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MAI 13Mensuel
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Eléments de recherche : ENTREPRENEURS D'AVENIR : appellation citée, union d'entreprises pour la promotion d'un nouveau modèle économiqueet social, toutes citations
Facs et grandes écoles
doivent-elles prendre
en compte les dimensions
écologiques et
sociales dans leurs cours
ou leurs recherches ?
Oui, ont répondu les
95 établissements qui ont
participé à notre seconde
enquête sur le sujet.
Un dossier réalisé avec
Entrepreneurs d'avenir,
qui met en valeur les
établissements impliqués
dans le développement.
durable et la responsabiL
sociale des entreprises.
Formations vertes, i
ouverture sociale, égalité
hommes-femmes : voici les
clés pour choisir une fac
ou une école d'avenir !
Campus responsable, moded'emploi
Dix pratiques qui vont changervotre campus
BAPTISTE LEGOUT ET MORCANE TAOI
Le mois prochain :
devenir prof
GRANDES ÉCOLES, UNIVERSITÉS
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Eléments de recherche : ENTREPRENEURS D'AVENIR : appellation citée, union d'entreprises pour la promotion d'un nouveau modèle économiqueet social, toutes citations
Campus responsable,mode d'emploiComment les universités et les grandes écoles feront-elles de vous les professionnelsresponsables de demain ? Voici les principales conclusions de notre enquête 2013 surl'appréhension du développement durable dans les établissements de l'enseignementsupérieur français.
LES ECOLES DE COMMERCE
NOM DE L'ÉCOLE
Audencia (Nantes)
EBS
EDC
EDHEC
EM Normandie
EM Strasbourg
ESC Dijon
ESC La Rochelle
ESC Pau
ESC Rennes
ESC Toulouse
ESDES
ESG
ESSCA
ESSEC
France Business School
Grenoble école de management
ICN école de management
IESEG
ISC
ISC
Kedge (campus BEM)
Kedge (campus Euromed)
Novancia
Reims Management School (RMS)
Rouen Business School (RBS)
SKEMA
Sup de co' Montpellier
TEM
Légende
École exemplaire
École engagée
École challenger
•iÉcole prometteuse
École sensibilisée
7 écoles sur 36 n'ont pasrépondu à notre questionnairecette annee.
Au loin, de chatoyantestoitures végétaliséessur des bâtiments à
énergie positive. Moutons etvaches paissent entre des étu-diants discutant. Comme lajlmajorité de ses camarades^Camille arrive à vélo sur soncampus labellisé Responsabledepuis vingt ans maintenant.Après avoir rempli à la cafétériason thermos de thé équitable,l'élève file à son cours de micro-finance. Elle rêve à son semestred'échange au Brésil et à sesrecherches sur la déforestationde la forêt amazonienne.Nous sommes en 2034, Camillen'existe pas et il s'agit ici d'unevision idyllique d'un établisse-ment de l'enseignement supé-rieur français écologiquementet socialement responsable.Mais (e développement dura-ble recouvre d'autres réalitésque le tri des déchets et leséconomies d'énergie. Il inclutaussi le bien-être humain, lacohésion sociale,.. La version2013 de notre enquête reprenddonc les champs étudiés l'an-née dernière : gouvernance,formation et recherche. Aux-quels s'ajoutent deux catégoriesnouvelles : égalité des chanceset vie étudiante. Parité, ouver-ture sociale, handicap, mobilité,prévention, vie associative, tousles aspects qui concourent à laresponsabilité sociale d'un éta-blissement sont pris en compte.
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Un volet socialen timide progrèsMaîs si un certain nombre degrandes ecoles et d universitéssont inscrites dans unedemarche BD (developpementdurable) -133 etablissementsd enseignement supeneur, selonle ministere de l'Ecologie, disposent d'un « plan vert » -, seulesles plus avancés en appréhen-dent de façon cohérente ladimension sociale C'est le casde l'UVSQ (Universite de Ver-sailles Saint-Quentin-en-Vve-!—•—* - onnïèrcen la matiere
annees 2000,En elfet, sous l'impulsion deSylvie Faucheux qui en est alorsla présidente, l'université décidede s'engager d'abord dans leDD via I offre dè formation, lepâtrimoine et tes écogestes.
' Avec l'arrivée de Jean-Luc Vays-siere a la présidence, en avril2012, la politique DD a pris unvirage plus social Une atten-tion particulière est portée afa politique de gestion du han-dicap et a la santé. L'universitépropose déjà aux étudiants mal-voyants ou malentendants uneaide à la prise de notes pendantles cours et les examens, ainsiqu'un réfèrent pedagogique
Structurer les actions« II existe une nchesse d'actionsdans ces domaines, exposeClara Doly, directrice du DD al'UVSQ Nous souhaitons lesstructurer pour en faire unevraie politique d'établisse-ment » Les sujets environne-mentaux sont ceux sur lesquelsl'adhésion de la communautéuniversitaire a été « la plusfacile », poursuit-elle Transfor-mer l'offre de formation expliquer le tri des dechets ou adap-ter son patrimoine immobilierselon les normes HQE (hautequalite environnementale), c'est« le cœur de métier de nosuniversités et de nos equipesMais pour le volet humain e estplus complexe».
