pauvert, bretagne, guadeloupe - ghcaraibe

Généalogie et Histoire de la Caraïbe

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PAUVERT, Bretagne, Guadeloupe

Bernadette Rossignol (mars 2021)

Il y a de nombreux éléments généalogiques sur cette famille dans les bulletins de GHC 1 et sur Geneanet. Nous les reprenons en partant d’une généalogie que nous avait communiquée François Ride en 1987, que nous avons complétée et précisée par la consultation des registres et de quelques actes notariés.

De Nantes et sa région à la Guadeloupe René PAUVERT

propriétaire à Vallet près de Nantes (Loire Atlantique, 44) de la maison Le Doury et de 2 moulins à vent ; membre du conseil de fabrique ; marchand

x ca 1665 Marie LE ROY + 20/09/1697 Vallet, le bourg

d’où 1 Thérèse PAUVERT

o ca 1666 Vallet, le bourg (début des RP mai 1668)F1853 + 1726/ x ca 1686 Vallet 2, René MOREAU, fils d’Antoine, marchand, et + Claude LOYER

maître chirurgien apothicaire o ca 1654 Clisson (Notre Dame) + 28 (+) 29/04/1726 Vallet, Ringailliau ; environ 72 ans ax ca 1683 Jeanne LEROUX

+ 31/12/1684 Clisson (Notre Dame) d’où nombreuse postérité 3

2 Martin PAUVERT

o 05 b 06/08/1668 Vallet, Saint Louis 3 François PAUVERT sieur de la Martinière

marchand ; greffier de Fromenteau (44) en 1697, 1699 le 28/07/1705, à 25 ans [en fait 35], part de Nantes pour la Guadeloupe (François fils

de René) o 03/08/1670 Vallet ; p Mr François Lesvesque ; m honorable femme Jeanne Milcent

femme d’honorable homme Pierre Peron sieur de Loyrie (vue 19/43) + 21/09/1731 Petit Bourg ; natif de Nantes en Bretagne ; 63 ans ; il a reçu avant sa mort

tous les sacrements qu’on a coutume d’administrer aux malades » ax 28/11/1697 Clisson, paroisse Notre Dame (44) (consanguinité au 4e degré), Marie

LOIRET (ou LOYRET), fille de + René, notaire et procureur à Clisson, et + Mathurine NOUET o 07/05/1674 Clisson (Notre Dame) + /1705 ?

1 Voir entre autres réponse à la question 92-128, GHC 169, avril 2004, p. 4161-4162 2 Lacune des registres 1683-1686. 3 Irène Guérin sur Geneanet.


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bx 24/11/1708 Petit Bourg, Françoise Thérèse MAGORE, fille de + Louis, maître chirurgien (natif de Breteuil) et Françoise BOUFFARD 4 b 15/10/1688 Petit Bourg + 29/10/1754 Petit Bourg ; 72 ans

4 Louis PAUVERT

o 24/01/1672 Vallet ; père marchand ; p Mre Toussaint Mesnager, procureur du marquisat de la Fallissonnière, demeurant à Mouzillon ; m Julienne Perron fille d’h. h. Yves Perron

+ 1698/ 5 Thérèse PAUVERT

demeurant près la Motte de Saint Nicolas en 1722 ; témoins de son remariage Angélique et Jeanne Tatin

o 03/10/1681 Vallet ; père honorable personne ; p maître Nicolas Thomas ; m honnête fille Thérèse Pauvert

+ /1750 5 ax Mathurin TARDIF, marchand bx 03/02/1722 Nantes, Saint Nicolas, Ambroise LE COUTEUX, demeurant à la Fosse,

veuf d’où au moins

5a.1 Charlotte TARDIF o ca 1717 Nantes, Saint Nicolas + 16 (+) 17/02/1743 Nantes, Saint Nicolas ; 25 ans ; morte au Bignon Lestard ;

témoin son cousin Charles Desloges Tatin x 20/09/1735 Nantes, Saint Nicolas, Antoine PLESSIS sieur de LAUNAY

5a.2 François TARDIF visiteur du Domaine du roi à Marie Galante 6 + /1779 x 24/08/1744 Saint Louis de Marie Galante, Marguerite LEMIRE

ax Pierre MIGNOT d’où postérité

6 Charlotte PAUVERT

+ 14/10/1738, Nantes Saint Clément ; Dame Charlotte Pauvert veuve de noble homme Jean Tatin, négociant, 65 ans.

+ 1723/ (marraine à Chantenay le 31/01/1723 de son petit-fils Charles Tatin) x /1701 Jean TATIN 7

noble homme, marchand à Chantenay 8 puis Nantes Saint Nicolas a /1670 + 1726/

4 Voir l’article « Famille MAGORE », GHC 126, mai 2000, p. 2861. 5 Le décès et les deux mariages sont probablement ceux de cette Thérèse Pauvert mais nous n’en

avons pas trouvé confirmation. 6 Me Moricet, Nantes, 28/09/1750 (Jean Marie Loré, Glanes antillaises dans le notariat nantais,

fascicule 9 p. 5). 7 Informations sur ses premiers mariages et sa postérité, osecour sur Geneanet. 8 Sur la rive droite de la Loire à l’est de Nantes à laquelle elle a été annexée en 1908.


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ax /1694 Perrine COUPERIE + 02/12/1696 Chantenay

bx Renée VÉTU o 08 (+) 09/01/1698 Chantenay

d’où 5 enfants des premières unions et 15 de Charlotte Pauvert, dont Angélique et Jeanne, présentes en 1722 au remariage de Thérèse Pauvert :

6.1 Charles TATIN Charles Desloges Tatin, présent en 1743 à l’inhumation de Thérèse Pauvert marchand à Chezine 9 en 1724 o et b 27/04/1699 Chantenay + 31/12/1724 Chantenay x 24/02/1721 Nantes Saint Nicolas, chapelle Saint Gabriel, Anne GAUVAIN, fille de

noble homme François, marchand et dlle Anne Guillard, demeurant à la Fosse 6.3 Jeanne TATIN

b 23/04/1701 Chantenay ; p n.h. Louis Pauvert ; m Madeleine Peigné + 09/05/1728 Chantenay, 27 ans (+) église nombreux témoins au mariage de 1726 dont le père de la mariée, messire René

Tatin, recteur de Rouen, Mrs Etienne et Sébastien Tatin, etc. x 07/02/1726 Chantenay, Louis SAUVAGE, écuyer, fils d’écuyer Pierre Sauvage et

dame Marie Madeleine TESTARD domicilié à Chantenay depuis plus de 4 ans o Paris, Saint Médéric (Méry)

6.6 Angélique TATIN o 01 b 02/08/1704 Chantenay, x 19/10/1724 Chantenay, Jean VINCE, fils de Maude et Catherine MOYON, du bourg

de Batz capitaine de navire et négociant à Chézine puis armateur au Croisic 10 b 13/01/1693 Le Croisic (44) + 06/03/1772 Le Croisic

Deuxième génération en Guadeloupe

3a François PAUVERT sieur de la Martinière ax 1697 Marie LOYRET

1 François PAUVERT

o 10 b 11/10/1698 Vallet ; p honorable homme Louis Pauvert, oncle ; m honnête fille Catherine Loiret

+ 02 (+) 03/06/1699 Vallet ; 8 mois, fils de maître François Pauvert

2 Jacques PAUVERT marchand à Petit Bourg, dit de Saint Pierre de Clisson en Bretagne o 06 b 07/09/1699 Vallet ; fils de Me François Pauvert greffier de Fromentau et

d’honorable femme Marie Loyret ; p maistre Jacques Loyret, diacre ; m honorable femme Charlotte Pauvert épouse d’honorable homme Jean Tatin demeurant à Gétigné

+ 28/11/1743 Petit Bourg (6 mois après le mariage)

9 Quartier de Nantes sur la Chézine qui s’y jette dans la Loire. 10 Jean-François Hartmann, jfhartmann2 sur Geneanet.

https://www.geneanet.org/profil/jfhartmann2


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x 14/05/1743 Petit Bourg, Jeanne NEAU, fille de Nicolas, ancien capitaine commandant demeurant à Petit Bourg, et Marie MAGORE o 17/10/1722 Petit Bourg + 06/05/1777 Petit Bourg ; environ 52 ans bx 02/02/1750 Petit Bourg 11, Pierre FÉNÉTEAU, fils de Pierre et Élisabeth

BARONNETTE 12 arpenteur royal o ca 1705 Saint Romain de Françadois 13 élection de Bordeaux (aujourd’hui Saint

Romain la Virvée) (Gironde, 33) + 08/12/1773 Petit Bourg ; environ 68 ans d’où postérité Fénéteau

sans postérité Le 10/12/1740 chez Me Fourmy à Nantes 14, noble homme Jacques Pauvert, fils de + noble homme François et + demoiselle Marie Loiret, demeurant au Petit Cul de Sac de la Guadeloupe, paroisse Sainte Rose, de présent à Nantes, vend à écuyer Jacques Lechauff et Marie Loiret, demeurant à Nantes, ses biens et héritages pour 4 000 livres payées comptant : maison de la Blanchetière à Vallet (acquise par ses père et mère pendant leur communauté), deux maisons à Clisson, un pré et deux pièces de terre à Gorges (venant de l’estoc de sa mère) 15. Dans le fonds Freslon mariage à Nantes Saint Saturnin le 27/12/1718 entre écuyer Isaac Le Chauff, 24 ans et damoiselle Marie Loyret, mineure, fille de + noble homme Guillaume, marchand de draps de soie, et Gilette Morel, de la paroisse Saint Saturnin. Marie Loyret est inhumée le 29/04/1742 en l’église Saint Vincent.

