otite barotraumatique

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CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 OTITE BAROTRAUMATIQUE

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Page 1: Otite barotraumatique

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OTITE BAROTRAUMATIQUE

Page 2: Otite barotraumatique

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Plan

Physiopathologie Physiopathologie

11

22

33

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44

66

Rappel anatomopathologique Rappel anatomopathologique

Etiopathgénie Etiopathgénie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude clinique Etude clinique

Diagnostic Diagnostic

Traitement Traitement

Prévention Prévention

Evolution – complications Evolution – complications

Conclusion Conclusion

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88

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Définition généralitésDéfinition généralités

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Définition généralités

L’otite barotraumatique est une inflammation de l’oreille liée à l’exposition de l’appareil auditif à des variations pressionnelles lentes.

On lui oppose:1. Les variation brutales de la pression ambiante,

rapide, supérieure à 1 bar: BLASTS.

2. Les variations brutales de la pression acoustique, rapides, inferieure à 1 bar: traumatisme sonore aigue.

3. Les accidents aeroemboliques: maladie de décompression, due à des variations de pression lente mais avec production de bulles gazeuses à partir de mélange gazeux respiratoire, l’atteinte de l’oreille interne est exclusive.

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Définition généralités

L’otite barotraumatique peut intéresser l’oreille externe, moyenne et interne.

Des lésions allants de la simple hyperhémie du manche du marteau à la perforation tympanique, voir une fistule perilabyrentrhique.

Les variation pressionnelles sont l’apanage du milieu aéronautique et subaquatique.

Leur prise en charge thérapeutique est fonction du stade de lésion.

La prévention reste l’élément clé des otite barotraumatique: prophylaxie individuelle et générale.

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Plan

Définition GénéralitésDéfinition Généralités11

22

33

55

44

66

Physiopatholgie Physiopatholgie

Etiopathogénie Etiopathogénie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude clinique Etude clinique

Diagnostic Diagnostic

Traitement Traitement

Prévention Prévention

Evolution – complication Evolution – complication

Conclusion Conclusion

77

88

99

1010

1111

Rappel anatomophysiologiqueRappel anatomophysiologique

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Rappel anatomophysiologique

1 Anatomie :

Le barotraumatisme, est dus à un dysfonctionnement tubaire qui empêche l’équilibration des pressions entre les cavité semi-closes d’oreille moyenne et le milieu extérieur. (oreille interne peut être lésée).

La trompe auditive est un conduit osteocartilagineux faisant communiquer les cavités de l’oreille moyenne avec la paroi latérale du cavum; avec:

Portion osseuse: en forme de tronc de cône fait suite directement à la caisse du tympan.

Portion cartilagineuse: avec un orifice pharyngien mobile et dilatable par action des muscles tenseurs et éleveurs du voile.

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Rappel anatomophysiologique

2 Physiologie:L’equilibre pressionel de l’oreille depent de 3 secteurs

1 La trompe fibrocartilagineuse (TFC): 3 cas de figure

Premier cas: conditions normales(muqueuse saine, pression atmosphérique normale).

Les échanges gazeux par ouverture de la TFC (3 à 4 minutes/jour) sont relativement minimes par apport aux échanges gazeux fins entre muqueuse le l’oreille moyenne et vaisseaux sanguin.

C’est-à-dire une obstruction de la TFC n’entraine pas obligatoirement une pression négative dans l’oreille moyenne.

Deuxième cas: muqueuse saine avec variation de la pression atmosphérique, rôle primordial de la TFC dans l’équilibre des variation de pression de l’oreille moyenne «  valve de sécurité hautement sophistiquée ».

Troisième cas: inflammation de la muqueuse:La TFC cède la place aux échanges gazeux entre l’oreille

moyenne et les vaisseaux sanguins.

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Rappel anatomophysiologique

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Rappel anatomophysiologique

2. La caisse du tympan: deux types de mécanisme

Premier mécanisme: en condition normale;

Absorption de gaz (O2, N2) via la muqueuse vers le compartiment sanguin.

