paroisse saint-pierre de genval edition spéciale pentecôte
TRANSCRIPT
PAROISSE SAINT-PIERRE de Genval
Edition spéciale Pentecôte 2020
Mai 2020 n° 440
Abbé Tchuma KAGOMA
Rue de la Station – 1 332 Genval
02 653 84 32
Abbé Alexis Ndindabahizi
0466 187 203
Secrétariat : 0474 20 80 76
L’église est ouverte et accessible à tous moyennant respect des règles de
confinement
et en n’y organisant AUCUN rassemblement de prière.
En attendant, restons unis par la prière.
Utilisons le téléphone et d'autres moyens afin de ne pas s'enfermer dans
l'isolement et rester en communion.
Vidées de leur sens premier, les fêtes chrétiennes sont désormais
synonymes de vacances et de jours fériés. Liées à la foi chrétienne, ces fêtes
sont pourtant une façon de rythmer l’année, les saisons et de « sacraliser » le
temps, vocabulaire toutefois balayé par la sécularisation galopante de notre
société. C’est particulièrement le cas pour la fête de la Pentecôte.
En effet, c’est vrai qu’en plus, il est particulièrement difficile de donner
une définition du Saint Esprit. Il est peut-être plus facile de l’appréhender à
partir de son (ses) action (s) et des signes qu’il manifeste. La pentecôte n’est
pas une vieille histoire. Elle ne se contente pas d’arriver une fois par an. La
pentecôte parle toujours au présent. C’est au présent que Jésus dit :
« Recevez l’Esprit Saint ». Encore confinés, par manque de reprise de nos
célébrations en présentiel, c’est aussi au présent, dans notre vie de tous les
jours que par l’Esprit et dans la prière « nous regardons Dieu et nous nous
laissons regarder par Lui ; nous L’aimons et nous nous laissons aimer par Lui. »
Les êtres humains que nous sommes sont souvent aveuglés ou sourds
devant les signes visibles de l’Esprit Saint. Nous sommes enfermés en nous-
mêmes et nous ne permettons plus cette intrusion divine dans nos vies. Des
barricades intérieures se mettent en place, plus solides les unes que les
autres. Je ne crois pas que l’Esprit, comme tel, puisse changer le cours des
événements de manière radicale. Par contre, je reste convaincu qu’il se révèle
au cœur de la souffrance dans tous les gestes d’amitié, de solidarité qui se
mettent en place autour de la personne en désarroi physique ou d’âme. Il
donne la force, parfois surhumaine, de se battre pour vaincre la maladie, le
manque de chance qui nous colle à la peau.
C’est également ce même souffle léger qui susurre au creux de nos
cœurs d’entrer en relation avec le Père ou le Fils. Il est en nous pour vivre de
cette intimité divine dans les silences de ce que nous sommes. Par lui, il donne
vie à Dieu en nous. Ce sera alors notre décision personnelle d’y répondre de
manière positive ou négative.
A la Pentecôte, Dieu brûle dans nos cœurs. Et cela change tout. Qui
possède Dieu, a tout. Peut-être me direz-vous que c’est de la rêverie, que cela
Editorial : EDITORIAL :
ESPRIT DE PENTECÔTE
ne se passe jamais, que cette histoire du vent est belle, mais invraisemblable.
Pourquoi cela ne se fait jamais chez nous ? Pourquoi les choses restent
toujours comme elles étaient ? Pourquoi la vie est si difficile si lourdes
parfois ? Quand est-ce que ma tristesse sera balayée ? Quand est-ce que mes
soucis seront brûlés ? Pourquoi ai-je toujours ce pessimisme dans mon cœur ?
Pourquoi est-ce que je me bats avec la dépression ? Pourquoi toujours cette
grisaille ? Où est-il ton Esprit Saint ? Nous savons tout, nous savons comment
gérer notre vie. Nous savons comment organiser les choses. Nous connaissons
nos capacités. Nous avons créé des commissions pour réfléchir sur tout. Nous
préparons tout. Est-ce que l’Esprit Saint a encore quelque chose à nous dire ?
Est-ce que le Seigneur peut encore parler dans sa propre maison ? Ou, est-ce
que c’est nous qui avons préparé ses discours ? Est-ce que nous avons encore
besoin de Lui ? Attendons l’inattendu de Dieu. Il viendra de façon
incompréhensible là où justement nous avons déjà perdu l’espérance
Abbé Tchuma KAGOMA AMUNDALA, Curé.
Nous ne savons pas vous dire à cette heure ce qu’il en
sera exactement de la date autorisant la reprise des
célébrations eucharistiques dominicales et de semaine. Les
responsables des cultes ont demandé que ce soit le week-
end de Pentecôte. Il faut pouvoir accepter que cela soit
peut-être plus tard. Il n’empêche que nos protocoles et
règles internes sont à l’étude. Il n’est pas exclu qu’un accord
puisse être obtenu sans tarder. De toute façon, il faut tous nous préparer à
cette reprise qui demandera une organisation minutieuse. Voici quelques
premières consignes que je vous demande de lire et de mettre en œuvre.
