partie 3. méthodes et techniques microbiologiques l1 ta

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Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE FRERES MENTOURI CONSTANTINE 1 INSTITUT DE LA NUTRITION, DE L’ALIMENTATION ET DES TECHNOLOGIES AGRO-ALIMENTAIRES DEPARTEMENT DE TECHNOLOGIE ALIMENTAIRE 1 Pr. KHARROUB K. Laboratoire de recherche BIOQUAL INATAA, UFMC1 Licence 1 (Technologies Alimentaires ;2020-2021)

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Page 1: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHE RCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE FRERES MENTOURI CONSTANTINE 1INSTITUT DE LA NUTRITION, DE L’ALIMENTATION ET DES TE CHNOLOGIES AGRO-ALIMENTAIRES

DEPARTEMENT DE TECHNOLOGIE ALIMENTAIRE

1

Pr. KHARROUB K.Laboratoire de recherche BIOQUAL

INATAA, UFMC1

Licence 1 (Technologies Alimentaires ;2020-2021)

Page 2: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

https://youtu.be/DCGz8YQ09ic

Page 3: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Toutes les manipulations microbiologiques doivent

s’effectuer en évitant les contaminations par le

manipulateur ou l’environnement;

�La stérilisation est indispensable lors de la préparation du

1- Introduction

matériel et des milieux de cultures;

� L’identification d’un microorganisme ne peut avoir lieu

que lorsqu’il a été isolé à l’état pur.

2

Page 4: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

2- Stérilisation

La stérilisation a pour objet de tuer (détruire) tous les

microorganismes d’une préparation par des agents

chimiques ou physiques (température, radiations).

2.1. Agents chimiques

3

2.1. Agents chimiques

1- Désinfectants : détruisent les germes

pathogènes dans les milieux extérieurs à

l’homme : l’eau, l’air, le sol, les objets et les

matériaux les plus divers. Ces substances

agissent sur des objets inanimés..Eau de Javel

Page 5: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

2- Antiseptiques : détruisent les

microorganismes ou arrêter leur

croissance. Ils désignent les agents qui

exercent une action locale chez les êtres

vivants, au niveau d’une plaie, sur une

muqueuse, etc.Eau oxygénée 10v

4

Remarque:

un milieu est dit septique lorsqu’à son niveau, des

microorganismes pathogènes peuvent être présents ou se

développer, et aseptique dans le cas contraire.

Page 6: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

La désinfection et l’antisepsie sont des opérations

momentanées, éliminent ou tuent les microorganismes

et/ou inactivent les virus. Les désinfectants et les

antiseptiques, ne peuvent être administrés à l’homme par

voie générale.

5

Certains agents chimiques sont très actifs mais toxiques

pour les tissus qui ne peuvent être utilisés que pour les

objets inanimés.

Page 7: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

3- Antibiotiques : substances chimiques exerçant un

pouvoir destructeur sur les microorganismes mais

dépourvues de toxicité pour les cellules humaines ou

animales.

Ces substances peuvent avoir un effet bactériostatique

ou fongistatique lorsqu’elles empêchent la multiplication

et bactéricide ou fongicide lorsqu’elles détruisent

totalement les bactéries et les champignons.

6

Page 8: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

4- Stérilisation par les gaz: elle est utilisée dans le cas

des produits instables à la chaleur, pour la désinfection des

locaux (chambres des malades) ou encore pour la

stérilisation des objets en plastique. Parmi les gaz utilisés,

on a le formaldéhyde, l’oxyde d’éthylène….

7

Page 9: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

2.2. Agents physiques

1-Température: chaleur humide a un effet supérieur à

celui de la chaleur sèche. L’autoclave est un appareil qui

fournit de la chaleur humide. La stérilisation atteindra son

but lorsque la T° de 120°C est maintenue durant 15 à 20

minutes.

8 Photos de 2 types d’autoclaves

Page 10: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

-Pasteurisation: appliquée à certains produits naturels

pour pouvoir les conserver momentanément sans les

altérer (ex. lait, vin…). Cette méthode permet l’inactivation

des microorganismes pathogènes et non la destruction de

l’ensemble des microorganismes.

2- Radiations: peuvent avoir un effet bactéricide, Ex.2- Radiations: peuvent avoir un effet bactéricide, Ex.

radiations électromagnétiques comme les UV (salles

chirurgicales, des surfaces de travail (tables, paillasses…)

mais les moins efficaces, rayons X, radiations

électroniques..