Elimination du CO et vapeur d’H2O par diffusion du compartiment sanguin via la muquese vers l’oreille.

Deuxieme mecanisme: en situation exceptionnelle (vols, plonger, explosion): compliance de la lamina propria du tympan qui module le volume de la cavité tympanique, completé par un movement de l’articulation incudomalleaire(mouvement du marteau, mouvement de tout le tympan).

3. Cellules aeriques mastoidiennes: Compensent en condition normale une legere pression

negative crée par les echanges gazeux de la caisse du tympan.

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Plan

Définition GénéralitésDéfinition Généralités11

22

33

55

44

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Rappel anatomophysiologique Rappel anatomophysiologique

PhysiopathologiePhysiopathologie

Etiopathogénie Etiopathogénie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude clinique Etude clinique

Diagnostic Diagnostic

Traitement Traitement

Prévention Prévention

Evolution – complications Evolution – complications

Conclusion Conclusion

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1010

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Physiopathologie

Bases physique:

Les barotraumatismes touchent les cavités closes semi closes de l’organisme qui contiennent des gaz à l’état libre.

Loi de Boyle-Mariotte:Stipule que pour un gaz à température constante la pression (P) et le

volume (V) sont inversement proportionnels, «  V P = constante »

Donc si la pression d’un gaz augmente, sont volume diminue et inversement.

Loi de Mariotte

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Physiopathologie

Décompression: montéeLors de la monté en avion (altitude) ou en remontant

après une plongée.La pression atmosphérique diminue et le volume

gazeux augmente.

Compression: descenteLors de la descente ( vol, plongée sous marine, chute

libre)La pression atmosphérique augmente et le volume

gazeux diminue.

Lorsque il existe une communication large entre cavité et milieux extérieur l’échange de gaz est libre.

Si l’orifice de communication est étroit ou absent, l’expansion ou la diminution du volume gazeux est à l’origine de trouble.

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Physiopathologie

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Physiopathologie

Otites externe:Reste anecdotiqueLiée à l’obstruction du conduit auditif externe, laissant

persister une cavité enclose entre le tympan et l’obstacle du conduit (bouchon de cérumen, protecteur d’oreille).

Lors de la descente peut se créer dans cet espace une relative décompression par apport au milieu extérieur, responsable de phénomène de succion et de pétéchies du revêtement du méat externe, voir des phlyctènes hémorragiques

(expression clinique sont les otalgie, le traitement n’est pas nécessaire, sauf phlyctènes hémorragiques qui peuvent être ponctionnées)

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physiopathologie

Otite moyenne barotraumatique:

Lors de la décompression: monté

Se produit une diminution de la pression ambiante et le volume gazeux enclos dans la caisse augmente (selon la loi de Mariotte). Donc relative surpression dans la caisse (sensation d’oreille bouchée).

L’excès de volume gazeux s’échappe de la trompe auditive passivement, à travers la portion osseuse béante, puis cartilagineuse. Ce passage s’effectue à partir d’une différance pressionnelle 20 hPa (15 à 20 mm hg), soit des une altitude de 170 m.

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physiopathologie

Lors de la compression: descente

L’augmentation de pression ambiante et la diminution du volume gazeux, et donc d’une relative dépression dans la caisse. Le tympan subit un gradient de pression de dehors en dedans, et à tendance à ce rétracter.

La dépression collabe la portion cartilagineuse de la trompe.il faut donc faire pénétré de l’air dans la caisse du tympan d’ou

le rôle de la portion cartilagineuse de la trompe.

L’ouverture de la TA nécessite:Soit un mécanisme musculaire actif: contraction musculaire

peritubaire durant:La déglutition, le bâillement.Soit au passage passif forcé: de nombreuse manœuvre sont

décrite pour parvenir à l’ouverture tubaire: Frenzel (déglutition nez bouché), Valsalva.