3b François PAUVERT sieur de la Martinière bx 1708 Françoise Thérèse MAGORE

Au moins 11 enfants dont 4 morts en naissant ou à quelques mois, deux filles mariées et un seul fils pour continuer la descendance (sort inconnu pour les deux autres fils). 1 Françoise PAUVERT

o Petit Bourg signatures en 1742 : Servat, J. Pauvert, Pauvert, N. Neau, J. Pauvert, Françoise

Pauvert, Veuve Pauvert, M. Pauvert, Chantereau, B. Collas, Pachot, Lespine x 06/02/1742 Petit Bourg, Jean Baptiste SERVAT, fils de + Jean Baptiste, maître

chirurgien de la ville de Libourne en Basse Guyenne, et + Françoise PALET résidant au Grand Cul de Sac paroisse Sainte Rose

11 Il n’est pas dit au mariage qu’elle est veuve, et elle est prénommée Jeanne Maris : la même ? 12 Lecture peu sûre. 13 En Fronsadais, sur la rive droite de la Dordogne. 14 Jean Marie Loré, Glanes antillaises dans le notariat nantais, fascicule 6 p. 9. Cet acte nous avait été

envoyé en 1991 par François Ride. 15 Vallet, Gorges et Clisson sont proches, à une trentaine de km au sud-est de Nantes.


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2 Thérèse PAUVERT + 1761/ signatures en 1752 :Jullien, M. T. Pauvert, Pauvert, N. Neau, J. Gautier, Robin

Blanchenoë, Neau fils, Feneteau, Luc de Chandos, Dumoulin fils, de Marguiche, Pichon, Crouzet, Defaye Duperron

x 01/02/1752 Petit Bourg, Joseph Antoine JULLIEN, négociant résidant au bourg, fils de + Claude et Dorothée AVIERE o Marseille + 1756/1761

3 petit garçon

o, ondoyé et + 22/01/1712 Petit Bourg 4 Louise PAUVERT

o ca 1715 + 08/04/1775 Petit Bourg ; demoiselle, environ 60 ans

5 Elie PAUVERT

b 30/05/1716 Petit Bourg ; p Elie Penot ; m Marie Magor + 28/06/1716 Petit Bourg

6 François Vincent PAUVERT

b 04/11/1719 Petit Bourg ; p Vincent Chabot : m dlle Florence Duchesne 7 Louis René PAUVERT

capitaine d’artillerie (! 1786, 1790) b 24/12/1721 Petit Bourg ; p François Court Chantereau ; m dlle Renée Du Chesne + 09/04/1755 Petit Bourg ; environ 54 ans signatures en 1752 : Budan, Pauvert, Françoise Eveillard, Veuve Pauvert, N. Neau,

Neau Dubreuil, Louis Neau, Boyer, L. Fouillole, B. Avril, Guy Gain x 23/07/1752 Petit Bourg (4e degré de consanguinité) Françoise EVEILLARD

DUCARTRON, fille de + Louis, lieutenant de cavalerie, et + Catherine COURSIER 16 b 29/05/1730 + 1790/

8 Nicolas PAUVERT

b 27/05/1724 Petit Bourg ; p m Nicolas Neau ; m Françoise Thérèse Pauvert + 10/07/1724 Petit Bourg ; environ 2 mois

9 Marie Anne PAUVERT

b 08/04/1726 Petit Bourg ; p Pierre Lavolveine ; m Anne Toinette Tirant (signe Anne Toinette Tirant Beauchate)

10 Jacques PAUVERT

b 06/08/1728 Petit Bourg ; p Jacques Pauvert ; m Marie Beausoleil

16 Voir p. 6147 de l’article « La famille ÉVEILLARD DU CARTRON (Guadeloupe) GHC 231,

décembre 2009, p. 6144 et ss.


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11 enfant mâle o ondoyé en venant au monde + 10/11/1730 Petit Bourg

Troisième génération

3b.7 Louis René PAUVERT

x 1752 Françoise EVEILLARD DUCARTRON 8 enfants (GHC 92-128 p. 4290) ?? Françoise PAUVERT

embarque à Nantes pour Pointe à Pitre le 06/03/1779 : 27 ans, épouse de Renaud Peron 17

o ca 1751 x /1779 Renaud PERON

1 Nicolas PAUVERT

o 07/10/1753 Petit Bourg, ondoyé en péril de mort + 17/10/1753 Petit Bourg ; 10 jours

2 Françoise Thérèse PAUVERT

épouse Naud, 24 ans, elle embarque à Nantes sur la Thétis pour la Guadeloupe le 25/04/1778 (sans son mari)

o 23/11 b 17/12/1754 Petit Bourg ; p Pierre Ducartron, habitant ; m dlle Françoise Thérèse Magor (signe veuve Pauvert)

+ 1778/ x 11/02/1771 Petit Bourg (3e au 4e degré) 18, Michel Nicolas NEAU, fils de + Nicolas,

capitaine de milice, et Elisabeth PINEL conseiller au conseil souverain b 26/11/1712 Petit Bourg + 1778/ ax 01/02/1734 Petit Bourg, Elisabeth Véronique de LAGUARIGUE, fille de Jean et

Marie Anne BREFFORD b 10/05/1713 Petit Bourg + 27/01/1740 Petit Bourg (en couches)

3 Louis PAUVERT

écuyer en 1782 il est domicilié de droit à la Guadeloupe et de fait en la paroisse Saint Sauveur

de Rennes le 06/11/1785 chez Me Pierre Allain à Nantes il donne procuration à Pierre Lévêque,

négociant à Pointe à Pitre, pour recevoir de dame veuve Pauvert demeurant sur son habitation du Petit Cul de Sac des sommes dues après le décès de son père ; il demeure au château de Molac

17 Seule trace de son existence. Nous n’avons pas trouvé l’acte de mariage. Se confondrait-elle avec

Françoise Thérèse qui se serait remariée ? 18 Elle est mineure (16 ans) et lui a 60 ans…


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o 28/07 b 19/08/1756 Petit Bourg ; p Joseph Antoine Jullien son oncle ; m Catherine Eveillard Ducartron sa tante

+ 30 prairial X (19/06/1802) Pointe à Pitre ; 46 ans ; maison du citoyen Ruste Rezeville sur le quai

x 26/11/1782 Molac, chapelle du château de Trégouet (Morbihan, 56), Marie Eulalie Armande GUILLET de VAUCELLE, fille d’honorable homme Louis François et Marie Anne TAVERNIER de WILKINSON (nombreuses signatures) o 17/03 b 06/11/1769 château de Trégouet, Molac

4 Pierre Moïse PAUVERT

lieutenant de milice habitant du Petit Cul de Sac o 19/02 b 04/06/1759 Petit Bourg (suppléé : ondoyé 04/04 à cause des dangers et périls

du siège) ; p Moyse Bocquet ; m Anne Rose Eveillard Ducartron + 1786/ 19

5 Catherine PAUVERT

le 24/08/1775 à 15 ans, elle embarque à Nantes pour retourner en Guadeloupe o 21/01 b 18/02/1761 Petit Bourg ; p Pierre Neau Dubreuil, ancien capitaine

commandant de ce quartier et paroisse ; m Thérèse Pauvert veuve Jullien + 21/10/1789 Petit Bourg ; environ 28 ans x 12/01/1789 Petit Bourg, Louis Nicolas DUPRÉ, fils de + Jacques Nicolas, chevalier de

Saint Louis, commandant du bataillon des milices du Petit Cul de Sac, et Marie Anne ÉVEILLARD de LISLE capitaine des gens de couleur libres o 02/01/1759 b 08/01/1760 Petit Bourg bx Catherine BENOIT

o 01/10 b 03/11/1765 6 Jean Sébastien PAUVERT MONDÉSIR

Le 30/11/1784 il embarque à Nantes pour la Martinique sur le sénaut l’Emulation habitant (habitation Pauvert Mondésir au Petit Bourg séquestrée en l’an IV ; séquestre