Il ne s’agit pas encore des règles officielles qui vous parviendront, bien
sûr, dès que l’accord et le feu vert seront obtenus. Mais les consignes
générales qui suivent vont dans le sens de ce qui a été envisagé, y compris
avec certains experts. Elles vous permettront de ne pas être pris au dépourvu
si cet accord que nous attendons tous devait arriver un peu en dernière
minute.
Consignes générales pour préparer la reprise des eucharisties
dominicales et de semaine – la plupart seront aussi valables pour les
QUELLES CONSIGNES POUR PREPARER LA
REPRISE DES MESSES LE DIMANCHE ET EN
SEMAINE
funérailles et les mariages qu’on pourra refaire avec eucharistie dès cet
accord donné pour la reprise des « célébrations publiques »
Préalables :
1. La visée de toutes les décisions est la sécurité et la non-
contamination par le virus de tous ceux qui se rendent à l’église et de tout
faire pour qu’ils soient non contaminants pour ceux qu’ils rencontreront
ensuite.
2. Le responsable ou le coordinateur d’UP prévoit très rapidement
une réunion des permanents nommés au sein des Unités pastorales
(prêtres, diacres, AP, coordinateur) là où les UP sont en place ; là où il
n’y a pas encore d’UP, chaque curé réunit l'équipe pastorale de sa ou de
ses paroisses. Objectifs de cette réunion : examiner tout ce qui suit,
discuter des applications concrètes des présentes consignes et prendre les
décisions qui s’imposent. L’option prise par les évêques c’est que ce sont les
équipes locales qui sont le mieux à même de prendre les bonnes décisions.
3. Seront concertés et informés les membres des Conseils d’UP ainsi
que les fabriques d’église. Les évêques ont tenu à préciser que les frais
d’aménagement, entre autres au sujet de l’achat des produits nécessaires,
relèvent de la responsabilité des fabriques.
4. En cas de doute ou de difficulté d’interprétation, on passe d’abord
par les doyens.
5. On ne reprendra pas les messes dans les lieux où ces consignes ne
peuvent pas être mises en œuvre.
Consignes générales :
1. Peut-être s’avèrera-t-il nécessaire de procéder à un grand
nettoyage de l’église.
2. Prévoir rapidement la quantité nécessaire de gel hydro alcoolique :
une désinfection des mains sera obligatoire à l’entrée pour chaque participant
– ainsi que pour le célébrant ou toute personne apportant quelque chose à
l’autel en cours d’eucharistie. Prévoir un ou plusieurs points où quelqu’un verse
du gel sur les mains des entrants (et non pas déposer sur une table une
bouteille à laquelle chacun se sert…)
3. Aménager l’intérieur de l’église de telle sorte que les participants
soient clairement à 1m50 de distance les uns des autres et dans tous les sens.
Seuls les petits enfants vivant dans le même espace familial pourront être
près de leurs parents (prévoir des chaises qu’on peut approcher uniquement
dans ce cas, en veillant à ce que les autres participants restent à 1m50 de ce
groupe). Voir comment faire si l’église dispose de bancs et non de chaises afin
que les personnes ne passent pas l’une devant ou derrière l’autre pour
rejoindre leur place.
4. Il est prévu qu’on ne puisse accueillir qu’un maximum de 100
personnes par messe. Mais avec les distances imposées, toutes les églises ne
pourront pas accueillir un tel nombre de participants. Il faudra voir, dans
certaines paroisses, si des messes ne devront pas être réparties dans
plusieurs lieux de culte ou s’il ne faudra pas multiplier les heures de messe (en
prévoyant dans les deux cas une possibilité d’inscription).
5. On voit de toute façon, que ce n’est pas encore le moment de faire
de ces premières messes post-confinement des moments de grandes
retrouvailles de toute la communauté !
6. Mettre des repères de distance (1m50) dans l’allée centrale pour
le moment de la communion.
7. Retirer les livres, les livrets, les prospectus se trouvant
actuellement dans l’église – on pourra tout au plus emporter un feuillet déjà
disposé à la place de chacun et qui sera non réutilisable par d’autres aux
messes suivantes.
8. Vider les bénitiers.
9. Les installations sanitaires ne pourront être utilisées que si
quelqu'un est chargé d’en assurer la désinfection systématique après chaque
usage.
10. Examiner minutieusement où et comment les gens peuvent entrer
dans l'église (l’accès comme la sortie ne se font que par une seule porte) ;
comment ils peuvent se rendre à leur chaise sans ‘embouteillage’ ; comment se
déroulera la circulation en vue de recevoir la communion (voir plus bas);
comment organiser la sortie pour qu’on y garde les mesures de distanciement
alors même que c’est un moment spontanément convivial.
Penser à d’éventuels ‘panneaux de signalisation’, flèches, autocollants ; à
la délimitation des allées... tout en prenant soin d’une certaine esthétique…
11. Réfléchir à la gestion éventuelle d’une chorale (pas trop
nombreuse) : les personnes qui chantent doivent respecter une distance plus
importante qu’entre les participants (3 mètres entre eux minimum – certains
disent : beaucoup plus encore) – idem pour la distance entre le chantre et les
participants de la première rangée.
