LE PARC DE DÉCOUVERTE DES OCÉANS

DOSSIER DE PRESSE

2017NOUVEAUTÉ

PavillonBRETAGNE

Découvrir, s’émerveiller, comprendre

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Le pavillon tempéré d’Océanopolis devient le pavillon Bretagne

Le pavillon tempéré, premier pavillon d’Océanopolis, ouvert le 21 juin 1990, a fermé ses portes aux visiteurs en novembre 2016 pour travaux.

Le pavillon s’est totalement métamorphosé : création de nouveaux aquariums, de nouveaux espaces thématiques et de nouveaux outils de médiation scientifique. Le pavillon ouvre désormais ses portes sous un nouveau nom : le pavillon Bretagne. Il présente la biodiversité des côtes bretonnes à travers la vision des scientifiques mais aussi celles des professionnels de la mer.

Le pavillon Bretagne, tourné vers l’océan

L’histoire, l’identité et l’économie de la Bretagne sont intimement liées à la mer.

Au sein de l’espace maritime cohabitent la conchyliculture, la pêche, le nautisme, l’activité navale, le tourisme… Ces acteurs s’engagent pour une gestion durable de la mer afin de maintenir la qualité des milieux, nécessaire à leurs activités.

La Bretagne est caractérisée par une très grande diversité d’écosystèmes marins. Grande vasière, plateau continental, tombant rocheux, ceintures d’algues, forêts de laminaires, bancs de maërl, herbiers de zostères sont des habitats remarquables de la région.

Au-delà des intérêts écologiques et économiques, ils sont à la base de ressources et de nombreux services fournis à la société. Certains milieux abritent des espèces d’intérêt commercial et constituent un réservoir de gènes et de molécules potentiellement exploitables.

MOIS DE TRAVAUX

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entreprises impliquées

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42espaces thématiques

dispositifs de médiation

AQUARIUMS

120espèces

800m2D’EXPOSITION6

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30habitats

remarquables

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sciences

12BORNES ESPÈCES

Le plancton

La biodiversité littorale

Le Minilab

La conchyliculture

Le Parc naturel marin d’Iroise

Le plateau continental

Amphithéâtre

PLANdu pavillon Bretagne

ENTRÉE

SORTIE

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L’océan transporte une multitude d’organismes qui flottent et dérivent avec les courants. C’est le plancton, pour l’essentiel invisible à l’œil nu.Il représente plus de 95 % de la biomasse marine et abrite une diversité exceptionnelle : virus, bactéries, algues microscopiques, cellules reproductrices, larves de poissons… Leur taille varie de 0,0001 mm (0,1 micromètre) pour les bactéries et virus, jusqu’à plus d’un mètre pour certaines méduses.Le plancton joue un rôle primordial dans le fonctionnement de l’océan et dans l’équilibre de notre planète. Il produit plus de 50 % du dioxygène de l’air que nous respirons et contribue à la régulation du climat. Il est également à la base de toutes les chaînes alimentaires. Cette biodiversité planctonique est vitale pour les activités économiques qui en dépendent, comme les pêcheries.

LE PLANCTONDécouverte de l’infiniment petitCe voyage au cœur de la biodiversité bretonne débute par une plongée dans l’infiniment petit : le monde extraordinaire du plancton. Ces micro-organismes, base de la chaîne alimentaire, se dévoilent dans toute leur diversité et sous différentes formes : de la projection verticale lumineuse au sujet d’étude d’un laboratoire dédié, de l’algue microscopique à la méduse taille adulte…

Les aquariologistes d’Océanopolis cultivent des algues unicellulaires et élèvent de nombreuses espèces de méduses dans ce laboratoire.Sélectionnées à partir de cellules souches, les différentes espèces

de microalgues sont cultivées dans de grandes cuves à une température

de 18°C. Après plusieurs jours de développement, elles sont

distribuées aux animaux filtreurs des bassins de présentation.

