poste soit titularisé au poste de Coordonnateur-adjoint.

La révision des programmes au CRESA suit le même circuit que ceux des autres établissements d’enseignement supérieur du Cameroun (voir Département de Foresterie de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de Dschang). La revue des programmes engagée en 2005 a eu l’approbation du conseil de faculté de la FASA ; il reste que le conseil d’université se prononce et transmette le dossier au Ministre pour homologation.

Appui dans la recherche des organismes d’accueil des stages/ préparation des stages (frais de mission d’enseignant pour un tour des organismes ou entreprises chaque année)

50% du budget est couvert par l’AUF7% du budget couvert par l’Etat camerounais.Le reste il faut le trouver.

Appui dans le suivi des stagiaires par les enseignants (frais de mission des enseignants pendant séjour d’encadrement dans les lieux de stage)

Page 82: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC

RESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMES

STAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

ECOLE NATIONALE DES EAUX ET FORETS (ENEF) DE MBALMAYO, CAMEROUN

L’ENEF de Mbalmayo forme les Agents Techniques des Eaux et Forêts (ATEF), des Techniciens des Eaux et Forêts (TEF) et des Techniciens Supérieurs des Eaux et Forêts (TSEF) ;

Conditions d’admission : (1) ATEF (BEPC ou CAP) (2) TEF (probatoire ou GCE A avec 1 matière) (3) TSEF (BACC ou GCE A)Pour chacun des cycles, la formation dure deux ans 

Nombre d’étudiants : TSEF (65) ; TEF (43) ; ATEF (60).

Un plan détaillé de formation de formateur est annexé (Annexe 1)

En plus prévoir la formation d’un bibliothécaire

Le Plan Directeur de Formation a proposé un nouveau cursus de formation pour l’ENEF de Mbalmayo. (Annexe). La proposition de programme est en cours de validation par les instances dirigeantes de l’école et les responsables du Ministère des forêts et de la faune.

La SNV a élaboré des TDR pour une étude sur l’adéquation des formations dispensées à l’ENEF de Mbalmayo avec les types d’utilisation des diplômés (Annexe)

Appui dans la recherche des organismes d’accueil des stages/ préparation des stages (frais de mission d’enseignant pour un tour des organismes ou entreprises chaque année)

Ressources financières propres (8 %)Frais de scolarité Frais d’association des étudiants

Subventions et budget de fonctionnement de l'Etat (66%)Contrepartie du projet, Dons et Legs (26%) : OIBT (17%) et ministère des Forêts et de la Faune (9%)

Projet OIBT PD/01 Rev. 2 (I,F), intitulé « Contribution au Développement des Compétences et Structures Techniques d’Encadrement de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts de Mbalmayo ».

Appui dans le suivi des stagiaires par les enseignants (frais de mission des enseignants pendant séjour d’encadrement dans les lieux de stage) Organisation d’au moins 30 jours de voyage d’études thématiques dans l’année

Page 83: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC

RESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMES

STAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

DESS en FILIERES PROFESSIONNALISANTES DU DEPARTEMENT DE BILOGIE & PHYSIOLOGIE VEGETALES DE LA FACULTE DES SCIENCES, UNIVERSITE DE YAOUNDE-1, CAMEROUN

Trois filières sont opérationnelles :Industrie des Semences (IS) : ● Option Technologie des Semences

(IS/TS)● Sciences de l’Environnement : ● Option Assainissement et Restauration

de l’Environnement (SE/ARE)● Sciences Forestières : ● Option Biodiversité et Production

Forestière (SF/BPF) ;● Option Agroforesterie (SF/AF)● Option Collections Biologiques ;● Option Audit et Certification des forêts.

Diplôme délivré : Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS).

Les études comportent 2 niveaux répartis sur 2 années académiques ou 4 semestres 

Nombre moyen d’étudiants ?

Formation diplômante :04 thèses de doctorat dans les disciplines : 01 écologie forestière, 02 physiologie végétale, 01 Microbiologie.