Larochelle ; 92 cultivateurs) o 25/01 b 21/02/1767 Petit Bourg ; p messire Jean Sébastien de Kerhoent, chevalier,

enseigne des vaisseaux du roi, de Vannes en Bretagne ; m demoiselle Thérèse Françoise Pauvert

+ 06/11/1796 Saint Pierre Le Mouillage, Martinique ; 29 ans ; habitant de Petit Bourg, Guadeloupe, émigré dans cette colonie

signatures en 1790 : Jn Bte Pauvert, Pauvert Mondesir, Ve Bergevin, Lise Lesage, Boyer de L’Etang, Pouponne Lesage, Ganteaume, Senecal, Levesque Baumard, Le Foulon

x 01/11/1790 Pointe à Pitre, Louise Yves Elisabeth dite Lise LESAGE, résidant aux Abimes, fille de + messire Louis Nicolas, capitaine de port, lieutenant de frégate, chevalier de Saint Louis, et Elisabeth MONROUX (veuve en secondes noces de Jean François BERGEVIN) « absente depuis plusieurs années de cette colonie » en 1819 o 21/09 b 19/12/1772 Fort Royal

19 Le 13/11/1786 (Me Boyer) Françoise Eveillard Ducartron veuve de Louis Pauvert vend une

habitation sucrerie à son fils Pierre, lieutenant de milice demeurant au Petit Cul de Sac. Voir après

cette fratrie.


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+ 20/11/1819 Paris 20 )( 15 ventôse V (05/03/1797) Pointe à Pitre (après assemblée de famille le 13 ventôse).

Les témoins 21 déclarent le 13 ventôse qu’il est « de notoriété publique » que, « séparée de fait de Jean Sébastien Pauvert son époux, [elle vit] seule et en son particulier par l’abandon qu’il en a fait lors de la conquête de l’île par les Français sur les ennemis de la République française, époque où il a quitté la colonie ». bx 25 ventôse V (15/03/1797) Pointe à Pitre, Louis Henry Claude Marie RUSTE de

RÉZEVILLE, fils de + Louis François, négociant à Saint Pierre de la Martinique, et de la citoyenne EMÉRIGON, de présent à Basse Terre 22 capitaine d’infanterie, aide de camp des agents particuliers du Directoire exécutif aux

îles du Vent négociant, habitant propriétaire o 06/02 b 20/04/1773 Saint Pierre, Martinique + 18 d 19/11/1834 Pointe à Pitre ; 61 ans, veuf d’où 3 enfants RUSTE de RÉZEVILLE

Commentaire : en cette période troublée, Jean Sébastien PAUVERT MONDÉSIR a émigré de la Guadeloupe révolutionnaire vers Saint Pierre de la Martinique, île royaliste passée aux Anglais, tandis que Louis Henry Claude Marie RUSTE de RÉZEVILLE faisait le parcours inverse. Le premier est mort à Saint Pierre le 6 novembre 1796, ce que son épouse Lise LESAGE ignorait puisqu’elle a dû divorcer le 3 mars 1797 pour épouser le second. Dans le recensement de l’an IV sont nommés à Pointe à Pitre : Ruste Rezeville, 24 ans ; son épouse 24 ans, Pauvert son fils, 5 ans, Louise Rezeville, 1 mois.

7 Jean Baptiste PAUVERT MARTINIÈRE

habitant du Petit Bourg o 26/12/1768 b 07/03/1769 Petit Bourg ; p Jean Baptiste Fignoux ; m dame Thérèse

Servat épouse de’ M. Eveillard + 06/01/1824 Petit Bourg, sur son habitation (sans autre précision) x /1800 Aurore SÉNÉCAL

+ 1839/ 8 Michel Marie Hilarion PAUVERT

b 19/05/1771 Petit Bourg ; p Michel Neau, officier réformé ; m dame Delisle Dupré + 1786/ 23

20 Précision au mariage de son fils Louis Ruste de Rézeville en 1829. 21 Les pages 40 verso et 41 recto, fin de l’acte, ont été sautées à la numérisation. Nous avons consulté

l’acte sur microfilm au CARAN mais il est en partie effacé d’où des mots illisibles. Les témoins

sont Jean Gabriel Ezemard, employé aux […] de la marine, 32 ans ; Jean Baptiste Brisson […] des

bureaux de la marine, 42 ans ; Louis François Germain Paquenesse, chef […] de l’administration

civile de la marine, Jean Baptiste Beaugin père, garde magasin de l’habillement, 72 ans ; Antoine

Brugnière, secrétaire de l’agence, 24 ans ; Martin Marie Blanchenoë, chargé du détail des troupes,

31 ans. Tous du personnel de la marine et des agents du Directoire, amis du futur second époux ! 22 Voir p. 6544-45 de l’article « RUSTE de REZEVILLE Frères, négociants » GHC 242, décembre

2010 p. 6540-46. 23 Dernier des fils cités dans l’acte de Me Boyer le 13/11/1786, par lequel Françoise Eveillard du

Cartron, leur mère veuve, vend l’habitation sucrerie familiale à son fils Pïerre.


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Le 30/10/1781 Me Boyer fait l’inventaire des biens de la famille Pauvert, comme demandé par le conseil de famille des mineurs, lequel se réunit le 05/11/1781 ; par licitation volontaire entre Françoise Éveillard Ducartron et ses enfants, elle devient adjudicataire de tous les biens dépendant de la communauté avec son défunt mari, le 13/11/1781. Cinq ans plus tard, le 13/11/1786, devant le même notaire, elle vend à son fils Pierre, lieutenant de milice, l’habitation familiale du Petit Cul de Sac (Petit Bourg), établie en manufacture à sucre, avec moulin à eau, et tout ce qu’elle contient, pour 522 500 livres, qui serviront à payer ses dettes envers diverses personnes (liste donnée dans l’acte) et à verser les droits successifs paternels à ses 4 derniers enfants, mineurs, Jean Sébastien, Jean Baptiste, Michel et Catherine, soit 35 818 livres à chacun. Les deux aînés ne sont pas cités ; ils ont probablement déjà reçu leur part. L’acte du 13/11/1786 donne une description détaillée des biens qui dépendent de l’habitation : liste des 80 esclaves, avec nom et âge (40 nègres, 20 négresses, 20 enfants) ; des bestiaux (1 bœuf de charrue et 1 de cabrouet, vaches, bouvards, génisses, 1 mulet, 1 cheval, avec le nom de chacun ; 16 brebis, béliers et agneaux) ; détail des établissements, ustensiles, plantations, terre, maison et ses meubles, denrées fabriquées (9 barriques de sucre brut).

Quatrième génération

3b.7.6 Jean Sébastien PAUVERT MONDÉSIR x 1790 Louise Yves Elisabeth dite Lise LESAGE

Jean Sébastien PAUVERT avait pris le nom de branche MONDÉSIR pour se différencier de son aîné, Louis. Mais Louis n’ayant pas eu d’enfant, Jean Sébastien reprend par la suite le nom patronymique seul, transmis à sa postérité, conservant Mondésir comme prénom usuel. 1 Louis Ruste Sébastien dit Mondésir PAUVERT

carrière militaire 24 : arrivé au 1er régiment des hussards comme maréchal des logis 18/12/1809 ; enrôlé volontaire aux escadrons de guerre ; sous-lieutenant 21/04/1813, lieutenant 14/07/1813 comme aide de camp du général de brigade Eugène Merlin 10/08/1813 ; passé au 11e régiment de hussards 05/02/1814, capitaine ; en non activité à l’organisation du 5e régiment 11/08/1814 ; appelé à l’activité 23/06/1815 ; congé 19/08/1815 ; rayé 14/10/1815. Campagnes de 1809 à 1812 Espagne et Portugal, 1813 Grande armée. Blessure : un coup de sabre à l’articulation du bras gauche le 23/10/1812 à Villadrigo

chevalier de la Légion d’honneur le 14/07/1813 25 propriétaire, officier des douanes, préposé à la direction de l’Intérieur à Pointe à Pitre

puis à Marigot, Saint Martin où il était aussi agent spécial du régime commercial (1841-43),

o 25/06 b 05/10/1792 Petit Bourg, habitation La Retraite des héritiers de Rézeville + 28 d 29/04/1843 Basse Terre ; hôpital ; 51 ans (+) cimetière privé Lacour à Monrepos 26

24 Dossier de Légion d’honneur LH/2073/15. 25 LH/2073/15. « fit la guerre en Espagne : au cours des hostilités, il reçut un coup d'épée au bras

gauche dont il garda une infirmité qui lui valut la Légion d'honneur, décernée le 13/07/1813 » Sainte

Croix Lacour, réponse 92-128 Pauvert, Guadeloupe, GHC 173, septembre 2004, p. 4290-91. 26 Sainte Croix Lacour, op. cit.