12. Le lectionnaire et l’ambon (et le micro) ne peuvent être touchés.
S’il y a plusieurs lecteurs, prévoir que chacun apporte à l’ambon le texte de la
lecture qu’il doit faire.
13. Désigner un responsable qui va gérer toutes les mesures et à
chaque messe dominicale une équipe d’accueil repérable et vigilante.
Consignes pour la célébration elle-même
1. La question du port du masque par les participants n’est pas encore
définie mais sûrement souhaitable, voire sans doute obligatoire.
Le prêtre qui préside ne doit pas le porter.
2. On ne serre pas les mains, ni ne se donne les mains au Notre Père.
3. Un même objet n’est touché que par une personne (calice, patène,
burettes, lectionnaire, évangéliaire…).
4. La collecte se fera en déposant son obole en fin de messe dans une
boîte qui accueillera ces dons au fond de l’église (à mentionner donc en fin de
messe).
5. Pour la communion :
- le prêtre et les éventuels ministres de la communion se
désinfectent les mains avant et après avoir donné la communion
- le prêtre qui préside est le seul à communier au calice
- le prêtre dira à tous, depuis l’autel et une seule fois : « Le Corps du
Christ » et reste en silence lorsqu’il donne l’hostie consacrée – on réduit au
minimum le nombre de ministres de la communion (ils ne disent pas non plus : «
Le Corps du Christ »)
- on ne communie que dans la main et en évitant de toucher la main
de ceux qui viennent communier
- on ne fait pas de bénédiction sur le front des enfants ou des
catéchumènes qui se présenteront devant les prêtres et les diacres qui leur
feront le geste de la bénédiction, à distance
6. Le pasteur saluera bien sûr les participants en fin de messe, avec
le sourire mais… à distance ! En évitant des apartés qui empêcheraient la
fluidité de la sortie de tous. Il n’y aura donc pas – hélas !!! – de moment de
convivialité organisé dans le fond de l’église… ni à l’extérieur.
Que ces célébrations eucharistiques puissent reprendre le plus
rapidement possible, c’est bien évidemment notre désir à tous. Quitte à
devoir encore attendre…
Tout comme une grande amoureuse de l’eucharistie qui a connu cela elle
aussi, en quarantaine dans l’infirmerie d’un carmel pour soigner ses sœurs en
période d’épidémie et ne pouvant recevoir la communion.
Elle s’appelait… Sr Thérèse de l’Enfant-Jésus. Ce qui lui a fait dire : « Sans
doute c’est une grande grâce de recevoir les Sacrements, mais quand le bon
Dieu ne le permet pas, c’est bien quand même : tout est grâce ! » (CJ, 5.6.4).
Dans l’attente de l’Esprit-saint, avec vous tous : rien ne peut le confiner
pour qui le désire.
Wavre, le 25 mai 2020 + Jean-Luc Hudsyn
Le 16 février nous avions organisé, si vous vous rappelez
bien Un "dimanche autrement" qui avait récolté un succès
vraiment inattendu.
Notre curé Tchuma en était lui-même éberlué. Ça lui a
donné du baume au cœur. Il ne s'attendait pas à une
telle participation.
*****
Dès 9h30, les paroissiens étaient présents pour un petit déjeuner avec
des croissants tout frais ! À 10h, un chant retentit et la célébration
commença.
Les cinq dimensions essentielles de la vie chrétienne
furent présentées par notre animateur, Georges Boucher, à
partir d'un texte des Actes des apôtres. Ensemble on y a
réfléchi; on a discuté en essayant de dégager les meilleures
conditions d'un avenir paroissial. Après une remontée des 7
groupes de partage, la prière eucharistique et la communion
fraternelle nous ont rassemblés autour de l'autel.
À 12h un apéritif a été servi dans la joie !
*****
Voilà une belle rencontre entre les genvalois d'une même paroisse.
Rarement, ils se retrouvent ensemble. Les uns participent à la messe du
samedi, les autres à celle du dimanche.
Ce jour-là, ils étaient là en grand nombre, échangeant
autour d'un des membres de l'Equipe d'Animation
Paroissiale. Chacun eut droit à la parole. Les enfants
aussi ont pu s'exprimer. Et voilà la communauté
retrouvée dans sa diversité !
Une belle expérience à renouveler une fois que notre
confinement chrétien et paroissial sera complètement
terminé !
Alain David & Paul Spies
Un dimanche "Autrement"
à Saint Pierre
Pamela et Mike Breton sont mariés depuis
près de 54 ans. Tous les deux sont nés,
baptisés, confirmés et mariés au sein de
l’église anglicane.
Arrivés en Belgique, il y a 45 ans, ils sont
à présent membres de notre petit groupe
œcuménique, établi il y a de nombreuses
années par Renée-Claire et Paul. Ils s'y
trouvent bien, étant un mariage mixte et œcuménique – Pamela est
Catholique, Mike Anglican et ça marche bien entre eux ! Ils ont voulu
partager leur chemin personnel dans l’Eglise.