ZOOM SUR LE LABORATOIRE PLANCTONIQUE

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À découvrir dans cet espace

Une immersion au cœur d’organismes planctoniques projetés pour une découverte sensorielle

Un laboratoire planctonique pour découvrir et partager le quotidien des équipes aquariologie du parc

Une représentation vivante du réseau alimentaire en milieu marin

La Bretagne est une région maritime « hors norme » : 2 700 kilomètres de côtes, soit un tiers du littoral métropolitain, et une situation géographique particulière à la croisée de la Manche, du Golfe de Gascogne et du large. Il en découle une véritable mosaïque d’habitats littoraux sous-marins, composés de vase, sable, galets ou roches, abritant une flore et une faune abondantes et diversifiées. Ces milieux littoraux, soumis en partie au phénomène de marée, sont source d’une exceptionnelle diversité biologique.

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LA BIODIVERSITÉ LITTORALERichesse singulière en BretagneLe littoral est le lieu de rencontre de la terre et de la mer, transition entre ces deux écosystèmes. Il s’étend de la partie continentale influencée par les embruns, apportant sel et humidité, jusqu’aux zones totalement immergées sous quelques dizaines de mètres d’eau de mer.Cet espace du pavillon présente une diversité d’habitats fidèlement reconstitués : la rade de Brest, l’estran ou encore l’herbier.

Mystérieux, l’hippocampe fascine toutes les civilisations depuis l’Antiquité.

Appelé « cheval de mer », ce poisson de la famille des Syngnathidés se

propulse par ondulation, à la verticale. Ces animaux insolites évolueront

dans un tout nouvel aquarium conçu sur-mesure au cœur de cet espace dédié à la biodiversité littorale.

ZOOM SUR L’HIPPOCAMPE(Hippocampus guttulatus)

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LA RADE DE BREST, UN ENVIRONNEMENT UNIQUELa rade de Brest est un écosystème riche et diversifié, abritant une biodiversité excep-tionnelle avec une grande variété d’habitats sous-marins, certains aujourd’hui fragilisés. Elle est aussi le siège de relations com-plexes entre le milieu naturel et les mul-tiples activités humaines : nautisme, pêche, Marine Nationale, transport maritime…

L’ESTRAN ROCHEUX, UNE FRONTIÈRELe long du littoral, l’estran est la zone couverte, puis découverte par la mer au rythme des marées. Les organismes marins de l’estran sont soumis à des variations importantes de leur environnement.Selon l’agitation, l’estran est qualifié de battu ou abrité. En mode battu, les vagues se brisent sur la roche, les courants sont forts. L’estran est alors colonisé par des pelvéties, petites algues brunes, des moules fixées solidement avec leur byssus ou encore des littorines bleues cachées dans les failles de la roche. En mode abrité, les algues sont exubérantes et les crabes, blennies et crevettes trouvent refuge sous les rochers.

À découvrir dans cet espace

Un aquarium dédié aux écosystèmes de la rade de Brest

Un estran rocheux en mode battu et en mode abrité

Un herbier à zostères avec sa faune associée d’une extrême diversité

Une nurserie de poissons plats

Un nouvel aquarium dédié aux hippocampes

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LE CABINET DE CURIOSITÉPlacé à proximité du médiateur scientifique, le cabinet de curiosité regorge de trésors d’hier et d’aujourd’hui : crânes de loutres ou de phoques, organismes marins divers ou encore impressions 3D. par le biais des objets manipulables ou non par les visiteurs.

L’ARBRE PHYLOGÉNIQUELa phylogénie est l’étude des degrés de parenté entre différents organismes vivants. La phylogénie répond à la question « qui est plus proche cousin de qui », et non « qui descend de qui ». L’arbre phylogénique présenté dans cet espace est une représentation artistique du buisson du vivant. Résultat d’une collaboration entre scientifiques et artistes, il raconte l’histoire évolutive des êtres vivants.

LA FLAQUE ROCHEUSECette flaque ouverte est une reconstitution des flaques rocheuses de l’estran. Peuplée d’anémones, d’oursins et de poissons de petite taille comme des roussettes, elle permettra à tous d’observer de manière inédite ces différentes espèces.