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ax 31/05/1819 Pointe à Pitre, Elisabeth Julie Caroline de JOUBERT, fille de + Charles Angélique chevalier de Joubert, ancien lieutenant commandant dans l’Inde, et Virginie COUSSIN demeurant à la Basse Terre 27 domiciliée à la Basse Terre en 1819 o 1799/1800 Curaçao + 18 d 19/11/1823 Basse Terre ; 24 ans

bx 14/10/1824 Basse Terre, Louise Amélie Fortunée Assez (signe Acée) LACOUR, fille mineure de Pierre Michel, habitant propriétaire, ancien capitaine adjudant major au premier bataillon des milices de la Basse Terre, et Marie Anne Rose LESUEUR o 28/10/1803 Basse Terre (date en calendrier grégorien donnée au mariage)

ou 28/10/1807 (date donnée au décès) 28 + 12/08/1891 Pointe à Pitre ; dans sa maison rue d’Arbaud, veuve

3b.7.7 Jean Baptiste PAUVERT MARTINIÈRE

x /1800 Aurore SÉNÉCAL 1 Jean Charles Daniel Auguste PAUVERT MARTINIÈRE

le 06/11/1817 Auguste Pauvert, 19 ans, né en Guadeloupe, part du Havre pour Pointe à Pitre ; habitant à Petit Bourg

o ca 1798/1800 Petit Bourg + 28/09/1839 Petit Bourg ; 40 ans, habitant propriétaire, garçon (en 1835-1836, déclare la naissance et le décès d’un fils de Louis Ruste Sébastien

Mondésir Pauvert)

Cinquième génération

3b.7.6.1a Louis Ruste Sébastien Mondésir PAUVERT ax 1819 Elisabeth Julie Caroline de JOUBERT

A son remariage en 1824 il est dit que Louis Ruste Sébastien Pauvert a un fils de 4 ans et demi. 1 Louis Sébastien Amédée dit Mondésir PAUVERT

sergent au 1er régiment de marine à la Pointe à Pitre en 1843 signe Mondésir Pauvert habitant domicilié à Saint François, fabricant de sucre, conseiller général de la

Guadeloupe, maire de Saint François depuis 1861 o 08 d 31/05/1820 Pointe à Pitre, maison du sieur Baimbridge sur le quai 29 + 07 d 08/06/1871 Pointe à Pitre ; 51 ans ; décédé maison de la demeure Marie Martin

où il demeurait passagèrement ; déclaré par Marie Barthélemy Sextius de Bougerel, 47 ans, inspecteur divisionnaire des douanes, et son beau-frère Marie Pascal Daniel, 33 ans, capitaine au long cours

27 Sur la famille JOUBERT, voir, entre autres, GHC 89, janvier 1977, p. 1861, 97-26. 28 Nous n’avons pas trouvé la déclaration de naissance. 29 La majorité des contributeurs sur Geneanet, sauf 2, donne comme lieu de naissance Saint François

au lieu de Pointe à Pitre, reproduisant sans vérification, et sans citer la source, l’erreur faite en

p. 4162 (GHC 169, avril 2004).


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Cm 19/07/1847 Me Charles Anatole Leger, 19/07/1847, en la maison d’Adolphe Joubert, rue de Brissac ; chacun apporte à la communauté 10 000 francs (détails donnés)

mariage du consentement de l’aïeule maternelle d’Amédée, Marguerite Elisabeth Virginie Coussin veuve de Charles Angélique Joubert, et des oncles paternels d’Adèle, François, Louis et Théodore Geanty, le 1er négociant à Pointe à Pitre, le 2e secrétaire municipal à Saint François, le 3e agent commercial près l’entrepôt de Pointe à Pitre

x 19/07/1847 Pointe à Pitre, Marie Joséphine Adèle GEANTY, fille de + François Sébastien Lucien, agent du commerce près l’entrepôt de Pointe à Pitre (+ 06 d 07/11/1845 Pointe à Pitre), et + Joséphine Laurette MAUREAU (+ 29 d 30/04/1843 Saint François) o 23/05 d 18/07/1820 Pointe à Pitre, rue d’Arbaud (jumelle de François Émile Victor) + 29/08/1884 Saint François ; 62 ans, propriétaire, maison principale de l’usine Sainte

Marthe ; déclaré par son neveu Charles Hérisson, directeur de l’usine, 39 ans

2 Louis Honoré Victor PAUVERT o 22 d 24/06/1822 Basse Terre, rue de la Savane + 02/05/1823 Basse Terre, rue de Penthièvre ; 13 mois 10 jours

3b.7.6.1b Louis Ruste Sébastien Amédée dit Mondésir PAUVERT

bx 1824 Louise Amélie Fortunée Assez dite Acée LACOUR 12 enfants, 7 garçons et 5 filles dont seulement 6 arrivèrent à l’âge adulte mais sans postérité masculine (GHC p. 4162). Dans le dossier de Légion d’honneur de Louis Sébastien Amédée Mondésir il est dit que, à son décès en 1843, il laisse 7 enfants, seuls héritiers, dont un seul majeur, Amédée, sergent au 1er régiment de marine à la Pointe à Pitre [fils du 1er mariage], et 6 mineurs : Marie Louise Caroline Adéla, Caroline Élisabeth Palmyre, Louis Edgard André, Louise Amélie Hermance, Louis Elie et Marie Élisabeth Ida, sous la tutelle de leur mère demeurant à Basse Terre 1 Louis Auguste Oscar PAUVERT

o 10 d 15/11/1825 Basse Terre, rue Penthièvre + 30/11 d 01/12/1825 Basse Terre ; 1 mois

2 Marie Louise Caroline dite Adéla PAUVERT o 25/09 d 04/10/1826 Basse Terre, rue Penthièvre + 1843/

3 Caroline Elisabeth Palmyre PAUVERT

o 27/12/1827 d 05/01/1828 Basse Terre, rue du Domaine + 1843/

4 Louis Edgard André PAUVERT vérificateur de première classe des Douanes, domicilié à la Pointe à Pitre (1869) ;

contrôleur des douanes (1880), sous-inspecteur de 1ère classe, chef du bureau de la Douane (1889)

o 03 d 11/02/1829 Basse Terre, rue du Domaine + 01 d 02/05/1890 Pointe à Pitre ; inspecteur des douanes ; décédé maison de sa mère,

83 ans, rue d’Arbaud, où il demeurait ; déclaré par son beau-frère Albert Monnerot, 44 ans, négociant


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x 22/04/1881 Pointe à Pitre, Jeanne Marie Louisa MONNEROT, fille de Solange et Rosella CROCQUET o 23/06/1853 Le Moule + 29 d 30/09/1889 Pointe à Pitre ; 65 ans, décédée à l’îlet Boissard appartenant

à dame Eugène Romuald, banlieue de Pointe à Pitre ; déclaré par son frère Albert Monnerot, 43 ans, négociant, et son cousin Georges Monnerot, 27 ans, employé de commerce

sans postérité ?

5 Louise Amélie Hermance PAUVERT o 29/09 d 05/10/1830 Basse Terre sur le Cours x 27/04/1870 Roseau, Dominique, transcrit à Pointe à Pitre sur réquisition de sa mère

le 15/05/1870, Édouard Marie GICQUEL, fils de Toussaint Marie, juge de paix à Redan 30, et Marie Louise LALANDE capitaine au long cours o La Roche Bernard (Morbihan)

6 Louise Charlotte Léontine PAUVERT

o ca 1831 + 18 d 19/10/1836 Petit Bourg, à 3h ½ de l’après-midi ; sur l’habitation des héritiers de

Rézeville ; 6 ans (voir décès de son frère Louis Charles Gabriel) 7 Louis Éloi Étienne PAUVERT

o 27/12/1833 d 05/01/1835 Basse Terre rue de la Savane (en marge : hic) x 12/06/1872 Petit Canal, Juliette Marie Louise Octavie Léonie DUPONT, fille de Joseph

Sylvain et Louise Françoise HÉRISSON o 27/01/1845 Pointe à Pitre

8 Louis Charles Gabriel PAUVERT

o 05 d 14/10/1835 Petit Bourg, sur l’habitation dite La Retraite ; déclaré par le père, 43 ans, accompagné par Auguste Pauvert, 35 ans

+ 18 d 19/10/1836 Petit Bourg, à 10h ½ du soir ; sur l’habitation des héritiers de Rézeville ; 1 an ; déclaré par Auguste Pauvert Martinière, 37 ans, habitant en ce quartier

9 Louis Charles Gabriel PAUVERT

o ca 1836 Basse Terre (d’après mention au décès) + 17 d 18/01/1841 Marigot, Saint Martin, rue du Gouvernement ; 6 ans, né à Basse Terre

10 Amédée Laurent PAUVERT

+ /1843 11 Félix Oscar Mondésir PAUVERT

o 08/02 d 05/03/1839 Petit Bourg + 18 d 19/06/1841 Marigot, Saint Martin, rue du Gouvernement

30 Sic, pour Redon ?


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12 Marie Elisabeth Ida PAUVERT o 26 d 31/10/1841 Marigot, Saint Martin ; père 49 ans, chevalier de la Légion d’honneur,

agent spécial de régime communal et préposé de la Direction de l’Intérieur en cette commune

+ 1843/

Sixième génération

3b.7.6.1a.1 Louis Sébastien Amédée PAUVERT x 1847 Marie Joséphine Adèle GEANTY

C’est par son mariage avec Adèle Geanty que Louis Sébastien Amédée Pauvert quitte la Basse Terre pour s’établir à Saint François en Grande Terre. De géreur de l’habitation Sainte Marthe appartenant à MM Bouquet, Amédée Pauvert en devient propriétaire en 1852 31. Il crée l’usine en 1863. Elle sera modernisée en 1871 etcessera son activité un siècle plus tard en 1974 32.