En 1975, après 9 ans de mariage et deux fils, ils arrivent en Belgique, via
La Hulpe et les Papeterie Intermills. Au premier abord, ils s'aperçoivent qu'en
Belgique, l'Eglise anglicane est peu connue.
Les anglicans ne sont ni catholiques, ni protestants. Ils représentent la « via
media » créée par Elizabeth Ie, au 16ème siècle. Ce fut un premier "brexit"
avant la lettre. Depuis lors, en Angleterre, les Catholiques ont été
marginalisés et minoritaires, et cela jusqu’au 20 siècle. Pamela et Mike ont
connu le temps où, à l’école, les Catholiques étaient même exclus de la prière
du matin !
Aujourd’hui, on trouve des Anglicans partout là où sont passés les
Britanniques. Cette Eglise est divisée en provinces indépendantes mais
toujours sous l’autorité de l’Archevêque de Canterbury.
Depuis Léopold Ier qui était anglican et oncle de la Reine Victoria, les
anglicans de Belgique ont toujours bénéficié d’une position favorable.
Aujourd'hui, il existe trois paroisses anglicanes dans la région de Bruxelles :
deux anglaises et une américaine.
L’Eglise Anglicane des Etats-Unis est « l'église épiscopale », c'est le cas
de la paroisse "All Saints" ou "Eglise de tous les saints", fondée en 1979.
Pamela et Mike y furent membres fondateurs. La petite église se trouve
actuellement à Waterloo, à l'emplacement de l’ancienne église suédoise au
rond-point du grand Carrefour en face de McDonald’s.
Espace-rencontre du 2 février
2020 avec Pamela et Mike Breton
Si vous assistez un jour à leur célébration du dimanche, vous serez
étonnés de constater combien cela ressemble aux messes catholiques.
Les épiscopaliens partent du principe que « All may, some should, none must »
- tout le monde peut, certains devraient, personne n’est obligé." Cette petite
citation illustre bien la tolérance et le libéralisme des Anglicans.
Au niveau hiérarchique, l'Eglise anglicane est reconnue, comme les
catholiques et les orthodoxes, dans la "succession apostolique", c'est-à-dire,
la transmission, par les apôtres, de l'autorité et des pouvoirs reçus du Christ.
Tout allait bien au début du 20ème siècle avec le Cardinal Mercier et
des papes conciliants comme Jean XXIII : l’œcuménisme avançait. Alors que
les prêtres anglicans ont toujours pu se marier, cela ne représentait pas un
obstacle. Mais dans les années ’70, les américains ont ordonné des femmes
prêtres, puis des femmes évêques. Plus tard, ce fut le cas aussi en
Angleterre.
Cette situation a non seulement freiné l’œcuménisme, mais a créé des tensions
au sein même de la Communion Anglicane par le monde.
A la fin de l’an 2000, Pamela s'est convertie à l’Eglise Catholique à l'âge de 58
ans – c'est vous dire combien de temps elle a mis avant de comprendre ce que
le Seigneur voulait d'elle. Elle nous a raconté son cheminement, passant par
le Yémen du Sud, puis le Soudan où l'évêque lui conféra le sacrement de la
Confirmation. Elle était fascinée par le culte qui se déroulait dans une petite
église orthodoxe du quartier.
Comme on l'a dit plus haut, en 1979, " All Saints" démarre. Ils y sont
tous deux très engagés. Pamela était secrétaire de la paroisse, éditrice de la
petite revue paroissiale. Elle assistait le prêtre à l’autel, en aube, et a même
présidé des offices en l’absence du prêtre. Sa plus grande joie était – et est
encore – de recevoir la communion à côté de son mari.
Mais, rien à faire. En 2000, sa vocation refait surface. Les prêtres lui
disaient : «Tu peux recevoir la Communion chez nous, pourquoi changer ? " Et
elle se disait : «Tu n’as rien contre l’église anglicane, elle a été toute ta vie –
pourquoi changer ? " Elle en parle avec Mike – sa réaction était importante –
elle ne voulait pas se distancer de lui. La réponse de Mike a été toute simple :
«Ça fait des années que ça dure, il est grand temps que tu agisses !»
Les prêtres qui l'ont préparée – Alain de Maere, curé de La Hulpe à
l’époque, et le Père Jean-Yves Quellec, Prieur de Clerlande – étaient plus
prudents et lui ont conseillé une période d’essai. Un vendredi matin de fin
décembre 2000, en l’église St Nicolas de La Hulpe, elle a été reçue dans
l’église Catholique, entourée des paroissiens, mais aussi de ses amis
Catholiques et Anglicans. Mike lui a dit : «Il est clair que tu es très heureuse,
alors je suppose que c’est bien».
Leur couple "œcuménique" vit en commun l’enseignement des
apôtres, la communion fraternelle et matrimoniale, la fraction du pain et
la prière. Ils partagent tout grâce au rapprochement de nos églises.
Le fait d’être engagés, chacun dans son église respective, leur permet un
échange continu de réflexions, questions, problèmes, et parfois critiques.