9

Page 11: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

3- Filtration: utilisée dans la stérilisation des solutions ne

supportant pas les températures élevées (thermolabiles)

comme les sucres, acides aminés..

10

Photo d’un appareil de filtration sur membrane

Page 12: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

3- Milieux de culture

Classés selon plusieurs critères :

- Consistance : liquide ou solide

- Mode de stérilisation : autoclavage, filtration ou

tyndallisation

- Utilisation : isolement, identification ou conservation- Utilisation : isolement, identification ou conservation

-Mode de préparation et composition : milieux

synthétiques, semi-synthétiques, milieux empiriques.

11

Page 13: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

3-1- Milieux synthétiques ou définis

Ils comprennent des corps chimiquement définis en

proportions déterminées de façon à constituer une solution

tamponnée.

Ex. De milieu: N4HCl, 1g ; KH2PO4, 1,2g ; NaHP2O4.2H2O,

8,6 g ; MgSO .H O ; 200 mg ; FeSO .7H O ; 1 mg ; CaCl ;

12

8,6 g ; MgSO4.H2O ; 200 mg ; FeSO4.7H2O ; 1 mg ; CaCl2 ;

10 mg ; Traces de Mn, Mo, Cu, Zn, 0,02-0,5mg ; 5 g

glucose, compléter à 1000 mL avec de l’eau distillée.

Page 14: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

3-2- Semi synthétique

Certains germes exigent des facteurs de croissance

apportés sous forme d’un extrait organique complexe

(extraits de levure très riches en vitamines)

Ex. Milieu minéral minimum supplémenté de 5 g de glucose

et 5 g d’extraits de levure.

3-3-Milieux empiriques complexes

Ils ont une composition chimique indéterminée comme les

peptones, les extraits de viande et es extraits de levure

sérum sanguin, l’œuf incorporé dans le milieu de culture, la

pomme de terre…13

Page 15: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

On obtient les milieux solides en ajoutant un agent

gélifiant à un milieu liquide. Le gélifiant le plus utilisé est

l’agar-agar ou gélose.

14

Page 16: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Se laver les mains

aussitôt que vous entrez

dans le laboratoire

ETAPE 1

15

dans le laboratoire

Aide à prévenir la

contamination des

cultures avec des

microorganismes de votre

flore naturelle

Page 17: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Désinfection de l’espace

de Travail.

Aide à prévenir la

ETAPE 2

16

Aide à prévenir la

contamination des

cultures avec des

microorganismes de votre

environnement

Page 18: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Robinetcontrôlant laflammeprincipale

Veilleuse

Virole

Bec Bunsen17

Page 19: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

ManchePorte fil

Serre- filAnse

Le fil à ensemencer18

Page 20: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

4- Principales techniques d’isolement et de

purification

: opération qui consiste à déposer des

bactéries sur ou dans un milieu de culture.

: transplantation d’une culture pure sur milieu

neuf.

: ensemencement effectué dans un but de

séparation, ce qui permet l’obtention de colonies nettement

distinctes et en culture pure.

19

Page 21: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

20

Page 22: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

- Pour le cas des pipettes Pasteur, ne

jamais pipeter à la bouche et celles qui

sont bordées ou boutonnées doivent

être utilisées fermées et stérilisées par

flambage.flambage.

Le refroidissement des instruments est

important car souvent l’emploi

d’instruments chauds est une

faute de technique fréquente.

21

Page 23: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

4-1- Ensemencement par des stries

transversales

- tubes : la semence prélevée à l’aide de l’anse de platine

ou d’une pipette recourbée à son extrémité sera déposée

sur la pente d’une gélose inclinée puis on remonte ensuite

22

sur la pente d’une gélose inclinée puis on remonte ensuite

en décrivant des stries parallèles allant d’un bord à l’autre

et aussi serrées que possible.

Page 24: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

23

Page 25: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

- en boites : dépôt de l’inoculum sur un point

périphérique du milieu et disséminé par l’anse de platine

ou par la pipette boutonnée.

Faire des ensemencements

24

parallèle avec la surface de

la gélose.

Faire des stries de gauche

à droite.

Page 26: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

25

Page 27: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

4-2- Ensemencement par étalement

o Inondation : inonder la surface du milieu gélosé avec 3 à

4 ml d’inoculum puis aspirer l’excès.

o Pipette râteau : l’inoculum est étalé à l’aide d’une pipette

râteau que l’on glisse sur la surface du milieu tout en

faisant tourner la boite.