AgroPansTech
Agrosup (Dipn)
GPE (Lyon)
ECAM (Lyon)
Ecole centrale (Lille)
Ecole centrale (Lyon)
Ecole centrale (Marseille)
Ecole centrale (Nantes)
Ecole centrale (Pans)
Ecole des mines (Douai)
Ecole des mines (Nantes)
Ecole des mines (Albi-Carmaux)
Ecole des ponts PansTech
Ecole nationale superieuredes mines (Saint-Etienne)
Ecole polytechnique
EIVP (Paris)
EME (Rennes)
ENI (Saint-Etienne)
ENSAM
ENSAT
ENSCBP (Bordeaux)
ENSCL chimie (Lille)
ENSIL (Limoges)
ENSMA (Poitiers)
ENSMM
ENSTA Bretagne
Escem
ESEO (Angers)
ESITC (Caen)
ESTP (Paris)
IFMA
I NSA (Rouen)
Insa (Toulouse)
Lasalle (Beauvais)
Mines PansTech
Montpellier SupAgro
ONIRIS (Nantes)
Polytech (Clermont)
Polytech (Montpellier)
Supelec
Supmeca (Samt-Ouen)
Telecom Bretagne (Brest)
Telecom Lille I
Telecom PansTech (Institut minestelecom)
UTC (Compiegne)
HI»
REJOIGNEZ L'ETUDIANTsur Facebook •facebook comHetudiant fr
IPOUR QUELLESÉTUDESÊTES-VOUS FAIT?
Editions l'EtudiantI I5,90€.
Légende
Ecole exemplaire
Ecole engagée
École challenger
Ecole prometteuse
Ecole sensibilisée
172 ecoles sur 217 nom pasrepondu a notre questionnaire
I cette annee •«
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Légende
Universite exemplaire
Universite engagée
Université challenger
r*Universite prometteuse
Universite sensibilisée
73 universités sur 92 n'ont pasrepondu à notre questionnairecette annee
U d'Aix-Marseille
U d'Avignon et des Pays de Vaucluse
U de Bourgogne, Dijon
U de Caen Basse-Normandie
U Pans-Dauphine
U Joseph-Founer, Grenoble I
U Lille I sciences et technologies
U Lille 2 droit et santé
U Lille 3 sciences humaines etsociales
U Lumiere Lyon 2
U de Nantes
U. de Nice Sophiantipolis
U Pans-Diderot, Paris 7
U Paris Ouest Nanterre-la-Défense
U Paris Sud
U. Rennes 2
U. de Rouen
U catholique de Lille
U. de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
n.c
L'offre de formationau cœur des enjeuxPour l'enseignement supérieur,la préoccupation majeure restel'offre de formation, qui doitpermettre aux étudiants dedevenir des professionnels
conscients dcs enjeux 0D. Cer-tains établissements mettentl'accent sur une sensibilisationgénérale à ces questions, à l'ins-tar des Mines de Nantes, D'au-tres se distinguent par leursfilières spécialisées (l'UVSQ et
Développement durable : les mots-clésAgenda 21. Programme d'action signé par 173 pays,
qui définit des objectifs en matiere de developpement
durable que chaque organisme (Region, ville, universite,
etc.) peut décliner a son niveau
Bilan carbone. Methode de comptabilisation des
émissions de gaz a effet de serre qui permet d'analyser
toutes les activites humaines et d'évaluer les emissions
polluantes qu'elles engendrent
Développement durable. Le concept de
developpement durable est ne en 1987, grâce aux travaux
de la Commission mondiale sur l'environnement et
le developpement Ce type de développement
« répond aux besoins des générations du present sans
compromettre la capacite des générations futures a
repondre aux leurs ». Il couvre trois volets. social,
économique et environnemental
Greenwashing. Le « verdissement d'image » est une
campagne publicitaire menée par une organisation
(entreprise, association, etc ) qui vise a se donner une
image ecologiquement et socialement responsable
Grenelle de ('environnement Consultations lancées
par le gouvernement en 2007 pour définir des actions de
développement durable en France En sont nées deux lois
Grenelle I (août 2009) et Grenelle 2 (juillet 2010)
Plan vert. Issu de la loi Grenelle I, le plan vert permet
aux etablissements français d'enseignement superieur
de définir leur politique de developpement durable,
et de s'autoévaluer sur leur démarche.
RSE (responsabilité sociale des entreprises) Application
du concept de developpement durable a l'entreprise
ses 37 « parcours verts », NiceSophia-Antipolis, Euromed).Quelques-uns tentent d'intégrerle DD partout, tel Audencia, quis'est engagé à y consacrer aumoins 10 % des heures de cours(lire « Intégrer du DD dans tousles cours», p. 14).Les Mines de Douai se situent àmi-chemin de ces deux der-nières options des diplômesspécialisés et l'intégration trans-versale de développementdurable aux cours de génie civil.Un « succès auprès des étu-diants », se félicite Kader Amara,secretaire général et réfèrentDD des Mines de Douai. Il estdonc envisagé d'étendre cetteinitiative aux autres spécialités.