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Physiopathologie

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Physiopathologie

Au-delà d’une différence de pression de 120 hPa (90 mm hg) les manœuvre sont inefficace

A partir de 533 hPa (4OO mm hg) la rupture tympanique est possible.

Au dela de 800 hPa (600 mm hg) on peut observer la rupture de la fenêtre cochléaire.

En résumé:Le barotraumatisme de l’oreille moyenne est

donc directement secondaire au dysfonctionnement tubaire, et ne survient qu’en phase de compression, ainsi il est subit par les aviateur et peut être évité par le plongeur.

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Physiopathologie

Accident barotraumatique de l’oreille interne:

Les mécanismes sont complexes et multipleset peuvent aboutir au maximum à la rupture de la fenêtre cochléaire

ou de la fenêtre vestibulaire; selon deux mécanisme décrit par Goodhill; engendrant de possible fistule périlymphatique.

Voie implosive de Goodhill: Coup de piston de l’étrier ou au maximum luxation stapédovestibulaire

de dehors en dedans. La lésion est d’autant plus grave que la rupture tympanique ne s’est pas produite.

Lors de la descente rapide en plongée en apnée, engendrant une hyperpression brutal sur le tympan, causant l’enfoncement de l’étrier, ou lors de manœuvres de Valsalva intempestives.

Voie explosive de Goodhill:Manœuvres de Valsalva, l’hyperpression thoracique induite se transmet

aux espaces méningés, et entraine une hyperpression du LCR.Puis elle est transmise par l’aqueduc cochléaire aux liquide

perilymphatique, et risque de rupture de la fenêtre cochléaire de dedans en dehors.

La rupture de la fenêtre tympanique peut être obtenu si la différence est de 600 hPa.

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Plan

Définition GénéralitésDéfinition Généralités11

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Rappel anatomophysiologique Rappel anatomophysiologique

PhysiopathologiePhysiopathologie

Anatomie patholgique Anatomie patholgique

Etude clinique Etude clinique

Diagnostic Diagnostic

Traitement Traitement

Prévention Prévention

Evolution – complications Evolution – complications

Conclusion Conclusion

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EtiopathogénieEtiopathogénie

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Etiopathogenie

a) Sujets et professions exposés:

Milieu aéronautique et subaquatique:

Plongeurs ou nageurs en apnée.

Pilote de chasse et de transport.

Passager utilisant l’avion avec mention particulière pour: sujet comateux lors des évacuation sanitaire, nourrissons.

Parachutiste.

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Etiopathogenie

b) Facteurs de risque:

Dysfonctionnement tubaire:

Constitutionnels: malformation de la trompe.

malformation du voile du palais.

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Etiopathogenie

Accidentels inflammatoire des voies aerodigestives (rhinite, sinusite, polyposes nasosinusiennes…), déviation de la cloison nasale, hypertrophie des cornets.

La vitesse de variation pressionnelle élevée: plongeur en panée, pilote de chasse. Chute > 60 m/s.

Mode de pressurisation de l’appareil (avion):C’est de maintenir la pression barométrique à

l’intérieur de la cabine à une valeur suffisante supérieure à la pression à l’altitude du vol.

Dépressurisation est normalement faite à 1500m en moyenne et 2500 et 3500 m pour les vols militaires.

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Etiopathogenie

c) fréquence:Les OMA barotraumatique sont de loin les plus

fréquentes que les otites externes et internes ( 4 à 5 % des personnels naviguant militaire, et 1 % des passager civile).

Les otites internes sont estimés entre 11,4 et 39,4% sur une population de plongeurs;

Les Otites externes sont anecdotiques.