Ils sont un peu rebelles sur les bords ! Grâce à leur éducation et culture, ils
n’acceptent pas toujours les traditions, vieilles habitudes, ou règles imposées.
Mais ils cherchent toujours à approfondir leur foi.
Leur mariage marche comme tout mariage, sur base des mêmes critères
: l’amour l’un pour l’autre – même après 54 ans de vie commune ! - le respect
mutuel pour deux personnalités différentes et deux pratiques différentes,
sans vouloir changer l’autre - et de la bonne volonté pour se soutenir et
s’entraider.
Un extrait du livre de Ruth, dans l’Ancien Testament, exprime très bien leur
philosophie de couple expatrié et œcuménique.
« Ne me presse pas de t’abandonner,
ni de retourner loin de toi ;
Car où tu iras j’irai,
Et où tu passeras la nuit je la passerai ;
Ton peuple sera mon peuple
Et ton dieu mon dieu ;
Où tu mourras je mourrai,
Et là je serai enterré.
Le Seigneur me fasse ainsi et plus encore
Si ce n’est pas la mort qui nous sépare ! » Ruth, 1 -16.
Résumé par Paul Spies
L’asbl a toujours autant besoin de votre soutien et de vos dons afin que
la vie quotidienne de ces enfants puisse continuer dignement.
CHILDREN OF THE WORLD
INTERNATIONAL
C’est promis ! les enfants et nous-mêmes vous donnerons plein de nouvelles
lorsque les éditions paroissiales reprendront un rythme normal !
Nous vous invitons toujours à (re)découvrir le site de notre asbl
www.criancasdomundo.org
Pour nous aider vous avez le choix :
Faire un don ou un ordre permanent sur le compte de l’asbl
Children of the world International asbl BE06 0882 1090 0122 (exonération
fiscale à partir de 40€)
Recevoir la revue trimestrielle et la diffuser autour de vous. Si
vous la souhaitez par courrier électronique il suffit de nous le demander. Elle
sera en couleur et très facile à transmettre à vos connaissances et amis.
Paul et Brigitte Wilkin-van Wessem - [email protected]
www.criancasdomundo.org Av. du 4 mai, 14 - 1380 Ohain 0474/863008
02/6530806
Les Frères Maristes nous accueillent dans leur chapelle à Genval pour
une messe avec Tchuma grâce au frère Roberto DI Troia qui parvient à
enregistrer et diffuser la messe sur Facebook le dimanche à 11h. C’est un vrai
plaisir de pouvoir rendre compte de cet amour de la célébration eucharistique
et de pouvoir la vivre avec notre curé mais aussi avec la communauté des
frères c’est depuis le 4e dimanche de Pâques puis les suivants.
C’est une joie de retrouver cette chapelle avec les décorations devant
l’autel : le décor de Pâques et de la résurrection avec la présentation du
tombeau ouvert avec Jésus ressuscité debout devant ce tombeau. Il nous fait
voir que le tombeau n’est pas la dernière issue mais bien un passage à autre
chose, à une autre vie, à un après plein de joie, plein d’amour et plein de Sa
Présence. C’est ainsi que nous retrouvons les chants entonnés par Roberto.
Le déroulé de la messe c’est bien celle que Tchuma nous a habitué et c’est une
joie de pouvoir communier spirituellement avec les frères.
Chez les frères Maristes
Les célébrations autrement grâce
à la vidéoconférence
En ce temps de confinement chacun chez soi devant son ordinateur ou
devant sa TV, nous permet de vivre un peu de cette communion, de cette
présence à chacun que le Seigneur nous donne dans toutes nos rencontres
impossibles en ce temps.
Oui c’est vraiment important de se retrouver comme entouré par la
parole, par l’homélie, Les chants, la présence du Seigneur dans l’eucharistie.
Cela m’a réchauffé le cœur de voir cette chapelle dans laquelle j’ai
personnellement officié c’est la vie qui recommence. Quel étonnant détour ce
virus nous fait faire avec toute la société pour pouvoir bientôt se retrouver
en vis-à-vis dans une église transformée par la distanciation sociale et les
règles d’hygiène importante pour ne pas avoir des problèmes de santé.
Avec la joie de se retrouver je vous salue toutes et tous !
Alain DAVID votre diacre
Amoris Laetitia" est une exhortation apostolique sur
l’amour dans la famille. Publiée en 2016 elle est le
résultat final de deux Synodes d’évêques.
Après des références aux Ecritures saintes, aux
enseignements de l’Eglise sur l’amour, le mariage, la
famille et l’éducation des enfants, le Pape François plaide pour une Eglise non
pas dogmatique, mais accueillante. Le pape recommande une lecture patiente
de ce texte en s’attardant éventuellement sur les chapitres ayant plus
d’intérêt personnel. Attardons-nous sur le chapitre VIII : « Accompagner,
discerner et intégrer la fragilité ».
Pour le Pape François, les principes généraux relatifs au mariage ont
miséricorde (2016) il invite les pasteurs à comprendre et à être ouvert aux
fidèles les plus fragiles, ceux qui souffrent dans une situation particulière
relative au mariage. Bien que «toute rupture du lien matrimonial va à
l’encontre de la volonté de Dieu, l’Eglise est consciente de la fragilité de
nombreux de ses fils».