Il sera maire de Saint François à partir de 1861 ; son fils Amédée jusqu’en 1907 puis deux de ses petits-fils, Amédée et Auguste, succèderont à leur père à la mairie Le 13 août 1888 débarquent à Pauillac du paquebot Labrador venant de la Colombie, la Côte Ferme et les Antilles, parmi de nombreux passagers, Mlle Adèle Pauvert, Mme Amédée Pauvert, Mme Pauvert et 4 enfants 33.

Les contrats de mariage des frère et sœurs PAUVERT enfants d’Amédée et Adèle GEANTY

C’est Me Furcy Douillard au Moule qui enregistre ces contrats de mariage, signés sur l’habitation Sainte Marthe à Saint François pour les filles et dans la maison des parents de l’épouse au Moule pour leur frère. Pour tous c’est le régime de la communauté qui est choisi. Les épouses sont toutes mineures à leur mariage. Seule l’aînée, Marie Louise Joséphine, se marie du vivant de son père, en 1869, avec Léopold FAVREAU. Chacun des deux futurs époux a 40 000 francs en avancement d’hoirie. Il s’y ajoute pour elle une rente de 5 000 francs de 6 mois en 6 mois et 16 000 francs pour achat de mobilier. Pour chacun des suivants, de 1873 à 1880, il est fait mention des « droits successifs paternels non liquidés » mais constatés par l’inventaire après décès du père, fait par le même notaire le 2 septembre 1871 34.

31 Voir les actes de naissance des enfants. Source sur les dates de naissance, Geneanet : Soizic Marié

(smarie, et les mariages FAVREAU) ; Bernadette Fouladoux (hurtebize76). 32 Voir les livres de Christian Schnakenbourg sur l’Histoire de l’industrie sucrière en Guadeloupe et

en annexe l’histoire de Sainte Marthe. 33 La France de Bordeaux et du Sud Ouest, 15/08/1888, Retronews, Geneanet. 34 Rappel : les inventaires après décès n’ont pas été copiés pour l’envoi des minutes en France.


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Les 6 héritiers d’Amédée Pauvert et Adèle Geanty En 1874 35 vente d’un lot d’immeubles à Pointe à Pitre saisi à la requête de la dame veuve Louis Sébastien Amédée Pauvert née Geanty, en son nom et comme tutrice de ses enfants mineurs Adèle, Louis et Virginie Pauvert ; des sieurs et dames Léopold Favreau et Joseph Alfred Collet ; du sieur Amédée Pauvert 9 enfants 36 dont 6 héritiers (Me Graëve 04 et 12/02/1909 ; 18/01/1912 IAD Adèle Pauvert) Les 04 et 12/02/1909 (bail chez Me Graëve) les héritiers du couple sont au nombre de 6 souches : 1 Marie Joséphine Léontine Pauvert, demeurant à Paris, épouse divorcée d’Alfred Collet 2 Marie Louise Adèle Pauvert, demeurant à Saint François 3 Marie Joséphine Virginie Pauvert épouse de Louis Florimond, demeurant à Paris 4 les enfants de + Marie Louise Joséphine Pauvert épouse d’Egide Benjamin Favreau

Marie Louise Joséphine Favreau épouse d’Isidore Prosper Maison, demeurant à Sousse (Tunisie)

Marie Adèle Amélie Marthe Favreau demeurant à Boulogne sur Seine Marie Françoise Claire Emma Jeanne Valérie Favreau épouse de Georges Vezoux,

demeurant à Neuilly sur Seine 5 les enfants mineurs de + Ruste François Pauvert, sous la tutelle de leur mère Charlotte

Adrienne Cabre Louis Joseph Marcel Pauvert Françoise Michelle Pauvert Marie Eugène Louis Pauvert Louise Adèle Eugénie Adrienne Pauvert Louis Léon Henri Pauvert Anne Louise Marie Pauvert

6 les enfants de Louis François Amédée Pauvert Auguste François Amédée Pauvert, inspecteur agricole à Saint François Louis François Joseph Auguste Pauvert, idem Germaine Pauvert épouse d’Auguste Le Dantec, médecin major des troupes coloniales,

en garnison à Saint Laurent du Maroni, Guyane Jeanne Pauvert

Le 25/09/1912 Me Graëve procède à l’inventaire après décès de Marie Louise Adèle Pauvert (2 ci-dessus et 8 ci-après), décédée célibataire maison principale de l’habitation Sainte Marthe le 21/07/1911 ; ses héritiers sont ses sœurs et ses neveux et nièces. Nous reportons pour chacun les informations données. Voir en annexe le testament. 1 Marie Caroline Augusta PAUVERT

o 02 d 10/05/1848 Saint François ; maison principale de l’habitation de messieurs Bouquet père et fils, dite Sainte Marthe ; père géreur d’habitation déclarant avec Louis Geanty, négociant, 42 ans, oncle paternel de la mère

+ /1874

35 L’Echo de la Guadeloupe, 12/08/1874, sur Gallica, indexé par Geneanet. 36 Source sur les naissances des enfants, sur Geneanet : Soizic Marié (smarie, et les mariages

FAVREAU) et Bernadette Fouladoux (hurtebize76).


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2 Marie Marguerite Caroline PAUVERT o 23 d 30/06/1849 Saint François ; même habitation, que le père administre ; mêmes

déclarants + /1874

3 Marie Louise Joséphine PAUVERT

o 17 d 20/11/1850 Saint François ; même habitation, dont le père est géreur ; mêmes déclarants

+ 16/12/1878 Saint François Cm 05/02/1869 Me Furcy Douillard, Le Moule x 05/02/1869 Saint François, Egide Benjamin Léopold FAVREAU, fils de Pierre Egide,

59 ans, habitant propriétaire, et Marie Glaudine Amélie PARTARRIEU, 53 ans habitant propriétaire o 04/07/1839 Sainte Anne bx 26/06/1880 Saint François, Marie Joséphine Virginie PAUVERT (sa belle-sœur), fille

de Louis Sébastien Amédée et Marie Joséphine Adèle GEANTY o 01/06/1864 Saint-François

d’où, en 1912 37 : 3.1 Marie Louise Joséphine FAVREAU

demeurant à Ancenis, Loire Inférieure, 44 x Théodore Prosper MAISON, médecin major

3.2 Adèle Marie Amélie Marthe FAVREAU demeurant à Ancenis, Loire Inférieure, 44

3.3 Marie Françoise Claire Emma Jeanne Valérie FAVREAU demeurant à Boulogne sur Seine (Haut de Seine, 92) x Georges VEZOUX

4 Louis François Amédée PAUVERT

habitant propriétaire usinier à Saint François ; maire de Saint François jusqu’en fin mars 1907

o 20 d 25/10/1852 Saint-François, maison principale du hameau Sainte Marthe Bouquet, section de la Baie ; père propriétaire déclarant avec Parfait Louis Eugène Batby Berquin, 50 ans, habitant propriétaire, et Émile Geanty, 21 ans, commis de négociant

+ entre avril et juillet 1907 38 Cm Me Furcy Douillard x 30/11/1878 Le Moule, Marie Joséphine Louise dite Louisa DUCHASSAING de

FONTBRESSIN, fille de Joseph Auguste, chevalier de la Légion d’honneur, conseiller général, et Marie Sophie Emma SERGENT ALLÉAUME 39, propriétaires au Moule 40 o 05/09/1860 Paris + 03 d 04/11/1905 Bordeaux 1, rue Boudet 29 ; 45 ans, épouse d’Amédée Pauvert ;

déclaré par St Clair Le Proux de la Rivière, 40 ans, négociant

37 Inventaire après décès d’Adèle Pauvert ; voir annexe. 38 Nous n’avons pas trouvé l’acte de décès mais le dernier acte qu’il signe comme maire est du