26

faisant tourner la boite.

o Par touches : l’inoculum riche est ensemencé par touches

circulaires (1 à 2 cm de diamètre) ou par petites stries

épaisses (2 cm de long environ).

Page 28: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

4-3- Purification

Toutes les études d’identification doivent s’effectuer sur des

souches pures obtenues par repiquages successifs sur géloses.

La description d’une colonie n’est possible qu’à partir d’un

isolement correct (souche pure).

27

isolement correct (souche pure).

La taille d’une colonie ne peut être appréciée que si elle est

isolée. L’aspect des colonies et leurs tailles varient en fonction du

milieu de culture, de la température et du temps d’incubation.

Page 29: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Après ensemencement des boite de Pétri ou tubes, on

procède à leur marquage. Il comprend la date, nature du

produit (souche bactérienne…).

5-Incubation dans une étuve

Les températures, les durées d’incubations ainsi que lesv

28

exigences atmosphériques particulières (CO2, anaérobiose,

etc.) doivent être respectées.

v

Etuve

Page 30: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

6- Techniques d’identification desmicroorganismes

L’identification des microorganismes s’effectue sur des

souches pures et elle comprend:

- détermination des caractères culturaux (aspect des

colonies sur milieu solide ou aspect des bouillons sur

milieu liquide);

29

milieu liquide);

- détermination de la morphologie des cellules (après

coloration);

- caractérisation biochimique, physiologique,

immunologique, pouvoir pathogène et lysotypie;

- caractérisation génétique.

Page 31: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Résultat d’un isolement sur milieu solide

Colonies

30

Page 32: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

6-1- Détermination de la morphologie cellulaire

La morphologie et l’association cellulaire sont déterminées

par microscopie (examen à l’état frais des bactéries

vivantes, Gram, coloration des structures bactériennes:

flagelles, capsules, spores, inclusions cytoplasmiques, etc.)

31

6-1-1- Observation à l’état frais

Observation des cellules vivantes sans fixation et

coloration. Elle peut se faire sur des cultures jeunes en

milieu solide ou liquide ou à partie d’échantillons naturels

comme l’eau, le sol, produit pathologique, etc.

Page 33: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

6-1-2- Observation après coloration

Les microorganismes doivent souvent être fixés et colorés

pour augmenter leur visibilité:

-Coloration au bleu de méthylène: coloration simple

-Coloration de Gram: coloration différentielle

Réalisation d’un frottis: dépôt des bactéries sur la lame

32

Réalisation d’un frottis: dépôt des bactéries sur la lame

Page 34: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Réalisation d’un frottis: séchage du frottis

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Page 35: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Réalisation d’un frottis: fixation à l’alcool

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Page 36: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Réalisation d’un frottis: flambage à l’alcool

35

Page 37: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Coloration de Gram: coloration au violet de gentiane

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Page 38: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Coloration de Gram: fixation par le lugol

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Page 39: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Coloration de Gram: décoloration à l’alcool

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Page 40: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Coloration de Gram: coloration à la fuchsine

39

Page 41: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Coloration de Gram: rinçage à l’eau suivi d’un séchage de la coloration

40

Page 42: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Cette coloration différentielle permet de distinguer entre

les bactéries à Gram positif gardent leur coloration

violette après décoloration par l’alcool alors que les

bactéries à Gram négatif sont décolorées par l’alcool et

tintées par la fuchsine en rose ou rouge. Cette distinction

est basée sur des différences de structure pariétale.

41

Bactérie à Gram négatif Bactérie à Gram positif

Page 43: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

6-2- Détermination des caractères culturaux

Aspect des colonies sur milieu solide

- taille : le diamètre de la colonie

- forme générale: allure des contours (bords réguliers,

irréguliers, déchiquetés), forme du relief (colonies

bombées, plates, centre surélevé ou ombiliqué)

- colonies transparentes, translucides ou opaques

42

- colonies transparentes, translucides ou opaques

- Aspect de la surface : colonies lisses parfois brillantes,

colonies rugueuses à surface mate, muqueuse

Aspects des colonies bactériennes

Page 44: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Aspect des colonies sur milieu liquide: présence de trouble,

présence de voile, présence de dépôt…

6-3- Caractérisation biochimique et

physiologique

6-3-1- Influence des paramètres physico-chimiques

43

6-3-1- Influence des paramètres physico-chimiques

Etude de l’influence de la température, du pH et de la

concentration en sel sur la croissance microbienne.