LE MINILABEspace immersif dédié à l’expérimentationLe Minilab est un nouvel espace dynamique où le médiateur est en interaction directe avec les visiteurs et dispose de divers outils de médiation pour leur faire découvrir autrement la biodiversité bretonne : microscope, loupe binoculaire, camera sous-marine, écran interactif…

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À découvrir dans cet espace

Un arbre phylogénique pour comprendre l’histoire évolutive des êtres vivants

Un cabinet de curiosité contemporain

La reconstitution d’une flaque rocheuse

Des animations thématiques variées proposées par un médiateur scientifique

Des animations ponctuelles pour découvrir la biodiversité littorale des côtes bretonnes sont proposées

par un médiateur scientifique au cœur de l’espace du Minilab.

Parmi les thématiques abordées : « Immersion dans la biodiversité

du plancton », « Incursion dans l’arbre de la vie », « La conchyliculture,

une activité diversifiée ».

ZOOM SUR LES ANIMATIONS

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LA CONCHYLICULTUREActivité structurante du littoral bretonDans ce nouvel espace, les visiteurs sont amenés à découvrir, pourla première fois à Océanopolis, l’activité conchylicole. Ces professionnels de la mer tissent au quotidien des liens entre la terre et la mer et façonnent le paysage de nos côtes. Contrairement aux idées reçues, l’activité conchylicole a un effet bénéfique sur les milieux où elle se développe. Filtration des eaux, régulation de l’eutrophisation, augmentation de la biodiversité, fixation du CO2… l’élevage des coquillages rend de nombreux services écosystémiques.

À découvrir dans cet espace Une découverte du mode d’élevage de la moule grâce à la reconstitution de bouchots en taille réelle

Une nouvelle espèce présentée à Océanopolis : la seiche

De nombreux dispositifs interactifs pour découvrir de manière inédite la filière conchylicole

La conchyliculture française se positionne au deuxième rang européen. Elle produit environ 200 000 tonnes de coquillages par an, la Bretagne représentant à elle seule 30 % de cette production. Largement dominée par l’élevage des huîtres et des moules, la filière conchylicole se diversifie : palourdes, coques, coquilles Saint-Jacques, pétoncles, ormeaux…Les professionnels s’organisent par secteur afin d’améliorer les conditions de production et gérer la ressource. Le Comité Régional de la Conchyliculture de Bretagne-Nord couvre le territoire de la baie du Mont-Saint-Michel à la rade de Brest.En plus des valeurs sociales et économiques, de récentes études ont montré que les éle-vages de coquillages fournissent de nom-breux services écosystémiques : filtration de l’eau, habitat pour la faune marine, stabilisa-tion des sédiments, captation du carbone…

Depuis son implantation à la fin du 19e siècle, la conchyliculture bretonne est un acteur majeur de l’économie et du développement social sur le littoral. C’est dès 1745 que débuta la gestion

raisonnée de l’exploitation des gisements naturels qui en fut les prémices. Puis, en 1853, s’opère la première fécondation artificielle à des fins de repeuplement des gisements d’huîtres

plates de la rade de Saint-Malo et la Rance pour se conclure, en 1855, par la création des premiers

parcs de captage à Cancale et la première expérimentation d’ensemencement sur

Saint-Brieuc. Dans un espace marin qui est souvent générateur de difficultés, les métiers

de production des cultures marines sont exercés par des passionnés proches de la nature et de valeurs ancestrales.

Le conchyliculteur s’adapte, innove et renforce son caractère volontariste

et résolument moderne.