Formation de courte durée à tous les enseignants permanents en informatique de base (WORD, EXEL) et Internet

Formation de courte durée dans les spécialités : 02 SIG ; 01 certification ; 01 aménagement

Après 5 ans les programmes d’enseignement devraient être revus. Les programmes en cours datent de plus de cinq ans. Ils devraient être revus.

Appui dans la recherche des organismes d’accueil des stages/ préparation des stages (frais de mission d’enseignant pour un tour des organismes ou entreprises chaque année)

Les ressources financières sont allouées par l’Etat. Budget de fonctionnement en 2006 du département : 10 Millions fcfa.

Appui dans le suivi des stagiaires par les enseignants (frais de mission des enseignants pendant séjour d’encadrement dans les lieux de stage)

Organisation d’au moins 30 jours de voyage d’études thématiques dans l’année

ECOLE NATIONALE DES EAUX ET FORETS CAP ESTERIAS, GABONTrois cycles :Moyen :● Agent Technique des Eaux et Forêts ;

durée 2 ans ; niveau de recrutement BEPC ;

● Adjoint Technique des Eaux et Forêts ; durée 3ans ; niveau de recrutement Bac A1, B, F, G et Diplôme d’Agent technique E&F ;

● Supérieur :● Ingénieur des Techniques des Eaux et

Forêts ; durée 3 ans ; niveau de

Formation de courte durée :Personnel du service financier (04) Contextes de gestion des universités ; Personnel administratif et enseignants permanents (40) système LMD ; Personnel administratif (10) aspects organisationnels.

Formation diplômante :Enseignants (20) Thèses de DEA et Doctorat

L’entrée du pays dans le système LMD impose à l’ENEF de revoir ses programmes. Il est prévu de scinder l’ENEF en deux : abandon du cycle court et moyen avec la création d’une école des métiers du bois et de la pêche, et maintien du cycle des ingénieurs des techniques et de conception et le cycle

Appui dans la recherche des organismes d’accueil des stages/ préparation des stages (frais de mission d’enseignant pour un tour des organismes ou entreprises chaque année)

Les subventions de l’Etat en 2005 s’élevaient à 264.303.000 FCFA. Les engagements effectués s’élèvent à 263.428.000 FCFA ; Ordonnancement 263.428.000 FCFA ; N° Avis ordonnancement 875.000 FCFA (ce disponible correspond aux engagements non ordonnancés). Les salaires sont gérés par les finances.

Il faut signaler dans le cas spécifique du département des 3ème Cycle et Formation continue, il existe des appuis extérieurs à prendre en compte dans ce budget. Exemple

Page 84: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC

RESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMES

STAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

recrutement Bac C, D, E et Adjoint Technique E&F

● Ingénieur des Eaux et Forêts ; durée 3 ans ; niveau de recrutement Licence, BTS, et Ingénieur des techniques E&F

● Post Universitaire :● DESS : Traitement Numérique de

l’Information Géographique (TNIG), Evaluation Environnementale (EVEN), Economie et Gestion Durable des Ressources Environnementales (ECOFORE) ; durée 1 an ; niveau de recrutement Maîtrise en science de la vie ou de la terre

Nombre d’étudiants : en moyenne 20 cycle moyen ; 20 cycle supérieur ; 10 cycle post-universitaire.

Pour les cycles supérieurs et post-universitaires, les étudiants sont originaires de tous les pays de la sous-région Afrique Centrale

post-universitaire. Il faudra donc mettre en place les différentes filières. Au niveau 3ème Cycle, des DESS sont en cours de création et seront fonctionnels dès la rentrée 2006. Ces DESS seront montés dans le cadre d’un partenariat entre l’ENEF, l’Université Omar Bongo (UOB) et l’Institut Africain d’Informatique (IAI). Il s’agit de :- DESS TIC

(Technologie Information et Communication) ;

- DESS Ecosystème et biodiversité ;

- DESS Gestion qualité de l’eau ;

- DESS Aménage-ment intégré et certification.