Page 45: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

66--33--22-- EtudeEtude dudu typetype respiratoirerespiratoire etet misemise enen

évidenceévidence desdes enzymesenzymes

• Type respiratoire

Détermination du caractère aérobie-anaérobie en utilisant

une gélose viande-foie (VF.

La gélosé est régénérée par un chauffage d’environ 30 minutes à 75-

44

La gélosé est régénérée par un chauffage d’environ 30 minutes à 75-

80°C (pour réduire son potentiel redox). Après son refroidissement

(45°C), la pipette contenant la culture est introduite jusqu’au fond du

tube puis ramenée à la surface en décrivant une spirale.

Incubation à température optimale puis lecture.

Page 46: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

45

Figure. Détermination du type respiratoire

Page 47: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

46

Figure. Type respiratoire (suite)

Page 48: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

• Recherche de la catalase: cette enzyme empêche

l’accumulation de H2O2 (produit issu de l’oxydation de

substrat).

La présence de la catalase est mise

en évidence en une quantité

suffisante de la culture sur une

lame de verre contenant une

47

Figure. Photo montrant la présence d’une catalase

lame de verre contenant une

goutte d'eau oxygénée à 10

volumes.

La présence d'une catalase se

traduit, en quelques secondes, par

la formation de bulles d'oxygène.

Page 49: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

• Recherche de la catalase: une partie de la colonie est

prélevée à l'aide d'une pipette Pasteur et dissociée sur le

papier filtre imbibé d’eau distillée. La présence d'une

cytochrome-oxydase se traduit, en 20 à 60 secondes, par

l'apparition d'une coloration rouge virant rapidement au

violet très foncé.

48

Figure. Recherche de la cytochrome oxydase

Page 50: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

•Recherche de la nitrate réductase: respiration des

nitrates

49 Figure. Mise en évidence de la nitrate réductase

Page 51: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

6-3-3- Etude du métabolisme oxydatif oufermentaireDeux milieux de culture (Hugh et Leifson) sont utilisés

lors de l’étude du métabolisme du glucose qui peut se

faire par voie oxydative ou fermentaire.

Aux milieux précédents stériles en surfusion, on rajoute

50

une solution de sucre stérile à une concentration finale de

1%. Homogénéisation et régénération du milieu de

culture (10 minutes à 75°C).

Page 52: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Ensemencement de 2 tubes par bactérie et sur un des tubes,

ajouter une couche de 1cm environ d’huile de paraffine stérile et

incubation à T° optimale.

La production d’acide se manifeste par un virage au jaune du

colorant au jaune pour le cas du milieu de culture.

Si elle a lieu dans les deux tubes, il s’agit d’une une fermentation

51

Si elle a lieu dans les deux tubes, il s’agit d’une une fermentation

(Bactéries fermentatives).

Si l’acidification a lieu uniquement dans le tube non recouvert

d’huile de paraffine, implique une oxydation (bactéries oxydatives).

Dans le cas où aucun des deux tubes ne vire au jaune, le germe

est dit inerte ou inactif.

Page 53: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

52

Figure. Utilisation du milieu de Hugh et Leifson

Page 54: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

53 Figure. Lecture du milieu de Hugh et Leifson

Page 55: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

6-3-4- Etude du métabolisme glucidique

Elle permet de suivre l’attaque des glucides. Plusieurs

milieux de culture liquides (bouillons) ou solides peuvent

être utilisés.

- Réactions de Vogues Proskauer (VP) et au Rouge

de Méthyle

Ensemencement du milieu de Clark et Lubs et après

54

Ensemencement du milieu de Clark et Lubs et après

incubation, la lecture se fait en ajoutant 0,5 ml de KOH à

40 % (p/v) (réactif VP1) et 0,5 ml d'alpha-naphtol (v/p)

(réactif VP2) pour la mise en évidence de la présence

d'acétoïne (souche VP positive) qui se traduit par une

coloration rose.

Page 56: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

La production d’acides mixtes est recherchée sur le même milieu. Lalecture se fait par addition de quelques gouttes de réactif au rougeméthyle, une réaction positive se traduit par le virage de la couleur dubouillon au rouge.

55

Page 57: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

La mobilité bactérienne ainsi que la fermentation du mannitol ont

été étudiées en ensemençant le milieu semi-solide mannitol-

mobilité par piqure centrale à l’aide d’un fil droit.