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Le Parc naturel marin d’Iroise est le premier du genre. En 2017, il célèbre ses 10 ans. D’une superficie de 3500 km2, cette aire marine protégée est gérée par un conseil de gestion qui réunit tous les acteurs du milieu marin : pêcheurs, usagers de loisirs, scientifiques, associations environnementales, élus, services de l’État… Ensemble, ils déterminent la politique du parc fondée sur trois piliers : l’acquisition de connaissance, la protection du milieu marin et le développement durable des activités. En mer ou sur l’estran, les équipes du parc réalisent des suivis du milieu, participent à des campagnes scientifiques, effectuent des missions de surveillance et de police, sensibilisent les publics…

LES MAMMIFÈRES MARINS EN IROISELa mer d’Iroise est une zone importante pour de nombreux mammifères marins, cétacés (dauphins et baleines) et pinni-pèdes (phoques).La mer d’Iroise abrite la plus grande colonie française de phoques gris et deux groupes de grands dauphins résidant toute l’année dans l’archipel de Molène (35 individus) et autour de l’île de Sein (25 individus).La présence de ces espèces emblématiques et protégées au niveau national témoigne de la richesse et de la qualité du milieu naturel en Iroise. Ces mammifères marins font l’objet de suivis réguliers de la part des équipes du Parc naturel marin d’Iroise.

LE PARC NATUREL MARIN D’IROISEEspace remarquable de biodiversitéLe premier parc naturel marin français est situé à l’ouest du Finistère, entre les îles d’Ouessant et de Sein. Il abrite des patrimoines naturels et culturels exceptionnels dans un espace où s’exercent de nombreuses activités professionnelles et de loisirs. Dans cet espace, le pavillon Bretagne vous permet de découvrir toute la diversité des espèces qui peuplent cet environnement remarquable.

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Au début des années 2000, les pêcheurs de la mer d’Iroise ont fait face à une diminution brutale

de la quantité de langoustes capturées. Pour préserver cette espèce, les comités

des pêches maritimes ont instauré une zone de cantonnement sur

la chaussée de Sein dans laquelle toute pêche de crustacés est interdite.

L’évaluation de l’efficacité de cette mesure a été confiée au Parc naturel

marin d’Iroise et un programme de suivi mis en place avec l’Ifremer. À Océanopolis, un aquarium a été entièrement repensé pour accueillir

ce « grillon des mers » dans un environnement similaire

à celui de la chaussé de Sein.

ZOOM SUR LA LANGOUSTE ROUGE(Palinurus elephas)

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À découvrir dans cet espace

Un banc de sardines composé de plusieurs centaines d’individus

Un nouvel espace dédié à la langouste rouge

La diversité des algues bretonnes

Le grand tombant rocheux, paysage marin spectaculaire et abri d’une diversité exceptionnelle

Le couloir acoustique, nouvel espace immersif pour découvrir la signature vocale de plusieurs espèces de nos côtes

Un alguier virtuel

Les missions du parcEn mer, sur l’estran et sur les îlots qui constellent l’Iroise, l’équipe, composée d’une vingtaine d’agents, mène des actions de suivi du milieu, de soutien aux activités, de valorisation des patrimoines, de contrôle et de sensibilisation auprès du public.

Le Parc est reconnu à divers titres comme un espace remarquable. Il est gestionnaire de la réserve naturelle nationale d’Iroise, de zones Natura 2 000 et d’une réserve de biosphère de l’UNESCO. Il est inscrit sur la liste verte de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).

• Préserver les espèces et habitats remarquables

• Assurer l’exploitation durable des ressources halieutiques et des champs d’algues

• Soutenir la pêche profession-nelle côtière et les activités maritimes sur les îles

• Garantir une bonne qualité de l’eau en réduisant les pollutions

• Valoriser le patrimoine maritime

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En Bretagne, le plateau continental est très étendu. Toutes les conditions favorisant la production de matière vivante sont réunies : eaux peu profondes, brassées, riches en éléments nutritifs provenant du continent et de la matière organique recyclée.Au printemps, la lumière augmente, entraînant le développement végétal, départ de la chaîne alimentaire. Le pla-teau continental devient alors une zone fertile favorisant une activité de pêche diversifiée. La Bretagne est la première région de pêche française. Cet espace est également d’intérêt majeur pour le développement des énergies marines renouvelables.