S'imprégner dela philosophie DDReims Management School achoisi de ne créer aucune forma-tion spécialisée, comme l'ex-plique Isabelle Robert, ensei-gnante-chercheuse et référenteDD de l'école. Dès 2009, « nousnous sommes dit qu'il était pré-férable d'enseigner le déve-loppement durable de façontransversale et non de créerdes mastères «tui touchentquèlques étudiants ». Ce queles employeurs demandent auxjeunes diplômés, « c'est d'avoirdes connaissances en marke-ting, en communication.. ETune sensibilisation au déve-loppement durable », II fau-drait donc se doter de compé-tences propres et s'imprégner dela philosophie DDMais introduire le DD de façontransversale est sans doute plussimple dans une école de com-merce ou d'ingénieurs que dansune fac, car cela requiert un fortinvestissement, humain etfinancier de la part des établis-sements. Investissement qui nesera pas vain si les étudiants sesaisissent des enjeux sociaux etenvironnementaux pour ensuiteessaimer dans le monde du tra-vail et dans la société. • ID, MT
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DÉVELOPPEMENT DURABLEm^mm Y m^mm^rmr r mmm u mmm ^ • m^^*m ^f-^m^mmmm
Dix pratiques qui vontchanger votre campusS'initier au développement durable dans son école ou dans son université...Oui, mais comment ? Zoom sur quelques-uns des établissements ayant mis en placedes pratiques cohérentes et innovantes en la matière.
SENSIBILISERTOUS LESETUDIANTS DES.LAPREMIERE ANNEEaux Minesdè Nantes
L'école des mines de Nantes s'il-lustre par son programme desensibilisation, en rendant obli-gatoire un engagement socie-tal dè soixante heures pourtous ses étudiants de pre-mière année. Si ce programmene fait bénéficier d'aucun créditECTS (European Credits Trans-fer System), il permet à un élèved'obtenir un bonus sur samoyenne si le protêt est juge« remarquable » par la direc-tion des études,L'année dernière, un tiers desprojets s'est ainsi distingué, telque « Sang pour sang in », quipromeut le don du sang au seinde l'école. Ou encore « Welcomecompany », qui vise à accueilliret à intégrer les étudiants étran-gers. Son poste de président del'association Eki'libre, le clubDD (développement durable)de l'école, n'a pas fait gagnerde point supplémentaire àMatthieu Bennet, élève endeuxième année. En revanche,son appétence pour les théma-tiques envnonnementale etsociale s'est confirmée. Le jeunehomme suit actuellement Top-
MARLENE BLAISEr présidentede l'association développement durable Eidosà AudenciaMarlène Biaise, 20 ans, est en première année à Audencia et
préside depuis janvier l'association DD de l'école, Eidos. Son
ambition ? La redynamiser via de multiples actions (dîner bio,
week-end sport-nature, ateliers de recyclage), et montrer ainsi aux
étudiants qu'il existe des solutions aux problèmes écologiques.
letudiant.RETROUVEZ TOUTESLES ÉCOLESD'INGÉNIEURS ETDE COMMERCEengagées dansle développementdurable surletudiant.fr.
lion génie des systèmes énergé-tiques, qui « d'année en annéeest davantage demandée par lesélèves et permet ensuite de tra-vailler dans les énergies renou-velables », précise-t-il.
Il indique également que,parallèlement au projetsociétal de première année,une demi-journée de confé-rence par semaine est prévue,« avec la venue d'intervenants
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DEN CHOISIRSON ÉCOLE DECOMMERCE
Editions l'EtudiantI2,90€.
••• très divers », issus du monde deI entreprise classique ou del'économie sociale et solidaireMême s'il regrette que ce pro-gramme de sensibilisation auDB soit « impose aux élevés etdonc un peu vécu comme unecontrainte », Matthieu Bennetaccepte ce choix de l'école Carmalgré tout, « les élevés com-prennent ce que cela leurapporte en termes d'épanouis-sement personnel »
ET AUSSI:• Lïlle I, qui travaille a intégrer ledeveloppement durable dansses parcours d'études, a traversdes projets tutores soumis aevaluation• L'EM Strasbourg, pour sonparcours « 3 valeurs » (developpement durable, ethique etdiversite) soumis a une évaluanon globale pour l'obtention dudiplôme • ID
letudiant.L'UVSQ PROPOSEUN GRAND NOMBREDE LICENCES ETDE MASTERSconsacres audeveloppementdurable À consultersur letudiant fr,dans notre rubrique« Portrait de fac ».