31/03/1907 et son fils Auguste est nommé le 17/07/1907 administrateur provisoire de l’exploitation

dite Sainte Marthe, usine et propriétés qui en dépendent, indivise entre les héritiers Pauvert

(Me Graëve 04 et 12/02/1909, bail de l’habitation sucrerie Fonds Cabre). 39 Voir GHC p. 3874. 40 Page 13/19 de « Les DUCHASSAING de FONTBRESSIN en Guadeloupe » B. et Ph. Rossignol

https://www.ghcaraibe.org/articles/2018-art31.pdf

https://www.ghcaraibe.org/articles/2018-art31.pdf


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5 Marie Joséphine Léontine PAUVERT o 13 d 16/11/1854 Saint-François, même lieu ; père habitant propriétaire en 1909 à Paris, divorcée ; en 1912 à Saint François Cm Me Furcy Douillard 20/12/1873 x 23/12/1873 Saint François, Joseph Alfred COLLET, fils d’Alexandre, vérificateur des

douanes et Louise Estelle Euphrosine Clara BROCHAT lieutenant de vaisseau demeurant à Paris rue du faubourg Saint Denis où sont ses

parents en 1873 o 25/11/1842 Pointe à Pitre

)( /1909 6 Louis François Lucien PAUVERT

o 15 d 17/05/1857 Saint-François, même lieu ; père habitant propriétaire + /1874

7 Ruste François Louis PAUVERT

usinier propriétaire à Saint François o 16 d 21/04/1860 Saint-François, même lieu ; père habitant propriétaire + 08 d 09/05/1906 Matouba, Saint Claude, en son domicilie habitation Planelle ; 46 ans ;

déclaré par son beau-frère Joseph Justin Eugène Cabre x 22/04/1889 Basse Terre, Charlotte Adrienne CABRE, fille de Joseph Justin Eugène,

propriétaire, et Marie Eugénie CABRE (cousins germains) 41 o 04/11/1869 Pointe à Pitre + 29/08/1953 Basse Terre 42

8 Marie Louise Adèle PAUVERT

o 21 d 23/06/1862 Saint-François, même lieu ; père habitant propriétaire et maire de Saint François

+ 21 d 22/07/1911, Saint François, maison principale de l’habitation Sainte Marthe ; célibataire, 49 ans

Inventaire après décès Me Graëve 18/01/1912 (voir annexe) sans alliance

9 Marie Joséphine Virginie dite Virgo PAUVERT

en 1909 à Paris, en 1912 à Saint François o 01 d 09/06/1864 Saint-François, même lieu ; père habitant propriétaire et maire de

Saint François + 07/11/1956 Saint Claude Cm Me Furcy Douillard 25/06/1880 ax 26/06/1880 Saint François, Egide Benjamin Léopold FAVREAU (son beau-frère), fils

de Pierre Egide, habitant propriétaire, ancien conseiller général de la Guadeloupe et ancien maire de Saint François (+ 31/08/1876 Saint François), et Marie Glaudine Amélia PARTARRIEU (+ 11/02/1875 Basse Terre) o 04/07/1839 Sainte Anne ax 05/02/1869 Saint François, Marie Louise Joséphine PAUVERT

)( 1902

41 GHC p. 4980. 42 Pierre Botreau Roussel, pbotreau sur Genenaet.


17/24

Cm Me Nottin et Lardy, Paris bx 28/04/1903 Paris 14, Henri Louis FLORIMOND, fils de Joseph Florimont

BELLEGUEULLE et Marie Louise Eugénie DECOURT entrepreneur de bâtiments ; négociant à Saint François en 1912 o 20/11/1857 Rueil Malmaison (Hauts de Seine, 92) + 28/05/1935 Draveil (Essonne, 91)

Septième génération

3b.7.6.1a.1.4 Louis François Amédée PAUVERT x 1878 Marie Joséphine Louise DUCHASSAING de FONTBRESSIN

4 héritiers de leur père en 1909 1 Auguste François Amédée PAUVERT

usinier propriétaire 43 ; inspecteur agricole à Saint François en 1909 ; maire de Saint François depuis novembre 1907

o 01 d 08/01/1881 Saint François ; maison principale de l’usine dite Sainte Marthe ; père fabricant de sucre et conseiller général

+ 1910 (suicide) 44 2 Louis François Joseph Auguste PAUVERT

propriétaire, chevalier de la Légion d’honneur, directeur de l’usine du Marquisat appartenant au CCF ; inspecteur agricole à Saint François en 1909 ; administrateur judiciaire de Sainte Marthe en 1912 ; maire de Saint François

o 27/07 d 03/08/1882 Saint François ; même lieu ; père usinier actuellement en France ; déclaré par Alcide Doüenel, 41 ans, docteur en médecine, qui a assisté à l’accouchement

+ 1912/ 45 x 31/10/1908 Saint François (mention marginale), Angèle Marie Louise d’AUDOUIN, fille

de Marguerite Léon Louis et Marie Sophie Léontine HUMBERT o 03 d 12/04/1886 Le Moule, usine Zévallos

??ax 46 Marie Elmire Amélie de COURTEMANCHE de LA CLÉMENDIÈRE, fille de Julien Didier Amant Fortuné et Marie Mélanie Laurence VALLETON o 02/05/1882 Petit Canal ax 09/12/1901 Saint François, Louis Marie Léon CHEURET, fils de Joseph Antoine

Léon et Mathilde Augustine REVERGAT o 12/12/1874 Marseille

sans postérité

43 Témoin d’un mariage en décembre 1907/ 44 Histoire des communes de la Guadeloupe, Saint François, Jacques Adélaïde Merlande (p. 327-

328). 45 La mise en ligne de l’état civil sur le site IREL des ANOM s’arrête en 1907. 46 Source de ce premier mariage éventuel, sans date ni lieu, Laure Giraud, glaure5 sur Geneanet.


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3 Louise Amélie Jane PAUVERT o 25/06 d 01/07/1884 Saint-François ; même lieu ; déclaré par le père, usinier,

en présence de François Ruste Louis Pauvert, 24 ans, propriétaire, oncle paternel, et Charles Hérisson, 39 ans, directeur d’usine

+ 1930/ x 31/05/1913 Marseille (mention marginale) Jean Roch Joseph Placide DUCHASSAING

de FONTBRESSIN, fils de Charles Joseph et Jeanne Marie Louise Berthe de POYEN BELLISLE 47 o 26/05 d 03/06/1878 Le Moule, Guadeloupe + 11/02/1954 Paris 19e 48

d'où postérité 4 Léontine Emma Adèle Germaine PAUVERT

en 1909 avec son mari à Saint Laurent du Maroni (Guyane) ; en 1912 à Hanoï (Tonkin) o 24/07 d 02/08/1885 Saint-François ; même lieu, déclaré par le père, usinier + 1912/ x 03/07/1906 Saint-François, Auguste Aristide LE DANTEC, fils de + Charles François et

Esther Louis CART BAYET 49 médecin général, médecin major des troupes coloniales o 12/02/1877 Le Lorroux Bottereau (Loire Atlantique, 44) + 26/05/1964 Saint Lunaire (35)

d'où postérité

3b.7.6.1a.1.7 Ruste François Louis PAUVERT x 1889 Charlotte Adrienne CABRE

Le fils aîné est né en 1890 « maison principale de l’usine Sainte Marthe » et les suivants à Basse Terre ou Saint Claude jusqu’en 1905, le père étant dit « usinier à Saint François ». Louis Pauvert aurait fait construire en 1889 la maison Le Mauduit ou Maud’huy à Saint François « par des charpentiers du pays […] sur les plans de Louis Pauvert lui-même […] à l’occasion de son mariage avec Adrienne Cabre » 50. D’autres sources disent que Le Mauduit a été construite par son cousin Auguste en 1873 ou 1879 (mais Auguste est né en 1882 !) et qu’elle serait arrivée en préfabriqué en provenance de Louisiane D’autres encore la disent construite sur les terres d’un hypothétique comte de Maud’huy (famille de Lorraine) 51.

47 Pages 14-15 de « Les DUCHASSAING de FONTBRESSIN en Guadeloupe », op. cit. 48 pbotreau sur Geneanet. 49 Informations sur lui : Sabine Giorgi sur Geneanet. 50 « Le patrimoine des communes de la Guadeloupe », éditions Flohic, 1998. 51 « L’habitation Le Maud’huy est une curiosité architecturale historiquement très riche. Cette

magnifique demeure en bois, qui a hérité son nom des comptes [sic] de Maud’huy, a été construite

en 1873-1874, par Auguste Pauvert. A l’époque, cette construction était arrivée en Guadeloupe en

préfabriqué, en provenance de la Louisiane. Son dernier propriétaire, Amédée Huygues-Despointes

est décédé en 2001 avec la satisfaction d’en avoir fait une habitation réputée. » (extrait de l’annonce

d’un festival de musique classique en 2017)

« A l'origine terre du Comte éponyme, le Maud'Huy devient la propriété d'une dynastie d'industriels

exploitant la sucrerie Sainte-Marthe. La maison principale est bâtie en 1873, sur un plan

caractéristique de la maison coloniale. Elle est rehaussée d'un étage par Amédée Huyghues

Despointes qui devient propriétaire de l'ensemble en 1960. » (Journée du patrimoine 2019).