Lu pour vous
"La joie de l’amour"
écrit par le Pape François
Vu la loi de gradualité (un bien moral peut s’atteindre par étapes
croissantes) les pasteurs sont invités à faire preuve de discernement. Il
n’existe pas de recette simple. Le Pape invite les fidèles qui vivent dans ces
situations de s’approcher de leurs pasteurs pour s’entretenir avec eux Les
pasteurs sont invités à les accueillir, les écouter et les accompagner avec
patience et délicatesse. Ces fidèles ne peuvent être condamnés pour toujours
(cfr. la femme adultère, le bon larron, la brebis perdue…).
La miséricorde de Dieu n’est refusée à personne.
Dans le discernement il y a lieu de se souvenir de l’enseignement de
Saint Thomas d’Aquin, «s’il n’y a qu’une des deux connaissances (la norme
générale d’une part, et la connaissance d’une situation particulière du
discernement pratique d’autre part) il est préférable que ce soit la
connaissance de la réalité particulière qui s’approche plus de l’agir» (1).
Cependant celle-ci ne peut être relevée à la catégorie de norme sinon l’Eglise
entretiendrait une double morale. Donc au lieu d’appliquer aveuglément une
norme, il y a lieu de tenir compte des circonstances atténuantes, de la
conscience et de la miséricorde de Dieu.
A plusieurs reprises le pape souligne que la charité fraternelle est la première
loi des chrétiens.
Anthony Figeys, paroissien
Dans le livre du Prophète Shemouél, on peut lire le commencement, pas
ordinaire, de cette histoire: le choix inattendu d’un jeune berger appelé à
succéder à Shaoul, lequel fut premier roi régnant en Israël. Il s’agit de David,
le personnage biblique de l’Ancienne Alliance sur qui le Livre sacré nous
fournit le plus de détails – sur son histoire édifiante et quelques fois fort
tumultueuse. À preuve…
Le prophète Shemouél était parti en quête d’un successeur pour le roi
Shaoul tombé en disgrâce devant le Très-Haut. Évidemment, le roi n’en savait
rien, sinon la démarche du vieux prophète n’aurait pas fait long feu. On ne
change pas de roi comme on change de chemise… si ce n’est par un coup d’état,
MIETTES SPIRITUELLES….
L’histoire d’un roi très croyant qui avait négligé
ses prières
ce dont Shemouél n’avait nullement envie. Shemouél agissait toujours avec la
patience et la discrétion de l’Esprit. Or l’Esprit, ce jour-là, le conduisit au
patelin de Béit-Lèhèm où habitait un propriétaire terrien du nom de Ishaï.
Shemouél confia son dessein au seigneur du lieu qui appela ses fils.
Il en avait huit, dont sept en âge de prendre des responsabilités; le septième
n’était qu’un gamin qu’il laissa au champ pour garder le troupeau. Le Prophète
se mit en prière et exerça son discernement sur les sept grands gars d’Ishaï;
mais il n’en trouva aucun marqué de l’Esprit. On appela donc le petit dernier et
Shemouél le sacra roi dans le plus grand secret.
David était un bel adolescent roux d’une quinzaine d’années. On le mit au
courant de sa mission: aller vivre, plutôt incognito, à la cour du roi. Comme il
était artiste, chantait bien, touchait la lyre et composait des mélodies, il
serait facile de trouver un poste auprès de Shaoul. Cependant, déjà sacré par
le Prophète, il ne devait rien laisser transpirer du projet de son Elohîm. Le
secret ainsi gardé, le Seigneur lui révélerait à quel moment se faire connaître
comme nouveau roi en Juda.
Selon le Livre sacré, l’esprit de Dieu s’était retiré de Shaoul, et un
esprit mauvais le tenaillait, lui causait des terreurs inexplicables. Un serviteur
convia David en présence du roi pour jouer de la lyre et calmer son esprit
tourmenté. En entendant la musique de David, Shaoul éprouvait un grand
soulagement. Aussi, dit le Livre, “Shaoul se prit d’une grande affection pour
lui et David devint son écuyer”. Durant des années, David fut appliqué au
service du roi. Il se lia d’une grande amitié avec Iehonatân, fils de Shaoul, qui
s’attacha de même à lui et l’aima de tout son être. Plus tard, quand Iehonatân
mourra au combat, au côté de Shaoul, David pleurera son chagrin en
composant une élégie à la mémoire de Shaoul et de Iehonatân; de ce dernier il
chantera: “Je suis en détresse pour toi, mon frère Iehonatân, si exquis pour
moi! Ton amour m’était merveilleux plus qu’un amour de femme”. De plus, David
épousa Milka, la fille du roi; elle fut la première d’une longue série d’épouses
que David accueillera dans son palais.