NOUERDESPARTENARIATSODALINTERNATIONALà ruvsoForte de ses 37 parcours lies audeveloppement durable et a laRSE (responsabilité sociale desentreprises) l'UVSQ (Universitede Versailles Saint Quentin-enYvelines] décide de mettre aprofil ses atouts a I internatio-nal L'université, reconnue sur le
Entrepreneurs d'avenir
Cree en 2009 avec Generali Entrepreneurs d'avenir réunit
plusieurs centaines de dirigeants dans tous les secteurs
et sur I ensemble du territoire Ils soutiennent un nouveau modele
d entreprise conjuguant progres economique social
et environnemental Depuis son lancement, le reseau Entrepreneurs
d avenir a place la formation au DO et a la RSE au rang d'en|eu
prioritaire C est dans cet esprit qu Entrepreneurs d avenir s est associe
au magazine I Etudiant pour porter et mener I operation « Campus
d avenir » et identifier les etablissements pionniers en la matiere
Pour alter plus loin www.entrepreneursdavenir.com.
plan national dans ce domaine,accueille en effet des étudiantsétrangers interesses par ses cur-sus Mana Lucia, 26 ans, d'ori-gine nicaraguayenne, est I unede ces étudiantesApres ses etudes d ingénieurindustriel en management del'énergie et de l'environnement,a Managua, Mana Lucia a vouluse perfectionner « J ai chercheun master assez pratique quipourrait associer mon expe-rience professionnelle dans leprive et mon intérêt pour ledeveloppement durable, lesenergies renouvelables et l'economie verte J'ai finalementchoisi ce master car c'est le seulqui correspondait a mes cri-teres Et je ne l'ai trouvé qu al'UVSQ '» explique t ellePour developper sa renomméea l'international l'UVSO entendégalement proposer plu-sieurs formations en partena-riat avec des universitésétrangères. Ainsi, elle se pré-pare a accueillir a la rentree2013 une étudiante de I umversite d'Albion (Michigan) pourun semestre de cours Elle envi-sage aussi de mettre en œuvreun veritable programmed'échange avec une universiteaméricaine sur une formationen développement durablepour k rentree prochaineApres six mois de cours al'UVSQ, Maria Lucia dit apprecier le caractère particulière-ment innovant et concret de cemaster D ailleurs, elle souhaiteplus que jamais travailler dansle developpement durable,« avant tout pour changer lesusages des entreprises d'au-jourd'hui » i
ET AUSSI:• Audencia et son parcours« responsabilite globale », d'unvolume de 66 heuies en master• Mines PansTeeh pourses nombreuses formations10 masters ainsi que 7 masteresspécialises • MT
INTEGRERLE DO DAN S TOUSLES COURSè Audencia
Pour Bons Cailloux en derniereannee du programme grandeecole d'Audencia, tout a com-mence avec un concours « Enintégrant I ecole, j'avais choisiun parcours qui ne me conve-nait pas L'école m'a alorspropose de participer auconcours du Rotary Club surla promotion dè l'éthique pro-fessionnelle, » C'est l'occasionpour le jeune étudiant de rediger un « mmimemoire » sur lethème « L'éthique est-elle unmetier? » « Cela a ete le declic »,se souvient ce jeune homme de24 ans A l'issue de sa premiereannee, Bons décide donc desuivre une licence de philoso-phie et de langues étrangèresappliquees lors d une anneede projet individuel qui lui per-met d'affiner son objectifprofessionnel et d affirmer sa< volonté d'un travail ethique»Au fil des annees, Audenciacherche a formaliser sademarche responsable Origi-nalité du dispositif l'écoleprend l'engagement, dans lecadre d'un partenariat avecWWF (World Wildhfe Fund)France, de consacrer aumoins ID % de ses cours auxenjeux du développementdurable et de la RSE, avec aumoins 80 % des cours à êtreconcernes et ce, dans tous lesprogrammes Ainsi, en consul-tant les programmes d'ensei-gnement les étudiants peuventsavoir de quelle maniere la RSEet le DB sont intégrés aux coursqu'ils vont suivreDeux ans apres son entree dansl'école, Bons affine désormaisses choix de carriere II effectueaujourd'hui son stage de find etudes au sem de l'équipereporting de la direction dude\eloppement durable dugroupe PPR (Pmault-Pnn-
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INGÉNIEURS POUR LA TERRE
GAUTIER PERCHE, organisateur des journées de rencontre entreentreprises et étudiants sur le développement durable à la Catho de LilleÀ 21 ans, Gautier Perche est étudiant en première année de master expertise en traitement en
environnement. Le jeune homme s'engage également dans la vie associative à travers ('organisation
complète des JEEDD, journées de rencontre entre étudiants et entreprises sur le développement
durable. Organisation logistique des conférences, rédaction du dossier de presse, démarchage auprès
des entreprises participantes,» les étudiants s'occupent de tout » !
temps-La Redoute). Le jeunehomme est d'ailleurs fier decette double compétenceacquise « au fil de l'eau à toutesles étapes du cursus » et se des-tine « évidemment » à une car-rière mêlant conseil et dévelop-pement durable.