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Plan

Définition GénéralitésDéfinition Généralités11

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33

55

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Rappel anatomophysiologique Rappel anatomophysiologique

Etiopathogénie Etiopathogénie

PhysiopathologiePhysiopathologie

Etude cliniqueEtude clinique

Diagnostic Diagnostic

Traitement Traitement

Prévention Prévention

Evolution – complications Evolution – complications

Conclusion Conclusion

77

88

99

1010

1111

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

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Anapath

1. otite externe barotraumatique:

Pétéchies au niveau du conduit auditive externe voir phlyctènes hémorragiques.

2. Otite moyenne barotraumatique: Selon le degré de décompression dans la caisse du

tympan.Rétraction tympanique plus ou moins

inflammatoire.Exsudat d’abord séreux puis hémorragique.Des ruptures tympanique voir des fenêtres.

3. Oreille interne:Une dilatation du labyrinthe membraneux.Une destruction des cellules ciliées.Rupture du labyrinthe.

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Plan

Définition GénéralitésDéfinition Généralités11

22

33

55

44

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Rappel anatomophysioloque Rappel anatomophysioloque

Etiopahogénie Etiopahogénie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Physiopathogenie Physiopathogenie

Diagnostic Diagnostic

Traitement Traitement

Prevention Prevention

Evolution – complications Evolution – complications

Conclusion Conclusion

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1010

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Etude cliniqueEtude clinique

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Etude clinique 1. TDD: otite moyenne aigue barotraumatique

1. Signe d’appel:

Les signes fonctionnels sont uni ou bilatéraux.

Otalgie: variable, de la simple gène à la douleur syncopale, survient lors de la descente.

Hypoacousie: sensation d’oreille bouchée avec autophonie= sensation de résonnance à la phonation.

Acouphènes: de tonalité grave au début, fait craindre une atteinte de l’oreille interne.

Signes de gravité sont: otorragie et vertige.

Page 29: Otite barotraumatique

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Etude clinique 1. TDD: otite moyenne aigue barotraumatique

2. Examen clinique:

a. Otoscopie:

En fonction de la dépression endotympanique atteinte, ce qui définit les 4 stades:

Stade I: simple hyperhémie du manche du marteau et de la pars flaccida;

Sade II: tympan rétracté, congestif, immobile au speculum pneumatique;

Stade III: épanchement séreux dans la caisse, avec bulles ou niveau hydroaerique visible;

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Etude clinique 1. TDD: otite moyenne aigue barotraumatique

Stade IV: hémotympan (tympan rouge bombé);

Stade V: perforation linéaire à bord géométrique de la Pars tensa, avec otorragie minime et lambeaux à l’intérieur de la caisse.

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Etude clinique 1. TDD: otite moyenne aigue barotraumatique

b. Examen vestibulaire: normal

Acoumétrie: normal ou surdité de transmission.

Continuer le reste de l’examen ORL, recherche de cause favorisante (RA, RP).

2. Exploration fonctionnelle:Audiogramme: surdité de transmission de 20 à 30 Db sur les

fréquences moyennes et graves surtout.

Tympanogramme: à éviter au stade de début, montre:Une courbe décalée vers les pressions négatives dans les stades I, II en

faveur d’un dysperméabilité tubaire.Une courbe décalée vers les pressions négatives et aplatie dans le stade III

et IV en faveur d’un épanchement dans la caisse.

Tubomanométrie: étude dynamique de la synergie vélotubaire (ouverture tubaire, béance tubaire).

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Etude clinique2. forme clinique

1 Forme anatomique:

a) Otite externe barotraumatique: rareLors de la descente, due aux phénomène de succion. Signe fonctionnel: otalgie. Signe physique: pétéchies voir phlyctène du conduit externe à

l'otoscopie.

b) Accident barotraumatique de l’oreille interne: Signes fonctionnel: hypoacousie, acouphène de timbre aigue,

vertige rotatoire durable. Franc avec nausées et des vomissements sauf dans le cas du vertige alternobarique ou il est de courte durée (10 à 15 secondes).