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Nous ne savons pas depuis quand Le Mauduit (aujourd’hui dite La Maud’huy) porte ce nom ni qui le lui a donné ni pourquoi. Il ne figure pas dans l’ascendance des Pauvert ; il n’est pas mentionné dans leurs actes d’état civil à Saint François 52, qui nomment seulement la « maison principale de l’usine Sainte Marthe ». Certains articles disent que le nom viendrait « d’un patronyme de colons guadeloupéens attesté dans l’île au XVIIIe siècle » 53. En 1925 l’habitation Le Mauduit et l’usine Sainte Marthe furent vendues à M. Depaz 54. En 1979 Le Mauduit fut le siège du sommet entre Jimmy Carter, Helmut Schmidt et Valéry Giscard d’Estaing. Elle a été Inscrite au titre des Monuments Historiques le 08/08/2009. L’usine Sainte Marthe fonctionna jusqu’en 1974. 6 enfants héritiers de leur père en 1909 55 En 1926 certains sont cités sur le faire-part de décès de William Fawtier 56 1 Louis Joseph Marcel PAUVERT

gérant d’habitation en 1912 o 05 d 14/03/1890 Saint-François ; maison principale de l’usine Sainte Marthe ; père

propriétaire usinier + 1912/1926

2 Françoise Michelle PAUVERT o 24 d 27/04/1892 Basse Terre ; demeure des parents rue Penthièvre ; père usinier

propriétaire à Saint François ; déclaré par le père en présence de Joseph Justin Eugène Cabre, 53 ans, grand-père, et Hubert Elisabeth André Cabre, 57 ans, grand-oncle maternel

+ 1926/ 3 Jean Marie Eugène Louis PAUVERT

o 28/07 d 03/08/1893 Saint Claude ; quartier du Matouba, habitation Fantaisie ; père usinier à Saint François ; déclaré par le grand-père maternel, Joseph Justin Eugène Cabre, 54 ans, en présence de Hubert Elisabeth André Cabre, 58 ans, grand-oncle maternel

+ 1912/1926

Nicolas Javary nous a signalé la ressemblance entre cette maison d’habitation et celle de ses

ancêtres, « La Simonière », sise aussi à Saint François : « La particularité de La Simonière et du

Maud'huy est d'avoir été construite sur une cave et de comprendre 4 escaliers en pierre donnant aux

quatre points cardinaux avec une galerie totalement circulaire entourée d'une balustrade, "en murs"

pour La Simonière (elle est en fer forgé pour Le Maud'huy). » 52 Consulté en ligne jusqu’en 1907 sur le site des ANOM. 53 « Le patrimoine des communes de la Guadeloupe », op. cit. Il y a bien le mariage à Saint François

le 30/09/1765 d’un Pierre Mauduit, venu de Niort, avec Catherine Loquet, du Moule, mais nous ne

voyons aucun rapport et il n’a pas eu de postérité. 54 Information communiquée par François Ride. Voir aussi en annexe « L’habitation sucrerie et

usine Sainte Marthe ». 55 Plusieurs dates récentes trouvées sur Geneanet, en particulier de Gérald Cristol, Pierre Botreau-

Roussel, et autres. 56 GHC 7, décembre 1995, p. 1498.


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4 Eugénie Louise Adèle Adrienne PAUVERT o 29 d 31/05/1895 Arcachon (Gironde); père manufacturier + 18/08/1984 Le François, Martinique (mention marginale acte de naissance) x 03/10/1912 Saint François, Marie François Visita Maurice BLANDIN, fils de Jacques

Saint Marc et Ernestine Marie PASCAUD o 04/04/1886 Baillif + 28/02/1963 Saint Claude bx 31/12/1927 Saint Claude, Marie Yvette Marguerite WINTER DURENNEL, fille de

+ Louis Marie Adrien Fernand et Marie Jeanne Marthe GRANDJEAN o 11/02/1905 Sainte Rose + 30/05/1983 Saint Claude

)( 5 Louis Léon Henri PAUVERT

industriel, habitant o 03 d 10/06/1898 Saint Claude ; quartier du Matouba, section de la Rivière rouge ;

déclaré par le père, usinier, domicilié en cette commune, en présence du grand-père maternel et de l’oncle maternel Marie François Joseph Cabre, 22 ans

+ 23/01/1960 Saint Claude (mention marginale) x 29/04/1922 Pointe à Pitre, Marie Ermance Inès BRUGÈRE, fille de Raymond Paul

Jules et Eucharis BEAUVARLET o 02 d 08/07/1902 Pointe à Pitre + 14/03/1991 Saint Claude

d’où au moins 5.1 Louis dit Loulou PAUVERT x BOULOGNE 5.2 Denyse PAUVERT x BUTEL

6 Anne Louise Marie PAUVERT

o 07/06/1905 Saint Claude ; même lieu ; déclaré par le père, usinier, domicilié en cette commune, en présence de Marie François Joseph Cabre, 29 ans, oncle maternel

+ 04/08/1997 Matouba (Saint Claude) x 18/04/1931 Saint Claude, Guy Émile Georges de BRAGELONGNE de CREUILLY, fils

de + Robert Léon Landry et Elisa Lydie DOUVION o 18/03/1907 + 10/1963

d’où postérité Nous arrêtons la généalogie avec cette septième génération. Le patronyme est toujours porté en Guadeloupe.


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Annexes

L’habitation sucrerie et usine Sainte Marthe Extrait et synthèse des travaux (non publiés) de † Denise et † Henri Parisis

Le 17 août 1852 Louis Sébastien Amédée Pauvert, marié à Marie Joséphine Adèle Geanty, acquiert l’habitation sucrerie « Malgré Tout », de 121 hectares, à Saint François. L’actuelle maison « La Maud’huy » (bâtie vers 1885) est sur les terres de Malgré Tout, première propriété Pauvert. Le 28 décembre 1853 Charles Louis Bouquet vend l’habitation sucrerie « Sainte Marthe » de 137 hectares, située à l’ouest de Malgré Tout, à Louis Sébastien Amédée Pauvert 57. Celui-ci lui avait prêté 50 000 francs en 1844 (après le séisme de 1843). La dette n’était pas éteinte et cette vente permettait d’en finir. En 1854 il ajoute la « Baie Sainte Marie », de 76 hectares, à l’est de Malgré Tout. Ces trois sucreries fonctionnent d’abord de manière classique, chacune disposant d’un moulin à vent. En 1860 Pauvert demande pour chacune l’attribution d’ouvriers indiens ; la production annuelle est d’environ 270 tonnes pour l’ensemble. Le 12 mars 1862 M. Pauvert fait une demande de crédit de 120 000 francs auprès du CFC (Crédit Foncier Colonial) pour « installer une sucrerie sans filtration, en état d’extraire et de cuire cinq à six mille kg de sucre par journée de douze à quatorze heures de travail ». En garantie il hypothèque ses trois habitations, ce qui représente environ le tiers de la valeur de cette première usine. Celle-ci est encore agrandie en 1864 par un autre emprunt de 150 000 francs. Dans les années suivantes le couple fait l’acquisition d’autres habitations, augmentant le patrimoine foncier de l’usine Sainte Marthe, construite sur les terres de l’ancienne sucrerie Sainte Marthe alors que la maison principale est située à Malgré Tout 58. A la mort d’Amédée Pauvert en 1909, l’ensemble (l’usine et 17 habitations, 2 305 hectares) est saisi sur les consorts Pauvert à la demande de la Banque de la Guadeloupe. On forme deux lots mais à défaut d’acquéreur le tout passe à la Banque. Après une autre adjudication, le 19 août 1918, les héritiers Pauvert créent le 4 septembre la Société sucrière de l’usine Sainte Marthe. Les actions sont progressivement acquises par des Martiniquais qui en prennent la direction. L’un des premiers directeurs est M. Depaz. En 1927 le centre agricole Zevallos rejoint le patrimoine foncier de l’usine Sainte Marthe qui atteint alors 2 821 hectares. Par la suite Amédée Huyghues Despointes devient actionnaire majoritaire. Nota : Amédée Huyghues-Despointes (1915-2001) qui a transformé la maison d’habitation en lui donnant son aspect actuel, avait épousé en premières noces, en 1935 à Saint Pierre, Denise Depaz, fille de Victor (1886-1960), l’acquéreur en 1925 de l’usine Sainte Marthe et de sa maison d’habitation. C’est probablement lui qui a donné le nom de Mauduit, enjolivé

57 Rappelons que Pauvert était d’abord géreur de l’habitation sucrerie. 58 Nous avons vu que le lieu de vie de la famille était nommé la « maison principale de l’usine Sainte

Marthe ». Elle s’appellera plus tard Mauduit puis Le Maud’huy.