Un jour, comme écuyer du roi, David se lança, seul, à l’attaque du géant
Goliat, le vaillant des Pelishtîm, qui terrorisait Israël. Au nom de Yahvé
Sabaot, il le tua d’une pierre de sa fronde et lui trancha la tête. Cet
événement enchanta le peuple qui acclama le jeune David. Dès lors, le roi
Shaoul commença de jalouser son écuyer. Et, très rapidement, la vie se
compliqua pour David qui devait fuir continuellement la présence du roi. Celui-
ci forma même le projet de le faire périr. Iehonatân et Milka aidèrent David à
échapper au piège.
David devint un homme de guerre, toujours doublé du poète qui chantait par
des psaumes la gloire du Très-Haut. Il avait gardé son coeur d’enfant, de
petit berger qui tendrement protégeait et conduisait son troupeau. Il se
tenait en présence du Dieu qui l’assistait en toutes ses entreprises.
Quand il succéda à Shaoul, décédé aux mains des
Pelishtîm, il régna sept ans sur Iehouda, siégeant à
Hèbrôn, tandis qu’un fils de Shaoul, Ishbaal, fut sacré roi
en Israël. Puis, une guerre se déclara entre les deux
royaumes, où David vainquit Abner, chef d’armée du roi
d’Israël. Après cette victoire, qui fut suivie des meurtres
d’Abner et d’Ishbaal, les chefs des tribus d’Israël joignirent David à Hèbrôn
et le reconnurent comme leur roi. La Bible nous dit: “David avait trente ans à
son avènement et il régna quarante ans. À Hèbrôn, il régna sept ans et six
mois sur Iehouda; à Ieroushalaîm, il régna trente-trois ans sur tout Israël et
Iehouda”. De fait, après sa victoire sur Israël, David partit en guerre contre
les Iebussîm, s’empara de Ieroushalaîm dont il fit la capitale du royaume uni.
Le prophète Natân le bénit au nom de Yahvé et lui assura une descendance à
jamais: “Ta maison et ta royauté subsisteront à jamais devant moi, ton trône
sera affermi à jamais”. David n’avait que trente ans et louait Dieu de tout ce
qu’il lui avait permis de vivre en si peu d’années. Parfois, il se demandait s’il
rêvait ou si c’était bien vrai! Il faisait à Dieu cette prière, conservée au Livre
sacré: “Qui suis-je, Seigneur Adonaï, et quelle est ma maison pour que tu
m’aies mené jusque-là? Mais cela est encore trop peu à tes yeux, Seigneur
Adonaï, et tu étends aussi tes promesses à la maison de ton serviteur pour un
lointain avenir…”
L’unification du Royaume constitua un événement majeur dans l’histoire du
peuple élu; mais aussi un tournant, un peu tragique, dans la vie de David. Il
commença à prospérer, à sentir qu’il était “maître après Dieu”. Et il lui arrivait
d’oublier le “après Dieu”! Il organisa le royaume, avec l’aide des sages de ce
temps qui étaient plus “hommes politiques” que “hommes de l’Esprit”. Ils se
prit à leur jeu, et se référa de moins à moins à l’Esprit de son Elohîm pour
prendre des décisions: constructions, armées, guerres, annexions, relations
diplomatiques, mariages d’état en série, etc. Ce qui, peu à peu, l’emporta dans
son esprit et guida sa politique royale, ce fut l’efficacité, la possession, le
pouvoir. Le royaume marcha si bien que David pensa de moins en moins à
recourir à son Seigneur: il en vint à négliger ses prières! Mais Dieu l’attendait
au détour…
Moins enclin à prier son Seigneur, David laissait facilement errer son esprit
où il ne devait pas. Il commit une imprudence glissante en examinant, de sa
terrasse et avec convoitise, la très belle Bat-Shèba, épouse de son voisin
Ouryah. Il succomba même au désir d’avoir une relation avec elle, et elle
devint enceinte. Alors, comme allant de soi, David s’arrangea pour liquider
l’époux gênant, l’envoyant au front d’un combat perdu d’avance. Puis, tout
bonnement, il fit entrer Bat-Shèba dans son harem… Il pensait que l’histoire
finirait là, qu’on n’en parlerait plus et que tout rentrerait dans l’ordre. Mais
Dieu veillait sur son David d’autrefois, si croyant, fidèle et pieux. Il lui fit la
grâce d’un prophète pour le tirer de son errement qui risquait de l’encroûter à
jamais. Natân, qu’il aimait bien, vint lui conter l’histoire d’un homme riche, aux
troupeaux fabuleux, qui prit à un indigent la seule petite brebis qu’il possédait
et faisait reposer sur con coeur. Le Livre raconte que David entra en grande
colère contre cet homme et dit à Natân: “Aussi vrai que Yahvé est vivant,
l’homme qui a fait cela mérite la mort!…” Quand David eut fini de se vider le
coeur et d’exprimer sa profonde indignation devant telle injustice, le
Prophète lui dit: “Cet homme, c’est toi!”
Ce fut un réveil brutal pour David. Il pleura amèrement et pria la très belle
prière que l’on prie au Livre des Psaumes; il la composa, dit le Livre, “quand
Natân, l’inspiré, vint à lui parce qu’il était allé vers Bat-Shèba”. La prière de
l’Église récite souvent ce qu’on a appelé le Miserere, et que des poètes
musiciens ont mis en musique.