Otalgie: si une atteinte de l’oreille moyenne existe. Signe physique: Otoscopie: normal ou objective une otite barotraumatique.Examen vestibulaire: syndrome vestibulaire de type déficitaire

(nystagmus battant du cote opposé de la lésion, déviation segmentaire du coté lésé).

Exploration:Audiogramme: surdité de perception sur les aigue le plus souvent.

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Etude clinique2. Forme clinique

2 Formes évolutives:

a) Otite moyenne aigue retardée: symptomatologie identique au TDD mais de mécanisme

différent: pilote ayant respiré de l’O2 pur pendant le vol, ou un patient ayant bénéficié d’une séances d’oxygénothérapie hyperbare et qui, le plus souvent se sont endormis peu temps après l’exposition.

b) Otite moyenne chronique barotraumatique: maladie barotraumatique de l’oreille moyenne:

Répétition de micro barotraumatisme le plus souvent asymptomatique, chez des sujet à perméabilité tubaire « limite » mais physiologiquement satisfaisante au sol.

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Etude clinique 2. Forme clinique

Signes fonctionnels:

otalgie modérées à type de gène, sensation d’oreille bouchée, parfois des acouphènes.

otoscopie:Au début tympan normal, progressivement

apparaissent des modification tympaniques (tympan hétérogènes), plus ou moins rétractés, peu mobile au speculum pneumatique ou rétractée.

Tympangramme: plus ou moins décalé vers les pressions négatives.

Le déficit auditif habituellement bilatéral, est modéré au début constituant une transmission pure modérée, puis la surdité devient mixte.

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Etude clinique 2. Forme clinique

c) Maladie barotraumatique de l’oreille interne:

1) En milieu hypobare:Il est admis que l’oreille interne d’un pilote va présenter

progressivement un déficit au fil du déroulement de sa carrière.(la surdité de l’aviateur est une surdité professionnelle).

Par microtraumatisme répétés de l’oreille interne par enfoncement répété de la platine dans la fenêtre ovale , « syndrome cochleovestibulaire déficitaire bilatéral ».

L’audiogramme objective une surdité de perception mais le plus souvent mixte.

Absence de signe clinique vestibulaire: hypoexcitabilité vestibulaire.

Remarque:Selon d’autres études le facteur barotraumatique parait

négligeable, devant l’exposition prolongée au bruit.

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Etude clinique2. Forme clinique

2) En milieu hyperbare: plongeurs professionnels

Asymptomatique en général, la surdité due a la pratique de la plongée sous marine est controversé

.Par contre il existe de nombreuses anomalie

electronystagmographiques (ENG) infraclinique chez les plongeurs professionnels (ne s’aggravent pas et doivent être considérés comme banale).

3 Formes associées:

Maladie barotraumatisme sonore:Exposition aux variation pressionnelle et aux bruits.

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Plan

Définition GénéralitésDéfinition Généralités11

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Rappel anatomopathologique Rappel anatomopathologique

Etiopathogénie Etiopathogénie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude clinique Etude clinique

Evolution - complications Evolution - complications

Physiopathologie Physiopathologie

Prévention Prévention

Conclusion Conclusion

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Traitement Traitement

Diagnostic Diagnostic

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Diagnostic

1 Diagnostic positive:

Essentiellement clinique:

Anamnèse +++: vol ou plongée sous marine chez un sujet atteint d’un rhume en général, otalgie, autophonie, hypoacousie, acouphène, voir otorragie.

Otoscopie: aspect d’une otite moyenne aigue barotraumatique.

Une courbe déviée vers les pressions négatives, pouvant être plate au tympanogramme.

Une surdité de transmission à l’audiogramme peuvent être mixte en cas de barotraumatisme de l’oreille interne.

Page 39: Otite barotraumatique

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Diagnostic

2 Diagnostic différentiel:

a. Traumatisme sonore aigue:

Une variation pressionnelle acoustique rapide, < 1 bar, de durée < 300ms (bruit impulsionnels).