ET AUSSI:• «edge SEM et son suivi statis-tique très précis sur la placefaite au développement durabledans les cours.• L'École cles ponts ParisTechet ses cours obligatoires sur ledéveloppement durable danstoutes les filières. • MT
FORMERLES PROFSAUX ENJEUX DU DOà i'EM Grenoble
L'EM Grenoble ne négligeaucun effort pour sensibiliserson personnel au développe-ment durable : guides en libreaccès sur l'intranet de l'établis-sement, formation au tri desdéchets pour tous les agentsd'entretien ainsi que pour lepersonnel administratif.Lécole a en outre créé il y aquinze ans un CDPM (centre dedéveloppement personnel etmanagérial), avec, par exemple,
des formations aux premierssecours ou sur le handicap.Depuis le début de l'année, I'EMGrenoble offre également àses salariés la possibilité derecourir à un « mécénat decompétences », c'est-à-direune mise à disposition de cinqjours par an pour ceux qui veu-lent s'investir dans des associa-tions d'intérêt général.Les enseignants bénéficientpar ailleurs d'une formationspécifique depuis 2OOS. Caro-line Gauthier, une professeurede l'école, dispense annuelle-ment aux volontaires - unedizaine en général - une forma- •••
lEtudiantREJOIGNEZ LETUDIANTsur Facebook :facebook.com/letudiant.fr
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SOLINE RODRICUES préside le bureau du développementdurable de l'EM StrasbourgSoline Rodrigues, 21 ans, préside depuis avril 2012 le bureau du développement durable,
le B3D. Projet phare de l'association : la machine « Canibal », la machine à recycler les
contenants en plastique en échange de coupons de réduction dans des grandes enseignes,
devrait être installée près de la cafétéria à la rentrée 2013.
••• lion de trois heures pour lesaider à inclure le développe-ment durable dans chacun deleurs cours. « Si la thématiqueétait complètement marginaleau début des années 2000, lesprofesseurs sont de plus enplus demandeurs aujourd'huiet ont déjà mis leurs cours enquestionnement », témoigne-
t-elle. En sus de ce cours, il y aun manuel et les discussionsinformelles qui s'ensuivent. Carsi elle s'amuse d'un éventuelrôle de coach en développe-ment durable auprès des autresenseignants, Caroline Gauthiersouligne qu'il s'agit avant toutd'« échanges entre pairs ». « Unprofesseur de finance connaît
mieux sa matière que moi, maisje peux l'aider à réfléchir sur lechoix des supports ou desexemples ayant une dimensionDB pour illustrer son cours »,fait-elle valoir. Une fois sensibi-lisés, les professeurs pourrontd'autant plus enseigner leurmatière aux étudiants à traversle prisme du développementdurable.
ET AUSSI:• L'ESCOM, pour sa réunionmensuelle obligatoire DB desti-née aux enseignants et aux non-enseignants.• Lille 2, qui offre à son person-nel une formation développe-ment durable par métier. • ID
ENCOURAGERLES JEUNES ISSUSDE MILIEUXPOPULAIRESà l'ENSÀH
La « mission d'ascenseur socialest inhérente aux Arts et MétiersParisTech », déclare FlorenceBarnier, déléguée à l'égalité deschances. Pour preuve, l'abon-dante offre de dispositifs pourl'ouverture sociale.Des l'école primaire, i'ENSAM(École nationale supérieured'arts et métiers) anime unprogramme national pourdévelopper l'enseignementdes sciences et des technolo-gies intitulé « La main à lapâte ». I'ENSAM participe égale-ment à « Passeport Avenir », unplan d'accompagnement dejeunes issus de milieux popu-laires, depuis les classes prépa-ratoires jusqu'aux grandesécoles et universités.Enfin, l'école est à la tête deneuf Cordées de la réussite,des partenariats entre des éta-blissements d'enseignementsupérieur et des établissementsdu secondaire visant à encou-rager et à promouvoir l'éga-Sïté des chances. Avant la créa-
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lion officielle des Cordées, en2008, l'bNSAM avait pas l'imtia-ùve de mettre en place son dis-positif OPTIM (Orientation etprogramme pour la technolo-gie, l'ingénierie et ie manage-ment), en 2005Alexandre Rmgot a été I un despremiers à en bénéficier. Cetteannée là, il est en terminale STI(sciences et technologies indus-trielles) au lycée Jacquard, aParis, dans le XIXe arrondisse-ment. Son professeur principalest contacté par l'ENSAM, alorsa la recherche d'élèves éventuel-lement intéressés par ce dispo-sitif. Ils sont une vingtaine dejeunes Franciliens à êtrerecrutés après des tests, dansune dizaine de lycées classesen ZEP (zone d'éducation prio-ritaire). « Un élève en troisiemeannée aux Arts et Métiers m'aaidé pendant I année de termi-nale à réviser mon bac. Ensuite,j'ai intégré l'IUT [institut univer-sitaire de technologie, NDLR] engenie mécanique et produc-tique de Ville-d'Avray », racontele jeune homme, fraîchementdiplômé. Pendant ces deuxannées a l'IUT, « j'ai été sou-tenu et accompagné par unprofesseur de l'ENSAM,jusqu'à la préparation desconcours pour les ecoles d'in-génieurs ». Il a ensuite rejointla filière en alternance del'école, en genie industriel.Reconnaissant de cet accompa-gnement tout au long de sa sco-larité, Alexandre Rmgot tient asouligner que le dispositifOPTIM permet de se créer unreseau .. Un atout non négli-geable au moment d'entrerdans la vie active.
ET AUSSI:• Grenoble EM, qui a créé unposte à plein temps de chargede mission pour la diversite etqui a été un moteur dans lamise en place du concours Pas-serelle pour le recrutement surcntères sociaux.