LE PLATEAU CONTINENTALProlongement du continent sous la surface de l’océan.

Le plateau continental correspond à l’espace compris entre le rivage et les grands fonds. Sa profondeur varie généralement de 0 à 150 m, la moyenne pour l’océan étant de 3 800 m ! Le plateau continental est le lieu où s’exerce la pêche côtière. Celle-ci évolue avec les saisons, selon les cycles de reproduction des espèces. Les pêcheurs sont ainsi amenés à pratiquer plusieurs métiers dans l’année : filets, lignes, palangres, casiers…

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Le paramola est un crustacé décapode vivant à quelques centaines

de mètres de profondeur. Ce crabe est caractérisé

par la présence d’une paire de pattes recourbées.

Pour se camoufler, ces pattes si particulières décrochent gorgones, alcyons… pour les coller sur la carapace.

ZOOM SUR LE PARAMOLA(Paramola cuvieri)

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À découvrir dans cet espace

Une présentation exceptionnelle de la langoustine dans son terrier

Des espèces étonnantes, rarement présentées en aquarium, parmi lesquelles le sanglier de mer, le grondin ou encore le paramola

Les éponges filtrent l’eau à travers de nombreux petits pores. L’ascidie possède un pharynx « grillagé » qui retient la nourriture et assure la respiration. Quant à la gorgone, cette colonie de polypes capture les petites proies qui passent à sa portée.

LA GRANDE VASIÈRESituée au sud de la Bretagne à une profondeur moyenne de 100 m, cette étendue vaseuse sous-marine couvre environ 8 000 km2. Écosystème remarquable, il est l’habitat privilégié de la langoustine.Ce crustacé creuse des galeries dans la vase jusqu’à plusieurs dizaines de centimètres de profondeur. Il n’en sort que pour rechercher sa nourriture. Ce sont ces galeries qui sont fidèlement reconstituées dans l’aquarium peuplé de langoustines au cœur du pavillon Bretagne.

LA DIVERSITÉ DU PLATEAU CONTINENTALDe nombreuses espèces de mammifères marins, de poissons, de crustacés et de mollusques se nourrissent et se reproduisent sur le plateau continental. Selon leurs modes de vie, les poissons vont utiliser des espaces différents dans la colonne d’eau. Certains poissons comme les raies, les soles et les plies s’enfouissent dans le sable pour se camoufler. D’autres espèces vivent à proximité du fond où ils restent souvent immobiles, c’est le cas du grondin, du rouget-barbet ou encore de la morue. Quant aux lieus jaunes et merlans, ils nagent en pleine eau.

LA PAROI ROCHEUSEAu-delà de quelques dizaines de mètres sous la surface de l’océan, la lumière est insuffisante pour que les algues poussent. Les fonds rocheux sont alors colonisés par des animaux fixés. Cette faune marine se nourrit de particules alimentaires, inertes ou vivantes, en suspension dans l’eau.

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Pendant un an, les équipes audiovisuelles ont rencontré les scientifiques et ges-tionnaires et suivi les professionnels de la mer. Les équipes ont pu compter sur leur collaboration, ce qui leur ont permis d’embarquer à bord de navires de pêche et de tourisme pour capter leurs activités, leur vie à bord et leur offrir un point de vue différent sur les côtes bretonnes.Du Morbihan jusqu’au Cap Fréhel, les tournages se sont multipliés, sur l’eau, sous l’eau, à terre ou dans l’air avec l’utilisation d’équipements de dernière technologie.Des dizaines d’heures de captation ont donné naissance à un contenu sur-mesure pour de nouvelles bornes sciences et des dispositifs de médiation innovants.Parmi ces interactifs : un espace de projections verticales de plancton pour une immersion sensorielle complète, un couloir acoustique pour découvrir la signature vocale de plusieurs espèces des côtes bretonnes ou encore une modélisation d’un squelette de langouste avec écran interactif pour scanner les différentes parties de l’animal et obtenir des informations détaillées sur celles-ci.