2004-2005 : SAC/EGIDE/MAE 14 Millions, FAC/ADIE 7 Millions ; BAD 7 Millions.

L’ENEF a des relations avec de nombreux partenaires. Parmi les partenariats en cours, on peut citer le projet d’appui ENEF-ERAIFT de l’Union Européenne et le projet FORINFO du Ministère Français des affaires étrangères qui apportent un appui significatif à l’ENEF sur le plan logistique et structurel.

INSTITUTIONS DU RIFFEAC

RESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMES

STAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

Appui dans le suivi des stagiaires par les enseignants (frais de mission des enseignants pendant séjour d’encadrement dans les lieux de stage)

Organisation d’au moins 30 jours de voyage d’études

Page 85: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC

RESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMES

STAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

thématiques dans l’annéeINSTITUT DE DEVELOPPEMENT RURAL (IDR), BRAZZAVILLE, CONGO

Deux cycles de formation à l’IDR :

- Cycle long (Bac + 5 ans) ; diplôme ingénieur de développement rural ;

- Cycle court (bac + 3 ans) ; diplôme ingénieur des travaux de développement rural.

Environ 100 étudiants pour l’ensemble des 3 années du cycle court. Le cycle long n’est pas opérationnel.

Formation des enseignants dans les domaines : SIG, Etudes d’Impacts Environnementaux, Certification, Méthodes pédagogiques.

● Les programmes de l’IDR datent de 1984. Quelques adaptations ont été opérées en 2000 en attendant la révision. Ainsi, les modules suivants ont été introduits :

● Informatique ;● Aménagement

(certification fores-tière) ; il s’agit d’un renforcement du module aménage-ment ;

● Gestion participative ;● Inventaires forestiers

(SIG) ; renforcement du module d’inven-taires forestiers.

● La prochaine révision doit prendre en compte les évolutions intervenues en foresterie au niveau national et interna-tional, l’intégration au système LMD en cours dans les universités européennes et

● africaines.● Dans la proposition de

projet « Harmonisation de la formation forestière en vue du renforcement des capacités nationales à mener l’aménagement durable des forêts du

Appui dans la recherche des organismes d’accueil des stages/ préparation des stages (frais de mission d’enseignant pour un tour des organismes ou entreprises chaque année)

Le financement de l’IDR est essentiellement assuré par les subventions de l’Etat. Le budget de fonctionnement de l’IDR s’élève à 31 Millions fcfa ; montant effectivement décaissé 20 Millions Les salaires sont gérés au niveau central. Il convient de signaler ici la forte tutelle de l’Université Marien Ngouabi en matière de gestion financière et notamment les difficultés au niveau du décaissement des fonds.

La part de ce budget qui revient à la formation forestière n’est pas connue.

Page 86: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC

RESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMES

STAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

Congo » N° PD 363/05 Rev.1 (I), parmi les produits attendus, on enregistre :

● Une stratégie sur la formation forestière élaborée ;

● Un plan directeur de la formation forestière élaborée et approuvée ;

● Des profils de postes de travail définis ;

● Des programmes de formation des personnels forestiers améliorés et disponibles ;

● Des modules de formation continue élaborés et opérationnels.

● Le personnel enseignant dispose des compétences pour mettre à jour les cours.

INSTITUTIONS DU RIFFEAC

RESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMESSTAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

Appui dans le suivi des stagiaires par les enseignants (frais de mission des enseignants pendant séjour d’encadrement

Page 87: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC

RESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMESSTAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

dans les lieux de stage)

Organisation d’au moins 30 jours de voyage d’études thématiques dans l’année

Page 88: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEAC

RESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMESSTAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

ECOLE REGIONALE POST-UNIVERSITAIRE D’AMENAGEMENT INTEGRE DES FORETS ET DES TERRITOIRES TROPICAUX (ERAIFT), KINSHASA, R.D. CONGO

DESS : 24 mois de formation (entrée Bac + 4 et 3 ans d’expérience, avoir au plus 40 ans) ;Doctorat : 3 ans au minimum (entrée DESS de l’ERAIFT ou équivalent).