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plus tard par l’orthographe Maud’huy, à la maison d’habitation mais nous ne savons pas pourquoi. Nous ne trouvons pas ce patronyme dans son ascendance ni celle de son épouse.

Crédit du CFC et origine de la propriété des habitations Me Thionville 12/03/1862

Dans l’acte de demande de crédit auprès du CFC le 12 mars 1862, pour installer une usine sucrière, Louis Sébastien Amédée Pauvert fait l’historique de ses trois habitations pour en justifier la propriété. Sainte Marthe : A l’origine l’habitation était indivise entre Charles François BOUQUET père et son épouse Marie Joseph DESBONNE 59, pour moitié, d’une part, et Marie Désirée Desbonne veuve de Pierre Chevry 60, leur belle-sœur et sœur, pour l’autre moitié, d’autre part, par acte de société chez Me Geanty le 31/12/1812. Puis le couple Bouquet est devenu seul propriétaire de l’ensemble le 16/09/1836 (Me Cicéron, Le Moule). A son décès Marie Joseph Desbonne laissait pour seul héritier son fils Charles Louis Bouquet fils. Le père et le fils, propriétaires indivis demeurant à New York vendirent l’habitation à Amédée Pauvert le 28/12/1852 (Me Furcy Douillard), au prix de 50 000 francs, entièrement payés 61. Malgrétout / L’habitation appartenait à Charles Louis LAMBERT BELARBRE 62, décédé le 23/08/1820 à Saint François, laissant pour seuls héritiers ses 4 enfants : Louise Adélaïde épouse de Jean François Lambert Bercier avec qui elle demeurait

à La Nouvelle Orléans ; Charles Louis, décédé à Saint François ; Louis Marie Gabriel ; Jeanne Marie Charlotte épouse de Louis François Galmiche, propriétaire à Saint François 63 Par jugement à Pointe à Pitre le 23/04/1850 entre les deux derniers contre les premiers il y eut vente sur licitation le 07/08/1852 : Amédée Pauvert et Blasius YEHLÉ, négociant à Pointe à Pitre s’en sont rendus adjudicataires chacun pour moitié, au prix de 48 200 francs.

59 Mariage à Saint François le 19 frimaire XIV (10/12/1805). Charles François BOUQUET était natif

de l’Aube et sa femme fille de + Philippe et Marie Désirée Gaignard. Les DESBONNE sont une

famille très nombreuse en Guadeloupe, souvent citée dans les bulletins de GHC. 60 Sur ce couple voir http://www.ghcaraibe.org/articles/2014-art34.pdf p. 18-19/71. Pierre CHEVRY

était notaire en Guadeloupe puis à Saint Pierre. 61 Charlotte Dieudonnée Elvina LAVIELLE DUBERCEAU, épouse de Charles Louis Bouquet avait

donné main-levée, le 01/02/1853 à la chancellerie de New York, de l’hypothèque légale à son profit

qui frappait l’habitation Sainte Marthe. Jean Baptiste Michel Paul Montchéry, habitant de Saint

François et mandataire des Bouquet père et fils, reconnaît avoir reçu de Louis Sébastien Amédée

Pauvert 30 000 francs en déduction de la somme de 50 000 francs, montant de la vente (Me Furcy

Douillard, 16/04/1853). 62 Sur les LAMBERT BELARBRE et LAMBERT BERCIER, plusieurs éléments dans les bulletins

et articles de GHC et en particulier http://www.ghcaraibe.org/articles/2013-art03.pdf 63 Mariage à Saint François le 20/06/1837.

http://www.ghcaraibe.org/articles/2014-art34.pdf

http://www.ghcaraibe.org/articles/2013-art03.pdf


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Par acte sous seing privé le 10/08/1853, M. Yehlé et son épouse Marie Adélaïde [Crosnier de] Monterfil ont vendu leur moitié de l’habitation à Amédée Pauvert et par acte devant Me Thionville le 03/02/1862 ils ont reconnu que le montant a été entièrement payé. Baie Sainte Marie L’habitation appartenait à Jean PARAVISINY 64 et sa veuve Françoise Joséphine Victoire Hurel, agissant comme tutrice de ses deux enfants mineurs, la vendit par adjudication le 25/07/1836 à Jean Eugène Émile DESVARIEUX. Ce dernier mourut le 15/11/1843 laissant pour héritiers les trois enfants de son mariage avec Jeanne Joseph Élisabeth Paravisiny : Émile, géreur demeurant au Moule ; Octavie et Antoine, mineurs, sous la tutelle de leur mère. Le 11/12/1858 Amédée Pauvert en fit l’acquisition sur vente par adjudication.

Inventaire après décès de Mademoiselle Adèle Pauvert

Me Graëve 18/01 et 22/02/1912 Adèle Pauvert, née en 1862 à Saint François est décédée le 21 juillet 1911 (donc quatre ans après son frère Amédée) dans la maison principale de l’habitation Sainte Marthe. Elle était célibataire et ses héritiers sont ses sœurs Léontine épouse Collet et Virginie épouse Florimond, pour 1/5e chacune, et ses neveux et nièces, les enfants de son frère Amédée, ceux de son frère Louis et ceux de sa sœur Marie épouse Favreau Lors de l’inventaire le 18 janvier 1812 on découvrit dans son armoire à glace un testament olographe, ouvert et sans enveloppe, non terminé, « recommencé le 12 janvier 1898 », que le notaire transcrit le 31 janvier. « Je laisse tout ce que je possède à mon bien aimé cher Amédée. Je n’oublie pas qu’il est bon pour moi et que son aide ne m’a jamais fait défaut, ce qui m’a permis de vivre selon mes goûts, chose que je n’eusse pu faire si j’avais été réduite à mes rentes seules. Jusqu’ici et sauf l’an dernier, il m’a été permis de faire un voyage en France chaque année, ce qui est un vrai bonheur pour moi. » En conséquence elle lui laisse, et après lui à ses enfants, la part qui lui revient à l’usine ; c’est lui qu’elle institue son héritier et son exécuteur testamentaire. Voici ce qu’elle lui demande de faire : - offrir un souvenir de valeur, bijou, meuble ou argenterie, à ses sœurs Virginie et Léontine,

à son frère Louis et à chacune de ses nièces ; - remettre « à Loulou la boîte de vraie argenterie de ma chère maman, laquelle nous était

revenue en partage à tous deux lorsqu’il était garçon : Louis en se mariant n’a pas voulu prendre la part qui lui revenait et m’a laissé la boîte entière que je laisse à ses enfants. » ;

- 6 000 francs à chacune de mes filleules, Marthe et la petite Adrienne et à mon filleul Auguste ;

- 10 000 francs « à ma chère sœur Ninie » (Virginie ?) Après ces legs, tout revient « à mon cher Amédée bien aimé que j’ai toujours trouvé à mes côtés. »

64 GHC 169, avril 2004, p. 4050-4051, Descendance de Joseph PARAVISINY : des Corses en

Guadeloupe.


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« J’ai bien affectionné tous les miens et d’un sentiment plus profond qu’ils ne l’ont jamais peut-être cru mais ma tendresse est sans égale pour mon Amédée chéri qui ne m’a jamais fait défaut et dont j’admire la délicatesse de sentiment. Ma chère Maman me disait souvent qu’à sa mort elle l’avantagerait en reconnaissance de la somme de travail qu’il a donnée à la mort de mon Père ; elle-même est morte sans avoir pu faire son testament et lorsque j’ai voulu le dire à mes sœurs et à Loulou après la mort de ma chère Maman, il m’a prié de n’en rien faire, ne voulant pas être avantagé. » A la fin : « Nul, à recommencer ». Ce testament, considéré comme nul est cependant déposé chez le notaire ainsi que la feuille jointe suivante : Feuille sous seing privé, datée du 16 juin 1906, sur laquelle son frère Amédée déclare que la propriété du Matouba à Saint Claude portant le nom de Villa Salles, acquise vers 1886 au nom de ses quatre enfants mineurs, appartient en réalité pour 50 % de sa valeur (6 600 francs) à sa sœur Adèle. Elle a aussi fait venir de France divers plants de fleurs et plusieurs arbrisseaux pour le jardin de la villa pour 779 francs. C’est à elle qu’appartiennent en totalité le mobilier, la vaisselle et l’argenterie qui garnissent la maison et les dépendances de la propriété. Lire un autre article

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