SUIVEZ L'ETUDIANTsur Twitter •twitter.com/letudiant
• www.developpement-durable.gouv.fr : le sitedu ministere de l'Ecologie etdu Developpement durableet de l'Energie Vous y trou-verez une carte des etablissements ayant un plan vertainsi que les actions desecoles et des facs• www.campusresponsables.com : le site desCampus responsables Cereseau de grandes ecoles etd'universités françaises pro-pose un guide online pourrecenser les bonnes pra-tiques en matiere de DO de48 campus en France• www.refedd.org : lesite du REFED (Reseau fran-çais des étudiants pour ledeveloppement durable)Pour s engager, se former ouconnaître mieux les associa-tions DO
• L'université Joseph-FounerGrenoble I, pour avoir élabore,en 2009, l'ENEPS (École natio-nale de l'enseignement profes-sionnel superieur), une filiered'excellence valorisant le bacprofessionnel "ID
ADAPTERLE CAMPUSAUX HANDICAPESà Kedge Euromed
C'est en novembre 2011 qu'Em-manuel Coûtas, 33 ans, intègrele PMG (programme de mana-gement géneral) d'Euromed Ceprogramme est celui d'unefiliere classique de manage-ment en formation continue,soit trois semaines en entrepriseet une semaine à l'école. Saufqu'Emmanuel, comme deux deses camarades de promotion,cst malvoyant. Et a pu béné-ficier de la première sessiondu PHG adaptée aux mal-voyants. « Je ne pensais vrai-ment pas reprendre des étudesmais, quand on m'a parle duPMG, je l'ai considéré commeune opportunité de carrière ! »affirme t-il.Cette première session de for-mation continue a été lancée ennovembre 2011 en partenariatavec I entreprise hthik Invest-ment, spécialiste de la prise encompte du handicap dans lemonde du travail, ta plupartdes enseignants ont donc etéformes à la gestion du handi-cap. Leurs supports de courssont traduits et la priorité estdonnee à l'échange verbal. Lesresponsables de formation peu-vent aussi être un relais dans larecherche d'emploi pour lespersonnes handicapees. Actuel-lement, le programme accueille33 étudiants dont trois aveugleset un malentendant Euromedfait partie des premiers établis-sements d enseignement supé-rieur français à souhaiter mettreen place une politique de ges-
tion du handicap. Outre lePMG, I école marseillaise a aussiinvesti plus de 900 000 € pour enaméliorer l'accessibilité.Ainsi, sur le campus de laJuliette, qui accueille la forma-tion continue, une partie desbâtiments a ete aménagéeChaque salle a son nom ins-crit en braille au-dessus de lapoignée de la porte, et desbandes podotactiles ont étéapposées sur le soi devant lesentrées de chaque salle, « afind eviter de confondre une salleet un couloir, par exemple »,explique bmmanuel. Des amenagements simples et peu couteux qui permettent à ces étu-diants handicapes de suivre leurformation dans de meilleuresconditions.
ET AUSSI:• Paris-Dauphine et son rem-boursement d'une partie desfrais de scolarité pour les étu-diants ayant subi un retard dansleurs études en raison de leurhandicap.• f- ecole centrale de Paris, quidispose d'un réfèrent handicapdepuis quatre ans. • MT
FAVORISERLEGALITEHOMMES-FEMMESà LaSalle Beauvais
À LaSalle Beauvais, pour cer-taines catégories de personnel,« les femmes sont mieux payéesque les hommes », déclare, d'unton amusé, Pascale Cousin,chargée de développement RHdans cette école d'ingénieursagronomes depuis 2009. Certes,beaucoup de cntères entrent enconsidération pour la rémuné-ration, s'empresse-t-elle detempérer. Néanmoins, cetteaffirmation en dit long sur lapolitique de I établissement.Parité respectée en ce quiconcerne les salariés, et plusque respectée du côté des ••
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Eléments de recherche : ENTREPRENEURS D'AVENIR : appellation citée, union d'entreprises pour la promotion d'un nouveau modèle économiqueet social, toutes citations
THOMAS PERAN, chargé de mission prévention pour la vieétudiante à AgroSup DijonInscrit en deuxième année à AgroSup Dijon.Thomas Peran a été élu l'année dernière
représentant de promotion pour la prévention. Le jeune homme de 24 ans a pour mission de
sensibiliser les autres élèves ingénieurs aux questions de santé et aux problèmes liés aux
produits addictifs... afin d'éviter « les débordements pendant les soirées à l'école ».
BIEN CHOISIRSON ÉCOLED'INGÉNIEURS
Editions l'Etudiant112,90 €.