En moyenne 20 étudiants pour le cycle de DESS et 4 pour le Doctorat.

Les étudiants formés à ce jour à l’ERAIFT sont originaires 10 pays africains : Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Guinée, Madagascar, Niger, RCA, RDC, Tchad, et Togo.

28 enseignants interviennent dont : 02 permanent, 24 vacataires, 03 associés vacataires. L’ERAIFT est dirigée par 01 Directeur assisté d’un (01) Directeur - adjoint qui sont tous des enseignants permanents.

Un besoin de formation a été exprimé pour le personnel (secrétaires) : Informatique ; Power PointUn besoin est aussi exprimé pour le recrutement d’un bibliothécaire qualifié

Avec l’aide de ses partenaires (les différents diagnostics faits par le projet de l’UE ENEF-ERAIFT, FORINFO et SNV), L’ERAIFT a pris conscience que sa position en tant qu’institut de formation de rang international doit être consolidée au niveau de la sous-région. Elle ne peut plus seulement proposer une unique formation de niveau DESS et de diplômer une vingtaine d’étudiants au rythme actuel d’une promotion tous les deux ans. « Sa notoriété en dépend ainsi que celle de l’UNESCO, son partenaire fondateur ». Ainsi, « l’ambition de l’établissement est de s’ouvrir davan-tage vers de nouvelles disciplines des filières forêt – environnement et du développement rural en élargissant son champ d’action grâce à son expérience de la formation systémique et sa vision intégrée du développement, concept institué depuis la création de l’ERAIFT avec le concours de l’UNESCO et de ses partenaires extérieurs (Université de Laval, …) ».Le projet d’appui Régional à l’ENEF et l’ERAIFT et la composante formation du projet FORINFO – s’attellent avec les autres partenaires à accompagner l’ERAIFT dans cette transformation. Mais avant, il est indispensable que s’opèrent : le développement d’une nouvelle vision, la volonté de prise en main par une tutelle congolaise et sous-régionale, des programmes adaptés, le renforcement des capacités organisationnelles, une autonomie financière, et la disponibilité d’un personnel enseignant de qualité.

Ressources financières propres (10%) :Origine:- Frais de scolarité  : 20$- Frais d’inscription  : - Travaux du laboratoire de cartographie : 17260$/2005

- Coût de la formation par apprenant : 7500$

Subventions (+90%)Origine : UNESCO, Coopération Belge, Union Européenne

Page 89: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

INSTITUTIONS DU RIFFEACRESSOURCES HUMAINES (Formation des Formateurs et Personnel administratif ou d’appui)

REVISION DES PROGRAMMES

STAGES ET VOYAGES D’ETUDES

RESSOURCES FINANCIERES ET APPUIS DIVERS

INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL (ISDR), MBAIKI, RCA

Deux cycles :● Technicien Supérieur ; durée : bac + 2 ;

diplôme BTS .● Ingénieur ; duré : bac+ 5 ; diplôme

d'ingénieur .

En moyenne 20 étudiants par cycle pour l’option forestière.

Le Département de Foresterie de l’ISDR ne dispose que d’un seul enseignant permanent qui assure aussi la fonction de chef de département. L’essentiel des enseignements est assuré par des enseignants vacataires en provenance du Ministère des Eaux et Forêts. Affecter au moins deux (02) ingénieurs des eaux et forêts au département de foresterie afin de palier au problème de manque d’enseignants permanents sur la demande du Directeur de l’ISDR. Les besoins en formation suivants ont été exprimés : Formation diplômante de type MASTERSylviculture (01) ; Aménagement forestier (01) ; Cartographie numique/SIG (01) ; Technologie et industrie du bois (01) ; (01) ; Gestion de la Faune et Aménagement des Aires Protégées (01) ; Pêche et ichtyologie (01)Formation de courte durée : Informatique de base et utilisation d’Internet pour tous les enseignants et le personnel d’appui administratif et technique (20) ; Création des sites Web (02) ; documentaliste (01) ; SIG (04) ; certification (02).