Signes fonctionnels: Gene à l’audition dans le bruit ( hyperacousie douloureuse).

Signe physique: otoscopie en générale normale.Audiogramme atypique: scotome sur les fréquence 4000 ou

6000 Hz. b. Blast auriculaire:

Variation de la pression ambiante rapide > 1 bar.Explosion, pétard, coup porté à plat sur l’oreille, cadre d’un

polytraumatisé.Otoscopie: rupture tympanique le plus souvent au niveau de la

Pars tensa, plus au moins lésion ossiculaires.

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Diagnostic

c. Accidents aeroemboliques: maladie de décompression ( accident de plongées en bouteilles le plus souvent).

Atteinte de l’oreille interne est exclusive.

Mécanisme:En compression (descente) la pression partielle des gaz

augmente et augmentation de leur solubilités dans les tissus (notamment graisseux).

En décompression (monté) la solubilité diminue et formation de bulles (azote le plus souvent) libéré dans la circulation (sang veineux), et formation d’agrégat plaquettaire.

Au niveau de l’oreille interne, la vascularisation du labyrinthe étant de type terminale, l’ischémie, va induire une syndrome cochleovestibulaire déficitaire souvent unilatéral.

Cliniquement surdité brutale, vertige et acouphène.

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Plan

Définition GénéralitésDéfinition Généralités11

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Rappel anatomophysiologique Rappel anatomophysiologique

Etiopathogénie Etiopathogénie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude clinique Etude clinique

Diagnostic Diagnostic

Physiopathologie Physiopathologie

Traitement Traitement

Conclusion Conclusion

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1010

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Prevention Prevention

Evolution – complications Evolution – complications

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Evolution - complications

a. Les otites moyennes barotraumatique:

1 guérison: en règle habituelle

Stade I et II: guérison spontanée en quelques jours.Stade III et IV: guérison sous traitement en une dizaine de

jours.

2 surinfection: pour les stades III, IV, V.

3 Récidives: ne récidive pas si on respecte les règles de précaution sauf si existe un substratum anatomique.

Page 43: Otite barotraumatique

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Evolution - complications

b. barotraumatisme de l’oreille interne:

L’évolution se fait le plus souvent vers la guérison.

Les séquelles peuvent être:

Une surdité résiduelle sur les aigues

Une surdité fluctuante ou des vertiges notamment avec effort qui posent le problème d’une fistule perilymphatique.

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Plan

Définition GénéralitésDéfinition Généralités11

22

33

55

44

66

Rappel anatomophysiologique Rappel anatomophysiologique

Etiopathogénie Etiopathogénie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude clinique Etude clinique

Diagnostic Diagnostic

Conclusion Conclusion

Prévention Prévention

Evolution – complications Evolution – complications

Physiopathologie Physiopathologie

77

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1010

1111

Traitement Traitement

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Traitement

a. buts:

Calmer la douleur, les vertiges: traitement symptomatique.

Restaurer la fonction tubaire: prise en charge de la pathologie des voies aerdigestive supérieures.

Restituer la fonction auditive.

Parfois fermer la perforation.

Page 46: Otite barotraumatique

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Traitement

b. Moyens:

1 Médicaux:

Traitement médical local (pulvérisation nasales, vasoconstricteur, antibiotique, corticoïde, aérosols).

Traitement médical général antibiotique et corticoïde.Anti vertigineux anti émétiques.Vasculotrope: vasodilatateurs: oxygénateurs.

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Traitement

2 Traitement physique: inhalation de carbogène normobare (93% d’O2 et 7% de CO2) caisson hyperbare= Oxygénothérapie hyperbare.

3 Chirurgicaux :Paracentèse, aérateur transtympanique. tympanoplastie

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Traitement

c. Indication :

1 Otite moyenne aigue aigue barotraumatique:Stade I, II:

traitement local: pulvérisation d’ATB et CTC pendant 5joursAérosols quotidiens.