••• élèves (57 % des élèves sont desfilles, en raison des spécialisa-tions)... Voté en décembre 2011,le plan d'action sur l'égalitéhommes-femmes vient structu-rer les bonnes pratiques del'école. Pas de réunion avant8 heures ni après 17 heures afinde préserver l'équilibre vieprivée-vie professionnelle,attention particulière portée à laformation, recrutement assurépar un jury mixte. Et, surtout,une volonté affichée de « nepas pénaliser les femmesqui reviennent de congématernité », que ce soit entermes d'évolution de carrière
ou d'augmentation, soulignePascale Cousin.Enseignante-chercheuse depuisdix ans à LaSalle Beauvais,Dorothée Bizeray-Filoche en estle parfait exemple : « J'ai béné-ficié d'un congé maternitéd'un an pour mes jumeaux en2009, puis d'un autre de quinzemois après ma deuxième gros-sesse », témoigne-t-elle. L'écolen'a fait aucune difficulté et atout de suite trouvé un rempla-çant pour les cours. À son retourpour la rentrée 2012, la jeunefemme prend alors ses fonc-tions de responsable de la pre-mière année « agriculture et ali-
mentation santé », et son posteest aménagé, à sa demande, enquatre cinquième. DorothéeBizeray-Eiloche n'a pas l'im-pression d'être une exception :« À LaSalle Beauvais, c'est nor-mal. » D'ailleurs, sa supérieurehiérarchique directe est unefemme, « qui revient aussi decongé maternité » !
ET AUSSI:• L'université Paris-DiderotParis 7, qui a voté en conseild'administration un plan d'ac-tion en 18 mesures sur la parité.• Centrale Marseille pour lanomination d'un réfèrenthommes-femmes et sa poli-tique d'égalité salariale. • ID
VEILLER ,A LAVANTEDES ETUDIANTSà Lille I
Lille I se place dans le pelotonde tête des universités sou-cieuses de la santé de leure étu-diants. En effet, l'établissementest l'un des premiers à avoircréé son propre centre desanté, en 1997, comme le pré-conise la ministre de l'Enseigne-ment supérieur, Geneviève Fio-raso, qui a fixé comme objectifla création de 30 centres desanté universitaires sur le terri-toire d'ici à 2014, contre 14aujourd'hui.Sur le campus de Lille I, deuxmédecins généralistes, unpsychiatre, un conseillerconjugal, une assistantesociale, un gynécologue etplusieurs infirmières officientsans interruption du lundi auvendredi. La mission du centrede santé est double : prendre encharge la réalisation des bilansde santé qui sont proposés àchaque étudiant de premièreannée, ainsi que les consulta-tions individuelles demandéespar les étudiants. Et le dispositiffonctionne : les consultations «
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CEDRIC BOURDAIS, président de l'associationX-Microfinance à l'École polytechniqueAvant de devenir président de l'association X-Microfinance, Cédric Bourdais, 21 ans, élève en
deuxième année à Polytechnique, ne connaissait pas vraiment le principe de la microfinance.
Mais aujourd'hui, il est heureux de faire partie du projet et estime que prêter de l'argent à
des personnes au Guatemala ou au Maroc, c'est « faire de ('humanitaire plus intelligent ».
letudiant.L'UNIVERSITÉGRENOBLE I ETSON MASTERDÉVELOPPEMENTDURABLE EN DÉTAILsur letudiant.fr,rubrique« Guide des études »,puis « Licence/Université.
de l'assistante sociale ont plusque doublé entre 2009 et 2012,et les psychologues du centreont reçu plus de 630 étudiantsen 2011-2012.Autre atout : les actes sontgratuits pour les étudiants,Pour l'établissement, la créationd'un centre de santé n'est pasanodine, indique Daniel Bour-gois, directeur du centre desanté, qui remarque que « l'ac-cès gratuit aux soins booste lafréquentation des centres ». Eneffet, le centre de santé s'est
étendu aux trois universités, quidisposent chacune aujourd'huid'une antenne sur leur campus.Les médecins, infirmières etspécialistes des trois centres seréunissent régulièrement parcorps de métier pour échangersur la santé des étudiants, etéventuellement programmerdes visites sur les différents sites.
ET AUSSI:• Supelec et sa permanencepour les problèmes psycholo-giques, réservée aux étudiants.
• L'ESC Pou et son équipe dequatre personnes penchée àplein temps sur les probléma-tiques de la vie étudiante. • MT
ORGANISERLES TRANSPORTSNON POLLUANTSo l'universitéJoseph-Fourier
Pour Vincent Martin, le vélo estune habitude. « Sur le campusde Lyon, je me déplaçais déjà àdeux-roues. Quand je suis arrivéà Grenoble, j'aurais pu prendrele tramway, mais il était logiquede continuer », explique le jeuneingénieur en deuxième année àPolytech Grenoble. De sondomicile, il met dix minutespour rejoindre son école, situéeà l'entrée du campus. Une foisarrivé devant l'école, Vincentdépose son vélo au garage cou-vert, accessible uniquementavec ce moyen de transport quiconstitue aussi le moyen defaire des économies. D'autantque toutes les réparations peu-vent être prises en charge parl'association « Un p'tit vélo dansla tête », présente sur le campuset dans le centre-ville de Greno-ble. Pour les étudiants étrangersou pour ceux qui ont peu demoyens, la fac propose égale-ment un service dè location devélo à l'année, à des tarife trèsavantageux. À l'instar de Vin-cent, 25 % du personnel vientégalement sur le campus àdeux-roues.Le développement des trans-ports doux est en effet l'un desaxes forts de la politique demobilité de l'établissement gre-noblois. Plan de déplacement,étude d'accessibilité, bilan car-bone : l'université s'est pen-chée sur ses émissions de gazà effet de serre et en a tiré lesconclusions qui s'imposaient enmatière de mobilité. Dans cecadre, l'établissement chercheainsi à réduire son parc auto- i
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••• mobile administratif Une solu-tion le recours aux vehiculeshybrides et électriques pourla distribution du courrier surle campus. Luniversite entenddisposer, d'ici à trois ans, d'unparc auto non polluant à hau-teur de 20 % Prochaine etapede' pper le parc a veloselectriques grâce à l'achat destout premiers velos cette annee.