La mobilité est révélée par un envahissement plus ou moins grand

du milieu à partir de la piqure d’inoculation

- Utilisation du milieu mannitol-mobilité

56

du milieu à partir de la piqure d’inoculation

L’utilisation du mannitol est traduite par un virage de la couleur

du rouge au jaune.

Page 58: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

57

Milieu Mannitol- Mobilité Mannitol+, Mobilité – (1) Mannitol+, Mobilité+ (2)

Figure. Test mannitol-mobilité

Page 59: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

- Utilisation des sucres sur le milieu Triple Sugar Iron (TSI)

La gélose Triple Sugar Iron permet la mise en évidence de la

fermentation du glucose (avec ou sans production de CO2),

l’oxydation du lactose et/ou du saccharose et la production de sulfure

d’hydrogène.

L’utilisation de l’un des sucres contenus dans le milieu se traduit par

une acidification, jaunissement du culot dans le cas de glucose et de la

58

une acidification, jaunissement du culot dans le cas de glucose et de la

pente dans le cas du lactose et/ou du saccharose.

La production de sulfure d’hydrogène à partir du thiosulfate est mise

en évidence par la formation d'une coloration noire.

Le dégagement de CO2 est révélé par l’apparition de bulles d’air dans

le culot ou le décollement de la gélose.

Page 60: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

59

Figure. Test Triple Sugar Iron

Page 61: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

-Recherche de la β-galactosidase

Un disque d’Ortho-Nitro-Phényl β-Galactoside (ONPG) est

ajouté à des suspensions denses de culture.

Après incubation pendant 18 à 24 heures, l’apparition

d’une coloration jaune indique l’hydrolyse de l’ONPG et en

conséquence la présence de la β-galactosidase.

60

Figure. Recherche de la β-galactosidase

Page 62: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

7-3-5- Etude du métabolisme protéique

-Recherche de la gélatinase

La gélatine est une protéine des tissus de soutien animaux.

Plusieurs méthodes sont utilisés pour sa mise en évidence.

L’ensemencement se fait par touche sur milieu de base

supplémenté de 1% (p/v) de gélatine.

L’hydrolyse est révélée par addition de 1 à 2ml du réactif

61

L’hydrolyse est révélée par addition de 1 à 2ml du réactif

suivant : HgCl2 15g, HCl concentré : 20 ml, complété à 100

ml. Une zone claire indique résultat +.

Figure. Recherche de la gélatinase

Page 63: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Recherche de la caséinase

Le milieu de base est supplémenté de 1% (p/v) de caséine.

Après ensemencement, les boites de Pétri sont incubées. La

présence de cette activité est détectée par un halo clair

autour des colonies indiquant une hydrolyse de la caséine

62

Figure. Recherche de la caéinase

Page 64: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

-Décarboxylation des acides aminés

63

Page 65: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

64

Figure. Recherche de la lysine décarboxylase

Page 66: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

- Mise en évidence de la production d’indole sur eau

peptonée et addition de réactif de Kovacs après incubation

Figure. Test production d’indole

65

- Mise en évidence de la production d’uréase

Page 67: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

66

Figure. Recherche de l’uréase sur bouillon urée-indole

Page 68: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Cette activité est recherchée sur milieu de base contenant

1% (v/v) de Tween 80 ou de Tween 20, soit 2,5% (v/v)

d’huile d’olive.

L’ensemencement des souches est effectué par touches.

Après incubation, le développement d’un halo clair autour

des stries témoigne la présence d’une lipase.

6-3-6- Etude du métabolisme lipidique

67

des stries témoigne la présence d’une lipase.

Figure. Mise en évidence de la lipase

Page 69: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Étude de molécules qui résultent d’une série de réactions

enzymatiques et donc de l’expression de plusieurs gènes

(contre un seul pour de nombreux tests simples).

Paroi:

Acides gras, acides aminés, sucres

7- Chimiotaxonomie

68

Membrane cellulaire:

Lipides

Cellule:

protéines

Page 70: Partie 3. Méthodes et techniques microbiologiques L1 TA

Plusieurs approches, souvent complémentaires:

- Étude du génome complet:

� G+C %

� Hybridation ADN/ADN total

� Polymorphisme de restriction de l’ADN total

8- Taxonomie génomique

69

� Polymorphisme de restriction de l’ADN total

� Séquençage du génome

-Étude d’une portion du génome :

�Polymorphisme de restriction d’une portion d’ADN

� Séquençage de gènes