PRODUCTION AUDIOVISUELLELe renouveau du pavillon historique d’Océanopolis, au-delà de la création de nouveaux espaces thématiques et de nouveaux aquariums, c’est aussi la création de nouveaux outils de médiation.Une attention particulière a été apportée à l’aspect interactif de la visite à destination de tous les visiteurs. La création de nouveaux interactifs et bornes sciences innovantes a nécessité la mobilisation de toutes les compétences audiovisuelles et multimédia des équipes du parc avec le soutien de plusieurs indépendants brestois.

CETTE PRODUCTION AUDIOVISUELLE CONSÉQUENTE A ÉGALEMENT PERMIS LA RÉALISATION DE DEUX FILMS VALORISANT LA RICHESSE DES ÉCOSYSTÈMES BRETONS :

« Trésors d’Iroise », film de 6 minutes présentant le Parc naturel marin d’Iroise et ses missions.

« Des coquillages et des hommes », film de 9 minutes pour présenter une vision transversale de la filière conchylicole.

Ces films seront projetés à l’amphithéâtre du pavillon Bretagne, situé à la fin de la visite, et offriront une vision complémentaire aux découvertes du pavillon lui-même.

20 joursDE TOURNAGE

+ DE

2 FILMS ORIGINAUX RÉALISÉS POUR LE PAVILLON BRETAGNE

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ÉTABLISSEMENT UNIQUE EN EUROPEObserver la vie de l’océan comme les scientifiques ; connaître et comprendre les différents écosystèmes marins de la planète pour mieux les préserver. Ce que propose Océanopolis est unique en Europe : trois pavillons et un sentier offrent un tour du monde de l’océan à travers les milieux tempéré, polaire et tropical. C’est un voyage au propos scientifique rigoureux et d’un grand réalisme dans la reconstitution des habitats marins au fil de 68 aquariums et de 9 000 m2 de surface d’exposition.

FENÊTRE SCIENTIFIQUE SUR L’OCÉANTout au long de l’année, Océanopolis s’impose comme un outil formidable d’éducation. Il accueille de grandes ex-positions temporaires, des programmes d’animations renouvelés chaque année et notamment pendant les petites vacances scolaires avec des rendez-vous récurrents.Océanopolis entend être un lieu de par-tage et d’échange de savoir. Sur la base des connaissances océanographiques les plus récentes, Océanopolis informe pour que chacun puisse comprendre le fonctionnement des océans et se forger sa propre opinion sur l’impact de ses actions, tout en se divertissant et en s’émerveillant.

OCÉANOPOLISDepuis 1990, le parc de découverte, équipement de Brest métropole géré par Brest’aim, raconte l’histoire naturelle de l’océan et accomplit une mission de médiation scientifique avec pédagogie et créativité.

Océanopolis est le premier parc au monde à présenter des animaux issus des sources hydrothermales

profondes dans un aquarium pressurisé.

L’AbyssBox est un caisson pressurisé conçu pour maintenir des animaux à une pression pouvant atteindre

200 bars, ce qui équivaut à une profondeur de 2 000 mètres.

LE SAVIEZ-VOUS ?

76AQUARIUMS

9 000 m2D’ESPACE DE VISITE

de litres d’eau de mer au total4 millions

1000espèces animalesreprésentées par une dizaine

de milliers d’animaux

3PAVILLONS

Bretagne, tropical, polaire et 1 sentier

des loutres

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Avec le soutien des partenaires du pavillon Bretagne :

CONTACT

Danièle Quéméneur - Boissaye Directrice de la Communication

Direction Déléguée MerTél. 02 98 34 40 66 ou 06 73 99 79 86daniele.quemeneur@oceanopolis.com

Port de plaisance du Moulin BlancBP 91039 • 29210 Brest Cedex 1

Tél. 02 98 34 40 40

www.oceanopolis.com

RÉFÉRENCES COULEUR

24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCETél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87Web : www.carrenoir.com

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