Stade III, IV: traitement local traitement générale: ATB per os (amoxicilline + acide

clavulanique) pendant 8 jours. corticoïde per os.En absence de guérison paracentèse voir aérateur transtympanique.

Stade V:Traitement local nasal + antibiothérapie générale + hygiène diététique.En absence de cicatrisations après 6 mois: myringoplastie

Dans tous les cas un repos est de mise: inaptitude au vol et à la plongée:5 jours pour le stade I et II.10 jours pours le stade III sous réserve de guérison.1 mois pour le stade IV.2 mois pour le stade V.

Page 49: Otite barotraumatique

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Traitement

2 Otites externes barotraumatiques:Le traitement n’est pas nécessaire, sauf en cas de

phlyctène hémorragique qui peut être ponctionné.

3 Accidents barotraumatique de l’oreille interne:

Urgence cochléaire: Hospitalisation+traitement+exploration

Positon demi assise: diminution de la pression du LCR, ne pas aggraver une éventuelle fistule perilymphatique.

Traitement médical: CTC en parentéral et traitement symptomatique( anti vertigineux, antiémétique), traitement vasculotrope , inhalation de carbogène, voir oxygénothérapie hyperbare.

Prise en charge d’une éventuelle OMA barotraumatique associée.

Audiogramme chaque 48 heures.

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Traitement

Repos: pendant au moins 1 mois avec:arrêt de vol ou de plongée.Eviter les expositions aux traumatisme sonores.

Expertise avant la reprise de l’activité.

NB: l’oxygénothérapie hyperbare est contre indiquée en cas d’OMA associée.

4 Otite moyenne chronique barotraumatique:

Le traitement est celui d’une OMC simple à tympan fermé avec des manœuvre d’equipression tubaire.

Page 51: Otite barotraumatique

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Plan

Définition GénéralitésDéfinition Généralités11

22

33

55

44

66

Rappel anatophysiologiqueRappel anatophysiologique

EtiopathogénieEtiopathogénie

Anatomie pathologiqueAnatomie pathologique

Etude cliniqueEtude clinique

DiagnosticDiagnostic

TraitementTraitement

Evolution – complicationsEvolution – complications

ConclusionConclusion

77

88

99

1010

1111

PréventionPrévention

PhysiopathologiePhysiopathologie

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Prévention

À considérablement contribué à diminuer la fréquence et la gravité des otites barotraumatique.

1 Prophylaxie générale:

Pressurisation des cabine d’avion. Limitation de la vitesse de variation de la pression de la

cabine d’avion: en monté < 2,5 m/s en descente<1,5 m/s

2 Prophylaxie individuelle: Sélection et surveillance des personnels navigants et

des plongeurs. Arrêt de vol ou de plongée en cas de coryza. Apprentissage des manœuvres d’equipression. Biberon pour les nourrissons. Paracentèse préventive chez les comateux lors des

evacuation sanitaire.

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Plan

Définition GénéralitésDéfinition Généralités11

22

33

55

44

66

Rappel anatophysiologique Rappel anatophysiologique

Etiopathogénie Etiopathogénie

Anatomie pathologique Anatomie pathologique

Etude clinique Etude clinique

Diagnostic Diagnostic

Traitement Traitement

Prévention Prévention

Physiopathologie Physiopathologie

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88

99

1010

1111 Conclusion Conclusion

Evolution – complications Evolution – complications

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Conclusion

L’otite barotraumatique est souvent l’apanage du milieu aéronautiques et subaquatique.

Due généralement à un dysfonctionnement tubaire qui empêche l’équilibration des pressions.

les conséquences pathologique concerne le plus souvent l’oreille moyenne, les lésion sont diverses généralement bénignes mais peuvent aller jusqu’aux perforations tympaniques et aux fistules perilabyrinthiques.

La prise en charge de l’otite barotraumatique est différente en fonction du stade, mais la prévention individuelle et générale reste l’élément clef.