● L’ISDR ne dispose pas d’un plan de développement propre. Toutefois, une réflexion a démarré au sein des organes dirigeants de cette institution pour lui redonner son rayon-nement d’antan. Un certain nombre problèmes ont été identifiés et des solutions proposées parmi lesquelles :

● Révision complète du cursus de formation

● Dynamisation des organes de fonctionnement de l’ISDR

● Amélioration des conditions d’accueil des étudiants et de la vie universitaire

● Restructuration des outils pédagogiques

● Recherche de partenariat et jumelage

● Bonne Gouvernance des financements octroyés

Appui dans la recherche des organismes d’accueil des stages/ préparation des stages (frais de mission d’enseignant pour un tour des organismes ou entreprises chaque année)

Appui dans le suivi des stagiaires par les enseignants (frais de mission des enseignants pendant séjour d’encadrement dans les lieux de stage)

Organisation d’au moins 30 jours de voyage d’études thématiques dans l’année

Il n’a pas été possible d’avoir les données sur les ressources financières et leur répartition entre les différents postes budgétaires de l’ISDR.

Page 90: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21

ANNEXE 5 PERSONNEL ENSEIGNANT DES INSTITUTS DU RIFFEAC

Instituts du RIFFEAC Ressources humaines

DEPFOR / FASA, Cameroun 14 permanents dont 07 en poste et 07 autres viennent des autres départements. Dans les sept (07) du DEPFOR, un (01) seul est titulaire d’un diplôme terminal (Doctorat)

CRESA, Cameroun 01 enseignant permanent ;60 vacataires (60).

le CRESA souhaiterait que le Ministère de l’Enseignement Supérieur mette à sa disposition au moins 03 enseignants permanents

ENEF Mbalmayo, Cameroun 25 enseignants dont 23 permanents et 02 vacataires ; 09 ont reçu une formation d’ingénieur des eaux et forêts ;05 ont le grade d’ingénieur des techniques des eaux et forêts ;01 technicien supérieur des eaux et forêts ;01 technicien de l’agriculture ; 10 enseignants du secondaire

Ecole de Faune Garoua, Cameroun 12 enseignants permanents ;11 vacataires ;5 enseignants permanents ont atteint la limite d’âge pour la retraite

DESS BIOLOGIE & PHYS VEG/ FAC SCI/UY1, Cameroun

24 enseignants permanents dont 23 sont titulaires au moins du doctorat de 3ème Cycle;40 vacataires (administration, recherche, projet de développement);4 moniteurs

ENEF Cap Esterias, Gabon 15 enseignants permanents ; 28 vacataires18 Personnel s d’appui (B2, 5e catégorie, C1)

IDR, Brazzaville, Congo 18 permanents ;06 vacataires ;3/4 seront en retraite d’ici 2013. Il n’existe pas de doublons

ERAIFT, Kinshasa, RDC 03 permanents ; 17 vacataires ;

ISDR, Mbaiki, RCA Pour l’ensemble de l’ISDR :11 enseignants permanents  dont 04 vétérinaires et zootechniciens, 05 ingénieurs agronomes, 01 sociologue et 01 ingénieur des eaux et forêts sur un ensemble d’environ 50 enseignants

01 enseignant permanent pour le département de Foresterie ;

Affecter au moins deux (02) ingénieurs des eaux et forêts au département de foresterieSource : Données collectées auprès des instituts

Page 91: ORGANISATION INTERNATIONALE DES BOIS TROPICAUX ... · Web viewTableau 3.5 Effectifs en 2001 du personnel de l’ancien Ministère camerounais de l’environnement et des forêts 21