ET AUSSI:• L'université Lille I et son projet de pietonnisation et dedégoudronnage du campus• L'Université catholique deLille et son plan de déplace-ment avec des indicateurs trèsprécis • MT
DES ÉTUQIANTSIMPLIQUESDANS LA VIEASSOCIATIVEà l'Ecole centralede Marseille
En raison de sa situation géographique - dans les quartiersnord de la ville -, Centrale Mar-
seille est plus sensible au voletsocial qu'aux volets environne-mental ou économique dudéveloppement durable Unesensibilité qui se décline dansles associations de l'écoleœuvrant directement sur lesthématiques du developpe-ment durable Ingénieurs sansfrontières, Échanges phocéens,Continents solidaires, Cheer upet FabLab Centrale Marseillehéberge et soutient sur lesplans logistique et financier, cescinq associations. Échangesphocéens, qui fait la fierté del'école (c'est le « projet de tuto-rat (e plus abouti de France »,selon Centrale), bénéficie enparticulier d'une subvention de40000€.Lucile Rousseau, la nouvelledirectrice generale de l'associanon et éleve en première année,en rappelle la mission « Luttercontre l'autocensure » pratiquéepar certains jeunes issus desZEP de Marseille, en leur don-nant confiance en eux et en lesencourageant à poursuivre desétudes supérieures L'école d'm-gemeurs avait ete l'un des pre-
miers etablissements français àmettre en place, en 2005, cegenre de projet de tutorat pourles élevés, de la quatrième a laterminale. En 2012 2013,63 centraliens en grande majo-rité des élevés de premièreannée, accompagnent ainsi141 collégiens et lycéensOutre un tutorat régulier, l'ac-compagnement de ces élèvespasse aussi par Couverturenaturelle, appuyée par les sor-ties au théâtre, au musee, ouencore les voyages Cette année,grâce au financement de I école,« les lycéens de terminale serendent à Londres », se réjouit lajeune directrice de l'associationcentrahenne.
ET AUSSI:• Lille 3, qui dote et soutient sesdeux associations étudiantesimpliquées dans le développe-mentdurable• AgroParisTech pour sonsoutien financier et technique àl'association Eco Days, quiorganise tous les ans unesemaine d'animations et d'ex-positions sur le DO. • ID
Notre méthodologie
De décembre 2012 à fevrier 2013,
nous avons envoyé un
questionnaire a 300 etablissements
d'enseignement superieur, repartis
en trois familles ecoles d'ingénieurs,
ecoles de commerce dispensant
le grade de master et universités
Au total 19 universités 29 ecoles
de commerce, 45 ecoles d'ingénieurs
et deux autres etablissements
- l'ENS (Ecole normale superieure)
Ulm et IENFA (Ecole nationale de
formation agronomique) Toulouse -
ont repondu
Dans chaque famille, les etablissements
sont classes par ordre alphabétique et
évalues selon leur degré d engagement
sur cinq catégories « gouvernance »,
« formation », « recherche » « egalite
des chances » et « vie étudiante »
18 criteres de base ont eté pris en
compte, affectes chacun d un
coefficient allant de I a 4 Lintegration
de nouveaux criteres ainsi que
I evolution de certains coefficients
expliquent les éventuelles baisses
de catégorie d'établissements
par rapport a l'enquête 2012
CRITÈRES ET COEFFICIENTS
Pour la gouvernance
Plan d'action DD (Agenda2l,
plan vert ) coefficient!
Rapport DD coefficients
Réfèrent DD coefficient I
Comite de pilotage DD coefficient 2
Pour les formations
Cours de sensibilisation
aux enjeux du DD coefficient I
Programmes spécialisés DD
coefficient 2
Cours DD coefficient 3
Stages coefficient I
Sensibilisation du personnel
coefficient 3
Pour la recherche
Equipes labos et pôles DD
coefficient 4 pour les universités et les
ecoles d'ingénieurs coefficient I pour
les ecoles de commerce
Chaires DD coefficient!
Critere additionnel pour les ecoles de
commerce sur le pourcentage et le
nombre de publications coefficient 3
Pour le volet egalite des chances
Dispositifs d'ouverture sociale
coefficient 3
Handicap coefficient 2
Parite coefficient I
Pour la vie étudiante
Prevention coefficient 2 pour les
universités et les ecoles d ingénieurs,
coefficient 3 pour les ecoles de
commerce
Mobilite coefficient 3 pour les
universités et les ecoles d ingénieurs,
coefficient 2 pour les ecoles de
commerce
Vie associative coefficient I
Du fait de leur statut et de leur
spécialisation l'ENS Ulm et l'ENFA
Toulouse n'ont pas ete classes dans
I une des trois catégories
d'établissements Retrouvez l'intégralité
de leurs resultats sur letudiant.fr.