"Pitié pour moi, ô Dieu, dans ta bonté,
en ta grande tendresse efface mon péché,
lave-moi de toute malice
de ma faute purifie-moi...."
Conte de Gilles Cusson S.J.
Notre Site Internet www.genvalsaintpierre.org
en évolution constante...!
Dès à présent, en vous rendant sur notre Site paroissial, vous allez constater
bien des changements.
Nous nous sommes adaptés au circonstances: cette période de
confinement nous a poussé à placer une nouvelle rubrique intitulée:
Chronique du dimanche. Elle permet à chacun de
découvrir les passages importants de la liturgie du
dimanche, des chants adaptés, l'homélie de l'abbé
Tchuma et un texte pour une réflexion plus personnelle. Elle change
donc chaque semaine et n'est pas archivée. C'est du travail et nous
verrons si nous tenons le coup et si des aises se proposent.
Nous sommes passés à une mise en page appelée "tiger". Elle donne au contenu
une allure beaucoup plus élégante et clean.
Il est désormais possible de sélectionner et d'enregistrer un texte qui vous
intéresserait. Vous pouvez aussi faire des recherches de textes sur le Site
entier (voir tout en bas de la page d'accueil). N'hésitez donc pas.
Sur la page d'accueil, vous avez 2 possibilités d'atteindre les diverses
rubriques du Site:
- Soit en allant sur la barre de Menus (en haut) où vous avez accès à
tous les contenus par les "déroulants".
- Soit en cliquant sur une des 16 rubriques avec icones
L'agenda illusté est mis à jour en permanence et vous pouvez y trouver les
dernières modifications.
L'Historique de la paroisse a été enrichi de pas mal d'informations nouvelles.
Cette rubrique est à présent répartie en trois secteurs:
1/ L'architecture, 2/ Le patrimoine artistique et 3/ Les divers pasteurs.
Les visiteurs de notre église ont désormais la possibilité de se brancher par
codes QR sur ces informations historiques.
Les liens utiles vous permettent de rejoindre plus d'une
vingtaine de sites intéressants, ceux du doyenné, mais aussi
d'autres qui traitent de sujets d'actualité.
Une citation nourrira votre réflexion. Elle change
chaque mois.
Notre ancienne rubrique "Recensions livres" n'était plus
compatible avec l'hébergeur actuel. Nous l'avons remplacée
par la rubrique "Rendez-vous littéraires du mois" Trois
livres y seront recensés chaque mois.
La Pentecôte apporte le renouveau. Elle apporte l'espérance au coeur de tous
les chrétiens. Avec toutes ces nouveautés, vous pourrez découvrir des
richesses cachées de notre paroisse.
En allant sur notre Site, aucun virus ne peut vous atteindre !
Tout est sécurisé.
Allez donc tester tout cela à l'adresse www.genvalsaintpierre.org
Et dites-nous ce que vous en pensez via la rubrique ‘Nous contacter’ ,
Vos conseils nous aideront.
Paul Spies et Denise Wagner
Un enterrement en terre Sainte
Un homme et sa femme étaient en vacances à Jérusalem. Au cours de
ce séjour, la femme décéda.
L’entrepreneur des pompes funèbres dit au mari :
- Vous pouvez transférer le corps chez vous pour 5000 €, ou bien l’enterrer ici
en Terre Sainte pour 150 €.
L’homme réfléchit et lui répondit qu’il voulait transférer le corps chez lui.
L’entrepreneur des pompes funèbres étonné lui demanda :
– Pourquoi dépensez-vous 5000 € pour transférer le corps de votre femme,
alors que ce serait merveilleux de l’enterrer ici pour seulement 150 € ?
L’homme répondit :
- Il y a longtemps, un homme est mort ici, a été enterré ici, et trois jours plus
tard, il est ressuscité. Je ne veux pas prendre ce risque !
Pour nourrir la mémoire du cœur
en ce temps de Pentecôte:
le rêve d’André Chouraqui, cet artisan infatigable de l’œcuménisme.
Il termine par ces mots sa grande fresque théâtrale, écrite en 1980:
« Juifs, chrétiens, musulmans, hommes de tous les pays
et de toutes les cultures,
réunissez-vous auprès de vos sources :
entendez, entendez le message de paix et d’amour qui constituent l’essence
des appels lancés de Jérusalem par vos prophètes et vos apôtres.
Devenez en Vérité des sauveurs d’un monde qui court à sa perte.
Déclouez l’homme de toutes les croix du monde.
Afin que la vie triomphe de toutes les morts,
la paix de toutes les guerres,
l’amour de toutes les haines. »
MOTS POUR RIRE
Rendez-vous sur le site de la paroisse
www.genvalsaintpierre.org
Visitez aussi le site de notre Unité Pastorale
www.bourgeros.be
Editeur responsable : Tchuma KAGOMA AMUNDALA ,
Curé
Le Comité de rédaction
vous souhaite belle fête de Pentecôte !
Ce journal est le vôtre. N'hésitez pas à nous envoyer vos articles ou
informations :
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